Mardi 4 août 2020 2 04 /08 /Août /2020 22:40

Mes fessées par Nat

 

Spanking

I

 

Je prends la rue Saint-Lazare à la sortie du lycée Condorcet. L’heure de l’église de la Trinité indique midi dix.

Ce samedi, j’ai reçu mes notes, elles sont bonnes, français, latin, grec ancien. Je me demande à quoi tout cela va me servir. J’ai eu six ans en 1944 et la réalité m’est apparue bien loin de ce que j’apprends actuellement. J’ai hâte de passer la première partie du bac l’année prochaine et d’entrer en terminale.

 

Notre immeuble, rue Blanche date du Directoire. L’appartement du 2ème étage est mixte, partie pour l’habitation, partie pour un cabinet d’Agréé près le tribunal de commerce.

 

Mon grand-père ayant fait faillite dans le commerce de café, il n’a pu conduire son fils au bac, mais mon père, gros travailleur, a passé une capacité en droit et après divers emplois salariés a acheté une étude d’Agréé, sorte d’avocat spécialisé dans le tribunal de commerce.

 

Marie-Thérèse vient m’ouvrir. Curieuse bonne. Son père, gros fermier lorrain l’a envoyé en ville pour la punir d’être trop indépendante, de vouloir s’instruire.

 

Dans la semaine, j’ai fait une gaffe, je l’ai plaisanté sur sa poitrine plate, elle s’est mise à pleurer et a menacé de le raconter à ma mère. L’a-t-elle fait ?

 

Maman s’est vite rendu compte que Marie-Thérèse n’était pas faite pour les travaux domestiques. Elle lui fait suivre des cours du soir de secrétariat et de comptabilité.

 

Après une entrecôte et des pommes de terre sautées, ce n’est pas encore le temps des surgelés, chacun vague à ses occupations. Le samedi après-midi, Marie-Thérèse part au bois de Boulogne avec de la bonne littérature, aujourd’hui des nouvelles de Maupassant.

 

– Tu viens, Yvonne

 

Le samedi après-midi mes parents vont traditionnellement visiter les antiquaires de la Rive Gauche.

 

Maman se dérobe

 

Je me réjouis de rester seule avec elle. Sans doute va-t-elle m’emmener au cinéma, dont nous sommes tous les deux friands.

 

Yvonne apparaît dans la cuisine alors que je me prépare un café.

 

– Tu as très mal parlé à Marie-Thérèse.

– C’était une plaisanterie innocente.

– Je n’apprécie pas. Tu mérites une bonne fessé.

– J’ai quinze ans

– Raison de plus pour ne pas te comporter comme un enfant. Va m’attendre dans la chambre, j’ai un téléphone à donner.

 

Je tourne en rond. Si Maman est une grande sportive, joueuse de tennis et nageuse, je ne suis pas une demi-portion pour employer une de ses expressions favorites. Je pourrais facilement lui résister

 

Pourtant, je sais que je ne le ferais pas.

 

Elle est restée longtemps au téléphone avec sa couturière et amie.

 

Maman s’assoit sur le lit, me prend par la main et m’attire vers elle. Pus elle me lâche et m’ordonne, d’une voix douce de descendre ma culotte.

 

En fait, il s’agit d’un pantalon de golf à la mode pour les adolescents, le vêtement reste bloqué à mi-mollet.

 

Puis Maman me reprend la main et m’allonge en travers de ses cuisses.

 

Les claques commencent à tomber sur mon slip Petit-Bateau et, dès la troisième ou la quatrième, j’ai une forte érection. A la douzième Yvonne s’arrête.

 

– Ce que tu as fait est très grave, je vais t’administrer en plus une déculotté.

 

La descente du sous-vêtement sur les fesses chaudes est le moment le plus pénible pour la honte et le plus délicieux pour les sens. Maman a quand même pris soin de me laisser le devant de mon slip remonté.

 

Après une nouvelle douzaine de gifles, si l’on peut parler de gifles au sujet d’une fessée, les puristes en discutent, Maman me relève. Je ramène précipitamment ma chemise pour qu’elle ne puisse pas voir l’état de mon organe, mais n’a-t-elle réellement rien vu, rien senti ?

 

– Va te mettre au coin !

 

Dès que Maman est sortie, je ne peux m’empêcher de me toucher. Le sperme jaillit et inonde mon slip.

 

Yvonne revient me presse sur sa poitrine et m’embrasse

 

– Je te demande pardon, Maman !

 

Elle fait semblant de ne pas s’occuper de ma culotte.

 

– Ça va pour cette fois-ci mais la prochaine fois je te mets la même devant Marie-Thérèse

 

Sitôt rentré dans ma chambre, je retire mon slip et le jette sous mon lit, je le laverai dès que je serais seul.

 

On frappe à la porte.

 

– Mon chéri tu veux venir voir Scarface ?

 

Nous avons passé une agréable soirée

 

II

 

Le jour sans école est, à l’époque, le jeudi.

 

L’après-midi, je prépare une rédaction sur Rabelais. Mon père reçoit un client, ma mère est chez une amie.

 

Marie-Thérèse s’occupe à la cuisine. Je ne sais quelle force irrésistible me pousse vers elle :

 

– Ma mère vous a raconté ?

– Raconté quoi ?

 

Marie-Thérèse abandonne sa préparation culinaire qui visiblement ne l’enthousiasme pas beaucoup

 

Je donne tous les détails en omettant les plus scabreux : érection, éjaculation, pour le surplus tout y est : déculottée, nombre de claques

 

Marie-Thérèse a rougi, fait semblant d’être au bord des larmes et s’exclame :

 

– Tout cela est de ma faute, j’ai fait ma moucharde, battez-moi !

 

Sans attendre, elle écarte quelques épluchures de la table de la cuisine, y pose son buste, relève sa jupe plissée..

 

Je lui administre quelques claques, guère fortes sur sa culotte en laine puis la relève et pose mes lèvres sur les siennes.

 

Quelques minutes plus tard, je vais aux toilettes et sacrifie au roi Onan

 

III

 

Marie-Thérèse a épousé un gros agriculteur lorrain comme son père mais en plus évolué et l’a beaucoup aidé « dans les papiers ». Je leur ai rendu visite plusieurs fois.

 

Mon père est toujours resté superbement étranger à tout.

 

Maman n’a pas réédité son exploit, bien que je l’aie senti très poussée un jour où j’avais été accroché lors d’un examen de licence en droit. Je bandais déjà mais… Rien

 

Moi je suis resté avec mon problème : quand on est grand, baraqué, comment de faire donner des fessées par des femmes ?

 

En administrer passe encore. Le principal problème résidait dans le fait que je fréquentais des filles progressistes qui ne faisaient pas la part du fantasme et de la réalité, j’ai été traité plusieurs fois de fasciste.

 

Pour recevoir, néant absolu. J’avais suggéré plusieurs fois à des filles contre lesquelles je m’étais énervé de réparer per une « correction enfantine » et avait même deux ou trois fois, baissé mon pantalon et pris la position adéquate, je n’avais recueilli que des rires et des ruptures. Il ne restait que les professionnelles et j’eus de la chance.

 

Près de Mogador, j’avise une grande brune un peu forte et pour gagner du temps, demande une pipe, comme on disait à l’époque. Puis je me lance :

 

– Est-ce que tu donnes des fessées ?

– Non, je ne fais pas cela, mais j’ai une copine infirmière qui n’aime que ça : donner et recevoir des petites corrections sur les fesses, je te préviens, il lui faut de la mise en scène, de véritables scénarios. Elle ne demande pas d’argent, seulement des cadeaux.

 

J’ai eu le numéro de téléphone de cette femme idéale moyennant quelques billets

 

IV

 

Ghislaine m’a donné rendez-vous à la Pointe Drouot, là où se rejoignent la rue du même nom et celle du Faubourg Montmartre.

 

Ma correspondante est nettement plus âgée que moi. Elle m’avoue 29 ans mais à mon sens, elle a la trentaine. Elle est blonde, ce qui me déçoit, mais sa poitrine me parait séduisante, ce qui me rassure.

 

– Ainsi ,vous êtes étudiant en droit. Vous voulez être avocat ou magistrat ?

– Je ne suis pas un bon orateur, quant à être magistrat, je suis incapable de sévir sauf dans l’intimité avec des jolies femmes.

 

Son rire m’a plu.

 

Nous avons continué la soirée à l’auberge alsacienne de la rue du Faubourg Montmartre où elle a honoré la choucroute et les boissons, Kir au Sylvaner, bières, schnaps.

 

C’est en dégustant ce dernier breuvage qu’elle m’a déclaré :

 

– Je suis infirmière en psychiatrie. Pas par vocation, parce qu’ils ont besoin de monde et que c’est le plus facile pour entrer. Je ne suis pas douée pour les examens.

– Voilà un bon sujet. Vous avez raté le bac, je suis votre brillant camarade d’études et je vous sanctionne. Malheureusement je ne connais pas d’hôtel dans le quartier

– Allons chez-moi. J’habite rue Richer.

 

Ses livres sont nombreux, si elle n’est pas bonne dans les études, c’est une intellectuelle. Je vois Céline, Stendhal, Jouhandeau et aussi, peut-être en rapport avec son métier : Freud, les psychologues américains du comportement

 

– Tu n’as pas honte. Une fille instruite comme toi, rater son bac. Tu mérites une solide fessée. Tu n’es pas de mon avis ?

 

Ghislaine l’a reconnu d’un air contrit

 

Je l’ai mise dans la position reine, à plat ventre sur les cuisses. J’ai appliqué la ration de Maman : 12 claques par-dessus la culotte, 12 fesses nues. A signaler une certaine difficulté à remonter la jupe très étroite et des dessous en soie noire, de toute beauté.

 

Lors de la déculottée, elle a fait semblant de pleurer, ce que je n’avais pas osé faire avec Maman de peur d’être traité de femmelette.

 

Après avoir relevé Ghislaine, j’allais lui demander d’aller au coin quand elle a eu son orgasme. L’hilarité qui suivi m’a fait débander.

 

V

 

Nous avons convenu que la fois suivante, c’est elle qui donnerait.

 

– Voilà ce que j’ai prévu. Tu vas mettre mes sous-vêtements. Ensuite j’ai préparé un bon dîner, je suis ta grande sœur. .

 

J’avais peur que la culotte, cette fois-ci rouge soit un peu étroite pour moi.. Elle alla.

 

– Mets aussi le soutien-gorge, je vois que tu n’as pas l’habitude, je vais te l’agrafer

 

Puis je remis ma chemise, mon pantalon et mes chaussures et nous passâmes à table.

 

Ghislaine était modeste. En fait de petit repas, j’eus droit a du tarama, du saumon poché et des pommes vapeur le tout arrosé de Sancerre. Le dessert était plus quelconque.

 

C’est après le Cognac que Ghislaine m’a attaqué :

 

– Je suis très ennuyée, je ne retrouve plus un ensemble rouge

– Un tailleur ?

– Non, des vêtements intimes !

– Tu ne les as pas prêtés à une amie ?

– Les sous-vêtements ne se prêtent pas

– Une femme de ménage ne les aurait pas volés ?

– Je fais le ménage moi-même. On dit que parfois, les garçons aiment porter les dessous de leur sœur. Ce n’est pas ton cas ?

– Non

 

J’ai pris un air embarrassé, une allure de menteur en niant.

 

– Viens un peu ici, je vais vérifier !

 

Ghislaine a simulé la colère après avoir ouvert ma chemise et ma braguette

 

– Tu n’as pas honte ? Je ne sais pas quoi faire. Je crois que je vais t’administrer une correction !

– Quel genre de correction ?

– Une fessée. Enlève ton pantalon, mais puisque ma culotte te plaît, tu vas la garder pendant la volée.

 

Ghislaine m’a allongé également sur les genoux mais m’a placé contre sa cuisse. La douceur de la soie satinée et, à travers elle, la chaleur du corps m’ont fait éjaculer au bout de quelques claques.

 

Ghislaine m’a relevé

 

– Ainsi, non seulement tu portes ma culotte, mais tu la salis. Va la laver immédiatement dans la salle de bain.

 

Elle m’a accompagné. Prétextant la chaleur, Ghislaine a retiré son chemisier et m’a ordonné de faire de même avec ma chemise. Puis, elle a appuyé ses seins contre mon dos pendant le lavage.

 

– Tu as bien fait ton travail, mais ce serait trop simple d’éjaculer rapidement pour échapper à une correction.

 

Ghislaine m’a alors mis debout face au mur avec pour seul vêtement son soutien-gorge et m’a tapé sur les fesses, longtemps jusqu’à ce qu’elle jouisse.

 

VI

 

Nous nous sommes retrouvés quelques jours plus tard dans un restaurant chinois pour tirer les leçons de notre double expérience

 

– Je te félicite, Ghislaine, tu as été très supérieure à moi

– Tu as eu de bonnes idées aussi : le fait de compter, la séparation entre la partie sur la culotte et la partie fesses nues

– Je le dois à Maman

 

Et j’ai raconté à Ghislaine ma fessée à 15 ans, sans rien omettre cette fois-ci contrairement à ce que j’avais fait avec Marie-Thérèse

 

– Ça doit être dur, une vraie fessée à cet âge, surtout quand on est un enfant sage et bon élève comme toi. Tu en veux à ta mère,?

– Non, c’est un peu grâce à elle que je suis ici avec toi.

– Tu es génial, je t’embrasse.

 

Ce qu’elle a fait. Sur la joue mais en laissant traîner son sein contre mon bras.

 

– Tu sais ce que j’aimerais ? Que tu me donne une fessée devant ta mère.

– Ça ne va pas être facile, je vais voir comment faire..

 

VII

 

Au mois de septembre, Maman a décidé d’aller passer huit jours dans notre maison de Menton. Ghislaine a pu se libérer et je lui ai retenu une chambre dans un modeste hôtel, il en existait encore à cette époque, du voisinage.

 

J’ai rejoint ma mère pour sa plus grande joie et, le deuxième jour je lui ai présenté une baigneuse blonde à la jolie poitrine qui avait changé de prénom pour s’appeler Valérie

 

Après son départ, Maman m’a complimenté :

 

– Ton flirt est vraiment superbe !

 

Nous avons affiché notre amour, je n’ai pas mesuré les baisers de telle sorte que ma mère m’a mis en garde :

 

– Ne soit pas trop affectueux, C’est mauvais vis-à-vis des femmes.

 

Maman était ainsi bien à point, nous avons convenu avec Ghislaine de passer à l’action le surlendemain, jour où elle était invitée à déjeuner chez nous.

 

Le principal problème était celui de la déculottée. Il ne fallait quand même pas exagérer.

 

Ghislaine eut une brillante idée :

 

Comme la maison n’est pas loin de la plage, elle pouvait venir en maillot de bain. Nous n’étions pas encore à l’époque des strings mais son slip blanc était assez étroit. Maman pourrait voir les fesses rouges.

 

Nous avions rendez-vous à midi et demi. A 1 heure, Valérie n’étant toujours pas là. Maman était trop fine pour me rappeler sa mise en garde, mais à son petit sourire, je voyais bien qu’elle y pensait.

 

La sonnerie à treize heure dix, C’est Valérie qui entre avec un air décontracté. Nous avions convenu d’agir rapidement

 

– C’est scandaleux, Maman a la gentillesse de t’inviter et tu arrives avec près de trois quarts d’heure de retard !

 

Puis sans discours, sans mise en garde, je lui tords un bras dans le dos et la pose à plat ventre sur le canapé.

nat

C’est une bonne fessée

 

Maman essaie de la voix, sans conviction de m’arrêter. Je le fais moi-même après une quinzaine de claques.

 

– Madame, je vous demande pardon, du plus profond de mon cœur. Je peux rester quand même ?.

 

Requête accordée

 

Valérie a demandé à se laver les mains avant le déjeuner. Le côté narquois de Maman a repris le dessus

 

– Vous pouvez pavoiser, vous avez les fesses rouges.

 

Cette remarque n’a dû qu’aggraver l’humidité.

 

Le repas s’est déroulé dans la bonne humeur

 

Après le départ de Ghislaine, Maman avait visiblement envie de me faire des observations. Toutefois, elle a certainement eu peur que je lui rappelle sa petite séance au sujet de Marie-Thérèse et elle s’est abstenue.

 

VIII

 

J’ai retrouvé Ghislaine à Paris, dans l’appartement de la rue Richer

 

– Monstre ! Tu, as failli me faire jouir devant ta mère.

 

Et serrée contre moi :

 

Je n’ai jamais connu un tel plaisir. Je me mettais à ta place lors de ta fessée à quinze ans. J’étais toi.

 

Ce soir-là nous n’avons rien fait mais nous avons parlé d’avenir :

 

– Tu accepterais de recevoir ce que tu sais devant d’autres personnes ?

– Oui mais uniquement devant des femmes.

– Je vais commencer à parler de mon petit frère autour de moi.

 

IX

 

La première invitée a été Nicole

 

Je suis arrivé à l’avance pour le goûter prévu rue Richer.

 

– Pourquoi ne l’as-tu pas invité à déjeuner ?

– Pouah, elle ne boit que du Coca-Cola

 

Ceci me parait de mauvais augure

 

Nicole est une petite brune, insignifiante aurait dit ma mère, ce qui dans sa bouche n’était pas un compliment

 

Ghislaine arbore une nouvelle tenue : bustier noir sur soutien-gorge rouge, une jupe noire avec une grosse ceinture, bottes.

 

Suivant le plan que nous avons prévu ma « grande sœur » attaque après avoir servi le thé :

 

– Tu avais promis de venir faire le ménage à fond pour me remercier de la bonne cuisine que je te fais. Tu n’as pas tenu parole. Tu mérites une bonne fessée

 

Nicole ricane bêtement et ajoute d’une façon tout aussi idiote :

 

– Bien bâti comme il est, tu aurais du mal

 

Ghislaine ne fera rien jusqu’au départ de Nicole.

 

Quand nous sommes seuls, je lui reproche son indécision.

 

– Qu’est-ce que tu veux, cette conne m’a coupé tous mes moyens avec ses réflexions.

 

Pour sanctionner le manque de discernement de Ghislaine, je lui administre une fessée dont il n’y a rien à dire sinon que la petite jupe était tellement affriolante que je ne me donnais pas la peine de la relever.

 

X

 

Quelques jours plus tard nous nous retrouvons dans notre restaurant chinois favori.

 

– Tu as eu raison de me battre. Il ne faut pas choisir au hasard dans ce tas de petites bourgeoises. Dis donc, il y a une jeune médecin depuis quelques mois qui vient toujours discuter avec moi

 

Aujourd’hui tout le monde se tutoie dans les services, avant 1968 le cloisonnement était strict et il était exceptionnel qu’un médecin parle avec une infirmière en dehors du service

 

– D’après ce que tu m’as dit, Myriam est une intellectuelle, juive de surcroît

– Il faut l’aborder par le cerveau

 

Je les ai invitées au théâtre voir le « Marchand de Venise ».

 

Cette fois, Ghislaine a renoncé à la comédie du petit frère et m’a présenté comme son fiancé.

 

Après le spectacle, nous sommes allés boire un verre, et j’ai exposé ma théorie du peuple classe, les juifs ne sont pas persécutés pour des raisons religieuses ou raciales mais en raison de la place qu’ils tiennent dans l’économie, Dès lors deux voies leur sont ouvertes : soit fonder un état ayant la structure classique, ce qu’on fait les sionistes, soit se fondre dans la société pour la changer.

 

La réaction de Myriam, d’après ce que m’a rapporté Ghislaine a été positive.

 

-Ton fiancé a tout pour lui. Il est beau, mais en plus, quelle tête !

 

J’ai alors embrayé sur la pièce de Peter Weiss connue sous le nom abrégé de Marat-Sade. Sous Bonaparte, le directeur progressiste de l’asile de Charenton, encourage les malades à monter des spectacles C’est ainsi que Sade invente une controverse avec un autre interné qui joue Marat. La pérennité de la nature humaine contre l’éphémère révolutionnaire.

 

Avec Ghislaine nous avons fêté l’anniversaire de notre rencontre à l’Auberge alsacienne.

 

– Myriam est de plus en plus enthousiasmée par tes commentaires. Je suis certaine qu’elle mouille rien qu’en se les remémorant. Quelle troisième pièce proposes-tu ?

– Aucune, je pense qu’il est temps de passer à l’action. Les intellos se retournent rapidement.

 

XI

 

C’est ainsi que nous nous retrouvons chez Ghislaine pour déjeuner

 

Ma fiancée a acheté un bon porto et me laisse le déguster avec Myriam pendant qu’elle va à la cuisine préparer le repas.

 

Je prends la main de notre invité et sors les déclarations classiques « dès que je vous ai vue, j’ai su que vous étiez la femme de ma vie ». Ces platitudes devraient dégoûter Myriam. Pourtant je me retrouve très vite au-dessus de sa chaise, lui remontant le léger pull qu’elle a mis à même la peau.

 

C’est au moment où je commence à peloter ses seins tout en posant mes lèvres sur les siennes que Ghislaine fait une entrée fracassante :

 

– Comment, j’invite un médecin, une grande intellectuelle et tu ne trouves rien de mieux qu’à faire l’adolescent peloteur. Je te donne le choix, ou bien on rompt ou je t’administre une fessée devant Myriam. Je te donne jusqu’au dessert pour réfléchir.

 

J’ai régulièrement versé du vin, breuvage dont Myriam n’a visiblement pas l’habitude.

 

C’est après le café que Ghislaine a posé la question :

 

– Alors, tu as réfléchi ?

 

Bien sûr la réponse n’a fait aucun doute

 

Myriam un peu empourprée par le Bourgogne, est intervenue

 

– Si Paul mérite la fessée, moi aussi !

 

Nous avons été surpris, mais Ghislaine a eu une réaction géniale :

 

– Je le pense aussi, mais comme tu es ma meilleure amie, c’est Paul qui va te la donner.

 

J’ai demandé à notre invitée de se lever et lui ai administré quelques claques sur sa robe mi-longue

 

Ghislaine a attendu qu’elle soit à nouveau assise pour reprendre la parole.:

 

– Maintenant nous allons châtier le principal coupable.

 

A la demande de Ghislaine j’avais abandonné mes chères culottes Petit-Bateau pour un slip plus moderne. Je ne suis pas sûr que c’était une bonne idée, d’autant plus que nous avions décidé de ne pas montrer à Myriam que je bandais

 

C’était sans compter avec l’habileté de Ghislaine qui cachait le devant de mon corps même après la déculottée. Puis contrairement à notre habitude, elle remonta elle-même mon pantalon, ferma ma braguette et boucla ma ceinture.

 

Ainsi rhabillé je me suis mis à genoux pour demander pardon et promettre de ne pas recommencer de ne jamais toucher à une poitrine ou à des lèvres autres que les siennes.

 

Après un digestif, j’ai raccompagné Myriam chez elle, ce que justifiait tant mon plaisir que son état d’ébriété. En route nous n’avons fait aucun commentaire et, devant sa porte, je lui dis au revoir en l’embrassant sur la joue.

 

XII

 

Tout allait pour le mieux quand, devant un Cinzano dans notre café préféré, la Pointe-Drouot, Ghislaine me sort une phrase toujours inquiétante :

 

– Il faut que je te parle.

 

Puis elle m’annonce son mariage avec un médecin de l’hôpital.

 

– Tu comprends, pour avoir des enfants, il n’est que temps.

– Ton fiancé a-t-il les mêmes goûts que nous ?

– Non

– Alors tu peux continuer à me voir pour le plaisir.

– Non, l’adultère bourgeois ce n’est pas mon truc.

 

Je me suis renseigné auprès de Myriam sur le fiancé. J’espérais qu’elle me dirait que c’était une cloche.

 

– Non, c’est le seul chef de service compétent et humain.

 

Myriam a compris que je souhaitais qu’elle remplace Ghislaine. Bien sûr elle ne la valait pas physiquement avec ses fesses maigres, sa poitrine à peu près inexistante, mais son intelligence, qui transparaissait dans ses beaux yeux noirs compensait.

 

J’eus une nouvelle désillusion

 

– La fessée m’a plu comme expérience, mais elle ne me fait pas jouir. Mon plaisir, je le trouve en me faisant sucer si possible par des truands.

 

Viens alors l’embellie :….

 

– Je ne te propose pas de rester amis mais beaucoup mieux que ça, liés intellectuellement et spirituellement pour la vie. La routine de l’hôpital commence à m’ennuyer, je vais ouvrir un cabinet avec l’aide d’un oncle du Sentier. J’ai hésité car je ne sais pas demander de l’argent, mais je ne supportais plus la bureaucratie. Je t’enverrai des patientes à qui ton traitement pourrait réussir.

 

La première fut Monique

 

– Je te préviens, ça ne va pas être de la tarte pour lui plaire, il faut à la fois, l’injurier, la battre, la tromper et la laisser sans argent.

– C’est trop pour moi.

– Mais non, tu n’es pas son mari. A un amant elle demande surtout de la tendresse, des baisers, des frottements sur les seins, ce que tu fais si bien, que tu pourras alterner avec des fessées, qu’elle prendra pour des caresses un peu appuyées

 

J’ai invité Manique dans un restaurant de crustacés, ce qui a déchaîne sa joie.

 

– Il y a une éternité que je ne suis pas allé au restaurant, Max mon mari me l’interdit, de toute façon, je n’ai pas d’argent pour cela

 

Monique et son mari se sont rencontrés dans une usine d’électronique où ils étaient tous deux techniciens. Lui est devenu directeur de la boite et pour son standing n’a plus voulu que sa femme travaille.

 

Elle habite Milly la Forêt et je lui propose de la raccompagner avec la 2CV que je viens d’acheter.

 

Dans la voiture, elle me demande si elle peut fumer, ce qui en dit long sur sa soumission et me fait rire.

 

– Je ne vous propose pas d’entrer car Max est d’origine espagnole et s’il vous trouvait, il vous tuerait

– Je suis ceinture noire, deuxième dan de Karaté

 

C’est faux, je n’ai jamais pratiqué de sport de combat comptant sur ma forte carrure.

 

C’est une belle maison bien meublée. Sitôt entré dans le salon-salle à manger je suis les prescriptions de Myriam et mets les mains sur la poitrine de Monique, elle se retourne, nous nous embrassons et nous atteignons le canapé, je ne maîtrise pas la situation et nous faisons l’amour à la missionnaire, ce que je sais faire mais m’ennuie estimant avec Céline que c’est « l’infini mis à la portée des caniches »

 

Le lendemain; je téléphone à Myriam pour la tenir au courant de ma soirée avec Monique. Bizarrement elle a une réaction de femme jalouse :

 

– Espèce d’idiot, je t’envoie une cliente pour la fesser, pas pour faire le joli cœur avec elle. Viens me voir tout de suite.

 

Myriam a refusé que je l’embrasse même sur la joue et m’a fait entrer dans son cabinet. Sur un fauteuil, un gros ceinturon bien en évidence, il me semble que je l’ai déjà vu autour des hanches de Ghislaine, peut-être lui en a-t-elle fait cadeau ?

 

– Déculotte-toi entièrement et mets-toi à plat ventre sur cette table !

 

Myriam m’a fouetté durement sur les fesses et le haut des cuisses. J’avais très mal mais je n’ai pas osé lui demander d’arrêter de peur de paraître douillet.

 

Elle m’a laissé sans un mot, sans un geste affectueux

 

A la maison, j’ai regardé les zébrures dans la glace. Combien de temps vont-ils tenir ? Après les fessées à la main, le rouge part en quelques minutes. Qu’en serait pour la fouettée ? De toute façon je ne prévois pas de recevoir de correction dans les semaines qui viennent.

 

J’ai invité Monique chez moi.

 

– Je pense que c’est très laid de tromper son mari, même s’il a des torts, je vais te punir en t’administrant une bonne fessée !

 

Elle portait une sorte de short violet, tellement séduisant que je n’estimais pas nécessaire de la déculotter. Ses gémissements ont été tout à fait satisfaisants.

 

Cette fois-ci je n’ai pas tenu Myriam au courant mais elle n’a pas tardé à m’appeler. J’ai accepté de la voir.

 

– Mon chéri, je te demande pardon.

 

Elle s’attendait au châtiment habituel mais je décidais de la surprendre :

 

– Tu vas me demander pardon à genoux et, comme tu aimes les suçons, je vais t’éjaculer dans la bouche

 

Elle a avalé sans peine, ce qui m’a laissé penser que ce n’était pas la première fois.

 

XIII

 

Une fois passée la licence en droit, j’ai repris le cabinet d’Agréé de mon père qui s’est retiré à Menton.

 

Le droit commercial permettant de bien gagner sa vie mais ayant ses limites intellectuelles, je me suis inscrit au Barreau pour devenir généraliste.

 

Myriam a été la première avertie et s’est montré très contente.

 

– Je vais pouvoir t’aider dans les divorces et toi, tu pourrais peut-être m’envoyer des voyous que tu auras connus dans les prisons

 

Fin

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Auteurs divers
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