Mercredi 6 juin 2018 3 06 /06 /Juin /2018 19:37

Chanette 22 – Soirées Bunga-bunga – 11 – Final et partouze par Chanette

 

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Mardi 17 Février

 

- Bonjour chef ! Commença Dumortier figurez-vous que hier soir j’ai vu le bonhomme qui vous courre après.
- Ah, oui, où ça ?
- Sur le pas de ma porte, il m’a donné une lettre pour vous.
- Et vous n’avez rien pu faire ?
- Ça a duré trente secondes, il m’a donné la lettre et il est parti en moto.
- Vous avez relevé le numéro !
- A tous les coups c’est une fausse plaque !
- Qu’est-ce que vous en savez ? Il fallait le relever quand même ! C’est quoi cette lettre ?
- Voilà !

Valmaison déchira l’enveloppe avec nervosité, son visage se décomposa.

- Le connard, le sale conard !
- Un problème chef ?
- Oui, mais c’est mon problème ! Laissez-moi, s’il vous plait !

Autant vous dire que Valmaison balisait. L’affaire à laquelle la lettre faisait allusion datait de juin 2012, c’était, il avait presque trois ans : au cours d’une perquisition dans le cadre d’une enquête criminelle, il avait trouvé un lot d’héroïne qu’il avait gardé pour lui, il avait ensuite sollicité les services de Torelli afin de l’écouler. Il ignorait à qui ce dernier l’avait refilé mais ils s’étaient partagé le bénéfice de la vente. En principe personne ne pouvait le soupçonner. Et la seule personne qui pouvait l’accuser était Torelli. Torelli, son ami en qui il pensait avoir totale confiance. Oui mais voilà Torelli l’avait trahi en l’entrainant dans un traquenard dont il n’avait échappé que par miracle et auquel il n’avait toujours rien compris.

Comment Torelli avait-il pu se mettre en tête qu’il avait de nouveau de l’héroïne à fourguer ? Comment cette fausse information état-elle née ? Pourquoi Torelli ne l’avait-il pas approché « normalement » à ce sujet ? Tout cela lui paressait incompréhensible et il se perdait en conjectures.

Il ignorait le bilan de la fusillade de la zone industrielle, et chercha à se renseigner sur les serveurs internes. Et il trouva :

En gros, un type avait appelé les secours pour son complice blessé à la cuisse. Sommé de donner des explications, le type connu des services de police tout comme son acolyte avait refusé de parler, mais il fut rapidement établi qu’il s’agissait de deux des gardes du corps habituels de Robert Fouchère… Lequel, Robert Fouchère était apparemment en fuite.

Si Fouchère était appréhendé, il ne parlerait sans doute pas, ce n’est pas le genre de ces types-là. Donc rien à craindre en principe sauf que si les menaces contenues dans la lettre étaient mises à exécution la donne changerait.

Si ce genre de malfrats se protégeaient entre eux, balancer un avocat ou mieux un flic les gênaient beaucoup moins. Du point de vue de Torelli, c’était pire ! Ce gars-là n’avait rien d’un dur à cuire et n’hésiterait pas à l’enfoncer.

Donc, donc, tout ça se présentait bien mal. Et il réalisa assez rapidement qu’il ne pourrait dérober à ce rendez-vous, et que toute tentative à l’encontre de son interlocuteur se retournerait contre lui. Tout juste pouvait-il essayer de savoir qui il était. Cela lui permettrait peut-être de revenir dans le jeu.

Il rappela Dumortier.

- J’ai rendez-vous avec « l’emmerdeur » à 16 heures à Notre-Dame, je vous préciserai l’endroit exact. L’entretien devrait être assez bref, quand j’en aurais fini, vous essayerez de le filer !
- Oui chef ! Bien chef.

« La moto, il va m’emmerder avec la moto ! » se dit-il.

Il ouvre alors le mini coffre enfoui dans son dernier tiroir dans lequel il conserve de l’argent liquide, en prélève 10 000 euros qu’il enfouit dans ses poches.

Max avait réfléchi :

« Quand je pense que je lui ai probablement sauvé la vie à ce connard, alors qu’en le laissant se faire massacrer, l’affaire était terminée, mais je ne savais pas à ce moment-là que Valmaison et Monsieur Alexis étaient la même personne. »

Les scrupules ne l’étouffaient pas toujours, Max, malgré sa bonhomie apparente.

Le seul maillon faible de ses menaces envers Valmaison était constitué par Torelli. Si ce dernier disparaissait de la circulation, il deviendrait difficile de reconstituer la filière de l’héroïne de 2012, d’autant que Fouchère n’était désormais plus de ce monde. Valmaison était probablement assez intelligent pour le comprendre.

Un ripou pareil serait-il capable d’aller jusqu’à louer les services d’un tueur afin de se débarrasser de l’avocat ?  »

Il n’en savait rien mais ne pouvait négliger ce risque. Ce ne serait pas si difficile à résoudre !

16 heures

Max entre dans la cathédrale et s’assoit à l’endroit convenu. Valmaison y est déjà.

- Vous êtes d’accord sur tout ? Commence Max.
- Vous ne me laissez pas le choix ?
- Effectivement, pas de choix, pas d’arrangements ni de compromis.
- Alors, pourquoi ce rendez-vous, un coup de fil aurait suffi.
- Maitre Torelli me fait dire qu’il est désolé de ce qui est arrivé ?
- Il est gonflé, celui-ci !
- Non, il ne pouvait pas faire autrement, sa famille était prise en otage.
- Sa famille ?
- Oui, je ne connais pas les détails. Il culpabilise à fond, mais il n’y est pour rien.
- C’est dégueulasse ces méthodes ! D’autant que je ne sais même pas pourquoi ces types s’en sont pris à moi !
- Ecoutez-moi bien, vos petites combines de flic ripoux, ça ne m’intéresse pas. Je n’ai qu’une seule exigence et vous la connaissez !
- Ce n’est vraiment pas négociable ?
- Ne soyez pas lourd, je vous en prie !
- Juste à la marge !
- Marge, mon cul ! Estimez-vous heureux, je ne vous réclame pas le remboursement du manque à gagner des filles. Bon, ma moto, elle est où ?
- Je l’ai abandonné à Sarcelles, je ne me souviens pas où et de toute façon ça m’étonnerait qu’elle y soit encore.
- Et bien, vous me devez le prix d’une moto !
- Je vous fais un chèque ?
- En bois ?
- On va à ma banque ensemble, je demanderai un chèque de banque.
- Et comme ça vous connaitrez mon identité ? Je veux du liquide, il faudra donc qu’on se revoie.
- Pas la peine, j’ai deux ou trois billets, elle n’était pas neuve votre bécane ?
- Presque ! Mentit Max.
- Ben voilà, ça devrait faire le compte ! Répondit Valmaison en lui tendant deux liasses de billets de 50 euros.
- Je vous rends votre portefeuille, je n’ai rien pris.
- Je peux vous poser une question ?
- Vite fait !
- Pourquoi m’avez-vous sauvé la vie ?
- Si on vous demande, vous répondrez que vous n’en savez rien.

Les deux hommes se séparèrent, Valmaison s’en alla boire un verre pour se remettre de ses émotions, il avait maintenant du pain sur la planche : payer sa note d’hôtel, rentrer chez lui, tenter de récupérer sa copine, renouer le contact avec Torelli pourrait sans doute attendre, et puis il lui faudrait trouver d’autres combines…

Il restait à Max trois coups de fil à passer.

Le premier pour confirmer à Thomas Dumortier que l’affaire était terminée et qu’il était toujours partant pour organiser une petite fête chez ce dernier.

Le second à moi-même, en me chargeant par la même occasion de contacter Georgia.

Le troisième était bien plus sérieux, il s’agissait de contacter Torelli.

- Maitre Torelli est en déplacement à l’étranger. Répondit une voix féminine au téléphone.
- Ben Marie-Odile, tu me reconnais pas ?
- J’étais pas sûre !
- Il est où ton patron !
- En Argentine ! Et il ne m’a pas dit quand il reviendrait.
- Il est joignable ?
- Il a dû prendre son portable perso.
- Je peux l’avoir ?
- Faudra pas dire que c’est moi !
- Meu non !

Il fallait compter avec le décalage horaire, mais « ça le faisait » et Max réussit à joindre Torelli.

- Vous reconnaissez ma voix ?
- Vous ! Qui vous a donné mon numéro ?
- Ecoutez-moi !
- Allez-vous faire enculer ! Meugla-t-il en raccrochant.

Max s’attendait à cette réaction, il composa alors un message.

« Je vais rappeler dans 5 minutes, ne me raccrochez pas au nez, je pense que ce que j’ai à vous dire devrait vous faire plaisir. »

- Z’avez intérêt à être convainquant ! Menaça Torelli en décrochant.
- Serge Valmaison est en excellente santé, pour des raisons qui ne regardent que moi, j’ai réussi à le convaincre que si vous l’aviez entrainé dans un guet-apens, c’est que Fouchère avait pris un membre de votre famille en otage, il a gobé cette version et je ne suis pas entré dans les détails, vous pourrez donc l’améliorer à votre gré.
- Mais…
- J’ai pas fini ! Quant à Fouchère, il est mort dans des circonstances que la morale et la décence m’empêche de préciser davantage.
- Mais qui êtes-vous donc ?
- Vous ne le saurez jamais, je vous laisse digérer ces nouvelles informations. Comme vous le voyez, vous n’avez plus d’ennemis, du moins pour ce qui concerne cette affaire, l’un est mort, l’autre vous croit innocent de la saloperie que vous lui avez faite. Adieu Maitre Torelli !

« Quand je pense que je suis en train de rendre service à ce salaud, pour qu’il rentre en France afin que mes menaces soient cohérentes. »

Torelli pense naturellement à un piège, un piège grossier et se dit que tout cela demande vérifications.

- Allo Marie-Odile ! Voulez-vous vérifier deux choses, c’est urgent…

Quand le téléphone de Fouchère avait sonné dans la poche de Max, il réalisa qu’il aurait dû déjà s’en débarrasser, il décrocha par jeu en prenant un impossible accent bourguignon. Il reconnut la voix de Marie-Odile. Ainsi Torelli se renseignait déjà par son intermédiaire. Tout allait bien !

Elle rappela son patron un peu après :

- Monsieur Valmaison est toujours en poste à la préfecture de police, il était à l’extérieur quand j’ai appelé. Pour Monsieur Fouchère, il ne répond pas, mais j’ai pu joindre son comptable qui est sans nouvelles de lui depuis dimanche.
- Bon, je prends ma semaine, et je rentrerais Lundi, je vous laisse déplacer mes rendez-vous, vous savez faire…
- Je sais faire, reposez-vous bien.

Thomas Dumortier n’a évidemment pas suivi Max, il dira demain à son chef que celui-ci a disparu dans une voiture qui l’attendait Boulevard Saint Michel.

Il téléphona à sa femme.

- Chérie, est-ce que tu peux préparer un apéritif dinatoire, j’ai invité trois amis, peut-être quatre….
- Non, mais tu ne pouvais pas me prévenir avant ?
- Il y aura Max…
- Et qui d’autres ?
- Deux copines, peut-être trois.
- Euh, je vais me débrouiller, mais aurais-tu des intentions « salaces » ?
- T’as quelque chose contre ?
- La répartition des sexes ne me paraît pas très optimisée.
- Qu’est-ce que tu causes bien, parfois !
- Il est bien évident que si ces gens ne me plaisent pas, j'aurais ma migraine…
- Bien sûr ! Mais Max ne fréquente que des gens sympas
- On verra bien ! Je suppose qu'il faut mieux que j'envoie les gosses chez la voisine…
- J'allais justement te le demander.

Partouze finale

Me voilà de retour dans ce récit dans lequel je suis restée relativement discrète.

Nous nous sommes retrouvés, place de la Trinité avec Max, Georgia, et Marie-Odile.

Présentations rapides, bisous : chacun reste un peu sur ses réserves. Cette Marie-Odile m’a l’air plutôt sympathique dans le genre grande perche. Georgia reste la plus réservée.

Petit trajet en taxi pendant lequel Max nous briefe un peu.

- Qu’on se mette bien d’accord, Dumortier a été super correct dans cette affaire, mais ça reste un flic, et sa femme, c’est une femme de flic. Ce n’est pas parce que j’ai fricoté avec eux que je suis leur ami intime, on reste donc sur nos gardes, on évite les sujets qui fâchent, et s’il y a des questions sur l’affaire, c’est moi seul qui répondrais.
- Je n’ai pas bien compris mon rôle dans cette soirée, je vais être obligée de faire quoi ? Demande Georgia.
- Rien de spécial ! Tu n’as aucune obligation. Je t’ai rendu service, ou plutôt c’est Chanette qui m’a demandé de te rendre service, je l’ai fait volontiers. Je ne demande rien, d’ailleurs si cette soirée t’embête tu peux descendre. Mais disons que cela m’aurait fait plaisir que tu sois à mes côtés. C’est comme tu veux !
- Vous êtes rigolo !
- Tu peux me tutoyer ! Alors tu restes ?
- Bien sûr !

Et nous voici chez les Dumortier. Isabelle nous accueille avec un grand sourire (un peu théâtral son sourire, mais à ce stade c’est un peu normal).

- Pas de dress-code avait dit Max, ça ne sert à rien c’est une soirée décontractée.

Et effectivement Isabelle n’a fait aucun effort de toilette, jeans et gros pull gris (ben oui on est en hiver !)

Bisous et présentations ; on nous invite à rentrer, à se mettre à l’aise, à s’assoir, bref le cérémonial classique et convenu.

- Ce sera un apéritif dinatoire, j’ai été un peu pris de court, mais rassurez-vous vous ne mourrez pas de faim.
- Nous avons apporté le champagne ! Précise Max.
- Et bien on va commencer par ça.

Tout le monde se jauge, c’est d’ailleurs assez amusant de regarder l’assistance, Marie-Odile est en train de flasher sur Thomas, lequel doit être en train de se demander comment faire « démarrer la machine », Georgia a beau être sereine, elle se demande à quelle sauce elle va se faire sauter, Max affiche une décontraction remarquable, Isabelle nous regarde bizarrement Georgia et moi. J’ignore si elle est au courant pour notre métier ?

Et moi dans tout ça, ben je m’en fous un peu, je suis venue parce que Max voulait que Georgia soit de la partie (c’est le cas de le dire) et que je ne voulais pas la laisser seule. Mais quelle idée d’avoir voulu faire cette rencontre chez les Dumortier ? Bref on verra bien et peut-être qu’il ne se passera rien du tout, je ne m’en plaindrais pas. Mais attention, ne croyais pas que je suis bégueule, si ça démarre, je ne donnerais pas ma part au chien.

On trinque on boit et comme je le redoutais un peu Isabelle prend la parole.

- C’est Thomas qui a eu l’idée de cette… comment dire, cette petite réunion amicale, mais on fête quoi exactement ?
- Disons que c’est Thomas et moi, rectifie Max. En deux mots, disons que je suis une sorte de privé, ces deux dames ont fait appel à moi suite à une sombre affaire d’abus de confiance dont je ne peux relever les détails…
- Le secret professionnel, je suppose ! Le coupe Isabelle.
- C’est ça, secret professionnel, disons qui me fallait identifier l’escroc qui pilotait tout ça, je suis parti sur une fausse piste qui m’a amené dans votre charmante demeure, puis de fil en aiguille, j’ai pu remonter la piste par l’intermédiaire d’un avocat véreux dont je vous présente la charmante secrétaire qui m’a apporté une aide précieuse dans cette affaire.

Marie-Odile à cette évocation devient rouge comme une tomate

- Et figurez-vous que l’escroc a été démasqué par mes soins pas plus tard que cet après-midi. Je ne vous dévoilerai pas son identité, mais si Thomas désire le faire, il en a le droit.
- Pourquoi, on le connait ?
- Juste de nom, j’ai dû t’en parler deux ou trois fois ! Mentit Thomas.
- Un flic ?
- Oui !
- Vous faites donc un métier dangereux ? reprit Isabelle s’adressant à Max.
- Oui, c’est pour cela que j’aime bien décompresser quand une mission est terminée.
- Et votre définition de la décompression c’est quoi ?
- Du Champagne et des femmes !
- Vous êtes impayable, vous !
- Isabelle, je peux me permettre une question indiscrète ?
- Je vous en prie !
- Avez-vous déjà fait l’amour avec une femme ?
- Ça ne vous regarde pas !
- Je vous propose un petit jeu, vous voulez bien ?
- Je vous répondrais quand vous me direz quel est ce jeu ?
- Je vais vous montrer.

Max sort de sa poche un ticket de métro qu’il commence par couper en trois dans le sens de la longueur, il en raccourcit ensuite deux morceaux.

- Voilà on va jouer à courte paille ! Je vais faire tirer ces trois dames, vous viendrez embrasser celle qui aura eu la plus courte.
- Hum ?
- Vous voulez jouer ?
- Vous ne m’en croyez pas capable ?
- Si !
- Euh, il faudra s’embrasser de quelle façon ?
- Disons : comme on pourrait le faire dans une soirée coquine.

C’est moi qui me suis retrouvée avec le bout de ticket le plus court. Bon ben tant pis, ce ne devrait pas être une corvée. Elle a une gueule sympa Isabelle, fausse blonde, les yeux bleus, le regard clair, quelques taches de rousseurs…

Isabelle joue parfaitement le jeu et s’avance vers moi comme une tigresse sur sa proie. L’instant d’après nous échangions un long baiser baveux.

Elle embrasse bien la femme du flic, à mon avis elle a dû avoir des expériences avec quelques copines, ce sont des choses que je sens. Ce que je sens aussi c’est ses mains qui deviennent très baladeuses, l’une s’intéresse à mes seins, l’autre à mon minou. Alors pas de raison, il faut toujours rendre les politesses, je lui fais la même chose. Ce qui fait que nous voici dans une spirale, plus on se tripote, plus on s’excite, et plus on s’excite plus on veut aller plus loin (tout le monde suit ?).

Evidemment tout le monde regarde. Ce genre de situation possède sa propre dynamique, dès que nous serons suffisamment débraillées, les autres interprèteront cela comme un feu vert les autorisant à se lancer à leur tour dans la partouze.

J’ai un mal fou à dégager le pull-over d’Isabelle et au lieu de m’aider elle est en train de coincer la fermeture éclair dorsale de mon petit haut. Faut parfois prendre des initiatives, je me recule un peu enlève mon haut en le passant par-dessus tête, du coup elle m’imite et nous voici toute deux en soutif. On se recolle, on se rebisouille, mes petites mimines atteignent l’agrafe de son soutien-gorge, et hop, le voilà détaché, mais comme on reste collé personne ne voit rien. Et je ne peux pas me décoller puisqu’elle est en train de faire la même chose avec mon propre soutif. Ça y est on se recule, les soutien-gorge ne tiennent plus que par les bretelles, on s’en débarrasse mutuellement, je ne sais pas ce qu’elle allait faire Isabelle, mais je ne lui laisse pas le temps de réfléchir, ma bouche est maintenant en train de butiner son joli téton.

Je réussis à jeter un coup d’œil furtif sur nos compagnons de débauche. Max et Georgia se roulent de patins comme des amoureux sortant du bal, quant à Marie-Odile elle a allumé Thomas en lui mettant carrément la main sur la braguette.

Petite pause, en fait je cherche un emplacement où continuer en étant à l’aise. Pas évident, le canapé est surbooké par ces messieurs dames, reste le fauteuil ou la moquette, à moins qu’on aille s’isoler dans la chambre. Ce sera le fauteuil, on se débrouille pour se caser là-dedans toutes les deux, c’est assez mal pratique, je finis par en descendre et j’en profite pour lui faire glisser son pantalon et sa petite culotte dans la foulée.

Son mari la regarde et semble satisfait de la tournure des événements d’autant que la grande Marie-Odile bien débraillée est maintenant en train de lui pomper le nœud. Georgia de son côté n’est pas en reste et fait coulisser la bite de Max dans sa jolie bouche.

- C’est excitant tout ça ! Me dit Isabelle.
- Ça t’excite de voir ton homme se faire sucer !
- Oui, mais tu n’as rien vu, il suce aussi, lui ! Me confie-t-elle.

Ben oui, elle ne sait pas que je le sais…

- Il va sucer qui ? Max ? Demandais-je en rentrant dans son jeu.
- Oui, il l’a déjà fait, et il s’est fait enculer aussi ! Ça m’a excité de voir ça, tu ne peux pas savoir !
- Ils vont recommencer ?
- J’espère ! Mais là ça me fait drôle, c’est la première fois que je le vois se faire sucer par une autre femme.
- Un peu jalouse ?
- Ni jalouse ni fidèle comme on dit, mais en fait, je ne me considère pas comme infidèle, ce n’est pas parce que je suce une queue de temps en temps que je n’aime pas mon mari. Elle te plait ma petite chatte ?
- Oui, et elle et bien mouillée.

Je lèche tout ça, c’est vrai que Madame est excitée comme une puce, ça coule de partout et son petit clito est impertinemment dressé. J’ai envie de la faire jouir, là tout de suite, ma langue se concentre sur le point stratégique. Elle halète, elle gémit, elle miaule. J’accélère et la voilà qui gueule. Ce sera le premier orgasme de la soirée.

- Ça va ?
- Tu suces trop bien, toi, je crois qu’on ne m’avait jamais sucé aussi bien. T’es lesbienne ?
- Non, bi !

Je finis de me déshabiller à mon tour.

- Regarde, me dit Isabelle, mon mari est en train d’enculer la géante. Dis donc elle est super bien foutue pour son âge. Ça m’a l’air d’une sacré salope…

A l’autre bout du canapé, Max se fait chevaucher par Georgia les seins à l’air et complétement déchaînée.
Chanette22k1
Excité comme des poux par ce début de partouze qui a démarré trop vite, les deux hommes finirent par jouir.

Ça donne soif tout ça ! Marie-Odile et Georgia s’approchent de la table afin de boire un coup. Les deux femmes se regardent un peu bêtement n’osant dans un premier temps rien dire ni faire. Puis Georgia tente une caresse furtive sur le sein de la géante, celle-ci ne la repousse pas et il n’en faut pas plus pour qu’elles se rapprochent s’enlacent et s’embrassent.

Je me suis débarrassé de mes dernières fringues et nous avons échangé nos places, Isabelle et moi. Elle n’est pas pressée de me faire jouir, ça tombe bien, moi non plus, elle me caresse, j’adore qu’on me caresse. Elle semble passionnée par ma poitrine qu’elle n’arrête pas de solliciter de la main et des lèvres. Je me laisse faire, ça ne me déplait pas qu’on s’occupe de moi, la passivité a parfois du bon, c’est reposant.

Sur le canapé, Marie-Odile s’est affalée, les jambes écartées, les yeux fermées, perdus dans je ne sais quels fantasmes. Georgia est entre ses cuisses et lui lèche la minette tandis que ses mains en extension s’occupent de ses seins. Et soudain Marie-Odile se met à crier comme une damnée. Madame a la jouissance rapide.

Ce n’est pas trop mon cas en ce moment, je ne sais pas trop ce qui m’arrive, sans doute l’ambiance, ces gens sont sympathiques, mais peut-être que la présence de Thomas fait que je me considère pas complétement sorti de mon milieu professionnel. Elle fait pourtant ce qu’elle peut, l’Isabelle et elle le fait plutôt bien.

Je pourrais bien sûr simuler, mais si ce genre de choses est facile avec les hommes, là à moins d’être complétement abrutie, elle va bien se rende compte que je ne mouille pas. Je ferme les yeux, j’appelle mes fantasmes à la rescousse, tout y passe, mes copines que je n’ai pas vu depuis longtemps, Anna-Gaëlle toujours par monts et par vaux, je m’imagine avec elle dans sa salle de bain, on se pisse dessus, j’avale sa bonne pisse bien chaude. Comment faire ça ici ? Bien sûr je l’ai déjà fait avec Georgia, mais nous étions en tête à tête, là on est chez « des gens ». Toutes ces évocations ont contribué à me réveiller les sens. Je m’imagine une belle chatte ouverte, très légèrement poilue, bien ouverte à quelques centimètres de ma bouche, les gouttes qui tombent… Oh, putain, je vais jouir… Je jouis ! Quel pied !

- Je t’apporte une coupe ! Me propose Isabelle.

Elle revient, je siffle ma coupe de champagne, elle ne me lâche plus la mère Dumortier, elle est mignonne, mais quand on partouze, on évite les relations exclusives, sinon c’est pas du jeu.

Elle me caresse, elle m’embrasse, j’aimerais bien me dégager pour aller voir du côté de Marie-Odile, cette grande bringue m’intéresse. Bof, je ne suis pas pressée.

- Regarde-moi ces deux salopes ! Me chuchote Isabelle.

Les deux salopes : ce sont ces messieurs qui s’amusent. Max est en train de tortiller les tétons de Thomas lequel se met à rebander joliment.

- Continuez les garçons, ça m’excite ! Dit alors Marie-Odile en s’approchant. Vas-y Max suce lui la bite, je l’ai bien sucé tout à l’heure, elle est bonne !

Max est au pied du mur et ne souhaite pas se dégonfler devant Marie-Odile. Celle-ci s’accroupit pour joindre le geste à la parole du coup Max se baisse aussi et voilà que Thomas est à présent sollicité par deux bouches. Pas longtemps parce que la géante se relève passe derrière Thomas, lui écarte ses globes fessiers et tente de butiner son trou du cul à l’aide de sa langue.

Max se relève à son tour, du coup Thomas se jette, bouche en avant sur sa bite et la suce avec avidité.

- Regarde-moi ça ! Mon mari est un suceur de bite ! Ça m’excite d’avoir un mari suceur de bites, je vais l’emmener dans une boite spécialisée, le tenir en laisse comme un toutou et lui faire sucer plein de bites, plein, des dizaines.

Elle a des délires intéressant, Isabelle !

- Et après il se fera enculer… c’est comme ça que j’aimerai le voir : Une bite dans la bouche et une autre dans le cul, et pleins d’autres mecs autour qu’attendent leur tour.
- Ça te fait mouiller de penser à tout ça !
- Plutôt, oui ! Mais tu vas m’arranger ça tout à l’heure, pour l’instant on mate !

C’est bien ce que je disais, elle va me coller aux basques toute la soirée….

- Bon je bande bien, je vais t’enculer ! Annonce Max à Thomas.
- Hummm, vas-y, fous moi ta bite dans le cul.
- Allez, en levrette, ma salope !

Thomas se positionne, Max se prépare et fait l’article à l’assistance.

- C’est pas un beau cul, ça ! Félicitations, Isabelle, quand on a un mari comme ça, on le garde, c’est une perle rare, mais rassurez-vous quand j’aurais enculé votre mari, ce sera votre tour, avec votre permission bien entendu.
- Mais j’y compte bien, mon cul est votre disposition.

Elle en frétille d’avance.

- C’est trop excitant de se faire enculer juste après son mari ! Ajoute-t-elle. Et toi, tu aimes bien te faire enculer ?
- Oui bien sûr !

Je ne vais pas la contrarier, en fait, j’aime ça quand c’est bien fait, mais je ne suis pas une fanatique non plus.

Max est maintenant en train d’aller et venir dans le troufignon de Thomas Dumortier. Marie-Odile est fascinée par le spectacle et encourage son amant.

- Vas-y encule le bien mon chéri. Oh ! Ce que j’aimerais avoir une bite je l’aurais enculé aussi.

Il aurait fallu me le dire, j’aurais apporté des godes ceintures !

Thomas est en train de jouir du cul. J’ai l’impression que Max se freine, il doit nous préparer quelque chose.

Il est sorti du cul de Thomas et lui chuchote quelque chose à l’oreille. Ce dernier approuve ses propos. Et voilà que Max demande qu’on lui fasse un peu de place sur le canapé, il s’y allonge et relève les jambes qu’il bloque avec les mains… Il fait signe à Georgia de lui passer un coussin sous les fesses.

Et voilà Thomas qui s’approche, la bite en avant, le regard sur le cul relevé de Max… Il ne va pas… Si ! Ben ça alors ! Renversement des rôles, c’est Max qui se fait enculer. Il me confiera un plus tard que c’était la première fois (du moins avec une vraie queue)

Le gag c’est que le cul de Max est très serré et que la bite de Thomas n’arrive pas à le pénétrer, personne n’a prévu de gel.

Isabelle qui a de l’imagination m’abandonne alors pour s’en aller chercher de l’huile d’olive dans sa cuisine. C’est elle-même qui tient à lui lubrifier le trou du cul. Du coup Thomas peut entrer.

- Oh, doucement, doucement !
- Je vais doucement !

Max a mal, il est à deux doigts de demander à son partenaire de renoncer, mais il pense à Marie-Odile qui avait l’air d’être si contente de voir son amant dans cette situation. Il se mord les lèvres tandis que Thomas le travaille à grand coups de boutoir, la douleur s’estompe petit à petit, Ça devient même plutôt agréable, voire très agréable.

- Encore, encore ! Vas-y encule-moi bien ! Ooh, ooh, aaah !

Les cris qu’il pousse encouragent Thomas qui augmente la cadence et finit par prendre son pied avec dans bruit rauque.

- Alors mon chéri c’était bien il t’a bien enculé ? Lui demande Marie-Odile.
- Super !
- Vous m’aviez fait une promesse, Max, Intervient Isabelle.
- Je vais la tenir !

Elle lui attrape la bite.

- Moi aussi je suis en train de la tenir.

Elle entraine Max au milieu du salon se met en levrette et attend l’assaut.

Voilà une suite que ne semble pas particulièrement gouter Marie-Odile qui se désintéressant de la scène s’en va vers les toilettes après en avoir demandé la direction à Thomas.

Pulsion subite ! Je la suis.

- Tu vas faire pipi ? Demandais-je

La question est idiote, mais il fallait bien dire quelque chose, admettez-le !

- Oui, j’ai une grosse envie !
- Moi aussi, tu crois qu’ils sont des chiottes à deux places ?

Elle rit.

- Je crois que tu vas être obligée de m’attendre.
- J’attendrais, je peux te regarder ?
- Me regarder pisser ?
- Oui !
- T’aurais pas des idées cochonnes, toi ?
- Un peu !
- Je vais pisser et après tu vas me nettoyer la chatte !
- Pas de problème, je crois que je vais me régaler !
- Tu veux peut-être que je te pisse dans la bouche, pendant qu’on y est ?
- Ça ne me déplairait pas

On entre dans les toilettes.

Chanette22k2
- Y’a pas beaucoup de place ! Comment on va faire pour fermer la porte ! Se demande Marie-Odile.
- On va la laisser ouverte ! Pourquoi veux-tu la fermer !

Je pensais qu’elle allait s’assoir sur la cuvette, mais elle ne devait pas être si pressée que ça, elle attire mon visage contre le sien, elle me roule une pelle que j’accepte fort volontiers, me caresse les nichons, me les pelote, me les lèche. Une vraie sangsue !

- Les femmes c’est pas trop ma came ! Mais toi t’es trop craquante ! Qu’elle me dit !

Que voulez-vous, il faut toujours que les gens justifient leurs pulsions.

J’attends que l’orage se calme pour faire la même chose, cette femme cache bien son jeu, elle est très douce, très chatte.

Bref ces tendres choses durent un petit moment jusqu’à ce que madame se souviennent fort inopinément qu’elle est venue ici pour pisser et qu’il faudrait peut-être le faire.

On a un peu de mal à trouver la position qui nous permettra de ne pas en foutre partout. L’idéal aurait été de se déplacer dans la salle de bain, mais ne dit-on pas qu’il ne faut pas abuser des lois de l’hospitalité ?

Je lui suggère donc de s’accroupir en posant les pieds sur les rebords de la cuvette, les mains collées au mur afin de conserver l’équilibre.

J’ai ma bouche à quelques centimètres de sa chatte, et j’attends.

- C’est la première fois que je pisse sur une femme ! Me dit-elle afin de combler le silence
- Y’a toujours une première fois ! Ferme les yeux, imagine que tu es à la campagne au bord d’une route, les voitures passent et toi tu pisses sans t’occuper d’elles…
- Ça vient, ça vient, ouvre bien la bouche.

Les vannes sont ouvertes, j’avale ce que je peux, le surplus dégouline dans la cuvette

- Bravo les filles ! Je pisse où, moi ?

Pas moyen d’être tranquilles ! C’est Isabelle qui se ramène comme un cheveu sur la soupe. Sa sodo n’aura donc pas duré très longtemps.

Je me suis reculée d’instinct.

- On termine, juste une minute ! Répond Marie-Odile qui ne parvient pas à gérer l’insolite de la situation.
- Non, non, ne vous gênez pas pour moi, continuez ce que vous faisiez, C’est pas tous les jours qu’on a l’occasion de voir ce genre de choses.

On reprend un peu, juste un peu Marie-Odile avait presque fini…

- Ne t’essuie pas, je te nettoierai la chatte à côté ! Lui précisais-je.
- Quelles cochonnes ! Fait mine de s’offusquer Isabelle.

On lui laisse la place, je me demande un instant si elle veut jouer à son tour aux douches dorés, mais non.

- Je vais faire caca ! Tient-elle à préciser.
- On pousse la porte ?
- A moins que vous vouliez regarder ?

A ce moment-là le regard de Marie-Odile devient trouble, mais ne sachant si Isabelle plaisantait ou non, il ne se passera rien de plus dans ces toilettes.

Retour au salon. Le spectacle est charmant, les deux bonshommes complétement vidés après leur deux coups quasi successifs sont affalés comme des chiques molles sur le canapé de part et d’autre de Georgia qui est venu s’intercaler. Ses mains sont posées sur les bites des hommes, mais juste en position caresses, ils ne bandent plus.

Je fais signe à Marie-Odile de s’assoir dans le fauteuil et je viens me loger entre ses cuisses, où ma langue la nettoie des gouttes d’urine dont sa chatte reste imprégnée.

Je prends mon temps, faisant lentement monter le plaisir de ma partenaire…

Mais voilà que l’on me tripote le cul ! Etant donné que ce ne peut être aucun des trois endormis qui sont restés sur le canapé, ce ne peut être qu’Isabelle ! Son doigt vient de s’enfoncer dans mon cul et se livre à des va-et-vient intempestifs.

Je ne proteste pas, me voilà dans une position qu’il faut bien qualifier d’idéale, je donne du plaisir tout en en recevant, elle n’est pas belle la vie. Je tente de modérer mes coups de langues, mais je me rends compte que ça ne sert à rien, Marie-Odile commence à gémir et à haleter. Son clitoris s’érige comme un bourgeon printanier, ma langue est dessus, elle tourbillonne, elle vrille et Marie-Odile s’en va au ciel.

Je reste blottie entre ses cuisses pendant que la maîtresse de maison continue à me ramoner le cul. Je sens que tous mon bas ventre devient comme électrique, je mouille mon plaisir monte, je hurle à mon tour.

Isabelle retire son doigt, le lèche sans l’avoir regardé et vient rencontrer mon visage sollicitant un baiser que j’aurais mauvaise grâce à ne pas accepter.

Mais voilà que l'on sonne au portail. Isabelle s'entoure le corps d'une serviette et s'en va ouvrir. J'entends la conversation :

- Oh, Thibault, ce n'est pas demain que tu devais passer.
- Pourquoi, je dérange ?

Qui c'est celui-ci ?

- On était en train de faire la fête avec des amis.
- Tu fais la fête à poil, maman ?
- Ben oui, nous sommes entre gens très décontractés. Tu veux te joindre à nous ?
- Je vais juste dire bonjour…

Et Isabelle revient.

- Je vous présente Thibault, notre fils ainé, il a une très belle bite et un joli cul ! Il est un peu à voile et à vapeur… Montre tout ça à nos amis, Thibault !

- Mais enfin, Maman.
- Allons ne fait pas ton timide.

Et Isabelle entreprend de dégrafer la ceinture de son fils, le pantalon tombe sur ses chevilles, le caleçon suit le même chemin.

La bite est demi-molle, mais sa mère la prend en main afin de lui donner de la rigueur, il ne tarde pas à bander, et il bande bien.

Et devant l'assistance médusée Isabelle se penche et prend en bouche le sexe de son fils 

Max s'approche et flatte de ses mains le doux fessier du jeune homme.

- Vous avez le cul doux !
- On me dit souvent !
- Ça vous fait bander, on dirait ! 
- Ben oui !
- On pourrait s'amuser tout à l'heure, mais pour l'instant, laissez-moi profiter de ce moment magique, ma mère me suce si bien !

C'est très chaud, je me demande si ce rapport incestueux va se limiter à la pipe ou si…

Mais nous avons eu la réponse rapidement, Isabelle s'est mise en levrette, Thibault vient l'enculer tout en invitant Max à venir faire de même avec son propre cul.

Une figure de style assez impressionnante conclue par les cris de plaisirs des protagonistes.

Non, non nous n'avons pas rêvé ! Georgia et Marie-Odile, subjuguée ou choquées par le spectacle  (je n'en sais rien) se roulent un patin d'enfer pour calmer leur excitation.

Quant à Thomas, il n'arrête pas de me caresser mes nichons, mais ça va, il a les mains douces.

On a été bien plus sage après, on a mangé, on a bu plus que de raison. Isabelle a demandé si quelqu’un voulait profiter de la chambre d’amis, j’ai laissé la place à Max qui dormira avec Marie-Odile, bien évidemment. On a appelé un taxi qui me remmènera chez moi, je proposerais à Georgia de rester avec moi pour la nuit, je n’ai pas envie de la finir seule.

On se dit au revoir, on s’embrasse tout cela était très sympa.

- Au revoir Chanette, vous savez que vous pouvez toujours compter sur moi !
- Merci Max, mais j’essaie de ne pas en abuser. Au revoir Isabelle, cette soirée était très réussie.
- Ça c’est vrai ! Ajoute Max, mais qu’est-ce que j’ai mal au cul !

Fin de l’épisode

Paris Mai 2017 © Chanette (Christine d’Esde) et Vassilia.net

 

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Mercredi 6 juin 2018 3 06 /06 /Juin /2018 19:29

Chanette 22 – Soirées Bunga-bunga
10 Révélation par Chanette

Chanette

Thèmes abordés :  bisex féminine, bisex masculine, doigtage masculin, domination hard, domination soft, engodage masculin, spermophilie, uro.

10 – Révélation

Chanette

Ben oui, me revoilà enfin, mais il est vrai que mon rôle dans cette affaire est modeste.

J’ai rendez-vous à 14 heures avec Thomas. Un rendez-vous qui n’a strictement aucun rapport avec l’intrigue en cours, puisque à ce stade de l’histoire j’ignore totalement les rapports professionnels entre Alexis et Thomas.

Il me paie, se déshabille, puis l’air de rien me demande :

- Nous ne serons que tous les deux ?
- Ben oui !
- C’est dommage qu’il n’y ait pas un autre soumis comme la dernière fois…
- Ah, oui, c’était avec Nœud-pap, ça t’avait bien plu, hein ?
- Oui, j’avoue, c’était super.
- Manque de bol, avec Nœud-pap, le lundi, il ne vient jamais, il reste chez mémère.
- Vous n’aurez pas quelqu’un avant ce soir…
- Hum… Admettons que je t’attache, et que je te garde jusqu’à 17 heures, déjà ce sera un peu plus cher…

Le gars réfléchit, il ne semble pas qu’il ait un budget mirobolant, et je n’ai pas envie de le plumer, mais il me dit accepter de doubler la mise.

- Attends, avant de te décider, tu prends un risque, le mec de 15 heures ne fera jamais ça, à 16 heures j’ai personne, et celui de 17 heures, je ne le connais pas bien…
- Oui, c’est embêtant !
- La prochaine fois, prends-t’y plus en avance en me précisant bien ce que tu veux, je m’organiserai en conséquence.
- On fera comme ça !

Il est dépité le mec !

- Bon on y va ? Ne t’inquiète pas je vais bien m’occuper de toi !

Et joignant le geste à la parole je lui imprime une jolie torsion sur ses tétons. Effet garantie, le gars bande tout de suite, c’est magique !

- A tout hasard, reprend-il, vous ne connaitriez pas un mec que ça intéresserait, que vous pourriez appeler et qui pourrait venir cet après-midi ?

C’est qu’il y tient à son truc, l’animal !

- Ben, non !

Et puis soudain une idée me traverse l’esprit. Le genre de truc qui m’amuse… Mon côté fantaisiste qui ressurgit !

- Je vais peut-être essayer de trouver quelqu’un, mets- toi à genoux et attends-moi !

Je vais dans la cuisine et je compose le numéro de Max sur mon portable…

- Tiens, Chanette, vous ne travaillez pas ?
- Si, mais comment allez-vous ?

Avec Max on n’a jamais su si on devait se tutoyer ou se vouvoyer alors on mélange les deux modes.

- L’affaire est beaucoup moins simple que je pensais, je vous raconterai. Mais ça se décante doucement, j’ai un type à voir ce soir, demain je retourne chez mon patron et mercredi je devrais avoir toutes les informations qui me manquent.
- Donc cet après-midi, vous êtes libre.
- Ben oui !
- J’ai en ce moment dans mon studio un charmant jeune homme qui est tout triste, figure-toi qu’il voulait se faire enculer, et je n’ai personne sous la main.

Il éclate de rire.

- Et t’as pensé à moi ?
- Ça te dit !
- C’est qu’en ce moment, je serais plutôt en période hétéro. Je me demande d’ailleurs si je ne suis pas tombé amoureux d’une nana…
- Donc, c’est non !
- Disons que je ne me sens pas trop motivé.
- Faut varier les plaisirs parfois, il te plairait le mec, il a un beau cul bien cambré… Et puis moi je serais là… minaudais-je
- Bon, c’est à quelle heure ?
- On peut faire ça à 16 heures !

Je reviens vers Thomas.

- T’as de la chance, je t’ai trouvé quelqu’un ! Tu vas te régaler, il a une belle bite !

J’aime bien les yeux qu’il me fait, si ce n’est pas de la concupiscence (quel mot idiot !) je ne sais pas ce que c’est !

- Il sera là à 16 heures. Donc, deux solutions : ou je t’attache jusqu’à 16 heures ou tu vas faire un tour…
- Je veux bien qu’on m’attache… Euh pour le prix qu’on avait dit ?
- Oui, mais donne-moi les sous.

Le gars va farfouiller dans son portefeuille, manifestement, il n’a pas assez.

- Je peux faire un chèque ?
- En principe non, mais comme on se connaît, vas-y !

La séance pouvait maintenant commencer.

Comme je le fais souvent, je commence (ou plutôt je recommence) par tordre les tétons de mon soumis… Et les mêmes causes provoquant les mêmes effets, le voilà qu’il rebande comme un chef.

- T’aimes ça, hein ?
- Oui maitresse !
- Ouvre la bouche !

Je lui crache au visage, mais sans doute par réflexe, il referme ses lèvres.

- Oh ! Tu nous fais quoi là ! Tu laisses ta bouche ouverte que je puisse te cracher dedans. Compris salope ?
- Je n’aime pas trop ça, maîtresse !
- Justement, si tu n’aimes pas ça, c’est encore meilleur.

La tronche qu’il me fait !

- Je vais t’expliquer un truc, quand tu roules un patin à une nana, tu avales bien sa salive non ?
- Euh, oui.
- Ben ça c’est une autre façon d’avaler de la salive d’une nana ! Ouvre la bouche.

Faut tout leur expliquer !

Je lui crache dessus, par principe parce que c’est moi la maîtresse, mais je n’insiste pas, inutile de faire des choses susceptibles de le faire hésiter à revenir me voir. Du coup je m’acharne sur ses tétons, je les tire, les tortille, les pince. Il adore ça le garçon. Je vais chercher des pinces métalliques.

- Je préfère vos doigts, maîtresse !
- Ta gueule !

Non, mais, qui c’est qui commande ici ?

Du coup, non seulement je pose les pinces m’ai j’y ajoute des poids. J’attends qu’il s’habitue un peu puis je m’amuse à faire des pichenettes afin de faire balancer tout ça. Le pauvre Thomas se tortille de douleur mais ça n’a pas l’air de le traumatiser. Je prends deux nouvelles pinces, cette fois c’est pour ses couilles.

- Non pas là !
- Supporte et tais-toi !

Et à cet endroit si sensible, j’ajoute aussi des poids. Et ce n’est pas fini, c’est une séance de domination, pas un scrabble.

- A quatre pattes et tu fais le tour de la pièce.

Et voilà le Thomas qui démarre, chaque pas fait tintinnabuler les poids accrochés aux pinces, il déguste mais encaisse. Seulement il n’avance pas vite, alors je décroche une cravache et pour le faire aller plus rapidement, je lui rougis le cul.

Après un tout complet de donjon, il est épuisé. S’il avait été plus résistant que je me serais amusé à faire « sauter » les pinces avec la cravache, mais là je les retire « normalement » ce qui fait déjà assez mal comme ça à entendre le cri de douleur qu’il pousse quand je lui enlève ceux qui pendaient sur ses couilles.

Il soupire, mais il bande toujours !

- T’as soif ?
- Oui maîtresse !

Je crois lui avoir déjà fait ce coup-là, on ne peut pas se souvenir de tout, mais tant pis, je prends un verre, un joli verre à pied en cristal, je pisse dedans et je lui tends. Il boit tout d’un trait !

- Elle est délicieuse votre urine, maîtresse !
- Ma pisse ! On dit « ma pisse », on n’est pas chez le gynécologue ici !
Chanette22J1
Je m’harnache d’un gode ceinture pour le final, pour lui c’est tout sauf une punition, il suce ça comme une friandise et quand je lui fous dans le cul il se pâme de bonheur.

- T’es vraiment un petit suceur de bite !
- Oui maîtresse.
- Un enculé !
- Oui maîtresse.
- Une morue !
- Oui maîtresse.

Il n’est pas contrariant !

15 heures

Thomas est attaché à une croix de Saint-André quand je fais entrer Jacques, mon soumis de 15 heures, dans le donjon, il fait une drôle de tronche, c’est normal, ils font tous une drôle de tronche dans ces cas-là !

- C’est un esclave ! Précisais-je. Tout à l’heure il y va se faire enculer par un de mes clients. S’il te gêne, je peux le faire se retourner, ou l’enfermer dans la cuisine.

Il est troublé de chez troublé, le Jacques !

- Non, ça ne me gêne pas ! Finit par dire.

Puis après un silence, il répète :

- En fait, ça ne me dérange pas du tout !

Dés fois que je n’aurais pas compris !

- Qu’est-ce que tu regardes comme ça ? Sa bite ?
- Euh…
- C’est vrai qu’elle est jolie. Regarde, je vais la faire bander.

C’est mon côté grande joueuse. J’attrape le téton droit de Thomas et le tortille, tandis que de mon autre main, je lui masturbe un peu la quéquette. Il ne met pas longtemps à bander correctement.

- Pas mal, hein tu veux toucher ?
- Non… Euh…
- Quoi donc ?

Le gars reprend sa respiration avant de me dire tout d’une traite :

- Sauf si vous m’en donnez l’ordre maitresse !

Hé, Hé !

- Branle-lui la bite esclave !
- Oui, maitresse !

Il le fait, je n’aurais jamais cru ça de lui ! Comme quoi ce genre de choses est aussi souvent affaire de circonstances.

Certains nouveaux soumis refusent de façon extrêmement ferme tout ce qui peut ressembler à un gode. Mais les choses ne sont pas si simples, les hommes fantasment, se font leur cinéma, aussi il n’est pas rare qu’à la seconde séance (ou à la troisième) le type finissent par dire « Le gode, j’essaierai bien, juste pour voir… ». Avec Jacques, il semble bien que nous soyons dans un cas de figure analogue.

- T’aimerais bien la sucer aussi ?
- Non, maitresse !
- Dis donc, salope, qui c’est qui commande ici ?

Et en disant cela, me saisissant d’une cravache, je lui fouette son gros cul plusieurs fois de suite.

- C’est vous maitresse ! C’est vous qui commandez !
- Alors tu vas faire fais ce que je t’ai demandé, esclave !

Il s’approche de nouveau de la bite de Thomas, la tripote un peu, approche son visage à quelques centimètres.

- Oh, je t’ai dit de sucer, pas de tourner autour !

Alors il se lâche, d’abord timidement, puis carrément.

J’arrête les frais n’ayant nulle envie de voir Thomas jouir prématurément.

- Tu m’avais caché que tu étais un suceur de bites.
- C’est parce que vous me l’avez ordonné, Maitresse.
- Ben voyons ! On arrête parce que je ne veux pas foutre en l’air ma partouze de tout à l’heure, mais la prochaine fois, si tu veux sucer de la bite, dis-le moi en prenant rendez-vous, on s’arrangera.
- Oui, Maitresse !

Encore un qui va s’ajouter à la longue liste des mecs qui sont sortis d’ici en ayant sucé leur première bite…

16 heures :

Max arrive, on se bisouille, je lui explique que le gars est pour le moment attaché dans le donjon, il se déshabille complétement (non pas complétement, il a conservé ses chaussettes) avant d’y pénétrer tranquillement…

… et soudain cri de stupeur de Thomas !

- Vous !
- J’allais dire la même chose ! Réplique Max.
- Euh, vous vous connaissez ? Demandais-je.
- Depuis très peu de temps !
- Le monde est petit ! Balbutie Thomas pas vraiment à l’aise.
- Il est même minuscule, oui !

Les deux hommes ne savent plus quoi trop dire. J’interviens :

- On fait quoi ?
- Ben… Murmure Thomas, ce qui ne constitue pas vraiment une réponse.
- La situation est insolite ! Ajoute Max.
- On laisse tomber, alors ? Proposais-je.
- Ben… Peut-être.
- Dommage !

Je détache Thomas.

- C’est un client régulier ? Me demande Max pendant que l’autre se rhabille.
- Oui, depuis quelques mois, il est sympa.

Un petit déclic dans la tête de Max quand Thomas revient.

- C’est indiscret de vous demander comment vous avez connu cette excellente adresse ?
- Un collègue !
- Valmaison ?
- Oui !

Cette fois, Max est persuadé qu’il se passe quelque chose : Valmaison, Thomas et Monsieur Alexis, tous trois clients de la même dominatrice ! Faut pas déconner non plus !

Max toujours à poil s’en va farfouiller dans son sac à dos, sort le portefeuille de Valmaison et en extrait une carte munie d’une photo, il me la montre.

- Tu le connais ce gars-là ? Me demande-t-il.
- Ben, oui, c’est Alexis !
- Non de Dieu de putain de bordel de merde ! S’écrie Max en se tapant le poing droit sans la paume droite à la façon du commissaire Bourre dans ‘les cinq dernière minutes » !

Quel langage !

- Et en clair, ça veut dire quoi ?
- Mais comment cet enculé de Valmaison a pu faire pour me posséder ainsi ? S’exclame-t-il.
- N’insultez pas les enculés ! Intervient Thomas qui tout comme moi ne comprend rien aux éructations de Max mais qui tente un peu d’humour pour détendre l’atmosphère.
- Et en clair, ça veut dire quoi ? Réitérais-je.
- J’ai cru que Valmaison n’était qu’une marionnette, alors je cherchais qui le manipulait. Mais il n’y avait personne à trouver, Alexis, c’est lui !
- Ce qui est un retour à la case départ, tu m’as dit qu’il était inapprochable !
- Et bien, maintenant, il ne l’est plus, en m’envoyant sur de fausses pistes, j’ai découvert d’autres aspects de ses activités, et c’est pas joli, joli ! J’admets qu’on puisse être ripoux, mais il y a des limites, merde alors !

Et nous fumes interrompus par la sonnerie de mon téléphone. C’est mon client de 17 heures qui s’excuse, sa réunion s’éternise, et blabla et blablabla. Air connu, mais au moins celui-ci à la politesse de s’excuser.

- Bon, ben, j’ai fini ma journée… Constatais-je.
- Alors on descend tous au bistrot, je paie le champagne et je vais vous expliquer mon plan. Propose Max.
- Vous êtes sûr que ça m’intéresse ? demande Dumortier.
- Oui, et en plus je vais avoir besoin de vous, rassurez-vous, ça n’aura rien de compliqué, ce sera juste une enveloppe à donner à Valmaison.
- Et moi ?
- Bien sûr que ça va t’intéresser !
- Bon, je vous demande 10 minutes, je me démaquille et je me remets en « civil ».

Je vais dans la salle de bain sans fermer la porte, qu’ai-je à cacher en ce moment ?

- Je suppose que vous êtes déçu ! Lance Max à l’adresse de Thomas.
- Déçu de quoi ?
- De n’avoir rien fait ensemble, vous étiez venu pour ça, je suppose ?
- Un peu, oui, je vais repartir avec la bite sous le bras. Mais bon, ce n’est de la faute à personne.
- T’es un gentil, toi, c’est bien de le prendre comme ça !

Je sors à poil de la salle de bain et tente :

- On peut toujours faire la séance, si ça vous dit !

Thomas qui ne m’a jamais vu complétement nue me regarde à la façon du loup de Tex Avery mais Max ne veut rien savoir.

- Non, non, désolé, pas de séance, mais nous pourrons nous rattraper…
- Je vais te rendre ton chèque ! Informais-je Thomas.
- C’est sympa, j’apprécie le geste.

Tu parles Charles, il a eu droit à une séance et demi, c’est moi qui y perd, mais d’un autre côté je gagne la fidélité du client, c’est ce qui s’appelle faire de l’investissement.

- On peut faire la séance chez-toi, ce soir ? Propose Max à Thomas.
- Il n’y aura pas Chanette ! Et je ne sais pas si Isabelle sera motivée.
- On la motivera, Isabelle, et Chanette bien sûr qu’elle va venir !

J’ignore qui est cette Isabelle, mais en ce qui me concerne ce plan ne me dit rien du tout.

- Oh ! Faudrait peut-être pas prendre des décisions me concernant sans me demander mon avis.
Tu as quelque chose contre les partouzes. Demande Max.
- La question n’est pas là, j’ai un métier, je suis dominatrice professionnelle et à 19 heures au plus tard, Chanette, elle est fermée, les trucs en dehors ce ne sont pas du business, c’est du fun, et le fun c’est ma vie privée.
- OK, on n’en parle plus, nous ne serons que trois, on fera avec.
- Comment ça trois ? Demandais-je
- Il y aura Isabelle, la femme de Thomas
- Ah, oui ? Et elle sera d’accord Madame Thomas ?
- Je pense que oui, j’ai déjà eu l’occasion de faire sa connaissance et nous avons fait un trio très chaud !
- Je rêve !
- Euh, je peux me permettre une question ? Me demande Max.
- Oui !
- Tu seras bientôt prête ?

Et on me demande parfois pourquoi je ne me remets pas avec un mec !

Au café, Max a insisté pour que l’on boive du champagne. Le champ’ à cette heure-là, ce n’est pas trop mon truc, mais je m’en voudrais de le contrarier. Puis il se met à raconter toute son enquête. Max est un fin conteur et l’écouter narrer son histoire est un vrai plaisir. Bien sûr, il enjolive, en rajoute et se donne beau rôle. Ainsi le récit de la fusillade dans la zone industrielle devient une véritable scène de western soft où les méchants s’enfuient à toutes jambes.

- Je m’étais mis dans la tête que Valmaison n’était qu’un pion dans cette affaire, en poussant mon enquête, je suis arrivé chez Torelli, j’ai évoqué les affaires louches de Valmaison, tout en restant volontairement dans le vague… J’ignorais bien sûr que cet avocat ne savait rien des activités de maquereau de Valmaison, mais qu’il avait été complice de ce dernier dans une affaire de drogue il y a trois ans. D’où la confusion, j’ignore ce qui s’est passé dans la tête de Torelli, je n’ai pas élucidé ce point, et je m’en fous un peu, mais toujours est-il que Valmaison s’est retrouvé dans les griffes d’un mec du milieu.
- Et ce mec du milieu, vous êtes remonté comment jusqu’à lui.
- Je passe cette question.

Je n’eus droit à la version non expurgée que beaucoup plus tard. Max avait éludé certains détails, il n’est pas idiot, il savait très bien qu’il y avait un flic à notre table. Moi je l’ignorais jusqu’à ce jour. Je ne demande pas à mes clients ce qu’ils font dans la vie.

Max ensuite se ganta, et sortit la lettre qu’il se proposait de confier à Thomas afin qu’il la donne à Valmaison.

- Evidemment faut la corriger. On va enlever la phrase : « Je vous demande de me fournir les noms… »
- Est-ce que le rendez-vous avec lui reste nécessaire ? Demanda Thomas.
- Rien ne veut le contact physique et puis je veux récupérer ma moto ! Faudra bien qu’il me rende la clé.

Thomas Dumortier supposa que Max avait quelques questions à poser à Valmaison et n’insista pas.

- Bon, vous êtes d’accord pour lui donner la lettre ?
- Pas de problème !
- Vous pouvez m’accompagnez jusqu’à un cyber café que je fasse les corrections ?
- Si vous voulez, mais on peut faire ça à la maison, puisqu’on se voit ce soir ?
- Ah, oui, ce soir ! Mais j’ai peut-être une super idée. Cette histoire sera terminée mercredi, nous pourrions donc nous retrouver le soir. Et comme il va aussi falloir que je rende compte à la jeune fille qui est à l’origine de l’affaire, ce pourrait être l’occasion, et puis ce serait une façon sympathique de me remercier. Et puis comme cette pauvre fille ne connaît personne sauf Chanette…
- Oui, j’ai compris, t’es un malin toi ! Le coupais-je.
- Madame Dumortier ne sera pas contre ? Reprend Max.
- Ben si, le mercredi soir, il y a son feuilleton…
- Son feuilleton ?
- Oui, mais pourquoi ne pas donner rendez-vous à Valmaison, je ne sais pas moi, demain à 11 heures ?
- Je voulais le faire « mijoter » un petit peu, on va dire demain 16 heures.
- D’accord, je prends la lettre et je fais les rectifications et je la donne à Valmaison demain matin en arrivant. Et s’il n’y a pas de contre-ordres on peut se voir tous à la maison demain soir à 19 heures.
- O.K. On fait comme ça. Mais ne laissez pas vos empreintes sur la lettre et donnez-lui cachetée, vous n’êtes pas censé l’avoir lu !

Le soir Max demanda à Marie-Odile :

- Ça te dirait, si je t’emmenais dans une partouze demain soir ?
- Dans une boite ?
- Non chez une connaissance, on fera ça entre amis.
- On sera combien ?
- Si tu viens on sera six !
- Trois hommes et trois femmes ?
- Non, que deux hommes !
- Ils sont sympas ?
- Evidemment sinon, je ne te l’aurais pas proposé
- Mwais, je ne sais pas…

Manifestement elle hésitait, mais son attitude changea du tout au tout quand Max lui confia.

- L’autre gars, je l’ai déjà enculé devant sa femme !
- Jure !
- C’est comme je te le dis
- Et vous allez recommencer !
- Je ferais en sorte…
- Alors je viens ! Je veux absolument voir ça ! Oh, j’en suis toute excitée d’avance.

Et sa main se colla sur la braguette de Max. Ce dernier se laissa faire et sa bite eut tôt fait de se retrouver quelques instants dans la bouche de Marie-Odile.

- On se déshabille ? Proposa-t-elle en se relevant.

Quelle question ? Bien sûr qu’ils se déshabillèrent !

- Ce sont qui ces gens, des amis à toi ?
- Des amis, non, disons que ce sont des gens qui étaient plus ou moins concernés dans une affaire assez compliquée qu’il fallait que je démêle.
- Mais c’est quoi comme milieu ?
- Un flic, sa femme et deux putes ! Tous super gentils et très correct… et très coquins.
- Tu me mènes en bateau !
- Pas du tout… L’idée puisque cette affaire est résolue était de fêter ça de façon conventionnelle, champagne, petits fours… mais puisqu’on sera une bande de coquins…

- Qu’est-ce qu’elle est bonne ta bite ? Je ne m’en lasse pas ! S’exclama-t-elle après l’avoir remis dans sa bouche, puis l’avoir sorti. Oh, attend il faut que j’aille aux toilettes, viens avec moi, tu verras mon pipi.

Max la suit dans la salle de bain.

- Je te pisse dessus ? Demande-t-elle.
- C’est pas trop mon truc… Je préfère que ce soit moi qui arrose… mais bon on peut toujours essayer.
- Sur la bite ?
- Sur la bite si tu veux !
Chanette22J2
Elle lui fait signe de la suivre dans la baignoire.

- Voilà baisse toi un peu, viens plus près… attention c’est parti.

Et bientôt le sexe de Max devient trempé d’urine. Bien que ce genre de chose ne fasse pas trop parti des fantasmes de Max, l’insolite de la situation fait qu’il bande comme un taureau

- Tourne-toi un peu, je vais te pisser sur le trou du cul.

Sa miction terminée, Marie-Odile se jette sur la bite de Max et entreprend de le nettoyer de l’urine qui l’imprègne.

- T’est vraiment une salope !
- Ça ne te dérange pas j’espère ?
- Quoi donc ?
- Que je sois une salope !
- Non, non !
- Ah, j’ai eu peur !

Et après cet intermède, elle vient lui nettoyer le troufignon, sa petite langue se frayant un chemin dans l’entrée de cet étroit conduit.

- J’aime bien le goût de ton cul !
- T’es bien la première à me dire ça !

Max est véritablement envouté par cette femme, il la laisse plonger ses doigts dans son troufignon, la regarde ensuite les lécher. D’elle il se sent prêt à tout accepter.

- Mon pipi est un peu fade ce soir, je préfère le tien. Tu m’en donnes un peu. ?
- Je vais essayer ! Répond Max.

Il se concentre mais ça ne vient pas.

- Alors on coince ?
- C’est que je bande, pas facile de pisser en bandant.
- Et bien débande un peu !
- Je fais comment ?
- Je reviens ! Tu veux un Martini ?
- Pourquoi pas !

Quand Marie Odile revint, elle avait deux verres à la main, l’un avec de l’apéritif et des glaçons, l’autre était un verre à pied… vide !

- C’est quoi le jeu ? Demande Max
- Le jeu c’est que tu vas pisser dans le verre, après on trinquera !
- C’est du délire !
- Et alors !

Max réussit à uriner dans le verre qui ne tarda pas à être vraiment très plein.

- J’ai pas fini !
- Arrose moi les nichons !

Le jet de pisse atterrit sur la poitrine et sur le ventre de Marie-Odile qui prit plaisir à bien tout étaler.

- Et maintenant on peut trinquer !

Après quoi, Marie-Odile avala son verre de pisse pratiquement cul, sec !

- Humm, qu’elle est bonne ta pisse, j’aurais dû prendre un verre plus grand. Viens m’embrasser.
- Euh !
- Quoi « Euh », tu as peur que je sente le pipi, ce ne sera pas pire que l’odeur de ma chatte !

L’argument est imparable et les deux amants s’embrasse fougueusement, la main de Marie-Odile masturbant énergiquement la queue de Max afin qu’elle ne perde rien de sa vigueur.

- Prend moi maintenant, encule-moi !
- On va dans la chambre.
- Non ici ! Propose-t-elle
- Je vais chercher une capote, je reviens.

A son retour le spectacle qui l’attendait était fabuleux, Marie-Odile en levrette dans la baignoire, le cul relevé, écarté ouvert et imbibé de pisse, attendait l’assaut.

Max ne put se retenir de poser ses lèvres sur tous ces trésors, et cette fois il se fichait bien qu’il y ait de l’urine.

- Je ne sais pas si je vais pouvoir tenir longtemps… je suis trop excité…
- C’est pas grave, on pourra toujours remettre ça après diner. Vas-y encule-moi., défonce moi, je suis ta chienne.
- On y va !
- Oh, je voudrais que tu essaie un truc, quand tu seras prêt à jouir, tu sortiras de mon cul, tu enlèveras la capote et tu me juteras sur mes nichons,
- On va essayer.

L’assaut est bref, les va-et-vient virils et profonds.

- Oh, tu m’encule bien, c’est bon !
- T’aime ça, hein ma salope !
- Oh, oui ! Ooooh ! Oooooui ! Encore vas-y défonce moi mon cul, j’aime trop ça ! Oooooh.

Max sent que « ça vient »

- Je me retire.

Marie-Odile à l’intelligence de ne pas tenter de changer de position en restant au fond de la baignoire, elle se relève, se retourne et s’accroupit. Max a débarrassé sa bite de sa capote et se masturbe comme un damné. Bientôt plusieurs giclées de sperme viennent lui atterrir sur les seins. Alors vicieusement elle se les étale en regardant Max avec des yeux dont on ne sait s’ils sont coquins ou amoureux. Sans doute les deux !

à suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Mercredi 6 juin 2018 3 06 /06 /Juin /2018 19:23

Chanette 22 – Soirées Bunga-bunga – 9 – Bobby Fouchère par Chanette

Gode stamp

Thémes abordés : doigtage masculin, engodage masculin

Bobby Fouchère

A 8 heures du matin, Bobby est revenu à l’appartement de Valmaison. Le petit papier n’a pas bougé de place. La personne venue hier a donc effectué un simple aller et retour sans doute afin de récupérer quelque chose. Voilà comment on perd une journée ! Il lui faut donc opérer différemment.

Torelli qui est rentré fort tard chez lui est réveillé par la sonnerie de son téléphone portable confidentiel qu’il a pris soin de poser sur sa table de chevet. Sa femme rouspète, il prend l’appareil.

- C’est Bobby, la cible est en fuite.
- Ah ! Merde !
- On va rattraper le coup, donnez-lui rendez-vous à 10 heures précises au métro Réaumur-Sébastopol devant le Monoprix, ne donnez aucun détail

- Vous allez faire quoi ?
- Plus tard, ne perdez pas de temps, j’attends que vous me confirmiez le rendez-vous.

Il n’a pas la pêche, Valmaison, comme prévu, il sait que l’inconnu le recherche. Ce qu’il n’avait pas prévu c’est que sa copine lui ferait une scène, pour l’avoir laissé sans protection. Du coup, le petit week-end à Deauville qu’il avait prévu est tombé à l’eau, et il se demande bien ce qu’il va faire de son samedi et de son dimanche. Son portable sonne.

- Serge, faut qu’on se voie d’urgence, je ne peux rien dire au téléphone. Tu peux être à 10 heures précises à Réaumur-Sébastopol devant le Monoprix ?
- Pourquoi là ?
- Parce que ça m’arrange, alors O.K ?
- Tu peux vraiment rien me dire, là tout de suite ?
- Ben non !

Il est blême, Valmaison ! Deux heures à s’angoisser à se demander ce qui peut bien se passer et d’échafauder des hypothèses et des suppositions dont aucune ne le satisfait !

Torelli rappelle Fouchère pour confirmer le rendez-vous et se prépare doucement pour y aller, il a le temps.

9 h 45

Max a continué à suivre la voiture de Fouchère, celui-ci s’est d’abord arrêté quelques instants place Clichy où deux « gros bras » sont montés, puis a rejoint la rue Réaumur avant de s’engager dans une petite rue et de s’y arrêter.

« Mais qu’est-ce qu’il fout ? Mais qu’est-ce qu’il fout ? »

Max double la voiture et se gare en retrait 50 mètres plus loin sur un petit terre-plein au croisement de la rue Saint-Sauveur, dans son rétroviseur, il peut tout voir.

- Bon, précise Bobby, en rappelant Torelli, à 10 heures très exactement, vous le saluez, vous ne lui dites rien, s’il panique, rassurez-le, mais ne répondez à aucune question, vous lui expliquez que vous parlerez avec lui dans la voiture…
- Dans la voiture !
- Oui, sans autre précisions, vous prenez la rue Réaumur sans la traverser, jusqu’à la rue Dussoubs, c’est la troisième à gauche, elle est très peu fréquentée, vous la prenez. Quand je vous verrai, j’ouvrirai ma portière, vous le laissez passer avant vous, dès qu’il est installé, vous reculez, vous claquez la portière, et je démarre. Vous vous rentrez chez vous, vous n’avez rien vu, rien entendu et vous n’êtes jamais passé par là ! Compris ou je recommence ?
- Non, j’ai compris, mais faudra qu’on cause.
- J’appellerai.

Torelli n’est vraiment pas fier de ce qu’il va faire et surtout il se demande comment cette affaire va tourner. Mais comment reculer maintenant ?

10 heures

- Qu’est ce qui se passe ? Demande Valmaison, fébrile quand il voit Torelli arriver.
- Je vais tout t’expliquer dans la bagnole, viens c’est tout près.
- C’est quoi ? Insiste Valmaison.
- C’est pas si grave que ça, en fait, il faut que je te montre un truc zarbi, on verra ça dans la bagnole…

Max voit deux hommes s’approcher de la voiture, l’un d’eux est Torelli, il ne connaît pas l’autre. Il voit l’inconnu entrer de force dans le véhicule, Torelli rester sur place tandis que la bagnole démarre.

Max aurait pu « cuisiner » Torelli, mais se dit qu’il pourra toujours le faire plus tard. Il continue dons sa filature.

Valmaison, stupéfait se retrouve à l’arrière d’une voiture dans laquelle Torelli n’est pas montée. Il sent une piqure à la cuisse, et s’endort brusquement.

Quand il se réveille, il est bâillonné, menotté et les yeux bandés. Il grogne sans qu’on lui réponde et réalise qu’on vient de le kidnapper.

« C’est la fin ! » se dit-il, fataliste. Il n’espère plus qu’une chose c’est qu’on le tue proprement.

« Mais quelle erreur j’ai pu commettre ? Se demande-r-il, l’ultimatum de l’inconnu n’est pas arrivé à échéance ! Il aurait deviné que j’essayais de le rouler en l’aiguillant vers de fausses pistes ? Possible ! Mais alors que viens foutre Torelli dans ce cirque ? Quand je pense que ce salaud m’a trahi ! A moins qu’on l’ait obligé à le faire. »

La voiture pénètre dans une zone industrielle, se dirige vers un hangar. L’un des sbires sort pour en ouvrir la porte et referme de l’intérieur une fois le véhicule entré.

Max les a suivi, pas évident d’effectuer une filature dans une zone industrielle un dimanche matin, il n’y a personne et il ne faut surtout pas attirer l’attention. Mais heureusement pour lui Bobby ne peut soupçonner un seul instant qu’on le file

On sort Valmaison sans ménagement, on lui retire son bâillon, mais pas son bandeau et on l’installe sur une chaise.

- Bon on va faire simple, commence Bobby, tu as conscience que t’as tout intérêt à parler sinon, on va perdre du temps et tu parleras quand même.
- Ouais ! Soupira-t-il.
- La came, il t’en reste combien ?
- Hein ! Quelle came ?
- Tu réponds où on commence les hostilités ?
- Je veux bien vous répondre, mais je ne comprends pas la question.
- On sait que tu as récupéré de la came, que tu en as refourgué une partie, on veut savoir à qui ? On veut savoir ce qui te reste, on veut tout savoir !
- Mais vous vous trompez…
- O.K. La bassine dit alors Bobby.

Deux malabars se saisissent de Valmaison et de sa chaise qu’ils approchent d’une petite table. L’un deux apporte une bassine remplie d’eau.

Sur un signe de Bobby, on pousse le visage de Valmaison dans la bassine. Il ne tarde pas à suffoquer, se sent partir, on lui relève le visage

- Alors t’accouche, ou on recommence ?
- Ecoutez, pouce, laissez-moi m’expliquer cinq minutes, après vous ferez ce que vous voudrez.
- T’as intérêt à être convaincant.
- Vous vous trompez de personne…
- Bassine !

Et la tête de Valmaison replonge dans la flotte. Il ne comprend rien de ce qui lui arrive, mais son cerveau fonctionne néanmoins fort bien et plutôt vite. Il a au moins une certitude, celle qui ne s’en sortira pas, il pense d’abord à une confusion, croit pouvoir l’expliquer, mais… Il suffoque, on lui sort la tête, il tousse, il est mal.
- Alors ?
- Si vous me laissiez m’expliquer !
- Il te reste combien de came !
- Zéro !
- La deuxième partie est déjà refourguée ? Ça s’est passé quand ?

Valmaison ne sait plus quoi dire. On improvise pas un mensonge dans de telles conditions.

- Alors ?
- On vous a donné mon nom par erreur…
- Bassine !
- Nooooon !

Plouf !

« Rien à voir avec l’affaire des parties fines, à moins que ce soit une machination, mais que viens faire Torelli là-dedans ? »

Il suffoque….

Max a perdu du temps en cherchant une entrée annexe au hangar. Mais il n’y en a pas. S’il veut entrer ce sera donc par la porte principale. Il faudra donc faire extrêmement vite et profiter de l’effet de surprise. Il a ajusté son masque à gaz, tient une grenade fumigène à la main. Son révolver muni d’un silencieux dans l’autre.

Le plan est simple, voire simpliste, profiter de l’effet de surprise provoquée par la grenade, les tenir en respect, les faire se menotter entre eux…

« Merde, je n’ai que deux paires ! Tant pis, ils se menotteront « en chaine » ! »

… Découvrir l’identité du prisonnier, le libérer et l’écouter, pour le reste, il improviserait.

Attention : synchronisation !

Tout se déroule en quelques secondes : Max flingue la serrure, ouvre la porte d’un violent coup de pied, balance la grenade fumigène et pénètre à l’intérieur du hangar.

On ne voit plus rien, tout le monde tousse et panique, par une réaction reflexe, les trois malfrats se précipitent à l’extérieur.

« Merde ! »

Max n’avait pas prévu qu’il y aurait autant de fumée, non seulement son plan a du plomb dans l’aile, mais le rapport de force vient de s’inverser : les trois malfrats n’ont plus qu’à l’attendre à la sortie.

Il lance une nouvelle grenade juste sur le pas du portail, afin de provoquer un écran de fumée puis se précipite vers le prisonnier. Il lui fait les poches, extrait son portefeuille, et découvre son identité, ébahi !

- Valmaison !

Il pose le portefeuille sur la table, puis le libère de ses liens.

« Ce n’est pas une paire de menottes qui va me résister ! »

- Restez dans un coin, je vais voir si la voie est libre, mais ça m’étonnerait !

Il ne lui reste qu’une grenade, il la garde pour l’instant. Que faire ? La porte s’ouvre vers l’extérieur, il ne peut donc pas la fermer…

Mais, il lui semble que le côté situé à droite à légèrement bougé.

« Pas con, le mec, il s’en sert comme un paravent, il ne faut pas que je gaspille mes balles, je n’avais pas prévu une fusillade. »

Max attend, pour l’instant, il ne peut pas viser sans se découvrir.

Lentement le panneau droit se met à pivoter… Le gauche aussi

« Merde ! Et à tous les coups le troisième est devant. »

Il se couche et tire une première balle dans le panneau droit, près du bord à cinquante centimètres du sol. Un cri ! Max tire de la même façon du côté gauche sans savoir s’il a touché sa cible, on lui tire dessus, ça vient de devant, il lance sa dernière grenade, Max distingue une silhouette qui courre, il tire, l’homme s’écroule.

 » Bon, ça va, il n’en reste plus qu’un ! »

Max persuadé que l’un des tireurs est caché derrière entreprend de repousser le panneau gauche vers l’extérieur, mais il n’y a plus personne.

« Ou bien il m’attend, ou alors il est parti en courant ! Comment savoir ? Non, je me suis découvert en poussant la porte, c’était une erreur, il aurait pu me dégommer à ce moment-là ! ».

Il retire son blouson, introduit une planchette dans une manche et la fait dépasser et bouger à côté de l’encoignure de la porte. Aucune réaction.

« Bon, voyons les dégâts ! »

Il constate que l’homme qui était derrière le panneau de droite s’est enfuit, il semble qu’il ait perdu beaucoup de sang.

« Il va peut-être appeler les secours, faudrait pas que je m’éternise »

Un bruit de moteur.

« Merde, il y en a un qui m’a piqué la moto ! Manquais plus que ça ! »

Le corps du troisième homme git inanimé. Max s’en approche précautionneusement. Le type ne respire plus, c’est Bobby Fouchère, il est mort. Max lui fait les poches, espérant trouver les clés de la voiture, mais elles n’y sont pas.

« Pas grave, je n’ai pas besoin des clés ! »

Il revient au hangar ! Surprise : Valmaison n’est plus là ! Mais il a oublié de reprendre son portefeuille resté sur la table. Max l’empoche.

« Et si c’était lui qui s’était barré avec ma moto ? Bon je vais faire démarrer cette putain de bagnole et aller voir ailleurs. »

La voiture sort en marche arrière du garage. Il ne sait quelle direction prendre. Il faut dire que se repérer dans une zone industrielle est une activité réservée aux surdoués de compétition. Max a alors l’idée d’aller dans la direction marquée par les traces de sang du blessé. Il n’a pas besoin d’aller bien loin, à 150 mètres, un type tente se planquer en entendant le bruit de la voiture. Max accélère et passe en trombe, il a le temps d’apercevoir dans le rétro son complice allongé sur le sol. Cela signifie deux choses : les secours ne vont pas tarder, le coin ne va pas tarder à être envahi d’abord par les pompiers, puis par les flics. Mais aussi que c’est bien Valmaison qui s’est enfui sur la moto.

« Bravo le mec ! Je lui sauve la vie et il me remercie en me piquant ma bécane. »

Il revient en arrière et récupère le cadavre de Bobby Fouchère qu’il loge dans le coffre arrière.

« Pas de cadavre, pas d’articles dans la presse et mon patron ne m’engueulera pas ! Faudra que je lui raconte un bobard, je trouverai bien ».

Max se retrouve sur la route de Beauvais. Une heure plus tard il stationnait la voiture sur un emplacement non réglementé.

« Elle peut rester là des semaines ! »

Puis il prend tranquillement le train pour Paris. Il a prélevé dans les poches du cadavre son portefeuille qui ne contenait rien de très intéressant et son téléphone portable qu’il examinerait ultérieurement.

Il lui reste deux choses à faire, avoir une discussion avec Maitre Torelli, et retrouver Valmaison.

Contacter Torelli n’était pas en soi trop compliqué, mais Max avait besoin d’une heure sans risque d’être dérangé. Marie-Odile pouvait l’aider, mais il se contenterait de téléphoner. Il s’emmourachait sérieusement de cette nana et estimait que ça n’était pas très « sérieux ».

- Marie-Odile, j’ai un service à vous demander ! Et rassurez-vous, je ne vous demanderai pas de violer le secret professionnel.
- Oui !
- Vous pourriez déplacer un rendez-vous d’un client de Torelli pour la journée de demain et me caser à sa place sous un nom fantaisiste ?
- Ça doit pouvoir se faire. Mais j’y mets une condition !
- Dites !
- Que vous passiez me voir !
- D’accord je passe ce soir.

Que voulez-vous ! La chair est faible !

Dès son arrivée, Marie-Odile après avoir fougueusement embrassé son amant, tint à préciser.

- Vous me faites ce que vous voulez, mais aujourd’hui je veux votre bite, hier j’étais un peu frustrée !
- Mais bien sûr, ma jolie, je ne vais pas te priver de ce plaisir, ma bite est à vous, mes couilles aussi.
- Et votre cul ?
- Non, mon cul c’est à moi, je le garde.
- Ça m’aurait pourtant amusé de vous introduire ce gode que vous m’avez gentiment offert.
- Non, ce n’est pas mon truc ! Proteste Max.
- Même pour me faire plaisir.
- En voilà une idée ?
- Vous ne l’avez jamais fait ?
- Si pour voir ce que ça faisait, mais je n’ai pas trouvé ça terrible.
- Parce que vous vous y êtes mal pris… vous êtes marrant, vous les hommes, pourquoi le plaisir anal serait-il réservé aux femmes ?
- Aux femmes et aux pédés !
- Parce que d’après vous seuls les pédés ont une prostate ?
- Euh…
- Si je vous demande ça, c’est de votre faute, vous n’aviez qu’à pas me faire fantasmer avec vos fantasmes homos.
- Ce ne sont pas des fantasmes, mais des écarts de conduite, et je les assume parfaitement.
- Alors faites-moi confiance, j’ai été un peu pute et les hommes qui aiment que l’on s’occupe de leur cul n’étaient pas si rare que ça, je sais bien faire, et j’aime le faire… Alors on essaie ? On ne fait qu’essayer.

Marie-Odile en disant ça le regardait avec des yeux de chatte gourmande. Comment résister ?

- Et bien, Marie-Odile, ce sera une première, mon cul est à toi, je te l’offre, fais-en ce que bon te sembles.

« Je dois vraiment être amoureux pour réagir comme ça ! » Se dit-il.

- Alors mets-toi en levrette, aujourd’hui on inverse les rôles, ce sera toi la salope !
Chanette22i1

Max obtempéra. Il se déshabilla et s’installa sur le lit, Marie-Odile après s’être dévêtue à son tour vint derrière lui, lui écarta les globes fessiers et vint titiller de sa langue le trou du cul offert.

Il ne s’attendait pas à cela, max, il pensait qu’elle introduirait directement le gode ! Qu’il était bête, ce genre de chose se prépare, surtout quand on n’est pas coutumier de la pratique !

La sensation était agréable, vivifiante, excitante.

« J’aime qu’on me lèche le cul, je suis vraiment un pervers ! Et j’ai même pas honte ! »

Bientôt un doigt préalablement humecté de salive s’introduisit dans son fondement et commença à s’agiter frénétiquement.

- T’aimes, ça que je te doigte le cul, hein ma salope ! Demanda la femme, passant ainsi au tutoiement.
- Tu es très douée !

Après quelques courtes minutes de ce traitement, Marie-Odile se dit qu’il était maintenant temps de passer aux choses sérieuses. Et après avoir largement tartiné l’endroit de gel lubrifiant elle avança l’objet et poussa afin qu’il pénètre.

- Aïe !
- On se calme, ça va peut-être faire un peu mal au début, mais après tu ne le regretteras pas !
- Enlève-moi ce truc !
- On essaye juste un peu, ouvre-toi bien, oui comme ça !
- Non, non !
- J’y vais tout doucement…
- Humpf !
- Comme ça, détends-toi, laisse-toi aller !
- Respire bien, ferme les yeux !

Le gode était maintenant entrée jusqu’à la garde. Marie-Odile s’amusa à le faire légèrement coulisser.

- C’est bon, comme ça !
- Ça va, ça va !
- Attention, je vais accélérer !
- Oh ! Tu fais quoi ? Oh ! Oh la la ! C’est bon !
- Je continue ?
- Oui, mais juste un peu !
- T’aime ça te faire enculer, hein mon gros salaud ?
- Je ne suis pas gros !

La cadence devenait infernale, Max en nage haletait et jappait comme un jeune chien…

- Bon, on arrête ? Supplia-t-il

Elle retire délicatement le plug.

- C’est bon quand on le retire, hein ?
- Ouiii !
- Alors ? Ç’était comment !
- J’ai découvert quelque chose !
- Tu recommenças ?
- Ce n’est pas impossible.
- Avec une vraie bite ?
- Ça va pas, non ?
- Arrête de faire ta jeune fille, si tu avais vraiment l’occasion là devant toi, tu refuserais ?
- Pourquoi t’as un mec ici dans un placard ?
- Non mais c’est dommage ça m’aurait terriblement amusé.

Max regardait maintenant Marie-Odile avec tendresse, il était vraiment en train de s’amouracher.

- Tu sais que t’es belle, toi !
- Bof, j’ai quelques beaux restes. Et arrête de me regarder comme ça, tu vas me faire rougir.
- Je ne rougis pas, je bande et j’ai mal au cul.
- Le cul ça va se passer, et pour la bandaison, je m’en occupe.

L’instant d’après la bite de Max était dans la bouche de Marie-Odile.

Complétement déchainée, la langue de la femme opérait un ballet infernal sur le gland, ne s’interrompant que pour permettre aux lèvres de faire coulisser la verge dans sa bouche.

- Attention, je vais jouir !

Marie-Odile cessa sa fellation, et sans un mot se mit en levrette sur le lit, le cul magnifiquement cambré et luisant de mouille.

La bite de Max pénétra cette voie qu’il connaissait bien désormais. En quelques aller et retour l’affaire fut terminée. Sans doute trop tôt pour la belle. Chanette22I2

- Trop vite ! Mais c’est de ma faute, je t’ai trop excitée… Convint-elle.
- Je vais te lécher !
- T’as intérêt !

Max put ainsi se régaler des sucs intimes de Marie-Odile, il n’eut pas le temps t’attraper une crampe de mâchoire, deux minutes après la belle avait rejoint les étoiles, mais fort peu discrètement.

C’est alors que l’on frappa.

Marie-Odile revêtit un peignoir et alla ouvrir.

- Tout va bien ! On a entendu des drôles de bruits on était inquiet ! Commença la voisine.
- C’est la télé, j’ai mis le son un peu fort, excusez-moi.
- La télé, c’est quelle chaine ?
- C’est un DVD.

Lundi 16 Février

Max devait rappeler Marie-Odile à 10 heures, elle lui communiquerait alors l’heure du rendez-vous.

A 11 heures, il était en salle d’attente, coiffé d’une perruque afro, affublé de lorgnons pour miro, et d’une fausse barbiche.

Torelli fit entrer l’étrange personnage qui se démasqua immédiatement.

- Vous ?
- Moi ! J’étais venu vous mettre en garde. Apparemment vous n’en avez pas tenu compte.
- Soyez plus précis, je ne comprends rien.
- Vous ne comprenez jamais rien ! J’ai réussi à contacter Valmaison, il m’a dit des choses pas trop gentilles sur votre compte.

Torelli est blanc comme un linge.

- Il vous a dit quoi ?
- Ça ne vous regarde pas.

Demander à son interlocuteur à quand date ce « contact », serait se dévoiler. Torelli enrage de ne pouvoir poser cette question qui lui brûle les lèvres.

- Vos problèmes internes ne me regardent pas, reprit Max, seulement j’ai un peu de mal à suivre : Qui fait quoi ? Qui commande ? Qui est Monsieur Alexis ? Alors vous allez gentiment me fournir un organigramme de votre organisation ?
- Un organigramme ?
- Ben oui, ce ne doit pas être trop compliqué, vous n’êtes pas quarante à ce que je sache !
- Ecoutez, je ne comprends rien de tout cela, vous devez vous tromper de personne…

Max sortit alors de dessous son blouson son révolver muni d’un silencieux.

- Je n’hésiterais pas à tirer, personne ne me connaît, on ne me retrouvera pas.
- Vous bluffez !
- Si vous voulez jouer au poker avec votre vie, c’est votre droit.
- Ce n’est pas en me descendant que vous obtiendrez vos renseignements.
- On sera au moins débarrassé d’un conard, c’est déjà pas mal. Et puis je suis persuadé qu’une petite fouille de ton bureau et de tes poches m’apprendra beaucoup de choses. Alors t’accouches ?
- C’est quoi les questions ?
- L’organigramme.

« Faut que je lui dise quelque chose, sinon ce con est capable de me trucider. »

- Il n’y a pas d’organigramme, ce ne sont que des mises en relations de circonstances.
- Les noms, c’est les noms que je veux, savoir qui fait quoi, et surtout qui est ce « Monsieur Alexis » ?
- Je ne connais pas de Monsieur Alexis.
- Bon admettons, il a peut-être trente-six pseudos. Dis-moi ce que tu sais on va trier.
- Valmaison a récupéré de la blanche, il m’a demandé si j’avais quelqu’un dans mon carnet d’adresses qui pourrait être intéressé. J’ai eu la faiblesse d’accepter et j’ai contacté un trafiquant que j’avais défendu.

Torelli allait donner le nom d’un trafiquant décédé, il en connaissait plusieurs, mais Max l’interrompit.

- Mais de quoi vous me parlez ?
- Je ne sais rien d’autre !
- Ce n’est pas tes trafics de drogue qui m’intéressent, c’est les partouzes d’Alexis.
- Je ne sais pas… bredouilla l’avocat complétement largué.

Max hésita à lui flanquer trois baffes, s’il ne le fit pas, c’est que la situation prenait un tour inattendu.

« Valmaison est vraiment un ripou, non seulement il grugé les filles en se faisant du fric sur leurs dos, mais en plus, il revend de la came qu’il du ramasser pendant des perquisitions ! L’enlèvement de Valmaison était donc lié à ses activités annexes. Reste à savoir si tout ce beau monde est également impliqué dans l’organisation des parties ? »

Mais une petite idée trottait déjà dans la tête de Max….

Quand à Torelli, ou bien il n’en savait pas plus, ou bien le bluff n’avait pas marché.

- Raconte-moi encore des choses !
- Je ne sais rien de plus.
- L’affaire de drogue que tu me racontais tout à l’heure ça remonte à quand ?
- 2012 !
- Quelle précision ! Et il n’y a rien eu d’autres depuis.
- S’il y en a eu d’autres, je n’y étais pas impliqué.
- Ben voyons !

Max ne pouvait aller plus loin sans évoquer le nom de Fouchère, or cela aurait dévoilé l’indiscrétion de Marie-Odile. Il lui fallait donc en rester là, mais l’entretien n’aura pas été complétement inutile.

- Bon, on va en rester là aujourd’hui, si tu m’as caché quelque chose, je le saurais, et je reviendrais te faire un petit coucou à ma façon.

Torelli est blême, il est à deux doigts d’avouer l’entourloupe qu’il a joué à Valmaison, mais se dit que ce renseignement n’intéresse pas forcement son interlocuteur.

« Ce gars-là a quelque chose d’autre à me dire ! » Devine Max.

- Bon alors, si tu as autre chose à me raconter, c’est le moment.

Torelli prend énormément sur lui pour ne rien dire, s’il parle Fouchère l’apprendra et il est certain que celui-ci ne lui fera aucun cadeau.

- Rien, vraiment rien ? Ils vendent des billets d’avion en low-cost sur Internet pour l’Amérique du Sud, tu devrais en profiter.

Max en sortant repassa devant Marie-Odile.

- Au revoir, Madame ! Bonne journée
- Au revoir, Monsieur ! Bonne journée à vous !

- Marie-Odile ! Gueula Torelli.
- Oui !
- C’est quoi ce rendez-vous ?
- Un type qui a insisté pour vous voir en urgence, il m’a dit que c’était très important et que… Enfin le blabla habituel, et comme Monsieur Hubert avait décalé son rendez-vous…
- Oui, bon, y’a plus personne ?
- Ben non, comme vous allez au Palais, cet après-midi…
- Humm, oui, bon, ça va !

Il s’enferma dans son bureau et composa le numéro de Fouchère.

Le portable sonna dans la poche de Max. Il décrocha sans rien dire.

- Allo ! Cria la voix !

Max reconnut celle de Torelli et raccrocha.

« Maintenant j’ai le numéro du portable confidentiel de Torelli, ça peut servir.

Il composa alors un message laconique à son adresse :

« Nécessaire fait. Ne pas rappeler. »

Et hop !

Voilà qui ne rassure pas tellement l’avocat. Celui-ci ne comprend pas comment concilier le fait que « le nécessaire soit fait. » autrement dit que « Valmaison soit éliminé » avec les propos de l’inconnu venu lui déclarer qu’il avait eu un contact avec lui… maïs quand ?

Un « coup de bluff ? Mais pourquoi avoir dit que Valmaison en avait après moi ? Ou alors c’est Fouchère qui bluffe, il n’a pas éliminé Valmaison et joue un double jeu, mais lequel ? Et si Fouchère et l’autre étaient de mèche ? Non, impossible, il ne serait pas venu me poser toutes ces questions à la con ! »

Bref, Torelli gamberge un maximum, il sait déjà que sa plaidoirie de cet après-midi risque d’être lamentable, quant à sa prochaine nuit…

- Marie-Odile réservez moi une place pour le prochain Paris-Buenos Aires en classe affaire.
- Aujourd’hui ?
- Oui !
- Et votre plaidoirie ?
- On s’en fout !

« Est-ce que j’ai une tronche à voyager en low-cost ? D’abord ! »

Valmaison

Serge Valmaison, n’avait la veille pensé d’abord qu’à son salut, il était sorti de la zone industrielle avec la moto de Max et s’était retrouvé à Sarcelles, là il se rendit compte qu’il était imprudent de continuer de la sorte, il n’avait pas de casque et en cas de contrôle de police il ne saurait trop quoi raconter, d’autant qu’impliquer Torelli pouvait se retourner contre lui. Il avait donc abandonné la moto, puis s’étant aperçu qu’il n’avait pas récupéré son portefeuille, mais qu’il lui restait un peu de monnaie au fond de ses poches, il finit par trouver un bus qui le déposa à une Porte de Paris d’où il rentra à son hôtel.

Il est psychologiquement choqué par ce qu’il lui est arrivé hier (on le serait à moins) et après une après-midi où il reste prostré, il ne peut fermer l’œil de la nuit. L’attitude de Torelli lui est incompréhensible, il se dit qu’il a pu agir sous la menace, mais voudrait en être sûr.

Manifestement, ceux qui l’ont enlevé se trompaient de mannequin, quelqu’un leur avait refilé un faux tuyau selon lequel il aurait eu de la drogue à revendre. Il avait agi de la sorte il y a trois ans, mais n’avait pas recommencé jugeant la chose trop dangereuse.

« Et l’autre qui vient me libérer, qui fait un massacre, et qui jubile en découvrant mon identité ! »

Il pense alors à fuir à l’étranger quand une étrange idée lui vint :

« Et s’il y avait un rapport entre cette histoire et l’emmerdeur qui me courre après ? »

Il se mit en tête qu’il fallait qu’il retrouve absolument ce type ! Mais comment ?

En arrivant au bureau, Valmaison demanda alors à Dumortier, une description détaillé de son visiteur inconnu.

- Pas évident, ce gars n’a rien de particulier.
- Son âge, sa taille, sa corpulence, sa coiffure ?

Thomas Dumortier resta vague, il n’avait tout simplement aucune envie que Max se fasse coffrer par sa faute.

- Il n’y aurait pas quelque chose, un petit truc qui nous mettrait sur sa piste ?
- Comme ça, non ! Mais je vais y réfléchir !
- C’est ça, réfléchissez, ça vous changera.
- Au fait, chef, j’ai une démarche à faire, je peux prendre mon après-midi ?
- Oui, si vous voulez !

Thomas Dumortier en était tout excité d’avance, car sa démarche était très particulière, mais nous verrons ça un peu plus après.

Max

Max s’est assis dans un bistrot, il lui faut transformer ce qui est pour l’instant une vague idée en stratégie efficace.

« Voyons, je me pointe ce soir chez Dumortier et lui propose de piéger Valmaison. Il va refuser, c’est trop risqué pour lui. Je n’insiste pas et lui propose un plan alternatif beaucoup plus fin : je lui tends une enveloppe non cachetée, à l’intérieur il y aura une lettre pour Valmaison. Je dirais à Dumortier qu’il peut la lire (avec des gants), mais il devra la remettre cachetée…  »

Max entreprit de rédiger cette fameuse lettre au brouillon, il irait ensuite la saisir et l’imprimer dans un cyber-café.

La lettre :

« Je sais beaucoup de choses sur votre compte comme par exemple : le détournement d’un stock de drogue en 2012 avec la complicité de Maitre Torelli… Je sais aussi que ce stock est parvenu entre les mains de Robert Fouchère, trafiquant connu des services de police. La filière peut facilement être remontée en cas de dénonciation.

Cette dénonciation sera effective si vous refusez le rendez-vous que je vous propose. Vous serez donc le mercredi 18 février à 11 heures précises dans la Nef de Notre Dame de Paris assis au 4ème rang du côté gauche et près de l’allée centrale.

Je vous demande de me fournir le nom de la (ou des) personne(s) qui vous manipule(nt) dans l’affaire dont vous êtes au courant.

Il est bien évident que je prendrais les précautions d’usages et que si je ne signalais pas mon retour, une copie de la présente et un dossier complet sur vos agissements présents et passées seront adressés à l’Inspection générale des services de police.

PS : vous en profiterez pour m’indiquer ce que vous avez fait de ma moto, et en échange je vous rendrais votre portefeuille. »

Max, tout content de sa prose, s’en alla alors acheter des enveloppes, puis se dirigea vers un cyber-café pour saisir et imprimer tout ça. Il effectua ensuite toutes les manipulations les mains gantées.

Il ne se préoccupa pas de la seconde lettre, persuadé qu’elle ne serait pas nécessaire.

« Et maintenant, j’ai faim ! »

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Mercredi 6 juin 2018 3 06 /06 /Juin /2018 19:16

Chanette 22- Soirées Bunga-bunga – 8 – Les croustilleries de Max par Chanette

Stamp Mature Sodo

Thémes abordés : domination soft, scato, spermophilie, uro. 

Marie-Odile se tait brusquement réalisant qu’elle est en train de raconter sa vie à ce parfait inconnu qui se fait appeler Alphonse

- Si ça vous choque, tant pis, on en reste là ! lâche-t-elle.
- Mais non, ça ne me choque pas ! Et vous n’êtes pas restée chez cet avocat ?
- Je me suis mariée avec l’un de ses clients, un mec plein de fric, je n’ai rien foutu pendant dix ans, on a eu deux enfants, et puis on a divorcé. On aurait pu partager les torts, mais il m’a enfoncé et il a obtenu la garde des gosses, quand on a du fric on peut tout se permettre.

Et voilà qu’elle se met à pleurer. Max est gêné et tente de la consoler.

- Bon écoute, si tu veux, on peut aller au restaurant…
- Pas faim. J’ai pas mal galéré après, j’avais un amant, mais il n’était pas libre, il m’a un peu aidé financièrement, puis il est parti en province, c’est lui qui m’a fait entrer chez Torelli. Après j’ai rencontré mon mari, j’aspirait à un peu de vie « normale ». Tu parles d’une vie normale, quand Torelli a appris où j’avais travaillé, il a compris qu’elles étaient mes véritables fonctions, il m’a demandé de faire pareil, j’ai accepté, mais c’était glauque.
- Glauque !
- Oui, genre j’apportais le café pour un client, s’il me regardait avec un peu de convoitise, Torelli enfonçait le clou : « Elle n’est pas farouche ma secrétaire, si vous voulez une gâterie… » Ou bien le client prenait ça pour une plaisanterie, ou bien je me retrouvais entre ses cuisses. Alors dès fois c’était sympa, mais il y a certains mecs je vous dis pas, ils portent des costards à 3.000 euros et des pompes Cerutti, mais ils ne savent pas se laver la bite !
- Rassure-toi, la mienne est propre ! Répondit Max désireux de ramener la conversation sur des rails un peu plus coquins
- J’avais remarqué, vous êtes un gentleman.
- Tu parles !
- Alors que moi, je ne suis qu’une morue !
- C’est pas un peu fini de te dévaloriser ?
- Je…
- Chut, tais-toi Marie-Odile, tu sais ce qui me ferais plaisir, maintenant, c’est de te voir à poil !
- Vous voulez voir mon corps de rêve ? Répondit-elle sur le ton de la plaisanterie.
- Tu ne veux pas ?
- Si, si…

Manifestement elle a envie de dire quelque chose mais ne sait pas trop comment si prendre. C’est alors qu’elle commence à se déshabiller qu’elle aura cette étrange réflexion.

- Je n’aime pas trop l’amour romantique.
- Il ne s’agit pas de romance, il s’agit juste de passer un bon moment ensemble.
- Oui, mais je veux dire pendant qu’on fait ça, vous pouvez vous lâcher, je veux dire au niveau des mots, ça ne me déplait pas de me faire traiter de tous les noms.

Max comprit mieux et entra tout de suite dans ce jeu.

- Tu te dépêches de te mettre à poil, salope !
- Oh, oui, je suis une salope, je suis la reine des salopes.

Elle n’était pas mal à poil, les seins de taille normale avaient conservé fière allure et leurs tétons bien développés dardaient effrontément, la peau était belle et sa grande taille ajoutait à son charme.

Les doigts de Max s’égarèrent sur la poitrine de Marie-Odile. Elle frémit quand il lui toucha le téton.

- Je peux ?
- Bien sûr, j’aime qu’on me les pinces !
- Comme ça ?
- Plus fort !
- Un peu maso, hein ?
- Un petit peu, oui

Il augmenta sa pression.

- T’aime ça qu’on te les torde, hein, morue ?
- Ah, oui, Oh, Aïe, ça fait mal !

D’instinct Max retira ses doigts.

- J’ai dit que ça faisait mal, mais vous pouviez continuer.
- Plus tard ! Tourne-toi que je vois ton cul de pétasse. Hum pas mal !

Il approcha sa main pour le caresser, puis se disant qu’elle ne pouvait qu’aimer ça, lui balança une énorme claque du plat de la main sur sa fesse droite.

- Oh ! Salaud !

Ça lui avait échappé !

- Pardon !
- C’est que je ne m’y attendais pas, mais continuez, j’adore qu’on me fesse le cul.
- Bon O.K. je vais t’en flanquer une bonne, mais avant je me déshabille…

Quand ce fut fait, il s’assit sur une chaise et lui demanda de venir s’allonger sur ses cuisses. Puis il commença à taper, une fois sur la fesse droite, une fois sur la fesse gauche, s’amusant à casser le rythme de façon à ce qu’elle ne puisse anticiper les coups. Ainsi il tapait très vite trois fois de suite, puis attendait vingt secondes avant de continuer. Marie-Odile criait mais ne se débattait pas, et Max lui proférait un tombereau d’insanités verbales qui semblait la combler d’aise. Bientôt nos deux tourtereaux se trouvèrent dans un drôle d’état : Marie-Odile le cul tout rouge et Max bandé comme un arc.

- Je vais te prendre, je n’en peux plus ! Déclara ce dernier.
- Prenez-moi, prenez-moi ! Comme une chienne.
- Hum, voyons, va sur le lit et met toi en levrette, je me mets une capote et je t’encule.
- Oh ! Oui, je veux votre bite dans mon trou ! Dans mon trou de salope.

Chanette23h2Cette persistance dans le vouvoiement de la part de Marie-Odile commençait à l’intriguer, mais il remit la question a plus tard, il y avait pour le moment plus urgent à accomplir.

Max était dans un tel état d’excitation qu’il ne pensait qu’à conclure, quitte à recommencer éventuellement plus tard, mais quand il vit ce cul obscène attendant l’assaut, il ne put faire autrement que d’y passer la langue et de s’en régaler.

Quelques instants plus tard, la bite de Max pilonnait le trou du cul de Marie-Odile qui braillait comme une malade. Ce fut bref, mais intense.

- Monsieur vous m’avez enculé divinement !
- T’aime ça, hein chienne ?

La capote est ressortie légèrement merdeuse du cul de Marie-Odile. D’instinct il cherche un kleenex pour s’en débarrasser.

- Non, s’il vous plaît !
- Pardon ?
- Ne la retirez pas ! Je voudrais vous demander quelque chose, j’espère que vous ne prendrez pas pour une folle.
- Mais non, faite ce que vous avez envie, lâchez-vous ! Répond Max qui vient de comprendre.

Alors Marie-Odile prend dans sa bouche la bite recouverte de la capote souillée et entreprend de la nettoyer méticuleusement de sa langue agile. Manifestement elle se régale.

Chanette23h1

– Merci de m’avoir permis de me livrer à cette fantaisie.
- T’aimes, ça lécher de la merde, hein pétasse !
- Euh, Monsieur Alphonse, le jeu est fini, reprenons les bonnes manières. Et pour votre information, oui j’ai aimé ce que je viens de faire, je me livre parfois à quelques jeux scatos, je suis comme ça, il faut me prendre comme je suis, ou alors ne pas me prendre.
- Excuse-moi, je suis un rustre. Tu veux qu’on sorte ? Un restau ça te dit ? Proposa Max.
- Oui, ça creuse tout ça ! Je connais un excellent chinois…

Le temps de se doucher, de se rhabiller, d’y aller, de s’installer…

- Ça vous plaît ce boulot chez l’avocat ?
- Bof ! Il est exécrable, Torelli. Je vous ai entendu l’engueuler, c’est bien fait pour lui, j’étais bien contente.
- Ça l’a mis de mauvais poil pour la journée ?
- M’en parlez pas, il m’a pris la tête, il m’a fait déplacer deux, non trois, rendez-vous.
- Ah, bon, il a eu un imprévu alors ?
- J’en sais rien, il m’a fait rechercher un vieux dossier de 2012, tout ça pour convoquer un mec, il n’avait pas son numéro…
- C’est la conséquence de ma visite, le type en question, c’est Serge Valmaison, je suppose ? Bluffa-t-il
- Non, Robert Fouchère.

« Putain, c’est trop facile ! »

- Et si je vous demandais ses coordonnées à ce monsieur.
- Je vous répondrais que le secret professionnel m’interdit de le faire.
- Marie-Odile, ce n’est qu’une adresse.
- Alphonse, je suis d’un naturel discret, je ne vous ai pas demandé ce que vous veniez faire chez Torelli, ça ne me regarde pas et je ne veux pas le savoir. J’ai déjà été très indiscrète en lâchant le nom de Fouchère dans la conversation. Je ne vous en dirais pas davantage. De plus je serais très contrarié si j’arrivais à penser que vous m’aviez dragué uniquement afin d’obtenir des renseignements.

Et toc !

Max est piqué au vif, ce qui ne lui arrive pas souvent, ce renseignement, il l’aurait de toute façon, par son patron, mais ça pourrait mettre un certain temps, alors que Marie-Odile lui aurait permis de l’avoir dès lundi matin. Or dans ce genre d’affaire, il convenait d’aller vite…

« Bon, tant pis, j’ai déjà eu le nom de façon inespérée, c’est déjà pas si mal ! »

- Ce n’est pas grave, je demandais ça comme ça, je m’en voudrais de vous pousser à une faute professionnelle. N’en parlons plus !
- Voilà qui confirme que vous êtes gentleman ! Santé !
- Santé ! Répondit Max en trinquant.

« Bon, de quoi on va causer ? » se lamenta Max. « Maintenant, elle va être sur ses gardes »

« N’empêche que j’aimerai bien savoir ce qu’il fabrique », se désolait Marie-Odile.

Mais elle n’osa pas diriger la conversation dans ce sens. Alors ils firent comme le font tous les gens qui ne se connaissent qu’à peine, ils parlèrent voyages, cinéma et littérature. Max tenta bien de l’intéresser à sa passion pour les arbres et les petits oiseaux, mais manifestement le sujet ne passionnait pas son interlocutrice.

Bobby Fouchère

Bobby s’est à rendu à 20 heures à l’adresse de Valmaison, celle située rue Lamarck, comme le lui a communiqué maître Torelli. Il a ouvert le porche de l’immeuble avec « la clé du facteur », mais a trouvé porte close à l’étage. Il ignore évidemment que celui-ci se cache et que sa petite amie, peu rassurée après la visite de Max a décidé de se faire héberger quelques jours chez sa sœur.

« Merde, il est sorti ! Je fais quoi ? J’attends ? Il est où : restau, cinéma, copains… Tout est possible ! A moins qu’il se planque ! »

N’ayant aucune envie de perdre son temps, Bobby emploie un procédé classique : il plie en huit un bout de papier qui traînait dans ses poches et le glisse dans l’encoignure de la porte à quelques centimètres du sol. La personne ne peut le voir en arrivant, en ouvrant la porte, elle verra peut-être le papier tomber mais sera incapable de dire où il l’était. Dans l’hypothèse d’une brève visite « aller-retour », remettre le papier à sa place pour tromper son monde est impossible.

Samedi 14 Février

9 heures du matin, Bobby revient à l’appartement de Valmaison. Le petit papier n’est plus là. Il frappe sans obtenir de réponse. Il suppose que Valmaison dort encore ou qu’il prend sa douche. Il pose un nouveau petit papier au cas où, redescend et se plante sur le trottoir en fumant cigarette sur cigarette.

10 heures et quart : un couple, la quarantaine, sort de l’immeuble.

- Monsieur Valmaison ? Demande Bobby.
- Ah, non vous faites erreur !
- Valmaison, ce n’est pas le Monsieur qui habite juste au-dessus de chez nous avec Estelle ?
- J’en sais rien ! Ajoute l’homme.
- Merci excusez-moi.

« Si ces deux-là m’ont bluffé, ils auront un Oscar ! »

Il remonte, le petit papier n’a pas bougé, il frappe, ça ne répond pas.

Il décide de revenir à midi.

La veille au soir, Max et Marie-Odile ont bu au restaurant un peu plus que raison. Ils sont rentrés de coucher chez elle dans le même lit mais fort sagement.

Le réveil le fut moins, Max bandait comme un taureau et fit quelques mouvements d’approche, Marie-Odile fut réceptive. Le lit ne tarda pas à être défait tellement ils se pelotaient en tous sens.

- On fait un break, il faut que je pisse ! Finit par dire Max
- Moi aussi !

Et les voilà tous les deux dans la salle de bain, nus comme des vers.

- Ça vous amuserait de me pisser dessus ? Demande alors Marie-Odile comme s’il s’agissait de la chose la plus naturelle du monde.

Max trouve l’idée amusante, excitante même.

- Je vais me mettre dans la baignoire. Précise-t-elle.
- Moi aussi, alors ?
- Non, restez au bord…

Max se concentre, il a envie, mais il bloque.

- Je ne vais pas y arriver ! Se lamente-t-il.

Marie-Odile ouvre alors le robinet de la baignoire. L’effet est magique le bruit de l’eau qui s’écoule libère le pipi de Max.

Il lui vise les seins, les tétons dardent sous le jet doré.

- T’aimes ça qu’on te pisse dessus, salope ! Commente Max reprenant le registre de la veille.
- J’adore, il y a longtemps qu’on m’avait pas fait ça… dans la bouche, visez ma bouche, je veux boire.

Elle boit de grandes gorgées, qu’elle s’efforce d’avaler, mais ça devient vite impossible, ça dégouline de partout, elle rigole…

- Et bien toi quand tu pisses, tu ne fais semblant !

Marie-Odile s’essuie sommairement et se met à tripoter la bite de Max.

- Cette charmante chose ne demande qu’à rebander, dirait-on ?
- Vas-y suce ! Elle doit bien sentir la pisse, puisque t’adore ça, pourquoi te gêner.

Elle est déchainée, Marie-Odile et bientôt la bite de Max redevient droite comme un piquet. Elle se recule de quelques centimètres pour constater le résultat.

- Que c’est beau une belle bite ! S’exclame-t-elle.
- C’est vrai ! Lâche Max un peu machinalement.
- Comme c’est curieux ! Commente Marie-Odile, je disais ça, mais je ne vous demandais pas d’aller dans mon sens.
- Comment ça ?
- Vous venez de me dire que vous aimez les bites. Seriez-vous à voile et à vapeur ? Vous pouvez me répondre franchement, je n’ai rien contre.
- Non seulement tu n’as rien contre, mais je crois deviner que si je t’avoue que j’ai commis quelques bêtises avec des messieurs, ça va t’exciter un maximum.
- Bien sûr que ça va m’exciter, et alors ?
- Tu veux que je te raconte !
- Oui, bien sûr !
- Un jour, j’étais bloqué avec un beau jeune homme dans un appart, on attendait quelqu’un qui ne devait pas arriver tout de suite, le mec était très beau (voir Chanette 16 – la partouze de Monsieur le Ministre)
- Mais vous avez fait quoi ?
- Une seconde, je raconte ! Par jeu je lui ai dit que s’il arrivait à me faire bander en se foutant à poil, je lui filerais de l’argent. Je ne pensais pas qu’il accepterait.
- Et vous avez perdu votre pari ?
- Il a tout fait pour que je le perde, fallait voir le cul qu’il se payait.

A cette évocation, Max devient de plus en plus excité.

- Et alors ?
- Ben, l’engrenage, il a vu ma bite, il m’a touché la bite…
- Laissez-moi deviner : Il a pris votre bite dans la bouche et il l’a sucé ? C’est ça ?
- Oui !
- Et il suçait bien ?
- Un artiste, un véritable artiste.
- Vous l’avez sucé aussi ?
- Non pas cette fois, mais je l’ai enculé.
- Oh, vous lui avez enfoncé votre grosse bite dans son trou du cul !

Tout en faisant ces commentaires, Marie-Odile se tripote la chatte de façon de plus en plus ostensible.

- Ben oui, en principe, c’est comme cela qu’on fait ! Répondit Max.
- J’aimerais bien assister à ce genre de choses.
- Tu sais, je n’ai pas fait ça très souvent, d’ailleurs je ne cherche pas, comme on dit, c’est l’occasion qui fait le larron !
- Vous en faites un beau larron ! Mais dites-moi, ça ne vous gêne pas que je me tripote ? Vous pourriez vous occuper de moi.
- Je ne peux pas à la fois te raconter mes souvenirs et te baiser, ma chère.
- Enculez-moi !
- On y va, on y va… Si la petite dame veut bien se mettre en levrette…
- Je ne suis pas une « petite dame », je vous prie de bien vouloir ne pas vous moquer de ma taille ! Plaisante-t-elle.
- Alors si la grande dame veut bien se mettre en position…
- La grande dame aimerait bien vous sucer encore un tout petit peu avant que vous m’enculassiez !
- Non ça c’est l’imparfait du subjonctif, on doit dire « avant que vous m’enculiez »
- Seriez-vous prof de français, Alphonse ?
- Oui, mais faut pas le dire, je suis ici incognito et d’ailleurs je m’appelle pas Alphonse !
- Bon alors, elle vient cette bite ?
- Elle arrive.

Et Marie-Odile fit derechef une démonstration de ses talents de suceuse de queues, faisant tournoyer sa langue en tous sens et se servant de ses lèvres comme une sangsue lubrique.

- Arrête, ou il ne restera plus rien pour ton cul !
- Chepawa !
- Hein ? demanda Max qui ne connaissait pas cette langue.

Refusant de lâcher sa proie, Marie-Odile se mit à faire un geste que l’homme ne comprit pas plus que ses paroles.

- Arrête, je vais venir !
- Fafi !

Et ce qui devait arriver arriva, Max éjacula dans la bouche de la grande secrétaire de Maître Torelli.

- J’ai tout avalé, votre sperme est délicieux, monsieur le professeur de français.
- Mais ce sera tant pis pour ton cul, j’ai passé l’âge de jouir comme une mitraillette.
- On ne peut pas tout avoir, mais faites-moi donc minette !
- Pas mal la rime ! En position ma belle !

La belle était bien mouillée, mais ce n’était pas pour déplaire à notre vaillant baroudeur qui après c’être régalé de ce genre de chose mit un point d’honneur à envoyer sa partenaire au septième ciel.

Ils s’embrassèrent ensuite comme de vieux amants et se rhabillèrent en silence.

- Nous ne nous reverrons sans doute pas, mais si je repasse à Paris, un de ces jours… On ne sait jamais… Je peux avoir ton numéro de portable.
- Mais bien sûr, mon biquet !

« Voilà que je suis son biquet maintenant ! Elle me plaît bien, cette grande bringue, faudrait pas que je devienne amoureux ! »

En la quittant, il téléphona à Jean-Luc Gautier-Normand, son patron.

- Robert Fouchère, tu me dis, tu n’as pas d’autres renseignements.
- Non.
- Ça ne va pas être évident, surtout qu’on est samedi, je vais voir, je te rappelle.

A midi, Bobby se désespère, toujours personne chez Valmaison.

« Sont partis en week-end ? Non ça ne colle pas, quelqu’un est passé entre hier soir et ce matin 9 heures !

Et à 16 heures, quand il revint, il n’y avait toujours personne.

C’est à cette même heure que Gautier-Normand, rappela Max :

- J’ai trouvé un Robert Fouchère, 53 ans, casier judiciaire pour des petits trafics. A priori, il fait toujours dans la drogue mais c’est devenu un caïd, tout le temps soupçonné, mais jamais inquiété, Monsieur semble bénéficier de bonnes couvertures. Je t’envoie la photo sur ton portable. Jette un coup d’œil mais si tu vois que c’est un trop gros poisson, tu n’insistes pas. Je veux bien rendre service mais pas prendre des risques qui peuvent me retomber sur la gueule.
- O.K. Patron, faites-moi confiance ! Vous avez l’adresse.
- Si elle est encore bonne, c’est à Chaville…

A 17 heures, Max est devant l’adresse indiquée, il s’agit d’un coquet pavillon de banlieue. Il gare sa moto et passe nonchalamment devant le lourd portail faisant aboyer un énorme et redoutable dogue argentin. Il n’y a aucune indication du nom de l’occupant des lieux.

« Voyons voir, comment rentrer là-dedans ? »

Max connait toutes les combines pour s’infiltrer chez les gens et ça marche dans 90 % des cas. Seulement voilà, on n’entre pas chez un caïd de la drogue comme chez « la ménagère de moins de cinquante ans ». Ruser n’étant pas évident, reste l’option d’entrer en force…

« Bien compliqué, en fait tout repose sur la grille, une fois franchie, je me débarrasse du clébard, je casse une vitre et je lance une grenade fumigène dans la baraque, j’entre avec un masque à gaz, je neutralise le type et ses éventuels complices. Difficile mais possible. Si seulement il n’y avait pas cette grille ! Putain de grille ! Bon d’abord un peu de matériel…  »

A 18 heures et des bananes, Max est à l’autre bout de Paris chez Jean-jean de Montreuil.

- Voilà, je t’ai fait une petite liste !
- Voyons voir : Un police-python avec silencieux, j’ai pas mais j’ai l’équivalent, deux paires de menottes, trois grenades fumigènes, un masque à gaz, c’est tout ?
- Non c’est pas tout, j’ai une grille à ouvrir.
- Ben tu tires dans la gâche…
- La grille est probablement sous alarme !
- Je peux t’avoir un bulldozer, tu fais comme si tu faisais une fausse manœuvre et tu fonces sur la grille !
- C’est malin ! Ça n’empêchera pas les alarmes ?
- Ils croiront que c’est un accident, le temps qu’ils réalisent, ça te laisse le temps d’agir.
- N’importe quoi ! On n’est pas chez Bruce Willis !
- Tu t’arranges pour couper le jus dans la maison…
- C’est pas toujours évident.
- Alors tu coupes tout le quartier !
- Et je fais ça où et comment ?
- Avec l’adresse je peux t’arranger pour te dire où c’est, et tu plastiques le machin. Evidemment le renseignement ne sera pas gratuit.
- Laisse tomber ! J’improviserais ! Répondit Max n’ayant aucune envie de laisser l’adresse de son futur forfait chez un mec qui est peut-être un indic.

Il paye ses achats à Jeanjean de Montreuil et se dirige vers son hôtel.

Pendant ce temps Bobby retourne Rue Lamarck où le petit papier est toujours en place.

« Bon, toutes ces cavalcades m’ont épuisé, après l’effort, le réconfort. » se dit Max qui s’arrête le long d’un trottoir pour téléphoner.

- Allô, Marie-Odile, finalement, je suis encore à Paris aujourd’hui, ça vous dirait, un petit câlin ?

Et comme elle répondit par l’affirmative, il passa avant de la rejoindre, faire quelques emplettes dans une sex-shop.

Ils s’embrassèrent fort goulument, après quoi elle ouvrit en grand la robe de chambre avec laquelle elle était simplement vêtue en se faisant provocante.

- On baise tout de suite, où on se prend un petit verre ?
- Allons-y pour le petit verre.
- Du vin blanc, ça ira ?
- Mais bien sûr, ma poule !

Et pendant qu’elle servait, il déballa ses achats.

- Mais c’est quoi cette quincaillerie ?
- Ça c’est une cravache pour t’apprendre à être sage, ça se sont des pinces pour décorer tes tétons, et ça c’est un plug anal pour…
- Pour mon cul !
- C’est la bonne réponse, bravo !
- On va se servir de tout ça ?
- Ben oui, maintenant que je les ai achetés, il faut les amortir.
- Vous allez me punir, alors ?
- Absolument, mais trinquons d’abord !

Max vida son verre et se déshabilla.

- Hum, une petite pipe avant de commencer ?
- Ha, ha ! T’aimerais ça, hein, avoir ma grosse bite dans ta bouche, hein grosse salope ?
- Oh, oui, parlez-moi encore comme ça, ça m’excite !
- Ben justement c’est ce que je fais, Rapproche-toi que je te pince les seins.
- Ça va faire mal…
- T’en sais rien, on n’a même pas essayé !
- Mais si ça fait mal ?
- Mais c’est que tu n’es pas sage, ce soir, pas sage du tout, même !
- C’est vrai je ne suis pas sage ! Punissez-moi.
- Tourne-toi salope, montre-moi ton gros cul, tu vas morfler.
- Oh oui ! Morflez-moi !
- « Morflez-moi » ? C’est du français, ça ?

Mais Max ne creusa pas cette insolite énigme grammaticale, La belle mature offrait son cul et serrait les dents en attendant les coups.

Le premier la fit trembler et elle ânonna un étrange « Ahaha ! »

- Tiens, c’est tout ce que tu mérites, salope ! Tiens ! Tiens et encore tiens ! Dis-le que tu es une salope !
- Je suis une salope ! Une grosse salope, une morue !

Tout cela restait un jeu et il n’était nullement dans les intentions de Max de la meurtrir.

- Bon maintenant debout on va mettre les pinces.

Marie-Odile se redresse mais recula quand Max voulu accrocher l’objet.

- Tu vas rester tranquille, oui ou non, espèce de chienne lubrique.

Enfin il accrocha la première pince sur le téton gauche. Elle ânonna un peu mais supporta.

- Alors ça fait mal ?
- Un peu mais ça va !

Il accrocha la seconde, puis se mit à jouer avec, provoquant grimaces, jappements, halètements chez la victime consentante.

- Tu me fais mouiller, salaud ! Finit-elle par dire.
- On va changer de jeu !
- Pourquoi ?
- Parce que j’ai envie !

La base du plug anal pouvait faire fonction de ventouse. Max recueillit un peu de la mouille qui dégoulinait des cuisses de Marie-Odile, en humecta l’objet et le fixa sur une chaise.

- Maintenant empale-toi dessus.
- Hum, je sens que ça va me plaire ce truc !
- Vicieuse, trainée, pute, salope !
- Tout ça ?

Et tandis que le plug s’enfonçait doucement dans le trou du cul de la belle mature, Max continuait de lui exciter les nichons. Quand le plug fut complétement entré, Marie-Odile se mit à faire des petits mouvements de haut en bas. En poussant des gémissements de plus en plus significatifs.

Max compris qu’elle était sur le point de jouir, il lui retira ses pinces, puis ne se contrôlant plus se mit à se masturber de façon frénétique et aspergea de son sperme les seins de la belle qui de son côté était partie au septième ciel.

Elle attendit de reprendre ses esprits pour s’étaler vicieusement le sperme sur les seins comme s’il s’était agi d’une crème revitalisante. Pour la peau.

- T’es vraiment une belle salope ! Commenta Max.
- N’est-ce pas ? Bon votre truc dans le cul, ce n’était pas trop mal, mais je préfère votre bite quand même !
- Faut bien varier les plaisirs !
- Passez-moi donc ce plug je vais le nettoyer !
- Marie-Odile t’es une cochonne !
- La cochonne n’a pourtant pas l’air de vous déplaire puisque vous y revenez !
- Certes !

Et sous le regard fasciné de Max, Marie-Odile se mit à lécher le plug anal souillé de matières.

- T’es un cas, toi !
- J’ai envie de faire pipi, vous voulez regarder ?
- Bien sûr
- Peut-être caca aussi !
- Pas aujourd'hui !
- Ça veut dire jamais... ce n'est qu'une fantaisie et ça m'aurait fait plaisir
- Dans ce cas, d'accord ! 

Marie-Odile se positionne sur la cuvette des chiottes, mais sans s'y assoir, cul tourné vers le mur. 

Max a donc une vue imprenable sur le popotin de la femme qui après avoir lâché quelques gouttes de pipi, se met à pousser. Cela va très vite, son anus s'ouvre libérant un long boudin qui dégringole dans la cuvette avec un flop peu poétique.

Max est partagé, d'une part il est fasciné par ce qu'il vient d'observer, d'autre part il se sent gêné de bander en de telles circonstances.

- Il faudrait m'essuyer !
- T'essuyer ?
- Ben oui, quand on a fait caca on s'essuie, non ?

Dans un état second, Mas déroule quelques feuilles de papier toilettes et les tend à Marie-Odile, laquelle s'essuie le cul, puis jette le papier.

- Est-ce que je suis bien essuyée ? demande-t-elle.
- On dirait, oui !
- Tu peux vérifier ?
- Pardon ?
- Embrasse moi le trou, puisque tu m'assures qu'il est propre.

Max ne sait plus où il en est, ce cul magnifique le fascine, il se précipite, langue en avant et se met à lécher l'anus de la belle qui ne s'était pas si bien essuyé que ça. Il n'en revient pas de faire ce qu'il est en train de faire, alors il s'éloigne pour aller chercher un préservatif dans ses poches puis revient la bave au lèvres.

- En position Marie-Odile, je vais t'enculer !
- Oh oui !

La pénétration fut rapide et les deux amants jouirent dans un râle avant de se chouchouter beaucoup plus chastement.

- Vous couchez là ?
- Je veux bien, mais j’ai un peu la dalle.
- Vous voulez qu’on descende grignoter un petit truc, sinon je peux vous faire une bonne omelette…

Dimanche 15 Février

Max s’est levé de bonne heure, il a une trique d’enfer, mais la journée va être chargé, il lui fait être raisonnable…

- Je me dépêche ! Dit-il en allant prendre sa douche tandis que Marie-Odile prépare le petit déjeuner.

- On ne se reverra plus ? Demande Marie-Odile alors qu’il est sur le point de partir.
- Je ne sais pas, je suis sur une affaire, quand elle sera terminée je te le dirais et je viendrais te faire un bisou.
- Ça marche ! Euh, et les joujoux ?
- C’est pour toi ! Cadeau !

Et dès 8 heures, Max est à Chaville devant le domicile supposé de Robert Fouchère. Il est venu en moto, l’arsenal de Jeanjean de Montreuil dans le porte bagage, sauf le révolver niché dans un holster sous son blouson, mais l’inspiration de vient pas, il se demande ce qu’il peut bien pouvoir faire, peut-être revenir à la nuit tombée ? Où abandonner carrément l’affaire. Mais Max est pugnace et n’aime pas échouer. Il reste à cogiter quelques minutes quand il se rend compte qu’une voiture s’apprête à quitter la villa. Il n’aperçoit le conducteur que quelques brèves secondes

« Fouchère ou pas Fouchère ? Allez, je prendre le risque ! »

Max enfourche sa moto et entreprend de suivre le véhicule. L’automobile rejoint Paris, prend le périphérique, sort porte de Champerret et s’engouffre dans les rues du XVIIIème arrondissement.

« Ma parole, il va rue Lamarck ! »

Effectivement, il s’y arrête, rejoint à pied le numéro 108, et pénètre dans l’immeuble.

Fouchére est un grand gaillard au visage torturé, peut-être un ancien boxeur, il est affublé de lunettes à grosse monture, et habillé en costard cravate…

« La panoplie du voyou « à l’ancienne !’ C’est donc bien Robert Fouchère, c’est déjà ça ! Il monte voir Valmaison, il va tomber sur sa copine ! Trop la chance, je vais le coincer là-haut ! Dans cinq minutes cette affaire sera terminée ! »

Il met les menottes dans sa poche, laisse passer trois minutes chrono, puis se décide à monter à son tour, revolver prêt à l’emploi. Mais à l’instant où il s’apprête à pénétrer dans l’immeuble, voilà que Fouchère en sort.

« Déjà ! Qu’est-ce qu’il a foutu ? Personne ? Ou alors il a descendu la fille, ce genre d’individu en est parfaitement capable. Dans un cas comme dans l’autre, inutile de monter, on verra ça plus tard ».

Max remonte en selle, il attend que la voiture du gangster redémarre ce qu’elle ne fait pas.

« Qu’est-ce qu’il fout ? »

Qu’est-ce qu’il fout ? Il téléphone !

A suivre

 

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Mercredi 6 juin 2018 3 06 /06 /Juin /2018 07:30

Chanette 22- Soirées Bunga-bunga – 7 – Marie-Odile par Chanette

Stamp mature

Thémes abordés : doigtage masculin, masturbation

7 – Marie-Odile

Vendredi 13 février

9 Heures : Max s’était fait un petit plaisir et dégustait un excellent chocolat chaud à la terrasse des « Deux Magots », quand son téléphone sonna, c’était un message de son patron :

« Maitre Torelli, 65 rue Saint Lazare »

Max s’y rendit sur le champ.

- Monsieur ? Demande une gigantesque réceptionniste à lunettes.
- Alphonse Muller, je n’ai pas rendez-vous, mais montrez lui ça, il me recevra. C’est extrêmement important et urgent.
- Maitre Torelli est en entretien et…
- Montrez lui le papier, débrouillez-vous. (il lui exhibe un billet de 50 euros) Ce sera pour vous si vous y arrivez !
- Je vais voir, Monsieur, je vous fais patienter dans l’entrée.

La géante revient trois minutes après avec un air constipé.

- Maitre Torelli consent à vous recevoir cinq minutes entre deux clients. Mais il vous fait dire qu’il en a encore pour une heure avec la personne qui est dans son cabinet. Vous repassez ou vous patientez en salle d’attente.
- Je patiente.
- Entrez là !
- Humm humm !
- Pardon ?
- Vous n’oubliez rien ?
- Pardon ?
- J’avais cru entendre parler d’un pourboire.
- Une heure d’attente ça ne mérite pas de pourboire.
- Mais j’ai obtenu qu’il vous reçoive.
- Vois n’avez rien obtenu du tout, il était obligé de me recevoir, mais tenez voilà vos 50 euros, vous avez de la chance, je fantasme à mort sur les grandes bringues à lunettes.
- Vois êtes un gentleman, un peu spécial, mais gentleman quand même.
- Vous faites quoi ce soir ?
- Ne vous moquez pas de moi !
- Pas du tout.
- Si je vous prenais au mot, vous seriez bien ennuyé.
- Vous sortez à quelle heure ?
- Mais, ça ne vous regarde pas !
- Je croyais que vouliez me prendre au mot !
- Je n’ai pas trop d’horaires, mais aujourd’hui je pensais partir vers 17 h 30.
- Alors 17 h 30 ce soir, devant l’entrée du passage du Havre.
- Ben voyons ! Et quel serait votre programme ?
- Si nous souhaitons respecter les convenances, on commencera pas aller boire un pot, après nous irons au restaurant, et après je vous proposerais de boire un dernier verre avant l’inéluctable conclusion.
- Vous êtes gonflé vous !
- Non, et d’ailleurs on n’est pas obligé de faire tout ça dans cet ordre…
- De mieux en mieux !
- La vie est courte, il faut savoir en profiter.
- Vous êtes complétement fou !
- Vous viendrez ?
- Si la proposition était sérieuse, je ne dirais… enfin je veux dire je serais, comment dire…
- Vous bafouillez, là !
- C’est de votre faute…
- Moi, j’ai rien fait, j’ai juste envie de passer un moment en votre compagnie.
- Vous me prenez pour qui ?
- Pour une belle femme à lunettes ! Alors ça vous dit ? Moi je serais au rendez-vous, je vous attendrais jusqu’à disons 17 h 45.
- Grand fou !
- C’est comment votre petit nom ?
- Marie-Odile. Et vous c’est Alphonse, c’est ça ?
- Oui, mes amis m’appellent Fonfonce !

Elle éclate de rire.

- Vous m’avez l’air d’un sacré numéro ? Dit-elle en s’éloignant

Max est à peine installé dans la salle d’attente que la porte de l’avocat s’ouvre.

« Déjà ? »

Un type en sort et viens s’assoir à quelques chaises de lui. Par réflexe Max se lève.

- Non pas maintenant ! Lui dit l’avocat.
- Si justement ! Déclare Max qui s’engouffre en force dans le bureau de l’avocat.
- Monsieur, sortez immédiatement de ce bureau !
- On se calme ! Vous venez de demander à votre client de quitter momentanément votre bureau, c’est ça ?
- Sortez, s’il vous plait !
- Et pendant ce temps-là, vous auriez téléphoné tranquillou à Valmaison. Vous me prenez pour une bille ?
- Sortez immédiatement de ce bureau !
- Oh ! Vous n’en n’avez pas marre de répéter toujours la même chose ?
- Je vais donc appeler la police…
- Allez-y, ça me facilitera le travail.

Le genre de phrase magique qui ne veut rien dire mais qui provoque toujours son petit effet.

- Quel travail ?
- Justement j’étais venu vous en parler.
- Bon, je vous accorde cinq minutes, pas une de plus, asseyez-vous !
- Qu’on s’entende bien, vous avez une organisation solide, avec des complicités bien placés… Commence Max
- Pardon ?
- Il se trouve que nous aussi. On aurait donc pu essayer de s’entendre. Sauf qu’il y a des choses qui ne se font pas. On ne se fait pas du fric sur le dos des autres, ça s’appelle de la déloyauté.
- Ecoutez, je ne comprends fichtre rien à ce que vous racontez.
- Vous voulez vraiment que je vous fasse un dessin ?
- Dans mon métier on aime bien les choses claires. Vos propos ne le sont pas.
- Je ne suis pas idiot non plus, si je vous annonce des faits précis, vous aller les nier. Sachez donc qu’on a un dossier épais comme ça sur Valmaison, et que si Valmaison tombe, vous tombez aussi.
- Et pourquoi venir me voir ? J’ignore ce que vous reprochez à Valmaison…
- Vos dénégations sont risibles et ne m’intéressent pas.
- Passez donc à l’objet de votre visite alors ! C’est quoi ? Du chantage ?
- Tout de suite les grands mots ! Ou vous arrêtez tout ça immédiatement et on n’en parle plus, sinon je ne vous dis pas les conséquences professionnelles, familiales et même physiques.
- Sortez, monsieur !
- Ne prenez pas mes menaces à la légère. Nous connaissons la date de la prochaine séance. Si vous et Valmaison êtes encore derrière, si les règles ne sont pas changées, ça va saigner.
- Foutez-moi le camp, pauvre imbécile.
- Ta gueule, connard ! Lance Max après ouvert la porte pour sortir.
- Les inconvénients du métier ! Commente alors Torelli à l’adresse du type restée en salle. Venez, nous allons terminer.

Mais Torelli est préoccupé, il n’arrive plus à suivre la conversation d’autant que son interlocuteur est du genre « Je m’écoute parler et j’y vais doucement ! ». Dans ces cas-là, il utilisait un petit stratagème.

- Oh, je vous interromps un instant, juste, un instant. (Il prend son téléphone) Marie-Odile, j’ai oublié de vous demander de me préparer le dossier Roger pour 14 heures.

Cette dernière phrase est un code, Marie-Odile laisse passer trois minutes, puis plie un bout de papier vierge en quatre, entre dans le bureau et donne le papelard à l’avocat avec un air condescendant.

- Ah, zut ! Fait semblant de s’énerver Torelli, je vais avoir un contretemps, une sale affaire, une très sale affaire… Je dois me rendre sans délais au Palais. Nous allons être obligés de reporter ce rendez-vous, ma secrétaire va vous proposer une date en début de semaine prochaine…

Le type s’en va, Torelli attend quelques instants, l’interphone sonne, c’est Marie-Odile :

- Je n’ai pas de place en début de semaine prochaine…
- Et bien déplacez un rendez-vous, démerdez-vous, ne soyez pas stupide pour une fois, ça vous changera.

« Bon, me voilà dans de beaux draps ! » Rumine Torelli. « Quand je pense que j’ai failli appeler Valmaison. Ce conard m’a rendu service en m’empêchant de le faire. »

Fébrilement, il cherche un nom sur ses trois téléphones portables. En vain.

« Bordel de merde, je l’ai bien noté quelque part ce foutu numéro ! Dans le dossier peut-être ? »

Il se déplace dans la petite pièce qui lui sert de local d’archives, ne trouve rien, s’énerve :

- Marie-Odile !
- Oui !
- Le dossier Fouchère, il est où ?
- Connais pas !
- Evidemment que vous connaissez pas, à l’époque je n’avais pas encore fait l’erreur de vous embaucher.
- Ce n’est pas une raison pour me parler sur ce ton.
- Oui, bon, ça va, j’ai le droit d’être énervé.
- C’était en quelle année.
- Voyons forcement avant 2012, donc 2011 ou 2010.
- Tout là-haut dans les boites !
- Vous pouvez me les descendre.
- Comme ça vous allez mater ma culotte.
- Marie-Odile, il faut que vous sachiez une chose, j’en ai rien à branler de votre petite culotte.
- Vous n’avez pas toujours dit ça !
- Tout le monde fait des erreurs.
- Je vais vous le chercher et vous l’apporter votre dossier, c’est quel nom déjà ?
- Fouchère. Bobby Fouchère, enfin je veux dire Robert Fouchère.

Cinq minutes plus tard, Marie-Odile lui apportait le dossier sur son bureau.

- Vous avez vu un peu l’efficacité !
- Je vous paie pour ça !
- Mal embouché !
- Pardon ?
- Non, je n’ai rien dit !

Maitre Torelli parcourt rapidement le dossier, et finit par y trouver un post-il avec un numéro de téléphone. Il le compose.

« Pourvu qu’il réponde ! »

Ben non ça ne répond pas.

Torelli se souvient alors que le numéro, un numéro « sensible » donc, est codé. Il le décode et l’appelle de son portable « confidentiel » :

- Bobby ?
- Soi-même !
- Pouvez venir ?
- De suite ?
- Oui, au cabinet à 11 heures.
- O.K.

- Marie-Odile, Monsieur Fouchère va arriver, je le verrai en priorité. Vous gérerez.
- Ouais !

- C’est grave ? Demande Bobby en s’affalant dans un fauteuil.
- Oui l’abeille risque de rebondir !

(L’abeille était le nom de code utilisé pour une « transaction » négociée en 2012)

- Because ?
- Un type que je n’avais jamais vu est passé tout à l’heure, il connaissait le lien entre moi et mon contact au moment de l’abeille. C’est une information impossible à connaitre sauf si mon contact a parlé !
- Et puis ?
- Et puis, c’est pas clair, si j’ai bien compris, mon contact s’est procuré un nouveau lot et il a dû s’arranger pour faire croire que je servirai d’intermédiaire comme en 2012.
- Quel intérêt ?
- Pour brouiller les pistes, je suppose.
- C’est débile, vous l’avez approché votre contact ?
- Non, je voulais vous voir d’abord.
- Mwais… Vous attendez quoi de moi !
- Un deal ! J’ignore ce que fabrique le contact, mais s’il tombe, « l’abeille » va ressortir. Pour moi c’est la catastrophe et pour vous aussi je suppose.
- Je commence à comprendre, vous voulez que je neutralise votre contact, c’est ça ?
- Oui ! Mais si on pouvait faire soft…

Bobby fait semblant de ne pas avoir entendu cette remarque.

- Je suppose que vous souhaitez un pourcentage sur les bénéfices de l’opération ? Demande Fouchère.
- Non, je ne veux pas être mêlé à de nouvelles transactions. J’ai eu la faiblesse d’accepter cette opération, il y a trois ans, j’ai gagné du fric, mais j’ai mal vécu tout ça, j’ai même dû prendre des cachets pour dormir.
- Ma pauvre bibiche ! Se moqua Bobby. Vous n’allez pas me dire que vous dites non à toutes les combines…
- Je n’ai jamais dit que j’étais un saint. Mais il a des choses auxquelles je ne touche plus. Je veux juste que cette vieille affaire reste enterrée.
- O.K. L’adresse du contact ?
- Voilà, si vous pouvez noter… Faites gaffe c’est un flic.
- Vous me laissez carte blanche ?
- Presque.
- Précisez !
- Je ne vous commandite pas un meurtre.
- Vous êtes marrant, vous. Ecoutez, on ne s’est jamais vu, donc vous n’avez rien commandité.
- C’est moi qui vous donne le nom, vous n’étiez pas censé le connaitre.
- Vous inquiétez pas, on gère, on est des pros et on liquide que quand on ne peut pas faire autrement. Je vous laisse, on ne s’appellera qu’en cas de nécessité absolue.

Et Fouchère s’en va, tout ravi de l’opération juteuse qui lui tombe du ciel !

17 h 30

Quand Max arriva devant le passage du Havre, Marie-Odile était déjà là, elle s’était soigneusement remaquillée et s’était copieusement arrosée d’eau de toilette.

- J’ai hésité mais je suis venu quand même ! Tint-elle à préciser.
- T’as raison, faut profiter des bonnes choses. Bisous.

Si Marie-Odile s’attendait à un petit bisou d’affection, les intentions de Max étaient beaucoup plus explicites, il fit en sorte que les bouches se rencontrent et s’entrouvrent, et bientôt le baiser fut aussi fougueux que promesse d’érotisme.

- Et bien, vous alors !
- Humm, tu m’excites, tu me fais bander.
- Allons, allons !
- Tu peux tâter, tu verras bien.
- Pas dans la rue !
- Mais si !

Max se colle de nouveau contre elle, de nouveau les bouches se collent. Max s’interrompt un moment, et lui chuchote :

- Ta main, mets ta main !

La main de Marie-Odile descend vers la braguette de Max, elle constate alors qu’effectivement la bite est toute raide.

- On arrête, vous allez me rendre folle ! Dit-elle les joues empourprées.
- On va où ?
- Ecoutez-moi, je veux bien être à vous ce soir, mais je voudrais mettre une chose au point. On va boire un verre cinq munutes.
- Allons-y !

Une fois attablée Marie-Odile se lança :

- Vous devez me prendre pour une fille facile…
- Je ne juge pas les gens.
- Je suis une femme mariée, mariée mais délaissée.

« Attention, elle va me raconter sa vie ! » se désespère Max.

- Mon mari est constamment en déplacement. Je suis probablement la reine des cocues, mais je m’en fous. Il y a au moins dix ans qu’il ne m’a pas touché. J’ai pris un amant, mais je me suis rendue compte que c’était une source d’emmerdes et de complications. Bref, je passe…

« C’est ça, abrège, ma cocotte ! »

- Alors parfois, quand je fais une rencontre intéressante, je me donne, mais que ce soit bien clair, je ne cherche pas de liaison.
- Mais chère amie, cela me convient fort bien, on va s’amuser, demain matin on prendra le petit dej’ ensemble et ensuite chacun rejoindra sa vie.
- Parfait alors je vous laisse décider de la suite du programme.
- Je n’habite pas Paris, je suis descendu à l’hôtel.
- On peut aller chez moi, mon mari est à Hong-Kong, ce sera plus…
- Plus quoi ?
- Plus sympa, non ?
- C’est loin ?
- Dans le 15ème, on prend le métro, il y a juste une correspondance…

A peine arrivé dans l’appartement Max propose :

- La scène qu’on avait commencé dans la rue, j’aimerais qu’on la rejoue ici, mais en intégrale.
- Vous ne voulez pas boire un verre avant ?
- Non je veux ta main !
- Ah, elle est moins raide que tout à l’heure !
- Continue à la toucher, elle va grossir.
- Comme ça !
- Humm, tu m’excite bien !
- Hi, hi !
- Maintenant, sort la de sa braguette !

Chanette23g1
Marie-Odile n’hésite pas, et quelques instants plus tard fait sortir de sa cachette une bite bien bandée.

- Elle est belle ! Commente-t-elle.

Et sans autre forme de procès, elle se met à lui imprimer quelques mouvements de masturbation, des mouvements très lents, en se servant du bout des doigts. La bite devient raide, le gland se gonfle et vire au rose violacé. Elle l’embrasse, bouche fermée, du bout des lèvres, un bisou sur la bite en quelque sorte !

Puis d’autorité, elle lui dégrafe sa ceinture et fait glisser pantalon et caleçon sur les chevilles.

- C’est quand même mieux comme ça ! Dit-elle.

Max croit alors qu’elle va le sucer, mais Marie-Odile fait manifestement durer le plaisir et se met à lui flatter les couilles. Sa main descend encore un peu plus bas, un doigt s’approche du trou du cul.

« Elle ne va tout de même pas… »

Mais quand il la voit porter son index en bouche afin de l’humecter, il comprend qu’elle va le faire. Il s’apprête à protester, mais il est tellement excité qu’il ne bronche pas.

Le doigt lui pénètre le cul à présent et se livre à d’impertinents allers et retours.

- Vous aimez ?
- Je préfèrerais que tu me suces !
- On y va, on y va, mais vous ne m’avez pas répondu.
- Heu… ce n’est pas désagréable.
- N’est-ce pas ?

Elle enlève le doigt et le porte à sa bouche.

- Votre cul a très bon goût !

Max commence à se demander où il est tombé, mais ses réflexions sont très vite interrompues car voici la fellation qui commence…
Chanette23g2
Contrairement à ce craignait Max, Marie-Odile suce divinement bien, jouant magnifiquement de la pression de ses lèvres lorsqu’elle fait coulisser la verge, et taquinant le méat du bout coquin de sa langue, tandis que sa main joue avec les testicules. Max est obligé de la stopper, n’ayant aucune envie de jouir si tôt.

- Et bien dis-moi, tu suces comme une reine ! Où est-ce que tu appris à sucer comme ça ?
- C’est toute une histoire ! Je vous la raconte maintenant, ou on va dans la chambre continuer ce que nous avons commencé ?
- On va faire une petite pause en buvant un verre et tu vas me raconter ça !
- Je ne voudrais pas vous choquer !
- J’ai les idées larges !
- Avant de travailler chez Torelli, je m’étais fait embaucher dans un grand cabinet d’avocat d’affaires. C’était il y a… bref, c’était il y a pas mal d’années, j’étais jeune et belle. Et j’ai été engagé à cause de mon physique. On m’a alors de suite expliqué que mon salaire exploserait si j’acceptais certaines missions particulières auprès de certaines relations.
- Des missions avec du sexe ?
- Oui ! J’ai d’abord refusé mais on m’a accordé quarante-huit heures de réflexions. Après avoir bien pesé le pour et le contre, j’ai accepté. Du coup on m’a envoyé en stage !
- En stage ?
- Ben, oui, dans un clandé, j’y ai appris des tas de choses. Contrairement à ce que disent les connes, le métier de pute, c’est un vrai métier, ça s’apprend. J’ai appris à sucer, à caresser les hommes là où ça le fait bien, à simuler, à me retenir, plein de choses quoi !

Elle se tait brusquement réalisant qu’elle est en train de raconter sa vie à un parfait inconnu.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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