Mardi 5 juin 2018 2 05 /06 /Juin /2018 19:37

Chanette 22- Soirées Bunga-bunga – 4 – Monsieur et Madame Dumortier par Chanette

 

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Thèmes abordés : fétichisme du pied, fétichismes divers

Dimanche 8 février

 

Max n’a pas peur de travailler le dimanche.

Depuis la veille, il a tenté plusieurs fois de joindre Alexis. Celui-ci ne répond jamais. Il a donc acquis la conviction qu’il s’agit d’un téléphone d’appoint qui refuse toute communication de correspondants inconnus.

A 13 heures il tambourine à la porte d’un dénommé Sékou à Aulnay sous-bois. On lui ouvre, il exhibe une fausse carte de flic.

- Police, j’ai quelques questions à vous poser.
- J’ai rien fait !
- Moi non plus, j’en ai pas pour longtemps… C’est à toi la 504 noire ?
- Oui !
- C’est toi qui a pris cette voiture pour te rendre rue des Saulniers le Jeudi 8 janvier.
- Le 8 janvier ? Oh, là là, j’ai dormi depuis.
- T’as pourtant intérêt à t’en rappeler, ce n’est quand même pas tous les jours que tu te trimbales avec une mallette de faux billets.
- Ouais, c’est un mec qui m’avait demandé de jouer un petit rôle, c’est pas méchant.
- C’est peut-être pas méchant mais ça peut te conduire en tôle ! Et tu as ses coordonnées à ce mec ?
- Non, je l’ai rencontré comme ça !
- Ben voyons ! Ecoute moi bien, le type en question est un proxénète, il recrute des filles pour son compte grace à une mise en scène. Or la mise en scène, c’est toi ! Donc de deux choses l’une où je t’embarque et on t’inculpe pour complicité de proxénétisme et recel de faux-billets, ou alors tu te mets à table et on te foutra la paix.
- J’ai juste son téléphone.
- Et bien tu vas l’appeler devant moi et mettre l’ampli.
- Et je lui dis quoi ?
- Que tu as un flic en face de toi qui sait beaucoup de choses et qu’il veut lui parler.

Le type hésite.

- Vous êtes en service ?
- Ce n’est pas à toi de poser des questions. Au fait ça c’est un flingue ! Répond Max en exhibant l’objet. Alors tu téléphones ou pas, je n’ai pas que ça à foutre !

« Pourvu qu’il réponde ! », se dit Max, parce que sinon, ça va être compliqué ! »

Il répond !

- Hein quoi ? Envoie le promener ! Dit la voix au téléphone.

Max se saisit de l’appareil.

- Ça ne vous intéresse pas de savoir comment j’ai retrouvé votre trace ?
- Vous êtes qui ?
- Inspecteur Martin !
- Enchanté, moi je suis le Père Noël !
- On peut peut-être se voir pour discuter entre gens intelligents ?
- Et si je ne veux pas ?
- On coffre votre complice et on remonte la filière !
- Chiche !

Il raccroche.

- On va attendre, il va rappeler ! Commente Max, très calme.

Alexis est perplexe. Il se demande qui est cette personne et surtout comment il a pu remonter jusqu’à Sékou ? L’inspection Générale des Polices ? Mais cette proposition de rendez-vous n’est pas dans leurs méthodes. Un réseau mafieux de maquereaux. Si c’est le cas, il se dit qu’ils sont drôlement forts… et potentiellement dangereux. Certes, les dangers, ça s’élimine, mais encore faut-il qu’il en sache davantage afin de pouvoir agir ! Il rappelle :

- On se verrait où ?
- A la sortie du métro Etienne Marcel, il y a un bistrot, le Howard café, installez-vous en terrasse à 9 h 30 demain matin et prenez une consommation.
- Et pour se reconnaître ?
- Vous lirez « Marie Claire ».
- Et vous ?
- Midi Olympique.

Une demi-heure plus tard Alexis essayait de rappeler Sékou.

- Allo Sékou !
- Ben non ce n’est pas Sékou, c’est l’inspecteur Martin, j’ai cru intéressant de conserver son téléphone, ça nous permettra de nous joindre en cas de problèmes. A demain, monsieur Alexis !

Perplexe, Alexis quitte précipitamment son bureau et se rend au domicile de Sékou.

- Ils étaient deux ?
- Non tout seul.
- Donc ce n’était pas un flic ! Il t’a expliqué comment il t’avait repéré ?
- Pas explicitement, mais il m’a parlé de la rue des Pommiers…
- Des Saulniers peut-être ?
- Oui !
- T’étais vraiment obligé de me téléphoner ?
- Il avait un flingue
- Bon, j’ai tout compris, tchao.

Pour Alexis le seul point positif – si l’on peut employer ce terme – de cette situation, c’est qu’il avait désormais la certitude que le mystérieux personnage qu’il devait rencontrer n’était pas un flic. L’évocation de la rue des Saulniers laissait deviner que Chanette ou du moins son mac était à l’origine de cette affaire, cela voulait dire sans doute que l’entrée de son immeuble était vidéo-surveillée. Mais quelque chose ne collait pas, Chanette n’avait apparemment plus aucune raison de s’acharner après lui. Alors ne pas aller à ce rendez-vous ? Il serait relancé, inutile de reculer pour mieux sauter… A moins que… Mais bien sûr !

Lundi 9 février

A 9 heures 10 très précisément, je suis attablée dans un bistrot de la porte de la Villette. Nous verrons pourquoi un peu plus loin. Max s’est grimé, grosses moustaches, lorgnons et chapeau melon. Lui il est au Howard café, près des Halles, il attend assis en terrasse. En cette saison l’accès à cette partie de l’établissement ne peut se faire que de l’intérieur.

Max est un professionnel et s’il ne parle à personne de son passé, il n’en a pas oublié les ficèles.

Max sait ce qu’il ferait s’il était à la place d’Alexis : payer de suite sa consommation afin de pouvoir quitter l’endroit rapidement en cas de problème. Ce point est important car il permettra à Max de savoir où il range son portefeuille. Alexis devrait également choisir une place qu’il pourra quitter le plus facilement possible si besoin est. Le plan est simple, une fois Alexis repéré, Max ne se dévoilera pas, mais se lèvera, feindra la maladresse quand il sera proche de sa cible, fera tomber quelque chose et en profitera pour subtiliser son portefeuille et sortir. Puis il enfourcherait sa mobylette, et disparaitrait dans la nature. La suite dépendrait des informations que contiendrait le portefeuille.

Mais les choses ne se passent pas toujours comme prévues…

A 9 h 20 l’inspecteur de police Thomas Dumortier entre dans la terrasse protégée du Howard Café, il s’engouffre tout au fond, s’excusant de déranger quelques consommateurs qui sont obligés de se pousser pour lui céder le passage. Il commande, paie de suite et attend.

A 9 h 25, les inspecteurs Lipari et Braun s’attablent à une place proche de la sortie de la terrasse.

9 h 30 : Rien ne se passe, Max ne voit personne lisant Marie Claire, Dumortier ne voit personne lisant le Midi Olympique.

9 h 35 : Statut quo

9 h 40 : Dumontier sort son téléphone portable et téléphone discrètement à son chef :

- Rien !
- Il n’est pas là ?
- Je ne sais pas, il ne s’est pas dévoilé.
- O.K. alors dévoile toi, mais fais gaffe, ça sent le piège, n’improvise rien, respecte bien les consignes.

Alors Dumontier sort de sa sacoche le dernier numéro de « Marie-Claire » et fait semblant de le lire en tenant la couverture à bout de bras tandis que d’un œil il surveille la terrasse. Il n’a même pas besoin de se tourner, il n’a personne derrière lui, mais, il ne se passe rien.

Max a repéré le lecteur de « Marie-Claire ». Le plan s’écroule, il ne voit pas comment et sous quel prétexte il pourrait s’approcher de lui. De plus une telle attitude de la part de sa cible veut sans doute dire qu’il a des complices dans la salle, prêt à lui couper toute retraite. Il lui faudra improviser… il sort tranquillement de l’établissement mais reste à proximité.

Coup de fil de Max qui me demande d’envoyer le message n° 1

A l’aide du téléphone qu’il piqué à Sékou, j’envoie un message à Alexis.

« Bloqué sur le périph, rendez-vous reporté demain, même endroit, même heure. Merci de confirmer. »

Alexis reçoit le message, répond pour confirmer puis prévient Dumortier…

- L’opération est annulée, on la rejoue demain.

Dumortier se lève et fait signe à ces deux acolytes de sortir.

Sur le trottoir les trois hommes font un brin de causette, les deux « subalternes » ont chacun un casque de moto à la main. Max tente une première analyse de la situation.

« Pas mal joué, ils voulaient me piéger et me filer pour savoir qui j’étais… Je fais quoi maintenant ? »

Les trois hommes n’en finissent pas de papoter, Max fait semblant de téléphoner afin de se donner une contenance.

Enfin, ils se séparent, les deux sous-fifres se dirigent vers leur moto, le premier s’en va dans la direction opposée.

Max se débarrasse de ses fausses moustaches et de son chapeau, puis fonce dans sa direction, le tamponne, le déséquilibre.

- Mais… Faite attention…
- Vite, vite, il est parti par là… bredouille Max.
- Qui ?
- Je le vois plus ! C’est malin !
- Mais de quoi parlez-vous ?
- Oh, il a tourné là-bas…

Et Max se met à courir comme un dératé, l’autre ne le suit pas, il ne s’apercevra qu’un peu plus tard que son portefeuille a disparu de ses poches.

Serge Valmaison alias Alexis est furieux.

- Vous vous êtes fait avoir comme des bleus !
- Faut dire que le mec qui m’a piqué mes papiers était sacrement gonflé !
- Et tu es sûr qu’il n’était pas dans la salle ?
- Je ne l’ai pas vu !

Son téléphone de bureau sonne, il décroche, écoute, puis le pose, perplexe :

- J’ai fait géolocaliser l’appel pour le report du rendez-vous : ça vient de la porte de La Villette. Y’a un truc qu’est pas clair ! J’ignore si demain faudra y retourner. Bon, laissez-moi, j’ai besoin de réfléchir.

Il y avait 9 chances sur 10 que l’agression de Dumortier soit liée au rendez-vous. Dans ce cas l’inconnu chercherait à rencontrer le propriétaire du portefeuille.

« Il va te prendre pour un autre », lui avait dit Valmaison, « rentre dans son jeu, contente-toi de l’écouter et temporise, le but c’est qu’on le file et qu’on sache qui c’est ! »

Mais ça, c’était avant le vol du portefeuille. Maintenant la donne changeait, l’inconnu savait désormais qu’il avait affaire à un flic et ça risquait d’être compliqué et risqué à gérer. Dans ce cas-là, la solution était simple. Dumortier et l’inconnu ne devaient en aucun cas se rencontrer.

- Dumortier ! J’ai acquis la conviction que ce type est dangereux, il ne faut pas qu’il te trouve chez toi ce soir. Ne rentre pas, demande à ta famille de te rejoindre au restaurant d’assez bonne heure, pour 19 heures par exemple, c’est la Maison qui paye.
- Mais chef…
- Oui, je sais, mais il y a deux trois trucs que je ne peux pas te dire, c’est une affaire un peu compliquée…

Il se trouve que Madame Dumortier n’était pas du tout partante pour aller au restaurant avec les gosses, les deux dernières tentatives en ce sens s’étaient soldées par de véritables calvaires tellement les mômes avaient été insupportables.

Dumortier essaya d’argumenter en évoquant le danger potentiel dont avait parlé Valmaison.

- C’est quoi ces conneries ? S’il y a un tordu qui te veux du mal, ton chef n’a qu’à nous faire protéger ou organiser une souricière ! Nous envoyer au restaurant ? Non mais je rêve ?

Le policier ne sut que répondre à ces objections, mieux il concéda que son épouse avait probablement raison. Mais alors à quoi jouait Valmaison ?

Il courait des bruits sur Valmaison, il se chuchotait qu’il organisait des parties fines avec des personnalités. On disait aussi qu’il avait eu l’I.G.S. sur le dos, mais que ne dit-on pas sur les gens, n’est-ce pas ?

Max gare sa moto près de place de la Bastille et fait l’inventaire du portefeuille.

« Un flic ! Manquait plus que ça ! Faut que je prévienne le patron »

- Thomas Dumortier, tu dis, je vais essayer d’avoir des renseignements sur lui, en attendant essaie de constituer un dossier : photos, témoignages, tout ça… essaie de l’approcher et déstabilise-le, ça le poussera peut-être à l’erreur.

« Tu parles que je vais constituer un dossier ! Par contre le déstabiliser, ça c’est dans mes cordes ! »

Il a l’adresse, il va voir ! Si le parcours pour arriver au patelin où habitait Dumortier au fin fond de la Seine et Marne fut relativement facile, trouver son adresse dans le labyrinthe des lotissements pavillonnaires fut une autre paire de manches. La voie était en cul de sac, et il n’y avait nul endroit pour effectuer une planque quelque peu discrète.

« Bon, si j’y vais ce soir, il y aura la famille, et ça ne va pas le faire. On va attendre demain matin, je ferais ça à la fraiche ! »

Serge Valmaison enfourcha sa moto vers 18 heures. Son intention était de surprendre le « mystérieux inconnu », il avait en effet supposé qu’il ne perdrait pas de temps et qu’il viendrait ce soir avec l’intention de s’entretenir avec Dumortier. Trouvant porte close, il finirait par s’en aller et il pourrait ainsi le suivre.

Mais arrivé devant le pavillon, une double surprise l’attendait, non seulement la disposition de l’endroit ne se prêtait à aucune planque, mais il y avait pire que ça, le pavillon était éclairé, donc Dumortier n’avait pas suivi ses consignes.

Le pavillon est précédé d’une petite pelouse. Pas moyen donc de s’approcher des fenêtres d’autant qu’un chien peu amène garde les lieux. S’il avait eu des jumelles ! Mais il n’en a pas et se dit qu’il faut qu’il déguerpisse, Dumortier s’il est là, pouvant à tout moment sortir et reconnaitre sa moto. Il s’en va et juste quand il démarre, il aperçoit Madame Dumortier qui sort dans le jardinet à la rencontre du chien, sans doute pour lui porter à manger.

Mardi 10 février

Serge Valmaison a très mal dormi, il a eu beau tourner et retourner le problème dans tous les sens, les choses refusent de devenir claires. Et puis il angoisse : l’inconnu a-t-il contacté Dumortier soit en lui rendant visite, soit par téléphone, et dans ce cas : que ce sont-ils dit ?

« On verra bien ce qu’il va me raconter ? »

Très tôt le matin, Max s’est à nouveau rendu au lotissement de Dumortier, il a garé sa moto 300 mètres en arrière et est revenu à pied revêtu d’un bleu de chauffe et d’une chasuble jaune fluo, il tient à la main une petite bombe de peinture verte et un mètre d’arpenteur. Il prend des mesures imaginaires au sol et de temps à autre trace des lignes toutes vertes.

« Bon, ça va dire longtemps ce cirque ? Parce que ça me fout mal au dos, ces conneries ! »

Dumortier finit par ouvrir la grille afin de sortir sa voiture. Il avance son véhicule à l’extérieur, stoppe, puis redescend pour fermer le portail. Curieux de nature, il s’approche de Max :

- Bonjour, vous faites quoi exactement ?

Max jubile, il allait justement venir à sa rencontre.

- Ben, vous voyez, je travaille. Ah ! Je suis embêté, j’ai oublié mon portable, il faut que je joigne la marie, il y a un truc qui ne va pas…
- Si vous avez le numéro, je peux vous prêter mon portable.
- C’est gentil, mais ça risque de durer un moment. Vous n’allez pas vers la mairie, par hasard ?
- Euh, je peux vous rapprocher.

La voiture sort du lotissement.

- Tournez à gauche !
- La mairie c’est à droite !
- Je vous ai dit de tourner à gauche.

Dumortier aperçoit alors le revolver de Max braqué sur lui ! Son cerveau va très vite ! Passé la détestable impression de s’être fait posséder comme le dernier des bleus, il lui revient à l’esprit les mises en garde de Valmaison. Dumortier est un professionnel, il existe des méthodes pour venir à bout d’un type qui vous tient en joue, le problème c’est que son braqueur est plutôt impressionnant, baraqué et manifestement pas né de la dernière pluie.

- Tu vas t’arrêter là, sur le bas-côté, tu coupes le moteur, tu retires la clé et tu la laisses tomber à terre, ensuite tu poses tes mains sur le volant et tu ne les bouges plus. Rassure-toi, je ne vais pas te tuer, mais une balle dans la main, ce serait gênant.

Dumortier obtempéra, se demandant comment reprendre l’initiative.

- Bon maintenant, tu m’écoutes, je vais être bref. On connaît tous les détails de ton petit trafic…
- Quel trafic ?

Il se souvint alors des instructions de son chef : « il va te prendre pour quelqu’un d’autre, entre dans son jeu ».

- Ecoute pépère, on va gagner du temps, ton trafic était astucieux sauf qu’il y a des filles qu’il ne fallait pas toucher ! Surtout pas toucher. Là tu as fait une grave erreur !
- On peut s’arranger ! Improvisa Dumortier
- Tss, tss, tu n’es pas en état de négocier. Tu t’es fait du fric, plein de fric, tant mieux pour toi, mais maintenant c’est fini, c’est terminé ! Tu vas prévenir tous tes contacts que désormais tu ne t’occupes plus de ce genre de choses. C’est tout ce qu’on te demande. Evidemment, si on apprenait que tu passes outre cet avertissement, ça irait très très mal.
- Bon, ça va, j’ai compris !
- Je ne suis pas sûr, nous avons un dossier de cinquante pages avec des témoignages, des noms, des adresses, c’est assez accablant. Ce serait dommage que tout cela atterrisse à l’IGS ou entre les mains de ta famille, et puis finir sa vie en chaise roulante c’est pas trop sexy !
- Bon d’accord, je laisse tomber !

« Trop facile, beaucoup trop facile, qu’est-ce qu’il manigance ? » s’inquiéta Max.

- On fait quoi, maintenant ? Reprit Dumortier.
- Tu ne bouges pas tes mains, je vais dégrafer ta ceinture, mais avant on va faire quelque chose.

Max tâte la poche droite du policier, il n’y a qu’un porte-monnaie.

- O.K., la main droite dans la poche, maintenant ouvre la portière et sort !
- Vous aller piquer la bagnole.
- Non tu la retrouveras à l’entrée du lotissement.

« Reprendre l’initiative, gagner du temps ! » S’affole Dumortier. Soudain une idée.

- Ecoutez-moi, ce que vous faites ne servira à rien !
- Pff ! Descend !
- J’ai des complices, ils reprendront mon activité.
- Ecoute-moi bien ! Les complices ce n’est pas mon problème, c’est le tien. Si on apprend que pour la prochaine partouze, les filles ne sont pas payées, c’est toi qui trinque !
- Je vous en prie, on peut discuter…
- Descends ou je m’énerve.
- Vous allez vous énervez comment ? Tente le flic.
- Comme ça ! Répond Max en lui expédiant une énorme gifle. Et tu bouges pas sinon je te pète la main avec mon flingue.
- Salaud !
- Je sais !

« La dernière idée, la dernière chance »

- Je peux vous joindre comment ?
- Je suis injoignable ! Descend !
- Alors téléphonez-moi ce soir vers 20 heures, j’aurais peut-être des choses à vous dire.
- Pour la dernière fois : descend !

Il le fait.

- Eloigne-toi, non dans l’autre sens, je ne démarrerais que quand tu seras à 50 mètres.

Max avait fait arrêter la voiture à un kilomètre de l’entrée du lotissement. Il faudrait donc presque un quart d’heure pour que le policier s’y rende à pied.

Largement le temps pour Max de faire demi-tour, et d’échanger la voiture de Dumortier contre sa moto. Auparavant, muni d’une paire de gants, il retire de sa mallette, le portefeuille enfermé dans une enveloppe et vierge de toutes empreintes qu’il dépose sur le siège conducteur.

Malgré tout, Max ignorait si la partie était gagnée. Des complices certes, il en avait mais leurs rôles comme celui de Sékou étaient probablement subalternes. Le fait qu’il avait demandé qu’on le rappelle ce soir signifiait qu’il avait encore de la ressource.

Thomas Dumortier est sonné. Il retrouve son véhicule, récupère son portefeuille dans lequel apparemment rien ne manque, il sait aussi qu’on n’y trouvera pas d’empreintes.

Il a malgré tout quelques certitudes, la première c’est qu’il va se faire copieusement engueuler par son chef qui ne pourra que lui reprocher son imprudence. Mais est-il nécessaire de lui rendre compte des événements de ce matin. La seconde c’est qu’il ne se sent plus en sécurité, certes il ne craint pas les menaces d’une plainte à l’IGS, il ne pourrait qu’être disculpé, mais les menaces physiques l’inquiétaient bien davantage. Bref, il avait besoin de réfléchir. Saisi d’une impulsion, il téléphona à son chef.

- Chef, je serais un peu en retard.
- Des problèmes ?
- Non, fallait que je resserre un joint dans la salle de bains.
- Sinon rien à signaler ?
- Non rien !

Alors Valmaison ne put s’empêcher de lui lancer une pique.

- C’était sympa le restau hier soir ?
- Ouais, les gosses étaient un peu turbulents, mais ça a été !

Serge Valmaison est sidéré, il s’attendait à une explication confuse, pas à un mensonge.

- Sinon rien ?
- Rien ! Chef est-ce qu’on renouvelle l’opération au Howard Café, parce que dans ce cas, vu l’heure, il faudrait mieux que j’y aille directement.
- O.K. Vas-y, les collègues te rejoindront sur place.

Serge Valmaison était de plus en plus troublé. Thomas Dumortier lui mentait, mais pourquoi ? Et surtout avait-il rencontré l’inconnu et dans ce cas que s’étaient-ils dit ? Il considéra qu’il fallait d’abord éliminer l’hypothèse selon laquelle le vol du portefeuille résultait d’une simple coïncidence.

Thomas, lui savait que ce rendez-vous serait inutile, mais ce laps de temps gagné avant d’affronter son chef lui permettrait de réfléchir.

A 10 heures, il informe son chef de l’échec de l’opération. Ce dernier l’informe qu’il désire le voir dans son bureau dès son retour et toutes affaires cessantes. Thomas est maintenant prêt à tout raconter.

« Je vais prendre le savon de ma carrière ! Bof, je n’en mourrai pas ! Mais c’est ma sécurité qui est en jeu ! »

- Ferme la porte et assis toi ! Eructe Serge Valmaison.
- Chef, je…
- Tais-toi, Dumortier, non seulement tu joues les Gaston Lagaffe en te faisant piquer ton portefeuille en pleine mission…
- Mais…
- Ta gueule quand je parle ! Mais en plus t’es qu’un sale menteur !
- Attendez…
- Silence ! Hier soir tu n’es pas allé au restau, t’es resté chez toi avec bobonne et les mioches !

Serge marque un point. Dumortier reste sans voix.

« Comment peut-il savoir ça ? »

- Vrai ou faux ? Insiste Valmaison.

« Peut-être qu’il bluffe, mais pourquoi ? »

- Qu’est-ce qui vous fais dire ça ?
- On le sait, c’est tout, et si tu prétends le contraire, tu es un menteur.
- Je ne prétends pas le contraire.
- Ah, bon, c’est pas ce que tu me disais tout à l’heure au téléphone. Et pourquoi avoir outrepassé mes instructions ?
- Je ne pensais pas que c’était si important… et puis…
- Et puis ?
- Et puis je ne suis pas arrivé à convaincre ma femme, je ne pouvais tout de même pas l’emmener de force !
- Alors là, c’est la meilleure ! Tu t’es dégonflé à cause de Madame ! Seulement moi je n’accepte pas l’explication, si tu n’as pas réussi à la convaincre c’est que tu as manqué et d’arguments et surtout d’autorité. Mais bon ça ne m’étonne pas, chez toi c’est Madame qui porte la culotte, toi tu fais le toutou ! T’es qu’une lavette, t’as une mentalité d’esclave, de soumis. Je vais te dire un truc la soumission c’est rigolo et ça déstresse, j’en sais quelque chose et je t’ai même refilé une adresse un jour…

Il n’aurait sans doute pas dû évoquer ce détail, du coup l’image du visage de Chanette se forme dans l’esprit de Thomas et persistera pendant la suite de la discussion.

- …Seulement voilà, continue Serge Valmaison, la soumission c’est une parenthèse, juste une parenthèse, dans la vie on a pas le droit d’être soumis, surtout quand on est flic. En attendant avec tes conneries on a perdu la trace de ce type, et qui c’est qui va se faire engueuler, c’est ma pomme !

Thomas est livide, les propos de son chef l’ont réellement ébranlé. Eh non, une engueulade, ce n’est pas toujours qu’un mauvais moment à passer et là il encaisse mal.

- Comprend pas… Bredouille-t-il
- Hein ?
- Que je sois resté ou pas chez moi, qu’est-ce que ça change ?
- Beaucoup de choses !

Thomas fait une mimique signifiant que son chef n’a pas répondu mais celui-ci n’en a cure.

- Alors maintenant tu arrêtes de mentir, O.K. ? Donc je suppose que le joyeux inconnu est venu te rendre visite hier soir ?
- Mais non…
- Comment ça « mais non » ? C’est impossible, tu comprends ce mot-là : « impossible » ?
- Mais…
- Alors on va poser la question autrement : combien de fric t’as filé ce mec pour que tu marches avec lui ?
- Mais rien du tout ! Et vous n’avez pas le droit de faire de telles accusations ? Répond Thomas courroucé et de de plus en plus largué.
- Donc tu l’as vu !

Dumortier reste bouche bée, incapable de sortir une parole.

- Bon, alors on va employer les grands moyens : déjà l’échec du rendez-vous d’hier, le vol du portefeuille et le refus d’exécuter mes ordres pour le soir, ça mérite un blâme.
- Hier soir, je n’étais pas en service, vous m’aviez juste donné un conseil, je ne l’ai pas suivi et point barre.
- T’inquiètes pas, j’arrangerai ça à ma sauce, j’ajoute mensonge à un supérieur dans le cadre d’une mission. Ça c’est pour le blâme, mais le plus grave c’est l’argent que tu as accepté de ce mec : ça c’est conseil de discipline et demande de révocation.

Thomas est en pleine confusion mentale : trop de choses à la fois : déjà cette histoire de l’envoyer au restaurant n’est toujours pas claire, ensuite il y a cette attitude de corrupteur que Valmaison prête à l’inconnu alors que c’est dans un tout autre registre que ce dernier jouait ce matin. Et puis les paroles blessantes que son cerveau répète en boucle, et enfin, mais allez dons savoir pourquoi l’image de Chanette…

Contrairement à ses intentions, il décide alors de ne rien dire de sa rencontre matinale. Il se raccroche à l’hypothétique contact qu’il aura avec l’inconnu ce soir. Peut-être qu’il apprendra du nouveau, peut-être que cela lui permettra de se réconcilier avec son chef, peut-être, peut-être…

- Alors toujours muet ?
- Vous vous faites des idées, je n’ai tout simplement pas rencontré ce mec hier soir.
- Bon écoute moi bien, on est sur une affaire d’état, si je ne donne pas de détails, c’est que j’en pas beaucoup moi-même, mais ça mouille pas mal de beau monde. On est donc discret, parce qu’aujourd’hui un simple mot et ces cons de journalistes t’en font un roman. Alors si t’as déconné hier soir, tu me le dis, n’importe qui peut avoir ses moments de faiblesses. Alors tu me lâches le morceau et on s’arrangera.
- Vous vous faites des idées !
- Sort de mon bureau !
- Et je fais quoi ?
- Je m’en fous ! Dégage !

Serge Valmaison prend son blouson, récupère sa moto et prend la direction de Meaux.

« Qu’est-ce que je fous ? Je ne sais même pas si sa femme reste à la maison ? Tant pis, je suis parti, on verra bien ! »

Il est presque midi quand il sonne au portail des Dumortier. Une jolie blonde vient lui ouvrir.

« S’emmerde pas, Dumortier ! »

- Madame Dumortier ?
- Oui.
- Inspecteur principal Valmaison ! S’annonce-t-il en présentant sa carte.
- Oui ?
- Je suis le chef de votre mari…
- Oh ! Il lui est arrivé quelque chose ?
- Rassurez-vous, il est en pleine forme, je suis ici en mission officieuse, je peux entrer cinq minutes ?
- Venez !

« Ce cul, bon dieu, ce cul ! »

Isabelle Dumortier le fait entrer dans la salle de séjour, mais ne lui propose pas de s’asseoir. Isabelle est une jolie femme, fausse blonde assez grande, sportive, dynamique et décontractée.

- Je vous écoute !
- Je peux m’asseoir ?
- Je vous en prie.

« Putain je me la sauterai bien, cette nana ! »

- Votre mari a fait une grosse bêtise.
- Qu’est-ce qu’il a fait ?
- Oh, un petit truc, juste un petit truc, mais c’est passible de révocation.
- Mais de quoi, il s’agit ?
- C’est très grave !
- C’est un petit truc ou c’est très grave ?
- C’est un petit truc très grave ! Madame Dumortier, je vous ai dit que j’étais en mission non officielle, J’ai beaucoup d’estime pour votre mari et cela me désolerait de le voir tomber. Je suis là pour essayer d’arranger les choses, mais pour cela j’ai besoin de votre aide !

- Mon aide à moi ? Je ne comprends pas.

Et après avoir fait jouer la trouille, puis l’apaisement, Valmaison change une nouvelle fois de registre, et c’est d’une voix cassante qu’il demande :

- Madame Dumortier, que ce sont dit votre mari et la personne qui s’est présenté chez vous hier soir ?
- Pardon ?

Valmaison n’est pas fou, il sait très bien que si les deux hommes se sont parlés cela n’a pu se faire en présence de sa femme. Mais de ça il s’en fiche, il veut juste savoir si cet entretien a eu lieu. S’il en obtient la confirmation, il lui faudra trouver un moyen de faire parler Thomas Dumortier.

- Quelqu’un est bien venu chez vous hier soir ?
- Mais jamais de la vie !
- Votre mari aurait pu ouvrir à quelqu’un pendant que vous étiez occupé ?
- Ça ne tient pas debout ! Mon mari n’a vu personne hier soir, qu’est-ce que c’est que cette histoire ?
- Madame Dumortier, faites bien attention à ce que vous me répondez, encore une fois je suis là pour essayer d’arranger les choses. Votre mari est dans de sales draps, il faut l’aider.
- Mais bon sang, je ‘n’y comprend rien dans votre histoire, puisque je vous dis que Thomas n’a vu personne hier soir…

Et la voilà qui éclate en sanglots.

Valmaison laisse passe l’orage, en principe il sait reconnaître les gens qui mentent, or Isabelle à l’air sincère. Alors quand aurait eu lieu le contact ?

- Calmez-vous, on va essayer d’y voir clair ! Quand votre mari est rentré hier soir, vous étiez là ?
- J’étais à la maison !
- Mais vous ne l’avez pas vu rentrer avec sa voiture ?
- Si parce que quand la voiture s’approche, le chien se met à aboyer.
- Donc si quelqu’un l’attendait devant la grille, vous l’auriez vu ?
- J’aurais été surpris qu’il s’attarde, j’aurais été voir !
- Votre mari a-t-il reçu un coup de fil personnel hier soir ?
- Il me semble, je ne suis pas sûre !
- Sur le fixe ?
- Non sur le portable.

« Donc aucun rapport car comment l’inconnu aurait-il pu avoir son numéro de portable ? » Se dit Valmaison.

La solution était peut-être toute simple, l’inconnu se rendant compte qu’il avait affaire à un vrai flic avait tout simplement laissé tomber ?

Et puis soudain le déclic ! Thomas avait dit qu’il arriverait en retard ce matin cause d’un problème de joint dans sa salle de bain.

- Et ce matin, Thomas, il est parti comme d’habitude ?
- Comment ça « comme d’habitude ? »
- A la même heure ?
- Ben oui !
- Vous êtes sûre, il n’y a rien qui l’aurait retardé.
- Je ne vois pas
- Un problème dans la salle de bain par exemple ?
- De quoi ?
- Donc rien ne l’a retardé.
- Mais non !
- Il m’a donc menti !

Valmaison jubile. La rencontre a donc bien eu lieu, et elle s’est déroulée ce matin. C’est tout ce qu’il voulait savoir. Il ne lui reste plus qu’à prendre congé, puis à rentrer « cuisiner » Thomas. Mais avant il mangerait bien un morceau.

Son regard se porte sur Isabelle, qui comprend que son mari a « déconné ».

- Vous pensez vraiment qu’un type aurait pu attendre Thomas ce matin, vous avez vu comment on est situé, bravo la discrétion.
- Il a pu l’attendre ici ou quelque part sur le chemin en ayant repéré la voiture la veille, tout est possible en fait. Mais ce n’est pas cela le plus important.
- Vous disiez que vous pourriez arranger les choses.

Des projets lubriques viennent à l’esprit de Valmaison. Encore faut-il qu’il fasse ça de façon intelligente.

- Est-ce que vous vous sentez assez forte pour faire comprendre à votre mari que la seule façon de s’en sortir c’est de dévoiler la teneur des propos qu’il a échangé avec ce mec.

Isabelle flaire le piège, elle croit comprendre que la seule façon de sauver son mari de ce guêpier est de persuader Valmaison que son mari n’a jamais rencontré ce mystérieux individu.

- Je vais vous dire quelque chose d’assez gênant, mais vu les circonstances…
- Ah, ah !
- Je sais pourquoi mon mari était en retard, ce n’est pas du tout ce que vous croyez.
- Ah !
- C’est terriblement gênant…
- Faites un effort.
- Il est allé au Bois René.
- C’est quoi ça ?
- C’est un bois où il y a des putes !

Valmaison hallucine. Qu’est-ce qu’Isabelle est-elle en train d’inventer ?

- Et qu’est-ce qui vous fait penser à une chose pareille.
- Ce matin, il est parti 10 minutes en avance, avant il a mis une plombe pour se choisir une cravate, alors que d’habitude il prend la première qui vient, il s’est aspergé d’eau de toilettes et il avait l’œil lubrique !

« Quelle imagination ! »

- Vous n’avez pas de preuve ?
- Si, ça fait plusieurs mois que ça dure, avant il partait carrément une demi-heure en avance soit disant pour éviter les embouteillages, comme si les embouteillages ce n’était qu’une fois par semaine. Et un jour une voisine l’a vu et a cru intelligent de venir me le répéter.
- Et vous avez fait quoi ?
- Rien, je ne voulais rien dire mais je n’ai pas pu m’empêcher de lui lancer une vanne en lui disant que le bois René, ce n’était pas terrible comme raccourci.
- Vous ne lui avez rien dit d’autre ?
- Non !
- Comprenez ma perplexité.
- Faut vous faire un dessin ?
- Je le crains.

Isabelle soupira un grand coup.

- La vie est courte, j’ai parfois eu des occasions que j’ai eu la faiblesse de ne pas refuser. Je serais donc assez mal placée pour reprocher à mon mari ses infidélités… Et vice versa… Ça va vous êtes content maintenant ? Vous devez me prendre pour la reine des salopes, pensez ce que vous voulez, j’en ai rien à foutre, mais au risque de vous étonner, j’aime mon mari, voyez-vous…

Et nouvelle crise de larmes.

- Allons, allons, cessez de vous déconsidérer, je ne vous juge pas mal, je pense même que votre façon de voir la vie est intelligente, mais je ne suis pas venu pour discuter de ça.

« Jusqu’où va-t-elle aller ? »

- Alors laissez-moi, je n’ai plus rien à vous dire.

« Hum, c’est mal parti, à moi de relancer le schmilblick »

- Je vous rappelle, Madame Dumortier, que j’étais venu essayer d’arranger les choses.
- Mais quelles choses, il n’y a rien à arranger, Thomas n’a vu personne.
- Bon, OK, je peux vous demander un verre d’eau ?
- Une bière ?
- Volontiers !

Une petite pause, Valmaison réfléchit, il ne croit pas un mot de ce que raconte Isabelle, elle semblait sincère quand elle affirmait que personne n’était venu hier soir, mais délirait sur ce qui s’était passé ce matin…

Que faire maintenant ? Il a tous les atouts en mains, il sait comment conclure cette visite, être odieux avec Isabelle en la traitant de menteuse, voire de complice, et partir en lui prédisant les pires ennuis pour son mari. Revenu à la P.J., il harcèlerait Thomas jusqu’à ce qu’il craque, et s’il ne craquait pas Monsieur et Madame se retrouveraient ce soir et finiraient par conclure qu’il faut mieux arrêter les conneries. Simple non ?

Seulement il y a une autre option, plus tordue : cette belle femme qui se dit libérée et qui semble être prête à tout pour sauver son mari… Osera-t-il ? Et s’il hésite c’est simplement parce qu’il se demande si ça peut changer la donne ou pas ?

- Si on allait manger ensemble ? Commence-t-il
- Merci, j’ai pas faim !
- On n’est pas obligé de se gaver…
- C’est ça, on va aller bouffer, et vous allez me faire la conversation comme si on était de vielles connaissances, le méchant flic fera place à l’homme bourru mais au grand cœur…
- Vous regardez trop de films…
- Et puis on aura bu un coup, on reviendra à la maison pour boire un café, vous vous ferez entreprenant et vous ferez en sorte que je tombe dans vos bras.
- N’en parlons plus, alors !
- Si on peut en parler, Monsieur Valmaison, si vous avez envie de me sauter, non seulement je ne m’y opposerais pas, mais je ferais tout pour que la chose soit la plus agréable possible, mais seulement il y a une condition.
- Attendez…
- La condition, c’est que vous laissiez mon mari tranquille.
- Je pourrais vous bluffer !
- Je prends le risque. Vous avez des capotes ?
- J’en ai toujours une sur moi.
- Vous êtes un homme prévoyant, la chambre c’est par là, veuillez me suivre.

- On se donne une demi-heure ? Ça vous convient ? Demande-t-elle.
- J’espère que vous ne me tiendrez pas rigueur si on dépasse de cinq minutes ?
- Je me déshabille ou vous voulez me le faire ?
- Allez-y je vous regarde !
- O.K. Foutez-vous en plein la vue.

Isabelle prend son temps. Elle réfléchit.

« Ça dure combien de temps une séance de sexe avec un type qu’on ne désire pas ? Cinq minutes pour se déshabiller, cinq minutes pour se rhabiller, il reste 20 minutes pour la pipe et la baise. On va gérer ! »

Elle commence par le haut. Quand elle dévoile ses seins, il fait des yeux tout ronds à la façon du loup de Tex Avery.

- Je peux toucher !

« J’aurais dû m’en douter ! Au moins a-t-il la délicatesse de demander la permission ! »

- Ben oui, mais doucement, ils sont fragiles !
- Et les bouts ?
- Vous pouvez tout faire, mais doucement, embrassez-les si vous le souhaitez.

« Plus il sera excité, plus ça ira vite ! »

Il se met à peloter les seins d’Isabelle d’abord de façon assez frénétique, puis il se reprend et caresse plus calmement.

- Vous pourriez soulever votre bras ?
- Mon bras ? Comme ça ?
- Non plus haut

Elle le fait s’interrogeant sur ses intentions. Alexis lui fourre alors carrément le nez sous l’aisselle.
Chanette23d1
- Vous faites quoi, là ?
- Je renifle, j’adore les odeurs féminines, je veux dire les odeurs naturelles, malheureusement ça ne sent pas grand-chose.
- Je mets du déodorant, c’est pas bien ?
- Pas bien grave, je peux voir le reste ?
- C’est prévu ! Répond-elle en faisant glisser le pantalon, puis la petite culotte.

Il se baisse pour mieux voir, puis lui demande de se retourner, il lui écarte les fesses et vient lui renifler l’anus.

- Vous aimez bien les odeurs, vous ?
- Oui, votre cul sens très bon !
- Si vous voulez que je m’occupe un peu de vous, il faudrait peut-être penser à vous mettre à l’aise.
- Z’avez raison.

Tout en se déshabillant, il lui regarde les pieds, il avait l’intention de s’en occuper dans la foulée, mais se réserve ce petit plaisir pour plus tard.

Isabelle découvre alors une bite fort bien bandée. Elle la prend en main, la décalotte, constate que l’endroit est propre et la met en bouche.

- Pas trop vite !

« C’est vrai, on avait dit une demi-heure, je n’ai pas noté à quelle heure on avait commencé, mais pour l’instant ça ne fait pas le compte. »

- On pourrait se mettre en soixante-neuf, mais allez-y doucement.

Monsieur et en dessous, Madame est au-dessus, mais la position devient rapidement inconfortable, il attrape mal à la nuque, malgré cela il tente de s’enivrer de ses odeurs intimes. Sa chatte ne mouille pas, mais sent légèrement l’urine. Il adore ça et lèche comme le ferait un chaton du lait de son écuelle. Mais sa résistance à des limites.

- J’ai des crampes. !

Ils se relèvent tous les deux.

- Oh ! Vos pieds sont magnifiques !
- Ce sont des pieds !
- Non, non, je vous assure, ils sont très beaux.
- Si vous le dites !
- Je peux sentir ?
- C’est une manie ! Mais je vous en prie, faites-donc…

Il se contente de renifler, il n’ose pas les lécher. Où va se nicher la timidité parfois !

- Bon si on baisait, parce qu’on avait dit une demi-heure…
- Oui !

« Pas trop enthousiaste, le bonhomme, j’ai du mal à suivre ! »

Isabelle lui demande quelle position lui ferait plaisir. Il opte pour la levrette. C’est ce qu’elle souhaitait secrètement.

« Comme ça je ne verrais pas sa tronche quand il va jouir ! »

Alexis se met à limer comme un forcené, mais il craint l’échec et en matière de sexe la crainte de l’échec est souvent le prélude à l’échec. Il a beau se démener comme un beau diable, ça ne vient pas. Il se retire. Chanette23d2

- Je ne vais pas y arriver ! Se croit-il obliger de préciser au cas où Isabelle n’aurait pas compris.
- Ce n’est pas grave, ce sont des choses qui arrivent ! Répond-elle histoire de dire quelque chose car le fait qu’il n’ait pas pris son plaisir l’indiffère complétement.
- Ce sont les circonstances un peu particulières, comprenez-vous…
- Ça pour être particulières…
- Euh, il nous reste du temps ?
- On va dire qu’il reste 5 minutes ! Répond-elle au pif.


- Vous sauriez me branler avec vos pieds ?
- Avec mes pieds, mais je n’ai jamais fait ça !
- Vous pourriez essayer…
- Bon d’accord, mais je ne vous promets rien !
- Je vais enlevez la capote, si vous aviez du papier essuie-tout pour ne pas faire de taches…

« C’est tout, il ne veut pas une salade de fruits pendant qu’il y est ? »

Isabelle essaie tant bien que mal de trouver ses marques, mais l’exercice n’est pas évident lorsqu’on ne l’a jamais pratiqué. Mais Alexis n’en a cure, tout est psychologique, ce qui l’excite en ce moment ce n’est pas l’aspect « mécanique » de la masturbation pédestre, mais uniquement le fait que ce soit des pieds, de très jolis pieds comme il les adore qui sont en train de lui manipuler la bite… Et du coup il jouit.

- Et ben voilà ! Vous avez assez de Sopalin ?
- Oui merci !

A suivre

 

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Mardi 5 juin 2018 2 05 /06 /Juin /2018 19:27

Chanette 22- Soirées Bunga-bunga
3 – Max à la rescousse par Chanette

Chanette2

Thémes abordés : doigtage masculin, exhibition, feuille de rose, masturbation, prostitution, spermophilie, voyeurisme

Jeudi 29 janvier

Il est 14 heures, mon rendez-vous, un certain Gilbert, ne devrait pas tarder. Effectivement, ça sonne, je vais ouvrir et me retrouve nez à nez avec Alexis !

- Qu’est-ce tu fous là, toi ! Dégage, j’attends quelqu’un !
- C’est avec moi que tu as rendez-vous, Gilbert, c’est moi !
- Même pas le courage de prendre rendez-vous sous ton vrai nom !
- Tu ne le connais pas mon vrai nom, je peux entrer ?

Malgré une envie folle de foutre cet imbécile à la porte, je me dis que l’explication que nous devons avoir est inéluctable. Alors quand faut y aller, faut y aller.

Surréaliste ! C’est complètement surréaliste, Alexis, après avoir déposé une enveloppe sur un coin de table commence à se déshabiller.

- Tu fais quoi ? Tu crois que c’est la fête ?

Il est tellement con qu’il ne comprend pas ma vanne. Il me regarde avec des yeux tous ronds.

- Tu remets tes pompes et tu reprends ton enveloppe. Je n’ai absolument pas envie de faire des trucs avec toi !
- Tu ne vas pas me dire que tu es toujours en colère ?
- Je n’aime pas qu’on me manque de respect, et je n’aime pas non plus qu’on se foute de ma gueule.
- Tout de suite les grands mots !
- Si tu as quelque chose à me dire avant de partir, c’est le moment, sinon, tu dégages !
- Voilà une drôle de façon de parler à quelqu’un qui t’as peut-être sauvé la vie !

Lui dire carrément que je ne crois plus à cette mise en scène est de nature à mettre Georgia en difficulté. Il me faut donc biaiser.

- Sauvé la vie, je n’en sais rien, je crois bien qu’en fait que tu m’as tiré d’une situation embarrassante, mais j’estime que je t’ai largement et suffisamment remercié. La sortie c’est par là !
- Tu ne me crois pas quand je te dis que je t’ai sauvé la vie ?
- Je viens de te répondre.
- Oui, mais j’ai pas bien compris.
- Et bien tant pis, on va en rester là, et t’avises pas à revenir, il se trouve que je connais du monde… Bluffais-je.
- Ben oui c’est ça, le mec qui te pique tout ton fric en ne foutant rien de la journée…

Incroyable, ça le type est persuadé que je suis maquée.

- Faut bien que quelqu’un me protège ! Répliquais-je en en rajoutant une couche.
- Oui, bon, j’ai fait une erreur, je n’aurais jamais dû te proposer de participer à cette partie.
- Bon, tu me laisses, là ?
- Mais ne crains rien, je ne vais pas t’en proposer d’autres, de toute façon tu ne faisais pas l’affaire !

Oh ! La méchante vanne, mais la satisfaction de constater qu’il est sans doute prêt à me foutre la paix définitivement m’empêche de relever.

- Mais tu aurais pu me garder comme client ! Je ne vois pas pourquoi tu craches sur mon fric.
- Avec tout le ressentiment que j’ai accumulé contre toi, une séance de domination risquerait d’être dangereuse.
- C’est peut-être ça que je recherche !
- Et bien tu le chercheras ailleurs. Maintenant tu dégages.
- Pétasse !

Je n’y crois pas, il est parti !

Putain que je suis contente et soulagée, cette affaire s’est donc conclue de façon inespérée…

Et voilà que tout d’un coup je pense à Georgia !

Dans la foulée, j’aurais dû dire à Alexis que Georgia et moi on avait maintenant le même mac et qu’il fallait donc qu’il la laisse tranquille. Je n’y ai pas pensé, on ne peut pas penser à tout.

- Allô Georgia, ça y est, Alexis est passé, je m’en suis débarrassée, il s’imagine que je suis maquée.
- T’as un de ces bols ! Je suppose qu’il va me contacter dans la journée. Je ne pourrais pas me défiler… A moins que tu ais une idée ?
- Une idée ? Je crois qu’il faut d’abord savoir à qui on a affaire, je vais essayer de me renseigner, je te tiens au courant.

Elle n’a pas l’air trop convaincue de ma collaboration.

Je téléphone à Jean-Luc Gautier-Normand (voir l’épisode Pho). Il est enchanté, ravi de m’avoir au téléphone.

- Avez-vous ces nouvelles de votre amie Anne-Gaëlle.
- Elle va bien, actuellement elle est en voyage, toujours pour sa galerie d’art.
- Oui, au Brésil ?
- Je vois que vous savez tout !
- Anna est passé me voir avant les fêtes, nous avons passé un moment fabuleux, je suppose qu’elle vous en a parlé.
- Oui bien sûr ! Mentais-je avec aplomb.

Je sais qu’Anna se rend de temps en temps aux parties privées de Jean-Luc Gautier-Normand où elle joue assez durement les esclaves soumises, je sais aussi qu’elle aime ça et qu’elle en est rétribuée royalement. Mais nous n’abordons toutes deux que très rarement le sujet.

- Il faudra qu’un jour vous veniez avec elle ! Reprend-il.
- Je serais ravi de venir vous saluer, il est dommage que nous ne soyons pas trop compatible, sexuellement parlant.
- Mais ma chère, le sexe n’est pas tout, la vision de votre sourire suffira à me combler de bonheur !

Quel faux cul !

- Bon, trêve de ces digressions, je suppute que vous avez besoin de mes services.
- Vous supputez fort bien, en fait c’est juste un mini-service, j’ai un numéro de téléphone…
- …et vous souhaitez identifier le propriétaire, vous aurez ça d’ici une heure…

Une heure après j’avais le renseignement.

- A Bordeaux ?
- Oui pourquoi, vous savez les gens changent d’adresse mais ne modifient pas leur carte d’identité.
- Oui bien sûr !
- Dites-moi, vous n’avez pas d’ennuis au moins ?
- Non, c’est juste une petite embrouille…
- Quoi qu’il en soit si vous avez besoin des services de Max, n’hésitez pas à me demander de le mettre à votre disposition.
- Je vous en remercie, mais j’espère que ce ne sera pas nécessaire.

Pourquoi lorsque l’on croit que les choses sont simples, deviennent-elles compliquées ?

Il faut maintenant que quelqu’un de l’entourage d’Alexis soit au courant de sa nouvelle adresse parisienne, sinon ça va être compliqué.

J’ai une vague copine à Bordeaux, une connaissance plutôt. Je l’appelle, je tombe sur un vrai moulin à paroles. C’est fou comme les gens qui n’ont rien à dire ont tant de choses à raconter. Au bout d’un quart d’heure elle doit être en panne sèche de salive, car elle met fin à sa logorrhée verbale avec un simple :

- Et toi ça va ?

Je lui explique donc ce qui m’amène, elle accepte de me rendre ce service mais ne me rappellera que ce soir.

Et le soir :

- Il est en maison de retraite à Mérignac…

Ça va j’ai compris. Le téléphone d’Alexis a été acheté à l’appui d’une carte d’identité volé. La piste se termine en cul de sac.

Puisque ça ne marche pas avec le téléphone, on peut essayer la bagnole, en théorie c’est simpliste, il suffit de se mettre en planque à l’endroit du rendez-vous, dans le meilleur des cas on le file à la sortie, dans le pire, on fait une recherche à partir du numéro minéralogique. Ça c’est la théorie, la pratique est autrement compliquée, le lieu de rassemblement peut posséder son parking privé, Alexis peut aussi abandonner son véhicule dans un parking public souterrain et finir le chemin à pied. Bref tout dépend de la configuration.

J’en parle par téléphone à Georgia, elle a eu la visite d’Alexis. Non, elle ne sait pas où ça se passera, elle ne le saura que la veille.

Jeudi 5 Février

Georgia m’a informé que la partouze aura lieu le lendemain soir. L’adresse est à Marne la Coquette, une banlieue huppée où résident beaucoup d’artistes.

A 19 heures je prends ma voiture et m’en vais reconnaître les lieux. L’adresse est une sorte de « Moulinsart » au fond d’une voie en impasse. En venant en mobylette et en me postant à l’entrée de l’impasse je devrais pouvoir surveiller les allées et venues et repérer la voiture d’Alexis.

Vendredi 6 Février

Les filles sont convoquées à 21 h 30. Je me pointe donc à l’angle de l’entrée de l’impasse, je fais comme si je m’affairais autour de ma mobylette et j’attends. Il fait un froid de canard.

Première voiture, j’ouvre grands les yeux, mais ne distingue pas le visage du conducteur. Deuxième voiture, là je vois mieux mais ce n’est pas Alexis. Troisième voiture, je ne vois pas grand-chose, quatrième non plus. Je reste une bonne demi-heure. Le ballet des voitures semble terminé et je n’ai pas repéré Alexis. Soit il est venu avant moi, soit je n’ai pas été capable de le reconnaître.

Je fais quoi ? J’avais envisagé cette éventualité et prévu de refaire le repérage à la sortie. Seulement voilà, je suis énervée, découragée, j’ai froid et surtout je me demande si ça va servir à grand-chose.

Je laisse donc tomber, il va falloir faire autrement.

Samedi 7 Février

C’est bien connu, les grandes idées naissent le matin. L’immeuble ou j’officie est équipé de caméra de vidéosurveillance. A moins qu’Alexis soit venu en métro, son numéro de plaque, je vais le retrouver.

Je me précipite à mon studio de la rue des Saulniers, où je ne me rends jamais le week-end et téléphone de suite au gardien.

- Si vous pouviez jeter un coup d’œil, j’ai un petit problème de joint.
- Je ne m’occupe pas de ça ! Je peux juste vous donner le numéro d’un plombier.

Pas trop aimable le gardien. Je me souviens maintenant qu’il est nouveau et que nous ne nous connaissons pas.

- Ecoutez, c’est juste un joint à resserrer, je l’aurais bien fait moi-même, mais j’ai pas les outils, je ne vais pas attendre un plombier toute la journée pour ça. Soyez sympa, vous serez payé largement.
- Bon j’arrive.

Et dix minutes plus tard, pépère était là avec sa caisse à outils, il me déshabille carrément du regard. Pas gêné le mec.

- Tenez, c’est pour le déplacement ! Lui annonçais-je en lui tendant un billet de 50 euros.

La tronche qu’il fait !

- On verra ça après ! C’est où la fuite ?
- Je cherchais un prétexte pour vous faire monter, j’ai besoin d’un tout autre service.
- Y’a pas de fuite alors ?
- Non ! C’est bien vous qui gérez les enregistrements de la caméra de surveillance.
- C’est moi qui m’en occupe !
- J’aimerais bien les voir, ceux des 8 et 29 janvier, vous pouvez m’arrangez ça ?
- Je ne sais pas comment on fait, ça s’enregistre sur un ordinateur portable, c’est automatique, j’ai juste à vérifier que ça fonctionne bien.
- Vous pourriez monter avec le portable en question ?
- Non, faut tout débrancher, ça m’embête, mais vous pourriez descendre quand ma femme n’est pas là.
- C’est-à-dire ?
- Cet après-midi, elle ne sera pas là.
- Et bien d’accord, à quelle heure je peux venir.
- A 2 heures et demi, mais normalement je n’ai pas le droit de faire ça.
- Vous pouvez me rendre service, je veux juste noter le numéro de la voiture d’un mec qui m’a escroqué.
- Oui mais j’ai pas le droit.
- Vous me dites de venir à 2 heures et demi et après vous me dites que vous n’avez pas le droit, j’ai du mal à suivre.
- Je veux bien le faire à une condition.
- C’est pas assez, 50 euros ?
- C’est vrai qu’en fait vous n’êtes pas voyante ?

Oh, là là : Je le sens venir le mec !

- Faut pas écouter les ragots.
- Remarquez, moi, ça ne me choque pas, je ne juge pas les gens ! Reprend-il.

Bon, ce n’est pas la peine de tourner autour du pot, je ne verrais les enregistrements que si je passe à la casserole. Inutile de lui expliquer que je ne fais que de la domination, il ne va pas vouloir comprendre.

- Bon admettons, vous voudriez que je vous fasse une pipe, c’est ça ! Mais je reprends mes 50 euros, on ne peut pas tout avoir !

Du coup ma franchise a l’air de le gêner, le voilà rouge comme une tomate.

- En fait, je… non rien… d’accord pour une pipe.
- Remarquez, il y a une autre solution, je vous laisse 100 euros et vous pourrez faire ça avec n’importe quelle fille.
- Je préfère que ce soit vous…
- Maintenant ?
- Ben…
- Bon, on y va ! Mais t’as pas intérêt à me dire cet après-midi que ton truc est en panne.

Une lueur d’inquiétude lui fait scintiller les yeux. Ça veut dire quoi ? Je prends malgré tout le risque.

- Je vous préviens : la pipe c’est avec capote !
- Ben non !
- Ben si ! Et ma langue est si agile que je vous assure que vous ne verrez pas la différence.
- Ah, ben si vous le dites… Je baisse mon froc, alors !
- Ben, oui, parce qu’à travers la braguette, c’est pas facile.

Le voilà la bite à l’air, il a l’air un peu perdu.

- Vous n’enlevez pas votre pull-over ? Demandais-je.
- Il faut ?
- Non, je disais ça comme ça !
- Alors je vais peut-être le garder. Je peux vous demander quelque chose ?

Je m’attends au pire !

- Oui ?
- Je pourrais voir vos pieds ?
- Mes pieds ?

O.K., j’ai compris, monsieur est un fétichiste du pied. Comme Alexis… Décidément. Mais bon, en principe ce n’est pas trop compliqué à gérer.

- Juste pour les voir ?
- Ben s’il y avait moyen de…

Le voilà rouge comme une écrevisse. Faut que je reste gentille avec lui, mais il ne faut pas non plus qu’il se croit tout permis.

- Vous voudriez jouir sur mes pieds ?
- Ce serait possible ?
- On peut faire comme ça : vous me les caressez pendant cinq bonnes minutes, vous pouvez même les lécher un peu et après, d’accord.

Il n’en revient pas, pépère !

Mes pieds pourraient être mieux manucurés mais, il s’en fiche, il les tripote, les caresse, les bisouille. Il bande comme un âne
Chanette23c1
Et le voilà qui commence à se branler.

- Attendez, je retire mon pantalon.

Je n’ai pas envie d’avoir des tâches de sperme sur mon jeans.

Il s’arrête.

- Vous pouvez continuer mais ne jouissez pas avant que je l’aie retiré.

Il est tout content, je lui offre le spectacle de mes cuisses et de ma petite culotte. Il en peut plus. Et le voilà qui jute ! J’en ai plein les orteils. J’enlève ça avec un kleenex, je me rincerais après avec la douchette.

- Bon alors aucune allusion, ce sera notre petit secret à tous les deux d’accord ?

14 h 30. Il a fallu que je comprenne comment fonctionnait le bazar, les ordinateurs et moi c’est pas trop mon truc, mais j’ai vite compris que les vidéos étaient stockées dans de très gros fichiers classés par date. Après il suffisait de charger le ficher et de trouver l’heure qui m’intéressait.

Sur la vidéo du 29 janvier, je finis par dénicher Alexis, mais pas moyen de savoir d’où il sort. Je repère aussi sa sortie d’immeuble, il tourne à droite et disparaît du champ. Merde !

Je passe au 8 janvier, j’aperçois l’un des deux blacks qui sort d’une voiture. Il redescend quelques minutes après et un second en descend pour entrer dans l’immeuble. Quand il en ressort il remonte dans la voiture qui démarre. J’attends l’arrivée d’Alexis mais comme pour le 29, il vient de nulle part, puis repart de même.

C’est donc loupé ! Sauf que je peux avoir la plaque de la voiture des blacks. Je reviens sur la séquence, il me semble qu’on peut zoomer sur ces images, mais je mets un quart d’heure à comprendre comment on fait. J’agrandis l’image. Le numéro devient visible, Je le note en sachant que la piste est pauvre, mais c’est toujours mieux que rien.

Gautier-Normand m’a identifié le propriétaire du véhicule. C’est à Aulnay dans une cité HLM.

- Vous avez l’air déçu de cette information ! Croit-il pouvoir commenter.
- Non, non !
- Mais si ! Vous vouliez effectuer une petite enquête et là vous vous sentez coincée.
- C’est un peu ça, mais ce n’est pas bien grave.
- Racontez-moi toute l’histoire et je verrais si je peux mettre Max à votre disposition.
- Ça me gêne…
- Vous avez bien tort, vous rendre service m’amuse et amusera probablement Max également.
- Je ne saurais quoi vous offrir en échange !
- Votre visite, votre présence, votre sourire…

Et probablement mon cul par la même occasion, mais le marché me convient.

- Dans ce cas…

Et je lui raconte tout.

Le soir Max dit « Max le dur » était chez moi. Il est en costard et cravate, chaussure de grande classe, très élégant.

On s’embrasse chastement

- Ah ! Chanette, quel plaisir de vous revoir !
- Le plaisir est partagé, même si j’aurais préféré qu’on se rencontre en d’autres circonstances.

Max ne peut s’empêcher de me déshabiller du regard.

- Mais Monsieur Max, vous me paressez avoir l’œil bien polisson.
- Pardonnez-moi, je ne peux m’empêcher de me remémorer quelques bons moments… Mais rassurez-vous, je suis un gentleman et je vous respecte.
- Je sais, Max, je sais. Mais qu’il n’y a pas d’ambiguïté entre nous, vous ne m’êtes pas indifférent, et si vous avez vraiment envie d’un gros câlin, ce ne sera pas une corvée, bien au contraire.
- Vous me tentez !
- Non, c’est comme vous voulez. Je vous sers à boire ?

Il ne répond pas, son esprit est ailleurs

- Euh, puisque vous n’êtes pas contre… Mais vous allez me prendre pour un obsédé sexuel.
- Je ne vous prends que pour un homme charmant et compétent, quant au sexe, ça fait partie des plaisirs de la vie, non ?
- Au moins vous êtes très directe.
- On va dans la chambre ?

Ses hésitations sont bien loin et en deux temps trois mouvements le Max se retrouve à poil, la bite demi-molle.

- Votre amie Anne ne va pas être jalouse ? Me demande-t-il.
- Mais non ! Quelle drôle d’idée ?
- Je dis n’importe quoi, ne faites pas attention.

Max s’assoit sur le bord du lit et attend que je vienne. Je me déshabille mais je garde mon soutien-gorge, un vieux truc de « pute » que je pratique désormais assez rarement.

Je le rejoins.

- Vous n’enlevez pas votre soutien-gorge ?

Tous les mêmes, toujours la même question et toujours le même protocole. Les hommes ne changeront jamais.

- Bien sûr, puisque c’est demandé si gentiment ! Retire-le-moi !
- Je ne suis pas trop doué pour ça !

Mais il fait quand-même et sans trop de difficultés (pas du premier coup malgré tout)

Il est tout content de son exploit, Max ! Et il se retrouve avec mon néné droit juste devant son nez.

- Je peux l’embrasser ?

Il est marrant, Max, il me le demande à chaque fois. C’est d’abord un baiser très discret du bout des lèvres, mais bientôt Max s’enhardit, et le voilà qui lèche, qui suce, qui aspire, qui bave. Une vraie sangsue !

- Et si tu t’occupais de l’autre ! Il va être jaloux.

Encore un truc qui ne coûte rien mais qui fait plaisir aux hommes parce qu’ils ont la faiblesse de prendre ça comme une faveur.

Max se régale de mon sein un bon moment, puis on change, je le fais s’allonger, puis m’occupe de sa bite. Je l’aime bien sa bite, ni trop grosse, ni trop petite, bien droite, bien dessinée et le gland appétissant. Elle sent un peu fort à cette heure-ci, un léger arrière-goût d’urine, mais ce n’est pas pour me déplaire, je n’aime pas les bites parfumées à la savonnette. Je suce et je lèche m’attardant sur les points sensibles, je joue aussi avec ses couilles qu’il a grosses. Ça m’amuse de sentir ses boules bouger dans ma bouche.

En fait j’aime bien sucer des bites, mais je ne le fais pas souvent. Le métier que j’exerce a partiellement annihilé ma libido vis à vis des hommes, mais toute situation possède ses exceptions.

Je connais les fantasmes de Max, je ne veux pas le bâcler, par contre lui en parler peut l’exciter.

- Tu voudras m’enculer ? Lui demandais-je
- Te sodomiser, dirais-je.
- Non « enculer », j’aime bien ce mot.
- Si tu n’y vois pas d’inconvénient !
- Mais, on n’est pas pressé, t’aimerais un petit truc en particulier ?
- T’as un petit gode ?
- Je crois justement qu’Anna en a laissé un la dernière fois.
- Tu fais quoi avec Anna ?
- Chut, c’est confidentiel.
- Je n’insisterai pas.

Je feuille dans le tiroir du chevet et en extrait un machin assez réaliste.

- J’ai ça, c’est peut-être un peu gros ?
- Non, ça devrait aller !

Je le mets de côté pour l’instant, m’encapote l’index et entreprends de lui ramoner le trou de balle. Monsieur se pâme d’aise et soupire comme une jeunette en chaleur, c’en est attendrissant.

Au bout d’un moment je retire mon doigt et m’empare du gode.

- Fais le moi sucer ! Demande-t-il.
- Ah ah ! Tu as envie de sucer de la bite, tu es de plus en plus cochon, mon petit Max !
- Bah, c’est un fantasme !
- Pas seulement un fantasme, je sais que tu aimes bien sucer de la bite !
- Oh ! A l’occasion, mais juste à l’occasion, mais j’avoue que ça ne me déplait pas !
- T’as raison, faut toujours faire ce qu’on a envie, du moment que ça ne fait du tort à personne, je ne vois pas pourquoi on ne se ferait pas du bien !
- Toute une philosophie !

Je m’amuse à le voir travailler la fausse bite de sa langue, tournicoter à la base du gland, agacer le méat, tenter de faire gorge profonde mais comme il n’y arrive pas, le gode termine sa course au fond des joues, je me marre.

- Allez ! Finis les sucettes, maintenant je t’encule !
- Vas-y sodomise-moi !
- Pardon ?
- Encule-moi, Chanette !

Le souci c’est que malgré mon doigtage intensif, l’endroit reste très serré. Qu’à cela ne tienne, je lui lèche le troufignon, je préfère lécher les culs des femmes que celui des hommes, mais ça reste agréablement pervers, je parviens à faire bailler l’anus de Max, ma langue entre un peu, l’homme apprécie, mais je ne me fais pas d’illusions ça ne s’ouvrira pas davantage.

Alors opération gel : je tartine, sur le bords extérieurs et intérieurs, je garnis le gode d’une capote et première tentative…

- Allez, pousse bien, j’essaie !

Ça ripe ! Nouvelle tentative !

- Pousse mieux, on y était presque !

Miracle ! Le faux gland entre un peu, je force un peu, c’est entré.

- Aïe !
- Mai non, ça ne fait pas mal !

J’attends juste un petit peu et fait pénétrer tout le machin d’un coup dans son conduit anal. J’attends encore un peu et je fais ensuite coulisser en cadence.

- C’est bon ! C’est bon psalmodie-t-il
- Bien sûr que c’est bon !
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Après quelques minutes de ce traitement il me vient une idée.

- Coince le gode avec ta main pour ne pas qu’il sorte, on va faire un truc.

Je fais assoir Max sur le bord du lit toujours avec son gode dans le cul. Je le branle un peu pour qu’il bande comme il faut, je l’encapote et m’empale le cul sur sa bite.

Jolie figure de style, dans laquelle l’enculé encule à son tour. Je suis vraiment perverse à mes heures.

Et c’est parti pour une séance infernale ! A ce régime, la bite dans mon cul me provoque des frissons jusqu’au clitoris. Mystère insondable de l’anatomie féminine, je me mets à jouir du cul sans me retenir, mais pourquoi me retiendrais-je ?

Mon excitation doit être communicative car Max ne tarde pas à éjaculer.

On s’écroule l’un sur l’autre. Petit bisou. Max m’aurait bien pris la bouche, mais il n’ose pas et je ne l’encourage pas non plus. Il aurait insisté, je me serais peut-être laissé faire, mais c’est aussi bien comme ça ! Il est enchanté et ravi, c’est le principal.

On va pouvoir boire un verre !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Mardi 5 juin 2018 2 05 /06 /Juin /2018 19:16

Chanette 22- Soirées Bunga-bunga
2 – Orgie et Georgia par Chanette

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Thémes abordés : bisex féminine, feuille de rose, party, prostitution, uro

2 – Orgie et Georgia

Lundi 12 janvier

Je viens à peine d’arriver au studio que je reçois un coup de fil d’Alexis.

- Je peux monter vous voir cinq minutes ?
- Bien sûr, c’est pour une séance ?
- Non, mais j’ai un tout petit service à vous demander.

Et quelques instants plus tard, il me demandait ce qu’il attendait de moi.

- J’ai passé une partie de ma carrière à la brigade mondaine, je me suis fait quelques relations si vous voyez ce que je veux dire.
- Non, pas du tout, mais ça fait rien.
- Disons que mes coordonnées figurent dans pas mal de carnet d’adresses.
- Ah ?
- Et on fait encore appel à moi pour organiser quelques parties avec des filles…
- Ah, je vois !

En fait non je ne vois pas très bien.

- Il est de moins en moins facile de trouver des filles qui jouent le jeu…
- C’est à dire ?
- Qu’elles fassent correctement leur boulot.

J’ai compris.

- Et vous voudriez que je participe à une de vos prochaines sauteries ?
- En quelque sorte !

Me voilà coincée, je fais quoi ? Le mec m’a sortie d’un guêpier que je n’ai pas complètement saisi, d’ailleurs j’en profite pour lui demander :

- Au fait, j’ai voulu me renseigner sur le pays des deux zigotos de l’autre jour.

Je ne continue pas, attendant sa réaction.

- Et alors ? Finit-il par demander.
- Ben alors leur pays, il n’existe pas !
- Je peux pourtant vous assurer qu’il existe bel et bien.
- Et c’est où, ça, le Bunga ?
- Le Bunga, c’est quoi, ça le Bunga ?
- Ben, c’est ce que je vous demande ? C’est bien le pays des deux types de l’autre fois.
- Attendez, je n’ai jamais prononcé ce mot !
- Pourtant…
- Non, je suis formel !

C’est peut-être vrai après tout, par contre eux l’ont prononcé, j’en suis sûre et je le lui dis.

- Ce doit être un code qu’ils utilisent pour brouiller les pistes.
- Parce que le vrai pays, c’est quoi ?
- Vous savez, dans ce genre d’affaires pourries, moins on en sait, plus on est en sécurité.

Admettons !

- Bon alors pour ce petit service…
- Ce n’est pas trop mon truc…
- Oui, mais vous savez faire ?
- Bien sûr !

Pourquoi je réponds « Bien sûr ! » ? Oh l’idée…

- C’est quand votre truc
- Vendredi prochain, le 16, en soirée.
- Ah ben non, ce n’est pas possible, vendredi je suis prise.
- Il y a toujours moyen de se décommander.
- Ecoutez, je ne vais pas vous raconter ma vie, mais ce que j’ai à faire ce soir-là, je ne peux pas le déplacer, c’est absolument IM-POS-SIBLE !
- Bon tant pis, n’en parlons plus !

Et le voilà qui tripote son smartphone. Je me demande ce qu’il fabrique.

- Mais que je suis con ! S’exclame-t-il. Je vous ai dit le vendredi 16 ?
- Oui !
- Je me suis planté, ce n’est pas vendredi, c’est le samedi, le samedi 17.

Il l’a fait exprès ou pas ? Je n’ai pas osé lui sortir un prétexte pour lui dire que je n’étais pas libre non plus ce soir-là ! C’eut été pourtant facile de m’inventer un déplacement familial, mais on ne pense pas toujours à tout. Et puis il a l’air d’y tenir à sa soirée, si je me défile pour celle-là, il y a fort à parier qu’il me sollicitera pour une autre. Alors autant en finir.

- Bon OK, mais j’y mets deux conditions :
- Je vous écoute :
- La première c’est que je veux l’adresse exacte de l’endroit où ça va se passer.
- Parce que ?
- Parce que je veux pouvoir la communiquer à mon mari.

La tronche qu’il fait !

- Vous… vous êtes mariée ?
- Oui et vous ?

Manifestement, il ne me croit pas, (pourtant c’est vrai, même s’il y a belle lurette que nous sommes séparés) mais en revanche, il est peut-être en train de se demander si je ne suis pas maquée.

- C’est idiot, que voulez-vous qu’il vous arrive ?
- C’est pour moi une règle de sécurité et elle n’est pas négociable. Et je me rendrais à cette adresse par mes propres moyens.
- Bon on fera avec ! Et l’autre condition ?
- Vous me demandez ça une fois, je ne me déroberai pas, mais il n’y aura pas de deuxième fois, d’accord ?
- Mais cela me parait évident, ma chère !

Samedi 17 janvier

A 17 heures, je reçois un SMS me précisant l’adresse, c’est avenue de Friedland, près de l’Etoile, plus rupin comme coin tu meurs. Anne-Gaëlle étant en déplacement, j’envoie un message à Carole en lui demandant de faire le nécessaire si elle n’a aucune nouvelle de moi avant demain midi.

Je sonne, un « Nestor » en gilet à rayures me toise.

- Je viens de la part de Monsieur Alexis.
- Entrez, je vais le chercher.

Il me laisse planté là ! Alexis se pointe, sourire commercial aux lèvres et m’entraîne dans une petite pièce :

- Ah Chanette, merci d’être venue !
- Je vous en avais fait la promesse.
- Quelques points de détails : choisissez-vous un autre pseudo pour cette soirée, question de sécurité. Par ailleurs, je ne souhaite pas que l’on sache que vous effectuez cette prestation à titre gracieux, ça ne regarde que nous.
- O.K., ce soir je m’appelle Jacqueline.
- Non, non, ça fait trop rétro !
- Jackie, alors !

Inutile de vous préciser que ces recommandations m’ont parue bien étranges !

Il me conduit dans une autre pièce qui fait ce soir office de vestiaire.

- Quand vous serez prête, vous irez dans la grande salle au fond, à gauche.

Une nana à moitié à poil est en train de se changer, moi je n’ai pas besoin de le faire, je suis déjà habillée en « pute » sous mon manteau dont je me débarrasse, j’ai juste mes escarpins à enfiler.

- Moi c’est Georgia, me dit la brunette.
- Jackie, me présentais-je.

Ces messieurs dames ont installé une psyché dans la pièce, ça me permet de ravaler mon maquillage.

- Je t’attends on va y aller ensemble, me dit la brunette.

Timide ? O.K., on y va ensemble.

Ils sont combien là-dedans ? Difficile à dire parce qu’il y aura pas mal d’allées et venues. Il y a quasiment autant de femmes que d’hommes. Je m’apercevrai par la suite que parmi ces dames, il y a un peu de tout, des professionnelles comme moi, mais aussi des nanas qui accompagnent leur mari ou leur amant, allez savoir ?

La partie semble tout juste commencée, il y a une sorte d’agglutinement au fond à droite, impossible de savoir ce qui s’y passe, mais je l’en fous un peu. Il y a un buffet, je n’ai pas faim, m’étant substancée avant de venir, mais boire un coup me fera du bien.

Mais notre arrivée a été remarquée, deux gros lards suintants se dirigent vers nous, un pour Georgia, l’autre pour moi.

Le mec me met carrément la main sur le nibard.

- Je peux me permettre ?

Une envie folle de lui expliquer que la « permission », c’est avant qu’on la demande, sinon ça s’appelle du « fait accompli », mais je sais pourquoi je suis là, alors je fais la gentille fifille.

- Vous avez ma permission, cher ami !

Donc me voilà déjà « en mains », (c’est le cas de le dire !), le mec me pelote de façon de plus en plus hardie, mes seins vont bientôt être à l’air et que voulez-vous que j’y fasse.

Je jette un coup d’œil à Georgia collé à l’autre gros lard comme un lardon autour d’une paupiette. Ils se roulent une pelle… Merde je n’avais pas pensé à ça ! Il faut embrasser aussi ! Il se trouve que je n’embrasse pas même pour de l’argent…mais ici la partie est gratuite.

Ça ne rate pas, le mec cherche ma bouche, je tourne la tête, il insiste, je me tords le cou en essayant d’échapper à ses lèvres. Ce con ne comprend rien, il insiste.

- Je n’embrasse pas !
- Tu te prends pour qui ?
- Je n’embrasse pas. C’est tout.

Il me lâche, furieux, il semble chercher quelqu’un.

Un flash ultra rapide ! Je sens l’incident tout proche. Je pourrais m’en foutre, mais présage que cela risque d’être une inextricable source de complication avec Alexis.

Alors, je fais la carpette, récupère mon gros lard :

- Reste avec moi, mon biquet, tu vas l’avoir ton bisou.

Pouah ! Le goût de vieux cendrier pourri qu’il trimbale dans sa bouche ! Nauséabond ! Il ne peut pas s’acheter un spray buccal, ce con ?

Il me prend la main et me la pose sur sa braguette, tout fier qu’il est de me faire savoir qu’il bande ! Je crois stratégique de me livrer à quelques tripotages manuels. Effectivement monsieur est enchanté, ravi. Je descends la fermeture éclair et m’en vais plonger au fond de son caleçon, mais voilà qu’il a un autre plan.

Il m’entraîne hors de la pièce, je comprends alors qu’il a souhaité suivre l’autre « gros lard », accompagnée de Georgia.

Ces deux gros machins doivent être entièrement synchronisés car c’est avec une simultanéité étonnante que les voilà qu’ils baissent pantalons et calfouettes et nous incitent à la sucette.

- Et la capote ? Objectais-je.
- Pas pour commencer !
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O.K. Alors ça va être service minimum, j’espère au moins qu’elle le sent pas le fromage. Bon ça va, c’est « moins pire » que ce que je croyais.

- Vous ne jouissez pas dans ma bouche, d’accord ?
- Tais-toi et suce !

Je me recule !

- Arrête de pleurnicher, c’est pas son truc, ‘est son droit ! Intervient son « collègue ».

Je reprends ma pipe, je m’applique mais je trouve que l’affaire a tendance à s’éterniser.

- Baise-moi ! Lui proposais-je en le regardant au fond des yeux.
- Attends !
- Baise-moi, j’ai envie !

O.K. En deux temps trois mouvements, me voilà en levrette sur l’un des deux canapés de la pièce. Un coup d’œil pour vérifier que le type s’est bien encapoté son bigoudi.

Et le voilà qui va et qui vient, à ce rythme-là, je me dis que ça ne va pas durer longtemps, mais ce n’est pas pour autant que la partie sera terminé. Mais le bonhomme a présumé de ses forces, le rythme ralentit, je remue un peu du croupion pour l’encourager, mais je n’ai pas l’impression que ça lui fasse grand-chose.

Il se retire, il n’a pas joui, je m’apprête à me relever…

- Reste comme ça !

Ah, bon ?

En fait les deux gros lards ont échangés leur partenaire, (changement d’herbage réjouit le pâturage.) C’est reparti pour un tour, et pendant qu’il me lime je vois du monde entrer dans la pièce. Oh ! Mais on va étouffer là-dedans ! Un type réussit à se faufiler de façon à me présenter sa bite au niveau de mon visage. Je gobe la chose sans conviction, la position n’étant pas trop pratique. Derrière, ça change encore de partenaire, mais le nouveau en veut après mon petit trou.

- Pas là !
- Juste pour essayer !
- Non !
- Oui, bon, ça va ! Tu vas pas faire ta pucelle !

Et le mec me force le trou ! J’aurais pu protester encore, me débattre, me révolter, je n’en ai rien fait, je suis devenu passive comme une chique molle, ne réalisant plus très bien tout ce qui m’arrivait, toutes ces bites, dans ma chatte, dans ma bouche, dans mon cul, tous ces bonhommes qui m’ont confondu avec une poupée gonflable, toutes ces bêtes en rut incapables ni d’un mot de gentillesse, ni d’une expression minimale de respect ni même d’un sourire. Je sais simplement que je ne laisserai pas cette chose impayée, je me vengerai, même si je ne sais encore comment.

Bien sûr, tous non pas été infects au même niveau, il y en avait même un qui était gentil, mais j’ai eu la détestable impression durant toute cette soirée de n’être qu’un trou (avec du poil autour).

Le hasard ou les circonstances ont fait que je me suis souvent retrouvée non loin de Georgia, lorsque nous avons eu la possibilité de le faire, nous nous sommes furtivement caressées, embrassées. Un zeste de douceur dans un monde de goujats.

On a essayé de me faire boire, j’ai pu esquiver voulant rester lucide jusqu’au bout.

Vers je ne sais quelle heure du matin, on a fait comprendre aux filles qu’elles pouvaient repartir. On se retrouve à quatre dans la pièce qui sert de vestiaire, j’ignore où sont les autres.

La main de Georgia tente d’attraper la mienne. C’est à quel sujet ? Je comprends quand même qu’elle veut me faire passer un papelard. Je le glisse discrètement dans mon sac à main. Et je quitte cette bande d’abrutis.

Maintenant il faut que je trouve un taxi.

- Alors la fête était bien ? Me lance le chauffeur, goguenard.
- Je n’ai pas envie de causer, d’accord ?
- Oh, là là !

Dimanche 18 janvier

J’ai envoyé un message à Carole pour lui dire que j’étais rentrée vivante, puis j’ai pris une longue douche avant de me coucher comme une masse.

Mauvais sommeil, rêves à la con…

Nouvelle douche, café fort, je prends mon portable et envoi un texto à Alexis, pas de grand discours, un seul mot : « Salaud ! ». Je ne sais pas si ça va servir à grand-chose mais qu’est-ce que ça fait du bien !

En recherchant je ne sais plus quoi dans mon sac à main, je retrouve le papelard roulé en boule que Georgia m’a fait passer :

« Appelle-moi vite, urgent 06 …… »

J’aurais dû l’appeler avant de me coucher, là il est peut-être un peu tôt, j’attendrais le début de l’après-midi.

A midi, je reçois un message sibyllin d’Alexis : « nous reparlerons de tout ça entre gens intelligents, bisous ». Quel con ! J’efface sans répondre.

J’appelle Georgia. Elle m’explique que ce qu’elle a à me dire est long et compliqué. Bref après quelques palabres on se retrouve dans un bistrot du Quartier Latin.

- C’est à propos d’Alexis ! Me dit-elle en préambule.

Tiens, c’est curieux, je m’en serais douté.

- Je t’écoute !
- Tu le connais depuis longtemps ?
- Non, pas trop.
- T’as confiance en lui ?
- Non !
- Au moins c’est clair ! Bon voilà, je suis dans la merde et je cherche quelqu’un pour m’aider…
- Pourquoi moi ?
- Je vais tout t’expliquer. Il t’a recruté comment, toi, Alexis ?
- Euh, je vais te dire un truc, je vais être très franche : je suis venue pour t’écouter, pas pour te raconter mes histoires à moi, alors voyons d’abord ce que tu as à me dire.
- Je travaille en hôtel, mais la copine qui m’a dépanné m’avait prêté son studio pendant quinze jours.

Mais pourquoi les gens qui vous racontent un truc commencent toujours par le milieu quand ce n’est pas par la fin ?

- … Un type s’est pointé, reprend-elle, il avait rendez-vous, il m’a ouvert une mallette remplie de billets, je me demandais ce qui se passait… Il m’a alors parlé d’une opération destinée à compromettre un dirigeant africain… Pourquoi tu fais cette tête ?
- Continue, je te dirais.
- J’ai refusé, le ton a monté, j’ai pris peur, mais le type a fini par s’en aller, cinq minutes après Alexis m’appelait pour me demander s’il pouvait venir, je lui dis oui, et il me dit qu’il n’était pas loin et qu’il arrivait de suite. Une fois dans le studio, il m’explique qu’il a vu en bas deux blacks très énervés….
- Et c’est là qu’il te raconte qu’il fait partie des services secrets et qu’il se fait fort de te protéger.
- Je vois. Tu as vécu la même histoire ?
- Avec quelques variantes. Et après il t’a demandé de participer gratuitement à ses parties fines ?

Bien ! Je me doutais bien qu’il y avait un problème, mais pas une magouille de cette ampleur ! Je me livre à un rapide calcul. On doit lui donner une enveloppe pour ces soirées, vu le prix des escorts de luxe pour la nuit, il doit toucher autour de 20.000 euros, il ne paie pas les filles mais tout le reste : bouffe, boisson, service et faux frais. Ce qui lui fait un bénéfice net d’environ 18.000 euros. Pas mal comme salaire d’appoint !

- Et comment tu as compris que c’était une arnaque ?
- C’est une des filles qui m’a expliqué. Elle ne pouvait rien faire de son côté, mais elle voulait me mettre en garde.
- Tu ne l’as pas cru ?
- Si, mais Alexis me tient, il me menace de dévoiler mes activités à ma famille.
- Quel salaud ! Bon je te remercie de m’avoir prévenu. Il ne me menacera pas, je n’ai plus de famille.

Georgia ne me répond pas, elle me regarde bizarrement, elle a envie de me dire quelque chose, semble hésiter. Pourvu que…

- Tu ne peux rien faire pour moi ? Je veux dire qu’à deux on serait plus fortes.

Tout à fait ce que je craignais mais je ne vois pas bien ce que je peux faire pour elle.

- Ne serait-ce que pour me remercier de t’avoir prévenu ! Ajoute Georgia.

Elle se raccroche à ce qu’elle peut comme bouée de sauvetage. La pauvre, elle me fait pitié, mais il faut que je me raisonne, je ne suis pas Sainte Chanette et n’ai pas pour vocation de secourir toutes les filles en détresse de ce bas monde.

Elle a l’air désespérée, manifestement elle attendait autre chose de ma part.

- Je vais voir, je n’ai pas de solution, mais je vais réfléchir. On se rappelle.

Je suis bien consciente de la vacuité de ce genre de répartie.

- Bon, je vais y aller ! Me dit-elle. Tu vas par où ?

Je lui indique, ce n’est pas sa direction

- J’habite derrière la Gare de Lyon. Me précise-t-elle.
- Je crois qu’il y a un bus qui y va.
- Tu m’accompagnes ?
- C’est à dire, j’ai deux trois bricoles à faire…
- S’il te plaît ! Insiste-t-elle.

Bon je vais me dévouer.

Dans le bus on est debout et relativement serrées, pas moyen de parler. On arrive je ne sais plus où, on descend.

- Je t’offre un verre, juste cinq minutes.

Je l’aurais parié !

L’appartement est modeste mais bien tenu. Je ne pense pas qu’elle y reçoive ses clients, ce n’est pas agencé pour, trop de peluches et de photos de chats. Elle me propose un tas de trucs à boire, j’opte pour un verre d’eau minérale.

- Il y a longtemps que tu fais ce boulot ? Me demande-t-elle.
- On a dit qu’on ne parlerait pas de moi.
- Je demandais ça comme ça, sois sympa ne me jette pas…

Et voilà qu’elle se met à chialer.

- Calme-toi, si je peux t’aider, je t’aiderais, mais ça m’embête de me raconter ma vie, on ne se connait pas assez, tu peux comprendre ça ?
- Mais je te demande pas de me raconter ta vie.

Elle va se braquer ! Me dire qu’elle n’a pas besoin de moi… Faut quand même que j’essaie de calmer le jeu.

- Chut ! Ça fait quinze ans que je fais ça !
- Oui, je te demande pas ton âge, mais d’habitude Alexis choisit des filles dans les vingt ans.

J’avais aussi remarqué que je n’étais pas la plus jeune des filles pendant cette soirée ! Mais la chose ne m’a pas interpellé plus que ça.

- Quinze ans d’escorting ! T’es une vraie pro, alors ?
- Je ne fais pas d’escorting ou si j’en fais c’est de façon tout à fait exceptionnelle.
- Ah ! Comme les filles des rues alors ?
- Oui et non, je travaille en studio, je passe des annonces, mais j’ai une clientèle d’habitués. C’est un peu spécial, je fais de la domination.
- Ah ! Tes clients se sont des esclaves, alors ?
- Des soumis, je préfère !
- Et tu les attaches, tu les fouettes, tout ça ?
- Tout ça, je leur donne des ordres, je les sodomise, je leur pisse dessus… toute la panoplie quoi !
- Et ben dis donc ! Pas de sexe alors ?
- Laisse-moi un peu de mes petits secrets.

Elle s’est calmée, son visage s’est apaisé, un vrai visage d’ange.

- Tu sais, me dit-elle, quand on s’est un peu caressées et embrassées pendant la partie, qu’est-ce que ça m’a fait comme bien !

O.K. J’ai compris ! Mademoiselle a envie d’une partie de jambes en l’air entre filles. Je ne suis pas forcément contre, elle est mignonne, bien faite et son visage s’illumine quand elle daigne sourire, ce que je crains c’est l’après. Pourquoi les gens s’imaginent-ils qu’il suffit de passer par une partie de cul intime pour se sentir plus proches ? Mais après tout qu’importe, on n’a que le bon temps qu’on se donne, n’est-ce pas ?

Donc quand elle entreprend de me caresser la main de façon intempestive en me faisant des yeux langoureux, je la laisse faire, et quand elle approche ses lèvres des miennes je ne refuse pas son baiser et décide de prendre les choses en mains (si je peux me permettre cette expression)

- On reste là, ou on va dans ta chambre.
- On peut aller dans la chambre !

Alors on y va !

On se déshabille toutes les deux sans problème comme si c’était la chose la plus naturelle du monde. Après tout on se connait déjà un peu.

- Je vais faire pipi avant ! Indiquais-je
- Moi aussi, c’est dans la salle de bain…

Je m’assois sur la cuvette, elle reste plantée là.
Chanette22b2
- Ça t’embête si je te regarde ! Me demande-t-elle.
- Non pas du tout !
- Je suis un peu vicieuse.
- C’est pas du vice, c’est de la fantaisie.
- Un peu coquine, je voulais dire.
- Ça tombe bien, moi aussi.
- Ton pipi, tu me le fais boire ?

Quand je pense qu’il y en a à qui il faut des semaines, voire des mois pour avouer ce genre de penchants !

- Si tu veux !
- On fait comment ?
- Ben tu restes là, tu écartes les jambes, et je vais approcher ma petite bouche…
- Ta mignonne petite bouche !
- Ma mignonne petite bouche !

Je me concentre, je m’écarte la chatte !

- Oh ! Qu’elle est belle !
- Elle est petite !
- Elle est belle !
- Attention, ça va partir !

Georgia ouvre la bouche. Ayant l’habitude de la pratique, je sais en principe pisser par saccade, mais là c’était la grosse envie et la « pauvre » ne peut plus suivre. On en fout plein à côté on se marre.

Fini.je suppose qu’elle va me nettoyer la chatte, non elle est encore plus perverse que ça, elle approche ses lèvres des miennes (celles du haut) et sollicite un baiser alors qu’elle la bouche pleine de mon pipi. Je n’ai pas fait souvent ce genre de choses mais ça ne me dérange pas, j’accepte le baiser. Nous sommes des grosses cochonnes.

- Tu fais ça souvent ? Lui demandais-je.
- Y’avait longtemps ! Je faisais ça avec une copine avec qui j’étais tout le temps fourrée, c’est elle qui m’a briefé quand je me suis retrouvé dans la merde. Je l’ai perdu de vue, elle s’est mise en ménage avec un vieux plein de fric sur la Côte. Hum, qu’est-ce qu’elle est bonne ta pisse !
- J’ai bu du thé au jasmin ce matin, ce doit être pour ça !
- Tu veux la mienne ?

En fait, non pas trop, je n’ai rien contre, mais peut-être pas tout de suite… Cela dit ça à l’air de lui faire plaisir, je ne vais pas être vache.

- Oui, je veux bien !
- On va peut-être se mettre dans le carré à douche, sinon on va en mettre partout.

Je m’y accroupis, elle se met au-dessus de moi et commence à pisser, ça dégouline, c’est tout chaud, j’ouvre la bouche pour en avaler un peu, bizarre, son urine est très claire, ce doit être une adapte du « buvez, éliminez ! » en s’envoyant des litres entiers de flotte dans sa journée.

- On va se rincer propose-t-elle en actionnant la douche.

- On se douche sommairement, on se pelote un peu, pas trop, l’eau transforme le sens du toucher et la peau y perd sa douceur, pour qu’elle la retrouve il faut savonner… mais comme c’était juste un rinçage…

On se sèche et on s’en va au lit en trottinant comme des gamines au pensionnat. Nous voilà sur le lit, je lui caresse la cuisse, elle a une peau d’une douceur exceptionnelle. Cette cuisse m’attire, je la bise, ce qui fait rire Georgia.

- Qu’est-ce qu’il y a de si drôle ?
- Ce n’est pas tous les jours qu’on m’embrasse les cuisses.

Je ne réponds pas, et continue de lui faire des bisous tout en pratiquant une ascension. Du milieu de la cuisse, j’atteins bientôt le haut, et sa chatte n’est ainsi plus très loin, juste à portée de langue. J’humecte ainsi la partie inférieure de son sexe, mais ne m’y attarde pas, inutile de hâter les choses.

Je me redresse, alors qu’elle ne s’y attendait pas du tout et colle ma bouche contre la sienne, elle s’abandonne à ce baiser, se renverse, je suis sur elle, c’est moi qui la domine, je sens qu’elle a envie que les choses se passent ainsi.

Ses tétons fripons et fripés m’attirent, je les humecte, je les gobe, ils se détendent et sont beaucoup mieux comme cela. Je ne déteste pas qu’on me fasse la même chose, je pourrais me contenter de lui dire, mais c’est tellement plus excitant de me bouger très légèrement afin de lui présenter le bout de mes seins au niveau de ses lèvres. On aurait dit qu’elle n’attendait que cela et se met à me les téter comme s’il allait en sortir du lait. Et après le téton droit, je lui offre le gauche, ne rendons pas les tétons jaloux !

Nouvelle séance d’embrassades et de caresses, ma main s’égare sur sa chatte, elle est trempée, la mienne aussi d’ailleurs. J’y glisse l’index et le majeur, les enfonce et les agite provoquant un insolite bruit de floc-floc. Une minute plus tard elle prenait son pied. Rapide la môme !

J’attends qu’elle reprenne son souffle et qu’elle s’occupe un peu de moi. Mais la voilà qui se lève et qui se met à farfouiller dans l’armoire dont elle extrait une boite à chaussures.

Elle ouvre sa boite à malice et en extrait fièrement un gode plutôt réaliste (je dis plutôt parce que j’ai mieux dans mon studio).

Qu’est-ce qu’elle espère faire avec ça, je n’en ai pas besoin, moi ce que je veux c’est qu’elle me lèche !

- Ça te dit ? Il est vibrant !

Et évidemment pour m’assurer qu’il est bien vibrant, et bien elle le fait… vibrer !

Les godes, ça n’a jamais été vraiment mon truc, c’est que je suis une vraie clitoridienne, moi.

Elle s’approche avec le machin. J’ai alors subitement une idée

- Attends, je me mets en levrette.

Et joignant le geste à la parole, je me positionne de façon provocante, le cul cambré, les fesses écartées avec les mains.

- Tu le veux dans ton cul ?

Miracle elle a tout compris.

- Vas-y encule-moi !

Mais Georgia fait sa petite préparation préalable, ce n’est pas une pro pour rien ! Une capote par-dessus le gode, et un peu de gel pour que ça glisse mieux… Et elle pose le gode… sur la table de nuit.

Quelque chose m’aurait-il échappé ? Mais non, mademoiselle veut s’occuper un peu de mon trou du cul avant de me pénétrer avec son objet manufacturé.

Je sens son bout de langue frétiller à l’entrée de mon trou du cul. C’est bon, c’est super, j’adore qu’on me lèche le petit trou. Je me laisse faire, je m’abandonne, elle fait cela très bien. Les doigts viennent à la rescousse, un, puis deux, ils vont, ils viennent, ils font comme chez eux, ça commence à être super bien cette affaire-là !

La conclusion fut assez rapide, les doigts quittent mon petit orifice, le gode entre, effectue plusieurs va-et-vient avant que Georgia le branche en vibreur. Et là c’est l’apothéose, je dois vibrer autant que le vibreur, je hurle, je me déchaine, je mouille comme une fontaine, je retombe comme une loque. Que ça fait du bien du jouir comme ça.

On s’enlace, on s’embrasse, nouveau moment de calme et de tendresse.

- Ça t’a fait du bien ? Demandais-je.
- Un bien énorme.

On se rhabille, on boit un jus de fruit et la conversation revient inéluctablement sur Alexis.

- Je suppose qu’il va nous recontacter prochainement. La première au courant prévient l’autre, on avisera à ce moment-là. Euh, je pense à un truc, s’il te propose une date, invente toi un truc, dis-lui que tu n’es pas libre ce jour-là !
- J’ai déjà joué cette carte-là, je ne pourrais pas le faire une autre fois.
- Parce que ?
- Une fois, je me suis inventé un enterrement en province. J’ai l’impression qu’il ne m’a pas cru, mais il a fait comme si. Il a accepté que je me défile, mais m’a prévenu que ce serait la seule et unique fois.
- Humm !

à suivre

 

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Mardi 5 juin 2018 2 05 /06 /Juin /2018 19:04

Chanette 22- Soirées Bunga-bunga
1 – Mystérieux visiteurs par Chanette

 

Chanette

      Thémes abordés : bisex masculine, domination hard, domination soft, donjon, fétichisme du pied, party.

1 Mystérieux visiteurs

Jeudi 8 Janvier

Il va être 14 heures, un coup de fil de mon client de 15 heures m’informe qu’il a un empêchement. Ce sont des choses qui arrivent et au moins a-t-il la correction de me prévenir. A 14 heures pile, on sonne. Je ne connais pas ce mec, mais il est ponctuel, c’est une qualité que j’apprécie. J’ouvre la porte.

- Nous avons rendez-vous ! M’annonce un grand black avec un accent très prononcé.
- Vous faites erreur…
- Je suis Théo, vous m’aviez noté pour 14 heures.
- Ah ! Alors rentrez ! C’est étrange au téléphone vous n’aviez pas d’accent…
- Je n’ai pas d’accent ! Me répond-il avec une mauvaise foi évidente et un ton agressif.

Oh ! Que ça m’énerve !

- Ecoutez, on ne se connaît pas, mais si vous commencez sur ce ton-là, autant en rester là ! Je ne vous retiens pas. Au revoir, monsieur !
- Autant me dire que vous êtes raciste, ce sera moins hypocrite.
- A quoi bon discuter : je vais vous dire que je ne suis pas raciste et vous n’aurez pas envie de me croire ! Par contre les gens qui ramènent tous les problèmes au racisme, je crois bien qu’ils en ont un… de problème !

Le mec hésite

- La sortie, c’est bien par-là ! Insistais-je.
- Ecoutez, j’ai été maladroit, je vous présente mes excuses.

J’ai été serveuse dans un restau dans ma jeunesse, on en apprend beaucoup en observant les clients et il me revint en mémoire cette anecdote : Un jour un couple qui venait juste de s’installer s’engueule avec une serveuse pour une futilité, cette dernière au lieu de s’aplatir leur a alors vertement conseillé d’aller voir ailleurs. M’étonnant au près d’elle de cette attitude, elle me répondit : »quand ça commence comme ça, il y aura forcément des suites, alors moi, je vire même s’ils s’excusent, et comme ça on est plus emmerdé ».

- Vous dégagez sinon j’appelle la sécurité ! Ordonnais-je fermement.

La « sécurité » n’existe pas mais en parler fait toujours son petit effet, le type s’en va en grognant des choses que je ne cherche même pas à comprendre.

Je n’ai rien avant 16 heures, je m’installe gentiment dans mon fauteuil préféré avec un bon polar.

Et vers 14 h 15 voilà que ça sonne de nouveau. J’y vais, mais cette fois je regarde par l’œilleton. Scrogneugneu, un autre black ! Ce n’est pas possible, le Théo a fait venir un cousin.

- Occupé ! Que je crie à travers la porte.

L’autre s’en fout et continue de sonner comme un damné. Je crains qu’il fasse un scandale dans l’immeuble. Ici les gens (pas tous) me tolèrent à condition que mes activités restent discrètes. Donc, changement de tactique : je m’empare d’une mini bombe de lacrymo afin de parer à toutes éventualité et j’ouvre.

- Bonjour Madame, je suis Isidore Soumayé, je peux entrer ?

Difficile de faire autrement !

- Je suppose que vous venez de la part de votre petit camarade que je viens d’éconduire ?
- Ce n’est pas tout à fait ça, disons que nous avons un employeur commun.
- ?
- La personne qui m’a précédé a probablement été très malhabile, vous n’aurez plus affaire à elle.
- Bon, écoutez, je ne comprends rien à ce qui se passe, un mec téléphone pour prendre rendez-vous, un autre viens à sa place, je le vire et maintenant en voilà un troisième. C’est quoi ce cirque ?
- Mais c’est très simple : Notre secrétariat a appelé pour prendre rendez-vous, mon collègue a été désigné pour la mission.
- La mission, quelle mission ?
- Celle de vous rencontrer, et comme l’attitude de mon collègue a posé problème et que je l’accompagnais, on m’a demandé de le remplacer au pied levé.
- Moi je crois que vous vous trompez d’adresse, vous croyez être chez qui au juste ?
- Ben chez vous !

Je vais m’énerver !

- Et vous venez faire quoi chez moi ?
- D’abord profiter de vos services…
- Vous savez ce que je propose comme services ?
- Hi, hi !
- Non répondez-moi, je ne rigole pas.

Du coup le mec semble moins sûr de lui.

- Euh, on m’avait dit que vous proposiez des… Comment dire… Des moments de détente intime ?
- Hum, on peut éventuellement appeler ça comme ça ! Mais c’est quoi cette histoire de secrétariat, je n’ai jamais vu ça !
- C’est le secrétariat de l’ambassade !
- De l’ambassade ?
- L’ambassade du Bunga
- Ah ! Je crois comprendre, pour récompenser votre collègue de je ne sais pas trop quoi l’ambassade lui a offert une heure chez moi, et comme je l’ai viré, vous venez à sa place, c’est ça ? J’ai bon ?
- En gros…
- Vous savez au moins que je ne fais que de la domination.
- C’est quoi ça ?
- Un jeu, je suis une maîtresse très sévère et les clients sont mes esclaves. Alors je les punis, je les attache, je les fouette, je les sodomise, je leur fait plein de petites misères, ça vous intéresse ? C’est ça que vous voulez ?
- Non, non, moi je fais l’amour de façon normale.
- Je ne pense pas faire des choses anormales, mais si vous souhaitez de la baise classique, ce n’est pas la bonne adresse. Moi je ne baise pas et je ne suce pas non plus !

Ce qui n’est pas rigoureusement exact, mais je me garde bien de le dire.

- J’ai quelques arguments… Reprend Isidore.
- Bon, on va en rester là !
- J’en ai une grosse !
- Qu’est-ce que vous voulez que ça me fasse ?
- Et cet argument, il est… supérieur ? Demande-t-il en ouvrant son attaché-case de façon théâtrale.

Dingue ! Il y a combien là-dedans ? Que des coupures de 50 € rassemblées en liasses. 100 000 € ? Peut-être plus.

- Vous les avez fabriqués cette nuit ?
- Ils sont authentiques ! Tient-il à me préciser. Je présume que vous savez reconnaître les faux billets. Vous pouvez vérifier.
- Non, merci, je vous crois sur parole, mais vous allez me refermer cette mallette et me débarrasser le plancher.
- Vous ne voulez pas de cet argent ?

C’est à cet instant que mon téléphone sonna.

- Alexis ? Euh, Ah, oui Alexis ! Comment vas-tu… Oui bien sûr, tu peux venir à 15 heures si tu veux. Plus tôt ? Ah, oui si tu veux, je suis libre jusqu’à 16 heures, tu es loin ? Ah d’accord, et bien viens pour 14 h 30. Bisous à tout de suite !

Isidore est toujours là

- Je croyais vous avoir dit de partir !
- Ne me faites pas croire que vous refusez une telle somme ?
- Si c’est juste pour baiser, je peux faire un effort, mais ce n’est pas que ça, n’est-ce pas ?
- Juste un petit service !
- Dites un peu pour voir ?
- Guillaume Moussa est le leader de l’opposition au Bunga, il va se présenter à l’élection présidentielle, nous souhaiterions seulement le compromettre un petit peu lors de son passage à Paris. Vous voyez ce n’est pas bien méchant.
- Je connais ce genre de chanson. J’accepte et après c’est l’engrenage, soit on m’éliminera parce que je serais un témoin gênant soit on construira une machination qui me retombera sur la gueule. Alors pour la dernière fois, vous allez me foutre le camp, sinon j’appelle la sécurité, à moins que vous ayez envie de prendre un coup de poing américain dans la tronche.
- Réfléchissez, je repasserai demain.
- A votre place je n’y penserais même pas.

Ouf ! Mais qu’est-ce que c’est que ces andouilles ? Bon je n’ai pas besoin de me préparer, je suis prête. Alexis ne devrait plus tarder.

Effectivement

J’ouvre à Alexis ! Ce n’est pas spécialement un habitué, j’ai dû le voir une fois ou deux. Il me tend la joue pour m’embrasser, je me laisse faire, la séance n’est pas commencée.

Alexis est plutôt bel homme, grand, mince, sportif, le cheveu court et dégarni, souriant, belle allure et belle prestance.

Quelques échanges de banalités, et voilà qu’il devient grave.

- J’ai vu un black assez bizarre qui sortait de l’immeuble, il est venu chez toi ?

Je n’ai pas habitude de raconter à mes clients qui sont mes autres clients, et je m’apprête à faire une réponse évasive mais je me dis qu’après tout ce gars-là (le black) n’a jamais été mon client.

- Oui, un emmerdeur ! Je l’ai viré.
- Tu ne fais pas les blacks ?
- Je « fais » tout le monde, je ne suis pas raciste, les seuls que je ne fais pas ce sont les cons et les emmerdeurs.

Non, mais, il ne va pas se mettre à m’énerver non plus celui-ci ?

- Je ne voudrais pas t’affoler mais un autre l’attendait en bas et j’ai surpris leur conversation…

Et il me raconte tout ça.

Le récit d’Alexis

Je suis au pied de l’immeuble de Chanette quelques minutes avant l’heure dite pour monter à son studio. En attendant je lis le journal tout en jetant un coup d’œil distrait sur l’environnement. Et c’est ainsi que j’aperçois un homme black, bien habillé sortir de l’immeuble, il est accueilli par un « collègue » qui lui demande peu discrètement :

- T’en fais une tronche, ça n’a pas marché ?
- Non ! Elle a les jetons !
- T’a pas eu les bons arguments !
- J’ai été obligé de partir, elle allait appeler son mac.
- Elle est raciste, je te dis ! T’as rien dis de compromettant, j’espère ?.
- J’ai bien été obligé de lui dire ce qu’on attendait d’elle, mais je suis resté dans le vague.
- Embêtant quand même ! Tu ne lui as pas dit qui on était ?
- Je lui ai juste dis qu’on travaillait pour l’ambassade.
- Mais t’es con ou quoi ? Ah, j’ai bien fait de t’emmener, si j’avais su !
- C’est si grave que ça ?
- Quand le coup sera fait, il y a combien de chances pour qu’elle aille à la police et dire « Ben moi quelques jours avant, il y a deux mecs qui m’ont proposé un truc… » Hein, il y a combien de chances ?
- Pas beaucoup ! 10% peut-être !
- Ben 10 % c’est trop. Bon il nous faut une autre adresse maintenant.

Et ils s’engouffrent dans une voiture immatriculée en corps diplomatique dont j’ai relevé le numéro.

- Ben voilà autre chose ! Tu crois vraiment que je risque quelque chose.
- J’en sais rien, mais je peux me renseigner !
- Te renseigner ? Comment tu vas faire pour me renseigner.
- Je suis fonctionnaire de police, disons à un certain niveau, donc je peux me renseigner.
- Tu m’avais jamais dit ça !
- On n’avait jamais eu l’occasion d’en parler… Tu sais je crois qu’il ne faut pas perdre de temps, Je connais un type qui est susceptible d’intervenir dans ce genre d’affaire, je vais le contacter de suite. Je te tiendrais au courant, je peux repasser demain ?
- Oui, je vais te dire… 11 heures ça fait trop tôt ?
- 10 h 30, je préférerais. Bon on se fait une petite séance ?
- Bien sûr !

Alexis n’est pas vraiment maso et il est à peine soumis. Son truc c’est les odeurs corporelles, les pieds, le cul… un jour il a voulu me lécher les aisselles, ça n’a pas duré longtemps, je suis trop chatouilleuse.

- Tu ne bandes pas, aujourd’hui ? C’est à cause de cette histoire ?
- Mais non ! Vous allez bien m’exciter… Comme d’habitude !
- On commence par quoi ?
- Vos pieds, maîtresse ! Chanette22a1

Je m’installe dans le fauteuil après avoir retiré mes bottes. Il se met à genoux à mes pieds (c’est le cas de le dire). Je lui tends le droit.

Et c’est parti !

- Pas de chatouilles, hein ?

Il ne répond pas, il a mon gros orteil dans la bouche, il le suce comme il le ferait d’une petite bite. Je le lui ai fait remarquer une fois, mais il a ignoré mon allusion. Sa bisexualité est sans doute latente comme chez beaucoup d’hommes mais bien refoulée.

Il me suce ensuite l’ensemble des doigts de pieds et comme je commence à avoir des crampes, je lui tends l’autre jambe. Ça le fait bien bander, l’animal, il a d’ailleurs un bien belle bite, je l’avais déjà remarqué. Je n’ai pas par principe de relations sexuelles avec mes clients, mais toutes règles possède ses exceptions, et puis il n’est pas interdit de s’amuser, je me dis alors que peut-être…

Bon c’est que j’ai les pieds tout baveux désormais. Il serait peut-être temps de passer à d’autres distractions.

- Stop ! Mets-toi à plat ventre !

Pendant qu’il obtempère, j’enlève ma petite culotte, je la lui fous sous le nez. Il est aux anges le bonhomme !

Je m’assois sur son visage, pas trop fortement quand même, le but de l’opération n’étant pas de l’écrabouiller. Mon trou du cul juste au-dessus de son nez…

Je pousse très légèrement afin de mieux dégager l’odeur. L’autre s’en fout plein les narines. L’opération comporte un petit risque, il m’est arrivé pendant ce genre de chose de lancer une flatulence. L’expérience a un côté intéressant car un soumis reste toujours un soumis, il ne protestera pas vraiment mais me fera savoir de façon indirecte si l’incident lui a déplu ou non.

- T’as le droit de lécher un peu !

Il n’attendait que ça et me lèche la rondelle avec avidité, du coup ce que je voulais éviter arriva, je lui pète en pleine poire, il n’en a cure et continue, mais moi j’ai des crampes, je me redresse.

- L’odeur de votre cul est divin !
- Divine !
- Bien sûr, où avais-je la tête ?
- Sous mon cul !

Du coup on rigole, qui a dit que les dominations étaient toujours morgues ?

- Tu bandes comme un cochon !
- C’est grâce à vous !

Putain sa bite, elle me nargue ! J’en ai envie ! Je suis sur le point de craquer.

- Tu veux jouir comment !
- Comme d’habitude ! Je vais me branler ! Euh, sur vos seins ?

Je me dépoitraille, ça ne m’engage à rien. J’ai failli prendre sa bite dans la bouche mais au dernier moment j’ai réalisé que si je faisais ça une fois avec lui, il me le demanderait systématiquement. Je l’ai donc laissé se masturber et éjaculer sur ma poitrine.

Du coup cela m’a permis de me réfugier dans la salle de bain pour mes passer une lingette non seulement sur les seins, mais entre mes cuisses où je me suis toute mouillée. Il est rarissime que ce genre de chose m’arrive au travail…

Quand il se rhabille, Alexis à l’air préoccupé, il me répond à peine, mais tient quand même à me confirmer qu’il va faire tout ce qui est en son pouvoir pour étouffer l’espèce d’arnaque à laquelle j’ai failli être mêlé, sans que cela ne me pose le moindre préjudice. Il est bien brave cet Alexis, un peu bizarre, mais bien brave !

Vendredi 9 Janvier

J’attends Alexis avec une certaine impatience, cette salade m’a beaucoup plus perturbé que je ne l’aurais cru et m’a fait passer une assez mauvaise nuit.

Encore une histoire de fous ? Probablement !

- Je ne fais que passer, mais rassurez-vous, tout est arrangé. Le Quai d’Orsay a demandé l’expulsion des deux diplomates.
- Ah, bon comme ça ?
- Ils étaient plus ou moins repérés, et catalogués indésirables, en fait ce sont des tueurs.
- Carrément !
- Oui, vous avez eu une sacrée chance !
- Je ne risquais pas grand-chose puisque je n’ai pas accepté leur combine.
- Ne croyez pas ça ! C’est le genre de bonhommes à éliminer les témoins, Comme en plus ils bénéficient d’une immunité de fait, ces types-là sont une véritable calamité.
- Ils l’auraient fait, vous êtes sûr ?
- Sûr non ! Mais disons qu’on a écarté un risque énorme !
- Et bien, je vous voudrais une reconnaissance éternelle.
- Vous savez, je n’ai pas fait grand-chose, j’ai juste donné un coup de fil.
- Oui mais vous ne l’auriez pas donné…
- Je n’ose y penser !
- Si je peux à mon tour vous rendre service, n’hésitez surtout pas.
- Je note ! Répondit-il avec un grand sourire.

Il s’en va. A 11 heures, j’ai fait un client, après je suis sortie manger un morceau.

L’histoire d’Alexis continue de me turlupiner. Après coup, j’ai quand même bien l’impression qu’il me mène en bateau. Il a peut-être entendu les deux prétendus diplomates parler de moi, mais le reste me parait peu crédible, il l’a probablement inventé pour se donner le beau rôle. Mais que faire, je n’allais quand même pas lui demander sa carte de flic à Alexis ! Tiens au fait, l’Isidore Machin qui devait me recontacter par téléphone ce matin ne l’a pas fait. Je ne comprends de moins en moins cette histoire !

Et d’abord c’est où le Bunga ? Le consulte mon smartphone, qui ne connaît aucun pays de ce nom, mais me raconte des choses sur de mystérieuses soirées bunga-bunga en Italie qui n’ont pas l’air tristes. J’ai peut-être mal orthographié le nom ou alors je n’ai pas bien compris.

J’attends Nœud-pap à 14 h 30. Nœud-pap (voir les épisodes précédents) fait partie des clients que j’aime bien. C’est un petit bonhomme d’une cinquantaine d’année toujours bien mis, correct, respectueux et intéressant. Il est le patron d’une boite qui vend et installe des salles de bains, Et d’ailleurs il m’a installé la mienne.

- Comment va mon petit suceur de bites ? Lui dis-je en l’accueillant.
- Ça va, ça va !
- Dis donc, toi qui est calé en géographie, le Bunga, ça te dit quelque chose ?
- Le Bunga ? Ma foi, non !
- Ce serait en Afrique !
- Non, il n’y a aucun pays de ce nom.
- Bizarre !

Il ne me demande pas pourquoi je lui pose cette question, il est d’une discrétion rare, Nœud-pap ! N’empêche que cette affaire de Bunga est de plus en plus étrange.

- J’ai un client à 16 heures, il ne sera peut-être pas contre faire des trucs avec toi, tu attends ou tu repasses.
- Je vais repasser, je sonnerai vers 16 h 15, tu me diras si c’est possible, sinon, je passerais mardi.

Et me revoilà toute seule.

Bon, ça me travaille, ça me travaille, cette histoire d’Alexis et de son pays Bunga qui n’existe même pas. Mais comment démêler ça ? Je dois avoir le numéro de téléphone d’Alexis sur mon portable, mais je ne vais pas l’appeler, ce n’est pas mon genre. Sauf s’il m’en donne explicitement l’autorisation je respecte l’intimité du client. Il me faudra donc attendre que ce cornichon m’appelle si je veux espérer en savoir plus… S’il m’appelle…

A 16 heures je reçois Thomas, ce doit être la troisième ou quatrième fois qu’il vient. Grand amateur de gode anal, je lui ai proposé d’essayer une vraie bite. Il n’a dit ni oui ni non, mais aujourd’hui je vais peut-être pouvoir essayer de lui faire franchir le pas, si toutefois Nœud-pap se décide à arriver. Qu’est-ce qu’il fabrique celui-ci, il devrait être là !

Je le laisse se déshabiller ; quand je réapparais j’ai les seins à l’air et la taille ornée d’un joli gode ceinture bien réaliste.

- A genoux, salope !
- Oui, maîtresse !
- Suce-moi la bite !

Il se jette dessus comme la pauvreté sur le monde, l’engloutissant comme un sauvage.

- Non pas comme ça, je t’ai montré l’autrefois comment il fallait sucer ! Tu n’as pas de mémoire ?

Et tout en lui parlant je lui tords les tétons, du coup le voilà qui bande comme un sapeur.

- Je voulais te punir, mais apparemment ça te ferait plutôt l’effet inverse. Tourne-toi, je vais te rougir le cul.

Au premier coup de cravache, il sursaute comme un cabri, je n’en ai cure et lui en assène neuf autres. Il encaisse, mais il a « dégusté ».

- Maintenant, tu suces correctement, petite salope !

La punition a porté ses fruits et il s’applique

On sonne. Je fais entrer Nœud-pap.

- Je suis un peu en retard, j’ai voulu vous prévenir, mais votre portable ne répond pas.
- Tu sais bien que je ne réponds jamais quand je suis en séance.

Thomas fait une drôle de tête et tente de cacher sa nudité.

- Enlève tes mains de là, on ne va pas te la voler ta bite !

Nœud-pap va pour se déshabiller, je l’en dissuade.

- Non, pose juste ton chapeau et ton manteau.

Je tords les tétons de Thomas, sachant que cela va redonner de la vigueur à sa bite.

Il est rigolo Nœud-pap il lorgne sur la bite de Thomas avec concupiscence.

- Comment tu la trouves ?
- Elle est belle !
- T’aimerais bien la sucer, hein ?
- Oui, maîtresse !
- Vas-y, suce là !

Il se baisse pour le faire, Thomas recule instinctivement.

- Toi tu restes tranquille, il va te sucer, il ne va pas te mordre.
Chanette22a2
Nœud-pap a pris la bite dans sa bouche, je lui ai appris à sucer correctement et il bien retenu la leçon, ne se contentant pas de faire aller et venir le sexe dans sa bouche, mais sollicitant simultanément les lèvres et la langue, celle-ci s’attardant longuement sur la base du gland et sur le méat.

- Stop ! Ça suffit pour le moment ! Déshabille-toi ?
- Oui, maîtresse !
- Alors ? Il t’a bien sucé demandais-je à Thomas.
- Oui, oui, murmure-t-il en baissant les yeux.
- Et ben dis donc ce n’est pas le grand enthousiasme. S’il ne t’a pas bien sucé, je vais être obligé de le punir.
- Ce n’est pas ça, maîtresse, je suis un peu… un peu…
- Un peu quoi ?
- Je veux dire c’est nouveau, faut que je réalise…
- Eh ben, tu n’es pas au bout de tes surprises.

Nœud-pap est à présent complètement nu, mais il bande plutôt mou, je lui martyrise un peu les tétons pour remédier à la chose, mais je réalise que Thomas se met à débander.

C’est que je n’ai pas quatre mains, moi ! Je fais donc mettre mes deux bonhommes face à face et je leur demande de s’occuper respectivement de leurs pointes de seins. Ça ne gêne pas outre mesure Nœud-pap à qui j’ai déjà demandé ce genre de fantaisie, mais il faut voir la tronche de Thomas qui a l’air de se demander où il est tombé.

- Serrez-vous plus fort, mais sans les ongles !

A présent me deux soumis rebandent correctement. C’est le moment décisif ! Je fais mettre Thomas à genoux. Il attend l’ordre, fébrile, il n’a d’ailleurs pas à attendre longtemps :

- Suce ! Suce-lui sa bonne bite !

Un très court instant d’hésitation, il doit se demander comment il peut encore temporiser. Mais c’est trop tard, à moins d’une grosse crise subite qui le ferait s’enfuir en courant et en laissant tout tomber, mais je n’y crois pas.

Sa langue s’approche, fait sa timide, les lèvres se resserrent, et ça y est, il suce sa première bite (à moins qu’il m’ait menti !)

- Tu t’appliques, tu fais comme je t’ai montré avec le gode.

Il le fait, il est complètement dans son fantasme, son propre sexe est bandé comme un arc. J’ai alors l’idée de faire se coucher par terre et légèrement de côté mes deux soumis afin qu’ils accomplissent un soixante-neuf. Je les laisse ainsi environ cinq minutes.

- Stop ! Tout le monde debout. Alors ça t’a plu ? Demandais-je à Thomas.
- Oui, maîtresse !
- Dis-moi ça mieux
- J’ai bien aimé sucer cette bite maîtresse.
- Tu recommenceras ?
- Oui, maîtresse ! Répond-il sans l’ombre d’une hésitation.
- Bon tournez-vous tous les deux, je vais un peu m’occuper de vos fesses, ce n’est pas une boite gay ici, c’est un donjon.

Je prends une cravache et je leur fouette le cul alternativement pendant quelques minutes, leurs fesses virent rapidement au rouge rosé.

- Bon, allez, demi-tour, on passe à autre chose, remettez-vous en face l’un de l’autre et pincez-vous les tétons comme tout à l’heure !

J’attends donc que ces deux sympathiques soumis soient de nouveau bandés au maximum, je n’ai d’ailleurs pas à attendre bien longtemps.

- Et maintenant, tu sais ce qui va t’arriver ! Narguais-je Thomas.
- Euh, la prochaine fois, maîtresse !

Il n’a pas vu venir la gifle.

- Tu en veux une autre ?
- Non maîtresse !
- Qui c’est qui commande ici ?
- C’est vous, maîtresse !
- Alors dis-moi ce qui va t’arriver ! Et ce ne sera pas la prochaine fois, ça va être maintenant !

J’adore ces moments-là ! Je ne l’oblige à rien, il n’est pas prisonnier, et peut partir quand il veut. Je ne le domine que par jeu, il peut le faire cesser… mais je sais qu’il n’osera pas !

- On va peut-être juste essayer ? Murmure-t-il.
- On va essayer quoi ?
- De me la mettre.
- Te la mettre où ça ?
- Dans mon cul, maîtresse !
- Et il va te mettre quoi dans son cul ?
- Son sexe !
- Eh, oh, on n’est pas chez le sexologue, ici, alors tu vas me redire tout ça avec les mots que je veux entendre.
- Il va m’enculer, maîtresse ! Dit-il en baissant la tête.
- Ah, ben quand même !

Je tends une capote et un carré de gel à Nœud-pap :

- Allez, tu lui tartine le cul et tu l’encules, cette salope !
- Oui Maitresse !

J’ai confiance en Nœud-pap, ça va bien se passer, ce type est charmant et très correct. Et puis il y a autre chose, il sait que si tout se déroule correctement, on invertira les rôles… Et pour lui ce sera la fête.

Ça a un peu de mal à entrer, le sexe de Nœud-pap n’a rien de monstrueux mais le cul de Thomas est vraiment étroit, n’ayant connu que quelques rares godemichets.

Je passe derrière Nœud-pap et lui serre fortement les tétons de façon à ce que sa queue reste bien raide.

- Toi, ouvre-toi bien, ça va rentrer !
- Humpf ! Aaah ! Humpf

C’est donc rentré, et Nœud-pap se livre à des allers et retour bien saccadés.

- C’est bon, on arrête ! Proteste Thomas.
- Continue de l’enculer, ne t’occupe pas de ce qu’il raconte !
- Non, non…

Mais les protestations s’estompent et finissent par disparaître, Thomas fait désormais entendre un tout autre son :

- Han, han, c’est bon !
- C’est bon de se faire enculer ?
- Oui maitresse ! Aaaah ! Ayawawaaah !

Qu’est-ce qu’il raconte ?

Nœud-pap ralentit, me fait un signe de la main. J’ai compris que s’il continue, il va jouir. Je pourrais bien sûr passer outre et lui dire de continuer, après tout, c’est moi, la maîtresse, non ? Mais j’aime bien faire plaisir à Nœud-pap, je sais qu’il souhaite autre chose. Je lui fais donc signe de s’arrêter.

Thomas reprend ses esprits, manifestement, il est satisfait de cette expérience. Encore un à ajouter à la longue liste de ceux qui se sont fait dépuceler le trou du cul dans mon studio !

- Alors ça t’a plus ? Demandais-je à Thomas.
- Oui, ça fait mal au début, mais après c’est bien.
- Tu recommenceras !
- Oui, à l’occasion.
- Maintenant on inverse les rôles !

C’est effectivement ce que Nœud-pap attendait, Thomas n’a pas trop l’air emballé par cette perspective, mais je m’empare de sa bite et la masturbe vigoureusement pour la faire rebander. Ça le fait mais ça pourrait le faire mieux, alors je fais quelque chose d’assez rare dans mes pratiques professionnelles, je lui fous sa bite dans ma bouche. Effet quasi immédiat, le voilà qui bande comme un âne, une capote, il est prêt à l’emploi.

Thomas qui doit quand même se demander dans quel traquenard il est tombé cet après-midi ne tarde pas à sodomiser Nœud-pap. Je me glisse en dessous de ce dernier et le suce pendant qu’il reçoit les assauts de son partenaire. (Comme ça il n’y aura pas de jaloux)

Quand je sens qu’il va jouir, je stoppe ma fellation et je reçois tout sur mes seins, tandis que Thomas toujours dans le cul de Nœud-pap se met à prendre son pied en râlant bizarrement.

- Et bien voilà ! Messieurs, c’était chouette, non ?

Ils approuvent, Nœud-pap avec un certain enthousiasme, Thomas, lui est un peu plus confus.

- Vous pourriez peut-être vous embrassez après tout ça, ça se fait entre gentleman.

Thomas me regarde bizarrement, mais les deux hommes s’embrassent chastement et rapidement, les lèvres dans le vide.

- Non pas comme ça, sur la bouche voyons !

Ils hésitent mais se prêtent au jeu ! C’est quand même très rapide.

- Tu piques ! proteste Thomas.

Tout le monde se marre.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Samedi 16 septembre 2017 6 16 /09 /Sep /2017 18:21

Ma femme me trompe d'une manière bien crade
par Roger01

scat
Attention texte contenant de la scato explicite

Bonjour, je m'appelle Roger, j'ai 41 ans et je suis marié à une femme prénommée Anne qui a 36 ans. Je suis un adepte des sites de cul sur internet et en particulier l'extrême (uro, scato…), tout le contraire de mon épouse qui malgré qu'elle soit chaude et qu'elle aime le cul, trouve cela dégueulasse et me le répète assez souvent.

Sauf qu'un jour l'histoire qui va suivre va nous démontrer le contraire et vous prouver que ma femme cachait bien son jeu et qu'elle était en réalité une véritable cochonne adepte du hard-crade.

C'était un mardi…

Tout d'abord, je plante le décor : nous habitons un petit village de 1200 habitants au centre de la France, je suis grand (1 m 77), brun, les yeux verts et une queue pas bien grosse. Mon épouse elle, est châtain, mesure 1 m 72, un peu forte (trois grossesses l'y ont aidées), a les yeux bleus, de gros seins qui pendent avec des gros bouts, un cul bien large et une chatte vachement velue.

Dans ce village, elle a une amie d'une cinquantaine d'année qui se prénomme Karine, elle-même mariée à un chauffeur routier répondant au doux nom de Max.

Voilà le décor est planté !!! Donc ce jour-là, en rentrant du boulot assez crevé, j'étais monté dans notre chambre faire une petite sieste, puis réflexion faite, j'étais parti dans notre bureau pour surfer un peu, ma femme qui préparait le diner pour la famille croyait que je dormais. Lorsque je suis redescendu du bureau, elle me dit :

- Chéri, Karine vient juste d'appeler au téléphone, il n'y a pas 5 minutes, et elle voudrait que je passe ce soir vers 20 h 30 chez elle pour l'aider à préparer sa réunion Tupperware.

Jusque-là pas de problèmes, sauf que 5 minutes avant j'étais sur internet et donc la ligne était occupée, (c'était avant l'ADSL !) alors impossible que Karine ait pu appeler. C'est là que j'ai eu la puce à l'oreille et que je me suis dit qu'Anne allait sans doute autre part que chez Karine et Max. J'ai fait O.K., mine de rien et on est passé à table. Une fois les gosses couchés, elle s'est préparée, et m'a dit de ne pas l'attendre car elle rentrerait surement très tard, peut être vers les 1 ou 2 heures du matin.

Je ne suis pas chiant, je la laisse faire ce qu'elle veut, mais j'aime bien savoir…

La voilà partie, je lui laisse 2 minutes d'avance et je sors à mon tour, la suivant de loin, je m'aperçois, à mon grand étonnement, qu'elle se dirige tout droit vers la maison de sa copine et sonne à la porte.

Je replante un deuxième décor, ses amis habitent à 500 mètres de chez nous, dans une maison de bourg à étage avec une petite cour fermée sur le derrière de la maison. Sur cette cour à l'abri des regards, donne une partie du salon, les fenêtres des WC et de la salle de bain et une fenêtre de chambre qui est la leur.

En escaladant un peu je me retrouve dans leur cour et me dirige vers la seule fenêtre éclairée : la baie du salon. Les rideaux sont tirés, mais pas les doubles rideaux donc je vois tout ce qui se passe à l'intérieur du salon. Il y a Karine assise sur une chaise d'un côté de la table, Anne assise de l'autre côté, et Max est debout entre les deux. Tous trois discutent, je ne peux pas entendre car la fenêtre est fermée, mais cette conversation a l'air d'être normale jusqu'au moment où je vois Max trifouiller dans sa braguette et sortir devant les deux femmes qui le regardent, une pine énorme, noueuse, avec un très gros gland à moitié décalotté, d'où suinte une goutte de liquide blanc. Les couilles en dessous, pendent monstrueusement grosses et lourdes.

Je suis estomaqué, surtout par l'air bizarre qu'a pris ma femme en voyant cet énorme gourdin, elle a la bouche entrouverte, les yeux exorbités et sa langue passe doucement sur ses lèvres sans s'arrêter. Max dit quelque chose que je n'entends pas et Anne approche sa main de la bite du routier, commence à la caresser, elle est vraiment énorme car la main de mon épouse n'en fait pas le tour et quand elle passe son autre main au-dessous des couilles pour les soupeser, les deux roupettes débordent littéralement de sa paume. Karine pour sa part, n'a pas bougé et les regarde avec un sourire vicieux.

Moi je n'en mène pas large et j'ai très mal, mais cette situation me noue l'intérieur des tripes et je sens ma petite bite réagir à ce qui se passe devant mes yeux. Anne se penche doucement vers la grosse bite et commence à lécher le très gros gland, l'enduisant rapidement de salive, passant de plus en plus vite de la tige noueuse au gland et aux couilles, elle la branle en même temps et masse les grosses burnes, qu'elle gobe même à un moment.

Max lui a la tête rejetée en arrière et ferme les yeux sous le plaisir de la caresse de mon épouse surtout lorsque cette salope se met à le pomper goulument. Avec une de ses mains, il soulevé le pull de ma femme et masse ses gros nichons lourds et laiteux. Il les sort du soutien-gorge et les pelote sans ménagement. Ma femme a l'air d'apprécier car elle interrompt sa pipe pour gémir de plaisir.

Karine finit par se lever et entreprend de se dessaper, elle est plus ronde que mon épouse, et ses nibards son énormes (facile 120 cm) sa chatte est très poilue comme celle de ma femme, le genre de cramouille si velue qu'elle déborde de chaque côté de la culotte, elle a également un gros cul blanc.

Une fois déshabillée, elle se positionne à côté d'Anne pour l'aider à pomper la grosse trique de son mari. Lui, entretemps a viré son haut et viré aussi son falzar, bref il est à poil comme sa femme. Anne lâche à regret la bite pour se dévêtir elle aussi et moins d'une minute après la voilà à poil, nichons, chatte et cul a l'air. Elle se remet à bouffer la grosse pine de concert avec sa copine qui lui caresse son gros cul en même temps, je vois même ces deux salopes se rouler un patin tellement baveux que la salive leur coule sur le menton, ces cochonnes se crachent et se bavent littéralement sur la tronche. Max en profite pour passer derrière ma pute de femme et lui carre direct sa grosse bite tendue dans sa chatte ouverte et baveuse. Elle est en levrette et Max l'attrape par sa grosse croupe laiteuse et se met à la bourrer avec frénésie. Ma femme se met direct à couiner comme une truie qu'on égorge, elle crie, la bouche grande ouverte, pendant que Karine au-dessus, lui crache dans la bouche.je suis saisi par cette scène d'une extrême vulgarité car maintenant j'entends mieux vu que tous les trois ont largement haussé le ton.

- Oh putain ma grosse chienne tu es vraiment bonne de la moule salope !!!! Ta grosse chagatte m'aspire le gland !! T'est qu'une salle morue, un garage à bite, comme Karine, oooohh oui c'est trop bon ta cramouille poilue !!! Pérore Max.
- Aah ouiie défonce moi avec ta grosse bite salaud !!! Humm ourhhglups gloups Répond Anne en avalant les crachats de Karine) c'est trop bon ouiiiiiiii !!!!
- Alors salope, trainasse, lopette, t'aime ça te faire bourrer le trou qui pisse par mon mari pendant que je te crache dans le bec ! Allez, grosse truie avale mes crachats, tu préfèrerais peut-être mon urine bien jaune ? Hein ? Répond pétasse ! Intervient Karine
- Oh oui, mais je voudrais que Max me casse mon gros cul, qu'il me prenne dans ma merde, pendant que je boirais ta bonne pisse. Répond ma charmante épouse.

Je peux vous dire que ma petite bite faisait des bonds dans mon slip mais je ne voulais pas me toucher trop car j'aurais juté direct.

Max sort sa grosse matraque du con gluant d'Anne et présente son gros gland mauve à l'entrée du trou à merde de ma femme. Elle avec ses deux mains elle écarte au maximum sa large croupe et Max fait pénétrer sa pine à l'intérieur du trou du cul de mon épouse, ce qui a pour effet à nouveau de la faire couiner. Max entreprend son va-et-vient, d'abord doucement puis plus rapidement, la salope gueule littéralement sans retenue, ses meules laiteuses ballottent lourdement sous elle et Karine approche sa chatte poilue de la bouche de ma femme.

Cette salope ouvre grand sa bouche, sort sa langue et se met à dévorer cet énorme barbu gluant en grognant comme une chienne, très vite la mouille abondante et mousseuse de Karine lui inonde le visage et remplit sa bouche. Karine ondule son énorme derrière pour bien frotter sa chatte sur la bouche d'Anne. Max lui besogne toujours ardemment le conduit merdeux de ma femme, il va tellement profond, il l'encule tellement fort que lorsque parfois son gland ressort, il est couvert de la merde d'Anne. C'est très crade, mais très excitant.

De l'autre côté, Karine commence doucement à pisser et Anne gobe voracement les premières giclées de pisse jaunes et odorantes qui sortent de la chatte poilue de son amie.ma femme boit et avale tout ce qu'elle peut de la pisse qui lui dégouline dans sa bouche grande ouverte, et il y en a bon sang, on dirait que Karine ne va jamais s'arrêter de pisser
Roger.jpg
Max finit par jouir et sort sa bite couverte de merde, il la donne à lécher à ma femme qui nettoie tout bien consciencieusement. Je n'en reviens pas. Mais le festival crade n'était pas terminé, Karine revient s'accroupir de nouveau au-dessus de ma femme et se met à pousser. Un gros étron ne tarde pas à sortir de son gros cul pour aller atterrir sur le visage de ma femme. Les deux femmes s'amusent ensuite à s'étaler toute cette merde partout sur le corps en se masturbant la moule.

Après je n'ai plus rien vu puisque ces messieurs dames ont gagné la salle de bain.

Je rentre à la maison, je n'ai pas sommeil et ne sais comment gérer la suite. Je pense à me branler mais je préfère attendre qu'Anne revienne pour que je l'encule ! Ça lui apprendra !

A 1 heure du matin Anne débarque comme une fleur.
- Alors c'était bien cette réunion Tupperware ?
- Quelle réunion Tupperware ? Tu crois qu'on ne t'a pas vu t'exciter derrière la fenêtre !
- Mais quoi ?
- Tu sais ce que tu vas faire ? Karine et Max sont là derrière la porte, tu vas te déshabiller et Max va t'enculer devant moi et ma copine, d'accord ?
- Comme tu voudras ma Chérie !

Post face de l'expéditeur.
Cette histoire a été publié en 2010 sur ce site. Je ne sais d'où ça sort mais elle n'est pas récente puisque datant d'avant l'ADSL. La publication d'origine a été fait sans aucune correction. J'ai donc remanié ce texte, corrigé les fautes de toutes sortes, enlevé les lourdeurs (du moins les plus grosses) et ajouté la conclusion manquante.

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Auteurs divers
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