Lundi 24 avril 2017 1 24 /04 /Avr /2017 09:18

Vie de château - 1 - Le cul de Betty par Boris Vasslan

scat
attention, texte contenant des passages scatos explicites

Je ne me souviens plus pourquoi je me suis dirigé ce matin-là vers la cuisine. Je suis une grosse faignasse et quand j’ai besoin de quelque chose, je sonne mes domestiques (voir en attendant Edwige 1)

Toujours est-il qu’un charmant spectacle m’attendait, Betty ma cuisinière, était agenouillée sur le sol en train de rechercher je ne sais trop quoi. Son tablier était remonté sur ses fesses qui se trouvaient à moitié dégagées, et comme je le préconise, elle ne portait pas de culotte.

Rappelons que Betty est la plus ancienne de mes domestiques, la cinquantaine, un peu grassouillette, cheveux blonds coupés au carré, grosse lunettes… et vicieuse de chez vicieuse.

– Betty que faites-vous donc dans cette position ? L’interpellais-je, goguenard.
– Oh, Monsieur, je ne vous ai pas entendu entrer, j’ai fait tomber le bouchon d’un flacon d’épices et pas moyen de le retrouver. ! Dit-elle ; se relevant
– Dis donc, Betty je ne t’ai pas demandé de te relever…

Je passe derrière elle et commence à lui malaxer ses grosses fesses bien dodues.

– Humm, j’aime bien quand vous me tripotez le cul !

Je me baisse, lui embrasse le postérieur, puis j’ai soudain une idée !

– Monte sur la table, je vais te lécher, bien comme il faut.

Elle n’y va pas, elle s’y précipite ! Quelle est belle Betty dans cette position qui tend bien la peau des fesses, j’approche ma langue de son petit œillet brun et commence à la lécher !

– Hum quel doux parfum !

Car le moins qu’on puisse dire c’est que ça sent vraiment le cul ! Je lèche comme un forcené, le sphincter finit par s’ouvrir timidement, et je peux y pénétrer mon bout de langue, c’est assez âcre mais j’aime bien… je me mouille l’index et l’introduit dans son anus… Elle miaule de plaisir, tandis que mon doigt rencontre de la matière molle et chaude. Tant mieux… je ressors mon doigt, il est tout pollué.

– Tu as le cul plein de merde, Betty !

BettyJe lui présente mon index, elle rigole ! Je suce alors mon doigt, comme d’habitude ce genre de geste est d’abord exaspérant de banalité (alors qu’il dégoûte ceux qui n’ont pas franchi ce pas) puis vient le petit côté enivrant, excitant qui fait qu’on a envie d’en faire un peu plus. Alors du coup je replonge mon doigt, et le suce de nouveau.

– Voulez-vous que je vous fasse un joli caca ? Propose alors Betty.

Un rire derrière nous m’empêcha de répondre à cette insolite proposition. Mirabelle toute souriante entrait dans la cuisine.

Mirabelle, une petite brune frisée, mignonne comme un cœur avec un cheveu sur la langue fut longtemps ma soubrette préférée, j’en suis tombé amoureux, c’est désormais ma compagne.

– Bonjour Betty, je ne vous dérange pas au moins ? Je vois que Monsieur se régale !
– Teins Mirabelle, je ne voudrais pas t’en priver ! Répondis-je en lui tendant mon doigt qu’elle suça avec gourmandise et application.
– Hum… j’adore, il y a longtemps qu’on n’avait pas fait des trucs comme ça, je croyais que tu t’en étais lassé !
– On ne se lasse jamais des bonnes choses, mais ce n’est pas une raison pour les faire tous les jours !
– J’en reprendrais bien, juste une petite fois !

Je replongeais mon index dans les entrailles de la cuisinière.

– Encore, encore, j’aime ça qu’on me tripote le trou du cul ! S’exclamait cette dernière !

Je me débrouillais pour ramener davantage de matière et tendis mon doigt à Mirabelle qui une nouvelle fois le nettoya sans aucun problème.

– Betty va nous faire un petit caca. Il faudrait sans doute mieux nous déshabiller, Mirabelle !

Et tout en enlevant ses vêtements, ma soubrette préférée n’arrêtait pas de lorgner le cul de sa collègue !

– Elle a un de ces culs, tout de même !
– Il est superbe ! Approuvais-je !
– J’aimerais bien le taper !
– Mais je t’en prie Mirabelle !
– Hé, pourquoi, voulez-vous me tapez ? Demanda Betty, se prenant au jeu. Je n’ai rien fait moi !
– Comment ça tu n’as rien fait ? Explosa Mirabelle ! Tu montres ton gros cul plein de merde à tout le monde… et même qu’on se salit les doigts quand on te les fout dedans…
– Ça n’a pourtant pas trop l’air de vous gêner ! Ricana alors la cuisinière.
– Mais c’est qu’elle deviendrait impertinente, je peux la gifler, Boris ?
– Bien sûr Mirabelle, gifle-moi cette salope !

Betty reçu ainsi deux beaux aller et retour qu’elle encaissa sans broncher. Ma compagne lui donna l’ordre de se déshabiller complètement et accrocha deux belles pinces à torchons sur les pointes de ses grosses mamelles. Puis la cuisinière dû se remettre en position tandis que Mirabelle faisait le tour de la cuisine à la recherche d’un objet frappeur. La situation était quand même surréaliste, la cuisinière son gros cul exposé sur la table, prête à chier à notre demande, Mirabelle à poil en train de chercher de quoi la taper, et moi dans le même appareil, la bite raide en train de contempler tout ça. Finalement ma copine opta pour une belle cuillère en bois assez longue.

– Tu crois que ça va le faire ? Me demanda-t-elle en me montrant l’objet.
– Fais donc voir ?

Et me saisissant de la cuillère, je la testais en m’en frappant la paume, puis alors qu’elle ne s’y attendait absolument pas, j’assénais un coup sur la fesse droite de Mirabelle.

– Aïe !

Puis enchaînant, la fesse gauche, la droite, la gauche !

– Tiens ça t’apprendras, petite peste, à vouloir frapper ma cuisinière qui n’a rien fait de mal !

Et je continuais à taper atteint d’une frénésie inavouable, je prenais un réel plaisir à rougir les petits globes charnues de ma complice préférée.

– Aïe ! Aïe ! Mon pauvre cul !
– Tu vas te taire, oui !
– Pardon, pardon, continue à me taper, je l’ai bien mérité…. Oh là là, ça chauffe !

J’arrêtais quand je jugeais que les fesses étaient suffisamment rouges comme ça ! Coquinement je lui tendis le bout de mes lèvres.

– Alors ça t’as plus ma petite fessée ?
– Hum… t’es un monstre, mais je t’adore. Bon, maintenant, je peux la taper ou pas ? Demanda Mirabelle
– Mais bien sûr que tu peux, mais ne l’abîme pas !

Betty qui se croyait sortie d’affaire encaissa donc une cinquantaine de coups de cuillère en bois, la chair de ses fesses tressautait à chaque contact rendant la scène irrésistiblement hot.

– Bon maintenant tu pousses ! Ordonna la soubrette

L’anus s’ouvre au rythme de ses efforts, on l’encourage !

– Allez Betty, fait-nous un joli boudin !
– Je le sens qui vient, vous n’allez pas être déçus !

Ça y est, un étron très brun parvient à trouver le chemin de la sortie. Betty reste comme ça un moment. Mirabelle tente un coup de langue, puis l’étron grossit, je tends la main, un morceau se détache et je le recueille. Elle continue, le reste tombe sur la table. Betty a fini de chier, elle veut se dégager ! On l’en empêche et elle n’insiste pas. Mirabelle se penche sur le contenu de ma main et se met à lécher, je l’imite, nous voilà tous les deux en train de régaler nos langues de ce joli boudin merdeux. J’en détache un morceau plus petit et le porte entre mes lèvres, le suçant légèrement, le goût est un peu acre mais pas franchement mauvais. Je m’approche du visage de Mirabelle qui ouvre sa bouche recueillant l’étron à son tour. Puis avec un autre morceau nous commençons à tartiner le fessier de Betty !

– Ça a du mal à s’étaler, c’est trop solide, il faudrait pisser dessus !

Je suis trop bandé pour le faire, c’est Mirabelle qui se dévoue, son jet atterrit sur les fesses, que je peux ainsi lui barbouiller plus efficacement.

– Qui c’est qui va se taper le ménage après ? Rigole Betty.

On se met à lécher, les fesses et le trou du cul de la cuisinière. On est complètement parti dans notre trip. Un moment nous nous roulons un patin, mélangeant nos goûts pleins d’âcreté. Je bande de trop.

– Betty je vais t’enculer !

Ce n’est pas une suggestion, même pas une proposition, c’est une constatation, je suis déjà dans son anus, je la ramone quelques minutes. C’est qu’elle aime ça se faire enculer, la cuisinière … Et tandis que je la besogne elle se tripote le clito avec une énergie assez remarquable. Mais je n’arrive pas à me contrôler… Dommage j’aurais bien conclu l’affaire avec Mirabelle. Mais que voulez-vous on ne fait pas toujours ce que l’on veut. J’en ressors la bite un peu merdeuse. La bouche de ma chérie m’attendait à la sortie et me nettoya tout !

– Je suis comme une conne, dans cette affaire, je n’ai pas joui, moi… M’avertit Mirabelle dont la voix était couverte par les cris de l’orgasme de la cuisinière.
– Mirabelle et moi allons prendre notre douche ensemble au premier, nous vous laissons celle du rez-de-chaussée, cela ne vous gêne pas, Betty ?
– Pas du tout Monsieur
– Et merci pour tout Betty, vous êtes formidable.

Je pris alors la main de Mirabelle et une fois dans le couloir, je la regardais dans les yeux, elle me répondit par le plus beau des sourires. Elle comprit que la journée ne faisait que commencer et nous partîmes vers la salle de bain…

© vassilia.net et Boris Vasslan 2014,2017

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Boris
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Lundi 17 avril 2017 1 17 /04 /Avr /2017 18:10

En attendant Edwige 3 - La grange aux dames par Boris Vasslan

cupidon

 

<i>Résumé des chapitres précédents : Edwige ma maîtresse, qui est partie trois ans en Angleterre m'a prévenu de son retour au château. Emu par cette bonne nouvelle je l'annonce à Mirabelle, l'une de mes femmes de chambres qui m'avoue alors qu'elle m'aimait depuis longtemps. S'ensuit une dispute, puis la fuite de Mirabelle que je ne parviens à rattraper que dans le TGV dans lequel nous nous réconcilions (ben oui, ce n'est qu'un résumé)</i>

 

Nous avons passé le reste de la journée à Paris, ballade, shopping… Un moment elle fut attirée par une petite jupe rouge exposée à l'extérieur d'un petit magasin

 

- Regarde comme elle est mignonne, elle n'est pas trop chère, j'ai bien envie de me la payer… Comment tu la trouves, toi ?

 

J'adore ce genre de situation ! Pour moi une jupe, c'est une jupe, mais je ne vais quand même pas lui dire ça :

 

- Comme ça, je me rends pas compte, faudrait que tu l'essayes !

- Oui, j'ai bien envie de l'essayer…

 

Elle m'entraîne dans la petite boutique, demande où sont les cabines. Il y en a qu'une, on y va. J'hésite, je cherche du côté de la vendeuse si son regard est approbateur ou désapprobateur, mais manifestement elle s'en fiche. Donc je rentre…. Mirabelle a d'ores et déjà retiré son pantalon, le fait de la voir comme ainsi en petite culotte, me réveille le bitomètre. Je ne peux m'empêcher de lui coller la main aux fesses, la surface de tissu de son joli petit string jaune ne gênant en rien la manœuvre…

 

- Mais veux-tu être sage, petit coquin !

- Je ne peux pas, tu m'excites !

- Oui, mais ici c'est une cabine d'essayage.

- Il n'y a personne dans le magasin, et regarde un peu comme je bande…

 

Je lui prends alors la main et la colle contre ma braguette

 

- Oui, bon ben d'accord tu bandes, mais on réglera ça plus tard, passe-moi la jupe !

 

Je décide subitement de péter complètement les plombs, je dézipe ma fermeture éclair et je sors mon sexe fièrement dressé :

 

- Suce !

- Tu es fou !

- Juste un peu, ça nous fera un souvenir !

mira11.jpg

Je n'y croyais pas, mais Mirabelle se penche et m'engloutit mon membre viril, puis donne quelques petits coups de langue là où il le faut. Mon dieu que c'est bon, je ferme les yeux, tout à notre folie… Un raclement de gorge qui n'avait sans doute rien à voir avec nos fantaisies nous fait instinctivement cesser notre petit numéro. Je remballe la marchandise, et Mirabelle essaie la petite robe, elle a l'air de lui plaire, c'est vrai qu'elle ne lui va pas si mal. Elle sort de la cabine, virevolte devant la glace, faisant soulever le fin tissu, elle rigole, elle est contente, elle la prend… retourne se changer… Et je lui en fais cadeau de sa jupe, ça me paraît la moindre des choses, même si cette pipe n'a pas été menée à son terme.

 

- Tu es un chou, mais tu es complètement fou !

- Un chou fou ?

- On fait quoi ? Demanda Mirabelle de sa voix la plus suave, alors que l'après-midi touchait à sa fin

 

Je lui propose un plan restaurant, puis cinéma, puis hôtel ayant bien conscience de l'absence totale d'originalité du projet. Mais cela lui convient très bien... On récupère sa valise à la consigne de la gare Montparnasse, on se choisit un hôtel, un bon hôtel, pas le grand luxe, mais quand même le confort. Pour le restau elle souhaite quelque chose de simple :

 

- Pas un machin avec trente-six larbins, un petit truc romantique au quartier latin...

 

Super ça m'arrange, je n'étais jamais très à l'aise quand Edwige me demandait de la sortir. Nous avons donc opté pour une pizzeria, une éternité que je n'avais pas mis les pieds dans de genre d'endroit, du coup j'étais aussi content qu'elle de retrouver cette ambiance qui avait connu ma jeunesse. Je pensais la circonstance propice aux grandes déclarations, c'était mal connaître Mirabelle, pétillante de bonheur, et multipliant les innocentes coquineries, elle n'en monopolisait pas moins la parole en me racontant un tas de trucs sans aucun rapport avec nous. J'aurais pourtant voulu qu'elle me parle d'elle, il faut croire que le moment n'était pas venu, au lieu et place j'eus donc droite aux aventures et aux mésaventures de sa copine parisienne que j'écoutais avec amusement, elle raconte bien, Mirabelle...

 

On est resté très longtemps au restaurant, on décide donc de passer le cinéma.

 

A l'hôtel, nous nous sommes fait monter du champagne dans la chambre, et nous apprêtions à vivre une mémorable nuit d'amour, mais les choses ne se passent que rarement comme on les espère. Nous étions crevés par toutes ces péripéties et nous avons passé notre nuit à ronfler comme des bienheureux.

 

Je me suis réveillé le premier aux premières lueurs de l'aube, et mon membre viril affichait une érection pleine de vaillance ! J'hésitais entre réveiller Mirabelle afin de lui sauter dessus, ou la laisser dormir. Me disant qu'il n'y a pas de meilleur plaisir qu'un plaisir retardé, j'optais pour cette deuxième solution, et entrepris de me lever pour satisfaire un besoin bien naturel. (Comme disent les pisse-froids). C'est toujours une gageure que d'essayer de pisser quand vous êtes bandé à bloc ! Comme quoi la nature n'est pas si bien faite que ça ! L'opération menée à son terme je me recouchais. Curieuse sensation car si je ne bandais (provisoirement) plus, j'avais toujours autant envie de faire l'amour et me sentais saisi de rares élans de tendresse envers ma Mirabelle préférée.

 

Très doucement je dégageais les draps ! Que c'est beau le spectacle d'une femme qui dort ! Et tandis que ma bite reprenait le chemin du ciel, je ne me lassais pas de contempler ses rondeurs accueillantes, ses longues cuisses, sa peau de satin et ses tétons fripés par le sommeil.

 

J'osais alors un doigt fureteur sur la chair de son bras, avec pour seul résultat un grognement à la limite du compréhensible mais qui semblait néanmoins signifier sa ferme intention de continuer à roupiller. Seconde tentative, second grognement, je n'insistais donc pas !

 

Que faire alors dans la chambre vide d'un hôtel un matin alors que la fille dort et que je n'ai aucun bagage ? J'ai le choix entre bailler aux corneilles ou prendre une douche. Je prends donc une douche. Et une fois celle-ci consommée, la demoiselle ronfle toujours, une vraie marmotte ! Je décide donc de m'habiller et d'aller faire un petit tour.

 

Je ne sais pas trop quoi faire, et je ne pense pas trop m'éloigner non plus. Puis l'idée de lui offrir un petit cadeau surgit dans mon esprit fatigué, j'opte pour un élégant petit bracelet qui me tape dans l'œil à la vitrine d'un bijoutier qui venait juste d'ouvrir, et puis comme j'ai un petit creux à l'estomac j'y ajoute deux gros croissants bien chauds. Et hop, je reviens, si elle dort encore elle aura le paquet cadeau dans la main, si elle prend sa douche elle l'aura en sortant...

 

Je pousse la porte, fébrile, content déjà d'offrir mon (mes) présent(s) Elle est déjà habillée ! Les femmes ça ne fait jamais rien comme on se l'imagine

 

- Ben alors tu disparais ? M'apostrophe-t-elle, mutine !

- Tu étais inquiète ?

- Inquiète, c'est beaucoup dire, mais tu aurais pu laisser un petit mot !

- Tiens, on va manger ça, je vais faire monter des cafés !

- Ah ! Ils n'ont pas de croissant dans cet hôtel ?

- Si, mais ceux-là sont meilleurs, c'est moi qui les ait choisis…

- Et ça c'est quoi ? Demande-t-elle en regardant amusé mon petit paquet cadeau !

- Un souvenir de Paris, c'est pour ma vieille tante !

- Ça m'a l'air bien plat pour être une tour Eiffel !

- C'est une tour Eiffel après une chute de météorite, c'est tout nouveau, ça vient de sortir !

- Elle a quel âge ta vielle tante !

- L'âge de la Tour Eiffel ! Tiens ma chérie, c'est pour toi !

- Non, c'est quoi ?

- Une bricole !

 

Elle ouvre, elle regarde, elle sourit, ça lui plaît, elle l'essaye, se regarde le bras, je suis content que ça lui plaise, elle me fait un gros bisou !

 

- Mieux que chaaaaa

 

Elle m'a devancé, on se roule un patin, la fièvre monte, on dégringole sur le plumard, on s'embrasse, on se pelote, on chahute, on se débraille, on se caresse. Je lui tripote les seins, elle m'agrippe le sexe. Deux fauves en furies. Je lui lèche le bout des seins, elle se laisse faire, se pâme, puis je glisse vers l'entre jambe, tout cela est déjà gonflé de plaisir, je tête, je lèche, c'est tout humide, je me délecte, je me régale, je bois son jus avec une incroyable frénésie tandis que ma queue bande comme un obélisque. Mirabelle gigote, gémit, puis finit par se tétaniser bizarrement en soulevant ses fesses du lit en criant comme pas possible, je suis obligé de la bâillonner de la main, afin qu'elle n'ameute pas le quartier

 

- Enléche ta main

 

La partie commencée en bafouillage, finira donc en bafouillage, elle me regarde avec de drôles de z'yeux, des yeux coquins plein d'amour... Je suis fou de joie, je suis content, j'ai envie de pleurer, j'ai envie de rire, je ne sais plus mais je suis bougrement bien dans ma peau. Quant à ma queue, elle bande comme un sceptre royal. Mon corps glisse contre celui de Mirabelle. Et puis comme si c'était naturellement inéluctable, mon sexe cherche le chemin du sien, s'introduit en elle. Elle m'enlace et nous voici partis tous les deux pour quelques trop courts instants de tendresses et de fougues amoureuses qui nous laisseront pantelants mais repus de bonheur.

 

On s'est remis à roupiller. C'est la femme de ménage qui vient nous réveiller.

 

- Excusez-moi, Messieurs dames, mais normalement il faut libérer les chambres !

 

On se redresse, Mirabelle et moi, incrédule, le temps passe vite quand on s'aime.

 

- Je reviens dans une demi-heure, mais il faut partir, sinon il faudra repayer une journée.

 

Je dévisage la soubrette, une beurette dans la trentaine un peu forte en hanches, le regard noir et le sourire conquérant. Une belle femme que j'aurais sans doute draguée en d'autres circonstances, mais là ce n'est pas possible, d'une part je ne suis pas tout seul et en plus il se trouve que je suis en pleine période amoureuse.

 

Mirabelle se lève, n'attendant même pas le départ de la soubrette qui lui jette un regard assez ambigu avant de disparaître sans trop se presser. Ma complice se dirige vers la petite salle de bain, elle laisse la porte ouverte, je peux ainsi l'apercevoir en train de pisser sur la toilette.

 

- Tu veux voir mon pipi ? Finit-elle par demander, une fois que la porte de la chambre se soit refermée.

 

Comment refuser une telle proposition ? J'ai regardé pisser Mirabelle un nombre incalculable de fois, mais je ne m'en lasse pas. Elle se soulève un peu, pour que j'observe la fin de sa miction, puis elle se rassoit, j'ai cru un moment que c'était pour mieux me sucer mon sexe qui recommençait à bander. Mais non, la voilà qui pousse, j'entends un gros floc quand ce qui sort de son intestin tombe dans l'eau dormante. Elle éclate de rire ! Elle est irrésistible !

 

- Hum, ça fait du bien de faire un gros caca !

 

Elle se relève. Se retourne m'expose ses fesses.

 

- Ça me ferait plaisir que tu me torches le cul ! Je n'aime pas le papier de cet hôtel

- Que ce soit moi ou toi, ce sera le même papier ! Crûs-je bon de lui faire remarquer !

- Avec, ta langue, idiot !

- Mais vos désirs sont des ordres, princesse !

- Allez nettoie moi bien le cul !

 

Je léchais donc les quelques traces marron entourant son anus, cela ne me dérangeait pas le moins du monde...

 

- Il est bon, mon caca ?

- Délicieux ! 

- On n'avait jamais fait ça !

- Non mais je recommencerais volontiers !

- Ah ? Je vais pousser un peu, peut-être que…

 

Elle pousse, mais en vain !

 

- Non, ça vient pas, mais mets ton doigt, comme ça tu pourras le sucer !

 

Mais qu'est-ce qu'on est en train de faire tous les deux ? La passion doit nous rendre fous ! Je rentre le doigt dans son cul, je la fouille, je le ressors, vais pour le porte à ma bouche…

 

- Non, laisse-le sorti, on va le lécher tous les deux !

 

On le fait, ça ne dure pas longtemps, on s'embrasse, on rigole, on est complétement givré…

 

Ça passe vite une demi-heure, voilà la femme de ménage qui se repointe, nous sommes quasiment prêts à partir mais nous sommes encore là !

 

- Alors, ça y est c'est le départ ? S'enquerre-t-elle

- On y va ! On y va !

- J'ai envie de vous dire un truc ! Reprend-elle.

- Dites !

- Ça fait plaisir de voir le visage de mademoiselle, il est resplendissant de bonheur, si seulement tous les gens étaient comme ça, le monde irait mieux...

 

Ça lui fait plaisir à Mirabelle, elle aborde un sourire genre "à la Julia Roberts" !

 

- C'est gentil, ce que vous me dites, je peux vous faire un bisou pour vous remercier ?

 

Pour toute réponse la soubrette approche son visage. Les deux femmes se font un petit bisou.

 

- Hum, tu as la peau douce toi ! Remarque Mirabelle.

- Je sais, toi aussi !

- Tu dois aimer les caresses, alors ?

- J'adore ?

 

Mirabelle est en train de lui caresser les bras ! Non, mais je rêve ou pas, en pleine histoire d'amour elle ne va pas se draguer la femme de chambre, quand même ? Et elle continue...

 

- Tu ne serais pas un peu coquine, toi ? Lui demande Mirabelle de sa voix la plus suave.

- Un petit peu !

 

Interprétant cela comme un encouragement, ma dulcinée approche de nouveau son visage de la beurette, mais cette fois cela n'a plus rien d'un baiser de politesse. C'est bel et bien un joyeux patin que les deux femmes s'échangent ! Les mains de Mirabelle se déchaînent, l'une capte une fesse, l'autre teste un sein. Son corps se colle contre l'autre femme, la fait se reculer, deux ou trois mètres, et les voici au bord du lit. Une poussée, elles basculent sur le lit, la soubrette sur le dos et l'autre sur elle. Et ça s'embrasse, ça se pelote... Et moi je fais quoi, je vais prendre le frais ? Je m'immisce ? Je rouspète ? Je mate ? Allons-y pour cette dernière et sage proposition, car je sais d'expérience que quand deux femmes sont enlacées, elles ne souhaitent pas forcément l'une et l'autre qu'un mâle vienne imposer sa présence.

 

Les deux nanas sont prises d'une frénésie que rien ne semble vouloir arrêter. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, la femme de ménage se retrouve avec la blouse ouverte, le pull-over remonté, le soutien-gorge déplacé et donc la poitrine à l'air, de gros bouts bien sombres que Mirabelle suce avec avidité. Puis le visage de mon amante disparaît dans le fouillis de l'entre jambe de l'autre femme. Je m'approche discrètement pour mieux regarder. Mira suce sa partenaire, sans lui retirer sa culotte, juste en l'écartant. L'autre se pâme, se caresse les seins. Que c'est beau ! Et puis l'amorce d'un cri qu'on étouffe, la femme de ménage se retourne, la bouche dans les draps, reste un moment dans cette position, puis se relève, se refagote.

 

- Et, ben je m'en rappellerais de ce truc-là ! Dit-elle.

- J'ai une langue magique ! Plaisante Mirabelle.

- Je suis désolée, faut que j'y aille, et vous aussi, il va falloir partir... bredouille-t-elle.

- J'aurais bien aimé jouir aussi ! Reprend Mira.

 

La petite femme de ménage la regarde avec une certaine gêne.

 

- Je suis désolée, j'ai eu un coup de folie, je ne regrette rien mais faut que j'y aille ! Répète-t-elle.

- Allez, ma bibiche, ne te mets pas en retard, un dernier bisou pour la route !

 

A nouveau les deux femmes s'embrassent, c'est sur la bouche mais c'est assez bref. On croit qu'elle va alors quitter la chambre, non, elle se dirige vers la salle de bain pour y faire le ménage. On lui dit une dernière fois au revoir et on s'en va !

 

J'ai du mal à suivre Mirabelle, psychologiquement je veux dire ! C'est quoi ce truc d'avoir sauté sur la femme de ménage ! J'ai envie de lui demander " et alors je ne te suffis pas ? " mais je suis bien conscient de tout ce qu'il y a de macho dans ce genre de réflexion ? Mais enfin je voudrais comprendre. Alors comme je n'ose rien lui dire, je fais comme les gosses, je fais semblant de faire la gueule, espérant qu'elle va réagir. Mais ça ne marche pas… Tant pis, je lui poserais carrément la question quand les circonstances s'y prêterons. A tout hasard, je propose à Mirabelle de rester un jour de plus.

 

- Non, c'est ailleurs que j'ai envie de m'éclater avec toi !

- Alors on rentre ?

- On rentre !

 

Le train roule à présent en direction du Mans, nous sommes face à face sans voisins. Mirabelle est muette depuis un moment, elle n'est pas fâchée, car elle répond à mes sourires, non elle est ailleurs. Je décide alors de lui mettre une main sur son genou que je masse délicatement. Bizarrement, elle fait comme si elle n'avait pas senti ma main, faisant un grand geste du bras droit, au poignet duquel elle a passé le petit bracelet que je lui ai offert.

 

- T'as vu, il me va bien !

 

J'apprécie bien sûr, je lui souris, et marque de façon plus pressante la pression de ma main sur son genou.

 

- Je suis une drôle de fille tu sais...

 

Pas la peine à cet instant d'être un expert en communication pour deviner qu'elle avait envie de parler. Moment stratégique, car si la vie ne m'a pas appris grand-chose, je sais néanmoins que dans ces circonstances, il convient surtout de laisser parler, et d'éviter d'interrompre, sauf pour demander des précisions.

 

- Je suis orpheline, à 16 ans, la DDAS m'a placé dans une famille de péquenots, ils avaient une grande propriété, et ils cultivaient surtout des pommes et des poires, ils n'étaient pas méchants mais je leur servais quand même un peu de bonniche gratuite. Je suis restée près de deux ans chez eux, puis je me suis tirée à cause d'un scandale. J'avais presque 18 ans, il me suffisait d'attendre de les avoir complètement...

- Un scandale, tu dis ?

- Oui, mais ça, je ne t'en reparlerais qu'après. Donc j'ai vécu trois semaines d'enfer, je n'ai appris qu'ensuite que mes "tuteurs" m'avaient fait rechercher par la gendarmerie, j'ai fait du stop, je me suis retrouvée à Nice, j'ai pas aimé, c'est là que les gendarmes m'ont retrouvé, mais il était trop tard, mes 18 ans, je les avais. Après j'ai galéré pas mal, j'ai "fait" pas mal dans le sexe, du peep-show, du téléphone rose, et même un peu de prostitution, j'en ai gardé beaucoup de souvenirs, mais pas que des mauvais, ça m'a beaucoup appris sur les gens, sur les hommes surtout, et puis j'ai découvert que j'avais des relations très simples avec le sexe, je n'avais pas toujours l'occasion de m'envoyer en l'air, mais je me sentais bien dans ma peau.

- Tu veux dire que...

- J'adore le sexe, j'ai toujours aimé ça, mais dans le business, c'est autre chose, c'est sexuel pour le mec que t'as en face, ce ne l'est pas forcement pour toi. Et un jour un type m'a demandé si je serais intéressé par un poste de "bonne à tout faire avec option érotique", je reprends ses mots. J'ai éclaté de rire, je lui ai fait préciser, et j'ai accepté, il faut dire que le bonhomme me paraissait hyper sympa, ça s'est d'ailleurs super bien passé, et puis un jour il m'a dit qu'il ne pouvait plus me garder, je n'ai jamais su pourquoi, on a fêté notre dernière soirée en amoureux, on s'est fait un petit dîner aux chandelles avec du champagne...

 

A ce moment de son récit, je vis des larmes couler sur les joues de ma Mirabelle.

 

- Je ne veux pas que tu pleures !

- Ce n'est pas facile à empêcher, tu sais. Que veux-tu je suis comme ça, je suis conne, je suis trop sentimentale.

- Mais non...

- Mais si ! Donc mon patron m'a donné les coordonnées d'une agence, appelons ça comme ça, qui gérait ce genre d'offres d'emplois, j'ai fait plusieurs patrons, un peu tous les genres, et puis je me suis retrouvé chez toi. Voilà c'est ma vie !

- Ça t'a fait du bien de parler ?

- Je ne sais pas encore ! Je n'ai pas fini de parler, Boris !

- Vas-y !

- Tu vois, j'ai choisi un drôle de métier, les mecs en face, ils ne réagissent pas tous pareil, le job est bien payé et pour certains cela leur donne tous les droits y compris de me mépriser. Je ne demandais pas la lune, mais à part le premier, personne ne me considérait comme un véritable être humain, j'étais le niveau juste au-dessus de la poupée gonflable...

 

Je blêmis à ces propos, elle avait bien dit "à part le premier", elle me mettait donc dans le même sac que les patrons sans âmes qu'elle évoquait, ça n'avait aucun sens.

 

- Tu me juges si mal, Mirabelle ?

- Je n'ai pas encore parlé de toi...

 

Ouf !

 

- J'ai tout de suite vu que ce serait différent ici, d'abord il y avait plein de monde, au moins je pouvais communiquer, et puis tu étais gentil, gentil mais parfois incompréhensible, j'aimais bien quand tu me glissais une petite enveloppe quand je faisais des extras, tu n'y étais pas obligé, après tout j'étais là aussi pour ça, mais j'aurais préféré que tu m'offres un bouquet de violettes. Sinon tu m'as toujours respecté, je ne peux pas dire le contraire, et puis aussi tu m'amusais. Et puis c'est arrivé comme ça sans prévenir, je suis devenu amoureuse de toi, mais comme tu ne paraissais pas répondre à mes signaux, et bien mon amour, je me suis résigné à le vivre sans retour. Et puis je crois aussi qu'on peut aimer plusieurs personnes en même temps, alors je me suis trouvé un copain au village. Par contre quand je t'ai vu fanfaronner comme tu l'as fait pour m'annoncer le retour de ta pétasse, j'ai pété les plombs. Voilà je voudrais te dire une dernière chose encore, ça va je ne t'ennuie pas trop avec mes états d'âmes ?

- Non pas du tout !

 

Je pensais alors avoir droit au récit de fameux scandale qu'elle s'était contentée d'évoquer... Mais il ne s'agissait pas de cela.

 

- Je voulais juste te dire un truc, le bracelet que tu m'as offert, tu ne peux pas savoir comme ça m'a fait plaisir, quelque part ça a remplacé tous les bouquets de violettes que tu as oublié de m'offrir.

 

La fin fut inaudible perdu dans les sanglots, je n'en menais pas large non plus. Nous nous sommes alors enlacés, nous nous sommes alors embrassé comme deux vieux amants trop longtemps séparés.

 

On a grignoté dans le train, et nous sommes arrivés à Alençon en début d'après-midi. Nous avons retrouvé la voiture stationnée n'importe comment (voir chapitre précédent) décorée de deux petits papiers sur l'essuie-glace, l'un manuscrit se voulait humoristique se demandait où et comment j'avais obtenus mon permis et concluais que je ne pouvais pas être autre chose qu'une blonde, l'autre était un P.V. en bonne et due forme pour stationnement dangereux. Il fallut aussi qu'un beauf local nous invective genre : "C'est vous qui vous garez comme des enculés ?" Je me forçais à ne pas lui répondre qu'en ce qui me concerne, je n'avais pas grand-chose contre les enculés, mais estimant ce genre de joute oratoire inutile, nous avons dégagé les lieux, Mirabelle au volant bien sûr.

 

- J'ai envie de quelque chose ! Me dit soudain Mirabelle.

- Ça se mange ?

- Manger, non, mais peut-être que ça se consomme !

- Alors c'est pas un problème !

- Je voudrais te demander quelque chose, tu vas me prendre pour une dingue.

- Je t'écoutes, répondis-je, circonspect.

- Je voudrais que tu me prennes dans la grange.

- Dans la grange ? Mais pourquoi dans la grange, il n'est pas bien mon lit ?

- C'est pas ça, c'est un vieux fantasme, quand j'étais adolescente, je ne savais pas tout, je voyais l'amour, l'amour physique, j'entends, de façon simplifiée, dans mes rêves, je me mettais toute nue, puis le mec jouait avec mes seins, puis il me pénétrait rapidement, il n'y avait rien d'autre.

- Et tu ne l'as jamais fait pour de vrai ?

- Non, j'ai failli deux fois, la première c'était avec Jean-Pierre, quand j'étais placée à la campagne, il y avait une grange, on s'est déshabillé, il s'est jeté sur moi, on devait être tranquille, il y avait une chance sur mille pour qu'on soit découvert, on l'a été, mon tuteur était là, par hasard ou alors il se doutait de quelque chose, je ne le saurais jamais, ce con de Jean-Pierre a détalé comme un lapin, moi j'ai été me rhabiller derrière une botte de paille. Mon tuteur m'attendait, manifestement, il se retenait de m'engueuler, il m'a demandé de l'attendre dans la cuisine, j'y suis allé. Il a commencé par me faire la morale, il était passablement énervé et me répétait sans arrêt la même chose. J'ai fini par lui rétorquer que je n'avais rien fait de mal, et puis il est sorti de ses gonds, il m'a traité de salope, m'a dit qu'il allait me remettre à la disposition de la DDAS, et moi je m'acharnais à répéter que je ne voyais pas où était le mal, un dialogue de sourds, mais le pire qu'il m'a sorti c'est quand il m'a dit "quand je pense que tu as fait ça dans MA grange !". J'avais vraiment l'impression qu'il considérait que j'avais souillé son territoire. Le ton est encore monté, et comme, il n'admettait pas que je réplique, il a fini par me gifler.

- Et ensuite

- Je lui ai rendu sa gifle. Oui j'ai fait ça ! Le temps qu'il réalise ce qui venait de lui arriver, je m'étais déjà précipitée dans ma chambre, j'ai ramassé "à la volée" mes papiers et quelques affaires et mes économies…

- T'avais un peu d'argent ?

- J'en piquais régulièrement dans la cagnotte leur cagnotte ! Je reprends : Comme j'entendais l'autre qui arrivait par l'escalier, j'ai sauté du premier étage et je me suis retrouvée dans la rue. J'ai couru, mais personne ne me suivait, je suis resté planquée dans la nature un moment, puis j'ai voulu récupérer d'autres bricoles. Le soir j'ai téléphoné à Jean-Pierre, mais il ne voulait plus me parler, j'ai essayé de contacter les enfants du tuteur avec qui je n'avais jamais eu de problèmes, je savais qu'en téléphonant à cette heure-là je tomberais sur eux, mais on m'a raccroché au nez, j'ai laissé tomber, j'ai vécu comme une clocharde pendant trois semaines, le peu d'argent que j'avais je voulais le garder pour mes 18 ans. Et ce jour-là, j'ai claqué ce qui me restait mon argent de poche, j'ai acheté des fringues pas trop chères, pris une douche dans un hôtel miteux, et je me suis présentée dans un peep-show, ils cherchaient justement une danseuse.

- C'était ça le scandale dont tu parlais ?

- Oui, ça a été surtout un scandale pour mon tuteur, je me suis rappelé un jour qu'un de ses voisins était fâché avec eux, du coup je lui ai téléphoné, et je lui ai raconté l'histoire. Une semaine après j'avais retrouvé le numéro d'une copine, elle ne voyait pas comment faire pour m'aider à récupérer mes affaires, mais elle m'a raconté l'ambiance dans le village, l'affaire s'était ébruitée, déformée, et on avait trouvé bizarre que mon tuteur soit dans la grange juste à ce moment-là, bref sa réputation en avait pris un sale coup, et il jurait devant tout le monde qu'un jour il me retrouverait, il peut toujours courir.

- Tu crois qu'il te cherche encore ?

- Bien sûr que non, s'il me trouvait, il ferait quoi ? Quoi que je devrais peut-être me méfier, si ça se trouve, il est devenu dangereux... Mais bon parlons d'autre chose.

- Tu m'avais dit que tu avais fait un deuxième essai ?

- Oui, avec mon copain d'Alençon, il s'est dégonflé, il a trouvé que l'endroit n'était pas assez discret...

- Pourtant...

- Détrompe-toi... Le midi, ou alors en fin d'après-midi, il y a des couples qui viennent se retrouver, il y a aussi parfois des voyeurs, et même pendant un moment, il y avait une nana qui proposait ses services...

- Dans ma grange ! Dans la Grange aux dames !

- Ben oui dans ta grange, tu ne vas pas te sentir déshonoré non plus ?

- C'est pas ça, mais ça pose des problèmes de sécurité !

- Mais, non personne ne fait le rapprochement avec le château, et les deux terrains ne sont pas mitoyens, laisse donc les gens baiser tranquille, bon on arrive !

- Il faut que tu tournes à droite, si je me souviens bien, mais il y a tellement longtemps que je ne suis pas venu ici

- Mais non, on ne va pas se dévoiler, tiens on va se garer au bord de la route, il y a déjà une bagnole, on ne sera pas tout seul !

 

Je n'en revenais pas, une partie de mon domaine reconverti en baisodrome sauvage, et personne ne m'en avait parlé ! On sort de la bagnole, on se dirige à pied vers la bâtisse de bois, en entrant on entend des paroles qui s'échangent, on s'approche à pas feutrés, trois personnes barrent le passage, ce sont deux hommes en costume de ville et une femme dont on pourrait dire qu'elle se porte bien. L'un des hommes nous salue :

 

- Si vous voulez assister à un petit spectacle, vous êtes les bienvenus, on s'apprête à donner une bonne punition à cette pétasse.

- Je l'ai mérité, j'ai été très vilaine, rajoute la future victime

 

J'avoue mon embarras, en plein élan romantique, nous voici stoppés sur la route de l'amour fou par un trio lubrique, j'hésite sur la conduite à tenir, mais les choses vont très vite, la rousse s'est déjà déshabillée et tendait son gros fessier devant nos yeux, j'avoue ne pas rester indifférent et je le suis encore moins quand l'un des mecs, la queue sortie de la braguette commence à lui fesser le croupion du plat de la main. Je sens une main à l'emplacement de mon sexe, c'est celle de Mirabelle.

 

- Ça t'excite, hein mon salaud ?

 

Elle, je ne sais pas si ça l'excite mais au moins ça l'amuse. La grosse blonde tout en continuant à se faire fesser suce maintenant le deuxième homme. Ce qui est impressionnant, c'est que la fille est trempée d'excitation, à ce point qu'à un moment le donneur de fessées ramassera du plat de sa main sa mouille dégoulinante pour lui en enduire les fesses, celles-ci devenant luisantes faisaient encore mieux ressortir leur magnifique rotondité. Au bout d'un moment cette coquine personne dont le cul avait maintenant une belle couleur tomate réclama qu'on la frappe à coups de ceinture, l'autre ne se fit pas prier et entrepris de la cingler vaillamment. Inutile de vous dire dans qu'elle état je me trouvais, je n'ai aucun instinct sadique, c'est le volontarisme avec lequel cette femme encaissait les coups qui m'excitait. Le type de devant finit par jouir dans la bouche de la donzelle, celui de derrière cessa alors sa flagellation, se revêtit sa pine d'un préservatif et sans autres préliminaires lui pénétra l'anus, provoquant chez sa partenaire l'émission de curieux ânonnements de plaisir.

 

- Allez viens, me dit alors Mirabelle, m'entraînant un peu plus loin, puis me faisant grimper sur une petite échelle afin de gagner une sorte de pallier improvisé parmi les ballots de foin. Je jetais un coup d'œil alentour, la présence d'un voyeur en ces circonstances m'aurait gêné.

 

Tout de suite, Mirabelle entreprit de se déshabiller, elle fit très vite, à ce moment-là son visage s'irradiait de bonheur. Un malicieux filet de lumière jaillit de deux planches mal juxtaposées éclairant le corps de mon amante. Non, elle n'avait sans doute rien d'une star, mais je me régalais de cette peau très blanche, de ses petits poils frisottant sur son pubis, de ses cuisses accueillantes, et puis de ses seins bien sûr, ses jolis seins en forme de poires et d'une bonne tenue que terminaient d'arrogants tétons couleur de chocolats au lait. Elle se les tripotaient sans décroiser le regard coquin qu'elle m'adressait depuis que nous étions rendus sur ce pallier de foin. Je me déshabillais à mon tour, nous fûmes rapidement nus, debout, l'un devant l'autre. Mirabelle porta alors son index à la bouche, puis ainsi imprégné de salive, elle se le passa sur le téton, le faisant pichenetter plusieurs fois de suite, avant de passer à l'autre. Je m'avançais alors vers se sein que la présence de sa salive rendait encore plus désirable, mais elle m'en empêcha se débrouillant pour coller son corps contre le mien. Nos langues attirées l'une vers l'autre se mélangèrent alors jusqu'à plus soif, puis elle se coucha dans la paille semblant s'abandonner, puis passant la paume de ses mains sous ses seins et les faisant ainsi légèrement remonter, elle me les offrit. J'acceptais bien sûr cette offrande, et après les avoir légèrement caressés, je déposais mes lèvres sur son téton gauche, puis jouait avec ma langue à le faire vibrer. Cette petite fantaisie eut le don de faire pousser d'encourageants petits cris à ma Mirabelle préférée. J'insistais alors et aspirais la petite excroissance de chair dans ma bouche, puis ne souhaitant pas que l'autre sein me fasse une crise de jalousie, j'en changeais. J'aurais volontiers prolongé ce butinage, si ma complice n'y avait elle-même pas mis fin en me suppliant de la "prendre". Je chapeautais donc mon sexe et la pénétrais sans efforts, la lubrification naturelle ayant été particulièrement efficace. Dans cette position dite du missionnaire, où l'homme domine et que je pratique assez rarement, je me collais contre ma maîtresse, plaçant nos corps en symbiose. Mirabelle s'abandonnait toute à la réalisation de son vieux fantasme. Je dû un moment freiner mes ardeurs, je risquais de jouir alors qu'elle n'était pas encore prête.

 

- Ne freine pas, viens !

- Je vais jouir si je ne freine pas.

- Vas-y joui, Boris, joui pour moi !

 

Puisqu'elle voulait qu'il en soit ainsi, je me laissais aller et éjaculais ma semence quelques minutes plus tard en la serrant tendrement dans mes bras. J'ignore si c'est ma propre jouissance qui provoqua alors la sienne, mais toujours est-il qu'un spasme accompagné d'un cri à moitié étranglé la gagna, oui ce fut des larmes, des larmes de joie, de bonheur, ce devait être contagieux, mes yeux s'embuèrent à leur tour.

 

Nous sommes restés collés plusieurs minutes, souhaitant prolonger la vie de cet instant trop rare avant qu'il ne soit plus qu'un souvenir.

 

C'est prosaïquement l'envie de pisser qui décolla Mirabelle.

 

- Je t'arrose ? Demanda-t-elle.

- Moi d'abord ! Protestais-je par pur esprit de contradiction.

 

Je visais d'abord sa poitrine sur laquelle les jets dégoulinants d'urine rendaient un aspect doré du plus bel effet, puis la voyant ouvrir la bouche et se passer une langue gourmande sur ses lèvres, je visais son palais, la laissant se régaler d'une bonne rasade. Je m'allongeais ensuite, comprenant le message, Mirabelle s'accroupit sur mon visage, sexe contre bouche et me gratifia de son délicieux nectar que je dégustais sans retenue.

 

Nous sommes restés quelques instants à rêvasser, récupérant nos moments de folie.

 

- À quoi tu penses ? Me demande Mira

- Une question qui trotte dans ma tête, une question idiote !

- Dis-moi !

- Je me demandais comment tu pouvais être autant au courant des habitudes du lieu, puisque tu m'as dit que tu n'étais venue qu'une seule fois

 

Alors, Mirabelle me regarda droit dans les yeux et sans hésiter une seconde elle me dit dans un seul souffle :

 

- Je ne suis venue qu'une seule fois avec un homme, mais quand j'avais le cafard, je venais seule, je ne venais pas pour observer les gens, mais pour m'imprégner du lieu et je me disais dans ma petite tête " tu vois, Mirabelle, un jour Boris te prendras ici ! "

 

Fin de l'épisode

 

Boris Vasslan © Mars 2004

 

Vasslan@hotmail.com

 

 

 

 

Par Boris - Publié dans : Boris
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Lundi 17 avril 2017 1 17 /04 /Avr /2017 16:54
 2 - Mirabelle (Une histoire d'amour poursuite avec un peu d'uro) par Boris Vasslan

cupidon

Et oui, et si vous le voulez bien, Edwige, nous allons encore l'attendre un petit peu, au moins le temps de ce récit, car il faut absolument que je consacre un chapitre de cette saga, à Mirabelle, ma délicieuse Mirabelle !

Il vous faudra sans doute relire le chapitre précédent afin de vous remémorer les détails de ma vie de château.

Vous vous souvenez sans doute que j'habite de nouveau seul avec mes domestiques, depuis qu'Edwige est partie sur un coup de tête à Oxford perfectionner son anglais.

Durant son relatif bref séjour en ma demeure, elle m'a fait connaître outre sa sexualité débridée qui ne demandait qu'à s'assouvir au contact de la mienne, cette curieuse officine où l'on trouve des offres d'emplois de gens de maisons acceptant de faire ce que l'on nomme parfois pudiquement du "soubretat" érotique.

Mirabelle triche avec son âge, elle dit en avoir 24, mais je sais qu'elle en a bien 5 de plus sans toutefois les faire. Comment la décrire ? Imaginez Julia Roberts, c'est un peu cela, le même sourire irrésistible, la même impression de gentillesse et de coquinerie, et aussi la même coiffure, mais toutefois davantage de poitrine.

Elle trouve, que mon service est reposant. Tout est affaire de comparaison. Certes, je lui demande de satisfaire mes fantaisies sexuelles, mais je n'en abuse pas, deux ou trois fois par semaine suffisent à mon bonheur. Elle aime à raconter que chez ses anciens patrons elle devait contenter tout un tas de gens lors de continuelles et fatigantes réceptions.

Moi, je reçois peu, j'ai peu d'amis, d'ailleurs ils me font bien rigoler ceux qui déclarent avoir pleins d'amis. Rien de tel que quelques problèmes d'argent ou de cul et on les compte, les amis. Lassé un jour de tous ces gens qui me poursuivaient de leurs assiduités en me faisant de grands serments d'amitiés, je fis courir le bruit que j'étais ruiné. C'est fou comme les rumeurs circulent vite dans ces moments-là ! Quelques semaines après je comptais les amis ayant échappé à la fuite collective. Deux doigts suffirent : Edouard et sa charmante compagne ! Mais ils habitent loin, nous nous recevons mutuellement environ trois fois par ans. Ce n'est pas cela qui déborde ma Mirabelle. (je consacrerais sans doute un chapitre de ces chroniques châtelaines à mes relations avec ces deux-là, il en ait de croustillantes à raconter…)

Mirabelle s'occupe entre autres de toute la partie approvisionnement du château, les courses traditionnelles, bien sûr, mais aussi le nécessaire des espaces verts et les relations avec les corps de métiers, il y a toujours quelque chose à réparer, et parfois Arnaud ou Cyril malgré leur savoir-faire ne peuvent l'effectuer eux-mêmes. Elle est donc souvent "dehors", très souvent même, je ne lui demande pas de comptes. Elle en profite pour faire, je ne sais quoi, je la soupçonne d'ailleurs d'avoir un copain au bourg voisin, mais je m'en fiche, elle me rend les services pour laquelle elle est payée, et elle le fait avec une conscience professionnelle efficace, c'est après tout le principal.

Ce matin, je suis dans ma baignoire, la partie d'hier m'a complètement lessivé, j'ai eu faim après, et j'ai trop bouffé, puis j'ai passé une heure ou deux avec Cyril à siroter du rhum avec du coca. J'avais un peu la tête qui tournait en allant me coucher. C'est Arnaud qui m'a apporté mon petit déjeuner au lit alors que j'attendais Mirabelle ou à la rigueur Betty ! Décidément, chacun fait ce qu'il veut dans ce château !

Je lui demande de me faire couler un bain, et de dire à Mirabelle de me rejoindre. Ça a l'air de l'embêter. Je me demande si Arnaud n'est pas un peu jaloux de Mirabelle. Certes, il me plait depuis quelque temps de m'avouer bisexuel et de le démontrer, mais je préfère néanmoins les femmes, c'est comme ça !

Le bain est prêt, je m'y vautre. Enfin la voici ma Mirabelle, rayonnante !

- Bonjour Monsieur !
- Bonjour Mirabelle ! Tu m'as l'air en pleine forme !
- Il y a du soleil, ça me rend toute gaie ! Répondit-elle en me gratifiant de son magnifique sourire.
- Mets-moi un peu de musique !
- Jazz ou classique ?
- Classique, un petit quatuor !
- J'y vais, monsieur a besoin d'autre chose ?
- Non ! Ou plutôt si, tu vas me tenir compagnie cinq minutes !
- D'accord je vais choisir un cd et je me mets à votre disposition, dois-je me déshabiller ?
- Mais non ! Tu vas me faire passer pour un véritable obsédé !

Elle disparut en rigolant. Elle rigolait tout le temps ! Quelque part, je l'adore Mirabelle, j'ai failli en faire ma Maîtresse, quelques mois après l'avoir recruté et après le départ d'Edwige. Mais sans me le dire, vraiment, par des petites touches, j'ai cru comprendre qu'elle ne le souhaitait pas. Alors tant pis, on s'aime bien quand même, et malgré nos rapports particuliers nous nous respectons mutuellement. Et tandis qu'une musique toute empreinte de nostalgie envahit la pièce, voici ma soubrette préférée qui revient. Elle s'est revêtue d'un peignoir, elle doit donc être nue en dessous. L'art d'obéir à mes ordres tout en en y désobéissant, (à moins que ce soit le contraire !) Prête donc à toutes les éventualités !

- Vous avez l'air fatigué !
- Oui, c'est la petite séance d'hier !
- On m'a raconté ! Vous êtes plus résistant que cela d'habitude ?
- Oui, mais après je me suis empiffré, et j'ai passé une partie de la nuit à boire du rhum avec Cyril !
- Tu l'aimes la bite de Cyril, hein ?

Ça y est, elle me tutoie, à présent, je sais ce que ça signifie, elle est contrariée de me voir en petite forme et elle va essayer de me réveiller sexuellement. A moi de me laisser faire ou pas, mais jusqu'à présent je n'ai jamais eu à me plaindre de ses initiatives. Elle retire son peignoir. J'ai beau connaître sa nudité par cœur, je ne me lasse pas de son corps. Une peau très blanche, légèrement duveteuse par endroit, des seins en forme de poires, terminés par de jolis tétons bien fournis. Un petit ventre comme je les aime bien, un petit cul légèrement rebondi, des bonnes cuisses. Elle n'a rien d'un top model, mais dégage une sensualité hors du commun, et puis cette façon de sourire, hum !

- Alors ? Ça te plait toujours ? Il y a longtemps que tu ne m'avais pas vu complètement à poil ?

Et en plus c'est vrai, ce qu'elle dit ! Lors de nos dernières fantaisies, elle ne déshabillait plus, nos rapports se limitaient la plupart du temps à une petite fellation coquine, après que je lui ai sucé un petit peu un téton !

- Hum ! Toujours aussi superbe !
- Superbe, faut rien exagérer, mais c'est pas mal ! Hein ?
- Non c'est vraiment superbe !
- T'es gentil, tu veux quelque chose de spécial ? Ou tu me laisse faire ?
- Je crois qu'en fait, je ne veux rien du tout, mais tu as le droit d'essayer !
- Je ne t'excite pas ?
- Si !
- Je vais bouder, alors !
- C'est cela boude !

Par jeu, Mirabelle fait une grimace et s'en va au coin, me montrant ainsi son petit cul et fait semblant de pleurer !

- Bouh ! Il n'est pas gentil le monsieur, il ne veut pas de moi ce matin, je l'excite plus !

Elle me fait rire !

- Mais si tu m'excites, allez viens me voir !

Elle s'approche, met sa main dans l'eau et m'attrape le sexe.

- Pas vraiment en forme la quéquette, tu vois bien que je ne t'excite plus, je suis sûre que Cyril serait là, tu banderais comme un fou !

- Va le chercher, tu verras bien !
- Arrête, il est encore plus malade que toi, il est resté au lit !
- Chic alors !
- Comment ça "chic alors" ?
- Quand il sera rétabli, on va pouvoir s'amuser à le punir !
- Ah bon ? Il te faut un prétexte, pour le punir !
- Non, mais c'est plus rigolo quand il y en a un !
- Dis-moi, Boris ?

Voici qu'elle m'appelle par mon prénom, à présent, ce doit être la première fois !

- Oui, heu ! C'est quoi ton vrai prénom au fait ?
- Je te ne le dirais pas euh ! Mais dis-moi Boris ?
- Oui !
- Tu préfères les femmes ou les hommes ?
- Les femmes !
- Oui, j'avais remarqué ! Mais alors qu'est-ce que tu recherches avec les hommes ?

Tout en me répondant, elle me caresse la verge, elle ne la masturbe pas, elle la caresse, du bout de ses longs doigts

- Curieuse, hein ?
- Tu ne veux pas me le dire ?
- Les bites !
- Quoi  "les bites" ?
- J'aime bien les bites ! Les mecs ne m'intéressent pas, leur bite si !
- Tu préfères les bites que les chattes ?

Ça y est, sa caresse commence à faire de l'effet, ma queue entreprend de se raidir et mon corps est parcouru de frissons de volupté.

- Tu en poses des questions aujourd'hui ?
- Ben, oui, pour une fois que j'ai l'occasion !
- Alors, j'aime bien les deux !
- Je suis sûr que ton truc se serait une femme à bite, tu n'as jamais essayé avec un travelo !
- Si ! Mais je te raconterais ça un autre jour ?

Elle me branle maintenant franchement, malgré tout le rythme est mesuré, elle n'est nullement pressée d'en finir !

- Et pourquoi tu ne travestis pas Arnaud !
- Je lui ai demandé, il ne veut pas !
- Et Cyril ?
- Je n'y avais pas pensé !
- Je vais étudier la chose, je t'en reparlerais.
- C'est bon, continue !
- Ne détourne pas la conversation !
- Tu branles si bien !
- Merci !
- Je vais m'asseoir sur le bord de la baignoire, tu vas me faire une petite pipe !
- Ne me dis pas que tu es pressé ! Laisse-moi faire !

Mirabelle pénétra dans la baignoire, et commença à mouiller son corps, ce qui la rendait encore plus belle, encore plus désirable ! Le faisant, elle me regardait droit dans les yeux, avec un curieux sourire. Une sorte de coquinerie, mais où l'érotisme ne devait pas être seul, j'eus à cet instant la conviction qu'elle préparait "quelque chose".

J'étais à ce moment-là assis dans l'eau. Elle se débrouilla pour venir frôler les pointes de ses siens contre mon torse, les faisant glisser légèrement, un coup vers le haut, un coup vers le bas. Je tentais pendant ce temps de lui agripper les fesses, mais la position n'était guère pratique.

- Tu aimes ?
- Non, j'adore !

Mirabelle, alors se redresse, et cette fois ci ce n'est plus mon torse que ces pointes de seins effleurent, mais mon visage. Elle s'amuse comme un gosse, son téton vient se balader sur mes joues, sur mon front, sur mon nez et même dans l'œil. Elle l'approche de ma bouche. Par jeu je la laisse fermée !

- Ben alors ?
- Zzzz Zzzz
- Tu ne veux pas ouvrir ta bouche ?
- Zzzz Zzzz
- A mon avis tu ne vas pas résister très longtemps !
- Zzzz Zzzz

Effectivement, c'est très dur ! C'est bien sûr, uniquement par jeu que j'essaie de retarder le moment fatal. Mon sexe est tendu comme celui d'un jeune homme. Je suis bien. Je n'en peux plus, j'entrouvre la bouche, le téton y pénètre, je le suce, je l'aspire, je l'avale, je le lèche, je m'en enivre, et comme tous les hommes j'ai ce geste complètement irraisonné, celui d'attraper l'autre (dès fois qu'il ait un goût différent ?) Je crois que je vais éclater, cette petite fantaisie est toute simple, surtout si on la compare aux folies que nous faisons parfois à plusieurs, mais c'est bougrement érotique. Et puis elle est craquante, ma Mirabelle, quel dommage qu'elle se confine dans son rôle de soubrette…

Mais voilà qu'elle se recule, elle me sourit encore, le même sourire que tout à l'heure. Elle veut absolument me dire quelque chose. Ça m'amuse de retarder ce moment, ce ne doit pas être bien important de toute façon !

- Tu es vraiment une experte !
- Flatteur !
- Tu ne vas pas me laisser comme ça ?
- Non, mais…

Et moi, de lui couper la parole, et de faire la grosse gaffe de la matinée !

- Tu sais qu'Edwige va revenir ?
- Mmm ! Oui, on m'a dit ça !
- Tu verras, elle est formidable !
- Non, mais ce n'est pas vrai, je suis en train de faire des tas de trucs, et toi tu me parles de cette pétasse que je ne connais pas. Mais tu me prends pour qui ? Pour ta poupée gonflable ou …

Elle ne finit pas sa phrase, noyée par des sanglots, sort précipitamment de la baignoire et s'enfuit de la salle de bain sans avoir pris le soin de remettre son peignoir.

Mais qu'est-ce qu'il m'a pris ? Et depuis quand les domestiques parlent-ils comme ça ? Non ! Boris calme-toi ! Je sors à mon tour de la baignoire. Il est inutile de vous dire que mon excitation est retombée dans les sous-sols ! Que faire, comment réparer ? J'ai agi comme un vrai mufle ! C'est vrai, mais bon sang, je ne suis pas parfait, tout le monde peut commettre des erreurs, y compris les plus stupides ! N'empêche qu'elle n'a pas à traiter Edwige de pétasse ! Il faudra que je lui demande de s'excuser ! Elle ne va quand même pas être jalouse d'Edwige alors qu'elle ne la connaît même pas. Et pourquoi serait-elle jalouse ? Jalouse ? Jalouse ? On ne peut être jaloux qu'envers une personne que l'on aime ! Mais alors ? Décidément quelque chose ne colle pas ! Il y a quelque mois, elle refusait de rester dormir avec moi après que nous ayons fait l'amour, et aujourd'hui elle serait jalouse ?

Je pars à sa recherche ! Je la trouve facilement dans la petite pièce à côté ! Sa séquence de larmes ne passe pas inaperçue. J'hésite sur la conduite à tenir ! Cette crise n'a aucun sens ! La laisser insulter Edwige sans réagir me paraît impensable ! Sans doute faudra-t-il attendre ? J'essaie néanmoins d'improviser.

- Mirabelle !
- Qu'est-ce que tu fous là ? Tu n'es qu'un monstre !

Et voilà qu'elle me retourne deux claques ! Ça fait tout drôle, depuis quand ne m'avait-on pas giflé, je veux dire giflé pour de vrai, pas dans le cadre de relations SM ? Sans doute depuis mon enfance ! Non seulement elle n'y est pas allée de main morte, mais me voici moralement atteint.

- Comme ça tu as un bon prétexte pour me virer, je vais préparer mes affaires.
- C'est ça, casse-toi !

Et voilà comment à partir d'une bêtise, on en arrive à véritable drame. Cette affaire me reste en travers de la gorge. Quelque part perdre Mirabelle me peine énormément. Mais je ne vois pas comment sortir de cette crise sinon qu'en laissant les choses se faire ? Nous sommes allé trop loin tous les deux. Je sais bien, quelqu'un a dit qu'il n'existait pas de point de non-retour, mais d'abord est-ce bien vrai ? Et puis il faudrait que quelqu'un fasse un pas, je ne vois pas comment ce serait moi après avoir reçu une telle paire de baffes ?

Je rumine, je rumine en fumant un cigarillos médiocre. Combien de temps ? Cinq, dix minutes ? Allez donc savoir, le temps ne s'écoule plus pareil dans ces moments de blues ! Et puis, saisi par une impulsion subite, je décide d'aller voir dans sa chambre, après tout elle nous a peut-être fait un faux départ, je n'y crois d'ailleurs pas une seconde, mais je vais voir quand même.

Et, non elle est bien partie. Et elle a fait très vite. Il y a toutes les traces d'un départ super précipité, elle a d'ailleurs oublié des trucs. Je les lui ferais parvenir par la poste. Sur la table de nuit il y a une feuille de papier pliée en quatre. Quelque chose est marqué dessus. Je m'en approche : Mon prénom ! Mon prénom est indiqué sur le papier ! Oh que je n'aime pas ça ! Je le déplie, fébrile, pourvu qu'elle n'annonce pas une bêtise ! Non ! Ce n'est pas une bêtise, mais ce qu'il y a d'écrit, je le prends en pleine gueule :

- Tu n'as pas compris que je t'aimais, connard !

Oh, que ça fait mal ! J'ai l'impression que tout d'un coup mon corps se refroidit. ! La paire de baffes n'était rien à côté ce cette simple phrase qui me liquéfie. N'empêche que du coup je ne vois plus du tout les choses pareilles ! Il est évident qu'elle me prend pour un mufle ! Et mufle je l'ai sans doute été, mais pouvais-je savoir ? Non je n'ai pas d'excuse, tout cela est de ma faute ! Et puis il reste une question en suspens, pourquoi après qu'elle ait refusé d'être ma maîtresse, me joue t-elle ce jeu-là ?

Je me précipite à l'office, il y a Betty affairé dans ces fourneaux.

- Est-ce que vous avez vu partir Mirabelle ?
- Oui, elle avait l'air dans un drôle d'état, j'ai voulu discuter, mais elle m'a envoyé paître.
- Il y a longtemps ?
- Un quart d'heure !

Un quart d'heure ! Un quart d'heure de perdu ! Où peut-elle être ? Je suppose qu'elle a rejoint le Bourg, et que de là elle prendra un car jusqu'à la gare d'Alençon. Elle doit être chargée, je dois pouvoir la rattraper rapidement !

- Trouve-moi Arnaud, qu'il prépare la voiture !
- Il n'est pas là, il vient de partir à la petite grange, il y a quinze jours que personne n'y a fait le ménage…

Il y a des jours, on ferait mieux de reste au lit et de ne toucher à rien ! La petite grange ! Cette petite dépendance du domaine est située à 10 minutes d'ici, et évidemment Arnaud n'a pas pris de portable. Il est hors de question de perdre 20 minutes ! Je fais quoi ? Cyril qui est malade, Betty qui ne conduit pas. Et moi non plus ! Mais je n'ai pas d'autre solution ! Je n'ai jamais pris le temps de passer mon permis de conduire, mais je me débrouille. Ça ne va pas être terrible, il doit y avoir 10 ans que je n'ai pas touché à ces machins, je déteste conduire, en fait. Mais d'ici au Bourg il n'y a pas grand monde, les risques d'accidents sont quand même bien faibles !

Mon cœur fait des excès de vitesse. Il faut que je me contrôle. Je fonce comme un dingue au garage, j'oublie les clés, je reviens, je repars, un sixième sens me fait m'enquérir de mon portefeuille, encore du temps de perdu ! Je vais devenir fou. Enfin je fais démarrer cette saloperie de bagnole, je fonce, la route est assez sinueuse, avant de se prolonger en une grande ligne droite, je devrais la trouver. J'y arrive assez vite, je m'empêtre dans les vitesses, je manque terriblement d'habitude. Ça y est, je la vois ! A 500 mètres ! Dans un instant je vais la rejoindre ! Ouf ! Il faudra après s'expliquer entre gens raisonnables, mais pour l'instant ce n'est pas le plus important.

Mais horreur ! Une voiture s'arrête à ses côtés, elle échange quelques mots avec le chauffeur, puis elle monte ! Non, mais ce n'est pas vrai ? La voici prise en stop ! Je n'ai plus qu'une solution, c'est de suivre cette putain de caisse ! Heureusement le bourg n'est plus loin ! D'ailleurs nous y voici ! Mais où va-t-elle ? Elle vient de dépasser l'arrêt des cars ! Je repense tout d'un coup à ses absences bizarres, peut-être connaît-elle quelqu'un dans le coin, elle va sans doute s'arrêter un peu plus loin ? Mais non ! C'est pire que ça, la voiture a maintenant traversé le patelin et prend la direction d'Alençon. Ça risque de devenir super dangereux ce truc, mais bon, 20 kilomètres ce n'est pas la mort. Un camion surgit d'une route latérale sur ma droite, Je ralentis pour le laisser passer, réalisant après qu'étant devant un stop, il n'avait pas la priorité. Me voilà avec ce crétin de camion qui me gâche la vue devant moi ! Je lui colle aux fesses ! Et puis ce qui devait arriver arriva, à l'entrée d'Alençon, je suis bloqué à un feu, je la perds, je m'énerve, je fais n'importe quoi, des gens me klaxonnent ! Je finis par me garer comme un sauvage à deux pas de la gare !

Je cherche, je regarde, elle n'est pas très grande cette gare ! Pas de Mirabelle dans le hall, ni sur le quai, elle peut être n'importe où ? J'interpelle un quidam :

- Vous n'auriez pas vu une dame ? Euh…
- Une dame comment ?
- Laissez tomber !

Le type a dû me prendre pour un dingue, mais ne sachant pas trop comment elle est habillée, je suis incapable de la décrire ! Un train est à quai et part dans 5 minutes pour Le Mans ! Je prends vite fait un aller pour Paris et monte dans un wagon. C'est un pari fou, après tout elle n'y est peut-être pas ? Un tas d'autres solutions peuvent exister ? Mais que faire d'autre ? Nous partons, je suis en fait en plein milieu du train, je me dirige vers l'avant, je regarde partout, pas de Mirabelle ! Mais elle est où, bordel ? Je vais devenir fou ! Et mon cœur qui bat tellement fort que j'ai l'impression que tout le monde l'entend ! Je repars dans l'autre sens ! Un wagon, un autre wagon, là peut-être ? Non ! Si ! C'est bien elle, elle ne m'a pas vu, je me planque. Me voici rassuré, elle n'a pas disparu, maintenant il va falloir que je l'aborde sans faire de bêtise. Le trajet d'Alençon jusqu'au Mans est court, trop court pour pouvoir faire quoique ce soit. J'attends donc.

Arrivé au Mans, je la suis discrètement, elle a l'air calme maintenant, tant mieux ! Le TGV pour Paris est annoncé dans un quart d'heures, manifestement elle l'attend.

Bon ça y est, je suis dans le TGV, elle aussi, je ne sais pas à quel endroit, mais ce n'est pas le plus important. Je suis terriblement angoissé, je n'ai aucun plan. N'ayant jamais manqué d'argent j'ai toujours obtenu tout ce que je voulais et il est extrêmement rare que j'aie eu à affronter quelqu'un. Et je me rends compte que je ne sais tout simplement pas faire ! Par contre, je sais aussi qu'après un gros mouvement d'humeur que ce soit une colère ou une crise de larmes, vient le moment des questions et des doutes, des "j'aurais dû" et des "j'aurais pas dû" ! Sans doute Mirabelle est-elle dans cet état d'esprit actuellement ?

On démarre, j'attends que les gens aient tous fini de se placer (il y en a, il leur faut une heure pour s'installer, comme le trajet dure une heure, cela veut dire qu'ils n'y arriveront jamais) Je maudis soudain tous ces gens qui n'avancent pas, ou qui font des allers retour et tous ces mômes qui ne tiennent pas en place ! Enfin je peux me mettre en chasse ! Je n'ai pas eu à chercher longtemps elle est dans le wagon d'à côté, mais alors que je pensais m'asseoir devant elle, ne voilà t-il pas qu'elle se trouve coincée sur sa banquette avec une personne à sa gauche, une autre devant elle et une troisième en travers. Situation super pratique pour entamer une réconciliation, n'est-ce pas ? Tant pis, le trajet dure soixante minutes, une fois à Paris tout sera foutu, je m'approche, elle ne m'a pas vu.

- Mira ?
- Qu'est-ce que tu… qu'est-ce que vous faites là ?
- Je voulais vous payer un café, venez !
- Non, laissez-moi tranquille !

Je suis sûr qu'elle a hésité

- Cinq minutes, pas une de plus, juste pour ne pas nous quitter comme ça !

Elle se lève, quel soulagement ! Nous nous dirigeons vers le bar, je vérifie s'il elle me suit ! Oui elle me suit mais son visage est sans expression, je n'aime pas trop !

- Comment vous avez fait ? Vous m'avez suivi ?
- Oui !
- Je suppose que vous allez maintenant me dire pourquoi ?
- Je suppose que tu brûles de l'entendre, Mira !

A ce moment-là j'avais des larmes aux coins des yeux !

- Dis-le-moi !

Surtout ne pas dire n'importe quoi, rester sincère…

- J'ai eu soudain conscience de tout ce que perdais !
- Mieux que ça !
- Je…
- C'est si dur à dire ? Rassure-toi rien n'est irréversible, mais ce sont tes sentiments en ce moment qui m'intéresse.

Je n'arrive plus à retenir mes sanglots.

- Je t'aime Mira !

Je sanglote comme un môme, c'est communicatif, la voici dans mes bras !

Mon dieu comme j'aurais aimé être le propre spectateur de notre bonheur. Que cela doit être beau un couple qui se découvre s'aimer d'amour dans le bar d'un bolide lancé à 300 à l'heure entre le Mans et Paris !

- J'ai envie de toi, Boris !
- On arrive dans une demi-heure, on va se prendre une chambre !
- Tout de suite !
- Mira ! C'est impossible
- Les toilettes, viens !

Je la suis, comme dans un rêve !

On se loge dans la cabine de toilette, sous l'œil goguenard d'une bande de jeunes ! Vous connaissez les chiottes d'un TGV ? Quel est l'architecte (doit-on parler d'architecte en ce qui concerne les plans d'un train ?) qui a conçu un endroit aussi étroit ? Dès la porte fermée, elle se jette à mon cou, et se lance dans un baiser passionné. Jamais une femme ne m'avait embrassé avec une telle passion. Je me souviens avoir pensé "même Edwige !" Ce flash fut la seule référence à mon ancienne maîtresse pendant nos ébats, heureusement, mais je savais que j'aurais aussi ça à gérer après !
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Dans sa fuite, Mirabelle s'est habillée un peu n'importe comment ! Elle parvient à se débarrasser de son tee-shirt couleur d'amandes et m'offre son soutien-gorge à dégrafer. J'ai toujours considéré cette formalité comme une épreuve. Mais les dieux de l'amour doivent m'avoir accordé leur faveur. Je dégrafe la chose du premier coup, lui enlève tout ça et plonge ma bouche dans ce gros téton rose offert à ma lubrique gourmandise. J'adore ses seins. En principe je les préfère un peu plus gros, avec des aréoles brunes. Mais l'éclectisme ne m'effraie pas. Elle a le nichon à la fois souple et ferme, et sa peau soyeuse est une invitation permanente à la caresse de ma main, de ma bouche. Je bande comme une colonne de Buren. Elle le sait ben, Mirabelle, elle que sa main vient à travers ma braguette d'en saisir le dur renflement. Elle veut descendre la fermeture éclair ! S'arrête en plein milieu de ce pourtant court chemin ! La chose est coincée. Oui, coincée ! Je réalise que dans ma précipitation à m'habiller j'ai pris ce pantalon que je dois toujours faire réparer (quand j'y pense avec les moyens que j'ai, aller faire réparer une braguette… mais passons…) Elle insiste, elle force, elle va tout faire péter ! Et crac ! Ça pète ! Tant pis, elle a maintenant ma main sur le slip, elle s'amuse à simuler des mouvements de masturbation à travers le tissu du sous-vêtement, puis n'y tenant plus sort l'engin, en contemple l'impertinente rigidité, et comme s'il elle avait fait ça toute sa vie, s'assied sur la toilette et me la gobe ! S'ensuit une fellation sauvage. Avez-vous remarqué comment on peut mesurer la passion contenue dans une pipe au travail de la langue ? On peut être experte, et d'une efficacité redoutable, n'empêche que la chose pratiquée uniquement au titre de la gâterie verra surtout travailler les lèvres, tandis qu'effectué dans la passion amoureuse, cela devient un baiser lingual dans lequel la bite est léchée, entourée, enveloppée, spiralisée, ventousée par cet organe souple et humide !

Je suis bien obligé de lui dire qu'à ce rythme-là, ma jouissance ne saurait tarder.

- Prends-moi maintenant ! dit-elle.

Moi je veux bien, mais on n'est pas entré dans le bon ordre dans la toilette. On ne va tout de même pas sortir pour entrer de nouveau. On essaie de pivoter, afin que ce soit moi qui puisse m'asseoir sur la toilette. On finit par y arriver. Je descends mon pantalon. Elle s'empale sur moi, me chevauche ! Elle est en super forme la Mirabelle, en plein retour de stress. Je sens que je ne vais pas tarder à jouir et je lui dis de ralentir. Au lieu de ça elle se retire ! Contrariée ? Non pas du tout ! Elle opère un léger déplacement. Et je la vois faire ce geste inouï consistant à se mouiller la main en se l'imprégnant des liquides dégoulinants de sa chatte, pour venir humecter son anus, puis s'empale de nouveau sur moi mais par son trou le plus intime. La chevauché reprend. Mirabelle et complètement partie, et semble hors de ce train. Simultanément à ces mouvements saccadés, elle se tripote, et pousse des petits cris qu'elle ne cherche même plus à étouffer. Je la préviens que je vais jouir pensant qu'elle se retirerait à ce moment-là pour recueillir ma jouissance. Mais non, elle accélère encore, et je me libère dans ses entrailles. Elle gueule, je suis obligé de lui bâillonner la bouche de la main, pour étouffer son cri. Elle se décroche de moi ! Se retourne, me fait face, elle est rayonnante !

- Je t'aime Mirabelle !
- Moi aussi, grand couillon !
- …
- On va repivoter, j'ai envie de faire pipi !
- Dommage que ce soit si étroit !
- Et puis on va en foutre partout !
- Laisse-moi juste une petite goutte ?
- Je vais même t'en laisser deux ou trois, mon amour !
- Ne me parle pas comme ça tu vas me faire fondre !
- Je le sais bien !

On inverse donc une nouvelle fois nos positions, dans d'autres circonstances, moi qui suis féru d'amusements uro, j'aurais sans doute trouvé fort glauque et fort trivial d'en jouer ici, mais après ce que nous avions fait, après cette folle journée, je ne pouvais qu'apprécier ce petit plus dont elle me gratifiait si coquinement. Elle pisse dans la cuvette, j'aime à regarder son petit jet qui s'écoule telle un torrent jaillissant fièrement de sa source.

- Viens me voir !

Je m'approche, j'ouvre la bouche, j'avale la dernière goulée. Cette tiédeur salée me fait presque rebander. Quel magnifique spectacle que ce sexe ouvert, encoure mouillé de son urine, mais aussi de son excitation récente. Elle sait ce que je vais faire, elle me fait un petit signe d'acquiescement de la tête. Et me voici museau contre chatte, m'enivrant de ses parfums intimes, ma langue entoure son clito, je fais des petits mouvements de gauche à droite, puis de bas en haut. Mon sexe est à nouveau dressé. Elle se retient de crier, et tombe à nouveau dans mes bras.

Le haut-parleur annonce l'arrivée imminente du train en Gare de Paris Montparnasse. On patiente dans la cabine, préférant sortir une fois que les passagers auront quitté la rame. En attendant, on se rhabille tant bien que mal. Ma braguette est foutue, je ne sais pas trop comment gérer cela, mais quelle importance ?

On est allé boire un verre à la terrasse d'un café, non loin de la gare, nous hésitions entre passer un jour ou deux dans la capitale, ou bien faire demi-tour de suite.

- On fait quoi ?
- Je vais déjà m'acheter un pantalon.
- Idiot ! Répondit-elle, moqueuse !
- Je ne sais pas, j'ai l'impression de me réveiller, de trouver quelque chose que je ne cherchais pas forcément et que je suis si heureux d'avoir trouvé. Je ne sais pas comment intégrer tout cela. ! Mirabelle ?
- Oui !
- Il va falloir que tu m'aides !
- On va essayer !
- Vis à vis des autres… ?
- Vis à vis des autres on ne change rien, s'il a changement ce sera progressivement, on va quand même pas faire une annonce  : "Mesdames et Messieurs, grande nouvelle, Monsieur le baron et Mirabelle sont amoureux désormais l'un de l'autre, pourvu que ça dure !" Non ça ne fait pas sérieux !
- Mais je suppose qu'il faut qu'on parle d'Edwige ?
- Tu supposes très bien !
- Je n'en sais rien, quelque part, je l'aime bien, elle m'a permis de me dévoiler, elle m'a énormément appris sur moi-même…
- Elle a sûrement des tas de qualités…
- Ne te moques pas, elle en a !
- Elle a bien profité de ton fric aussi !
- Non pas tant que ça et puis, je le voulais bien !
- Mais elle t'a quand même laissé tomber pendant trois ans !
- Oui !
- Elle ne t'aimait pas ?
- Si ! On s'aimait bien, mais ce n'était peut-être pas l'amour avec un grand A !
- Et alors tu vas faire quoi ? Tu as répondu à sa lettre ?
- Non, j'allais le faire aujourd'hui !
- Et tu vas lui dire quoi ?
- Je ne sais pas, je vais lui écrire ou lui téléphoner que je ne suis plus libre ! Mais je vais être très franc avec toi, j'aurais aimé la revoir !
- Alors d'accord, tu lui dis de venir, mais tu lui précises que tu as une maîtresse. Et puis on verra bien, je n'ai pas les moyens de faire de la jalousie classique, on a développé aussi bien l'un que l'autre une sexualité trop particulière. Mais je t'en supplie Boris, ne te mets pas à aimer quelqu'un qui ne te le rend pas ! Moi je peux te le rendre, je saurais te le rendre
- Ne pleure pas, Mirabelle, on va y arriver, tu vas m'aider et moi aussi je vais t'aider, viens m'embrasser.

Le baiser fut long, très long, j'avais décidé pour la suite de notre escapade de lui laisser tous les choix et cette fois-ci c'est moi qui lui demandais :
- On fait quoi maintenant
- On va te chercher un pantalon !

Boris Vasslan – Avril 2001
Par Boris - Publié dans : Boris
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Lundi 17 avril 2017 1 17 /04 /Avr /2017 15:19

En attendant Edwige 1 - Où est-elle, d'abord ? par Boris Vasslan

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J'étais debout dans ce grand couloir, arc-bouté au mur et Mirabelle me suçait le sexe de façon fort consciencieuse. Elle avait toutefois la fâcheuse manie de préférer suçoter au bord du gland, plutôt que d'engloutir ma verge. Alors par jeu, je trichais et m'avançais de quelques centimètres faisant pénétrer d'autant mon attribut dans sa mignonne petite bouche. La jouissance montait, c'était maintenant une question de secondes. Enfin, j'éjaculais dans la bouche de ma jolie soubrette. J'eus alors ce geste incongru de vouloir m'adosser au mur, et oubliant que mes avancées m'en avaient fait décoller, je me ramassais le cul par terre. Mirabelle éclata de rire ! Cela devait en effet être très burlesque pour elle, moi j'avais mal.

 

- Pardonnez-moi Monsieur, je n'ai pas pu m'empêcher !

- On pardonne ! Tu m'as bien sucé !

- A lala ! Je suis trop contente d'être à votre service, mais vous êtes vraiment un cas, vous alors !

- Comment ça, un cas ?

- Ben oui, il vous arrive que des trucs pas possibles ! Vous devriez écrire vos mémoires !

- On y pensera, aide-moi à me relever et viens m'embrasser, j'écrirais mes mémoires après !

 

Je mélangeais ma langue avec celle de Mirabelle, sa bouche était pleine de mon sperme, c'est justement cela qui m'intéressait, je suis un petit cochon, véritable obsédé sexuel et je n'ai même pas honte.

 

- Bon, je te laisse travailler, je vais m'occuper de mon côté !

- Euh, si on vous cherche ?

- Je serais dans le petit salon, je vais écrire mes mémoires

- Non ?

- Si !

 

Prologue

 

Ce récit sera un peu long, et sans doute fera-t-il l'objet de plusieurs épisodes. Aussi, vais-je tenter de me présenter.

 

Personne n'est parfait, je suis un héritier de la vieille noblesse française, je possède le titre de baron, et j'habite dans ce qu'il ait convenu d'appeler un "château" ! Oh ! Relativisons les choses, le château ressemble plus à celui de Moulinsart qu'à Chambord, mais ce n'est déjà pas si mal !

 

"- Et dans la vie qu'est-ce que vous faites ?" demandera le petit curieux ! Et bien dans la vie je ne fais rien, justement. Ma fortune personnelle me permet de vivre de mes rentes. Et puis, l'heure étant aux confidences, ajoutons que ma fortune, je ne sais pas trop comment elle est gérée. Tout cela est entre les mains d'un homme d'affaires qui théoriquement place, fait fructifier, et s'occupe de la paperasse. Mon banquier, que je rencontre le plus rarement possible, m'a conseillé de m'attacher les conseils d'un cabinet d'audit, afin de vérifier si le dit homme d'affaires ne s'en foutait pas plein les poches ! Cette formalité m'a coûté une fortune, et la conclusion fut décevante : Il ne s'en mettait pas trop (dans les poches)

 

Physiquement, il serait exagéré de me classer dans les laids, je ne suis pas un play-boy non plus. Non, je serais plutôt du genre : "Bof, il y a tellement mieux !" Pas grave, mais assez pour me laisser envahir par les complexes et la timidité. La timidité, je l'ai vaincue, les complexes, c'est moins sûr !

 

J'étais ce qu'il ait convenu d'appeler "un accident", mes parents avaient eu une fille 18 ans plus tôt et je n'ai jamais réellement côtoyé ma grande sœur. Mon enfance a été celle d'un enfant unique et peu aimé élevé par des parents trop vieux et une gouvernante trop collante. J'ai été gravement malade étant petit (oui, ça va mieux, maintenant, merci !) mes séjours prolongés dans le lit n'ont pas été sans conséquences, et je parlerais brièvement de trois d'entre-elles :

 

La première est musculaire : je suis resté plus ou moins chétif, peu musclé. Ayant réalisé que je frisais le ridicule dans mes tentatives sportives, j'ai définitivement abandonné toutes activités en ce domaine.

 

La deuxième est d'ordre intellectuel, j'ai beaucoup lu, beaucoup réfléchi, et n'ayant personne à qui parler sérieusement dans la journée, un jour j'ai carrément interpellé Dieu. Je lui ai demandé pourquoi, lui qui est si juste, m'avait donné plein de fric, mais une si mauvaise santé, si peu d'amour de la part de mes proches et un physique de gringalet. Il ne m'a pas répondu. Il est partout mais ne répond nulle part. Ah ! Mais ! Il fallait que je le fasse réagir, ce gaillard ! Alors je l'ai traité de tous les noms d'oiseaux que je connaissais. Il ne m'a pas répondu pour autant. J'en concluais après quelques jours d'incertitude que l'olibrius n'existait sans doute pas et j'envoyais valser missel et bondieuseries diverses au grand dam de mon entourage. J'étais devenu libre penseur, comme ça dans mon lit !

 

Quelques temps après j'étais tombé sur une biographie de Lénine. Pourquoi y avait-il ça à la maison ? La révélation ! Ma vocation était née : plus tard, je donnerais le château des parents aux pauvres, j'irais travailler en usine, je serais un leader communiste et j'organiserais la révolution !

 

Je me suis calmé assez rapidement, me rendant compte assez vite que si la lutte contre les injustices est nécessaire, celle contre la connerie reste préalable et prioritaire. Malheureusement peu ont écrit sur ce fléau ! C'est malgré tout de cette époque que date la rupture idéologique avec ma caste !

 

Rupture uniquement idéologique, je n'ai nulle envie de me mettre à travailler, de toute façon je ne sais rien faire et souffre d'hypertricose palmaire chronique (avoir un poil dans la main)

 

Que me reste-t-il aujourd'hui de ces années de révolte ? Pas grand-chose ! Un athéisme convaincu ! Quelques convictions qui me paraissent si évidentes que je ne comprends même pas qu'elles ne soient pas plus partagées ! N'empêche, qu'au titre des plaisirs qui finalement ne me coûte pas bien cher, j'aime m'amuser de la tronche de mon homme d'affaires quand je lui intime l'ordre de faire de temps à autres un joli virement en faveur d'organisations anti-racistes…

 

La troisième conséquence de mes séjours prolongés dans les draps de mon lit fut sexuelle. Pourquoi lorsqu'on est couché le sexe est-il plus près de la main ? La masturbation faisait partie de mon quotidien, heureusement les kleenex avaient été inventés quelques années auparavant. Ne connaissant pas grand-chose de la vie, mes fantasmes mélangeaient tout. C'est ainsi que l'on devient polymorphe.

 

Je me suis marié, jeune avec la déesse de la douceur. Un mariage très classique, arrangé par nos familles respectives. Le jour des noces, nous ne nous connaissions pas encore charnellement, et nous ne nous connaissions "tout court" que très peu également. La consommation fut banale. Et je me rendis compte six mois plus tard, que j'avais épousé la déesse de l'ennui. Nous songions déjà à nous séparer, sans savoir trop comment. Mais ma belle-famille pensait à ma place. C'est ainsi qu'un jour où mon épouse était partie rendre visite à une soi-disant cousine à l'autre bout de la France, une représentante en encyclopédie multi-volumes, véritable bombe sexuelle aux mensurations de top model s'est retrouvée dans mon lit. Ce fût vingt minutes d'extase, juste vingt parce qu'à la vingt et unième intervenait le photographe. Click Clack !

 

La call-girl n'avait pas été mise dans la confidence et eut la bonne idée de trouver le procédé si scandaleux qu'elle me proposa de prolonger sa prestation. Brave fille !

 

N'empêche : constat d'adultère rime avec pension alimentaire. C'était bien joué ! J'ai retrouvé les inconvénients mais aussi les avantages du célibat. Je n'ai jamais eu honte de mes obsessions sexuelles et m'organisais de longues séances de masturbation. Et quand l'envie me prenait d'avoir de la compagnie, la "représentante" m'avait laissé ses coordonnées. Elle n'était pas toujours libre mais avait beaucoup d'amies tout aussi efficaces ! Du coup je suis resté 18 ans célibataire ! Après ce temps, estimant que j'étais maintenant doublement majeur, je sollicitais les services d'une agence matrimoniale. C'est là que je rencontrais Edwige ! J'ai dit rencontré, on ne s'est jamais marié ! Mais patience… Rien que penser à son corps, j'en ai le zizi qui se redresse ! (Je dois avoir un zizi à mémoire !)

 

Alors on parle sexe ? Oui ça vient !

 

J'avais précisé à l'agence que le milieu de la femme que je cherchais m'indifférait. Mais il faut croire que l'on ne fait pas ce qu'on veut dans ces officines. Le scribouillard de service me précisa alors que j'avais bien tort de ne pas me limiter au mien.

 

- Imaginez ! Vous risquez de trouver une personne qui ne connaîtra pas les usages de votre rang, qui ne saura peut-être même pas monter à cheval, ni jouer au bridge… Au début vous vous en ficherez parce que vous ne penserez qu'à elle. Mais après ? Après, monsieur ?

 

J'ignore pourquoi je n'ai pas envoyé promener cet imbécile !

 

Toujours est-il que quelques semaines plus tard une rencontre était organisée avec Edwige de la R… !

 

Le choc !

 

Un monument ! 1 m 75 ! Très forte ! (Forte, pas grosse ! Bien charpentée, quoi !) Un joli visage qui m'a paru un rien vulgaire, un beau sourire, de longs cheveux bruns ! Elle me regarde, elle n'a pas l'air de me trouver merveilleux, merveilleux ! Elle me tend la main, je la lui baise (la main) lorgnant au passage dans son décolleté !

 

- Vous avez des passions dans la vie ?

 

Mais pourquoi, me demande-t-elle ça ? C'est vrai que ma fiche signalétique était assez sommaire. Je n'avais pas préparé le sujet ! Alors je lui parle de mon engouement pour les vielles horloges, les automates, les serrures, les casses têtes chinois… Ça n'a vraiment pas l'air de la brancher. Je n'ose pas lui parler d'astronomie, ayant peur qu'elle confonde avec l'astrologie. Je la sens prête à laisser tomber un mec aussi inintéressant à ces yeux. Pour ma part, je me dis que c'est dommage de laisser filer une aussi belle sculpture. Mais je n'ai pas l'objet qui me permettrait de la retenir, alors sachant que l'entretien va se terminer, je profite des instants restant pour lorgner encore dans son décolleté.

 

- Et le sexe ?

 

Estimant n'avoir plus rien à perdre, très posément, très sûr de moi, je lâche :

 

- Je suis un véritable obsédé, le sexe est sans doute la chose qui me passionne le plus. J'ai des tas de films, de revues, de photos.

 

Je croyais la choquer et la faire fuir définitivement. Non ! Elle rigole aux éclats !

 

- Vous en faites de trop, là !

- Non !

 

On ne s'est pas quitté pendant 3 ans ! L'amour fou ! Elle a réveillé tous les démons qui sommeillaient en moi. Et je vous assure qu'il y en avait un paquet !

 

C'est elle qui m'a appris qu'un homme pouvait jouir aussi avec son anus !

 

C'est elle qui m'a appris ce qu'il pouvait y avoir de pervers et d'excitant à avoir parfois des relations avec quelqu'un du même sexe.

 

C'est elle qui m'a appris que l'on pouvait s'amuser comme des fous en jouant à des jeux sado maso.

 

L'uro c'est elle aussi ! Et même un doigt (c'est le cas de le dire) de scato

 

Et puis, c'est elle qui m'a fait découvrir cette curieuse "agence de personnel domestique" où l'on peut engager de très bons hommes de ménages, de très bons jardiniers, de très bonnes cuisinières qui ne répugnent pas aux fantaisies à caractère sexuel.

 

Edwige de la R… était aussi en semi-rupture avec sa famille. Elle avait six frères et sœurs, tous avec un même air de famille, malingres, blonds, la peau très pâle. Notre grande brune fait donc un peu tache !

 

Edwige s'était rendu compte assez vite qu'elle n'était pas "comme les autres". Alors quelqu'un lui avait mis dans la tête qu'elle devait être une enfant adoptée. L'idée l'embêtait mais c'était une réponse. Quand elle eut l'âge de chercher des preuves, elle ne trouva rien, bien sûr ! Sa mère lui expliqua doctement que parfois des gènes anciens ressurgissaient sautant ainsi plein de générations. La vérité était évidemment beaucoup plus prosaïque, Madame sa mère avait trompé monsieur son père avec un inconnu dans le genre géant baraqué. Qu'importe ! L'enfant fut reconnu par le père cocu ! Pas de scandale dans la famille ! Pas de scandale mais de la rancœur ! Monsieur le conte hésita entre se mettre à boire ou battre sa femme, et incapable de choisir mit en œuvre les deux projets simultanément. Mal lui en prit, on le retrouva quelques semaines plus tard planté dans un platane qui n'avait rien demandé avec deux grammes et demi d'alcool dans son sang qui avait fini de circuler !

 

- Admettons que j'ai des gosses et que dans 100 ans les gosses de ces gosses fassent des recherches généalogiques, ils vont découvrir et enregistrer que mon père est le conte de la R… alors que c'est faux !

- Quelle affaire ?

- Non, mais ça prouve bien que la généalogie est une fumisterie toute juste bonne pour les gogos !

- Parce que ?

- Parce que pour eux tous les enfants sont légitimes depuis 15 siècles !

 

Sur ce sujet, elle était intarissable !

 

Après toutes ces évocations sans doute nécessaires, l'histoire peut à présent commencer !

 

Vie de château

 

- Votre courrier Monsieur !

 

C'est Arnaud, qui me présente trois correspondances sur un plateau d'argent. Je prends les enveloppes. Arnaud ne part pas, sans doute a-t-il besoin de me dire quelque chose après. Les deux premières lettres sont sans intérêt. La troisième vient d'Oxford, c'est Edwige ! J'ai oublié de vous dire, un jour cela l'a prise comme cela, Edwige est partie en Angleterre, pour perfectionner son Anglais. Elle me dit qu'elle allait revenir et me demandait si toutefois j'étais encore libre ! Tout à fait Edwige, ça ! Incontrôlable ! Et la voici qui rapplique au bout de trois ans, et elle me demande si j'accepte de la recevoir, mais bien sûr que j'accepte ! Et pourquoi a-t-elle écrit au lieu de téléphoner ? Sans doute pour que j'apprenne sa lettre par cœur, que je la lise et que je la relise ! Et c'est ce que je fais !

 

- Arnaud ! C'est formidable, Edwige revient !

- J'en suis content pour Monsieur !

 

Je bande rien qu'à l'évocation de nos jeux anciens et à la perspective des nouveaux ! Me voici tout excité ! J'ai envie de faire des trucs !

 

- Approche-toi, Arnaud !

- Bien monsieur !

 

Je lui mets la main à la braguette, il adore ça, et je ne le fais d'ailleurs pas si souvent. Contrairement à mes autres domestiques, je ne sais presque rien de lui et il m'est pratiquement impossible de dialoguer avec, il se dit toujours d'accord avec moi, refuse de parler de lui, prétextant que cela n'a aucun intérêt, ce n'est certes pas avec Arnaud que je peux tromper l'ennui qui parfois m'envahit. Les autres sont heureusement plus diserts.

 

Ma main insiste, je sens à travers l'étoffe son membre qui maintenant se durcit. J'attends encore un peu, j'aime sortir les bites quand elles sont bien bandées ! Ça y est ! Elle est bien raide maintenant, la mienne aussi d'ailleurs. L'excitation est venue comme cela, d'un coup suite à la lecture de la lettre. D'ordinaire j'ai mes "périodes de sexe", mes périodes de "rut" comme j'aime à me le dire. Ça me dure quatre ou cinq jours, puis, je me calme deux ou trois jours et ça recommence. J'ouvre la fermeture éclair du pantalon, et fait pénétrer ma main à l'intérieur, j'aime cet état intermédiaire où je caresse la verge à travers l'étoffe du slip. Mais cette andouille porte un caleçon. Il va falloir que je fasse preuve d'autorité afin de lui interdire de porter ce genre de truc.

 

- Arnaud, je ne t'ai pas déjà dit que je ne voulais pas que tu portes de caleçons ?

- Pas que je sache, monsieur ! Mais j'ai peut-être oublié !

- Tu aurais oublié ? Tu te rends compte de ce que tu me dis !

- Oui, monsieur, je dis n'importe quoi ? Je vous prie de m'excuser !

- Je devrais te punir !

- N'hésitez pas, monsieur, s'il faut que je sois puni, punissez-moi !

- Je vais y penser.

 

J'ai présentement autre chose à faire, et je sors la magnifique bite d'Arnaud. Je ne m'en lasse pas, bien droite, bien raide, une jolie couleur d'un crème très clair, terminé par un gland mauve et bien lisse.

 

- Quelle belle queue tu as, toi !

- Merci monsieur !

 

Je branle son engin quelques instants, je vais pour le mettre dans ma bouche, mais me ravise, il est inutile de précipiter les choses. A priori personne n'a rien d'urgent à faire, il est inutile de se presser. Je saisis l'interphone :

 

- Mirabelle ?

- Mirabelle n'est pas là, m'informe Arnaud, elle est allée en ville faire des provisions.

 

Mirabelle est ma chouchoute, une petite brune amusante, avec un cheveu sur la langue, adorable de sensualité, c'est elle qui s'occupe pour la maison de toute la partie stock, la nourriture, l'entretien, les matériaux. Tant pis. Je reprends la ligne.

 

- Betty ?

- Oui ! Monsieur !

 

J'allais lui dire, viens nous rejoindre avec Cyril, mais je me ravise, cela m'excite de la faire venir d'abord et de lui faire cadeau de la vision de mes ébats avec Arnaud. Je lui demande donc de passer, simplement. Je me retourne vers mon jeune domestique !

 

- Déshabille-toi !

 

Il s'exécute, j'aime son corps ni trop musclé, ni trop frêle, il est toujours intégralement épilé. Les bouts de ses seins pointent comme ceux d'une femme. J'ai voulu lui demander une fois, s'il serait d'accord pour suivre un petit traitement hormonal qui le féminiserait, avec son visage d'ange, il ferait un magnifique travelo. Mais cela a été la seule fois où il m'a signifié un refus, le motivant par le souci de ne pas choquer "sa famille" ! J'ignorais qu'il en avait une, c'est vrai il ne me parle jamais ! Il a gardé ses chaussettes, des chaussettes ridicules avec des petits pingouins.

 

- Tu me retires ces singeries !

- Non Monsieur, je ne le souhaite pas !

- Hein ?

 

Moi qui étais en train de me dire qu'il ne refusait jamais rien, le voici qui refuse de retirer ses chaussettes à présent ! Et oui, bien sûr, je comprends !

 

- On désobéit à présent !

- J'avais envie de désobéir, juste une fois !

- Et tu crois que je vais accepter ça ?

- Non Monsieur !

- En fait, tu veux que je te punisse, c'est ça ?

- Je crois qu'effectivement ça me ferait du bien !

 

Je pourrais bien sur lui resservir le deuxième degré du masochisme (vous savez : le soumis " Bats-moi ! " le dominateur " Non ! " Le soumis " C'est trop cruel ! ") Mais je décide d'en rester au premier, je me déshabille à mon tour, j'aviserais ensuite.

 

Et voici Betty qui entre, Betty est la plus ancienne de mes domestiques, aussi bien en ancienneté, (elle est là depuis trois ans), qu'en âge, elle a dépassé maintenant la cinquantaine, mais ne les fait pas, c'est encore une très belle femme un tout petit peu forte. Ses cheveux sont coupés au carré et décolorés en blond, et elle porte en permanence, des lunettes aux grosses montures noires. Elle connaît toutes mes fantaisies, elle a énormément de savoir-faire, on pourrait même aller jusqu'à dire qu'elle est "vicieuse" ! Elle a malheureusement un gros défaut, elle se laisse parfois griser par l'alcool. J'ai horreur de ça et l'ai menacé de la licencier. Ce serait féroce, elle aurait sans doute un mal fou à retrouver un emploi équivalent.

 

- Ah ! Betty ! Je viens de recevoir une lettre d'Edwige ! Elle va revenir !

- Madame Edwige va revenir ?

- Oui ! Betty ! Imagine mon excitation !

- Mais c'est une super bonne nouvelle, ça !

- On va arroser ça !

 

J'ai dit cela machinalement, mais Betty l'a traduit !

 

- Un petit arrosage spécial, c'est ça que tu veux, petit cochon ?

 

Je n'y avais pas pensé (enfin, pas encore !) J'aime bien quand Betty se met à me tutoyer, Je vouvoie d'ordinaire mes domestiques, mais il a été admis que durant les séances de sexe je les tutoierais, je les autorise à faire de même en retour, mais jusqu'à présent seule Betty s'est accoutumée à cette privauté.

 

Je ne sais plus trop quoi faire, ça part dans tous les sens, et pourtant il y en a des choses à faire ! Sucer Arnaud, punir Arnaud, arroser la bonne nouvelle, demander à Betty d'aller chercher Cyril. J'opte finalement pour la dernière solution, plus on est de fous plus on rit ! Arnaud a sérieusement débandé ! Fessée avant ? Fessée après ? Je m'interroge ! Je m'écouterais, je le sucerais à fond d'abord, j'ai trop envie de goûter son sperme ! Mais bon, on n'est pas des sauvages ! Je m'aperçois que j'avais l'intention de demander à Betty de nous ramener le martinet mais ça m'est sorti de l'esprit. Tant pis, on cherchera cela une autre fois, je débride la ceinture de mon pantalon, je demande à Arnaud de s'arc-bouter sur les accoudoirs d'un fauteuil, et je lui balance un coup en travers les fesses. Il pousse ce qui ressemble plus à un sifflement qu'à autre chose. Je n'ai pas trop l'instinct sadique, je serais plutôt de l'autre bord, mais j'ai rarement l'occasion de me mettre en situation. Justement le retour d'Edwige va me permettre de retrouver quelques sensations qui avaient tendance à se diluer. Je décide malgré tout de lui assener 10 coups de ceinture. Il faut qu'une punition ressemble à une punition. Je ne me suis jamais servi de celle-ci pour frapper, j'ai quand même l'impression qu'elle lui fait mal, mais il a l'air d'aimer ça. Si tout le monde est content, je ne vais pas avoir d'états d'âme, quand même ! Je continue vaillamment, et après la dixième j'en rajoute une onzième, il faut respecter les traditions !

 

Je lui demande de revenir à ma hauteur, sa bite bande toujours, ce petit "pan pan cucul" l'a bien excité dirait-on. Je gobe enfin son pénis, son délicieux pénis. Comme à mon habitude, je commence par introduire le seul gland dans ma bouche pour le lécher et recueillir ainsi la liqueur de pré jouissance, puis j'entame une fellation plus classique, en va-et-vient. Assez rapidement, je sens son sexe atteint de tressautements, je ne bouge plus recueillant le foutre dans mon palais. J'avale tout. C'est ce qu'on appelle une pipe express.

 

Ah ! Voici Betty qui est revenu, elle est avec Cyril, je ne vous ai pas présenté Cyril. (Vous suivez ? On est quatre à présent, et ça suffira pour cette partie de l'histoire !) C'est un mignon petit martiniquais d'une trentaine d'année, il s'occupe de tout l'extérieur du château, un sacré boulot. Il est sympa et jovial. Il m'est arrivé dans mes moments de blues de passer avec lui des soirées "punchs au citron" Ça crée des complicités insolites, mais qui me ravissent.

 

- Va mettre un mot dans la cuisine ! Pour Mirabelle ! Qu'elle nous rejoigne si elle rentre assez tôt !

 

Il est extrêmement rare… que j'implique tout le monde dans mes folies charnelles, à trois ça arrive, à deux c'est courant, mais là on est quatre, on sera peut-être cinq dans quelques instants.

 

Qui disait qu'à table, à partir de sept les gens ne mangeaient plus ensemble ? Et au "plumard" c'est à partir de combien ? Sans doute quatre justement !

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Arnaud reprend ses esprits, il est là, à poil, sa bite est redevenue molle, il attend on ne sait plus quoi, Cyril s'est déshabillé sans que personne ne lui demande et il attend aussi. Histoire de meubler le silence, j'annonce à Cyril, le retour d'Edwige. Il s'en fout, il ne la connaît pas ! Il n'y a guère que Betty qui l'a côtoyé. Ça ne fait rien on va arroser l'évènement malgré tout, d'ailleurs voici Betty qui revient de la cuisine avec quatre coupes de champagne. Ses yeux pétillent de malice. Je la trouve un peu vache d'imposer ce qu'elle a derrière la tête aux deux garçons qui ne goutte cette pratique que modérément, et je la renvoie chercher une bouteille. (Elle n'arrête pas de rentrer et de ressortir, la Betty)

 

En revenant, elle prendra soin de ne remplir son verre et le mien qu'a demi ! Et j'assiste à ce spectacle devenu rare ces temps-ci de Betty se débarrassant de sa tenue de soubrette, mais restant en guêpière violette, se saisir des coupes, les approcher de sa chatte et de finir de les remplir de son urine tiède. Elle demande aux garçons s'ils veulent essayer, mais ils ne bronchent pas. Toujours prévenante, la Betty !

 

- Juste une goutte, quoi !

 

Je lève mon verre.

 

- Au retour d'Edwige !

 

Je déguste de curieux mélange, et je m'en lèche les babines ! Mais mon excitation n'est pas finie. Voici cinq minutes que je reluque la bite de Cyril. Une bonne bite bien noire, avec le gland qui brille. Je vais pour la mettre en bouche, mais auparavant je demande à Arnaud de me dégoter des préservatifs. (La prochaine fois que j'improviserai une partouze avec mes domestiques, il faudra qu'auparavant je réunisse le matériel, toutes ces allées et venues finissent par faire désordre)

 

L'engin de Cyril est tout de même de bonne taille, j'ai du mal à sucer tout cela convenablement, et je me limite à ce délicieux bout de gland à la texture délicate. Quand j'estime que la pine a atteint sa raideur optimale, je me mets à quatre pattes et demande à mon jardinier de m'enculer. Il s'imperméabilise le sexibus et force mon petit trou. Ce n'est pas la première fois, il fait cela très bien, alors qu'Arnaud avec une pine plus petite n'a jamais vraiment su faire. Il fait quoi Arnaud d'ailleurs en ce moment ? La coupe de champagne après son éjaculation a dû l'achever, il est affalé dans le fauteuil, il est tout blanc, ce garçon n'a pas assez de résistance, il faudra que je lui fasse faire une cure de vitamine C ! Ça y est Cyril est dans mon cul ! Il me lime le fondement. J'aime cette sensation ! Quand je pense que ce truc est resté un vague fantasme pendant plus de vingt ans, un fantasme que je ne pensais jamais concrétiser, avant qu'Edwige… Oh ! Si je me remets à penser à Edwige, je vais m'exciter encore plus ! Je gueule !

 

- Vas y c'est bon ! C'est bon !

 

L'autre est en super forme, il coulisse tant qu'il peut ! Betty s'est mise la chatte à la hauteur de mon visage afin que je la suce, mais j'avoue que la chose n'est pas évidente, problème de synchronisation et de positionnement. (La technique ! La technique !) Finalement on se rapproche du canapé. Betty s'y assied, les jambes écartées et je peux maintenant faire fureter ma langue dans son petit minou encore trempé de sa dernière miction. Derrière, Cyril se retire de mon cul, sans avoir joui, il retire vite la capote, je me retourne, réintroduit la queue dans ma bouche, quelques mouvements, très très peu, et pour la seconde fois de l'après-midi mon palais se rempli de foutre que j'avale goulûment.

 

- Super !

 

Je me remets debout et demande alors à Betty de se coller derrière moi, afin que je sente ses seins dans mon dos. Elle sait ce qu'elle a à faire, elle se saisit de mes propres bouts de seins et les serre de toutes ses forces, j'adore cette sensation. Et je me masturbe en fermant les yeux, en invoquant le visage, les seins, les fesses, la présence, le sourire d'Edwige. Je finis par éjaculer dans mes mains !

 

Et tandis que je me les essuie, Betty, toujours aussi coquine propose à la cantonade :

 

- On va se resservir un petit coup !

 

(à suivre euh !)

 

Boris Vasslan@hotmail.com

 

 

 

 

Par Boris - Publié dans : Boris
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Dimanche 5 mars 2017 7 05 /03 /Mars /2017 23:26

Un après-midi avec Isabelle par Lologramme

 

scat

Thémes traités : Exhibition, masturbation, uro, scato

 

Isabelle descendit avec élégance les escaliers, perchée sur des talons hauts et engoncée dans une jupe étroite qui l'obligeait à se mouvoir par de petites enjambées. Elle portait des bas noirs soutenus par des porte-jarretelles sexy qu'elle ne portait qu'en ces occasions et un chemisier blanc sans soutien-gorge. Après avoir franchi le hall, elle attrapa son sac posé sur la commode et se dirigea vers la porte d'entrée. Ses seins volumineux gigotaient à chacun de ses pas. Elle raffolait de cette sensation de pesanteur qui lui provoquait de petits picotements dans le bas-ventre et rendait ses tétons durs comme de l'acier. Elle s'accordait ces sorties exhib' en moyenne une fois par mois. C'était un défouloir, un moment pendant lequel elle oubliait tout et s'abandonnait aux plaisirs les plus extrêmes.

 

Elle marcha jusqu'à l'arrêt de bus et monta dans le premier venu. Peu importe la destination, il fallait qu'elle se montre et qu'elle jouisse en public. Elle repéra un jeune couple en face duquel elle s'assit en faisant en sorte que sa jupe remonte suffisamment pour qu'apparaisse le haut de ses bas, puis elle sortit un livre de son sac, offrant au jeune homme captivé et à sa compagne outrée une vue imprenable sur son opulente poitrine. De plus en plus excitée, elle en rajouta dans la provocation en croisant si haut les jambes qu'une bande de peau nue séparait le haut de ses bas de sa jupe. Elle jeta un regard furtif pour jauger l'effet qu'elle produisait et ce qu'elle vit l'excita plus encore : le jeune homme avait le regard plongé sur ses jambes et bandait visiblement comme un taureau ; la jeune femme avait une main posée sur la cuisse de son compagnon et regardait la bosse énorme qui déformait son pantalon. Elle sentit une liqueur brûlante couler de sa chatte. Elle décroisa les jambes et les desserra légèrement, juste assez pour que le couple profitât de sa belle culotte en mousseline de soie transparente qui voilait à peine sa chatte fraîchement rasée.

 

Le bus s'arrêta. Elle se leva puis descendit, laissant seuls ce pauvre homme prêt à exploser dans son pantalon et sa femme qui visiblement ne restait pas insensible à la charge érotique de la situation. Elle imagina la suite : la femme avait dégagé la queue du pantalon, l'avait engouffré dans sa bouche et avait avalé la semence jusqu'à la dernière goutte.

 

Isabelle était folle d'excitation. Ses tétons dressés lui faisaient mal. Ils semblaient transpercer son chemisier. Elle marcha un moment encore, dégustant les regards lubriques qui l'accompagnaient. Son attention fut attirée par l'enseigne lumineuse d'un grand magasin de vêtements. Pourquoi ne pas y entrer ? Elle avait envie de faire pipi. Peut-être y trouverait-elle des toilettes pour se soulager la vessie et éteindre le feu qu'elle avait allumé dans sa culotte ? Elle décida de franchir la porte d'entrée. Le magasin était immense. Au rez-de-chaussée se trouvaient les caisses et les vêtements pour hommes tandis que l'étage était entièrement consacré aux vêtements et accessoires pour femmes. Elle se dirigea vers l'escalator puis se laissa porter vers le niveau supérieur. Elle arpenta les rayons à la recherche de toilettes mais n'en trouva pas.

 

L'envie se faisait de plus en plus pressante. Consciente de ne plus pouvoir se retenir bien longtemps, Isabelle se dirigea au fond d'un rayon peu fréquenté où se trouvaient deux cabines d'essayage. Elle prit au passage et au hasard un pull, une petite robe d'été et des dessous pour donner le change. Il n'y avait personne dans le rayon quand elle pénétra dans la cabine. Elle tira le rideau, remonta sa jupe puis s'accroupit au-dessus d'une petite poubelle à papier sans prendre le temps de retirer sa culotte. Elle poussa et la pisse jaillit en de multiples jets à travers l'étoffe. Elle urina de longues secondes puis s'arrêta soudainement : si elle continuait à forcer, elle sentait qu'il allait arriver autre chose…

 

Elle se releva et se caressa la chatte en se regardant dans le miroir. La mousseline trempée collait à ses lèvres galbées et était devenue translucide laissant apparaître tous les replis de sa fente jusqu'à son clitoris boursouflé. Quelques frôlements du bout des doigts sur ce minuscule phallus suffirent à la faire jouir.

 

Elle retrouva rapidement et brutalement ses esprits quand elle entendit une voix féminine venue de l'extérieur demander d'un ton inquiet si tout allait bien. Dans un réflexe, elle rajusta sa jupe avant de répondre avec sang-froid qu'elle avait eu un petit malaise mais que tout était rentré dans l'ordre. Isabelle attendit un peu que l'intruse s'éloignât puis elle sortit de la cabine.

L'avait-elle vue ou entendue ? L'avait-elle matée par l'interstice laissé par le rideau ? Elle ne le saurait sans doute jamais, mais cette hypothèse ne la laissa pas insensible. Elle replaça les affaires dans le rayon puis regagna l'extérieur.

 

Elle marcha en direction du centre-ville. Sa chatte trempée collait à sa culotte. Elle avait joui intensément dans le magasin mais elle sentait remonter en elle un trouble plus fort encore. Ce qu'elle venait de faire (elle s'était comportée comme une vraie cochonne), les risques qu'elle avait pris, tout ceci la rendait ivre d'excitation. Elle chercha un lieu plus propice à ses envies de masturbation. Elle ne voulait pas rentrer chez elle, du moins pas encore.

 

La vue d'un cinéma situé un peu plus loin la sortit de ses pensées. Pourquoi pas ? C'était un petit cinéma de quartier spécialisé dans les vieux films. Autant dire qu'elle y serait tranquille. Il n'y aurait sans doute pas grand monde dans la salle. Elle regarda les horaires des séances. Peu importe le film. Elle en repéra un qui commençait quelques minutes plus tard. Sans même regarder l'affiche, elle acheta un ticket puis se laissa guider par l'ouvreuse. Elle s'enfonça dans une rangée située au milieu de la salle et se glissa dans un fauteuil. L'ouvreuse et sa lampe de poche disparurent et l'obscurité se fit complète. Puis l'écran s'illumina. Les bandes-annonces éclairèrent la salle et les visages d'une lumière dansante. Isabelle en profita pour regarder autour d'elle.

 

Le cinéma était quasiment vide. Un couple âgé occupait deux places du premier rang, un autre couple était installé deux rangées derrière et une femme seule se trouvait à quelques fauteuils sur sa gauche. Elle décida de prendre son temps, de profiter de chaque instant. Ses seins réclamaient des caresses. Tout en elle était en érection : de ses tétons jusqu'à son clitoris qu'elle sentait dur comme une bite.

 

Le film débuta. Les yeux mi-clos, Isabelle frôla ses mamelons du bout des doigts. De délicieux fourmillements envahirent sa poitrine et son ventre. Elle s'allongea presque, remonta sa jupe jusqu'aux hanches puis écarta les cuisses. Après un dernier coup d'œil lancé aux alentours pour vérifier que personne ne pouvait la voir, elle s'abandonna aux voluptueux effleurements dispensés par ses doigts experts. Elle fut très rapidement prise de contractions orgasmiques accompagnées de petits jets de pisse courts mais puissants.

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Elle perdit alors le contrôle de tous ses muscles et le pire se produisit : de son petit trou fusa une courte crotte qui vint mourir dans le fond de sa culotte. Elle fut pour le moins surprise. C'était bien la première fois qu'une telle chose lui arrivait. Quelques minutes passèrent pendant lesquelles elle hésita entre le dégoût que lui inspirait ce qu'elle venait de faire et le plaisir d'avoir transgressé un ultime tabou.

La scatologie n'avait jamais compté parmi ses fantasmes. Et pourtant, elle ne pouvait pas nier que la situation l'excitait au plus haut point. Le fait de se trouver dans un cinéma, relativement loin de l'intimité rassurante de son appartement, ajoutait au risque d'être confondue et accroissait son plaisir. Elle chassa ses dernières réticences et décida de profiter pleinement des circonstances.

 

Elle s'allongea sur son fauteuil de façon à avoir les fesses dans le vide et, tout en se caressant la chatte, Isabelle poussa de toutes ses forces. Un épais et long serpent glissa hors de son anus et s'enroula lentement dans sa culotte. Quelle sensation inédite ! C'était plutôt agréable de sentir cette masse chaude et pesante remplir sa culotte. Isabelle soupesa le paquet d'une main et ne put résister à la tentation de l'écraser contre ses fesses. Elle eut aussitôt un long et violent orgasme qui la laissa complètement assommée. Elle avait complètement perdu les commandes. Avait-elle crié ? Elle espéra que non.

 

À mesure qu'elle retrouvait progressivement ses esprits, Isabelle fut envahie par une forme de honte mêlée de remords. L'excitation s'était évanouie, volatilisée comme un beau rêve au réveil alors que sa culotte pleine à craquer de merde demeurait comme un témoignage de son abjecte perversité. Elle la fit glisser le long de ses jambes en prenant bien soin de ne pas se salir plus qu'elle ne l'était déjà. Elle entreprit ensuite de s'essuyer les fesses du mieux qu'elle put. Un paquet entier de mouchoirs en papier y passa. Après avoir rajusté sa jupe, elle fourra tout dans un petit sac plastique qu'elle glissa dans son sac à main. Sans attendre la fin du film, elle se leva et se dirigea le plus naturellement possible vers la sortie.

 

Par Lologramme - Publié dans : Auteurs divers
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