Jeudi 2 juin 2016 4 02 /06 /Juin /2016 18:01

Dany, trois vendredis soir

par Eddy

 

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L'inconvénient de travailler dans ces grandes boites, c'est qu'il faut déménager tous les deux ou trois ans. On finit par s'habituer à vivre aux milieux des cartons. L'avantage c'est que cette mobilité permet de gravir des échelons beaucoup plus vite. Résultat : un type d'une compétence parfaite mais refusant des mutations à répétitions sera moins considéré à tous points de vue que celui, beaucoup moins compétant, mais qui accepte la mobilité ! Comprenne qui pourra ?

 

Déménager, c'est chiant, emménager c'est pire, surtout quand on sait que l'on aura à peine le temps de prendre ses habitudes. Ma femme n'a jamais pu se faire à cette situation et elle a fini par demander le divorce, mais sans doute n'était-ce là qu'un prétexte ?

 

Mon vrai prénom importe peu, mais dans cette histoire je serais Dany. J'approche doucement mais sûrement de la quarantaine et je suis d'un physique plutôt quelconque, mais on me trouve généralement de bonne compagnie.

 

Chapitre 1 - Vendredi 8 septembre 2000

 

Voici cinq jours que je suis ici, mon logement de fonction est dans une grande résidence verdoyante. Ce n'est pas mal du tout ! L'ordinateur a été l'une des premières choses que j'ai déballées. Il a bien supporté le voyage ! Cette ville est sans doute trop petite pour que je m'y affiche dans les endroits de plaisirs (s'ils existent) et je tiens à ma réputation, je me trouverais bien une maîtresse locale, qui comme les autres m'oubliera quand je déménagerais de nouveau. Et puis Paris n'est pas si loin, j'y ferais une virée quand l'envie m'en prendra. En attendant j'ai Internet, et ce soir c'est vendredi, demain pas de boulot, la nuit est à moi !

 

Voici plus de deux heures que je m'excite soit en lisant des histoires coquines, soit en participant à des discussions chaudes, soit en matant des belles photos, je suis très éclectique et tout y passe : les blondes, les brunes, les rousses, les blackettes, les Asiatiques, les partouzeuses, les lesbiennes, les fouetteuses, les pisseuses, et même les transsexuelles (je dois en oublier ?) Je suis un pervers polymorphe, comme dirait mon psy (pauvre type !) 

 

Je suis excité comme un fou ! Je sais que je vais me masturber ! Mais attention, il ne s'agit pas de faire de la branlette vite fait à 50 cm du clavier ! Non ! Je sais pratiquer la masturbation contrôlée, avec mise en scène et prise de temps ! Ça peut durer une heure ! Mais quel pied, mes bons amis, quel pied ! 

 

Je commence par me foutre à poil. Avant de passer à la suite des événements j'ouvre la fenêtre afin de respirer l'air frais de cette fin d'été et d'y fumer une cigarette. Le parc de la résidence est immense, il n'y a aucun vis-à-vis, je vais pouvoir me branler la fenêtre ouverte.

 

Après cinq minutes, je me mets en quête d'un certain nombre d'objets qui me permettront d'organiser au mieux ma petite séance masturbatoire. 

 

- Où que j'ai foutu le gode ?

 

Ben oui, quoi, un petit gode dans le cul n'a jamais fait de mal à personne ! Mais où est ce diabolique engin ? Sans doute dans cette caisse ! Je l'ouvre. Non ce n'est pas celle-ci ! Je viens de m'apercevoir qu'il s'agit de l'un des quatre cartons que je n'ai même pas ouverts lors de mon séjour précédent ! Il y a quoi là-dedans ? Des bandes dessinées ! Une bonne idée ! J'en relirais demain ! Et là dans cette pochette ? Une paire de jumelles, des bonnes jumelles, dont je ne me suis pratiquement jamais servi !

 

Le vieux réflexe du type qui prend des jumelles ! Que fait-il ? Il va à sa fenêtre et regarde dedans ! C'est exactement ce que je fais ! 

 

Quelques lumières sont allumées à des fenêtres assez lointaines, une centaine de mètres je suppose. Je regarde, on ne sait jamais ! Et tout d'un coup : 

 

¡ Coincidenza ! Comme dirait Dolorès, une vielle connaissance hispanophile !

 

Un type fait la même chose que moi, il est à sa fenêtre, et il regarde à la jumelle, il ne regarde pas dans ma direction, mais il va forcément finir par y arriver. 

 

Je me demande quoi faire ? Ce n'est pas parce qu'un type regarde à la jumelle à 22 heures qu'il s'agit forcément d'un voyeur ! Il fait peut-être tout simplement de l'astronomie. Mais si c'est un voyeur ? Et bien si c'est un voyeur, tant mieux ! Ça m'excite de savoir que je vais peut-être être vu. Donc, non seulement je ne ferme surtout pas la fenêtre, mais je vais m'arranger pour faire mon petit numéro de façon bien visible. C'est très excitant !

 

Le type va peut-être être déçu ! Il recherche probablement une nana. Mais non, je connais la mentalité de voyeurs, un type à mater c'est toujours mieux que rien du tout !

 

Je vais forcer la dose ! Cette situation m'excite de trop. Je commence déjà par me foutre complètement à poil, ça devrait le faire patienter. Je renonce à Internet, l'ordinateur étant plutôt mal placé par rapport à la fenêtre (il faudra qu'éventuellement je le change de place un autre jour !) Et je farfouille de nouveau dans mes caisses à la recherche de mes revues cochonnes. Celles-là je crois savoir où elles sont ! Effectivement je repère le sac plastique qui les contient et je choisis un numéro de " Lesbos Love " une revue danoise qui porte bien son nom. Je me branlotte un petit peu en feuilletant le bouquin, ça marche à fond, il y avait longtemps que je ne l'avais pas ouvert, et les images sont vraiment très excitantes. (De toute façon je ne garde que les meilleures revues !) Ma bite étant toute raide, on peut passer à la suite, mais d'abord un coup d'œil à la fenêtre. J'y vais carrément la bite à l'air ! Le type mate dans ma direction ! Ça m'excite, ça m'excite ! Par contre cet olibrius reste habillé, il pourrait au moins me rendre la réciproque et se faire une petite branlette, ça m'amuserait ! Je me retourne et je lui fais voir mon cul, je le caresse, je me donne quelques légères fessées, puis j'écarte bien tout cela afin d'y entrer un doigt. Ca y est c'est entré, je me branle le cul quelques instants. J'espère maintenant que le type va être réactif ! Je me tourne ! Il n'est plus là. La lumière est restée allumée, il va peut-être revenir avec quelque chose. J'attends un peu ! Et tout d'un coup je vois dans l'objectif de la jumelle une femme passer dans mon champ de vision. Ca alors ? 

 

Je crois comprendre le scénario. Le type doit être excité comme un pou, il a une envie folle de tirer un coup, et avant de sauter Madame, il a dû lui passer les jumelles, genre :

 

- Ginette ! Mate, un peu le type qui se branle devant sa fenêtre !

 

Cet épisode imprévu n'aura donc duré que quelques minutes, mais suffisamment pour m'exciter. Un peu dommage mais tant pis ! Et puis il y aura peut-être une suite une autre fois !

 

Bon tout cela n'est pas bien grave, on va continuer tout seul, sans spectateur, je prends un lacet de chaussure et je le serre autour de mes couilles. J'adore ce truc-là. Je prends ensuite deux pinces à linge que je me fixe aux mamelons ! Je vais pour me donner une bonne fessée quand j'entends une voix qui m'interpelle de l'extérieur !

 

- Monsieur s'il vous plait !

 

L'intonation est aimable, volontairement aimable, mais voilà qui me refroidi littéralement. Un type se baladait manifestement dans la résidence et a donc tout vu. Voilà qui est à la fois beaucoup moins anonyme et beaucoup plus embêtant ! Mais quelle idée d'aller traîner sous mes fenêtres, alors que je croyais cet endroit à l'abri des promeneurs indiscrets ? Inutile de vous dire que débande à la vitesse grand V, et que ma petite séance self-hard est à l'eau. J'enfile une robe de chambre et me dirige vers la fenêtre pour la fermer tout doucement. L'autre est en bas, j'entrevois sa silhouette.

 

- Monsieur, ne fermez pas je suis l'homme à la jumelle !

 

Ouf ! Vous ne pouvez pas vous imaginer comme ça fait du bien d'entendre ça ! C'est un peu comme quand on se réveille d'un cauchemar et qu'on réalise que tout cela n'était que rêve !

 

- Je crois qu'on a une passion commune, ça me ferait plaisir qu'on en discute cinq minutes !

 

J'ignore pourquoi ! Mais peut-être à cause de cette sensation de douche froide, j'accepte sans trop réfléchir.

 

- Je vous ouvre, c'est au deuxième, la porte à gauche !

 

Le temps qu'il monte, je me dis que je suis quand même assez imprudent, il peut s'agir d'un piège, un type qui va tout casser pour me voler, qui a des complices cachés derrière lui, ou alors d'un dangereux psychopathe qui va essayer de me faire subir les pires sévices. Il sonne !

 

- Je vous demande une petite minute !

 

Je dois avoir une bombe lacrymogène dans un coin, mais le temps que je la trouve... Un marteau traîne dans un coin, voilà la solution, je prends l'objet dans ma main et le cache dans mon dos, si le type a des intentions peu catholiques, cela constituera un objet contendant tout à fait efficace.

 

Je jette un œil dans l'oculus ! Il n'a vraiment pas l'air ni d'un gangster, ni d'un maboul, je prends le risque d'ouvrir et je passe juste ma tête dans l'entrebâillement de la porte !

 

- Bonsoir, je ne vous dérange pas ?

- C'est à dire j'allais me coucher, je suis crevé !

- Soyez rassuré, je ne vous dérangerais pas longtemps, c'est juste une prise de contact, et soyez rassuré, mes intentions sont tout à fait pacifiques ! Je peux entrer ?

 

Allez ! Je me lance ! 

 

- Entrez !

- C'est sympa ! Je me demandais si vous accepteriez ?

 

Il jette un regard circulaire sur mon bordel, je n'ai bien sûr rien rangé et tout est là, le gode, les revues.

 

Je regarde un peu mon visiteur. Je pense qu'une femme le trouverait bel homme, un visage un peu anguleux mais non dénué de charme, des yeux très clair, il a des reflets blonds dans les cheveux qui n'ont pas l'air très naturel mais qui lui vont très bien. Il est tout sourire, très calme. Il me regarde :

 

- C'est marrant, quand même le hasard, le voyeur qui rencontre l'exhibitionniste voyeur ! Vous faites ça souvent ? Je ne vous avais jamais remarqué !

- Je viens d'arriver, je ne suis pas de la région !

- Vous devriez prendre les jumelles, et regarder là-bas !

 

Je crois comprendre, je prends les jumelles, effectivement la femme continue à mater.

 

- Votre femme je suppose ?

- En quelque sorte !

- C'est dingue !

- Sauf qu'elle n'a pas grand-chose à mater, pour l'instant la pauvre !

 

C'est ce qui s'appelle un appel du pied ! Je ne suis pas naïf, je me doutais bien que le type ne venait pas me voir au milieu de la nuit pour me parler de la culture des jacinthes ! La présence de sa femme observant l'appartement à la jumelle renforçait la donne et j'imaginais alors qu'il me proposerait une sorte de masturbation en doublette devant la fenêtre. !

 

- Ça t'embête si on lui fait un petit spectacle à deux ?

 

Je m'entendis répondre " non ! " Je n'allais quand même pas dire " oui " !

 

- Tu permets ?

 

Il se permet beaucoup en effet, non seulement il me tutoie à présent, ce qui vu les circonstances aurait mauvaise grâce à me gêner, mais il s'active sur le nœud que j'ai rapidement réalisé à la ceinture de ma robe de chambre et le défait carrément. Et moi, je me laisse faire sans mot dire, subjugué par l'insolite de la situation !

 

La robe de chambre s'ouvre. Je réalise à ce moment que je n'ai retiré ni mon lacet qui me serre les couilles, ni les pinces à linges fixées sur la pointe de mes seins.

 

- C'est mignon tout ça !

 

Voilà que je suis mignon, à présent ! Et voici qu'il touche aux pinces. Une onde de plaisir m'envahit le corps, Un frémissement d'érection me saisit la bite. Il s'aperçoit de mon trouble

 

- Moi aussi j'aime bien les pinces, mais rien ne vaut les doigts !

 

Il me retire les pinces, et entreprend de me serrer les tétons entre le pouce et l'index. J'adore cette caresse, à condition qu'elle soit bien faite. J'ai rencontré des femmes naturellement expertes en la matière et d'autres incapables de la réaliser correctement. Jamais d'hommes, même dans mes fantasmes les plus tordus. Il fait cela magnifiquement. Je ne peux m'empêcher de lui dire.

 

- Tu fais ça très bien !

- Oui, ça te fait de l'effet, on dirait !

 

Effectivement ma bite bande fièrement à présent. Il fait couler ma robe de chambre par-dessus mes épaules. Me voici complètement à poil. La situation est folle. Il accentue sa pression sur mes seins. 

 

- Si je fais trop fort, tu me le dis !

 

Pas mal dans le genre réflexion idiote, comme si j'allais me laisser massacrer sans rien dire ! Mais je comprends que le message est ailleurs, il veut simplement me signifier qu'il n'est pas une brute.

 

- Je m'appelle Fred

- Enchanté

 

C'est vrai ça, autant savoir à qui on a affaire !

 

Fred me touche la bite, il ne me masturbe pas, il se contente de caresser, il a des gestes délicats. Je jette un coup d'œil à la fenêtre, la " mateuse " est toujours à son poste. Il me caresse un peu les fesses à présent, il se penche légèrement et m'embrasse la verge du bout des lèvres. J'essaierais bien de lui faire des trucs, mais pourquoi reste-il habillé ? Je réalise qu'il souhaite peut-être que je lui demande ! Je ne vais quand même pas faire ça !

 

- Tu ne te déshabille pas ?

 

Et voilà je l'ai fait ! Je suis conscient d'être en train de franchir un pas.

 

- J'allais y venir, mais si tu souhaites maintenant, pas de problèmes. 

 

Fred se déshabille, il est en jogging ça va donc très vite. Sa bite bande très fort, elle a une forme un peu curieuse, une sorte d'arc de cercle, elle est de bonne dimension. Il se la décalotte machinalement laissant apparaître un gland comme j'aime en voir dans les revues pornos. Fred croise mon regard approbateur.

 

- Comment tu la trouves ? En principe elle plait bien !

- Elle est belle !

- Occupe-toi-en !

 

Je dois avoir l'air un peu con, je tripote l'engin, je le caresse, j'esquisse quelques mouvements masturbatoires

 

- Suce !

 

Ben voyons ! Encore un nouveau pas à franchir ! Mais est-ce bien raisonnable ? Il y a toujours moyen de stopper tout ce cirque, les mots de têtes diplomatiques ne sont pas fait pour les chiens. Bien sûr que je peux tout arrêter. Bien sûr que... Et pendant que je me fais tout ce cinéma dans ma tête, mon corps lui s'est penché sur l'admirable gland de Fred, ma langue est sortie de ma bouche, elle est à 5 centimètres de sa bite. 4 centimètres ! Je peux encore me rapprocher ! 3 centimètres ! peut-être moins. Juste un bisou pour voir ! Je le fais ! Le contact est doux ! Un deuxième, un troisième, je vais un peu partout, le gland, la verge, les couilles. Et puis, je n'y tiens plus j'ouvre ma bouche et y fait pénétrer son pénis. Je dois m'y prendre comme un manche. J'essaie d'imiter les gestes vus dans les films pornos. Petits coups de langue ultra-rapides sur la verge, titillement sur le méat, mouvements alternatifs. Je m'arrête, j'ai l'impression de mal m'y prendre.

 

- Excuse-moi, c'est la première fois !

- Tu ne te débrouilles pas si mal !

 

Il approche alors ses lèvres des miennes, mais je me recule, pas tout le même jour, il n'insiste pas.

 

- Re-suce-moi encore un peu, ça me plaisait bien ?

 

Je n'hésite plus cette fois, je me remets en position et replace sa verge dans ma bouche ! Bon dieu ! Que ça peut être doux ce truc-là ! Pour ma part je bande comme Priape ! J'aimerais bien que l'on s'occupe de moi, mais bon, j'attendrais ! Je continue à m'appliquer à effectuer ma fellation. A sa demande je lui caresse en même temps les testicules, mais quand il me demande de lui introduire un doigt dans l'anus, je fais semblant de ne pas avoir entendu ! Il va falloir que ce lascar comprenne que je ne peux pas tout faire le même jour ! Et voilà qu'il se met à me caresser les cheveux ! Non, mais je rêve ou quoi ? Il me caresse les cheveux. Je suis en train de sucer un mec qui me caresse les tifs. Et putain, ce que j'aime ça le sucer !

 

- T'aimerais que je t'encule ?

 

On ne répond pas la bouche pleine m'a appris ma maman, et je lui fais signe que non avec les doigts, tout en le regrettant aussitôt après. Si je m'introduis des godes, pourquoi pas une bite ? Alors cette fois ci je me redresse et très fier de ma subite résolution, je lui réponds :

 

- Finalement, j'aimerais bien essayer !

- Tu vas voir, je vais te faire ça bien !

 

Il regarde autour de lui, il cherche quelque chose ou quoi ? Il paraît un peu (oh juste un peu) embêté !

 

- Elle ne va pas pouvoir nous voir ?

 

Il parle de la voyeuse ! 

 

- Et si on lui disait de venir nous rejoindre ? Me demande-t-il 

 

Celle-là je la pressentais depuis quelques secondes. J'hésite un peu. J'ai toujours peur du traquenard. Contre une personne, je peux tenter de me défendre, contre deux, cela serait plus difficile. Bien sûr Fred n'a pas l'air d'un escroc ! Mais est-ce qu'il y a véritablement des escrocs qui ressemblent à des escrocs ? Et puis tout d'un coup j'ai une idée géniale !

 

- Et si on faisait le contraire ?

- Le contraire ?

- Oui, je vais chez toi !

- Ah ! Tu préfères ?

- Oui, peut-être, enfin je dis ça comme ça !

- Remarque ce n'est pas idiot, comme ça elle n'aura pas besoin de se rhabiller complètement, je vais l'appeler.

 

- Allô, chérie ! J'emmène notre ami à la maison, sors-nous une bouteille, on arrive dans cinq minutes !

 

Elle lui répond quelque chose.

 

- Bon d'accord, à ce moment-là on arrive pour moins le quart ! Bisous !

 

Il coupe

 

- Elle veut se remaquiller un petit peu, on va attendre dix minutes

 

Je ne cherche pas trop à comprendre, d'autant que je sais pertinemment comment passer le temps. Cette belle bite qui me nargue, et qui débande un tout petit peu je vais finir par en tomber amoureux, je replonge vers elle et à nouveau je la suce !

 

- Ben dis donc tu ne t'en lasse pas de ma bite, c'est normal on est tous des pédés qui s'ignorent !

 

Voici une réflexion tout à fait inattendue, il faut que je la note dans un coin de mon cerveau afin d'y réfléchir les nuits de grandes insomnies.

 

Soudain, il se met à genoux. Je ne comprends pas bien pourquoi, parce que cela m'oblige à me baisser davantage. Puis, je réalise qu'il est ainsi plus près de ma queue qu'il attrape enfin. Il se laisse maintenant glisser par terre. J'ai enfin compris ce qu'il voulait faire, nous nous positionnons tête-bêche afin de nous sucer en 69 ! Quelle délicieuse sensation de se faire sucer tout en suçant ! A ce rythme-là je ne vais pas tarder à décharger, ça m'embête un peu, j'aurais voulu me préserver pour la suite, mais je ne peux pas m'en empêcher. Je lui en fous plein la bouche. Mon excitation retombe comme un soufflé, mais je suis toujours en train de le sucer. Je me dis que par correction sans doute, il faut que je le fasse jouir à son tour ! Mais non, ce sera lui qui stoppera la manœuvre.

 

- On va se préparer pour y aller maintenant.

 

Il se rhabille presque aussi vite qu'il s'était dévêtue, j'enfile à la hâte quelques vêtements et nous voilà parti

 

- Délicieux ton sperme !

- Merci !

 

- Voilà c'est Monique, ma compagne !

- Enchanté ! On s'embrasse ?

 

D'accord on s'embrasse ! Je dévisage Monique incrédule, Cette petite blonde à l'air déluré et au sourire coquin est certes absolument charmante, mais Fred avait oublié de me dire...

 

- Je suppose que tu n'as rien contre les travestis ?

- Euh non !

- J'ai fait du café, mais on peut aussi boire une coupe de champagne

- Champagne, alors ! Propose Fred ! Ce n'est pas tous les soirs qu'on fait des rencontres comme cela par la fenêtre !

 

Monique verse les coupes, on trinque et on boit !

 

- Ça m'a tout excité de te voir te faire sucer la bite ? Il suçait bien j'espère !

- Il manque un peu de pratique, mais il est très doué !

- Pas mal ce champagne, ce n'est pas la marque de d'habitude ! Tu n'aurais pas quelques boudoirs ? demande Fred.

- Tu préfères le champagne avec des boudoirs, c'est nouveau ?

- C'est juste histoire de ne pas le boire sec !

- Tu aimerais aussi un boudoir ? me demande alors Monique avec un sourire malicieux.

- Euh, fais pour le mieux !

- Regarde !

 

Monique retire alors sa petite jupe noire, elle est en bas et porte-jarretelles, et elle porte une ravissante petite culotte rouge. 

 

- Enlève-la-moi !

 

Le jeu me plaît, je saisis l'élastique et commence à la descendre

 

- Tout doucement ! Voilà comme ça ! Dégage mes fesses, mes belles petites fesses. Tu les trouve comment mes petites fesses ?

- Superbes !

- Ben embrasse-les, alors ! Petite pédale !

 

Je ne suis pas une petite pédale, mais je suppose que ce genre d'interpellation doit faire partie de son petit jeu. Je dépose un tendre baiser sur son cul !

 

- Mieux que ça, je veux un bisou passionné.

 

Ce n'est pas vraiment une corvée, ses fesses sont la douceur même, j'embrasse, j'embrasse encore.

 

- Ecarte-les maintenant !

 

Aïe ! Je crois comprendre ce qui va arriver, mais je suis pris dans un maelström de perversion érotique et je me laisse m'y entraîner. Je lui écarte ses globes fessiers. J'ai une belle vue sur son anus. Je suppose que c'est cela qu'elle souhaitait, je me surprends à me dire que cet anus est décidément tout à fait charmant !

 

- Oh le joli petit trou !

- Il te plaît !

- Adorable !

- Alors lèche-le !

 

Pris au piège ! Et je me suis piégé tout seul, j'avais en fait sans doute envie d'y tomber dans ce piège-là ! Je me surprends à ne pas hésiter, je plonge ma langue dans son petit trou. J'ai un très court instant de recul ! Le goût en est fort acre, mais ça ne dure pas ! Je le suce cette fois. Elle s'écarte les fesses de façon à ouvrir son anus, et moi j'y pénètre ma langue.

 

- Vas-y encule-moi avec ta langue !

 

Ça dure bien cinq minutes, sans que je me lasse. Monique se dégage enfin, se débarrasse de sa petite culotte rouge qui tenait toujours à mi-cuisse et se retourne me présentant son sexe entièrement épilé !

 

- Tu voulais un boudoir ? Il n'est pas mal celui-là ?

 

Une force inconnue me pousse. Je prends la bite dans mes mains, ébauche quelques mouvements de masturbation

 

- Suce, pédale !

 

Elle va arrêter de me traiter de pédale, le travelo ? N'empêche que je suce, elle est aussi bonne que celle de Fred, légèrement plus grosse, par contre elle bande moins facilement. Le goût n'est pas net-net non plus, une vague saveur d'urine, mais ça, ça ne me déplait pas trop, je n'ai rien contre l'uro ! Je suce, je m'applique, il faut absolument que je la fasse bander. Pendant ce temps Fred s'est refoutu à poil, il se branle mollement d'une main tandis que l'autre tient sa coupe de champagne et il regarde comme au spectacle. Je crois avoir trouvé un mouvement qui commence à faire de l'effet sur la verge de Monique, je lape le gland par des petits coups de langue très secs, tandis que de la main, je branle la hampe. 

 

- Mais c'est qu'elle me fait bien bander la petite pédale ! Mais dis donc toi, tu ne vas pas être le seul à rester habillé ! Allez à poil !

 

Alors tandis que je me débarrasse de mes vêtements, Monique se trempe la bite dans une coupe de champagne, non pas dans UNE coupe, dans MA coupe !

 

- Tu veux goûter à mon boudoir trempé dans le champagne ?

- Bien sûr que je vais goûter

 

Et donc une nouvelle fois je prends la bite de Monique dans ma bouche, le trempage dans le champagne n'ajoute rien de spécial si ce n'est une bonne dose de perversité cérébrale. Fred qui s'est levé de son fauteuil fait à son tour faire trempette à sa quéquette qui a repris maintenant une bonne taille dans le breuvage champenois et s'approche à son tour. Je suce alternativement les deux bites. Mais soudain Monique se recule puis passe derrière moi !

 

- Redresse-toi ! Oh quel joli cul ! Un vrai cul de gonzesse !

 

Elle m'assène une claque sur les fesses !

 

- Aie !

- Tu n'aimes pas les fessées ?

- Si mais pas trop fort !

- Ah bon ! J'ai eu peur !

 

Et la voilà qui me flanque carrément une fessée en règle, c'est un peu limite, mais je ne dis rien.

 

- Alors ça t'as plu ?

- Ça chauffe un peu !

- Pfuit, c'est rien du tout, si nous avons l'occasion de continuer à nous fréquenter, tu verras ce que tu supporteras dans six mois !

 

Mais pourquoi dit-elle ça ?

 

- Bon si on passait aux choses sérieuses !

 

Je la regarde, je ne sais trop quoi dire, j'ai soudain l'impression que dans cet improbable couple, c'est justement elle qui porte la culotte.

 

- Tu es venu pourquoi au fait ?

- Et bien c'est Fred qui m'a proposé de...

- Oui je sais, mais ce n'est pas ça la question, je te demande ce que tu es venu faire ?

 

Bon, elle s'amuse à jouer les dominatrices à présent. Il va falloir que je pense à établir un début de repli stratégique. Le problème c'est qu'en ce moment je n'ai pas du tout, mais alors pas du tout de stratégie. Je la regarde sans rien dire, je dois avoir l'air complètement idiot !

 

- Bon tu ne réponds pas, on va arranger cela ! Mets-toi à genoux devant moi !

 

J'hésite quelques instants !

 

- Allez à genoux ! Tu verras mieux ma bite !

 

Voici un argument de poids, je m'exécute ! Monique s'amuse à se secouer la bite à quelques centimètres de ma bouche ! Va-t-elle me la redonner encore à sucer ? J'espère bien qu'oui !

 

- Bon, une petite parenthèse, tout ce que nous faisons maintenant, c'est un jeu ! Rien qu'un jeu ! Et pas autre chose ! Il faut que cela soit bien clair ! D'accord ?

 

Je réponds que je suis d'accord, mais je ne vois vraiment pas l'utilité de cette mise au point.

 

- Bon, alors puisque t'a compris que tout cela n'était qu'un jeu, tu vas me répondre bien gentiment, la question était : tu es venu pourquoi ?

- Pour m'amuser avec vous !

- Non, ce n'est pas la bonne réponse, petite pédale ! Maintenant tu as le choix ! Tu me donne la bonne réponse ou je t'en retourne une !

 

Mais elle est devenue folle ! Je songe à fuir ces deux cinglés, mais je me retiens, puisqu'il paraît que c'est un jeu, jouons ! On verra bien ! 

- Je ne sais pas !

- Clac !

 

Bien dosé ! ni trop fort, ni trop " semblant ", mais tout cela me semble aller trop loin, je vais pour me relever. Mais Fred m'appuie sur les épaules.

 

- Une seconde ! Juste une seconde ! On ne te retient pas, si tu veux partir, on te laisse et si on se croise en ville, d'accord on ne se connaît pas, on s'est même jamais rencontré ! Tu vois, on n'est pas compliqué. Mais ce serait tellement mieux si tu restais...

- Je ne suis pas venu ici pour recevoir des baffes...

- C'est une baffe pour rire ! Il y en a, au théâtre, ils en reçoivent tous les soirs des pires que ça ! Et ça finit par ne plus leur faire mal !

- Ils ont bien de la chance !

- Non, c'est un jeu, ils le savent, cela dit, tu as parfaitement raison, tu n'es pas venu ici pour prendre des baffes, tu es venu pour ?

 

Mais bien sûr, le fait que ce soit Fred qui pose la question change tout ! 

 

- Je suis venu pour me faire enculer ! c'est ça la bonne réponse ? Alors j'ai gagné quoi ?

- Ah ben voilà ! Allez viens sur le lit on va t'arranger cela !

 

A la demande de ces " messieurs-dames " je me positionne donc à quatre pattes sur le lit et je tends mes fesses. Monique s'est recouvert la main d'un gant de latex, s'imprègne l'un des doigts de vaseline et commence à me doigter le cul. Elle a un savoir-faire assez étonnant, ça n'a rien à voir avec les godes. Si véritablement l'introduction d'une bite provoque des sensations de cet ordre-là, je vais peut-être découvrir quelque chose cette nuit. Elle introduit un deuxième doigt, le plaisir devient de plus en plus trouble, je suis bien, c'est exquis ! Elle retire ses doigts. Fred a recouvert son sexe d'un préservatif bien lubrifié, il s'approche de mon trou bien préparé, donne une première poussée, ça rentre un peu, une deuxième ça rentre mieux, une troisième, c'est rentré, je n'ai même pas eu mal ! Le voici qui coulisse en moi. J'ai franchi le cap, je suis désormais un enculé, et fier de l'être en plus ! C'est trop bon ! Ce plaisir me fait tourner la tête, je pousse des petits soupirs, je suis en train de jouir réellement du cul. Au bout de dix minutes, Fred s'arrête. Prestement il change de place, vient devant moi tout en retirant la capote, et après quelques mouvements me décharge en plein visage. Je n'en demandais pas tant !

 

- Alors il encule bien, Fredo ?

- Super !

- Tu ne regrettes pas ?

- Oh non alors ! Mais il faudrait que je jouisse !

- Tu veux que je te suce ?

 

Elle n'attend pas ma réponse et plonge sa tête sur ma queue. Excité comme je suis, mon plaisir vient assez vite, je suis exténué.

 

- Bon, ben c'était bien tout cela ! Je crois que je vais me rentrer !

- On s'est bien amusé ! C'était super ! Tu souhaites qu'on se revoie ?

- Pourquoi pas ? Je ne suis pas contre, je vais vous laisser mon numéro de téléphone !

- Très bonne idée, on se reverra vendredi prochain si tu es libre, mais je te téléphonerais un peu avant.

 

On s'embrasse sur la bouche. Au point où j'en suis, je n'ai plus aucune réticence.

 

Les jours qui suivirent me trouvèrent dans des états d'esprit assez fluctuants. J'étais heureusement très occupé ce week-end à finir de déballer mes cartons. Je me suis dit d'abord qu'après ce coup de folie, j'avais donc concrétisé quelques fantasmes et même plus. Que je ne regrettais rien, mais que maintenant, cela suffisait. Je ne suis pas une pédale. Je ne mourrais pas idiot, mais recommencer pour quoi faire ? Le lundi j'avais déjà nuancé mon avis et me disait que recommencer ne serait-ce qu'une fois ne pouvait pas me faire du mal, puisqu'il y en pas dit-on à se faire du bien !

 

Le mercredi, alors que j'étais cette fois bien décidé, ce fut Monique qui me téléphona !

 

- Allô mon chou !

 

Voilà que je suis son chou, à présent !

 

- Allô !

- On t'aurait bien dis de passer nous voir vendredi soir, mais il y a un truc qui nous embête !

 

La douche froide ! Qu'est ce qui peut bien les embêter ! Et pourquoi avoir appelé à ce moment-là, il suffisait de ne pas le faire

 

- Un truc qui vous embête ?

- Oui, oh, rien de bien méchant ! C'est dommage, parce qu'on aurait pu se branler, se sucer, s'enculer... ah s'il y n'y avait pas ce truc !

- Mais quel truc ?

- Tu vas trouver ça idiot !

- Non ! Dit !

- Je n'aime pas trop tes poils !

- Mes poils ? Qu'est-ce qu'ils ont mes poils ?

- J'aime pas trop ! C'est comme ça !

- Ah ?

- C'est vrai tu serais d'accord pour te les raser ?

- Je n'ai... (j'allais dire "non je n'ai rien dis", mais me ravissait) Si je me rase tous mes poils, on se retrouve vendredi soir ?

- Mais bien sûr mon chou, à 9 heures ?

- Pas de problème !

- Oh ! Une dernière chose, tu n'es pas obligé mais ça nous ferais tellement plaisir !

- Oui !

- Tu vas t'acheter une culotte de femme et tu la porteras pour venir nous voir.

 

Cinglés, ils sont cinglés !

 

- Mais je vais acheter ça ou ?

- Il y en a en grande surface ! Choisis-la bien ! Et puis ne la met pas au dernier moment porte la dès le matin, ce sera mieux !

- Bon, d'accord !

 

Je raccrochais !

 

"D'accord !" J'avais dit "d'accord", mais où m'entraînaient ces deux zigotos ?

 

Le jeudi en sortant du boulot, je me rendis au supermarché du coin, et j'achetais non pas une mais deux petites culottes de femmes, pour pouvoir en changer au cas où ! Une rose et une mauve ! Je m'achetais une bombe de crème à raser toute neuve et une vingtaine de rasoirs jetables. Et je me mis à l'ouvrage. Je commençais par le plus facile, les jambes, puis les bras, le torse, puis le pubis, les couilles, le plus dur ce fut le cul que je traitais accroupis sur un miroir. Je m'en sortis avec un minimum de coupures. Et curieusement je me sentis bien. Me caressant, je me trouvais "tout doux" ! Je voulu alors essayer l'une des culottes. Je me regardais devant la glace, m'excitant de ma propre image, ma bite grossissait toute seule dans la petite culotte mauve, modelant une très curieuse bosse. Je touchais la bosse et commençais à me masturber à travers l'étoffe, doucement, puis de plus en plus frénétiquement, il n'était pourtant pas dans mes intentions de me faire jouir, mais pris par le jeu j'allais jusqu'au bout et déchargeais dans la culotte...

 

Chapitre 2 : Vendredi 15 septembre 2000

 

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Le lendemain, à l'heure prévue, je sonnais chez Fred et Monique

 

- Ah voici notre petite pédale !

 

On se fait des bisous, j'entre.

 

- Tu as bien suivi nos instructions ?

- Absolument !

- Alors, tu vas te mettre à poil, mais tu vas garder ta culotte, et tu nous attends à genoux sur le tapis, nous on revient tout de suite !

 

Ah ! Bon ! Je fais comme ils disent et je m'agenouille attendant le bon retour de ces " messieurs-dames " qui ne saurait tarder, d'ailleurs j'entends du bruit, les voilà qui reviennent. Mais... mais... ils ne sont pas seuls. Un couple les accompagne ! Je ne sais plus ou me foutre !

 

- Voici Dany ! dit Fred en me présentant, il est mignon, hein ! Et voilà Eric et Pascale ! Nos amis !

 

Je suis paralysé sur place, à aucun moment ces cornichons ne m'ont dit que nous ne serions pas que tous les trois. Et voici que le dénommé Eric sort, comme ça, sans prévenir sa bite de sa braguette et l'approche de ma bouche ! Bon ça va être ma fête ! C'est de ma faute, j'en voulais encore, je n'avais qu'à dire non ! Maintenant difficile de reculer ! Et me voici avec une nouvelle bite dans la bouche, et je la suce ! Que va-t-il m'arriver après cela ? Pascale, elle, se marre. Je la regarde un peu, une belle femme blonde assez grande, le visage très ovale, les cheveux coupés au carré, elle est en chemisier blanc avec une jupe vieux rose sans doute une jupe de tailleur. Femme ou transsexuelle, on va finir par plus savoir ! Non c'est bien une femme, dans la trentaine avec un corps qui me paraît extrêmement bien foutu.

 

- Mets-toi à poil ! Dira Eric à sa compagne, on va voir si ça l'excite pendant qu'il me suce. Pascale se déshabille sans broncher avec un naturel irrésistible, elle a une paire de seins ni trop grosse, ni trop petite, une poitrine de rêve qui tient parfaitement ! Que j'aimerais sucer ses tétons tout raides, cela me rassure un peu, je ne me suis pas coupé sexuellement des femmes. Elle est à présent complètement à poil. Elle se positionne derrière Eric et elle le frôle de son corps et de ses seins. L'autre est aux anges. Soudain il se retourne offrant sa bite à la femme. Je pensais en avoir fini, mais quelqu'un me plaque mon visage contre le cul de l'homme ! Ça va j'ai compris. Ce sera sans doute la dernière fois, mais rien ne me sera épargné, alors consciencieusement je lèche le trou du cul de cet inconnu tandis qu'il éjacule dans la bouche de Pascale.

 

On sonne ! Non, c'est quoi encore ? Il y a combien d'invité ce soir ? Je ne vais quand même pas sucer tous les bisexuels de la ville ? Fred me fait signe de me remettre à genoux tandis que Monique va ouvrir la porte. J'entends une voix masculine. Un type entre, c'est le livreur de pizzas ! Il pose les pizzas sur la table ! La tête qu'il fait ! Je suis là à moitié à poil avec une culotte rose de femme, Eric est en train de finir de s'essuyer la bite avec un kleenex et surtout il y a Pascale, complètement nue et n'essayant même pas de se cacher. Le type est rouge de confusion, il finit par s'en aller avec son chèque sous un éclat de rire général !

 

- Tu ne lui as même pas donné de pourboire !

- Et se rincer l'œil comme il l'a fait, c'est pas un pourboire ?

 

Pascale demande à la cantonade si cela ne lui fait rien si elle reste à poil pour manger ! La cantonade n'ayant pas d'objection, elle décide donc de rester à poil !

 

- Toi aussi tu restes à poil ! M'ordonne-t-elle.

 

Voilà qu'elle me donne des ordres à présent ! Non mais je ne la connais pas !

 

- Euh si quelqu'un à une envie de pipi avant de passer à table, je veux bien lui tenir ! S'esclaffe-t-elle !

 

Apparemment cette demoiselle a de gros fantasmes uro, mais personne ne bronche. Vais-je me décider à broncher ? Oui, je bronche !

 

- Non, lui il n'a pas le droit ! intervient Fred.

- Et pourquoi, il n'aurait pas le droit ? Reprend-elle ! Je ne vais pas te le bouffer ton esclave, allez viens biquet !

 

Fred ne faisant plus d'objection, je suis la nénette.

 

- Je parie que tu n'as même pas envie de pisser !

- Non pas trop, mais je vais essayer !

- Tu joues à quel jeu avec ces mecs ?

- Pardon ?

- Tu ne vas pas me faire croire que tu es pédé ?

- Je n'ai jamais dit cela !

- Mais eux ils le disent !

- Ils disent ce qu'ils veulent ! En fait, je dois être bi, mais je ne le sais que depuis la semaine dernière !

- Tu te retournes sur les hommes dans la rue ?

- Non ! Enfin je ne crois pas ! Non !

 

Ma propre réponse me surprend un peu. Mais j'ai beau chercher c'est non, sauf peut-être dans des circonstances exceptionnelles.

 

- Par contre j'ai remarqué la façon dont tu me regardais !

 

Elle est très observatrice, la nana !

 

- Et les travestis, par contre, eux t'excitent ?

- Oui !

- Alors tu n'es pas bi ! T'es bitophile !

- Bitophile ? C'est quoi ?

- Je ne sais pas j'ai lu ça je ne sais plus où, ce qui t'attire ce sont les bites, pas les mecs. Globalement ton truc c'est les femmes, mais tu aimes aussi les bites, alors évidemment les travelos, ils cumulent les deux...

- T'est forte, arriver à cerner un mec au bout de dix minutes ! Tu as fait comment ?

- Ça m'amuse, mais ce n'était vraiment pas difficile ! Et puis arrête de me regarder comme ça ! Tu vas te rendre malheureux ! 

- On va essayer ! 

- Je vais te dire, je te trouve sexy avec ta culotte rose et tes poils rasés !

 

Et voici qu'elle approche son visage du mien ! Je n'en reviens pas je n'ai jamais eu dans les bras une femme aussi belle, aussi douce, une bosse se reforme dans ma culotte, elle l'attrape aussitôt tandis que nous nous roulons un patin d'enfer.

 

- J'ai envie que tu me fasses jouir !

 

Je suis sur le cul ! 

 

- Mais on va faire ça où !

- Pas ici idiot, je vais te donner mon numéro de téléphone ! Bon sinon t'as envie de pisser ou pas parce que les pizzas vont refroidir !

- Non je n'ai pas envie, et d'abord je bande de trop !

 

On revient avec les autres, elle me tend un carton avec son numéro de portable, ne se cachant même pas devant Eric. 

 

- Bon alors tous les deux vous faites bande à part ou quoi ?

- Non, on prend contact !

 

Bravo la discrétion ! Monique vient me voir, elle me caresse partout !

 

- T'es super doux comme ça ! Hum... t'es craquant c'est quand même plus sexy qu'un gros poilu, non ?

 

On se met à table, on mange assez vite, on parle de tout et de rien, et pour ce qui me concerne, je me tais. La conversation finit par dévier à propos de gens qu'ils connaissent, mais n'ayant pas cet honneur, je décroche complètement et laisse vagabonder mon regard sur les seins de Pascale qui ne les a toujours pas cachés.

 

- Bon on va jouer la revanche d'il y a quinze jours ! dit soudain Eric.

 

A bon ! On va jouer à quoi maintenant ? J'espère que ce n'est pas au scrabble !

 

- Je mets 30 biftons sur Pascale !

- O.K. 30 biftons sur Monique ! Réplique Fred

 

J'ignore qu'elle est cette nouvelle monnaie, et de quel enjeu il s'agit. Mes ces "messieurs dames" se rhabillent et je suis invité à en faire autant. Pascale est en tailleur vieux rose et Monique en chemisier vert pale avec une mini-jupe noire. On descend et j'ignore où on va. Eric propose :

 

- On ne prend qu'une voiture !

- Oui ce sera plus pratique ! Dany tu te mets derrière au milieu, les filles de chaque côté de lui. 

 

On se dirige vers la sortie de la ville, on fait deux ou trois kilomètres et nous voici à l'orée d'un bois, la voiture s'engouffre dans les contre-allées du bois, on n'est pas tout seul. Puis on s'arrête, à la lumière des phares de voiture nous apercevons plusieurs nanas (à moins que ce soit des travestis, ou les deux) qui manifestement tapinent.

 

- Non pas là, il doit y avoir des macs ! On va aller un peu plus bas !

 

On roule un peu !

 

- Là c'est peinard !

 

Les portières s'ouvrent ! Monique et Pascale en descendent.

 

- Une demi-heure, pas plus, si vous êtes à égalité on jouera les prolongations !

 

Les deux filles se mettent alors à jouer les putes aguichant les automobilistes qui passent. Mais ou suis-je tombé et quel est ce jeu idiot ? Et si ce n'était pas un jeu, si Pascale et Monique étaient réellement des prostituées et Eric et Fred leur souteneur. Mais dans cette hypothèse, qu'est-ce que je viens faire là-dedans moi ? 

 

Une voiture s'est arrêtée à la hauteur de Pascale, qui peu après monte dans le véhicule. Fred roule au pas. On devine plus qu'on ne voit Pascale en train de sucer un parfait inconnu. Cinq minutes après elle redescend, la voiture s'en va. C'est au tour de Monique d'être abordé, mais là, il se passe quelque chose, Monique refuse de monter dans le véhicule. On s'approche ! Effectivement il y a quatre types à l'intérieur. Le ton à l'air de monter. Eric sortant précipitamment de notre véhicule apostrophe alors les lascars une carte tricolore à la main.

 

- Vous dégagez sinon, j'appelle les renforts et on fait un contrôle d'identité !

 

J'appris plus tard que la carte n'avait rien ni d'officiel, mais dans ces cas-là personne n'a le culot de demander à vérifier et nos empêcheurs de tapiner en ronds démarrèrent en trombe sans demander leur reste. Pendant ce temps un autre véhicule s'est arrêté à la hauteur de Pascale qui s'y engouffre pour faire sa deuxième pipe de la soirée après qu'un passager en soit sorti. Ce dernier se dirige vers Monique. Ils discutent quelques instants puis se dirigent près d'un arbre.

 

- Monique s'accroupit devant le type, lui sort la bite et commence à le sucer. Une seconde voiture s'arrête. Un homme descend sans doute le seul occupant. Il a vu Monique et s'en approche, il lui dit quelques mots, apparemment Monique accepte ses propositions, le type dégage sa bite et se masturbe en attendant son tour. Ça y est son tour est venu le premier s'en va. Une nouvelle voiture apparaît (ce soit être l'heure de pointe !) Deux types sortent, toujours se méfier de tout ce qui n'est pas seul. Ils se dirigent vers Monique, sortent leur bite et s'astiquent à leur tour. Monique leur dit quelque chose ! Je vois alors les mecs fouiller dans leur portefeuille. Entre-temps Pascale a terminé sa prestation. Fred donne un coup de klaxon, la demi-heure est terminée. On attend Monique qui en finit avec ses deux zouaves !

 

- On dirait que Monique a pris sa revanche !

- Ouais ! Mais la prochaine fois on va jouer avec Dany, on va bien la transformer, ce sera super !

 

Quoi ? Mais ils sont complètement frappés ! Je n'ai pas envie d'aller sucer la bite de joyeux inconnus. On rentre. Sur le chemin du retour, Pascale me met la main à la braguette, mais je la repousse prétextant la fatigue. Je ne remonte pas chez mes complices et rentre directement à ma résidence !

 

Je n'ai même pas joui ce soir, mais j'ai roulé un patin à une créature de rêve ! J'ai son numéro, mais bof ! C'est décidé cette fois ci, je romps les ponts avec ces cinglés ! Le week-end fut ennuyeux au possible, et le lundi soir je téléphonais à Pascale !

 

- T'es toute seule ?

- Non, mais j'arrive !

 

Mais qu'est-ce qu'elle peut bien me trouver cette nana ? La voici qui se pointe, elle a apporté un grand sac de voyage ! 

 

- Bon on fait ça ou ?

 

Bien expéditive la fille !

 

- Tu ne veux pas boire un truc avant ? Tu n'es pas trop pressée ?

- Je ne suis pas pressée, mais j'ai envie, très envie ! On boira après !

- Euh ! Tu ne crains pas une réaction d'Eric ?

- Mais je ne vis pas avec Eric, c'est juste un copain comme ça, c'est vrai qu'on est très souvent ensemble, mais je suis libre, rassure-toi !

 

Et là voici qui se déshabille ! Au secours ! Je suis tombé sur une nympho ! Je me déshabille à mon tour. Je ne vais quand même pas manquer cela ! Je la prends dans mes bras, ma chair colle contre sa chair, mon dieu ! Qu'elle est belle et que sa peau est douce ! Je dois rêver, je vais me réveiller d'un moment à l'autre ! Non même pas ! On s'embrasse, on fait combattre nos langues, on s'échange nos salives, on bave ! Je me libère de son étreinte et j'attaque ses seins, ses seins qui m'ont nargué toute une soirée, je les ai maintenant à portée de bouche. Je suce les tétons, elle réagit, elle soupire d'excitation. Ah ! Madame aime qu'on lui tripote les tétons ! Elle va être servie. Je l'entraîne dans la chambre. On se jette sur le lit, je reprends ma succion mammaire, elle n'en peut plus et au lieu de s'occuper de moi, la voici qui se masturbe ! Mais qu'importe l'essentiel c'est qu'elle soit satisfaite et que moi aussi. Je ne me lasse pas de lui sucer les seins. Elle mouille tellement que sa masturbation fait un curieux bruit de clapotis. J'ai rarement entendu une chose pareille. Et là voilà qui explose ! 

 

- C'est bon, c'est bon, c'est bon !

 

Elle se raidit, puis redégringole pantelante sur le plumard. L'affaire n'a pas duré très longtemps. Je fais quoi maintenant avec ma bite capotée ?

 

- Je peux !

- Bien sûr que tu peux !

 

Je la pénètre avec une facilité déconcertante. J'ai soudain envie de la sodomiser, mais je n'ose pas lui demander, il ne faut jamais briser un rêve ! Elle ne réagit pas trop au début, puis arrive à prendre mon rythme. Je fatigue un peu, on roule sur le côté.

 

- Je vais venir sur toi !

 

La voici qui à présent me chevauche ! Quel spectacle que de voir cette déesse toute nue me chevaucher, ses seins ondulant au rythme de ses mouvements. Mais on ne devait pas être synchro ce soir ! Alors que je sentais la jouissance imminente, elle se retire !

 

- Je peux plus ! J'ai trop envie de pisser !

- Alors pisse-moi dessus !

- Pas là ! 

- On s'en fout, faudra que je change les draps.

 

Donc Pascale s'accroupit sur ma bouche, et commence à uriner, j'avale ce doux breuvage au goût si particulier, que savent apprécier les amateurs. J'ai du mal à la suivre tellement ça dégouline, on en met plein à côté. Qu'importe cette douche dorée me ravit le cœur ! Ça y est ! Elle a terminé ! Elle jette un coup d'œil sur ma bite toute raide, la décapote et la met dans sa bouche, elle suce formidablement bien ! Non ne pas penser aux types du bois, ne pas y penser ! Oh ! Qu'est qu'elle suce bien, je décharge dans sa bouche.

 

- Ouf ! T'es une véritable tornade !

- T'as vu ça ! Hein ?

 

On se relève, on boit un coup d'eau gazeuse.

 

- C'est quoi dans ton grand sac ?

- Des affaires de filles, je vais te travestir !

- Me travestir !

- Ben oui, j'ai le droit de m'amuser aussi non ?

 

Je suis tombé dans une ville de fous ! Je me laisse faire ! Que faire d'autre, je ne me vois pas la mettre à la porte après ce que nous avons fait ensemble ! Mais j'ai de plus en plus l'impression d'être une marionnette dont je ne comprends rien aux ficelles !

 

- On va commencer par te maquiller, si le visage ne " passe " pas, ce n'est pas la peine de continuer... tout commence par-là !

 

J'ai donc droit à la totale, le fond de teint, les trucs pour les yeux, les cils, les sourcils, le rouge à lèvres, puis la perruque blonde. Je ne me reconnais pas moi-même, c'est vrai que je suis excitante, enfin j'ai une bouille excitante, je me prends au jeu. J'enfile un porte-jarretelles, des bas, une culotte, un soutien-gorge à balconnet que l'on rembourre en bas avec de l'ouate mais qui laisse mes tétons à l'air. Un petit chemisier, une mini-jupe. Quelques bijoux en toc dont le faux collier de perle ! Puis le supplice, les godasses ! Jamais je n'arriverais à marcher avec ses trucs là !

 

- Je n'y arriverais jamais !

- Tu t'entraînes ! Vendredi je veux que tu sois prêt, je devrais dire "que tu sois prête " !

- Ecoute Pascale, laisse tomber, je me suis bien amusé, mais maintenant j'arrête tout cela !

- Ça te plairait une autre séance avec moi ?

- Bien sûr !

- Si on ne te voit pas vendredi, plus de séance !

- Alors tant pis !

- Je te laisse le sac, je passerais vendredi vers 19 heures je t'aiderais à te maquiller.

- Ce n'est pas la peine, Pascale !

- Réfléchis ! 

- Admettons que j'accepte ! On va aller au bois ! D'une part ça ne me dit rien du tout, et puis après ? Le vendredi suivant, on va faire quoi ? Y retourner ?

- Mais bien sûr que non ! Qu'est-ce que tu es en train d'imaginer ?, Qu'on y est toujours fourré, mais pas du tout ! C'est un jeu auquel on joue de temps en temps. Ça faisait une éternité qu'on n'y avait pas joué, Fred et Monique ont voulu y rejouer, puis on a fait la revanche, et puis après on a eu l'idée de t'y emmener, mais c'est juste pour une fois. On a plein d'autres jeux, tu sais, c'est vrai que celui-là est un peu stressant, mais le saut à l'élastique aussi c'est stressant !

- Et si je ne veux pas ? Qu'est ce qui va se passer ?

- Mais, j'en sais rien, moi ! Tu es libre ! Personne ne te demande de compte ! Allez ! Bisous à vendredi !

- Vendredi je te rendrais le sac !

- On verra bien, alors ce bisou ?

 

On s'embrasse. Je décide à ce moment-là que je ne la reverrais plus, et que pour ne pas devoir l'affronter, je laisserais un mot sur la porte, lui demandant de récupérer le sac chez un commerçant ! Le plan est pauvre, mais faute de mieux !

 

Mardi, tout se mélange dans ma pauvre tête. Je ne suis plus sûr de rien. 

 

Mercredi, j'ouvre le sac, j'essaie de me maquiller tout seul, mais c'est assez lamentable, je m'applique, je recommence, je gâche, je suis incapable de faire ça tout seul, pourtant cela m'aurait excité de me contempler en fille devant la glace. Je me démaquille en rageant. Je me contente de mettre la perruque et les fringues, puis les chaussures. L'enfer, il faut que je m'habitue ! Mais ça vient, ce n'est pas plus dur que le patin à glace, quand même !

 

Jeudi : nouvel essai de maquillage, nouveau ratage, pourtant me travestir m'excite, j'ai sans doute trouvé un nouveau truc, mais comment je vais assumer cela ? Je ne m'en sortirais pas seul, je ne suis pas prêt ! Ah, au fait, les chaussures ça va beaucoup mieux !

 

Chapitre 3 : Vendredi 22 septembre 2000

 

Vendredi : on sonne c'est Pascale : elle est en avance, j'ouvre, je l'embrasse, du coup la voilà ravie :

 

- Alors ?

- Alors les chaussures ça va, je m'y suis habitué.

- Super, tu veux que je maquille tout de suite ?

- On a peut-être avant le temps de...

- De faire l'amour c'est cela ? Mais tu n'as pas compris Dany ! Mon truc c'est justement de faire l'amour avec des travestis. Alors je te maquille, et puis après tu l'auras ton gros câlin, ça marche comme ça ?

 

Bien sûr que ça marche !

 

- Mais le maquillage va se barrer !

- On fera ce qu'il faut après !

 

Comme la dernière fois elle me maquille le visage, je mets la perruque et les bas ainsi que le porte-jarretelles. 

 

- Dis-le-moi si tu veux quelque chose de spécial !

- Je voudrais bien te sodomiser !

- Ah là là ! Tous les hommes sont bien pareils ! Mais bon si cela te fait plaisir !

 

Elle se déshabille, et me demande de mettre tout de suite une capote (quel romantisme !) elle la lubrifie au maximum puis me masturbe jusqu'à ce que ma bite soit au maximum de sa raideur.

 

- Tu entre carrément, et tu ne ressors pas toutes les trente secondes. Si tu vois que ça débande au moment de l'introduction tu n'insistes pas !

 

Je vous l'ai dit, on nage en plein romantisme. Je fais comme elle a dit. Son cul est délicieusement serré. Quelle sensation étrange ! Bizarrement alors que manifestement cette pratique ne lui disait trop rien la voici qui pousse des petits halètements de plaisir. Mais quelque chose cloche. Elle me demande de me retirer. Tant pis ! Elle me fait coucher sur le dos. Et la voici qui s'apprête à me chevaucher. Elle pourrait au moins changer de capote, mais je comprends à présent ce qu'elle veut faire, elle veut se la réintroduire dans le cul dans une position qui lui permettra de contrôler ses mouvements. Elle me chevauche quelques instants. Et comme la dernière fois la vision de ce corps de rêve me chevauchant me fait craquer. Je jouis dans son cul.

 

- Content ?

- Ça va !

- Alors vient me sucer !

 

Ce n'est pas vraiment un problème ! Sa chatte mouille comme pas possible, je lui lape le clito avec des petits coups de langue. Elle s'abandonne, ferme les yeux et se pince ses bouts de seins. Sa cyprine dégouline à qui mieux mieux ! Elle pousse des petits cris qui se rapprochent de plus en plus, puis son corps se raidit et elle gueule sa jouissance.

 

On s'embrasse avec fougue comme les plus passionnés des amants puis on se relève ! Elle rectifie mon maquillage et on s'en va chez Fred et Monique !

 

- Superbe !

- Je me ferais bien faire une pipe ! dit Eric qui déjà déballe ses mâles attributs.

- Il est un peu fatigué, le maquillage, les chaussures tout cela n'est pas évident, foutez-lui la paix un petit peu ! Il est là ! C'est déjà beaucoup non ! et puis si tu veux vraiment une pipe, il n'y a pas que lui !

- Bon ! Bon !!

 

Du coup Eric remballe sa biroute. C'est encore une soirée pizza. Quelqu'un a emporté un vidéo amateur dans laquelle évoluent des gens qu'ils connaissent. Elle fait deux heures la vidéo, ça fait passer le temps ! Il y a des trucs assez excitants mais aussi des passages où ça se traîne en longueur.

 

- Bon, on va au bois !

- On fait comment pour les paris ?

- Moi je ne tapine pas ! Intervint Pascale ! Par contre je vais parier !

- Ben v'la autre chose !

- Et puis faudrait peut-être qu'on se limite, il n'a pas l'habitude, un quart d'heure ça devrait suffire !

- Disons 20 minutes !

- Bon alors 30 biftons sur Dany ! lance Pascale !

- 30 sur Monique ! relance Fred

- Moi aussi 30 sur Monique ! termine Eric.

 

On y va ! C'est Pascale qui me conseille ! 

 

- Tu n'acceptes pas de discuter sur les tarifs, les macs d'à côté envoient des types juste pour voir si personne ne casse les prix. Tu n'acceptes que les pipes et les branlettes, rien d'autres ! Si tu as une hésitation sur une bite tu mets une capote et tu n'acceptes pas d'aller en voiture s'il y a plus d'une personne.

 

Je suis sûr autre planète ! Je vais donc cette nuit jouer aux putes en réal life ! Pourquoi ais-je accepté ? Je la connais la raison pour laquelle j'ai accepté ! Comme le roi des cons que je suis, je suis tombé amoureux de Pascale ! Oh ! Je ne vais pas lui dire et elle ne le saura sans doute jamais. N'empêche...

 

Une voiture s'arrête à ma hauteur. Déjà ? Même pas le temps de m'habituer à l'environnement, le type baisse sa vitre.

 

- Tu nous fais un prix pour tous les trois !

- Je ne fais pas de prix, mais je peux être très gentille, et il faut que vous descendiez de voiture !

 

Ça y est en cinq minutes, j'ai déjà des propos de professionnelle. Les types se concertent, et acceptent, ils descendent de voiture. J'empoche le fric dans mon petit sac à main sans rien recompter et les accompagne jusqu'à un petit talus près d'un arbre.

 

- Allez sortez vos queues !

 

Ils s'exécutent, j'ai trois queues en face de moi, l'une est énorme, je renifle tout cela, l'une d'entre-elles ne sent vraiment pas la savonnette. Ce sera donc latex pour tout le monde. Ils ne protestent d'ailleurs pas. Je passe de l'une à l'autre, histoire de les exciter. Sucer du préservatif, je ne vous dis pas le goût ! Le premier jouit assez vite sous mes savants coups de langue, (j'ai appris vite !) Le deuxième suit, reste le troisième, c'est celui qui a un engin énorme, je ne peux pas mettre ça dans ma bouche sans risquer de me décrocher la mâchoire. Je fais ce que je peux. Rien à faire, je change de tactique et je le masturbe. Quand je le sens prêt, je remets tout ça entre mes lèvres. Du coup il est tout content le monsieur. 

 

Appel de phare ! Vingt minutes, c'est vite passé ! Je regagne le véhicule. On ne peut pas dire que la situation m'ait excité.

 

- On a gagné ! Me dit simplement Pascale.

 

On rentre, contrairement à la fois dernière, je monte chez eux, j'ai besoin de terminer sur autre chose ! Monique va chercher une bouteille de champagne et des coupes qu'elle remplit. C'est à ce moment-là que Fred se ramène avec un bloc de papier à lettres. Il me le tend. Je ne comprends pas !

 

- Bon c'est fini le délire !

 

Il me tend un stylo 

 

- Tu vas rédiger une belle lettre de démission à ton patron. A partir de demain c'est moi qui vais m'occuper de ta carrière. Je vois que tu as des dispositions, et puis tu vas commencer par me refiler ce que tu as gagné ce soir !

 

Je deviens blanc comme un verre de lait écrémé ! Je comprends tout maintenant, la tactique de Fred pour progressivement m'amener à me travestir, la complicité active et efficace de Pascale. Ah ! La salope ! La salope, je la hais ! Je ne me sens pas très bien, je repère où se situe la porte, je me sens encore moins bien, je ne peux pas me lever, mes jambes flageolent !

 

- Mais vous êtes con ou quoi ? intervient Pascale. Dany remet toi, c'est une mauvaise plaisanterie ! T'es vraiment lourd Fred, dès fois !

- C'est vrai c'est une blague ?

- Mais bien sûr que c'est une blague ! me précise Fred

- Putain, la trouille que vous m'avez foutue ! 

 

Je ris nerveusement.

 

- Allez, on arrête les conneries, à notre santé, la soirée n'est pas finie ! Lance Monique.

- Vous êtes sûr que c'était une blague !

- Non mais regardez dans quel état vous l'avez mis ! Intervint à nouveau Pascale, je vais m'occuper de lui en tête-à-tête, à tout à l'heure !

 

Elle m'entraîne dans la chambre !

 

- Excuse moi je suis en train de craquer ! Tu es sur que c'était une blague !

- Oui ! Ni Fred, ni Eric ni moi d'ailleurs ne faisons dans le proxénétisme, il faut que ce soit clair ! C'était une blague !

 

Je la regarde, et à nouveau je deviens blême...

 

Le détail horrible, le détail qui tue ! Elle a le bloc de papier à lettre dans les mains. Dans quel piège cette pétasse va-t-elle m'entraîner de nouveau ?

 

- Le bloc ?

- Quoi le bloc ? Mais bon dieu détends-toi ! Moi aussi j'aimerais bien que tu écrives une lettre à ton patron !

 

Ça y est le piège se referme à présent !

 

- Oui pour que tu lui demande une mutation pour ailleurs et que tu m'emmènes, je t'aime Dany et j'ai besoin de changer d'air ! Mais je suis consciente que ce serait te demander l'impossible, alors je ne te demande rien !

 

Oh non ! Il y avait une éternité que je n'avais pas chialé, mais là trop c'était trop ! Je craque.

 

- Mais moi aussi je t'aime Pascale...

 

Mais pourquoi demander une mutation ?

 

Pascale m'expliqua que de m'éloigner de Fredo serait le moyen le plus simple de ne plus répondre à ses sollicitations… Elle voulait me garder pour elle !

 

Je n'eus pas besoin de faire de lettre, je louais un petit appartement à Montpellier, à 20 km de mon travail et j'y emménageais avec Pascale.

 

En cherchant à affronter ma bisexualité en face, j'avais donc trouvé l'amour d'une femme. Ça durera ce que ça durera, mais ne faut-il pas profiter des bonnes choses lorsqu'elles se présentent ?

 

Le soir de notre emménagement, nous sommes allés au restaurant et nous avons fini dans une boite échangiste. Il y avait quelques belles bites à sucer et nous ne nous en sommes pas privés.

 

- Je t'aime, mon petit suceur de bites ! Me dit Pascale en sortant

 

Ainsi va le destin ! Que ce serait-il passé si Fred ne m'avait pas observé à la jumelle ce vendredi 8 septembre ?

 

FIN

 

© Eddy Stokien

 

EdvardStokien@hotmail.com

Première publication sur Vassilia, le 24/02/2001 révisé le 2/6/2016

Par Eddy - Publié dans : Eddy
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Mardi 31 mai 2016 2 31 /05 /Mai /2016 09:15

Eros Cosmos 2 - Novassa par Nicolas solovionni

15 - Blues cosmique suivi de Sainte Fédora

Solo  

Pacheco blues

 

Pacheco sentit qu'on le secouait,

 

- Patron, on est désolé de vous réveiller, mais il y a un gros problème !

- Quel problème ? Laissez-moi dormir !

 

Pacheco finit par émerger. Combien de temps avait-il dormi ? Il avait bu, s'était enivré ce qui était extrêmement rare chez lui... Les événements de la veille lui revinrent en mémoire : Cette émissaire soi-disant novasséenne qui se pose et qui embarque trois filles dont Karita, le hangar qui prend feu, les gardes incapables de conserver leur sang-froid, le reste des filles qui le prennent en otage et qui disparaissent.

 

- C'est quoi la nouvelle catastrophe ?

- Patron, les filles ont toutes disparues... On a essayé de vous réveiller avant mais on n'y est pas arrivé...

- Et c'est pour m'annoncer ça que vous me secouez comme un prunier ! Comme si je ne le savais pas ! Si vous aviez fait votre boulot au lieu de jouer aux pompiers, ça ne serait pas arrivé...

- Patron, j'ai vu un jour une tour à eau qui...

- Je ne vous demande pas de me raconter votre vie ! Vous êtes licenciés tous les cinq pour faute grave ! Prévenez l'astrodrome pour qu'on vienne vous chercher en navette, je vous prépare vos comptes et vous disparaissez de ma vue !

 

Le type n'insista pas.

 

Pacheco ne réussit pas à se rendormir, il alla prendre une douche, puis repris contact avec Andersen :

 

- Vous deviez me rappeler...

- J'allais le faire. Pour ce qui est des filles, on n'a rien pu faire, les barges sont entrées directement dans le sas véhicule d'un vaisseau et sont ressorties sans passagers. Le vaisseau a déjà décollé.

- Et vous n'avez pas essayé de le bloquer !

- Je ne crois pas avoir les moyens de faire ça, et de toute façon, il s'agit à l'évidence d'une opération très bien préparée. Mentit-il avec un superbe aplomb.

 

Dépité, il consulta les vidéos de contrôle, comprenant mieux l'historique des événements, puis il partit égarer ses pas dans le parc. Il lui fallait faire le point : Il restait désormais seul dans la résidence avec pour seule compagnie, ses deux cuisiniers. Surtout ne pas tomber dans la dépression... Comme lui disait son sergent instructeur quand il était jeune soldat : "Des erreurs tout le monde en fait, même des grosses. Mais l'erreur doit être formatrice, si on ne comprend pas ça, on est un incapable"

 

Ben oui, il lui manquait quelqu'un à qui se confier, à force de ne faire confiance en personne, le système qu'il avait mis en place avait montré ses limites, Karita n'attendait qu'une occasion pour s'enfuir, et les autres aussi, certaines l'auraient même assassiné sans aucun remords alors qu'il se disait qu'il n'était pas si méchant que ça... Bien sûr, il les retenait prisonnières, bien sûr... Il ne referait pas la même erreur, Karita devra être remplacée par quelqu'un qui devra trouver avantage à sa situation, mais comment réaliser cela ? Il devait aussi trouver des gardes un peu plus intelligents mais sans qu'ils possèdent pour autant des velléités de trahison. Pas facile non plus.

 

Andersen rectifia le message qu'il avait préparé à l'attention de la Terre, et l'envoya. L'affaire se décantait un peu. Un trafiquant quelconque (peut-être Hans Burger) avait débarqué ici avec deux filles kidnappées sur le Siegfried 7. Une barge était directement sortie de son sas véhicule pour aller les livrer chez Pacheco. Actuellement personne ne savait où étaient passées ces filles qui avaient disparu en même temps qu'une troisième. Quant à Fédora et Constantin certaines filles prétendaient les avoir aperçus très brièvement sans que personne ne puisse dire ce qu'ils étaient devenus. Et, autre problème, ces douze femmes allaient rapidement devenir une charge, il fallait les nourrir, essayer de les héberger convenablement... sans compter que la présence de ces filles toutes plus belles les unes que les autres et trimballant une réputation de "créatures faciles" renfermaient un potentiel perturbateur sur l'effectif de la garnison.

 

Pacheco ne rentra à la résidence que plusieurs heures plus tard, il constata non sans un certain plaisir que les gardes entourés de leurs bagages personnels attendaient sur le tarmac qu'une barge se pose ! Bon débarras !

 

De nouveau il entra en contact avec Andersen :

 

- Vous pourriez me faire passer une annonce en direction de Vargala station. Je cherche quinze filles pas trop farouches, je vais vous donner les caractéristiques...

- C'est interdit, ce genre d'annonces, Monsieur Pacheco.

- Je sais bien, mais je compte sur vous pour rédigez ça de façon à n'enfreindre aucune loi.

- On va demander 15 jeunes filles volontaires. Personne ne sera dupe, mais l'annonce passera...

- Ça va mettre combien de temps ?

- Si vous vous engagez à payer le voyage retour au vaisseau qui vous apportera la... euh la... marchandise... l'annonce trouvera preneur tout de suite... donc un mois pour la transmettre, un mois pour vous livrer, ça fait deux mois !

- Deux mois célibataire ! Soupira Pacheco. Il me faudrait aussi des gardes, j'ai licencié les miens...

 

Ils continuèrent à discuter quelques minutes, Andersen ne voulait surtout pas que son interlocuteur puisse croire que leur complicité était trahie. Il n'avait de toute façon aucune intention de donner suite à la demande de Pacheco. La conversation était enregistrée et quand les enquêteurs analyseraient les échanges téléphoniques son attitude témoignerait en faveur de son honnêteté. Il s'aventura tout de même à demander :

 

- Euh, vous n'avez plus du tout de jeunes femmes chez vous en ce moment ?

- Ben non ! Répondit Pacheco.

- Même pas deux ou trois ?

- Toutes envolées...

- Je vous demande ça parce que sur la vidéo de contrôle j'ai compté douze filles, vous n'en aviez pas plus ?

- Si, mais il y en a trois qui sont partis avant les autres.

- Avec une barge ?

- Oui, mais pas une des miennes.

- Vous n'en savez pas plus, parce que sur ce coup-là, je peux peut-être essayer de vous aider...

 

Pacheco hésita ! A quoi bon lui raconter cette histoire très compliquée de réincarnation de Sainte Artémise que des femmes de Novassa venaient consulter de temps à autres ? Il décida de ne rien dire.

 

- Non, un type est arrivé dans notre espace aérien, on n'a pas réussi à communiquer, il a bombardé un hangar près de la résidence, ça a pris feu, il y a eu la panique. La barge s'est posée et a embarqué trois nanas qui se trouvaient là.

 

Ainsi, sans le savoir, Pacheco empêchait Andersen, par ce mensonge de remonter la filière jusqu'à Murenko... Pour le fonctionnaire, les filles étaient donc quelque part sur la planète, l'enquête ne serait pas facile, parmi les richissimes résidents de la planète, mais ce n'est pas lui qui la mènerait... Il continua à jouer son rôle de complice :

 

- C'est embêtant, j'ai un croiseur de luxe qui débarque bientôt, ça aurait sans doute intéressé quelques passagers... comme d'habitude...

- S'il n'arrive que dans deux mois, ce sera bon

- Ce sera avant !

- Et bien tant pis !

 

Pacheco ne devina pas la duplicité du fonctionnaire. Il se dit même que contrarié de devoir dire adieu à sa petite commission sur ce coup-là, il serait sans doute très intéressé à ce que son annonce fonctionne très rapidement.

 

La communication terminée, il se retrouva face à ses problèmes, il en avait deux sérieux, la perte de Karita, qui organisait toute l'intendance de la résidence et dont le remplacement ne se ferait pas d'un coup de baguette magique. Encore une fois il devrait établir des liens privilégiés... mais comment faire ça ?

 

Le second problème était encore plus grave, il s'agissait de l'émissaire répondant au nom de Zarouny. Car de deux choses l'une : ou bien cette fille était une usurpatrice et à ce moment-là, son coup avait marché à la perfection mais il n'en entendrait jamais plus parler, ou bien il s'agissait d'une véritable novasséenne et là les conséquences pourraient être dramatiques si Karita et les autres lui avait tout raconté...

 

Trop de problèmes, trop de problèmes... envie de tout laisser tomber et d'aller voir ailleurs... Mais c'est alors que l'un des deux cuisiniers, embarrassé, vint se renseigner auprès de Pacheco.

 

- Euh, je dois préparer combien de repas pour ce soir ?

- Le mien, c'est tout !

- Et est-ce que je dois aussi continuer à préparer des paniers repas pour les deux personnes qui sont au "Petit Mont" ?

- Aujourd'hui, je suis trop fatigué, mais demain sûrement, reposez-moi la question à ce moment-là !

 

A l'astroport, ce n'est que par pure routine que le fonctionnaire préposé à la sécurité appela son chef en fin d'après-midi :

 

- Monsieur Andersen, les personnes qu'on est allé chercher chez Pacheco, il y a des formalités particulières ou on les laisse aller à l'hôtel ?

- Quelles personnes ?

- Ce devait être ses gardes !

- Non, non !

 

Et puis le déclic !

 

- Ils sont armés !

- Armés, non mais ils sont balaises !

- Alors laissez-les s'installer à l'hôtel et on ira les cueillir un par un...

 

Une heure plus tard, Andersen savait ce qu'étaient devenus Fédora et Constantin, il pourrait donc les localiser facilement : repérer une dépendance à dix minutes de barge une fois sur place n'avait rien de compliqué... Mais rien ne pressait, l'important était de les savoir en vie...

 

Il lui sembla d'autre part évident que la comtesse et son chevalier servant ne pouvait dans ces conditions être l'objet d'une transaction, ils étaient venus libres, d'après les gardes, Fédora tentait d'obtenir une interview auprès de Pacheco, l'enregistrement de la demande d'audience confirma ce fait. N'empêche qu'elle s'était fait piéger, mais bizarrement Pacheco n'avait pas incorporé Fédora à son harem... Bizarre, bizarre. Et pour quelles raisons des gens qui avaient été présents sur le Siegfried 7 se retrouvaient-ils ici sans que les autorités officielles le sachent... Mais c'est vrai que le décalage de l'information dans le cosmos était parfois problématique. De toute façon il avait les moyens de savoir, il suffirait de leur demander quand il aurait décidé d'aller les libérer... Mais pour l'instant il était inutile de garder Aaven prisonnier.

 

Ce dernier était tombé en pleine déprime. Depuis qu'il était arrivé ici, rien ne se passait comme prévu : le bon coup qu'il se promettait de faire en doublant Fédora s'était évaporé en même temps que cette dernière, puis cette chasse au crabe qui s'était terminé en tragédie... et comme si ça ne suffisait pas, cet abruti de fonctionnaire qui l'avait fait emprisonner...

 

Andersen se garda bien de dire à son interlocuteur, ce qu'il savait au sujet de ces deux anciens passagers :

 

- Je vous rends votre liberté, mais sous paiement d'une pénalité !

- Une pénalité pourquoi ? On n'emprisonne pas les gens pour de la chasse au crabe illicite ! Et puis je vais vous payer comment ? Je vais repartir sans fret, il va falloir que je trouve une banque pour me faire un prêt sinon je n'ai plus qu'à revendre mon vaisseau dès que je serais de retour sur Vargala.

- Je ne vous demande pas d'argent. Ce sera une pénalité sous forme de service.

- Je m'attends au pire...

- Mais non... J'ai douze personnes, qui se sont évadés d'un harem... il faut les accompagner sur une planète "normale" et les confier aux services sociaux... Vous comptez aller où ?

- Sur Vargala !

- Comme planète "normale" on fait mieux, mais, bon vous verrez là-bas avec les autorités portuaires... Au fait, autant que vous sachiez que j'envoie un rapport sur cette mission que je vous confie, ne vous amusez pas à remettre ces jeunes femmes à un trafiquant d'humains.

- Pour qui vous me prenez ?

- Oh ! Vous savez je me méfie de tout le monde...

 

Le " Petit Mont " 

 

Fédora et Constantin ! Pacheco avait failli les oublier ces deux-là... Encore un souci de plus ! Pas la barge, il pouvait en faire livrer une très rapidement, mais la garde de ses deux lascars dans les conditions actuelles devenait une nouvelle source de complication.... Il n'avait vraiment pas besoin de ça... à moins que... à moins que... il se mit à réfléchir mieux...

 

- Qu'est ce qui se passe ? demanda Constantin, c'est bien la première fois qu'on ne vient pas nous ravitailler.

- Si je le savais.... Ils peuvent encore venir, mais ça m'étonnerait, la nuit commence à tomber.

 

Une journée cela n'était pas dramatique, ils ne manqueraient pas d'eau puisque le refuge jouxtait une source, et puis il y avait une réserve d'urgence, composé de conserves et de gâteaux secs... mais si la situation venait à se prolonger, elle deviendrait dramatique.

 

Ils se couchèrent ce soir-là, beaucoup plus angoissés qu'ils ne voulaient bien l'affirmer...

 

Le lendemain à une heure inhabituelle, Juan Pacheco fit atterrir sa barge à proximité du refuge du "Petit Mont"

 

Surprise des deux prisonniers ! Dommage, ils ne peuvent se concerter mais leurs cerveaux fonctionnent très vite ! Une seule personne, en forme physique déclinante. Prendre une initiative sans en référer à l'autre. Déjà Fédora cherche un caillou devant la bâtisse, en repère un... Mais ce sera inutile.

 

- Rassemblez ce que vous voulez emporter, je vous ramène à la résidence...

 

Stupeur des deux exilés, Fédora ramasse ses feuilles, Constantin ses dessins et ses sculptures sur bois et ils embarquent dans la barge.

 

- Je vais vous expliquez tout ça en arrivant, en fait on n'est pas si loin que ça !

 

Ils ne répondent pas, c'est si inattendu, si imprévu... ils attendirent sagement...

 

- Vous devez avoir faim... asseyez-vous on va manger ensemble. Vous n'êtes plus mes prisonniers, de toute façon je n'ai plus les moyens de vous retenir... Les filles sont toutes parties, une évasion en masse... et j'ai viré les gardes pour incompétence... je suis tout seul avec deux cuistots. Je voudrais vous demander deux choses, après c'est vous qui déciderez...

 

Il se servit une grande rasade de vin rosé puis continua :

 

- Où avez-vous connu Rachel ?

- Je ne vous répondrais que si vous me dites où elle est !

- En ce moment probablement à l'astroport, à moins qu'elle n'ait déjà quitté la planète !

- C'est vérifiable ?

- Nous avons un circuit vidéo qui enregistre un tas de trucs, sa fuite a donc dû être filmée, si vous voulez on regardera ça tout à l'heure... ou demain...

 

Alors Fédora raconta tout (ou presque) au grand étonnement de Constantin qui ne comprenait pas pourquoi sa compagne d'infortune se laissait aller à de telles confidences.

 

- Donc le vaisseau dans lequel vous étiez a été piraté et cette Rachel le savait à l'avance et elle vous a prévenu ? C'est fou cette histoire, mais attendez quelque chose ne va pas, pourquoi ne s'est-elle pas sauvé elle-même.

- Je l'ignore… mais j'aimerais bien le savoir.

- Bon, je comprends mieux ! Pourquoi ne m'avez pas dit tout cela l'autre fois, cela vous aurait évité d'être exilée !

- Je crois bien, Monsieur Pacheco, que jamais, vous ne m'avez laissé le temps de nous expliquer !

- Alors veuillez me pardonnez !

- Ça risque d'être un peu difficile... mais votre seconde question ?

- Vous avez un emploi stable sur la Terre ?

 

Elle se surprit à rire !

 

- Stable je ne sais pas si on peut appeler ça comme ça, mais c'est très bien payé, je ne me plains pas.

- A combien estimeriez-vous votre salaire pour accepter d'être ma secrétaire personnelle ?

 

Fédora ne comprend plus rien, elle cherche la réplique assassine pour en finir et pouvoir enfin avec Constantin rejoindre le cosmodrome, trouver le moyen de revenir sur Terre... Et puis le déclic : sa mission... un échec pour le moment et l'autre qui lui offre un poste qui lui permettra de partager l'intimité de ses pensées... Qu'est-ce que ça lui coûte d'accepter, quand elle saura la réponse à ce qu'elle est venue chercher ici, il lui sera facile de fausser compagnie à ce vieux bonhomme.

 

- Dites plutôt votre prix ! Lui répondit-elle.

 

Constantin manque de s'étrangler, se demandant si la comtesse n'est pas soudain devenue folle. Pacheco annonce un prix.

 

- Doublez-le, Monsieur Pacheco et l'affaire sera conclue !

- D'accord ! Et en ce qui concerne ce monsieur, s'il est d'accord pour vous assister dans vos nouvelles fonctions, je l'embauche également mais pas au même salaire !

- Alors d'accord, Constantin ? Lui demande-t-elle en lui filant un coup de pied discret par-dessous la table !

- D'accord... Répondit-il sans rien comprendre.

 

Papesse blues

 

La papesse Artémise III convoqua sa fidèle Sœur Asseb !

- Alors ?

- Rien, sinon, je vous aurais prévenu sans attendre !

- L'annonce s'est peut-être perdue ?

- Ce serait une catastrophe, concéda Asseb.

- Confirmez-la ! De toute façon, on n'en aura pas de trop...

 

La situation économique s'était dégradée considérablement en quelques semaines. De mauvaises conditions climatiques, une récolte insuffisante, et la planète s'était retrouvé dans l'obligation de lancer un appel d'offre pour importer de la farine. Normalement un vaisseau aurait déjà dû la livrer... Normalement...

 

- Et sinon ?

- Un début d'émeute dans l'enclave mâle, la milice a dû tirer !

- Pas grave ! J'ai fait préparer des cartes de rationnement. On attend encore deux jours et on met ça en place.

- La mesure risque d'être impopulaire !

- Si tu as une autre idée, ne te gènes pas, dis-la moi !

- Un appel général au bon sens !

- Pffff, arrête de rêver, Asseb ! Simplement on annoncera simultanément qu'on met en place un certain nombre de réformes, tout en sachant que leurs effets ne se produiront pas de suite ! Nous avons fait une erreur en ne les annonçant pas plus tôt !

- Ben, oui ! Où peuvent-elles bien être ces trois-là ?

 

Sœur Asseb faisait bien sûr allusion à Malvina et ses deux suivantes, dont l'une Zarouny était manipulée par le pouvoir !

 

- Il a dû leur arriver quelque chose, l'une ou l'autre aurait dû débarquer depuis un bon mois...

 

Pourtant le plan était simple : La papesse était assez intelligente pour ne pas croire en la sainte, mais elle savait aussi l'influence que pouvaient avoir ses paroles sur la population et une partie de celles qui l'encadraient.

 

Sainte Artémise ne fournissait jamais de grandes réponses et était avare de détail. Il s'agirait juste d'orientations générales, de principes. A ce jeu-là, les projets de Malvina ne seraient pas condamnés, mais édulcorés. Et c'est exactement ce que souhaitait la Papesse. Que ferait alors Malvina ? Bien sûr, il existait une éventualité, celle où, sans doute par mauvais calcul, elle accepterait les réserves de la sainte. Rentrée sur Novassa, et en tenant compte du poste qu'on lui avait confié, cette position engendrerait une énorme déception chez ses partisans qui ne manqueraient pas de hurler à la trahison. Mais l'hypothèse la plus probable était celle-ci : Coincée par les propos de la sainte, se rendant alors compte que ses projets ne seraient pas réalisés comme elle l'avait espéré, et la possibilité de disparaître de la circulation lui étant servie sur un plateau, elle n'hésiterait pas. Et Zarouny rentrerait seule, apportant le témoignage de la trahison de sœur Malvina dont la réputation s'effondrerait !

 

Mais quelque chose était venue enrayer ce trop beau plan. Déjà on chuchotait que le pouvoir avait fait éliminer Malvina. La révolte semblait inéluctable. La papesse se sentit soudain très lasse.

 

- Je vais te confier un secret, Asseb, je me sens horriblement responsable de cette situation, en fait, j'ai failli à ma tâche, sans doute devrais-je en tirer les leçons !

 

Artémise III, en fait ne culpabilisait absolument pas, mais l'exercice du pouvoir en cette période de crise ne l'amusait pas du tout, et puis s'il devait y avoir révolte, son destin devenait bien aléatoire, alors autant partir pendant qu'il était encore temps !

 

- Je vais démissionner, Asseb !

- Ne faites pas ça, votre sainteté !

- Je vais me gêner ! Dis-moi, tu voudrais le poste ?

- En d'autres circonstances, j'aurais...

- Ça va j'ai compris, je t'emmène, on se casse, et avec la caisse, tant qu'il en reste une !

- Et on irait où ?

- Ce ne sont pas les planètes qui manquent... Mais pourquoi ne pas joindre Simac3 ? Après tout ce coin de planète nous appartient, n'est-ce pas ?

- Et on y va comment ?

- On va se déguiser en gentilles passagères de bases...

- Vous savez bien que les vaisseaux font d'énormes difficultés pour prendre des passagers...

- Comment on a fait pour faire partir Malvina ? Il suffit de monter un scénario semblable, un peu plus simple, peut-être... Occupe-toi de ça Asseb, et fais vite, nous n'avons peut-être plus beaucoup de temps...

- J'y vais !

- Ce n'est peut-être pas à une demi-heure près. Viens me lécher, Asseb.

- Oui, votre sainteté, je m'en vais chercher les huiles parfumées.

- Pas besoin d'huile, ta langue me conviendra très bien.

 

La papesse se déshabilla à toute vitesse avant de s'affaler dans le fauteuil les jambes écartées.

 

- Déshabille-toi aussi Asseb !

- Oui, votre sainteté !

- Et arrête de m'appeler comme ça, dans ma tête j'ai déjà abdiqué.

- Alors je vous appelle comment ?

- Artémise !

 

La langue d'Asseb s'activa dans les méandres du sexe de la papesse. Elle y mettait beaucoup de bonne volonté, lubrifiant les lèvres, enfonçant le bout de son organe le plus loin possible, titillant le clitoris, mais au bout de vingt minutes, il fallut se rendre à l'évidence, Artémise se bloquait.

 

- Arrêtes, ça ne marche pas !

- Je suis désolée !

- Ce n'est pas de ta faute.

- Tu vas faire trois choses : Tu fais annuler tous mes rendez-vous d'aujourd'hui, tu donnes congé à tout le personnel et tu reviens me voir avec une cravache.

- Une cravache ?

- Oui dépêche-toi !

 

Une demi-heure après Asseb revint. Artémise se tourna offrant son cul !

 

- Frappe !

- Vous frapper ?

- Tu croyais que c'était pourquoi faire la cravache ?

- Pour me frapper, moi !

- Et bien non ! Allez compte cinquante coups et dépêche-toi, il faut qu'on prépare notre départ après...

- Est-ce qu'il faut que je me déshabille de nouveau ?

- Oui !

 

Asseb ajusta son coup et visa les jolies fesses rebondies de la papesse, le choc laissa une petite traînée rougeâtre. N'entendant aucune protestation, elle visa l'autre fesse, puis se mit à fouetter en cadence, en y trouvant tant de plaisir que ces cuisses commençaient à dégouliner.

 

- Voilà, ça fait cinquante ! Votre cul est tout rouge, j'espère que ça ne va pas durer.

- Ouhhh, ça fait du bien, t'inquiètes pas pour le reste, l'essentiel c'est que ça m'a fait mouiller... mais dis donc toi aussi, qu'est-ce qu'il t'arrive, tu as des fuites...

- Je sais pas, la situation a dû m'exciter...

- Et bien c'est très bien, tu vas pouvoir me sucer de nouveau... mais attends, avant je vais te montrer quelque chose.

 

La papesse farfouilla dans un petit sac déposé près de son fauteuil et en retira un joli gode en matière souple.

 Novassa15a.jpg

- Un olisbos ! Commenta Asseb.

 

L'utilisation en était théoriquement interdite sur Novassa, mais son usage était néanmoins bien répandu

 

- J'ignorais que vous en aviez un ? Continua-t-elle !

- Tu n'en as pas toi ?

- Si, je l'avoue !

- Et tu t'es déflorée avec ?

- Je n'ai jamais osé !

- Ben moi je l'ai fait, et je ne l'ai pas regretté, mais je ne vais pas m'en servir comme ça devant toi, ça risquerait de te choquer.

- Voulez-vous que ce soit moi qui vous l'introduise dans votre divin derrière ?

- Mais avec grand plaisir, vas-y fous le moi dans le cul !

 

Asseb commença par lécher le trou du cul de la papesse avec d'agiles et énergiques coups de langue. Sous la pression l'anus consentit à s'ouvrir ce qui permit à la langue de s'enfoncer davantage.

 

- J'espère qu'il a bon goût ? Se moqua Artémise.

- Juste un peu relevé, c'est comme ça que je les aime, répondit l'autre coquine. Me permettez-vous de vous introduire un doigt ?

- Même deux si tu veux !

 

Elle ne se le fit pas dire deux fois et bientôt index et majeur collés entreprirent de ramoner le fondement de la papesse. Elle le fit jusqu'à ce que ces doigts fatiguent, et c'est alors qu'elle introduisit le gode, et qu'elle lui imprima une série de va-et-vient qui semblèrent combler d'aise sa victime.

 

- Bon aller on arrête ! J'ai le feu au cul ! Finit par déclarer Artémise.

- Je le retire alors ! Répondit Asseb comme à regret.

- Il faut le nettoyer, je suppose ?

- Oh ? Il n'est que très légèrement pollué, je le rincerais tout à l'heure.

- Non, non, tu vas le nettoyer tout de suite... et avec ta langue !

- Artémise vous êtes une cochonne !

- Je sais ! Alors prête à obéir ?

 

Sans répondre, Asseb introduisit le gode dans sa bouche et fit ce que l'autre attendait d'elle. Quand elle eut finit, Artémise approcha ses lèvres de sa complice et l'embrassa fougueusement.

 

Quand quelques instants plus tard, Asseb fut de nouveau entre les cuisses de la papesse, la faire jouir ne fut plus qu'une formalité.

 

Sainte Fédora

 

Dès que Morgan fut rentré, Murenko le mit au courant des derniers événements.

 

- Des sacrés canons ! Conclut-il. Tu veux les voir ?

- Pas tout de suite, il faut que je voie Zarouny.

 

Cette dernière fit éclater sa colère :

 

- C'est cela vos promesses ?

- Puis-je vous faire remarquer que je ne suis en aucune façon responsable de ce qui est arrivé. Si votre sainte est toujours là, rien ne nous empêche de lui demander une nouvelle audience.

 

Le canal particulier de Sainte Artémise se mit à sonner laissant un moment Pacheco désemparé.

 

- Vite, dit-il à Fédora, prenez le message et demandez qu'on rappelle dans un quart d'heure.

- J'écoute ! dit simplement la comtesse en prenant la communication

- J'avais sollicité, hier un entretien avec Sainte-Artémise, cet entretien n'a pu avoir lieu pour des raisons qui m'ont échappées. Je sollicite donc un nouvel entretien.

- D'accord, rappelez dans un quart d'heure.

 

Que faire ? Se demandait Pacheco. La visiteuse était donc une vraie Novasséenne ! Il fallait donc en déduire qu'elle n'était pas impliquée dans l'évasion du premier groupe de fille ! L'éconduire pourrait avoir des conséquences catastrophiques. Les filles lui avait-elle expliqué ce qu'il en était aujourd'hui de la situation ici ? Peut-être revenait-elle pour en avoir le cœur net. Mais dans ce cas qui allait jouer le rôle de la sainte ? Il n'y avait qu'une solution, qu'une seule !

 

- Quand elle rappellera, dites à la fille que la sainte ne peut la recevoir aujourd'hui, mais ce sera possible demain à midi !

- Quelle sainte ?

- Je vous expliquerai !

 

Fédora n'en croyait pas ses oreilles, ce que lui demandait Pacheco était tout simplement dément ! Mais après tout pourquoi pas, si ce genre de pitrerie pouvait le mettre en confiance...

 

Il passa malgré tout un bon moment à la briefer.

 

- Restez vague, arrangez-vous pour deviner ce qu'elle veut entendre et récitez-lui tout ça avec un air emphatique.

 

Le lendemain, vers onze heures, ils s'aperçurent qu'ils n'avaient plus rien pour habiller Fédora en costume de sainte.

 

- Ce n'est pas grave, donnez-moi des draps, je vais me débrouiller avec...

 

Après s'être maquillée de façon à se blanchir la peau, elle s'entortilla avec art dans le drap de soie blanche.

 

La chapelle avait été nettoyée il y a un mois, mais depuis ce temps la poussière s'était de nouveau accumulée, il était de toute façon trop tard pour faire du ménage ! Fédora régla l'éclairage au minimum, fit brûler de l'encens, mis en boucle et en sourdine, une musique qui se voulait baroque, se positionna devant le vitrail situé derrière l'autel afin de tester l'ambiance, puis elle repartit attendre avec son hôte devant le poste de commande. Elle avait tout préparé de son mieux... si après ça le Pacheco ne se laissait pas aller aux confidences, c'était à désespérer du genre humain !

 

Enfin la barge fut annoncée, Fédora se faufila dans la chapelle, et dès qu'elle se fut posée, elle prit le micro et ordonna à sa visiteuse de s'avancer vers la chapelle...

 

Dans le fond, camouflés, mais se tenant prêts, se tapirent Constantin maquillé en femme et enroulé lui aussi dans un drap, ainsi que Pacheco qui ne s'était pas grimé mais qui tenait à la main une arme de poing au cas où...

 

Zarouny tremblante pénétra dans le sanctuaire, elle chercha une présence et finit par apercevoir une forme drapée assise sur un trône dorée derrière l'autel !

 

- Avance ! Viens en paix ! Lui dit Fédora !

 

Le regard fixe, la jeune femme s'avança, elle dévisagea la réincarnation de la sainte. Elle n'était pas du tout comme ses rêves l'avaient imaginé, mais il lui semblait qu'il se dégageait d'elle une expression d'infinie sérénité. Ne dit-on pas que c'est souvent la foi qui fait faire des miracles ?

 

- Posez votre question, ma fille !

 

Zarouny, complètement déstabilisée, s'avéra incapable d'articuler correctement, et finit par sortir d'une poche un petit papier préparé à cet effet. Elle débita sa requête, dans laquelle il était question, bien évidemment et en termes savamment pesés des problèmes actuels de Novassa et de ceux posés par les réformes suggérées par Malvina !

 

Fédora fut à deux doigts d'être déstabilisée à son tour ! Certes, elle avait visionné avec Pacheco, les enregistrements des derniers entretiens qui avaient eu lieu ici. Il était question de points assez pointus de politique intérieure et d'interprétation du dogme, mais pour lesquelles il était assez facile de répondre car les visiteuses ne venaient jamais sans avoir leurs propres idées sur la question. Mais là, il était question d'orientations fondamentales ! Fédora ne savait tout simplement pas répondre, elle biaisa donc :

 

- Parlez-moi davantage, ma fille, ma réponse est prête mais parlez-moi de vos craintes, de vos espoirs, de vos ressentiments, dites-moi aussi comment vous concevez votre rôle dans cette situation.

 

Zarouny ne s'attendait pas à cela ! Ne lui avait-on pas indiqué que l'échange avec la sainte était fort court. Mais elle ne se fit pas prier... Elle raconta tout, y compris l'aide que Morgan lui avait apporté, mais sans entrer dans les détails, ceux-ci feraient l'objet d'une autre question si la sainte acceptait qu'elle la lui pose. Fédora écoutait, ne comprenait pas tout, mais s'abstenait d'intervenir ! Une sainte ne pose pas de questions ! Alors quand Zarouny se taisait, elle ajoutait simplement :

 

- Parlez-moi, encore ma fille...

 

Cela ne faisait que dix minutes que Zarouny parlait, mais cette fois Fédora l'avait cerné, au cours de sa vie, elle avait pu constater combien et comment les gens se dévoilaient parfois extrêmement vite. Ne dit-on pas que cette capacité est le savoir-faire des voyantes, incapables de lire l'avenir, mais expertes à restituer à n'importe quel interlocuteur son passé et son présent à partir de ses propres dires.

 

Elle découvrait ainsi une Zarouny, dogmatique mais anxieuse, arriviste mais manquant d'assurance... et puis il y avait autre chose... mais ça, Fédora, ne l'avait pas encore découvert.

 

- Une société ne peut pas vivre sans réforme, parce que les temps ne sont jamais semblables. Encore faut-il que ces réformes se placent dans le cadre du dogme. Il ne faut pas perdre de temps à écouter celles qui ne veulent rien faire, il ne faut pas perdre de temps à écouter celles qui veulent trop en faire. Une voix forte doit les faire taire et faire ce qui est bon. Je sens que cette voix forte est aujourd'hui non loin de moi, si elle prend confiance en elle-même.

 

A ces mots, Zarouny eut la chair de poule. Ainsi elle allait être récompensée de son opiniâtreté et de son inébranlable foi !

 

- Moi ? Votre sainteté !

 

Fédora ne répondit pas, se contentant d'hocher la tête en signe d'assentiment. La comédie allait maintenant finir et la comtesse était fort contente de sa prestation. Elle allait demander à Zarouny de prier quelques instants puis de regagner sa barge, mais cette dernière après avoir hésité repris la parole :

 

- Votre sainteté, je ne voudrais pas abuser de votre temps, mais une seconde question me brûle tellement les lèvres que je ne saurais repartir sans vous l'avoir posée !

 

Par pure curiosité, Fédora lui fit signe de la poser :

 

- J'ai péché, j'ai commis un énorme péché, mais si je l'ai fait, c'était pour venir jusqu'à vous, pour sauver mes sœurs, ma planète et pour que votre culte puisse s'y maintenir...

 

Fédora ne répondit, rien, sûre à présent que son interlocutrice allait continuer...

 

- Votre sainteté, j'ai fait deux promesses à un homme pour qu'il me conduise ici, la première était de me montrer nue devant lui, j'ai tenu cette promesse. La seconde c'est de me donner à lui, je n'ai pas tenue cette promesse.

 

Et Zarouny fondit alors en larmes...

 

- Relevez-vous ma fille ! Je vous absous pour votre première faute, puisque ce n'était pas une faute, mais un sacrifice ! La seconde est plus compliquée... l'accouplement avec un mâle est un péché, mais le parjure en est un plus important... Le sacrifice que vous avez commencé à accomplir, il vous faudra le finir... qu'importe si cette épreuve vous coûte !

 

Zarouny était abasourdie, la sainte était en train de lui demander de coucher avec Morgan... Mais elle n'eut pas le temps d'y réfléchir davantage, car déjà, la fausse sainte reprenait la parole :

 

- Je vais vous absoudre d'avance pour ce contact charnel. Déshabillez-vous et allongez-vous sur l'autel, vous allez recevoir dix coups de cravache sacrée.

 

Comme un zombie, la jeune femme s'exécuta. Tandis que Fédora baissa au maximum l'intensité lumineuse.

 

- Fermez les yeux et priez ! Ordonna-t-elle !

 

Le scénario "pénitence" avait été envisagé ce matin et Constantin s'avança et masqua les yeux de la jeune fille, avant de la fouetter avec une lenteur toute calculée, puis de disparaître. Malgré la pénombre, Fédora ne put rester insensible à la beauté de la jeune femme. Elle pensa trouver un moment un subterfuge pour la caresser... mais y renonça... Faut pas déconner non plus...

 

- Voilà, enlevez votre bandeau ! Rhabillez-vous, priez encore quelques minutes, puis quittez lentement cette chapelle et allez vers votre destin... Nous nous reverrons, Zarouny, nos destins sont appelés à se croiser de nouveau, mais je ne peux te dire quand.

 

Fédora se demanda pourquoi elle lui avait sorti cette dernière phrase qui ne servait à rien sauf sans doute à finir de solenniser cette rencontre... et puis elle se dit que... sait-on jamais...

 

- Fédora vous êtes une comédienne hors pair ! La complimenta Pacheco !

- Faites attention à vous, c'est très dangereux les comédiennes... répondit-elle avec un énigmatique sourire.

- Assister à cette petite séance de flagellation m'a fait un bien énorme, cela m'a redonné du tonus.

- Ah, oui et il est ou votre tonus ? Répondit Fédora en plaisantant.

- Dans moi !

- Dans vous ou dans votre braguette ?

- Les deux je crois !

- Pensez à autre chose, votre harem n'est plus là pour vous soulager.

- C'est vrai, mais vous, vous êtes là !

- Moi ? Mais vous savez bien que je suis trop vieille pour vous !

- Je préfère plus jeune, mais je ne suis pas sectaire...

- Ce n'est pourtant pas l'impression que j'avais eue.

- Disons que certaines circonstances font parfois voir les choses autrement.

- Cette bonne blague ! Sur Terre je me faisais payer et je choisissais mes clients.

- Serais-je à ce point repoussant !

- Non, vous avez de beaux restes, mais je vous répète que je ne suis pas gratuite.

- Alors d'accord, votre prix sera le mien !

- Pas si vite ! Que voudriez-vous qu'on fasse !

- Que je vous encule !

- Quel langage ! Humm ! Ça dépend de l'engin, si c'est trop gros, je ne fais pas !

- Je vous laisse le découvrir, ma braguette est à vous !

- Non, parce que ça c'est déjà du business.

 

Pacheco finit alors par sortit lui-même sa bite en semi érection.

 

- Ça peut se faire, mais pourquoi n'enculeriez-vous pas mon compagnon de voyage, il a un très joli cul, et il adore ça !

- Je ne suis pas pédé ! Protesta le vieux militaire.

- Qu'importe les mots, je vous propose simplement quelqu'un qui a un cul plus jeune que le mien et qui aime ça mieux que moi !

- Mais c'est un homme !

- Pas mal déguisé en femme, quand même ! Intervint Constantin.

- Je ne suis attiré ni par les pédés, ni par les travelos !

- Oui on a compris ! Rétorqua la comtesse, on ne vous demande ni de changer de bord, ni d'être un peu plus ouvert à la discussion, ni même de renoncer à vos inhibitions, on vous demande de faire un petit test !

- Un test !

- Oui touchez lui le cul, touchez le cul de Constantin !

- Mais non !

- Mais pourquoi ?

- Parce que c'est un homme !

- Touchez quand même, ça ne va pas vous donnez des boutons... parce que si vous continuez à nous contrariez, je crois que vous allez finir par aller vous masturbez tout seul dans un coin.

 

Nul ne sait ce qui se passa alors dans le cerveau de Pacheco qui se mit à caresser, puis à malaxer le cul de Constantin avec de plus en plus d'insistance.

 

- T'as un vrai cul de pédé, un vrai cul de gonzesse ! Répétait-il, la bave aux lèvres.

- C'est doux, hein ? Suggéra Fédora

- C'est un pédé, juste bon à se faire enculer !

- Je vous fais remarquer que vous bandez comme un âne, Pacheco !

- C'est à cause de ce pédé...

- Et bien enculez-le !

- Je vais me gênez, tiens !

 

Constantin se plia en deux tandis que le vieux bourlingueur approchait sa bite tendue de son trou du cul. Une simple poussée lui permit d'entrer avant de se lancer dans une série assez poussive de va-et-vient qui manquèrent de l'épuiser, mais il jouit néanmoins dans le conduit du jeune homme qui ne fut pas déçu de cet assaut imprévu.

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- Alors ? fit mine de s'inquiéter Fédora

- Il a eu ce qu'il méritait cet enculé !

- Vous serez toujours un poète, Pacheco.

- Je crois que je vais allez dormir un peu !

- Mais, vous n'avez pas payé Constantin je crois.

- Ah, non !

- Comment ça "Ah, non !", vous croyez sans doute que le rapport de force est à votre avantage ?

- Je vous paie vous, Fédora, et vous vous arrangerez tous les deux.

- On va faire comme ça pour cette fois ! Admit-elle.

 

Constantin et Fédora éclatèrent de rire une fois seuls.

 

- Il ne t'a pas fait mal, j'espère ?

- Non, il m'a même fait du bien, mais c'est pas avec lui que je trouverais de la tendresse...

- Avec qui tu vas en trouver alors ?

- Avec toi, peut-être ?

- Humm, t'es gentil tout de même, allez viens mon gros biquet, on va baiser tous les deux... Tu sais j'ai une idée, on va essayer de savoir comment ça se passe ici, et dès qu'on en saura assez, on inversera les rôles, je ne serais plus sa secrétaire, c'est lui qui sera mon domestique...

- Génial !

- Allez sors-moi ta quéquette que je te la suce comme il faut !

 

Zarouny s'installa dans la barge, heureuse, elle ne pouvait attendre mieux, elle n'avait pas osé poser la troisième question, elle ne saurait donc jamais pourquoi trois femmes avait profités de sa barge pour prendre la fuite... mais ce ne pouvait être que de mauvaises femmes infidèles, l'une d'elles n'avait-elle pas été jusqu'à dire que la sainte n'existait pas. Il lui faudrait maintenant rentrer sur Novassa, ce serait facile en se servant de la carte que lui avait confié la papesse... Ce ne serait pas le vaisseau de Murenko qui ne voudrait sans doute pas retourner là-bas, mais le prochain, elle attendrait... et une fois revenue, porteuse de la parole de la sainte, son accession vers les plus hautes sphères du pouvoir ne serait plus qu'une question de jours... Mais avant, il y avait Morgan, puisque la sainte l'avait absoute d'avance, elle honorerait sa promesse... Elle sourit en se disant que très bientôt elle serait peut-être la première papesse de Novassa non vierge !

 

Fin de l'épisode.

 

Annexe : principaux personnages

 

1. Andersen : Responsable de l'astroport de Simac3

 

2. Brice Blaise : lieutenant fédéral de la police galactique

3. Constantin William : cadet de la marine spatiale civile, viré du Siegfried 7, il sympathise avec Fédora

4. Deller (Gregory) : un moment navigateur à bord du Fly28

5. Doria : Chef de la communauté des exclus sur Vargala

6. Enzo Antonelli : cadet de la marine spatiale civile. S'est initié sur Vargala au transsexualisme temporaire, porte le nom de Bianca quand il se transforme. Adjoint de Leiris Misdas sur le Vienna

7. Eymone Pierra : équipière à bord du Stratus

8. Fanny : Grande blonde, membre de l'équipage de Pétra Van Yaguen

9. Fédora Ivanova : aventurière terrienne, fausse comtesse, vraie musicienne et semi mondaine.

10. Florentine MacSteven :, cadette de la marine spatiale civile, sympathise avec Rachel à bord Siegfried 7

11. Graana : milicienne Tigrane envoyée "en stage" sur Novassa, deviendra la suivante de Malvina

12. Hans Bugler : pirate de l'espace de la pire espèce.

13. Héka Lipanska : maîtresse de Murenko sur le Fly28, puis coéquipière de Leiris Misdas sur le Vienna

14. Hormer : responsable de l'accueil des réfugiés, à Katelya-city

15. Juliana Vogt : patronne du principal hôtel de Mabilla

16. Karita : Favorite du harem de Juan Pacheco sur Simac3

17. Kéni Nigelson : fille du bourgmestre d'Olvenne sur Katelya. Devenue patronne de bordel sur Vargala

18. Lee : Eurasien efféminé, membre de l'équipage de Pétra Van Yaguen

19. Leiris Misdas : cadet de la marine spatiale civile, puis Capitaine du Vienna

20  Malvina Cooper : amie de Kéni sur Katelya. Exilée de force sur Novassa

21. Morgan Spencer : cadet de la marine spatiale civile, puis second de Murenko sur le "Stratus"

22. Murenko (Yassaka), médecin de l'équipage du Fly28, puis capitaine du "Stratus"

23. Paavo Aaven : Capitaine du vaisseau "le Kiribati".

24. Pacheco (Juan) : Ancien membre de la garde stellaire, ayant eu quelques ennuis et disposant d'une retraite dorée sur Simac3

25. Pétra Van Yaguen : subrécargue puis capitaine à bord du Fly28, capitaine de l'Armor

26 Poupette, prostituée travaillant chez Winah à Vargala-station

27. Rachel Bernstein : cadette de la marine spatiale civile

28. Ramon Jerko : capitaine du Fly 28

29. Sauba : Grand black, membre de l'équipage de Pétra Van Yaguen

30. Steen Wilcox, second du capitaine Jerko à bord du Fly 28 - Se fait appeler Steen Bryan pendant sa rencontre avec Rachel

31. Stotz (Johan) : chef mécanicien puis second de vaisseau sur le Fly28 puis sur l'Armor

32. Sovona : l'une des évadées du harem de Pacheco

33. Uguett : Petite brune d'origine indienne, membre de l'équipage de Pétra Van Yaguen

34. Winah De Boer : tenancière sur Vargala, amie de Murenko

35. Zarouny : suivante de Malvina sur Novassa. Chargée par la papesse de surveiller cette dernière.

 

Les vaisseaux

 

L'Armor : Capitaine Pétra Van Yaguen

Le Fly 28 : Capitaine Ramon Jerko, puis Pétra Van Yaguen

Le Kiribati : Capitaine Paavo Aaven

Le Siegfried 7 : Commandant Régis Fuller

Le Stratus : Capitaine Yassaka Murenko

Le Vienna : Capitaine Leiris Misdas

 

Post face

 

Voilà, on va stopper là ce tome pour lequel j'espère que vous aurez eu autant de plaisir à le lire que j'en ai eu à l'écrire.

Tous les ingrédients sont déjà là pour la suite : Beaucoup de protagonistes vont se trouver sur Novassa : Kéni et Leiris qui recherchent Malvina, laquelle tente de la rattraper, Pétra qui va profiter de sa livraison de farine pour tenter de se faire oublier, et Zarouny qui après son entrevue avec la "sainte" se sent des ambitions démesurées... D'autant que le pouvoir vient d'être déserté, la papesse a le projet de rejoindre Simac3 où Fédora s'est confortablement installée auprès de Pacheco. Et puis restent Murenko et Morgan ! Que vont-ils devenir ces deux-là ?

 

Je remercie ici tout ceux qui m'ont suivi, qui m'ont encouragé de leurs mails, qui m'ont donnée conseils et idées. Je remercie aussi ceux qui ont émis des critiques constructives. En fait la même est revenue souvent, trop de personnages, de lieux... on s'y perd... C'est vrai, et ce qui n'est pas gênant dans le cadre d'une lecture suivie de tout le roman le devient quand il est diffusé par épisodes. J'en tiendrai compte pour le tome 3 où l'action ne devrait se ramasser que sur deux planètes, Simac3 et Novassa...Mais qui sait ?

 

nikosolo@hotmail.com

 

Première publication Mars 2008. Revu et corrigé en septembre 2011 et octobre 2014 © Nicolas Solovionni et Vassilia.net.

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Eros Cosmos
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Mardi 31 mai 2016 2 31 /05 /Mai /2016 09:08

Eros Cosmos 2 - Novassa par Nicolas Solovionni
14 - Les évadées de Simac3

  Solo

A l'astroport, Malvina se fit expliquer comment fonctionnaient les appels d'offres intersidéraux. Une annonce lancée par Novassa était en instance de validation, il s'agissait d'une demande de farine ! Elle n'y croyait pas, bien que les affaires intérieures de cette planète ne la concernaient plus, elle ne put s'empêcher de constater que la crise prévisible prenait un tour tragique avec la rupture de la chaîne alimentaire... Elle ajouta une demande d'avenant comme passagère à l'annonce, fit valoir sa citoyenneté novasséene et annonça un prix de voyage bien au-dessus de celui du marché, il ne lui restait qu'à attendre.

 

Zarouny sur Vargala

 

- Vous allez loger où ? Avait demandé Morgan à Zarouny dès que les formalités d'atterrissage furent terminées.

- Je n'en sais rien, mais je compte sur vous, vous m'aviez promis de m'aider.

- Je vous ai promis de vous aider à rejoindre Simac3, et je vais essayer de voir comment je peux faire, mais je ne vous ai rien promis d'autre.

- Vous savez bien que je n'ai pas d'argent. Mentit-elle.

- Autrement dit, vous souhaitez que je vous paie votre hébergement !

- Une fois sur Simac3, je vous rembourserais !

 

Winah embrassa chaleureusement Morgan.

 

- Décidement tout le monde vient loger chez moi !

- Murenko, je suppose ?

- Oui, avec deux filles, je ne sais pas où il les dégotés ! Et toi aussi tu as fait une conquête, c'est qui cette nana, c'est la belle au bois dormant ? S'esclaffa Winah

- Ne te moque pas d'elle, elle est un peu paumée ici...

 

Il lui raconta l'histoire.

 

- Quand elle va comprendre ce qui se passe ici, elle va nous faire une syncope !

- Je vais lui dire de rester dans sa chambre.

- Elle risque de trouver le temps long. Et puis il faudra bien qu'elle descende pour manger.

- Je prendrais mes repas avec elle !

 

Winah entraina le jeune homme à part :

 

- Mais dis-moi, on dirait que tu l'as dans la peau, cette fille !

- C'est bien possible, oui ! Avoua le jeune officier.

- Tu es en train de faire une connerie, Morgan, quel genre d'avenir tu peux avoir avec une fille comme ça !

- Elle évoluera, d'ailleurs, elle a déjà évolué. C'est même très surprenant.

- Humm, je te sens mal dans cette affaire !

 

Morgan se rendit à l'astroport. Sur place il eut l'idée de se connecter à la base de données planétaire ! Il lui fallait trouver quelque chose qui puisse inciter Murenko à se rendre sur Simac3.

 

"Simac3 : la planète est composée de six îles continents très montagneuses Cinq dont quatre habitables sont situées dans l'hémisphère nord et appartiennent ainsi que les îles plus petites qui y sont rattachées à la fédération terrienne, la sixième située dans l'hémisphère sud appartient à la communauté planétaire de Novassa.

 

Il passa plusieurs pages avant de s'attarder sur les ressources :

 

Seule exportation viable : la chair de crustacés locaux. Nécessite des équipements adaptés à la taille et aux comportements de cette faune hors norme... Ressource exploitée actuellement par la société Tilus-Mo qui s'en est assuré l'exclusivité. La planète fait appel assez souvent à des demandes d'équipements divers mais ne pouvant assurer le retour en fret, les conditions de livraisons sont souvent très avantageuses, même si elles sont devenues l'apanage d'un certain nombre d'habitués. L'activité alimentaire est depuis plusieurs années théoriquement autarcique grâce aux ressources des champs, des prairies, des vignes... mais la population étant très fortunée, il existe un marché pour des produits de luxe importé notamment de la Terre. Ce marché est assuré de façon quasi monopoliste par des vaisseaux "habitués"

Trafic interstellaire : très faible, environ un ou deux vaisseaux par mois terrien.

Tourisme : planète figurant sur les circuits de croisière en raison de son climat exceptionnel, de ses nuits illuminées par un magnifique satellite, des richesses de son relief, de la curiosité de sa faune et de la magnificence de sa flore...

 

Bref, se dit Morgan, rien qui puisse inciter Murenko à y aller. Zarouny devra donc attendre, voilà qui ne l'arrangeait pas, mais alors pas du tout ! Il revint sur les pages consacrées à la partie novasséenne de la planète.

 

L'île de Gora, membre de la communauté de Novassa, se livre à un commerce continu avec les fournisseurs de la planète qu'ils soient internes ou externes. Les visites non annoncées ne sont pas tolérées (attention : une défense antiaérienne automatique dissuade les éventuels contrevenants.)

 

Responsable de la communauté de Gora : Iana Baloka, se faisant appeler "présente réincarnation de Sainte Artémise", aucun document photographique disponible. Pour tout renseignement, secrétariat du sanctuaire...

 

Que faire de renseignements pareils ! Anticiper les besoins des habitants de la planète en leur proposant quelque chose qu'ils ne possédaient pas, mais quoi ? Les riches, par définition possèdent tout... Et puis repartir avec quoi...

 

Un type, derrière lui, l'aborda, coupant net le fil de ses pensées.

 

- Vous aussi, vous allez sur Simac3 ?

- On a pris une passagère qui est en correspondance ici, je regardais comment faire pour lui faire atteindre Simac3 !

- Qu'est-ce qu'elle va foutre sur Simac3 ? C'est une planète de rupins !

- Je n'en sais rien, mentit Morgan.

- En tous cas pour les équipages c'est nul, il n'y a même pas un vrai bistrot !

- Vous y allez souvent ?

- Il n'y a pas longtemps que je suis sur le Dartagna, mais il ne fait que ça, Vargala-Simac3, Simac3-Vargala... C'est d'un chiant, c'est pour ça que j'aimerais bien changer de vaisseau. Vous allez libérer la borne là ?

- Oui, allez-y, il part quand, le Dartagna ?

- Dans trois ou quatre jours, ils n'ont pas encore fixé la date :

- Et ils acceptent des passagers ?

- Je ne sais pas, faut demander au capitaine !

 

L'inconnu lui fournit alors toutes les coordonnées dont il avait besoin. L'entretien par messcom avec le capitaine du Dartagna, n'aboutit pas, ce monsieur ne souhaitait pas se prendre la tête avec des passagers, et ne semblait pas du genre à négocier ce genre de choses sauf sans doute à y mettre un prix exorbitant. Il fallait donc faire autrement et le faire vite mais comment ?

 

Le premier repas de Zarouny avait été pris dans sa chambre, mais Morgan souhaita qu'elle consomme celui du soir dans la salle de restauration du rade de Winah.

 

Quand elle vit descendre Malvina et Graana, elle les ignora superbement.

 

- Vous les connaissez bien les gens d'ici, ce sont vos amis ? demanda-t-elle à Morgan

- Des amis c'est beaucoup dire, mais je les connais un peu, ils sont gentils, je connais la patronne, et aussi une fille et... d'ailleurs la voilà la fille...

 

Poupette s'approcha, se demanda voyant Morgan accompagné si elle pouvait l'aborder, mais ce dernier lui fit signe que oui.

 

- C'est ton amie ? Tu me présentes ? Dit-elle.

- C'est Poupette, elle travaille ici ?

- Comme serveuse ?

- Serveuse montante ?

- C'est quoi une serveuse montante ?

- C'est une serveuse qui monte avec les clients ?

- Ah ? Quand ils veulent manger dans leur chambre ?

- Je t'expliquerais, Zarouny ! Tu vois Poupette, Zarouny vient d'une planète où il n'y a que des femmes, elle est un peu paumée, elle découvre un tas de choses.

- D'accord, vous voulez que je vous fasse une bonne omelette ? Proposa Poupette.

- Bonne idée ! Ça vous va Zarouny ?

- Une omelette aux œufs ?

- Oui bien sûr aux œufs, et bien baveuse, Poupette !

- On va la faire baveuse !

 

C'est en apercevant Schlumberg, une espèce de traîne-savates plus ou moins associé à Winah, que Morgan eut une idée... délaissant Zarouny un moment il alla le saluer et l'entraîna dans un coin discret !

 

- Dites-moi, monsieur Schlumberg, empêcher un vaisseau de décoller, vous savez faire ça ?

- Oui, mais c'est un peu cher !

- Expliquez-moi...

- Non, j'explique pas, mais je fais !

 

Le lendemain, le capitaine du Dartagna, se présenta au bureau de la police du cosmodrome, dans un grand état d'énervement.

 

- Comment ça vous n'avez rien vu ? Et le trou dans ma coque vous l'avez vu, j'en ai au moins pour un mois de réparation ! Ce n'est pas moi qui vais payer, ce n'est pas de ma faute si cet astroport n'est pas surveillé correctement !

- C'est la première fois que ça arrive... protesta l'officier... La personne qui a fait ça doit bien avoir une raison, vous n'avez pas une idée ?

- Mais, non, je n'ai pas d'idées. Je n'ai pas d'ennemi à part quelques hommes d'équipage que j'ai viré, mais je ne vois pas avec quoi un simple homme d'équipage aurait pu faire un trou pareil... Et en attendant, je ne peux pas décoller, et je risque de perdre l'exclusivité du marché que j'ai sur Simac3 avec mon client...

- Passez une annonce pour transférer le fret, et sinon on va voir avec les assurances ce qu'il est possible de faire...

 

Morgan attendait fébrilement dans le hall, il espérait que le capitaine du Dartagna ne transférait pas sa marchandise chez un collègue de son choix... Il fallait pour que son plan fonctionne qu'une annonce soit lancée.

 

Elle le fut. Aussitôt Morgan, déposa une demande au nom de Murenko... Restait à convaincre ce dernier... Ce ne fut pas difficile, la mission était sans risque et bien payée sans toutefois être mirobolante, mais il l'accepta comme une aubaine...

 

Et c'est ainsi que le Stratus prit le chemin de Simac3 avec Zarouny à son bord...

 

Malvina avait tenu à accompagner Murenko à l'astroport afin de lui souhaiter bonne route ainsi qu'à tous ceux qu'elle avait connus à bord, comme Morgan ou Eymone. Graana s'était abstenu de cette formalité, quand à Zarouny, elle était déjà installée dans sa cabine.

 

A son retour Winah mis les choses au point :

 

- Je vous ai hébergé pour trois fois rien, par amitié pour Murenko, mais si votre séjour venait à se prolonger, il faudra trouver une solution.

- Nous ne pensons pas nous éterniser.

- Certes, mais si cela devait se produire, j'apprécierais que vous m'aidiez à faire marcher mon petit commerce.

- Comment ça ?

- Vous avez remarqué quel genre d'établissement je gérais ?

 

Glups !

 

- J'y réfléchirai..

 

Changement de vaisseau pour Pétra

 

Pétra Van Yaguen et Johan Stotz firent partie de la dernière navette. Dès qu'ils furent éloignés de quelques centaines de mètres du Fly28, c'est avec un petit pincement au cœur qu'elle actionna la télécommande qui le ferait sauter... Elle eut une petite pensée émue pour Ramon Jerko dont la dépouille était restée à bord. Malgré tout ce qu'elle lui reprochait, il avait été néanmoins son capitaine pendant si longtemps... Cela ne l'avait pourtant pas empêché de le tuer de sang-froid...

 

Ces allées et venues en provenance de nulle part indifférèrent la faune de Vargala-Station. Néanmoins un mouchard enregistra l'information… au cas où…

 

Pétra mit un certain temps avant de trouver quelqu'un qui puisse servir d'intermédiaire avec un acheteur potentiel des deux coques. Il fallut faire avec les rendez-vous manqués, les hésitations, les désistements de dernière minute et les complications de toutes sortes. Elle les vendit néanmoins, plutôt en dessous du prix qu'elle avait d'abord espéré mais elle s'en sortait bien, très bien même.

 

Evidemment, comme l'aventurière était censée avoir disparue dans le crash du Fly 28, la transaction se fit à partir d'un compte bidon, la banque locale complètement corrompue, ne constitua pas un obstacle.

 

Il fallait maintenant faire face, même si les autorités locales n'étaient pas du genre à faire du zèle, sa présence et celle des membres de son équipage serait quoi qu'elle fasse signalée par les mouchards au service de la police terrienne. Et celle-ci représentait un réel danger, cependant elle ne pouvait être déjà sur les lieux, il fallait donc profiter de ce délai.

 

- Le mieux est de disparaître de la circulation, un certain temps ! Confirma-t-elle à Johan Stotz, son second.

 

Trouver un vaisseau ne fut pas très compliqué, seuls trois étaient à vendre dont deux dans un état assez lamentable, elle acheta donc sous une fausse identité celui qui restait, un petit rafiot baptisé l'Armor et entreprit une remise en état minimale qui ne durerait qu'une bonne semaine, ce temps étant de toute façon nécessaire pour reconstituer l'équipage et trouver un éventuel fret.

 

Pétra se brancha alors sur la liste des appels d'offre dans l'espoir d'y trouver quelque chose d'intéressant.

 

- Novassa ? C'est où, ça Novassa ?

- C'est pas la planète où il n'y a que des bonnes femmes ! Répondit Stotz

- Des quoi ?

- Des femmes, pardon !

- C'est dans la fédération, ce truc ?

- Je vérifie mais je ne crois pas !

 

L'ex chef mécanicien pianota sur une autre console.

 

- La planète est indépendante, il n'y a aucune relation diplomatique avec la terre, les messages personnels ne sont pas admis... Bref pour se planquer ce n'est pas mal... pour une femme. Car pour les hommes, ça ne semble vraiment pas le paradis...

- Mais arrête, toute la planète n'est pas colonisée, on se met au vert six mois et on reviendra quand tout cela sera calmé...

- Mwais, répondit Stotz, peu enthousiaste.

- Bon, ils demandent qu'on leur livre de la farine ! Où est-ce qu'on peut bien trouver de la farine ?

- Pas ici en tout ça, il faudrait faire un crochet sur une planète agricole.

- Occupe-toi de ça, on va faire comme ça ! Ordonna alors Pétra.

- Attends, je vérifie un truc, on ne sait jamais... Tiens regarde, on va pouvoir y aller directement sur Novassa, de la farine il y en a ici plein un hangar.

- Fais la déstocker tout de suite, et charger dans les soutes de l'Armor ! Je m'occupe du reste ! On essaie de partir dans cinq jours...

- Il y a un avenant concernant une prise de passagers, deux personnes… et l'offre est intéressante.

- Hors de question, les passagers sont une source de complication, et en plus ça cause. On prend juste la farine, que la farine, rien que la farine !

 

Constantin, sculpteur sur bois

 

- Tenez très chère comtesse, permettez-moi de vous offrir ce modeste cadeau.

 

Fédora éclata de rire, son compagnon d'infortune avait confectionné son paquet cadeau avec de grandes feuilles et ficelé tout cela avec des tiges souples.

 

- Quelle imagination ! Tu es Tarzan et je suis ta Jane !

- En quelque sorte ! Tu ne l'ouvres pas ?

- Si bien sûr, mais on ne fait d'emballage que quand c'est une surprise, là je sais ce que c'est !

- Et c'est quoi ?

- Je crois bien que c'est le gode que tu as enfin terminé !

- Un gode ? Qu'est-ce que c'est ? Ça sert à quoi ? Plaisantât-il

- C'est une bite artificielle, ça sert à se l'introduire dans la chatte ou dans le cul !

- Oh Madame la comtesse ! Quel langage !

 

Fédora palpa l'objet, il était véritablement très réussi. Courant près d'une veine, Constantin avait eu la délicatesse de graver le nom de sa destinatrice !

 

- Oh quelle charmant attention, tu as juste fait une petite erreur, mais ce n'est pas grave !

- Une erreur, pas possible...

- Si, ce n'est pas du cyrillique, c'est du grec, tu vois le "D" est légèrement différent.

- Je suis désolé...

- Ça n'a aucune importance, sauf que je vais être obligé de te punir !

- Punissez-moi donc, madame la comtesse !

- Et bien commence par te mettre à poil, pendant ce temps-là, je vais aller cueillir une badine dehors...

 

Quand elle revint, Constantin était à genou, les mains sur le sol, tête baissée, cul légèrement relevé, dans une attitude de parfaite soumission.

 

- Hum, tu m'excites avec ton petit cul de pédé !

- Bien sûr que je suis un peu pédé, tu te rends compte, ça fait combien te temps que j'ai pas une bonne bite dans mon petit cul ?

- Pleure pas tu vas en avoir une ?

- Ce n'est pas une vraie ?

- Si tu n'en veux pas, je ne t'oblige pas...

- Si, si vas-y encule-moi avec le gode !

- OK ! Mais avant j'ai envie de te rougir un peu les fesses...

- Faites !

 

Fédora ajusta sa badine et cingla avec une certaine force la fesse droite de ce pauvre Constantin qui se mit à crier de douleur.

 

- Qu'est-ce qu'il y a ? C'est trop fort ? Ça ne sert à rien de gueuler, personne ne t'entendra !

- Non, comme ça, ça va, mais pas plus fort, hein ?

- Si ça va, pourquoi t'as crié ?

- La surprise

- Tiens ! En voilà une autre de surprise ! Répondit-elle en visant l'autre fesse.

 

Mais cette fois le jeune homme encaissa sans broncher. Fédora continua à fouetter sa victime dont les fesses eurent tôt fait de tourner au rouge violacé. Au bout de dix minutes, elle décida de changer de jeu et approcha son index de la rosette de son soumis, après l'avoir humecté de sa salive.

 

- T'aimes ça, hein, que je te doigte le cul !

- J'avoue !

- Il y a combien de doigts ?

- Deux on dirait !

- C'est bien, tu sais bien compter !

- Appuie pas trop sur la prostate, tu vas me faire jouir...

- Et alors, tu n'as pas envie de jouir...

- Si mais on a le temps, et puis j'aimerais bien essayer le gode, et puis j'aimerais bien que tu l'essaie aussi...

- Tout ça ?

- Mais fait comme tu veux !

- Ah ! Enfin une parole raisonnable !

 

Mais Fédora tint malgré tout compte de l'argument de son acolyte, s'il jouissait la séance risquait de tourner court. Elle retira ses doigts, lui fit lécher, ce qu'il fit, l'excitation aidant, sans trop d'hésitations, puis lui fit relever de nouveau les fesses afin de lui asséner une quinzaine de nouveaux coups de badines. Elle le laissa ensuite dans cet état et s'en alla chercher ce qui pourrait bien servir de lubrifiant, le beurre du frigo conviendrait sans doute... Elle lui en enduit l'anus, puis enfonça le gode en bois qui s'enfonça comme... dans du beurre... Elle fit quelques allers et retour qui firent se pâmer le jeune homme, puis le retira...

 

- Tu ne crois pas que tu vas t'en tirer comme ça, lui dit-elle malicieusement.

 

Elle se déshabilla sans se presser, puis partit rincer le gode... Quand elle revint elle se coucha sur le canapé, les jambes relevées et s'introduisit l'objet dans le vagin en le faisant bouger...

 

- Maintenant, tu viens me rejoindre, et tu m'encules ! Lui demanda-t-elle.

- Ça risque d'être rapide...

- Débrouille-toi !

 

Il s'approcha donc, constata que la femme s'était lubrifiée l'endroit et n'eut par conséquent aucun mal à entrer... Il ne tarda pas à la pilonner tandis qu'elle agitait compulsivement l'olisbos dans sa fente trempée. Elle finit par jouir en poussant un cri de damnée, Constantin ne se retenant plus, éjacula aussitôt dans son étroit conduit.

 

L'excitation de Fédora n'était pas calmée pour autant, retenant son compagnon d'aller se rincer, elle lui engloutit la bite de sa bouche sans trop regarder son état et la nettoyant de son sperme...

 

- J'adore sucer une bite qui sors de mon cul ! Commenta-t-elle !

- T'es vraiment une cochonne, plaisanta-t-il.

- Je sais !

- Et si tu me donnais à boire ?

- C'est comme ça qu'on demande ?

- Euh, si madame la comtesse pouvait consentir à me pisser dans le gosier, j'en serais ma foi, très heureux.

 

Fédora éclata de rire.

 

- Le problème c'est que je ne sais pas si j'ai envie... mais par contre on pourrait faire le contraire, tu n'as pas envie, toi ?

- Si ! Tu veux que je te pisse dessus ?

- Bien sûr que tu vas me pisser dessus !

- On va dans la salle de bain !

- Non reste là, on s'en fout, on nettoiera après.

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La comtesse se mit à genoux, tandis que devant elle Constantin se concentrait, au bout de quelques secondes, le jet finit par sortir, il visa les seins.

 

- Plus haut, j'ai soif ! Ordonna Fédora qui se mit à laper ce qu'elle pouvait tandis que le reste dégringolait sur le sol en formant une insolite petite marre.

 

Quand il eut fini, elle lui nettoya la bite de sa langue, cherchant à le faire rebander, mais il était peut-être un peu trop tôt.

 

- Hum, qu'est qu'elle est bonne ta bite ! J'en veux encore, mais pour l'instant, c'est à mon tour de pisser. Allonge-toi !

- Pas ici, c'est plein de pisse !

- Et alors ? Allonge-toi j'ai dit.

 

Le jeune homme s'allongea alors le dos dans la marre, prêt à recevoir l'urine de la comtesse. Au fur et mesure qu'il avalait le liquide, son sexe reprenait de la vigueur. Cela ne passa pas inaperçu aux yeux de Fédora qui une fois sa miction terminée s'empala l'anus sur la pine érigée.

 

Chez Sainte Artémise

 

En débarquant sur Simac3, Zarouny fut surprise de l'extrême dépouillement de l'astroport. Tout ce qui pouvait être automatisé l'était. Elle fit ce qu'elle put pour essayer de savoir comment se rendre auprès de la réincarnation de Sainte Artémise, ou à défaut d'obtenir une communication avec sa résidence. Mais elle ne trouva pas comment faire ! Elle finit par demander au poste de garde où le préposé, écoutant sa requête et lui communiqua le code d'appel.

 

- Ici le secrétariat du sanctuaire de la présente réincarnation de Sainte Artémise, que puis-je pour vous ?

- Je viens de Novassa, je viens solliciter un entretien avec Sainte Artémise.

- Un instant !

 

Karita, car c'est elle qui prenait les communications sur ce canal peu utilisé, s'en alla en référer à Pacheco.

 

- La voilà enfin, ça va faire un mois qu'on l'attend... Dis-lui que Sainte Artémise est en voyage sur une autre planète.

- Ça risque d'éveiller des soupçons, non ?

- Mouais, alors dis-lui que la sainte lui accorde une très courte audience demain en début d'après-midi.

 

Il restait maintenant à savoir comment s'y rendre ! Pas question de se pointer avec une barge conduite par un homme, elle demanda donc à Morgan :

 

- Pas de problème Eymone te conduira

 

Pacheco rageait, c'était la troisième fois qu'une émissaire de Novassa venait ici en consultation. Les choses s'étaient très bien passées les deux premières fois, mais depuis, la totalité des gardes et des filles avaient été remplacés. Tatiana aurait pu jouer le rôle, elle l'avait déjà fait, mais mademoiselle se plaignait de troubles digestifs (comme par hasard ?) Restait Karita, saurait-elle se débrouiller ? La moindre faille dans l'exécution du "plan bleu" et il pourrait sans doute dire adieu à son petit paradis gratuit.

 

Tout en ayant du mal à cacher sa fébrilité, il demanda à Karita de se préparer. La fébrilité fut bien sûr contagieuse, Karita prévint alors Rachel et Florentine. Longtemps, elles examinèrent les différentes hypothèses.

 

- On ne sait pas si c'est une "vraie visiteuse", celle qui avait été annoncé il y a un mois, ou si c'est une ancienne pensionnaire d'ici qui tente un coup. On ne sait pas non plus si la fille sera escortée ou pas, il nous faut des plans pour chaque éventualité.

 

Elles planchèrent là-dessus une partie de la nuit, se couchèrent énervées, peu sûres d'elles et dormirent peu... Heureusement ce soir-là Pacheco ne sollicita les services d'aucunes des trois...

 

Le lendemain, il fallut attendre midi ! Prête à toute éventualité, Karita avait revêtu la tenue des prêtresses suprêmes de Novassa, Rachel et Florentine celui des suivantes de haute cour.

 

- Tu ne pouvais pas choisir des filles un peu moins provocantes pour t'accompagner, non ? Lui reprocha Pacheco.

- Ah ! Il y en a ici ? Se moqua-t-elle.

 

Pacheco haussa les épaules et retourna sur sa station de contrôle ou de suite, un message informatique annonça : "Barge dans l'espace aérien proche"

 

- Combien de barges ? demanda Pacheco

- Une barge ! répondit la voix robotisée.

 

Les trois filles se regardèrent brièvement, la moitié des plans conçus cette nuit pouvait être jetés au panier, il en restait deux, les plus faciles... Pourvu que... pourvu que...

 

- Attention exécution immédiate du plan bleu ! Gueula Pacheco dans le micro.

 

Puis il alla se réfugier dans les sous-sols avec les gardes, tandis que les filles non concernées par le plan se contentèrent de s'enfermer dans leur chambre.

 

Karita prit le contrôle du poste de commande :

 

- Demandons autorisation d'atterrir ! Sollicita une voix féminine.

 

- Vous êtes combien ? Demanda Karita.

- Deux !

- Atterrissez, je vous balise le sol, restez dans la barge, on va venir vous chercher.

 

- Putain, elles ne sont que deux... le rêve ! Soupira Florentine...

- Allez, on se dépêche, les voilà... En route

 

Les trois femmes traversèrent la centaine de mètres les séparant du petit tarmac, franchissant la grille - interdite en temps normal - qui le séparait d'une des extrémités du parc de la résidence.

 

- Ne descendez pas ! Prévint Karita sans autre introduction. La sainte prie depuis ce matin sur la montagne, nous allons devoir aller la rejoindre !

- OK, vous m'indiquerez le chemin ? Demanda Eymone, pas plus étonnée que ça de la tournure des événements.

 

Juste à l'instant où la barge décolla, Karita, actionna une télécommande, provoquant une explosion vers un hangar bourré de produits explosifs qui se trouvait à deux cent mètres de la résidence principale. Le bricolage avait été effectué par Mary, la fille qui était partie lors des derniers échanges... Cela faisait partie du plan. Pacheco s'apercevant de la fuite des filles, ne pourrait en même temps les poursuivre et faire éteindre l'incendie...

 

- Qu'est ce qui se passe ? Demande Zarouny ?

- Rien, c'est le hangar qui prend feu, ça arrive de temps en temps ! Se moqua Rachel rendue soudainement hilare par la tournure des événements

- On se pose où ? Demanda Eymone.

- Nulle part, on file à l'astroport, on va vous expliquer tout ça !

- Attendez ! S'énerva Zarouny, j'ai obtenu une audience auprès de Sainte Artémise, il est très important pour ma planète que cet entretien ait lieu. Je vous demande de nous indiquer l'endroit de la montagne où la sainte est allée. Et nous allons nous y poser !

- Ecoute, il n'y pas de sainte ici, il n'y a qu'un harem... Commença Rachel

- Hein ?

- Laisse tomber ! Dit Karita ne se sentant pas la force de retirer ses illusions à la visiteuse.

- Bon je n'y comprends plus rien ! Trancha Eymone, je prends des instructions auprès de mon responsable, on avisera après !

 

- Allô Morgan, ça devient ingérable, il y a le feu dans la résidence où on avait rendez-vous, il y a trois filles qui se sont échappées et qui sont montées dans la barge, et la sainte est parait-il dans la montagne, mais elles n'ont pas l'air de savoir vraiment où ! Je fais quoi ?

- Oh ! Bien compliqué tout ça ! Tu rentres ! Si Zarouny rouspète, tu lui dis qu'on va s'arranger pour avoir un autre rendez-vous plus tard !

 

Sans mot dire, Eymone mit le cap sur le cosmodrome, provoquant des cris de joie de Karita, Rachel et Florentine tandis que Zarouny se désespérait.

 

- Putain mais c'est quoi ce bordel ! Pourquoi les dispositifs anti-incendies n'ont pas fonctionné ? S'énervait Pacheco.

- C'est une explosion chef ! Ça a coïncidé avec le décollage de la barge, c'était prémédité, on est venu nous bombarder exprès.

- On en est où ?

- La tour d'eau fonctionne à plein rendement, mais ce n'est pas encore éteint, il faudra encore pas mal de temps....

 

Effectivement la tour d'eau entièrement automatisée et reliée directement à la nappe phréatique attaquait le foyer...

 

- Et Karita, elle est où ?

- Elle a eu la trouille, elle est partie avec la barge !

- Toute seule !

- Non, avec deux autres filles !

- Mais... Il faut les retrouver !

- Patron, on ne peut pas, on n'est déjà pas assez nombreux pour s'occuper du hangar...

- Bon, faites ce que vous avez à faire, je vais essayer d'entrer en contact avec cette barge !

 

Il y avait un chahut indescriptible dans le salon d'honneur. Inquiet, Pacheco s'y rendit. Les douze filles restantes étaient en train de s'engueuler copieusement sans qu'il puisse avoir le temps de comprendre quel pouvait être le sujet de leur discorde...

 

Car dès que les filles l'aperçurent, il fut proprement entouré, puis maîtrisé. Certaines avaient en main des couteaux de cuisine et paraissaient très excitées. Certes, il avait été un excellent soldat, mais il en avait aujourd'hui largement passé l'âge, et puis il n'y a que dans les mauvais films qu'on se bagarre à un contre douze. La seule éventuelle façon de s'en sortir était de conserver son calme. Si au moins deux de ses imbéciles de gardes avaient été là, mais non, ces idiots jouaient inutilement aux pompiers au lieu de faire leur boulot.

 

- Ne le tuez pas ! Cria l'une d'entre-elles, sinon on est foutue !

 

Une autre, Sovona, une superbe métisse qui semblait avoir un certain ascendant sur le groupe, (et qui était la seule à avoir été prévenue par Karita) finit par prendre la parole :

 

- On veut juste une chose et on te laisse tranquille...

- Pourquoi on le laisserait tranquille, protesta une autre ?

- Tu me laisses finir, oui ! Répliqua sèchement Sovona. Donc on va toutes aux garages et tu nous mets les barges en état de marche. Allez, on y va, et si tes gorilles s'approchent, tu leur dis de ne rien faire, que tu es pris en otage.

- D'accord, on va faire comme ça. Répondit Pacheco, sans opposer de résistance.

 

Le court chemin jusqu'au petit garage au fond du tarmac se déroula sans incident, Pacheco lança un regard en direction des gardes qui occupés à des tâches aussi futiles que le ramassage de débris provenant du hangar ne remarquèrent rien.

 

C'est arrivé devant les barges qu'il lui fallut prendre une décision. Refuser ou accepter de les placer en position de démarrage. Tout dépendait de ce que feraient les filles en cas de refus ! Iraient-elles jusqu'à le tuer ? Il estima que oui ! Le laisserait-il en vie s'il collaborait ? Il pensa qu'il avait ses chances.

 

- Ça y est, c'est débloqué ? Demanda Sovona.

- Oui !

- Est-ce qu'il y a un programme automatique pour rejoindre l'astroport ?

- Oui, faut faire défiler ce machin...

- O.K., et il a suffisamment de ressources.

- S'il en manque, il y aura un message et la barge ne décollera pas.

- Bon on fait partir la première...

 

Six filles s'installèrent dans l'engin, pas si rassurées que ça...

 

- Ça va durer combien de temps ? S'inquiéta l'une d'elle.

- On t'a posé une question ? Répliqua Sovona à l'adresse de Pacheco

- Six heures.

 

La première barge prit son envol, et la seconde suivit moins de trois minutes après, laissant Pacheco, certes, abattu, mais vivant !

 

Il regagna le palais, et entreprit de joindre par téléphone, Andersen, le chef de la police locale dans la zone fédérale.

 

- J'ai un certain nombre de mes... heu... pensionnaires qui m'ont faussé compagnie... et elles m'ont volé deux barges.... Si vous pouviez m'aider à récupérer tout ça.

- Pacheco, les délits commis sur votre territoire ne dépendent pas de ma juridiction, je ne peux rien faire...

- Allons, allons, vous serez payé en conséquence.

- Je vous renverrai vos barges, mais pour les filles, si elles sont en fuite, je ne vais pas vous les rendre.

- Combien voulez-vous ?

- Non, ne comptez pas sur moi pour me mettre hors la loi sur un coup comme ça ! Je vous laisse ! Conclut le chef de la police en raccrochant.

 

Pacheco accusa le coup. Andersen ne l'aiderait pas sur ce coup-là ! Tout seul ! Il se retrouvait tout seul au milieu de mille questions, tout seul au milieu de mille problèmes ! Il se versa un verre d'alcool qu'il descendit cul sec, il décida de réfléchir à tout cela le lendemain, et se resservit un deuxième verre, un troisième, peut-être encore un autre... Et finit par s'écrouler rond comme une queue de pelle.

 

Morgan

 

Morgan était aux anges, il adorait se faire chouchouter, et là il se faisait frictionner les cheveux par une jolie blonde tandis qu'une ravissante asiatique lui manucurait les ongles. Les deux femmes étaient vêtues d'une espèce de kimono sans rien en dessous et suivant les positions qu'elles prenaient il n'était pas difficile d'y apercevoir un bout de sein. Aussi quand après avoir terminées leurs prestations, la blonde proposa

 

- Un petit massage relaxant, ça vous dirait ?

 

Morgan ne put qu'acquiescer.

 

- Avec laquelle ? Toutes les deux ?

- Toutes les deux.

- Faudra nous payer un petit supplément.

- Pas de soucis

 

On fit coucher le jeune homme nu sur le dos sur une table de massage. Il se dit qu'il se serait bien passé de cette formalité, il bandait comme un malade et il voulait baiser… Mais bientôt il se laissa aller au plaisir que ces quatre mains lui procuraient en effleurant tout son corps. Ce n'est qu'au bout d'un quart d'heures que les mains s'approchèrent des parties sexuelles en passant sous les fesses. Morgan les releva de quelques centimètres pour qu'elles puissent mieux passer. On lui malaxait à présent les couilles, puis ce fut ensuite la verge.

 

L'asiatique passa devant son visage et lui donna ses seins à lécher. Pendant ce temps la blonde introduisait un doigt dans son anus. Ce n'était que la troisième fois de sa vie qu'on lui ferait une chose pareille. Il faillit protester, mais cela l'aurait obligé d'abandonner quelques instants les doux seins dont il se régalait, il se laissa donc faire. Et finit par trouver la chose plutôt agréable. Hé ! C'est quelle connaissaient leur métiers ces filoutes !

 

Quelque chose de plus gros lui entrait maintenant dans le cul, un petit gode ! Jamais il n'aurait imaginé qu'il puisse se laisser faire une chose pareille.

 

- Tu veux te retourner ?

 

Quand ce fut fait, la belle asiatique vint lui sucer le sexe, elle possédait une langue diabolique, toujours en mouvement et d'une agilité incroyable, elle s'acharnait sur le gland tandis que ses lèvres comprimaient la chair. Pendant ce temps-là, la blonde continuait à faire aller et venir le gode dans son trou du cul en de lents mais savants mouvements de va-et-vient.

 

Soudain l'asiatique cessa sa fellation et vint s'empaler sur la bite de Morgan. Dans l'état où il était l'affaire fut conclue assez vite.

 

Il ne rentra pas à bord de suite s'attardant dans un curieux jardin exotique dans l'enceinte de l'astroport. Il n'y avait personne, c'était joli et ça dégageait des odeurs subtiles. Il lui coûtait de rentrer, il lui faudrait affronter Zarouny laquelle devait être furieuse d'avoir raté son "rendez-vous mystique". Voilà qui n'allait pas simplifier leurs rapports.

 

Eymone, le retour

 

La barge conduite par Eymone s'approchait de l'astroport.

 

- Je fais quoi ? Je refile les nanas à l'administration du port.

- Je crains que ça nous crée des complications, rentre direct, j'ouvre le sas véhicule ! Répondit Murenko.

 

On reconduisit Zarouny dans sa cabine, et le capitaine demanda à voir immédiatement Eymone et les trois "évadées". Murenko n'en revenait pas d'avoir ces trois canons devant lui apparemment en bonne santé et en pleine forme.

 

- Qui sont ces ravissantes personnes ! Demanda-t-il.

- J'ai pas compris, déclara Eymone, en fait, je me suis fait piéger, on m'a d'abord dit que la personne que devait voir Zarouny était ailleurs dans les montagnes, puis après j'ai compris que ces demoiselles s'évadaient de leur résidence...

- Vous voulez allez où ? Demanda Murenko, s'adressant aux filles.

- On n'a rien pour payer notre voyage, en ce qui me concerne, je suis une prostituée, et vous n'ignorez donc pas, ce avec quoi je pourrai payer si toutefois vous estimez le prix suffisant. Je crains néanmoins que pour mes petites camarades ce soit un peu plus compliqué. J'avais choisis ce métier de mon plein gré, pas elles.

- Ça ne répond pas à la question !

 

Aucune des filles ne répondit, mais que pouvaient-elles répondre ?

 

- Excusez-moi, je vais peut-être dire une bêtise, mais vous ne me donnez pas l'impression d'avoir été maltraitées. Reprit Murenko.

- C'est vrai qu'il y a des endroits pires. Mais d'une part nous sommes ici prisonnières, d'autres part, Pacheco peut nous vendre quand il veut à un trafiquant d'humains, qui peut nous refiler aux trafiquants les plus glauques de la galaxie.

- Et vous ferez quoi une fois débarquée sur une planète ?

- Je pense que je referais ce que je faisais.

- C'est à dire ?

- La pute ! Mais librement.

- Pas évident... L'idéal serait Vargala mais on ne va pas y aller de suite. Quant à ces demoiselles ?

- Moi, je voudrais essayer de regagner la Terre, répondit Florentine, si vous pouviez me confiez aux autorités portuaires, mais pas ici, je me suis laissé dire que l'administration locale se faisait graisser la patte par Pacheco.

- On va voir ça ! Pareil pour vous je suppose ? Demanda-t-il en s'adressant à Rachel.

- Non ! J'ai fait une connerie, il faut que je me fasse oublier...

- Mais enfin, personne n'ira te soupçonner ! Intervint Florentine.

- Si la police retrouve Wilcox et le fait parler, je suis cuite.

- Wilcox ? J'ai connu un Wilcox, un grand brun avec de fines moustaches ?

 

A cette évocation, Rachel sentit monter l'adrénaline. Comment avait-elle pu être aussi stupide. N'empêche qu'elle en avait peut-être trop dit, dans le cosmos existait des complicités dont certaines étaient très dangereuses.

 

- Non, c'était un grand black ! Mentit-elle.

- Ah ! Bon ! Et donc, vous allez faire quoi ?

- J'en sais rien, je vais peut-être essayer de trouver un emploi de barmaid quelque part, ou autre chose, je n'en sais trop rien à vrai dire !

 

Barmaid ? Pourquoi pas se dit Murenko. Il pourrait toujours lui proposer du travail chez Winah, mais accepterait-elle de faire les "prestations d'arrière-salle" ?

 

- Je vais voir, mais vous faisiez quoi avant d'être kidnappé ?

- J'étais aspirant officier à bord d'un vaisseau de croisière, Florentine aussi d'ailleurs.

- Quoi ? Mais ça change tout ! Mon équipage est constitué, mais les contrats ne sont pas renouvelables. Je peux vous mettre en stage sur les postes que vous savez occuper et ensuite on verra.

- Je rêve ! Répondit Rachel. J'ose espérer que votre proposition est sérieuse.

- Elle l'est ! Et vous Florentine, ça vous dit ?

- Pourquoi pas ?

- Je vais me sentir bien seule ! Intervint Karita, je ne sais rien faire à bord d'un vaisseau, sauf peut-être aider aux cuisines.

- Je demanderais au cuisinier s'il a besoin d'aide, sinon, ce n'est pas bien grave. 

- Je peux formuler une requête ? Demanda Rachel.

- Je vous en prie !

- Dans la résidence de Pacheco, j'ai eu l'occasion de croiser très brièvement une amie qui m'est chère. J'ignore ce qu'elle est devenue, mais d'après les renseignements que j'ai pu glaner, elle est sans doute retenue prisonnière dans une dépendance du domaine. Serait-il possible de prévenir les autorités…

- Faites-moi un rapport détaillé, avec son nom et tout ça, et j'enverrais ça immédiatement à la capitainerie de l'astroport.

- Merci capitaine, merci infiniment.

 

Murenko n'avait nullement l'intention d'envoyer ce rapport à qui que ce soit. Pour l'instant personne ne savait qu'il avait à son bord deux rescapées du piratage du Siegfried 7, et entendait bien que la situation reste ainsi.

 

- Bon, on a deux cabines de libres, je vais donner des instructions pour ajouter de quoi loger deux personnes dans l'une de ces cabines. Vous allez vous consignez à l'intérieur en attendant le départ, vous n'êtes pas prisonnières et vous pourrez aller d'une cabine à l'autre, mais pour des raisons de sécurité, je préfère que vous ne vous mêliez pas à l'équipage. On va vous apportez à manger et à boire. Eymone occupe-toi de tout ça. Ah ! Au fait, où est passé Morgan ?

- Zarouny le cherchait, on lui a répondu qu'il était parti chez le coiffeur.

- Chez le coiffeur, mais pourquoi faire ?

- Ben, pour se faire couper les cheveux, je suppose !

 

Les comptes d'Andersen

 

Andersen était circonspect. Cette évasion aurait eu lieu il y a un mois, il aurait accepté sans trop de scrupules ce que lui demandait Pacheco. Techniquement, un homme par barge suffisait pour maintenir tout ce petit monde en respect, il suffisait ensuite de programmer les barges en position retour et l'affaire était jouée. Bien sûr, toutes les communications radio étaient enregistrées et conservées... Mais pour les éplucher, encore fallait-il qu'il y ait une plainte, une enquête, donc aucun risque... aucun risque il y avait un mois... Mais depuis la situation avait changé, il avait envoyé un message à la Terre, Pacheco semblait impliqué dans la disparition de deux personnes figurant dans la liste des occupants du Siegfried 7. Quand les enquêteurs débarqueront, il est fort probable qu'ils passeront outre l'inviolabilité territoriale de la zone novasséene de la planète, et toutes les communications téléphoniques seront analysées. C'était donc "non" !

 

Il avait au contraire tout intérêt, à passer pour un fonctionnaire intègre auprès des autorités terriennes ... et même... une idée lui traversa l'esprit... si seulement ce qui lui trottait dans la tête pouvait se réaliser.

 

- Préparez des en-cas pour douze personnes, il faudra aussi prévoir de les coucher... peut-être dans le hangar qui est au bout...

 

En fin d'après-midi, les deux barges se posèrent sur le tarmac de l'astroport, puis se dirigèrent vers les bâtiments administratifs. Sovona qui évidemment ne pouvait savoir qu'elles étaient attendues donna instructions aux filles de donner de la voix afin d'ameuter le plus de monde possible. Plus il y aurait de témoins, moins ceux qui seraient tentés de composer avec Pacheco pourraient le faire facilement.

 

Incrédule, Andersen les vit débouler en faisant un boucan inimaginable. Il s'avança seul vers elle et leur fit un digne de bienvenue. Le vacarme ne cessa pas, tout ce petit monde parlait à la fois. Sovona réussit à les faire taire et commença à donner des explications sur son évasion, qu'Andersen n'écoutait à peine, momentanément déstabilisé par la présence de ces douze véritables canons...

 

- Vous devez être fatiguées... Finit-il par balbutier... on va vous préparer à manger et à boire, regroupez-vous dans le bâtiment bleu là-bas sur ma gauche.

- Il y a une autre barge qui est partie avant nous, vous savez si elle est arrivée ?

- Ah, non, aucune autre barge ne s'est posée sur le tarmac !

- Ah ?

- Mais vous mademoiselle, est ce que je peux vous demander de venir cinq minutes avec moi, j'ai un truc à vous demander.

- A moi ? Pourquoi à moi ?

- Parce que vous semblez parler au nom de vos camarades, mais je ne vous oblige pas à passer en premier, il faudra sans doute que j'interroge chacune d'entre vous.

 

- Je suppose que les barges appartiennent à Monsieur Pacheco ? Demanda Andersen une fois installé dans son bureau.

- Oui !

- Je peux lui rendre ?

 

Sovona blêmit.

 

- Vide bien sûr ! Précisa Andersen qui donna des ordres en ce sens.

 

Sovona s'épongea le front.

 

- Avez-vous déjà vu l'une de ces deux personnes ? demanda Andersen en présentant les photos de Fédora et de Constantin.

- Non, jamais vu ! Répondit Sovona, qui devait effectivement se trouver ailleurs quand ces deux-là avait rencontré Pacheco.

- Hein ? Mais c'est impossible !

 

Du coup, Andersen qui pensait faire considérablement avancer cette affaire, se trouvait désorienté. Il chercha alors à savoir comment était organisé le harem de Pacheco :

 

- Vous êtes ici depuis quand ?

- Trois ans, presque...

- Et avant ?

- Avant je travaillais dans un Bordel sur Nozabor, j'étais libre, et un jour un type en qui je croyais avoir toute confiance m'a proposé de travailler ici, ça avait l'air peinard et bien payé, j'ai accepté, et je me suis retrouvé prisonnière.

- Pourquoi Pacheco prend-il des filles contraintes, il ne pourrait pas prendre des filles libres non ?

- Je suppose que ça lui revient moins cher d'acheter des filles que de les employer... mais la vraie raison est ailleurs, les trafiquants avec lequel il travaille lui fournissent régulièrement des filles, en reprennent d'autres et tout ça se passe avec un minimum de formalités... Des filles libres, ça veut dire des appels de candidatures, des entretiens d'embauche, des démissions, des refus de service... tout un tas de trucs qu'il n'a pas à gérer...

- Et vous êtes toutes arrivées là par le même circuit... je veux dire vous êtes toutes d'anciennes prostituées qui vous êtes fait berner...

- Oui, sauf les deux dernières... elles n'avaient jamais fait ce genre de travail.

- Elles venaient d'où ?

- Elles travaillaient sur un vaisseau de croisière...

- Et elles se sont fait baratiner pendant une escale ?

- Non leur vaisseau a été attaqué par des pirates !

- Hein ?

 

Andersen faillit s'étouffer !

 

- C'est deux filles ou un garçon et une fille ?

- Non, c'est deux filles.

- Il faut que je les voie ! Finit-il par dire.

- Ça me paraît difficile ! Objecta Sovona.

- Pardon ?

- Elles ne sont pas avec nous !

- Mais elles sont où ?

- Dans la barge dont je vous parlai tout à l'heure, celle qui est partie avant nous.

- Et elle est à qui cette barge !

- Je ne sais pas ! A un mystérieux visiteur !

- Vous avez les noms de ces nanas ?

 

Sovona n'avait que les prénoms, mais ce fut un jeu d'enfant de les retrouver dans la liste des disparues du Siegfried 7. Elle ne mentait donc pas !

 

- Bon allez-vous reposer et manger un peu ! On s'occupera des formalités administratives demain... Euh encore un mot... ça n'a rien à voir avec ce qui précède... vous êtes très belle !

- Merci.

- Si j'osais je vous proposerais bien...

- Je crois justement que vous êtes en train d'oser...

- Il y a peu de femmes à la garnison, et les occasions sont rares...

- Encore faudrait-il que je sois d'accord, pendant trois ans j'ai été l'esclave de Pacheco. Oh, c'est vrai je n'ai pas été maltraitée, mais j'étais bel et bien prisonnière !

- Et avant ?

- Avant j'étais une femme libre ! Je couchais pour de l'argent, mais c'est toujours moi qui menais la barque. Personne ne m'obligeait à faire ce que je n'avais pas envie, et je pouvais refuser un client.

- Vous m'auriez refusé comme client ?

- A priori non ! Mais tout dépend aussi de ce que vous auriez souhaitez !

- Vous voir toute nue, vous caresser un peu, et puis vous embrasser les pieds.

- Et vous auriez joui comment ?

- En me masturbant... Heu... ça vous dit ?

- Pour l'instant, je ne réalise pas encore mon évasion de là-bas, j'ai vraiment la tête ailleurs. Et puis, dites-moi, je n'aurais pas été une ancienne prostituée, vous m'auriez fait cette proposition ?

- N'en parlons plus, je vous prie d'accepter mes excuses, je suis un mufle Je vais me charger de vous faire toutes rapatrier, j'ai un vaisseau en instance de départ, je vais le réquisitionner pour que vous puissiez quitter la planète au plus vite. Je vais m'occuper de vous procurer des papiers provisoires et je vais vous attribuer à chacune une petite enveloppe, juste pour vous permettre d'acheter de quoi vous changer et d'autres bricoles au magasin du port.

- Merci, Monsieur Andersen, je ne sais comment vous remercier.

- Je ne fais que mon devoir, répondit-il fort hypocritement.

- Je vais accepter de faire ce que vous me demandiez, puisque vous avez eu le tact de ne pas insister lourdement.

- Je ne vous oblige pas !

- Je sais, c'est bien pour cela que je le fait.

 

Sovona se débarrassa de ses vêtements pour ne conserver qu'un soutien-gorge et qu'une petite culotte.

 

- Alors ça te plaît ?

- Superbe !

- Tu ne déshabilles pas, toi ?

- Je vais juste baisser mon pantalon !

- Et tu vas me caresser, comme ça, avec le pantalon sur les chevilles ?

-Vous avez raison, je vais l'enlever.

- Tu veux que je retire ma culotte ?

- Bien sûr !

- Et voilà, regarde bien, je vais bien te montrer ma foufoune ! Dit-elle en l'écartant.

- Superbe ! Je peux vous caresser les cuisses.

- Vas-y caresse, mais tu ne veux pas voir mes seins ?

- Si bien sûr !

- Alors enlève mon soutif !

- Je...

- Allez enlève...

 

Andersen eut un instant peur de cafouiller, mais il réussit le dégrafage sans encombre, et resta bouche bée devant la jolie poitrine de la prostituée, les seins étaient moyens, mais les tétons énormes.

 

- Je peux toucher ?

- Touche !

 

Il se mit à les palper comme un adolescent qui découvre pour la première fois le corps d'une femme. Enhardie, il demanda.

 

- Je peux les embrasser juste un peu !

- Normalement c'est plus cher, mais bon aujourd'hui c'est un jour spécial, vas-y juste un petit bisou !

- Sur le téton ?

- Si tu veux !

 

Il déposa un bisou du bout des lèvres sur l'extrémité du mamelon. Il bandait à présent comme un mulet.

 

- Et l'autre il va être jaloux !

 

Ravi de cette aubaine qu'il n'osait envisager, il approcha ses lèvres de l'autre téton mais se permit cette fois d'y porter la langue quelques instants.

 

- Bon maintenant viens t'occuper de mes pieds...

 

Sovona s'assit, et croisa les jambes, Andersen à genoux devant elle s'approcha de son pied droit et commença à le caresser, il demanda et obtint la permission de le lécher. Et le voilà qui lèche le dessus, le dessous, avant de jeter son dévolu sur les orteils, surtout le gros qu'il se met à sucer comme s'il s'agissait d'une petite bite.

 

En bonne professionnelle, la fille devina que son client était prêt à jouir, aussi après lui avoir autorisé à faire joujou avec son autre pied, elle reprit la direction des opérations.

- Allonges-toi par terre, je vais te faire un truc.

 Novassa14b.jpg

L'homme ne discuta même pas et se coucha devant elle, à ses pieds en travers. Elle positionna ses pieds de part et d'autre de sa bite et commença à la caresser, avant d'entreprendre très vite un mouvement résolument masturbatoire. Andersen ferma les yeux et ne tarda pas à jouir, maculant sa chemise d'un geyser de sperme.

 

- Tu vois que tu aurais dû tout enlever ! Plaisanta-t-elle. Alors ça t'a plu ?

- Superbe ! Je te dois combien ?

- Rien, c'est un cadeau ! Mais donne-moi un peu d'eau, j'ai soif

- J'ai du champagne si tu veux, on pourrait trinquer !

- Trinquons !

 

Cette fois, Andersen se dit qu'il avait gagné le gros lot ! Il composa immédiatement un message en direction de la terre, mais ne l'envoya pas, il décida de se donner encore une nuit de réflexion, certains points n'étant tout de même pas très clairs.

 

à suivre

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Eros Cosmos
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Mardi 31 mai 2016 2 31 /05 /Mai /2016 09:01

Eros Cosmos 2 - Novassa par Nicolas Solovionni
13 - Vargala à la croisée des chemins

Solo  

Kéni

 

Dès son retour sur Vargala, Leiris prévint Kéni du succès de sa mission.

 

- Bravo, j'ai bien fait de te faire confiance, rejoins-moi à la "Maison Parme" avec les sphères.

 

Les retrouvailles furent chaleureuses, et quand Kéni lui offrit ses lèvres, Leiris sentit l'excitation le gagner. La femme contempla ensuite les sphères.

 

- De la belle camelote ! Je devrais en tirer un bon prix. Débrouille-toi pour que tu puisses repartir dans une semaine, on va prévoir trois mois de déplacement. Regarde à l'astroport si elles on fait une demande de cargaison.

- Qui ça ? On va où ?

- Sur Novassa, je veux récupérer ma copine… et je viens avec toi !

 Zarouny

 

L'image du regard concupiscent que Morgan lui avait lancé tout à l'heure revint à la mémoire de Zarouny : "Un porc !"... Et si... L'idée fit son chemin, certes les hommes étaient des êtres inférieurs mais leur force physique et l'absence d'handicap dû à la maternité leur avait permis de dominer les femmes pendant des siècles. Cette domination subsistait encore. Pourtant quelqu'un lui avait dit que certaines femmes étaient capables d'envoûter les hommes, d'en faire leur marionnette, de leur faire faire tout ce qu'elles voulaient.... Qui lui avait donc dit ça ? Malvina, bien sûr, Malvina la traîtresse... Si cela était vrai pourquoi l'ensemble des femmes n'avait donc pas agit de la sorte ? A cette objection Malvina avait aussi répondu... la différence de force physique, la maternité et puis ce n'était pas toutes les femmes qui étaient capables de ça.... En serait-elle capable, elle Zarouny ? Après tout elle était sur Novassa remarquablement bien notée, ne lui avait-on pas dit qu'elle était la meilleure de toutes les suivantes, à ce point qu'elle avait été choisie pour espionner Malvina à l'époque où cette dernière devenait l'étoile montante de Novassa... Bien sûr qu'elle saurait le faire. Mais il lui y fallait d'abord vaincre sa répugnance pour les hommes, pour ce qu'il représentait... Mais au bout il y avait la réussite de sa mission, Si le prix à payer passait par là elle saurait s'en accommoder. Enhardie par cette dernière réflexion, elle se dit qu'il n'y avait pas une minute à perdre, elle décrocha le messcom :

 

- Morgan ?

- Oui qu'est-ce qu'il y a, j'ai oublié le sel ?

- Avez-vous pris votre repas ?

- Non pourquoi ?

- Je n'ai moi-même pas commencé, venez donc le prendre avec moi !

 

Morgan qui sirotait un apéritif faillit en avaler son bretzel.

 

- Si c'est pour me parler de religion, ce n'est peut-être pas la peine.

- Nous n'en parlerons pas ! Je me sens seule, et j'ai réfléchi. Vous avez un peu raison, puisqu'on doit cohabiter autant essayer de faire un effort, chacun de notre côté...

- Bon, j'arrive !

 

Zarouny réalisa alors que pour la première fois de sa vie, elle allait manger face à face avec un homme.... Etrangement, elle se demanda, si une fois sa mission réussie, et qu'elle aurait publié ses souvenirs, si cet épisode serait ou non censuré.

 

Morgan s'installa sans rien dire, se servit et commença à manger, ce fut Zarouny qui rompit le silence.

 

- C'est excellent, c'est quoi ?

- Des radis !

- On n'a pas ça, sur Novassa !

- Vous mangez quoi, alors ?

- Des nouilles !

 

Elle se força à peine à rire, elle avait soudain envie de rire. Ne dit-on pas que la chose est communicative, Morgan rit à son tour, et Zarouny de voir rire son vis-à-vis rit encore plus fort...

 

- Dites-moi, reprit la Novasséene, je voudrais vous demander... quand vous rencontrez une femme et que vous avez envie, vous faites comment ?

- Tout dépend de l'endroit, si la femme vient aussi pour des rencontres, les choses sont très simples, sinon c'est tout un rite, une procédure...

- Décrivez-moi la procédure !

- Non, c'est trop compliqué, les relations entre hommes et femmes sont extrêmement codées, demander de but en blanc à une femme de coucher avec elle, c'est souvent la baffe assurée...

- Donc sur Vargala, on ne me demandera pas de coucher...

- En principe non, sauf si un mec est à moitié bourré !

 

Et cette évocation lui fit se verser du vin...

 

-Vous buvez quoi ?

- Du vin !

- Je n'y ai pas droit ?

- Je croyais que votre religion bannissait l'alcool !

- Non, on ne doit pas boire plus d'un verre par repas, c'est tout...

- Alors je vous sers, ça va peut-être vous faire drôle, il est costaud.

- On verra bien, hum, un peu âcre ce truc...

- Faut s'habituer !

 

Il fallait maintenant qu'elle se lance, le vin l'aiderait, elle but son verre cul sec...

 

- Je vais faire quelque chose d'exceptionnel, je vais enlever mon chapeau, vous allez pouvoir voir ma chevelure...

- Quel honneur !

- J'aimerais vous demander quelque chose en échange...

- En échange du fait que vous allez enlever votre chapeau ?

- Oui, c'est ça...

- Dites !

- Aidez-moi à joindre Simac3.

 

Morgan restait stupéfait, la différence de culture entre cette femme et lui était tout simplement abyssale, comment l'aider, ne serait-ce qu'un tout petit peu tout en lui faisant comprendre que son projet n'avait aucune chance d'aboutir ?

 

- Je suis désolé. Je veux bien vous aider, mais ce que vous me demandez est disproportionné par rapport à ce que vous m'offrez !

 

C'était dit et il était trop tard pour rectifier, Morgan se rendit néanmoins compte du caractère maladroit de sa réplique.

 

- Et il faudrait que je fasse quoi ? Je ne coucherais pas avec vous, cet acte me répugne, comprenez-moi, mais sans aller jusque-là, peut-être que je pourrais faire autre chose...

 

Il aurait dû refuser net, il préféra temporiser, lui laisser un espoir.

 

- Je vais voir, je vous dirais.

- Pourquoi pas de suite ?

- Parce que je ne sais pas quoi vous dire, parce que nos cultures sont trop éloignées l'une de l'autre et puis parce que je ne sais pas de quelle façon je pourrais vous aider...

- D'accord nous en reparlerons, mangez, c'est bon... vous faites très bien la cuisine.

- Avec les appareils du bord, c'est pas bien difficile il suffit d'avoir les produits et les ingrédients...

- C'est quoi ces machins, ça ne ressemble à rien que je ne connaisse.

- Des artichauts ! On ne fait pas beaucoup parce qu'il y a beaucoup de perte, je n'ai fait que les cœurs...

- Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de choses que j'ignore !

- C'est peut-être là, que je peux vous aider...

- Je ne comprends pas !

- Je peux vous aider à découvrir ce que vous ignorez.

- Mais comment allez-vous faire ça ?

- En répondant aux questions que vous me poserez !

 

La jeune femme réfléchit un moment. Ce point de vue n'était pas idiot, en multipliant les occasions de dialogues, il finirait peut-être par tomber dans ses griffes, mais sans doute faudrait-il un petit quelque chose en plus... Elle tenta :

 

- Ça vous ferait plaisir que je retire mon chapeau ? Je ne vous demande plus rien en échange.

- Oui !

- Vous savez que je n'ai pas le droit de faire ça ?

- Mais vous allez le faire quand même ?

- Je crois bien, oui.

- Et pourquoi ?

- Parce que j'ai envie de vous faire plaisir ! Répondit-elle en ôtant son couvre-chef en feutre. Voilà, c'est fini, je ne le mettrais plus...

- Bravo !

- C'est mieux comme ça ?

- Bien sûr !

 

Zarouny fut un peu déçu de ne pas rencontrer plus d'enthousiasme chez le jeune homme. Elle ne pouvait pourtant pas décemment aller plus loin. Morgan, lui, se demandait à quel jeu jouait cette femme. Il était possible qu'elle soit tout simplement timbrée, comme il se pouvait que le contact d'un homme ait provoqué une réaction hormonale qui l'ait rendu soudain nymphomane... mais dans ce cas sa religion restait un frein puissant. Il se résolut à changer de conversation.

 

- Vous connaissez quoi au sujet des planètes de la fédération ?

- Ce que l'on nous en apprend dans les écoles, mais je me demande si celles qui nous enseignent sont vraiment au courant... Sinon Malvina m'a raconté pas mal de choses, mais je ne la croyais pas toujours. Je peux vous faire une confidence...

- Bien sûr ! Répondit Morgan, ravit de cette rapide confiance.

- J'étais chargée de surveiller Malvina et Graana, on craignait que Malvina ait des idées qui pourraient constituer un danger pour notre religion et pour notre mode de vie... on vivait toutes les trois ensembles, je pensais la chose facile, mais je ne l'ai jamais prise en défaut... ou alors juste pour de petits trucs sans trop d'importance. J'avais pour cette mission la confiance de la Papesse elle-même. Quand on m'a annoncé qu'on partait sur Simac3 consulter la sainte, je ne pouvais m'imaginer que Malvina trahirait avec la complicité de Graana. Je me sens responsable, je n'ai pas été capable de voir venir sa trahison. C'est aussi pour ça qu'il faut que je me rachète...

 

Ecoutant d'abord cette confession d'une oreille distraite, il finit par se passionner par cette histoire, il posait des questions, elle répondait. Il avait été loin de s'imaginer que Malvina était bien plus qu'une simple passagère... elle avait donc été un personnage important sur Novassa, au milieu des intrigues et des conflits de palais. Il se garda bien évidemment de dire à son interlocutrice que Malvina lui paraissait bien sympathique aussi bien dans sa démarche que dans le reste.

 

- Vous n'êtes pas comme les autres, peut-être y a-t-il des hommes qui ne sont pas comme les autres ?

- Je n'ai rien de particulier ! Répondit Morgan. J'essaie simplement de respecter les gens, et je demande la réciproque.

- C'est déjà beaucoup, lieutenant Morgan, vous aimeriez voir mes pieds ?

- Oui mais pas ce soir, je ne sais pas ou peut nous mener l'étrange relation que nous avons. Je ne voudrais pas vous décevoir...

- Je crois plutôt que c'est moi qui vous déçois, il vous faut me comprendre, ma culture m'interdit de brusquer les choses, à vous de m'aider... Réfléchissez à la meilleure façon de le faire...

- On va quand même manger notre dessert ensemble !

- C'est quoi !

- Des glands à la pistache...

- Je ne connais pas !

- Goûtez donc

- Je vais goûter, je vous fais confiance, Morgan. Hum, ce n'est pas mauvais...

- Il faut toujours goûter de nouvelles choses... Tenta Morgan mais la jeune femme ne la suivit pas sur ce terrain.

 

Le Stratus prit donc la direction de Vargala, les trois filles dans leur cabine respective. Zarouny refusait désormais tous contacts avec ses anciennes compagnes de voyage, une attitude dont Malvina et Graana se moquaient éperdument.

 

Malvina : débarquement

 

Dix jours qu'ils étaient partis, ce jour-là elle avait fait l'amour avec Murenko en y incluant à la demande de ce dernier pas mal de fantaisies auxquelles elle avait accédé sans problèmes majeurs, aimant répéter qu'elle n'avait que peu de tabou. Ne dit-on pas que parfois la jouissance est un puissant stimulant cérébral...

 

Ils parlaient de tout et de rien, n'arrivant pas à décoller de ce pauvre lit qui venait d'en voir de toutes les couleurs... Malvina se fit alors la réflexion que Murenko en tant que capitaine de vaisseau devait connaître le milieu des bourlingueurs de l'espace, et puis même si ce n'était pas le cas, ça ne coûtait rien du tout d'essayer.

 

- Jerko, Ramon Jerko, vous avez déjà entendu parler ?

- Ben, oui c'était mon capitaine, avant que je me décide à me débrouiller tout seul !

 

Malvina faillit s'étrangler.

 

- Quoi ? Mais vous faisiez quoi sur son vaisseau ?

- J'étais médecin, c'est une tâche un peu spéciale, on s'occupe de soigner les gens malades ou blessés, mais il y a toute une partie scientifique à gérer notamment les précautions à prendre quand on arrive sur des planètes à forte concentration bactériologique...

 

Mais Malvina ne l'écoutait plus, elle lui coupa brutalement la parole...

 

- Il y a trois ans, vous étiez dans son effectif ?

- Oui !

- Vous saviez qu'il faisait de la "traite des blanches" ?

- Oui, mais n'exagérons rien, ça n'a jamais été sa spécialité, il lui arrivait de faire ça en plus, ou de prendre une cargaison de femmes quand il n'avait rien d'autre à prendre comme fret, ce n'était pas son activité principale, mais, oui, il l'a fait...

- Ça ne vous gênait pas ?

- Si !

- Vous seriez capable de reconnaître l'une des filles qu'il a embarquées ?

- Je ne pense pas, au total, il y a eu quand même pas mal, il faudrait que la fille en question m'ait frappé l'esprit d'une façon ou d'une autre...

- Rhabillez-vous vite, on descend dans ma cabine !

- Qu'est qu'il vous arrive, on était bien dans ce lit !

- Magnez-vous capitaine, c'est une urgence...

- J'aurais bien pris une petite douche...

- S'il vous plaît, Capitaine, venez...

 

Ils descendirent d'un niveau et Malvina pénétra en trombe dans sa cabine, elle sortit alors de ses affaires le portrait 3D que lui avait fourni Hormer.

 

- Voilà, cette fille, ça vous dit quelque chose ?

 

Murenko n'en revenait pas, c'était donc elle la copine de Malvina ! Incroyable !

 

- Oui, je sais qui c'est !

- C'est vrai, vous savez où elle est ? Elle est vivante ? Est-ce que je vais pouvoir la retrouver ?

 

En posant ces questions dans le plus grand désordre, Malvina sentait les larmes venir lui perler les yeux...

 

- La dernière fois que je l'ai vu, elle était en pleine forme...

- C'était quand ?

- Il y a deux mois !

- Mon dieu et où ?

- Mais sur Vargala !

 

Cette fois Malvina fut sur le point de craquer, mais il lui restait une question à poser...

 

- Elle est prisonnière, je suppose ? Dans un immonde bordel ?

- Pas du tout, elle a fait son chemin, votre amie est aujourd'hui propriétaire de la plus cotée des maisons de plaisir de Vargala, ça s'appelle la "Maison Parme" !

- Non ! Je n'y crois pas !

- Puisque je vous le dis ! Elle m'a aussi aidé à financer ce vaisseau, sans elle, je ne serais pas Capitaine.

- Je devrais donc pouvoir la revoir dès qu'on aura débarqué sur Vargala...

- Oui !

- Et vous croyez qu'elle sera heureuse de me revoir ?

- Euh, là je ne sais pas répondre !

- Mais bien sûr qu'elle sera heureuse, comment cela pourrait être autrement ? Je vais donc revoir Kéni, Oh, que je suis heureuse, que je suis heureuse, Murenko, prenez-moi dans vos bras, je n'arrive plus à me retenir de chialer...

- Voilà, voilà...

 

Murenko ne se le fit pas dire deux fois, mais bientôt ses mains s'agitèrent et vinrent de façon bien innocente caresser les bras nus de la jeune femme.

- Je ne vous ai pas dit de me peloter, je vous ai demandé de me prendre dans vos bras.

- Excusez-moi, c'est un réflexe je ne peux pas m'en empêcher.

- Mettez-les dans vos poches !

- Que voulez-vous que je mette dans mes poches ?

- Vos mains !

- C'est comme vous voulez, mais comment je vais faire pour vous prendre dans mes bras ?

- Je plaisante, laissez-vous aller, je me laisse faire, mais soyez doux, j'ai besoin de tendresse...

- Mais je ne vous ai jamais brutalisé, ma chère ! Fit mine de protester l'homme en reprenant ostensiblement son pelotage.

- Ce ne sont pas mes bras que vous me touchez là !

- Je me disais aussi...

 

Excité comme un pou, il pétrissait les seins de la jeune femme avec une véritable fougue d'adolescent.

 

- Quelle santé ! Je parie que vous bandez comme un âne !

- Comme un âne ? Je ne sais pas mais vous avez la permission de vérifier !

- Je vais me gêner, tiens !

 

Et joignant le geste à la parole, Malvina porta sa main sur la braguette de Murenko, l'endroit était effectivement bien gonflé. Elle entreprit donc de faire ce qu'il fallait pour libérer ce sexe qui ne demandait que ça !

Novassa13a.jpg  

- Ça m'a l'air en super forme, ce truc-là ! Commenta-t-elle.

 

Et sans attendre de réponse, elle plongea son visage vers le sexe dressé et commença à lui sucer le gland.

 

- Hum... ch'est bon... ajouta-t-elle sans dégager sa bouche.

- Et si on se déshabillait ? Suggéra alors Murenko.

- Pourquoi faire ? Demandât-elle, mutine.

- Pour te caresser, déjà...

 

L'argument paru suffisant à la jeune femme qui entreprit donc de se dévêtir sans cérémonie. L'homme en fit autant les yeux rivés sur le corps de sa complice.

 

- On en était où, capitaine ?

- Vous me suciez, je crois !

- Ah ! Vous êtes sûr !

- Tout à fait, je me souviens toujours des bonnes langues !

- Flatteur ! Me voici contrainte de continuer !

 

Elle reprit donc sa fellation, le travail étant facilité cette fois, puisque plus rien n'entravait le sexe. Sa langue put ainsi s'amuser avec les testicules qu'elle aspirait dans sa bouche, provoquant chez Murenko des petits gémissements de plaisir.

 

- Un peu plus bas ! Finit-il par quémander.

- Plus bas ? Mais il n'y a rien plus bas ! Se moqua-t-elle.

- Tu ne veux pas ?

- Si, mais tu es un vrai cochon, toi !

- Je sais...

 

Sans autre commentaire Malvina, exauça donc le désir de Murenko, lui léchant son œillet qui sous la pression et l'excitation finit par s'entrouvrir

 

- T'aimes ça qu'on s'occupe de ton cul, toi ? Et si je te mettais un doigt !

- Et bien, je me laisserais faire...

- Alors, on y va !

 

La jeune femme fit aller et venir son doigt dans le gras conduit de l'homme, lui massant sa prostate...

 

- Où t'a appris tout ça ? Pas sur Novassa quand même !

- J'ai eu une vie avant Novassa ! Et arrête de parler de ça, ça va me foutre le cafard, et je vais tout arrêter !

- Désolé.

- Pas grave ! Je continue... mon doigt ?

- Oui !

- Tu n'aurais pas un gode, je pourrais te le mettre ?

- Ben, non... quoique attends !

 

Murenko, à poil se mit à fouiller dans ses tiroirs, il finit par dégotter une petite torche électrique de forme cylindrique...

 

- Ça devrait faire l'affaire, non ?

- Je pense, oui ! Allez viens, je vais t'enculer un peu avec ce truc là mais après c'est toi qui t'occupe de moi ! Donne-moi, ça, hum... il faudrait lubrifier quand même.

- Comme tu me l'as bien préparé, ça devrait rentrer...

 

Effectivement ça entra ! Ça entra même assez facilement ! Elle fit coulisser une vingtaine de fois l'objet dans le rectum de son partenaire, mais n'insista pas, de peur qu'il ne jouisse prématurément. Elle s'allongea de ton son long sur la couchette et lui demanda de venir sur elle. D'ordinaire plus à l'aise dans les poses passive, il ne se fit pourtant pas prier et se mit à la besogner avec tant d'ardeur qu'elle ne tarda pas à jouir. Heureux pour elle, il ne se contrôla plus et lâcha sa jouissance.

 

- Et ben dis donc ! T'es une sacrée fille toi !

- Et toi tu es très sympa ! Mais surtout je ne voudrais que tout soit bien clair entre nous deux, c'était purement sexuel, très complice mais que sexuel ! D'accord ?

- Ben oui !

- Bon je vais faire pipi, je vais utiliser ta toilette.

- Tu aurais dû me le dire avant ?

- Pardon ?

- Oui, j'aime bien les jeux de pipi, aussi !

- J'aurais dû m'en douter... mais il n'est peut-être pas trop tard... Le seul truc c'est que je risque d'en mettre partout...

- Non, non, je vais te boire !

- Alors d'accord, allonge toi sur le sol.

 

Murenko s'exécuta, son sexe eut un nouveau début d'érection en voyant s'approcher si près de son visage le magnifique sexe ourlé de sa jolie partenaire. Bientôt une gouttelette perla, suivit d'une autre, puis un filet descendit et il le recueillit gloutonnement dans sa bouche.

 

Zarouny (suite)

 

Les relations entre Zarouny et Morgan n'en finissaient pas d'être platoniques. Après le décollage du Stratus, ils avaient continué à prendre au moins une fois par jour leur repas ensemble. Il avait l'impression de vivre cette situation, pour lui insensée, d'un jeune amoureux de l'époque victorienne, rongeant son frein en attendant que l'élue de son cœur finisse par choisir entre l'élan physique et le poids des conventions morales et sociales. Seulement voilà, il ne comprenait pas, manifestement, elle aurait dû maintenant céder... Sans doute un autre que lui, l'aurait un peu chahuté un peu "aidé" au prétexte que cela n'avait aucune importance, qu'il ne s'agissait juste que de faire avancer les choses... Mais ce n'était pas son genre. Il se résolut néanmoins à enfoncer le clou verbalement, uniquement verbalement :

 

Zarouny n'était point sotte, à force de jouer avec le feu, elle risquait gros. Morgan finirait par perdre patience, dans ce cas il pouvait tout aussi bien cesser la relation comme se jeter sur elle... Sa mission, du moins la réussite de celle-ci passait-elle par un contact charnel avec un homme ? Ce simple fait de se poser la question lui faisait peur. Elle chercha comment faire diversion.

 

- Zarouny, je voudrais être très franc avec vous, je pense que vous avez compris que vous ne me laissez pas indifférent !

- C'est réciproque ! S'entendit-elle répondre sans savoir si elle mentait ou s'il y avait une part de vérité là-dedans.

- Oui, et bien moi, je craque ! Nous sommes, certes de cultures complètement différentes, mais comprenez que chez nous, quand un homme aime une femme et qu'il y a réciprocité, ça ne se passe pas comme ça !

- Que voudriez-vous que je fasse ? Lui répondit-elle innocemment.

- Vous laisser embrasser au moins...

- Non ! Mais j'ai mieux à vous proposer, je vais vous promettre deux choses, la première c'est qu'avant notre arrivée sur Vargala, vous m'aurez vu nue, complètement nue...

 

Morgan soupira intérieurement, Il ne comprenait plus rien. Ça voulait dire quoi une telle attitude ? Elle refusait de se laisser embrasser, mais se proposait de s'exhiber à poil ? Cela n'avait aucun sens ! Il réalisa que la jeune femme n'avait pas précisé qu'elle était la seconde promesse, il lui demanda.

 

- Si vous m'aidez à atteindre Simac3, je me donnerais à vous, ce sera votre récompense.

 

Elle n'était en lançant cette promesse, absolument pas sincère, mais peu lui importait. Morgan, lui, ébahi par de tels propos répliqua le cœur plein d'amertume :

 

- Pourquoi attendre ? Je ne suis donc qu'un instrument pour vous ! Je suis très déçu, je pensais au moins que vous aviez à mon égard quelques sentiments...

- Mais qui vous dit que je n'en ai pas, La coupa-t-elle, Mais faites preuve d'un peu de patience et de compréhension. J'ai été élevé dans la haine et le dégoût des hommes. Ce ne sont pas des choses qui vont disparaître comme ça, par enchantement... Mais il se trouve que je viens de découvrir un homme, vous, qui ne correspond pas du tout à l'image qu'on n'a pas cessé de nous présenter... Laisser moi intégrer tout ça... Laissez-moi du temps. Les efforts que je suis prête à faire me coûtent terriblement, essayez de le comprendre !

- D'accord ! Conclut Morgan, vaincu !

- Vous ne mangez pas ?

- Pas trop faim, je vais rapporter ça dans ma cabine, je ferais réchauffer.

- Vous désirez me voir nue tout de suite ?

 

Surpris encore une fois par le comportement de Zarouny, il hésita, se demandant si cet acte pouvait contenir la dynamique qui leur permettrait enfin de s'aimer comme tout le monde. Peu sûr du résultat et des réactions qu'il pourrait avoir, il préféra temporiser :

 

- Pas ce soir !

- Ça ne vous intéresse pas !

- Oh, si ! Mais je vous laisse. A demain...

 

Zarouny, perplexe ne le retint pas, elle ragea de constater que jour après jour ce jeune homme gagnait son estime.

 

Le lendemain, alors qu'il apportait son repas, la jeune femme interpella Morgan.

 

- On mange ensemble ?

- Ben, oui, comme d'habitude ? A moins que ça ne vous dise rien de le faire aujourd'hui...

- Si, si bien sûr, mais je ne suis pas prête, je vais vous demander de revenir dans dix minutes...

- Bon, d'accord !

- Attendez, ne partez pas encore, je voudrais vous demander quelque chose !

 

Morgan avait fini par s'habituer aux bizarreries de son interlocutrice, néanmoins le ton semblait aujourd'hui assez inhabituel.

 

- Répondez-moi franchement ! Quand vous faites une promesse, êtes-vous capable de la tenir !

- Je ne suis pas parfait, mais disons que j'essaie !

- Vous allez me promettre quelque chose, mais ne le faites que si vous êtes sûr de tenir.

- Dites toujours, on verra bien !

- Quand vous aller revenir dans 10 minutes, je veux que vous me promettiez de ne pas me toucher, de ne même pas essayer de me toucher.

- D'accord je vous le promets, mais je vous rappelle aussi que vous m'aviez fait aussi quelques promesses...

- Je sais ! Répondit Zarouny, alors que Morgan quittait la cabine.

 

La réplique de l'homme avait soudain refroidi la volonté de la jeune novasséene. Bien sûr qu'elle lui avait fait deux promesses, la première allait s'accomplir mais c'était pour mieux faire en sorte que la seconde ne s'accomplisse jamais. Elle respira un bon coup, se dit qu'elle n'allait quand même pas se mettre à avoir des scrupules avec un homme et passa à la réalisation de ce qu'elle avait projeté.

 

Quand Morgan revint, Zarouny avait échangé ses habits de suivante, pour un peignoir de bain qu'elle portait très serré sur elle.

 

- Rappelez-vous votre promesse, lieutenant Morgan, ce que je vais faire ne va pas durer longtemps...

 

Et devant le jeune homme subjugué, la jeune femme, dénoua la ceinture de son peignoir qui s'ouvrit sur sa nudité. Elle enleva complètement le vêtement, le posa sur le dossier d'une chaise, fit un tour complet sur elle-même en s'efforçant de ne pas aller trop vite, puis récupéra le peignoir, l'enfila et en resserra la ceinture.

 

Morgan ne bougea pas ! Deux pensées venaient de l'envahir ! D'abord et bien sûr la satisfaction de voir ce corps superbe devant ses yeux, un corps qu'il serrerait un jour dans ses bras puisque c'était sa seconde promesse... Mais aussi et surtout il mesurait l'énorme, le colossal effort qu'elle avait dû faire pour en arriver là ! Pour accomplir un tel geste, il fallait qu'elle soit follement amoureuse de lui. Il avait maintenant confiance, il lui suffirait d'attendre, d'aller à son rythme à elle...

 

- Merci Zarouny ! Vous êtes très belle et très forte. J'apprécie beaucoup votre geste. Vous voyez, je ne vous ai pas touché... On mange ?

 

Murenko et Malvina sur Vargala

 

Après débarqué, Murenko se rendit en compagnie de Malvina et de Granna, chez Winah, il y loua deux chambres, l'une pour lui, l'autre pour les deux femmes. Il avait confié à Morgan le soin de s'occuper des formalités portuaires

 

- Evitez de sortir, les filles, vous risquez d'être paumées, surtout vous Graana !.

 

Demain il accompagnerait Malvina qui piaffait d'impatience à la "Maison Parme", mais aujourd'hui il avait autre chose à faire, il passa sa journée à essayer de localiser un acheteur qui serait intéressé par sa farine. En vain... Il s'en étonna auprès de Winah !

 

- De la farine, mais mon pauvre ami, que veux-tu qu'on en fasse ?

 

Alors elle lui expliqua... Comme sur toutes les planètes modestement peuplées, un complexe agro-alimentaire fournissait aux habitants la plupart des produits de base, pain, lait, viande et volailles courantes, légumes frais et même des fruits. Son stock de farine avait beau avoir été acheté à un prix avantageux, il ne pouvait rien en faire...

 

- Ça va me rester sur les bras alors ?

- Non, pas forcément, tu vas aller voir de ma part Liou le Fou ?

- Et c'est qui celui-là ?

- Le patron du grand drugstore, il achète tout ce qui traîne, tout ce que les autres n'arrivent pas à vendre, et il se débrouille avec. Tout une partie des docks de l'astroport sont à lui, un jour il me les a fait visiter, c'est fou ce qu'il peut y avoir comme trucs et comme machins. Pendant que tu y vas, je vais l'appeler, il va te l'acheter ta farine...

 

Effectivement l'affaire se conclut, la marge n'était pas mirobolante, mais il ne perdait rien dessus, c'était déjà ça, la marchandise fut donc déchargée du vaisseau et stockée dans l'un des hangars de Liou le Fou...

 

- Et encore une fois, c'est Winah, qui t'a sorti d'affaire ! Qu'est-ce qu'on dit à sa petite Winah ?

- Merci ma chérie !

- J'ai bien envie de t'enculer tu sais ?

- Ne te gènes surtout pas :

- Tu y as pris goût on dirait...

- Oui et ça me manque !

- Et bien, quelle évolution !

- Ce n'est pas une évolution, j'aime toujours autant les femmes, mais disons que j'ai découvert quelque chose de nouveau... ça ne remplace pas, c'est autre chose...

- Je comprends ! Donc t'aimerais bien une bonne queue dans ton petit cul, c'est bien ça !

- Ça ne me déplairait pas en effet !

- Et avant tu la sucerais bien comme il faut !

- Bien entendu !

- Et bien tu ne vas pas être déçu... commence par te mettre à poil et je vais t'expliquer.

 

Winah demanda alors à Murenko de l'accompagner vers son "studio de travail". Une fois déshabillé, elle lui passa un collier d'esclave autour du cou auquel elle attacha une laisse.

 

- Je vais te faire une surprise... commença la dominatrice, j'ai aménagé le sous-sol, et j'en ai fait une petite salle de spectacle, on passe surtout des films mais parfois Poupette vient faire une exhibition. Souvent il y a des mecs qui se branlent entre eux et se sucent...

- Euh, t'as rien de plus intime à me proposer ?

- Tu voudrais quelque chose de très intime ?

- Ben...

- Je peux te proposer mon cul, c'est quand même très intime, ça, non ?

- Tu voudrais que je te le lèche ?

- Que tu me le nettoie, plutôt...

 

Murenko choisit d'entrer dans le trip de sa complice, il la savait propre, et tout ce délire n'était que fantasme. Il fut alors d'autant plus surpris quand il se rendit compte que Winah ne plaisantait pas du tout. Celle-ci après avoir baissé son pantalon alla s'asseoir sur la cuvette située dans un des angles du studio et se plaça en position de défécation.

 

- Tu vas trop loin, Winah, protesta Murenko !

- C'est une question de point de vue, beaucoup serait trop heureux de me faire ce petit nettoyage...

- Un jour peut-être...

- Je pense qu'effectivement, un jour ce sera toi qui me le demanderas. Bon je te laisse le choix, où tu me lèche le cul ou alors je t'emmène dans la petite salle...

- Il n'y a pas de troisième choix !

- Non !

- Si on va dans la petite salle, tu me mets un masque ?

- Oui !

 

L'endroit volontairement mal éclairé était occupé par une dizaine de personnes. Dans un coin deux types se faisaient sucer alternativement par un troisième. Dès que les spectateurs virent Winah entrer des mains se posèrent sur elle :

 

- Pas touche ! Par contre mon esclave aimerait bien sucer quelques bites, ça intéresse quelqu'un ?

 

Un type se défroqua aussitôt et positionna son membre devant le bouche de Murenko qui après une hésitation de pur principe finit par le gober .Il engoba de la même façon la seconde bite qui se présenta, puis une troisième, il ouvrit son cul quand on voulut le sodomiser... Mais quand Winah s'étonna qu'il ne jouisse pas... il déclara :

 

- Je n'ai pas envie de jouir ici... remonte-moi !

 

La dominatrice ne chercha pas à discuter, symboliquement elle détacha la laisse et ils quittèrent l'endroit...

 

- Qu'est-ce qu'il t'arrive ? demanda-t-elle.

- C'est trop glauque !

- Ça t'a pourtant excité...

- Au début, juste au début... parce que c'était nouveau... mais ce n'est pas mon truc, je veux bien faire des trucs avec d'autres hommes mais pas comme ça...

- Et là maintenant tu as envie de jouir...

- Tout dépend de ce que tu me proposes...

- Je ne te propose rien ! J'ai envie de te faire plaisir...

- Alors laisse-moi sucer tes seins, te caresser, te regarder...

- Vas-y...

- C'est la fête, alors... ironisa Murenko !

- Oui c'est la fête...

- Alors, comme un jeune chien le capitaine du Stratus, se mit en devoir de suçoter les seins de son associée, de lui peloter les fesses, de l'embrasser à pleine bouche, avant de la prendre de la façon la plus classique qui soit... et de finir par jouir en elle plusieurs minutes plus tard... Il eut bien l'impression qu'elle prit son plaisir en même temps que lui, mais peut-être simulait-elle... Ces réflexions n'aboutirent de toute façon pas bien loin car les deux amants se mirent rapidement à ronfler...

 

- Voilà c'est là ! Indiqua Murenko en désignant la "Maison Parme"

- C'est Kéni qui dirige, ce machin ? Je n'y crois pas... comme elle a fait ?

- Toute femme a une fortune potentielle entre ses jambes...

- Pardon ?

- Ne faites pas attention... Je vous laisse y aller, vous saurez revenir ?

- Ne vous inquiétez pas !

- Je vais quand même attendre cinq minutes, elle est peut-être absente, vous auriez dû vous annoncer...

 

- Kéni, elle n'est pas là, c'est moi qui la remplace ! Répondit Tina, une superbe noire aux formes parfaites, à la demande de Malvina.

- C'est personnel, je peux revenir à quelle heure ?

- Elle est en voyage, elle a quitté la planète il y a deux semaines, elle en a bien pour trois mois. Vous êtes sûre que je ne peux pas vous renseigner à sa place.

- Non ! Est-ce qu'on peut la joindre ! Répliqua Malvina, tout en sachant que cette procédure était extrêmement longue...

- Ben, non justement, elle nous a précisé que là où elle allait les messages personnels n'étaient pas transmis.

- Et vous savez où elle est partie ?

- Je n'ai pas retenue le nom, elle est partie rechercher une copine qui des ennuis...

- Ah ! Elle est partie rechercher une copine qui a des ennuis sur une planète qui ne transmet pas les messages... Ça m'a l'air bien dangereux cette affaire.

- Oh, vous savez, Kéni est une personne qui sait ce qu'elle fait ! Elle n'avait pas l'air d'être inquiète, elle est partie avec tout un équipage sur un vaisseau qu'elle a affrété ! Il y a longtemps qu'elle avait ce projet, elle m'en parlait souvent.

- Vous ne pourriez pas retrouver le nom de cette planète.

- Si vous y tenez, mais je ne sais même pas qui vous êtes au fait.

- J'étais son amie il y a plus de trois ans maintenant, on habitait le même village sur Kateylia...

- Ah ! S'exclama Tina, soudain surprise. Et vous vous appelez comment ?

- Malvina Cooper !

- Oh ! C'est vous Malvina !

- Elle vous a parlé de moi ?

- Oui : Et il faut que vous sachiez une chose. En ce moment si Kéni est partie en voyage, c'est pour aller vous récupérer ! Répondit la blackette.

- Oh ! Non !

 

Et Malvina s'écroula en larme dans les bras de la jolie blackette qui se mit à pleurer à son tour !

 

Malvina, déçue, décontenancée, rejoint Murenko qui l'avait donc attendu. Elle lui expliqua.

 

- Je ne sais pas quoi faire ! Novassa peut-être une planète dangereuse pour les gens qui sont trop curieux... Si ça ne fait que quinze jours qu'elle est partie, je pense que je peux peut-être aller là-bas, ne pas sortir de l'astroport et voir ce que je peux faire...

- Vous risquez de vous courir après sans arrêt, non ?

- Non si je pars tout de suite c'est bon, elle ne renoncera pas tout de suite... Il faut que je l'empêche de faire une imprudence. Il faut que je trouve un vaisseau tout de suite.

- Est-ce que vous êtes en train de me demander de retourner sur Novassa, Malvina ?

- Je ne sais pas, mais pourquoi pas s'il y a quelque chose à leur livrer...

- Et il faut aussi que je revienne avec les cales pleines !

- Il y a toujours du bois exotique et sinon Kéni vous remboursera, Murenko !

- Vous me demandez de prendre un risque énorme !

- Oui ! Etes-vous d'accord pour le prendre, ce risque ?

- Non, Malvina, je suis désolé, tout cela est trop aléatoire.

- Il me reste de l'argent...

- Je sais... mais c'est non, je suis désolé !

- Tant pis, je vais me débrouiller autrement, je ne vous en veux pas, je file à l'astroport... adieu Murenko

 

Quelques larmes vinrent perler aux coins des yeux du capitaine Yassaka Murenko, lui qui ne pleurait jamais...

 

Malvina mis au courant Graana de ses projets.

- Tu m'emmènes ?

- Bien sûr, j'allais te le demander !

- Tu sais, j'ai réfléchi, je t'accompagne, mais je crois que je resterai sur Novassa.

- C'est nouveau ?

- Je ne sais rien faire, qu'est-ce que tu veux que je fasse ici ? Serveuse ? Femme de ménage ? Je ne peux même pas faire la pute, les hommes me dégoûtent trop... Alors sur Novassa, je pourrais peut-être faire mon trou !

- Et tu vas expliquer comment ton retour ? Parce qu'en ce qui me concerne j'espère ne pas à avoir aller ailleurs que sur l'astroport !

- Je ne sais pas trop, mais on a tout le voyage pour y réfléchir !

- C'est comme tu veux, mais si on doit se quitter, je te regretterais...

- Moi aussi ! Répondit Graana, tes fessées vont me manquer.

- Tu en voudrais une, maintenant, là, tout de suite ?

- T'aimerais bien que je dise "oui", hein ?

- Mais tu vas dire "oui" !

- Non !

- Comment ça, "non" ?

- Attrape-moi ! Plaisanta-t-elle en s'enfuyant à l'autre bout de la pièce !

- Si je te chope, ton cul, il va fumer...

 

Malvina s'avança, essaya de lui bloquer la route, mais à ce jeu-là, elle était toujours perdante, Graana avait eu un entraînement militaire et l'art de l'esquive et de la feinte n'avait aucun secret pour elle. L'ancienne milicienne parvenait à chaque fois à changer de place sans que sa partenaire puisse la retenir.

 

- Quand tu en auras marre tu t'arrêteras !

- Et si c'est moi qui essayais de t'attraper, et si c'est moi qui t'en donnais une, de fessée...

- Chacune son tour alors ? Proposa Malvina.

- Non pas aujourd'hui... Celle qui attrape l'autre la domine, et c'est elle qui décide de tout...

- Tu sais bien que je vais perdre à ce jeu-là !

- Bien sûr que je le sais ! Mais tu n'es pas obligé de jouer.

- Alors d'accord je ne joue pas !

- D'accord... pas bien grave je vais jouer un peu toute seule, ça ne te dérange pas ?

- T'es bizarre aujourd'hui...

 

Graana hésita un peu à répondre, puis le fit :

 

- Je ne suis pas bizarre, mais je voudrais t'expliquer quelque chose, et cette fois-ci je suis très sérieuse. Depuis que nous avons été exilé sur Novassa, nous avons toujours eu des rapports hiérarchiques, au début je me suis laissé dominer, parce que vu ce que je t'avais fait avant, c'était, je pense la meilleure façon d'avoir des rapports sains, je te laissais gérer une vengeance continue... et cette situation ne me dérangeait pas... Ensuite j'ai été ta suivante, et cela fixait encore plus les rapports hiérarchiques. Aujourd'hui nous sommes deux femmes libres, je suis, si tu le veux bien toujours ton amie, mais à présent nous sommes à égalité.

- Je le sais bien, répondit Malvina, plus troublée qu'elle ne voulait bien le dire...

 

Cette situation antérieure où il lui suffisait de demander à Graana de montrer ses fesses pour la fouetter avant de lui faire l'amour était donc terminée ! Mais Graana se déshabilla, très vite sans cérémonie, avant de toiser sa partenaire !

 

- Alors ça te fait envie ? Lança-t-elle

- Bien sûr ! Tu transpires...

- Cette putain de planète est trop chaude et la climatisation est un peu fantaisiste... à moins que ce soit l'émotion...

- Quelle émotion !

- La perspective de te dominer !

- C'est une idée fixe !

- Je ne sais pas si elle est fixe, mais elle est nécessaire. Malvina, va me chercher quelque chose pour que je te fouette le cul !

- Quand est-ce que je t'ai dit que j'étais d'accord pour ça ?

- Je pourrais te forcer, tu le sais !

- Mais je sais aussi que tu me forceras pas ! Vas me chercher ce que je t'ai demandé...

 

Malvina n'eut que quelques instants d'hésitation avant d'aller chercher la ceinture avec laquelle elle comptait flageller sa complice. Elle lui tendit en ajoutant malgré tout :

 

- Pas trop fort, d'accord ?

- Tu verras bien !

 

Elle ne relança pas le dialogue, et se déshabilla sans cérémonie particulière. Quand elle fut nue, elle se mit sur le sol, releva son cul et attendit :

 

- Tu peux y aller ! Ajouta-t-elle.

- Pressée d'en finir ? Tu te dis que c'est un mauvais moment à passer, qu'autant que ça se passe le plus vite possible... Mais même là tu n'es pas la maîtresse du jeu... si j'ai envie de faire durer ça trois heures ça durera trois heures...

- Je vais être belle au bout de trois heures !

- Tu seras toujours belle, Malvina !

- Enfin une parole de gentille !

- Tends bien ton cul, ça va tomber !

- Comme ça ?

- Ça devrait aller !

  Novassa13b.jpg

La ceinture claqua sa fesse avec un bruit sec. Malvina ne put s'empêcher de crier, le second coup fut encore plus fort... La jeune femme se retourna brusquement :

 

- C'est trop fort, là !

- Pas plus que ceux que tu m'as déjà donnés.

- Oui, mais toi tu supportes mieux que moi.

- Je m'en fous, je veux que quand tu penseras à moi, tu te souviennes que je n'étais qu'une peau de vache sadique, je ne mérite pas ton amitié... je... je... excuse-moi... je dis n'importe quoi...

 

Des larmes perlaient aux yeux de l'ancienne milicienne en proie à ce moment précis à une grande confusion de pensées et de sentiments. D'un geste rageur, elle envoya valser la ceinture à l'autre extrémité de la pièce.

 

- Je ne crois pas que tu sois une peau de vache... tu es loin d'être parfaite, mais personne n'est parfait... Tu nous fais quoi, là une crise ?

- Oui peut-être... serre moi fort dans tes bras s'il te plaît !

 

Malvina réconforta alors son amie, et elles se laissèrent aller, les douces caresses, sur les bras, dans le dos, devinrent plus hardies, les mains s'aventuraient à présent sur les seins, sur les fesses et même sur le sexe. Cinq minutes plus tard les deux jeunes femmes roulaient par terre, leurs corps enchevêtrés, tête bêche, se faisant jouir dans un soixante-neuf frénétique.

 

à suivre

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Eros Cosmos
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Mardi 31 mai 2016 2 31 /05 /Mai /2016 08:55

Eros Cosmos 2 - Novassa par Nicolas Solovionni
12 - A bord du Stratus (et du Fly28)

Solo

 

A bord du Stratus

 

- Bon, je viens voir comment vous êtes installées, si vous avez besoin de me joindre vous appuyez là ! commentait Murenko.

- Nous partons quand ?

- On y va, je viens de faire fermer les sas ! Vous suivrez scrupuleusement nos instructions radios jusqu'au moment où nous serons en hyperespace... Avant, je vous demanderais de ne déranger l'équipage qu'en cas de nécessité absolue !

 

Murenko quitta Malvina assez circonspect, cette femme si autoritaire avait soudainement perdu une partie de sa superbe et paraissait presque craintive ! Bizarre, se dit-il mais il avait pour l'instant d'autres chats à fouetter, assez inquiet du rapport d'audit des autorités novasséennes il souhaitait tout contrôler pendant la période de décollage, puis pendant l'accélération précédant le saut en hyperespace.

 

Mais tout se passa bien !

 

- Capitaine, il faut que je vous parle ! Pouvez-vous venir ?

 

Déjà, si elle commençait à l'emmerder alors que le voyage était à peine commencé, ça promettait....

 

- Vous ne pouvez pas venir, vous ?

- C'est que mes suivantes ne sont pas habituées à côtoyer des hommes, alors un, ça va, mais plusieurs...

- Il faudra bien qu'elles s'habituent.

- O.K., la prochaine fois je me déplacerais, mais cette fois si vous pouviez venir ?

- C'est urgent ?

- Je ne sais pas, je n'y connais rien en navigation !

 

Murenko ne chercha pas à comprendre, et se dirigea vers les cabines de ces dames, il les trouva rassemblées dans leur pièce commune.

 

- Capitaine, je vous ai dit que je n'y connaissais rien en navigation !

- Oui...

- Alors une question, admettons que vous souhaitiez changer de cap, vous pouvez le faire en hyperespace ? Ou alors il fallait le demander avant ?

- Attendez, vous me racontez quoi là ?

 

Si Graana avait immédiatement compris où Malvina voulait en venir, Zarouny se posait des tas de questions et devenait assez inquiète.

 

- Capitaine, je ne souhaite pas me rendre sur Simac3, mais sur Katelya ! Y voyez-vous une objection ?

- Mais vous n'avez pas le droit ! s'écria Zarouny.

- Mais bien sûr qu'elle a le droit ! Rétorqua Graana.

- Bon, vous vous mettez d'accord, on va où ?

- On va sur Katelya ! C'est moi qui vous paye et Graana est parfaitement d'accord, pour l'autre là-bas, j'en fais mon affaire...

- Ce n'est pas si simple, elle peut porter plainte sur Katelya !

- Nous n'avons rien signé Capitaine, tout s'est fait verbalement !

- Bon OK, on va tout de suite changer le cap, et pour cette dame, ben je vais réfléchir à un arrangement. C'est tout, je vous laisse. Parce que plus le changement de cap sera négocié tôt, mieux ça se passera !

- J'avais une autre question !

- Bon, allez-y ?

- Il y a des femmes dans votre équipage ?

- Oui, il y en a quatre, pourquoi ?

- Je voudrais en rencontrer une !

- Si c'est pour la convertir, ce n'est pas la peine...

- Ce n'est pas pour ça !

- Bon, O.K., je vous envoie quelqu'un dans une heure ou deux...

 

Ce changement de cap arrangeait bougrement Murenko, Kateylia était moins loin, et surtout il n'aurait que l'embarras du choix pour y trouver du fret... restait le problème de cette... suivante qui semblait avoir été abusée sur sa destination... bof, il trouverait bien une solution. Mais pourquoi cette prêtresse voulait-elle parler à une femme ?

 

- Bon asseyez-vous toutes les deux on va faire une petite mise au point, ça va peut-être vous faire un choc, surtout à toi Zarouny, mais je n'ai plus à présent aucune raison de jouer la comédie.

 

Zarouny était livide... Graana, on ne se savait pas trop...

 

- J'habitais sur une planète où il y avait un peu de tout, des communautés tigranes et puis aussi des villages avec des gens normaux... Un jour les tigranes ont rasé notre village, ils ont massacré les hommes et réduit les femmes en esclavages. Nous étions quelques rescapés et on bâti un plan foireux pour venger les nôtres, Pour ma part, je devais m'infiltrer chez les tigranes pour saboter leur organisation de l'intérieur. En fait j'ai été repérée tout de suite notamment grâce à cette charmante personne qui ne m'a pas vraiment fait de cadeau ! précisa-t-elle en désignant Graana.

 

Du coup cette dernière devint livide à son tour.

 

- On ne savait pas trop quoi faire de moi, et comme il se trouve qu'un vaisseau allait arriver dans le cadre d'échanges de personnes entre communautés, on m'a expédié ici... Quant à Graana, ma capture lui avait donné la grosse tête, elle devenait encombrante et la dirigeante locale a choisi de s'en débarrasser... On s'est donc retrouvé toutes les deux ici sur Novassa, on est devenues copines et j'espère sincèrement qu'on le restera, Graana. Sinon, ben j'ai fait semblant de croire à toutes leurs conneries, et j'ai grimpé dans la hiérarchie. Comment cette bande de folles ont-elles pu me confier la mission que je suis censée accomplir sans se douter un seul instant que j'en profiterais pour tirer définitivement ma révérence ?

- Je ne crois pas qu'elles soient si folles que ça ! répondit Graana. Malgré tes efforts pour simuler, ta ferveur a toujours paru bien légère. Tu étais au cœur des réformes que le régime sera obligé de lancer, inexorablement il y aurait eu une crise et certaines t'auraient sans doute proposé le pouvoir. Il fallait donc t'écarter, mais sans réprimer, il ne fallait pas non plus que tu deviennes une martyre, alors t'offrir sur un plateau les conditions de ton évasion, voilà un excellent moyen de se débarrasser de toi....

- Peut-être, concéda Malvina, surprise par la probable justesse de l'analyse de celle qui n'était donc plus sa suivante.

- Vous voulez dire que maintenant vous allez vivre chez les infidèles, comme des infidèles ! Balbutia Zarouny

- C'est en effet une façon de voir les choses.

- Ça ne se fera pas, ce n'est pas possible, c'est une épreuve, la sainte interviendra...

- C'est ça... Bon, vous êtes libres toutes les deux. Moi, en ce qui me concerne, je vais essayer de retrouver ma copine, mes amis sur Kateylia, essayer de revivre normalement... Graana, tu devrais pouvoir débarquer sans problèmes...

- Et je vais faire quoi ? Il paraît que la communauté tigrane de Kateylia a été détruite...

- Il faut que nous retournions sur Novassa ! murmura Zarouny.

- Toi peut-être, répondit Graana, ça devait d'ailleurs être prévu dans le plan de départ, il faudra bien un témoin à ce qui vient de se passer, il faudra de l'argent, mais Malvina doit l'avoir...

- Faudra que je vérifie...

- Quant à moi, j'en sais rien, il faut que je réfléchisse ! Mais je risque de me retrouver bien seule ! Malvina, me conserves-tu mon amitié ? Est-ce que tu vas m'aider ?

- Bien sûr ! confirma cette dernière.

 

On frappa à la porte de la cabine, une femme à la peau couleur de café entra :

 

- Bonjour, je suis Eymone, on m'a dit que vous vouliez parler à une femme.

- Oui ! Bon, les nanas, vous allez regagner vos cabines, on reparlera de tout ça après si vous le voulez...

- Il faut qu'on cause, grommela Zarouny à l'intention de Graana tandis qu'elles quittaient la cabine.

- Il n'y a pas le feu ! répondit sa collègue.

 

- Et bien Eymone, j'ai besoin de vous, j'ai passé trois ans sur une planète de bonnes sœurs. Je voudrais redevenir une vraie femme, mais je manque de tout, des fringues, du maquillage... j'ai de l'argent pour payer tout ça...

- C'est donc ça, votre souci ? répondit l'autre dans un grand sourire.

- Ben oui, c'est ça mon souci !

- Je vais essayer de vous arranger ça... Je reviens dans un petit moment.

 

De retour dans sa cabine, Zarouny fut prise d'une étrange sensation, alors que la révolte, l'incompréhension, le refus aurais dû dominer sa pensée et la rendre dans un état de nervosité extrême, elle faisait alors preuve d'un calme tout à fait surprenant : son visage s'éclaira, elle respira un grand coup et tomba à genoux en prière comme exaltée.

 

- Merci, Sainte Artémise de la confiance que vous m'accordez ! Je ne faillirai pas quels que soient les obstacles, quels que soient les épreuves. Je serai, moi votre humble servante, celle par qui votre règne renaîtra !

 

Elle pria encore de longues minutes, puis se releva, le cœur rempli de fierté. Pour elle, les choses étaient désormais limpides, le diable avait envoyé cette créature, cette Malvina sur Novassa pour détruire la foi des tigranes. Sur le point de réussir, le destin avait renvoyé le diable d'où il était venu. Mais ça ne suffisait pas, le conseil suprême de Novassa attendait une réponse de la sainte, et cette réponse ce serait, elle, Zarouny qui irait la chercher et l'enregistrer. Elle se rendrait sur Simac3 où la sainte ne pourrait que lui confirmer qu'il fallait que l'administration de Novassa effectue un retour sans ambiguïté aux principes fondateurs du dogme tigrane. Ce n'est qu'ensuite, une fois sa quête accomplie, qu'elle rentrerait, la carte de paiement que lui avait confié Sœur Asseb lui permettrait alors de le faire.

 

Le destin l'avait donc choisie. Elle se dit que de retour d'une telle mission, sa carrière était assurée ! Elle serait nommée immédiatement prêtresse, voire grande prêtresse, en attendant mieux. Elle eut à ce moment la conviction de pécher par orgueil, mais chassa cette pensée en se disant qu'après tout, personne n'était parfait !

 

- Voilà, j'ai fait ce que j'ai pu, les fringues c'est plutôt du fonctionnel sur le vaisseau, mais ce sera toujours mieux que cet accoutrement, précisa Eymone qui venait d'apporter un lot de vêtements... Je pense que c'est votre taille.

- Restez, je vais les essayer !

- O.K., je me tourne !

- Vous tourner ! Ce n'est vraiment pas la peine... précisa Malvina.

 

- Vous êtes très belle ! Ne put s'empêcher de commenter la petite métisse.

- Bof... disons que je ne suis pas moche !

- Vous avez une jolie silhouette, une jolie poitrine.

- Et bien merci pour le compliment ! Mais je crois que vous êtes plus jolie que moi.

 

Les deux femmes se trouvaient alors à quelques centimètres l'une de l'autre.

 

- Je peux vous caresser la peau, juste une seconde ? demanda Eymone.

- Bien sûr !

 

La main de la fille s'égara alors sur le bras de Malvina.

 

- Vous avez la peau douce !

- Vous pouvez me caresser les seins !

 

Le visage de la métisse s'éclaira et l'instant d'après ses mains vinrent soupeser les globes de la passagère...

 

- Je peux y faire un petit bisou ?

- Même un gros !

 

Eymone ne se le fit pas dire deux fois et aspira de sa bouche le téton si généreusement offert. Puis sa bouche remontant vers le visage, elles s'embrassèrent goulûment pendant plusieurs minutes.

 

Quelques instants plus tard, Eymone débarrassée de ses vêtements accomplissait un soixante-neuf torride avec Malvina. Les deux femmes prises d'une frénésie incontrôlée, s'entortillait à qui mieux mieux, tandis que leurs langues furetaient dans tous les coins et replis de leurs sexes réciproques. Quand elles eurent joui, l'une peu de temps après l'autre, elles se regardèrent, toutes aussi étonnées l'une que l'autre de la furtivité de ce rapport, et de l'humidité de leurs cuisses. Alors elles éclatèrent toutes deux d'un grand éclat de rire.

 

- J'ai apporté aussi du maquillage... vous souhaitez que je vous aide... demanda Eymone une fois rhabillée

- Il y a trois ans, je savais faire, j'espère que je n'ai pas perdu la main, je ne vais pas m'en mettre des kilos de toutes façons.

 

- Et bien, quel changement ! Vous êtes une très belle femme ! Méfiez-vous de Murenko, il est gentil mais il a tendance à sauter tout ce qui bouge...

- Ça me fera peut-être du bien, vous savez, il y a si longtemps que je n'ai pas vu une bite !

- Si vous le voyez comme ça ! répondit Eymone en s'esclaffant.

 

- Je passais voir si tout allait bien... commença Murenko

- Eymone a dû vous dire de drôles de choses, et vous avez entendu ce que vous avez voulu...

- Elle m'a simplement conseillé de venir constater ce changement ! Félicitations, c'est spectaculaire, vous êtes ravissante !

- Je vous plais alors ?

- Oui, beaucoup !

- On ne va pas faire de manière, capitaine, je suis en manque, terriblement en manque, plus de trois ans, vous imaginez... Alors ne rêvez pas, j'ai simplement besoin de faire l'amour, si vous en êtes d'accord, on y va !

- Je crois que je vais être d'accord !

- On se déshabille, alors ? demanda ironiquement Malvina.

- Ben oui !

 

Murenko préférait les femmes dominantes, il ne semblait pas que celle-ci l'était, mais il saurait s'en accommoder...

 

La vue du sexe de Murenko la rendit folle, non pas qu'il avait quoi que ce soit d'exceptionnel... mais il y avait si longtemps.

 

- Je peux ? demanda-t-elle en s'en emparant.

- Je vous en prie, j'adore les femmes qui prennent des initiatives.

- Vraiment, et bien ça tombe très bien.... Ma première quéquette depuis trois ans, vous vous rendez compte...

- Vous pouvez me tutoyer si vous voulez...

- Hum, je vais bien te la sucer, ta bonne bite...

 

Et joignant le geste à la parole, elle s'empara du sexe raidi pour le porter entre ses lèvres, puis pour le lécher du bout de la langue avant de l'absorber plus profondément en de puissants allers et retour. Mais ce plaisir de sucer n'était que psychologique, il lui fallait maintenant autre chose. S'affalant sur le lit elle invita Murenko à venir la lécher. Si ce dernier adorait lécher les foufounes et sentir le jus de chatte, il n'était pas un expert en cunnilingus. Il dut alors pendre sur lui, mais la chose fut facilitée, la belle mouillait comme une éponge. Il se délecta de ses sucs et encouragé, motivé et excité il s'acharna à titiller de sa langue le clitoris érigé de sa belle passagère. Il fut ainsi fort fier de voir sa partenaire jouir comme une damnée. Heureux et comblé, il se recula légèrement, lui fit signe qu'il allait la pénétrer, et constatant son assentiment passa à l'acte. Il la besogna plusieurs minutes, sans que la chose semble faire réagir Malvina. Ce fut cette dernière qui au bout de quelques instants proposa à son chevalier servant de changer de position. Il crut à une levrette, mais ce n'est pas ce que souhaitait la belle. Demandant à Murenko de s'allonger sur le dos, elle le chevaucha. L'homme n'avait rien contre, se retrouvant comme il l'adorait en position de dominé. Il se demandait comment il arrivait à se retenir au spectacle d'une aussi belle femme qui coulissait devant lui sur sa verge.

 

Mais les surprises de Murenko ne s'arrêtèrent pas là. Un moment se relevant plus que nécessaire, Malvina se dégagea du sexe de son partenaire. Elle le prit en main et le présenta alors devant son anus et très lentement le fit pénétrer dans son étroit orifice avant d'entamer un pilonnage qui devait finir de faire craquer le pauvre Murenko qui n'en pouvait mais.

 

Les deux amants s'écroulèrent sur le lit. La tendresse fut réduite au minimum, un petit bisou de la part de Malvina. Elle conserva son sourire et remercia son partenaire.

 

- J'espère que cela vous fera un beau souvenir, conclut-elle, au fait votre adjoint, il n'est pas mal non plus, vous croyez qu'il voudrait...

- Je ne sais pas, demandez-lui ! A bientôt, Malvina !

- A bientôt, capitaine !

 

Le Stratus sur Katelya

 

- Et en prenant des passagers, vous ne vous êtes pas inquiété de savoir s'ils avaient effectué les formalités nécessaires afin que la planète où ils désiraient se rendre puisse les accueillir ? grommela le petit fonctionnaire de l'astroport de Kateylia.

- Ben, non, on ne peut pas penser à tout, répondit Murenko.

- Bon vous allez me suivre au poste de contrôle avec vos passagers, on va essayer de démêler tout ça...

 

De mauvaise grâce, Murenko, Malvina et les deux ex suivantes de cette dernière Graana et Zarouny empruntèrent le pas du contrôleur zélé.

 

- Bon, on commence par qui... Mademoiselle, peut-être ?

- Malvina Cooper ! Je suis née ici, j'ai été exilée de force il y a trois ans après avoir été capturée par les tigranes.

- On va vérifier, approchez de ce machin, il va prendre l'empreinte de votre rétine et on va comparer avec notre base de données... Non non, restez là, ce ne va pas être long... Voilà, donc pour vous ça marche, on va vous faire une carte provisoire qu'il vous faudra faire valider à une adresse que je vous indiquerai dans quelques instants.... Suivante :

- Graana !

- Graana comment ?

- Graana tout court, je faisais partie de la communauté tigrane, on m'a exilé en même temps que cette personne suite à des règlements de comptes assez obscurs !

- Ah ! Ça va être plus compliqué, pour les tigranes on n'a pas de base complète. Des fois, il nous manque la date de naissance, des fois il nous manque la photo, des fois on a rien du tout... Tapez votre date de naissance sur l'écran... voilà... ben non, on n'a pas de photo... C'est embêtant, comment je peux être sûr que vous n'usurpez pas une identité ?

- Je peux témoigner ! proposa Malvina.

- Il nous faudrait deux témoignages.... (S'adressant à Zarouny) Vous témoignez aussi ?

- Je n'ai rien à voir avec ces personnes ! répondit sèchement cette dernière.

- Vous aviez des amies ici qui pourraient vous reconnaître ?

- Mes amies, comme vous dites, étaient toutes tigranes, on nous a dit que la communauté avait été dispersée !

- La communauté tigrane a été dissoute il y a environ trois ans, il y a eu quelques violences et pas mal y sont restées. Les autres ont eu le choix, soit de s'intégrer parmi les autres colons avec interdiction de faire du prosélytisme, soit l'exil sur une île lointaine sans moyen de communication avec le continent... Donc, si vous avez des amies, donnez-moi leurs noms et décrivez-les moi, si tout correspond, je vous laisse entrer sur la planète...

 

La chose mit un certain temps mais Graana s'en sortit... se demandant bien comment elle allait désormais gérer sa nouvelle vie...

 

- A vous ?

- Je ne suis pas d'ici, je suis citoyenne de Novassa, répondit Zarouny.

- Et vous auriez voulu débarquer ici ?

- Non, je veux continuer ma route, au départ nous devions aller sur Simac3. Ces deux personnes ont changé d'avis en cours de route... Pas moi !

- Au moins, c'est clair, cette personne ne veut pas débarquer ici, donc Capitaine Murenko, vous la gardez....

- Attendez, il y eu une renégociation de destination avec la personne qui m'a payé le voyage. Il n'est pas question que j'aille sur Simac3....

- Personne ne vous demande d'aller ni sur Simac3 ni ailleurs, on vous demande simplement de garder cette passagère à votre bord, nous n'en voulons pas, et elle ne souhaite pas être débarquée. Le reste c'est votre problème !

- Mais j'en fais quoi, là, tout de suite ?

- Et bien vous la consignez à bord de votre rafiot... Et la prochaine fois que vous prendrez des passagers, renseignez-vous sur les formalités...

- Si c'est comme ça sur toutes les planètes, je ne m'en débarrasserais jamais...

- Ne dites pas ça ! Votre port d'attache c'est bien Vargala, n'est-ce pas ? demanda le petit fonctionnaire en entraînant Murenko dans un coin de la pièce afin que Zarouny n'entende pas.

- Oui !

- Comprenez-nous, on a assez souffert avec les tigranes, alors comme on n'a pas de relations diplomatiques avec elles, on ne les laisse pas entrer... Par contre sur Vargala, vous pourrez la lâcher, ils ne sont pas très regardants, et sur Vargala de toute façon, il n'y a personne à convertir... Voilà !

 

Malvina et Graana prirent congé de Murenko, la première avec une certaine effusion, la seconde avec beaucoup plus de distance. Elles ne saluèrent pas Zarouny qui de toute façon ne semblait pas le souhaiter.

 

Murenko était furieux, ce qu'on lui imposait signifiait laisser le vaisseau au sol en état de fonctionnement avec tous ses équipements intérieurs. De plus, il ne pouvait laisser cette nana toute seule, il fallait bien qu'elle se nourrisse, il fallait donc lui adjoindre un membre de l'équipage.

 

- Si tu veux, je resterais à bord, proposa Morgan... on devrait trouver du fret assez facilement, on arrive en pleine saison et ils ont une surproduction de produits potagers...

- Comme ça, on sera encore un peu plus dans le potage... bon je vais me renseigner... répondit Murenko., surpris de cet acte de volontariat de la part de son second.

 

Malvina ne connaissait pas Hormer, le responsable aux réfugiés, toujours à son poste, trois ans après le début de cette saga... Mais quand elle entra dans son bureau en compagnie de Graana, elle eut un choc. La porte donnait sur la partie latérale du petit bureau de bois derrière lequel le militaire était installé, ce qui faisait qu'on pouvait distinguer tout ce qui était posé dessus... et là juste devant lui, un magnifique portrait en 3 D de Kéni, sa copine de toujours, dont elle venait justement chercher des nouvelles...

 

- Ben, vous en faites une tête, asseyez-vous et expliquez-moi ce qui vous amène.

- Je cherche cette personne, j'ai été séparée d'elle il y trois ans, je vous passerai les détails, j'aimerais savoir comment la retrouver...

 

Hormer soupira ! Il s'était habitué à cette photo qu'il considérait comme un fantôme, pour lui Kéni était restée un rêve inaccessible, mais il avait réussi à faire avec, qu'on vienne le ramener à la réalité le contrariait vraiment...

 

- Si je le savais… finit-il par dire.

- Vous ne savez pas ce qu'elle est devenue ? S'inquiéta Malvina.

- Oui et non, je veux dire... on a perdu sa trace !

- Je peux vous demander pourquoi vous avez sa photo sur votre bureau ?

- Oui, je suis tombé amoureux d'elle, d'un amour sans retour, quand elle a disparu de la planète, j'en ai énormément souffert, mais j'ai réussi à oublier, le temps finit par tout effacer, j'ai bien peur de faire une rechute après votre visite... Mais cela ne résout en rien votre problème...

- Elle n'est plus sur Kateylia ? Vous pourriez nous dire ce que vous savez ?

- Attendez-vous à un choc !

- Il lui est arrivé quelque chose ?

- Oui !

 

Malvina se mit alors à pleurer.

 

- Elle est morte ? C'est arrivé quand ? Comment ?

- Je n'ai jamais dit une chose pareille... la réalité est peut-être moins triste mais plus sordide aussi...

- Je vous en prie, dites-nous !

- Et bien, votre amie s'est prostituée, de son plein gré semble-t-il...

 

Il marqua un temps d'arrêt, étonné que son interlocutrice ne soit pas choquée à cet énoncé.

 

- Cela ne l'a pas empêchée de tomber aux mains d'une bande de maquereaux. Un jour, on a perdu sa trace, j'ai pensé tout de suite à un assassinat, elle avait pas mal de succès là où elle travaillait, et elle suscitait des jalousies. J'ai fait faire une enquête. On a réussi à savoir qu'elle était venue elle-même récupérer ses affaires chez sa tôlière, mais sans la prévenir... Sinon, elle a été vue plusieurs fois avec un homme dont on pense qu'il s'agit d'un proxénète. On l'aurait aussi vu à l'astroport, toujours avec ce type... L'hypothèse me parait plausible, mais à l'époque, c'était un vrai gruyère cet astroport, tout le monde entrait et sortait comme il le voulait... autrement dit : il n'y pas de traces et on est sûr de rien. Je me suis fait communiquer la liste de tous les vaisseaux qui ont décollé après qu'elle ait disparu. Il n'y en avait que deux : en ce qui concerne le premier, la piste ne menait nulle part, le second c'est plus compliqué, il s'est fait enregistrer sous un nom bidon, quelqu'un a dû magouiller les logiciels d'identification... on a quand même réussi à identifier le capitaine... j'ai ça dans un dossier, ne bougez pas....

 

Il tripota son ordinateur, sélectionna quelque chose avec une aisance et une rapidité qui surprit la jeune femme, puis imprima quelque chose :

 

- Voilà : Ramon Jerko. Son port d'attache c'est Vargala... On n'en sait pas plus, votre amie peut se trouver n'importe où... si elle est encore en vie...

- Il est toujours en activité ce Jerko ?

- Oui !

 

La Terre envoyait tous les mois à tous les astroports la liste de tous les vaisseaux actifs avec leurs coordonnées, cela afin de permettre un certain contrôle et surtout d'agir en cas de nécessité. Le vaisseau de Jerko venait tout juste d'être l'objet d'un ordre d'arraisonnement prioritaire... Hormer pensait donc qu'elle ne le retrouverait donc jamais. En fait, pour s'être renseigné, il savait tout, mais son rigorisme moral l'empêchait de le dire, et il lui semblait que son interlocutrice n'aimerait pas le savoir non plus. Alors, il l'envoyait dans le mur avec une piste réelle mais qui, pensait-il, ne la mènerait nulle part... Comme il se trompait !

 

- Bon, j'avais un peu d'argent avant qu'on me fasse quitter cette planète, est-ce que je pourrais le récupérer ?

- Bien sûr, je fais le nécessaire tout de suite, et je vais vous verser une aide de réinsertion, ainsi que pour mademoiselle, dit-il en désignant Graana.

- Ah, autre chose... Quand nous sommes arrivés ici il y a trois ans après l'attaque de notre village, nous étions quatre, Kéni, moi et deux garçons. Je suppose qu'ils se sont inquiétés, j'aimerais les contacter.

- L'un des deux s'est effectivement inquiété au tout début, et puis je n'ai plus eu de nouvelles...

- O.K. Merci pour tout Monsieur Hormer, est-ce que je pourrais avoir une copie du portrait de Kéni ?

- Bien sûr !

 

Elle n'avait plus rien à faire sur cette planète, puisque la piste de Kéni passait par Vargala, elle irait donc sur Vargala. Murenko avait indiqué que ce serait probablement sa prochaine destination... voilà qui tombait très bien... restait à négocier son rembarquement...

 

- Et toi tu vas faire quoi ? demanda-t-elle à Graana.

- J'en sais rien, je ne sais rien faire, je ne connais personne, je ne sais pas si je vais m'habituer à cet environnement.

- Viens avec moi, ça te fera une ballade...

- C'est reculer pour mieux sauter, je vais faire quoi sur Vargala ?

- Tu vas m'aider à retrouver ma copine ! A deux on est plus forte que seule !

- Et quand tu l'auras retrouvée, tu me laisseras tomber...

- Je ne laisse pas tomber les gens qui m'aident ! Arrête de paniquer et fais-moi un bisou !

 

Elle eut un mal fou à joindre Murenko, qui lui donna finalement rendez-vous dans son hôtel, quant à Graana, elle patienta, peu rassurée dans un parc public.

 

- Alors, on me snobe ? lança Malvina au retour du capitaine.

- Mais non, je ne serais pas parti sans vous dire un dernier adieu, mais j'étais occupé avec mon fret.

- Vous en avez trouvé ?

- Oui de la farine, un sacré stock, ils la bradent, ils en ont produit de trop...

- Et vous l'emportez où ?

- Sur Vargala, au prix où je l'ai payé, je devrais faire une bonne affaire...

 

Elle n'eut aucun mal, à convaincre le capitaine Murenko de la reprendre comme passagère. La perspective d'avoir à son bord une belle femme avec laquelle il pourrait faire de nouvelles galipettes, l'emportant largement sur toutes autres considérations.

 

- J'emmène Graana aussi ! Précisa la jeune femme.

- Il le faut vraiment ?

- S'il vous plaît !

- Bon d'accord, mais si vous pouviez la déniaiser...

- Avec moi, elle n'est pas niaise !

- J'aimerais bien voir ça ! Plaisanta-t-il.

- Pourquoi pas, il ne faut jamais désespérer...

 

Pétra sur Vargala

 

Après avoir fait émerger le Fly28 dans le système de Vargala, Pétra Van Yaguen envoya un message codé à l'un de ses correspondants sur la planète afin de savoir si le vaisseau ne faisait pas l'objet d'un avis de recherche voire d'arraisonnement.

 

- On arrive dans combien de temps ? S'inquiéta-t-elle

- Dans trois heures...

- O.K., je vais dans ma cabine me faire une séance de décontraction...

 

Une fois seule, elle appela Lee, le jeune asiatique efféminé et Sauba, le grand black et leur ordonna immédiatement de se mettre nus.

 

- Lee, retire mes bottes !

 

Le jeune homme s'accroupit et commença à tirer sur la botte droite de sa capitaine, sans parvenir à la faire glisser.

 

- Ben alors, tu n'y arrives pas !

- Euh...

- Tu n'as jamais fait ça ? Tu n'as jamais retiré les bottes d'une femme ?

- Non, jamais !

- On aura tout vu sur ce vaisseau !

 

Elle le guida, donc, afin qu'il puisse y parvenir.

 

- Les chaussettes, maintenant ! Ça, tu devrais savoir-faire ! Et toi, Sauba ne reste pas sans rien faire, fous-lui un doigt dans le cul pendant qu'il s'occupe de moi.

 

Le jeune asiatique commença alors à se tortiller d'aise.

 

- Renifle mes pieds, ils sont comment ?

- Ils sentent un peu fort, maîtresse ! se crut obligé de commenter le soumis.

- Non mais tu entends ça, Sauba ? Ce porc est en train de dire que je pue des pieds !

- Ça mérite une belle punition, commenta ce dernier tout en continuant à labourer l'anus de son camarade.

- En effet, va me chercher Fanny, ou plutôt non pas Fanny, elle m'a énervé l'autre fois, va plutôt chercher Uguett... attends, avant Lee va te lécher le doigt que tu lui as fourré dans le cul.

 

Lee s'enquit de cette formalité, sinon avec passion, du moins avec flegme et fut ensuite invité à lécher les pieds nus et odorants de Pétra.

 

- Allez, un peu d'énergie, tu peux y aller carrément, je ne suis pas chatouilleuse, voilà, lèche le gros orteil comme si tu léchais une petite bite, voilà, on va finir par y arriver... Ça au moins c'est relaxant !

 

La dénommée Uguett, petite brune d'origine indienne, fit son apparition et fut invitée à son tour à se déshabiller sans tarder.

 

Prends le martinet qui est dans le premier tiroir et tu lui en balances vingt coups sur ses fesses de pédés ! ordonna Pétra.

 

- Hum, ça va m'exciter de faire ça ! commenta la jeune indienne.

 

Et elle commença à flageller l'arrière-train du pauvre Lee qui s'efforçait d'encaisser tout en continuant à léchouiller les orteils de sa capitaine, laquelle occupait maintenant sa bouche en suçant la grosse bite du black...

 

- Voilà, il a eu ses vingt coups !

- C'est très bien, viens à côté de moi Uguett, ces deux pédés vont nous donner un petit spectacle... Vas-y Sauba, encule-le !

- Avec plaisir, Maîtresse ! répondit le Black qui approchait déjà sa verge du cul de son camarade.

- Non pas comme ça, je veux que Lee s'encule tout seul sur ta bite, tu vas te coucher sur le dos, et il va venir sur toi...

 

Bien sûr, Lee ne fit aucune difficulté à venir s'empaler sur la verge du black et il commença à coulisser tout en poussant des petits cris de plaisir.

 

- Que c'est excitant, deux hommes qui s'enculent, tu ne trouves pas ? commenta Pétra.

- Hum, tu as raison ! répondit Uguett qui n'en pensait pas un mot et qui préférait s'exciter en léchant les tétons de sa supérieure hiérarchique.

 

Assez rapidement, Sauba cracha son plaisir dans le fondement de Lee.

 

- Toujours aussi rapide, toi... Mais c'était joli ! Bel effort, vous devez avoir soif, on va vous verser à boire....

 

Les deux hommes, connaissant les fantaisies de Pétra, devinèrent que la boisson promise ne sortirait pas d'une bouteille et s'étalèrent sur le dos à même le sol. La capitaine s'accroupit au-dessus du visage de Lee et invita Uguett à faire de même avec Sauba.

 

- Allez, vas-y, pisse lui dessus ! L'encouragea Pétra.

- C'est que j'ai pas bien l'habitude, je bloque un peu.

- Si tu n'y arrives pas, c'est moi qui vais te pisser dessus.

 

A ces mots, la petite indienne, qui n'avait pas encore goûté ce genre de chose, se débloqua comme par miracle et son petit jet doré arriva tout droit dans le gosier du black qui s'en délecta. De son côté, vicieusement, Pétra se retint de tout faire boire à son esclave favori.

 

- Bon, disparaissez tous les deux, et toi Uguett, viens me lécher le minou, et tu as intérêt à me faire bien jouir, sinon la prochaine fois c'est toi qui aura la bite de Sauba dans le cul.

Novassa12a.jpg 

Uguett se garda bien de répondre que cette perspective ne serait pas pour lui déplaire, et s'approcha du minou de sa capitaine... C'est à ce moment-là que cette dernière lui confia qu'elle lui avait gardé un peu de pipi rien que pour elle. La pauvrette qui ne souhaitait pas du tout ce genre de cadeau, hésita entre s'enfuir à toutes jambes où se soumettre. Elle se soumit et avala le champagne de sa maîtresse.

 

- C'était comment ?

- Un peu spécial, mais pas désagréable !

- Je peux peut-être en faire encore une goutte.

- Euh !

- Bois !

 

Quelques instants plus tard, Uguett léchait la chatte de Pétra en y apportant tout son savoir-faire afin de la faire jouir... Elle se demanda néanmoins si elle en avait fait assez aujourd'hui pour devenir la première favorite de sa capitaine

 

La réponse aux angoisses de Pétra van Yaguen, compte tenu de la distance actuelle du vaisseau à la planète, n'arriva que plus tard.

 

- On est recherché ! indiqua Johan Stotz promu lieutenant du vaisseau.

- Ils sont trop forts, comment ont-ils fait ? Mais bon, pas grave, on va faire avec...

 

Gregory Deller s'inquiéta de cette réflexion, se demandant bien quel pouvait bien être le plan de sa capitaine. Le sien était simple. Il estimait que jusqu'au moment de l'atterrissage, Pétra avait tout intérêt à le garder. C'est ensuite que les choses se compliqueraient. Il lui faudrait compter sur l'effet de surprise et la rapidité, il se précipiterait, armé, vers le sas véhicule dont il pouvait commander l'accès, et sortirait dans la seule barge restante dans laquelle il avait d'ores et déjà entassé des provisions, et qu'il piloterait jusqu'à la forêt vierge en lisière de la ville. Là, il attendrait quelques jours, puis rejoindrait Vargala Station où il ne voyait pas Pétra lui envoyer un tueur, la mafia locale ayant de facto interdit les meurtres (voir tome 1)

 

Aussi, Pétra qui se doutait bien qu'il mijotait quelque chose ne lui fit part de ses intentions qu'une fois dans l'environnement proche de la planète.

 

- On n'atterrit pas sur le cosmodrome, mais là ! indiqua-t-elle en montrant un point sur l'image de Vargala que leur envoyait l'ordinateur de bord.

 

Deller, après un moment de surprise, se dit que ça ne changerait en rien ses plans... au contraire.

 

Une fois l'atterrissage réalisé dans une zone dégagée de la forêt vierge vargaléenne, Deller prétexta un besoin naturel urgent pour s'éclipser de la cabine de commandement. Il sourit intérieurement en se disant que non seulement, il allait leur fausser compagnie, mais que n'ayant aucune autre barge, l'équipage se trouverait immobilisé plusieurs jours avant qu'il n'en récupère une !

 

Il lui fallait trois minutes pour réussir sa sortie. Première étape : sa cabine afin de récupérer son sac de voyage qui contenait la fameuse coque...

 

La porte ne s'ouvre pas... Trop nerveux sans doute... Il récidive... En vain... Plus calmement... Toujours rien ! Alors l'évidence lui tombe dessus, telle une chape de plomb ! On a bloqué son accès ! Il recommence encore une fois... pour rien ! Il enrage d'échouer si près du but et si bêtement ! Quel imbécile de ne pas avoir placé son sac dans la barge avant l'atterrissage... Mais c'est vrai qu'il est toujours facile de dire après ce qu'il fallait dire avant ! Que faire maintenant ?

 

Il décida de faire front et de retourner à la cabine de commandement. Pétra y était encore, occupée à pianoter sur l'ordinateur de bord.

 

- Alors on a bloqué ma cabine ? lança-t-il crânement.

 

Pétra ne répondit pas, le rayon paralysant était prêt, Deller s'écroula au sol. Elle le ligota alors comme un vulgaire saucisson, puis alla visiter sa cabine où la récupération de la seconde coque fut d'une facilité déconcertante.

 

Satisfaite, elle s'empara du micro et annonça :

 

- Réunion immédiate de l'équipage dans le mess. Je répète...

 

Elle expliqua alors que pour des raisons de sécurité, le Fly28 allait être sabordé, auparavant l'ensemble de l'équipage serait convoyé vers Vargala station avec la barge qui ferait plusieurs navettes. Elle précisa aussi qu'il était dans ses intentions de racheter un vaisseau et que l'équipage actuel pourrait être réembauché dans des conditions qu'elle précisa... Mais c'est quand elle annonça que l'ensemble des soldes était doublé qu'elle recueillit les applaudissements de l'assistance !

 

- Attention, tous les noms des membres de l'équipage doivent être sur liste noire, si vous voulez réembarquer ce sera donc sur une fausse identité. Tint-elle à préciser.

 

Deller fit partie de l'avant dernière navette.

 

- Au lieu d'un rayon paralysant, j'aurais pu te désintégrer, lui dit Pétra !

- Je suppose que tu ne me reprendras pas sur ton nouveau vaisseau ?

- Tu es un grand garçon, maintenant, il faudrait peut-être arrêter de rêver.

- Euh... pour ma solde...

- Fous le camp, Deller, on se croisera peut-être un jour, mais ne te remets jamais volontairement en travers de ma route ! 

- Est-ce bien prudent de le laisser dans la nature ? Demanda Johan Stotz.

- Si je me mets à supprimer tous ceux qui me font chier, je n'en aurais jamais fini.

- Si les mouchards apprennent son existence…

- Ce ne sont pas les mouchards qui sont dangereux, c'est la police, et le temps qu'elle arrive, on ne sera plus là !

 

Morgan et Zarouny

 

Le très beau visage de Zarouny ne laissait pas indifférent Morgan. C'est un peu par défi qu'il s'était porté volontaire pour cette mission de garde chiourme. Il pensait sincèrement qu'avec son charme naturel, la novasséenne finirait par craquer...

 

- J'ignore combien de temps on va rester au sol, mais pendant tout ce temps-là, nous ne serons que tous les deux à bord, uniquement nous deux.

- Je maîtrise parfaitement les sports de combat, si vous avez des idées salaces dans la tête, prenez ce qu'il faut pour les refouler, vous ne ferez pas le poids, l'envoya proprement promener l'ex suivante de Malvina.

- Je n'ai aucunement l'intention de vous porter atteinte, mais je pense qu'au lieu de rester chacun dans notre coin, on pourrait par exemple, prendre nos repas ensemble...

- C'est absolument hors de question, j'ignore quelle est votre religion, mais la mienne m'interdit ce genre de privautés.

- Ne dit-on pas que les interdits sont faits pour être transgressés ?

- Ceux que dicte la religion, éventuellement, mais pas ceux qui sont dictés par ma foi.

- Je peux vous poser une question ?

- Non !

- Tant pis, je vous apporterais votre repas à 9 heures. Si vous avez besoin de quelque chose, et bien, vous appelez.

 

Zarouny ne crut pas nécessaire de commenter cette information et laissa partir son ange gardien sans mot dire.

 

Zarouny n'avait qu'une idée bien vague de la façon dont elle pourrait gagner Simac3 et obtenir une audience de la part de la réincarnation de Sainte Artémise. Il lui paraissait logique et évident que le capitaine Murenko s'en débarrasserait à la première escale venue, toutes les planètes ne semblant pas aussi procédurières que Kateylia d'après ce qu'elle avait cru entendre. Un plan bien aléatoire, à tel point que malgré sa répugnance pour Morgan et pour ce qu'il représentait pour elle, elle se résolut à le questionner quand il vint lui apporter son repas :

 

- Notre prochain arrêt, c'est où ?

- Vargala, sauf si Murenko trouve du fret plus intéressant pour aller ailleurs.

- Est-ce que sur cette planète on refusera aussi de me débarquer ?

- Pas du tout, ils s'en foutent...

- Et de Vargala, est-ce que je pourrais aller sur Simac3 ?

- La chose doit être possible, mais ça risque d'être dur, c'est une destination qui possède ses propres ravitailleurs, c'est donc par eux qu'il faudrait passer, Il faudrait donc d'abord les contacter, ensuite il faudra vous faire accepter comme passagère... Il vous reste de l'argent ?

- Non ! Mentit-elle.

 

Mais était-ce un mensonge ? La carte que lui avait confié Sœur Asseb, c'était pour payer son retour, pas pour aller sur Simac3...

 

- Alors, c'est foutu ! répondit Morgan.

- La communauté tigrane est importante sur Vargala ?

- La quoi ?

- Les femmes qui pratiquent notre religion, comme sur Novassa !

 

Morgan se retint d'éclater de rire tellement la question était saugrenue, mais la pauvre fille ne pouvait pas savoir. Il eut soudain pitié d'elle, sur Vargala, elle finirait pas se faire embaucher comme serveuse ou comme femme de ménage, sans doute jusqu'à la fin de ses jours... Ça n'avait rien de drôle, vraiment rien.

 

- Je ne connais pas à fond la planète, mais je n'ai jamais entendu parler d'une communauté tigrane....

- Vous mentez, notre religion est présente partout !

- Alors d'accord, je mens ! Inutile de continuer à discuter, je vous souhaite bon appétit.

 

Restée seule, Zarouny se débattit en réflexions contradictoires, ce type mentait, pensait-elle, des tigranes, on lui avait bien dit qu'il y en avait partout... Peut-être étaient-elles persécutées, obligées de se cacher, dans ce cas il lui faudrait trouver le moyen de les contacter. Elle leur révélerait alors sa mission et parée de son statut d'envoyée spéciale de la plus haute autorité de Novassa, elle exigerait qu'on lui finance son voyage vers Simac3. Cela avait le mérité d'être simple... Sauf qu'une petite voix lui susurrait qu'elle se mentait à elle-même... Toutes les planètes n'étaient pas des colonies, certaines n'étaient que des comptoirs fréquentés principalement par des aventuriers de l'espace... Si c'était le cas de Vargala que feraient des tigranes en ce lieu ?

 

Elle repoussa son plat, elle avait beau retourner le problème de toutes les façons dans sa tête, sa mission allait devenir impossible. Et puis l'idée : il lui faudrait de l'aide, une fois sur Vargala, elle essaierait de prêcher la bonne parole, de convertir une autre femme, puis une autre, de constituer une petite équipe... Mais saurait-elle faire ce genre de chose alors qu'elle ignorait même quelle langue on parlait en ces lieux...

 

Il fallait que Morgan parle à quelqu'un, il esquissa quelques mots auprès de Murenko, mais se rendit compte que ce dernier était dans l'incapacité de comprendre son état d'esprit... alors il se rapprocha d'Eymone... se disant que puisque celle-ci avait approché Malvina, sans doute pourrait-elle aussi comprendre Zarouny.

 

- T'as envie de la sauter, ou t'es amoureux ?

- Amoureux, n'exagérons rien, mais disons qu'elle ne me laisse pas insensible !

- Tu perds ton temps, ce genre de nana ne franchira jamais un pas comme celui que tu espères. C'est trop pour elle.

- J'espère quand même.

- On dit que l'amour est aveugle... sinon, tu fais quoi ? Tu te masturbes en pensant à elle ?

- Oui, mais c'est frustrant ! avoua le jeune homme

- Sur ce point très précis, je peux peut-être te dépanner !

- Je ne te le demande pas !

- Je sais bien que tu ne me le demandes pas, mais moi, je te le propose et ce ne sera pas une corvée !

 

Comme Morgan semblait hésiter, Eymone lui mit la main à la braguette.

 

- Laisse-moi faire ! Ajouta-t-elle en s'efforçant de lui offrir son plus beau sourire.

 

Il se laissa faire tandis que les mains agiles farfouillaient maintenant dans son sous-vêtement à la recherche de sa bite qui bandait déjà gaillardement. Elle sortit l'engin, lui appliqua quelques va-et-vient masturbatoires puis l'emboucha...

 

- Pas trop vite ! protesta le terrien.

 

De toute façon Eymone n'avait aucune envie de le bâcler, son intention étant bien de prendre son propre plaisir. Se relevant, elle entreprit de se déshabiller, elle enleva tout y compris sa culotte, mais conserva son soutien-gorge.

 

- Tu me le retires ?

 

Morgan dégrafa la chose, admira les seins d'ébènes, terminés par de gros tétons très foncés, les soupesa de ses mains, les caressa et sans demander de permission se mit à les embrasser et à les téter.

 Eymone12.jpg

- Ils te plaisent ?

- Superbes !

- Mais tu ne m'as rien dit pour l'autre côté ! dit-elle en se tournant offrant à sa vue une croupe hyper cambrée !

- Joli !

- Touche !

 

Il toucha, mais Eymone l'interrompit.

 

- A poil d'abord, il n'y a pas de raison...

 

Il comprit alors que la femme en faisait son jouet et le menait par le bout du nez, mais il décida de se laisser faire.

 

- T'as un beau cul pour un mec, tu ne t'es jamais fait enculer ? lui demanda-t-elle en lui pelotant les fesses d'une main possessive.

- Non !

- Jamais rien avec d'autres hommes ?

- Si, mais je ne souhaite pas en parler, c'était contre ma volonté !

- Ça ne s'est pas bien passé...

- Je ne veux pas en parler ! répéta-t-il.

- O.K., O.K. ! répondit-elle en humectant son index de salive. Et juste un doigt ?

 

Comme il ne répondait pas, elle prit cela pour un acquiescement et lui introduisit son index dans le cul.

 

- Tu aimes ?

- Ben...

- Je continue !

- Je sais pas...

- Un jour, tu en redemanderas ! Commenta la belle tout en continuant son doigtage.

- Euh...

- Allez, j'arrête ça, occupe-toi de moi !

 

Le jeune homme ne se le fit pas dire deux fois et entreprit de prodiguer caresses sur caresses et baisers sur baisers sur le corps de cette superbe métisse. Si ses seins l'attiraient, son fessier le fascinait, la femme se retourna volontiers afin de lui faciliter l'accès de son arrière-boutique. Là, les caresses devinrent plus précises, s'approchant en de prudents mouvements d'approche du centre stratégique. Encouragé par le silence de la belle, il osa poser sa langue sur son anus, le pourléchant, le badigeonnant, le lubrifiant pour finir par y entrer un doigt, qu'il retira aussitôt, se sentant coupable d'y aller sans autorisation.

 

- Je peux ?

- Juste un peu !

 

La réponse n'était pas celle qu'il souhaitait, mais il fit avec, s'efforçant de limiter ses ardeurs. Bandant comme un forcené, il rêvait de la sodomiser, là, maintenant, tout de suite.

 

- Je peux !

- Tu peux quoi ?

- Heu...

- Tu voudrais m'enculer ?

- J'aimerais bien...

- Ben, non, c'est pas mon truc !

- Juste un peu !

- Faut être logique, toi tu n'aimes pas qu'on te prenne par le cul, mais tu aimerais me prendre comme ça...

- Faut peut-être pas chercher la logique ! répondit Morgan histoire de dire quelque chose...

- Bon alors juste un peu ! Mais ne jouis pas dans mon cul ! répondit-elle, changeant brusquement d'avis sous l'effet de l'excitation.

 

Du coup, Morgan se trouva fort embarrassé, excité comme un pou, il avait néanmoins conscience qu'aventurer son attribut viril dans cet endroit était synonyme de jouissance rapide... mais il se dit aussi qu'il n'y avait pas péril en la demeure et que s'il jouissait il pourrait repartir pour un tour quelques minutes après.

 

Aussi, il l'encula, essayant néanmoins, car il n'était point sauvage, de prendre en compte les réserves de la dame, du moins au début, car après son excitation devint frénétique, il la pilonnait se prenant pour une usine à piston tandis que la magnifique peau des fesses qu'il avait devant lui l'enivrait au point qu'il se prit à les fesser sans prier gare.

 

- Vas-y ! J'aime ça qu'on me tape sur les fesses.

 

Morgan ne se le fit bien évidemment pas dire deux fois, et tenta de coordonner les mouvements de sa bite avec celle de sa main frappeuse, tandis que la belle se pâmait. Il finit par jouir, avec une intensité rare, le visage congestionné, la respiration difficile... mais ce qui le surprit le plus, c'est le cri que poussa Eymone qui venait pour la première fois de sa vie de jouir par le cul.

 

à suivre

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Eros Cosmos
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