Samedi 9 juin 2018 6 09 /06 /Juin /2018 17:07

L’odyssée de Zarouny (Vargala 3) – 15 – Jo Kiffer (suite) par Nicolas Solovionni

 

Thémes abordés :  bisex féminine, bisex masculine, doigtage masculin, domination soft, party, scato, science fiction, uro

 
15 – Jo Kiffer (suite)

La nuit venue, sans en aviser les autres, je décidais de ne pas attacher Numi. Je fus affolé le lendemain matin en découvrant sa couche vide, Je sortis dans la cour et je la vis revenir du poulailler où elle avait été ramasser des œufs pour le petit déjeuner. Brave fille !

Et alors qu’on était attablé, elle nous fit cette confidence :

- Bon, je voudrais être très franche avec vous, je ne vous ai pas tout dit, mais maintenant je vais le faire. Rassurez-vous ce ne sont pas des mauvaise nouvelles….

Je ne vous dis pas la tête qu’on faisait !

- A la naissance, on nous introduit une puce dans le gras du bras, ça émet juste des ondes, mais ça permet de repérer quelqu’un !

Imaginez la stupéfaction de l’assistance !

- Quoi ?
- Attendez, au début j’espérais qu’on me retrouverait et qu’on vienne me récupérer… laissez-moi continuer… Maintenant j’ai changé ma façon de voir les choses. Je ne pense pas que je resterai toujours avec vous, même que ça m’étonnerait, mais quelque part, je vous aime bien et ça me chagrinerait de vous voir tuer ou fait prisonnier par ces demoiselles. Donc je vais vous dire où se trouve ma puce, et vous allez me l’enlever, en essayant de faire ça proprement, puis la détruire.

Je l’aurais embrassé ! Je l’ai peut-être fait d’ailleurs, je ne me souviens plus.

Bref en peu de temps, la petite Numi était devenue très délurée. On avait établi un protocole tacite, elle restait sous ma protection en étant libre de coucher avec qui bon lui semblait. Néanmoins, je devais veiller au grain afin que Sonbong ne soit pas trop défavorisé et ne nous pique pas une crise, mais dans l’ensemble, ça fonctionnait assez bien.

Du coup, on se l’est coulé douce pendant plusieurs semaines et puis un jour au cours d’une discussion à table, Enrique se mit à rêver à haute voix :

- Si on trouvait le moyen de faire éclater une émeute dans l’enclave male ? Ça flanquerait un joli bordel, et on pourrait peut-être en profiter pour s’emparer d’un vaisseau !
- Une émeute dans l’enclave male ? N’importe quoi ! Ces types sont tout content d’être des esclaves, arrête de rêver, le rembarra Sonbong,
- Ne croyez pas ça ! Il n’y a pas que des esclaves consentants dans l’enclave, certains ne supportent pas leurs conditions, il y a même des activistes. Le gouvernement tolère et laisse faire, on leur fait croire qu’ils ont un espoir, qu’on peut s’évader de l’enclave, mais au compte-goutte. Expliqua Numi.
- Mais ils ne s’évadent jamais ?
- Si, ça arrive ! Mais les autorités contrôlent tout et ont leurs mouchards. En principe les évasions échouent, mais pas toujours, de temps à autre on laisse une évasion réussir.
- Mais pourquoi ?
- Toujours pareil, pour entretenir l’espoir.
- Donc il y a des hommes qui sont sortis de l’enclave ?
- Théoriquement ! Normalement les types sont repris ou carrément éliminés à la sortie de la ville, mais on croit savoir que certains ont été assez malins pour s’en réchapper.
- Et ils sont où ?
- Ah, ça ? A pied sans abris, la survie n’est pas évidente, il faut trouver à boire, à manger, dormir sans se faire piquer par les bestioles, marcher avec des chaussures inadaptées.
- Mais les fermes abandonnées ?
- Faut savoir qu’elles existent et ensuite il faut savoir où elles sont.

L’idée d’essayer de retrouver une partie de ces types commença à germer. Numi nous indiqua qu’il devait y avoir une autre ferme à environ 50 kilomètres. En partant de très bonne heure, ça nous faisait une journée de marche. On s’est super préparé, l’eau, les provisions, le gros problème c’était les chaussures, on en a bricolé avec de la toile, de la corde tressée, on a rembourré ça avec de la paille. Au bout d’un kilomètre on s’est rendu compte qu’elles ne tiendraient pas la distance, on est revenu.

On a donc passé les jours suivant à essayer de confectionner des chaussures, il nous aurait fallu du cuir ou du caoutchouc, on n’avait pas, bref la galère. On était en standby, remettant toujours la marche vers la ferme à plus tard.

Et un jour un gars qui s’appelait Talquir a débarqué dans la cour avec un camion, ils étaient quatre évadés de l’enclave. Deux étaient armés. Après un moment de flottement, le gars s’est expliqué.

- J’étais le second d’un vaisseau qui faisait escale, on m’avait dit que les étrangers pouvaient entrer dans la zone male et qu’on pouvait s’y encanailler, qu’il y avait des filles, tout ça…. J’y suis allé avec ces messieurs. Tu parles, des bistrots minables, pas de filles, de l’alcool à 2° et puis je me suis pris de querelle avec un mec, bagarre, conduite au poste, badge confisqué, plus moyen de sortir de l’enclave. Mes collèges se sont également fait confisquer leur badge, on devait être affectés dans une équipe de construction, on nous a mis dans un camion à l’arrière, pas attachés mais avec une gardienne armée et pas aimable. On a profité d’un cahot sur la route, pour maitriser la fille, dans la foulée on a neutralisé la conductrice, on les a fait descendre et on a filé la route, le plan au départ c’était de gagner l’astroport et de passer en force puisqu’on avait piqué les armes des filles, mais on s’est paumé, impossible de retrouver la direction, rien n’est indiqué correctement. Alors on a roulé au hasard en se disant qu’il valait mieux prendre les pistes les moins fréquentées. On n’a pas compris comment on s’est retrouvés libres, ça a été trop facile.
- Les filles ne se sont pas méfiés, les mecs de l’enclave n’auraient jamais pu faire ça, ils ne savent pas conduire.
- Je peux vous indiquer la route ! Intervint Numi.
- C’est qui, elle ?
- Notre copine.

Bref, on s’explique et après une bonne concertation, on a décidé d’y aller.

Arrivé sur une espèce de colline, Numi nous annonça que l’on apercevait l’astrodrome.

- Il est où le vaisseau ? S’énerva Talquir.
- Il n’y a aucun vaisseau interstellaire sur le tarmac.

Il nous fit une véritable crise de nerfs, il n’avait pas de plan B, on est rentré.

Talquir avait une qualité, il était plein d’idées, ça bouillonnait un maximum dans sa boite à cerveau. En revanche, il était très rustre, partait du principe que les tâches collectives n’étaient pas du rôle des chefs. Les tensions se firent rapidement jour, d’autant qu’un abri optimisé pour quatre personnes a un peu de mal à en satisfaire huit. Et puis il y avait Numi objet de toutes les convoitises.

L’unique façon de ne pas sombrer dans le chaos était de s’atteler à la préparation d’un plan.

- Tout a changé ! Nous dit Talquir. Dans le plan A, le capitaine nous aurait ouvert, il y aurait eu un peu de grabuge mais on pouvait gérer. Maintenant il faut : premièrement qu’un vaisseau soit là, deuxièmement qu’on nous laisse rentrer. Pour ça il faut primo : qu’on puisse surveiller l’astrodrome, secundo : un rapport de force, parce que deux flingues ça ne suffira pas. Autrement dit, il nous faut du monde, des armes, une planque près de l’astrodrome, un deuxième camion, du carburant.
- Autrement dit : c’est infaisable !
- Pas du tout, la première chose à faire c’est de trouver du monde, on peut tenir à combien dans le camion ?
- Une quinzaine !
- OK pour quinze.
- Et tu vas les ramener ici ?
- Bien sûr !
- Et comment on fait pour héberger 23 personnes ici, déjà qu’à huit c’est pas évident.
- Chacun son boulot, moi je m’occupe de nous faire partir d’ici, toi tu t’occupes de la bouffe.
- Tu n’as pas d’ordre à me donner !
- Si parce que c’est moi le chef, et tu sais pourquoi je suis le chef ? Parce que j’ai un flingue.

Le mec me tenait, je décidais faute de mieux d’attendre et voir. Sonbong insista auprès de Talquir pour faire partie du commando. Ce dernier accepta impressionné par la carrure du volontaire.

En échange, il laissa près de moi l’un de ses hommes dont je m’aperçus rapidement qu’il avait été missionné pour me surveiller.

Je pris mon mal en patience en allant bécher des patates. Les préparatifs permettant de nourrir plus de vingt personnes confirmèrent mes craintes. On n’y arriverait pas.

Le lendemain matin, Talquir et les trois hommes de son « commando » n’étaient pas rentré, l’opération avait donc échoué.

- Bon, ben faut partir, ça peut être dangereux de rester là.
- Non, on reste ! Protesta Dalsar, l’homme de Talquir. Il a juste été retardé.
- Et bien attends-le si tu veux ! On ne t’oblige pas à venir avec vous.
- Non, on va tous rester là ! Insista le type.
- Bon tu ne vas pas nous donner des ordres, tu te prends pour qui ?
- Le chef, c’est Talquir, et j’obéis à mon chef.
- Mais, il va la fermer, ce connard ! Intervient Enrique.
- Pas de bagarre, s’il ne nous aide pas à préparer le départ, il sera privé de bouffe.

L’éventualité d’un départ précipité avait déjà été envisagée et nous avions un plan. On avait confectionné des cages en cordes tressées pour emporter quelques poules et un coq, on emportait aussi de quoi faire repousser des patates.

Dalsar continuait à nous emmerder, ça posait un sacré problème : l’emmener de force était compliqué, le laisser là était risqué, si les novasiennes le retrouvaient, elles le feraient parler et se lanceraient à notre poursuite. Bref on était bloqué à cause de ce connard.

Je préparais néanmoins notre départ avec Enrique et Numi et un moment celle-ci s’éloigna sans rien dire. Une demi-heure après elle revenait.

- Dalsar est mort, on va pouvoir partir tranquille. Annonça-t-elle.
- Mort ?
- Disons qu’il est devenu entreprenant. On s’est bagarré et je lui ai porté un coup mortel.

J’ignorerai toujours si la version de Numi était exacte et me suis toujours demandé si elle ne l’avait pas tout simplement supprimé froidement. Mais je me suis promis de ne jamais plus évoquer cet épisode.

Numi nous avait expliqué que sur la piste principale à quelques kilomètres, un camion passait tous les jours en fin de matinée. On ne fit aucun barrage, Numi devait servir d’appât jouant la malheureuse abandonnée sur la route. Quand le camion arriva, on le prit d’assaut, il n’y avait que la conductrice. On l’a laissé sur le bord de la route et on a filé.

Ça a été le début d’une odyssée qui a duré plusieurs semaines et puis un jour on est tombé sur une baraque. Quatre nanas armées en sortirent.

- On se calme ! Commença Numi, je me suis perdue, ces deux mâles sont mes esclaves, ils ne sont pas méchants du tout…
- Des esclaves ?
- Oui, je vous expliquerai !
- Mais vous êtes qui, vous ?

Heureusement, Numi avait eu la présence d’esprit de comprendre que les quatre filles en question ne pouvaient être que des rebelles.

- J’ai commis quelques bêtises, je suis en cavale.
- Il reste beaucoup de carburant dans votre camion ?
- Oui pas mal, on vient de se réapprovisionner.
- Ça peut nous intéresser, entrez on va causer.

Les quatre femmes étaient assez différentes, deux avaient entre quarante et cinquante ans, les deux autres n’atteignaient pas la trentaine. Des belles femmes.

- Je m’appelle Oliru. Se présenta la plus vieille. Alors on va jouer cartes sur table, on est armé et votre camion nous intéresse, vous voyez le tableau ?
- On voit très bien ! Répondit Numi, peu rassurée.
- Nous aussi, on est en fuite, on a fait une grosse bêtise, vous voulez savoir laquelle ?
- De toute façon vous avez envie de nous le dire !
- On a organisé une partie bleue. On a été dénoncé, il y a eu une descente de police, ça a été un peu confus et pendant la pagaille on a été quatre à se faufiler. On ne tenait pas à se retrouver dans un camp de rééducation.

Je me demandais ce que pouvait être une partie bleue, mais je ne fus pas long à comprendre.

- Vous en faisiez souvent des parties bleues ?
- Ben oui, assez régulièrement, comme j’avais un poste plutôt bien placé, ce n’était pas trop difficile de trouver des males avec des bonnes bites. Je vous passe les détails, mais je crois comprendre que nous partageons les mêmes joyeuses perversions.
- En effet, c’est tout une histoire, mais j’avoue que je m’éclate avec ces deux-là ! Répondit Numi.
- Vous nous les prêterez ?
- Vous êtes armées, nous sommes pour ainsi dire vos prisonniers, je ne suis donc pas en état de négocier.
- Rangez vos flingues, les filles ! Voilà vous n’êtes plus prisonniers, alors pour ce prêt, c’est d’accord ? Cela fait des mois que nous sommes en manque.
- C’est d’accord, mais autant que les choses soient claires, ces deux hommes ne sont pas de Novassa, ce sont des cosmonautes qui ont été capturés. Ils sont dociles, mais jusqu’à un certain point.
- Ça veut dire quoi ?
- Ça veut dire que si vous avez l’intention de faire des trucs avec des fouets et des cravaches, on va avoir un problème.

Les quatre nanas se mirent à se concerter en chuchotant. Elles ne semblaient pas d’accord entre-elles. Finalement Oliru revint vers Numi.

- On ne va pas les abimer, l’important c’est qu’ils nous baisent bien.

Le désarmement des filles fut plus symbolique que réel, les armes restaient à leur portée, mais il fallait bien jouer le jeu.

En deux mots Numi nous expliqua la situation :

- On de la chance, on est tombé sur des hétéros, c’est un crime sur Novassa, mais il va falloir payer de votre personne.

- Bon, deux chacun, si elles ne sont pas trop exigeantes, ça devrait le faire, amusez-vous bien.

Je me déshabillais ainsi qu’Enrique. Les nanas tinrent alors une sorte de bref conciliabule.

- On va d’abord vous regardez faire des trucs ensemble, ensuite on s’occupera de vous ! Nous dit alors Oliru.

Moi ça ne gênait pas, j’ai les idées larges.

Les quatre femmes retirèrent alors leurs vêtements. Toutes différentes, mais toutes très belles. J’appréciais particulièrement la beauté mature d’Oliru, le corps bronzé et les seins lourds.

Nous avons commencé par nous branler mutuellement, puis quand la bite d’Enrique fut bien raide, je me la suis prise en bouche. Les filles s’étaient rapprochées et formaient un quasi-cercle autour de nous. Les réflexions salaces fusaient :

- Humm, elle est trop belle cette bite, moi je la veux au fond mon cul.
- Moi je veux la sucer !
- Tu la suceras quand elle sortira de mon cul !
- Ça ne me dérange pas !
- T’es vraiment une salope !
- Je sais !
- On voudrait goûter aussi ?

Il fallut qu’Oliru les temporise :

- Du calme les filles, dans dix minutes, ils seront à vous, vous pouvez bien attendre dix minutes.

Deux des filles se tripotaient la minette pendant que je continuais à sucer.

- Bon tu ne vas pas le sucer pendant trois semaines, donne-lui ton cul, maintenant ! S’exclama l’une des nanas.

Qu’à cela ne tienne, je me positionne en levrette, mais j’ai le temps de prévenir Enrique.

- Surtout ne jouis pas, après cette petite fantaisie, elles vont nous sauter dessus, il vaudrait mieux ne pas les décevoir.

L’instant d’après sa bonne bite était dans mon cul. Il y avait longtemps que je ne m’étais pas fait enculer, la dernière fois c’était à bord de mon vaisseau. J’aime ça mais ça ne me manquait pas, mais en ce moment j’étais aux anges. Enrique me sodomisait merveilleusement bien. J’étais enculé et content de l’être.

Le souci c’est que je sentais qu’il s’excitait, il accélérait alors qu’il lui aurait fallu ralentir.

- Ne jouis pas, bordel ! Lui chuchotais-je

Il comprit enfin le message, et désaccéléra, je gémissais de plaisir, mais je simulais une jouissance bien supérieure à celle que je ressentais.

- On leur fait inverser les rôles, celui qui est devant passe derrière et…
- Non, non ! Protesta l’une des femmes, c’est bien beau de regarder, mais moi je veux participer.

On ne les a pas vues arriver. En un éclair Oliru et Majita étaient près de moi tandis que les deux autres abordaient Enrique…

Elle devait remonter à loin leur dernière orgie hétéro, car elles se sont jetées sur nos bites comme des assoiffées en manque. Alors que Majita avait pris ma queue dans sa bouche, Oliru après avoir patienté à peine une minute finit par trouver que sa camarade n’était pas assez partageuse et lui tira les cheveux pour prendre sa place…

Le problème c’est qu’Oliru avait elle aussi une jolie tignasse et que Majita la tira à son tour. Et ce qui devait arriver arriva, les deux nanas en virent aux mains et roulèrent sur le sol en se distribuant des baffes.

Quelque part, la chose m’amusait, c’était bien la première fois que deux femmes se battaient pour ma bite !

Du côté d’Enrique ça se passait beaucoup mieux, Monsieur s’était allongé sur le sol, tranquille, pépère, tandis que les deux femmes s’occupaient de son sexe.

Oliru et Majita continuaient de se bagarrer sans qu’aucune des deux ne parviennent à prendre le dessus. Elles se balançaient des insultes que je ne comprenais pas, n’ayant pas étudié l’argot novassien…

Numi s’était assise un peu à l’écart. Je la vis soudain se lever et venir vers moi.

- On va les séparer ! Me dit-elle.
- Pourquoi faire ?
- Tu vas voir ! Viens.

Ce ne fut pas si facile que ça, la bagarre à deux menaçait maintenant d’en être une à quatre, ce n’est certainement pas ce que souhaitait Numi.

Celle-ci s’adressa alors aux deux autres filles.

- Venez nous aider à les séparer, elles vont se tuer !

Proposition dangereuse qui risquait de dégénérer en bagarre générale, mais Oliru et Majita furent rapidement maîtrisées.

- Bon, vous n’allez quand même pas vous entretuer pour ces deux hommes. Il y a moyen de faire autrement, vous pouvez en profiter chacune votre tour.
- De quoi je me mêle ! Cria Majita.
- Je ne veux pas que vous vous fassiez du mal à cause de nous. Nous voulons vous apporter du plaisir, pas de la discorde.
- C’est elle qui a commencé ! Reprit Majita.

Majita restait très énervée alors qu’Oliru semblait se rendre compte que la situation avait été trop loin et se taisait.

- Je ne veux pas le savoir ! Réconciliez-vous, allez, rapprochez-vous.

- C’est elle qui a commencé ! Répéta Majita en refusant d’avancer.
- D’accord c’est moi qui a commencé ! Concéda Oliru (même si les choses n’avaient pas été aussi simples que ça). On fait la paix ?

Du coup les deux filles se rejoignirent et se roulèrent un patin.

- On y retourne mais ce sera chacune notre tour ! Précisa Oliru. Je te laisse commencer.

Je ne bandais plus, mais cette diablesse de Majita eut tôt fait de redonner vigueur à popaul. Elle l’avait pris flaccide, mais quand elle la confia à Oliru elle était devenue rigide.

Les langues des deux femmes montaient et descendaient sur ma verge, me gobaient les couilles, m’asticotaient le gland.

J’étais resté debout, un moment Oliru me fit signe de m’allonger, je le fis, la fille se positionna au-dessus de moi et vint alors s’empaler sur ma queue en prévenant sa copine qu’elle lui passerait le relais rapidement.

Au bout d’un moment je me suis senti partir. C’est arrivé au pire moment, Oliru se désemboîtait pour laisser la place à Majita et moi comme une andouille j’éjaculais dans le vide.

Majita s’est mise à rire et est venu me lécher mon sperme, puis Oliru est venu s’assoir sur mon visage afin que je la lèche.

Je tentais de m’appliquer bien que la position ne soit pas des plus confortables. Majita pendant ce temps, me tripotait la queue mais échouait pour le moment à la faire rebander… Elle m’introduit alors un puis deux doigts dans mon cul en les faisant aller et venir. La sensation était agréable mais l’érection ne venait toujours pas.

Stimulé néanmoins par se doigtage anal, je m’acharnais tant et si bien à lécher la minette d’Oliru que celle-ci se mit à jouir de façon fort peu discrète.

Ça dégoulinait sur mon visage, je crus d’abord qu’il s’agissait de jus de mouille avant de comprendre que cette belle mature était en train de me pisser dessus. Certes, elle aurait pu me prévenir, mais la fantaisie n’était pas pour me déplaire et j’avalais ce que je pouvais de son urine fraiche et miracle : ma bite commençait à réagir.

- Je lui ai pissé dans la bouche, il a presque tout bu, ce gros cochon ! Commenta Oliru à sa copine
- C’est un gros cochon d’enculé ! Ajouta Majita qui avait dû prendre des cours de poésie. Chie lui dessus !

Je commençais à baliser.

- Tu ne te fais pas baiser ? S’étonna Oliru.
- Attend je pousse !

Je fermais les yeux, et sentis une chose molle atterrir sur mon visage. On beignait en plein romantisme.

- Il bande pas assez ! Constata Majita
- Attends, tu vas voir… Répondit la mature en me pinçant assez fortement les tétons.

J’ignore où elle avait appris ce truc, mais il fut d’une redoutable efficacité. Voilà que je rebandais. Majita me grimpa dessus et entama une chevauché au terme de laquelle ma partenaire prit son pied comme une damnée tandis que j’éjaculais pour la seconde fois en moins d’une heure.

J’avais la bite douloureuse, le cul aussi, et je me sentais fatigué et il fallait que je me lave. J’espérais fermement que les fantaisies étaient terminées pour le moment. Un petit coup d’œil sur le trio d’Enrique qui semblait en pose. Ils étaient tous les trois allongés et se racontaient je ne sais trop quoi.

Je restais allongé, mais les deux femmes se relevèrent, s’approchèrent l’une de l’autre et se roulèrent un patin, elles étaient donc bien réconciliées

C’est alors que Numi qui venait de se déshabiller appela Oliru.

- Viens me sucer ! Dit-elle en écartant les cuisses.

Ce n’était ni une proposition, ni une invitation, cela s’apparentait bien à un ordre.

Oliru hésita un court instant, tandis que Numi prenait une attitude lascive, une main sur le sein, une autre sur la chatte, la langue balayant ses lèvres, le corps légèrement en arrière. De quoi craquer, quoi !

Oliru s’approcha et s’engouffra entre les cuisses de Numi.

- Et que ce soit bien fait, chienne, sinon tu ne pourras plus jouer avec mes esclaves !

Oliru regarde Numi dans les yeux, se demande comment il convient de réagir.

- Tu vas être ma chienne ! Répète Numi.

Oliru hésite encore, juste quelques secondes puis lui répond dans un souffle :

- D’accord, je suis ta chienne !
- Alors lèche, traînée, suceuse de bites.

Oliru commença à lécher la chatte de Numi mais celle-ci l’interrompit au bout de deux minutes.

- Il faudrait mieux que je pisse avant, ouvre la bouche
- Vas-y, pisse-moi dans la bouche !
- Tu aimes ça, hein ?
- Oui, je suis une salope, une pute, une suceuse de queue, une buveuse de pisse.
- C’est tout, t’as rien oublié ? S’amusa Numi. Attention ça vient, ouvre bien la bouche.

Certes, Numi jouait, mais ce jeu n’avait rien d’innocent, cette mini domination venant après son rôle dans le dénouement de la bagarre de tout à l’heure participait pleinement à sa prise d’ascendance sur le groupe.

Et pendant que Numi s’amusait avec Oliru, Majita ma câlinait gentiment et après m’avoir essuyé le visage, me prodiguait des petits bisous sur la bouche, j’en étais tout chose.

Après avoir grignoté ensemble Oliru nous expliqua :

- On ne peut pas rester ensemble ici, on peut vivre à quatre, pas à sept. Mais je connais les coordonnées d’une ferme qui a dû être abandonnée il y a plusieurs mois, c’est au pied de la montagne, on pourrait y aller dans un premier temps. Et ensuite passer la montagne, il parait qu’il y a une espèce de communauté de l’autre côté ! Nous confia Oliru.
- Un autre état ?
- Oui, quand la concession a été attribuée aux femmes de la religion Baal, la planète n’était pas déserte, il y avait au moins une implantation sauvage. Un paquebot terrien acheté en coopérative dont les occupants se sont installés ici. S’ils ont survécu, ils nous accueilleront, c’est une société redevenue technologiquement arriérée mais mixte. C’est peut-être une légende, mais qui sait…

Voilà une perspective qui enthousiasmait Oliru et ses compagnes, mais pas moi, ce n’est pas avec une société revenue au Moyen-âge qu’on pourrait quitter la planète quoique….

- Et leur vaisseau ?
- Mystère !
- Ils ne l’ont pas détruit ?
- Je ne vois pas pourquoi ?
- Dans ce cas, il reste forcément un peu de carburant, on pourrait le piloter jusqu’au cosmodrome de Novassa, on fait le plein et on se casse.
- Vous allez faire comment pour faire le plein.
- Quand on n’aura plus que ce problème-là à résoudre, ça commencera à aller bien.

Bref on est allé rejoindre cette fameuse ferme, c’est celle-ci ! Ça fait trois ans qu’on est là. On a fait plusieurs expéditions dans la montagne pour essayer de trouver un passage, on n’y arrive pas, on n’est pas équipé contre le froid, on ne sait pas où il faudra redescendre. Cette fameuse communauté, dont on n’est même pas sûrs qu’elle existe, elle peut être à des centaines de kilomètres de l’autre versant, comment voulez-vous qu’on la trouve. On a couru après une chimère.

Fin de récit de Jo Kiffer

A suivre

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Eros Cosmos
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Samedi 9 juin 2018 6 09 /06 /Juin /2018 17:05

L’odyssée de Zarouny (Vargala 3) – 14 – Jo Kiffer par Nicolas Solovionni-

 

 

Thémes abordés : bisex masculine, exhibition, party, science fiction, spermophilie, uro, voyeurisme.

Le récit de Jo Kiffer

C’était il y a dix ans équivalence terrienne, peut-être plus, je n’ai plus bien la notion du temps, j’étais capitaine de vaisseau et on devait livrer du matériel médical sur Novassa, mais en parallèle on avait reçu un message réclamant des armes qu’on devait livrer à un mystérieux contact à l’astroport. Oh, pas grand-chose des armes de poing dissimulées dans les boites de lunettes et les prothèses auditives mais le contact promettait de nous les payer au prix fort. On s’est fait piquer bêtement.

Le vaisseau a été confisqué, je n’ai jamais su ce qu’il était devenu. Et on nous a parqués dans le quartier des hommes. Je ne suis pas resté longtemps, les mecs là-bas ont une mentalité d’esclave, ils acceptent leur condition. Ne pouvant compter sur leur aide, on s’est débrouillés tout seul et on a commencé par creuser un tunnel en pleine nuit en se relayant. Pas si facile ! Mais on a eu une autre idée, on s’est rendu compte qu’il était très facile de voler un camion, on se demandait pourquoi personne n’y avait pensé. La réponse est toute bête : les hommes de l’enclave ne savent ni conduire ni voler un camion. On ne pouvait pas tous partir, on a donc décidé que je partirais en premier avec dix hommes tirés au sort.

On a filé vers le sud sur environ 50 kilomètres, quand on s’est aperçu qu’on allait manquer de carburant, on s’est arrangé pour pénétrer dans une forêt. On n’a pas été bien loin mais suffisamment pour planquer le camion. Ça nous faisait une base, on était abrité mais on manquait de tout, rien à bouffer, ni à boire, aucune perspective. Des tensions sont tout de suite apparues dans le groupe, certains voulaient faire un barrage sur la route, d’autres donnaient la priorité à la recherche d’un point d’eau. En quelques minutes, j’avais perdu toute autorité sur mes hommes. Un type s’est cru plus malin que tout le monde et a grimpé à un arbre pour tenter de repérer un point d’eau, il a dégringolé et s’est tué sur le coup. Au lieu de calmer les esprits cet incident a fait encore monter la tension d’un cran et une violente bagarre a éclaté, je ne reconnaissais plus mes hommes redevenus de vrais sauvages. Nous n’avons été que trois à rester à l’écart. Quand la bagarre a cessé, on s’est aperçu que deux gars étaient morts dont un étranglé.

J’ai demandé qui avait fait ça, évidemment ce n’était personne, mais j’avais ma petite idée, j’ai interpellé le mec ? Il s’est avancé menaçant, j’avais préparé une grosse branche, il l’a reçu en pleine poire, il est tombé à moitié assommé.

- Si c’est lui l’étrangleur je l’achève ! Ai-je crié.

J’attendais une réaction mais personne n’a bronché. Alors j’ai tué le mec. J’en étais malade de faire une chose pareille, je me suis rendu compte que j’étais devenu aussi sauvage que les autres, mais mon autorité était rétablie. J’ai demandé qu’on enterre les quatre corps, puis on s’est mis à chercher de l’eau mais de façon intelligente cette fois et on en a trouvé.

On a aussi trouvé de quoi manger, des petites bestioles qu’on ne pouvait même pas faire cuire, mais bon, quand on a faim…

L’idée du barrage sur la route n’était pas si sotte que çà. On l’a fait, on attendu quatre jours en se relayant, puis un camion est enfin arrivé. On a capturé les deux nanas avec une facilité déconcertante, on n’a pas eu de mal à les faire parler, les pauvres étaient terrorisées, elles nous ont expliqué qu’il y avait une ferme abandonnée à 15 kilomètres. On a été voir, effectivement ça tombait en ruines, mais il restait des vestiges de l’ancienne exploitation, il y avait une turbine à eau pour l’électricité. Pour la nourriture, il y avait des patates et d’autres racines ainsi que quelques arbres fruitiers. On pouvait donc y vivre avec l’ensemble de l’équipe.

Trois gars sont partis chercher les hommes qu’on avait laissé dans l’enclave à Novassa-City, ils ont pris avec eux l’une des nanas en otage. L’opération paraissait facile. Elle devait se faire de nuit, le souterrain secret était censé être terminé, un de mes hommes le prendrait de l’extérieur, puis ramènerait les autres, tout le monde grimperait dans le camion et hop, affaire terminée.

Sauf que le camion n’est jamais revenu. On avait convenu que si le camion n’était pas rentré le lendemain midi, on reprendrait la route. C’est ce qu’on a fait, cela pouvait être dangereux de rester là, l’otage partie avec le groupe ayant pu nous dénoncer. On n’était plus que quatre, sans compter Numi, l’otage qui restait.

Les rapports avec elle étaient tendus comme vous pouvez facilement l’imaginer, elle ne pensait qu’à se sauver et les gars ne pensaient qu’à la sauter. Pas facile à gérer.

Et puis, on a eu de la chance, on était finalement tombé sur une fille pas trop con, le troisième jour, elle s’est mise à causer, des conneries des banalités…

- Vous venez d’où ? Vous avez un drôle d’accent…

On lui a expliqué.

Le lendemain ça commençait à devenir plus intéressant, on était à l’embranchement de deux pistes dont l’une à peine tracée. Je m’engage sur l’autre mais Numi nous interpelle :

- On peut faire une pause cinq minutes ?

Tout le monde s’arrête, on souffle un peu, on pisse.

- Vous pensiez que je conduisais des camions ? C’est ça ? Nous-dit-elle après s’être soulagée sous ma surveillance.
- Pourquoi, c’est pas ça ?
- Pas du tout, j’étais en tournée d’inspection !
- Inspection de quoi ?
- Des domaines agricoles. On continue à payer nos erreurs du début de l’implantation, on a voulu faire vite et on a défriché là où c’était le plus facile pour faire de l’agriculture et de l’élevage. Le problème c’est que ce n’était pas là qu’était la meilleure terre et les résultats étaient parfois très moyens et parfois carrément catastrophiques. Alors on fait venir des grosses machines de la Terre, pour déboiser. Mais pour des questions de budget on s’est limité aux exploitations les moins rentables, en se disant qu’on continuerait plus tard, et on est toujours en train de le faire.
- Ben dit donc toi, quand tu causes, tu ne fais pas semblant.
- Et vous ne vous demandez pas pourquoi je vous raconte tout ça ?
- Non !
- Des fermes abandonnées, il y en a beaucoup, je connais l’emplacement de beaucoup d’entre-elles.
- Mais…
- Quoi mais ? J’en ai marre de marcher, j’aimerais bien me poser, vous aussi, alors on va dans cette direction, il y a une ferme en ruine.
- Et là-bas, on ne nous trouvera pas ?
- Ça m’étonnerait.
- Votre hiérarchie va s’inquiéter de votre disparition, non ?
- Il y a probablement une enquête en cours, tout dépend de ce qui s’est passé avec le camion. Si quelqu’un a parlé, ils se sont pointés à la ferme où nous étions l’autre jour, ils ne sont pas idiots, ils savent qu’ils ne nous y trouveront pas. Ils auraient donc dû survoler la zone en barge volante en sachant qu’on pourrait être partout, et qu’il n’était pas si compliqué de se planquer dans tout ce fouillis. En fait je ne vous le cache pas, j’espérais qu’ils nous retrouvent, maintenant il est trop tard, ils ne nous recherchent plus.

A ce moment nous ignorions que les novasséennes étaient « pucées » et que Numi jouait double jeu,

A première vue, cette nouvelle ferme semblait pire que la précédente, le toit était partiellement dégringolé, et seul un local qui avait dû servir de débarras restait abrité. Mais la surprise fut de taille quand on entendit chanter un coq, un vrai coq, le poulailler s’était plus ou moins auto-préservé. On aurait donc du poulet et des œufs, quelques plans de légumes plutôt rachitiques tentaient de survivre. Il suffirait d’un bon arrosage pour optimiser tout ça. Bref pour vivre peinard en attendant une idée géniale, ce n’était pas si mal.

Numi, constituait un problème. Cette fille avait une certaine force de caractère, et on la sentait capable de nous fausser compagnie et de partir à pied. On aurait été sûr qu’elle n’aille pas nous dénoncer, on l’aurait laissé faire, mais comment avoir confiance ? Alors la nuit on l’attachait. Bien sûr, en soi, une évasion de nuit ne rimait à rien, mais elle aurait pu se planquer quelque part, attendre l’aube et filer.

Imaginez la tension, quatre mecs avec une nana plutôt mignonne ! L’incident était inévitable.

Une nuit, je fus réveillé par des cris, ça venait du coin où dormait Numi. Un gars, Pedro essayait de la violer, on a lui a sauté dessus, il s’est défendu. Bagarre, confusion. Quand on a voulu relever Pedro, il était mort, le crane fracturé.

Le lendemain au petit déjeuner, Numi nous a remerciés d’être intervenus, puis elle s’est enfermée dans le silence. Du coup on s’est trouvé cons, et on ne savait plus quoi dire d’autant que Pedro n’était pas encore enterré. Et puis soudain la fille a explosé :

- Bon, ça fait trois semaines que vous glandez, ça fait trois semaines que vous me regardez avec des arrières pensées salaces, et vous vous étonnez qu’il y ait eu un incident ?

Evidement personne ne sut quoi répondre.

- Vous aller rester ici combien de temps ? Vous en avez une idée au moins ?
- L’objectif c’est de quitter la planète, mais on ne voit pas bien comment ?
- L’accès au tarmac est faisable, en passant par le nord. C’est après que ça se complique, quand un vaisseau se pose, la plupart du temps on lui flanque une grille autour, ne peuvent la franchir que les occupants du vaisseau.
- Ainsi que les passagers, je suppose ?
- Tous les occupants accrédités.
- Elle est là la solution, il suffit d’avoir des faux papiers.
- Il faudra déjà les trouver et en admettant ? Déjà des vaisseaux, il n’y en a pas tout le temps, vous aller vous planquer où en attendant ? Et puis une fois les grilles franchies, qui obligera le capitaine à vous prendre ? Vous êtes en plein rêve !
- Vous êtes une briseuse de rêves !
- Non, je suis réaliste.

Le silence se fit de nouveau autour de la table avant que Muni reprenne la parole.

- Il n’y a qu’une solution, foutre un bordel tel sur Novassa que cela créerait une situation insurrectionnelle. Dans ce cas un groupe armé pourrait peut-être pénétrer dans un vaisseau… si toutefois il y en a un à ce moment-là sur le tarmac…

Sa réaction provoqua la stupeur de ses interlocuteurs avant que ceux-ci réalise que la jeune femme se moquait d’eux.

- Mais Novassa ne possède pas sa propre flotte ?
- Hors service depuis longtemps, pas de pièces détachées, pas de réparateurs…
- Et les vaisseaux qu’ils confisquent, elles en font quoi ?
- Bonne question, mais j’ignore la réponse.
- Quelqu’un pourrait nous la donner.
- Peut-être la responsable du cosmodrome ? Vous voudriez l’enlever ?
- Bon, ben on est mal barré !
- Autrement dit vous n’avez pas de réponse à ma question ?
- Non !

On enterra ensuite Pedro sans cérémonie.

Les évènements suivants marquèrent un tournant important dans notre petit groupe.

Suite à la mort de Pedro nous avions redéfinis les conditions dans lesquelles se déroulerait la surveillance de jour de Muni. J’assurerai cette tache jusqu’à la mi-journée, Sonbong jusqu’au diner et Enrique ensuite.

Mes deux compagnons étaient donc à l’écart et nous parlions avec Muni de choses sans importance.

- Je vais pisser, ne bougez pas ! Dis-je à un moment.
- Je peux regarder ? Demanda-t-elle.
- Hein ?
- J’aimerais bien regarder.
- Vous ne savez pas à quoi ressemble un homme ?
- Pas en vrai et pas de près.
- Pardon ?
- Je vous ai vu plusieurs fois quand vous vous laviez ou quand vous pissez mais jamais de près.
- Je comprends ! Je m’en voudrais de vous refuser ça. Répondis-je amusé par l’incongruité de la situation.

Je déballais les outils mais le fait qu’elle me regardait me provoqua une érection.

- Ça grossit !
- Ben oui, ça grossit. Touchez si vous voulez, mais très vite, cette situation risque de me compliquer la vie avec mes compagnons.
- Pourquoi ? Vous couchez avec ?
- La question n’est pas là ! Je vous expliquerais, touchez en vitesse.

Elle mit sa main sans la moindre hésitation et la retira après en avoir constaté la douceur.

- Ça se suce, je crois ?
- Vous me semblez bien renseignée.
- Ne me prenez pas pour ce que je ne suis pas !
- Pardon ?
- Il circule sur Novassa des photos interdites, des hommes entre eux qui se sucent, qui s’enculent !
- Je rêve !
- Les photos entre hommes et femmes sont plus rares et plus chères aussi, mais ça existe. Tout cela est très excitant.
- Je croyais que…
- Les choses sont toujours plus compliquées qu’on ne le pense. Les premières femmes arrivées sur Novassa étaient violement anti-mecs… Elles ont légué leur idéologie aux nouvelles générations. Mais tout le monde ne réagit pas de la même façon, le poids de l’éducation est énorme mais n’est pas toujours définitif, et puis les hormones ça existe ! Alors on est combien à ne plus croire au dogme, je n’en sais rien, mais si j’en crois mes souvenirs de collège ça doit toucher pas mal de filles.
- Je tombe de haut !
- Vous ne pissez pas ?
- J’allais le faire.

Elle me regarda faire, puis ce qui devait arriver arriva, Sonbong nous vit.

Et l’après-midi il m’aborda.

- Y’a comme un problème ! Commença-t-il.
- Ah, oui ?
- Je t’ai vu t’exhiber devant la nana, t’espère quoi, te la faire à toi tout seul ?
- Je te signale que je suis encore ton capitaine et que tu me dois le respect.
- Je te signale qu’on est deux et que tu es tout seul.
- Des menaces maintenant ?
- Non, je suis désolé, mais si tu n’admets pas que cette situation demande discussion, ça va devenir compliqué.
- Alors on en reparlera tous les trois demain à cette heure-là, le problème sera réglé.

En fait, j’étais coincé, il fallait que Numi reprenne ses distances, faute de quoi je perdais toute autorité, et pire cela voulait dire qu’en conséquence elle deviendrait la proie sexuelle de ces deux couillons.

Le lendemain matin, je me retrouvais de nouveau à l’écart avec Numi. Alors que je cherchais mes mots elle me proposa carrément :

- J’aimerais bien vous sucer !
- Moi aussi j’aimerai bien ! Mais ce n’est pas possible.

Et j’allais lui expliquer pourquoi quand une pensée inédite me traversa l’esprit.

« Elle le fait exprès pour détruire le groupe, et ainsi elle pourra s’échapper »

- Je tiens à maintenir la cohésion du groupe…
- Ils sont jaloux vos collègues ?
- On va dire ça comme ça !
- Je voulais juste essayer !
- Ben non et n’insistez pas, sinon, je ne vais plus contrôler la situation.
- Admettons que ça me plaise, si après je suce Enrique, ça réglerait le problème ?
- Et Sonbong ?
- Il ne m’attire pas.
- Ben, ça ne va pas, il va être vexé.
- Serait-il incapable de comprendre que j’ai le droit de choisir.
- Dans les circonstances présentes, je crains malheureusement qu’il ne raisonnera pas de cette façon.
- Alors je ferais un effort, je le sucerais aussi.
- Vous ne savez même pas si ça va vous plaire !
- Je prends le risque !
- Vous sucerez les deux autres quoiqu’il arrive ?
- Oui ! Allez, on y va ?
- Excitée, hein ?

Je ne vous dis pas la catastrophe ! Je n’avais pas pensé à ça, elle ne savait évidemment pas sucer, elle mettait les dents, elle faisait n’importe quoi. J’ai arrêté les frais. Je ne sais pas comment j’ai fait pour résister à l’envie de la baiser. Elle, elle était toute contente, elle s’est éloignée pour aller se palucher dans la grange.

L’après-midi, j’ai pris les devants :

- J’ai réussi à convaincre Numi d’accepter de vous faire une gâterie. Ne soyez pas goujat avec elle, respectez-la, elle est pleine de bonne volonté, mais elle manque terriblement d’expérience. Attention, juste une gâterie, rien d’autre.

Sonbong ne s’attendait pas à ce genre de chose, il se tourne vers Enrique, qui lui fait un geste du bras semblant signifier que la solution suggérée lui convenait parfaitement.

- On fait ça maintenant ? Demande-t-il
- Il faut battre le fer quand il est chaud !

Et comme il n’entend pas d’opposition il sort sa bite de son pantalon.

- Allez, viens me sucer la queue.
- Attend ! Tempère Enrique, ce serait mieux si elle se mettait à poil.

Numi me regarde, semble solliciter silencieusement mon avis.

- Tant qu’à faire… Lui indiquai-je avec un geste fataliste.

Je l’avais plus ou moins aperçu quand elle faisait sa toilette, mais là, elle ne dissimulait plus rien, et ses gros seins laiteux ne laissaient personne indifférent.

- Wahou, la paire de nichons qu’elle se paie ! Et elle nous avait caché ça la salope ! S’écrie Sonbong en pleine verve poétique.

Il s’approche d’elle pour la peloter, elle se recule.

- Hé, reste avec nous !
- Eh, les gars ne soyez pas trop gourmands, aujourd’hui elle est à poil et elle va vous sucer, c’est déjà pas si mal, non ? Pour le reste on a le temps, ne la brusquez pas, plus vous serez sympas avec elle, plus elle vous récompensera.
- Mwais, peut-être ! Alors viens me sucer.

Inévitablement, elle s’y prit aussi maladroitement avec Sonbong qu’avec moi.

- Et ben, ma parole, elle n’a jamais appris à faire des pipes, cette salope !
- Elle aurait appris où ?
- Tu parles d’un cadeau que tu nous as fait ?

Je m’attendais plus ou moins à une réflexion dans le genre et décidais de m’amuser un peu. Je m’adressais à Sonbong:

- Si tu lui montrais comment il faut faire ?
- Faire quoi ?
- Ben des pipes.
- Tu te fous de ma gueule ?
- Pas du tout, qu’est-ce que tu en dis Enrique, il suce bien Sonbong ?
- Il se débrouille.
- Ben tu vois, toi tu sais bien faire des pipes, elle, elle ne sait pas bien, alors tu vas lui montrer comment il faut faire.
- Devant vous, ça me gêne !
- Tiens tu changes de ton ! Je suis redevenu ton capitaine à présent ?
- Je…
- Si ça te gène, moi ça ne me gêne pas du tout, j’en ai vu d’autres.
- Bon alors ? On ne va pas t’attendre cent-sept ans ! S’impatiente Enrique.
- Moi je veux bien qu’on m’apprenne ! Intervient Numi.
- Bon puisque je suis en minorité, je n’ai plus qu’à m’incliner !
- C’est ça, incline-toi ! Pour faire des pipes c’est plus pratique !
- Bon alors si mademoiselle veut bien se mettre à mes côtés, on va faire une petite démo porno.

Sonbong prit donc la bite d’Enrique dans sa bouche et commença à la sucer.

- C’est ça ta démonstration ? M’énervais-je constatant que sa pipe n’avait rien de didactique.
- C’est que je ne sais pas comment expliquer et sucer en même temps !

Alors je décidais de prodiguer la leçon moi-même. J’adore les femmes mais il ne me déplait pas de temps à autres de m’amuser à sucer de bonnes bites. A bord de mon vaisseau, j’avais mon partenaire préféré et je me régalais parfois de sa queue, il m’arrivait même de lui offrir mon cul afin qu’il m’encule. Ce sont des plaisirs que je ne m’accorde que rarement, mais je les apprécie toujours.

- C’est moi qui vais faire la démo ! Déclarais-je en prenant d’autorité la bite d’Enrique dans mes mains.
- Ben Capitaine, vous nous aviez caché ça ! S’étonna Sonbong.
- Un bon capitaine, ça doit savoir tout faire, afin de pouvoir montrer l’exemple quand cela est nécessaire ! Récitais-je doctement.
- Joli ! Approuva Enrique.

La bite d’Enrique était plutôt plaisante, bien cylindrée avec un joli gland luisant et puis il bandait bien.

Je commençais donc à sucer et m’interrompait fréquemment pour prodiguer mes conseils à Numi.

- Voilà, il faut travailler en même temps avec les lèvres et la langue, et bien sûr tu ne mets pas les dents. Regarde bien.

Au bout d’un moment je lui laissais ma place.

- Alors ? Demandais-je à Enrique.
- Elle se débrouille !

Sonbong était pour l’instant à l’écart et cette situation ne me plaisait pas, je fis par signe comprendre à Numi d’aller s’occuper de lui. Je craignais qu’elle fasse des difficultés, mais elle n’en fit pas.

Numi suçait donc Sonbong et moi j’étais toujours là, accroupit devant Enrique, du coup on s’est retrouvé un peu con tous les deux.

- Qu’est-ce que je fais je continue ? Lui demandais-je.
- Si tu veux mais je préfèrerais que Numi me suce quand elle aura terminé avec Sonbong.

Je me relevais, j’étais presque déçu, j’avais bien aimer sucer cette bonne queue et en plus j’étais super excité.

Alors j’ai pris la queue (non pas la queue, la file d’attente), j’ai donc attendu que Numi termine Sonbong, s’occupe ensuite d’Enrique, puis vienne me sucer.

Sonbong jouit assez rapidement mais bruyamment, Numi me regarde à moitié perdu.

- Je… je fais quoi ?

Je réalise alors qu’elle à la bouche pleine de sperme.

- Tu craches ou t’avales, c’est comme tu veux !

Elle avala et donna l’impression de trouver la chose à son gout.

Numi nous a toisé fièrement après qu’elle nous eut sucé tous les trois, elle ne nous a pas demandé si c’était bien, si ça nous avait plus, non elle nous a posé la question qu’on n’attendait pas :

- Y’en a un qui sait lécher une femme, ici ?

On s’est regardé incrédules.

- Parce que sinon c’est pas grave, je vais aller me palucher dans un coin. J’ai le droit ?

J’ai failli me dévouer, mais Enrique a été plus rapide, il s’est approché d’elle, elle s’est allongée, il s’est placé entre ses cuisses et a commencé à lui brouter le minou, moi pendant ce temps-là je me suis occupé de ses seins, c’est tellement agréable… et si doux.

A suivre

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Eros Cosmos
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Samedi 9 juin 2018 6 09 /06 /Juin /2018 17:02

L’Odyssée de Zarouny (Vargala 3) – 13 – Aréna par Nicolas Solovionni-

 

 

Thèmes abordés :  bisex féminine, doigtage masculin, science fiction, trio, uro. 

Quelques jours plus tard Zarouny brancha Aréna :

- Pourquoi t’es entrée dans la résistance ?
- Par hasard ! J’ai un jour fait part de mon écœurement devant ce qu’était devenue Dini à une copine. Elle m’a dit qu’elle essayait avec d’autres de voir si on ne pouvait pas organiser quelque chose pour essayer de la déloger. Alors j’ai proposé mes services.
- Et t’as fait des trucs intéressants ?
- Non, j’ai juste participé à un assaut contre un bâtiment de police, ça à foiré lamentablement et j’ai eu la chance de m’en être sortie, sinon, on m’a fait faire des trucs, je ne savais même pas à quoi ça servait, porter des trucs à droite à gauche, transporter des gens, transmettre des messages…
- Tu peux peut-être me le dire maintenant, tu aurais vraiment tué Morgan.
- On m’avait demandé de l’assommer, mais en même temps j’ai bien vu ce que Vuella a essayé de te faire, j’étais prise dans l’engrenage. Mais bon c’est le passé. Et toi c’était quoi ton vrai projet ?
- Bof ! Au départ je voulais juste profiter du succès de la mission…
- Le succès de la mission ?
- Oui, puisque le but était de larguer Malvina. Donc je pensais d’abord en profiter pour m’élever dans la hiérarchie, puis j’avoue que ça m’est monté à la tête, Je suis allé sur Simac3 voir la sainte.
- La sainte ? Mais elle n’existe pas la sainte !
- Oui mais ça, vois-tu, je ne l’ai pas compris tout de suite. Je me suis fait abuser par une mise en scène, mais sur le coup je me voyais déjà papesse.
- Avec quel programme ?
- J’en n’avais pas, enfin rien de précis, je trouvais juste qu’il y avait trop de bureaucratie, trop de règlements, trop de rigidité, trop de corruption… Et puis il y a eu lui ! Continua-t-elle en désignant Morgan.
- J’aimerais bien savoir, mais t’es pas obligé…
- Au départ je voulais juste le manipuler, j’ai joué un jeu dangereux, de plus en plus dangereux, en me cherchant des excuses, des bonnes raisons. Je n’ai compris qu’un peu tard qu’en fait il m’excitait.
- Et tu as été jusqu’à le ramener ici, c’était un peu de l’inconscience, non ?
- Non, il ne se serait pas dévoilé tout de suite, tout aurait dépendu de ce qu’Artémise me proposait comme poste… mais j’aurais pu commencer par lui suggérer l’autorisation d’avoir des esclaves mâles personnels. La brèche aurait été ouverte…
- Dis-moi, tu n’as plus besoin de moi, maintenant, si tu me laisse filer, je ne vous dénoncerais pas.
- Encore, c’est une obsession ! On t’a déjà dit non !
- Qu’est-ce que tu vas faire, tu vas recommencer à m’attacher.
- Non, je te demande de rester encore un peu.
- Donne-moi une bonne raison !
- T’aimerais t’amuser avec Morgan ?
- Oui j’essaierais bien.

Morgan avait assisté à toute la conversation sans intervenir. Il restait assez stupéfait de la façon dont Zarouny disposait de sa personne. Il se promit de recadrer tout ça dès qu’il en aurait l’opportunité. Mais pour ce qui était de la situation présente, il ne pouvait se défiler, d’abord parce que la présence d’Aréna était quelque part une garantie dans leur cavale, dans la mesure où elle connaissait mieux le terrain que Zarouny, et puis aussi parce qu’Aréna ne lui déplaisait pas.

- Quand tu veux ! Répondit Zarouny
- Maintenant, on peut ?

Morgan fit un signe de tête indiquant par là qu’il n’était pas contre.

- On fait ça à deux ou à trois ? Demanda Aréna.
- A trois, c’est mieux, non ? Réplica Zarouny.

Ils ne tardèrent pas à être nus tous les trois tandis que le soleil local éclairait un ciel sans nuage.

- Oh, ce soleil, cette chaleur, ce calme, finalement on est bien ici !

Et tout en proférant ses paroles, Zarouny se mit à exécuter une sorte de danse sauvage en sautillant, en levant les jambes et faisant des moulinets avec les bras.

- Ça va, t’as la forme, toi railla Aréna.
- Faut voir le bon côté des choses, sinon on va déprimer ! Allez viens, on va s’occuper de la bite de Morgan.

Les deux femmes s’accroupirent auprès de l’homme, elles ne se concertaient pas, mais c’est Zarouny qui dirigeait les opérations, Aréna se contentant de lécher et de sucer là où l’autre lui laissait le faire.

Mais quand Zarouny passa derrière Morgan afin de lui flatter l’anus ave sa langue agile, Aréna put enfin profiter de sa bite pour elle toute seule, elle se précipita dessus comme un chat sur une souris, s’efforçant d’en mettre le maximum dans sa bouche, puis se régalant de sa texture et de son odeur.

- Suce le gland ! Lui demanda Morgan

Elle le fit, ne tardant pas à deviner que l’endroit était ultra-sensible.

- Euh doucement les filles, sinon je vais partir trop vite.

D’instinct Aréna se recula.

- Tu veux qu’il t’encule ? Demanda Zarouny.
- Ça fait pas mal ?
- Tu t’es déjà pris des godes ?
- Oui, mais c’est pas pareil !
- T’as raison, c’est pas pareil, c’est beaucoup mieux. Allez, mets-toi en position, il va te faire ça comme un artiste !

Avec une certaine appréhension, Aréna se mit en levrette.

- Cambre ton cul, écarte tes jambes ! Lui demanda Morgan.

La femme s’exécuta !

- Oh, quel spectacle ! Que c’est beau ! S’exclama-t-il !
- Ben quoi ! Intervint Zarouny, qu’est-ce qu’il a de plus que le mien ?
- Il n’a rien de plus, vous avez toutes les deux un beau cul.
- Le mien est forcément plus beau, je suis plus jeune.
- Tu ne serais pas un peu jalouse, toi par hasard ?
- Personne n’est jaloux sur Novassa, la jalousie est une notion débile. Et d’ailleurs si j’étais jalouse, je n’aurais pas proposé à Aréna qu’elle fasse des trucs avec toi.

Que voulez-vous répondre à ça ?

- Si ça me fait mal tu arrêtes, d’accord ? Le prévint Aréna.
- Ne t’inquiète pas !

Du jus de mouille avait dégouliné de sa chatte jusqu’à son cul, mais Morgan tint à enfoncer préalablement un doigt, puis deux afin d’assurer convenablement la pénétration. Mais déjà la présence de ces doigts la faisait gémir.

- Ah, oui, c’est bon tes doigts, continue…
- On te l’a déjà fait, ça !
- Oui vas-y, fous-moi ta bite !
- On y va, on y va !

La gland force l’entrée, ripe, mais pénètre dès la seconde tentative.

- Attention, je m’enfonce.
- Olala, doucement, aïe !
- Je vais doucement ! Là, je suis à fond.
- Doucement, mouvement !
- Ne t’inquiète pas

Morgan recula tout doucement, puis se renfonça.

- Attention, je vais aller plus vite !
- Ooooh !
- Ça va ?
- Oui, c’est bon ! Ouuuiiii !

Et tandis que Morgan pilonnait maintenant Aréna comme un sauvage, Zarouny cherchait comment s’intégrer dans ce jeu érotique. Elle eut d’abord l’idée d’offrir sa chatte à sucer à la femme mais celle-ci gigotait décidément de trop sous les coups de butoir de son partenaire. Elle passa alors derrière Morgan, se mouilla deux doigts et les lui enfonça dans le cul…

Maintenant Aréna criait de plaisir et tenait des propos incompréhensibles. Morgan accéléra et finit par jouir dans les entrailles de sa camarade de jeu. D’instinct, Zarouny retira ses doigts encore enfoncés dans son fondement, décuplant ainsi sans qu’elle en eut conscience le plaisir de l’homme.

- Ça va ? Demanda Morgan ?
- J’ai un peu mal au cul, mais ça va ! C’était bien. Répondit Aréna en se redressant.
- On y prend goût, hein ? S’amusa Zarouny.
- Il faut que j’aille pisser !
- Moi aussi et après j’aimerais bien que tu me lèches !
- Pisse-moi dessus !
- Te pisser dessus ?
- Ben, oui, tu ne vas pas me dire que tu ne l’as jamais fait, et puis perverse pour perverse, hein !

Aréna s’entendit sur le sol.

- Sur le ventre, sur les seins ? demanda Zarouny.
- Comme tu veux, mais je veux bien en boire aussi.

Le jet ne semblait jamais vouloir se tarir, après avoir aspergé, les cuisses et l’entrejambe de la femme. Zarouny était remontée jusqu’aux seins et visait à présent le visage. Aréna bouche ouverte avalait tout ce qu’elle pouvait.

Lorsque Zarouny eut terminé sa miction, elle proposa à sa partenaire d’inverser les rôles.

Morgan regardait tout cela avec étonnement et excitation, se disant que décidément les femmes de Novassa avaient de bien curieux passe-temps.

- Et toi tu ne veux pas nous pisser dessus, demanda Aréna.
- Je n’ai pas envie ! Mentit-il

Il regretta son mensonge, se demandant pourquoi il l’avait prononcé.

- Vous venez vous occuper de moi ! Demanda Zarouny en s’allongeant de tout son long sur le sol.

D’autorité Morgan vint se placer entre ses cuisses et commença à la lécher. Elle ne s’était pas essuyée la foufoune après avoir pissé sur Aréna, mais Morgan fut surpris de ne pas être gêné par ce gout d’urine mélangé à celui de sa mouille.

Histoire de varier les plaisirs, Morgan la doigtait de deux doigts : son index et de son majeur placés en crochet et pendant ce temps-là Aréna lui gobait les tétons.

Quand Morgan retira ses doigts, il attaque de nouveau avec la langue mais visa de suite le petit clitoris érigé. Bientôt Zarouny cria son plaisir puis vint étreindre son amant.

- Bon faut que j’aille pisser ! Finit-il par dire au bout d’un moment
- Je croyais que tu n’avais pas envie !
- Maintenant si !
- Pisse-nous dessus ! Demanda Aréna.

Morgan aurait pu refuser, personne ne l’obligeait. Il n’avait jamais pratiqué les jeux uro, on lui avait déjà proposé de l’initier mais sans qu’il ne donne suite. Mais aujourd’hui les circonstances étaient différentes. Il ferma les yeux et se concentra et quand il sentit le jet se libérer il arrosa les deux femmes comme s’il avait fait ça toute sa vie.

Un jour, l’une ou l’autre lui demanderait d’inverser les rôles, il était déjà prêt à accepter, après tout la chatte de Zarouny qui sentait l’urine n’avait pas eu un mauvais goût !

Le jeune homme avait désormais conscient qu’il avait profondément changé. En voulant déniaiser Zarouny, il se rendait compte qu’il se déniaisait aussi. On lui aurait dit un jour au départ de la Terre qu’un jour il jouerait à des jeux de pipi ou qu’on lui flanquerait un gode dans le derrière sans qu’il n’y trouve à redire, il ne l’aurait jamais cru !

Le quinzième jour, ils arrivèrent enfin aux abords de la ferme abandonnée.

- Il y a de la lumière ! C’est ça ta ferme abandonnée ! Eructa Morgan.
- Elle est abandonnée, je sais de quoi je parle ! Intervint Aréna.
- Ça sent le piège !
- Arrêtez, si j’avais voulu vous piéger, je n’aurais pas choisi un truc aussi éloigné.
- Et la lumière ?
- Ce ne peut être que des proscrits qui ont eu la même idée que nous.
- Mais ils la produisent comment l’électricité ?
- Avec un générateur, quant au pétrole il y des nappes un peu partout.
- Comment être sûr ?
- Venez par-là !

Ils bifurquèrent vers les terrains en pente.

- Regardez les plans de vignes, tout est pourri, vous voyez bien que la ferme ne fonctionne pas.

- Faut qu’on essaie d’aller voir ! Dit Zarouny. Qui c’est qui s’y colle ?
- Je vais y aller, proposa Morgan.
- Ben, non tu ne ressembles plus à une femme avec ta barbiche, je vais y aller avec Aréna. Tu nous couvres en cas de problème.
- Attendez, il faut qu’on se mettent d’accord tous les trois sur ce qu’on va raconter si on rencontre du monde.

Ce fut rapide, Zarouny fit taire les réticences d’Aréna et les deux femmes s’avancèrent.

- Y’a quelqu’un ?
- Les mains en l’air et ne bougez plus ! Répondit une voix d’homme.

« Une voix d’homme ? »

- On n’a pas d’armes !
- Ne bougez surtout pas, je viens voir.

Un homme sortit du bâtiment, armé… d’un arc et d’une flèche.

- Vous êtes combien ?
- Deux ! Mais on a un homme armé en couverture, nous n’avons pas de mauvaises intentions.
- Vous êtes dans un sale état, vous venez d’où ?
- On va vous raconter.
- On vous suit ?
- Non !

- Asseyez-vous à la table qui est là dehors et faite signe à votre ange gardien de venir, je range mon arc mais on vous surveille de l’intérieur.

Morgan vint les rejoindre.

- Je suis Kiffer, vous sortez d’où ?
- Crime passionnel, on me recherche ! Mentit Zarouny. Elle, c’est Aréna, elle n’a rien fait, je lui ai piqué son camion, c’est elle qui m’a expliqué que cet endroit était abandonné.
- Vos puces ?
- On les a retirés ! On peut vous montrer les cicatrices !
- S’il vous plait, oui !

Du coup Kiffer se fit plus aimable.

- Et lui ?
- Un cosmonaute en galère.
- Habillé en femme ?
- Un pari stupide, au bistrot de l’astroport on m’a dit qu’on pouvait visiter la ville en se déguisant en femme, je n’ai pas été bien loin, je me suis fait rapidement repéré et j’ai été obligé de me cacher dans un camion, je me suis endormi et quand je me suis réveillé on roulait avec ces deux dames.
- En voilà une histoire !
- Incroyable n’est-ce pas ?
- Et je suppose que votre vaisseau ne vous pas attendu ?
- Ça fait quinze jours…
- Et vous n’avez pas eu peur de lui ? Demanda Kiffer aux femmes.
- Au début si, mais on a eu le temps de s’habituer.
- Et vous espériez quoi en venant ici ?
- On n’espère rien, dans un premier temps on voudrait se reposer, prendre une douche, dormir dans un vrai lit et manger autre chose que des saloperies.
- On peut vous accordez ça ! Mais après ?
- J’n'en sais rien, mais si vous nous parliez de vous ?

à suivre

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Eros Cosmos
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Samedi 9 juin 2018 6 09 /06 /Juin /2018 16:59

L’Odyssée de Zarouny (Vargala 3) – 12 – La fuite par Nicolas Solovionni

 

Thémes abordés : bisex féminine, domination soft, feuille de rose, science fiction, uro

12 – La fuite

Vuella leur servit de grands verres d’eau et s’en alla en cuisine laissant Morgan et Zarouny en tête à tête, incapables de dire un mot, attendant la suite des évènements.

- Qu’est devenue Malvina ? Demanda Vuella quand elle revint avec l’omelette.

Zarouny s’attendait à cette question.

- Je souhaitais réserver ces informations à la papesse, mais je présume qu’il s’est passé ici des choses imprévues.
- Effectivement ! Alors en deux mots : Artémise III a abdiqué suite à une insurrection, les comités Malvina ont pris le pouvoir et leur porte-parole est devenue papesse sous le nom de Dini 1ère. Le problème c’est que le pouvoir lui est très vite monté à la tête. On enlève, on emprisonne, on fait disparaître, la situation économique est catastrophique, bref c’est le bordel.
- Mais, vous…
- Les comités Malvina ont été dissous, on s’est plus ou moins reconstitué dans la clandestinité, mais nous n’avons que peu de moyens et nous sommes divisées. Et puis les gens sont lassées de toute cette politique qui tourne en rond et n’aboutit à rien. Une seule personne serait susceptible de redonner un élan à l’opinion, c’est Malvina.

Zarouny tentait tant bien que mal d’évaluer la situation : les personnes qui l’avaient sauvées étaient donc des sympathisantes de Malvina, voilà qui allait bougrement compliquer les choses, ses idées et celles de Malvina n’étant pas précisément au diapason.

- J’étais réellement en danger de mort à l’astroport ?
- Oui, la papesse a donné instruction aux autorités d’intercepter Malvina dès son retour, et de la remettre à la garde papale et là…
- Mais comment…
- Comment j’ai su ? Il y a un certain nombre de gadgets dont se servent les services secrets, certains se retrouvent au marché noir. On a donc branché un micro dans le bureau d’accueil de l’astroport…
- Je vois !
- Vous pouvez peut-être me répondre maintenant ?
- Sur Malvina ? Elle a demandé au capitaine qui nous a embarqué de faire escale sur Kateylia, elle m’a confié qu’elle avait une mission à y accomplir.
- Kateylia, c’est sa planète natale, non ?
- Oui ! Apparemment l’affaire se présentait de façon plus compliquée que prévu, on s’est donc séparées, elle est restée sur Kateylia avec Graana son autre suivante, et m’a dit qu’elle rentrerait plus tard.

Zarouny employait ainsi la méthode classique consistant à ne pas dire la vérité tout en ne s’en éloignant pas trop.

- Elle devrait être rentrée, c’était quelque chose de dangereux, sa mission ? Demande Vuella.
- Je n’ai pas eu cette impression, mais je ne suis sûre de rien.
- Mais pourquoi vous êtes-vous séparées ?
- Elle m’a demandé d’aller seule sur Simac3.
- Hein ! Malvina t’a demandé d’aller sur Simac3.
- Oui !
- Mais pourquoi faire ?

Zarouny fit un geste vague qui pouvait être interprété n’importe comment.

- Pour donner le change, c’est ça ?
- Oui !
- Bon, pour l’instant on va vous planquer, pour le reste on verra plus tard. Je vais vous prêter ma chambre, je dormirai sur le canapé. Montez vous installer, je vais faire une course.

Zarouny et Morgan ne manquèrent pas de s’interroger sur l’aspect spartiate de l’ameublement qui se réduisait au plus strict nécessaire.

- Personne n’habite ici, c’est une planque qu’ils ont aménagée pour Malvina ! Supposa-t-elle.

En fait de course, Vuella souhaitait rencontrer la responsable de sa cellule de résistance afin de lui relater ces événements et prendre conseils.

En marchant, elle réfléchissait, les propos de Zarouny reflétaient ses craintes les plus intimes. Malvina ne reviendrait pas ! Des rumeurs avaient d’ailleurs circulées évoquant son départ, mais aussi l’intention de la papesse Artémise de s’en débarrasser.

Or, les explications de Zarouny n’étaient pas claires. L’éventualité qu’elle soit impliquée d’une façon ou d’une autre dans la disparition de Malvina ne pouvait être écartée. Un autre aspect du problème était que Malvina ou du moins son retour constituait un symbole, un espoir pour des tas de gens. Devait-elle prendre la responsabilité de briser cet espoir ? Elle se dit que non et fit demi-tour. Mais dans ce cas cette Zarouny devenait non seulement inutile, mais dangereuse. Mais comment s’en débarrasser ?

Zarouny resta plusieurs minutes sans prononcer une parole. Il fallait bien qu’elle finisse par se rendre à l’évidence, une partie de son univers s’écroulait de façon sans doute irréversible. Son esquisse de plan avant de débarquer consistait à se rendre chez la papesse Artémise III, lui annoncer la disparition de Malvina et lui faire part des révélations de la sainte, et à ce stade qu’elles soient « véridiques » ou « bidonnées » n’avait plus aucune espèce d’importance. La papesse ne pouvait que lui exprimer sa reconnaissance qu’en l’élevant au rang de grande prêtresse, voire mieux. Elle aurait su alors s’introduire dans le cercle rapproché de la papesse, trouver les complicités nécessaires et, la situation de crise aidant, recueillir le pouvoir.

On peut rêver, Non ?

Quand à Morgan, elle l’aurait caché chez elle jusqu’au jour où elle aurait fait modifier la loi sur la ségrégation sexuelle.

Or, tout s’écroulait, plus d’Artémise III, à sa place une bonne femme issue des rangs des « Comités Malvina » qui n’avait aucune raison de l’écouter. Et de plus voilà qu’elle se retrouvait chaperonnée par des clandestins dissidents se réclamant de Malvina.

- Je n’ai aucun avenir ici. Mes derniers doutes sont envolés, l’entretien avec Sainte-Artémise était bien une imposture. Faut foutre le camp d’ici ! Finit-elle par dire.
- On irait où ?
- On va remonter à bord du Kiribati !
- On fait comment ?
- Fais-moi confiance, la Vuella, on va la rouler dans la farine.

Vuella avait un vague plan, pas encore bien au point. Emmener les deux fugitives à la campagne sous prétexte de les cacher et provoquer un accident grave pendant le transport. Cela demandait à être peaufiné et il faudrait un peu de préparation, mais c’était faisable.

Elle ne s’attendait pas à ce que Zarouny lui expose son propre plan.

- Je crois savoir faire ce qu’il faut pour que Malvina revienne ! Commença-t-elle.
- Comment ?
- Je vais aller la chercher sur Kateylia. Est-ce que tu peux te débrouiller pour nous faire réintégrer le Kiribati ?

« Cette fille raconte n’importe quoi, elle commence par me dire qu’elle ignorait ce qu’elle fabriquait sur Kateylia et maintenant elle prétend être capable de la retrouver et de la ramener. Il me faut vraiment l’éliminer avant que les sbires de Dini lui tombent dessus et la fasse parler ! »

- Impossible ! Le Kiribati a décollé sur ordre des autorités.
- Parce-que ?
- On vous recherche partout, je suppose que la papesse veut absolument savoir ce qui est arrivé à Malvina. Elle n’avait aucune envie vous voir repartir.
- Bon, alors on fait autrement, est-ce que tu pourras te débrouiller pour nous faire partir sur le prochain vaisseau qui se posera ici ?
- Aucun problème !

La rapidité de cette réponse ne manqua pas d’intriguer Zarouny. Comment pouvait-elle répondre avec une telle certitude alors qu’elle était pourtant bien placée pour se souvenir des vicissitudes qui avaient accompagné son départ quand elle s’était embarquée avec Malvina et Graana (voir l’épisode précèdent).

Zarouny et Vuella jouaient une partie de poker menteur dont les enjeux n’étaient pas très clairs.

- En attendant, il faut vous cacher, vous n’allez pas rester ici, je vous emmène à la campagne, je reviens avec un véhicule.

Une fois seuls, Zarouny fit part de son inquiétude à Morgan.

- On reste sur nos gardes, je n’ai aucune confiance dans cette nana.
- Elle nous a sauvés la vie !
- Provisoirement. T’as ton flingue sur toi ?
- Oui, princesse !
- Si on en a besoin ne met pas trois heures à le sortir !
- On essaiera !

On les fit monter à l’arrière d’un camion. La route était mauvaise, était-ce seulement une route ? Les cahots incessants avaient pourtant l’avantage de les empêcher de dormir.

Une heure plus tard, le camion s’arrêta, on vint leur ouvrir.

- On va se dégourdir les jambes ! Leur dit Vuella.

« Se dégourdir les jambes ? Au bout d’une heure ? Dans la nuit noire ? »

L’endroit n’est éclairé que par les phares du camion. Vuella s’avance vers Zarouny. L’éclairage loin de dissimuler son angoisse, la révèle.

Puis tout va très vite : Morgan se demande pourquoi la conductrice cherche absolument à se placer derrière lui avant qu’il n’aperçoive un objet contondant entre ses mains, il s’écarte par réflexe. Un cri, Vuella s’apprête à poignarder Zarouny. Il tire une première fois, puis une seconde, Vuella s’écroule.

- Où est l’autre ?

Morgan file à l’avant du camion, envoie une énorme gifle au visage de la conductrice qui s’apprêtait à remonter dans la cabine du camion. Zarouny les rejoint.

- C’était moins une ! Dit-elle.
- On fait quoi ?
- J’en sais rien !
- Et Vuella ?
- Elle est morte !
- Sûr ?
- Elle ne respire plus.
- Bon, on va prendre les choses en main.

Morgan secoue la conductrice sonnée et tremblante de peur.

- T’as entendu conasse, ta copine est morte.
- Un homme ! Vous êtes un homme !
- Bravo, maintenant on t’écoute !
- Vous allez me tuer ? Demande-t-elle, tremblante.
- J’en sais rien, explique-nous d’abord ce qui se passe.
- Vuella m’a demandé de vous conduire aux fermes. Ce n’est que quand elle a fait arrêter le camion qu’elle m’a révélé le véritable but de sa mission : vous supprimer ! J’ai refusé, je vous jure que j’ai refusé !
- Tu parles, et le machin que t’avais dans la main, c’était pour quoi faire ?
- Mais je n’m'en suis pas servi.
- T’allais le faire, tu n’arrêtais pas d’essayer de te placer derrière moi.
- Quand j’ai refusé de vous tuer, Vuella m’a demandé de vous assommer.
- O.K. Et elle m’aurait achevé après avoir poignardé ma copine.
- Elle m’a pas dit…
- Ben voyons. Bon on ne va pas restez là, Zarouny : tiens-moi cette conne en respect, je vais aller planquer le corps de l’autre salope dans les fourrés.

Il revint rapidement.

- On ne voit rien, j’ai mis le corps à l’arrière du camion, on s’en débarrassera plus tard, toi la conasse, tu prends le volant, et fais gaffe on te surveille.
- On va où ?
- Bonne question ! On est où d’abord ? T’as une carte ! demande Zarouny

La fille sortit une carte.

- D’accord, on fait demi-tour, on tournera là et après tout droit ! En route ! Indiqua Zarouny
- Mais on va où ? S’énerve Morgan.
- Je t’expliquerai, pour l’instant on file.
- On va avoir un problème de carburant ! dit la fille.
- De quoi je me mêle, allez démarre, comment tu t’appelles d’abord ?
- Aréna.

Pendant qu’ils roulaient, Zarouny livra à Morgan quelques explications, en s’aidant de la carte.

« L’autorité de la papesse s’étend sur tout ce territoire : 600 000 km². C’est grand mais par rapport à la planète ça ne fait pas grand-chose ! Ce n’est pas très peuplé, là c’est Novassa-City la capitale, les autres grandes villes sont là, là et là… Cette zone là, ce sont les grandes fermes, ici on exploite du bois pour l’export, enfin on essaie. Au nord il fait très chaud, au sud c’est le désert, à l’est c’est l’océan, à l’ouest les grandes montagnes.
- Et on va où ?
- Le territoire est immense, on peut se planquer n’importe où, mais avant il y a une chose que tu dois savoir, on est toutes pucées à la naissance, ils peuvent nous retrouver avec des capteurs aériens.
- Pucées ? Je croyais que vous étiez contre l’informatique ?
- Elles ne sont ni programmées ni personnalisées, elles émettent juste des ondes, c’est suffisant pour repérer quelqu’un. Faudra qu’on les enlève.
- Elles sont où vos puces ?
- Là répondit-elle, dans le gras du bras. Pour l’instant, il n’y a pas le feu, personne n’a pu donner d’alerte, le temps qu’elles comprennent que la disparition de Vuella, puis celle du camion a un rapport avec nous, il nous faudra être dans les montagnes et sans puces.
- Et après ?
- On essaiera de passer de l’autre côté, à deux ou trois on peut survivre, mais si on veut vraiment s’en tirer il nous faudra de l’aide.
- Et on va trouver de l’aide de l’autre côté ?
- Faut bien essayer quelque chose. Il y a une légende qui circule et qui raconte qu’il y aurait du monde de l’autre côté, des dissidentes, des exclus, des bonhommes, il y a plusieurs variantes ?
- On verra bien. Et le carburant ?
- Bof, là où il y a de la route, il y a du carburant !

Peu rassurée sur son sort à venir, Aréna s’était enfermée dans le mutisme. Comme on ne pouvait la tenir en respect à tout bout de champ, on lui avait attaché les chevilles et les poignets avec des lambeaux de vêtements quand elle ne conduisait pas.

Zarouny avait fouillé dans les poches du cadavre de Vuella et en avait extrait quelques billets.

- On utilise du papier-monnaie, on va s’en servir pour acheter à bouffer, pour le carburant, on ne va pas se compliquer la vie d’autant que le camion est peut-être pucé lui aussi, dès qu’on verra un camion à l’arrêt on le piquera, les gens ne se méfient pas trop ici.
- Et le corps de Vuella ?
- On finit de lui vider les poches et on le jette dans le prochain fleuve qu’on croisera.

Le lendemain, vers midi, ils s’étaient débarrassés du cadavre, avaient acheté discrètement de quoi se nourrir et changé de camion.

- On va enlever les puces, on mangera après.

La trousse de secours du camion contenait des désinfectants assez ringards mais corrects. Morgan réalisa l’opération à l’aide d’un canif stérilisé. Zarouny s’efforça d’être courageuse mais hurla néanmoins comme une damnée. La cautérisation fut également douloureuse.

- Voilà ! Un petit pansement et ce sera terminé ! Et maintenant au tour de mademoiselle.
- A moins qu’on s’en débarrasse !

La pauvre Aréna ne pipa mot mais afficha des yeux de biche traquée.

- Tu crois que tu peux nous être utile à quelque chose ? Lui demanda Morgan.
- Je ferais de mon mieux ! Ne me tuez pas, je ne vous ai rien fait…
- Oh ! Ça ne va pas recommencer. Bon on va te retirer ce truc, tu as intérêt à te laisser faire si tu veux rester avec nous.

Effectivement elle se laissa faire.

- Les puces, on en fait quoi ?
- On va faire passer les roues du camion dessus, ça va bien les écrabouiller

- Bon les filles, vous avez perdu du sang, faut manger, maintenant !

On laissa Aréna les poignets déliés afin qu’elle puisse manger pus le camion roula jusqu’au soir sur ce qui ne pouvait même pas être qualifié de route.

- La piste ne va pas plus loin, la déviation à droite c’est un champ de vigne. On peut continuer à rouler sur un ou deux kilomètres mais après ce n’est plus la peine, on est au pied de la montagne. Expliqua Zarouny après avoir étudié la carte.
- OK, on va faire comme ça, on passera la nuit dans le camion et demain matin, en route pour l’inconnu ! Il faut combien de temps pour passer de l’autre côté ? Demande Morgan.
- J’n'en sais rien !
- Et puis la carte, bravo la précision, c’est un col ici ?
- On dirait, mais ça fait une trotte…
- On va bouffer quoi ?
- Pour l’eau on trouvera forcement, la bouffe, ben s’il y a des rivières, il y a des poissons, non ? Répondit Zarouny
- Et en admettant qu’on arrive de l’autre côté, on va faire quoi, après ?
- J’en sais rien, mais je vais essayer autre chose.

Zarouny s’approcha d’Aréna et la détacha.

- Il fait nuit noire, si tu t’échappes tu n’iras nulle part. On va jouer cartes sur table, tu as entendu mon nom ?
- Oui !
- Ça te dit quelque chose ?
- Non !
- Vuella ne t’as pas dit qui j’étais ?
- Non !
- Menteuse !
- Elle m’a juste dit que vous étiez des gens dangereux pour la résistance.
- Alors je t’explique : J’étais l’une des deux suivantes de Malvina.

Stupéfaction.

- Artémise III nous a envoyé sur Simac3… Non il ne faut pas que je commence comme ça ! Malvina n’est pas née sur Novassa mais sur Katelya…
- Tout le monde le sait !
- Ce que tu sais moins, c’est le reste : Malvina n’a jamais adopté notre religion, elle s’est infiltrée chez nos sœurs de Katelya. Elle s’est fait rapidement repérer. Elle aurait dû être exécutée mais il se trouve qu’on procédait à cette époque à un échange de novices entre nos deux communautés. Malvina s’est donc retrouvée sur Novassa, où elle a reçu une éducation religieuse stricte. (Voir les précédents épisodes)

Aréna écarquillait les yeux, se demandant où son interlocutrice souhaitait en venir.

- Pendant trois ans, elle a joué les bonnes élèves, les très bonnes élèves même, on croyait qu’on avait réussi à lui laver le cerveau. Mais en fait au fond d’elle-même, elle n’attendait qu’une seule chose : s’enfuir de Novassa.
- Foutaises !
- Sur ce, la crise économique s’est développée, et puis Malvina à commencer par répandre des idées originales pour prétendre la résoudre. Sa popularité a fait boule de neige, A ce point qu’elle est devenue une menace pour le pouvoir. La papesse aurait pu s’en débarrasser, mais elle ne souhaitait pas en faire une martyre. Elle l’a joué plus fine que ça : Elle l’a promu prêtresse suprême et en a profité pour lui suggérer d’aller faire un tour sur Simac3.
- Ben oui ça a été annoncé publiquement quelques jours après son départ.
- Sauf que la papesse savait qu’à la première occasion, Malvina jouerait les filles de l’air, et c’est exactement ce qui s’est passé. Il n’y avait pas une heure qu’on était parti que Malvina demandait au capitaine de dévier le vaisseau vers Kateylia. On s’est donc séparé là-bas et c’est là que j’ai compris le vrai sens de ma mission, je devais revenir et apporter à la papesse la preuve de la trahison de Malvina.
- Hum.

Bien sûr la dernière partie du récit de Zarouny contient un joli raccourci puisqu’elle dissimule son petit crochet sur Simac3 dont l’évocation devient inutile dans le cas présent.

- Qu’est-ce que tu en dis ?
- Je ne suis pas obligée de te croire, mais ça explique ce qui s’est passé à ton arrivée, la résistance savait que la Papesse Dini avait donné l’ordre d’appréhender Malvina à son arrivé, il était donc prévu de l’exfiltrer. C’est pour cela que tu as été récupéré.
- Ça ne m’explique pas pourquoi Vuella a voulu m’assassiner ?
- Si tu lui as raconté la même histoire que moi, ça ne m’étonne pas trop…
- Sauf que je ne lui ai jamais raconté cette histoire, j’ignorais en arrivant qu’il y avait eu un changement de papesse et je pensais réserver mon récit à Artémise III.
- Vuella a quand même dû te demander ce qu’était devenu Malvina ?
- Je lui ai juste dis qu’on s’était séparé sur Kateylia, sans m’étendre.
- Elle ne t’a pas cru !
- Et c’est parce qu’elle ne m’a pas cru qu’elle a voulu m’assassiner ?

Aréna réfléchit.

- La garde papale t’aurait fait parler, que ce soit vrai ou non, la papesse aurait fait une annonce officielle évoquant ce qu’elle aurait appelé la trahison de Malvina. La seule façon d’empêcher ça était de te supprimer.

Zarouny et Morgan se rendirent alors vraiment compte qu’ils avaient eu une chance inouïe de se sortir de ce guêpier.

- Alors c’est quoi la vérité, Malvina a vraiment trahi ou tu t’es arrangé pour qu’on le croit ?
- Je t’ai donné ma version, mais je comprends que ça puisse être difficile à avaler.
- Plutôt, oui ! Et ça ? Demanda-t-elle en désignant Morgan.
- Ça, c’est un homme !
- Je le vois bien, mais que fait-il avec toi ?
- Je m’en sers comme jouet sexuel et cela ne te regarde absolument pas. Donc résumons-nous, J’avais probablement un bel avenir ici avec Artémise III, je n’en ai plus du tout, la papesse me recherche, la résistance me recherche, bref tout le monde me recherche. Alors la question est simple : Est-ce que tu peux nous aider ?
- Vous aider ?
- Oui nous aider.
- Et pourquoi j’irais aider des gens qui n’ont pas mes idées ?
- Nos idées ne sont peut-être pas si éloignées que ça, faudra qu’on en discute un jour. Si tu ne nous aides pas, on va t’abandonner, et comme à ce moment-là tu peux devenir dangereuse…
- Je n’ai pas le choix, c’est ça ?
- Pas trop, non !
- Et faut vous aider à quoi ?
- A terme à quitter la planète et en attendant à nous cacher.
- Comment ça, je ne vois pas.
- Et bien réfléchis, après tu nous diras, on va t’attacher pour la nuit, on ne sait jamais.

La nuit avait porté conseil et le lendemain matin Aréna avait une idée.

- Je peux voir la carte, voilà c’est ici, à 200 km.
- Et c’est quoi ?
- Une ancienne ferme, on a essayé d’y faire pousser de la vigne, ça a été une catastrophe, le site est abandonné.
- Comment tu peux être sûre ?
- Je travaille dans les transports, à force je connais presque toutes les destinations, ça fait plus de quatre ans que plus personne ne va là-bas.

Morgan et Zarouny se concertèrent, et se résolurent à prendre le risque, ils renoncèrent à prendre le camion, si on retrouvait leur piste, autant faire croire qu’ils étaient partis dans la montagne.

- Il y a une piste ?
- Il y avait, en quatre ans la végétation a dû l’effacer et de toute façon elle était de l’autre côté

Quatre jours de marche en pleine nature !

Ils en avaient prévu quatre, il leur en fallut quinze !

Ils avaient prélevé sur le camion tout ce qui pouvait aider à leur survie, notamment la boite à pharmacie et une partie de la toile, ce qui leur permettrait de s’abriter en cas d’intempérie nocturne.

Le premier jour se déroula sans encombre, ils trouvèrent de l’eau et se nourrirent sur leur réserve, Aréna avait été détaché pour la marche mais restait sous la menace du « flingue » de Morgan.

Intermède : Au palais de la papesse

La papesse Dini 1ère, furieuse commença par passer un savon à Toredi, sa ministre des transports,

- Il y a des limites à l’incompétence, comment cette fille a-t-elle pu s’évaporer ? Conclut-elle.
- C’est la résistance, elles sont partout !
- Vois avez ordonné une enquête, je suppose ?
- Aucune faute n’a été commise à l’astroport, la proposée à la réception a immédiatement et directement prévenu Choya, la responsable de l’astroport qui a diligenté un messager vers le palais pour vous aviser. Parallèlement, elle a immédiatement fait cerner le vaisseau et lui a ordonné de quitter la planète.
- Ils venaient livrer quelque chose ?
- Non, ils venaient juste déposer deux passagers, ils espéraient sans doute répartir avec du fret.
- Vous êtes sûre que cette Zarouny n’a pas eu le temps de regagner le vaisseau !
- Non, on l’aurait vu !
- Je croyais que la résistance était partout.
- Elle n’avait aucune raison de disparaitre, elle ne se savait pas menacée.
- Sauf si une résistante l’a prévenu.
- Difficile de croire que la résistance lui aurait conseillée de disparaitre ?
- Mwais ! Et comment la retrouver, maintenant ?
- Ce n’est pas de ma compétence, mais à part attendre une dénonciation qui ne viendra peut-être jamais…
- Vous êtes optimiste, vous ! Railla la papesse.
- Non, réaliste ! Mais si je peux me permettre, cette disparition est-elle dramatique ? C’est Malvina que nous voulions éventuellement coincer, pas ses suivantes.
- Mwais ! Et la fille qui était avec elle, c’est qui ?
- Une nana qu’elle a ramassée sur Kateylia, elle n’a rien dit sur la raison de cette escale imposée par Malvina, elle voulait en réserver le récit en exclusivité à Artémise III, elle ignorait que…
- Oui, j’ai compris, c’était le piège d’Artémise, lui permettre sous un faux prétexte de regagner sa planète natale. A partir de ce moment-là, elle n’avait plus aucune raison de revenir. On s’en doutait, maintenant on en a la confirmation. On pourrait la rendre publique, mais cela aurait été mieux si cette Zarouny l’avait déclaré elle-même.
- Pas si sûr ! On n’arrête pas de faire courir la rumeur selon laquelle Malvina ne reviendra pas. La population ne veut pas le croire, Zarouny pourra raconter tout ce qu’elle veut, l’opinion des gens ne changera pas.
- Vous suggérez quoi ?
- On va se repencher de façon minutieuse sur la reconstitution des évènements, au cas où quelque chose nous aurait échappé. Et si on ne trouve rien on laisse tomber.

On passa donc au peigne fin tous les évènements de la journée. On eut bien la confirmation que deux personnes dont les signalements correspondaient à ceux de Zarouny et de sa complice avaient utilisé un sauf-conduit pour sortir de l’astroport. Mais on ne sut aller plus loin.

Qu’une employée subalterne ait disparu de la circulation le lendemain ne fut pas considéré comme un élément pouvant avoir un rapport avec l’affaire et les recherches furent abandonnées.

Plus personne ne recherchait donc Zarouny et Morgan, pas même la résistance puisque la seule à savoir était Vuella dont le corps gisait maintenant au fond d’une rivière dans un endroit que personne ne fréquentait.

Fin de l’intermède

Plus personne ne recherchait donc Zarouny et Morgan, mais il n’y avait personne pour leur dire.

- Vous pourriez me libérer maintenant ? Déclara Aréna, Je ne vous sers plus à rien, je suis même une charge pour vous.
- Et tu iras où ?
- Rejoindre la ferme devant laquelle on est passé hier.
- Et comme ça tu pourras nous dénoncer ?
- Mais non, vous pouvez avoir confiance en moi !
- C’est ça, tais-toi et avance !

Bientôt la végétation s’intensifia, rendant la marche difficile, Quand le ciel se couvrit, il fallut attendre qu’il veuille bien se dégager, tout repérage devenant aléatoire.

Si l’eau ne fut jamais un problème, ils purent même se laver sommairement, la nourriture en fut un, ils trouvèrent des baies juteuses et gouteuses qu’Aréna leur certifia être comestibles. Comestibles certes mais provoquant des crampes d’estomac. Quant aux poissons promis ils ne les virent jamais, en revanche ils purent attraper d’inoffensifs lézards amphibies qu’il fallut faute de feu se résoudre à dévorer crus.

Ils virent arriver l’orage assez tôt pour qu’ils puissent monter une sorte d’abris à l’aide de la toile du camion.

Avec des pierres et des branches ils purent caller la bâche et limiter les dégâts, mais ils ne purent dormir de la nuit et se retrouvèrent au matin trempés comme des soupes, à demi hébétés. Ils n’attachèrent pas Aréna cette nuit-là, c’était inutile.

Zarouny avait passé toute une partie de la nuit blottie dans les bras de Morgan dont la barbe prenait désormais un aspect noirâtre.

Le calme était revenu, le soleil local étincelait la planète de ses feux. Zarouny et Morgan s’échangèrent un regard, l’instants d’après ils s’embrassaient devant les yeux effarés d’Aréna.

- Prends-moi ! Lui dit la jeune femme
- Là, maintenant ?
- Oui, tout de suite !
- Devant elle ?
- Elle n’en perdra pas la vue !

Ils enlevèrent leurs vêtements mouillés et les mirent à sécher sur des branches. La bite de Morgan était déjà en érection.

- Aréna, tu devrais faire pareil ! Lui dit Zarouny.

Mais Aréna ne répondit pas, ce n’était pas la première fois qu’elle voyait le sexe de Morgan, celui-ci ne se cachait pas quand il se lavait où quand il soulageait un besoin naturel. Elle était dans ces moments-là toujours parvenu à cacher son trouble, mais aujourd’hui c’était différent, Morgan, nu s’apprêtait à faire l’amour et ses yeux restaient fixés sur son sexe, ne pouvant s’en détacher.

- Ben alors, s’amusa Zarouny, tu n’as jamais vu de bite ? Approche-toi tu verras mieux.

Mais, Aréna tétanisée ne bougea pas, alors Zarouny par jeu demanda à Morgan de s’avancer vers elle.

- Tu vois mieux comme ça ?
- Vous allez faire quoi ? Balbutia-t-elle, Ne me touchez pas !
- On te fait rien, on te montre !

Aréna est profondément troublée, la bite toute raide de Morgan est désormais devant elle à cinquante centimètres.

- Je peux toucher ? Finit-elle par oser demander.
- Juste un peu ! Lui répond Zarouny.

Un simple geste, mais Aréna est consciente de franchir un interdit fondamental, elle touche, caresse un peu, puis retire sa main se demandant comment elle a pu en arriver là.

- Tu veux le sucer ? Demande Zarouny.
- Le sucer ?
- Je vais te montrer.

Zarouny vient devant Morgan, s’accroupit, lui prend le sexe en bouche et exécute quelques va-et-vient.

- A toi !
- Ne me fais pas faire ça !
- Je ne te fais rien faire, je te propose gentiment d’essayer, tu seras moins idiote après.
- Je ne pense pas être idiote.
- C’est comme tu veux, mais décide-toi, parce que après je me le réserve !
- Je vais essayer… murmure Aréna

La bouche d’Aréna s’approche de la bite de Morgan, elle l’ouvre, ferme les yeux. Ça y est ! Elle ose quelques mouvements des lèvres et de la langue.

- C’est qu’elle y prendrait goût, cette salope ! Se moque Zarouny. Bon, ça va maintenant, t’es contente ?
- C’est c’est… balbutie Aréna qui n’en revient pas encore de sa propre audace.
- C’est quoi ?
- C’est, c’est pervers !
- Ah ?
- Mais j’aime bien !

Du coup cette sorte de naïveté fait rire Morgan et Zarouny.

- Qu’est-ce que j’ai dit ?
- Rien, tu m’amuses, suce là encore un peu, juste un petit peu ! Lui proposa Morgan.

Elle ne se le fit pas dire deux fois.

- Maintenant, il va m’enculer ! Lui dit Zarouny. Tu as le droit de regarder.
- Il va rentrer sa bite dans ton cul ?
- Ben oui, et c’est bien meilleur qu’un gode, c’est chaud, c’est vivant.
- C’est dégoutant !
- Si ça te dégoûte, tu ne regardes pas !
- C’est dégoutant, mais ça m’excite !
- Tu ne serais pas un peu compliquée, toi ?

Zarouny se déshabilla, puis s’écarta un peu et chercha un endroit où le sol avait séché, mais qui ne soit pas trop caillouteux. Elle y posa les genoux, écarta légèrement les cuisses, puis posa ses les mains et cambra ses fesses. Aréna qui n’avait pas changé de place avait maintenant une vue imprenable sur le cul de Zarouny.

- Qu’est-ce que c’est beau ! S’exclama Aréna qui se demandait si en insistant un peu, on ne finirait pas par lui permettre de participer, un tout petit peu.

En fait, ce qu’elle rêvait de faire, c’est d’embrasser le superbe cul de Zarouny qui était là devant elle comme une provocation.

- Regarde-moi cette traînée, elle n’en peut plus, je suis sûre qu’elle mouille comme une gouttière. Mets-toi à poil Aréna.
- Non, laissez-moi !
- Bon, alors on ne s’occupe pas d’elle !
- Attendez, attendez, je me déshabille.

Aréna n’était plus précisément une jeune femme, elle avait comme on dit atteint la maturité. Elle devait avoir environ quarante ans en années universelles. Le corps était bien entretenu, sans graisse superflue, les seins avaient cessé de défier la pesanteur mais se tenaient néanmoins fort bien.

- On fait quoi ? Demanda Morgan que la complexité de la situation commençait à dérouter.
- Viens m’enculer !
- Et elle ?
- On verra après ! Allez viens !

Zarouny lécha de nouveau la bite de l’homme afin de bien la lubrifier.

- Regarde un peu comme elle bien raide, il va bien me la rentrer dans mon petit cul.

Morgan était tout de même quelque peu surpris par la soudaine vulgarité de sa compagne. Que cherchait-elle en adoptant une telle attitude ? Narguer Aréna ? Mais cette dernière semblait plus fascinée que choquée.

Le jeune homme positionna son sexe à l’entrée de l’anus, mais ne parvenait pas à passer.

- Ce n’est pas assez lubrifié, je vais te lécher un peu.
- Non, c’est Aréna qui va me lécher le trou du cul ! Tu as compris, Aréna je veux que tu me lèches le trou du cul pour qu’il puisse bien me rentrer sa bite dedans.
- J’ai parfaitement compris ! Répondit cette dernière. Euh, je me déshabille ?
- Pas le temps ! Viens.

Sans doute était-ce à cause de l’orage ! Aréna depuis le début de sa captivité n’avait jamais vu sa geôlière dans un tel état. Elle s’accomplit cependant sans aucune réticence de la tâche qu’on lui demandait. Zarouny appréciait et tortillait du croupion.

- Elle a une de ses langues, cette fille, il faudra que tu essaie ! Dit-elle à Morgan. Bon, je pense que tu vas pouvoir venir.

Le jeune homme s’avança et cette fois, dès la seconde tentative le gland entra, un bon coup de rein fit entrer le reste en provoquant une protestation de sa partenaire.

- Aïe ! Fait attention !
- Oh ! Pardon !

Morgan ressortit légèrement, puis s’enfonça de nouveau.

- Comme çà ?
- Oui comme ça c’est bon !

Il accéléra.

- Vas-y encule moi bien, c’est trop bon ! Aaaaah
- Je ne vais pas pouvoir tenir longtemps !
- Ça ne fait rien ! Aaaaah

L’affaire avait duré moins de deux minutes, les deux amants s’écroulèrent.

- Ça va mieux ? Demanda Aréna à Zarouny en la narguant !
- Toi, tu te tais !

Morgan s’éloigna un tout petit peu, disons d’un mètre ou deux afin de pisser dans l’herbe.

- J’ai peut-être le droit de regarder maintenant ? Intervint Aréna.
- Fais gaffe, je suis capable de t’arroser ! Répondit Morgan
- Arrose là ! Arrose là ! S’amusa Zarouny.

Morgan n’avait pas l’intention d’humilier Aréna. Pourquoi faire d’ailleurs ? Mais il s’amusa néanmoins à diriger son jet vers la femme. Alors qu’il pensait que cela la ferait déguerpir, elle se complut à se faire arroser le corps en rigolant comme une bossue.

Puis sans se revêtir et en attendant que ça sèche, elle alla s’adosser contre une gros rocher, ferma les paupières et se masturba.

Ce petit intermède modifia quelque peu les rapports entre les trois protagonistes, certes Aréna étaient toujours captive, mais on ne l’attachait plus et l’animosité réciproque s’était largement estompée.

A suivre

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Eros Cosmos
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Samedi 9 juin 2018 6 09 /06 /Juin /2018 16:56

L’Odyssée de Zarouny (Vargala 3) – 11 – Zarouny se lâche par Nicolas Solovionni

 

Thémes abordés :  bisex féminine, doigtage masculin, engodage masculin, feuille de rose, prostitution, scato légère, science fiction, spermophilie, trio.

 
11 – Zarouny se lâche.

Morgan laissa passer une journée sans que Zarouny ne se manifeste, mais décida de tenter sa chance le lendemain. Mais ce fut elle qui la rappela la première.

S’efforçant d’adopter un ton solennel elle le pria de s’assoir.

- Faut qu’on parle ! Commença-t-elle.
- Et bien parlons !
- J’ai bien réfléchi, mais j’aimerais savoir ce que tu peux en dire, on tente de me persuader que la Sainte-Artémise que j’ai rencontré était une usurpatrice. C’est toi qui orchestres ça ! Tu joues à quoi ? C’est quoi ton but ?
- Ce n’est pas comme ça qu’il faut poser le problème…
- C’est comme ça que moi je le pose ! Réponds-moi !
- J’ignorais jusqu’à récemment ce qui se passait dans l’enclave…
- Stop ! Ou tu me réponds sans faire de digressions ou tu quittes immédiatement cette cabine.

Morgan était coincé, la situation qu’il croyait pouvoir débloquer débouchait dans une impasse.

Alors aussi bien par provocation que par lassitude, il se leva et lui dit :

- Je voulais te rendre service, te montrer qu’il n’y avait pas que Navassa dans la galaxie, qu’on pouvait voir les choses autrement.
- Me rendre service pourquoi ?
- Parce que je te trouve sympa.
- Et c’est avec des mensonges que tu crois que je vais « voir les choses autrement » comme tu dis ?
- Ce ne sont pas des mensonges !
- Bien sûr que si ! Les filles se sont coupées dans leurs histoires, elles ont bien dit qu’il ne restait aucune femme dans l’enclave lorsque j’ai consulté Sainte-Artémise. Alors j’ai rencontré qui ? Tu peux me le dire ?
- Non !
- Alors ?
- Alors, j’en sais rien, ce n’était peut-être pas une femme…
- Si !
- Sovona pense que Pacheco a pu faire appel à une actrice.
- Qui sortirait d’où ? Mon explication est tout de même plus simple, Sainte-Artémise est omniprésente dans l’ile, elle se rend invisible à ceux qui ne croient pas en elle. C’est donc bien elle que j’ai vu.

Contre la foi, on ne peut pas grand-chose, mais rien n’interdit de tenter de l’ébranler.

- Tu permets que j’essaie un truc, juste cinq minutes, pas une de plus.
- Tu te donnes bien du mal ! C’est quoi ton truc ?
- Je vais demander à Sovona et à Tatiana de venir.
- Mais ça ne servira à rien !
- On a dit juste cinq minutes.
- Je suis en train de me demander pourquoi je ne t’ai pas encore jeté hors de ma cabine !

Sans répondre, Morgan demanda aux deux filles de venir.

- Maintenant tu vas nous raconter ton entrevue avec Sainte-Artémise !
- Je n’en ai pas le droit ! Et en quoi cela regarde ces dames puisqu’elles n’étaient plus là ?
- Tu as atterri où exactement ?
- A 150 mètres devant le château.
- Et il s’est passé quoi ?
- Une voix féminine au micro m’a indiqué la direction de la chapelle, j’y suis allé.
- C’est la procédure habituelle ? Demanda Morgan à Tatiana.
- Pas tout à fait ! En principe la fille qui joue Sainte-Artémise vient accueillir la visiteuse, demande aux accompagnatrices d’attendre dans la barge puis on l’emmène à la chapelle.
- Pourquoi ce changement de procédure, alors ?
- Parce que la fille était seule, je suppose ? Elle a parlé au micro et attendait dans la chapelle. Répond Tatiana.
- C’était donc Sainte-Artémise ! Intervient Zarouny.
- Une sainte qui parle dans un micro, c’est original ! Railla Morgan.
- Et Pacheco qui laisserait une nana se balader toute seule vers la chapelle, c’est très crédible ! Se moqua Sovona, il ne pouvait qu’être au courant.
- Sauf si c’est un miracle ! Intervint de nouveau Zarouny qui avait de la suite dans les idées.

Morgan se dit qu’il n’était sans doute pas nécessaire de continuer, mais ce fut Zarouny qui relança la conversation :

- Et en admettant que cette fable soit vraie, pourquoi me le dire seulement maintenant ?
- J’ignorais ce qui se passait exactement dans l’enclave, et je m’en foutais complètement d’ailleurs. Pour moi cette histoire de Sainte-Artémise était une supercherie, mais ce pèlerinage avait l’air d’être si important pour toi ! Ce n’est que très récemment que Sovona m’a appris ce qui se passait réellement.
- Et ça changerait quoi que ce ne soit pas la vraie Sainte-Artémise ?
- Ça change que j’ai l’impression qu’elle t’a raconté de belles conneries et que toi tu les gobes !
- Ah, oui ! Et bien je vais t’en apprendre une bonne, mais c’est entre nous, ces dames vont devoir sortir.

Et une fois en tête à tête, Zarouny particulièrement remontée, se lâcha.

- Je venais consulter la sainte à propos de questions de politique intérieure qui ne te regarde pas…
- Justement…
- Laisse-moi parler ! J’ai posé une question personnelle à la sainte ! Tu sais laquelle ?
- Ben non !
- Je lui ai demandé si tu pouvais me baiser !

Il hallucine, Morgan.

- Et tu sais ce qu’elle m’a répondu ?
- Non ! Répondit Morgan qui pourtant se doutait de la réponse.
- Que tu pouvais le faire !

Morgan faillit éclater de rire mais se retint. Il se demandait qui pouvait être cette mystérieuse femme qui sans le connaitre lui avait « rendu service ». Et puis soudain les paroles de Tatiana lui revinrent en mémoire : « les réponses aux questions, on les trouvait dans les questions elles-mêmes, c’est un truc de voyante ».

La fausse Sainte-Artémise lui avait donc fait la réponse qu’elle attendait, sans doute inconsciemment.

Mais voilà qui changeait tout, à condition bien sûr que Zarouny accepte de voir la vérité en face !

- Zarouny, franchement tu t’attendais à cette réponse ?
- Pas du tout ! J’ai même été très surprise.
- Alors pourquoi l’as-tu posée ?
- J’avais besoin de savoir !
- De savoir quoi puisque tu pressentais la réponse ?
- Je ne sais plus.
- Et quand elle t’a répondu, à part la surprise, ça t’a fait quoi ?
- On va en rester là, sors de ma cabine.
- Avoue que quelque part, tu n’étais pas trop mécontente de la réponse de ta sainte.
- Macho ! Espèce d’homme !
- Je m’en vais, alors ?
- Oui, je te rappellerai.

Morgan jubilait « je te rappellerai » avait-elle dit. Elle ne lui faisait donc plus la gueule.

- Alors ça s’arrange ? L’interpelle Tatiana.
- J’ai bon espoir, elle ne me boude plus, c’est déjà ça !
- C’est presque dommage, Sovona et moi on se disait qu’on pourrait se faire un petit truc à trois avec toi !
- Vous n’êtes pas sages !
- Pas trop, non !
- Ça ne pourra que te faire du bien, même si tu te réconcilies avec elle, vous n’allez pas niquer dans la foulée ?
- Qui sait ?
- Allez viens ! Sovona m’a raconté qu’elle t’avait mis un doigt dans le cul, tu ne veux pas essayer le mien ?
- Mais non !
- Donne nous un petit billet, comme ça tu seras le client et comme le client et roi, nous ne te ferons que ce que tu aimes.
- Bon, on se calme !
- Et mes nénés, ils ne sont pas beaux, mes nénés ? Tu n’as pas envie de les peloter, de les sucer ? Continua Sovona en lui dévoilant sa jolie poitrine couleur caramel.
- Mais arrête, t’es en train de m’exciter, là !
- Je sais bien !

Sovona passa alors derrière lui et lui mit la main sur la braguette.

- Il bande comme un cochon ! Commenta-t-elle.
- On va voir ce qu’il y a là-dedans ! Ajouta Tatiana en dégageant l’ouverture et en allant farfouiller à l’intérieur.
- Mais veux-tu laisser ma bite tranquille.
- Elle a besoin d’air ! Plaisanta-t-elle en sortant la bistouquette déjà presque raide.
- Vous n’êtes vraiment pas sages !
- Ça sert à quoi d’être sage ?

Et sans crier gare, la belle Tatiana pris la bite de Morgan dans la bouche et commença à la pomper.

- Hé, je n’ai pas dit que j’étais d’accord !
- Mais si t’es d’accord ! Répondit Sovona qui essayait de lui retirer son tee-shirt.
- Je vous préviens, je ne vous paierais pas !
- Chic alors, on va pouvoir faire ce qu’on veut !
- Bon, on arrête ?

Mais la suggestion manquât désormais de conviction, il faut dire que la langue de Tatiana ne chômait pas, virevoltant sur le gland tel une abeille butinant une pivoine.

Et pour l’empêcher de continuer à parler, Sovona ne trouva rien de mieux que de lui rouler une pelle magistrale.

De guerre lasse Morgan, se laissa déshabiller, tripoter et pomper. Sovona repassée derrière lui pinçait les tétons avec une certaine énergie ce qui avait pour effet de rendre le jeune homme paralysé de plaisir.

- Viens me lécher ! Proposa Tatiana en mettant un terme à sa fellation et en se dirigeant vers la banquette.

Morgan n’étant pas en état de refuser, vint se placer entre les cuisses de la belle sans réaliser que par cette position, il offrait son cul aux fantaisies de Sovona.

Maline, celle-ci commença par le masturber par derrière en faisant pression sur la base du gland, puis lui prodigua un bisou très sage sur le trou du cul (mais oui, c’est possible !)

Et tandis que la langue de l’homme se faufilait dans le fouillis des chairs intimes et odorantes de Tatiana, Sovona introduisit deux doigts préalablement humectés dans l’anus de l’homme et se mit à les agiter frénétiquement.

- T’aimes ça, hein ?

Morgan ne répondit pas, on ne parle pas quand on lèche.

- Ça va, il te lèche bien ? Demanda Sovona à sa collègue.
- C’est un artiste ! Continue à le doigter, ça le stimule.
- J’ai les doigts qui fatiguent, je vais lui mettre un gode.

Morgan ne protesta pas, ce n’était même pas une première, puisqu’il s’était fait goder sur Simac3 par une masseuse du salon de beauté, il n’avait pas trouvé la chose désagréable, mais ça n’avait pas été l’extase non plus.

Mais aujourd’hui, il se passait quelque chose, il se sentait bien, sans doute à cause de la décontraction des deux filles et du côté ludique de la prestation, mais aussi parce que le choses semblaient aller mieux ave Zarouny. Son esprit s’égara.

Ses fantasmes d’adolescent étaient principalement axés vers les femmes, mais il lui arrivait en de rares occasions et quand il était dans un état d’excitation très avancé de s’imaginer en compagnie d’un très beau jeune homme avec lequel les actions érotiques allaient crescendo : ils commençaient par se toucher la bite, puis se la suçaient, et à la fin l’homme de ses fantasmes jouissait dans son cul.

Ses succès féminins avaient fini par refouler ces chimères dont il avait rétrospectivement un peu honte. Et puis l’homme de ses fantasmes il n’existait pas, et ne l’avait jamais rencontré.

Et puis il y avait eu sa mésaventure sur Vargala, dans le camp des exclu, (voir Vargala Station) on l’avait obligé au prétexte d’une sorte d’examen de passage à avoir un rapport homosexuel avec l’un de ses compagnons d’infortune. Oh ! il ne s’était pas passé grand-chose, il était à moitié bourré, on lui avait rasé tous les poils, on l’avait maquillé et déguisé en romain orgiaque, puis Enzo lui avait sucé la bite et l’avait masturbé à fond. Tout cela s’était passé en public, devant le gros Doria le chef de la communauté qui tout en se réglant du spectacle se faisait sucer à fond par Leiris Misdas, apparemment peu gêné de la situation.

Cette scène bien sûr très éloignée de ses fantasmes d’adolescent eut deux conséquences : la première est qu’il traversa une assez longue période d’homophobie primaire, la seconde, conséquente de la précédente, c’est qu’il rompit avec Enzo et Leiris. D’ailleurs après s’être échappé du camp, il ne les avait jamais revus.

Et aujourd’hui, comme par miracle, son fantasme lui revenait, dans son imagination ce n’était plus un gode qui allait et venait dans son cul, mais la belle bite bien bandée d’un bel éphèbe blond et bouclé qu’il aurait préalablement honoré de sa bouche.

Morgan tenta de chasser cette image, mais elle s’imposa à lui, quant à sa bite, elle était bandée comme un barreau de fer.

Alors complétement dans son trip, il se mit à dodeliner du croupion tandis que sa langue s’acharnait sur le clitoris de Tatiana.

- Mais c’est qu’il y prend goût, ce cochon ! Commenta Sovona.

La jouissance de Tatiana montait inexorablement, son corps se raidit brutalement avant qu’elle ne pousse un cri de plaisir en finissant d’inonder son entrecuisse.

- Je croyais que les prostituées ne jouissaient pas ? demanda Morgan par simple curiosité.
- Pendant le travail, c’est exceptionnel, mais en ce moment on ne travaille pas, on s’amuse ! Répondit Tatiana tout en reprenant ses esprits.

Sovona proposa alors qu’elles inversent leurs rôles, ce qu’elles firent.

- Il sort d’où ce gode ? Demanda Tatiana.
- Je l’ai acheté au général store de l’astroport de Simac3 avec la cagnotte que nous a donné Andersen (voir le livre précédent).
- Tu m’étonneras toujours ! Bon à moi de ramoner le cul de Morgan pendant qu’il te fait une minette. D’accord Morgan.
- J’ai l’impression d’être votre jouet en ce moment, mais ça ne me déplait pas.
- Brave garçon, tu le sens bien, le gode dans ton cul ?
- Ouuiiii ! C’est bon ! S’entendit gémir Morgan.
- T’aimerais bien que ce soit une vraie bite ? Hein ?

Un flash ! L’image de son fantasme qui lui revient sans qu’il ne puisse la chasser. Il ne répond pas, il ne peut pas, il est déjà en train de lécher le minou de la belle Sovona.

- Tous les hommes finissent par aimer ça ! Commente-cette dernière. C’est normal je ne vois pas pourquoi le plaisir anal serait réservé aux femmes, d’autant que les hommes ont une prostate, pas nous.
- Avec Pacheco on n’y est jamais arrivé ! Répond Tatiana.
- On n’était pas trop en état d’insister non plus ! sinon, je ne vois pas pourquoi, il n’est pas différent des autres.

Bien sûr Sovona et Tatiana ignoraient totalement que Pacheco avait lui aussi franchi ce pas… avec Constantin. Mais ne nous égarons pas…

Sans cesser de faire aller et venir le gode dans le fondement de l’homme, Tatiana entreprit de sucer sa bite par l’arrière. Quand elle sentit que Sovona allait succomber aux coups de langues, elle accéléra le mouvement jusqu’à ce que Morgan jouisse dans sa bouche. A ce moment précis elle retira brutalement le gode démultipliant ainsi l’extase de l’orgasme.

Tatiana n’avala pas le sperme, elle le recracha dans sa main et se s’étala sur la poitrine avec un air malicieux. Ne dit-on pas depuis la nuit des temps que son usage revitalise la peau ?

Bizarrement l’image du fantasme de Morgan s’imposa de nouveau à lui, il en fut gêné et la chassa de son esprit. Mais il savait qu’elle le poursuivrait encore longtemps. Un jour il faudrait qu’il tire tout cela au clair…

- Bon tu nous donnes des sous ? Demanda Tatiana.
- Je croyais que ce n’était pas professionnel ?
- Ça ne l’était pas, mais ça ne t’empêche pas de nous faire un petit cadeau…

Zarouny traversait une nouvelle phase d’incertitude. Mais de tous les propos échangés ces derniers temps, il y en avait un qui la troublait profondément. La réponse que lui avait faite Sainte-Artémise au sujet de Morgan n’avait pas grande logique du point de vue de sa religion.

Ainsi le doute entamait enfin les certitudes de Zarouny, bien sûr sa foi en Sainte-Artémise restait intacte, mais elle n’écartait plus la possibilité que son entrevue avec elle fut placée sous le signe de la supercherie.

Dans ce cas l’intervention de Morgan devenait compréhensible. Si elle ne lui avait jamais parlé de ce qui s’était dit dans la chapelle au sujet de Novassa, les allusions qu’elle avait pu avoir émises reflétait des perspectives non exemptes de danger. Morgan avait donc simplement voulu la protéger.

Le soir Zarouny invita le jeune homme à partager son repas.

- Si tu dis vrai quand tu dis que la femme qui jouait Sainte-Artémise…
- Parce que ça y est, tu es convaincu…
- Non j’en admets juste l’hypothèse ! Si cette femme puisait ses réponses dans mes questions, cela veut dire qu’elle a également deviné mes ambitions. J’ai l’étoffe d’une papesse, et j’ai un projet cohérent. Novassa se meurt, trop de bureaucratie, trop de règlements, trop de rigidité, trop de corruption. Il faut dégraisser tout cela et revenir aux fondamentaux. Quand je débarquerai, j’annoncerai que je reviens de Simac3, que j’ai rencontré Sainte-Artémise, le reste devrait aller tout seul ! Qu’est-ce que tu en dis ?
- Je ne sais pas !

Morgan commençait en avoir assez de ces situations où le chaud et le froid s’alternaient dans un pas de deux incessant. Elle allait dans le mur et il ne voyait pas bien comment le lui éviter. Pour cela il lui faudrait au moins qu’il puisse rester à ses côtés une fois débarquée, mais comment rendre la chose possible ?

- On baise ? Demanda-t-elle.
- Finissons de manger !
- Nous finirons après !

Et d’autorité elle se déshabilla.

« Quelle évolution quand même ! » Ne put s’empêcher de penser Morgan.

- Ben alors tu ne veux pas ? S’impatienta-t-elle.
- Si, si !
- Tu attends quoi ?
- Je te regarde, tu es belle !
- Déshabille-toi, j’ai très envie !
- J’avais remarqué, j’arrive !
- Tu sais j’ai couché avec Sovona !
- Oui, elle me l’a dit, elle m’a dit qu’elle t’avait trouvé très gentille et très comment dire… très compétente.
- Ça me fait plaisir, elle m’a donné une idée !
- Une idée de quoi ?
- Je voudrais que tu m’encules !

Morgan faillit s’étouffer !

- C’est Sovona qui t’as soufflé ça ?
- Je te raconterais les détails plus tard, je te suce un peu avant ?

Morgan aurait eu mauvaise grâce à refuser. Les pipes de Zarouny n’avaient rien de fabuleuses mais elles s’étaient néanmoins considérablement améliorées depuis qu’Eymone lui avait donné un cours particulier avant le changement de vaisseau.

- Je suce mieux ? demanda-t-elle.
- Tu fais de jolis progrès ! L’encouragea-t-il
- Si j’avais un gode, je pourrai m’entrainer !
- C’est encore une idée de Sovona ?
- Elle m’a juste dit qu’elle avait un gode ! Tu pourrais peut-être me le procurer.

« Je rêve ! »

- Je ne sais pas si elle souhaite s’en séparer, mais elle acceptera peut-être de te le prêter. Il y a des godes sur Novassa ?
- C’est interdit, parce que ça rappelle le sexe d’un homme. Mais ça c’est la théorie, quand j’étais novice j’ai vu circuler pas mal de choses, des godes, des photos pornos avec des mecs en rut.
- Et ça t’excitait ?
- Je ne suis pas différentes des autres, bien sûr que ça m’excitait, mais en même temps j’avais l’impression de faire quelque chose de mal. Après le noviciat, je n’ai plus touché à ce genre de choses.
- Et tu jouais avec les godes.
- Oui, on jouait à deux ou à plusieurs dans les dortoirs ou dans les toilettes. On nous disait qu’on pouvait avoir un examen de pucelage, en fait c’est une légende, ce genre d’examen n’existe pas, mais on y croyait, alors les godes on se les foutait dans le cul.
- Et tu aimais !
- Oui ! Après l’école je n’ai plus eu ce genre d’expérience, du moins avec des godes, parce que sur Novassa, le plaisir anal n’est pas interdit, il y a les boules de geisha, ce n’est pas mal non plus.
- Ah, bon ? Les boules de geisha sont autorisées ?
- Ben, oui, ça ne ressemble pas à une bite d’homme !
- Evidemment !
- Et toi quand tu te fais enculer, tu aimes bien ça ? Demanda-t-elle innocemment.
- Ça ne m’est jamais arrivé ! Répondit-il par réflexe.
- Ben pourquoi ?
- Ce n’est pas mon truc !
- Ah ! Il y a des hommes qui n’aiment pas ça ?

Morgan resta d’abord sans voix, la différence de culture entre elle et lui était abyssale.

- Si tu veux on en reparlera, parce que c’est compliqué…
- Je vois pas ce qu’il y a de compliqué… dans les photos pornos dont je t’ai parlé il y en avait une où on voyait deux hommes qui s’enculaient, on voyait bien la bite du premier rentrer dans le cul de l’autre…
- On en parlera après, Zarouny, c’est promis.
- Bon, alors on le fait ! Tu ne me feras pas mal, dis ?
- Pourquoi te ferais-je du mal ? Mets-toi en levrette, non pas comme ça, à quatre pattes, les jambes légèrement écartées, le cul cambré !

Morgan resta un moment figé devant le spectacle, il était magnifique : Ce joli cul tout plan et rebondi au milieu duquel trônait ses petits trésors entourés d’insolents petits poils bruns et humides.

- Qu’est-ce que c’est beau !

Il s’approcha et ne put résister à l’envie de lécher cet œillet brun qui le narguait.

- Viens, viens ! La pressa Zarouny.

Morgan présenta son gland à l’entrée de l’anus, c’était serré, il eut d’abord l’idée « d’ouvrir le passage » à l’aide de ses doigts, mais se résolut à essayer directement. La bite pourtant bien lubrifiée par la salive ripait sur l’entrée. Il fit ainsi plusieurs tentatives de suite.

- Ouvre-toi, ouvre bien ton cul, j’ai un peu de mal à entrer.

Il finit par y parvenir, le gland entra, le reste suivit lentement.

- Ça va ?
- Oui, fait doucement !
- Je fais doucement ! Voilà j’ai toute ma bite dans ton cul.

Il commença à pistonner.

- Attention, attention, aïe ! Oui comme ça ! Comme ça c’est bon, vas-y continue.

Excité aussi bien physiquement que psychologiquement, Morgan ne put malgré un énorme effort de concentration tenir bien longtemps. Et tandis que Zarouny poussait des râles de plaisir, il éjacula bruyamment dans ses entrailles.

Quand elle vit l’état de la bite de l’homme, dégoulinante de sperme et recouverte de matière brune, des pensées contradictoires l’envahirent sans qu’elle puisse dire si la répulsion ou la fascination l’emportait.

Le sperme elle avait goûté, la bite elle avait sucé, quant au reste… et bien elle connaissait aussi, les godes de ses jeux d’adolescentes ne ressortaient pas toujours nickel des culs qu’ils visitaient, et au petit jeu de « sucera, suceras pas », elle ne se défilait pas.

Donc pourquoi ne pas nettoyer tout ça ?

Quand il comprit les intentions de Zarouny, Morgan fut à deux doigts de lui dire de ne pas le faire. Mais il se ravisa. Ils n’avaient ni la même ni les mêmes tabous…

Quand Zarouny lui offrit sa bouche, il ne put refuser, mais se demanda quel goût bizarre il allait rencontrer. En fait rien d’affolant, alors le baiser fut empreint d’une infinie tendresse

- Tu sais, il y a une question que je me pose, ce que je fais avec toi, je me demande si je pourrais le faire avec d’autres hommes ?

Morgan préféra ne rien répondre, bizarrement la perspective de voir la jeune femme avec d’autres hommes lui déplaisait. Etait-il en train de devenir jaloux ?

Novassa à l’approche

- J’aurais aimé t’aider, rester à tes côtés, mais je ne vois pas bien comment on pourrait faire. Se désespéra Morgan alors que le voyage vers Novassa approchait de sa conclusion.
- Je te ferais diriger vers le quartier des hommes, et je viendrai te récupérer dès que les choses auront décantées. Répondit Zarouny.

Morgan se remémora alors le récit que lui avait fait Murenko de son incursion dans le quartier en question, cela lui fit froid dans le dos !

- Ce n’est pas une bonne idée, je ne connais personne, je vais dormir où ? Vivre comment ?
- Je trouverais bien !
- Oui, ben non ! Je ne vais pas débarquer. Si tu vois que ça tourne mal, arrange-toi pour réintégrer le vaisseau, je me débrouillerai pour retarder le départ autant que je pourrais.

Une heure plus tard, Zarouny revenait à la charge :

- J’ai une meilleure idée ! dit-elle.
- Une idée de quoi ? Répondit Morgan qui flippait.
- On ne va pas se séparer, je vais te déguiser en femme.
- N’importe quoi !
- Mais si, fais-moi confiance !
- Tu vas me déguiser avec quoi ?
- J’ai une tenue de rechange…
- On ne fait pas la même taille !
- Je sais coudre.

L’idée était farfelue, mais le résultat pouvait faire illusion, l’une de ces dames s’était procurée à l’astroport de Simac3 une crème dépilatoire qui lui fut d’un grand secours.

Zarouny mit un certain temps à préparer Morgan aussi bien du point de vue vestimentaire qu’en tentant de le briefer afin qu’il ressemble à une vraie Novassienne.

Ce dernier aspect s’avéra trop compliqué, ils manquaient de temps, mais Zarouny n’était cependant pas à cours d’idées.

- Ça va marcher ! Voilà ce que tu devras dire…

Novassa blues

Sitôt le Kiribati posé sur le tarmac de l’astroport de Novassa, Zarouny et Morgan se présentèrent au bureau administratif et demandèrent à rencontrer une responsable

- Choya, responsable de la capitainerie de l’astroport, je vous écoute :
- Je suis Zarouny, j’accompagnais la grande prêtresse Malvina sur Simac3.

Les yeux de la fonctionnaire devinrent tous ronds.

- Et Malvina, elle est où ?
- Je réserve ces informations à la Papesse, la personne qui est avec moi vient de Kateylia, notre communauté sur cette planète été décimé. C’est l’une des rares rescapées.
- On va lui faire des papiers provisoires, c’est quel nom ?
- Morgana.
- Je vous prépare ça, asseyez-vous dans le couloir.

Ils s’assoient. Une femme passe devant eux en leur tendant discrètement un petit papier, Zarouny le déplie et le lit :

« Vous êtes en danger de mort, faites semblant d’aller aux toilettes, sur votre gauche, prenez l’escalier et descendez deux étages, entrez dans le local marqué SJ et attendez-moi, détruisez ce papier »

Morgan le lit à son tour.

- Ça commence bien ! Et si c’était un piège ?
- Il me paraitrait bien grossier, non ?
- Au pire c’est 50-50 ! On fait quoi ?
- On va pisser !

La chasse d’eau emporta le message préalablement déchiré en petits morceaux.

Le local « SJ » était une sorte de réserve où étaient entreposées des caisses qui vu leur état poussiéreux ne devaient pas être visitées fort souvent.

Ils n’attendirent pas longtemps. Une femme dissimulant partiellement son visage vint les rejoindre.

- Voilà deux sauf-conduits, je vous accompagne jusqu’à une sortie. Dirigez-vous vers le square de Vesta. Asseyez-vous sur deux bancs différents. A 18 heures, je passerais vous prendre.
- Pour l’heure locale…
- Il y a une pendule dans le square.

La construction d’un réseau téléphonique digne de ce nom n’était encore qu’en projet et c’est donc une joggeuse qui fut chargée de prévenir le palais de l’arrivée du vaisseau.

Choya, la responsable de l’astroport prit néanmoins l’initiative de faire encercler le Kiribati, interdisant de ce fait à ces occupants de sortir, ceci dans l’attente d’ordres ultérieurs et sans prévenir le capitaine du vaisseau.

Quand la messagère revint avec d’autres instructions, on se rendit compte que Zarouny et son « accompagnatrice » avaient disparues.

- Mais comment est-ce possible ? Fouillez partout ! Personne n’est remonté dans leur vaisseau ?
- Impossible, il est sous le contrôle de la garde.

On vérifia les issues, une des gardes déclara alors avoir fait sortir deux personnes munies d’un sauf-conduit.

- Une complicité ? Mais comment est-ce possible ? J’étais toute seule dans ce bureau avec une autre fille qui n’a pas bougé d’un poil ? Elles ont dû se méfier et elles sont parties mais où ont-elles dégotées des sauf-conduits ?

Mais elle avait aussi une autre instruction à accomplir. Elle brancha le haut-parleur de l’astroport en direction du Kiribati.

- Votre vaisseau est indésirable sur le sol de notre planète, vous avez trente minutes standard pour la quitter. Passé ce délai nous nous autoriserons à faire usage de la force.
- Mais attendez… S’égosilla le capitaine Aaven.
- Ceci doit être considéré comme un ultimatum et ne souffre d’aucune discussion, nous démarrons le compte à rebours. Veuillez considérer que vous avez d’ores et déjà l’autorisation de décoller.
- J’ai du monde dehors hurla Aaven.
- Deux des personnes qui ont débarqués de votre vaisseau sont des espions, ils viennent à ce titre d’être fusillés. C’est parce que vous avez acheminez des espions que vous êtes désormais persona non grata sur cette planète. Fin des explications et début du compte à rebours.

« Je lui avais bien dit que c’était une planète dangereuse ! Morgan fusillé ! Un si mignon jeune homme ! Les salopes, les grosses salopes ! Je reviendrais le venger. »

- Le compte à rebours est déclenché, nous ne l’interromprons pas.
- Salopes !

Vingt minutes plus tard le Kiribati quittait le tarmac.

La situation à bord était catastrophique, comme le voulait une certaine tradition, tous les officiers s’étaient dirigés vers le rade de l’astroport.

« Ils n’étaient pas bien doués, mais ils avaient leur utilité, sans Morgan et sans ces mecs-là, je fais comment ? » Se désespérait le capitaine Aaven.

Comment il fit ? Nous ne saurons plus après, mais intéressons-nous pour le moment à nos deux fugitifs.

A 18 heures H.U. Zarouny s’impatiente sur un banc du square de Vesta. Une femme s’arrête devant elle :

- C’est avec moi que vous avez rendez-vous, suivez-moi à cinquante mètres de distance, on ne va pas très loin.

Puis la femme passa devant Morgan lui demandant de suivre Zarouny toujours avec un écart de 50 mètres.

Arrivée dans une petite rue peu fréquentée, l’inconnue s’arrêta devant une porte, l’ouvrit, puis fit signe aux deux fugitifs de s’engouffrer.

- Voilà, je suis Vuella, ici en principe vous ne risquez rien. Vous avez soif, faim ?
- Oui !
- Je n’ai pas grand-chose, je vais vous faire une omelette.

A suivre

 

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Eros Cosmos
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Présentation

Recherche

Images Aléatoires

  • pluralite
  • Sarahi1
  • Novassa15b
  • Martinov18z2
  • hero
  • Zarouny34b

Derniers Commentaires

Archives

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés