Samedi 9 juin 2018 6 09 /06 /Juin /2018 18:17

L’odyssée de Zarouny (Vargala 3) – 36 – Amours sur Vargala par Nicolas Solovionni

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Thémes abordés : lesbos, science fiction, spermophilie, uro.


- Mais c’est très bien tout ça ! S’exclama Vorion

Et notre homme qui avait portant vu et revu des seins de toutes formes et de toutes couleurs joua à l’adolescent découvrant sa première poitrine féminine, caressant, tripotant, malaxant, léchant, suçant…

Gertrud devant tant de passion et d’enthousiasme finit par s’exciter, elle qui ne l’était pas vraiment.

- Quelle ardeur ! Vous allez me faire croire que vous étiez en manque !
- En manque ? Non pas du tout, j’ai baisé avec Fédora hier soir et c’était très bien !
- Alors, je ne comprends pas !
- Moi non plus, mais pourquoi chercher à comprendre, vous me rendez fou !
- J’aimerais bien tout de même… Oh lala qu’est-ce que vous me faites ?
- Que des bonnes choses ! On se met à poil ?
- Ça semble s’imposer, non ? On va dans ma chambre ?

Ils y sont très vite, et instinctivement, Gertrud s’allonge sur le lit. Vorion se jette de nouveau sur ses seins.

- Décidément, ils vous plaisent !
- Je crois que je ne pas près de m’en lasser.

La main de Vorion explore à présent la chatte de la jolie mature, déjà pas mal trempée. Un doigt, deux doigts, trois doigts, il titille la caverne gluante provoquant d’insolites floc-floc. Ça coule de plus en plus. Gertrud hurle, son corps se tétanise quelques instants avant de retomber comme une chiffe molle.

- Hé bin, vous alors ? S’exclame-t-elle.
- Vous êtes très belle quand vous jouissez !
- Vous êtes gentil !
- Vous en doutiez ?

Elle préféra ne rien répondre tant ce qu’elle vivait lui paraissait irréel.

- On va peut-être se tutoyer maintenant ? Proposa l’homme
- Bien sûr !
- Tourne-toi, je veux profiter de ton cul !
- C’est pas ce que j’ai de mieux !
- Tourne-toi, s’il te plaît, non pas comme ça, cambre un peu tes fesses, voilà c’est joli comme ça.

Il les tapote légèrement.

- T’aime les fessées ?
- Si c’est pas trop fort, ça ne me dérange pas !
- Comme ça ?
- Oui mais t’arrêtes quand je dirais.
- O.K.

Vorion s’amusait, si sa sexualité était polymorphe, se sont néanmoins par ses penchants masochistes qu’il aimait d’ordinaire exprimer sa sexualité. Du coup ce qu’il faisait en ce moment l’excitait de par son coté inhabituel.

La peau des fesses de Gertrud rougissait de façon spectaculaire.

- Je vais arrêter.
- Tu peux continuer, ce n’est pas désagréable !
- Nous aurons l’occasion de recommencer, je m’en voudrais d’abîmer un si gentil petit cul !

« Il me dit que mon cul est « gentil’, au moins, il n’est pas hypocrite, et puis quelle prévenance, quel tact ! Je ne le voyais pas du tout comme ça ce mec ! »

Vorion lui écarta les globes fessiers et entreprit de lui lécher le trou du cul.

- Tu fais quoi ?
- Je lèche !
- Ce n’est pas forcément très propre…
- Ça ne me dérange pas, mais si voulez… si tu veux, j’arrête.
- Non, vas-y j’adore cette caresse, je voulais juste te prévenir.

En fait Vorion ne détestait pas cette odeur un peu acre qui est celle de tous les culs qui ne sortent pas de la douche. Et d’ailleurs ce cul n’était pas sale, du moins dans le sens où on l’entend généralement. Il y avait bien quelques traces douteuses, mais ça ne gênait nullement notre homme, bien au contraire.

- Votre cul est délicieux !
- Je croyais qu’on se tutoyait
- Oui, ton cul est délicieux
- T’es un cochon Vorion, au fait c’est quoi ton petit nom ?
- Personne ne l’utilise, tout le monde m’appelle Vorion. Tu me suces un peu ?
- Bien sûr que je vais te sucer !

Gertrud adorait sucer, encore fallait-il que l’homme lui plaise, que la bite lui plaise et qu’elle soit excitée. En ce moment cela tombait bien, les trois conditions étaient réunies ! La queue était standard mais de bonne tenue, l’excitation était au rendez-vous. Quant à l’homme, eh bien elle se surprenant à l’apprécier de plus en plus, pas pour son physique, relativement quelconque mais pour son comportement et son charisme.

Elle fit donc danser sa langue autour du gland provoquant chez Vorion des frissons de plaisir.
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- Hum, tu suces bien !
- Humpf !
- Continue, continue !

Gertrud se mit à faire coulisser le membre viril en une longue série de va-et-vient. Elle perçut soudain une saveur salée, qu’elle trouva fort agréable : sa liqueur séminale. Presque à regret elle retira sa bouche.

- Tu veux que je te suce à fond ?
- Varions les plaisirs ! Tu aimes te faire enculer ?
- Hum, j’adore, du moins quand c’est bien fait, mais avec toi je crois que je peux avoir confiance.

Gertrud se positionna en levrette, cambrant bien les fesses en en écartant les globes, prête pour l’assaut. Vorion s’approcha avant que la mature se ravise brusquement :

- Pouce ! J’ai une grosse envie de pipi, je préfère faire avant.
- Je peux regarder ?
- T’es vraiment un petit cochon, toi ! Bien sûr que tu peux regarder. Euh, tu es sûr que tu veux juste regarder ?
- Ma foi, si ça ne te pose pas de problème de me pisser dessus…

Les deux amants se dirigèrent vers la salle de bain. Gertrud suggéra à son partenaire de s’allonger dans la baignoire et le chevaucha, légèrement accroupie.

Quelques instants de concentration, puis le jet se libère et dégringole sur la bite bandée de Vorion :

- Ma bouche ! Vise ma bouche !
- Cochon !
- Je sais !

L’homme ouvrit une large bouche et avala tout ce qu’il put en émettant un étrange rictus de satisfaction qui fit rire Gertrud aux éclats.

- T’es trop marrant, toi !

Voilà une chose qu’on ne lui disait pas souvent, mais il appréciait la franche spontanéité de cette décidément surprenante Gertrud.

- Il est délicieux ton pipi !
- Merci. Je suppose que tu aimerais bien me nettoyer la chatte, ma petite chatte qui sent bon ma pisse.
- Bien sûr !
- Essuie-toi, on va retourner à côté.

La langue de Vorion ne tarda pas à aller fouiller dans les chairs intimes de la belle mature, il se régalait des gouttes de pipi dont était imprégnées l’endroit, mais bientôt la chatte se mit à dégouliner de mouille. Un autre gout ! Vorion vint placer l’extrémité de sa langue sur le clitoris érigée et la fit frétiller. Cela ne dura pas longtemps avant que la belle ne se mette à miauler et à hurler son orgasme pour la deuxième fois de la matinée.

- Hé bien toi, on peut dire que tu sais parler aux femmes ! Plaisanta-t-elle alors que tout son corps dégoulinait de sueur.
- Hé, hé !
- Tu m’encules maintenant ?
- Je t’encule !

Gertrud se remit en position et il l’encula. Cherchant à contrôler ses ardeurs il tenta d’abord de se maîtriser, mais le désir le tenaillait de trop.

« Après tout, je l’ai déjà fait jouir deux fois ! Alors allons-y carrément. »

C’est donc avec une incroyable frénésie qu’il faisait aller et venir sa bite dans le conduit arrière de Gertrud qui recommençait à miauler.

« Décidément, elle est insatiable ! »

Il finit par lui jouir dans le rectum en de violents soubresauts !

- Oh ! C’est bon ! Continue !

Vorion eut le tact de continuer jusqu’à ce que Gertrud orgasme pour la troisième fois. Quand il décula sa bite était maculée de sperme et d’un peu d’autre chose. Instinctivement il chercha de quoi s’essuyer.

- Laisse, c’est moi qui nettoie ! Dit-elle avant d’engloutir la bite de l’homme et de se régaler de ce qui l’accompagnait.
- T’es aussi cochonne sue moi !
- On est peut-être fait pour s’entendre.
- C’est pas peut-être, c’est sûr ! Répondit Vorion qui n’en espérait pas tant.

Quand Vorion fut rhabillé, il attendit que Gertrud se passe un peignoir, avant de poser sa question :

- Alors, pour ma proposition, je suppose que vous êtes d’accord ?
- Ne précipitons pas les choses.
- Pourquoi hésiter ? Ce soir j’organiserais un banquet privé avec mes meilleurs amis et devant eux nous officialiserons notre union. Fédora sera invitée évidemment.
- Je peux peut-être réfléchir un petit peu ?
- Tu as toute la journée pour ça, dès que Fédora sera revenue, nous irons acheter quelques bricoles, je te veux rayonnante de beauté à mes côtés ce soir.
- On va voir, je vais prendre une douche avant d’ouvrir la boutique.

Gertrud laissa longtemps l’eau couler sur son corps bien conservé de belle femme mature.

« Qu’est-ce qu’il peut bien me trouver, ce mec ? Quelque part cette situation est incompréhensible. Cela cache forcement quelque chose, mais quoi ? Dans le meilleur des cas ce mec a eu une lubie, ça lui passera ! Ou alors c’est un piège, une machination, mais dans quel but ? Que faire, mais bon dieu, que faire ? Et s’il était sincère ? Ce serait le rêve, je serais la femme d’un des mecs les plus influents de la ville, j’aurais tout, la popularité, les cadeaux, et en plus ce mec me laisserait ma liberté ! Trop beau pour être vrai ! Evidemment ce n’est pas un play-boy, mais moi non plus je ne suis pas non plus un top modèle ! Sauf que lui justement, avec son fric, il peut se payer toutes les nanas qu’il veut ! Alors il cherche quoi ? Comme ça il a l’air correct, attentionné, courtois, doux ! Et puis, manifestement il était amoureux de Fédora, moi il me regardait à peine ! Putain, je n’y comprends rien ! Comment savoir s’il est sincère ? »

Pendant ce temps Fédora

Fédora, fébrile sonna à l’entrée du studio de Rachel. Celle-ci lui ouvrit, habillée, si l’on peut dire, d’une nuisette rose transparente, qui ne dissimulait rien de sa sculpturale poitrine dont les tétons dardaient contre le fin tissu.

Pas un mot, les deux femmes s’étreignent et s’embrassent longuement, très longuement.

- Entre, installe-toi, je vais te faire un café.

En revenant, Rachel lui pose la question qui lui brûle les lèvres :

- Tu me cherchais ou c’est le hasard ?
- Je te cherchais !
- Et t’as fait comment ?
- J’ai graissé la patte du gars de l’astroport sur Simac3…
- Il ne pouvait pas savoir…
- Il ne savait pas, il a supposé.
- Mais une fois ici…
- Je me suis renseigné, et je suis tombé sur un type, une espèce de caïd local, il est devenu amoureux de moi, c’est grâce à lui que je t’ai retrouvé !
- C’est celui qui était à ta table ?
- Oui !
- Et toi tu es amoureuse de lui ?
- Pas du tout, d’ailleurs c’est un mec intelligent, il ne se fait aucune illusion…

Son visage s’éclaira d’un magnifique sourire

- Tu es libre, alors ?
- Complètement ! Et toi ?
- Moi aussi ! Bisous ?

De nouveau, elles s’embrassèrent goulûment.

- Et la blonde qui était avec vous, c’est sa femme ?
- Non, c’est une détective privée qui enquête sur l’affaire du Siegfried7.
- Quoi ?
- Rassure-toi, elle ne te fera rien, Vorion est en train de la neutraliser. Mais attends, on a plein de choses à se raconter, il s’est passé quoi exactement sur le Siegfried7 ?
- Un salaud m’a fait un chantage aux sentiments pour que je l’aide à s’infiltrer sur le vaisseau. Comme moi de mon côté je voulais me venger des gens qui m’avaient bizuté, je n’ai pas été trop difficile à corrompre. Sauf que le gars s’est foutu de moi et après le piratage du vaisseau, j’ai été vendue comme esclave sexuelle sur Simac3 chez Pacheco. C’est là qu’on s’est entrevues moins d’une minute. Et toi ?
- Je me suis débrouillée pour rejoindre Simac3 par mes propres moyens. Ça n’avait aucun rapport avec toi mais je devais réaliser une interview de Pacheco pour le compte d’une secte d’allumés. Quand on s’est aperçu toutes les deux chez lui, il n’a évidemment rien compris mais il m’a soupçonné de chercher à le bluffer, alors il m’a exilé avec mon compagnon dans une baraque pourrie. Quand les filles se sont évadées, il m’a récupéré et j’ai réussi à le manipuler, puis Gertrud est arrivée, une drôle de nana, j’ai sympathisé avec elle… Elle n’est pas méchante.

Bref, elle se racontèrent toute l’histoire, chacune apprenant à l’autre ce qu’elle ignorait.

(Tous ces événements, chers lecteurs sont relatés avec force détails dans le précèdent tome et dans celui-ci)

- On m’avait dit que la police fédérale avait laissé tomber l’enquête…
- Elle a été reprise par une boite privée, en fait c’est service minimum, juste deux enquêteurs, l’un des deux a disparu de la circulation, l’autre c’est Gertrud.
- Si elle prévient la Terre, je suis mal, j’ai changé d’identité, mais je ne tromperais pas les fédéraux.
- Ne t’inquiète pas, je gère ! Rachel….
- Oui !
- J’ai envie !
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Pas de discours, nouvelle embrassade baveuse, mais cette fois la suite est hard, Fédora débarrasse prestement Rachel de sa nuisette, et lui embrasse les seins, tandis que cette dernière se pâme et que sa chatte se mouille d’abondance.

Fédora se déshabille à l’arrache, les deux femmes se font face, lèvres contre lèvres, seins contre seins, elles se caressent, se pelotent, la main de Fédora s’aventure sur la chatte de Rachel, elle est trempée.

- Viens !

Et les voici sur le canapé, Fédora est entre les cuisses de Rachel, la langue dans son sexe, qu’elle lape comme le ferait un chaton d’une assiette de lait. Rachel met moins de trois minutes pour jouir en hurlant.

Nouvelles embrassades, nouvelles caresses, et cette fois c’est Rachel qui se retrouve dans les cuisses de Fédora

Et cette fois aussi l’orgasme fit fulgurant.

Et ensuite ?

L’amour entre deux femmes ne saurait se résumer à de délicieux broutages de minous, elles en avaient eu besoin, besoin de donner complètement l’une à l’autre. Forcément, depuis le temps.

Alors vint le moment du calme, de la douceur et des tendres caresses où l’on apprécie le velouté d’une peau, avec la main ou avec les lèvres. Elles restèrent ainsi un bon moment sans parler se permettant juste de temps à autres de se butiner les tétons.

Ce fut Rachel qui brisa le silence :

- On recommence ?

Sans s’être concertées, les deux femmes se retrouvent en position de 69. Elles s’enhardissent en permettant un doigt inquisiteur dans le derrière, quand Rachel activa sa langue sur le clitoris érigée de son amante, cette dernière fit de même, et elles jouirent presque en même temps.

- Je t’aime dit Rachel.
- Moi aussi, je t’aime ! répondit Fédora.

Elles s’habillent, heureuses, mais peinées de devoir se quitter, mais ne faut-il pas se quitter si l’on veut se revoir.

- Tu reviens demain ? Lui demande Rachel.
- Bien sûr, je vais essayer de m’organiser pour avoir plus de temps.

Elle lui raconte, le magasin de lingerie, en cogérance avec Gertrud….

Un frisson parcourt l’échine de Rachel :

- Et si elle avait déjà envoyé un message à la Terre !
- Impossible, je lui ai piqué son mesphone et j’ai contrôlé l’historique.

Malgré tout Rachel n’était pas entièrement rassurée.

- C’est quoi tes projets dans l’immédiat ? Lui demande Fédora.
- Pour l’instant, je travaille chez Nicérus, je vends mes dessins, il parait que je suis une dessinatrice à la mode ! Ça paye plutôt bien ! Moi qui rêvais de belles planètes, je n’aurais connu que Simac3 et encore, si peu et maintenant Vargala ! J’y suis pratiquement bloquée, ma belle, c’est la vie ! Et toi, j’imagine que tu ne vas pas t’éterniser ici ?
- Je ne vais tout de même pas laisser tomber mon magasin de lingerie !

Elles éclatèrent de rire.

- Non, sérieusement ?
- Eh bien sérieusement, je resterais bien ici quelques temps, puisque tu me dis que t’es bloquée.
- C’est vrai ?

Elle en pleure de joie.

- Puisque je te le dis !
- Et quelques temps, ça veut dire combien ?
- Tant qu’on sera bien ensemble.

Quand Fédora regagna la boutique, Gertrud terminait de s’habiller.

- Fédora, tu m’as l’air en pleine forme ! S’exclama Vorion
- Ma fois, je suis en ce moment, la plus heureuse des femmes, et c’est un peu grâce à toi.
- Tu es trop gentille. Je te propose que nous remettions à plus tard ce que nous devions faire aujourd’hui, demain peut-être….
- Mais c’est quand tu voudras, mon cher Vorion !

L’homme profita d’un moment d’éloignement de Gertrud pour chuchoter à l’oreille de Fédora :

- Pour Gertrud, j’ai sans doute la solution !
- Une solution pacifique ?
- On ne peut plus pacifique ! Mais tu sauras tout ce soir, j’organise un petit banquet au restaurant de la « Salamandre » à 20 heures, Gertrud y sera, d’ailleurs, je te la confisque pour la journée.

Vorion commença par emmener Gertrud dans une bijouterie où il lui offrit un somptueux collier dont elle eut du mal à estimer la valeur.

« Ça ne veut rien dire ! C’est peut-être du toc, où ça participe à une mise en scène ! Mais dans ce cas, pourquoi faire si tordu ? »

Ils allèrent ensuite choisir une robe, ce fut tout une affaire, Vorion voulant orienter le choix de Gertrud vers un super décolleté, tandis qu’elle ne se trouvait plus assez jeune pour ce genre de choses.

Au bout du quatrième essai, Vorion sollicita auprès du gérant une cabiné « discrète ».

- Prenez la 10, personne ne vous dérangera.

Dès que Gertrud fut torse nu, Vorion se jeta sur les seins de la belle mature et se mit à les sucer avec avidité.

- Eh bien, dis donc, t’as la libido au beau fixe en ce moment !
- C’est de ta faute, tu me provoques avec tes gros nichons !
- Ils ne sont pas gros !
- C’est une expression !
- Ils te font bander, hein mon cochon ?

Elle vérifie. Effectivement, la chose était toute raide. Elle la sortit de sa braguette et la mit dans sa bouche.

- Elle est trop bonne ta queue !
- Tais-toi et suce, ma chérie !
- Chai che que che fais !
- Tourne toi que je t’encule.
- Ici ?
- Mais oui !

La belle se tourna et présenta son gentil fessier. Vorion y entra un doigt, le fit bouger quelques instants avant de le ressortir.

- Comment tu fais pour avoir toujours le trou du cul pas propre ? Plaisanta-t-il
- Ben dit donc !
- Tu ne me crois pas ? Lèche !

Elle le fit !

- Humm, effectivement, c’est pas trop net !
- Et tu n’as pas honte de te trimbaler avec le cul comme ça ?
- Non, pourquoi ? Je devrais ?
- T’es vraiment une belle salope ! Ça tombe bien j’adore les salopes comme toi !
- Alors tout va bien ! Tu ne veux plus m’enculer ?
- Ah. Ah, c’est toi qui demande maintenant !
- On va dire qu’on a envie tous les deux, alors ça vient ?

« Comment, elle me parle ! Elle n’a pas encore bien compris qui j’étais ! Mais bon, ça me change des péronnelles ! »

L’introduction fut directe et rapide, l’enculade brève et intense. Gertrud se mordit les lèvres pour s’empêcher de crier son plaisir.

- T’aurais pu crier, le patron est un copain !
- Fallait le dire avant !
- Tu me nettoie la bite ? Elle est pleine de sperme.
- Bien sûr ! Je vais te faire un zizi tout propre mon biquet !

« Mon biquet ! Elle m’a appelé mon biquet ! J’aurais tout entendu »

Une fois la bite nettoyée comme il se doit, il s’en alla chercher trois modèles de robes à essayer, et en profita pour téléphoner à Phissu, son bras droit en lui donnant quelques instructions pour le banquet du soir.

à suivre

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Eros Cosmos
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Samedi 9 juin 2018 6 09 /06 /Juin /2018 18:15

L’odyssée de Zarouny (Vargala 3) – 35 – Froufrous et dentelles
par Nicolas Solovionni

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Thémes abordés : doigtage masculin, domination soft, science fiction, spermophilie, uro.


Le lendemain Fédora annonçait à Vorion qu’après avoir bien pesé le pour et le contre, la gérance du magasin de lingerie l’intéressait.

Fédora et Gertrud s’installèrent dès le jour suivant dans cet établissement répondant au nom de « Froufrous et dentelles ». Fédora avait présenté Gertrud à Vorion comme étant sa « dame de compagnie ».

- J’avais compris ! Répondit-il avec un air entendu.

La boutique était surplombée d’un appartement assez vaste doté de toutes les commodités et meublé avec goût.

- Dis donc, c’est vachement bien ici ! Commenta Gertrud.

Vorion ignora superbement sa réflexion.

Les articles étaient assez chers mais la clientèle n’était pas nombreuse, les deux femmes ne seraient donc pas débordées de travail.

Vorion rongeait son frein, Fédora désormais installée, il n’avait plus aucune raison de la faire lanterner. Il pouvait maintenant coucher avec elle, mais pour cela, il lui faudrait « libérer » Rachel. C’est donc ce qu’il demanda de faire à Nicérus, à la grande surprise de l’intéressée qui commençait à trouver le temps long.

Et un peu avant l’heure du dîner, Vorion, après s’être assuré auprès de Nicérus que Rachel serait bien le soir dans la salle de son cabaret, passa à la boutique de lingerie.

- Fédora, c’est le grand jour ! Vous allez pouvoir retrouver votre petite protégée dès ce soir, je vous invite à une soirée au cabaret, c’est là qu’elle se trouve.
- Dans un cabaret ? On y va maintenant ? Répondit-elle déjà folle de joie et piaffant d’impatience alors que des larmes naissaient aux coins de ses yeux.
- Oui !
- Je peux emmener Gertrud ?
- Vous êtes inséparables ?
- On va dire ça comme ça !
- Vous ne pourriez pas faire une exception ?
- Pas ce soir. Je vous rappelle que nous sommes deux à vouloir retrouver Rachel.
- Ah, c’est vrai ! Vous faisiez un ménage à trois ?

Fédora préféra ne rien répliquer. Ils se rendirent donc tous les trois au cabaret de Nicérus, qui n’était pas bien loin. Le maître des lieux les installa comme il se doit à la « meilleure table ».

- Elle est où ? Demanda Fédora.
- Patience, elle ne sera là qu’en seconde partie de soirée !
- Et il n’y a pas moyen de…
- Non ! Et savez-vous qu’il n’y a pas de meilleur plaisir qu’un plaisir retardé ?

Ils commandèrent de quoi dîner. Vorion s’amusait à observer les deux femmes et si Fédora manifestait des signes évident de nervosité, Gertrud paraissait pour sa part presque contrariée.

« Bizarre ça ! Mais je crois comprendre, la Gertrud doit être jalouse de Rachel. Une situation qui peut m’intéresser. »

Après le repas et quelques attractions diverses et variées, arrive enfin le moment où la voix enregistrée de Nicérus annonce :

« Mesdames et Messieurs, ceux qui sont intéressés par les dessins de Raquel Palomito qui nous a fait l’honneur de décorer ce lieu, vont pouvoir lui commander une œuvre qu’elle exécutera sur place… »

- C’est qui encore celle-là ? S’impatiente Fédora.
- Je crois que vous ne serez pas déçue ! Lui répond Vorion.

Une musique tonitruante et Rachel apparaît, bottes noires et guêpière taille de guêpe, chignon sévère enfermant sa chevelure maintenant brune, maquillage outrancier.

Fédora met quelques instants avant de réaliser :

« Putain c’est elle ! »

« Si des personnes sont intéressées par des dessins à la demande, nous allons leur demander de se manifester ! » Reprend la voix dans le micro.

- Levez la main ! Souffle Vorion à l’adresse de Fédora

Trois mains se lèvent, Rachel dévisage ses clients potentiels. Et tout d’un coup elle se fige.

« Fédora ! Mais ce n’est pas possible ! Elle m’a retrouvé comment ? Et c’est qui les gens avec elle ? Des flics ? Pourtant Nicérus m’a dit que je n’avais plus rien à craindre ? Un piège ? M’enfuir ? Je n’irais pas bien loin ? ! Comment je gère tout ça ? »

Son cerveau fonctionne à cent à l’heure mais la confusion mentale n’est pas loin, trop d’éléments, trop de questions, tout s’embrouille ! Elle griffonne quelques mots sur un bout de papier et se dirige vers Olivia.

- Quand je taperai dans mes mains mais, seulement à ce moment-là tu porteras ce papelard à la belle brune de la table 1, tu fais ça discrètement, les gens qui sont avec elle n’ont pas besoin de savoir. C’est super important, je te récompenserai.

Rachel s’occupe de son premier client, il lui faut environ un quart d’heure pour réaliser un joli dessin. Elle se dit que ce laps de temps devrait lui permettre de réfléchir. Mais elle n’y parvient pas tellement les idées se bousculent de façon incohérente dans sa tête. Et en plus, elle dessine mal, mais le client ne s’en aperçoit pas.

Une fois le dessin terminé et payé, elle a le choix : le gros monsieur du fond ou Fédora !

« Allons-y pour Fédora, on verra bien ce qui va se passer :

Elle s’approche en tentant de masquer son trouble.

- Rachel ! C’est toi ?
- Ah, non, moi c’est Raquel !
- Oui, mais tu me reconnais pas ? C’est moi Fédora !
- Vous devez confondre ! Vous voulez quoi comme dessin ?

Fédora s’attendait à tout sauf à ça !

« Ou elle ne veut plus me voir ou alors c’est un sosie ! »

Elle ne sait que faire.

- Si vous préférez, je peux repasser dans un quart d’heure ! Propose Rachel.
- Oui !

Abasourdie, Fédora se tourne vers ses compagnons :

- C’est pas elle ! Balbutie-t-elle.
- Mais si ! La rassure Vorion.

Elle allait répondre quelque chose, mais les choses allèrent ensuite très vite. Elle aperçoit Rachel taper dans ses mains et se diriger vers les toilettes. Olivia s’approche alors de la table 1 et sous prétexte d’en essuyer un coin, lui glisse le papier dans les mains. Fédora le lit :

« Rejoins-moi aux toilettes, tout de suite et seule »

C’est juste signé « R »

- Je vais pisser ! Dit-elle à ces compagnons.
- Bonne idée, on va y aller ensemble ! Propose Gertrud.
- Non, attends que je revienne !
- Ben pourquoi ?
- C’est une surprise, je t’expliquerai !
- D’accord mais grouille toi, ça devient urgent !

Fébrile, Fédora se dirige vers les toilettes, Rachel est là en train de se mouiller les mains.

- C’est qui les deux personnes qui t’accompagnent ? Des flics ?
- Mais pas du tout ! Tu es Rachel ou pas ?

Pas de réponse, c’est maintenant inutile, les deux femmes tombent dans les bras l’une de l’autre.

Pendant ce temps Gertrud tenaillée par son envie de pipi décide de passer outre les instructions de sa complice et se dirige à son tour vers les toilettes.

Elle a alors la surprise de découvrir Fédora et « Raquel » se rouler une pelle baveuse. Les deux femmes étaient tellement occupées qu’elles ne la remarquèrent pas la nouvelle venue qui alla s’enfermer subrepticement dans une cabine.

- Demain matin, 16 rue des anneaux, ça te va, pour l’instant ne dis à personne que tu m’as retrouvé, on verra tout ça demain ! Je te laisse, j’y retourne.

Fédora revint à sa place.

- Où est passé Gertrud ?
- Pipi !
- Ah, je ne l’ai pas vu !
- La voilà qui revient !
- Alors c’était quoi ta surprise promise ?
- Rien, puisque tu ne m’as pas attendu.
- Tant pis !

En fait Gertrud s’en foutait et gambergeait pas mal. Pour elle la situation était nouvelle : jusqu’au dernier moment, elle avait espéré que Fédora ne retrouve jamais Rachel. Or elle l’avait maintenant retrouvée, ce qui voulait sans doute dire que ses jours auprès de la comtesse étaient désormais comptés.

Alors que faire ? Avertir la Terre qu’elle tenait enfin une piste sérieuse. Mais qui allait faire parler Rachel, qui allait la contraindre ? Ou la convaincre de collaborer ? Et en échange de quoi, et puis Fédora veillait sur elle et ce Vorion quelle serait son attitude quand il connaitrait le fin mot de l’histoire ? Une solution consistait sans doute à persuader les deux femmes de quitter la planète pour ensuite les piéger ! Plus facile à dire qu’à faire ! Mais si elle réussissait elle hériterait probablement d’un paquet de fric lui assurant une retraite plus que dorée !

- Oh ! T’es partie où ? Lui demanda Fédora.
- Nulle part !

« Quelle menteuse ! Je suis sûre qu’elle nous a vu et entendu dans les chiottes, mais ça change quoi ? Autant jouer cartes sur table, je déteste les jeux de poker menteur. »

A court terme, le plus urgent était de neutraliser Gertrud, Fédora demanda qu’on leur resserve à boire. Elle entraîna alors la fausse blonde à vider plusieurs verres jusqu’à ce qu’elle soit pompette.

Elle fouilla ensuite dans son sac et lui subtilisa son messcom, cela l’empêcherait d’envoyer un message à la Terre quand elle reprendrait ses esprits. Evidemment cela était du court terme, un messcom, elle en achèterait un autre quand elle s’apercevra que le sien avait disparu.

Et après ? Elle fit alors le pari fou de rechercher la complicité de Vorion, elle en connaissait le prix, mais ne voyait pas d’autre choix.

Elle se leva !

- Si vous pouviez m’aider à raccompagner Gertrud, elle tient à peine debout. Au fait, je vous avais promis quelque chose, je suis maintenant à votre disposition, c’est quand vous voulez.

Il est fou de joie, Vorion !

Une fois Gertrud couchée, Vorion hésita :

- Ma chère Fédora, je brûle d’impatience et vous proposerais bien que nous fassions ce dont vous m’avez fait promesse, là, tout de suite, mais nous avons un peu trop bu tous les deux, moins que Gertrud, mais bon ! J’ai simplement peur que le moment ne soit pas le plus propice.
- C’est vous qui décidez, je vous ai dit que j’étais à votre disposition.
- Demain ?
- Si vous voulez, mais je vais vous faire une proposition, on fait ça maintenant, et si vous estimez que la prestation n’est pas à la hauteur de ce que vous attendiez, et bien nous recommencerons demain.

Il n’en revient pas, Vorion !

- Vous feriez ça ?
- Puisque je vous le dis !

Vorion et la comtesse sont face à face, cette dernière attend que l’homme prenne une initiative qui ne vient pas. Elle s’enhardit alors en lui mettant la main à la braguette. Evidemment l’homme se laisse faire et sa bite ne tarde pas à bander comme il convient. La situation lui paraît tellement irréelle qu’il se laisse faire avec un sourire béat. Fédora lui baisse alors le pantalon, s’amuse à lui tripoter la queue à travers son caleçon avant de le baisser à son tour, libérant une jolie bite, bien droite, le gland dégagé et luisant. Elle prend l’organe dans sa main droite et lui imprime quelques très légers mouvements de masturbation. Elle allait se baisser pour se servir de sa bouche quand l’homme se mit à parler :

- Je vais vous confier un petit secret ! Lui dit-il. Je suis un petit peu maso, j’aime bien qu’on me fasse des petites misères.
- D’accord ! Répondit Fédora sans autres commentaires.

Elle lui déboutonna alors sa chemise, et lui attrapa ses bouts de seins qu’elle lui pinça sans ménagement.

- Maso comme ça ?
- Oh ! Ouuiii ! J’adore ! Aaaaah

Elle joua un petit moment avec, les tiraillant et les tortillant.

- Qu’est-ce que t’aime bien encore ? Non, ne dis-rien, laisse-moi deviner… T’aimes qu’on te rougisse le cul ?
- Oui ! Un peu !
- Ben tourne toi, je n’ai que mes mains pour le faire, mais, j’ai de bonnes mains !
- Vous pouvez me faire ce que vous voulez, mais avant j’aimerais vous caresser, si vous pouviez vous déshabiller, depuis le temps que je rêve de vous voir toute nue !

« Je ne peux pas lui refuser ça ! Quand faut y aller, faut y aller ! ».

Il n’en peut plus Vorion de voir ainsi l’objet de sa convoitise à poil, avec sa poitrine magnifiquement galbée qui le nargue !

- Vous êtes, vous êtes… une déesse !
- N’exagérons rien !
- Je le dis comme je le pense, je peux toucher !
- Bien sûr que tu peux toucher !

Fédora s’attendait à ce qu’il la malaxe comme une vulgaire pâte à modeler. Elle est donc surprise de la délicatesse de l’homme qui la caresse sans aucune brutalité.

- Ah, ces seins !
- Ben remets-toi !
- Ce sont des merveilles !
- Ils ne sont plus de la première jeunesse.
- Je préfère les femmes un peu mûres.
- Hi ! Hi !
- Je peux les embrasser !
- Allez, régale-toi !
- Les tétons aussi ?
- Oui !

Vorion commence par embrasser le sein gauche à quelques centimètres de l’aréole avant de jeter son dévolu sur le téton, petit contact avec les lèvres puis avec le bout de la langue avant de sucer et d’aspirer tout ça avec gourmandise. Puis il fit ce que font tous les hommes, il finit par quitter le sein gauche pour faire exactement la même chose au sein droit ! On ne sait jamais, dès fois qu’ils aient des goûts différents ! Zarouny35a

- Tu vas te tourner maintenant que je m’occupe de ton cul.

Dans ces moments-là, Vorion n’est guère compliqué et très soumis et fait toujours (enfin presque toujours) ce qu’on lui demande de faire !

Une grande claque atterrit sur la fesse gauche de l’homme qui pousse un petit cri

- C’est trop fort ?
- Non, ça va !

Un coup à droite, un coup à gauche et on recommence, l’homme encaisse et son cul ne tarde pas à devenir cramoisi. Fédora finit par s’arrêter, elle n’a pas compté les coups.

« C’est que ça fait mal aux mains, ces conneries ! »

- Ne bouge pas, écarte bien tes fesses, j’ai envie de voir ton petit trou ! Je parie que tu te fais mettre des godes ?
- Oui ça m’arrive, je ne déteste pas !
- T’aimes bien qu’on te prenne le cul ?
- Euh…

C’est bien connu, certaines hésitations sonnent comme des aveux.

- Tu t’es déjà fait enculer par un homme ?
- Ça m’est arrivé, il ne faut pas mourir idiot !
- T’a bien raison, mais t’es un gros cochon !
- Non !
- Alors un petit cochon, un gentil petit cochon !
- Je préfère !
- D’accord ! Si j’avais un gode, t’aimerais bien que je te le mette !
- Pourquoi pas ?
- Ben ce sera pour la prochaine fois, je prévoirais du matériel. Allez, ouvre bien ton cul, à défaut de gode, je vais te mettre un doigt.

Vorion écarte ses globes fessiers afin de laisser entrer le doigt inquisiteur qui ne tarde pas à y faire des va-et-vient intempestifs. Au bout d’un moment Fédora retire le doigt mais c’est pour en rentrer trois ! Vorion se pâme de plaisir.

Fédora ne tarde pas à attraper une crampe à la main, elle retire ses doigts !

- Dis donc, tu as vu mes doigts, tu les as tout cochonné. Bluffe-t-elle
- J’en suis désolé ! Répondit-il en rigolant à moitié !
- Et en plus, ça te fait rigoler ! J’ai bien envie de te les faire nettoyer !
- Avec plaisir !

Et il le fait

- Après tu me dira que tu n’es pas un cochon ! T’es quoi alors ?
- Si je savais…
- Et si je te pissais dessus, je suis sûr que tu aimerais ça !
- Bien sûr ! On le fait ?
- Faudrait que j’aie envie… quoi qu’en me forçant un tout petit peu… Viens dans la salle de bain, on va essayer.

L’homme s’y allonge sur le sol. La comtesse s’accroupit de façon à ce que sa chatte ne soit qu’à dix centimètres au-dessus de sa bouche, elle se concentre… en vain…

- Ça ne vient pas, on fera ça une autre fois !
- Pas grave !
- Je vais quand même essayer un truc.

Elle ouvre l’arrivée d’eau du lavabo, ferme les yeux et se concentre de nouveau.

- Je crois que je vais pouvoir te faire une petite goutte. Voilà, ça vient, ouvre bien la bouche.
- Je vais me branler en même temps !
- Si tu veux !

Et tandis que Vorion avale le tout petit pipi de Fédora, sa main droite astique énergiquement sa queue

- Ne jouit pas ! On n’est pas pressé.
- Je peux te nettoyer la chatte ?
- Mais bien sûr mon grand !

Le temps de s’installer de façon confortable et voici Vorion entre les cuisses de la belle qui lui lèche la foufoune.

« Je ne mouille presque pas ! Je pourrais simuler mon plaisir mais je n’ai pas envie… »

Du coup elle se dégage !

- Je vais m’occuper de ta bite !

Vorion est un peu étonnée de cette brusque attitude mais se dit que la femme n’aime peut-être pas trop se faire sucer par des hommes et se satisfait de cette explication.

Fédora a maintenant la bite dans sa bouche et y met tout son art et toute sa technique. Titillement du méat, langue autour de la base du gland, long léchage de la verge et des testicules, puis bien sûr allers et retours intempestifs entre ses lèvres chaudes. Après quelques minutes de fellation, Vorion se pâme mais la comtesse ne sent pas venir la goutte de liqueur séminale annonciatrice de la jouissance proche. Fatiguant un peu de la mâchoire, elle décide de changer de registre et vient s’empaler sur le membre tendu.

Une petite chevauché qui démarre bien, mais qui ne tient pas la distance, Vorion se mettant lentement mais inexorablement à débander !

« Gross katastrof » comme dirait un personnage de bande dessinée.

- T’es un peu fatigué, ça arrive ! Le rassure-t-elle en se dégageant.
- Ce doit être l’émotion, j’attendais ce moment depuis si longtemps Dit-il en commençant à se relever.
- Tss ! Tss ! Attends, je vais essayer quelque chose avec mes doigts de fée !
Zarouny35b
Alors Fédora, se mit à le branler, pendant ce temps Vorion se régalait de l’image du visage et des seins de la belle, l’érection revint, la jouissance suivit. La comtesse, les mains pleine de sperme les appliqua sur ses seins, provoquant un sourire béat de l’homme.

- Ça va ? Demanda Fédora !
- Vois avez été formidable ! Quel beau cadeau vous m’avez fait ! Vous avez dû me prendre pour un pervers ?
- Pas du tout, on s’amuse, on ne fait de mal à personne, l’essentiel c’est de vous avoir fait passer un bon petit moment.
- Et en plus vous êtes gentille !
- Pas toujours, pas toujours ! Vous avez eu ce que vous vouliez ?
- En quelque sorte !
- On n’aura donc pas besoin de recommencer demain alors ?

Vorion avait complètement zappé cet aspect des choses.

- Vous m’embarrassez, j’ai peut-être des défauts mais pas au point de vous mentir en vous disant que c’était nul, juste pour le plaisir de recommencer…
- C’est tout à votre honneur, mais ça ne me dérangera pas du tout de remettre ça demain, sauf qu’il faut qu’on discute avant… Et de tout à fait autre chose !
- C’est important ?
- J’en ai bien peur ! Il faut que vous me rendiez un service, un très grand service !
- Ce sera avec grand plaisir !
- Je mets tout ma confiance en vous, j’espère que je ne me plante pas, mais je n’ai personne d’autre à qui demander ça ! Explique Fédora
- Expliquez-moi donc !

Avec une certaine appréhension la comtesse commença :

- Rachel est soupçonnée d’avoir fait une grosse connerie, je n’en connais d’ailleurs pas les détails.
- Je ne vous les demande pas.
- Toujours est-il qu’elle est recherchée par la police fédérale.
- Je vois !
- Non, vous ne voyez pas, c’est un peu plus compliqué que ça ! La police a laissé tomber sans doute temporairement, mais une officine privée a pris le relais, et vous savez qui c’est la personne de l’agence privée ?
- Ma foi, non ! Mais je sens que vous allez me le dire !
- Gertrud !
- Gertrud ! Mais alors qu’est-ce que vous foutez avec cette pétasse ? S’étonne Vorion.
- On s’est rencontré suite à un concours de circonstances. On a sympathisé, on a même beaucoup sympathisé, si vous voyez ce que je veux dire…
- J’imagine en effet ! Effectivement ça devient compliqué !

« Aie ! Ce con va refuser de m’aider, tant pis, je vais essayer jusqu’au bout, je ne vais pas reculer maintenant, j’ai des arguments, bordel ! »

- On cherchait Rachel toutes les deux mais pas pour les mêmes raisons. On s’est dit qu’à deux on multiplierait nos chances de la retrouver. Ensuite je me faisais fort de persuader Gertrud de laisser Rachel tranquille.
- Ah ! Ah ! Et maintenant, Gertrud pense que vous allez la laisser tomber, et en plus elle a maintenant l’occasion de réussir sa mission ! J’ai bon ?
- La laisser tomber, c’est aller bien vite en besogne, mais c’est vrai qu’elle va un peu m’encombrer. Elle s’est entichée de moi, je ne pensais pas que ce serait au point qu’elle en devienne jalouse.
- Et vous attendez quoi de moi ?

« Ça passe ou ça casse ! »

- Un truc pour l’empêcher d’envoyer un message à la Terre.
- L’éliminer ?
- Vous n’y pensez pas ! Je ne souhaite pas qu’on lui fasse du mal ! S’exclama Fédora
- Humm, on pourrait l’exiler quelque part sans moyen de communication.
- C’est déjà mieux, mais vous n’auriez rien de plus soft ?
- Là tout de suite, non, mais je vous promets d’y réfléchir.
- C’est vrai ?
- Puisque je vous le dis !
- Mais vous trouverez ?
- En principe, je trouve toujours !
- Je saurais vous remercier, vous savez comment !
- Je n’aurais pas osé vous le demander, mentit-il. Si vous me le permettez je vais rester coucher là, on ne sait jamais…
- J’allais vous le demander !
- On ne se tutoie plus ?
- Mais si !

Il est bien embêté, Vorion, d’un autre côté, la contrepartie proposée le stimule, il est prêt à tout pour réussir. Prêt à tout ? Dans ce cas ce qui lui semblait un plan débile commence à prendre forme.

Le lendemain matin, la comtesse, Vorion et Gertrud prennent leur petit déjeuner ensemble.

- C’était donc bien Rachel, au cabaret ? Demande cette dernière.
- On ne peut rien te cacher !
- Fallait être plus discrète !
- Et pourquoi tu le demandes puisque tu le sais ?
- Pour qu’il n’y ait pas d’ambiguïté !

Gertrud brule de demander à présent à Fédora quels sont ses projets à court terme, mais cette dernière ne relance pas la conversation. Alors elle se leva en demandant si quelqu’un désire reprendre du café. Vorion en profite pour souffler à la comtesse :

- Va faire un tour et ne reviens qu’à midi, j’ai peut-être un plan.
- J’ai justement quelque chose à faire à l’extérieur. Lui répond-elle.

Après s’être préparée, elle prévient Gertrud.

- J’ai une course à faire, je reviendrais dans l’après-midi. Je te laisse le magasin.
- Une course ! Quelle course ? ! Tu t’es faite toute belle !
- Il faut bien que je soigne mon image de marque !
- Je ne retrouve plus mon messcom, on a dû me le piquer au cabaret. Tu peux m’en acheter un autre ?
- Mais bien sûr ma chérie !

Gertrud se demanda pourquoi Vorion ne décampait pas. Elle n’allait pas tarder à le savoir.

- Finalement, je reprendrais bien un café ! Commença Vorion, on le prend ensemble ?

« Tiens, tout d’un coup, je ne suis plus transparente ! » s’étonna Gertrud.

- Fédora m’a beaucoup parlé de vous, elle vous estime beaucoup !
- Ah ?
- Je peux vous faire un aveu ?
- C’est ça, faites-moi un aveu.
- J’étais ces derniers jours, tellement subjugué par Fédora que je ne vous voyais pas.
- Je m’en suis aperçue !
- Depuis que Fédora m’a parlé de vous, je vous vois autrement !
- Sans blague ? Se moqua Gertrud.
- Je ne plaisante pas, je vous trouve très désirable.
- Il vous les faut toutes ? Vous êtes déjà lassé de Fédora ?
- Oh ! Que non !
- Alors vous jouez à quoi ?
- Fédora est une fleur inaccessible ! Elle s’est donnée à moi, mais ma passion pour elle n’est pas partagée, je ne suis rien pour elle, et je ne serais jamais rien. Elle a vous, elle a Rachel, il ne reste plus de place pour moi !
- Passez-moi un mouchoir je vais pleurer.
- Ne vous moquez pas ! Je suis plutôt malheureux dans cette affaire.
- Et vous voulez vous consoler avec la copine ? Alors qu’apparemment, vous pouvez avoir toutes les filles que vous voulez !
- Mais de toutes ces filles, aucune n’est l’amie de Fédora !
- Vous êtes spécial, vous !
- Ah, vous trouvez ?

Quelques instants de silence, Gertrud réfléchit et pose la question qui lui brûlait les lèvres :

- Elle vous a dit quoi sur moi, Fédora ?
- Qu’elle vous adorait, qu’elle vous trouvait intéressante, intelligente, pleine d’humour et très douce !
- Et puis ?
- Et puis qu’elle espérait que ses retrouvailles avec Rachel n’allaient pas entacher la relation que vous avez toutes les deux.
- Elle a vraiment dit ça ?
- Pourquoi irais-je l’inventer ?
- Elle vous a dit ça pour que vous me le répétiez ?
- Vous me l’auriez pas demandé, je ne vous l’aurais pas dit.
- Mwais !
- Gertrud ?
- Oui !
- J’ai envie de coucher avec vous !
- Non merci !
- Je vais vous confier quelque chose : je sais que vous vous êtes renseigné sur mon compte, vous savez donc quelle situation j’occupe dans cette ville ?
- Oui.
- Comme je l’ai dit à Fédora, et comme vous le supposez fort bien, je peux avoir ici toutes les femmes que je veux, et d’ailleurs je ne m’en prive pas. Cela dit je vis seul depuis presque un an, ma précédente petite amie est partie vivre avec un autre, ce sont des choses qui arrivent. Je rêve donc d’une nouvelle compagne…
- Je rêve !
- Non, ça ne dépend que de vous !

Devenir la compagne attitrée du caïd de la ville ! En voilà une perspective complètement inattendue.

« Ce n’est pas possible, il se fout de ma gueule ! Mais dans quel but, il cherche quoi, il joue à quoi ? Et si je le piégeais ? »

- Et en admettant que j’accepte, que deviendra la boutique ?
- Ce sera comme vous le voulez, si vous voulez continuer à vous en occuper, vous pourrez, sinon je trouverais facilement quelqu’un pour aider Fédora. Vous conserverez votre liberté, nous serons un couple très libre, mais n’empêche que vous serez la femme de Vorion ! Un beau statut, non ?
- Je ne sais plus quoi dire !
- Ne dites rien, montrez-moi vos nichons.
- Maintenant ?
- S’il vous plaît !
- Vous êtes impayable, ils n’ont rien d’extraordinaire, vous allez être déçu.
- Ne dites pas ça il n’y en a pas deux pareils.
- Montrez, montrez !

Alors elle montra !

A suivre

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Eros Cosmos
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Samedi 9 juin 2018 6 09 /06 /Juin /2018 18:12

L’odyssée de Zarouny (Vargala 3) –34 – Gertrud et Fédora par Nicolas Solovionni

Anna  

Thémes traités :  bisex féminine, doigtage masculin, feuille de rose, party, prostitution, science fiction, spermophilie.

Ce n’était que les circonstances qui avaient rapprochées ces deux femmes si différentes :

Fédora Ivanova, fausse comtesse mais vraie courtisane de haut vol, aventurière internationale voire interplanétaire, dotée d’un physique impeccable et d’un visage de brune torride au regard magique qui faisait fondre les hommes, rattrapée par la quarantaine sans que sa beauté se ternisse… Elle avait fait l’erreur de tomber amoureuse d’un gourou et d’accepter pour le compte de secte, d’aller interviewer un vieux briscard, planqué sur Simac3, prétendument détenteur de secrets mystérieux. Une simple interview au départ… Oui mais si Rachel, la belle Rachel ne l’avait pas prévenue du danger qui menaçait le Siegfried7, superbe vaisseau de luxe à bord duquel elle voyageait, elle serait sans doute aujourd’hui esclave dans un harem ou dans un bordel sur une planète échappant à la juridiction terrienne. Les lecteurs assidus de cette longue saga en connaissent les détails.

Gertrud Long appartenait à un autre monde plus terre à terre, les mauvaises langues ne manquaient pas d’affirmer que sa promotion comme cadre dans sa société d’assurance était davantage due à sa disponibilité à coucher avec ses supérieurs hiérarchiques plutôt qu’à ses qualités professionnelles. Reste que cette jolie fausse blonde mature avait préféré sa carrière aux « joies » de la vie en couple et qu’elle n’avait à l’approche de la cinquantaine plus aucune famille proche.

L’une et l’autre étaient hétérosexuelles, Fédora de par son activité, Gertrud parce que les rares occasions féminines ne lui avaient rien apportées. Fédora avait pourtant failli craquer pour de très belles femmes mais n’avait vraiment concrétisé qu’avec la belle Rachel. Les circonstances aidant, elle avait pris le pli et avait couché avec beaucoup de femmes dans la résidence de Pacheco : Artémise, Uguett, Fanny et bien sûr Gertrud qu’elle avait littéralement envouté.

Gertrud mandatée par l’association des familles des victimes pour retrouver la piste des rescapés du piratage du Siegried7 était pour l’instant bredouille. Sa seule piste était Rachel; échappée du harem de Pacheco.

On leur avait laissé entendre que Rachel se trouverait peut-être sur Vargala. Une piste incertaine mais les deux femmes avaient décidé d’unir leurs efforts pour retrouver la belle fugitive, Fédora pour pouvoir la tenir à nouveau dans ses bras, Gertrud pour y voir plus clair dans cette affaire qui n’avait jamais dévoilé ses mystères.

La comtesse Fédora Ivanova et Gertud Long avaient débarqué cet après-midi même à l’astroport de Vargala-station. Avant leur départ de Simac3, Pacheco leur avait refilé un joli paquet de fric (les gens sont toujours généreux avec l’argent qui n’est pas le leur). Aussi se renseignèrent-elles sur le meilleur hôtel du lieu.

S’il serait faux de qualifier « L’hôtel des cygnes » de palace, l’endroit possédait néanmoins une certaine classe. Elles prirent donc une suite avec un grand lit, se reposèrent un peu, puis après un excellent dîner, elles s’en allèrent papoter et boire un thé dans la bar-salon.

C’est là qu’Anton Vorionopoulos, dit « Vorion » les vit.

Il est scotché, Vorion, subjugué, tétanisé. C’est qu’il en a vu des nanas, mais cette superbe brune… Il n’en croit pas ses yeux.

- Ben qu’est-ce qu’il t’arrive ? Lui demande le patron de l’hôtel avec qui il faisait la causette.
- C’est qui cette nana ?
- Laquelle ?
- La brune.
- J’en sais rien, elles sont arrivées cet après-midi.
- Des putes de luxe ?
- Pas trop le look pourtant !
- Sont peut-être pas en chasse ce soir ! J’ai bien envie d’aller voir ! Répondit Vorion.
- Ce n’est pas une jeunette, elle doit avoir un paquet d’heures de vol. objecta le tôlier.
- Et alors ?
- Ben alors, tu fais ce que tu veux !
- J’espère bien. A plus tard !

Vorion n’a rien d’un play-boy, la cinquantaine, légèrement bedonnant, dégarni, mais il n’est pas repoussant non plus. D’un pas décidé le voilà qu’il s’approche des deux femmes :

- Est-ce que je peux me permettre de vous importuner cinq minutes, juste cinq minutes, pas une de plus !
- Trois ! Lui répond Fédora en le regardant droit dans les yeux.
- Pardon ?
- Trois minutes ! Juste trois minutes, on vous écoute.

Vorion qui est un « dur », et qui en a vu, en a connu, se sent déstabilisé, mais tente néanmoins d’assumer.

- Vous venez de débarquer, vous ne connaissez personne ici ?
- De quoi vous mêlez-vous, cher Monsieur ?

« C’est quoi cette nana ? Une pute n’aurait pas réagi comme ça ! »

Alors il y alla « au flan » :

- Si vous cherchez quelque chose, je peux éventuellement vous aider. Cette planète n’est pas sans danger et je pourrais éventuellement vous les éviter.

Vorion vit dans l’expression des yeux de Fédora qu’il avait fait mouche.

- Et en échange de quoi ?
- De rien, enfin de pas grand-chose, j’aime la compagnie des jolies femmes, vous me remercierez de la façon qui vous conviendra.

« En clair, il veut me sauter, mais on n’en est pas là ! »

Pendant ce dialogue Gertrud rongeait son frein, se demandant si elle n’était pas soudainement devenue transparente.

- On cherche quelqu’un, une copine !
- Vous avez une photo ?

Fédora sortit son smartphone sur lequel elle avait récupéré la photo de l’avis de recherche de Rachel.

Vorion la reconnut malgré son changement de look.

« La nana qui vend ses dessins chez Nicérus ! »

Mais il n’en dit rien, ce n’était pas en précipitant les choses qu’il pourrait ferrer la belle inconnue.

- Ça me dit vaguement quelque chose, mais faut que je fasse un effort de mémoire.
- Cherchez bien !
- Je vais chercher, je connais beaucoup de monde ici, mais ce sera peut-être un peu long.
- Vous êtes sûr de l’avoir vu ?
- Quasiment.
- Eh bien, on reste dans cet hôtel, quand vous aurez des nouvelles faites-nous signe. Au revoir, Monsieur.

Vorion se demanda s’il était judicieux de jouer une nouvelle carte, mais il préféra temporiser, l’attitude de Fédora le glaçait.

- On a oublié de se présenter, Anton Vorionopoulos, mais on m’appelle simplement Vorion ! Dit-il en se relevant.
- Fédora Ivanova ! Laissez-nous à présent.

Vorion s’éloigna, se demandant comment gérer tout ça !

- Il bluffe ! Commenta Gertrud.
- Non, il sait quelque chose, mais il veut le monnayer. A nous d’être plus fortes que lui, de toute façon il va revenir.
- C’est quoi ton plan ?
- Ce mec-là, il en pince pour moi…
- J’avais remarqué !
- Si je suis gentille avec lui, il va craquer, ça c’est sûr !
- Etre gentille, ça veut dire : coucher ?
- S’il le faut !
- Et moi dans tout ça ?
- Pour l’instant, t’es pas dans le jeu… A moins qu’il soit intéressé par un trio ?
- T’en n’a pas marre de me faire coucher avec tout le monde ?
- Comment ça avec tout le monde ?

Vorion réfléchissait devant un verre de whisky :

« Si je lui dis où elle est, elle me remerciera éventuellement en couchant avec moi, mais c’est même pas sûr, et rien ne dit qu’elle ne repartira pas tout de suite après. C’est donc un mauvais plan. Le bon truc ce serait de la faire lanterner… Oh, mais je crois que j’ai une idée ! »

- Non, mais tu te rends compte de ce que tu me demandes ! Fit semblant de s’énerver Nicérus. Je veux bien rendre service, mais je n’ai pas envie de perdre du fric !

Nicérus avait simplement dis ça afin de ne pas perdre la face, car en fait on ne refuse rien à Vorion.

- Et si je t’offre 10 000 crédits à titre de compensation ? Répondit Vorion.
- Evidemment, à ce prix-là !

Alors Nicérus convoqua Rachel :

- On a un petit problème ! Il va falloir que tu te planques pendant un mois.
- Qu’est-ce qui se passe ? Demanda Rachel, incrédule
- Un type te cherche, ce n’est pas quelqu’un de connu ici, on va essayer d’en savoir plus, mais en attendant tu t’enfermes dans ta chambre et tu n’en sors plus.
- Mais faut bien que je fasse des courses.
- Tu logeras ici. Le mec a un billet de retour pour le 23, donc ça te fait quatre semaines maximum à patienter, la personne qui m’a prévenu s’occupe de tout, Après il n’y aura plus de problème.
- C’est bizarre, quand même ! Je voudrais bien comprendre.
- Je n’en sais pas plus mais je te demande juste d’avoir confiance, la personne qui m’a prévenu n’est pas n’importe qui !
- C’est qui ?
- Ça, je n’ai pas le droit de le dire !
- Et cette personne me connaît et s’intéresse à moi ?
- Faut croire !
- Alors que je ne connais personne ici ! C’est quoi ce cirque ?
- Ne t’inquiète pas tu auras toutes les réponses en temps voulu.
- Tu parles ! Et en plus je perds du fric !
- Non, je vais t’indemniser et tout de suite même !

« De plus en plus bizarre ! Ça veut dire quoi cet élan de générosité ?’

- Et je fais quoi pendant quatre semaines ?
- Tu dessines ! Et je dirai à Olivia de passer te voir, elle t’aime bien, je crois ?
- Mwais…

Rachel n’y comprenait rien, et pour cause. Tout cela n’avait aucun sens. Ainsi donc deux personnes s’intéressaient à elle, un « méchant » et un supposé « gentil ». Le méchant pouvait être n’importe qui : Wilcox revenu on ne sait comment et cherchant à éliminer un témoin gênant ou alors un enquêteur privé travaillant pour le compte des victimes du piratage du Siegfried7. Mais le gentil ?

- J’aurais besoin de quelques affaires…
- Fais une liste, on ira te les chercher.

Une fois installée, elle appela Winah et lui résuma succinctement la situation.

- Bizarre ton histoire ! Murenko est reparti dans l’espace avec son vaisseau, mais si tu veux je peux envoyer Schlumberg aux renseignements.
- C’est gentil, merci. !
- Sauf que ce ne sera pas vraiment gratuit…
- Ne t’inquiète pas pour ça

Winah briefa alors brièvement son homme de main, lui expliqua qu’elle avait caché une personne qui avait ensuite changé d’identité mais n’entra pas dans les détails.

Schlumberg a l’idée de se rendre d’abord à l’astroport. Le trafic passagers n’y est pas très important, de plus certains capitaines enregistraient leurs passagers comme membre d’équipage afin d’éviter de payer la taxe, mais sait-on jamais ? Schlumberg connaît bien le personnel de l’astroport et il est bien rare qu’on lui refuse quelque chose. Il découvrit donc qu’un vaisseau en provenance de Mabilla avait débarqué sept passagers.

« 7 ! Rien que ça ! A tous les coups ce sont des plongeurs de sphères qui ont planqué leur trouvaille en cachette de la compagnie d’exploitation, ils espèrent les revendre ici et s’y encanailler. Si un type louche s’est infiltré parmi eux, le confondre va être un jeu d’enfant. Il y a deux femmes dans le lot, des plongeuses ? Pas vraiment le look ? Des putes ? On verra bien ! »

Il consulta ensuite la liste des réservations passagers pour le 24. Il n’y avait rien, ni les jours d’avant, ni les jours d’après.

« Ça se complique !

Après avoir recopié les noms et les photos de ces sept personnes sur son mescom, Schlumberg s’en alla faire le tour des tripots et cabarets de la ville, il finit par trouver

- Un gars qui veut vendre des sphères de Mabilla ? Oui, il y en a un qui est passé, il a laissé ses coordonnées, tu les veux ?

Pas évident, le gars était à moitié imbibé.

- Tu me la fais voir ta sphère ? Lui demande Schlumberg

Ce dernier qui n’y connaissait rien joua à l’expert, la retournant dans tous les sens et l’examinant sous toutes les coutures.

- Hum, pas mal, mais pas exceptionnelle non plus, tu n’en tireras pas grand-chose.
- Tu m’en donnes combien ?
- Je ne suis qu’un courtier, je vais essayer de te trouver un acheteur. Vous avez chacun une sphère ?
- Sauf Laurel qui en a deux.
- Ça fait donc huit sphères…
- Non, ça fait six ! Le coupa l’homme.
- Pourquoi six ?
- Parce que cinq et un ça fait six !

Schlumberg met quelques instants à comprendre avant que se produise le déclic… :

- Les nanas n’en ont pas ?
- Quelles nanas ? Les deux gouines ? Elles n’étaient pas avec nous !
- Tu ne les connaissais pas ?
- On s’est croisés deux ou trois fois dans les coursives. Mais je ne sais pas qui c’est, elles ne sont pas montées sur Mabilla, elles étaient là avant.
- Il venait d’où le vaisseau en arrivant sur Mabilla ?
- De Simac3

Du coup Schumberg ne comprend plus bien.

- Vous vous connaissiez bien tous les cinq ?
- Oui, ça faisait un an qu’on préparait notre coup, ce n’est pas facile de sortir des sphères de l’exploitation, il y a des gardes, des fouilles, des mouchards, j’ai vu une fois un gars qui s’est fait prendre, fallait voir ce qu’il a dégusté, il en est mort… Heureusement, nous on s’est débrouillé…

Le type était parti pour un long récit racontant de quelles façons ils avaient réussi à tromper la vigilance des gardes, mais Shlumberg n’en avait rien à faire.

- Bon, OK ! Je te laisse, si j’ai un acheteur je t’appelle.
- Attends, je te paye un coup !
- Une autre fois !

« Bon, c’est pas les plongeurs, à moins que l’affaire soit très compliquée, reste les deux nanas. Je devrais les retrouver assez facilement mais comment les aborder ? On verra bien ! »

Cela lui prit deux jours, mais la chose l’amusait.

- Oui, elles sont descendues ici, mais elles n’y sont plus ! Lui annonce le gars de l’hôtel.
- Et tu sais où elles sont ?
- Non ! Mais je ne sais pas ce que tu cherches, mais à ta place je laisserais tomber.
- Parce que ?
- Parce que ces dames sont comme qui dirait en accointance avec Vorion !
- Vorion ?
- Ben oui, Vorion !
- Ah, bon, merci ! Répondit Shlumberg en rebroussant chemin.

Vorion était l’un des personnages les plus influents de Vargala-station, on supposait même qu’il s’agissait de l’un des chefs de la puissante et redoutée mafia locale, le genre de bonhomme que personne n’oserait défier.

Schlumberg tenta de faire le tri dans cette histoire de plus en plus incompréhensible.

« Voyons : On cherche des noises à une parfaite inconnue, qui vient de changer d’identité. J’enquête et je tombe sur Vorion ! En général quand Vorion en a après quelqu’un, les choses sont très rapides ! Et puis qui peut-être ce mystérieux personnage qui prend le risque fou de se mettre en travers des projets de Vorion ? De deux choses l’une, ou Vorion est vraiment dans le coup et je lâche l’affaire, ou alors je suis une fausse piste.

Quelques temps auparavant, Nicérus avait avisé Olivia, sa « secrétaire particulière » :

- Je vais être obligé de planquer Rachel pendant quelques temps, ça m’embête un peu mais je ne peux pas faire autrement, étant donné la personne qui m’a demandé ça ! Je ne voudrais pas qu’elle déprime, si tu pouvais la distraire un peu…
- Ben voyons ! Et c’est qui le « demandeur » ?
- Vorion, mais garde ça pour toi !
- Vorion ?
- Ben oui, Vorion ! Et Rachel n’a surtout pas besoin de le savoir !

Ne sachant plus par quel bout prendre son enquête, Shlumberg eut l’idée d’aller faire un tour au cabaret de Nicérus et il s’attabla devant un verre de whisky local.

Olivia finit par le repérer, ça tombait bien, c’était exactement ce qu’il souhaitait.

- Shlumberg ! Qu’est-ce que tu viens faire ici mon beau lapin ? Winah t’as renvoyé ?
- Non, j’avais juste envie de te voir !
- Menteur ! Remarque, si tu veux une pipe, on peut s’arranger, ce n’est pas trop dans les habitudes de la maison, mais je peux faire une exception.
- Gratuite ?
- Ah, ben non, pas gratuite !
- Je me disais aussi ! On m’a dit qu’il y avait une fille qui faisait des jolis dessins.
- Oui c’est elle qui a refait toute la déco !
- On peut la voir, la fille ?
- Non pas en ce moment ?
- Parce que ?
- Parce que tu es trop curieux !
- Tu peux pas me le dire ? A moi ?
- Dis donc Schlumberg, tu me prendrais pas pour une bille, dès fois ? Tu ne fous jamais les pieds ici et aujourd’hui tu te ramènes comme une fleur ! En fait tu cherches à savoir quelque chose ? J’ai bon ?
- Tu devrais écrire des romans !

Quelque part, Olivia aimait bien Schlumberg, elle l’avait connu lorsqu’elle avait travaillé quelque temps chez Winah et il s’était toujours montré respectueux et courtois. S’il fouinait autour de Rachel, elle estima qu’il fallait le prévenir de la dangerosité de l’entreprise.

- On fait un deal, proposa-t-elle, tu me dis ce que tu cherches et moi je te dirais ce que je sais.

« Trop facile, elle va essayer de me piéger »

- N’en perlons plus, tu m’avais parlé d’une pipe ?
- Dans un quart d’heure, la porte rouge et ensuite la porte 4.

Olivia savait que Nicérus l’avait vu discuter avec Shlomberg, elle se dirigea vers lui.

- C’est la fouine de chez Winah, qu’est-ce qu’il vient foutre ici ? Demanda Nicérus.
- Il est venu me faire un bisou ! Lui répondit Olivia
- Et tu vas lui faire ?
- Oui !
- T’es incorrigible !
- Oui ! J’ai aussi l’impression qu’il cherche après Rachel !
- Il est con ou quoi ? Il ne se rend pas compte de ce qu’il risque !
- Justement, j’aimerais lui dire, mais est-ce que je peux ?
- Oui dit-il, mais fait un peu de cinéma !
- Je saurais faire !

Olivia était soulagée, elle pouvait désormais mettre en garde son vieux copain sans trahir sa promesse de ne pas divulguer ce que lui avait confié son patron.

Shlumberg entra dans la pièce n°4, en fait une loge d’artiste.

- Mets-toi à l’aise mon minet, je vais m’occuper de ta bite !

Schlumberg se déshabilla rapidement.

- Et toi tu restes habillée ?
- Pour la pipe, oui ! Ou alors c’est plus cher !
- Tu charries, tu pourrais me faire un prix d’ami !
- Allez, je suis sympa, je vais te montrer mes gros nénés, tu pourras même les tripoter !
- T’es un amour !
- Je sais !

Du coup les mains de Schlumberg se précipitent vers les deux magnifiques globes laiteux, il les caresse, les malaxe, les pelote, il n’en peut plus tellement il bande.

- Je peux les embrasser ?
- Oui mais avec délicatesse.

Demander de la délicatesse à un homme en rut est une gageure, mais l’homme sait se tenir, il embrasse, il lèche, mais se retient d’aspirer trop fortement ces tétons qui semblent le provoquer.

- Stop ! T’as bien aimé, on dirait ?
- Oui !
- Alors amène ta bite, je vais la gâter !

La queue de Schlumberg est au garde à vous, droite comme un piquet de hutte, Olivia la décalotte découvrant un gland violacé, lisse et brillant, semblant prêt à exploser

La langue experte d’Olivia d’approcha du gland et commença à le butiner :

- Elle sent le pipi, ta bite !
- Oh ! Je vais me la rincer !
- Mais non, ça me dérange pas.

La langue continua à virevolter quelques instants avant que les lèvres viennent en renfort, emprisonnant le pénis au niveau de la couronne.

Schlumberg se pâme d’aise. Olivia craignant que l’homme ne parte trop rapidement fait diversion en allant lui gober les testicules qu’elle fait rouler dans sa bouche.

- Tu veux que je t’excite le derrière ?
- Oh, oui, excite-moi le derrière !

Olivia lui écarta les globes fessiers.
Zarouny34a
- Il ne se sent vraiment pas la rose, ton cul !
- Laisse tomber !
- Mais non, j’aime bien toutes ces petites odeurs.

La fille lui prodigua alors une feuille de rose en bon et due forme, à ce point que le sombre œillet s’entrouvrit. Elle profita de l’ouverture du passage pour y glisser, un puis deux doigts qu’elle fit ensuite aller et venir comme il se doit.

- C’est bon, mais ne me fait pas jouir comme ça.
- Ne t’inquiète pas, mon lapin ! Et d’abord qu’est-ce que tu me racontes ? T’adore ça jouir du cul !
- Oui, mais…
- Mais quoi ? Ah, j’ai compris, tu préférerais une vraie bite ? Tu aimes ça te faire enculer, hein mon cochon ?
- Hé !

Olivia sortit ses doigts et les essuya sommairement sur les fesses de l’homme avant de reprendre sa fellation.

Une reprise classique cette fois avec coulissement de la bite et fausse gorge profonde (fausse parce qu’au lieu de s’enfoncer la bite au fond fu gosier, elle l’envoyait se cogner à l’intérieur des joues).

- Je viens ! Je peux jouir sur tes seins ?
- C’est tout ? Tu ne veux pas une brouette de Zanzibar pendant que tu y es ?
- C’est quoi ?
- Quand je saurais je te dirais ! Allez vas-y, je suis bonne fille, arrose-moi les nichons.

Trois longues giclées atterrirent sur la poitrine de la belle Olivia. Elle se les répandit sur la peau avec un sourire malicieux.

- Il parait que c’est bon pour la peau.

Il fallait maintenant que Schlumberg la questionne, elle ne lui en laissa pas le temps.

- Dis donc, t’as rien oublié !
- Oh ! Je suis désolé, je vais te payer.
- Normalement on paie d’avance, mais c’est pas grave ! Toi t’es un copain !

L’homme s’apprêta à régler la prestation.

- Laisse tomber, ça m’a fait plaisir, ce sera en souvenir du temps où j’étais chez Winah.
- Mais…
- Tu sais Schlumberg, je t’aime bien, je ne voudrais pas qu’il t’arrive quelque chose !
- Pardon ?
- Attends, je vais te dire quelque chose que je n’ai pas le droit de dire, alors tu vas m’écouter bien gentiment

« Ça y est, elle lâche le morceau !’ »

- En échange de ce que je vais te dire, je veux savoir qui t’a demandé de fouiner du côté de Rachel ?

Schlumberg se trouve bien embêté, mais décide de jouer carte sur table.

- Rachel a téléphoné à Winah
- Hein ? Elles se connaissent ?
- Faut croire !
- Et toi, tu la connais Rachel ?
- Non !
- Comment Winah peut la connaître si tu ne la connais pas ?
- J’en sais rien !
- T’as pas une idée ?

Il en avait bien une mais s’abstint de l’évoquer.

- Non, tu connais Winah… elle a ses petits secrets.
- Bizarre quand même ! Bon je vais te dire le nom de la personne qui a demandé à Nicérus de planquer Rachel : attend toi à un choc !
- Vas-y
- C’est Vorion !
- Vorion ?
- Mais motus !
- J’ai du mal à comprendre !
- Faut pas trop chercher, moi je ne cherche pas. Mais l’essentiel c’est qu’avec une telle protection, je pense que Rachel n’a pas grand-chose à craindre.
- Espérons-le ! Mais je lui dis quoi à Winah ?
- La vérité ! Mais laisse-moi faire, je vais l’appeler.

Une heure plus tard Winah téléphonait à Rachel.

- Schlumberg a mené son enquête, il a été super efficace.
- Alors ?
- Alors tu restes tranquille, il ne t’arrivera rien. La personne qui a prévenu Nicérus est quelqu’un de très influent et très efficace.
- C’est qui ?
- Son nom ne te dirait rien. Tu peux vraiment dormir tranquille.
- Mwais ! Tu ne peux pas m’en dire plus !
- Oh, non !
- Et ne t’inquiètes pas pour le paiement du travail de Schlumberg, je verrais ça avec Murenko à son retour !
- Mais je peux te payer !

Winah était satisfaite, elle aimait bien rentrer dans ses sous.

Revenons quelques jours en arrière, très exactement le lendemain du jour où Vorion découvrit Fédora dans le hall de l’hôtel

Vorion attendit sagement que les deux femmes descendent de leur chambre, puis en allant les saluer sans s’attarder, il glissa un petit papier à l’attention de Fédora.

« Je peux vous voir seul à seul cinq minutes ? »

Une fois l’homme parti, elle montra le papelard à Gertrud.

- Il veut t’emballer, moi je dois sentir le pâté ! Commenta cette dernière.
- T’inquiète pas, je gère, tu me laisses dix minutes, je vais voir ce qu’il veut.

Dès que Fédora fut seule, Vorion s’approcha et s’installa.

- Je vais vous faire une promesse, dans 30 jours exactement vous allez pouvoir retrouver la personne que vous cherchez.
- Et qu’est-ce qui m’y oblige à vous croire ?
- Rien, c’est bien le problème, je suis sûr et certain de ce que j’avance mais je ne vois pas comment vous le prouver.
- Vois comprendrez que dans ces conditions, je ne peux rien vous donner en échange.
- Mais je ne demande rien !
- Vous êtes rigolo vous !
- Je ne suis malgré tout pas complètement désintéressé !
- Je me disais aussi.
- Au bout ces 30 jours, je vous laisserais libre de me remercier comme vous l’entendrez, enfin presque parce que l’argent ne m’intéresses pas, je suis riche !
- Vous voulez coucher avec moi, c’est ça le deal ?
- On peut voir les choses comme ça !
- J’accepte !

Vorion fit une curieuse grimace.

« Qu’est-ce qu’il a ce con, ça ne lui suffit pas »

Ben non, ça ne lui suffisait pas, mais Vorion ne savait plus trop comment l’exprimer.

- J’espère que vous ne serez pas vexé si je cherche aussi de mon côté ! Reprit Fédora.
- Vexé, non mais je vous le déconseille fortement.
- Parce que ?
- Parce que ça risque de tout compromettre, que ça peut vous mettre en danger ainsi que la personne que vous recherchez.
- Vous pourriez m’expliquer mieux ?
- Je peux vous poser une question ?
- Répondez donc à ma mienne !
- Je ne peux pas rentrer dans les détails, mais la situation est dangereuse, très dangereuse même ! Dans un mois tout danger sera forcément écarté. Ça vous convient comme réponse ?
- Je suppose que je suis bien obligée de faire avec.
- Une fois que vous aurez retrouvé cette personne… Euh une amie je suppose ?
- Oui !
- Vous allez faire quoi ?
- Aucune idée !
- Rester sur Vargala, ça vous tente ?
- Je n’en sais rien, chaque chose en son temps.
- Accordez-moi encore cinq minutes et je vous laisse tranquille. Mais promettez-moi de ne pas m’interrompre.

Fédora fit une étrange mimique signifiant à la fois qu’elle acceptait mais qu’elle commençait à trouver le temps long.

- Bon, déjà je vais vous donner ma carte électronique cela vous permettra de vous renseigner sur mon compte, cela vous permettra de constater que je suis assez connu ici et que j’ai une certaine réputation.
- Merci, justement j’en fais collection.
- Pas d’interruption on avait dit
- O.K. Je ne dis plus un mot.
- Je n’ai que rarement rencontré une femme aussi belle que vous, j’ai eu en vous voyant un véritable coup de foudre.

Fédora se mordit la langue pour ne pas intervenir.

- Je ne me fait aucune illusion, et n’attend aucun retour, j’ai tout ce que je veux : de l’argent, des femmes, tout ! Je vous sais inaccessible, vous m’avez fait une promesse, je saurais m’en contenter.
- Mais…
- Chut ! Je vous propose de vous aider à vous installer ici, j’ai un magasin de lingerie que la gérante souhaiterait quitter, si vous le voulez, il est à vous demain, le temps de signer la paperasse. Réfléchissez, je vous laisse.

Et il la laissa, assez abasourdie. Gertrud la rejoignit. Fédora lui résuma tout ça !

- Eh bien ! Et tu vas accepter ?
- Je ne sais pas, rien ne dit que Rachel voudra rester sur Vargala.
- Faudrait d’abord voir si ce mec est réellement ce qu’il dit ! Je vais essayer de voir, ce ne sera pas long.

Gertrud revint une demi-heure plus tard, plutôt circonspecte :

- Apparemment, ce qu’il dit de lui est vrai, ce mec est effectivement plein aux as, influent, respecté et craint. Si ce mec veut t’entretenir, moi je n’hésiterais pas.
- Je ne suis pas ici pour me faire entretenir.
- Tu vas faire quoi ?
- J’en sais rien, à la limite j’aurais préféré qu’il baratine, ça nous laissait le champ libre. Ce mec est vraiment amoureux de moi, ça se voit. J’en ai connu plein de mecs comme ça, ils te comblent de cadeaux et rapidement, ils deviennent chiants, jaloux, ils se figurent qu’ils t’ont acheté ! La solution c’est de les jeter le plus vite possible, sinon ça devient ingérable.
- Sauf que là, t’es coincée !
- Oui, en fait il y a deux solutions, la première c’est de poireauter 30 jours en ayant constamment ce mec dans les pattes, et en plus on va s’emmerder.
- Ça c’est sûr !
- L’autre c’est de le manipuler, mais pour ça, faudrait que je couche avec lui le plus tôt possible, mais dans ce cas, ce qui l’oblige à tenir sa promesse n’existe plus !
- S’il est régulier il la tiendra !
- En fait j’ai peur qu’il nous fasse lanterner.
- Alors ?
- Alors on va réfléchir.

Le lendemain, Vorion aborda de nouveau les deux femmes. Sans que l’on lui demande Gertrud s’éclipsa.

- Vous avez pris une décision ?
- Pas encore !
- C’est plutôt oui ou plutôt non ?
- C’est plutôt « j’en sais rien »

Vorion éclata de rire, c’était la première fois qu’elle le voyait rire.

- J’aimerais que nous passions tous les jours un quart d’heure en tête à tête ! C’est possible ou est-ce trop demander ?

Fédora ne voyait pas bien comment refuser d’autant qu’un quart d’heure par jour, ce n’est pas grand-chose. Mais lorsque Vorion voulu la questionner sur sa vie, Fédora se ferma :

- Je suis désolée mais je ne vous raconterais pas ma vie.
- Je vous fait peur ?
- Pas du tout !
- Je repasse demain ?
- Bien sûr

C’est Gertrud qui eut l’idée géniale :

- Admettons que tu prennes cette gérance, ça ne t’engage à rien, on peut se barrer quand on veut mais tu peux lui faire croire que tu vas t’installer pour un bout de temps sur la planète.
- Et alors ?
- Il n’aura plus aune raison de te faire lanterner, et tu pourras récupérer Rachel avant ces fameux 30 jours.
- Pas forcement !
- Mais si, pour lui, il gagne sur tous les tableaux, tu remontes dans son estime, il couche avec toi plus tôt que prévu, et il se figure que tu vas rester.
- T’es pas con toi !
- Je sais ! Sinon on fait quoi, là tout de suite ?
- Tu veux que je te lèche la chatte ?
- Ça me ferait du bien, mais j’aimerais bien une bite.
- J’ai un gode dans ma valise…
- Une bite, pas un gode !
- Viens, on monte dans la chambre, je vais t’arranger ça !

Et aussitôt Fédora appela la réception.

- Ma copine est en chaleur ! Vous pourriez faire quelque chose pour elle ?
- Mais bien sûr, nous pouvons vous donner l’adresse de quelques établissements, mais nous avons aussi quelques messieurs sur place, le choix est restreint, je vous envoie les photos…

Trois types apparurent sur l’écran.

- Le black, on peut le voir à poil ! Intervient Gertrud
- Mais certainement !
- Qu’il monte !
- La prestation sera facturée sur votre compte, mais il est d’usage de donner un pourboire…
- On fera comme ça !

- Bon je vais aller faire un tour pendant que tu fais ramoner ! L’avertit Fédora.
- Mais non, reste, quand il y en a pour une il y en a pour deux
- Il me plait pas ton gigolo, c’est pas mon genre, il est trop baraqué !
- On dit ça… Mais ça fait rien tu t’occuperas de moi, tu me lécheras le minou pendant qu’il m’enculera…
- Si ça peut te faire plaisir.

- Bonjour, je m’appelle Benji ! Se présenta le gigolo.
- Enchanté, moi c’est Gertrud, déshabilles-toi mon grand, j’ai envie de sucer de la bite !
- Madame participe aussi ? Demanda-t-il en désignant Fédora.
- On ne sait pas encore.
- Parce que c’est plus cher…
- T’inquiète pas pour ça !

Le type se déshabille, exhibant outre une musculature impressionnante, une quéquette de très bonne taille.

- Je conviens à madame ?
- Elle est trop grosse ta bite, je vais avoir du mal à la sucer !
- Je m’en vais alors ?
- Mais non, on va faire avec !

Fédora essaie de sucer l’homme, mais est obligée de lui prodiguer une fellation raccourcie en se contentant de faire entrer en bouche le gland et quelques centimètres en-dessous.

- Ché ba bratique ! Se désole-t-elle, provoquant l’hilarité de Fédora.
- Tu veux que je la tienne pendant que tu la suces ?
- Essaie toujours, elle est trop douce sa bite !
Zarouny34b
Mais Gertrud finit par renoncer et se met à branler Benji afin de le faire bander au maximum. Puis elle enlève le bas, juste le bas.

- J’aurais bien voulu que tu m’encules, mais ça ne va pas être possible, t’es trop gros.
- Je le fais souvent, il suffit de mettre du gel !
- Oui, ben, moi je ne prends pas le risque, alors on va faire un truc, allonge-toi et je m’empaler sur toi ! Fédora tu veux me rendre service ?
- Si je peux !
- Pendant qu’on baise, j’aimerais que tu me doigtes le cul.
- Si tu t’occupes de moi après !
- Mais bien sûr ma chérie !

Gertrud se met à coulisser sur la bite, Benji l’aide en donnant en donnant des coups de reins, tandis que Fédora lui a introduit deux doigts dans son joli postérieur. Gertrud ne tarde pas à pousser des miaulements de plaisirs de plus en plus forts, de plus en plus rapprochés, miaulements qui se terminent en hurlement. Elle se dégage de la bite du gigolo, en sueur.

- On vous remercie c’était très bien !
- Déjà ?
- Oui !

Le Benji s’en va sans oser réclamer son pourboire, pendant que Fédora se débarrasse de ses vêtements et s’allonge sur le lit les cuisses écartées.

- Maintenant viens me sucer la chatte, mais d’abord, enlève ton soutif, j’aime bien regarder tes nichons !

à suivre

 

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Eros Cosmos
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Samedi 9 juin 2018 6 09 /06 /Juin /2018 18:11

L’odyssée de Zarouny (Vargala 3) –33 – Le donjon de Nicérus
par Nicolas Solovionni

stamp slave  

Thémes abordés : bisex féminine, domination hard, donjon, massages, party, prostitution, scato légère, science fiction, uro

Sans jamais lui avouer quoi que ce soit, Nicérus s’était entiché de Rachel. Il se désespérait de la voir quitter l’établissement, et puis il eut une inspiration.

 

- J’ai une idée, on va changer la déco tous les mois, ainsi le cabaret sera plus vivant, je vais donc vous commander une autre série de maquettes.

C’est à ce moment que l’on frappa à la porte du bureau. Une jeune femme, blonde frisée comme un mouton, une sorte de secrétaire qu’elle avait déjà croisée entra.

- Tu ne vois pas que je suis occupé ! Grogna Nicérus.
- Juste une seconde ! Mado vient de m’appeler, ce soir, elle ne peut pas !
- C’est embêtant, ça ! On va la remplacer ! On a qui sous la main ?
- Personne, mais je peux trouver !
- Tu ne veux pas te dévouer ?
- Vous me l’avez déjà demandé cent fois, ce n’est pas mon truc, je suis trop douillette.
- Petite nature !
- Je fais quoi ?
- Essaie de te débrouiller, tu me tiendras au courant.

Rachel ne put lutter contre sa curiosité. Le mot « douillette » l’ayant intrigué.

- Je peux être indiscrète…
- Je me livre à des petits jeux sado-maso avec des femmes que je paie ! Coupa-t-il. C’est mon truc ! Je pensais vous avoir prévenu. Voilà maintenant vous savez. Mais qu’est-ce qu’il vous arrive, vous êtes choquée ?
Pas du tout… je… laissez tomber.
- Ben quoi, si vous avez quelque chose à dire dites-le !
- Vous faites le sado ou le maso ?
- Je fais le maître ! Je ne suis pas maso.
- Ha !

Rachel sembla un moment partie dans de curieux fantasmes.

- Vous voulez me demander autre chose ?
- Ça m’aurais intéressée de regarder une séance sado-maso.
- Il existe des établissements où vous pouvez aller voir ça !
- Hum ! Et vous, vous faites ça en privé ?
- Complétement privé, je n’aime pas qu’on me regarde.
- Même si je reste toute seule dans un petit coin ?
- Je ne veux pas qu’on me regarde.
- La fille à qui vous faites des misères, elle vous regarde bien non ?
- Ce n’est pas pareil.
- Alors une dernière question ! Les filles que vous payez pour ça, elles ressortent comment de ces séances ?
- Intactes ! Ce sont des filles qui aiment ça. De plus il y a un mot de sécurité pour tout arrêter si parfois, elles paniquent. Croyez bien que si je brutalisais les filles contre leur gré ça se saurait !
- Vous m’accepteriez comme soumise ?
- Vous ?
- Ben oui, moi !

Nicérus se mit déshabiller Rachel du regard, ce n’était pas la première fois qu’il le faisait, mais là, le contexte devenait différent.

- Ça vous tente vraiment ?
- Oui beaucoup !

Nicérus réfléchit quelques secondes.

- Oubliez ça, ça risque de changer nos rapports, et je n’ai pas envie que nos rapports changent.
- On le fait une fois, juste une fois, on ne le refera plus ensuite et on en reparlera plus jamais.
- Vous pouvez m’expliquer un peu, là !
- Non ! Enfin disons que j’ai besoin d’une séance, pour moi ce sera comme une thérapie, enfin un essai de thérapie.

Nicérus actionna alors l’interphone :

- Olivia, t’es en train de me chercher une fille pour ce soir ?
- Pas encore, mais je vais m’y mettre !
- Alors laisse tomber, j’ai trouvé quelqu’un.

Puis ils continuèrent à parler business comme si de rien n’était.

Le soir Nicérus conduisit Rachel dans son local aménagé en donjon.

- Déshabillez-vous complétement et attendez-moi ! Je reviens.

Cinq minutes plus tard il réapparaissait revêtu d’une large chasuble rouge du dernier ridicule. Il bava de concupiscence en découvrant l’envoutante nudité de Rachel

- Deux choses avant de commencer ! Pour tout arrêter il y a un mot de sécurité, c’est « kangourou » qui faut prononcer deux fois. Vous vous souviendrez ?
- Ben oui, Kangourou, quoi !
- Ensuite, non seulement je vais être méchant et vous faire mal, mais je vais être odieux et vous traiter de tous les noms, ça fait partie du jeu. On peut y aller ?
- Oui !
- Alors en levrette, je vais m’occuper de ton cul de salope !

Nicérus se dirigea vers l’un des murs où étaient accrochées entre maints instruments fouetteurs, une remarquable collection de cravaches.

Après en avoir choisi une avec une lenteur toute calculée il la montra ostensiblement à Rachel afin de l’impressionner.

Mais Rachel n’avait pas peur, juste un peu d’appréhension.

L’homme passa derrière et émit un sifflet admiratif.

- Quel cul ! Un vrai cul de salope ! Il a dû en rentrer des bites là-dedans ? Réponds-moi !
- Quelques-unes !
- T’aimes qu’on t’encule ?
- Oui !
- T’es qu’une salope ! Regarde ma bite, tu me fais bander trop tôt, ce n’est pas ça le jeu !

Il enleva alors prestement sa chasuble libérant un sexe bandé à bloc. Tournée du mauvais côté Rachel dû se contorsionner pour la voir.

- Elle est belle, hein ?
- Oui ! Répondit Rachel qui ne lui trouvait pourtant rien d’exceptionnel.
- Tu la voudrais bien dans ton cul ?
- Oui !
- Ben c’est pas gagné et puis tu serais trop contente ! Mais pour le moment tu vas déguster !

Elle ne vit pas arriver le premier coup et eut du mal à se retenir de crier, le second fut aussi fort et lui fit mordre les lèvres, le troisième la fit gémir, au quatrième elle ne lutta plus et se laissa crier. Du coup Nicérus baissa l’intensité du coup suivant. Elle le regretta presque : N’était-elle pas là pour expier ?

- Debout ! Ordonna l’homme après le dixième coup, (à moins que ce soit le douzième elle avait cessé de compter).

« Déjà fini ? » S’étonna-t-elle, in petto

Non ce n’était pas fini, le plus douloureux restait à venir…

Nicérus attacha la jeune femme de face sur une croix de Saint-André.

- Bon, maintenant on va passer aux choses sérieuses !

Rachel commença à se sentir mal et se demanda si elle pourrait tenir jusqu’au bout cette épreuve qu’elle s’était imposée à elle-même. Bien sûr elle pouvait arrêter quand elle voulait avec ce fameux « mot de sécurité »… à condition que l’homme le respecte.

Nicérus se livra d’abord à un tripotage intempestif des seins de la belle, non seulement le geste était peu élégant, mais n’avait pas grand-chose à voir avec les pratiques sadomasochistes. S’enhardissant il lui pinça le bout des seins, les tira et les tortilla.

Puis il s’en alla quérir une petite cassette de laquelle il commença à extraire deux pinces métalliques qu’il lui accrocha sans ménagements sur les tétons.

La douleur était vive mais Rachel supportait. Les deux pinces suivantes furent pour ses lèvres vaginales. Une larme coula au coin des yeux de la jeune femme.

- Alors, poufiasse, on ne fait plus sa fière ?

Elle ne trouva rien d’intelligent à répondre. Zarouny33a

Nicérus accrocha ensuite des poids après les pinces, doublant la douleur des chairs meurtries. Mais le pire (non pas le pire, le pire viendra ensuite) fut quand armé d’un martinet à longues lanières, le tortionnaire trouva très amusant de faire brinqueballer toute cette quincaillerie en lui balançant des volés de coups sur ses seins.

Rachel criait et attachée comme elle l’était, ne pouvait empêcher les coups de la faire souffrir.

Enfin, il la détacha, elle crut son supplice terminé. Eh bien, il ne l’était pas. Nicérus s’abstint de lui retirer les pinces qui mordaient ses chairs

- Remet toi en levrette !
- On ne peut pas souffler un peu ?
- Non !

Rachel obéit.

- Et maintenant tu vas faire le tour de la pièce en restant à quatre pattes.

La jeune femme se mit en route, à chaque pas les pinces et leurs poids dodelinaient et tiraient douloureusement sur les chairs transformant l’épreuve en calvaire. Le visage de Rachel dégoulinait de larmes, mais elle accepta l’épreuve.

« Mais ce sera la dernière, s’il veut me faire subir autre chose j’abandonne ce cirque ».

Deux fois elle fit le tour de la pièce puis vint l’ordre :

- Debout !

Nicérus ôta alors les pinces, sans aucun ménagement. Le retrait fut encore plus douloureux que la pose, mais il fallait bien les enlever, non ?

- Alors t’as bien dégusté, poufiasse, qu’est-ce que tu crois que je vais te faire maintenant ? Tu crois peut-être que je vais t’enculer ? Tu serais trop contente et d’abord je ne baise pas les putes !

Rachel trouva la réflexion aussi humiliante que déplacée.

- Allonge-toi par terre et ouvre la bouche, j’ai envie de pisser.

Elle obtempéra en s’en fichant complètement, n’ayant jamais considéré les jeux uros comme dégradants. Pourtant elle se surprit à avaler avec une certaine répugnance la pisse de cet homme.

Nicérus fit ensuite un appel peu audible dans le micro.

Trois personnes pénétrèrent dans les lieux. Olivia, la petite secrétaire qu’elle avait déjà croisée et deux hommes bien baraqués, sans doute des gardes du corps

« C’est qui ceux-là ? ».

Nicérus fit signe à Olivia de s’approcher de lui, ce devait être un rite car immédiatement elle s’agenouilla et emboucha le sexe de l’homme.

Il ne mit que quelques courtes minutes à jour !

- Ah ça fait du bien de jouir dans la bouche d’une vraie femme, j’allais quand même pas baiser avec une pute.

« Oui, bon on a compris, ça commence à faire rengaine ses réflexions à deux balles ! »

- Vous deux ! Ordonna Nicérus, cette trainée est à votre disposition, vous la violez, vous l’enculez mais sans brutalité.

Rachel n’avait pas prévu ça !

- Le mot de sécurité est toujours valable ! Précisa Nicérus avant de quitter les lieux.

Instinctivement Rachel se mit en levrette, elle ne souhaitait pas croiser le regard de ces types. Ils la sodomisèrent l’un après l’autre rapidement et sans ménagement, la laissant ensuite là, telle une chiffe molle.

Alors elle libéra les vannes et se mit à pleurer à chaudes larmes.

- Allons, allons, c’est fini maintenant, ce n’était qu’un jeu !
- Tiens, vous étiez là, vous ? S’étonna Rachel en découvrant le visage d’Olivia penchée sur elle.
- Venez je vais vous soignez tout ça ! Je prends vos vêtements, vous vous rhabillerez après.
- Je peux avoir à boire ?
- C’est prévu !

Olivia l’emmena dans un petit local qui comportait une table de massage et une armoire à pharmacie.

- Allonge-toi sur le ventre, je vais te passer une pommade, il ne t’a pas trop abîmé mais ça aidera les traces à disparaître.
- Tu fais le service après-vente, alors ?
- Appelons ça comme ça ! Mais qu’est ce qui t’as pris de vouloir jouer les masos, comme ça tout d’un coup ? Ça n’avait pas l’air d’être ton truc ?
- Non ce n’est pas trop mon truc ! Enfin je veux dire les petites misères, je ne suis pas contre mais pas comme ça !
- Ben alors ?
- Ben alors ce serait trop long à t’expliquer, et puis là tout de suite j’ai pas trop envie de parler.
- C’est des choses que je peux comprendre, mais si un jour tu as envie de te confier, je suis là, j’ai l’impression que tu n’as pas tellement d’amis ici ?
- Qu’est ce qui te fais dire ça ?
- J’ai bien vu que tu étais en galère ! C’est pas si difficile à deviner, tu sais ?

Rachel fut saisie d’un doute : Et si cette nana était envoyée par Nicérus afin d’en savoir plus sur elle ? Elle décida donc d’être prudente. Si elle insistait elle lui servirait la même fable que celle qu’elle avait succinctement racontée à l’homme, mais elle l’enjoliverait. Les femmes aiment bien les détails.
Zarouny33b
- Ça te fait du bien ?
- Oui !
- On va faire l’autre côté !
- J’ai mal aux tétons.
- Je vais arranger ça !
- Fais attention ! Tu vas me mettre quoi ?
- Mon onguent miracle ! T’as mal à la chatte aussi !
- Aussi oui !
- Tu sais que le meilleur onguent pour ce genre de choses, c’est encore la salive ?
- Tu ne serais pas un peu gouine, toi ?
- Un peu sur les bords ! Tu vois j’annonce la couleur.
- Alors essaie avec ta salive, on verra bien, on fait juste un essai.

La langue d’Olivia commença par butiner le téton droit de Rachel qui du coup se raidit. La femme prenait son temps plongeant sa « patiente » dans une douce torpeur. Elle s’occupa ensuite du téton gauche.

- Ça te fait du bien ?
- Oui !

Sa bouche descendit sur le ventre, lui lécha quelques instants le nombril.

- Arrête, ça chatouille !
- O.K. on descend plus bas ?
- Attends un peu, je crois que j’ai comme une envie de pisser !
- Tu veux me pisser dessus ! Demanda Olivia
- En fait j’ai plus envie de me faire câliner qu’autre chose.
- D’accord, je vais juste mettre ma bouche devant ta chatte, laisse-toi aller, pisse et ne t’occupe de rien.

Rachel se mit donc à uriner d’abondance, le jet atterrit dans le gosier d’Olivia qui ne put tout avaler tellement le débit était puissant.

- Ben dit donc, toi, quand tu pisses, tu ne fais pas semblant.
- Je me suis retenue pendant que l’autre me dominait.
- Tu regrettes de t’être lancée là-dedans ?
- Oui et non ! Je croyais en avoir besoin, c’est du moins comme ça que je l’ai vécu du moins au début, ensuite il a eu des paroles qui m’ont blessées, ça a coupé l’ambiance. Mais je n’ai pas voulu arrêter, je me suis dit que je devais continuer jusqu’au bout. Mais bon, on ne parle plus de ça, on avait dit !

Rachel crut qu’Olivia allait maintenant s’occuper de sa chatte, au lieu de ça elle approcha son visage du sien et les deux femmes s’embrassèrent sans retenue.

- J’avais encore le gout de ton pipi dans la bouche !
- Je sais.

La langue d’Olivia balayait maintenant la chatte de Rachel léchant les quelques gouttes de pipi qui y restaient et se régalant de la saveur de miel de ses sucs intimes. Sa main s’égara derrière et elle approcha un doigt inquisiteur de l’œillet brun.

- Non, laisse ! Cs deux cons m’ont fait mal au cul !
- Tu me laisses voir si je peux arranger ça ?
- Essaie toujours mais ça m’étonnerait
- Tourne-toi ! Oh ! Putain, ils t’ont drôlement arrangé le cul !
- Quels salauds, je me vengerais !
- Te venger de quoi, t’étais consentante, non ?
- Pour ça oui, mais pour pas pour que l’autre porc me sorte des paroles humiliantes.
- Nicérus a ses défauts, tout le monde à ses défauts, personne n’est parfait, mais je le connais bien, ce n’est pas le mauvais bougre. Demain tu devrais parler avec lui, il ne faut pas rester sur une mauvaise impression…
- On verra, tu peux faire quoi pour mon cul ?
- Je te mettrais un onguent, dans trois jours on ne verra plus rien. Dis, je l’aime bien ton petit trou du cul, il est trop mignon.je peux lui faire un bisou.
- Je ne voudrais pas te priver de ce plaisir.

Du bout des lèvres elle embrassa le trou du cul, puis sortit un petit bout de langue.

- Humm, il sent bon !
- A cette heure-là, il ne doit pas sentir la savonnette.
- Justement, j’adore ! Oh, mais qu’est ce je vois, ces quoi ces traces marrons ? Madame se serait-elle mal essuyée en allant aux toilettes.
- Tu délires pas un peu, là ?
- Non, je te jure, mais je vais te nettoyer tout ça !
- Dis donc tu ne serais pas un peu scato sur les bords, toi ?
- Oui, un petit peu, mais si ça te gêne, on n’en parle plus.
- On va dire que ça ne me gêne pas trop !
- Je peux lécher, alors ?
- Il y a vraiment des traces ?
- Non, mais je peux en faire ! Je peux !
- Allez, fais-moi des traces

Olivia la prit au mot, elle enfonça son index dans le fondement de Rachel, le fit se balader un peu, puis quand il ressortit très légèrement maculé, elle voulut d’abord l’essuyer sur ses les fesses de sa partenaire, mais étant donné leur état, elle y renonça et préféra se lécher carrément le doigt.

- Hum, c’est bien bon tout ça !
- Contente de t’avoir fait plaisir !
- C’est juste une fantaisie, maintenant retourne toi, j’ai envie de te montrer ce que je sais faire.
- Si tu y arrives, je te paye le champagne !
- Tenu !

Mais la langue d’Olivia est d’une agilité redoutable, ciblant de suite le clitoris, celui-ci réagit immédiatement à cette stimulation diabolique. Rachel sent monter le plaisir, ses mains s’accrochent après le drap de la table de massage. Sa respiration se fait haletante, elle coule, elle braille, elle se tétanise, elle jouit., s’écroule comme une chiffe molle, souffle, un grand coup, s’essuie le visage transpirant de sueur.

Puis elle écarte ses bras afin d’y accueillir sa partenaire qu’elle embrasse sauvagement.

- Ça t’as fait du bien !
- Un bien fou !
- Je vais te faire jouir à ton tour !
- On n’boit pas le Champagne d’abord ?
- Non après !

Le lendemain Rachel présenta une première esquisse de son nouveau projet à Nicérus.

- Vous allez bien, Rachel ?
-Très bien merci !

Nicérus, qui n’était pas complétement idiot, sentit une pointe d’animosité dans la voix de la jeune femme.

- Que les choses soient nettes entre nous. Il ne s’est rien passé hier soir, on est bien d’accord ? Commençât-il.
- Nous n’en parlerons plus et nous ne recommencerons pas. Mais juste une chose, je dois vous dire que je n’ai pas apprécié votre réflexion envers les putes.
- Quelle réflexion ? Ah, oui ! Mais ce n’était qu’un jeu ! Quand je vous ai nargué en me faisant sucer par Olivia, elle ne l’a pas fait gratuitement, je la paie aussi. Et je respecte les putes… du moins quand elles font bien leur métier… J’ai effectivement eu l’impression après coup d’avoir commis un impair. Un rapport avec une situation personnelle, je suppose, mais je ne cherche pas à savoir et si vous souhaitez des excuses je vous prie de bien vouloir les accepter.
- Alors c’est parfait, restons-en là ! il ne s’est rien passé hier soir !
- Rien du tout ! Mais parlons boulot, j’ai réfléchi hier soir. On ne va pas changer de fresque tous les mois, on va tourner avec trois ou quatre fresques différentes et ce sera bien suffisant, mais j’ai pensé à un petit job annexe pour vous.

« Qu’est-ce qu’il va encore m’inventer, ce gros lard ? »

- L’autre jour dans la salle, un type m’a proposé de m’acheter l’un de vos dessins, je me suis avancé et je lui ai dit qu’à l’avenir l’artiste serait dans la salle plusieurs fois par semaine et pourrait vendre ou même exécuter à la demande des dessins pour les gens que ça intéresserait.
- Je vois…
- On ferait cinquante-cinquante bien entendu !
- Et on les vendrait combien ?

Bref l’affaire fut conclue

A suivre

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Eros Cosmos
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Samedi 9 juin 2018 6 09 /06 /Juin /2018 18:05

L’odyssée de Zarouny (Vargala 3) –32 – Florentine et Rachel par Nicolas Solovionni

stamp rousse
Thémes abordés : domination soft, masturbation, prostitution, science fiction, spermophilie, voyeurisme

Une concertation improvisée se déroule alors avec à quatre avec Winah, Schlumberg, Florentine.et Poupette :

- Faut peut-être arrêter la parano, ce gars est clean, ce n’est pas un nouveau client, il vient me voir à chaque fois qu’il est en bordée. Commence cette dernière.
- Imaginons qu’un type entre ici, et que, allez savoir pourquoi, il reconnaisse Florentine… non ça ne serait pas passé comme ça, c’est vraiment trop tordu… Se dit Winah.
- On fait quoi ? demande quelqu’un.
- Florentine, tu vas te rendre au « Furet d’or », tu fais connaissance avec ce mec, mais d’emblée tu lui expliques que tu ne veux pas manger dans ce restaurant, tu trouveras un prétexte, ça va déjà éliminer les complicités possibles avec le personnel. Ensuite pas d’alcool, tu refuses de parler de ton passé, tu ne réponds à aucune question, tu fais attention qu’on te fasse pas avaler une saloperie. Et surtout tu ne montes pas à son hôtel. Schlumberg tu la suivra, et te tiendra prêt à intervenir au cas où ça tournerait mal, préviens tes deux frères.
- Je m’habille comment ?
- On va dire une robe légèrement décolletée et qui laisse les bras nus, je verrais bien ça dans les bleus, et il te faudra de belles chaussures.
- Mais…
- Je sais, je commande ça immédiatement et je demande qu’on me livre ici, c’est quoi ta taille, ta pointure…
- Je n’ai rien pour payer…
- On mettra ça sur la note de Murenko

Le soir Florentine se rend au « Furet d’or », demande la table 18, y découvre le capitaine Reynald Baranchnik.

C’est un grand blond aux yeux bleus, bel homme, très souriant.

« Pas si mal, le capitaine ! »

- Merci d’être venu… commence le bonhomme.
- Juste un petit préalable, je ne souhaite pas manger ici, n’importe où mais pas ici ! Je vous expliquerai pourquoi.
- Ah ! Eh bien, si vous avez un établissement à me proposer ?
- Celui-ci là-bas a l’air pas mal !
- « Le petit vin blanc » ! Je ne connais pas, mais allons-y.

« On s’est fait des idées, c’est juste un dragueur… »

Ils prirent place, Florentine se montrait joviale mais fermée.

- Vous êtes encore plus belle que sur la photo.
- Flatteur !
- Non, non, je suis sincère. Parlez-moi de vous !
- Nous ne nous connaissons pas assez, je ne suis qu’une pute, et si une pute a beaucoup de choses à raconter, elle ne le fait pas avec premier venu.

« Où est-ce que je vais chercher tout ça ? »

- Je peux vous sortir de là !
- Je ne demande rien !
- Admettons que je vous offre une place sur mon vaisseau.

« Whah, le piège ! »

- Mais je n’ai aucune formation ! Mentit-elle avec aplomb.
- Ce ne serait pas pour travailler, mais pour être auprès de moi !
- Vous ne croyez pas que vous y allez un peu vite ?
- J’évoquais ça juste comme une possibilité.
- Parlez-moi plutôt de vous, vous avez dû bourlinguer pas mal, non ?

Et que n’avait-elle pas dit là ! Baranchnik se lança dans l’évocation des planètes étranges qu’il avait visitées et paraissait intarissable sur le sujet. Et le temps passa sans que l’homme ne pose de questions indiscrètes.

« Ce mec a un charme fou, il ne faut pas que je me fasse embobiner. Pour l’instant tout va bien, mais il se réserve peut-être pour après, il faut que je reste sur mes gardes ».

Elle ne but que très peu de vin prétextant qu’elle le supportait mal, et l’homme n’insista pas pour qu’elle boive… Et il fallut bien que le repas se termine.

- Je ne serais pas hypocrite ! Vous savez à quoi je pense ? Déclara Baranchnik
- Oui !
- Mon hôtel est à deux pas d’ici.

« Ben voyons ! »

- Je ne suis pas contre mais pas ce soir !
- Quand alors ?
- Dans quatre jours ?
- Et ce serait indiscret de…
- Un peu, oui… Retrouvons-nous ici même dans quatre jours, je viendrais de toute façon, avant je ne peux pas, je suis surbookée.
- Même ce soir ?
- Non mais il faut que je me couche de bonne heure, demain, je commence tôt !
- Vous me faites marcher !
- Qui sait ?
- Et si je me rendais dans l’établissement où vous pratiquez
- Vous aurez la pute, pas la femme !
- L’un n’empêche pas l’autre !

« Pourquoi je n’ai pas répété que je devais me coucher de bonne heure ? Pourquoi est-ce que je ne lui pas dit carrément non ? »

Allez savoir ? Toujours est-il que c’est ainsi, à cette heure avancée de la soirée, que Florentine revint au bar de « Chez Winah » avec son beau capitaine à ses bras.

Schlumberg et ses deux frères les suivent se demandant ce qui se passe.

- Il y a une chambre de libre ? Demande Florentine.
- Non, à moins que tu prennes celle de Schlumberg, quoi que non, elle n’est pas nette, eh bien prend la mienne, je vais la préparer, viens avec moi, Monsieur peut patienter cinq minutes ?
- Mais je vous en prie ! Répond Baranchnik

Resté seule Winah s’inquiète :

- Mais bordel, c’est quoi cette initiative ? Demande-t-elle
- Tout va bien ! il ne m’a posé aucune question, Et ici s’il déconne on peut le piéger.
- T’étais vraiment obligé de… bon tu veux vraiment te l’envoyer ?
- Je suis un peu gênée pour reculer…
- Je te préviens, je fous Schlumberg dans le placard pour intervenir en cas de besoin.
- Ça me convient parfaitement mais il va tout voir, tout entendre !
- Je ne sais pas s’il verra grand-chose, tout dépend de l’angle de vue, mais si tu cries il sera là dans la seconde.
- Ça colle.

- Nous ne nous sommes même pas embrassés ! Constate Baranchnik.
- Les sous ?
- Vous plaisantez !
- Je vous ai dit, ici c’est la pute, mais peut-être aurez-vous la femme aussi. En attendant passez-moi les sous s’il vous plaît !
- Je n’aurais peut-être pas dû venir ici, vous me décevez terriblement !
- Je vous ai promis de vous revoir dans quatre jours, je pensais tenir cette promesse.
- Je ne suis pas obligé de vous croire !
- Non, vous n’êtes pas obligé ! A vous de prendre le risque.

Baranchnik est dubitatif, mais quand il voit Florentine commencer à se déshabiller, le désir revient.

- Je vous fait une proposition, on s’embrasse et ensuite je vous paie.
- C’est contraire à tous les usages, mais j’accepte.

« C’est pas vrai, c’est moi qui le manipule, le mec ! »

Ils s’embrassèrent donc, Reynald cherchait à ce que le baiser soit fougueux. Florentine se contenta au début de se laisser faire avant de lui donner réplique avec autant de passion que lui.

- Maintenant, les sous !
- Bien sûr !

Voulant jouer les professionnelles, la jolie rousse mit la main sur la braguette de l’homme. Ça bandait dur sous le tissu ! Elle fit sortir la bite de sa prison de toile, une jolie bite bien droite et bien décalottée. Attirée comme un aimant par cette jolie chose, Florentine s’agenouilla afin de la prendre en bouche.

« Je fais quoi ? Je le termine vite fait, après il me fera ses confidences sur l’oreiller et je saurais à quoi me tenir. »

Mais quelque part, elle n’avait pas envie de le bâcler. Sa langue se mit à tournoyer autour du gland de l’homme. La bite avait un goût un peu fort, mélange de sueur et de pisse, ce qui n’avait rien d’anormal à cette heure de la journée.

- Si t’enlevais tout ça ! Lui proposa-t-elle en désignant ses vêtements.
- Vous vous déshabillez aussi ? Demanda-t-il.
- J’ai commencé, non ?
- Je veux dire : complétement !
- Bien sûr, mais ici on se tutoie.

Reynald fut subjugué par le corps de la jeune femme, une vraie rousse à la peau blanchâtre constellée de taches de rousseur.

- Je peux toucher vos seins !
- Bien sûr ils sont à toi ! Caresse-les, suce-les, fait comme chez toi !

Ce sont des choses qu’il ne faut jamais dire deux fois à un homme surtout s’il est déjà en rut.

Alors il fait comme tous les autres, il y met d’abord les mains, puis les lèvres, avant de se mettre à suçailler comme un malade, un coup à gauche, un coup à droite et on recommence.

- Attends je vais m’allonger ! Comme ça tu pourras me caresser partout ! Tu préfères que je me mette de dos ou de face ?
- Ben…
- Ben tu sais pas trop ? Le cul ou la chatte ? De toute façon tu auras les deux mais fait bien commencer par quelque chose !

Il ne sait pas quoi dire ce pauvre Reynald. Du coup Florentine se place d’autorité sur le ventre et cambre les fesses.

- Oh ! Quel joli fessier !
- N’est-ce pas ?

L’homme lui caresse le cul quelques instants avant d’appliquer une fessée symbolique sur la fesse gauche.

- Je…
- Oui, j’ai compris, mais un tout petit peu et pas trop fort et quand je te dis d’arrêter tu arrêtes !

Reynald commence doucement, puis devant l’absence de protestation de la jeune femme, s’enhardit et tape plus fort.

Florentine ne déteste pas ce genre de choses et se laisse faire, l’homme n’a apparemment rien d’une brute. Son cul commence à chauffer, aucun miroir ne lui renvoie le reflet de son joli postérieur mais elle le devine tout rouge.

- Encore quatre et on arrête ! Précisa la belle.

L’homme ne discuta pas, appliqua les ultimes fessées, puis irrésistiblement attiré par le trou du cul de la jeune femme, il écarta les globes afin de le contempler de façon optimale.

- Je peux mettre un doigt ?
- Même plusieurs si tu veux… et même ta bite, si tu veux m’enculer, ce n’est pas un problème.

Reynald bandait déjà mais ces mots crus renforcent encore son excitation.

Il approche son visage du trou du cul, se mouille un doigt, mais ce dit que ce serait mieux si l’endroit était quelque peu lubrifié… Alors il tend sa langue vers le petit œillet brun et se met à le butiner.

Et miracle, le petit trou se met à bailler, l’homme peut donc mettre sa langue plus avant, il ne tient plus en place.

- Je crois que je vais vous pénétrer par ici !
- Je t’ai demandé de me tutoyer, mais tu peux y aller !
Zarouny32a
Le gland rentre de suite, un coup de rein pour faire rentrer le reste et c’est partie pour une séance d’enculade.

Reynald est partagé, d’un côté il aurait bien prolongé des heures et des heures de tête à tête charnels avec la belle rouquine, mais l’excitation étant à son paroxysme, il sait qu’il ne va pouvoir se contrôler longtemps. Il se ment alors à lui-même en se disant qu’il pourra toujours recommencer après une courte pause… Et le voilà qui jouit avec un drôle de bruit !

- Je suis désolé… l’excitation…
- Tu n’as pas à être désolé, c’est toi le client, tu as eu ce que tu voulais, moi j’ai eu ton argent on est quitte.

Il fait une drôle de tronche, Reynold Baranchnik !

- J’étais donc juste un client !
- Un client gentil et correct. Quelque part c’est rassurant ! Mais maintenant la prestation est terminée. Si tu veux m’embrasser, ce ne sera plus du business, mais autre chose.

Il brule de lui demander mais préfère tout d’abord profiter de ce qu’elle lui propose, alors les deux amants s’échangent un long baiser baveux et fougueux non dénué d’une certaine tendresse.

- Et cet autre chose, c’est quoi ?
- La promesse de te revoir dans quatre jours. Je te laisse repartir, j’ai besoin de me reposer maintenant.

Après que Reynold se soit rhabillé puis ait quitté les lieux en sifflotant comme un pinson, Schlumberg sortit de sa cachette, la bite à l’air fièrement bandée, alors que Florentine était restée nue.

- Ben dit donc, toi, tu crois que c’est une façon de se présenter devant une jeune fille ?
- C’est que je bande beaucoup !
- Merci du renseignement mais pour ça je n’ai pas besoin de lunettes.
- Tu peux peut-être faire quelque chose pour moi ?
- Non, mais tu te prends pour qui ? Tu n’as qu’à te soulager tout seul comme un grand !
- Ça m’aurait fait plaisir !
- Ah, ça je n’en doute pas un seul instant !
- C’est non alors !
- Tu deviens lourd, là !
- J’ai de l’argent si tu veux !
- Pfff !
- Bon, bon, je peux juste me branler en te regardant ?

Florentine hésita un moment puis se dit qu’elle n’avait aucune raison d’être désagréable avec ce gars-là.

- OK, tu te branles en me regardant, je reste à poil mais c’est tout !

Schlumberg se mit à s’agiter l’asperge de façon frénétique. La fille avait évidemment ce sexe dans son champ de vision et ne le trouvait pas si mal, pas mal du tout, même, elle se dit alors que ça ne lui coutait pas grand-chose de faire plaisir à ce type.

- Arrête de te branler ! Je vais te sucer ! C’est mon jour de bonté !
Zarouny32b
L’instant d’après la bite de Schlumberg était dans sa bouche et effectuait une série d’aller et retour. Un liquide chaud et visqueux ne tarda pas à envahir son palais. Florentine avalait tout, elle avait toujours aimé le gout du sperme.

Quatre jours plus tard, Murenko vint chercher Rachel.

- On s’en va !

Elle fit ses adieux à Florentine, sans un mot. Parfois on ne sait pas trop quoi dire, mais leurs larmes parlèrent à leurs places. Et elle remercia Winah pour son hospitalité et son dévouement.

Murenko la conduisit chez un étrange personnage. Il lui avait préparé une nouvelle identité, l’aida à se relooker et il ne lui restait plus qu’à trafiquer son ADN. Ce genre de choses ne tromperaient peut-être ni les autorités terriennes ni celles des grandes colonies, mais ailleurs ça passerait très bien…

C’est ainsi que Rachel Bernstein devint Raquel Palomito, mais nous continuerons à l’appeler Rachel pour la bonne compréhension du récit.

Elle put ainsi prendre une vraie chambre d’hôtel sans éveiller de soupçons.

Murenko n’eut pas besoin de trainer longtemps pour apprendre les dernières nouvelles. L’épave du Fly28, responsable du piratage du Siegfried7 avait été retrouvée dans la jungle environnante. Quant à son équipage : Le capitaine Jerko et Wilcox son premier lieutenant étaient considérés comme morts ou disparus et on croyait savoir que Petra Van Yaguen avait réussi à se faufiler. Le butin du piratage était probablement entre ses mains, des mains bien compliquées à atteindre… Et ce qu’ignorait Murenko c’est que l’enquête avait été confié à une entreprise privée, et plus précisément à un duo d’enquêteurs dont personne n’avait plus de nouvelles (Gertrud Long et Mark Greenwood pour ceux qui ont suivis). Les précautions visant à protéger Rachel ne s’avéraient finalement donc pas vraiment indispensables… quoi que… mais n’anticipons pas…

Ce même jour mais un peu plus tard Florentine fit à son tour ses adieux à Winah, Poupette et Schlumberg.

- On ne te reverra plus ?
- Si peut-être ! Je passerai vous faire un bisou.

Elle put enfin envoyer un message à sa famille. Elle se rendit ensuite au « Petit Vin blanc », Baranchnik l’attendait. Ils s’embrassèrent.

- Je vais te dire qui je suis, je m’appelle Florentine McStevens et je faisais partie de l’équipage du Siegfried7. J’ai été vendu a des trafiquants d’humains. J’ai réussi à m’en sortir, mais je refuse d’évoquer cette période. Quand j’ai débarqué ici, Winah m’a recueilli, il y avait évidemment une compensation, mais cette personne m’a toujours respecté. Pour le reste, un jour quand on se connaitra mieux, je te raconterais tout, mais ce ne sera pas tout de suite.

Elle appréhendait sa réaction, essaierait-il malgré tout de la questionner ? Il ne le fit pas.

- Tu serais donc d’accord pour rester avec moi ? Demanda-t-il simplement.
- Ben oui !

Murenko sollicita Rachel pour l’incorporer à son équipage. Elle refusa, elle aimait bien Murenko et avait apprécié son dévouement mais sa compagnie dans la promiscuité du vaisseau ne lui disait rien que vaille. Elle en voulait bien comme complice de jeu, mais certainement pas comme amant attitré. L’homme en fût quelque peu chagriné.

- Y’a pas le feu, mais faudra que tu me rembourses, l’hébergement chez Winah et le changement d’identité, ça a un coût !
- Et Florentine, elle ne te rembourse pas ?
- Je lui ai fait une note…
- Fais-moi aussi une note, je te rembourserai quand tu reviendras. Moi je vais rester ici pour l’instant…
- Mais tu vas faire quoi ?
- J’en sais rien, mais je trouverais bien.
- Je te laisse un peu d’argent pour que tu puisses te débrouiller pendant quelques semaines, Ça s’ajoutera à ta dette.
- T’es un chou !

Pour la première fois depuis bien longtemps, Rachel se sentait libre, mais alors qu’elle aurait dû jubiler, elle culpabilisait à mort, elle avait beau se trouver des circonstances atténuantes, sa complicité dans le piratage du Siegfried7 avait brisé des vies de façon irréversible.

Elle avait eu l’idée de tenter de retrouver Wilcox afin de se venger, et surtout d’avoir un but, mais Murenko lui avait appris que cette quête était désormais vaine.

L’autre idée aurait été de retrouver la comtesse Fédora ! Mais comment faire ? Retourner sur Simac3 ? Y était-elle encore ? Et puis la retrouver pour quoi faire ? Leur trop courte liaison n’avait sans doute été qu’une tocade !

Elle se mit alors à déambuler dans les rues de cette cité portuaire de mauvaise réputation. Le hasard de ses pas la conduisit à la lisière de la ville. Un bistrot, « le bar de adieux », se trouvait là, elle y entra, s’installa et commanda une boisson rafraichissante.

Un premier type vint s’assoir à ses côtés, elle l’éconduit d’un simple « Désolée, mais j’attends quelqu’un ». Il n’insista pas mais un second vint le remplacer, puis un troisième. Excédée, elle s’apprêta à quitter l’établissement quand son regard fut attiré par un vieil homme seul à une table, il dessinait. Elle s’approchait de lui.

- Vous permettez ?
- Non, je veux être tranquille ! Répondit l’homme.
- Je ne vous importunerai pas, je serais sage comme une image, je voudrais simplement me mettre là pour qu’on me foute la paix.

Elle s’assit et regarda le bonhomme dessiner, au bout d’un moment elle ne put s’empêcher.

- Juste un mot !
- Laissez-moi tranquille !
- Là c’est trop haut, et là c’est trop bas ! Dit-elle en désignant le dessin qu’il exécutait.
- Et alors ?
- Alors, ça serait mieux si vous corrigiez !
- Foutez-moi la paix…

Il se replongea dans son dessin, assez perplexe toutefois.

- Vous savez dessiner ? Demanda-t-il
- Je me débrouille.
- Ben voilà une feuille, faite moi voir ce que vous savez faire.

Le jeu n’amusa pas Rachel tant que ça, et elle se contenta d’une simple esquisse.

- Vous avez du temps de libre en ce moment ? Demanda l’homme.
- Parce que ?
- Nicérus ! Vous connaissez Nicérus ?
- Pas du tout !
- Il réorganise son cabaret, il m’a demandé des idées pour les décors. Il paye bien, on pourrait faire cinquante-cinquante.
- C’est tentant !
- Si vous pouviez me faire un dessin complet, je lui montrerais et on en reparle demain…

Le dénommé Nicérus n’est pas complétement fou, il avait accepté uniquement par amitié que le vieux Sanson lui soumette son projet, il ne faisait aucune illusion, il lui donnerait un peu d’argent mais choisirait un autre décorateur, il n’était pas si pressé que ça.

Le lendemain :

- Ce n’est pas toi qui a dessiné ça ! Lui dit Nicérus
- On l’a fait à deux !
- Un qui regarde, l’autre qui dessine, c’est ça ?
- Pas tout à fait !
- Bon, tu vas me faire plaisir, tu vas me présenter cette personne.
- Je ne voyais pas les choses comme ça !
- Eh bien moi je les vois comme ça, de toute façon tu ne seras pas perdant.

Alors Sanson présenta Rachel à Nicérus.

Le choc :

Gras, adipeux, habillé d’un complet rose et d’un foulard assorti enfoui sous sa chemise, les cheveux blancs crantés (probablement une perruque) et d’impossibles lunettes.

Il fit sortir Sanson.

- Je te tiens au courant, je t’appellerai, mais tu nous laisses.

Nicérus toisa ensuite Rachel avant de la prier de s’assoir.

- J’ignorais que vous fussiez une femme !

Rachel répondit par un geste d’impuissance.

- Remarquez, poursuivit-il, je n’ai rien contre les femmes. Bon parlons affaires, vos dessins me plaisent bien, je vais vous montrer la maquette du projet, vous allez me dire si vous saurez faire et en combien de temps… il y a seize fresques à réaliser, vous serez payé à la fresque, vous travaillerez sur des maquettes que je ferais agrandir. Il vous faut combien de temps pour une fresque ?
- Tout dépend du niveau de détails…

Bref ils parlèrent affaire.et les propositions de Nicérus convinrent parfaitement à Rachel. Pour elle c’était une manne inespérée.

- Bon maintenant, je vais vous parler d’autre chose, autant savoir sur qui vous tombez. J’ai une réputation un peu sulfureuse, vous êtes au courant je suppose ?
- Non pas du tout, il n’y a pas longtemps que je suis ici !
- Ah ! Vous venez d’où ?
- Je suis terrienne, mais je suis restée longtemps sur Mabilla, et puis un jour sur un coup de tête j’ai pris le premier vaisseau qui a accepté de me prendre en tant que passagère. Enfin bref, je ne vais pas vous raconter ma vie.

« J’espère qu’il ne va rebondir sur ce gros mensonge ! »

- Je ne vous le demande pas ! Bon parlons clairement, vous êtes une très belle femme et moi je suis un vieux crouton. Je m’engage à ne vous faire aucune proposition d’ordre sexuel. O.K. ?
- Au moins c’est clair !
- N’est-ce pas ?
- On vous racontera probablement que j’ai des goûts spéciaux et que je paie des femmes pour les asservir. C’est parfaitement exact. Cela dit toutes mes frasques ont lieu avec des femmes consentantes, Si vous en doutez, vous pourrez toujours vous renseigner. Des questions ?
- Oui, il ne s’agit pas de votre vie privée mais de Monsieur Sanson. Il a eu la gentillesse de me faire connaitre à vous, il serait juste de le récompenser.
- Sanson est un vieux copain à moi, je ne l’ai jamais laissé tomber, mais me faire croire que vos dessins étaient de lui, j’ai trouvé ça gonflé, mais rassurez-vous je le lui couperai pas les vivres. Maintenant si vous voulez lui donner des sous, ça vous regarde.

Pour Rachel cet emploi était provisoire mais lui permettrait largement de voir venir. Au bout de trois semaines, les maquettes étaient terminées et Nicérus était satisfait.

A suivre

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Eros Cosmos
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