par Dimoitou
D’abord, je me suis reconnu (moi aussi) dans ta définition de la « bitophilie » tout a commencé il y a de cela quatre ans, après une vie (bien remplie) d’hétéro, un soir je dîne avec un ami, on s’est retrouvés au restau et de ce fait nous étions garés dans des endroits opposés, on se quittent vers 23 heures après un dernier café et chacun de nous repart dans une direction différente.
Quand j’arrive à ma voiture, je vois une grande pute appuyée sur mon coffre.
- Vous voulez l’acheter?
- Je l’abîme pas.
- Non bien sûr, je crois même que vous l’avez gardé, c’est peut être grâce a vous si elle est encore là.
On a continué a discuter cinq minutes, j’ai le nez dans ses nibards (malgré, mes un mètre quatre vingt) et par fanfaronnade je déclare:
- J’ai pas le temps aujourd’hui, mais la prochaine fois que je passe par là et que vous voie je m’arrêterai.
- Volontiers, mais je vous préviens je suis transsexuelle, non opérée.
Là, je dois préciser deux choses un, c’est que j’en parle au féminin, parce qu’elle à choisi d’être ce qu’elle est et que ce choix lui appartient et deux, c’est que je ne m’étais rendu compte
de rien…
J’ai bien du mettre six mois avant de tenir ma promesse, tenaillé que j’étais entre l’envie de voir et la crainte d’être vu.
Et je me suis décidé un jour, elle m’a emmené dans un parking pour une fellation, je lui ai demandé de me montrer sa bite, ce qu’elle a fait et je me suis surpris a jouer avec, ce soir là je
n’ai pas osé aller plus loin, mais j’étais devenu « bitophile »
Depuis je la revois, souvent, moyennant un supplément nous nous retrouvons dans un studio qu’elle partage avec une copine, il y a une sorte de complicité et une énorme gentillesse, elle a
trente quatre ans de moins que moi, elle me traite « d’hommes a femmes » ce qui est, je crois, un compliment pour nous deux, j’adore sa bite, ses hanches étroites, ses petites fesses
bien hautes et son petit cul serré.
C’est avec elle que je suis « entré en trans!… »
J’en ai connu d’autres, avec le même plaisir, des transsexuelles et des travesties et j’alterne mes relations féminines avec mes plaisirs bitomaniaques…
Voilà, je veux témoigner ici que bien que prostituées je les ai toujours toutes trouvées débordantes de gentillesse, je les remercie et je leur rend hommage, qu’elles trouvent ici de manière
anonyme l’expression de mon respect et de mon affection…
J’habite en province, il n’y a pas besoin d’être riverain du bois de Boulogne pour en rencontrer…
Allez, je te laisse, je te promets une participation plus active dans les jours qui viennent, je t’enverrai quelques récits et quelques dessins de mon cru, je te remercie pour m’avoir donné l’occasion de m’exprimer, continue….
Dimoitou 2002
par Etienne
J’étais mardi en fin d’après midi dans ce train de banlieue, essayant de m’intéresser à un incompréhensible article d’un numéro spécial de Science et Vie sur la structure de l’Univers ! Il y avait quelqu’un en face de moi, mais je n’y avais pas fait attention. Mes yeux se relèvent je ne sais plus pourquoi, se redirigent vers ma lecture ! Tilt ! C’est quoi en face ? Perturbé, je regarde mieux en essayant de ne pas croiser son regard, un léger duvet moustachu, quelques tous petits poils en bas du menton ! Bon ok c’est un mec ! Plus moyen de m’accrocher à cette foutue lecture ! Les traits sont fins, il n’y a pas de trace de barbe ailleurs, les ourlets des oreilles sont finement découpés et une petite boucle orne le lobe gauche, les cheveux retenus en queue de cheval ont subis une légère décoloration » en mèche « , les mains sont fines. Les lunettes sont très féminines et mettent en valeur de magnifiques yeux gris clairs ! Donc Ok c’est une nana ! Je regarde le reste, son blouson m’empêche de deviner sil y a des formes la dessous ! Je n’arriverais pas à reprendre ma lecture ! Un mec ? Une nana ?
Arrivé gare Montparnasse, je la suis un moment afin d’essayer d’en savoir plus ! Impossible, la créature est vêtue d’une espèce de pantalon en jean avec une fourche descendant à mi-cuisse ! La démarche évoque plus celle d’un loubard que celle d’une danseuse ! Je n’en saurais pas plus ! Si c’est une femme, même tendance lesbos-routier pourquoi ne pas s’épiler ! Si c’est un homme jouant de son ambiguïté, en voilà une drôle de façon de la jouer ! J’aurais pu lui demander, je suis assez baratineur et gonflé pour obtenir parfois des renseignements de la part d’inconnus ! Il suffisait en fait d’écouter la voix…. Mais je n’ai pas voulu le faire, j’ai voulu garder ce secret, j’avais rencontré un ange, un ange n’a pas de sexe, et le soir dans mes fantasmes, la créature me faisait mille caresses…. Mais sans retirer sa culotte !
Etienne
par Reynald
C’était une prostituée, elle me plaisait, nous avons commencé à parler de fantasmes, l’un des miens est de sodomiser une femme. Elle m’a dit que cela ne la dérangeait pas! Elle a commencé à me déshabiller. Elle a déboutonné mon pantalon, enlevé mon caleçon, puis elle a ôté sa culotte. J’ai voulu lui caresser le sexe, mais elle a pris ma main et l’a posée sur ses fesses pendant qu’elle commencer à me sucer. Cette fellation en douceur et très longue m’avait bien excité, c’est alors qu’elle s’est mise à quatre pattes sur le siège passager et m’a demandé de passer derrière elle pour la sodomiser. J’ai donc commencé à la prendre par derrière, mon excitation ne faisait que croître. Cela ne devait pas lui déplaire, puisqu’elle a commencée à bouger de plus en plus, me serrant le sexe dans son anus tout en gémissant de plaisir. Son cul devenait une bouche qui avalait ma bite et l’enserrait au grès de son plaisir. Plus la sodomie continuait, plus je la prenais fort et en profondeur et plus elle en demandait. Je me suis retiré de son cul pour jouir dans sa bouche. Je n’avais jamais joui comme cela. Nous nous sommes écroulés chacun de notre côté après cette scène épuisante. Elle m’a demandé si j’avais joui, je lui ai dit que je n’avais jamais joui comme cela avec une femme.
Elle m’a dit qu’elle aussi avait pris un grand plaisir avec moi, et m’a embrassé. Je lui ai rendu son baiser passionné. Elle a recommencé à me caresser, j’ai senti mon sexe se dresser à nouveau. Elle m’a demandé si je voulais à nouveau la prendre et lui faire « l’amour et vraiment la baiser ». Je me suis jeté sur elle, l’ai embrassé et j’ai voulu à nouveau lui caresser le sexe, mais elle a de nouveau enlevé ma main qui se glissait entre ses jambes pour me passer un préservatif avec la bouche et m’avaler goulûment le sexe. Elle m’a fait la plus belle fellation que l’on ne m’avait jamais faite. Elle s’est ensuite couchée sur le dos et m’a demandé de venir lui faire l’amour. Je me suis glissé entre ses jambes, elle m’a demandé de me baisser plus pour pouvoir la pénétrer. J’ai remarqué qu’elle mettait la main sur son sexe et se caressait, mais dans la pénombre, je ne pouvais distinguer grand chose. Je l’ai prise doucement au début, puis de plus en plus vite. Elle jouissait visiblement à nouveau, mais la position étant inconfortable, elle s’est à nouveau retournée pour que je l’encule encore. J’était excité comme jamais, je me suis mis à l’enculer en lui disant des mots orduriers, ce qu’elle aimait visiblement puisqu’elle gémissait et s’est mise à me crier de continuer. Je me suis penché sur elle, j’ai mis mes doigts dans sa bouche. Elle me les suçait en gémissant pendant que la sodomisait frénétiquement en lui léchant le visage. Au bout d’un long moment, j’ai senti que j’éjaculais dans son cul tout en criant.
Si l’orgasme existe, alors je l’ai rencontré.
Elle faisait de même et nous avons passé ensuite un long moment à nous embrasser dans la voiture. Je lui ai demandé si elle faisait l’amour comme cela avec tous ses clients, mais elle m’a répondu que je lui plaisais et que c’était exceptionnel, qu’elle ne faisait pas cela à tout le monde. Elle a continué à caresser mes cheveux (que j’ai très long) et à m’embrasser. Je lui ai dit que je l’aimais, et c’était vrai, j’étais tombé amoureux d’elle. Mais il fallait bien que je rentre, et je l’ai donc ramené sur le trottoir ou je l’avais rencontré. Toute la route s’est passée entre caresses et baisers. Elle posait sa tête sur mon épaule et semblait de plus en plus triste plus elle se rapprochait du but. Quand j’ai arrêté la voiture et que je me suis tourné vers elle, elle m’a pris le visage entre ses mains et donné le baiser le plus fougueux que l’on ne m’ai jamais donné. J’aurai voulu lui dire tant de choses, que j’avais encore envie d’elle, que je ne voulais pas la quitter, elle aussi avait des regrets dans les yeux, mais elle est sortie de la voiture et j’ai démarré, après un autre regard pendant lequel nos yeux ne pouvaient se détacher de ceux de l’autre.
En rentrant chez moi, je pensais encore à elle (je revis ce moment en écrivant ses lignes). Je ne pouvais pas faire autrement que me poser des questions quand à son attitude, sa carrure (elle est très grande, je mesure pourtant 1m85 et elle était plus grande que moi), ses mains et ses doigts plutôt masculins, le fait que je n’ai jamais pu toucher son sexe et qu’elle ai tout fait pour éviter cela… Je crois que cette nuit là, j’ai fait l’amour pour la première fois avec une transsexuelle, et je crois que je ne pourrai jamais l’oublier. J’aimerais la revoir, et aussi savoir ou rencontrer d’autres transsexuelles à Lille, car je crois que j’ai enfin trouvé ma vraie voie amoureuse. Qui que soit cette apparition, je l’embrasse et ne désespère pas de la revoir un jour.
Reynald
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