Mercredi 6 juin 2018 3 06 /06 /Juin /2018 07:21

Chanette 22- Soirées Bunga-bunga – 6 – Deux femmes pour Max par Chanette

StampFFH

Thémes traités : bisex féminine, feuille de rose, party, uro. 

 
6 – Deux femmes pour Max

Mercredi 11 février

Alors Dumortier, j’espère que la nuit vous a porté conseil ?

- Oui, le mec est passé chez moi hier soir !
- Quoi ?
- Ça a été assez bref… Mais j’ai pu relever la plaque de sa moto.
- A tous les coups, elle va être fausse mais donnez quand même. Et il voulait quoi ?
- Votre adresse.
- Et tu lui as donné ?
- Je la connais pas, mais j’ai donné votre nom ?
- Mon nom ! Mais… mais… vous être complètement con, Dumortier !
- Il me menaçait avec un revolver, monsieur.
- Ah !
- Il y a autre chose…
- Je m’attends au pire !
- Il m’a donné une enveloppe avec de l’argent, pour que je lui procure votre adresse. J’ai pris l’argent, mais je n’en veux pas, il faut que vous m’aidiez à me sortir de là. Tenez voilà, il y a 10.000 euros.

Valmaison regarde avec étonnement les deux liasses de billets, il sort une coupure située au milieu, la regarde sous toutes ses coupures.

« Des vrais biftons ? Qui c’est ce mec capable de donner 10.000 euros à un sous-fifre juste pour avoir une adresse ? En attendant les billets, je vais me les garder ».

- Ils sont probablement faux ! Déclara alors Valmaison avec aplomb.
- Le salaud ! Commenta Thomas.
- Et pourquoi veut-il mon adresse, cet individu ?
- Hier matin, il m’a pris pour quelqu’un d’autre, hier soir il m’a juste dit : « Ce matin je me suis trompé de gus, maintenant je veux les coordonnées de ton chef. »
- Hum, j’ai un peu de mal à suivre là ! Donc tu l’avais vu le matin ?

Tandis que Thomas racontait, Serge Valmaison avait du mal à dissimuler son angoisse.

- Et pourquoi, tu ne m’as pas dit ça hier ?
- Hum ! J’ai failli, mais vous avez vu comment vous m’avez traité ? Comme il devait me contacter le soir et que je pensais obtenir des renseignements… ben, j’ai attendu.

Valmaison ne reprocha même pas à Thomas cet acte d’indiscipline, ses pensées étant toutes occupées sur le thème « comment me sortir de ce merdier ? »

- Chef ! Je fais quoi pour l’adresse ?
- Je vais réfléchir, il doit te contacter quand ?
- Ce soir !
- Bon, reviens dans une heure.
- Chef, pour les sanctions…
- Quelles sanctions ? Ah oui, laisse tomber, y’aura pas de sanction.

Il est mal Valmaison, il est mal.

« Voyons se dit-il au bout d’un moment, analysons les choses calmement. Au départ un type veut me voir, il est au courant de ce que fait « Alexis », mais ne sait pas qui c’est, ce qui en soi constitue une première bizarrerie… Il veut me voir, j’ignore d’abord pourquoi, mais croyant avoir affaire à Alexis, il lance un ultimatum à Dumortier. Il veut qu’on arrête d’arnaquer les filles. Sur ce point, ça peut se faire, ça va diminuer considérablement mes revenus, mais j’aurais toujours les commissions, et puis rien ne m’empêchera de recommencer dans quelques temps avec d’autres filles et surtout d’autres précautions. A moins que… il avait dit quoi, Dumortier ? Il fallait qu’il soit sûr. »

Et en plus, il suffisait de conduire cette petite conversation de telle façon que Dumortier reporte ses éventuels soupçons sur un personnage imaginaire.

- Dumortier ! Commença Valmaison quand il fut en face de lui, il faut que je rapporte de la façon la plus fidèle possible, les exigences de ce type. Allez-y doucement, je note !
- Le matin, il m’a dit en me prenant pour un certain Alexis de cesser toutes mes activités.
- Toutes !
- Et bien, il y en a un qui va faire la gueule…
- ?
- Et les menaces ?
- La totale, L’IGS, la famille, la chaise roulante.
- Hum, l’IGS, on s’en fout, le reste c’est plus embêtant. J’ai tout noté, il n’y a pas une chose que vous auriez oublié ?
- Non, enfin si, j’ai dû vous le dire tout à l’heure, il m’a dit un truc que j’ai pas bien compris : c’est que s’il apprenait que la prochaine fois les filles n’étaient pas payées, il mettrait ses menaces à exécutions.
- Je note ça aussi.

« Ça veut dire que je ne peux même pas sous-traiter ! » Se lamenta intérieurement Valmaison.

- Et pour l’adresse ? Demanda Thomas.
- Faut que je réfléchisse encore un peu ! Je me suis foutu dans un drôle de merdier en rendant service à ce connard.
- ?
- Oui, je sais, vous vous demandez ce qui se passe ? Moins vous en saurez plus vous vivrez longtemps, laissez-moi pour l’instant.

Valmaison, redevenait (presque) serein. L’idée de diriger les soupçons de l’inconnu (et de Dumortier par la même occasion) vers un protagoniste imaginaire et par conséquent introuvable lui paraissait excellente.

Mais pour cela il devait lui-même être introuvable, ses entrées et sorties à la P.J. n’étaient pas repérables, le midi au lieu de sortir déjeuner, il se contenterait d’un sandwich. Restait l’extérieur, mais là aussi il avait son idée, il rappela Dumortier.

- Dumortier, voilà ma carte d’identité, photocopiez là, vous pourrez la communiquer à notre emmerdeur.
- Vous n’y habitez plus ? Demande Thomas, étonné.
- Ne cherchez pas à savoir…
- Il faut que je lui dise comment je l’ai trouvé.
- Et bien, vous m’avez fait les poches pendant que j’étais parti pisser, vous pourrez même ajouter que vous avez découvert mon deuxième prénom et que ça vous a fait marrer.
- Sosthène !
- Ben, oui, ce sont les petits détails comme ça qui font authentiques.
- L’adresse, c’est pour faire une souricière ?
- Qu’est-ce que ça peut vous foutre ! Par contre en ce qui vous concerne, vous ne me cachez plus rien, on est bien d’accord ? Rien du tout ! Absolument rien !
- Oui, chef !

Finalement son plan était tout simple : Pendant que « l’emmerdeur » chercherait la piste d’un personnage imaginaire et qu’il resterait planqué, il pourrait continuer ses activités. En lui courant après, l’individu finirait par faire une faute, on pourrait à ce moment le cueillir et démanteler son réseau.

Jeudi 12 février

Vers 18 heures, Max habillé en bleu de chauffe et une mallette à outils dans la main se rend à l’adresse que lui a communiquée Dumortier, rue de Charonne. Il sait très bien qu’à cette heure-là, il ne trouvera pas Valmaison, il veut simplement vérifier si le renseignement est exact. Il est d’autant plus à l’aise que si une souricière est organisée, ce ne pourra être à cette heure-là.

L’entrée de l’immeuble est libre en journée, il vérifie les boites aux lettres. Effectivement il y a bien une boite aux lettres indiquée Valmaison, un deuxième nom y a été ajouté en-dessous : « Tournier ».

« Le nom de sa nana sans doute ? »

L’appartement est au cinquième, il repère l’entrée, puis découvre une porte indiquée : « local technique », il l’ouvre avec une clé carrée et fait semblant d’y bricoler à l’intérieur.

A 19 heures, une femme sort de l’ascenseur, ouvre avec ses clés la porte des Valmaison.

Max attend une demi-heure, et ne voyant pas arriver Valmaison, il passe au « plan B ».

- Bonjour, je désirerai parler à Monsieur Valmaison.
- Serge Valmaison ?
- Oui !
- Il n’habite plus ici.

« Et merde ! »

- Savez-vous comment je peux le joindre ?
- Non, désolé, au-revoir monsieur.

Mais Max à coincé la porte avec son pied.

- Je peux entrer cinq minutes ?
- Foutez-moi le camp sinon, je hurle.
- Je venais lui rendre l’argent qu’il m’a prêté. Je ne peux pas faire ça sur le pas de la porte.

Gisèle réfléchit quelques secondes de trop et Max en profite pour entrer.

- Chut ! Je ne vous veux aucun mal. Il est parti depuis quand Serge ?
- Je n’ai pas à vous répondre !
- Vous ne le voyez plus du tout ?
- Non, Monsieur !
- Et son courrier ?
- Il n’en reçoit pratiquement plus ici, si c’est des factures ou des choses dans le genre, je les fais suivre à son travail.
- Alexis, ça vous parle ?
- Non, pas du tout.
- Il a de la famille ?
- En province.
- Des copains, des amis, quelqu’un qui me permettrait de remonter jusqu’à lui.
- Je ne vois pas.
- Vous receviez bien des amis ?
- Bon, ça va durer encore longtemps ?
- Non, dans cinq minutes, je serais dehors, en principe les gens ont des carnets d’adresses, Serge est sans doute parti avec ses affaires personnelles, mais pas avec votre carnet d’adresses à vous ?
- Vous me fatiguez, je ne sais même pas qui vous êtes ?
- Mon nom ne vous dirait rien !
- Peut-être mais quand on est poli, on se présente.
- Alphonse Muller. Donc est-ce que je peux solliciter quelques adresses…
- Bon on arrête ?

Des bruits dans la serrure.

« Valmaison ? »

Non ce n’est pas Valmaison.

- Bonjour, qu’est-ce qui se passe ? Demande le nouveau venu.
- Eric, si tu pouvais demander à ce monsieur de déguerpir, cela fait un quart d’heure qu’il me harcèle.
- Veuillez prendre la porte, monsieur, nous n’avons besoin de rien.
- Et j’en fais quoi des 10.000 euros que je dois rendre à Serge ?

Touché ! Gisèle et son jules se regardent bêtement. Max en profite pour reculer de trois mètres.

- C’est quoi ct’ histoire ? Finit par demander Eric.
- J’en sais rien ! Répond Gisèle
- Vous devez de l’argent à Serge Valmaison ?
- De l’argent et des renseignements.
- Des renseignements de quoi ?
- Des renseignements qu’il m’a demandés.
- Ecoutez monsieur, reprend Eric nous n’avons strictement rien à voir avec les trafics de Serge. Ma compagne ne le voit plus et nous ne souhaitons pas être mêlés de près ou de loin à toutes ces magouilles.
- Parce que vous savez qu’il traficote ? Demande Max, innocemment.
- Tout le monde le sait !
- Il aurait dû arrêter.
- La preuve que non !
- Juste un mot et je m’en vais : Serge m’avait donné de l’argent en échange de « renseignements ». J’ai les renseignements mais ils ne sont pas complets et je ne les aurais jamais complets, donc je préfère lui rendre l’argent.
- Ce n’est pas notre problème !
- Pourtant si ! Laissez-moi vous expliquer : c’est une affaire ancienne, elle arrivera à échéance ces jours-ci, je ne suis pas seul sur le coup, et si je n’arrive pas à joindre Serge, d’autres personnes tenteront de le faire, ils passeront forcement par ici, or ce sont des gens qui ne sont pas familiers des bonnes manières, si vous voyez ce que je veux dire.
- Mais pourquoi n’allez-vous pas le voir à la P.J.
- Humm !
- J’ai compris, soupira Eric. Il risque quelque chose, Serge ?
- Pas si c’est moi qui le contacte.
- Je ne suis pas obligé de vous croire !
- Certes, mais moi à cotre place à tous les deux, j’irais me planquer… cela dit vous ne pourrez pas vous planquer éternellement, alors si vous m’aidiez à conclure gentiment l’affaire.
- Vous n’allez pas lui faire de mal ? S’inquiète Gisèle.
- Mais non, mais non !
- Bon vous voulez quoi ? Demande Eric
- Listez-moi la liste des amis que vous receviez, des amis de son côté, bien sûr. Répond Max en s’adressant à Gisèle.

Echange de regard entre les deux concubins, Gisèle est prête à accepter, Eric approuve.

La femme sort son portable et une feuille de papier, dresse une liste de neuf noms.

- Voilà !
- Merci, si vous pouviez me faire une croix devant les noms que je devrais voir en premier.
- Lui, lui, et aussi lui !
- Ils font quoi dans la vie, ces gens-là ?
- Vous en avez encore beaucoup de questions ?
- Non après ce sera tout !
- Celui-là est restaurateur, celui-là, policier, celui-ci dans les assurances je crois, celui-là travaille dans un garage, les autres je me souviens plus…

Et soudain Gisèle semble hésiter :

- Euh, si j’ai besoin de vous joindre ?
- Impossible, si vous avez oublié de me dire quelque chose, faudrait mieux le faire tout de suite.

Gisèle hésite, dirige son regard vers Eric qui ne lui est d’aucun secours.

- J’ai oublié de vous donner un nom.
- Et bien ajoutez-le : Je suppose que c’est cette personne que j’ai intérêt à contacter en premier, c’est bien cela ?
- Oui !

Le nom n’est pas dans la mémoire de son téléphone, elle va le chercher dans un petit carnet à spirale.

- Et il est dans quoi celui-ci ?
- Avocat.
- Et bien, bonsoir messieurs-dames et merci pour tout.

Gisèle se tourne vers son copain.

 

- Je crois qu'on a peut-être intérêt à se mettre au vert quelques jours…

- On n'a qu'à aller dans mon studio à Montreuil…

 - O.K. Descend les valises.


Max sort, très à l’aise, il est persuadé qu’il n’a aucune souricière (bien que, sait-on jamais) mais tout se passe bien, il récupère sa moto garée quelques rues plus loin. Puis s’arrête à un bistrot, s’y attable et commande un sandwich.

Cette affaire du dernier nom ajouté dans la liste mérite réflexion ! Se dit-il.

« La nana a joué un coup mais lequel ? Première hypothèse : Elle veut protéger son ex et croit que je suis un danger. Dans ce cas elle me donne le nom d’un gus qui non seulement ne me dira rien, mais qui préviendra Valmaison qu’on le cherche. Deuxième hypothèse : elle souhaite que le contact se fasse… Absurde ! » se dit-il, elle dit ne pas avoir ses coordonnées et me refilerait le nom d’un type qui les communiquerait au premier venu ?

Max parie donc sur la première hypothèse.

Il raye de la liste celui qui est flic et met en réserve le nom de l’avocat ajouté au dernier moment.

« Reste huit noms, si je ne trouve pas avec ça, je ne m’appelle plus Max »

Premier appel, le gars des assurances.

- Voilà, j’ai votre nom dans mon carnet d’adresses, c’est Serge Valmaison qui me l’a communiqué, ça doit faire un an ou deux, le problème c’est que je n’arrive plus à le joindre, je m’inquiète un peu…
- Valmaison ! La dernière fois que je l’ai vu, il allait bien, vous n’avez pas de nouvelles depuis quand ?
- Ça fait bien deux ans, je voulais le voir pour un truc, j’ai été chez lui rue de Charonne mais il n’y habite plus.
- Oui, il est séparé d’avec sa copine, ça doit faire un an maintenant, et il a dû changer de portable, sa compange le harcelait.
- Ah, je vois, si vous pouviez me donner ses coordonnées.
- Bien sûr, le téléphone c’est le 06….
- OK, je note et l’adresse ?

Et tout d’un coup le type devient méfiant.

- L’adresse ? Mais vous aller lui téléphoner, il vous la donnera lui-même, je suppose ?
- Oui, bien sûr ! Je vous remercie beaucoup, au revoir monsieur.

Deuxième appel : le restaurateur : le baratin varie un petit peu.

- J’ai son numéro, mais ça ne répond pas, je le suis dit « je vais passer le voir » mais je ne le souviens plus de l’adresse…
- Je suis désolé, je ne communique pas d’adresse à des gens que je ne connais pas.
- Attendez, je sais y aller, j’ai juste besoin du nom de la rue, après je vais trouver.
- Ah ! C’est rue Lamarck.
- Bien sûr…

Troisième appel :

- Je suis au 47 rue Lamarck, mais j’ai dû mal noter le numéro, et il ne répond pas au téléphone…
- Attendez, je vais vous dire ça…, c’est au 108.

« Et ben voilà ! Dans un quart d’heure je suis chez lui, il va être surpris, Coco ! »

- Bonjour Mademoiselle, je désirerais parler à Monsieur Valmaison.
- Monsieur Valmaison est en déplacement, c’est personnel ?
- Oui, il rentre quand ?
- Il est au Brésil, ça peut durer un moment.
- OK, je peux vous demander d’utiliser vos toilettes… Demande-t-il en gigotant des jambes comme quelqu’un atteint d’une très grosse envie.
- Au fond et à droite.

Max va faire pipi pour de vrai, mais en sortant des toilettes, se met à ouvrir toutes les portes.

- Oh ! Vous faites quoi ?
- Je cherche Valmaison.
- Faut pas vous gêner !
- Rassurez-vous, je ne vais pas vérifier les placards.
- Si vous saviez où il est, je vous mettrais bien trois baffes pour que vous me le disiez. Mais comme Valmaison n’est pas assez con pour vous le dire, et comme se serait dommage d’abimer un si joli minois, on va en rester là. Au revoir chère Madame.
- Connard.
- Merci Madame.

Et voilà Max bien embêté. L’impasse ? Non pas vraiment ! Il lui reste deux pistes. Déjà il a le numéro de portable « usuel » de Valmaison. Mais un rendez-vous avec lui a toutes les chances de se transformer en souricière. Reste ce mystérieux avocat que Madame Valmaison lui a fait ajouter au dernier moment sur la liste. Mais il fallait le localiser, son employeur saurait le faire, il lui envoya un message.

Il était donc en stand-by en attendant la réponse qui ne lui parviendrait sans doute pas avant le lendemain. Mais en attendant il décida d’explorer une toute autre piste :

- Allo Chanette !
- Oui Max ?
- Dites-moi, cette jeune femme pour laquelle vous m’avez sollicité, elle est visible.
- Elle est visible si son emploi du temps le permet, voulez-vous que je me renseigne ?
- Bien volontiers.

Georgia était libre ce soir-là. Nous avons donc convenu Max et moi que nous passerions la chercher avant de nous rendre tous trois au restaurant.

- Je ne suis pas tout à fait prête, nous confia Georgia lorsque nous arrivâmes. Asseyez-vous, vous voulez boire quelque chose ?

On a donc bu quelque chose. Max, je m’en serais douté flashe sur la belle et mon petit doigt me dit qu’on n’ira peut-être pas au restaurant de suite.

- Georgia, je te présente Max. Max travaille pour le compte d’une personne qui a des relations en haut lieu, comme on dit. Il est comment dire…
- Détective amateur ! Précisa ce dernier avec malice.
- Je lui ai demandé de nous aider à nous débarrasser d’Alexis.
- Débarrasser ? Reprend-elle, la formule ne lui disant rien que vaille.
- N’ayez crainte, chère demoiselle, cela va se passer entre gens de bonne compagnie, nous ne sommes pas des gangsters.

Max se veut rassurant, mais il se trouve que j’ai été confronté de très près à ces méthodes, elles ne sont pas toujours très soft, mais Georgia n’a pas besoin de le savoir.

- En tous cas, si vous réussissez, je ne vous remercierais jamais assez ! Vous pensez que vous allez y arrivez ?
- Disons que les choses avancent assez favorablement. En fait j’étais venu pour vous demander de me dire tout ce vous saviez de cet Alexis, Chanette m’en a dit beaucoup mais peut-être aurez-vous des informations complémentaires.
- Ben ma foi…
- Mais nous en discuterons au restaurant. Chanette m’avait vanté votre beauté ! Elle n’exagérait pas !
- Je vous en prie, je sais m’arranger, c’est tout !
- C’est quoi vos tarifs ?
- Vous voudriez qu’on passe un moment ensemble ?
- Tous les trois !

Il est quand même gonflé, Max ! Il pourrait me demander mon avis !

- Ben, euh, quand ça, ce soir ?
- Pourquoi pas ?
- Moi je veux bien ! Répond-elle.

Max sort son portefeuille.

- Attendez, je ne vais pas vous faire payer !
- J’insiste !
- Rangez moi ce portefeuille, ce sera gratuit ou il ne se passera rien.
- Dans ce cas je me plie à vos exigences.
- Allons dans la chambre !

Et voici ma Georgia qui trottine en tortillant du popotin et le Max qui la suit comme un toutou… et moi, ben j’arrive derrière.

- Toute nue ou vous préférez que je passe un peu de lingerie ? demande-t-elle.
- Toute nue, puisque j’ai le choix.

Et sans autre formalité, Georgia se déshabille sous les yeux concupiscents de Max qui finit par faire de même. Et comme je ne vais pas rester la seule à être habillée, et bien je les imite.

- Vous avez des fantasmes particuliers ? S’enquière Georgia.
- Non mais je ne suis pas vraiment soumis, je ne pourrais pas être le client de Chanette.
- Des petites perversions, vous en avez forcément.
- Je suis un peu bisexuel, mais principalement actif, donc peut-être pas de godes… enfin pas ce soir…
- Fétichiste ?
- Non ! Pas vraiment.
- Le pipi ?
- Bof, je peux toujours vous pisser dessus, mais je doute que ça vous amuse !
- Ça pourrait ! Mais qu’est-ce qui vous excite alors !
- En fait je suis assez dominateur, mais rassurez-vous nous n’en ferons rien ce soir… Sinon la sodo j’aime bien.
- Je ne pratique pas la sodomie, enfin en principe. Mais je peux faire une exception.
- Vous n’aimez pas ?
- Si quand c’est bien fait. Mais sur mes annonces j’indique « pas de sodomie », sinon je ne ferais que ça, il y a trop de demande, je n’ai pas envie d’avoir le cul défoncé du matin au soir.

Ce petit jeu des questions réponses commence à me lasser. J’interpelle Georgia.

- Viens on va l’entreprendre à deux !

Et je lui attrape la bite toute en faisant signe à ma collègue de la lui sucer, ce qu’elle fait sur le champ.

Je me baisse à mon tour, mais laissant Georgia à son travail, je lui laisse le devant et passe derrière où j’entreprends de lécher la rondelle de Max, je crois en effet me souvenir qu’il apprécie ce genre de choses.

Au bout d’un moment, je propose à Georgia que nous inversions les rôles, elle hésite un moment mais je lui fais comprendre que Max est clean.

Elle lui suce donc un peu le trou, mais n’insiste pas et revient me rejoindre où nous lui prodiguons une pipe à deux langues. A deux sur une bite, nous innovons des figures de style, j’embouche toute la verge dans ma bouche pendant que Georgia lui bouffe les couilles. Mais le mieux c’est quand nos langues papillonnent autour du gland, moi sur la gauche, elle sur la droite.

Il n’en peut plus, le Max, il est aux anges. Une goutte de pré-jouissance perle sur le bout de son gland. Il faut peut-être qu’on se calme si on ne veut pas que la petite séance se termine prématurément.

- J’aurais dû aller faire pipi ! Fait remarque Max qui cherche du regard la direction des toilettes.
- Tu nous pisses dessus ? Propose Georgia.

Comment ça « nous », je n’ai jamais dit que j’étais d’accord ! Je pratique les jeux uro dans le cadre de mon travail uniquement en donneuse sur mes soumis. Sinon dans la vie privée je suis aussi bien donneuse que receveuse avec les femmes et j’adore ça… mais avec les hommes en receveuse… certes j’ai fait ça jadis avec mon mari, quand j’avais un mari, mais depuis je ne me souviens pas en avoir eu l’occasion, ou alors ça ne m’a pas frappé.
Chanette23f1

- Avec plaisir ! répond Max dont la seule question est maintenant de savoir où nous allons faire ce genre de choses.
- On va se mettre à genoux dans la baignoire ! Propose Georgia.

Elle rigole, la perspective de cette douche dorée à l’air de l’émoustiller.

On se positionne. Max se concentre, mais on dirait qu’il a du mal à se lâcher.

- Vous voulez de la pisse, hein ? Espèce de cochonnes vicieuses !

Il essaie de nous la jouer, genre acteur porno macho, mais Max n’est pas un bon acteur (vous me direz les acteurs porno non plus)

- Ben alors, ça vient ? Fait mine de s’impatienter Georgia.

Max ne répond pas, il ferme les yeux, on attend quelques secondes… Et hop c’est parti, il vise nos seins, c’est chaud, c’est agréable.

Georgia ouvre une large bouche, Max à compris et lui vise le gosier, elle avale ce qu’elle peut. Il vise ensuite la mienne, par un réflexe idiot je ferme mes lèvres, il n’insiste pas, et dirige de nouveau son jet vers ma collègue. Je me raisonne, me dit que du pipi, c’est toujours du pipi et ouvre la bouche à mon tour. Elle n’est pas mauvaise sa pisse, je dois bien l’avouer.

Nous voilà trempée, Georgia est toute joyeuse, elle m’enlace et cherche ma bouche, nos langues se chahutent dans un baiser au goût d’urine. Nous sommes de braies cochonnes.

Une mini douche à deux pour rincer tout ça. Le souci ce sont les cheveux, le temps que ça sèche et qu’on se recoiffe, on n’est pas prêt d’aller au restaurant.

Nous sortons de la salle de bain. Georgia se précipite sur la bite de Max afin de le faire rebander. Le résultat est aussi rapide qu’efficace.

- Je te prends en levrette ? Lui propose-t-il.

Sans répondre elle prend la position. Quel beau cul elle a ! Une œuvre d’art !

- Tu fais doucement dans mon cul, je n’ai pas trop l’habitude.
- T’inquiètes pas ma poulette, on va te faire ça en douceur, t’as du gel ?

Un petit tartinage, une capote, une petite poussée et la bite de Max entre hardiment dans le cul de la belle Georgia qui ne tarde pas à pousser des « Ha » et des « Han » de satisfaction.

Pendant qu’elle se fait enculer, j’approche ma chatte de son visage, et elle essaie tant bien que mal de me lécher. Pas évident parce que derrière elle Max s’excite de plus en plus et Georgia semble de plus partie.
Chanette23f2Je me recule pour les laisser finir. Max redevient sauvage, le sang afflue son visage, il pilonne comme un damné faisant crier de plaisir sa partenaire, et soudain il éclate son plaisir avec une telle violence que Georgia se retrouve sur le ventre.

Un moment calme. Georgia se lève. Personne ne s’occupe de moi alors ? La voilà qui revient avec une bouteille d’eau dont elle a déjà avalé une gorgée.

- Quelqu’un en veut ?

Max boit un coup. Georgia s’approche de moi.

- Allonge-toi, je vais m’occuper de ta minette.

Brave fille !

Au restau, puisque nous avons fini par nous y rendre, Max a tenté d’obtenir des renseignements complémentaires sur Alexis. En vain, elle n’en savait pas plus que moi. La seule certitude que nous avons est que Thomas n’est pas Monsieur Alexis, Max s’étant fait abuser par les circonstances.

A suivre

 

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Mercredi 6 juin 2018 3 06 /06 /Juin /2018 07:14

Chanette 22- Soirées Bunga-bunga – 5 – Triolisme bi par Chanette

 

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Thémes traités :  bisex féminine, bisex masculine, candaulisme, spermophilie, triolisme. 

 

- Vous tiendrez votre promesse ? Demande Isabelle une fois qu’il fut rhabillé.
- Bon, récapitulons : je suppose que dès que je vais être parti, vous allez téléphoner à Thomas, lui faire part de ma visite et lui demander de répéter les conneries que vous m’avez débitées tout à l’heure. Comme il ment encore plus mal que vous, ça risque d’être amusant…
- Je vous ai posé une question…
- Je suis en train d’y répondre. Je veux savoir : Primo : pour quelle raison Thomas est arrivé en retard ce matin…
- Mais…
- J’ai pas fini ! Secundo : Est-ce qu’il a rencontré le mec qui nous intéresse et Tertio : qu’est-ce qu’ils se sont racontés. En rentrant je poserai ces questions à Thomas très calmement en le mettant une nouvelle fois devant ses responsabilités. En cas d’échec, ce sera à vous de le persuader de parler, ce sera notre dernière carte à tous. En cas d’échec, outre les conséquences professionnelles, ça risque de barder, cette affaire est une affaire d’état et dans les affaires d’état il y a des gens qui n’ont aucun scrupule. On a donc jusqu’à ce soir minuit ! Si Thomas se met à table, je vous donne ma parole qu’aucune sanction ne sera envisagée contre lui.
- Humm.
- Comme vous dites !
- Bien, et bien je suppose qu’on ne se reverra pas !
- Qui sait ?

Bien évidemment, dès Valmaison parti, Isabelle téléphona à son mari.

- Valmaison est venu te voir ?
- Oui une démarche officieuse, il m’a dit…

Elle lui raconte (en omettant l’épisode sexuel)

- Il m’a dit que tu lui avais raconté que tu étais en retard à cause d’une fuite d’eau. Il m’a piégé sur ce coup-là, j’ai essayé de le bluffer à mort mais ça n’a pas pris ! T’as fait quoi ce matin ?
- Je te raconterai ce soir !
- Mais avant tu vas en parler à ton chef ?
- Non !

Isabelle lui répète alors les mises en garde de Valmaison et lui fait part de ses inquiétudes.

- O.K. C’est de plus en plus bizarre cette affaire. On en reparle ce soir, ne t’inquiète pas.

En début d’après-midi Valmaison convoque de nouveau Thomas.

- Je suis passé voir ta femme, mais tu es au courant, bien sûr !
- Evidemment.
- C’est curieux ton problème de joint, elle ne s’en souvenait pas du tout.
- Vous savez, les femmes et le bricolage !
- Fous-toi bien de ma gueule ! T’es en train de mettre le pied dans une affaire qui te dépasse. C’est un gros truc ! La D.G.S.E. a demandé à la P.J. de suivre un mec, il n’est pas directement lié à l’affaire, mais ils souhaitaient qu’on l’identifie pour remonter une filière.
- Ah ?
- Alors !
- Alors, rien, j’étais en retard pour des raisons personnelles qui ne regardent que moi et je n’ai pas vu votre type.
- D’accord, je vais patienter, mais pas 107 ans, si demain à la première heure tu n’as pas changé d’attitude je fais sonner l’artillerie lourde.

Thomas Dumortier comprend de moins en moins, les « explications » de Valmaison ne font qu’ajouter à la confusion. La D.G.S.E. qui demande un coup de main à la P.J. ? C’est quoi ce délire ? Et Valmaison qui se déplace seul pour rencontrer son épouse ! S’il cachait un secret si important que ça, Valmaison pouvait le faire mettre en garde à vue et en examen pour faux témoignage et subordination de témoin. Pourquoi se privait-il d’une telle disposition ?

Il attendrait donc que le mystérieux personnage le contacte ce soir, s’il ne le faisait pas, ou si l’entretien ne donnait rien, il ne lui resterait plus qu’à se mettre à table.

À 19 heures le portable « spécial » de Serge Valmaison alias Alexis sonne alors qu’il s’apprêtait à quitter les locaux de la P.J… Il ne répond qu’aux personnes inscrites dans son carnet d’adresse, mais justement il a pris soin de mémoriser celui de ce mystérieux « inspecteur Martin ».

- Allô !
- Vous me reconnaissez ?
- Oui, bien sûr.
- Alors je vous écoute, je sais que vous êtes en train de me géolocaliser, je couperai au bout de trois minutes.
- Pardon ?
- Dépêchez-vous et soyez convaincant.

Valmaison complètement décontenancé laisse passer un « blanc » avant de tenter de se reprendre.

- Il faut qu’on se voie.
- Pour que vous me tendiez une souricière ? C’est tout ce que vous avez à me dire ?
- Je prends autant de risques que vous.
- Bon, c’est tout ?
- Euh !

Manifestement l’interlocuteur de Max répond comme si la rencontre de ce matin n’avait pas eu lieu. Max raccroche ! Il vient de comprendre. La personne qu’il a rencontrée ce matin n’est pas Alexis ! Il y a confusion entre deux personnes. Or l’une d’entre-elle est un flic ! Pas simple !

« Un flic ripoux complice d’un voyou ? Peut-être »

Alors Max sort du périphérique et prend la route de Meaux.

Chemin faisant, une chose l’étonne, dans le cas d’une complicité, il eut été logique que le flic de ce matin, ait rapporté à Alexis ses mésaventures des premières heures de la journée. Or apparemment l’information n’était pas remontée jusqu’à lui. Bizarre, bizarre, mais il en aurait bientôt le cœur net.

Il est 19 h 15 et Thomas Dumortier se morfond dans son pavillon de banlieue.

 » Il n’appellera pas », se lamente-t-il.

- Bon t’as pas un peu fini de tourner en rond, on dirait un lion en cage. S’agace Isabelle Dumortier
- J’attends un coup de fil !
- De qui ? Du barbouze que t’as rencontré ce matin ?
- Comment tu le sais ?
- Je ne sais rien, je suppose !
- Humm
- Si tu me racontais ?

Il le fit !

- Mais c’est complètement dingue cette histoire ! Il te prend pour qui ?
- J’en sais rien, peut-être pour Valmaison, peut-être pour quelqu’un au-dessus de lui.
- Et tu vas faire quoi ?
- Raconter tout ça à Valmaison, qu’est-ce que tu veux que je fasse d’autre ?
- Bon on mange ?
- Fais manger les gosses, je boufferais peut-être un morceau tout à l’heure.

A 20 heures, Thomas était résigné, bien sûr, il n’avait pas pensé à communiquer son numéro à l’inconnu, mais son fixe était trouvable dans l’annuaire. Il appréhendait déjà la journée du lendemain comme un enfer.

- Bon ! On bouffe ou pas ? Parce que moi je n’ai rien dans le ventre depuis midi ! S’agace Isabelle.

« Dring ! »

- On sonne ! Qui c’est ?
- Un mec en costard avec une canne.
- C’est pourquoi ? Demande. Isabelle par l’interphone.
- Recensement ! Y’en a pour cinq minutes.
- Bon, j’ouvre !

Max entre, se redresse, enlève ses fausses moustaches.

- Bonsoir, messieurs dames, je passais, j’ai vu de la lumière. Monsieur Dumortier, je vous dois des excuses, je vous ai pris pour un autre, je suis confus.

Par réflexe, Thomas enfile sa veste, il a dans sa poche un révolver, on n’est jamais trop prudent ! Il ricane nerveusement aux paroles de Max, il a maintenant la possibilité de maîtriser la situation et, qui sait, de revenir en grâce auprès de son chef…

- Ah ! L’un d’entre vous peut (sait-on jamais ?) être tenté de prévenir je ne sais trop qui de mo intrusion. Ce serait idiot, je ne suis pas armé, je ne vous veux aucun mal et de plus ce serait contre-productif.

Thomas et Isabelle Dumortier se regardent perplexes.

- Que pourrais-je faire pour me faire pardonner ? Reprend Max.
- Laissez tomber ça, mais j’ai eu droit à une journée entière d’angoisse ! Répond Thomas entrant pour le moment dans le jeu.
- Vous m’obligeriez en acceptant cette bouteille d’un excellent whisky, du pur malt.
- Euh, merci !

« Dring ! »

- On sonne ! Qui c’est, cette fois ?
- Un livreur de fleurs, ce doit être une erreur ! C’est quoi ?
- Des fleurs pour Madame Dumortier !

Isabelle récupère le bouquet sous l’œil intrigué de son mari et celui goguenard de Max.

« Qui ça peut être ? J’espère que ce n’est pas son conard de chef qui m’envoie des fleurs pour me remercier de la partie de jambes en l’air ! »

Elle découvre le carton : « Avec tous mes respects, Max »

- Max ? Qui c’est Max ?
- C’est moi ! Répond Max !
- Mais il fallait pas !
- Mais si, mais si !
- On pourrait peut-être trinquer avec le whisky de Monsieur, propose Isabelle croyant comprendre le jeu de son mari
- Juste une goutte, je conduis.

Et après que nos trois protagonistes eurent trinqué, Max prit la parole :

- Voyez-vous, Monsieur Dumortier, j’ai l’impression que dans cette affaire, vous avez été manipulé.
- Manipulé, je ne sais pas en fait c’est à la fois plus simple et plus compliqué.
- Ah, racontez-moi !
- Je suis lié par le secret professionnel.
- Je sais, mais de mes explications de ce matin vous avez sans doute compris qu’il y a quelque part un flic ripoux.
- C’est en effet ce que j’ai cru comprendre.

Mais en disant cela sans y croire, Thomas se remémore le comportement de Valmaison

« Et si c’était vrai ? »

- Ce qui s’est passé ce matin, vous en avez parlé à votre hiérarchie ? Demande Max, innocemment. Ou à quelqu’un d’autre ?

Thomas hésite à répondre.

- Je n’ai pas à vous répondre et d’abord pourquoi voulez-vous savoir ça ?
- Parce que comme la personne que je recherche n’est pas vous, il faut que je retrouve la vraie ! Et je manque de piste !
- Ecoutez, c’est surréaliste, je suis un policier et vous une personne recherchée, je ne sais même pas qui vous êtes.
- Je suis Max. Je ne vois pas pourquoi je serais recherché, je suis inconnu des services de police ! Au Howard Café vous deviez m’arrêter ?
- Vous voulez vraiment tout savoir ! Se désespère Thomas.
- Alexis, ça vous parle ?
- Alexis ? Euh, non pas du tout !
- Normal, ce doit être un pseudo, alors je vous explique, le gars pour qui je vous ai pris ce matin se fait appeler Alexis. C’est lui que je cherche. Je ne l’ai jamais vu, même en photo, j’ai bien son signalement, mais il est vague, en fait ce mec vous ressemble, du moins de loin dans le brouillard. Mais j’ai réussi à me procurer le numéro de portable avec lequel il organise ses petites magouilles, je lui ai téléphoné et fortement conseillé d’accepter un rendez-vous. C’est moi qui ai fixé le lieu et l’heure. On n’avait donc aucune raison de m’arrêter. D’accord ?

Thomas devient blême ! L’hypothèse d’une implication de Valmaison dans une affaire louche se précise, mais ce n’est pas à ce Max de s’en occuper.

- Alors vous déviez m’arrêter ou pas ?
- Non, juste vous suivre !
- Ça devient déjà plus logique, et le mec ne voulant prendre aucun risque, il envoie quelqu’un d’autre à sa place. C’est pas cool, imaginez que vous auriez eu affaire à un tueur, on ne serait pas en train de parler en ce moment.

La tronche de Thomas ! Celle d’Isabelle aussi d’ailleurs.

- Donc le ripou, c’est soit la personne qui vous a missionné, soit quelqu’un qui a demandé à quelqu’un… Il peut y avoir un ou deux intermédiaires, dont certains sont forcément complices. Alors, vous lui avez dit quoi à votre chef ?

Thomas hésite, Isabelle intervient :

- Rien, il n’a rien dit.
- Si on jouait cartes sur table ! Propose Max.
- Pourquoi faire ?
- Pourquoi n’avez-vous rien dit ?
- J’ai failli le faire.
- Mais vous ne l’avez pas fait ! Donc vous soupçonniez quelque chose ?
- Ce n’est pas tout à fait ça.
- Resservez-vous un whisky et racontez moi tout, j’ai l’impression que ça vous fera du bien.
- En fait, je suis dans la merde, j’avais un plan pour m’en sortir, mais si mon chef est complice, il ne fonctionnera pas.
- Je peux peut-être vous aider, mais il faut me raconter.

Alors Thomas raconta. Et Isabelle en ajouta une couche en racontant la visite de Valmaison expurgée de son épisode sexuel.

- Et bien, vous n’êtes pas sortie de l’auberge ! Commenta Max. Ce Valmaison se conduit comme un homme traqué, il est le complice d’un mec qui le tient d’une façon ou d’une autre, c’est ce type qu’il faut que je coince, mais pour le trouver, il faut que je passe par Valmaison, vous avez son adresse ?
- Non ?
- Vous pourriez la trouver ? Ou plutôt non, je vais m’en occuper, son téléphone de bureau, vous avez ?
- Oui, je vais vous le donner, mais qu’est-ce que je vais lui raconter demain matin ?
- Il faut mentir le moins possible, pour le matin faites lui un compte-rendu exact avec tous les détails à un près, ne lui dites pas que vous m’aviez demandé de vous rappeler mais que c’est moi qui vous ai fait cette proposition afin de savoir si mes menaces étaient prises au sérieux.
- Hum, il va me demander pourquoi j’ai tardé à raconter.
- Encore une fois dites la vérité, vous n’avez rien dit par fierté, parce que vous vous sentiez humilié. Et que secrètement vous espériez que notre entretien de ce soir vous apprendrait quelque chose.
- Et puis ?
- Tu lui dis que je suis passé ce soir, que l’entretien n’a duré que trois minutes, que j’ai compris que je me trompais de cible que je voulais les coordonnées de ton chef, que je t’ai menacé d’un revolver, mais que je t’ai offert 10 000 euros pour le service. Pour l’amadouer tu lui diras que tu as relevé le numéro de ma moto, ça ne le mènera nulle part, elle est fausse. Tu joueras les grands seigneurs et tu lui diras que tu ne veux pas être accusé de corruption et tu lui rendras les 10 000 euros.
- Hein ?
- Les voilà.

Il sort de sa poche intérieure une enveloppe et la vide sur la table : 200 coupures de 50 euros.

Thomas et Isabelle ne comprennent plus rien.

- Ils sont faux, mais tu feras comme si tu ne le savais pas. Alors il est bien mon plan ?
- C’est jouable !
- Alors on trinque !

Le personnage de Max fascine Isabelle, elle lui adresse d’imperceptibles sourires et il répond de même.

Et à ce moment du récit, avant de continuer plus avant, il est nécessaire de faire une petite parenthèse : Les époux Dumortier ont un fantasme, enfin, c’est surtout Thomas, c’est celui de voir sa femme se faire baiser devant lui. Ils en ont parlé ensemble. Isabelle n’a rien contre à condition qu’elle ait le choix de l’homme. Mais du fantasme à la réalité, il y a un pas, pas si évident à franchir. Un jour ils se sont lancés et se sont rendus dans un sauna mixte. Peut-être n’avaient-ils pas choisi le bon endroit, toujours est-il qu’Isabelle ne supporta pas longtemps toutes ces mains non sollicitées qui se posaient partout sur son corps. L’expérience, avortée n’avait duré que vingt minutes. Un club échangiste fut le lieu de leur seconde tentative. Un type aborda très vite Isabelle qui le trouvant à son goût le suivi dans les recoins coquins, l’affaire fut consommée, le seul problème était Thomas qui n’appréciait pas du tout le genre de ce bellâtre de compétitions. Il avait donc appris ce soir-là que pour que son fantasme fonctionne il fallait qu’il ait une certaine empathie pour le baiseur.

Depuis l’expérience n’avait jamais été renouvelée, ils se disaient sans trop y croire qu’un jour l’occasion ferait peut-être le larron.

Isabelle réalise bientôt qu’elle est la seule à pouvoir débloquer la situation.

- Vous me semblez avoir l’œil coquin Monsieur Max ?
- Non, non pas du tout, mais disons que quand je rencontre une belle femme, ben comment dire…
- Ben ça vous plait !
- Voilà c’est ça, ça me plait.
- Imaginez que mon mari ne soit pas là, vous feriez quoi ?
- Vous m’embarrassez !
- Ne soyez pas gêné, que ma femme plaise aux hommes est pour moi un motif de satisfaction, je ne suis pas jaloux ! Intervient Thomas.

La situation commence à intéresser bougrement Max.

- Iriez-vous jusqu’à faire de l’échangisme ? Demande Max.
- Bien sûr, c’est l’un de nos fantasmes !
- Et éventuellement, je vous conviendrais comme partenaire dans ce genre de jeu ?
- Tout à fait ! Répond Isabelle. Ça vous dit ?
- Ma foi, je ne vais pas refuser.
- Alors on y va ? On essaie ?

Max cherche quelque chose à dire mais Isabelle ne lui en laisse pas le temps.

- Messieurs, enlevez vos pantalons, ce sera déjà une bonne chose de faite.

Thomas le fait le premier et Max le suit. Chacun des deux hommes regarde (par curiosité dira-t-on) le sexe de l’autre.

Thomas se trouble, se remémorant ce qu’il a vécu dans mon donjon. Il se rend compte qu’il est incapable de détourner son regard de la bite de Max.

Echange de regards entre les deux hommes, mais Thomas ne sait comment interpréter tout ça. Isabelle qui voit le manège intervient.

- Ben alors les garçons vous vous regardez la bite ?
- Non, non ! Répond bêtement Thomas.
- Je n’ai rien contre le fait qu’on me regarde la bite ! Précise Max qui se la tripote avec désinvolture.

Ces propos semblent rassurer Thomas.

- D’autant que…que… bafouille-t-il
- D’autant que quoi ? Demande Isabelle !
- Ben elle est belle !
- Ben oui, admet-elle, mais il y a un problème ou quoi ?
- Non, non, un vieux fantasme d’adolescent qui me revenait en mémoire. Bon n’y pensons plus, tu te déshabilles chérie ?
- Votre fantasme, je crois le deviner ! Intervient Max. En ce qui me concerne, ça ne me dérange pas du tout, je suis ouvert à toutes les éventualités.
- Mais enfin de quoi parlez-vous ?
- Ça te choque, Isabelle, si je lui touche sa queue ?
- Non ! admit-elle.

Cela ne l’empêchait pas d’être très surprise.

Thomas tripote la bite de Max, lui imprime quelques mouvements de masturbation, les deux hommes bandent comme des taureaux. Il se penche, son visage est maintenant à quelques centimètres de la queue. L’envie de la prendre en bouche semble irrésistible, pourtant il n’ose pas.

« Non, pas devant Isabelle ! »

Mais voilà que poussé par on ne sait quelle impulsion cette dernière s’approche. S’accroupit devant Max et sans autre préambule se met à le sucer. Thomas est à côté d’elle à quelques centimètres.

La langue d’Isabelle tournoie autour du gland de Max sous l’œil fasciné de Thomas. Isabelle est à la fois très excitée et de plus en plus intriguée.

- Tu ne vas me dire que…
- J’aimerai juste essayer.
- Ben essaie, après tout, ce ne sont pas des choses qu’on voit tous les jours.

Pour Thomas c’est comme si Isabelle lui avait donné un feu vert, il se met à engloutir la bite de Max.
Chanette23e1
Il y a cependant un petit problème, Thomas ne sait pas très bien sucer, et l’excitation l’empêche de s’appliquer.

- Laisses-en un peu pour Madame ! Finit-il par dire.

Thomas se redresse rouge de confusion, réalise ce qui vient de se passer, essaie de mesurer les conséquences que cela pourra avoir dans ses rapports avec Isabelle. Le voilà qui débande à la vitesse grand V

- Je ne sais pas ce qui m’a pris ! Balbutie-t-il.
- Ça s’appelle une pulsion ! Il n’y pas de quoi s’affoler, moi j’ai trouvé ça très sympa… non, non vraiment très sympa. Vous en pensez quoi Isabelle ?

Isabelle se rend compte alors que son mari déjà perturbé par ses problèmes professionnels risque d’être mal si elle ne vient pas à son tour à son secours.

- Ben oui, c’est un jeu, moi ça ne m’a pas choqué pas du tout. L’autre fois à la piscine, je me suis bien fait tripoter par une nana, ce n’est pas pour ça que je suis lesbienne.
- Tu t’es fait tripoter à la piscine ?
- Oui, enfin, dans les vestiaires.
- Tu ne m’en as pas parlé !
- Thomas, enfin, quelle importance ! Alors écoute, tu vas arrêter de faire ta jeune fille, encore une fois c’était un jeu, il n’y a aucun problème. On fait quoi, on continue ou on arrête, on continue je suppose ? Moi ça me plait bien tout ça. Suce-lui encore un peu la bite, ça m’excite…

- La fille de la piscine, tu me racontes ?
- C’est tout bête, on était sous la douche, elle m’a fait un sourire, j’ai répondu machinalement et elle est venue me toucher les fesses, comme ça sans insister, comme je l’ai trouvé mignonne, je lui ai refait un sourire, du coup elle est revenue et elle m’a caressé les nichons… Après ben on s’est peloté, on s’est embrassé.
- Tu lui as léché la chatte ?
- Bien sûr, elle mouillait comme une fontaine.
- Personne ne vous a vu ?
- Si, une nana, elle n’en perdait pas une miette, mais elle est restée dans son coin.
- Et tu l’as revue, cette nana ?
- Non, mais on va peut-être arrêter de causer, suce-le encore, suce-lui sa bonne bite. Tu sais que t’es trop chou quand tu suce une bite ! Pendant ce temps-là je vais me déshabiller pour que Monsieur Max puisse s’en mettre plein la vue.

- Vous formez décidément un couple délicieux ! Commente Max. Je peux vous caresser les seins.
- Ils sont à vous !

Max caresse délicatement le galbe mammaire, ses doigts s’approchent des tétons.

- Je peux les embrasser !
- Avec grand plaisir. !

Thomas est un peu déboussolé, trop de choses arrivent à la fois. Sa pulsion homosexuelle est retombée, Max et Isabelle l’ont un peu rassuré, mais il est maintenant plus ou moins démotivé. Il pensait que voir Max s’occuper du corps d’Isabelle allait l’exciter. Ben non, sa bite s’est mise en berne.

Alors histoire de ne pas faire banquette, il passe derrière son épouse et lui malaxe les fesses, sans grande conviction.

Mais comme tout le monde gigote, le trio se déplace légèrement, Thomas se retrouve sur le côté, une main se balade et lui attrape la bite, ce n’est pas la main de sa femme, c’est celle de Max.

Un très court instant d’hésitation, puis contre toute attente, il sent que cette main officieuse le fait bander. Bientôt Max le masturbe tout en continuant à se régaler des seins de son épouse.

- Mais ma parole, Max, vous êtes à voile et à vapeur ! Lui dit Isabelle en le charriant.
- Disons que j’ai découvert mes penchants bisexuels depuis quelques années.
- Et ça vous est arrivé comment ?
- Un coup de foudre, un jour je me suis trouvé tout seul avec un très beau jeune homme (voir Chanette 16 – La Partouze de Monsieur le Ministre). J’ai eu envie de l’enculer.
- Carrément !
- Oui !
- Et vous l’avez fait ?
- Oui !
- Il n’a rien dit !
- Ben non, il était d’accord !
- Mais les femmes, alors ?
- Les femmes je les adore, les hommes c’est pour changer, c’est un peu comme les restaus, j’adore les bons restaurants français, mais de temps en temps un petit chinois…
- Les hommes, ce sont vos petits chinois, alors ?
- Ben voilà, vous avez tout compris. Me permettez-vous de reprendre en main la bite de votre mari ?
- C’est à lui qu’il faut le demander, moi je n’y vois pas d’inconvénient.

Et comme Thomas complétement ébahi par le tour que prenait la soirée, ne répondait pas. Max se baissa pour le sucer. Dans ce genre de situations Max était d’ordinaire plus actif que passif, mais là allez savoir pourquoi, pulsion ou provocation, bref, il avait envie de sucer et s’en régalait.

- Et bien c’est le soir des grandes découvertes, commenta Isabelle.
- C’est peut-être pas fini. Commença Max en redressant car son but n’était pas de faire jouir Thomas dans sa bouche. Tourne-toi, fais-moi vor ton cul !

Comme un zombi, Thomas lui montre ses fesses.

- T’as un joli cul ! Ça me donne des idées !

Le silence de Thomas qui ressemble presque à un assentiment intrigue Isabelle.

- Tu te laisserais faire ? demande-t-elle.
- Non ! Se défend-il instinctivement.
- C’est dommage ça m’aurait amusé de voir ça !
- Juste comme ça pour essayer, alors ?
- Pourquoi le plaisir anal serait-il réservé aux femmes ! Hein ? Après tout ? Intervient Max.
- Vous êtes un philosophe, monsieur Max ! Répond-elle.
- Admettons, (juste une supposition) que je vous encule l’un après l’autre, qu’en penseriez-vous ?
- Pourquoi pas ? Répond Isabelle.
- Je n’ai plus qu’à m’incliner ! Dit alors Thomas.
- C’est ça incline toi, comme ça je te prendrais plus facilement.

La plaisanterie fait rire Isabelle aux éclats.

- Madame lorsque vous riez, vous êtes la plus belle des femmes !
- Vous en avez encore beaucoup en réserve des phrases toutes faites dans le genre ?
- Plein ! Thomas, mets-toi en position et attends-moi…

Thomas se met en levrette sur le canapé.

- N’est-il pas mignon, votre mari dans cette position. ?
- C’est une première !

Mais Max ne semble pas pressé de sodomiser Thomas, il se rapproche d’Isabelle, l’enlace et lui roule un patin tout en la caressant. Echange de bons procédés : Isabelle lui attrape la bite quelle masturbe un peu, puis lui glisse d’entre les bras, se retrouve à ses genoux et lui gobe son chibre fièrement dressé.

Isabelle se déchaine, et travaille des lèvres et de la langue en donnant le meilleur d’elle-même, à ce point que Max est obligé de la stopper, ne souhaitant pas jouir à ce stade des évènements. Il se dirige vers la chaise où il a laissé sa sacoche et en extrait un paquet de capotes, s’en enfile une et s’approche du cul de Thomas.

- Ecarte bien tes fesses… Oh, lala, c’est bien serré tout ça, T’es puceau du cul ? Tu t’es jamais mis un gode ?
- Ben non !

Gros mensonge, et d’ailleurs il n’est plus puceau du troufignon depuis un mois, je suis bien placée pour le savoir, mais ce ne sont pas des choses qui se crient sur les toits.

Max fait buter son gland contre l’entrée de l’anus. Il faut se rendre à l’évidence, malgré plusieurs tentatives, et l’addition d’un peu de salive ça ne veut pas rentrer !

- Z’auriez pas du gel ?
- Ah non ?
- De la vaseline ?
- Non plus, mais je dois avoir du miel d’acacias ?
- Super !

C’est ainsi qu’après avoir généreusement tartiné de miel, le cul de Thomas, Max finit par s’introduire en lui.

- Aïe !
- On se calme, ça fait un peu mal au début, mais après ça ne va être que du bonheur.

Max n’est pas une brute en amour, il est pourtant adepte des sodomies sauvages et fougueuses, mais il sait aussi composer suivant ses partenaires.
Chanette23e2 laisse aller et se pâme. Isabelle n’en revient pas et mouille comme une éponge à la vue de ce spectacle imprévu.

Le plaisir monte chez Max qui doit faire un effort considérable pour se maîtriser. Il se retire.

- C’était bon ?
- Oui ! Répond timidement Thomas.

Max enlève sa capote avec un kleenex dont il ne sait que faire.

- Donnez, je vais le jeter, lui propose aimablement Isabelle.
- Et revenez vite vous mettre en position, ça va être votre tour !

Isabelle s’est cambrée, prête à supporter l’assaut !

- Oh ! Quel joli cul s’extasie Max qui ne peut résister à l’envie d’embrasser et de caresser de la langue ce bel œillet marron qui le nargue.

La pénétration se fait du premier coup !

- Vas-y encule moi bien ! Lui crie Isabelle.
- Je crains que ce soit un peu rapide, je suis excité comme une puce.
- Ça ne fait rien, encule-moi bien, ma puce ! Et toi Thomas approche toi que je te suce la bite.

Joli spectacle que cette belle femme qui se fait sodomiser à grands coups de boutoir tout en suçant son mari qui les yeux fermés n’en croit pas ses esprits d’avoir vécu un tel moment.

Il jouira le premier, dans la bouche de son épouse qui ainsi libéré de ce qu’elle contenait peut ainsi gueuler son plaisir en continue tandis que le sperme dégouline de sa bouche. Ses gémissements accentuent l’excitation de Max qui accélère comme un fou et jouit en grognant.

Tout ce petit monde se relève, se regarde. Personne ne fait de commentaire, on n’est pas au Ciné-club.

- Si vous désirez prendre une douche ! Propose Isabelle à Max qui accepte, il est en sueur.

Elle attend qu’il soit dans la salle de bain pour enlacer son mari.

- Je t’aime ! Lui dit-elle simplement avant de l’embrasser sur la bouche.

A cet instant Thomas est le plus heureux des hommes

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Mardi 5 juin 2018 2 05 /06 /Juin /2018 19:37

Chanette 22- Soirées Bunga-bunga – 4 – Monsieur et Madame Dumortier par Chanette

 

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Thèmes abordés : fétichisme du pied, fétichismes divers

Dimanche 8 février

 

Max n’a pas peur de travailler le dimanche.

Depuis la veille, il a tenté plusieurs fois de joindre Alexis. Celui-ci ne répond jamais. Il a donc acquis la conviction qu’il s’agit d’un téléphone d’appoint qui refuse toute communication de correspondants inconnus.

A 13 heures il tambourine à la porte d’un dénommé Sékou à Aulnay sous-bois. On lui ouvre, il exhibe une fausse carte de flic.

- Police, j’ai quelques questions à vous poser.
- J’ai rien fait !
- Moi non plus, j’en ai pas pour longtemps… C’est à toi la 504 noire ?
- Oui !
- C’est toi qui a pris cette voiture pour te rendre rue des Saulniers le Jeudi 8 janvier.
- Le 8 janvier ? Oh, là là, j’ai dormi depuis.
- T’as pourtant intérêt à t’en rappeler, ce n’est quand même pas tous les jours que tu te trimbales avec une mallette de faux billets.
- Ouais, c’est un mec qui m’avait demandé de jouer un petit rôle, c’est pas méchant.
- C’est peut-être pas méchant mais ça peut te conduire en tôle ! Et tu as ses coordonnées à ce mec ?
- Non, je l’ai rencontré comme ça !
- Ben voyons ! Ecoute moi bien, le type en question est un proxénète, il recrute des filles pour son compte grace à une mise en scène. Or la mise en scène, c’est toi ! Donc de deux choses l’une où je t’embarque et on t’inculpe pour complicité de proxénétisme et recel de faux-billets, ou alors tu te mets à table et on te foutra la paix.
- J’ai juste son téléphone.
- Et bien tu vas l’appeler devant moi et mettre l’ampli.
- Et je lui dis quoi ?
- Que tu as un flic en face de toi qui sait beaucoup de choses et qu’il veut lui parler.

Le type hésite.

- Vous êtes en service ?
- Ce n’est pas à toi de poser des questions. Au fait ça c’est un flingue ! Répond Max en exhibant l’objet. Alors tu téléphones ou pas, je n’ai pas que ça à foutre !

« Pourvu qu’il réponde ! », se dit Max, parce que sinon, ça va être compliqué ! »

Il répond !

- Hein quoi ? Envoie le promener ! Dit la voix au téléphone.

Max se saisit de l’appareil.

- Ça ne vous intéresse pas de savoir comment j’ai retrouvé votre trace ?
- Vous êtes qui ?
- Inspecteur Martin !
- Enchanté, moi je suis le Père Noël !
- On peut peut-être se voir pour discuter entre gens intelligents ?
- Et si je ne veux pas ?
- On coffre votre complice et on remonte la filière !
- Chiche !

Il raccroche.

- On va attendre, il va rappeler ! Commente Max, très calme.

Alexis est perplexe. Il se demande qui est cette personne et surtout comment il a pu remonter jusqu’à Sékou ? L’inspection Générale des Polices ? Mais cette proposition de rendez-vous n’est pas dans leurs méthodes. Un réseau mafieux de maquereaux. Si c’est le cas, il se dit qu’ils sont drôlement forts… et potentiellement dangereux. Certes, les dangers, ça s’élimine, mais encore faut-il qu’il en sache davantage afin de pouvoir agir ! Il rappelle :

- On se verrait où ?
- A la sortie du métro Etienne Marcel, il y a un bistrot, le Howard café, installez-vous en terrasse à 9 h 30 demain matin et prenez une consommation.
- Et pour se reconnaître ?
- Vous lirez « Marie Claire ».
- Et vous ?
- Midi Olympique.

Une demi-heure plus tard Alexis essayait de rappeler Sékou.

- Allo Sékou !
- Ben non ce n’est pas Sékou, c’est l’inspecteur Martin, j’ai cru intéressant de conserver son téléphone, ça nous permettra de nous joindre en cas de problèmes. A demain, monsieur Alexis !

Perplexe, Alexis quitte précipitamment son bureau et se rend au domicile de Sékou.

- Ils étaient deux ?
- Non tout seul.
- Donc ce n’était pas un flic ! Il t’a expliqué comment il t’avait repéré ?
- Pas explicitement, mais il m’a parlé de la rue des Pommiers…
- Des Saulniers peut-être ?
- Oui !
- T’étais vraiment obligé de me téléphoner ?
- Il avait un flingue
- Bon, j’ai tout compris, tchao.

Pour Alexis le seul point positif – si l’on peut employer ce terme – de cette situation, c’est qu’il avait désormais la certitude que le mystérieux personnage qu’il devait rencontrer n’était pas un flic. L’évocation de la rue des Saulniers laissait deviner que Chanette ou du moins son mac était à l’origine de cette affaire, cela voulait dire sans doute que l’entrée de son immeuble était vidéo-surveillée. Mais quelque chose ne collait pas, Chanette n’avait apparemment plus aucune raison de s’acharner après lui. Alors ne pas aller à ce rendez-vous ? Il serait relancé, inutile de reculer pour mieux sauter… A moins que… Mais bien sûr !

Lundi 9 février

A 9 heures 10 très précisément, je suis attablée dans un bistrot de la porte de la Villette. Nous verrons pourquoi un peu plus loin. Max s’est grimé, grosses moustaches, lorgnons et chapeau melon. Lui il est au Howard café, près des Halles, il attend assis en terrasse. En cette saison l’accès à cette partie de l’établissement ne peut se faire que de l’intérieur.

Max est un professionnel et s’il ne parle à personne de son passé, il n’en a pas oublié les ficèles.

Max sait ce qu’il ferait s’il était à la place d’Alexis : payer de suite sa consommation afin de pouvoir quitter l’endroit rapidement en cas de problème. Ce point est important car il permettra à Max de savoir où il range son portefeuille. Alexis devrait également choisir une place qu’il pourra quitter le plus facilement possible si besoin est. Le plan est simple, une fois Alexis repéré, Max ne se dévoilera pas, mais se lèvera, feindra la maladresse quand il sera proche de sa cible, fera tomber quelque chose et en profitera pour subtiliser son portefeuille et sortir. Puis il enfourcherait sa mobylette, et disparaitrait dans la nature. La suite dépendrait des informations que contiendrait le portefeuille.

Mais les choses ne se passent pas toujours comme prévues…

A 9 h 20 l’inspecteur de police Thomas Dumortier entre dans la terrasse protégée du Howard Café, il s’engouffre tout au fond, s’excusant de déranger quelques consommateurs qui sont obligés de se pousser pour lui céder le passage. Il commande, paie de suite et attend.

A 9 h 25, les inspecteurs Lipari et Braun s’attablent à une place proche de la sortie de la terrasse.

9 h 30 : Rien ne se passe, Max ne voit personne lisant Marie Claire, Dumortier ne voit personne lisant le Midi Olympique.

9 h 35 : Statut quo

9 h 40 : Dumontier sort son téléphone portable et téléphone discrètement à son chef :

- Rien !
- Il n’est pas là ?
- Je ne sais pas, il ne s’est pas dévoilé.
- O.K. alors dévoile toi, mais fais gaffe, ça sent le piège, n’improvise rien, respecte bien les consignes.

Alors Dumontier sort de sa sacoche le dernier numéro de « Marie-Claire » et fait semblant de le lire en tenant la couverture à bout de bras tandis que d’un œil il surveille la terrasse. Il n’a même pas besoin de se tourner, il n’a personne derrière lui, mais, il ne se passe rien.

Max a repéré le lecteur de « Marie-Claire ». Le plan s’écroule, il ne voit pas comment et sous quel prétexte il pourrait s’approcher de lui. De plus une telle attitude de la part de sa cible veut sans doute dire qu’il a des complices dans la salle, prêt à lui couper toute retraite. Il lui faudra improviser… il sort tranquillement de l’établissement mais reste à proximité.

Coup de fil de Max qui me demande d’envoyer le message n° 1

A l’aide du téléphone qu’il piqué à Sékou, j’envoie un message à Alexis.

« Bloqué sur le périph, rendez-vous reporté demain, même endroit, même heure. Merci de confirmer. »

Alexis reçoit le message, répond pour confirmer puis prévient Dumortier…

- L’opération est annulée, on la rejoue demain.

Dumortier se lève et fait signe à ces deux acolytes de sortir.

Sur le trottoir les trois hommes font un brin de causette, les deux « subalternes » ont chacun un casque de moto à la main. Max tente une première analyse de la situation.

« Pas mal joué, ils voulaient me piéger et me filer pour savoir qui j’étais… Je fais quoi maintenant ? »

Les trois hommes n’en finissent pas de papoter, Max fait semblant de téléphoner afin de se donner une contenance.

Enfin, ils se séparent, les deux sous-fifres se dirigent vers leur moto, le premier s’en va dans la direction opposée.

Max se débarrasse de ses fausses moustaches et de son chapeau, puis fonce dans sa direction, le tamponne, le déséquilibre.

- Mais… Faite attention…
- Vite, vite, il est parti par là… bredouille Max.
- Qui ?
- Je le vois plus ! C’est malin !
- Mais de quoi parlez-vous ?
- Oh, il a tourné là-bas…

Et Max se met à courir comme un dératé, l’autre ne le suit pas, il ne s’apercevra qu’un peu plus tard que son portefeuille a disparu de ses poches.

Serge Valmaison alias Alexis est furieux.

- Vous vous êtes fait avoir comme des bleus !
- Faut dire que le mec qui m’a piqué mes papiers était sacrement gonflé !
- Et tu es sûr qu’il n’était pas dans la salle ?
- Je ne l’ai pas vu !

Son téléphone de bureau sonne, il décroche, écoute, puis le pose, perplexe :

- J’ai fait géolocaliser l’appel pour le report du rendez-vous : ça vient de la porte de La Villette. Y’a un truc qu’est pas clair ! J’ignore si demain faudra y retourner. Bon, laissez-moi, j’ai besoin de réfléchir.

Il y avait 9 chances sur 10 que l’agression de Dumortier soit liée au rendez-vous. Dans ce cas l’inconnu chercherait à rencontrer le propriétaire du portefeuille.

« Il va te prendre pour un autre », lui avait dit Valmaison, « rentre dans son jeu, contente-toi de l’écouter et temporise, le but c’est qu’on le file et qu’on sache qui c’est ! »

Mais ça, c’était avant le vol du portefeuille. Maintenant la donne changeait, l’inconnu savait désormais qu’il avait affaire à un flic et ça risquait d’être compliqué et risqué à gérer. Dans ce cas-là, la solution était simple. Dumortier et l’inconnu ne devaient en aucun cas se rencontrer.

- Dumortier ! J’ai acquis la conviction que ce type est dangereux, il ne faut pas qu’il te trouve chez toi ce soir. Ne rentre pas, demande à ta famille de te rejoindre au restaurant d’assez bonne heure, pour 19 heures par exemple, c’est la Maison qui paye.
- Mais chef…
- Oui, je sais, mais il y a deux trois trucs que je ne peux pas te dire, c’est une affaire un peu compliquée…

Il se trouve que Madame Dumortier n’était pas du tout partante pour aller au restaurant avec les gosses, les deux dernières tentatives en ce sens s’étaient soldées par de véritables calvaires tellement les mômes avaient été insupportables.

Dumortier essaya d’argumenter en évoquant le danger potentiel dont avait parlé Valmaison.

- C’est quoi ces conneries ? S’il y a un tordu qui te veux du mal, ton chef n’a qu’à nous faire protéger ou organiser une souricière ! Nous envoyer au restaurant ? Non mais je rêve ?

Le policier ne sut que répondre à ces objections, mieux il concéda que son épouse avait probablement raison. Mais alors à quoi jouait Valmaison ?

Il courait des bruits sur Valmaison, il se chuchotait qu’il organisait des parties fines avec des personnalités. On disait aussi qu’il avait eu l’I.G.S. sur le dos, mais que ne dit-on pas sur les gens, n’est-ce pas ?

Max gare sa moto près de place de la Bastille et fait l’inventaire du portefeuille.

« Un flic ! Manquait plus que ça ! Faut que je prévienne le patron »

- Thomas Dumortier, tu dis, je vais essayer d’avoir des renseignements sur lui, en attendant essaie de constituer un dossier : photos, témoignages, tout ça… essaie de l’approcher et déstabilise-le, ça le poussera peut-être à l’erreur.

« Tu parles que je vais constituer un dossier ! Par contre le déstabiliser, ça c’est dans mes cordes ! »

Il a l’adresse, il va voir ! Si le parcours pour arriver au patelin où habitait Dumortier au fin fond de la Seine et Marne fut relativement facile, trouver son adresse dans le labyrinthe des lotissements pavillonnaires fut une autre paire de manches. La voie était en cul de sac, et il n’y avait nul endroit pour effectuer une planque quelque peu discrète.

« Bon, si j’y vais ce soir, il y aura la famille, et ça ne va pas le faire. On va attendre demain matin, je ferais ça à la fraiche ! »

Serge Valmaison enfourcha sa moto vers 18 heures. Son intention était de surprendre le « mystérieux inconnu », il avait en effet supposé qu’il ne perdrait pas de temps et qu’il viendrait ce soir avec l’intention de s’entretenir avec Dumortier. Trouvant porte close, il finirait par s’en aller et il pourrait ainsi le suivre.

Mais arrivé devant le pavillon, une double surprise l’attendait, non seulement la disposition de l’endroit ne se prêtait à aucune planque, mais il y avait pire que ça, le pavillon était éclairé, donc Dumortier n’avait pas suivi ses consignes.

Le pavillon est précédé d’une petite pelouse. Pas moyen donc de s’approcher des fenêtres d’autant qu’un chien peu amène garde les lieux. S’il avait eu des jumelles ! Mais il n’en a pas et se dit qu’il faut qu’il déguerpisse, Dumortier s’il est là, pouvant à tout moment sortir et reconnaitre sa moto. Il s’en va et juste quand il démarre, il aperçoit Madame Dumortier qui sort dans le jardinet à la rencontre du chien, sans doute pour lui porter à manger.

Mardi 10 février

Serge Valmaison a très mal dormi, il a eu beau tourner et retourner le problème dans tous les sens, les choses refusent de devenir claires. Et puis il angoisse : l’inconnu a-t-il contacté Dumortier soit en lui rendant visite, soit par téléphone, et dans ce cas : que ce sont-ils dit ?

« On verra bien ce qu’il va me raconter ? »

Très tôt le matin, Max s’est à nouveau rendu au lotissement de Dumortier, il a garé sa moto 300 mètres en arrière et est revenu à pied revêtu d’un bleu de chauffe et d’une chasuble jaune fluo, il tient à la main une petite bombe de peinture verte et un mètre d’arpenteur. Il prend des mesures imaginaires au sol et de temps à autre trace des lignes toutes vertes.

« Bon, ça va dire longtemps ce cirque ? Parce que ça me fout mal au dos, ces conneries ! »

Dumortier finit par ouvrir la grille afin de sortir sa voiture. Il avance son véhicule à l’extérieur, stoppe, puis redescend pour fermer le portail. Curieux de nature, il s’approche de Max :

- Bonjour, vous faites quoi exactement ?

Max jubile, il allait justement venir à sa rencontre.

- Ben, vous voyez, je travaille. Ah ! Je suis embêté, j’ai oublié mon portable, il faut que je joigne la marie, il y a un truc qui ne va pas…
- Si vous avez le numéro, je peux vous prêter mon portable.
- C’est gentil, mais ça risque de durer un moment. Vous n’allez pas vers la mairie, par hasard ?
- Euh, je peux vous rapprocher.

La voiture sort du lotissement.

- Tournez à gauche !
- La mairie c’est à droite !
- Je vous ai dit de tourner à gauche.

Dumortier aperçoit alors le revolver de Max braqué sur lui ! Son cerveau va très vite ! Passé la détestable impression de s’être fait posséder comme le dernier des bleus, il lui revient à l’esprit les mises en garde de Valmaison. Dumortier est un professionnel, il existe des méthodes pour venir à bout d’un type qui vous tient en joue, le problème c’est que son braqueur est plutôt impressionnant, baraqué et manifestement pas né de la dernière pluie.

- Tu vas t’arrêter là, sur le bas-côté, tu coupes le moteur, tu retires la clé et tu la laisses tomber à terre, ensuite tu poses tes mains sur le volant et tu ne les bouges plus. Rassure-toi, je ne vais pas te tuer, mais une balle dans la main, ce serait gênant.

Dumortier obtempéra, se demandant comment reprendre l’initiative.

- Bon maintenant, tu m’écoutes, je vais être bref. On connaît tous les détails de ton petit trafic…
- Quel trafic ?

Il se souvint alors des instructions de son chef : « il va te prendre pour quelqu’un d’autre, entre dans son jeu ».

- Ecoute pépère, on va gagner du temps, ton trafic était astucieux sauf qu’il y a des filles qu’il ne fallait pas toucher ! Surtout pas toucher. Là tu as fait une grave erreur !
- On peut s’arranger ! Improvisa Dumortier
- Tss, tss, tu n’es pas en état de négocier. Tu t’es fait du fric, plein de fric, tant mieux pour toi, mais maintenant c’est fini, c’est terminé ! Tu vas prévenir tous tes contacts que désormais tu ne t’occupes plus de ce genre de choses. C’est tout ce qu’on te demande. Evidemment, si on apprenait que tu passes outre cet avertissement, ça irait très très mal.
- Bon, ça va, j’ai compris !
- Je ne suis pas sûr, nous avons un dossier de cinquante pages avec des témoignages, des noms, des adresses, c’est assez accablant. Ce serait dommage que tout cela atterrisse à l’IGS ou entre les mains de ta famille, et puis finir sa vie en chaise roulante c’est pas trop sexy !
- Bon d’accord, je laisse tomber !

« Trop facile, beaucoup trop facile, qu’est-ce qu’il manigance ? » s’inquiéta Max.

- On fait quoi, maintenant ? Reprit Dumortier.
- Tu ne bouges pas tes mains, je vais dégrafer ta ceinture, mais avant on va faire quelque chose.

Max tâte la poche droite du policier, il n’y a qu’un porte-monnaie.

- O.K., la main droite dans la poche, maintenant ouvre la portière et sort !
- Vous aller piquer la bagnole.
- Non tu la retrouveras à l’entrée du lotissement.

« Reprendre l’initiative, gagner du temps ! » S’affole Dumortier. Soudain une idée.

- Ecoutez-moi, ce que vous faites ne servira à rien !
- Pff ! Descend !
- J’ai des complices, ils reprendront mon activité.
- Ecoute-moi bien ! Les complices ce n’est pas mon problème, c’est le tien. Si on apprend que pour la prochaine partouze, les filles ne sont pas payées, c’est toi qui trinque !
- Je vous en prie, on peut discuter…
- Descends ou je m’énerve.
- Vous allez vous énervez comment ? Tente le flic.
- Comme ça ! Répond Max en lui expédiant une énorme gifle. Et tu bouges pas sinon je te pète la main avec mon flingue.
- Salaud !
- Je sais !

« La dernière idée, la dernière chance »

- Je peux vous joindre comment ?
- Je suis injoignable ! Descend !
- Alors téléphonez-moi ce soir vers 20 heures, j’aurais peut-être des choses à vous dire.
- Pour la dernière fois : descend !

Il le fait.

- Eloigne-toi, non dans l’autre sens, je ne démarrerais que quand tu seras à 50 mètres.

Max avait fait arrêter la voiture à un kilomètre de l’entrée du lotissement. Il faudrait donc presque un quart d’heure pour que le policier s’y rende à pied.

Largement le temps pour Max de faire demi-tour, et d’échanger la voiture de Dumortier contre sa moto. Auparavant, muni d’une paire de gants, il retire de sa mallette, le portefeuille enfermé dans une enveloppe et vierge de toutes empreintes qu’il dépose sur le siège conducteur.

Malgré tout, Max ignorait si la partie était gagnée. Des complices certes, il en avait mais leurs rôles comme celui de Sékou étaient probablement subalternes. Le fait qu’il avait demandé qu’on le rappelle ce soir signifiait qu’il avait encore de la ressource.

Thomas Dumortier est sonné. Il retrouve son véhicule, récupère son portefeuille dans lequel apparemment rien ne manque, il sait aussi qu’on n’y trouvera pas d’empreintes.

Il a malgré tout quelques certitudes, la première c’est qu’il va se faire copieusement engueuler par son chef qui ne pourra que lui reprocher son imprudence. Mais est-il nécessaire de lui rendre compte des événements de ce matin. La seconde c’est qu’il ne se sent plus en sécurité, certes il ne craint pas les menaces d’une plainte à l’IGS, il ne pourrait qu’être disculpé, mais les menaces physiques l’inquiétaient bien davantage. Bref, il avait besoin de réfléchir. Saisi d’une impulsion, il téléphona à son chef.

- Chef, je serais un peu en retard.
- Des problèmes ?
- Non, fallait que je resserre un joint dans la salle de bains.
- Sinon rien à signaler ?
- Non rien !

Alors Valmaison ne put s’empêcher de lui lancer une pique.

- C’était sympa le restau hier soir ?
- Ouais, les gosses étaient un peu turbulents, mais ça a été !

Serge Valmaison est sidéré, il s’attendait à une explication confuse, pas à un mensonge.

- Sinon rien ?
- Rien ! Chef est-ce qu’on renouvelle l’opération au Howard Café, parce que dans ce cas, vu l’heure, il faudrait mieux que j’y aille directement.
- O.K. Vas-y, les collègues te rejoindront sur place.

Serge Valmaison était de plus en plus troublé. Thomas Dumortier lui mentait, mais pourquoi ? Et surtout avait-il rencontré l’inconnu et dans ce cas que s’étaient-ils dit ? Il considéra qu’il fallait d’abord éliminer l’hypothèse selon laquelle le vol du portefeuille résultait d’une simple coïncidence.

Thomas, lui savait que ce rendez-vous serait inutile, mais ce laps de temps gagné avant d’affronter son chef lui permettrait de réfléchir.

A 10 heures, il informe son chef de l’échec de l’opération. Ce dernier l’informe qu’il désire le voir dans son bureau dès son retour et toutes affaires cessantes. Thomas est maintenant prêt à tout raconter.

« Je vais prendre le savon de ma carrière ! Bof, je n’en mourrai pas ! Mais c’est ma sécurité qui est en jeu ! »

- Ferme la porte et assis toi ! Eructe Serge Valmaison.
- Chef, je…
- Tais-toi, Dumortier, non seulement tu joues les Gaston Lagaffe en te faisant piquer ton portefeuille en pleine mission…
- Mais…
- Ta gueule quand je parle ! Mais en plus t’es qu’un sale menteur !
- Attendez…
- Silence ! Hier soir tu n’es pas allé au restau, t’es resté chez toi avec bobonne et les mioches !

Serge marque un point. Dumortier reste sans voix.

« Comment peut-il savoir ça ? »

- Vrai ou faux ? Insiste Valmaison.

« Peut-être qu’il bluffe, mais pourquoi ? »

- Qu’est-ce qui vous fais dire ça ?
- On le sait, c’est tout, et si tu prétends le contraire, tu es un menteur.
- Je ne prétends pas le contraire.
- Ah, bon, c’est pas ce que tu me disais tout à l’heure au téléphone. Et pourquoi avoir outrepassé mes instructions ?
- Je ne pensais pas que c’était si important… et puis…
- Et puis ?
- Et puis je ne suis pas arrivé à convaincre ma femme, je ne pouvais tout de même pas l’emmener de force !
- Alors là, c’est la meilleure ! Tu t’es dégonflé à cause de Madame ! Seulement moi je n’accepte pas l’explication, si tu n’as pas réussi à la convaincre c’est que tu as manqué et d’arguments et surtout d’autorité. Mais bon ça ne m’étonne pas, chez toi c’est Madame qui porte la culotte, toi tu fais le toutou ! T’es qu’une lavette, t’as une mentalité d’esclave, de soumis. Je vais te dire un truc la soumission c’est rigolo et ça déstresse, j’en sais quelque chose et je t’ai même refilé une adresse un jour…

Il n’aurait sans doute pas dû évoquer ce détail, du coup l’image du visage de Chanette se forme dans l’esprit de Thomas et persistera pendant la suite de la discussion.

- …Seulement voilà, continue Serge Valmaison, la soumission c’est une parenthèse, juste une parenthèse, dans la vie on a pas le droit d’être soumis, surtout quand on est flic. En attendant avec tes conneries on a perdu la trace de ce type, et qui c’est qui va se faire engueuler, c’est ma pomme !

Thomas est livide, les propos de son chef l’ont réellement ébranlé. Eh non, une engueulade, ce n’est pas toujours qu’un mauvais moment à passer et là il encaisse mal.

- Comprend pas… Bredouille-t-il
- Hein ?
- Que je sois resté ou pas chez moi, qu’est-ce que ça change ?
- Beaucoup de choses !

Thomas fait une mimique signifiant que son chef n’a pas répondu mais celui-ci n’en a cure.

- Alors maintenant tu arrêtes de mentir, O.K. ? Donc je suppose que le joyeux inconnu est venu te rendre visite hier soir ?
- Mais non…
- Comment ça « mais non » ? C’est impossible, tu comprends ce mot-là : « impossible » ?
- Mais…
- Alors on va poser la question autrement : combien de fric t’as filé ce mec pour que tu marches avec lui ?
- Mais rien du tout ! Et vous n’avez pas le droit de faire de telles accusations ? Répond Thomas courroucé et de de plus en plus largué.
- Donc tu l’as vu !

Dumortier reste bouche bée, incapable de sortir une parole.

- Bon, alors on va employer les grands moyens : déjà l’échec du rendez-vous d’hier, le vol du portefeuille et le refus d’exécuter mes ordres pour le soir, ça mérite un blâme.
- Hier soir, je n’étais pas en service, vous m’aviez juste donné un conseil, je ne l’ai pas suivi et point barre.
- T’inquiètes pas, j’arrangerai ça à ma sauce, j’ajoute mensonge à un supérieur dans le cadre d’une mission. Ça c’est pour le blâme, mais le plus grave c’est l’argent que tu as accepté de ce mec : ça c’est conseil de discipline et demande de révocation.

Thomas est en pleine confusion mentale : trop de choses à la fois : déjà cette histoire de l’envoyer au restaurant n’est toujours pas claire, ensuite il y a cette attitude de corrupteur que Valmaison prête à l’inconnu alors que c’est dans un tout autre registre que ce dernier jouait ce matin. Et puis les paroles blessantes que son cerveau répète en boucle, et enfin, mais allez dons savoir pourquoi l’image de Chanette…

Contrairement à ses intentions, il décide alors de ne rien dire de sa rencontre matinale. Il se raccroche à l’hypothétique contact qu’il aura avec l’inconnu ce soir. Peut-être qu’il apprendra du nouveau, peut-être que cela lui permettra de se réconcilier avec son chef, peut-être, peut-être…

- Alors toujours muet ?
- Vous vous faites des idées, je n’ai tout simplement pas rencontré ce mec hier soir.
- Bon écoute moi bien, on est sur une affaire d’état, si je ne donne pas de détails, c’est que j’en pas beaucoup moi-même, mais ça mouille pas mal de beau monde. On est donc discret, parce qu’aujourd’hui un simple mot et ces cons de journalistes t’en font un roman. Alors si t’as déconné hier soir, tu me le dis, n’importe qui peut avoir ses moments de faiblesses. Alors tu me lâches le morceau et on s’arrangera.
- Vous vous faites des idées !
- Sort de mon bureau !
- Et je fais quoi ?
- Je m’en fous ! Dégage !

Serge Valmaison prend son blouson, récupère sa moto et prend la direction de Meaux.

« Qu’est-ce que je fous ? Je ne sais même pas si sa femme reste à la maison ? Tant pis, je suis parti, on verra bien ! »

Il est presque midi quand il sonne au portail des Dumortier. Une jolie blonde vient lui ouvrir.

« S’emmerde pas, Dumortier ! »

- Madame Dumortier ?
- Oui.
- Inspecteur principal Valmaison ! S’annonce-t-il en présentant sa carte.
- Oui ?
- Je suis le chef de votre mari…
- Oh ! Il lui est arrivé quelque chose ?
- Rassurez-vous, il est en pleine forme, je suis ici en mission officieuse, je peux entrer cinq minutes ?
- Venez !

« Ce cul, bon dieu, ce cul ! »

Isabelle Dumortier le fait entrer dans la salle de séjour, mais ne lui propose pas de s’asseoir. Isabelle est une jolie femme, fausse blonde assez grande, sportive, dynamique et décontractée.

- Je vous écoute !
- Je peux m’asseoir ?
- Je vous en prie.

« Putain je me la sauterai bien, cette nana ! »

- Votre mari a fait une grosse bêtise.
- Qu’est-ce qu’il a fait ?
- Oh, un petit truc, juste un petit truc, mais c’est passible de révocation.
- Mais de quoi, il s’agit ?
- C’est très grave !
- C’est un petit truc ou c’est très grave ?
- C’est un petit truc très grave ! Madame Dumortier, je vous ai dit que j’étais en mission non officielle, J’ai beaucoup d’estime pour votre mari et cela me désolerait de le voir tomber. Je suis là pour essayer d’arranger les choses, mais pour cela j’ai besoin de votre aide !

- Mon aide à moi ? Je ne comprends pas.

Et après avoir fait jouer la trouille, puis l’apaisement, Valmaison change une nouvelle fois de registre, et c’est d’une voix cassante qu’il demande :

- Madame Dumortier, que ce sont dit votre mari et la personne qui s’est présenté chez vous hier soir ?
- Pardon ?

Valmaison n’est pas fou, il sait très bien que si les deux hommes se sont parlés cela n’a pu se faire en présence de sa femme. Mais de ça il s’en fiche, il veut juste savoir si cet entretien a eu lieu. S’il en obtient la confirmation, il lui faudra trouver un moyen de faire parler Thomas Dumortier.

- Quelqu’un est bien venu chez vous hier soir ?
- Mais jamais de la vie !
- Votre mari aurait pu ouvrir à quelqu’un pendant que vous étiez occupé ?
- Ça ne tient pas debout ! Mon mari n’a vu personne hier soir, qu’est-ce que c’est que cette histoire ?
- Madame Dumortier, faites bien attention à ce que vous me répondez, encore une fois je suis là pour essayer d’arranger les choses. Votre mari est dans de sales draps, il faut l’aider.
- Mais bon sang, je ‘n’y comprend rien dans votre histoire, puisque je vous dis que Thomas n’a vu personne hier soir…

Et la voilà qui éclate en sanglots.

Valmaison laisse passe l’orage, en principe il sait reconnaître les gens qui mentent, or Isabelle à l’air sincère. Alors quand aurait eu lieu le contact ?

- Calmez-vous, on va essayer d’y voir clair ! Quand votre mari est rentré hier soir, vous étiez là ?
- J’étais à la maison !
- Mais vous ne l’avez pas vu rentrer avec sa voiture ?
- Si parce que quand la voiture s’approche, le chien se met à aboyer.
- Donc si quelqu’un l’attendait devant la grille, vous l’auriez vu ?
- J’aurais été surpris qu’il s’attarde, j’aurais été voir !
- Votre mari a-t-il reçu un coup de fil personnel hier soir ?
- Il me semble, je ne suis pas sûre !
- Sur le fixe ?
- Non sur le portable.

« Donc aucun rapport car comment l’inconnu aurait-il pu avoir son numéro de portable ? » Se dit Valmaison.

La solution était peut-être toute simple, l’inconnu se rendant compte qu’il avait affaire à un vrai flic avait tout simplement laissé tomber ?

Et puis soudain le déclic ! Thomas avait dit qu’il arriverait en retard ce matin cause d’un problème de joint dans sa salle de bain.

- Et ce matin, Thomas, il est parti comme d’habitude ?
- Comment ça « comme d’habitude ? »
- A la même heure ?
- Ben oui !
- Vous êtes sûre, il n’y a rien qui l’aurait retardé.
- Je ne vois pas
- Un problème dans la salle de bain par exemple ?
- De quoi ?
- Donc rien ne l’a retardé.
- Mais non !
- Il m’a donc menti !

Valmaison jubile. La rencontre a donc bien eu lieu, et elle s’est déroulée ce matin. C’est tout ce qu’il voulait savoir. Il ne lui reste plus qu’à prendre congé, puis à rentrer « cuisiner » Thomas. Mais avant il mangerait bien un morceau.

Son regard se porte sur Isabelle, qui comprend que son mari a « déconné ».

- Vous pensez vraiment qu’un type aurait pu attendre Thomas ce matin, vous avez vu comment on est situé, bravo la discrétion.
- Il a pu l’attendre ici ou quelque part sur le chemin en ayant repéré la voiture la veille, tout est possible en fait. Mais ce n’est pas cela le plus important.
- Vous disiez que vous pourriez arranger les choses.

Des projets lubriques viennent à l’esprit de Valmaison. Encore faut-il qu’il fasse ça de façon intelligente.

- Est-ce que vous vous sentez assez forte pour faire comprendre à votre mari que la seule façon de s’en sortir c’est de dévoiler la teneur des propos qu’il a échangé avec ce mec.

Isabelle flaire le piège, elle croit comprendre que la seule façon de sauver son mari de ce guêpier est de persuader Valmaison que son mari n’a jamais rencontré ce mystérieux individu.

- Je vais vous dire quelque chose d’assez gênant, mais vu les circonstances…
- Ah, ah !
- Je sais pourquoi mon mari était en retard, ce n’est pas du tout ce que vous croyez.
- Ah !
- C’est terriblement gênant…
- Faites un effort.
- Il est allé au Bois René.
- C’est quoi ça ?
- C’est un bois où il y a des putes !

Valmaison hallucine. Qu’est-ce qu’Isabelle est-elle en train d’inventer ?

- Et qu’est-ce qui vous fait penser à une chose pareille.
- Ce matin, il est parti 10 minutes en avance, avant il a mis une plombe pour se choisir une cravate, alors que d’habitude il prend la première qui vient, il s’est aspergé d’eau de toilettes et il avait l’œil lubrique !

« Quelle imagination ! »

- Vous n’avez pas de preuve ?
- Si, ça fait plusieurs mois que ça dure, avant il partait carrément une demi-heure en avance soit disant pour éviter les embouteillages, comme si les embouteillages ce n’était qu’une fois par semaine. Et un jour une voisine l’a vu et a cru intelligent de venir me le répéter.
- Et vous avez fait quoi ?
- Rien, je ne voulais rien dire mais je n’ai pas pu m’empêcher de lui lancer une vanne en lui disant que le bois René, ce n’était pas terrible comme raccourci.
- Vous ne lui avez rien dit d’autre ?
- Non !
- Comprenez ma perplexité.
- Faut vous faire un dessin ?
- Je le crains.

Isabelle soupira un grand coup.

- La vie est courte, j’ai parfois eu des occasions que j’ai eu la faiblesse de ne pas refuser. Je serais donc assez mal placée pour reprocher à mon mari ses infidélités… Et vice versa… Ça va vous êtes content maintenant ? Vous devez me prendre pour la reine des salopes, pensez ce que vous voulez, j’en ai rien à foutre, mais au risque de vous étonner, j’aime mon mari, voyez-vous…

Et nouvelle crise de larmes.

- Allons, allons, cessez de vous déconsidérer, je ne vous juge pas mal, je pense même que votre façon de voir la vie est intelligente, mais je ne suis pas venu pour discuter de ça.

« Jusqu’où va-t-elle aller ? »

- Alors laissez-moi, je n’ai plus rien à vous dire.

« Hum, c’est mal parti, à moi de relancer le schmilblick »

- Je vous rappelle, Madame Dumortier, que j’étais venu essayer d’arranger les choses.
- Mais quelles choses, il n’y a rien à arranger, Thomas n’a vu personne.
- Bon, OK, je peux vous demander un verre d’eau ?
- Une bière ?
- Volontiers !

Une petite pause, Valmaison réfléchit, il ne croit pas un mot de ce que raconte Isabelle, elle semblait sincère quand elle affirmait que personne n’était venu hier soir, mais délirait sur ce qui s’était passé ce matin…

Que faire maintenant ? Il a tous les atouts en mains, il sait comment conclure cette visite, être odieux avec Isabelle en la traitant de menteuse, voire de complice, et partir en lui prédisant les pires ennuis pour son mari. Revenu à la P.J., il harcèlerait Thomas jusqu’à ce qu’il craque, et s’il ne craquait pas Monsieur et Madame se retrouveraient ce soir et finiraient par conclure qu’il faut mieux arrêter les conneries. Simple non ?

Seulement il y a une autre option, plus tordue : cette belle femme qui se dit libérée et qui semble être prête à tout pour sauver son mari… Osera-t-il ? Et s’il hésite c’est simplement parce qu’il se demande si ça peut changer la donne ou pas ?

- Si on allait manger ensemble ? Commence-t-il
- Merci, j’ai pas faim !
- On n’est pas obligé de se gaver…
- C’est ça, on va aller bouffer, et vous allez me faire la conversation comme si on était de vielles connaissances, le méchant flic fera place à l’homme bourru mais au grand cœur…
- Vous regardez trop de films…
- Et puis on aura bu un coup, on reviendra à la maison pour boire un café, vous vous ferez entreprenant et vous ferez en sorte que je tombe dans vos bras.
- N’en parlons plus, alors !
- Si on peut en parler, Monsieur Valmaison, si vous avez envie de me sauter, non seulement je ne m’y opposerais pas, mais je ferais tout pour que la chose soit la plus agréable possible, mais seulement il y a une condition.
- Attendez…
- La condition, c’est que vous laissiez mon mari tranquille.
- Je pourrais vous bluffer !
- Je prends le risque. Vous avez des capotes ?
- J’en ai toujours une sur moi.
- Vous êtes un homme prévoyant, la chambre c’est par là, veuillez me suivre.

- On se donne une demi-heure ? Ça vous convient ? Demande-t-elle.
- J’espère que vous ne me tiendrez pas rigueur si on dépasse de cinq minutes ?
- Je me déshabille ou vous voulez me le faire ?
- Allez-y je vous regarde !
- O.K. Foutez-vous en plein la vue.

Isabelle prend son temps. Elle réfléchit.

« Ça dure combien de temps une séance de sexe avec un type qu’on ne désire pas ? Cinq minutes pour se déshabiller, cinq minutes pour se rhabiller, il reste 20 minutes pour la pipe et la baise. On va gérer ! »

Elle commence par le haut. Quand elle dévoile ses seins, il fait des yeux tout ronds à la façon du loup de Tex Avery.

- Je peux toucher !

« J’aurais dû m’en douter ! Au moins a-t-il la délicatesse de demander la permission ! »

- Ben oui, mais doucement, ils sont fragiles !
- Et les bouts ?
- Vous pouvez tout faire, mais doucement, embrassez-les si vous le souhaitez.

« Plus il sera excité, plus ça ira vite ! »

Il se met à peloter les seins d’Isabelle d’abord de façon assez frénétique, puis il se reprend et caresse plus calmement.

- Vous pourriez soulever votre bras ?
- Mon bras ? Comme ça ?
- Non plus haut

Elle le fait s’interrogeant sur ses intentions. Alexis lui fourre alors carrément le nez sous l’aisselle.
Chanette23d1
- Vous faites quoi, là ?
- Je renifle, j’adore les odeurs féminines, je veux dire les odeurs naturelles, malheureusement ça ne sent pas grand-chose.
- Je mets du déodorant, c’est pas bien ?
- Pas bien grave, je peux voir le reste ?
- C’est prévu ! Répond-elle en faisant glisser le pantalon, puis la petite culotte.

Il se baisse pour mieux voir, puis lui demande de se retourner, il lui écarte les fesses et vient lui renifler l’anus.

- Vous aimez bien les odeurs, vous ?
- Oui, votre cul sens très bon !
- Si vous voulez que je m’occupe un peu de vous, il faudrait peut-être penser à vous mettre à l’aise.
- Z’avez raison.

Tout en se déshabillant, il lui regarde les pieds, il avait l’intention de s’en occuper dans la foulée, mais se réserve ce petit plaisir pour plus tard.

Isabelle découvre alors une bite fort bien bandée. Elle la prend en main, la décalotte, constate que l’endroit est propre et la met en bouche.

- Pas trop vite !

« C’est vrai, on avait dit une demi-heure, je n’ai pas noté à quelle heure on avait commencé, mais pour l’instant ça ne fait pas le compte. »

- On pourrait se mettre en soixante-neuf, mais allez-y doucement.

Monsieur et en dessous, Madame est au-dessus, mais la position devient rapidement inconfortable, il attrape mal à la nuque, malgré cela il tente de s’enivrer de ses odeurs intimes. Sa chatte ne mouille pas, mais sent légèrement l’urine. Il adore ça et lèche comme le ferait un chaton du lait de son écuelle. Mais sa résistance à des limites.

- J’ai des crampes. !

Ils se relèvent tous les deux.

- Oh ! Vos pieds sont magnifiques !
- Ce sont des pieds !
- Non, non, je vous assure, ils sont très beaux.
- Si vous le dites !
- Je peux sentir ?
- C’est une manie ! Mais je vous en prie, faites-donc…

Il se contente de renifler, il n’ose pas les lécher. Où va se nicher la timidité parfois !

- Bon si on baisait, parce qu’on avait dit une demi-heure…
- Oui !

« Pas trop enthousiaste, le bonhomme, j’ai du mal à suivre ! »

Isabelle lui demande quelle position lui ferait plaisir. Il opte pour la levrette. C’est ce qu’elle souhaitait secrètement.

« Comme ça je ne verrais pas sa tronche quand il va jouir ! »

Alexis se met à limer comme un forcené, mais il craint l’échec et en matière de sexe la crainte de l’échec est souvent le prélude à l’échec. Il a beau se démener comme un beau diable, ça ne vient pas. Il se retire. Chanette23d2

- Je ne vais pas y arriver ! Se croit-il obliger de préciser au cas où Isabelle n’aurait pas compris.
- Ce n’est pas grave, ce sont des choses qui arrivent ! Répond-elle histoire de dire quelque chose car le fait qu’il n’ait pas pris son plaisir l’indiffère complétement.
- Ce sont les circonstances un peu particulières, comprenez-vous…
- Ça pour être particulières…
- Euh, il nous reste du temps ?
- On va dire qu’il reste 5 minutes ! Répond-elle au pif.


- Vous sauriez me branler avec vos pieds ?
- Avec mes pieds, mais je n’ai jamais fait ça !
- Vous pourriez essayer…
- Bon d’accord, mais je ne vous promets rien !
- Je vais enlevez la capote, si vous aviez du papier essuie-tout pour ne pas faire de taches…

« C’est tout, il ne veut pas une salade de fruits pendant qu’il y est ? »

Isabelle essaie tant bien que mal de trouver ses marques, mais l’exercice n’est pas évident lorsqu’on ne l’a jamais pratiqué. Mais Alexis n’en a cure, tout est psychologique, ce qui l’excite en ce moment ce n’est pas l’aspect « mécanique » de la masturbation pédestre, mais uniquement le fait que ce soit des pieds, de très jolis pieds comme il les adore qui sont en train de lui manipuler la bite… Et du coup il jouit.

- Et ben voilà ! Vous avez assez de Sopalin ?
- Oui merci !

A suivre

 

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Mardi 5 juin 2018 2 05 /06 /Juin /2018 19:27

Chanette 22- Soirées Bunga-bunga
3 – Max à la rescousse par Chanette

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Thémes abordés : doigtage masculin, exhibition, feuille de rose, masturbation, prostitution, spermophilie, voyeurisme

Jeudi 29 janvier

Il est 14 heures, mon rendez-vous, un certain Gilbert, ne devrait pas tarder. Effectivement, ça sonne, je vais ouvrir et me retrouve nez à nez avec Alexis !

- Qu’est-ce tu fous là, toi ! Dégage, j’attends quelqu’un !
- C’est avec moi que tu as rendez-vous, Gilbert, c’est moi !
- Même pas le courage de prendre rendez-vous sous ton vrai nom !
- Tu ne le connais pas mon vrai nom, je peux entrer ?

Malgré une envie folle de foutre cet imbécile à la porte, je me dis que l’explication que nous devons avoir est inéluctable. Alors quand faut y aller, faut y aller.

Surréaliste ! C’est complètement surréaliste, Alexis, après avoir déposé une enveloppe sur un coin de table commence à se déshabiller.

- Tu fais quoi ? Tu crois que c’est la fête ?

Il est tellement con qu’il ne comprend pas ma vanne. Il me regarde avec des yeux tous ronds.

- Tu remets tes pompes et tu reprends ton enveloppe. Je n’ai absolument pas envie de faire des trucs avec toi !
- Tu ne vas pas me dire que tu es toujours en colère ?
- Je n’aime pas qu’on me manque de respect, et je n’aime pas non plus qu’on se foute de ma gueule.
- Tout de suite les grands mots !
- Si tu as quelque chose à me dire avant de partir, c’est le moment, sinon, tu dégages !
- Voilà une drôle de façon de parler à quelqu’un qui t’as peut-être sauvé la vie !

Lui dire carrément que je ne crois plus à cette mise en scène est de nature à mettre Georgia en difficulté. Il me faut donc biaiser.

- Sauvé la vie, je n’en sais rien, je crois bien qu’en fait que tu m’as tiré d’une situation embarrassante, mais j’estime que je t’ai largement et suffisamment remercié. La sortie c’est par là !
- Tu ne me crois pas quand je te dis que je t’ai sauvé la vie ?
- Je viens de te répondre.
- Oui, mais j’ai pas bien compris.
- Et bien tant pis, on va en rester là, et t’avises pas à revenir, il se trouve que je connais du monde… Bluffais-je.
- Ben oui c’est ça, le mec qui te pique tout ton fric en ne foutant rien de la journée…

Incroyable, ça le type est persuadé que je suis maquée.

- Faut bien que quelqu’un me protège ! Répliquais-je en en rajoutant une couche.
- Oui, bon, j’ai fait une erreur, je n’aurais jamais dû te proposer de participer à cette partie.
- Bon, tu me laisses, là ?
- Mais ne crains rien, je ne vais pas t’en proposer d’autres, de toute façon tu ne faisais pas l’affaire !

Oh ! La méchante vanne, mais la satisfaction de constater qu’il est sans doute prêt à me foutre la paix définitivement m’empêche de relever.

- Mais tu aurais pu me garder comme client ! Je ne vois pas pourquoi tu craches sur mon fric.
- Avec tout le ressentiment que j’ai accumulé contre toi, une séance de domination risquerait d’être dangereuse.
- C’est peut-être ça que je recherche !
- Et bien tu le chercheras ailleurs. Maintenant tu dégages.
- Pétasse !

Je n’y crois pas, il est parti !

Putain que je suis contente et soulagée, cette affaire s’est donc conclue de façon inespérée…

Et voilà que tout d’un coup je pense à Georgia !

Dans la foulée, j’aurais dû dire à Alexis que Georgia et moi on avait maintenant le même mac et qu’il fallait donc qu’il la laisse tranquille. Je n’y ai pas pensé, on ne peut pas penser à tout.

- Allô Georgia, ça y est, Alexis est passé, je m’en suis débarrassée, il s’imagine que je suis maquée.
- T’as un de ces bols ! Je suppose qu’il va me contacter dans la journée. Je ne pourrais pas me défiler… A moins que tu ais une idée ?
- Une idée ? Je crois qu’il faut d’abord savoir à qui on a affaire, je vais essayer de me renseigner, je te tiens au courant.

Elle n’a pas l’air trop convaincue de ma collaboration.

Je téléphone à Jean-Luc Gautier-Normand (voir l’épisode Pho). Il est enchanté, ravi de m’avoir au téléphone.

- Avez-vous ces nouvelles de votre amie Anne-Gaëlle.
- Elle va bien, actuellement elle est en voyage, toujours pour sa galerie d’art.
- Oui, au Brésil ?
- Je vois que vous savez tout !
- Anna est passé me voir avant les fêtes, nous avons passé un moment fabuleux, je suppose qu’elle vous en a parlé.
- Oui bien sûr ! Mentais-je avec aplomb.

Je sais qu’Anna se rend de temps en temps aux parties privées de Jean-Luc Gautier-Normand où elle joue assez durement les esclaves soumises, je sais aussi qu’elle aime ça et qu’elle en est rétribuée royalement. Mais nous n’abordons toutes deux que très rarement le sujet.

- Il faudra qu’un jour vous veniez avec elle ! Reprend-il.
- Je serais ravi de venir vous saluer, il est dommage que nous ne soyons pas trop compatible, sexuellement parlant.
- Mais ma chère, le sexe n’est pas tout, la vision de votre sourire suffira à me combler de bonheur !

Quel faux cul !

- Bon, trêve de ces digressions, je suppute que vous avez besoin de mes services.
- Vous supputez fort bien, en fait c’est juste un mini-service, j’ai un numéro de téléphone…
- …et vous souhaitez identifier le propriétaire, vous aurez ça d’ici une heure…

Une heure après j’avais le renseignement.

- A Bordeaux ?
- Oui pourquoi, vous savez les gens changent d’adresse mais ne modifient pas leur carte d’identité.
- Oui bien sûr !
- Dites-moi, vous n’avez pas d’ennuis au moins ?
- Non, c’est juste une petite embrouille…
- Quoi qu’il en soit si vous avez besoin des services de Max, n’hésitez pas à me demander de le mettre à votre disposition.
- Je vous en remercie, mais j’espère que ce ne sera pas nécessaire.

Pourquoi lorsque l’on croit que les choses sont simples, deviennent-elles compliquées ?

Il faut maintenant que quelqu’un de l’entourage d’Alexis soit au courant de sa nouvelle adresse parisienne, sinon ça va être compliqué.

J’ai une vague copine à Bordeaux, une connaissance plutôt. Je l’appelle, je tombe sur un vrai moulin à paroles. C’est fou comme les gens qui n’ont rien à dire ont tant de choses à raconter. Au bout d’un quart d’heure elle doit être en panne sèche de salive, car elle met fin à sa logorrhée verbale avec un simple :

- Et toi ça va ?

Je lui explique donc ce qui m’amène, elle accepte de me rendre ce service mais ne me rappellera que ce soir.

Et le soir :

- Il est en maison de retraite à Mérignac…

Ça va j’ai compris. Le téléphone d’Alexis a été acheté à l’appui d’une carte d’identité volé. La piste se termine en cul de sac.

Puisque ça ne marche pas avec le téléphone, on peut essayer la bagnole, en théorie c’est simpliste, il suffit de se mettre en planque à l’endroit du rendez-vous, dans le meilleur des cas on le file à la sortie, dans le pire, on fait une recherche à partir du numéro minéralogique. Ça c’est la théorie, la pratique est autrement compliquée, le lieu de rassemblement peut posséder son parking privé, Alexis peut aussi abandonner son véhicule dans un parking public souterrain et finir le chemin à pied. Bref tout dépend de la configuration.

J’en parle par téléphone à Georgia, elle a eu la visite d’Alexis. Non, elle ne sait pas où ça se passera, elle ne le saura que la veille.

Jeudi 5 Février

Georgia m’a informé que la partouze aura lieu le lendemain soir. L’adresse est à Marne la Coquette, une banlieue huppée où résident beaucoup d’artistes.

A 19 heures je prends ma voiture et m’en vais reconnaître les lieux. L’adresse est une sorte de « Moulinsart » au fond d’une voie en impasse. En venant en mobylette et en me postant à l’entrée de l’impasse je devrais pouvoir surveiller les allées et venues et repérer la voiture d’Alexis.

Vendredi 6 Février

Les filles sont convoquées à 21 h 30. Je me pointe donc à l’angle de l’entrée de l’impasse, je fais comme si je m’affairais autour de ma mobylette et j’attends. Il fait un froid de canard.

Première voiture, j’ouvre grands les yeux, mais ne distingue pas le visage du conducteur. Deuxième voiture, là je vois mieux mais ce n’est pas Alexis. Troisième voiture, je ne vois pas grand-chose, quatrième non plus. Je reste une bonne demi-heure. Le ballet des voitures semble terminé et je n’ai pas repéré Alexis. Soit il est venu avant moi, soit je n’ai pas été capable de le reconnaître.

Je fais quoi ? J’avais envisagé cette éventualité et prévu de refaire le repérage à la sortie. Seulement voilà, je suis énervée, découragée, j’ai froid et surtout je me demande si ça va servir à grand-chose.

Je laisse donc tomber, il va falloir faire autrement.

Samedi 7 Février

C’est bien connu, les grandes idées naissent le matin. L’immeuble ou j’officie est équipé de caméra de vidéosurveillance. A moins qu’Alexis soit venu en métro, son numéro de plaque, je vais le retrouver.

Je me précipite à mon studio de la rue des Saulniers, où je ne me rends jamais le week-end et téléphone de suite au gardien.

- Si vous pouviez jeter un coup d’œil, j’ai un petit problème de joint.
- Je ne m’occupe pas de ça ! Je peux juste vous donner le numéro d’un plombier.

Pas trop aimable le gardien. Je me souviens maintenant qu’il est nouveau et que nous ne nous connaissons pas.

- Ecoutez, c’est juste un joint à resserrer, je l’aurais bien fait moi-même, mais j’ai pas les outils, je ne vais pas attendre un plombier toute la journée pour ça. Soyez sympa, vous serez payé largement.
- Bon j’arrive.

Et dix minutes plus tard, pépère était là avec sa caisse à outils, il me déshabille carrément du regard. Pas gêné le mec.

- Tenez, c’est pour le déplacement ! Lui annonçais-je en lui tendant un billet de 50 euros.

La tronche qu’il fait !

- On verra ça après ! C’est où la fuite ?
- Je cherchais un prétexte pour vous faire monter, j’ai besoin d’un tout autre service.
- Y’a pas de fuite alors ?
- Non ! C’est bien vous qui gérez les enregistrements de la caméra de surveillance.
- C’est moi qui m’en occupe !
- J’aimerais bien les voir, ceux des 8 et 29 janvier, vous pouvez m’arrangez ça ?
- Je ne sais pas comment on fait, ça s’enregistre sur un ordinateur portable, c’est automatique, j’ai juste à vérifier que ça fonctionne bien.
- Vous pourriez monter avec le portable en question ?
- Non, faut tout débrancher, ça m’embête, mais vous pourriez descendre quand ma femme n’est pas là.
- C’est-à-dire ?
- Cet après-midi, elle ne sera pas là.
- Et bien d’accord, à quelle heure je peux venir.
- A 2 heures et demi, mais normalement je n’ai pas le droit de faire ça.
- Vous pouvez me rendre service, je veux juste noter le numéro de la voiture d’un mec qui m’a escroqué.
- Oui mais j’ai pas le droit.
- Vous me dites de venir à 2 heures et demi et après vous me dites que vous n’avez pas le droit, j’ai du mal à suivre.
- Je veux bien le faire à une condition.
- C’est pas assez, 50 euros ?
- C’est vrai qu’en fait vous n’êtes pas voyante ?

Oh, là là : Je le sens venir le mec !

- Faut pas écouter les ragots.
- Remarquez, moi, ça ne me choque pas, je ne juge pas les gens ! Reprend-il.

Bon, ce n’est pas la peine de tourner autour du pot, je ne verrais les enregistrements que si je passe à la casserole. Inutile de lui expliquer que je ne fais que de la domination, il ne va pas vouloir comprendre.

- Bon admettons, vous voudriez que je vous fasse une pipe, c’est ça ! Mais je reprends mes 50 euros, on ne peut pas tout avoir !

Du coup ma franchise a l’air de le gêner, le voilà rouge comme une tomate.

- En fait, je… non rien… d’accord pour une pipe.
- Remarquez, il y a une autre solution, je vous laisse 100 euros et vous pourrez faire ça avec n’importe quelle fille.
- Je préfère que ce soit vous…
- Maintenant ?
- Ben…
- Bon, on y va ! Mais t’as pas intérêt à me dire cet après-midi que ton truc est en panne.

Une lueur d’inquiétude lui fait scintiller les yeux. Ça veut dire quoi ? Je prends malgré tout le risque.

- Je vous préviens : la pipe c’est avec capote !
- Ben non !
- Ben si ! Et ma langue est si agile que je vous assure que vous ne verrez pas la différence.
- Ah, ben si vous le dites… Je baisse mon froc, alors !
- Ben, oui, parce qu’à travers la braguette, c’est pas facile.

Le voilà la bite à l’air, il a l’air un peu perdu.

- Vous n’enlevez pas votre pull-over ? Demandais-je.
- Il faut ?
- Non, je disais ça comme ça !
- Alors je vais peut-être le garder. Je peux vous demander quelque chose ?

Je m’attends au pire !

- Oui ?
- Je pourrais voir vos pieds ?
- Mes pieds ?

O.K., j’ai compris, monsieur est un fétichiste du pied. Comme Alexis… Décidément. Mais bon, en principe ce n’est pas trop compliqué à gérer.

- Juste pour les voir ?
- Ben s’il y avait moyen de…

Le voilà rouge comme une écrevisse. Faut que je reste gentille avec lui, mais il ne faut pas non plus qu’il se croit tout permis.

- Vous voudriez jouir sur mes pieds ?
- Ce serait possible ?
- On peut faire comme ça : vous me les caressez pendant cinq bonnes minutes, vous pouvez même les lécher un peu et après, d’accord.

Il n’en revient pas, pépère !

Mes pieds pourraient être mieux manucurés mais, il s’en fiche, il les tripote, les caresse, les bisouille. Il bande comme un âne
Chanette23c1
Et le voilà qui commence à se branler.

- Attendez, je retire mon pantalon.

Je n’ai pas envie d’avoir des tâches de sperme sur mon jeans.

Il s’arrête.

- Vous pouvez continuer mais ne jouissez pas avant que je l’aie retiré.

Il est tout content, je lui offre le spectacle de mes cuisses et de ma petite culotte. Il en peut plus. Et le voilà qui jute ! J’en ai plein les orteils. J’enlève ça avec un kleenex, je me rincerais après avec la douchette.

- Bon alors aucune allusion, ce sera notre petit secret à tous les deux d’accord ?

14 h 30. Il a fallu que je comprenne comment fonctionnait le bazar, les ordinateurs et moi c’est pas trop mon truc, mais j’ai vite compris que les vidéos étaient stockées dans de très gros fichiers classés par date. Après il suffisait de charger le ficher et de trouver l’heure qui m’intéressait.

Sur la vidéo du 29 janvier, je finis par dénicher Alexis, mais pas moyen de savoir d’où il sort. Je repère aussi sa sortie d’immeuble, il tourne à droite et disparaît du champ. Merde !

Je passe au 8 janvier, j’aperçois l’un des deux blacks qui sort d’une voiture. Il redescend quelques minutes après et un second en descend pour entrer dans l’immeuble. Quand il en ressort il remonte dans la voiture qui démarre. J’attends l’arrivée d’Alexis mais comme pour le 29, il vient de nulle part, puis repart de même.

C’est donc loupé ! Sauf que je peux avoir la plaque de la voiture des blacks. Je reviens sur la séquence, il me semble qu’on peut zoomer sur ces images, mais je mets un quart d’heure à comprendre comment on fait. J’agrandis l’image. Le numéro devient visible, Je le note en sachant que la piste est pauvre, mais c’est toujours mieux que rien.

Gautier-Normand m’a identifié le propriétaire du véhicule. C’est à Aulnay dans une cité HLM.

- Vous avez l’air déçu de cette information ! Croit-il pouvoir commenter.
- Non, non !
- Mais si ! Vous vouliez effectuer une petite enquête et là vous vous sentez coincée.
- C’est un peu ça, mais ce n’est pas bien grave.
- Racontez-moi toute l’histoire et je verrais si je peux mettre Max à votre disposition.
- Ça me gêne…
- Vous avez bien tort, vous rendre service m’amuse et amusera probablement Max également.
- Je ne saurais quoi vous offrir en échange !
- Votre visite, votre présence, votre sourire…

Et probablement mon cul par la même occasion, mais le marché me convient.

- Dans ce cas…

Et je lui raconte tout.

Le soir Max dit « Max le dur » était chez moi. Il est en costard et cravate, chaussure de grande classe, très élégant.

On s’embrasse chastement

- Ah ! Chanette, quel plaisir de vous revoir !
- Le plaisir est partagé, même si j’aurais préféré qu’on se rencontre en d’autres circonstances.

Max ne peut s’empêcher de me déshabiller du regard.

- Mais Monsieur Max, vous me paressez avoir l’œil bien polisson.
- Pardonnez-moi, je ne peux m’empêcher de me remémorer quelques bons moments… Mais rassurez-vous, je suis un gentleman et je vous respecte.
- Je sais, Max, je sais. Mais qu’il n’y a pas d’ambiguïté entre nous, vous ne m’êtes pas indifférent, et si vous avez vraiment envie d’un gros câlin, ce ne sera pas une corvée, bien au contraire.
- Vous me tentez !
- Non, c’est comme vous voulez. Je vous sers à boire ?

Il ne répond pas, son esprit est ailleurs

- Euh, puisque vous n’êtes pas contre… Mais vous allez me prendre pour un obsédé sexuel.
- Je ne vous prends que pour un homme charmant et compétent, quant au sexe, ça fait partie des plaisirs de la vie, non ?
- Au moins vous êtes très directe.
- On va dans la chambre ?

Ses hésitations sont bien loin et en deux temps trois mouvements le Max se retrouve à poil, la bite demi-molle.

- Votre amie Anne ne va pas être jalouse ? Me demande-t-il.
- Mais non ! Quelle drôle d’idée ?
- Je dis n’importe quoi, ne faites pas attention.

Max s’assoit sur le bord du lit et attend que je vienne. Je me déshabille mais je garde mon soutien-gorge, un vieux truc de « pute » que je pratique désormais assez rarement.

Je le rejoins.

- Vous n’enlevez pas votre soutien-gorge ?

Tous les mêmes, toujours la même question et toujours le même protocole. Les hommes ne changeront jamais.

- Bien sûr, puisque c’est demandé si gentiment ! Retire-le-moi !
- Je ne suis pas trop doué pour ça !

Mais il fait quand-même et sans trop de difficultés (pas du premier coup malgré tout)

Il est tout content de son exploit, Max ! Et il se retrouve avec mon néné droit juste devant son nez.

- Je peux l’embrasser ?

Il est marrant, Max, il me le demande à chaque fois. C’est d’abord un baiser très discret du bout des lèvres, mais bientôt Max s’enhardit, et le voilà qui lèche, qui suce, qui aspire, qui bave. Une vraie sangsue !

- Et si tu t’occupais de l’autre ! Il va être jaloux.

Encore un truc qui ne coûte rien mais qui fait plaisir aux hommes parce qu’ils ont la faiblesse de prendre ça comme une faveur.

Max se régale de mon sein un bon moment, puis on change, je le fais s’allonger, puis m’occupe de sa bite. Je l’aime bien sa bite, ni trop grosse, ni trop petite, bien droite, bien dessinée et le gland appétissant. Elle sent un peu fort à cette heure-ci, un léger arrière-goût d’urine, mais ce n’est pas pour me déplaire, je n’aime pas les bites parfumées à la savonnette. Je suce et je lèche m’attardant sur les points sensibles, je joue aussi avec ses couilles qu’il a grosses. Ça m’amuse de sentir ses boules bouger dans ma bouche.

En fait j’aime bien sucer des bites, mais je ne le fais pas souvent. Le métier que j’exerce a partiellement annihilé ma libido vis à vis des hommes, mais toute situation possède ses exceptions.

Je connais les fantasmes de Max, je ne veux pas le bâcler, par contre lui en parler peut l’exciter.

- Tu voudras m’enculer ? Lui demandais-je
- Te sodomiser, dirais-je.
- Non « enculer », j’aime bien ce mot.
- Si tu n’y vois pas d’inconvénient !
- Mais, on n’est pas pressé, t’aimerais un petit truc en particulier ?
- T’as un petit gode ?
- Je crois justement qu’Anna en a laissé un la dernière fois.
- Tu fais quoi avec Anna ?
- Chut, c’est confidentiel.
- Je n’insisterai pas.

Je feuille dans le tiroir du chevet et en extrait un machin assez réaliste.

- J’ai ça, c’est peut-être un peu gros ?
- Non, ça devrait aller !

Je le mets de côté pour l’instant, m’encapote l’index et entreprends de lui ramoner le trou de balle. Monsieur se pâme d’aise et soupire comme une jeunette en chaleur, c’en est attendrissant.

Au bout d’un moment je retire mon doigt et m’empare du gode.

- Fais le moi sucer ! Demande-t-il.
- Ah ah ! Tu as envie de sucer de la bite, tu es de plus en plus cochon, mon petit Max !
- Bah, c’est un fantasme !
- Pas seulement un fantasme, je sais que tu aimes bien sucer de la bite !
- Oh ! A l’occasion, mais juste à l’occasion, mais j’avoue que ça ne me déplait pas !
- T’as raison, faut toujours faire ce qu’on a envie, du moment que ça ne fait du tort à personne, je ne vois pas pourquoi on ne se ferait pas du bien !
- Toute une philosophie !

Je m’amuse à le voir travailler la fausse bite de sa langue, tournicoter à la base du gland, agacer le méat, tenter de faire gorge profonde mais comme il n’y arrive pas, le gode termine sa course au fond des joues, je me marre.

- Allez ! Finis les sucettes, maintenant je t’encule !
- Vas-y sodomise-moi !
- Pardon ?
- Encule-moi, Chanette !

Le souci c’est que malgré mon doigtage intensif, l’endroit reste très serré. Qu’à cela ne tienne, je lui lèche le troufignon, je préfère lécher les culs des femmes que celui des hommes, mais ça reste agréablement pervers, je parviens à faire bailler l’anus de Max, ma langue entre un peu, l’homme apprécie, mais je ne me fais pas d’illusions ça ne s’ouvrira pas davantage.

Alors opération gel : je tartine, sur le bords extérieurs et intérieurs, je garnis le gode d’une capote et première tentative…

- Allez, pousse bien, j’essaie !

Ça ripe ! Nouvelle tentative !

- Pousse mieux, on y était presque !

Miracle ! Le faux gland entre un peu, je force un peu, c’est entré.

- Aïe !
- Mai non, ça ne fait pas mal !

J’attends juste un petit peu et fait pénétrer tout le machin d’un coup dans son conduit anal. J’attends encore un peu et je fais ensuite coulisser en cadence.

- C’est bon ! C’est bon psalmodie-t-il
- Bien sûr que c’est bon !
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Après quelques minutes de ce traitement il me vient une idée.

- Coince le gode avec ta main pour ne pas qu’il sorte, on va faire un truc.

Je fais assoir Max sur le bord du lit toujours avec son gode dans le cul. Je le branle un peu pour qu’il bande comme il faut, je l’encapote et m’empale le cul sur sa bite.

Jolie figure de style, dans laquelle l’enculé encule à son tour. Je suis vraiment perverse à mes heures.

Et c’est parti pour une séance infernale ! A ce régime, la bite dans mon cul me provoque des frissons jusqu’au clitoris. Mystère insondable de l’anatomie féminine, je me mets à jouir du cul sans me retenir, mais pourquoi me retiendrais-je ?

Mon excitation doit être communicative car Max ne tarde pas à éjaculer.

On s’écroule l’un sur l’autre. Petit bisou. Max m’aurait bien pris la bouche, mais il n’ose pas et je ne l’encourage pas non plus. Il aurait insisté, je me serais peut-être laissé faire, mais c’est aussi bien comme ça ! Il est enchanté et ravi, c’est le principal.

On va pouvoir boire un verre !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Mardi 5 juin 2018 2 05 /06 /Juin /2018 19:16

Chanette 22- Soirées Bunga-bunga
2 – Orgie et Georgia par Chanette

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Thémes abordés : bisex féminine, feuille de rose, party, prostitution, uro

2 – Orgie et Georgia

Lundi 12 janvier

Je viens à peine d’arriver au studio que je reçois un coup de fil d’Alexis.

- Je peux monter vous voir cinq minutes ?
- Bien sûr, c’est pour une séance ?
- Non, mais j’ai un tout petit service à vous demander.

Et quelques instants plus tard, il me demandait ce qu’il attendait de moi.

- J’ai passé une partie de ma carrière à la brigade mondaine, je me suis fait quelques relations si vous voyez ce que je veux dire.
- Non, pas du tout, mais ça fait rien.
- Disons que mes coordonnées figurent dans pas mal de carnet d’adresses.
- Ah ?
- Et on fait encore appel à moi pour organiser quelques parties avec des filles…
- Ah, je vois !

En fait non je ne vois pas très bien.

- Il est de moins en moins facile de trouver des filles qui jouent le jeu…
- C’est à dire ?
- Qu’elles fassent correctement leur boulot.

J’ai compris.

- Et vous voudriez que je participe à une de vos prochaines sauteries ?
- En quelque sorte !

Me voilà coincée, je fais quoi ? Le mec m’a sortie d’un guêpier que je n’ai pas complètement saisi, d’ailleurs j’en profite pour lui demander :

- Au fait, j’ai voulu me renseigner sur le pays des deux zigotos de l’autre jour.

Je ne continue pas, attendant sa réaction.

- Et alors ? Finit-il par demander.
- Ben alors leur pays, il n’existe pas !
- Je peux pourtant vous assurer qu’il existe bel et bien.
- Et c’est où, ça, le Bunga ?
- Le Bunga, c’est quoi, ça le Bunga ?
- Ben, c’est ce que je vous demande ? C’est bien le pays des deux types de l’autre fois.
- Attendez, je n’ai jamais prononcé ce mot !
- Pourtant…
- Non, je suis formel !

C’est peut-être vrai après tout, par contre eux l’ont prononcé, j’en suis sûre et je le lui dis.

- Ce doit être un code qu’ils utilisent pour brouiller les pistes.
- Parce que le vrai pays, c’est quoi ?
- Vous savez, dans ce genre d’affaires pourries, moins on en sait, plus on est en sécurité.

Admettons !

- Bon alors pour ce petit service…
- Ce n’est pas trop mon truc…
- Oui, mais vous savez faire ?
- Bien sûr !

Pourquoi je réponds « Bien sûr ! » ? Oh l’idée…

- C’est quand votre truc
- Vendredi prochain, le 16, en soirée.
- Ah ben non, ce n’est pas possible, vendredi je suis prise.
- Il y a toujours moyen de se décommander.
- Ecoutez, je ne vais pas vous raconter ma vie, mais ce que j’ai à faire ce soir-là, je ne peux pas le déplacer, c’est absolument IM-POS-SIBLE !
- Bon tant pis, n’en parlons plus !

Et le voilà qui tripote son smartphone. Je me demande ce qu’il fabrique.

- Mais que je suis con ! S’exclame-t-il. Je vous ai dit le vendredi 16 ?
- Oui !
- Je me suis planté, ce n’est pas vendredi, c’est le samedi, le samedi 17.

Il l’a fait exprès ou pas ? Je n’ai pas osé lui sortir un prétexte pour lui dire que je n’étais pas libre non plus ce soir-là ! C’eut été pourtant facile de m’inventer un déplacement familial, mais on ne pense pas toujours à tout. Et puis il a l’air d’y tenir à sa soirée, si je me défile pour celle-là, il y a fort à parier qu’il me sollicitera pour une autre. Alors autant en finir.

- Bon OK, mais j’y mets deux conditions :
- Je vous écoute :
- La première c’est que je veux l’adresse exacte de l’endroit où ça va se passer.
- Parce que ?
- Parce que je veux pouvoir la communiquer à mon mari.

La tronche qu’il fait !

- Vous… vous êtes mariée ?
- Oui et vous ?

Manifestement, il ne me croit pas, (pourtant c’est vrai, même s’il y a belle lurette que nous sommes séparés) mais en revanche, il est peut-être en train de se demander si je ne suis pas maquée.

- C’est idiot, que voulez-vous qu’il vous arrive ?
- C’est pour moi une règle de sécurité et elle n’est pas négociable. Et je me rendrais à cette adresse par mes propres moyens.
- Bon on fera avec ! Et l’autre condition ?
- Vous me demandez ça une fois, je ne me déroberai pas, mais il n’y aura pas de deuxième fois, d’accord ?
- Mais cela me parait évident, ma chère !

Samedi 17 janvier

A 17 heures, je reçois un SMS me précisant l’adresse, c’est avenue de Friedland, près de l’Etoile, plus rupin comme coin tu meurs. Anne-Gaëlle étant en déplacement, j’envoie un message à Carole en lui demandant de faire le nécessaire si elle n’a aucune nouvelle de moi avant demain midi.

Je sonne, un « Nestor » en gilet à rayures me toise.

- Je viens de la part de Monsieur Alexis.
- Entrez, je vais le chercher.

Il me laisse planté là ! Alexis se pointe, sourire commercial aux lèvres et m’entraîne dans une petite pièce :

- Ah Chanette, merci d’être venue !
- Je vous en avais fait la promesse.
- Quelques points de détails : choisissez-vous un autre pseudo pour cette soirée, question de sécurité. Par ailleurs, je ne souhaite pas que l’on sache que vous effectuez cette prestation à titre gracieux, ça ne regarde que nous.
- O.K., ce soir je m’appelle Jacqueline.
- Non, non, ça fait trop rétro !
- Jackie, alors !

Inutile de vous préciser que ces recommandations m’ont parue bien étranges !

Il me conduit dans une autre pièce qui fait ce soir office de vestiaire.

- Quand vous serez prête, vous irez dans la grande salle au fond, à gauche.

Une nana à moitié à poil est en train de se changer, moi je n’ai pas besoin de le faire, je suis déjà habillée en « pute » sous mon manteau dont je me débarrasse, j’ai juste mes escarpins à enfiler.

- Moi c’est Georgia, me dit la brunette.
- Jackie, me présentais-je.

Ces messieurs dames ont installé une psyché dans la pièce, ça me permet de ravaler mon maquillage.

- Je t’attends on va y aller ensemble, me dit la brunette.

Timide ? O.K., on y va ensemble.

Ils sont combien là-dedans ? Difficile à dire parce qu’il y aura pas mal d’allées et venues. Il y a quasiment autant de femmes que d’hommes. Je m’apercevrai par la suite que parmi ces dames, il y a un peu de tout, des professionnelles comme moi, mais aussi des nanas qui accompagnent leur mari ou leur amant, allez savoir ?

La partie semble tout juste commencée, il y a une sorte d’agglutinement au fond à droite, impossible de savoir ce qui s’y passe, mais je l’en fous un peu. Il y a un buffet, je n’ai pas faim, m’étant substancée avant de venir, mais boire un coup me fera du bien.

Mais notre arrivée a été remarquée, deux gros lards suintants se dirigent vers nous, un pour Georgia, l’autre pour moi.

Le mec me met carrément la main sur le nibard.

- Je peux me permettre ?

Une envie folle de lui expliquer que la « permission », c’est avant qu’on la demande, sinon ça s’appelle du « fait accompli », mais je sais pourquoi je suis là, alors je fais la gentille fifille.

- Vous avez ma permission, cher ami !

Donc me voilà déjà « en mains », (c’est le cas de le dire !), le mec me pelote de façon de plus en plus hardie, mes seins vont bientôt être à l’air et que voulez-vous que j’y fasse.

Je jette un coup d’œil à Georgia collé à l’autre gros lard comme un lardon autour d’une paupiette. Ils se roulent une pelle… Merde je n’avais pas pensé à ça ! Il faut embrasser aussi ! Il se trouve que je n’embrasse pas même pour de l’argent…mais ici la partie est gratuite.

Ça ne rate pas, le mec cherche ma bouche, je tourne la tête, il insiste, je me tords le cou en essayant d’échapper à ses lèvres. Ce con ne comprend rien, il insiste.

- Je n’embrasse pas !
- Tu te prends pour qui ?
- Je n’embrasse pas. C’est tout.

Il me lâche, furieux, il semble chercher quelqu’un.

Un flash ultra rapide ! Je sens l’incident tout proche. Je pourrais m’en foutre, mais présage que cela risque d’être une inextricable source de complication avec Alexis.

Alors, je fais la carpette, récupère mon gros lard :

- Reste avec moi, mon biquet, tu vas l’avoir ton bisou.

Pouah ! Le goût de vieux cendrier pourri qu’il trimbale dans sa bouche ! Nauséabond ! Il ne peut pas s’acheter un spray buccal, ce con ?

Il me prend la main et me la pose sur sa braguette, tout fier qu’il est de me faire savoir qu’il bande ! Je crois stratégique de me livrer à quelques tripotages manuels. Effectivement monsieur est enchanté, ravi. Je descends la fermeture éclair et m’en vais plonger au fond de son caleçon, mais voilà qu’il a un autre plan.

Il m’entraîne hors de la pièce, je comprends alors qu’il a souhaité suivre l’autre « gros lard », accompagnée de Georgia.

Ces deux gros machins doivent être entièrement synchronisés car c’est avec une simultanéité étonnante que les voilà qu’ils baissent pantalons et calfouettes et nous incitent à la sucette.

- Et la capote ? Objectais-je.
- Pas pour commencer !
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O.K. Alors ça va être service minimum, j’espère au moins qu’elle le sent pas le fromage. Bon ça va, c’est « moins pire » que ce que je croyais.

- Vous ne jouissez pas dans ma bouche, d’accord ?
- Tais-toi et suce !

Je me recule !

- Arrête de pleurnicher, c’est pas son truc, ‘est son droit ! Intervient son « collègue ».

Je reprends ma pipe, je m’applique mais je trouve que l’affaire a tendance à s’éterniser.

- Baise-moi ! Lui proposais-je en le regardant au fond des yeux.
- Attends !
- Baise-moi, j’ai envie !

O.K. En deux temps trois mouvements, me voilà en levrette sur l’un des deux canapés de la pièce. Un coup d’œil pour vérifier que le type s’est bien encapoté son bigoudi.

Et le voilà qui va et qui vient, à ce rythme-là, je me dis que ça ne va pas durer longtemps, mais ce n’est pas pour autant que la partie sera terminé. Mais le bonhomme a présumé de ses forces, le rythme ralentit, je remue un peu du croupion pour l’encourager, mais je n’ai pas l’impression que ça lui fasse grand-chose.

Il se retire, il n’a pas joui, je m’apprête à me relever…

- Reste comme ça !

Ah, bon ?

En fait les deux gros lards ont échangés leur partenaire, (changement d’herbage réjouit le pâturage.) C’est reparti pour un tour, et pendant qu’il me lime je vois du monde entrer dans la pièce. Oh ! Mais on va étouffer là-dedans ! Un type réussit à se faufiler de façon à me présenter sa bite au niveau de mon visage. Je gobe la chose sans conviction, la position n’étant pas trop pratique. Derrière, ça change encore de partenaire, mais le nouveau en veut après mon petit trou.

- Pas là !
- Juste pour essayer !
- Non !
- Oui, bon, ça va ! Tu vas pas faire ta pucelle !

Et le mec me force le trou ! J’aurais pu protester encore, me débattre, me révolter, je n’en ai rien fait, je suis devenu passive comme une chique molle, ne réalisant plus très bien tout ce qui m’arrivait, toutes ces bites, dans ma chatte, dans ma bouche, dans mon cul, tous ces bonhommes qui m’ont confondu avec une poupée gonflable, toutes ces bêtes en rut incapables ni d’un mot de gentillesse, ni d’une expression minimale de respect ni même d’un sourire. Je sais simplement que je ne laisserai pas cette chose impayée, je me vengerai, même si je ne sais encore comment.

Bien sûr, tous non pas été infects au même niveau, il y en avait même un qui était gentil, mais j’ai eu la détestable impression durant toute cette soirée de n’être qu’un trou (avec du poil autour).

Le hasard ou les circonstances ont fait que je me suis souvent retrouvée non loin de Georgia, lorsque nous avons eu la possibilité de le faire, nous nous sommes furtivement caressées, embrassées. Un zeste de douceur dans un monde de goujats.

On a essayé de me faire boire, j’ai pu esquiver voulant rester lucide jusqu’au bout.

Vers je ne sais quelle heure du matin, on a fait comprendre aux filles qu’elles pouvaient repartir. On se retrouve à quatre dans la pièce qui sert de vestiaire, j’ignore où sont les autres.

La main de Georgia tente d’attraper la mienne. C’est à quel sujet ? Je comprends quand même qu’elle veut me faire passer un papelard. Je le glisse discrètement dans mon sac à main. Et je quitte cette bande d’abrutis.

Maintenant il faut que je trouve un taxi.

- Alors la fête était bien ? Me lance le chauffeur, goguenard.
- Je n’ai pas envie de causer, d’accord ?
- Oh, là là !

Dimanche 18 janvier

J’ai envoyé un message à Carole pour lui dire que j’étais rentrée vivante, puis j’ai pris une longue douche avant de me coucher comme une masse.

Mauvais sommeil, rêves à la con…

Nouvelle douche, café fort, je prends mon portable et envoi un texto à Alexis, pas de grand discours, un seul mot : « Salaud ! ». Je ne sais pas si ça va servir à grand-chose mais qu’est-ce que ça fait du bien !

En recherchant je ne sais plus quoi dans mon sac à main, je retrouve le papelard roulé en boule que Georgia m’a fait passer :

« Appelle-moi vite, urgent 06 …… »

J’aurais dû l’appeler avant de me coucher, là il est peut-être un peu tôt, j’attendrais le début de l’après-midi.

A midi, je reçois un message sibyllin d’Alexis : « nous reparlerons de tout ça entre gens intelligents, bisous ». Quel con ! J’efface sans répondre.

J’appelle Georgia. Elle m’explique que ce qu’elle a à me dire est long et compliqué. Bref après quelques palabres on se retrouve dans un bistrot du Quartier Latin.

- C’est à propos d’Alexis ! Me dit-elle en préambule.

Tiens, c’est curieux, je m’en serais douté.

- Je t’écoute !
- Tu le connais depuis longtemps ?
- Non, pas trop.
- T’as confiance en lui ?
- Non !
- Au moins c’est clair ! Bon voilà, je suis dans la merde et je cherche quelqu’un pour m’aider…
- Pourquoi moi ?
- Je vais tout t’expliquer. Il t’a recruté comment, toi, Alexis ?
- Euh, je vais te dire un truc, je vais être très franche : je suis venue pour t’écouter, pas pour te raconter mes histoires à moi, alors voyons d’abord ce que tu as à me dire.
- Je travaille en hôtel, mais la copine qui m’a dépanné m’avait prêté son studio pendant quinze jours.

Mais pourquoi les gens qui vous racontent un truc commencent toujours par le milieu quand ce n’est pas par la fin ?

- … Un type s’est pointé, reprend-elle, il avait rendez-vous, il m’a ouvert une mallette remplie de billets, je me demandais ce qui se passait… Il m’a alors parlé d’une opération destinée à compromettre un dirigeant africain… Pourquoi tu fais cette tête ?
- Continue, je te dirais.
- J’ai refusé, le ton a monté, j’ai pris peur, mais le type a fini par s’en aller, cinq minutes après Alexis m’appelait pour me demander s’il pouvait venir, je lui dis oui, et il me dit qu’il n’était pas loin et qu’il arrivait de suite. Une fois dans le studio, il m’explique qu’il a vu en bas deux blacks très énervés….
- Et c’est là qu’il te raconte qu’il fait partie des services secrets et qu’il se fait fort de te protéger.
- Je vois. Tu as vécu la même histoire ?
- Avec quelques variantes. Et après il t’a demandé de participer gratuitement à ses parties fines ?

Bien ! Je me doutais bien qu’il y avait un problème, mais pas une magouille de cette ampleur ! Je me livre à un rapide calcul. On doit lui donner une enveloppe pour ces soirées, vu le prix des escorts de luxe pour la nuit, il doit toucher autour de 20.000 euros, il ne paie pas les filles mais tout le reste : bouffe, boisson, service et faux frais. Ce qui lui fait un bénéfice net d’environ 18.000 euros. Pas mal comme salaire d’appoint !

- Et comment tu as compris que c’était une arnaque ?
- C’est une des filles qui m’a expliqué. Elle ne pouvait rien faire de son côté, mais elle voulait me mettre en garde.
- Tu ne l’as pas cru ?
- Si, mais Alexis me tient, il me menace de dévoiler mes activités à ma famille.
- Quel salaud ! Bon je te remercie de m’avoir prévenu. Il ne me menacera pas, je n’ai plus de famille.

Georgia ne me répond pas, elle me regarde bizarrement, elle a envie de me dire quelque chose, semble hésiter. Pourvu que…

- Tu ne peux rien faire pour moi ? Je veux dire qu’à deux on serait plus fortes.

Tout à fait ce que je craignais mais je ne vois pas bien ce que je peux faire pour elle.

- Ne serait-ce que pour me remercier de t’avoir prévenu ! Ajoute Georgia.

Elle se raccroche à ce qu’elle peut comme bouée de sauvetage. La pauvre, elle me fait pitié, mais il faut que je me raisonne, je ne suis pas Sainte Chanette et n’ai pas pour vocation de secourir toutes les filles en détresse de ce bas monde.

Elle a l’air désespérée, manifestement elle attendait autre chose de ma part.

- Je vais voir, je n’ai pas de solution, mais je vais réfléchir. On se rappelle.

Je suis bien consciente de la vacuité de ce genre de répartie.

- Bon, je vais y aller ! Me dit-elle. Tu vas par où ?

Je lui indique, ce n’est pas sa direction

- J’habite derrière la Gare de Lyon. Me précise-t-elle.
- Je crois qu’il y a un bus qui y va.
- Tu m’accompagnes ?
- C’est à dire, j’ai deux trois bricoles à faire…
- S’il te plaît ! Insiste-t-elle.

Bon je vais me dévouer.

Dans le bus on est debout et relativement serrées, pas moyen de parler. On arrive je ne sais plus où, on descend.

- Je t’offre un verre, juste cinq minutes.

Je l’aurais parié !

L’appartement est modeste mais bien tenu. Je ne pense pas qu’elle y reçoive ses clients, ce n’est pas agencé pour, trop de peluches et de photos de chats. Elle me propose un tas de trucs à boire, j’opte pour un verre d’eau minérale.

- Il y a longtemps que tu fais ce boulot ? Me demande-t-elle.
- On a dit qu’on ne parlerait pas de moi.
- Je demandais ça comme ça, sois sympa ne me jette pas…

Et voilà qu’elle se met à chialer.

- Calme-toi, si je peux t’aider, je t’aiderais, mais ça m’embête de me raconter ma vie, on ne se connait pas assez, tu peux comprendre ça ?
- Mais je te demande pas de me raconter ta vie.

Elle va se braquer ! Me dire qu’elle n’a pas besoin de moi… Faut quand même que j’essaie de calmer le jeu.

- Chut ! Ça fait quinze ans que je fais ça !
- Oui, je te demande pas ton âge, mais d’habitude Alexis choisit des filles dans les vingt ans.

J’avais aussi remarqué que je n’étais pas la plus jeune des filles pendant cette soirée ! Mais la chose ne m’a pas interpellé plus que ça.

- Quinze ans d’escorting ! T’es une vraie pro, alors ?
- Je ne fais pas d’escorting ou si j’en fais c’est de façon tout à fait exceptionnelle.
- Ah ! Comme les filles des rues alors ?
- Oui et non, je travaille en studio, je passe des annonces, mais j’ai une clientèle d’habitués. C’est un peu spécial, je fais de la domination.
- Ah ! Tes clients se sont des esclaves, alors ?
- Des soumis, je préfère !
- Et tu les attaches, tu les fouettes, tout ça ?
- Tout ça, je leur donne des ordres, je les sodomise, je leur pisse dessus… toute la panoplie quoi !
- Et ben dis donc ! Pas de sexe alors ?
- Laisse-moi un peu de mes petits secrets.

Elle s’est calmée, son visage s’est apaisé, un vrai visage d’ange.

- Tu sais, me dit-elle, quand on s’est un peu caressées et embrassées pendant la partie, qu’est-ce que ça m’a fait comme bien !

O.K. J’ai compris ! Mademoiselle a envie d’une partie de jambes en l’air entre filles. Je ne suis pas forcément contre, elle est mignonne, bien faite et son visage s’illumine quand elle daigne sourire, ce que je crains c’est l’après. Pourquoi les gens s’imaginent-ils qu’il suffit de passer par une partie de cul intime pour se sentir plus proches ? Mais après tout qu’importe, on n’a que le bon temps qu’on se donne, n’est-ce pas ?

Donc quand elle entreprend de me caresser la main de façon intempestive en me faisant des yeux langoureux, je la laisse faire, et quand elle approche ses lèvres des miennes je ne refuse pas son baiser et décide de prendre les choses en mains (si je peux me permettre cette expression)

- On reste là, ou on va dans ta chambre.
- On peut aller dans la chambre !

Alors on y va !

On se déshabille toutes les deux sans problème comme si c’était la chose la plus naturelle du monde. Après tout on se connait déjà un peu.

- Je vais faire pipi avant ! Indiquais-je
- Moi aussi, c’est dans la salle de bain…

Je m’assois sur la cuvette, elle reste plantée là.
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- Ça t’embête si je te regarde ! Me demande-t-elle.
- Non pas du tout !
- Je suis un peu vicieuse.
- C’est pas du vice, c’est de la fantaisie.
- Un peu coquine, je voulais dire.
- Ça tombe bien, moi aussi.
- Ton pipi, tu me le fais boire ?

Quand je pense qu’il y en a à qui il faut des semaines, voire des mois pour avouer ce genre de penchants !

- Si tu veux !
- On fait comment ?
- Ben tu restes là, tu écartes les jambes, et je vais approcher ma petite bouche…
- Ta mignonne petite bouche !
- Ma mignonne petite bouche !

Je me concentre, je m’écarte la chatte !

- Oh ! Qu’elle est belle !
- Elle est petite !
- Elle est belle !
- Attention, ça va partir !

Georgia ouvre la bouche. Ayant l’habitude de la pratique, je sais en principe pisser par saccade, mais là c’était la grosse envie et la « pauvre » ne peut plus suivre. On en fout plein à côté on se marre.

Fini.je suppose qu’elle va me nettoyer la chatte, non elle est encore plus perverse que ça, elle approche ses lèvres des miennes (celles du haut) et sollicite un baiser alors qu’elle la bouche pleine de mon pipi. Je n’ai pas fait souvent ce genre de choses mais ça ne me dérange pas, j’accepte le baiser. Nous sommes des grosses cochonnes.

- Tu fais ça souvent ? Lui demandais-je.
- Y’avait longtemps ! Je faisais ça avec une copine avec qui j’étais tout le temps fourrée, c’est elle qui m’a briefé quand je me suis retrouvé dans la merde. Je l’ai perdu de vue, elle s’est mise en ménage avec un vieux plein de fric sur la Côte. Hum, qu’est-ce qu’elle est bonne ta pisse !
- J’ai bu du thé au jasmin ce matin, ce doit être pour ça !
- Tu veux la mienne ?

En fait, non pas trop, je n’ai rien contre, mais peut-être pas tout de suite… Cela dit ça à l’air de lui faire plaisir, je ne vais pas être vache.

- Oui, je veux bien !
- On va peut-être se mettre dans le carré à douche, sinon on va en mettre partout.

Je m’y accroupis, elle se met au-dessus de moi et commence à pisser, ça dégouline, c’est tout chaud, j’ouvre la bouche pour en avaler un peu, bizarre, son urine est très claire, ce doit être une adapte du « buvez, éliminez ! » en s’envoyant des litres entiers de flotte dans sa journée.

- On va se rincer propose-t-elle en actionnant la douche.

- On se douche sommairement, on se pelote un peu, pas trop, l’eau transforme le sens du toucher et la peau y perd sa douceur, pour qu’elle la retrouve il faut savonner… mais comme c’était juste un rinçage…

On se sèche et on s’en va au lit en trottinant comme des gamines au pensionnat. Nous voilà sur le lit, je lui caresse la cuisse, elle a une peau d’une douceur exceptionnelle. Cette cuisse m’attire, je la bise, ce qui fait rire Georgia.

- Qu’est-ce qu’il y a de si drôle ?
- Ce n’est pas tous les jours qu’on m’embrasse les cuisses.

Je ne réponds pas, et continue de lui faire des bisous tout en pratiquant une ascension. Du milieu de la cuisse, j’atteins bientôt le haut, et sa chatte n’est ainsi plus très loin, juste à portée de langue. J’humecte ainsi la partie inférieure de son sexe, mais ne m’y attarde pas, inutile de hâter les choses.

Je me redresse, alors qu’elle ne s’y attendait pas du tout et colle ma bouche contre la sienne, elle s’abandonne à ce baiser, se renverse, je suis sur elle, c’est moi qui la domine, je sens qu’elle a envie que les choses se passent ainsi.

Ses tétons fripons et fripés m’attirent, je les humecte, je les gobe, ils se détendent et sont beaucoup mieux comme cela. Je ne déteste pas qu’on me fasse la même chose, je pourrais me contenter de lui dire, mais c’est tellement plus excitant de me bouger très légèrement afin de lui présenter le bout de mes seins au niveau de ses lèvres. On aurait dit qu’elle n’attendait que cela et se met à me les téter comme s’il allait en sortir du lait. Et après le téton droit, je lui offre le gauche, ne rendons pas les tétons jaloux !

Nouvelle séance d’embrassades et de caresses, ma main s’égare sur sa chatte, elle est trempée, la mienne aussi d’ailleurs. J’y glisse l’index et le majeur, les enfonce et les agite provoquant un insolite bruit de floc-floc. Une minute plus tard elle prenait son pied. Rapide la môme !

J’attends qu’elle reprenne son souffle et qu’elle s’occupe un peu de moi. Mais la voilà qui se lève et qui se met à farfouiller dans l’armoire dont elle extrait une boite à chaussures.

Elle ouvre sa boite à malice et en extrait fièrement un gode plutôt réaliste (je dis plutôt parce que j’ai mieux dans mon studio).

Qu’est-ce qu’elle espère faire avec ça, je n’en ai pas besoin, moi ce que je veux c’est qu’elle me lèche !

- Ça te dit ? Il est vibrant !

Et évidemment pour m’assurer qu’il est bien vibrant, et bien elle le fait… vibrer !

Les godes, ça n’a jamais été vraiment mon truc, c’est que je suis une vraie clitoridienne, moi.

Elle s’approche avec le machin. J’ai alors subitement une idée

- Attends, je me mets en levrette.

Et joignant le geste à la parole, je me positionne de façon provocante, le cul cambré, les fesses écartées avec les mains.

- Tu le veux dans ton cul ?

Miracle elle a tout compris.

- Vas-y encule-moi !

Mais Georgia fait sa petite préparation préalable, ce n’est pas une pro pour rien ! Une capote par-dessus le gode, et un peu de gel pour que ça glisse mieux… Et elle pose le gode… sur la table de nuit.

Quelque chose m’aurait-il échappé ? Mais non, mademoiselle veut s’occuper un peu de mon trou du cul avant de me pénétrer avec son objet manufacturé.

Je sens son bout de langue frétiller à l’entrée de mon trou du cul. C’est bon, c’est super, j’adore qu’on me lèche le petit trou. Je me laisse faire, je m’abandonne, elle fait cela très bien. Les doigts viennent à la rescousse, un, puis deux, ils vont, ils viennent, ils font comme chez eux, ça commence à être super bien cette affaire-là !

La conclusion fut assez rapide, les doigts quittent mon petit orifice, le gode entre, effectue plusieurs va-et-vient avant que Georgia le branche en vibreur. Et là c’est l’apothéose, je dois vibrer autant que le vibreur, je hurle, je me déchaine, je mouille comme une fontaine, je retombe comme une loque. Que ça fait du bien du jouir comme ça.

On s’enlace, on s’embrasse, nouveau moment de calme et de tendresse.

- Ça t’a fait du bien ? Demandais-je.
- Un bien énorme.

On se rhabille, on boit un jus de fruit et la conversation revient inéluctablement sur Alexis.

- Je suppose qu’il va nous recontacter prochainement. La première au courant prévient l’autre, on avisera à ce moment-là. Euh, je pense à un truc, s’il te propose une date, invente toi un truc, dis-lui que tu n’es pas libre ce jour-là !
- J’ai déjà joué cette carte-là, je ne pourrais pas le faire une autre fois.
- Parce que ?
- Une fois, je me suis inventé un enterrement en province. J’ai l’impression qu’il ne m’a pas cru, mais il a fait comme si. Il a accepté que je me défile, mais m’a prévenu que ce serait la seule et unique fois.
- Humm !

à suivre

 

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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