Mardi 27 septembre 2016 2 27 /09 /Sep /2016 17:35

Ophélie à la campagne

par Marie-France Vivier

 

 

Stamp uro

 

Bien sûr, à la lecture de mon texte, certains sauront me traiter de salope ! Je m'en fiche, j'assume, j'aime le sexe et je ne fais du mal à personne... Non, mais dès fois !

 

Je me prénomme Ophélie, je suis brune, j'ai les cheveux longs et trop de poitrine. Je travaille à Londres dans le siège britannique d'une grande banque européenne, et j'habite dans la grande banlieue.

 

Je n'avais pas grand-chose à faire par cette journée de samedi. Je prends la décision d'aller me promener dans la campagne environnante, profitant du beau soleil. J'ai troqué mon tailleur de cadre bancaire pour un look plus décontracté, jeans et tee-shirt avec un sac à dos discret. Je prends le bus qui va jusqu'à l'extrémité de la ville. 

 

Le bus est vide. Quelques stations plus loin, une jeune anglaise monte. Je suis surprise par la beauté de son visage, elle a aussi de longs cheveux couleurs de feu. Elle s'approche de moi et me dit bonjour. J'ose alors lui demander comment elle entretient sa chevelure. Nous bavardons alors, ce qui me laisse le loisir de bien l'observer. Elle est habillée d'une jupe mi-longue et d'un chemisier à fleurs. Elle semble être jeune si ce n'est que de petites rides presque imperceptibles sur le coin des yeux trahissent sans doute une trentaine d'années. J'apprends son prénom : Kathy. 

 

Je crois que toutes les deux ne nous sommes pas rendues compte du temps et des stations qui passaient. Au terminus :

 

- Tu vas dans quelle direction ? Me demande-t-elle.

- Nulle part, j'ai envie de me balader dans la campagne…

- T'as envie d'être seule ?

- Pas spécialement ! Pourquoi, tu me demandes ça ?

- Parce que moi non plus je ne sais pas trop quoi faire, je connais bien, le coin, j'y suis née, alors dés fois je viens par là… souvenirs… souvenirs… Me répond Kathy.

- On peut se promener ensemble, ça ne me dérange pas ! Concluais-je.

 

On marche alors pendant quelque temps, tout en causant et elle me guide alors à travers les champs, m'explique les petites anecdotes de la région. Elle me dit qu'au milieu d'une forêt qui se trouve tout proche, il y a une cabane abandonnée où elle aimait ramener ses petits amis. 

 

- C'est pratique, personne ne pouvait nous voir.

- Tu faisais des choses coquines ?

- Ben oui, comme tout le monde… on se pelotait et je leur suçais la bite.

- Hi ! Hi !

- Ben, oui, j'adore ça, sucer des bites, pas toi ?

- Si, j'aime bien !

 

Kathy parlme de sexe avec un naturel confondant, mais ça ne me gêne d'autant moins que depuis la descente du bus, je ressens une attirance trouble pour cette jolie rousse.

 

- Tu me la montres, ta cabane ?

 

Elle me regarde avec des yeux malicieux, acquiesce un mouvement de tête pour dire oui et nous nous sommes mises à rire. 

 

- Pas de problème, on y va !

 

Elle me prit la main. Nous marchons dans la direction de cette forêt. Je me sens en confiance avec Kathy. 

 

C'est un cabanon en bois qui n'est pas si abandonné que cela. Elle m'explique alors qu'elle aime bien encore venir de temps à autre ici. Elle m'invite à entrer. Un peu méfiante, je regarde autour de moi, puis j'inspecte le lieu. Tout va bien. À l'intérieur, c'est relativement propre. Kathy ferme doucement la porte derrière moi, la bloquant de l'intérieur puis reste le dos collé contre le mur. L'unique pièce n'est pas bien grande, il n'y a pas de meuble : c'est vide. Je me retourne vers Kathy. Pendant quelques minutes, nous nous observons, nous dévisageant avec force et envie aussi. Kathy s'approche davantage de moi, et elle me prend les deux mains... qu'elle approche vers sa bouche. Elle les baise doucement. 

 

- C'est bon, continue... 

 

Puis, ses mains entourent ma taille, les miennes aussi et nous nous embrassons. Oh pas un petit baiser, une pelle sensuelle et profonde. Sa langue entoure la mienne de milles attentions. Nous avons toutes les deux les yeux ouverts pour observer le plaisir de l'autre. 

 

Kathy recule d'un demi pas, elle commence à ôter mon tee-shirt, mes bras se levant au ciel. Puis elle baisse mon jean en le faisant glisser le long de mes jambes. Je lève un pied, puis l'autre pour le dégager. A mon tour, je dégrafe sa jupe puis enlève son chemisier en déboutonnant un à un les boutons. Doucement, elle se met à genoux devant moi, me prodigue des baisers le long de mon corps, et arrivée à la culotte, elle la fait glisser à son tour vers le bas. Au même moment, j'ôte mon soutien-gorge que je jette à terre. Elle se retourne en se relevant, je lui enlève son propre soutien en dentelles roses, puis à mon tour, lui enlève la culotte. 

 

Nous voici toutes les deux nues, heureuses de nous plaire. Kathy se retourne, s'approche de nouveau, nos seins entrent en contact, moment magique, et nos lèvres à nouveau se rencontrent. Ma jambe droite se soulève parfois pour caresser la jambe gauche de Kathy. Doucement, je me mets à genoux pour explorer ce corps chaud. Ses seins sont superbes, son ventre un tout petit peu rond et son sexe est épilé. 

 

Je pense que c'est depuis ce jour que j'aime les chattes épilées... Ma langue est irrésistiblement attirée par ce terrain tout lisse : je le lèche langoureusement pendant que les mains de Kathy me caressent les cheveux. Kathy écarte légèrement les jambes pour laisser ma langue explorer ses lèvres vaginales d'abord et toute son intimité ensuite. 

 

Tout de suite une odeur un peu forte m'a assailli, mais cela ne me dérange pas ! Avec beaucoup de plaisir je goûte à ce sexe et j'y prends un plaisir certain. Je mouille de plus en plus. 

 

- Arrête-toi une seconde, il faut que je fasse pipi ! Me dit Kathy.

- Et tu vas faire où ?

- Dehors devant la cabane ! Pourquoi ? Tu veux me regarder ?

 

Son regard s'est allumé, c'est plus une invitation qu'une question… Oh, oh, si cette Kathy est aussi coquine que moi, on ne devrait pas s'ennuyer :

 

- Oui, bien sûr et après je te nettoierai la chatte ! Répondis-je. 

- Non, sans blague ? Je peux même te laisser quelques gouttes pour que tu les avales ! Ça te dit ?

- Oui ! Oui !

 

On sort, et juste deux mètres devant la porte, elle s'accroupit devant moi, écarte ses lèvres, fermes les yeux, se concentre et finit par faire jaillir un joli filet jaune d'urine !

 

- Superbe ! 

- Allez viens t'allonger sous moi, je t'offre le reste !

 

Je me faufile sous Kathy, positionnant ma bouche à quelques centimètres de son sexe, je lui fais signe d'y aller et je reçois ce curieux breuvage dans ma petite bouche !

 

- Tu aimes ça, salope ?

- Hummm… c'est délicieux !

 

Il faut dire que j'adore ce goût que j'ai appris à apprécier depuis quelques temps ! J'ai toujours été très curieuse de choses du sexe. Une petite vicieuse, comme dirait les puritains mais après tout je ne fais de mal à personne.

 

- Viens m'embrasser ! Me demande la belle rouquine

 

Bien sûr, que je l'embrasse, l'état de ma bouche rincée à l'urine ne la dérange pas et semble au contraire l'exciter !

 

- Et toi tu n'as pas envie de pisser ?

- Pas trop ! Mais tout à l'heure si tu veux je t'arrose, c'est promis !

- T'as intérêt à la tenir, ta promesse ! Rigole-t-elle

 

On retourne à l'intérieur, Kathy s'allonge sur le dos à même le sol, m'invite à venir. Mais cette fois, je présente aussi ma foufoune à son visage. Et dans un 69 endiablé, nous nous léchons clitos, lèvres Lsn1004.jpg et tout le reste... 

 

<center><img src="http://vassilia.net/vassilia/histoires/images/Lsn1004.jpg"></center>

 

Kathy hasarde un doigt dans mon vagin, puis un deuxième. Je gémis de contentement. Elle va et vient alors en moi. Je suis tellement excitée par ce mouvement, que mon index s'aventure pour lui titiller l'anus. Elle n'a pas l'air de refuser son entrée : il pénètre très doucement et très progressivement dans son petit trou. Elle gémit à son tour, me demande de la pénétrer au plus profond. Je vais et je viens dans son cul, pendant qu'elle met un troisième doigt dans mon vagin totalement inondé de plaisir. Mon autre main qui caressait jusque-là l'une de ses jambes, revient, et je caresse vigoureusement son clitoris, ma langue s'attardant sur son pubis. 

 

À son tour, Kathy entra un doigt dans mon anus. Je lui fais comprendre qu'elle peut continuer. Elle l'agite avec une frénésie qui me provoque des ondes de plaisir. Puis soudain elle le ressort !

 

- Dis donc, c'est pas très propre ça ! Déclare-t-elle me montrant son doigt pollué par quelques traces douteuses.

- Tu veux un kleenex ? Proposais-je assez surprise par sa réflexion.

- Mais, non, après tout c'est naturel !

 

Et sur ces mots elle porte son doigt à la bouche et le suce, apparemment avec délectation !

 

- Hum, ché bon cha !

- Si t'aime ça reprend en faut pas te gêner !

- Ça te choque ?

- Pas du tout, mais comme je n'avais pas compris le sens de ta réflexion, ça a fait retomber mon excitation… c'est un peu dommage… On se repose cinq minutes ?

- Si tu veux ! Bisous ?

 

Elle n'est pas folle, sait parfaitement ce qu'elle fait, elle m'embrase goulûment, me caressant partout en même temps. Voilà mon désir qui renaît déjà. Nous sommes enchevêtrées par terre ! Son doigt cherche de nouveau le trou de mon cul ! Je lui offre bien sûr ! Comme il y a un instant après avoir fureté comme une malade à l'intérieur elle le ressort tout pollué et le porte à sa bouche ! Bizarre ce sentiment de répulsion attirance que j'éprouve ! Elle a l'intelligence de s'en rendre compte. 

 

- Essaie de faire pareil ! 

- J'ai bien envie, oui !

- Vas-y !

 

Je lui mets le doigt dans son cul, jusque-là pas de problème, ça fait partie de mes pratiques…

 

- Quand je te dirais "top", tu enlèves ton doigt et tu le portes à ta bouche sans regarder, d'accord ?

- On va essayer, je ne te promets tien !

- Top !

 

Miracle mon doigt est déjà dans ma bouche, bien sûr il y a cette odeur que je connais déjà, celle qu'on renifle quand on lèche n'importe quel trou du cul qui ne sort pas de la douche ! Pour le reste c'est plutôt anodin, par contre l'acte m'excite ! Je replonge mon doigt dans son fondement, puis le ressort, cette fois je regarde ! Petit mouvement d'arrêt ! 1, 2, 3, et hop dans ma bouche ! Et voilà comment on franchit un pas que je ne pensais pas franchir si tôt !

 

- T'as peut-être envie de faire caca ? me demande ma partenaire.

- Pas tout le même jour, Kathy… 

- D'accord, mais moi j'ai une petite envie, je vais aller derrière la cabane. T'es sûre que tu ne veux pas regarder ?

 

J'ai envie de dire oui, j'ai envie de dire non, je ne sais pas quoi faire.

 

- Tu n'as jamais regardé une femme en train de chier ? Reprend-elle.

- Je n'ai jamais eu l'occasion… Et puis ce n'est pas mon truc.

- Oui, mais là tu es excitée. Viens me voir !

 

Je ne saurais dire pourquoi je l'ai suivi. Elle était là à peine deux métrés devant moi, elle s'est accroupie et s'est mise à pousser en me regardant avec malice.

 

J'ai vu un étron sortir de son trou du cul, s'allonger et dégringoler dans l'herbe. Je reste là, sans rien dire, même pas dégoutée, mais me demandant ce qui m'arrive.

 

- Ah ! Ça fait du bien ! Dit-elle en se relevant ! Je n'ai rien pour m'essuyer.

- Je vais te chercher un kleenex ! Proposais-je.

- A moins que tu veuille le faire avec ta langue ?

- Je crois que tu es un peu fada !

- Je disais ça comme ça, tu sais on me l'a déjà fait, mais bon on va prendre un kleenex.

 

On rentre dans la cabane, et la voilà qui se met sur le lit, quasiment en position de levrette le cul relevé, les fesses légèrement écartées.

 

- Il est beaucoup sale, mon cul ? demande-t-elle.

- Non pas trop !

- Il est beau ?

- Oui tu as un beau cul !

- S'il est beau et pas trop sale, qu'est-ce que tu attends pour le nettoyer ?

- T'es chiante, j'ai pas envie de faire ça !

- Essaie, ça va pas te tuer !

- Non !

- Juste une seconde, ça ne sera pas pire que les doigts.

 

Je ne sais pas pourquoi je me suis décidée, peut-être parce que je ne voulais pas faire ma "dégonflée" ? Mais l'instant d'après ma langue lui nettoyait la rondelle, je me surpris à n'être même pas être gênée par l'odeur de merde.

 

Après ce moment de folie, j'étais mouillée comme une soupe. On s'est remis en 69. On se caresse, on se fout les doigts partout, on se lèche, on se lèche de plus en plus ….

 

Nous arrivons à l'orgasme chacun notre tour, nos muscles se raidissent, nos respirations s'accélèrent, nos doigts sont prisonniers des orifices comblés, et dans un cri, nous laissons éclater le summum de notre plaisir. Nous nous roulons par terre, et je me retrouve sur le dos. Nos langues continuent à lécher pour prendre plus de plaisir encore. Nous sommes toutes les deux gourmandes de cet orgasme, nous continuons à nous caresser nos sexes pendant plusieurs minutes encore. 

 

Plus tard, dans les bras l'une de l'autre, Kathy m'apprend qu'elle a un petit ami.

 

- Tu sais il est mignon, et il a une très belle bite, tu veux que je parle de sa bite ?

- Hummm oui, parle-moi de sa bite !

- Elle est plutôt longue, très droite, bien blanche avec une jolie veine bien visible, le gland est un peu mauve très luisant quand il bande, tu verras je te la ferais goûter ! Elle est délicieuse à sucer, surtout quand il a fait pipi avant !

- Hummm, j'en ai l'eau à la bouche, mais dis-moi : tu lui emmène souvent des copines comme ça pour le sucer ?

- Souvent, non ! Faut pas exagérer. Mais ça m'arrive, des copines et aussi des copains !

- Des copains ? Il se fait sucer par des hommes ?

- Oui, ça lui arrive, mais en fait il préfère le contraire, il adore sucer des bites ! Et parfois, il se fait enculer !

- Et bin dis donc ! Toi alors.

- Tu ne me pensais pas aussi vicieuse, hein ?

- Non, mais ça ne me dérange pas !

- Tu sais il y un truc un peu limite que j'aime bien faire aussi, c'est de lui nettoyer la bite quand il sort de mon cul !

- Kathy t'es une cochonne !

- Je sais ! Qu'est-ce que tu dirais si je t'invitais un de ces soirs chez nous ?

- J'accepterais avec très grand plaisir !

 

On s'est échangé nos numéros. On s'est rhabillées, on a pris le bus pour rentrer. On n'a pas eu l'occasion de discuter sur le chemin du retour, quelqu'un l'ayant appelé sur son portable. Elle n'est pas redescendue à la station où elle était montée. Je n'ai pas cherché à comprendre. Arrivée à ma propre station je lui a fait signe que j'allais descendre, elle a interrompu sa communication pour m'embrasser sur les lèvres.

 

Elle ne m'a jamais rappelé, j'ai laissé passer deux semaines avant de faire son numéro, il était faux. Ainsi va la vie !

 

C'était il y a trois ans, depuis j'ai eu d'autres aventures avec des filles, avec des gars, mais cette expérience avec Kathy m'a profondément marquée. J'ai désormais pris goût à la scato que je pratique en solitaire, je me suis acheté un gode que je m'introduis dans le cul et je le nettoie ensuite de ma langue.

Cochonne un jour, cochonne toujours ! 

Fin

 

Adaptation très libre par MF Vivier d'un récit paru en 1999 sur le site de Sophiexxx non signé et titré "Ophélie se raconte". Version revue et augmentée en septembre 2016

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Marie-France V
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Jeudi 7 juillet 2016 4 07 /07 /Juil /2016 06:57

Putain de contrat

par Marie-Paule Perez

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Bonjour la compagnie ! Je me prénomme Marie et j'en remercie mes parents, Que n'ais-je entendu derrière mon dos les quolibets les plus stupides : Marie-salope, Marie couche-toi-là ! Mais maintenant je n'entends plus rien, je ne travaille plus, mon époux ayant acquis une confortable situation, il se prénomme Pierre (original !) et travaille chez Zurglob-Export comme cadre commercial.

 

Description puisque c'est l'usage dans ce genre de récit : Je ne suis certes pas un top-model, mais pas non plus un laideron. Je suis assez grande, assez fine, des seins moyens, un cul moyen, pas de graisse, un visage agréable, des yeux bleus, des cheveux mi-longs teint en blond, un joli petit sourire ! Faut pas que je me plaigne !

 

Ce soir Pierre tourne en rond, je lui parle, il ne me répond pas, il a envie de me dire quelque chose, je le connais l’animal, mais quelque chose dois le gêner.

 

- Il m’arrive un drôle de truc !

- C’est grave !

- Noooooon !

- A ben alors tout va bien ! C’est quoi ton truc bizarre alors ?

- Ben, j’ai été au restau avec Kurt Von Schtraffenberg.

- A tes souhaits !

- C'est un allemand de Frankfort Je ne sais pas comment il s’est débrouillé, mais il m’a dit que je devais avoir une femme ravissante, et patati et patata…

- Pourquoi ? C’est pas vrai ?

- Toujours est-il que je lui ai montré ta photo

- Tu parles elle doit dater de dix ans la photo de moi que t’as dans ton portefeuille... Et puis ?

- Et puis, il veut absolument qu’on l’invite chez nous avant de signer un super contrat !

- Bon d’accord, j’ai compris, c’est la corvée, alors d’accord je te le bichonne, ton client, mais tu me récompenseras, j’espère !

- Pas de problème ! Mais ce ne sera peut-être pas une corvée, il est plutôt bel homme !

- Et ben tant mieux !

 

Je pensais l’affaire empaqueté, mais non, il continuait mon ours de mari à faire le chiffonné comme s’il ne m’avait pas tout dit !

 

- Je vais t’en demander un tout petit peu plus !

- De quoi tu parles

- De Kurt Von Schtraffenberg

- Oui ?

- Je voudrais que tu t’habille sexy !

- Tu ne veux pas que je fasse la pute non plus ? Il y a des escorts pour ce genre de choses.

- Ben si justement !

 

La gifle le surprit !

 

- Je n’ai rien contre les putes, par contre les maquereaux j’ai quelque chose contre ! Je vais me coucher, bonsoir !

 

Je claquais brutalement la porte.

 

Le lendemain matin mon mari, dépité me fit des excuses, il fut alors convenu que, certes je m’habillerais sexy, mais que l’affaire n’irait pas plus loin.

 

Admettons !

 

Je m'étais donc habillée sexy. Je portais une robe noire très courte qui mettait bien en valeur mes longues jambes que j'avais gainées d'une paire de bas noirs auto-fixants. Le haut, décolleté, laissait voir la naissance de mes seins et j'avais renoncé au soutien-gorge. La culotte ? Quoi la culotte ? J'ai mis ce qui me tombait sous la main, je ne vais pas lui monter ma culotte tout de même !  

 

A l'heure prévue, Kurt Von Truc est arrivé. Charmant, la quarantaine environ, il avait amené un gros bouquet de fleurs ce qui fait toujours plaisir. Pour prendre l'apéritif, nous nous sommes installés au salon. L’allemand et mon mari se sont assis sur le divan. Je me suis retrouvée dans un fauteuil en face d'eux. En m'asseyant, ma robe très courte s'est encore remontée dévoilant nettement le haut de mes bas. Notre invité n'a rien raté du spectacle que je lui offrais involontairement. J'ai surpris son regard et me suis mise à rougir. J'ai ensuite tiré sur le bas de ma robe mais sans grand résultat. J'ai quand même fait attention à garder mes jambes serrées. L'apéritif s'est déroulé normalement, mon mari faisant le service.

 

Puis nous sommes passés à table. Mon mari s'est placé en face de Kurt Machin-chose et je me suis retrouvée à côté de lui. Au début du repas, je me suis occupée du service pendant que les hommes parlaient entre eux de travail. L'allemand faisait honneur aux plats (en s'empiffrant un peu quand même) et les conversations ont vite dévié sur des sujets plus légers. Arrivés au fromage, mon mari s'est aperçu qu'il n'y avait plus de vin et s'est levé pour aller en chercher à la cave.

 

Je me suis retrouvée seule avec notre invité. Il s'est alors mis à me complimenter. Je le remerciais lorsque j'ai sentis sa main se poser sur ma cuisse à la lisière de ma robe.

 

- Je vous en prie, arrêtez ! Et rasseyez-vous, mon mari va revenir ! M'exclamais-je totalement surprise par ce geste.

- Allons, vous êtes dellement sexy. Laichez-fous faire. J'ai envie de vous carecher. Vous chafez que vous me faites énormément d'effets ? Dit-il avec un accent impossible.

- Non arrêtez ! Enlevez votre main !

 

Mais il avait déjà glissé sa main jusqu'au-dessus de mes bas et le contact avec ma cuisse me donna le frisson.

 

A ce moment-là, un bruit dans le couloir lui a fait stopper son geste. C'était mon mari qui revenait, une bouteille à la main. Je me suis alors levée précipitamment pour aller en cuisine. Mon mari m'y a suivi, se doutant de quelque chose. Je lui racontai ce qui venait de se passer. Mais sa réaction ne fut pas celle que j'attendais. Il me dit :

 

- Ecoute, chérie, il m’avait promis d’être sage... Je ne t’obligé à rien c’était notre accord, je ne reviens pas dessus ! Mais que veux-tu que je fasse, si je le mets à la porte, je perds mon contrat, et ma carrière va en prendre un coup. Par contre si tu es compréhensive, ça ne peut que nous rapporter à tous les deux. !

 

- Tu veux que je t’en foute une comme l’autre jour !

- Je t’ai dit que je ne t’obligeais à rien !

- Et si je ne le fais pas, tu vas me faire la gueule !

- Je ne vais pas sauter de joie après l’échec d’un contrat, mais si on doit en passer par là, tant pis, tout ce qui arrive c’est de ma faute, je me suis fait manipuler par ce type, il suffisait que je dise que je n’avais pas de photos de toi ou que tu étais devenu obèse ! Bon il faut prendre une décision Marie !

- Tu le vires !

 

Je suis sûre qu'il n'attendait pas une réponse si définitive. S'il le vire il perd son contrat de façon quasi certaine, il m'en voudra et il nous faudra gérer la suite. S'il ne le vire pas, ils vont se retrouver tous les deux en tête à tête, (moi je serais partie dans la chambre) l'allemand sera de mauvais poil et ne sera pas en bonne disposition pour signer le contrat, de plus on aura droit à une grave crise conjugale dont on ne ressortira pas intacts.

 

- Je peux peut-être lui demander de te laisser tranquille…

- Je n'ai pas l'impression que c'est-ce qu'il attend…

- Alors ?

- Alors tu le vires !

 

Pierre réfléchit à toute vitesse, il choisit la solution du moindre mal, pouvait-il faire autrement ?

 

- Bon d’accord je le vire !

 

Je reste dans le couloir, curieuse de voir comment les choses vont se passer !

 

- Monsieur Von Schtraffenberg, je crois que nous allons en rester-là, je vais vous demander de bien vouloir quitter les lieux. Cette invitation était un malentendu.

- Was ? Warum ? (Quoi ? Pourquoi ?)

- Vous le savez bien, foutez-moi le camp ! Kommen Sie heraus ! Schnel l! (Sortez ! Vite !)

 

L’allemand se lève, regarde autour de lui, se demande ce qu’il se passe, s’essuie la bouche avec sa serviette, enfile sa veste, et s’en va dans le coin de la pièce, récupérer sa sacoche ! C’est alors que ce produisit dans ma tête une sorte d'éclair, et alors qu’un instant plus tôt je m’amusais de la mine déconfite de notre invité, j’apparu dans la salle à manger avec un grand éclat de rire.

 

- Mais restez donc, Monsieur Von, enfin Monsieur Kurt ! c’est une blague, mon mari voulait vous faire une blague.

 

L’autre qui me regarde, de plus en plus dépassé par les événements.

 

- C’est une blague française, c’est très spécial, mais tout va bien, rasseyez vous

- Che ne gombrend pas !

- Ce n'est pas grave, tout va bien, qu'on vous dit.

 

L'allemand repose sa mallette, mais reste dubitatif.

 

- Ça va, Marie ? Demande Pierre un peu inquiet !

- Bien sûr que tout va bien !

 

On s'est tous remis à table, pour finir le fromage et boire un peu de vin, mais une certaine tension était perceptible.

 

Il me fallait prendre une initiative :

 

 - Venez au salon, on prendra le dessert sur la petite table.

 

On s'installe et je propose qu'on fasse une petite pause. Je tamise alors légèrement la lumière et passe une musique douce. Puis j’invitais carrément Kurt pour un slow.

 

- On peut flirter un tout petit peu, mon mari ne dira rien.

 

Il me tenait serrée contre lui et je sentais ses mains me caresser le bas des reins. Puis ses mains descendirent sous ma robe et remontèrent sur mes fesses. Il me caressa ainsi par-dessus mon slip puis glissa quelques doigts en dessous. Je le laissais faire et sentais son désir grossir contre moi. Je tournais le dos à mon mari mais je suis sûre qu'il ne perdait rien du spectacle et devait apprécier de voir ma robe retroussée.

 

L'allemand me serra contre lui et plaça ses mains sur mes fesses. Je murmurai un "non" timide mais il commença à me peloter les fesses. Ses mains parcouraient le haut de mes cuisses et se glissaient sous mon slip. Je ne pouvais pas l'empêcher.

 

- On peut flirter plus ? Demanda-t-il.

- Faites comme chez vous !

 

Alors il se mit à me peloter les seins. En même temps il me murmurait qu'il avait très envie de moi, qu'il bandait comme jamais. D'un coup il fit glisser les bretelles de ma robe et me dénuda la poitrine.

 

Il se pencha vers moi et se mit à me lécher les bouts. Ceux-ci étaient déjà durs car j'étais excitée par la situation. Puis il se redressa et dégrafa son pantalon, le baissa avec son slip et je vis surgir sa queue tendue au maximum.

 

- Che peux fous baiser ?

- Baisez-moi, cher monsieur, baisez-moi.

 

Me poussant vers un fauteuil, il me fit me courber contre le dossier et releva ma robe sur mes reins. Il baissa brutalement mon slip et je sentis sa queue se frotter contre mes fesses. Puis, d'un coup sec, il me pénétra.

 

- Halt Kapott ! Criais-je en imitant l'accent allemand

 

Je me marre parce que des capotes on n'en a pas à la maison !

 

- Wo, Kondom ? (des capotes, où ça ?).

 

Et à ce moment-là devant mes yeux étonnés, je vois Pierre prendre une boite de préservatifs sur une planche de la bibliothèque. Il avait tout prévu ce salaud ! Il va m'entendre tout à l'heure !

 

Le teuton se capuchonne et revient vers moi ! Cette fois j'y ai droit, je m'offre.

 

Ses mouvements sont puissants et je le sens me labourer profondément. Pas repoussant l’allemand, non, mais un peu bourrin quand même.

 

Il trouve le moyen d'interpeller mon mari.

 

- Brofitez du spectacle ! Pranlez-fous la bite !

 

Je pensais que Pierre accepterait uniquement pour lui faire plaisir, mais quand il sortit sa queue, elle était déjà bien bandée. Quel cochon !

 

- T'as une cholie queue ! constata l'allemand, je la chusserais bien !

 

La tronche de mon mari !

 

- Allez-y, il adore ça ! L'encourageais-je.

 

Mon mari est coincé, il est blanc comme un linge, se demande comment réagir.

 

- C'est pas trop mon truc, mais si ça vous fait plai.. plai… plaisir… finit-il par bafouiller

- Ne l'écoutez pas, il adore ça, je vous dis.

 

L'instant d'après la bite de mon époux allait et venait dans la bouche de l'allemand.

 

- C'est bon ce qu'il te fait ? Demandais-je pour le provoquer.

 

Il ne me répond pas, se contentant d'afficher un sourire idiot. Mais il n'a pas l'air d'être traumatisé.

 

- Faut chafoir s'amucher ! Déclare l'allemand en interrompant sa fellation. Fous n'auriez pas un petit verre, j'ai beaucoup choif ?

 

Je retourne dans la salle à manger chercher à boire. Il avale son verre de Chevrey-Chambertin comme c'était de la limonade.

 

- Elle est bonne sa bite, vous ne devez pas vous ennuyer tous les deux ! Déclare-t-il en bavant.

 

Il va faire quoi maintenant ? J'espère qu'il va reprendre sa fellation et m'oublier un peu.

 

Ben non !

 

- Che peux t'enculer ?

 

Ça ressemble à une question mais il s'avance vers moi comme s'il était certain de ma réponse. Je ne peux pas faire autrement que d'assumer ce que j'ai déclenché, mais inutile de faire ça dans la précipitation, j'ai bien le droit de prendre mes aises.

 

- Une chegonde !

- Hein ? Dit-il

- Ne faites pas attention, j'essaie de prendre votre accent.

- Ach, encore humour fransouze.

- C'est ça, oui !

 

Je me débarrasse de ma robe et de ma culotte et me positionne en levrette sur la moquette, le visage tourné vers Pierre afin que je puisse bien le narguer… et allons-y la jeunesse !

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Kurt après avoir retiré son pantalon et son caleçon me pilonne le trou du cul en débitant des choses dans sa langue natale, je n'y comprends rien mais à mon avis ce ni du Goethe ni du Schiller !

 

J'ai connu des sodomies plus subtiles, mais je parviens néanmoins à y trouver quelque plaisir.

 

Pierre est là devant moi, la queue demi-molle, la mine aussi réjouie que celle de Droopy.

 

- Ben branle-toi, reste pas comme ça !

 

Les allers et retours de notre invité teuton durèrent bien dix minutes aux termes desquelles, il finit par jouir en soupirant.

 

Il se retire.

 

- Merci, cha fait du bien ! Fous j'êtes charmante.

- Ce fut un plaisir ! Répondis-je poliment en me relevant.

 

Kurt se sert à boire, je tente de récupérer ma culotte, mais il veut absolument la garder en souvenir. Si ça peut lui faire plaisir, je ne suis pas à une culotte près !

 

- Che foudrais picher !

- Pardon ?

 

Il mime l'action de faire pipi, là je comprends mieux.

 

- Au fond du couloir à droite…

- Fous pouvez me la denir, ché rigolo !

 

Effectivement, c'est d'un comique irrésistible.

 

On arrive devant la toilette, je lui tiens la bite.

 

- Baichez-fous c'est mieux !

- Que je me baisse ?

- Ché plus rigolo !

 

S'il le dit !

 

Sa bite est à présent à quelques centimètres de mon visage. Je ne comprends pas les détails mais en gros, il cherche à s'exciter pour remettre le couvert.

 

Je me fais une raison, on baisera une seconde fois et après ce sera fini, tout à une fin.

 

Pour lui montrer ma bonne volonté, je me passe la langue sur les lèvres, puis un doigt que je mouille avant de le porter à sa bite.

 

Je m'apprête à le prendre en bouche, mais il comprend tout de travers.

 

- Ach ! Fous aimez les cheux humides, alors ?

- Pardon ?

- Les golden showers.

 

Voilà qu'il parle anglais à présent ! Mais je ne suis pas plus avancé. Je finis par comprendre quand je le vois en train se préparer à pisser en visant non pas la cuvette, mais mon visage. J'ai déjà joué à ce genre de choses deux ou trois fois sans que cela m'offusque. Alors soyons fou. J'ouvre une large bouche et avale le pipi du monsieur.

 

Evidemment je m'en fous partout. Pas bien grave, j'avais l'intention de prendre une douche, une vraie.

 

Quand il eut fini, il m'invita à prendre sa bite en bouche que je suçais quelques instants afin de lui redonner une vigueur optimale.

 

- On va retrouver fotre mari ! Me proposa-t-il

- Je crains que ce ne soit pas une bonne idée…

- Mais chi !

 

On revient, Pierre a remis de l'ordre dans sa tenue et fume un petit cigare en sirotant un verre de vin.

 

- Je lui fais une petite pipe et on passe au dessert ! Annonçais-je.

 

L'allemand s'affale dans un fauteuil et je viens entre ses cuisses.

 

- Tu me chuche en même temps qu'elle ? Propose l'allemand à Pierre.

 

Oh, la la ! Ça se complique !

 

- Cela aurait été avec plaisir, mais j'ai une gingivite, c'est contagieux !

- Ach ! Che comprend !

 

Ouf !

 

- Tu feux que je te chuce pendant qu'elle me chuche.

 

Là, c'est plus facile à gérer.

 

- Bonne idée, viens Pierre !

- Je suis un peu fatigué…

- Mais non ! Ché la fête ! Objecte l'allemand.

- Après le gâteau.

- Après le gâteau, tu fas m'enculer avec ta belle bite !

 

Il est sérieux ou pas ?

 

Je fais signe à Pierre qu'il vaut mieux qu'il vienne maintenant afin de calmer ses ardeurs. Il me semble en effet que quand il aura joui deux fois, il nous foutera la paix.

 

Pierre se lève, retire son pantalon et son caleçon !

 

Etait-ce bien nécessaire ?

 

Il vient à la hauteur du visage de Kurt Von Machichose et se fait sucer.

 

- Quand elle sera bien raide, je te la fouterais dans le cul ! Lui-dit-il

- Jawohl !.

 

J'ai alors usé de tout mon savoir-faire, pour faire décharger l'allemand dans ma bouche.

 

- On rebrendra tout à l'heure ! Propose-t-il.

 

On reste tous à moitié à poil pour manger le gâteau. Je m'arrange pour que l'allemand ait constamment à boire. Puis j'ai servi le café, le pousse café, les cigares. Le temps a passé et manifestement la libido de notre teuton est descendue à la cave.

 

Il nous informe qu'il faut qu'il rentre à son hôtel, parce qu'il commence à avoir sommeil, et donne rendez-vous le lendemain à Pierre pour signer les contrats à 11 h 30 dans les salons de l'hôtel Galata.

 

- Nous irons au rechtaurant après, Madame est infitée auchi, nadurellment.

- Cela aurait été avec plaisir, mais demain je ne pourrais pas me dégager de mes obligations professionnelles

- Ah ! Tommage !

 

Une fois l'olibrius parti, je demandais à Pierre s'il aurait vraiment été jusqu’au bout.

 

- Avec ce qu'il y a à la clé, ça aide à se débarrasser de ses préjugés, je n'en serais pas mort, et de toute façon il ne faut pas mourir idiot… et toi ce brusque changement d'attitude, tu m'expliques

- Moi aussi j'ai compris ce qu'il y avait au bout.

- On des putes !

- Et toi en plus t'es un pédé !

- Et on n'a même pas honte !

- Pourquoi avoir honte, on a fait du mal à qui ?

- J'avais mis du champagne au frais, on ne l'a même pas débouchée, on le fait ?

 

On a trinqué, Pierre m'a pris dans ses bras et nous nous sommes embrassés tendrement. Quand je pense que tout à l'heure, je projetais de lui faire la gueule…

 

Le contrat a permis à mon mari d’avoir une grosse promotion, on a changé de voiture et on va déménager. Pierre m’a offert un manteau en fourrure et une croisière autour du monde ! J’aurais été idiote de refuser tout cela, et ça n’a même pas été une corvée

 

Le sexe n’est que le sexe, et si certains lui donne une importance démesurée, et bien j’ai appris ce soir-là qu’en en banalisant le rôle on pouvait en tirer des avantages et sans faire de mal qui que ce soit ! Drôle de morale diront d’aucuns, mais l’exclusivité sexuelle participe- t-elle à la morale ?

 

Et sur ce sujet de méditation philosophique, je vous remercie de votre attention

 

 

Marie-Paule Perez - juillet 2016 

Par Marie-Paule Perez - Publié dans : Marie-Paule Perez
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Vendredi 1 juillet 2016 5 01 /07 /Juil /2016 15:52

Les aventures de Jena

2 - Un joli petit service de table

par Hélèna

 

bisou1719

 


Il existait dans notre ville, une clique (appelons les choses par leur nom) qui de temps à autre, par crises, s’activait à faire signer des pétitions très « défense de la morale bourgeoise », (ils avaient ainsi milité, en vain, pour faire fermer la seule sex-shop de la ville, officine pourtant bien paisible et discrète). Ce bataillon de pisse-vinaigre était emmené par un quarteron de commerçants, proche de l’aile droite de l’équipe municipale. La majorité des boutiquiers signaient leurs conneries sans se poser de questions. Pas moi, je les envoyais paître, mais j’avais appris que Véronique, invoquant la liberté du commerce avait, elle aussi, refusé de signer ! J’avais trouvé son attitude intéressante.

Et justement puisque je pense à elle, il faut que je lui téléphone :

– Allô, Véronique, êtes-vous toujours intéressée par le service de table que vous cherchiez l’autre jour ?
– En fait non, je me suis rabattue sur autre chose, je suis passée à votre magasin, mais j’ai vu que c’était fermé pour affaires de famille, ce n’était pas grave, j’espère ?
– Non, mais vous pourriez peut-être le réserver pour une autre occasion, vous aviez tellement l’air d’avoir flashé dessus ?

J’ai dit ça machinalement, à moins que ce soit mon inconscient qui s’amuse…

– Bon alors je passerais le voir demain, mais je ne vous promets rien !

Le souci c’est que demain, j’ai une livraison et que je vais avoir plein de trucs à ranger.

– Passez donc aujourd’hui !
– Mais c’est lundi ! Vous êtes ouverte le lundi ?
– Non je suis fermée, mais je vous ouvrirais !

Elle m’informa qu’elle passerait d’ici une heure.

Je ne vous ai pas décrit Véronique, qui n’avait qu’un petit rôle dans le chapitre précédent, mais ici ce sera nécessaire. Véronique et son mari tiennent une boutique de cycles. C’est elle-même une ancienne pratiquante des courses cyclistes. Elle en a gardé ce look un peu sportif qu’elle aime à aborder. Tenue rarement féminine, cheveux blonds coupés courts, et maquillage réduit au minimum. Le visage est agréable, jolie bouche et mignon petit nez. Je ne l’avais jamais vu qu’en pantalon et ne voyais pas bien à quoi elle pouvait ressembler en tailleur ou en robe du soir, mais qu’importe !

Une chose me turlupinait, pourquoi quand je lui avais parlé de Bel Océan avait-elle éprouvée le besoin de me parler de ce parc, fréquenté à la tombée de la nuit par des voyeurs, des exhibitionnistes et autres partouzeurs ? S’agissait-il d’une sorte de ballon d’essai. Elle n’avait émis aucune véritable réprobation sur ce qui s’y passait, avait bien parlé « d’horreurs » mais sans paraître elle-même horrifiée, comme si la chose quelque part l’avait amusée. Curieuse de nature je décidais d’essayer d’en savoir davantage :

– Bon voilà le service, c’est pas tout à fait celui du catalogue, mais ça y ressemble, mais si vous le prenez pas, ça ne fait rien, vous n’êtes pas obligée, je le vendrais bien un de ces jours.
– Non, non, c’est vrai qu’il est superbe. Je vais le prendre. Vous me faites un prix d’ami ?
– Bien sûr ! Au fait j’ai fait un saut à Bel-Océan, j’étais dans le coin et j’avais besoin de voir le fabriquant. Du coup j’ai eu l’occasion de passer voir ce fameux parc…
– Ah oui ?

Et le « Ah oui ? » me paraissait très intéressé, mais je souhaitais que ce soit elle qui se dévoile.

– Ben oui !
– Et, dites-moi, il y a toujours autant de… comment dire… ? Demande-t-elle.
– Apparemment, il y a des gens qui viennent y faire des coquineries, et pas mal d’autres qui matent !
– Mouais, ça a un petit côté marrant, non ?

Elle branche, elle branche… ce jeu est idiot, j’ai l’impression qu’en fait, on est toutes les deux dans les mêmes dispositions d’esprit, mais qu’aucune ne veut se découvrir la première… Ah, ces conventions sociales qui empêchent les choses d’être simples ! C’est donc à moi de jouer… tant pis je fais avancer le schmilblick !

– Marrant, oui, troublant même !
– Troublant, oui c’est vrai, c’est un peu troublant…

Bon ça ne va pas durer toute la matinée comme ça, j’abats encore une carte !

– En fait, je dois être un peu spéciale, je ne déteste pas qu’on me regarde !
– Humm, je suis un peu comme vous ! Mais pas tout le temps, uniquement dans certaines circonstances. Précise Véro.

Ça y est, elle est mûre ! Je fais l’idiote.

– C’est à dire ?
– S’exhiber, euh se montrer à des inconnus peut avoir un petit côté… piquant ! Mais le faire ici par exemple, où tout le monde se connaît, non merci !

Exhibé ! Elle a dit « exhibé » ! Vite relancer le schmilblick.

– Moi, c’est exactement pareil ! J’ai bien rigolé dans ce parc !
– Tu veux dire, pardon, vous voulez dire…
– On peut se tutoyer ! L’interrompais-je.
– Tu t’es… exhibée dans ce parc ?
– Exhibée, c’est un bien grand mot, ce n’était pas volontaire, mais il y eu un peu de ça, oui !
– Et tu leur as montré quoi ? Excuse-moi, je suis indiscrète…

Je ne vais quand même pas tout lui dire…

– J’ai fait pipi ! J’avais une grosse envie, je voulais me cacher, mais je l’ai mal fait, et quand j’ai réalisé qu’on m’observait, je n’ai pas bougé, j’ai continué à pisser.
– Oh !

Elle est plus surprise que choquée !

– C’est un vieux truc de quand j’étais gosse, on me disait toujours de me cacher pour pisser, moi je ne comprenais pas, je disais toujours « pourquoi me cacher, je ne fais rien de mal ? »

Du coup Véronique éclate de rire.

– Tu sais c’est un truc que je ne pourrais pas faire, je n’arrive pas à pisser devant des inconnus.

Est-ce qu’elle réalise au moins de ce qu’elle est en train de me dire ? Elle a donc essayé ! Où ça ? Dans quelles circonstances ? Encore une fois je fais l’andouille :

– Bof, il suffit de s’entraîner un peu, et de boire beaucoup d’eau !
– Non, même, j’ai essayé et…

…Et elle se rend compte de ce qu’elle est en train de me raconter, elle devient toute rouge, elle bafouille, elle s’empêtre…

– … C’était chez le docteur pour une analyse, je n’y suis jamais arrivée !

Ben voyons ! Elle est devenue bizarre la Véronique, à la fois confuse de sa bévue, mais probablement excitée par la tournure qu’a pris la conversation. En fait, elle s’est à peine dévoilée, elle n’a rien dit du tout, mais je décide de faire comme ci.

– Je ne te savais pas si coquine ?
– Et toi donc ?
– Parce qu’on n’a jamais eu l’occasion de parler de ça, il n’y aurait pas eu cette histoire de service de table, on n’en aurait peut-être jamais parlé ensemble !
– Ben oui, c’est la vie, qu’est-ce qu’on peut rater comme occasion des fois ?
– Pardon ?

Et hop, elle est à nouveau rouge comme une pivoine, c’est une manie !

J’enfonce le clou :

– Tu m’as l’air d’être très libérée, je le suis pas mal non plus, on peut se parler librement ?
– Bien sûr !
– T’as des tabous ?
– Très peu ! Répond-elle. Je peux te dire un secret ?
– Si tu me le dis, ce ne sera plus un secret !
– C’est pas grave ! Tu as connu les Farelle ?
– Ça ne me dit rien !
– Non tu n’as pas dû les connaître, tu es arrivée après, c’était les anciens droguistes, ils sont partis en Auvergne maintenant, Tous les dimanches soir on se voyait, on faisait de l’échangisme à quatre, ça allait assez loin… Et puis on s’est perdu de vue, on devait se revoir, mais bon, loin des yeux, loin du cœur. Des mecs sympas et décontractés comme Eric Farelle, on peut toujours trouver, c’est pas si difficile, mais je ne cherche pas, ce qui me manque c’est les rares moments où je pouvais caresser sa femme, une grande blonde superbe, beaucoup de classe….

Elle s’arrête pile, cette fois point de lapsus. L’aveu est volontaire, mais il a dû lui coûter, elle est là les yeux écarquillés, les lèvres sèches, elle attend. Je lui souris. Elle joue gros, très gros, et elle le sait. J’accentue mon sourire, elle se détend.

– Je ne te choque pas j’espère ? Je ne suis pas lesbienne mais bon, c’est un truc qui me plait bien. Précise-t-elle.
– Je suis ton genre, Véro ?
– Je n’en sais rien, je ne t’ai pas encore caressé ! Mais t’es pas mal, pas mal du tout, même !
– Ben, vas-y, caresse-moi !

Un cyclone ! J’ai déclenché un cyclone ! En un instant elle est collée contre moi, sa bouche m’étouffe, m’oblige à ouvrir la mienne, sa langue passe, la mienne s’en mêle, mes mains passent sur son corps, mais j’ai déjà un métro de retard sur elle, elle est en train de me débrailler complètement.

300 secondes de folie, il fallut bien que ça s’arrête. On reprend notre souffle, on se décolle, on s’observe, nos fringues sont à moitié (et sans doute plus) défaites. On part d’un fou rire que rien ne semble devoir stopper…

– Ça fait du bien de faire les folles ! Finira par dire Véronique.
– Tu veux continuer ?
– Oh ! Oui ! On se met à poil ?
– Tu risques d’être déçue !
– Si c’est juste un risque, je veux bien le prendre.

Bon, OK, on se déshabille de conserve (comme les sardines). Elle n’est pas mal du tout, la Véro en tenue d’Eve, les seins sont modestes, mais elle a de gros tétons roses, le minou est rasé en ticket de métro… sinon elle est un peu forte des cuisses et des jambes (abus de vélo ?). Je la caresse un peu, elle me dit que j’ai les mains douces, et me caresse à son tour, et nous revoilà en train de nous bécoter.

Je ne sais pas trop comment gérer la suite, il n’y a rien dans le magasin pour être à l’aise. L’emmener chez moi, mais c’est à la sortie de la ville et ça risque de casser le charme. Je décide donc qu’on va rester là pour le moment.

Véronique me suce les tétons comme si elle voulait en sortir du lait… elle devait avoir une grosse envie, je lui passe la main entre ses cuisses, elle est toute mouillée… Moi aussi.

Un moment je perds à moitié l’équilibre et me rattrape sur une chaise. On en rigole et du coup je reste assise. Véro est à mes pieds et se mets à s’y intéresser.

– Qu’est-ce qu’ils sont beaux !
– Oui, j’aime bien les entretenir, mes petits petons.

Elle ne me répond pas, elle a la bouche pleine, elle est en ce moment en train de me sucer le gros orteil comme s’il s’agissait d’une courte bite. Et quand elle en a assez de l’orteil gauche, elle passe à l’orteil droit, dès fois que la sensation soit différente !

– Je peux te demander quelque chose ? Finit-elle par dire en se relevant.
– Mais bien sûr !
– Tu sais ce que j’aimerais bien ?
– Je crois que tu aimerais bien de plein de choses !
– Oui, plein de choses, mais là j’ai vraiment un gros délire à te demander :
– Dis !
– J’aimerais te regarder faire pipi ! M’annonce-t-elle.
– Humm, t’es une drôle de coquine, toi, dis donc !
– Je te demande ça comme ça, mais si tu ne veux pas, c’est pas grave…
– Si, si, je veux bien, mais je n’ai peut-être pas une grosse envie….
– C’est vrai, tu veux bien ?
– Pas de problème, je vais essayer, allez viens.

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Les chiottes du magasin sont minuscules, mais on peut s’arranger en laissant la porte grande ouverte Je me dispose de façon à ce qu’elle puisse bien voir. Je me prépare. Elle entreprend pendant ce temps de me caresser de nouveau les seins.

– Non, laisse-moi me concentrer, sinon, je ne vais pas y arriver

Alors elle se baisse pour mieux voir. Je sens que ça vient. Ça y est je me lâche… Mais c’est un petit pipi. Véronique est ravie, sa main s’avance vers le jet, comme si elle voulait le toucher. Elle s’approche, je l’asperge… elle sourit, elle a les yeux vagues…

Echange de regard complice. Je sais ce qu’elle va faire. Elle le fait. Elle lèche sa main, puis se mouille les lèvres avec la langue.

– Voilà, c’est tout ! Ça t’a plu, on dirait ? Lui demandais-je en arrachant une feuille de papier à cul.
– Attends, ne t’essuie pas ! Me dit-elle.
– Pourquoi ? Demandais-je machinalement.
– Tu vas me prendre pour une folle, mais au point où j’en suis… je voudrais te demander autre chose.
– Dis !
– J’ose pas !
– Je crois deviner, vas-y, fais-le !
– C’est vrai, je peux ?
– Bien sûr ! Ma chatte est à ta disposition !

Et la voilà la tête entre mes cuisses en train de me lécher ma chatte toute imprégnée d’urine. Elle a la langue agile, et une fois son action de nettoyage accomplie, elle furète dans tous les replis. Je me cramponne. Si elle se met à me lécher le clito, je risque de partir en moins de temps qu’il ne le faut pour le dire. Et ça ne loupe pas, la sensation est électrique, je me tétanise, mains serrées sur les bords de la cuvette, je pousse un cri de damnée, avant de m’affaisser comme une chique molle.

– Et bien dis donc, tu pars vite toi ! Commente la marchande de bicyclettes.

On s’embrasse de nouveau, on se pelote, on se caresse, ça n’arrête pas… Décidemment cette fille me plait bien.

– Et toi tu n’as pas envie de pisser ? Demandais-je.
– Si un peu ! Parce que tu voudrais me regarder ?
– Oui, mais on va faire mieux que ça, tu vas me pisser dessus ?

Son regard pétille :

– C’est vrai ? Tu aimerais ça ?
– Ben oui c’est vrai, mais après tu m’aideras à nettoyer tout ça…
– Bien sûr ! Le problème c’est que je ne peux pas quand je ne suis pas seule, je bloque.
– Ah ! T’as essayé combien de fois ?
– Deux ou trois fois, Eric Farelle aurait aimé que je lui pisse dessus, je n’y suis jamais arrivé.
– Et avec ton mec ?
– C’est pas son truc !
– Je te proposerais bien un délire ? Tu bois trois grands verres d’eau, tu vas faire un tour et tu reviens dans une heure !
– On va essayer, faut justement que je passe à la poste…

Bref, une heure plus tard, elle était de nouveau dans la boutique !

– J’ai une de ses envies ! On va faire ça tout de suite ! Me dit-elle en arrivant !

On file dans les chiottes, je me couche sur le sol, mais j’y renonce, l’endroit étant décidemment trop étroit, je vais dans la réserve et prend une grande feuille de plastique que j’étale par terre, autant limiter les dégâts, puis me réinstalle pour de bon…

– Je fais où ? Sur tes seins ?
– Non, tu vas t’accroupir au-dessus de mon visage et je vais te boire !
– C’est pas vrai ? Tu fais ça ? C’est mon jour de chance !
– Ça doit être le mien aussi !
– J’espère que tu auras encore une petite envie, pour qu’on inverse les rôles…
– Ça devrait pouvoir se faire, allez viens !

Véro s’accroupit, sa chatte est au-dessus de ma bouche, elle ferme les yeux. Ça ne vient pas !

– Je n’y arriverais-pas, je bloque ! J’ai pourtant une grosse envie.

Je me lève, je tire une chasse d’eau et je laisse couler l’eau du petit lavabo, il paraît que ça aide !

– Ferme les yeux, oublie ma présence, imagine-toi que tu es seule dans une toilette de bistrot. Je ne suis plus là, je ne te parle pas, concentre-toi bien, on n’est pas pressée, on a tout notre temps.

Et heureusement que je ne suis pas pressée, parce que cinq minutes plus tard on en était toujours au même point…

– Ça y est…

…et tout d’un coup, la voilà qui pisse, j’ouvre la bouche et essaie d’avaler ce que je peux, mais le débit est trop fort, ça dégouline partout, j’en bois quand même pas mal. Je me régale, il y a si longtemps que je n’ai pas fait ce truc là…

– Humm ! Qu’est-ce qu’elle est bonne ta pisse !
– Je vais essayer d’en faire encore une petite goutte.

Bonne fille, elle m’en envoie encore une rasade dans le gosier.

– Donne ta chatte, maintenant !

Elle ne se fait pas prier. Une flexion des hanches et j’ai son minou sur ma bouche. Je nettoie tout ça, je lèche avec délectation, je me régale, j’adore ce goût. Je pourrais maintenant la faire jouir de suite, mais perversion pour perversion, je décide de tester ses limites.

– Avance-toi un tout petit peu, j’ai envie de te lécher le trou du cul !

Ça n’a pas l’air de lui poser de problèmes particuliers. Je lèche cette jolie rondelle plissée. On ne peut pas dire que ça sent la savonnette, mais ça ne me dérange pas. A force de titiller l’ouverture, voilà que ça commence à bailler, ma langue peut aller plus loin et le goût est de plus en plus âcre.

– Il sent trop bon ton trou du cul, un peu fort, mais ça sent bon !
– C’est vrai, tu aimes ? Demande Véro.
– J’adore lécher les culs, pas toi ?
– Pas fait souvent, mais l’idée me plait bien.
– Mets-toi en soixante-neuf, tu vas t’occuper du mien en même temps que je m’occupe du tien.
– Non, fait moi jouir, j’ai trop envie, et si tu veux on reprendra après, je te lécherais bien le cul, c’est promis… même s’il est un peu sale.

Voilà qui ne tombe dans l’oreille d’un sourd…

On se met un peu plus loin, le plancher du magasin étant quand même plus confortable que le carrelage des toilettes. Histoire d’avoir mes aises, je fais coucher Véro sur le dos, et viens la butiner entre ses cuisses, je lance mes mains en avant pour lui titiller les bouts de seins et commence à faire danser ma langue. Elle a un gros clito, de la taille de la phalangette de mon auriculaire. Je m’amuse avec. Au lieu de se laisser aller, Véro a l’air de retarder l’instant de la jouissance. Elle a raison, ne dit-on pas qu’il n’y a pas de meilleur plaisir qu’un plaisir retardé… Elle retarde, elle retarde mais finit par exploser au bout de cinq minutes.

Nouvelle séance d’embrassades et de câlins…. Attention il va falloir gérer la suite, il ne faudrait pas qu’elle devienne collante. Mon but c’était de m’amuser, de me donner du plaisir, de lui faire plaisir aussi, mais pas de me trouver une maîtresse.

– Soif ?
– Oui !
– J’ai de l’eau dans le frigo, viens ! Ça va ?
– Oh, oui, ça va ! Si je m’attendais à ça en venant ici !
– Tu faisais quoi avec les Farelle ?
– Des cochoncetés ! Dit-elle en rigolant.
– C’est racontable ?
– Oui, puisqu’ils ont déménagé. Eric Farelle était un peu à voile et à vapeur, un jour on n’avait encore rien fait, on buvait l’apéro avant de passer aux choses sérieuses, et il nous a avoué avoir des tendances bisexuelles. Et là j’ai eu la surprise de ma vie quand Vincent, mon mari lui a proposé un peu par défi de venir le sucer. Je le revois encore baisser son pantalon et Eric venant lui pomper sa grosse bite. Moi et Annette on était subjugués, on les a regardés, excitées comme des puces.

– Et vous vous êtes fait jouir toutes les deux en les regardant, je suppose ?
– Non pas tout de suite, mon mari ne souhaitait pas jouir trop vite, il a demandé à Eric de stopper sa fellation. J’ai cru qu’on allait alors se mélanger de façon classique, quand Annette a interpellé Vincent en le mettant au défi de sucer son mari à son tour. Il n’a même pas hésité une seconde et il s’est englouti sa pine dans la bouche.
– Ça ne t’a pas choqué ?
– Oh non, c’était génial de voir ça ! Mais après on est retourné à nos habitudes, des caresses mutuelles et je me souviens ce jour-là, moi et Annette on s’est fait enculer toutes les deux en même temps sur le canapé, moi par Eric et elle par Vincent.
– Tu m’excites avec tes histoires !
– On a filmé la scène, je dois encore avoir la vidéo, si tu veux je te la montrerais.
– Excellente idée !
– Et attends, ce n’est pas fini, en partant Eric a demandé à Vincent s’il serait d’accord pour l’enculer la prochaine fois. Il n’a pas émis d’objections. Entre temps, Annette m’a téléphoné, on a pris le train pour Lyon et on a acheté deux godes ceintures sans le dire à nos hommes. La tête qu’ils ont fait quand ils nous ont vu avec ça. Eric était aux anges, mais Vincent n’était pas prêt à aller jusque-là, en fait il voulait bien enculer mais pas le contraire. Il a prétexté une migraine et il est rentré, en me disant gentiment que je pouvais rester, ce que je n’ai pas fait. Du coup nos échanges à quatre se sont terminés. Moi je continuais à voir Annette en duo, on se faisait plein de trucs et on s’enculait mutuellement avec le gode ceinture. Un jour elle m’a demandé si je serais d’accord pour sodomiser son mari, bien sûr que j’étais d’accord et ça m’a terriblement excitée de le faire…

Tout en racontant Véro se tripotait la chatte d’une main tandis que l’autre courrait sur mes seins.

– On a continué à se voir à deux ou à trois et mon mari boudait. J’ai appris quelque temps après qu’il avait une liaison, en fait il a tout fait pour que je l’apprenne. On a discuté et il m’a mis le marché en main, où on divorçait, avec toutes les conséquences que ça impliquait ou alors on restait comme ça, en faisant notre vie chacun de notre côté, avec un minimum de vie commune. J’ai choisi la seconde solution, par confort, par facilité… évidemment on n’a plus de rapport et on fait chambre à part.
– Je vois…
– J’ai continué à voir Annette, et puis il y eu l’incident… un truc idiot, un jour elle m’avait enculé avec le gode ceinture, le truc est ressorti pas trop net, mais il n’y avait pas de quoi s’affoler non plus. Et comme moi j’étais en plein trip, je lui ai proposé de le nettoyer avec ma bouche. Je ne sais pas ce qu’il lui a pris, elle a fait sa dégoutée, elle s’est énervée, m’a traité de folle. J’ai pris mes clics et mes claques et je l’ai planté là. Elle m’a téléphoné pour s’excuser le lendemain, et m’a proposé d’aller faire du shopping ensemble à Lyon, je n’ai pas donnée suite et je ne l’ai jamais revue. Et deux mois après ils quittaient la ville. Ils nous ont envoyé un mot, un truc très gentil d’ailleurs, en nous donnant leur nouvelle adresse et en nous proposant de passer quand on le voudrait. Je n’ai pas répondu. Dommage que ce soit terminé comme ça, mais ça laisse des bons souvenirs, malgré tout ! Les caresses d’Annette… la bonne bite d’Eric… qu’est-ce que j’aimais la sucer… et puis il m’enculait si bien ! J’adore qu’on m’encule !

Ses lèvres se posent sur moi, on s’embrasse. J’ai envie de la connaitre davantage, j’aime bien quand elle me raconte des trucs un peu salaces.

– Maintenant je n’ai plus de partenaire, mais heureusement, j’ai mon chien ! J’aime bien quand il me lèche la chatte.
– Tu te fais lécher par ton chien ?
– Ça te choque ?
– Il n’y a pas grand-chose qui me choque.
– T’as jamais essayé ?
– A vrai dire je n’y ai jamais pensé, et puis come je n’ai pas de chien…
– Tu sais, quand ça me prend, je lui suce la bite, c’est génial, j’adore ça !
– Ben toi alors ? Et tu te fais grimper aussi pendant que tu y est ?
– Bien sûr ! Tu voudrais que je te l’amène pour jouer avec ?
– Je ne sais pas !
– Je note que tu ne dis pas « non » ?

Ben oui, je n’ai pas dis non, allez savoir pourquoi ? Un tour de mon subconscient sans doute, mais je détourne la conversation.

– Il y a longtemps que tu joues à des jeux de pipi ? Demandais-je histoire de la brancher
– Depuis le collège, j’étais en internat, et là j’avais une copine, c’est elle qui m’a initié aux trucs entre femmes, mais aussi à l’uro, elle me faisait boire son pipi. Elle était très dominatrice, et je jouais à être son esclave, mais ça ne me déplaisait pas, elle me flanquait des fessées, mais j’étais si bien avec elle, en fait je l’aimais, et elle aurait pu me demander n’importe quoi… d’ailleurs elle l’a fait.

Bizarrement, elle se tait.

– Ben raconte !
– Tu seras la première personne à qui je raconte ça, tu risques de me prendre pour une dingue !
– Raconte, je ne te prends pas pour une dingue.
– Un jour, elle m’a dit, « aujourd’hui tu vas me nettoyer le cul », je n’ai pas bien compris parce que son cul je le lui léchais assez souvent et des fois il n’était pas tout à fait propre, mais là elle s’est mise à chier devant moi et je lui ai servi de papier à cul.
– Humm… Et comment tu as réagi ?
– En fait, j’ai adoré ! Ça correspondait à un de mes fantasmes.
– Mais elle est très belle ton histoire… et c’est tout ?
– Ça ne te choque pas, c’est vrai ?
– Non, pas du tout…
– Tiens : un truc plus récent : je faisais tous les lundis, du vélo avec une copine du cyclo-club, une fille pleine de vie et de fantaisie. Elle a quitté la région il y a un mois ou deux…On avait pris l’habitude de façon spontanée de faire nos arrêts pipi en même temps et on pissait l’une devant l’autre, ça nous amusait plus qu’autre chose. Un jour elle n’avait rien pris pour s’essuyer, elle m’a demandé un kleenex, je lui ai proposé sur le ton de la plaisanterie de lui nettoyer la foufoune avec ma langue. L’affaire a tourné au défi, mais bien sûr, je ne me suis pas dégonflée et je l’ai léché, elle fermait les yeux, s’abandonnait, j’ai compris qu’elle souhaitait que je la fasse jouir, et je l’ai fait. Mais la fois d’après, elle avait prévu du papier, elle m’a juste adressé un petit sourire complice, mais il ne s’est rien passé. Puis quelques semaines après, alors qu’on venait de s’arrêter pour pisser et qu’on était comme d’habitude accroupies l’une en face de l’autre, elle me sort « je vais faire caca, ça ne te dérange pas ? » Je lui ai répondu « Pas du tout ! » Elle me regardait d’un drôle d’air… Elle a chié devant moi un énorme étron bien moulé, et puis elle m’a dit « j’espère que j’ai assez de papier ! ». Je me suis demandé quel jeu elle jouait, mais elle avait assez de papier pour s’essuyer… il ne s’est rien passé d’autre, et c’est bien dommage car la voir comme ça, ça m’avait rendu dans un drôle d’état !

Ses histoires m’ont considérablement excitées, je faisais assez souvent de l’uro avec mon ex, souvent on s’amusait à se pisser dessus quand on prenait notre douche, et parfois monsieur avait très soif, j’avoue que souvent ça m’amusait, ça m’excitait même si dans mes fantasmes c’est avec une femme que je pratiquais ce genre de divertissement. La scato c’est plus compliqué, on n’en a fait assez peu, et cela suscitait chez moi des réactions diverses, de la répulsion jusqu’à une espèce de fascination qui pouvait m’exciter au plus haut point. Mais là encore dans mes fantasmes, c’était avec une femme que je m’amusais…

Et aujourd’hui la femme, elle est devant moi ! Et je crois savoir désormais comment elle fonctionne :

– Véronique !
– Oui Jena !
– Fous-moi un doigt dans le cul ! Demandais-je en lui présentant mon arrière-train.

Elle ne se le fit pas dire deux fois, et commença à me ramoner, je lui demandais alors d’introduire un second doigt.

– Ça va, retire-les maintenant !

Elle regarde ses doigts, légèrement souillés, semble attendre que je dise quelque chose, puis se met à les lécher, ses yeux pétillent d’excitation.

– Humm, j’adore faire ça ! Le prochain coup, c’est toi qui lèche !
– Oui !

A nouveau elle me ramone le cul, puis sort ses doigts, me le montre d’un air de défi. J’ouvre la bouche, je suis prête.

– Attends !

Elle porte ses doigts sur sa joue gauche et y imprime une large trainée brunâtre.

– C’est ma nouvelle crème de jour ! Plaisante-t-elle.

Elle me tend ses doigts, je lèche.

– Et maintenant la joue !
– Tu veux que je te lèche la joue ?
– Ben oui, tu vois je me suis mis un peu de merde sur la joue, on ne va pas laisser ça comme ça !

C’est que ce n’est pas si évident que ça, un doigt, on le met dans la bouche et on n’en parle plus, un cul, on met le nez dessus et on ne voit plus grand-chose… mais là on est bien obligé de lécher en regardant.

Mais si on est là, cet après-midi c’est que je l’ai bien voulu, alors je serais mal venu de me dégonfler. Je respire un grand coup et je me lance.

Je lui ai nettoyé sa joue, j’aimé le faire. J’ai l’entre cuisse inondé.

Une nouvelle fois Véro me fouille le cul, mais cette fois, c’est elle qui lèche !

– Alors ? Elle est bonne ma merde ? demandais-je.
– Humm ! Délicieuse ! C’est trop pervers, c’est sans doute pour ça que j’aime ça !
– On recommence ?

Je fais oui de la tête, et cette fois c’est sur ses tétons qu’elle dépose un peu de merde. Je me précipite pour lui lécher tout ça.

– Et pourquoi tu ne me fais pas la même chose ? demande Véro
– O.K. amène ton cul !

Ce que j’aime surtout c’est sentir, ça m’enivre, alors je lèche un peu, je renifle pas mal et je finis par mettre les doigts, je sens quelque chose pas trop loin, ça me trouble. Je retire mes doigts, et sans fermer les yeux, je les lèche…

– Pousse, tu vas nous faire quelque chose ! Murmurais-je fébrilement.
– Ça va tomber où ?
– On s’en fout ! Pousse !

Je voulais juste m’amuser tout à l’heure… Je me rends compte que je suis en train de m’amouracher de cette fille. Je veux qu’elle devienne ma maîtresse, mais pour cela il faut que je rentre dans sa « folie », que je réussisse cette épreuve, que sa « folie » devienne notre « folie ». Et d’abord on n’est pas folle, on ne fait de mal à personne.

Je reste derrière elle, langue en avant, tandis que l’anus s’ouvre… Elle pousse, un bout d’étron commence à sortir, je le lèche plusieurs fois de suite tandis qu’il s’allonge, m’étonnant de faire ça aussi facilement, mais peu certaine de pouvoir aller plus loin… Mais Véro me sauva la mise. Prise d’une impulsion irrésistible, elle se retourne, sa bouche cherche la mienne, on s’embrasse, longtemps passionnément, puis elle se dégage. Les yeux de ma complice sont humides, mais me regardent fixement :

– Je t’aime ! Chuchotera-t-elle, avant que nous retombions dans les bras l’une de l’autre.

Quelques minutes de temps calme, puis :

– Tu en un de gode-ceinture, toi ? Me demande-t-elle.
– Non, il faudrait peut-être que j’aille en acheter un à Lyon.
– J’ai gardé le mien, si tu veux, je vais le chercher.
– On est folle !
– Tu me laisses une demi-heure, ça me fait revenir à 11 heures pile. A ce moment-là je veux te trouver en levrette sur le sol, le cul tendu, et moi je t’enculerais avec mon gode-ceinture… quand je le sortirai de ton cul, tu nettoieras bien tout la merde avec ta langue et ensuite on intervertira les rôles.
– Humm.
– Ça te plait mon petit programme ?
– Je vais être ta chienne ?
– Et peut-être qu’avant de t’enculer, je te fouetterai avec un martinet.
– Pas trop fort !
– Mais, non, on joue !

Il est 11 heures moins cinq. Je me mets en positon, le cul en l’air les mains et les genoux sur la bâche des toilettes, encore maculée de notre urine et de la merde de Véro et j’attends le gode qui va me ramoner le cul.

La poignée de la porte ! Comment ça la poignée de la porte ? Evidemment elle n’était pas verrouillée. Moment d’angoisse : si ce n’était pas Véro. Je me relève complétement paniquée et m’avance à pas de loup pour voir ce qui se passe dans le magasin.

Ouf ! C’est Véro, elle n’est pas seul, elle est accompagnée d’un gros labrador noir. Et elle est en train de s’harnacher avec le gode-ceinture. Tout va bien, vite, reprenons la position. Pas le temps, la voilà devant moi.

– Ben, et la position…
– J’ai cru qu’un intru rentrait…
– Je t’en fouterais des intrus, ouvre la bouche, tu vas voir ce qui va t’arriver.

Elle m’a craché plusieurs fois dedans, quelle affaire, j’ai bien léché sa merde, alors sa salive..

– Et maintenant, en position…

Je me tourne, j’offre mon cul, j’attendais que Véro me sodomise avec le gode-ceinture, mais je sens le chien me grimper, c’est lui qui m’encule…

Je me sens salope, mais si bien !

FIN

Postface : J’avais « pondu » une première suite il y a quelques temps, mais à la relecture je me suis rendu compte qu’elle était incohérente. Celle que vous venez de lire me plait bien mieux.

 


© Helena – 28/9/2016 pour la présente version

 

 

 

 

Par Helena Sevigsky - Publié dans : Helena Sevigsky
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Vendredi 1 juillet 2016 5 01 /07 /Juil /2016 15:47

Les aventures de Jena

1 - Sur le banc à Bel-océan !

par Helena 

 

Voy

 

Je me prénomme Jena, j'ai 35 ans et quelques poussières. Comment me décrire ? Taille moyenne, quelques kilos de trop, la poitrine " avantageuse " comme on dit, mais de correcte tenue, les yeux verts, les cheveux bruns frisés et coupés au carré avec quelques reflets clairs. Des lunettes en écailles. Un visage classique tout en rondeur. Ça ira ?

 

Divorcée depuis un peu plus d'un an, je n'ai pas comme on dit " refait ma vie". Je suis très bien toute seule ! Et puis, je me suis fait une règle ! Des aventures : oui ! Des liaisons qui durent : non, non et non !

 

J'ai dans cette ville moyenne du massif alpin un petit commerce de linge de maison, ça ne marche pas trop mal et ce n'est pas trop fatigant.

 

De toute façon, il n'y a pas que le sexe dans la vie, et quand l'envie " me tenaille ", et bien, que croyiez que je fasse ? Je me tripote ! Ben oui !

 

Depuis quelque temps une image récurrente vient s'installer dans mon esprit en ces moment-là. Je suis sur un banc, je prends des poses provocantes et des mecs viennent me reluquer, alors comme cela les excite, moi ça m'excite aussi, et de toute façon l'histoire n'a jamais de fin, je jouis toujours avant.

 

Et puis un jour, je me suis dit comme ça : "Et si j'essayais pour de vrai ?". Je me suis aussitôt répondu : "Ma pauvre fille, tu es complètement folle !". Mais comme disait (qui au fait ?) le ver était dans le fruit ! Cela dit, à chaque fois que j'y pensais un peu sérieusement, je me rendais bien compte que cette activité pouvait être assez dangereuse et de plus je n'avais nulle envie de me faire repérer, dans cette cité provinciale où tout le monde connaît tout le monde !

 

Et puis le déclic :

 

- Bonjour Véronique !

 

Véronique, c'est paraît-il une ancienne championne de je ne sais plus quoi, tout ce que je sais c'est qu'elle a fait du cyclisme, qu'elle vend et loue des bicyclettes et que sa petite affaire à l'air de tourner. On s'est rencontré dans des réunions de commerçants, on n'a pas sympathisé, n'allons pas jusque-là, mais on a trouvé très branché de s'appeler par nos prénoms !

 

- Bonjour Jena, je voudrais voir le service que vous avez en vitrine, vous n'auriez pas d'autres couleurs ?

- Si, si je vais vous montrer !

 

Je lui montre ! Evidemment, il n'y a pas la couleur qu'elle cherche, et puis c'est qu'elle y tient à sa couleur ! Les clients ne peuvent pas s'imaginer combien ils sont chiants des fois...

 

- Je vais demander à mon grossiste, si vous voulez, je lui téléphone ?

- S'il vous plait ?

 

Elle m'emmerde, elle m'emmerde ! Je la croyais plus cool celle-ci, pourtant ! Et le grossiste qui ne répond pas !

 

- Ou alors je vais tenter de voir avec le fabricant !

 

Je regarde le catalogue.

 

- C'est à Bel-Océan, je vais l'appeler ! (Note de l'auteur : oui je sais ça n'existe pas...)

- Bel-Océan ! Tiens cette ville, ça me rappelle des souvenirs !

- Ah, oui ! Vous connaissez ? Moi je n'y ai jamais mis les pieds !

- C'est une ville d'hypocrites, plein de bourgeois bien-pensant, mais il y a une célébrité cachée !

- Ah bon ?

 

Manifestement, elle avait envie de m'en dire plus !

 

- Oui, il y un grand parc au milieu de la ville, théoriquement il doit fermer vers 19 ou 20 heures, je me souviens plus, mais on y peut entrer quand même après ! Et vous savez ce qui s'y passe ?

- Ben non !

- C'est le rendez-vous de tous les voyeurs et de tous les exhibitionnistes du coin !

 

Tiens ! Ça commence à m'intéresser, j'essaie d'en savoir plus !

 

- Et la police n'intervient pas ?

 

Moi aussi je peux être très hypocrite quand je veux !

 

- Pensez-vous ! C'est service minimum, ils font parfois des rondes, mais c'est surtout pour les mineurs !

- Et donc vous l'avez visité ?

- Vous parlez ! J'étais avec mon beau-frère ! Il n'est pas bien des fois, celui-là de me montrer des horreurs pareilles !

 

Le lendemain, je mettais un panneau sur la porte du magasin : "Fermeture exceptionnelle pendant quelques jours pour affaire de famille" Et je filais à la gare prendre un billet de train pour Bel-Océan. Pas évident d'ailleurs, changer de train à Lyon, après prendre un train jusqu'à Bordeaux et encore changer !

 

Dans le train qui m'emmenait à Lyon, je redescendis un petit peu de mon nuage ! J'étais complètement timbrée de m'embarquer comme ça ! La situation avait peut-être changé depuis la découverte de ma cliente, les flics avaient probablement " policé l'endroit " ! Et puis si ce n'était pas le cas, sans doute y avait-il des jours plus " favorables " que d'autres.

 

Je décidais donc, non pas de modifier mon plan, mais de l'échafauder un peu mieux. Mais j'avais ma petite idée. Arrivée dans la capitale des Gaules, il me fallait dégoter une sex-shop. Sont-elles listées dans les pages jaunes de l'annuaire ? Mais oui !

 

Une fois dans les lieux je demandais au vendeur, incrédule s'il n'existait pas une espèce de guide des lieux de dragues et de rencontres.

 

- A Lyon ?

- Non pas à Lyon, pour toute la France !

 

La chose existait, le prix en était prohibitif, mais qu'importe !

 

- Vous avez besoin d'autre chose ?

- Non !

 

Puis me ravisait ?

 

- Quoique ça dépend, qu'auriez-vous à me proposer ?

- On a des gadgets, des aphrodisiaques, des cassettes !

- Je prendrais bien un petit vibromasseur !

 

Le type commença à me déballer toute une panoplie de fausses bites à piles, je l'arrêtais dans son élan.

 

- Non, le plus simple et le moins cher, ça ira très bien !

- Celui-ci alors ?

 

Le mec me bouffait des yeux, la clientèle féminine devait être rare dans sa sex-boutique, je m'amusais de son émoi :

 

- On peut l'essayer ? Demandais-je provocatrice.

- Oui, je vous vends un jeu de piles avec, alors ?

- Pas de problème !

 

Le type place les piles dans l'appareil, le fait vibrer.

 

- Voilà, ça marche !

- C'est bien, mais j'aurais voulu l'essayer sur moi !

 

Le mec me regarde, interdit, comme s'il venait de rencontrer un zombi, il ne sait manifestement plus quoi dire. Je le payais et disparaissais. Il ne saura sans doute jamais si je plaisantais ou pas.

 

J'achetais aussi une boite de préservatifs, non pas dans la sex-boutique, mais en pharmacie. Dans certaines catégories de produits autant faire confiance aux produits homologués.

 

La couverture de ce bouquin était bien voyante, je l'arrachais, et m'installais à la terrasse d'un café pour le consulter. Des endroits comme je cherchais, il y en avait finalement pas mal y compris ici à Lyon. Il était donc inutile de m'embarquer à l'autre bout de la France, mais allez donc savoir pourquoi, je m'étais fixé sur Bel-Océan... J'avais envie d'y aller voir. L'opuscule mentionnait bien ce lieu, Il y était précisé que l'accès était facile après la fermeture mais sans autre précision et qu'il fallait préférer les vendredis et les samedis soir.

 

Du coup je repris mon voyage, cela tombait bien, nous étions jeudi !

 

Arrivé sur place, je prends une chambre d'hôtel, dîne d'un casse-croûte et dodo, demain on verra.

 

Nous voici donc le lendemain !

 

Je vais faire un tour au parc en question en fin de matinée, ce parc aménagé sur une colline m'a l'air très familial, mais nous ne sommes pas à l'heure fatidique. Et soudain l'horreur ! J'ai oublié de régler un détail fondamental : celui de savoir comment on fait pour entrer là-dedans après l'heure de fermeture ? Je fais le tour par l'extérieur, c'est qu'il est grand ce foutu parc ! Mais je ne vois pas bien. Et puis la solution jaillit de mon esprit, lumineuse ! Il n'est pas besoin d'essayer de rentrer, le jeu doit consister à se laisser enfermer !

 

Bon j'ai tout l'après-midi pour préparer tout cela ! On verra bien

 

J'ai apporté de quoi m'habiller sexy, mais je ne tiens pas à me faire repérer avant l'heure adéquate, j'achète donc sur place un imperméable à la coupe hyper classique, il servira à me fondre dans l'anonymat.

 

La journée est passée vite, j'ai un peu profité de la plage. Voici plusieurs années que je n'avais pas fréquenté ce genre d'endroit, je n'ai pas pu rester bien longtemps, ma peau n'étant pas encore habituée au soleil, mais cela m'a rassuré de voir que les regards concupiscents des mâles sur ma poitrine allait bon train.

 

En fin d'après-midi je me prépare, je soigne mon maquillage et ma coiffure, J'ai mis un ensemble culotte et soutien-gorge blanc assez classique, des bas noirs auto-fixant à motifs, un chemisier blanc, et petit ensemble noir. Pas de couleurs. Tout est en black and white ! L'imper par-dessus ! Et en route Jena !

 

J'arrive une bonne demi-heure avant la fermeture des lieux, je tournicote, il y a encore des touristes et des promeneurs très familiaux, il y a peut-être un coin spécial pour les allumées comme moi, je fais le tour complet du lieu. Plus l'heure avance, plus je rencontre des célibataires qui manifestement ne sont pas vraiment là pour profiter du théâtre de verdure, cela devrait me rassurer, je ne suis pas venue pour rien, mais peu de ces visages sont engageants, et pour la première fois, j'en viens à me demander si je ne vais pas tomber dans un vieux traquenard. Je continue à déambuler, il n'y a plus, hormis ma modeste personne aucune femme dans les lieux, où alors elles sont bien planquées. Je m'assois sur un banc, je ne déboutonne pas mon imperméable, j'attends que les choses évoluent en ouvrant un bouquin mais j'ai du mal à me concentrer sur ma lecture. Des mecs passent et me reluquent, n'hésitent pas à repasser plusieurs fois, une fois par la droite, une fois par la gauche, ça m'énerve ! Ça m'énerve ! Et puis ça y est, l'un de ces zigotos vient s'asseoir sur le bout de mon banc.

 

- Bonsoir !

 

Je ne réponds pas ! L'individu ne me branche absolument pas.

 

- Tu suces ?

 

Quel con ! Je me lève, et décide d'aller voir ailleurs, mais apparemment il n'y a rien à voir ailleurs. Comme dans beaucoup d'endroits de ce genre, il y a des jours où il ne se passe rien et il a fallu que je tombe sur un jour comme ça ! Pas de bol ! Je reviendrais demain, peut-être !

 

Je m'approche de l'entrée, un horrible pressentiment, j'ai bien entendu une sonnerie, il y a quelques minutes mais n'y ai pas pris garde, je consulte ma montre, l'heure de fermeture est dépassée, j'essaie malgré tout d'activer le mécanisme. Il est bel et bien fermé. Il y a un petit panneau : " En cas d'urgence absolu, s'adresser au gardien " n'importe quoi ! Il est où le gardien ? Pas ici en tous les cas, il y donc une autre sortie ! Je décide de faire le tour par l'intérieur, ce n'est pas évident car les allées ne jouxtent pas forcément les grilles extérieures. J'ai maintenant carrément la trouille, je me retourne, un mec me suit. Je suis la reine de connes, j'aurais dû apporter au moins une petite bombe lacrymo ou un couteau. Mais non, ça ne m'est même pas venu à l'idée. Je regarde dans mon sac, si quelque chose pourrait servir d'arme au cas où, je n'y découvre que ce stupide gode dont la présence en cet instant m'apparaît dérisoire. Je suis en fait en train de réaliser que je m'éloigne de plus en plus de l'endroit où il y avait un peu de monde, et que je vais me retrouver seule dans un coin perdu de ce parc avec cet olibrius qui ne me lâche pas la semelle. J'ai la trouille. Je décide faire front :

 

- Tu vas arrêter de me suivre ou je te gaze !

 

Faut bien bluffer ! Le type stoppe, je continue à marcher, il me suit toujours, il a simplement augmenté la distance qui nous séparait. Ça devient dangereux, je décide donc de choisir un chemin qui me ramènera à mon point de départ. ! Et après je vais faire quoi ? Ça va mal, ça va mal ! Non il faut que je me débarrasse de ce lascar. Je regarde à nouveau dans mon sac à main ! Mon portable ! Mais appeler qui ? Les clés ! Bien sûr ! Je prends le trousseau, l'enferme dans ma paume, si l'autre devient trop entreprenant, un bon coup dans la tronche, ça doit faire très mal cette affaire-là ! Je fais volteface et me dirige carrément vers lui ! Du coup ça le déstabilise ! Il se tourne aussi et comme moi inverse sa direction, sauf qu'il marche trop lentement, il souhaite donc que je le rattrape, et pour s'assurer que je n'ai pas changé d'avis entre temps il jette des petits coups d'œil derrière lui.

 

J'arrive à sa hauteur ! Il faut qu'il sente que je n'ai pas peur de lui. (Tu parles !)

 

- On sort comment de ce bordel ?

 

Le mec me regarde, ahuri, il devait penser à tout sauf à cela !

 

- Ben par la petite loge !

- La petite loge ? C'est où, ce truc ?

 

Du doigt, il me montre la direction de l'entrée principale, je n'y comprends plus rien !

 

- Vous n'êtes pas d'ici ?

- Ben non, je ne suis pas d'ici !

 

Comme s'il ne le savait pas ?

 

- Et vous vous êtes laissé enfermer ?

- Ben oui !

- Et vous n'avez pas entendu le signal ?

- Si, mais je ne pensais pas qu'on enfermait les gens !

- Mais vous n'êtes pas enfermée !

- Comment ça, je ne suis pas enfermée ?

- Ben non, vous appuyez sur le bouton et ça va s'ouvrir !

- Quel bouton ?

- Le bouton marqué urgence !

- Mais je croyais que ça servait à appeler le gardien !

- Dans le temps, oui !

 

Je suis sauvée ! Mon dieu, que ça fait du bien ! Mais l'autre est lancé, il n'arrête plus de jacter !

 

- Vous devriez partir, maintenant ! C'est plein de vicelards ici !

- Ça je m'en suis rendu compte, et vous vous classez comment là-dedans ?

- Je ne me classe pas, moi, je suis un pauvre type !

- En tous les cas, merci pour le renseignement.

 

Je me dirige vers la porte, effectivement le bouton ouvre bien la petite grille, mais celui-ci est situé à environ 1 m 50 de la sortie, et n'est pas visible de l'extérieur ! Alors s'il permet de sortir, comment fait-on pour entrer ? Attendre que quelqu'un sorte et vous ouvre ?

 

- Vous ne sortez pas ?

 

C'est mon " suiveur " ! Qu'est-ce que ça peut lui foutre si je sors ou pas ?

 

- Non, je suis journaliste, je vais écrire un article !

 

L'explication à l'air de lui suffire, il quitte l'endroit, semblant trimbaler avec sa pauvre carcasse tous les malheurs du monde. En fait, si... je vais sortir, mais simplement je ne suis plus à cinq minutes, un couple se dirige vers l'intérieur du parc. Il n'était pas là tout à l'heure, mais cette présence me rassure. Si un couple s'y ballade sans autres précautions c'est que le lieu n'est pas si mal famé que cela. Le problème c'est que je suis seule, il aurait fallu que je me fasse accompagner par un mec ! Un mec ? Mais il y en a plein ici ! Si je pouvais en prendre un pas trop moche qui me servirait de garde du corps, et en échange... En échange quoi ? Rien du tout ! Ou plutôt si ! Il verra mon cul ce n'est déjà pas si mal !

 

Et puis, il faut que je me dépêche, la nuit va bientôt tomber et on ne va plus rien voir là-dedans ! Je me pose de nouveau sur un banc, sur sa partie droite, et je me dis que le premier mâle pas trop mal foutu, je me l'allume ! J'attends, des mecs passent, toujours les mêmes, devant mon sourire peu engageant, ils n'insistent pas. Et puis soudain voilà de la lumière, je comprends alors que les réverbères extérieurs montés très hauts, permettent d'éclairer toute la bande intérieure du parc y compris dans des zones invisibles du dehors. Le spectacle s'il y en a, peut donc durer toute la nuit. Dans ces conditions tout est à revoir, il est possible que je ne me sois pas pointé au bon moment et que les choses intéressantes n'auront lieu qu'après minuit, mais encore une fois pour savoir ce genre de choses, le mieux est de le demander et pour le demander, il faut que je rencontre quelqu'un ! On n'en sort pas !

 

Les allées et venues ont l'air de se calmer, je suppose que tous ces messieurs sont occupés à mater le couple de tout à l'heure, j'irais bien voir d'ailleurs, je ne suis pas là pour ça, mais je vais finir par le faire si vraiment il ne se passe rien. !

 

Deux types se pointent, l'un la quarantaine l'autre plus jeune, le premier me lorgne avec surprise et concupiscence, c'est un homme de belle allure, brun, moustaches, chemise blanche, pantalon blanc, chaussettes blanches, tout de blanc quoi, non les mocassins sont noirs ! Je lance un sourire enjôleur à ce bel inconnu qui me répond de même, il continue néanmoins sa route avec son compagnon, mais pas très loin puisqu'ils s'arrêtent pile dix mètres après mon banc... et là, surprise les deux acolytes se séparent. Lucien, puisqu'il s'appelait comme ça, fait demi-tour me fait face, et de son index désigne la place libre, puis lui-même. Pourquoi parle-t-il par gestes ?

 

- Je vous en prie la place est libre ! Répondis-je en acquiesçant de la tête.

 

Il s'assoit donc complètement à l'extrémité gauche du banc. Je jette un coup d'œil pour savoir ce que fait son acolyte, il n'a pas vu que je l'ai vu, mais j'ai compris, il a fait semblant de bifurquer, puis est revenu par les fourrés, il est là à quelques mètres devant nous et il matte, sans doute dans quelques minutes, ne sera-t-il plus tout seul ! J'ai retiré mon imperméable et je l'ai posé à côté de moi, il m'est désormais inutile.

 

Mon inconnu me jette des coups d'œil, il semble attendre quelque chose avant de prendre l'initiative. Pas question, l'initiative c'est moi qui vais la prendre, mon coco !

 

J'ai l'impression de me lancer à l'eau, mais si je ne le fais pas maintenant, je ne le ferais jamais, j'ai traversé toute la France en largeur, j'ai attrapé une super trouille, maintenant ça va, le mec à côté m'a l'air cool. Je suis au bord du précipice, je vais faire mon premier saut à l'élastique, j'essaie de contrôler ma respiration, je souffle un bon coup et je me lance...

 

...Et c'est ainsi que dans cette ville bourgeoise du littoral atlantique, une petite commerçante savoyarde, entreprit dans un jardin public au crépuscule d'enlever sa culotte sous les yeux médusés d'un monsieur tout habillé de blanc. Je commence par relever ma jupe, enlève carrément mais lentement la culotte et reste là, les jambes écartées, la chatte à l'air, sans bouger. Le mec n'en revient pas, il m'observe amusé, ne bronche pas ! Je le regarde, lui souris, ne prononce pas une parole mais lui fais comprendre que maintenant c'est à lui de jouer ! Il sait aussi que nous ne sommes pas seuls, au moins deux yeux nous épient ! Alors voulant me prouver qu'il est aussi à l'aise que moi, il ouvre sa braguette, et en extrait sa bite déjà bien bandée, puis d'un mouvement de fesses esquisse un léger rapprochement en ma direction.

 

Je ne fais rien d'autre sinon lui sourire, un autre mouvement de fesses et le voilà beaucoup plus près, nos genoux se touchent à présent. Alors, très délicatement, je m'empare de l'engin dressé et lui imprime quelques mouvements ostensiblement masturbatoires. Je suis en plein dans mon rêve, je plane à fond, il se laisse faire, pour l'instant les initiatives ne le fatiguent pas de trop, il va peut-être falloir qu'il s'agite, pépère ! Bon, je décide soudainement d'en prendre encore une autre d'initiative, mais cette fois c'est carrément le gros truc, je baisse mon visage vers sa virilité et l'absorbe, j'ai un peu d'appréhension, la bite des messieurs à cette heure avancée n'est pas forcément très nette, mais ça allait bien de ce côté-là ! Une fois dans ma bouche, je m'active de la langue et la fait frétillante, puis me livre à quelques entrées sorties qui fait pâmer de plaisir le joyeux inconnu. Et puis j'arrête, j'en ai marre de jouer toute seule. J'arrête de sucer, mais je ne la lâche pas !

 

Ça y est enfin ! Notre homme s'enhardit. Il pose l'index et le pouce sur un bouton de mon chemisier, me regarde sans rien dire d'un air interrogateur, à l'air de quémander ma permission. C'est quand même complètement surréaliste, ce truc, le mec, je viens de lui sucer la queue et il hésite à me déboutonner ! Je l'encourage du regard. Il n'a toujours pas prononcé une seule parole. A ce jeu, je peux jouer aussi, nous ferons donc nos petits trucs en silence. Son doigt s'aventure maintenant dans l'échancrure du soutien-gorge, je lui fais un grand sourire, l'incitant pour l'instant à continuer. Il me sort un téton. Il faut voir sa tête au loustic, il est rouge comme une pivoine, pourtant ce doit être un habitué des lieux. ! Ou alors peut-être pas ? Il est peut-être aussi " touriste " que moi ? Allez donc savoir ? Il me tripote le bout du sein, puis saisit d'un grand élan de romantisme approche son visage du mien. Il espérait sans doute mes lèvres, mais je ne suis pas prête pour ça, je lui tends mon cou. Il est sans doute déçu, mais c'est toujours mieux que rien !

 

Il ne faudrait pas qu'il s'emballe non plus, l'animal, je lui lâche son membre, me dégage de son câlin qui commençait à devenir collant, et je pose carrément mon pied droit sur le banc, jambe pliée. Dans cette position, les voyeurs ont une superbe vue sur ma chatte, je me la tripote un peu, c'est tout mouillé. A ce stade je ne sais plus très bien comment conclure ce délire, la situation m'excite, c'est indéniable, mais ça ne me mène nulle part. Me masturber alors dans cette position, pourquoi pas, et puis il y a le gode, mais pour l'instant je le laisse au chaud !

 

Du coup, mon zouave se lève, et range son sexe.

 

- Tu peux rester !

 

Il me regarde, il hésite, il ne parle peut-être pas français, qu'importe, je sais un petit signe universel de l'index qui signifie " viens donc voir par ici !". Du coup il comprend mieux, mais au lieu de revenir s'asseoir à ma gauche, il passe derrière le banc. Qu'est-ce qu'il fabrique ? De l'arrière donc il m'attrape mon sein droit et recommence à le peloter, c'est une vraie passion, il n'arrête pas, et que je te le malaxe, et que je te le caresse, et que t'en tripote l'extrémité. Je lui caresse un peu le bras, histoire de lui montrer que ses caresses ne me laissent pas insensible et que je jette un coup d'œil à sa braguette. L'oiseau est à nouveau sorti et se porte à merveille. Je m'amuse à lui attraper le gland " en ciseaux " entre l'index et le majeur. Il est bien beau son gland tout brillant, tout gonflé d'envie, hum, je ne vais pas tarder à le sucer de nouveau. C'est trop tentant, j'y vais. Son sexe est vraiment très raide, cela m'embête un peu de le faire jouir tout de suite ! A moins que ce soit ce qu'il souhaite. ?

 

- Tu veux que je te fasse jouir ?

 

Manifestement il ne comprend rien. Je vous dis ce doit être un touriste ! Il se penche alors et essaie du visage d'atteindre mon sexe. Pourquoi pas ? Pour l'aider, je m'allonge sur le banc, il commence alors à me fouiller de la langue. Mais pourquoi ne fait-il pas le tour, ce serait plus pratique et plus confortable ? Il s'y prend plutôt bien et après avoir donné des grandes lapées un peu partout, il se fixe sur mon clitoris. Il veut donc me donner du plaisir, cet homme a du savoir-vivre. Des images se forment dans ma tête je suis en train de réaliser mon fantasme... La tronche de la Véronique si elle savait cela ? Et puis, me voilà au bord de la jouissance, je ne peux m'empêcher de gueuler ! Je reprends mes esprits, je me dis que je suis complètement folle. Je me redresse. Les voyeurs ne se cachent plus ! Cinq types dont le compagnon de mon partenaire sont là devant-nous. A part un, ils se branlent tous. Bon ça va trop loin, la douche blanche n'est pas dans mes fantasmes du moment. Lucien se branle aussi frénétiquement. Il me vient alors l'idée de sortir du parc avec lui et de l'embarquer à mon hôtel, il est beau, il sent bon, il a l'air attentionné et je sais qu'il ne me saoulera pas d'un flot de paroles à la noix. Parce que tout cela est certes amusant, mais rien ne vaut le contact rapproché de deux corps nus tendrement enlacés ! Mais comment lui dire cela devant cet attroupement. Du coup je me refringue un peu, signifiant à ces messieurs qu'ils peuvent continuer leur ballade, n'ayant plus rien à voir ici. Ils le comprennent, mollement mais ils le comprennent, finalement un groupe de voyeur à une mentalité collective assez simple !

 

Je peux donc à présent expliquer à Lucien ce que je veux. Mais rien à faire, il n'entrave que dalle !

 

- Do you speak english ? Parlare italiano ? Io govoriou po-rouskii ?

 

Non, rien, il doit être martien, il me sort son portefeuille, extrait une petite carte avec un texte préparé et me la tend, je lis effarée !

 

- Bonjour je suis Lucien, je suis sourd et muet, et j'ai du mal à vous comprendre sauf si vous parlez très lentement en articulant, je pourrais ainsi essayer de lire sur vos lèvres.

 

Ça alors ! Qu'à cela ne tienne, je lui explique alors très calmement, très gentiment, et miracle il comprend tout. Il comprend tout mais il refuse ! Goujat, va ! Non, ne soyons pas vache, son truc c'est de rester ici et comme il est assez beau gosse, parfois il doit y trouver son compte. Comme tous les sourds muets il n'est en fait pas muet, simplement il n'entend pas ce qu'il dit et son " langage parlé " est à la limite du compréhensible. Je saisis malgré tout au bout du quatrième coup, qu'il aurait bien joui entre mes seins. J'ai failli dire non, et puis à quoi bon, il m'a bien fait jouir lui !

 

Je me rassieds, redéboutonne mon chemisier, sors mes seins de mon soutien-gorge. Mais voilà que Lucien intervient ! Ça ne lui plait pas comme ça ! Comment alors ? Il veut que je retire carrément tout le haut ! Non, mais c'est tout oui ? Enfin au point où j'en suis... Je retire donc chemisier et soutien-gorge. Cette fois il a baissé un peu son pantalon, il s'approche, me triture encore les seins, puis me coince sa virilité entre eux, il fait de petits mouvements de va-et-vient avec son sexe, tandis qu'il imprime des mouvements contraires à mes nénés. Il ne faudrait pas que ce jeu dure trop longtemps, ça va finir par me faire mal cette affaire-là ! Je regarde. C'est quand même marrant de voir ce petit bout de gland qui joue à cache-cache. Je sors des seins, je rentre dans les seins. Et chlouf sans crier gare le petit bout de gland m'asperge. Ce connard m'en a foutu partout ! Enfin ce n'est pas grave, finalement j'ai bien fait de me déshabiller le haut, je me voyais mal rentrer à l'hôtel avec des taches de sperme. J'en ai même sur les lunettes.

 

jennifer07.jpg

 

Lucien s'éloigne et me fait un grand sourire en opinant de la tête. Je ne sais pas si cela veut dire au revoir ou merci, peut-être les deux. Il a laissé sa petite carte sur le banc. Je la ramasse, ça me fera un souvenir.

 

Bon, la folie est terminée, je vais me rentrer, puisqu'il si facile de sortir (mais comment on fait pour entrer ? Je ne sais toujours pas !), j'allais le faire quand une dernière curiosité me poussa à aller voir ce que fabriquait le couple de tout à l'heure. Je suis là, autant en profiter et après m'être exhibé, à mon tour de jouer la voyeuse !

 

Je m'approche, il y a effectivement un couple, entièrement nu qui s'envoie en l'air entouré d'une bonne dizaine de mateurs dont la plupart ont la quéquette à la main. Le couple est tellement imbriqué qu'il n'y a pourtant pas grand-chose à voir. Je laisse tomber, mais il se trouve que j'ai envie de faire pipi, une idée fort perverse (encore une !) m'assaille. Je m'accroupis, puis je me ravise, me relève, soulève ma jupe, écarte les jambes et commence à pisser. Je me racle la gorge pour attirer l'attention des badauds. Les voilà qui se retournent, certains s'approchent et, l'un s'approche même de trop !

 

- Pas touche !

 

Il n'insiste pas ! Je manque vraiment de pratique, je m'en fous un peu partout, sur les jambes, sur les chaussures, puis je détale en rigolant. Ils vont me prendre pour une vraie dingue !

 

J'actionne la sonnette magique ! Pour rien, quelqu'un avait empêché la clôture de la porte avec un morceau de branche. ! C'est donc ainsi que l'on rentrait ! On finit par tout savoir !

 

Je suis rentrée à l'hôtel, j'ai pris une douche rapide et je me suis endormie comme une masse. Le lendemain le ciel était gris, j'en profitais pour visiter la fabrique de linge de tables, faire quelques affaires, et embarquer le service qui intéressait Véronique. Le soir il pleuvait des cordes, pas de visite au parc donc, j'en profitais pour essayer ce petit godemiché encore vierge de toute utilisation, la vibration provoqué par le petit moteur électrique est agréable, je me le passe sur les seins qui s'érigent presque immédiatement et m'amuse à le faire parcourir mon clitoris. Mais c'est que c'est infernal ce truc-là ! Je n'ai pas envie de jouir trop vite, je me l'introduis dans le vagin. Une image m'assaille : celle de Véronique : cette femme était-elle aussi innocente qu'elle en avait l'air ? Pas mal dans son genre, joli visage, joli sourire, un peu athlétique, mais beaucoup de charme ! Pourquoi pas ? Je décidais de ne pas trop tarder à savoir tandis que le diabolique engin m'expédiait dans les cieux du plaisir.

 

Fin de l'épisode

 

Nous retrouverons bientôt Jena (avec Véronique bien sûr !)

 

Mai 2001 par Helena Sevigsky helenesevigsky@hotmail.com

Première publication sur Vassilia, le 04/06/2001

 

 

Postface : j'ai écrit ce chapitre pratiquement en même temps que "Cindy au bois de l'Etang", ce dernier était une commande, pas celui-ci où j'ai pu en toute liberté laisser aller mon imagination.

Par Helena Sevigsky - Publié dans : Helena Sevigsky
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Jeudi 30 juin 2016 4 30 /06 /Juin /2016 06:46

Muriel et Sylvain, couple coquin

16 - Salon de massage par Sylvain

Massage2-copie-1.jpg

 

 

Sylvain


A 18 heures, j'avais rendez-vous dans un bistrot près d'une station de métro avec Isabelle.


Elle me tend une enveloppe !


- Ce sera pour toi si tout se passe bien !


Je regarde sans compter, je suppose qu'il s'agit des 500 euros. Mais comme je sais maintenant qu'elle n'a pas de mari, je me demande ce qu'elle va bien encore m'inventer.


On prend un taxi jusqu'à Belleville, et là nous nous sommes dirigés à pied vers un salon de massage asiatique.


Un salon de massage ? Qu'est-ce qu'on va foutre dans un salon de massage. Pour y avoir été quelque fois, j'en connais le principe, un long massage du dos, quelques mouvements de mains qui s'égarent, on se retourne et la dame de proposer de vous masser "partout" contre un petit supplément. 


Isabelle salue la patronne qui lui donne un paquet et on se dirige dans une petite pièce qui doit servir de salle de repos aux filles. Il y a aussi des miroirs, des produits de maquillage et une garde-robe.


- Mets-toi à poil, je vais te maquiller ! Me dit-elle.

- Me maquiller !

- Dépêche-toi !


Cette fille est complétement folle ! Et une fois maquillé, je suppose qu'elle va me travestir, et après je vais faire quoi ?


- Tu m'expliques ?

- Je te maquille, je t'habille et je t'explique.

- On ne peut pas faire le contraire ?

- Non !


Et c'est parti : Ça commence par un rasage de très près…


- Je vais aussi te raser la poitrine, le reste on n'a pas le temps.


Viennent ensuite : fond de teint, poudre, blush, rouge à lèvres, fard à paupières, mascara, boucle d'oreilles clip, puis une perruque blond cendrée. Je me regarde dans le miroir. C'est "moins pire" que ce que je pensais, et puis la poitrine glabre, je trouve ça pas mal.


Vient l'habillement : Un soutif avec de faux seins, une robe noire à large motifs fleuris couvrant les bras mais s'arrêtant à mi cuisses, des bas autofixants en voile noir, une petite culotte en dentelle qui ne cache pas grand-chose…


- Mais qui t'as donné mes mesures ?

- Ta femme !


Bien sûr, j'aurais dû y penser !


- Je ne t'ai pas pris des escarpins, poursuit Isabelle, tu ne sauras pas marcher avec, je t'ai pris des petites sandalettes très chic.


Tu parles !


Isabelle dit quelque chose que je ne comprends pas à l'une des masseuses, celle-ci s'éloigne et revient cinq minutes plus tard indiquant la direction d'une cabine.


Nous nous dirigeons vers l'endroit, il y là un jeune asiatique complétement nu qui est allongé sur le ventre.


- C'est Cheng ! Me dit Isabelle, ce n'est pas avec lui qu'on a rendez-vous mais il faut bien que je te montre deux ou trois truc…

- Mais tu veux que je fasse quoi ? Que je masse un mec ?

- Disons un massage amélioré.

- C'est-à-dire ?

- Je t'explique : la procédure c'est un massage soft sur le dos, on chauffe le client et quand il se retourne on lui propose une finition.


Elle n'a pas besoin de savoir que je connais.


- En fait les clients habitués se passent très bien du massage, pour eux, on le fait juste un peu pour le fun et après on passe aux choses sérieuses. Commence par masser les fesses de Cheng, je vais t'expliquer mieux.


Ce n'est pas vraiment une corvée, le type a le cul très doux.


- Voilà, tu masses et de temps en temps tu lui écarte les fesses, juste un peu… tu continues de masser, tu recommences, maintenant tu passes très légèrement ta main en dessous et tu frôles, j'ai bien dit "tu frôles" le bord des couilles, tu masses, tu reviens, tu refais la même chose mais tu avances ta main un peu plus.


Ça commence à m'exciter cette affaire !


- Maintenant, tu approches un doigt du trou du cul, tu restes à la périphérie, tu attends ses réactions, s'il proteste tu n'insistes surtout pas, et tu reviens vers ses couilles. Mais s'il ne proteste pas, tu peux continuer et même introduire un doigt, mais juste quelques instants, si le client kiffe il te le dira ou te le fera comprendre. Quand le type est retourné, normalement tu masses un peu le torse, tu teste les tétons pour voir s'il aime qu'on les pinces et tu demandes un supplément pour le massage complet. Dans notre cas ce ne sera pas la peine, tout est déjà négocié, tu seras à sa disposition.


- Plus besoin de moi ? Demande Cheng en se levant et en m'exhibant sa bite demi-molle.

- Non, à moins que tu veuilles qu'on te la suce ?

- J'aurais bien aimé, mais je me réserve pour tout à l'heure ! Vous venez boire un jus de fruit…


Mais la patronne vient nous chercher.


- Monsieur Henri vient d'arriver, venez, je vais vous présenter.


La présentation se fait dans le couloir.


- Voilà Chantal, un vieille salope bourgeoise très vicieuse comme vous me l'aviez demandé, dit-elle en désignant Isabelle, et Caroline, un mignon petit travesti qui adore la bite.


Voilà que je m'appelle Caroline à présent ! 


Le client n'a vraiment rien de sexy, c'est un gros lard dégarni, chevalière et gourmette en or, Rolex, monsieur a du fric et tient à ce que ça se sache. Je ne me sens pas trop à l'aise.


- On rentre tous les quatre dans la cabine "royale", Gros lard enlève son costume et le confie à la patronne qui l'emporte sur un porte-manteau avant de revenir nous donner les dernières instructions.


Ça y est le mec est couché sur le ventre. Isabelle me fait signe d'attaquer immédiatement ses fesses pendant qu'elle lui prodigue quelques caresses dorsales.


Je fais comme elle m'a indiqué, ma main se balade, devient audacieuse, frôle la peau des testicules, je tente une diversion vers son trou du cul.


- Tu fois quoi, salope ? Rouspète-t-il, sans grande conviction.

- Je testais… mais si vous n'aimez pas, je n'insisterais pas… Balbutiais-je

- C'est pas parce que t'es un enculé que tout le monde est pareil !.

- Heuh !


Je manque un peu de répartie, là. Mais Isabelle viens à mon secours.


- Qu'est-ce tu as mon biquet, cette vilaine Caroline a touché à tout petit cul, elle est vraiment très vilaine !

- Il faudra la punir !

- Je m'en chargerais tout à l'heure ! Je pense que cinquante coups de martinets seront une bonne punition.

- Je le crois aussi. Reprenons, si vous voulez bien.


Bon, je reprends mon massage et me concentre sur les fesses de Gros lard, ce contretemps m'a un peu perturbé. Après une minute ou deux je lui palpe l'arrière des couilles.


- Mon cul ne vous intéresse plus ?


Pourquoi cette question, il cherche l'incident ou quoi ?


- Je m'en voudrais de faire des choses qui ne vous plaisent pas !

- Qui vous a dit que ça ne me plaisait pas ?


Je ne sais plus quoi dire, j'ai envie de foutre le camp, je cherche du secours du côté d'Isabelle. Elle a tout compris, elle est moins con que moi.


- Fous-lui ton doigt dans le cul et s'il gueule, on arrête tout !


L'idée est amusante a défaut d'être plaisante, je m'humecte l'index et j'y vais.


- Salaud ! Proteste-il.

- Continue ! M'encourage Isabelle.

- C'est bon ce que tu me fais mon salaud ! Eructe maintenant Gros lard.


Je comprends maintenant (comment ça, je suis dur à la détente ? Je voudrais vous y voir vous ?) que tout cela est un jeu. Je pilonne, je pilonne, je n'arrête pas.


- Cheng ! Crie-t-il


Comment ça "Cheng" ?


Et voilà Cheng qui se radine, il ne devait vraiment pas être loin.


- Cheng, je suis un enculé !

- Mais parfaitement monsieur !

- Cheng je veux votre grosse bite dans mon cul de salope !

- Mais avec grand plaisir, Monsieur.


Gros lard se retourne, soulève ses jambes, et Cheng après s'être encapoté le pénètre hardiment en faisant de grand han-han. Il a demandé à Isabelle de mettre ses seins à portée de langue pour qu'il puisse s'en régaler, quant à sa main, elle est dans ma culotte en train de me tripoter la bite de façon assez peu délicate.


Après plusieurs minutes orgiaques, Cheng pousse un cri de jouissance, décule et quitte la cabine. Gros lard repose ses jambes sur le sol et murmure quelque chose de peu compréhensible en montrant sa bite du doigt. Isabelle s'en empare et commence à le masturber, puis me passe la main (c'est le cas de le dire). Me voilà donc en train de branler cet énergumène tandis que ma partenaire lui a redonné ses seins à lécher.


Il a du mal à venir, le pépère, mais au bout de cinq longues minutes, il finit par jouir en en foutant partout.


Distribution de lingettes, Gros lard récupère ses sous-vêtements et quitte la cabine. Pas merci, pas de sourire, pas de pourboire… Le gros lard, bien con, quoi…


Isabelle fait à moitié la gueule en commençant à se rhabiller, je suis sûr que dans son petit cinéma intérieur, elle voyait les choses de façon bien plus excitantes.


Mais voilà que Cheng revient, il est toujours à poil.


- Vous savez, je n'ai pas joui, j'ai fait semblant…Comme j'ai cru comprendre que je pourrais vous intéresser…

- Viens me dit Isabelle, on va le sucer à deux.


Cheng s'est couché sur le matelas, je le trouve assez excitant avec sa peau dorée, glabre et douce, ses tétons marrons foncés et sa bonne bite. Je m'en régale, je lèche, je suce, je bave, Isabelle fait pareil. C'est vraiment génial de sucer une bite à deux, de temps en temps nos lèvres se rencontrent. Génial je vous dis ! 


- Tu veux que je t'encule ? Me propose Cheng.

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Je lui fais signe qu'oui avec un enthousiasme qui me surprend moi-même. Je me mets en levrette afin d'accueillir comme il se doit cette jolie bite qui va me donner du plaisir. J'ouvre mon cul, il rentre et me pilonne, je suis aux anges.


Isabelle, bonne fille, s'est débrouillée pour m'attraper les tétons et me les pincer afin de décupler mon plaisir.


Les sensations dans mon cul sont de plus en plus intenses, je miaule de plaisir, je jouis du cul, je suis un enculé, j'aime ça et j'en suis fier.


Cheng se retire, il n'a pas jouit, il est endurant le mec ! Il change de capote et se met à besogner le cul d'Isabelle.


- On fait une belle paire d'enculés tous les deux ! Me dit-elle.


Ils ne tardent pas à jouir tous les deux, ils s'embrassent et Isabelle ayant retrouvé son sourire se baisse pour s'occuper de ma bite. Elle me suce à fond pendant que ce coquin de Cheng me roule un patin.


Voilà une affaire qui se termine bien mieux que comme elle avait commencée.


Cheng nous indique qu'il faut qu'il aille faire pipi. A ces mots Isabelle ouvre une large bouche et le bel asiatique comprend qu'elle souhaite qu'il lui pisse dans la bouche. Il s'efforce de contrôler son jet afin de ne pas en mettre partout. 


Et moi alors ?


Je m'approche d'eux afin d'avoir à mon tour ma part de nectar doré. J'en avale quelques rasades avec gourmandise. Sa pisse est délicieuse.


On s'amuse ensuite à se rouler des pelles au gout d'urine fraiche. On est une bande de cochons, mais on assume.


Et puis, il faut bien revenir à la réalité, Isabelle me démaquille, puis on se rhabille, on prend congé de Cheng, puis de la patronne.


Un dernier bisou, on prend chacun un taxi.


Je préviens Muriel que j'arrive.


- Ben quand même ! Dépêche-toi d'arriver je meurs de faim. 


Muriel


- Ça a été avec ta pétasse ? Lui demandais-je par pure provocation quand il fut rentré.

- Merde, j'ai oublié l'enveloppe !

- Tu lui réclameras la prochaine fois. Moi j'ai la mienne.

- Elle t'a fait faire quoi ?

- La pute ! Mais je te raconterai une autre fois, pas ce soir, faut que je prenne un peu de recul, mais toi si tu veux me raconter, tu peux.

- Je te raconterais quand tu me raconteras.

- Ah ! Au fait elle m'a donné un truc pour toi ?

- Pour moi ?


Sylvain


J'ouvre le paquet : Une Rolex, une vraie qui doit couter bonbon ! Elle est belle, mais ce n'est pas mon style et puis je ne vais pas porter ça, les collègues ne vont rien comprendre et puis j'aurais peur de la perdre. Je la revendrais…


Et puis, on a mangé en parlant d'autre chose.


Le lendemain matin Victor, le chauffeur d'isabelle est venu apporter l'enveloppe qui m'était destinée, il ne s'est pas attardé et nous ne l'avons pas retenu.


Muriel


Isabelle ne nous a pas appelé, ni la semaine suivante, ni celle d'après, il faut croire que nous avions cessé de l'amuser.


J'en aurais fait des choses en une semaine… un fantasme m'obsède celui de retourner voir Kathy, de retrouver les deux clients qui m'ont bien plu… Peut-être le ferais-je un jour ?


Sylvain s'est trouvé une nouvelle passion, il se travesti, ça ne lui va pas mal, je lui ai demandé s'il oserait sortir comme ça. Pour le moment il n'ose pas.


Ce serait marrant s'il se décidait, on pourrait tapiner ensemble.


FIN

 

Terminé en juin 2016


Par Sylvain Zerberg - Publié dans : Sylvain Zerberg
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