L’odyssée de Zarouny (Vargala 3) –30- Baisodromes cosmiques par Nicolas Solovionni
Une fois que le Kiribati eut quitté le système de Novassa, il fallut bien s’installer et s’organiser, les six novasiennes qui n’avaient jamais naviguées à bord d’un vaisseau spatial furent confiées aux bons soins des douze filles qui s’étaient évadés de Simac3.
- Je compte sur vous pour leur expliquer un peu comment on vit dans la fédération terrienne, n’en profitez pas pour faire des bêtises… Déclara le capitaine Aaven.
« 18 nanas ensemble, si elles ne se crêpent pas le chignon, j’aurais du bol ! » Grommela-t-il in petto
Après quoi, il prévint Morgan qu’il avait envie d’organiser une petite fête intime au mess. Aaven aimait parfois jouer les grands seigneurs. Il possédait une petite cave personnelle fort correcte et le cuisinier du bord qui avait survécu aux différentes péripéties qu’avait connues l’équipage du vaisseau, savait se montrer inventif.
Il y avait donc autour de la table outre Morgan et le capitaine Aaven : Zarouny, mais aussi Jo Kiffer et Enrique, ainsi que Tatiana la « favorite » officielle du capitaine, Sovona que ce dernier avait invitée pour éviter de créer des conflits et Nakura, la belle eurasienne qui avait eu l’idée de faire poser le vaisseau sur le flanc ouest de la montagne.
Il ne s’agissait pas d’un banquet mais d’une sorte de casse-croute convivial, des plats froids avait été préparés par le cuistot, provenant soit des réserves du vaisseau soit des trocs effectués sur Novasssa, des pâtés, de la viande séchée, du fromage… que des bonnes choses.
Une jolie table de huit, donc, quatre hommes et quatre femmes et quand on sait qu’il y dans ce groupe quelques joyeux et joyeuses obsédés, il était inéluctable que cela finisse en orgie, surtout après quelques verres d’un excellent vin.
Morgan sans le vouloir faisait un peu office de vedette en racontant son extraordinaire escapade sur Novassa en compagnie de Zarouny et d’Arena.
Les questions fusaient, et quand on en vint à la rencontre du trio avec le groupe de Kiffer, ce dernier y alla de ces commentaires d’abord fort allusifs, puis de plus en plus crus, tout ceci dans une ambiance devenant carrément débridée. Morgan nota cependant que Kiffer avait le tact de ne pas dire certaines choses, alors il décida de se jeter à l’eau, estimant qu’il n’avait pas à avoir honte de ce qu’il avait fait.
- Se retrouver sur une planète peuplée de femmes et se faire dépuceler par un mec, faut le faire quand même ! Avoua-t-il dans l’incompréhension la plus totale.
- Tu parles de qui ? Là ? Demanda Aaven.
- Ben de moi !
- Non ?
- Si !
- Et t’as aimé ?
- Ça change, ce n’est pas désagréable, j’aime toujours les femmes et j’aime toujours Zarouny, mais ça ne lui retire rien.
- Ça alors ! Et Zarouny, t’en dis quoi ?
- Moi, ce que j’en dis ? Si je ne l’avais pas encouragé, il ne l’aurait peut-être pas fait !
- Tu l’as encouragé ? S’étonna le Capitaine Aaven
- Oui !
- Ça alors ! Et tu peux nous dire pourquoi ?
- Et non ! Ça c’est notre petit secret à tous les deux ! N’est-ce pas Morgan ?
Ce dernier approuva.
- Faudra qu’un de ces jours, je t’invite dans ma cabine ! Relança Aaven sans qu’on puisse savoir s’il plaisantait ou non. Si Zarouny est d’accord, évidemment.
- Mais, Morgan fait ce qu’il veut ! Se crut obligée de préciser cette dernière ! Moi aussi d’ailleurs.
- Dans ce cas je peux peut-être lui faire un gros bisou ? Proposa Nakura qui était assis à la gauche de Morgan.
Il n’eut pas vraiment le temps de répondre, sa voisine lui collant fougueusement ses lèvres contre les siennes.
- Si je comprends bien chacun peut embrasser sa voisine ! S’amuse Aaven.
Et joignant le geste à la parole, il enlace Zarouny qui ne proteste pas. Du coup Enrique se retrouve avec Tatiana, et Kiffer avec Sovona.
Zarouny se laisse tripoter par le capitaine Aaven. Pour le moment on est dans le flou, disons qu’on a déjà dépassé les relations de camarades de table, mais qu’on n’en est pas encore aux préludes orgiaques.
Malgré son évolution, Zarouny a continué de s’interroger, a-t-elle découvert avec Morgan, l’amour hétéro ou les relations avec ce dernier ont-ils été juste une exception après avoir été une simple occasion ?
Pour y voir clair elle aurait pu approcher Kiffer ou Enrique pendant leur séjour au pied de la montagne. Elle faillit le faire plusieurs fois, c’était si facile, il suffisait de répondre aux sollicitations déguisées qu’ils lançaient de temps à autre en s’évitant malgré tout de paraître trop lourds. Elle leur faisait comprendre alors qu’elle n’avait rien contre mais qu’elle n’était pas prête.
Mais aujourd’hui la situation était différente, déjà il y avait eu l’alcool, mais ce n’était qu’un prétexte car ils n’avaient encore pas bu grand-chose, mais le côté festif de la petite assemblée incitait à une joyeuse débauche. Il n’y avait pas trente-six solutions, ou bien quitter ces messieurs dames sous un prétexte quelconque (les migraines inopinées n’ont pas été inventées pour les chiens) ou alors rester… et assumer.
Alors Zarouny offrit ses lèvres au capitaine Aaven pendant que sa main allait explorer son entre-jambes.
Tout cela est d’un classique auquel ne nous a pas habitué le narrateur, allez-vous dire ? Attendez donc la suite !
Kiffer chuchote quelque chose à l’oreille de Sovona. Cela a l’air d’amuser la jolie métisse, et voici qu’elle se met à glisser de sa chaise et se retrouve sous la table. Ce n’est pas qu’elle soit timide, mais une fois là-dessous elle se demande si les initiatives que lui avaient soufflées son voisin de table ne vont pas sembler inopportunes. Elle remonte juste un instant.
Aaven qui bien qu’il soit fort occupé, avait perçu son manège, et interpelle Kiffer.
- Ben descend avec elle, il y a de la place pour deux, non ?
Kiffer pas trop en état de réfléchir disparait sous la table.
- Serrez vos cuisses, il y a des dangereux extraterrestres sous la table ! Plaisante Aaven.
Du coup tout le monde se prête à ce jeu improvisé et si Sovona cherche à s’infiltrer entre les jambes d’Aaven rien que pour embêter Tatiana, Kiffer ne trouve rien de mieux à faire que d’aller tripoter la braguette de Morgan.
Ce dernier ignore si c’est une femme ou un homme qui le sollicite ainsi. Il pourrait bien sûr le savoir en se contorsionnant un tout petit peu, mais il est d’humeur primesautière ce soir et n’a pas envie de se prendre la tête en se posant des questions existentielles…
Et voilà qu’on le débraguette, qu’on lui extrait la queue, qu’on la tripote, qu’on la lèche et qu’on la suce. Et la façon dont tout cela est accompli lui sied fort bien. Nakura qui est toujours toute proche de Morgan tend sa main sous la table afin de s’enquérir de l’identité du mystérieux suceur, sa main touche la joue de Kiffer, y trouve de la barbe. Elle ne dit rien mais rigole, se défait de l’étreinte de son voisin et glisse à son tour sous la table.
- On le suce à deux ? Chuchote-t-elle à Kiffer, lequel n’a rien contre cette proposition.
Merveilleuse sensation que cette double langue qui tournicote autour de sa bite. Par contre, il n’a plus de voisine. Enfin si, il en avait une, c’est Zarouny, mais elle est tellement occupée avec Aaven que c’est comme si elle n’était pas là.
Le capitaine Aaven excité comme un pou, s’empresse de déshabiller Zarouny qui se retrouve ainsi la première à être complétement nue. Mais l’exemple est vite suivi. Tout le monde se dessape avec frénésie.
Une main facétieuse tire les pieds de Morgan, il pourrait résister, mais choisît par jeu de se laisser faire, il glisse et le voici sous la table où il découvre son « agresseur »
Kiffer est comme un gosse, tout content de sa plaisanterie, Morgan remarque qu’il est débraguetté et qu’il bande comme un âne.
Les deux hommes rigolent, se chahutent et allez savoir pourquoi se retrouvent en position de soixante-neuf, les voici donc chacun suçant la bite de l’autre sous la table.
Mais tout le monde se fiche de leur absence, Zarouny s’est affalée sur la table, et la capitaine Aaven est en train de la fourrer avec énergie.
Sovona est à demi remontée de sa position et s’est logée entre les cuisses de Tatiana qui se laisse faire, les deux rivales sont donc en train de se réconcilier (une fois de plus).
Quant à Nakura, elle lèche goulument la bite d’Enrique tout en lui flattant le trou du cul d’un doigt inquisiteur.
Morgan et Kiffer commencent à avoir chaud sous la table et décident de continuer « au frais ». Morgan en aurait bien profité pour changer de partenaire, mais tout ce petit monde est décidément trop occupé. Il a tout de même un léger pincement au cœur en apercevant Zarouny se pâmant sous les coups de bites de son capitaine. Mais il se dit qu’il est quand même bien mal placé pour laisser se développer sa jalousie.
Après avoir jeté un regard circulaire sur les participants à cette joyeuse orgie, il se dit que peut-être pourrait-il se joindre au duo formé par Nakura et Enrique… Mais une main qui lui caresse les fesses le fait hésiter. Il a évidemment compris qu’il s’agissait de Kiffer, et sait pertinemment où il veut en venir. Il décide de le laisser faire et accepte de se faire écarter les globes fessiers, puis ne refuse pas le doigt qui vient lui tripatouiller le trou du cul. Il se penche, prêt à recevoir la bite dans son fondement.
- T’aimes ça maintenant, hein ?
- Oui, pourquoi ?
- Attention, on y va !
La bite refuse d’entrer, qu’à cela ne tienne, Kiffer la lubrifie de sa langue, provoquant au jeune homme de délicieux frémissement d’aise.
Seconde tentative, Morgan s’ouvre tant qu’il le peut. Ça y est ça rentre.
- Vas-y encule moi bien !
- Ça te plait mon gros cochon de te faire enculer ! Dit une voix féminine.
La voix c’est celle de Nakura, elle vient de faire jouir Enrique dans sa bouche, et du sperme dégouline de ses lèvres, de son menton, de ses seins…
- Lèche gros cochon ! Ajoute-t-elle en lui fourrant un sein sous le nez.
Morgan n’est en rien attiré par le goût du sperme, en revanche la beauté des seins de la femme le trouble. Comment concilier tout cela. Il lèche à côté, mais voilà que derrière lui les coups de
boutoir de son « sodomisateur » lui font déraper la langue, et il se retrouve involontairement avec du foutre dans la bouche. Il est surpris que la chose ne le gêne pas plus que ça.
Comme quoi une bonne excitation, ça facilite beaucoup de choses.
Nakura souffle quelque chose à l’oreille de Kiffer qui approuve en opinant du chef.
Kiffer enserre Morgan à la taille, de façon à ce que son sexe reste enfoncé.
- Ne bouge pas on va s’assoir.
Le changement de position est un peu laborieux, n’empêche que bientôt Morgan se retrouve assis, empalé sur la bite de son partenaire, pendant que Nakura lui gobe la sienne.
Toutes ces fantaisies ont rendu la bite de Morgan prêtre à éclater, Nakura s’en aperçoit et ne voulant pas se contenter d’être passive stoppe sa fellation.
- On va finir en beauté ! Dit-elle.
Et la voilà qui s’empale le cul sur la bite de Morgan, Nos trois joyeux larrons sont désormais emboités comme des légos. La coordination des mouvements n’est guère facile, mais possède justement l’avantage de retarder la jouissance.
Tout cela est chaotique.
- On pourrait se mettre autrement ? Propose Kiffer.
Mais personne ne l’écoute et Nakura commence à jouir par le cul en braillant de façon fort peu discrète. Du coup Morgan s’active de la bite et du cul, jouissant à son tour sous les cris de sa partenaire.
Nakura se retire en nage, Kiffer un moment écrabouillé peut se remettre à ramoner l’anus de Morgan. Ça ne dure pas bien longtemps, et son orgasme est fulgurant.
Tout le monde semble épuisé, en fait ce sont surtout les hommes qui sont épuisés. Les femmes, elles auraient bien remis le couvert, Sovona s’approche de Morgan qui gentiment lui conseille d’attendre un peu…
Tatiana, pas mal éméchée, clame à qui veut bien l’entendre qu’elle a une grosse envie de pisser.
- Pisse moi dans la bouche, ça me changera du pinard ! Lui dit Nakura
- Viens là, je vais t’en filer une bonne rasade !
Nakura boit tout ce qu’elle peut, mais le débit de Tatiana est tel qu’elle ne peut pas suivre, et des lots d’urine dégoulinent de partout, provoquant un rire nerveux des deux filles.
- Attend je vais te nettoyer ! Lui dit la belle eurasienne.
Nettoyage en règle. Broute minou. Jouissance ! Elles paraissent insatiables.
Morgan s’approche de Zarouny qui lui fait un petit sourire à distance, les deux jeunes gens s’étreignent, tout va bien…
- C’était bien, t’as pas mal au cul ? Plaisante-t-elle.
- Non, c’était bien.
- Tu sais : un truc que j’aimerais bien c’est qu’on se fasse enculer tous les deux l’un à côté de l’autre.
- Ah ?
- Oui et comme ça pendant qu’on nous défoncera, on pourra se faire des petits bisous.
- On est vraiment devenus une paire de petits cochons !
- Et alors ?
Des bruits d’assiettes, de couverts, tout le monde à faim, il est temps de gouter à ces excellents pâtés !
Rachel et Florentine
Le Stratus commandé par le capitaine Yassaka Murenko vogue vers Vargala Station, il a à son bord Rachel Bernstein et Florentine McStevens, engagées comme enseigne de vaisseau sur le Siegfried7, puis vendues comme esclaves sexuelles à Juan Pacheco sur Simac3 après l’attaque du vaisseau par des pirates (c’est d’ailleurs bien plus compliqué que ça, mais on peut toujours relire Novassa le tome 2 de cette trilogie ainsi que le tout début de ce présent tome). Elles ont été accompagnées dans leur fuite par Karita l’ex favorite de Pacheco.
Rachel et Florentine ayant fait valoir leur qualification bénéficiaient des conseils avisés de Murenko qui passait beaucoup de temps en leur compagnie et qui comptait bien les embaucher de façon définitive, puisqu’elles n’étaient pas contre.
Une situation qu’Eymone, la seconde en titre du vaisseau ne voyait pas d’un très bon œil, n’ayant nulle envie que l’on empiète sur ses prérogatives professionnelles.
Par ailleurs, les relations entre Rachel et Florentine se tendaient, cette dernière avait d’abord eu le projet de rejoindre la Terre, le fait que Murenko soit d’accord pour l’engager à terme constituait une aubaine et était de nature à différer ce projet que Rachel trouvait risqué.
- Je ne rentrerai pas sur Terre de suite si Murenko m’engage, mais dès mon arrivée sur Vargala j’enverrai un message à mes parents.
- Ils savent que t’es vivante, ils ne s’inquiètent plus !
- Mais comment pourraient-ils savoir que je suis vivante ?
- Réfléchis ! Toutes les autorités portuaires ont reçu les signalements des personnes disparus dans le piratage du Siegfried 7.
- Et alors ? on est entrée clandestinement et on est partis clandestinement.
- Sauf que t’oublie une chose : Savonna et les autres après leur évasion, elles n’avaient aucun point de chute, elles ont donc été obligé de s’en remettre aux autorités qui les ont interrogées.
Il est quasiment certains qu’on leur a montré les photos des passagers et de l’équipage du Siegfried. Donc ils savent pour nous deux.
- Mais ils ne savent pas où on est ?
- Justement, ce n’est pas la peine de leur dire ! Parce que même si l’enquête sur le piratage du Siegfried piétine, le simple fait de te localiser, risque de tout relancer et dans ce cas je
suis cuite.
- Je ne dirais pas ce que je sais, tu sais bien que je ne suis pas une moucharde.
- La question n’est pas là, si Wilcox a parlé, je tombe.
Rappelons que le Wilcox dont il est question était la taupe infiltrée sur le Siegfried 7 afin de permettre son piratage. Après avoir manipulé Rachel lors d’une escale technique sur Mabilla, il se servit d’elle pour s’infiltrer sur le vaisseau. Wilcox n’a pas parlé est n’est sans doute pas près de le faire, puisqu’il a été abandonné par ses comparses, qui sont donc les seuls à être au courant, sur une planète sans moyen de communication. Mais cela pour l’instant, Rachel l’ignore !
- Donc si je comprends bien, je ne peux pas rassurer ma famille, parce que ça te mettrait en danger, C’est ça ?
- Ben…
- Tu ne trouves pas que tu es un peu gonflée, non seulement Madame nous a mis dans une merde pas possible, mais maintenant qu’on est plus ou moins sortie d’affaire, Madame ne pense qu’a sa
petite personne.
- Mais non, je disais juste qu’il fallait réfléchir…
- Ecoute-moi bien, dès qu’on sera sur Vargala j’envoie un message à la Terre. Tu comptes faire comment pour m’en empêcher ? S’énerva Florentine.
- Ce n’est pas comme ça qui faut poser le problème, si tu fais ça je vais en tôle !
- Si tu restes sur Vargala, on ne viendra pas te chercher.
- Qu’est-ce que tu veux que je foute sur Vargala.
- Tu feras la pute, tu n’auras qu’à demander à Karita, elle te donnera des cours de perfectionnement…
Rachel se jeta sur elle, les deux femmes roulèrent au sol…
Pas longtemps, les membres de l’équipage présent dans le mess parvinrent, non sans mal à les séparer.
L’incident parvient aux oreilles du capitaine Murenko.
- Tu sais ce qui s’est passé ? demande-t-il à Eymone, la seconde du vaisseau.
- Elles se sont engueulées et ça a dégénéré. Je n’ai pas cherché à comprendre, je les ai consignées dans leur cabine.
- Je vais les recevoir et leur dire de se calmer. Moi qui voulais les embaucher…
- On n’en a pas besoin !
- Ça aurait fait du sang neuf !
- Tu dis ça parce qu’elles te font bander !
- Même pas, la plus belle des trois, c’est Karita, et elle, elle ne demande rien, elle reste tranquille et elle a toujours le sourire… Dommage qu’elle ne veille pas s’amuser.
- Ah ! Et tu sais au moins pourquoi elle n’a pas voulu coucher avec toi ?
- C’est son droit !
- Oui mais tu sais pourquoi ?
- J’en sais rien, je ne dois pas être son genre, et puis je n’ose pas lui proposer de l’argent, il aurait fallu qu’elle fasse le premier pas…
- T’es pas con quand tu veux ! Tandis que Rachel, elle a bien voulu…
- Elle m’a pour ainsi dire fait comprendre qu’elle n’était pas contre, je n’allais pas dire non…
- C’était bien ?
- C’est une belle femme, un tout petit peu potelée, mais ça ne me dérange pas.
- Il paraît que Pacheco leur faisait bouffer des sucreries pour ne pas qu’elles maigrissent.
- Et t’es tombé amoureux ?
- Non !
- Menteur ! Et dis-moi vous avez fait l’amour comment ? Du classique ou les trucs que t’aime bien ?
- Ça te regarde pas.
Murenko repensa aux moments de plaisir qu’il avait passé avec Rachel. Cela avait commencé imperceptiblement, un échange de regard explicite au mess. Puis… (petit flash-back)
- Passez me voir dans une demi-heure.
Elle fut ponctuelle. Encore une fois ils se regardèrent dans le blanc des yeux.
- Faut-il faire du protocole ? Demanda Murenko.
- Non !
L’instant d’après ils étaient enlacées, s’embrassant comme des adolescents.
La sexualité de Murenko était assez compliquée, amoureux fou des femmes, il développait depuis quelques temps des tendances maso que son amie Winah, une tenancière de troisième ordre mais ô combien sympathique, avait su lui révéler. Il ne s’en était pas plaint, son seul regret étant de ne pas avoir vécu ces expériences plus tôt. Celui qui tient le rôle du soumis dans une relation sadomaso présente souvent une sexualité polymorphe inconsciente. C’est à la dominatrice de les lui révéler, c’est ainsi que des pratiques comme le plaisir anal, l’urologie ou même la bisexualité qu’il ne lui serait pas venu à l’idée d’expérimenter finissent par s’effectuer « en douceur » parce que l’ordre de les accomplir fait partie intégrante de la soumission.
Murenko ne se demanda qu’une seconde si avec Rachel il aurait besoin de lui demander des choses « un peu spéciales ».
Mais quand ils furent serrés l’un contre l’autre au cours de cet interminable baiser, c’est sa bite qui le rassura, elle bandait comme celle d’un âne.
C’est Rachel qui prit l’initiative de se déshabiller la première, Murenko qui l’imita ne se lassait pas d’admirer ce corps aux formes harmonieuses, ses seins lourds mais de bonne tenue, cette peau d’albâtre.
Murenko à poil faisait pâle figure à côté de cette déesse, Un peu rondouillard, peu sportif et trente ans de différence.
Alors vint la question qu’il n’aurait pas dû se poser :
« Qu’est-ce qu’elle peut bien me trouver ? »
Heureusement pour son érection, Rachel pris les choses en main (c’est le cas de le dire) et bientôt ils se retrouvèrent tous deux sur la couchette, la jolie blonde lui gobant la bite avec une énergie qui faisait plaisir à voir.
Il se laissa faire quelques minutes, puis sentant le plaisir monter, il se dégagea et voulu tout d’abord la pénétrer, mais un éclair de lucidité lui fit comprendre que la belle espérait probablement mieux qu’un coït express.
Alors il vint entre ses cuisses, lui écarta avec délicatesse les chairs de son sexe, les huma, et y porta la langue. Il se régalait des sucs que secrétait abondamment la jeune femme, il la sollicitait tellement que sa langue finit par être douloureuse. Le clitoris érigé paraissait impatient que l’on vienne l’honorer, Murenko le lapa, Rachel frissonna, il insista…
- Vas-y, vas-y, c’est trop bon, je vais partir… aaaaah
Murenko est content, il a sa petite fierté personnelle et adore donner du plaisir aux femmes. Il peut maintenant la prendre, lui fait signe qu’il va le faire.
- Dans mon cul ! Implore-t-elle.
« Oh, la cochonne ! »
Voilà qui l’excite et qui l’arrange. Qui l’excite, on devine bien pourquoi, qui l’arrange parce que le conduit étant plus étroit, cela ne pourra que faciliter la montée de son plaisir.
Rachel se met en levrette faisant admirer la splendide vue de son arrière train bien écarté sur l’entrée de ses orifices. Il la pénètre du premier coup et commence à la pilonner. Et la voilà qui réagit de nouveau en gémissant des râles de plaisir.
« Déjà ! Elle simule ou quoi ? »
Tout en subissant ses assauts, elle ne reste pas inactive, gigotant du popotin tant qu’elle le peut. Elle braille de plus en plus. Murenko sent la jouissance proche, en sueur, il accélère et finit par jouir dans ses entrailles.
Après un moment de récupération, Rachel se blottit dans ses bras, se fait câline, se fait amoureuse. Murenko craque et se laisse prendre au jeu, mais la question de tout à l’heure revient le tarauder :
« Qu’est-ce qu’elle peut bien me trouver ? »
L’après coït étant souvent le moment des grandes confidences et des révélations, il attend, mais Rachel ne dit rien se contentant de gratifier son partenaire du moment avec des petits bisous d’affection.
Au bout de cinq minutes, Rachel se leva.
- Faut que fasse pipi ! Précisa-t-elle
- Je peux regarder ?
- Mais, t’es un gros coquin, toi ?
- Oui parfois !
- Alors vas-y ! Regarde, fous en toi plein la vue !
Rachel se positionna sur la cuvette de la cabine de façon à ce que son partenaire puisse bien voir, puis elle ouvrit les vannes.
- Que c’est beau ? Commenta Murenko.
- T’aimes juste regarder ou t’as envie d’autre chose.
- Ben…
- J’ai compris, je vais te laisser, mais je reste à ta disposition, c’est quand tu veux, et c’était un moment bien agréable.
Des moments agréables, il y en eu d’autres, Rachel se montrait une amante ouverte aux fantaisies, mais restait toujours aussi mystérieuse. Et ce qui devait arriver arriva, Murenko s’amouracha. C’est exactement ce que cherchait la jeune femme.
- J’ai retrouvé ça dans mes affaires ! Lui dit-il quelques temps après en lui tendant un magnifique godemichet très réaliste.
- Hum, Joli joujou ! C’est pour moi ? C’est pour toi ? C’est pour nous deux ?
- Oui c’est pour nous deux, j’aime bien jouer avec.
- Tu te le fous dans le cul ?
- Oui !
- Mais t’es le roi des cochons ! Tu vas me montrer ça !
- Je ne demande pas mieux ! Répondit Murenko.
- Fous-toi à poil !
- Toi d’abord, j’ai envie de voir tes seins !
- Tu les aimes, hein mes gros nichons ? Tiens, je te les offre.
Murenko est comme fou et se jette sur cette splendide paire de seins qui a l’air de défier les lois de la pesanteur. Il les pelote, les soupèse, les caresse, en titille les extrémités, puis y va de la bouche et de la langue.
- On se calme, on se calme !
- Excuse-moi, tu me rends folle.
- Montre-moi comment tu bandes !
- On y va.
Et en deux temps, trois mouvements, voilà notre Murenko à poil et la bite fièrement dressée.
- Et ben dis donc, t’es en forme ! Penche-toi un petit peu et écarte-toi les fesses avec les mains, je vais t’introduire ce machin dans le cul.
Evidemment, il ne se fit pas prier.
- Humm ! C’est un peu étroit quand même ! Tu ne fais pas ça depuis longtemps ?
- Non, et je regrette de ne pas avoir commencé avant.
Rachel lui cracha abondamment sur la rondelle afin de bien lubrifier l’endroit,
- Allez ouvre-toi, ça devrait entrer !
- Vas-y ! Enfonce-le-moi bien !
- Cochon !
- Je sais
Cette fois l’objet en bien rentrée et la belle blonde le fait aller et venir dans l’étroit conduit, provoquant à l’homme des frissons de plaisirs.
- T’aimes, ça mon salaud ?
- C’est trop bon !
- Et une vraie bite, tu as essayé ?
- Eh oui !
- Et c’était comment ?
- C’était bien !
- Tu t’es fait enculer, alors ?
- Oui, continue… c’est bon
- Et avant, tu lui as sucé la bite à ce type ?
- Oui !
- Et tu as aimé, ça ?
- Oui !
- T’es un gros suceur de bites, alors ?
- Et j’ai même pas honte !
- J’aimerais bien que tu fasses ça devant moi un jour !
- Ça peut se faire, mais pas dans le vaisseau !
- ?
- Je t’expliquerais, continue !
- J’aimerais bien que tu t’occupes un peu de moi. Lui dit Rachel
- On va faire un truc.
Murenko s’assit alors sur le bord du lit coinçant ainsi le gode dans son orifice et invita Rachel à venir le chevaucher. Une proposition qu’elle ne refusa pas, préférant toute fois s’empaler par l’anus plutôt que par la chatoune.
- Comme ça on sera deux enculés ensemble ! Commenta-t-elle avec malice.
La position est excitante, Rachel faisant tout le travail avec une cadence qui lui faisait balloter les seins bientôt trempés de sueur.
- Je vais… je vais… balbutia le capitaine.
- Moi, aussi Aaaahhhhh.
Les deux amants roulèrent sur le côté et s’embrassèrent sauvagement.
- Elle est insonorisée, ta cabine ?
- J’en sais rien, mais je m’en fous.
Après avoir repris ses esprits, elle se dit qu’il était sans doute maintenant temps de « se lancer à l’eau », mais avant : une petite diversion :
- C’est quoi, ce que tu voulais m’expliquer ?
- Ma sexualité ne regarde pas mon équipage, ils n’ont pas à connaitre mes pratiques ni à les commenter.
- Tu pourrais être au-dessus de ça, non ?
- Les choses ne sont pas si simples, admettons que je fasse un truc avec un mec sur le vaisseau et que ça ne se passe pas très bien, comment je fais quand ensuite je le croise dans la coursive
?
- Evidemment ! Mais en fait je voulais te parler d’autre chose : je peux te dire un secret ?
- Oui ! J’adore les secrets.
- Ne rigole pas, c’est grave !
- ?
- Le piratage du Siegfried 7, c’est grâce à moi que le cheval de Troie est entré.
- Pardon ?
- C’était mon premier vol, j’ai été bizuté de façon humiliante, je désirais me venger. Il se trouve qu’on a dû se poser sur Mabilla suite à un souci technique. Je suis sorti faire un tour et
j’ai rencontré un type qui m’a fait un chantage à la séduction, comme une conne je suis tombée amoureuse et il m’a manipulé pour que je le cache avec ses copains jusqu’au décollage…
- Eh ben…
- Comme tu dis…
- Mais j’avais cru comprendre que c’était Jerko qui avait fait le coup…
- C’est bien lui !
- Le monde est petit, j’ai travaillé pour Jerko, avant d’avoir mon propre vaisseau, j’étais « ingénieur sanitaire », je n’ai jamais approuvé les saloperies de Jerko, j’ai parfois
essayé de le freiner, mais finalement je n’étais pas meilleur qu’un autre, j’avais un bon poste, royalement rétribué… Ça aide hélas parfois à calmer les consciences. Et puis un jour il y a eu
du grabuge, des jeunes cons ont organisé une mutinerie avec la complicité du navigateur, j’en ai profité pour partir en essayant de jouer une carte personnelle… (voir le premier tome)
Murenko était parti pour lui raconter sa vie… ce n’est pas que ça ne l’intéressait pas, mais…
- Et Wilcox, tu l’as connu ?
- Oui, c’était son second, il ne valait pas mieux que lui, plus élégant mais plus sournois. C’est lui qui t’a débauchée, c’est ça ?
- Ben oui !
Murenko commençait à se dire qu’il s’était fait piéger. Rachel le regardait maintenant avec des yeux de biches. Il décida alors qu’il la protégerait, mais comment ?
- Si les autorités te retrouvent, tu plonges ! C’est ça ?
- Oui !
- Qui est au courant à part Wilcox ?
- Florentine et puis Fédora… oui je sais je ne t’ai pas tout raconté…
Alors elle lui raconta sa rencontre avec Fédora, et la façon dont, sur un simple coup de tête elle l’avait prévenue que le vaisseau allait être piraté.
- Fédora ne parlera pas, de toute façon, elle ne sait pas tout. Florentine c’est plus compliqué, on est resté très proche quand on était en captivité, mais aujourd’hui elle veut prévenir sa
famille, ça peut se comprendre, sauf que ça va me retomber sur la gueule.
- OK, laisse-moi réfléchir, je vais trouver une solution.
Fin du flash-back
C’est donc après cet incident où Rachel et Florentine en virent aux mains que Murenko convoqua les deux jeunes femmes.
- Bon, j’ai pris des dispositions, elles ne sont pas négociables… on manque de recul et d’informations, une fois sur Vargala, on y verra plus clair et on prendra des décisions définitives.
- Je pourrais prévenir ma famille ? demanda Florentine.
- Oui, mais je ne sais pas encore comment, en attendant vous allez rester sages toutes les deux, et arrêtez de vous faire la gueule.
Une fois le Stratus posé sur le tarmac de Vargala. Murenko fit installer Florentine et Rachel dans une barge. C’est Eymone qui la conduirait.
- Huit jours Florentine, je te demande huit jours, après ce délai tu pourras prévenir ta famille…
- Mais pourquoi ?
- Le temps que Rachel change d’identité.
- C’est idiot, mon message n’arrivera que dans trois semaines, pendant ce temps-là, elle ne risque rien
- Ne croit pas ça, il y a des indics, ici !
- Bon, admettons !
- Je veux ta parole !
- Je te la donne mais tu n’es pas obligé de me croire !
- Je prends le risque.
A suivre
Thémes abordés : doigtage masculin, exhibition, science fiction, trio.
Paavo Aaven
Revenons un peu en arrière. Les autorités de Novassa ont sommé le capitaine Aaven de quitter illico presto la planète sous le prétexte qu’ils y avaient fait débarquer des espions. Ces prétendus espions ce sont Zarouny de retour de mission et Morgan travesti en femme. Ces derniers avaient disparu de la circulation après leur débarquement, mais la version officielle les prétendait fusillés après un procès expéditif
Le capitaine Paavo Aaven avait la rage au cœur. La perte de Morgan l’affectait bien plus que ce qu’il aurait cru. S’il criait à qui voulait bien l’entendre son désir de vengeance, il avait néanmoins autre chose de plus urgent à penser pour le moment.
Aaven restait le seul technicien à bord, et n’envisageait de reprendre le chemin de l’espace profond qu’en dernière extrémité.
Il fit donc un tour complet de la planète avant de survoler de nouveau le territoire contrôlé par les novassiennes.
Il réunit rapidement ce qui restait de l’équipage ainsi que ses turbulentes et aguichantes passagères dans le mess.
- Pour ceux qui ne sont pas encore au courant, j’ai plusieurs tristes nouvelles à vous annoncer.
- Ils ont tué Morgan ? Demanda Tatiana qui devait avoir l’oreille qui traînait quand le capitaine conversait avec les autorités portuaires.
- C’est ce que m’a annoncé la capitainerie. Morgan et Zarouny ont été capturé et passé par les armes.
- Zarouny aussi ! S’exclame Sovona.
- Oui, ils l’ont accusé d’espionnage, et comme on est considéré comme complices, et bien, ils nous ont expulsé manu-militari sans que nous ayons la possibilité de nous affréter. Mais ce n’est
pas le plus grave, Morgan et Tambu n’étant plus là, je n’ai plus d’équipe technique. Donc on va se poser et attendre Tambu.
Il se posa à 800 kilomètres au sud de la capitale.
Au cas fort probable où les autorités l’auraient repéré, il enregistra un message de détresse en boucle. « Vaisseau en avarie, nous repartons dès que possible », puis tenta de joindre Tambu, l’un des officiers non réembarqués.
Ce dernier ne répondait pas et ses acolytes pas davantage.
« Ils roupillent dans un coin, où ils sont ronds comme des queues de pelles, où ils sont en train de baiser comme des lapins… en espérant que ce ne soit pas pire… »
Ce n’est qu’après une demi-journée complète que Tambu consentit à répondre.
- Comment ça, le Kiribati a décollé ?
- On a eu une sommation ! Cette planète est gouvernée par des vraies folles, elles ont fusillé Morgan et sa passagère.
- Quoi ?
- Ben oui, on s’est posé à 800 km de Novassa-city, vous pouvez vous débrouiller pour nous rejoindre.
- Attendez ! 800 kilomètres ! On fait comment.
- Faut sortir de l’astroport, voler un véhicule et rouler.
- Bon je vais voir, on se rappelle.
Le petit groupe de laisser pour compte se réunit autour de Tambu.
- On ne va pas prendre des risques pareils, ces cinglées se mettent à fusiller tout le monde. On va attendre gentiment qu’un vaisseau atterrisse et on proposera nos services…
- On est six !
- On tirera au sort l’ordre de départ.
- Qu’est-ce qu’on va dire à Aaven ?
- Qu’il ne nous attende pas !
- Non, on ne sait jamais, si on devait rester coincé ici, ce serait la dernière solution pour s’en sortir, on va lui dire qu’on est d’accord, puis ensuite on le fera lanterner jusqu’à ce qu’on
soit tous partis d’ici.
Aaven attendit donc. Il recevait des messages sibyllins « obligé de rester caché plusieurs jours », « obligé de faire un grand détour », puis « on ne capte plus grand-chose, mais on avance »
En fait le groupe de Tambu n’allait pas très bien. Un vaisseau se posa dix jours après le décollage du Kiribati, mais n’avait besoin d’aucune personne supplémentaire à son bord. Ce qui doucha pas mal leurs espérances. Du coup chacun voulut en faire à sa tête, apprenant que l’on pouvait sortir du tarmac par son côté nord, deux hommes tentèrent leur chance. On ne les revit jamais.
Il y avait près des docks, une dizaine de clochards qui survivaient, Tambu en aborda un.
- Si tu veux te faire prendre par un vaisseau, il faut que ce soit tout de suite, moi dans l’état où je suis personne ne veut de moi… lui dit l’épave.
- Il n’y a pas un endroit où aller ?
- Les miliciennes tirent à vue sur tout mâle qui se balade en dehors des zones autorisées.
- Et il n’y a pas moyen de trouver du travail !
- Si t’étais mignon, tu pourrais faire la pute, mais t’es pas vraiment mignon.
Tambu réprima l’envie de lui mettre un pain.
- Sinon ?
- Sinon tu as l’enclave mâle, mais si tu cherches du boulot, ils vont te détruire tes papiers et tu ne pourras plus jamais revenir.
Deux autres hommes tentèrent une sortie par le nord, et ne donnèrent plus de nouvelles, un autre eut la chance de pouvoir embarquer sur un vaisseau de passage mais plusieurs semaines après, quant à Tambu il finit par venir grossir les rangs des clochards des docks.
Et pendant ce temps-là, le capitaine Aaven attendait.
A bout de six semaines, il fallut se rendre à l’évidence, Tambu ne rejoindrait jamais le vaisseau.
Tatiana avait choisi la sécurité en jetant son dévolu sur le capitaine et en devenant sa maîtresse, cela au grand dam de Sovona qui aurait bien voulu la place
L’ambiance à bord se dégradait, ça se chamaillait, chacun faisait un peu ce qu’il voulait, bref un beau bordel.
Le capitaine réunit tout le monde dans le mess, afin de faire le point.
- Plus de nouvelles de Tambu et des autres. Il va falloir qu’on se débrouille. Dans un premier temps on va se mettre en orbite autour de la planète. Si quelqu’un a des connaissances en
navigation, en pilotage et en ingénierie de bord, c’est le moment de sortir du rang.
- Quand je pense que Rachel et Florentine savaient faire ! Se lamenta Sovona.
- Ben, oui, mais elles n’ont pas pris le bon vaisseau.
- J’ai fait de la reconnaissance satellite pendant deux ans. Annonça timidement Nakura, l’une des filles dont les longs cheveux bruns et soyeux et ses yeux en forme d’amande trahissait ses
origines asiatiques. Ça peut aider ?
- Oui tu pourras surveiller les cadrans, je vais te faire un peu de formation accéléré. D’autres idées ? Non ? Bon, ben réfléchissez quand même et n’hésitez pas à me déranger même si ça vous
semble farfelu. Je vais réfléchir à la façon dont on peut s’organiser et après on se lance.
Sovona prit Tatiana à part :
- On est mal barrée, non ? Commença-t-elle.
- Qu’est-ce que tu veux qu’on fasse ?
- Tu pourrais influencer le capitaine pour qu’il atterrisse de nouveau sur Novassa, mais plus près de la capitale. Une fois qu’il aura atterrit, on se casse, on essaie de regagner l’astroport
et on attend qu’un vaisseau veuille nous prendre.
- Et si elles nous attrapent ? Objecta Tatiana
- C’est un risque à prendre ! Parce qu’il y aussi autre chose. Admettons qu’Aaven arrive à s’en sortir avec son vaisseau. Il n’a pas de fret, mais il a à son bord douze très belles femmes. Ça
m’étonnerait qu’il ne soit pas tenté de nous revendre à un maquereau sur une planète pourrie.
- Je n’avais pas pensé à ça !
- Donc OK tu lui fais une opération « charme »
- Remarque, on pourrait y aller toute les deux ! Proposa Tatiana
- Pourquoi pas ? Attends- moi je vais chercher un petit gode, ça pourra servir.
- Qu’est-ce que vous mijotez toutes les deux ? Demanda Aaven en voyant les deux jeunes femmes pénétrer de conserve dans sa cabine.
- On a envie de faire un trio ! Répondit Tatiana, la petite brunette bronzée et frisée.
- Et ça vous prend comme ça ?
- Ben oui !
- Je vous croyais en froid toutes les deux, vous vous êtes réconciliées ?
- Nous en froid, mais où as-tu été chercher ça ? On s’adore, toutes deux ! Répondit Sovona la grande métisse.
Et histoire d’en mettre plein la vue au capitaine, cette dernière se jeta au cou de sa camarade et les deux femmes échangèrent un long baiser baveux.
- Arrêtez, vous allez me faire bander ! Fit-il mine de protester.
- Mais on en a bien l’intention ! Répondit Tatiana.
- Tu sais ce qu’on va faire ! On va se gouiner toutes les deux, tu vas nous regarder, ça va bien t’exciter et après on finira à trois.
- Vous croyez que c’est le moment de faire des trucs pareils ? Objecta le capitaine, mais uniquement pour la forme.
- Le sexe ça déstresse ! répondit Sovona. Alors d’accord, reste assis sur ta couchette, on va t’en mettre plein les mirettes.
Les deux femmes se firent face et s’embrassèrent de nouveau, mais cette fois en se pelotant tout ce que leur position laissait d’accessible. Puis elles se déshabillent mutuellement et progressivement.
Bien sûr Aaven connaissait par cœur le corps de ces deux superbes créatures, mais ne dit-on pas qu’on ne se lasse jamais des belles choses. Il commença à se tripoter frénétiquement la braguette avant de sortir tout son attirail au grand air.
- Vas-y mon biquet ! Lui dit Tatiana, mets-toi à l’aise mais reste à ta place, on n’est pas pressé.
Quand les deux filles furent en sous-vêtements, elles en profitèrent pour se peloter les fesses, puis elles retirèrent leurs culotes.
Sovona se tint alors bien droite en direction du capitaine, Tatiana se baissa lui écarta ses grandes lèvres exhibant une jolie chatte pleine de promesse.
- Oh, Que c’est beau ! S’exclama Aaven
- Derrière aussi ce n’est pas mal ! Répondit la brunette qui après avoir demandé à la métisse de se retourner lui écarta les fesses afin de dévoiler son petit trou du cul.
Evidemment, ensuite, elles intervertirent les rôles.
- Ne te branle pas trop fort, Capitaine, lui conseilla Tatiana, ce serait quand même mieux si tu jouissais avec nous.
- Vous êtes drôles, vous !
- Mets-toi tes mains derrière le dos !
- Non, c’est inhumain !
- Ce n’est pas inhumain, c’est un merveilleux supplice, après ton plaisir n’en sera que meilleur !
- Qu’est-ce qu’il ne faut pas faire !
Il restait les soutien-gorge à enlever, les filles le retirèrent l’une après l’autre et très doucement en faisant durer le plaisir
.
- Vous êtes vraiment des pros, toutes les deux !
- Eh ! Qu’est-ce que tu crois ? De vraies pros !
Cette fois elles sont nues toutes les deux, magie des contrastes, La peau couleur de caramel de Tatiana contre celle couleur de chocolat au lait de Sovona.
De nouveau elles sont l’une contre l’autre et se frottent poitrine contre poitrine pendant une très longue minute, puis Tatiana fait signe à sa camarade de se coucher sur le sol, elle s’accroupit ensuite sur elle, chatte contre bouche. Et c’est parti pour un joli broute minou.
- On simule on le fait pour de vrai ? Demande Sovona en chuchotant !
- Je crois que je n’aurais pas besoin de simuler, vas-y lèche moi !
Et pendant que Sovona s’active de sa langue, Tatiana déjà passablement excitée se met à se pincer les pointes de ses seins afin de faire monter plus vite son plaisir. L’affaire dure assez peu de temps. Qu’importe !
- On le rejoint ? demande Tatiana à voix basse.
- Attends, fais-moi jouir d’abord !
Inversion des rôles et c’est donc cette fois ci la brune qui travaille à faire fait jour la métisse, elle fut un peu plus longue à la détente mais son l’orgasme fut fulgurant.
Et les voilà toutes les deux qui s’approchent du capitaine, l’une à gauche, l’autre à droite. Pelotages et bisous se succèdent dans une mêlée sensuelle où les corps se confondent. Aaven renonce à prendre des initiatives devant ces deux créatures en furie, et décide de faire dans la passivité. Après tout il aime bien que l’on s’occupe de lui.
Elles ne s’occupent pas trop de sa bite, préférant le chauffer différemment, en lui pinçant les tétons ou lui introduisant un doigt dans son cul, puis en se concertant par geste, elles plongèrent vers la bite fièrement dressée, chacune y allant de sa langue le long de verge. Sovona prodigua à l’homme une fellation en règle pendant que Tatiana après lui avoir gobé les couilles faisait feuille de rose à son œillet intime.
- En place pour le final ? Sovona, à toi l’honneur ! Couche toi, il va te prendre.
- J’aurais préféré une autre position…
- Fais-moi confiance.
Sovona s’allonge de tout son long et écarte les cuisses, le capitaine Aaven la pénètre, heureux de pouvoir enfin donner libre court à sa jouissance. Et pendant qu’il besogne la jolie métisse,
Tatiana lui introduit son godemichet dans l’anus, le retirant brutalement quand l’homme éjacula, doublant ainsi son plaisir.
- Bon alors maintenant qu’on t’a fait plaisir, tu vas nous écouter, on a peut-être une chance de s’en sortir, parce qu’on est des femmes, mais pour ça il faut que tu nous rapproches de
l’astroport.
- Mais c’est de la folie !
- Donne nous notre chance, si on arrive à embarquer, on se fait fort d’embobiner un capitaine pour qu’il vienne te dépanner.
- Un peu aléatoire comme plan !
- Tu ne nous fais pas confiance ?
- Il faudrait affiner votre plan, on en reparle dans un moment ?
Mais un événement imprévu survint quelques heures plus tard. Le vaisseau survolait la partie de la planète non éclairée par le soleil local à cette heure de la journée.
- C’est quoi ça ? Demanda Nakura.
- Une lumière ! Répondit Aaven
- Elles auraient une base aussi loin ? C’est de l’autre côté des montagnes !
- Théoriquement toute la planète leur appartient, non ?
- Je ne sais pas, je me renseigne, un gars de l’équipage disait l’autre fois qu’il y avait d’autres habitants…
Nakura consulta les bases de données en sa possession.
- La reconnaissance de l’indépendance de Novassa n’a été accepté par la Terre que de facto. Le territoire qui leur est normalement attribué c’est uniquement celui-ci même si elles revendiquent toutes la planète. Avant que ces femmes débarquent, il y aurait eu une implantation sauvage.
Nakura chargea une carte de la planète sur l’ordinateur et la superposa sur un cliché pris par l’ordinateur de vol.
- Cette zone qui est délimitée comme ceci est sous leur contrôle direct. La zone avec les lumières c’est peut-être à elles mais elles ne la contrôlent pas.
- Mais qu’est-ce que tu en sais ?
- Mais c’est logique, elles ont déjà du mal à occuper tout cet immense territoire, qu’est-ce que tu veux qu’elles aillent foutre de l’autre côté de cette montagne ?
- Ça demande réflexion !
- Demain on pourrait orbiter plus bas, on y verra plus clair !
Et en attendant le lendemain, Nakura prévint ses collègues de sa découverte. Sovona et Tatiana se mirent d’accord pour mettre la pression sur Aaven, si l’endroit recelait une activité humaine, il fallait y atterrir.
- Mais qu’est qu’on va trouver ? Objecta Aaven, Les descendants de cette communauté ? Peut-être aussi des hommes qui se sont enfuis de l’enclave de Novassa ? Ils vont nous servir à quoi ?
- On ne sait jamais, on peut toujours aller voir !
- Aller voir quoi ?
Personne ne répondit mais quand le vaisseau passa au-dessus ils distinguèrent ce qui ressemblait à des habitations.
Aaven après un temps de réflexion finit par se ranger à l’idée.
Le journal de Jerry Rutherford
Dans la ferme où Morgan, Zarouny et Aréna avait rejoint le petit groupe de Jo Kiffer, la première nuit s’était déroulée dans le provisoire.
Le second jour, Kiffer proposa aux trois nouveaux venus de déblayer un coin de l’habitation où s’entassaient un certain nombre de saloperies afin de leur assurer davantage de confort et de commodité.
C’est au cours de cette opération que Morgan tomba sur une pile de feuilles numérotées dont la première portait la mention « journal de Jerry Rutherford’. Il y avait aussi une date. Le journal était assez ancien et remontait à 15 années en temps universel.
Morgan parcouru les feuillets, l’histoire qui y était raconté ressemblait à celle de Jo Kiffer. Un officier coincé dans l’enclave mâle avec quelques compagnons, une évasion en camion, mais il y avait un détail qui changeait tout.
« J + 21 : Ronald ne peut plus marcher, on l’a laissé avec de l’eau et de la nourriture, on ne devrait plus être loin.
J + 22 : Voilà c’est ça, ça ressemble bien à un bec de corbeau, reste à trouver la baraque.
J + 23 : On y est, on a trouvé une petite réserve de bouffe, trois gars sont parti récupérer Ronald. Trouvé la radio facilement, le gars au bout nous demande combien on est d’hommes et de
femmes, quand je lui réponds qu’on est huit hommes dont un blessé, il me répond que ça ne les intéresse pas, qu’il y a déjà trop d’hommes dans leur communauté, j’essaie de discuter, le gars
s’énerve et me dis de nous débrouiller pour intégrer des femmes dans notre groupe et qu’à ce moment-là, on viendra nous chercher.
La lecture des feuillets suivants montre un petit groupe en plein blues tentant malgré tout de s’organiser comme il le peut.
J + 35 : On a tenté un coup, on a refait un appel radio en disant qu’on avait trouvé sept femmes, le gars a exigé qu’elles viennent une à une au micro. On a laissé tomber.
J + 36 : on a voté, je n’ai pu les convaincre de rester là. 5 voix pour essayer de trouver un passage, 3 voix contre. Les gars qui ont voté contre décident de rester là, je resterais aussi.
Et après plus rien.
Morgan montre le journal à Kiffer.
- Elle serait où, cette radio ?
- Là-bas ! On ne s’en est jamais servi, on avait pas envie de se faire repérer…
- Vu ce qu’on vient de lire, ça vaut peut-être le coup d’essayer, non ?
- Je crois aussi !
Il fallut plusieurs tentatives avant que quelqu’un réponde.
- Oui, on vous entend, vous êtes combien ?
- Trois hommes et sept femmes, en bonne santé.
- Des vieillards ?
- Non !
- Je veux que chaque femme vienne au micro nous faire un petit bonjour, après on avisera.
Moment de perplexité, mais le groupe accepte de se plier au jeu, pour le moment, ça ne mange pas de pain.
- Bon, on vient vous chercher, il y a longtemps que personne n’a fait ce chemin, il faut qu’on s’organise, en principe dans cinq jours nous serons là. Attention on sera armé, s’il y a la
moindre embrouille on n’hésitera pas à se défendre. Rappelez-nous dans une demi-heure avec pour chaque personne les tailles de pantalon et de haut, la pointure des chaussures et des gants…
- ?
- Ben oui, je suppose que vous n’avez aucun équipement pour franchir la montagne…
Effectivement, cinq robustes gaillards rejoignirent la ferme cinq jours plus tard porteurs d’équipement pour supporter le froid de la haute montagne.
Le voyage fut pénible, de grandes traversés d’étendues enneigées, des passages bordés de précipices.
Le cinquième jour, après avoir descendu le flanc de la montagne, ils furent accueillis par un vieillard de caricature se présentant d’emblée comme le chef de la communauté.
- Je m’appelle Salim. Nous vous avons aménagé un espace provisoire, ce soir les notables du village partageront leur repas avec vous. Vous avez sans doute des tas de questions, nous vous répondrons, mais avant nous vous proposons de visionner une petite vidéo qui va vous expliquer un tas de choses, mais peut-être souhaitez-vous vous reposer un peu avant ?
Le petit groupe se concerta, malgré la fatigue accumulée, le désir de savoir où ils mettaient leurs pieds l’emporta. On les accompagna jusqu’à une baraque un peu en retrait.
Un personnage bouffi de suffisance et qui ne jugea point nécessaire de se présenter lança l’enregistrement avec des gestes de grand gourou.
Le type qui avait réalisé la vidéo ne s’était pas trop fatigué. On y voyait un homme s’efforçant de sourire derrière une table nappée.
Le début avait été manifestement coupé et l’enregistrement contenait des blancs
« crac-crac, quand on a su que les tigranes allaient s’implanter, on s’est réfugié au pied de la montagne dans un campement de fortune, crac-crac », on avait des cartes satellites très précises, on a compris par où il fallait passer, mais il fallait s’équiper contre le froid, crac-crac, on n’a pas eu le temps de se préparer comme il l’aurait fallu, seulement le quart de la communauté a pu passer. Crac-crac. Après Artémise 1ère la folle, puis Artémise II, la bouchère, vint la papesse Perrine (voir épisode précédent). Les deux premières étaient des dogmatiques et des théoriciennes, celle-ci étant pragmatique et politicienne. L’importation d’hommes réduits en esclavage et parqués dans une zone réservée, c’est elle. Les premiers résultats furent catastrophiques : des révoltes furent cruellement réprimées, Perrine prit les choses en main, fit cesser la répression et attribua à l’enclave une autonomie de façade, cela permit de faire émerger des leaders dont la plupart finirent par disparaître pour être remplacés par des fantoches à sa solde. Elle s’appuya aussi sur un réseau de mouchards. Malgré tout, les résultats restaient en dessous des espérances, le rendement restait médiocre. C’est là que Perrine eut un coup de génie : Il fallait à ses hommes un espoir, elle joua sur deux tableaux, le premier se basait sur le long terme c’est à dire les clones obtenus à partir des esclaves qui seraient endoctrinés à la religion fondée par Artémise 1ère et qui leur ferait accepter leur prétendue infériorité. La seconde à court terme visait à créer la légende de l’évasion possible et de la terre promise. »
« La terre promise c’était nous ! » annonça le speaker avec emphase.
« Il fallait fournir un espoir aux esclaves, cet espoir c’était l’évasion. Les tigranes la rendirent possible, difficile mais possible. Le plan c’était d’en réussir une sur dix. Le premier groupe d’évadés non repris a été conduit jusqu’ici probablement par un mouchard, nous sommes allés les chercher à l’exception d’un d’entre eux chargé de revenir dans l’enclave afin d’annoncer la bonne nouvelle à l’ensemble des mâles et de préparer une évasion de masse… Qui n’eut jamais lieu, mais la légende était née.
Tout le monde y trouvait son compte, cela nous faisait de la main d’œuvre et du sang frais, les tigranes se débarrassaient d’éléments dangereux et redonnaient de l’espoir aux esclaves.
Crac-crac, avec les nouvelles générations, apparurent les premières dissidences chez les tigranes. Crac-crac, la légende du refuge se propagea. Crac-crac, la papesse était trop contente de s’en débarrasser, d’autant qu’étant coincées de l’autre côté de la montagne, elles ne pouvaient plus constituer une base de résistance efficace. »
De nouveau l’orateur enregistré prit un air solennel.
« Voilà ce qu’il vous fallait savoir, ici vous êtes libres, la seule chose que nous vous demandons en échange de cette liberté retrouvée c’est de contribuer à la prospérité et à la pérennité de notre communauté, les hommes en travaillant, les femmes en nous donnant des enfants.
- Des questions ?
Il n’y en eut pas, la dernière phrase enregistrée avait laissé les femmes du groupe complètement abasourdies. Non pas par la perspective, somme toute logique de devoir travailler mais par celle d’enfanter, cet acte étant présenté implicitement comme un devoir voire une obligation. Or les femmes de Novassa étaient censées être stérilisées dès la naissance. Quelque chose clochait !
- On aimerait parler un peu entre nous ! Finit par dire Kiffer.
- Ma présence vous gêne ? S’irrita le gourou.
- Oui !
- Et bien, il vous faudra faire avec. Nous vous avons dit qui nous sommes, à vous de nous dire qui vous êtes ! Mais rien ne nous obligera à vous croire, nous avons le droit de protéger notre
communauté. Pendant une période probatoire, vous serez dispersés.
Morgan s’apprêtait à protester, il ne vit pas Kiffer qui s’était discrètement concerté par gestes avec Enrique sauter sur le gourou et le maîtriser, il fut ensuite ligoté et bâillonné avec ses vêtements. Le groupe put alors se concerter.
- On ne reste pas ici, c’est des dingues, on va descendre plus bas, et on garde ce pitre en otage.
Un joli brouhaha s’en suivit, mais grosso-modo tout le monde fut d’accord.
Morgan sortit le premier, constata avec surprise que la voie était libre, l’otage maintenu par les deux hommes, puis les femmes sortirent à leur tour et dévalèrent le talus boisé qui se trouvait à proximité. Au bout de trois cents mètres ils parvinrent sur une sorte de faux plat.
- Un vaisseau ! S’écria Kiffer.
- Qu’est-ce qu’il fout là ?
- Il est abandonné ?
- On dirait… On dirait… On dirait le Kiribati ! Balbutia Morgan se demandant s’il n’était pas en train d’halluciner.
- On va voir !
- De toute façon, on est obligé de passer devant.
Il s’agissait bien du Kiribati, il était posé normalement et ne montrait aucun signe extérieur d’avarie.
- Y’a du monde là-dedans ou pas ?
Enrique fit alors le geste dérisoire de cogner sur la coque. Personne ne l’entendrait, bien sûr.
- Y’a personne devant leurs écrans ? S’énerva Kiffer.
- L’écoutille de secours ! Proposa Morgan.
- Faut un outil…
- Pas la peine, si on la tripote de trop, ça va déclencher une alarme, s’il y a quelqu’un, ils viendront voir. Il faudrait quelque chose de métallique.
- Une boucle de ceinture ?
- Parfait. Et un gros caillou !
Morgan repéra le cache de l’écoutille, plaça l’aiguillon de la ceinture à l’endroit de l’encoignure puis tapa dessus avec le caillou.
La sono extérieure du vaisseau ne tarda pas à donner de la voix.
- C’est quoi ce bordel ?
Morgan s’écarta de façon à se faire reconnaître par les caméras du vaisseau.
- Morgan, c’est toi ?
L’intéressé fit comprendre par gestes qu’effectivement, c’était bien lui et que tout allait bien.
Le sas s’ouvrit, Aaven sortit armé jusqu’aux dents et vérifia que tout allait bien.
- Faut qu’on rentre dans le vaisseau, on s’est enfuit du village. Indiqua Morgan.
- Attendez…
- On va tout t’expliquer…
- Et lui, c’est qui ? Demanda Aaven en désignant l’homme ligoté.
- Un otage, je suppose qu’on ne va plus en avoir besoin.
On relâcha donc l’individu et il se passa ce qui se passe toujours en pareil cas, tout le monde veut connaître l’histoire de l’autre et comme on ne raconte rien dans l’ordre chronologique, personne ne comprend plus rien.
D’autant qu’en pleines tentatives d’explications Sovona, Tatiana et les autres filles vinrent embrasser chaleureusement Morgan et Zarouny.
- On vous croyait morts !
- On a failli, on a eu de la chance…
Cette fois il put raconter…
- Ces deux messieurs sont des astronautes qui ont été capturés, les filles sont des dissidentes…
- Et toi qu’est-ce que tu fous là ?
- On a vu de la lumière on a atterri.
Aaven raconta, l’injonction de décoller alors que les techniciens étaient en bordée, l’atterrissage au sud du pays dans l’attente que ceux-ci les rejoignent, ce qui n’arriva jamais, la lumière derrière les montagnes…
- Quand on a atterri ici, les types se sont montrés plutôt méfiants, on leur a simplement dit qu’on avait une avarie et qu’on s’était posé le temps de réparer. On en a aussi profité pour faire quelques échanges. On leur a refilé des fringues, des trucs pour la cuisine, des gadgets, en échange on a monté des vivres…ça tombe bien parce que sinon, je me demande comment on aurait fait pour nourrir tout le monde…
…Il fallait voir de quelles façons ces types regardaient nos nanas ! Je me suis dit que la situation pouvait devenir dangereuse. A ce point que quand ils nous ont proposé de nous offrir un banquet, j’ai refusé, on ne sait jamais ce qu’ils peuvent nous faire avaler ! J’ai donc interdit aux filles de sortir. J’ai organisé les trocs pratiquement seul. J’ai quand même réussi à sympathisé un peu avec Salim, leur vieux chef, il m’a projeté un film qui explique pas mal de choses sur l’origine de cette communauté, mais pas tout…
…Le vieux, je l’ai fait monter à bord et je l’ai un peu fait boire, il est devenu bavard. Il m’a expliqué le problème dans sa communauté : il n’y a pas assez de femmes….
Quelqu’un vint interrompre Aaven.
- Capitaine, ça s’agite dehors !
L’écran de contrôle renvoyait l’image d’une centaine d’individus très énervés armées de gourdins de fortunes, certains lançaient des cailloux sur le vaisseau.
- J’espère qu’ils n’ont pas d’explosifs !
- Ça n’a pas l’air, ils ne présentent aucun danger.
- Il y en a un qui a l’air de vouloir nous dire quelque chose, on met l’ampli ?
- Recommencez et parlez plus fort, on n’a rien compris.
- Le groupe que nous sommes allés chercher nous appartient, demandez-leur de descendre.
- Certainement pas !
- Nous avons beaucoup investi pour sauver ces gens, au détriment d’autres tâches. Voilà une drôle de façon de nous remercier.
- Merde ! Conclut trivialement Aaven en coupant la communication. Dommage que le vaisseau ne soit pas armé, j’aurais volontiers pulvérisé cette racaille.
Morgan fut stupéfait de cet accès de violence verbale auquel il n’était pas habitué.
- Ce sont des criminels, je vous expliquerais, mais pour l’instant, il y a plus urgent, il ne faudrait pas que ces abrutis reviennent avec des machins qui pourraient abîmer le vaisseau, on va
décoller. Morgan tu peux reprendre ton poste ?
- Euh, oui ! j’aurais voulu me reposer, on est tous crevé… Mais bon…
- Je vais prendre la barre. Vous deux, vous aller nous assister ! Ajouta-t-il à l’attention de Kiffer et d’Enrique.
- Quel cap ? Demanda Morgan.
- On va orbiter un tout petit peu le temps de faire un petit briefing et de vous permettre de vous reposer et après on verra. Début du compte à rebours, tout le monde derrière les écrans.
Une fois en orbite, et après que le groupe de rescapé eut pu récupérer, Aaven poursuivit son récit en présence du groupe de nouveaux venus :
- Le vieux a du mal avec les dates, la chronologie, tout ça, mais en gros il faut savoir deux choses. La plupart des femmes qui ont atteint ce village ne sont pas restées. Ces mecs cherchaient
des pondeuses. On ne passe pas du jour au lendemain du stade de tigrane même dissidente à celui de mère de famille nombreuse potentielle. Où sont parties ces femmes ? Ont-elles au moins
survécu, on n’en sait rien. J’ai cru comprendre que certaines étaient retenues prisonnières. Mais il y a pire comme ces types ne souhaitent pas aggraver la disproportion entre hommes et femmes,
ils ont cessé de secourir tous les groupes d’hommes seuls. Mais je ne vous ai pas encore dit le pire. Leur intérêt est qu’aucun groupe ne s’incruste dans le refuge…
- Le refuge où on les a contactés par radio ?
- Oui ! Afin de le laisser libre si un groupe avec une majorité de femmes y parviendrait. S’ils reçoivent un signal d’un groupe d’hommes, ils les envoient sur une fausse piste, une passe en
montagne plus au sud, longue et dangereuse, les gars engagés là-dedans ne survivent pas.
- La chance qu’on a eu ! Commenta simplement Morgan en enlaçant tendrement Zarouny dans ses bras.
- Il y a un truc qui m’échappe ! Comment ses types peuvent-il se débrouiller pour faire faires des enfants aux dissidentes, on est toute stériles, non ?
- J’ai bien l’impression qu’on ne l’est plus depuis longtemps. Répondit Arena. On a eu des cas de femmes enceintes, on a parlé d’anomalies dans la stérilisation, et on a plus ou moins étouffés
ces affaires-là ! Ne pas stériliser c’est faire de sacrées économies au budget de l’état, c’est aussi simple que ça !
- Merde ! Répondit Zarouny ! J’espère que personne ne m’a engrossé !
- Ça se gère, reprit Aaven, mais pour l’instant :si quelqu’un veut redescendre sur la planète, on peut encore, sinon on met le cap sur Vargala.
- C’est quoi Vargala ? Demanda Aréna.
- Une planète assez mal famée, mais c’est mon port d’attache, pour certaines d’entre-vous, ce sera juste une escale, on aura le temps d’en reparler.
- Sans argent, elles vont faire comment ? Objecta Tatiana.
- Je les aiderais ! Répondit Kiffer, on leur doit bien ça, sans elles on serait morts.
- J’allais dire à peu près la même chose, ajouta Morgan, mais dis-moi, Aaven, pourquoi tu es resté tant de temps dans ce coin paumé ?
- Je n’avais plus de technicien, alors je faisais de la formation accélérée à ces charmantes demoiselles !
- Ah ?
- Bon vous voulez vous concerter ?
- Non, on se casse de cette planète ! Dit quelqu’un.
- Pas de regret, parce que si quelqu’un veut revenir, ça ne sera plus évident. Personne ? Tout le monde à son poste, on s’arrache de l’orbite, saut dans l’hyperespace dans deux heures,
direction Vargala.
A suivre
Thémes abordés : domination hard, feuille de rose, lesbos, science fiction, uro.
Ce n’est donc qu’en fin d’après-midi que Kéni se rendit à la Maison Parme, l’établissement de plaisir dont elle était la fière propriétaire. (Voir les épisodes précédents)
Tina à qui elle avait confié l’intérim de la gérance de la maison l’accueillit avec chaleur.
- On savait depuis ce matin que le Vienna avait atterrit, mais comme on ne te voyait pas arriver on commençait à s’inquiéter.
- J’avais des bricoles à faire à l’astroport ! Tu vas bien toi ?
- Oui tout baigne ! Mais toi, je suppose que tu n’as pas retrouvé ta copine ?
- Hélas, non, le voyage ne s’est pas du tout déroulé comme prévu, je te raconterai, je repars dans une dizaine de jours !
- Pour Novassa ?
- Oui !
- On s’était dit avec les filles : quand Kéni rentrera on fera une petite fête…
- C’est gentil, mais…
- Kéni, il faut que tu saches une chose. Tu n’as pas besoin de repartir : la fille que t’es allé chercher, elle est ici !
Stupéfaction.
- Hein ? Où ça ici ? Demande Kéni d’une vois fébrile.
- Elle s’est pointée ici pendant ton absence, elle était contrariée que tu ne sois pas là !
- Mais enfin, c’est impossible, comment elle aurait pu partir de Novassa ? Comment elle aurait pu me retrouver ? Ça ne ressemble à rien, il doit s’agir d’une confusion !
- Tu vas pouvoir le constater par toi même !
- C’est quoi cette histoire ? Et elle serait où, cette fille ?
- Chez Winah !
- Mais ça ne peut pas être-elle, c’est impossible ! Je n’y crois pas.
- On se serait fait abuser par une usurpatrice ? Possible, mais dans quel but ?
- Justement j’aimerai savoir. Cette fille, elle est toujours chez Winah ?
- Elle y était encore récemment !
- Et elle fait quoi là-bas ?
- Des passes !
- Je rêve ! Bon je vais régler ça !
- Euh, pour la fête on fait quoi ?
- Je te dirais.
Winah l’imposante tenancière black du bar borgne du même nom s’amusa de l’arrivée de Kéni. Les deux femmes ne se connaissaient que de réputation, elles faisaient le même métier mais ne jouait pas dans la même catégorie.
- Madame Kéni en visite dans mon modeste établissement, que me vaut cet honneur ? Railla Winah.
Kéni allait répondre quelque chose quand elle aperçut attablée, Graana, occupé à écrire on ne sait quoi. Les deux femmes se regardèrent interloquées.
- Le monde est petit ! Ta copine elle ne s’appellerait pas Malvina, par hasard ?
- Si, pourquoi ? Comment vous le savez ?
- J’aimerai savoir à quoi elle ressemble !
- Pourquoi cette agressivité ? Vous étiez si douce tout-à l’heure.
- Je ne vais pas la tuer, ta copine, j’ai juste une question à lui poser, elle est où ?
- Avec un client, elle ne devrait pas tarder ! Intervint Winah. Attention je ne veux pas de scandale dans mon établissement. Qu’est ce tu lui veux d’abord ?
- Je ne ferais pas de scandale. J’ai juste besoin de savoir quelque chose.
- Cette fille est très correcte, c’est Murenko qui m’a demandé de l’héberger ici avec sa copine. Alors merci de la laisser tranquille :
- Murenko ? Qu’est-ce qu’il vient faire dans cette histoire, celui-ci ?
- Tu lui demanderas quand tu le verras. Bon, on se calme, assis-toi en l’attendant. Je t’offre à boire ?
- Un verre d’eau.
Kéni s’assoit, anxieuse, elle évite le regard de Graana, elle n’a aucune envie de faire la conversation. Au fond de la salle, poupette, la petite blonde grassouillette se tient prête à intervenir si la nouvelle venue en voulait soit à sa patronne, soit à Malvina
Dix minutes d’insupportable attente puis un bruit dans l’escalier, un homme descend suivi d’une femme, ils s’embrassent sommairement, se séparent. Malvina satisfaite d’avoir « fait » un client sympathique et généreux se dirige vers le comptoir.
Kéni se lève, troublée par ce qu’elle croit encore n’être qu’une ressemblance, et se rapproche de Malvina.
« Putain ! C’est bien elle… mais comment… »
Tout va très vite, Malvina n’en croit pas ses yeux.
- Kéni ?
- Malvina ?
Les deux femmes en larmes s’étreignent à ce point qu’elles ne semblent plus pouvoir se décoller l’une de l’autre.
- C’est beau l’amour ! S’amuse Poupette.
- Ta gueule, tu n’y comprends rien ! Rétorque Winah ! Asseyez-vous les filles, à la grande table, je paye ma tournée, j’ai pas tout compris, mais moi, j’aime bien quand je vois des gens
heureux, Poupette, apporte du champagne, du bon, et viens t’assoir, Graana aussi, y’a pas de raison.
- Alors, c’est les retrouvailles ? Lance Winah en levant son verre. A la bonne vôtre !
On trinque, on boit, mais Malvina et Kéni ne parlent pas, elles planent, des choses à se dire, elles en ont plein, elles en ont trop.
- Je t’emmène chez moi ? Finit par proposer Kéni à son amie…
Mais elle se ravise : Les filles de la Maison Parme vont vouloir faire la fête ! Elle n’est pas contre, bien au contraire, mais pas ce soir, pas cette nuit, elle a d’abord besoin d’un grand moment d’intimité et de tendresse avec Malvina.
- Winah, tu peux me préparer une chambre pour nous deux pour cette nuit, ou plutôt pour tout de suite… Enfin, pour tout de suite et pour cette nuit…
- Hein ? Ici ?
- Ben, oui, ici !
- Malvina n’a pas fini son service…
- Je te dédommagerai…
- Mais, non ce n’est pas la peine, il n’y a pas que le fric dans la vie. Bon, t’as entendu, Poupette prépare la 103.
- J’ai pas fini mon champagne !
- Tu te dépêches, oui !
Kéni s’empresse de téléphoner à Tina à la maison Parme.
- J’ai retrouvé ma copine, je ne rentre que demain, On fera donc la petite fête demain soir.
Moments de bonheur, moments sans paroles, Kéni et Malvina arbore des visages radieux, Graana, complétement larguée ne comprend rien à rien, et Winah se demande si Kéni la dédommagera quand même un tout petit peu…
- La chambre est prête, je vous emmène, propose Poupette après une dizaine de minutes.
- T’es gentille, mais je connais le chemin, répond Malvina.
- Si vous avez besoin de quelque chose…
- D’accord.
Malvina fait entrer son amie, puis referme la porte à clé.
- On a tellement de choses à se dire… Dit-elle
- Et tellement de temps à rattraper…
Mais les paroles se perdent, les deux corps se rapprochent, les bouches se soudent, les mains caressent. Impossible de dire qui a entrainé l’autre en chutant sur le lit douillet.
Chacune essaie de dégager les vêtements de l’autre. Malvina habillée bien plus légèrement que sa camarade est la première à se retrouver nue. Du coup Kéni se recule pour finir de se déshabiller à son tour mais surtout pour contempler le corps de sa camarade.
- T’as pas trop changé, Malvina !
- Si quand même !
- T’es toujours aussi belle !
- Toi aussi !
- Moi, j’ai grossi.
- Mais non, ce sont juste des petites rondeurs.
Les deux corps de nouveau face à face offrent un contraste piquant, Kéni, brune, la peau mate, la poitrine arrogante et le visage malicieux, Malvina, blonde vénitienne à la peau claire… Une sorte de dureté dans le regard de son amie intrigue quelque peu Kéni.
- Tu as dû en subir des trucs ?
- Le plus dur ça a été au début, quand je me suis infiltrée chez les Tigranes, elles m’ont repérée de suite, j’ai cru qu’elles allaitent me tuer mais on m’a embarquée sur Novassa, je n’avais
plus qu’un objectif, foutre le camp, et pour cela il fallait que je monte dans la hiérarchie, je te raconterais. Et toi ?
- J’ai essayé de séduire le général Mériap, et je me suis plantée en beauté, je me suis retrouvée dans un bordel, ça ne se passait pas trop mal sauf qu’un jour la maquerelle m’a revendue à un
trafiquant d’esclaves et que je me suis retrouvé sur Vargala. J’ai eu une chance inouïe : la femme qui m’a acheté est devenue amoureuse de moi, une brave nana, et finalement j’ai hérité de sa
place. Me voilà « Madame Kéni », la plus célèbre maquerelle du coin, protégée par la mafia locale, qui aurait cru ça ? C’est assez loin des objectifs qu’on s’était fixés toutes les
deux, non ?
- Oui je me souviens : on avait tiré au sort, une vierge et une pute, j’ai essayé de jouer à la vierge et maintenant je fais aussi la pute, mais c’est sympa ici, Winah est une brave fille. Tu
as eu des nouvelles de Kateylia ? (La planète d’origine de Kéni et de Malvina, là où toute une partie de l’histoire a commencé)
- Oui ! Les Tigranes ont été balayés par l’armée. Un massacre, m’as-t-on dit.
- Je sais, j’y suis allé, j’ai même rencontré un type qui avait ta photo sur son bureau. C’est lui qui m’a appris que tu étais ici.
- Hormer ?
- Oui, c’est ce nom-là !
- Et il a ma photo sur son bureau ?
- Eh oui !
Et cela les firent rire de bon cœur.
(Les évènements évoquées dans ce paragraphe sont relatés en détails dans le premier tome de cette trilogie : Vargala station)
- Plus je te regarde, plus je me dis que tu n’as pas changé ! Reprit Kéni.
- Un peu quand même, je me sens plus femme maintenant.
- Tu ne m’as pas dit comment tu t’étais retrouvée dans ce bouge ?
- Je te raconterais tout. Disons que sur Novassa, je me suis débrouillée pour grimper dans la hiérarchie locale, j’ai alors profité d’une sorte de mission religieuse pour m’évader de cette
planète de folles. Je pensais te retrouver ici, mais on m’a expliqué… Je ne savais pas où aller, le capitaine Murenko qui m’a amené ici est copain avec Winah et lui a demandé de m’héberger, moi
et Graana… Elle a accepté mais j’ai bien compris qu’elle attendait de nous qu’on l’aide un peu. Je lui ai dit que ça m’embêtait un peu de me prostituer, mais que si elle connaissait un client
« gentil », je voulais bien faire un essai. C’est ce que j’ai fait, dans l’ensemble ça s’est bien passé, on peut même dire que j’ai rencontré quelques mecs charmants, cela dit, il y a
toujours des connards, mais que veux-tu, toute activité à ses inconvénients.
- Et la fille qui est avec toi ?
- Une suivante, toute une histoire…
- C’est quoi, ça « une suivante » ?
- Des pots de colle officiels, à la fois bonne à tout faire, secrétaire et éventuellement mouchardes. J’avais deux suivantes affectées à mes basques, l’une est partie de son côté quand elle a
compris que je n’avais ni l’intention d’accomplir ma mission ni de revenir sur Novassa. Graana m’a suivi, elle n’est pas méchante mais en ce moment c’est un peu un boulet.
- Tu ne sais pas la meilleure, j’ai failli la prendre comme passagère ?
- Hein ? Passagère de quoi ?
- Ben oui, j’ai affrété un vaisseau et je suis partie en mission pour te récupérer, mais j’ai eu quelques contretemps, j’allais repartir… Qu’est-ce qu’on a comme trucs à se raconter…
- C’est avec toi qu’elle avait rendez-vous à l’astroport ?
- Eh oui !
- Elle va faire la gueule quand elle va apprendre que tu ne pars plus !
Les deux femmes éclatèrent de rire puis de nouveau, leurs corps se rapprochèrent, de nouveau elles s’embrassèrent, s’étreignirent, basculèrent sur le lit.
Malvina caressait le téton de sa partenaire et fut saisie de l’envie irrésistible de le lécher, sa langue fit tournoyer la petite aspérité brune.
- Humm, qu’est-ce que t’es en train de me faire là ?
- Je butine !
- Et l’autre ?
- On a le temps !
- T’as dû en apprendre des choses chez tes gouines ?
- Et toi chez les putes ?
Encore une fois, elles éclatèrent toutes deux d’un rire joyeux.
- Tu sais sur Novassa, les godes sont interdits.
- Elles ne savent pas ce qu’elles perdent.
- C’est interdit, mais elles en ont toutes.
- Il n’y en a pas dans cette chambre ?
- J’en sais rien mais on peut demander à Poupette de nous en apporter un ! Je l’appelle ?
Poupette monta quelques minutes plus tard.
- Je vous ai apporté une petite mallette, il y a plein de trucs dedans. Madame Kéni, c’est un honneur pour moi de vous voir toute nue, je savais que vous étiez très belle, mais là…
- Merci ! Winah a de la chance de t’avoir à son service, tu es une gentille fille.
- Si j’osais…
- Non Poupette, nous voulons rester toutes les deux. Intervint Malvina.
Kéni ouvrit la mallette de laquelle elle préleva un gode souple très réaliste.
- Il te branche celui-ci ?
- Bof, je ne sais pas si c’est une bonne idée, j’en ai un peu marre des bites.
- C’est une question de doigté, mets-toi en levrette que je vois ton cul !
- Comme ça ?
- Oh que c’est beau ! Je te l’enfonce ?
- Vas-y, on verra bien !
- Attends, avant je vais lui faire un bisou, il est trop mimi.
- Mon cul ou le gode ?
- T’es bête !
Kéni s’approche du postérieur de sa copine, le caresse, le tapote, le hume.
- Et en plus, il sent bon !
- Il sent le cul, non ?
- Oui, mais justement, ça ne sent pas le cul vulgaire, ça sent le cul raffiné, le cul quatre étoiles !
- Tu ne changeras jamais !
- Goutons !
- Fais comme chez toi !
La langue de Kéni se met à papillonner autour de l’œillet de Malvina, lequel devant tant d’insistance se met à bailler d’aise. L’environnement finit par dégouliner comme une soupe et la jolie brune ne résiste pas au plaisir d’y introduire un premier doigt, puis un deuxième qu’elle se met à agiter frénétiquement.
- Aaarf, qu’est-ce que tu me fais là ?
- Tu n’aimes pas ?
- Si, si continue, c’est bon, c’est bon, va plus vite…
- Je peux pas, je fatigue.
- Fous-moi le machin !
Le « machin », c’est donc le gode qui entre dans le rectum de Malvina avec une facilité déconcertante. L’engin est associé à une télécommande permettant tout un échantillonnage de vibrations diverses et variées, mais le mode d’emploi n’y est pas.
Kéni appuie sur une touche au hasard, l’engin se met à gigoter tout seul en faisant un drôle de bruit qu’elle n’aime pas, elle change de touche, cette fois ci, ça vibre comme un violoncelle désaccordé.
- Arrête-moi ce truc… Non continue…
- Faudrait savoir, je vais quoi ?
- Continue… continue… Whaah, c’est trop bon ! Aaaaah !
Malvina vient de jouir du cul et remercie sa partenaire en l’embrassant comme une sauvage… Mais vous vous doutez bien que nos deux donzelles ne vont pas s’arrêter là…
Kéni s’allonge sur le lit, les jambes écartées et quémande un baiser tyrolien. Malvina approche son visage de la minouche de la brune, darde sa langue à la façon du serpent du Jardin d’Eden et la plonge dans ce dédale de chairs délicates. L’endroit comme vous le devinez bien est mouillée comme une éponge et une odeur vaguement mielleuse s’en dégage. La blonde se met à lécher et à nettoyer tout ça avec une passion avide.
- Elle est toujours aussi bonne !
- Continue, c’est trop bon !
Bien sûr, qu’elle continue, et tout en poursuivant son action de la langue, deux doigts coquins viennent s’immiscer dans son puit d’amour.
La respiration de Kéni devient haletante, Malvina se concentre alors sur le clitoris érigé de la brune en un ballet infernal.
Kéni sursaute, se cambre, hurle, mouille, puis s’affaisse en soufflant.
Elle veut dire quelque chose, les mots de sortent pas mais ses yeux pétillent de bonheur, les deux femmes s’embrassent de nouveau.
L’éteinte est longue, sensuelle, les deux amies n’en peuvent plus de retrouver la chaleur, la texture et la douceur de leurs corps.
- Faut que je pisse ! Déclare Kéni au bout de quelques minutes. Ce doit être le champagne.
Elle accompagne ces propos d’une moue malicieuse que Malvina comprend parfaitement.
- On fait ça où ? Demande cette dernière.
- Par terre, on ne va pas flinguer la literie.
La chambre possède une petite salle de bain et c’est sur le plancher de celle-ci que Malvina s’allonge.
- Tu vas tout boire ?
- On va essayer !
- Ouvre bien la bouche, j’arrive.
Kéni s’accroupit sur sa camarade en positionnant sa chatte environ dix centimètres au-dessus de la bouche largement ouverte de sa camarade de jeu. Elle a l’habitude de ces pratiques et de plus elle a réellement une grosse envie ce qui fait que le jet jaillit immédiatement. Kéni laisse Malvina avaler une première gorgée, puis se retient quelques instants avant de recommencer.
Cette fois il y en a trop, ça dégouline partout. Kéni se recule, arrose les seins de sa partenaire puis remonte lui faire déguster les dernières gouttes.
- Alors c’était bon ?
- Délicieux !
- Voyons voir ça !
Le baiser qui s’en suivit eut comme vous le pensez bien un arrière-goût d’urine, mais ce n’est pas cela qui va stopper les élans amoureux de nos belles coquines.
- T’as envie, toi ?
- Non, mais tu ne perds rien pour attendre, tout à l’heure peut-être, ou une prochaine fois, mais c’est promis je te dois un arrosage. Je vais prendre une douche, j’en ai partout.
La douche, elles la prirent à deux, en se caressant après s’être savonné, parce que l’eau claire gomme la texture de la peau. Ce fut bien sûr un échange de baiser sur la bouche, sur la pointe des seins, partout…
- On remet ça ? proposa Kéni tout en s’essuyant.
Malvina n’allait pas refuser, et elles se retrouvèrent sur le lit tête-bêche en position de soixante-neuf complétement improvisée, mais non pas dessus-dessous, mais sur le côté. Sucer et être
sucé, lécher et être lécher, donner et recevoir en même temps, n’est-ce pas l’apothéose de l’amour ? Dans cette magnifique figure de style chacune a l’impression de se lécher elle-même tout en
donnant tout à l’autre.
La chambrette ne tarda pas à s’emplir des cris de jouissance de nos deux héroïnes, qui après quelques câlins et mots d’amour finirent par piquer un petit roupillon en restant tendrement enlacées.
Le lendemain après avoir fait la fête à la Maison Parme Kéni se confia :
- Je m’étais fixé un but, celui de te retrouver, maintenant que c’est fait, je voudrais me reposer, je peux vendre la Maison Parme un bon prix, Tina et d’autres filles seraient d’accord pour en
reprendre la gestion en coopérative. Je ne resterais pas sur Vargala, qu’est-ce que tu veux que j’y fasse ? Et je n’ai pas du tout envie de retourner sur Kateylia, ça te dit, toi Kateylia ?
- Pas trop, non !
- J’ai repéré un truc pas trop mal sur Simac3. On dit que c’est une jolie planète. Je crois que je vais m’y installer ! Le temps de tout préparer ça va prendre quelques mois, mais le temps
passe vite… Je t’emmène ?
Malvina lui répondit par le plus beau de ses sourires.
- Et ta copine Graana, tu vas en faire quoi ?
- Je l’avais oublié, celle-ci ! Je ne sais même pas si elle a compris que je ne partais plus pour Novassa. Qu’est-ce qu’elle va devenir ? Elle risque de rester coincée ici, des mois et des
mois. Je ne peux pas la laisser comme ça !
- On l’emmène, ce sera notre petite soubrette à toutes les deux !
- Bionne idée ! Et quand elle ne sera pas sage on lui donnera la fessée.
Kéni contacta ensuite Leiris et lui résuma les derniers évènements :
- Je vais aussi vendre le Vienna.
Et avant que Leiris ait eu le temps de tirer la tronche, elle s’empressa d’ajouter :
- Je ne vendrais que si le repreneur accepte de te conserver comme capitaine avec ton équipe.
« Ouf »
- Et si je te j’achetais, moi ?
- Avec quel argent ?
- Tu me ferais un crédit sur dix années universelles ?
Elle sembla hésiter.
- Les dix ans c’est juste une garantie, je suis presque certain que je pourrais te rembourser bien avant.
- Je prends un risque, le cosmos est dangereux.
- Il suffit de prendre une bonne assurance !
- « Une bonne assurance » ! Tu parles ! Je vais réfléchir, j’aime bien prendre des risques, laisse-moi jusqu’à demain.
Le lendemain l’accord fut conclu.
Héka et Leiris demandèrent à rencontrer le praticien qui suivait l’état de santé d’Enzo.
- Il a absorbé une saloperie, je ne pense pas que ça vienne du produit qui le transforme en transsexuelle, à moins qu’on ait changé la composition, non, c’est autre chose… Mais quoi ? Votre ami risque d’avoir des séquelles à vie, des absences, des trous de mémoire. Dans ces conditions, il ne pourra exercer ni pilotage, ni navigation.
Ils quittèrent l’hôpital, Leiris contrarié, mais Héka carrément bouleversée.
- J’ignorais que tu lui étais autant attachée !
- Ben, oui…
- Je verrais avec lui ce qu’il a l’intention de faire, il existe quelques fonctions sans gros risques sur un vaisseau ! Reprît Leiris.
- Ah, oui lesquelles ? Railla Héka.
- Bin…
- On se retrouve demain, il faut que je prenne une décision.
- Une décision de quoi ?
- Je te dirais.
En fait Héka ne supportait pas d’avoir une énorme part de responsabilité dans la dégradation de l’état de santé d’Enzo
Elle eut l’idée de rechercher Hernandez, l’homme sur qui elle avait testé la première dose du produit que lui avait confié Abel Sorenian. Elle put retrouver assez facilement sa trace.
- Hernandez, il a été empoisonné, on ne sait même pas pourquoi, un brave mec, sans histoire, sans ennemis.
- Il est mort ?
- Non, il a fait quinze jours d’hôpital, mais quand il est sorti, il n’était pas entièrement guéri, Il a fait pas mal de conneries, on lui a conseillé d’aller travailler à la campagne…
« Ce n’est pas de ma faute, ce salaud de Sorenian m’a fait croire que c’était inoffensif ! »
Alors elle livra à Leiris une version « arrangée » de l’histoire.
- Sorenian m’a embobinée, il a fait semblant de s’emmouracher de moi, et moi comme une conne, je suis tombée dans le panneau. Il voulait absolument embarquer avec moi, je lui ai expliqué que ce
n’était pas possible, et c’est là qu’il m’a expliqué qu’il était navigateur et qu’il pouvait rendre Enzo hors service pendant quinze jours sans qu’il y ait de séquelle, afin d’essayer de
prendre sa place, j’ai eu la faiblesse de… bon t’as compris, j’ai un peu déconné sur ce coup-là !
- T’appelle ça « un peu » ? T’es vraiment une salope !
- Parfaitement, le vrai coupable c’est Sorenian, moi, je suis une victime collatérale.
- Faut mieux entendre ça qu’être sourd !
- D’ailleurs, je trouve qu’on a été trop gentil avec Sorenian, s’il a encore ce produit il peut faire plein de victimes.
- Mais qu’est-ce que tu racontes ? On n’a rien trouvé de tel quand on a fouillé ses affaires. Quand on l’a abandonné sur Mabilla, il n’avait rien sur lui, il n’a plus aucune capacité de
nuisance.
- Je m’en fous, je veux le retrouver, je veux qu’il me dise d’où vient cette saloperie. Ce sera mon but ! Ajouta-t-elle d’un ton péremptoire.
- T’as raison, faut avoir un but dans la vie ! Se gaussât-il. Bon, je rentre à mon hôtel, salut !
- Je te signale qu’on est descendu dans le même hôtel. Et puis c’est tout ce que ça te fait d’avoir entendu ça ? Je pensais que tu me giflerais.
- Pourquoi faire ?
- T’as bien dit que j’étais une salope, non ?
- Ecoute moi Héka, tu es dans un état bizarre. Ce que tu as fait ce n’est pas une connerie, mais une saloperie. Je comprends que tu sois mal avec ta conscience, mais c’est ni en te foutant une
baffe, ni en te faisant une scène qu’on arrangera les choses. Des conneries tout le monde en a fait, moi le premier. Des saloperies, on peut aussi en faire parce parfois les circonstances nous
poussent à en faire et qu’on ne réalise pas tout de suite jusqu’où ça mène.
- Tu ne me vires même pas de tes effectifs ?
- Non !
- Si tu pouvais m’aider, tu le ferais ?
- Pourquoi pas ?
Ils firent ensuite le chemin en silence puis regagnèrent leurs chambres respectives.
Un quart d’heure plus tard, Héka appelait Leiris par téléphone.
- Tu peux venir me voir une seconde ?
- Pourquoi faire ?
- J’ai besoin de faire quelque chose, je ne peux pas le faire toute seule.
- C’est-à-dire ?
- Viens, t’as bien cinq minutes, non ?
Quand il entra dans sa chambre, Héka était nue et agenouillée.
- Tu fais quoi, là ?
- Je veux que tu me fouettes, j’ai besoin d’une pénitence.
- T’es complétement malade !
- Tu m’as dit que si tu pouvais m’aider, tu le ferais, j’ai besoin de ça, je veux que tu me fouettes pendant cinq minutes.
Héka se relève, se tripote les seins lascivement, Leiris a beau connaitre la jeune femme, il n’en est pas moins insensible au spectacle, et sens un début d’érection derrière sa braguette.
- Si au moins j’étais sûr que ça te fasse du bien ?
- On peut essayer, non ?
- C’est pas trop mon truc !
- C’est un service que je te demande
- Et on ferait ça avec quoi ?
- Ta ceinture !
Tandis que Leiris dégrafait sa ceinture, Héka se mis en levrette à même le sol, le croupion tendu.
- Vas-y, cingle-moi le cul je te dirais d’arrêter.
C’était bien la première fois que Leiris accomplissait ce genre de choses. Les jeux de domination, il n’était pas contre de temps en temps, mais dans ce cas c’était lui le soumis.
Il frappa un premier coup qui laissa une petite zébrure sur la fesse gauche de la belle.
- Plus fort ! Insulte-moi.
Alors il frappa plus fort, cinglant à droite, cinglant à gauche, tout en la gratifiant de noms d’oiseaux, tant et si bien que le cul de la jolie rousse devint rapidement cramoisi.
Il réalisa lors que cette situation l’excitait terriblement. Sa bite maintenant hyper bandée réclamait qu’on la sorte de sa prison de toile. Il lâcha la ceinture.
- Tu arrêtes ? demanda Héka.
- Tu m’as excité, j’ai envie de te baiser !
- Ne te gênes surtout pas !
Leiris se déshabilla à l’arrache. La jeune femme n’avait pas changé de position attendant l’assaut, les fesses écartées, dévoilant son bel œillet brun.
Comme fou il la pénétra analement, d’un mouvement sec, sans préparation.
- Vas-y encule-moi, encule-moi comme une salope !
Leiris n’aurait jamais cru que cette petite séance le rendrait dans pareil état. Véritable bête en rut, il la sodomisait avec une rare violence que la belle avait l’air de trouver dans ses goûts s’il fallait en croire les jappements de plaisir qu’elle ne tarda pas à émettre.
L’homme finit par éjaculer dans un râle (et dans son cul). Il se retira, un peu confus tout de même.
- Ça t’a fait du bien ?
- Oui, ça va me calmer quelques heures, mais pas me guérir, mais pour ça il faudrait que je retrouve Sorenian. Et si on y allait ensemble ?
- Où ça ? Sur Mabilla ?
- Ben, oui, j’ai appris que maintenant le Vienna était à toi !
- Pas question, Mabilla me rappelle trop de mauvais souvenirs… et j’ai d’autres projets
- Alors j’irais sans toi !
- Tu démissionnes ?
- Oui, on se fait une bise ?
Ils s’embrasèrent et se quittèrent, Leiris se demanda alors si Héka n’était pas devenue complétement frappée.
à suivre
Thémes abordés : bisex masculine, doigtage masculin, engodage masculin, exhibition, lesbos, prostitution, science fiction, trio, voyeurisme
Au cosmodrome, la comtesse Fédora prévint Gertrud de ses intentions :
- Il nous reste quatre heures avant le départ, on va d’abord se faire enregistrer puis on ira faire un tour à la capitainerie.
- Parce que ?
- Parce que, fais-moi confiance ! Mais d’abord je vais me changer dans les toilettes du bistrot.
Quand elle revint, elle avait tout d’une vamp, robe noire collante et fendue sur le côté lui dévoilant la cuisse et lui dénudant une épaule.
- Tu comptes aller à la capitainerie du port, habillée comme ça ?
- Parfaitement, allez en route !
- Non on se retrouvera tout à l’heure, j’ai laissé des bagages à l’hôtel. Ils ont dû me les garder.
- Faisons les choses dans l’ordre. Accompagne-moi s’il te plaît !
- T’es chiante ! Bon, on y va !
Andersen, le responsable de la capitainerie du cosmodrome n’était pas un homme très occupé, aussi quand on le prévint que deux « très belles femmes désiraient le voir », il accourut de suite.
Il avait déjà croisé Gertrud, mais ne se souvenait pas en quelle circonstance, en revanche il n’avait vu que Fédora qu’en image holographique. Et là il était subjugué !
- On dirait que je vous plais ? Commença Fédora.
- Je suis un homme, et je ne suis pas insensible à la beauté. Mais commencez donc par me dire ce que vous désirez ?
- Vous savez qui nous sommes ?
- Madame je ne me souviens plus, mais vous, il me semble bien que vous faites partie des personnes disparues qui étaient à bord du Siegfried.
- Vous êtes bien renseigné !
- Le capitaine qui vous a amené ici m’a signalé votre disparition, j’ai simplement croisé votre identité avec celle des personnes disparues… Heu, mais l’objet de cet entretien ?
- Juste un renseignement. Nous croyons savoir que vous avez signalé à la police fédérale la présence sur la planète de Rachel Bernstein. On est à sa recherche ?
Se souvenant des instructions du gouverneur, Andersen joua les innocents.
- Malheureusement je ne sais rien de plus.
- Accepteriez-vous un échange de bons procédés ? Lui demanda Fédora en se passant sensuellement sa langue sur ses lèvres.
- Je vous en prie, restons-en là ! Balbutia Andersen qui n’en pensait pas un mot.
- Pourquoi ne pas profiter des bonnes choses, ce sera gratuit, On veut juste quelques renseignements.
Déjà Andersen se demandait comment sortir honorablement de cette situation, mais il trouva vite la solution et elle était toute simple.
- Vous rendez-vous compte que vous essayez de tenter de corrompre sexuellement un honnête fonctionnaire ? Dit-il alors sur le ton de la plaisanterie.
- Tout à fait ! Je vous fais une petite pipe ? Ça vous ira ?
- Si je peux voir et toucher votre poitrine…
- Ce n’est pas un problème !
- Toutes les deux ?
- Non, juste moi !
- C’est dommage !
- Une seconde, je me concerte avec ma copine.
Gertrud, qui n’avait pas été prévenue des intentions de Fédora n’était absolument pas chaude pour participer à cette petite fantaisie.
- Non, fais ça sans moi, de toute façon, il est chaud, il te le donnera ton renseignement.
- Je serais venue seule, oui, mais là tu es là, il s’est fait son cinéma, et s’il n’a pas tout ce qu’il croit pouvoir obtenir, il va être frustré.
- Mais non !
- Et puis, je connais les hommes, plus on les chauffe, plus on peut en faire ce qu’on veut !
- J’ai pas envie de sucer ce mec !
- Et moi, j’ai envie de retrouver Rachel, alors sois gentille, donne-moi un coup de main.
- T’aurais pu me prévenir avant…
- Tu aurais refusé ! Bon je lui dis que t’es d’accord ?
- Tu te rends compte de ce que tu me fais faire ?
- Absolument, alors c’est oui ou c’est non ?
- Ben oui ! Soupira-t-elle.
En voyant revenir vers lui les deux femmes d’un air décidé, Andersen comprit qu’il allait profiter des avantages de sa situation, mais que voulez-vous le monde est ainsi fait et fonctionne de cette façon….
- Bon, ben baisse ton pantalon, on va te faire une pipe à deux bouches !
Andersen, excité comme un pou s’empresse de dégager son pantalon et son caleçon.
- Oh, mais c’est qu’il bande bien le monsieur ! Allez assis-toi Andersen, ce sera plus confortable
Sans se concerter, les deux femmes se placent de chaque côté du fonctionnaire : Gertrud à sa droite, Fédora à sa gauche, dégainent leurs langues et lèchent la verge de conserve pendant quelques instants juste pour le fun…
Puis la comtesse décalotte la bite d’Andersen, la masturbe quelques peu afin de lui assurer sa rigidité, puis l’embouche complétement afin d’impressionner l’homme. Elle entreprend ensuite quelques mouvements de fellation classique avant de venir titiller le gland du bout de sa langue.
Voilà qui fait japper de plaisir le fonctionnaire portuaire.
- A toi de jouer !
A son tour Gertrud prend la bite dans sa bouche. Excité par le savoir-faire de Fédora, le sexe d’Andersen commence par secréter des gouttes de liqueur séminale.
Gertrud en a cure, cela produit un léger goût salé qui n’ai pas pour lui déplaire.
Fédora laisse sa camarade de jeu s’amuser et faufile ses lèvres au niveau des testicules afin de les gober légèrement, puis saisie d’une impulsion subite, elle se mouille l’index, passe sa main légèrement en dessous des fesses de l’homme et vient lui taquiner l’œillet.
- Mais, mais… Balbutie le pauvre Andersen qui ne sait plus où il en est.
- Mais quoi ! Laisse-nous faire, on est des pros.
- Ne touchez pas à mon cul !
- Laisse-moi faire, après tu en redemanderas !
- Mais non !
- Mais si, tiens tu vois ça rentre.
- Mais…
- Une femme qui te suces merveilleusement et une autre qui te doigte ton petit cul, c’est le paradis, ça, Il y a plein de mecs qui aimeraient qu’on leur fasse un truc comme ça, mais les
pauvres, ils n’ont pas les moyens de se payer des putes de luxe comme nous.
Devant le baratin et l’insistance de Fédora, Andersen choisit de se laisser faire. La main de Gertrud s’en va fureter sous le maillot du fonctionnaire, trouve un téton et le pince entre ses doigts, provoquant un râle de plaisir de l’homme.
- Attendez, attendez… balbutie Andersen qui sent son plaisir proche d’exploser.
Echange rapide de regard entre les deux filles. La comtesse reprend la verge en bouche pendant qu’Andersen éjacule. Elle garde tout dans sa bouche, puis avale.
- Je lui nettoie la bite, ou tu veux le faire !
- Non, je t’en prie, tu le feras mieux que moi.
- Ça va monsieur est content ?
- Oui, mais j’aurais aimé voir votre poitrine.
- Donne nous tes renseignements et après je verrais si je peux être encore plus gentille !
En fait Andersen ne savait pas tout. Les douze filles qui s’étaient évadées lui avaient confié que trois filles étaient parties en avant-garde dont Rachel. La barge utilisée pour son évasion avait été identifiée comme appartenant au Stratus du capitaine Murenko, mais rien ne prouvait que ce dernier l’ait recueilli à son bord. Rachel et ses deux camarades avaient très bien pu être déposé dans on ne sait quelle propriété privée de la planète. Il existait une demande des certains riches résidents excentriques réclamant du personnel de maison acceptant les services sexuels. Il semblait à Andersen qu’à la place de Murenko, c’est ce qu’il aurait fait. Les filles n’étaient pas contraintes et seraient payées, Murenko empochait de suite une belle prime et s’économisait trois bouches non rentables à nourrir.
Mais si on était dans ce cas de figure, comment la retrouver, sauf en menant une longue enquête, en interrogeant des tas de gens et en risquant de les irriter. Or le gouverneur avait dit « Pas de vagues sur ma planète ! » Alors il crut mentir à ses deux belles interlocutrices en leur disant sans le savoir… la vérité.
- Elles sont parties à bord du Stratus du capitaine Murenko.
- Et dans quelle direction ?
- Je peux vous la donner, mais ça ne vous servirait pas à grand-chose, c’est juste un point de livraison. Sinon le port d’attache du Stratus c’est Vargala Station, je pense qu’en l’attendant
là-bas, vous finirez par le trouver.
- Vargala, voilà qui tombe à pic !
- Euh, je pourrais voir vos seins ?
- Mais bien sûr mon biquet ! Vas-y fous-toi-en plein la vue.
- Et ceux de votre collègue ?
- Tu ne crois pas que tu exagères ?
Mais, Gertrud fut bonne fille et lui dévoila ses seins, juste quelques secondes.
Vargala, trois semaines plus tard
Retrouvons maintenant l’équipage du Vienna, primitivement en route pour Novassa, mais détournée sur Mabilla et obligé de revenir sur Vargala suite à une avarie (voir plus avant pour se rafraîchir la mémoire).
L’atterrissage est imminent.
- Allo ici le Vienna,
- O.K. autorisation d’atterrir…
- Attendez, on est en avarie, on va tenter de se poser en procédure de secours.
- Alors aire Z15, on vous prépare un camion de pompiers au cas où.
- Merci, c’est encourageant !
Il y avait un tas de monde dans la cabine de pilotage, beaucoup trop de monde.
- Bon j’ai besoin de calme et de concentration. Alors je veux le silence absolu et éloignez-vous, j’ai besoin d’air ! Je veux juste Héka à côté de moi pour me corriger si je déconne. Annonça Leiris Misdas, le capitaine.
L’automaticité de la manœuvre n’était pas réputée fiable à 100%, aussi fallait-il être prêt à effectuer des éventuelles corrections.
Leiris restait les yeux rivés sur le cadran panoramique tandis qu’Héka surveillait les messages informatiques.
- Redresse légèrement à moins une, encore un peu, un degré à gauche, là c’est bon. Murmurait Héka. Tu vas pouvoir sortir le train d’atterrissage.
- C’est fait !
- Vas-y atterrit, on croise les doigts.
Un très léger choc, les visages sont perplexes, se demandent si quelque chose n’a pas fonctionné, le vaisseau s’est posé mais fonce à trop grande vitesse vers son aire désignée. Le freinage n’est pas bon, Leiris l’active manuellement, provoquant la chute de tous de ceux qui sont restés debout. Il refait une manipulation, le vaisseau s’immobilise, la voix dans le haut-parleur annonce : « Atterrissage réussi. Vaisseau immobile ». Héka saute au cou de Leiris et lui roule une pelle tandis que les autres applaudissent. Le camion de pompiers venu pour rien rebrousse chemin.
- Bon on va se répartir les rôles, prévint Kéni, la propriétaire du vaisseau, on a assez perdu de temps comme ça et on va essayer de redécoller le plus vite possible, je vais m’occuper de
l’intendance et voir si je peux trouver du fret, ça fera du bien à notre budget. Je passerais voir les filles à la Maison Parme, mais après. Héka et Leiris occupez-vous de la réparation, dès
que vous en saurez plus, vous me préviendrez. Bon tout le monde descend ?
- Euh ! Et Enzo ? Demanda Leiris.
- Je vais m’en occuper ! Répondit Tégula-Lili, la doctoresse du bord, je vais le faire hospitaliser.
- Hospitaliser pourquoi faire ? Il n’est pas malade !
- J’ai peur que si ! Je suis de plus en plus persuadée que ses bêtises au décollage sont dues à une rechute de son état. J’espère que ce ne sont pas des séquelles irréversibles. Je n’ai pas sur
le vaisseau le matériel nécessaire pour faire des analyses poussées. Il est d’accord pour se faire soigner.
A ces mots un immense sentiment de culpabilité envahit Héka qui se mit à l’écart afin que personne ne remarque son visage décomposé.
Les formalités portuaires sur Vargala étaient aussi succinctes que symboliques. Après les avoir accomplies, les officiers et les membres de l’équipage se séparèrent.
Héka et Leiris se dirigèrent vers le bureau d’assistance technique afin de faire enregistrer la demande de réparation.
- Héka, tu en tires une tronche, t’es malade ou quoi ?
- T’inquiète pas, c’est juste le contrecoup de l’atterrissage ! Mentit-elle, tu ne peux pas savoir la trouille que j’ai eue.
- Fais-moi un bisou, ça ira mieux.
Elle le fit mais sans enthousiasme.
- Si c’est ce que je crois, il y faudra deux jours de travail pour réparer, leur indiqua le préposé au guichet, mais on ne peut pas le faire tout de suite, il y a une file d’attente, on peut
vous faire ça pour dans huit jours
- Ce serait parfait.
- Je vais vous faire un devis provisoire, ça ne va pas être donné, mais bon quand faut le faire, il faut le faire.
- D’accord !
- Entre nous, fallait être sacrément gonflé pour décoller avec une avarie pareille. Vous savez combien de chances vous aviez d’en sortir vivants ?
- On ne veut pas le savoir ! Le coupa sèchement Héka.
Ils rendirent compte par téléphone à Kéni qui leur proposa de déjeuner ensemble, Leiris accepta, mais pas Héka qui déclara ne pas avoir faim.
Kéni s’en fut ensuite consulter les appels d’offres concernant Novassa. Une demande de farine alimentaire avait trouvé preneur depuis un bon bout de temps mais un avenant concernant deux passagers n’avait jamais été honoré.
« Des passagers pour Novassa ? Bizarre ? »
Elle valida l’offre sous réserve de rencontrer préalablement les demandeurs.
Au bar de Winah, où Malvina et Graana restaient en stand-by, les relations entre les deux femmes s’étaient légèrement tendues.
Graana frappa à la porte de leur chambre commune.
- Occupée ! Répondit sèchement Malvina.
Sans trop savoir pourquoi elle frappa de nouveau.
- Occupée ! Je ne vais pas le répéter quinze fois.
Graana redescendit dans la salle du bar restaurant et tua le temps en jouant toute seule à un jeu de société débile qu’on lui avait appris.
Malvina se retourne vers l’homme, nu comme un vers :
- Il ne faut pas que ça te déconcentrer mon biquet, laisse-moi faire, je vais bien m’occuper de toi.
Malvina s’avance vers Billy, elle a déjà eu l’occasion de s’occuper de lui et connait ses goûts, c’est un homme qui comme on dit « aime beaucoup de choses ». Elle lui attrape le bout des seins et les tord violemment, l’homme pousse un cri où se mélange douleur et plaisir, tandis que sa bite monte au ciel.
Un autre homme est assis sur une chaise au fond de la chambre. C’est un voyeur, il a demandé si ça ne dérangeait pas Billy qu’il le regarde.
- Tu t’appelles comment, toi ? lui demande Malvina
- Jan !
- Et tu ne crois pas que tu serais plus à l’aise si tu te déshabillais ?
- Si, bien sûr.
Et Jan, comme s’il attendait cette instruction, se déshabilla à toute vitesse avant de regagner sa chaise.
- Attends, viens Billy, on va s’approcher de lui pour qu’il puisse bien voir. Jan ne reste pas à ne rien faire, si tu as envie de te branler, ne te gêne surtout pas !
Malvina repris son travail sur les tétons de Billy.
- Tu as vu ça comme il bande bien ! Comment tu la trouve sa bite, Jan ?
- Elle est très jolie !
- Tu voudrais la toucher ?
- S’il est d’accord…
- Tu es d’accord Billy ? lui demande Malvina
Billy fit signe qu’il l’était, alors Jan se lève, tend sa main vers la bite de Billy, la caresse d’abord timidement puis la branle délicatement.
- Je suis sûre que tu aimerais la sucer ! Commente Malvina.
- Je ne serais pas contre !
- Et toi Billy ?
- Ce n’est pas trop mon truc, mais je peux me laisser faire cinq minutes.
- Vas-y suce ! Je peux te mettre un petit gode dans le cul pendant ce temps-là, mais ça va te faire un peu plus cher.
- Au diable l’avarice !
- Dans ce cas.
Et tandis que Jan se régale en suçant la bite de Billy, Malvina s’est saisie d’un gode qu’elle lubrifie correctement avant de l’enfoncer dans le cul de l’homme et de le faire aller et venir comme il se doit.
Au bout de cinq minutes elle lui fait stopper sa fellation.
- Bon, ça suffit maintenant, je ne veux pas qu’il jouisse trop vite. Tu aimes ça que je te gode le cul !
- Oui, oui, j’aime bien !
- Et toi, Billy ? T’en voudrais un aussi ?
- Oui, pourquoi pas ?
- Alors mettez-vous en levrette l’un à côté de l’autre, non mieux que ça, relevez vos culs, voilà comme ça.
Malvina a maintenant un gode dans chaque main et pistonne les deux trous du cul à grands renfort d’huile de poignets.
- C’est bien les godes, mais ça ne vaut pas une vraie bite ? Lance-t-elle afin de tester ses deux clients.
Billy se garde bien de répondre, mais Jan croit pouvoir ajouter son grain de sel.
- C’est pas mal non plus !
- T’aimerais bien te faire enculer ?
- Je l’ai déjà fait, il y a bien longtemps.
- Et tu n’as jamais recommencé ?
- Pas eu l’occasion.
- Comment ça pas d’occasion ? Il y a plein de boites avec des gays ou des trans sur Vargala.
- J’aime pas ces endroits.
- Alors préviens moi d’avance quand tu reviendras, je peux t’organiser une petite séance avec un gars qui te fera ça devant moi.
- D’accord.
- A moins que Billy soit intéressé ?
- Moi ?
- Ben oui, toi ! Tu as vu son cul comme il est beau et doux, ça ne te dirait rien d’y fourrer ta bite.
- Humm !
- Allez encule-le !
- Tu me fais faire de ces choses !
- Ben, justement, ça change un peu !
Jan accueillit la bite de Billy dans son cul, ce dernier se prit au jeu et gratifia son partenaire de tels assauts qu’il finit par transpirer à grosses gouttes.
Cependant au bout de cinq minutes, il se retira.
- J’ai payé pour baiser avec toi ! Fit-il remarquer à Malvina.
- Mais parfaitement mon cher, je me mets comment ?
- Grimpe-moi dessus.
- On y va.
Effectivement, ils y allèrent, quant à Jan, il se masturba en regardant le couple s’ébattre, Après tout lui aussi avait payé pour ça !
- T’as un accent, toi t’es d’où ? lui demanda Jan.
- Je te le dirais peut-être un jour mais pas aujourd’hui ! Bon allez les gars, on se fait un bisou et on se quitte.
- Je te paye un coup, en bas ? proposa Jan.
- Non, t’es gentil mais j’ai des coups de fil à passer.
Ce qui était complétement faux mais Malvina n’accordait ce genre de privauté qu’à quelques privilégiés qu’elle appréciait bien.
Après s’être rhabillés, les deux hommes redescendirent. Ne sachant pas s’il s’agissait de clients de Malvina, Graana ne bougea pas, attendant que cette dernière descende à son tour.
Elle finit par venir mais s’arrêta au milieu de l’escalier, faisant signe à Graana de la rejoindre. Une fois dans la chambre, Malvina laissa éclater sa mauvaise humeur.
- Quand c’est occupé, c’est occupé, qu’est-ce qui te prends d’insister comme une malade ?
- Excuse-moi, je n’ai pas fait attention.
- Du coup j’ai été obligé de jouer les prolongations, mon client s’est mis à débander ! Mentit-elle.
- Epargne-moi les détails !
- Ce ne sont pas des détails !
- Faut me comprendre, je déprime un peu, ça fait combien de temps qu’on attend qu’un vaisseau nous prenne ?
- Et alors ? T’as qu’à te bouger ! Tu crois que c’est toujours marrant de faire des pipes à des parfaits inconnus ? N’empêche que c’est avec ça que je paie notre chambre, pendant que tu te la
coule douce.
- J’aide aux cuisines !
- Tu parles ! Tu épluches des patates une fois par semaine, quel exploit !
- Non j’aide tous les jours…
- N’empêche que c’est loin de faire le compte, on ne va pas rester comme ça. Trouve une solution !
- Quelle solution ? Tu sais très bien que je ne peux pas faire la pute.
- T’as même pas essayé !
- Je ne peux pas, tout mon corps se révolte !
- Ça y est voilà les grandes phrases toutes faites. Une révolte, ça se mate !
- C’est mon éducation, Malvina, je n’y peux rien.
- C’est ça, trouve-toi des bonnes raisons. En tous cas j’en ai marre de bosser pour te nourrir, trouve-toi un emploi, ça ne peut plus durer comme ça !
- Un emploi, mais je ne sais rien faire, et puis je ne vais pas apprendre un métier alors qu’on est susceptible de partir du jour au lendemain.
- On ne partira peut-être jamais, Graana. Bon je t’ai assez vu pour l’instant, je vais aller faire un tour, toi tu n’as qu’à continuer à glander puisque tu ne sais faire que ça !
Et Malvina désireuse de se changer les idées s’en alla dans un établissement où l’on pouvait se faire projeter de vieux films terriens en cabines individuelles.
Graana retint ses larmes jusqu’à ce que Malvina ait franchi le pas de la porte, puis éclata en sanglots. Elle admit que son amie avait raison sur un point : cette situation ne pouvait perdurer. Mais que faire ? Ce n’était pas la prostitution en tant que telle qui la rebutait mais le contact des hommes, c’était viscéral. Tout le monde ne réagissait pas de la même façon sur Novassa, elle se souvenait notamment de ces photos qui circulaient sur les bancs du collège et qui en excitait certaines… Mais pas elle. Alors faire un effort en faisant jouer la très théorique équation fascination-répulsion. Le pourrait-elle ?
C’est en revenant des cabines de cinéma que Malvina reçut un appel de l’astroport. Elle y répondit en fixant un rendez-vous dans l’après-midi à son correspondant.
« Eh bien voilà qui tombe très bien ! Graana va pouvoir rentrer au bercail… Mais toute seule ! »
Elle lui expliqua :
- Un vaisseau s’apprête à partir pour Novassa, mais ils veulent te rencontrer avant. J’ignore pourquoi. Je t’ai pris un rendez-vous à 15 heures, à l’astroport, box 21.
- Tu… Tu ne viens pas.
- Non, je ne voulais pas t’en parler, tu étais assez stressée comme ça, mais ça fait pas mal de jours que j’ai réfléchi : autant on aurait eu un vaisseau de suite, je me précipitais là-bas pour
prévenir Kéni des dangers qu’elle courait, mais le temps a passé, soit elle a pu constater que je n’étais plus sur la planète et elle est en train de revenir, soit elle a eu des ennuis. Comme
j’ignore dans quelle configuration on se trouve autant que je reste ici. Si dans six mois, je n’ai pas de nouvelles, ça sera clair qu’elle aura eu des problèmes et à ce moment-là je me rendrai
là-bas.
- Bon, ben…
- Bon ben quoi ? On ne va pas se dire adieu aujourd’hui, va à ton rendez-vous et on verra bien.
Graana peut habituée à se déplacer dans un astroport eut du mal à trouver le box 21, dans lequel Kéni l’attendait depuis déjà 10 minutes.
Les deux femmes se dévisagèrent !
« Comment elle est attifée ! Ce n’est pas possible d’avoir si peu de goût, dommage elle est plutôt mignonne »
- C’est avec vous que j’ai rendez-vous ? Demanda Graana.
- Oui, asseyez-vous, mais vous ne deviez pas être deux ?
- La seconde personne renonce à ce voyage.
- Ah ! Ben tant pis, on fera sans. On devrait partir dans une dizaine de jours, tenez-vous prête, je vous préviendrais la veille.
Kéni se leva.
- C’est tout ? S’étonna Graana.
- Oui, je voulais juste savoir à qui j’avais affaire.
- Ah ? Ah, bon !
- Et arrêtez de me regarder comme ça, c’est gênant vois savez !
- Vous êtes très belle !
- Je sais, on me l’a déjà dit !
- Bon, au revoir !
« Ce doit être une cinglée qui vient de se convertir à la religion de Novassa ! La pauvre, si elle savait au moins où elle met les pieds ! »
- Je peux vous poser une question indiscrète ? Reprit Kéni en se retournant
- Oui !
- Vous espérez trouver quoi sur Novassa ?
- Mais… C’est ma planète !
Oups
- Et vous êtes arrivée ici ?
- J’étais en mission pour le compte de mon gouvernement, disons que quelques péripéties imprévues m’ont conduite ici contre mon gré.
- Ah ?
- Et la seconde personne c’était une de vos compatriotes ? Qu’est ce qui lui est arrivé ? Elle fuit le régime ?
- Je suis obligée de vous répondre ?
- Non, c’était juste de la curiosité !
Kéni se dit que cette passagère novassienne pouvait être une aubaine, elle pourrait lui apprendre plein de choses sur l’organisation de sa planète. Elle aurait le temps à cette fin de lui faire la causette pendant le voyage. Mieux elle pourrait l’aider à s’y infiltrer.
« Pour cela, il faut que je l’amadoue, la gamine et vu la façon dont elle me déshabille, ça ne devrait pas être trop difficile. Je vais essayer d’en faire un pion essentiel de ma virée sur Novassa. »
- Excusez-moi pour mes questions indiscrètes. J’ai un peu soif, je vous paye un pot pour me faire pardonner ? Proposa Kéni.
- Ah ? Volontiers !
Ils n’allèrent pas loin, la buvette de l’astroport était toute proche
- C’est vrai ce qu’on dit, il n’y a que des femmes sur Novassa ?
- Les hommes sont considérés comme inférieurs, Novassa est une société de femmes.
- Donc le sexe avec les hommes, ça n’existe pas.
- C’est interdit !
- Et avec les femmes ?
- Avec les femmes, il y a des trucs interdits, mais c’est très théorique.
- Quoi par exemple ?
- Les godes !
Kéni ne put s’empêcher d’éclater de rire.
- C’est interdit mais il y en a quand même, c’est ça ?
- Oui.
- Et, ils viennent d’où, les godes ?
- Dans toute société, vous avez forcément une économie souterraine. Il suffit de faire un moulage en plâtre sur un homme en rut, et de le mouler en latex. Quelle horreur !
Elle parlait de ça avec la même facilité que si elle eut été en train d’expliquer la recette de l’omelette aux champignons.
- Il y a longtemps que vous êtes sur Vargala ?
- Trop longtemps.
- En manque de sexe ?
- Il y avait ma « collègue » !
- Ah, oui, et elle, elle va rester ici ?
- Je ne souhaite pas en parler !
Kéni se dit que vu le contexte, il n’était peut-être pas utile de faire de la drague, la méthode directe pouvait très bien le faire.
- Pas d’extra ici, alors ?
- Je n’ai pas cherché ! Où voulez-vous en venir ?
- Et si je vous proposais un petit extra… Avec moi ?
- C’est tentant ! Mais en quel honneur ? Vous vous moquez de moi, je ne suis pas assez bien pour vous.
- Vous me plaisez bien ! Vous avez un charme très particulier et je n’y suis pas du tout insensible. On va dire que j’ai comme une sorte de pulsion irrésistible ! On y va ?
- On fait ça où ?
- Ici, il y a des love-cabines. Embrasse-moi en attendant.
Graana embrassait très bien !
La cabine devait faire à peine 10 m², et n’était meublée que d’un lit recouvert d’un revêtement jetable et de deux chaises permettant d’y poser vêtements et affaires diverses.
- On va se déshabiller ! Proposa Kéni.
- Tu ne vas qu’avec les femmes ?
- Non, je vais avec tout le monde, je suis bi, mais c’est quand même avec les femmes que je me sens le mieux.
Graana était maintenant complétement nue et regardait Kéni avec des yeux de petit oiseau craintif.
- Pas trop déçue, tu dois me trouver d’un quelconque.
- Tais-toi, j’aime bien tes yeux, j’aime bien ta bouche, ton nez et puis le reste aussi, Répondit Kéni en se déshabillant à son tour.
Kéni se cambre, prend une expression provocante, fait sa star.
- Et bien dis donc, t’es drôlement bien foutue, toi ? Commente Graana.
- Je n’y suis pour rien, ce sont mes parents qu’il faut remercier.
Un éclair traversa l’esprit de Kéni : ses parents qui avaient été massacré par sur Kateylia, sa planète natale (voir Vargala station) par les Tigrannes, ces espèces de cinglées qui se réclamait de la même religion que la bécasse qu’elle avait devant elle, ces espèces de folles qui avaient enlevés Malvina et qui la retenaient on ne sait où sur Novassa. Une bouffé de haine l’envahit. Comment parviendrait-elle à la surmonter afin de gagner l’indispensable confiance de cette Graana ?
- Quelque chose ne va pas ?
- Non ce n’est rien, juste un petit coup de chaud, viens me caresser au lieu de me regarder avec des yeux tous ronds.
Graana ne se le fait pas dire deux fois, ses mains s’approchent des très jolis seins de Kéni, elle les caresse, les tâte, les soupèse, lance un regard interrogateur pour demander si elle peut se servir de sa bouche et sa partenaire lui faisant signe qu’oui, elle dépose de légers baisers sur les tétons avant de s’enhardir en faisant d’abord darder sa langue, puis en la faisant tournoyer.
- C’est bon ce que tu me fais !
La réplique a sa part de tactique, il importe que Graana soit séduite puisque c’est le but de l’opération, mais n’empêche que Kéni est obligée de reconnaitre que sa partenaire à du savoir-faire.
Graana s’apprête à se baisser pour aller gouter plus bas d’autres saveurs.
- Attends ! lui dit Kéni en faisant en sorte que leurs bouches se rencontrent.
Là encore Kéni est bluffée par l’expérience de la novassééne, Du coup, elle se demandait si cette partie de gaudriole l’exciterait, elle ne se le demande plus, elle mouille.
On ne sait trop comment, les deux femmes atterrissent sur le lit. Elles s’enlacent, se caressent, se pelotent, s’embrassent et se sucent les tétons. C’est presque instinctivement qu’elles se retrouvent en position de soixante-neuf. Non pas l’une sur l’autre, mais l’une à côté de l’autre.
Chaque langue a sa chatte, Léchée et être léchée exactement là où il le faut… Les corps s’agitent frénétiquement et les sexes dégoulinent dans l’imminence du plaisir.
Kéni est subjuguée, épuisée, elle ne s’attendait pas à ce que cela soit si bien. Après un petit moment calme consacré à la récupération, les deux femmes quittent l’établissement.
- Je crois qu’on ne va pas s’ennuyer pendant le voyage ! Dit simplement Kéni en quittant sa future passagère.
- Alors ce rendez-vous ? Demanda Malvina quand Graana s’en fut revenue.
- Ça marche ! Je suis tombée sur une nymphomane !
- Ah ! Elle t’a sauté dessus ?
- Oui, on a même baisé, c’était très bien d’ailleurs.
Graana se demandait si Malvina manifesterait à cette évocation des signes de jalousie. Mais il n’y en eut pas et elle en fut quelque peu déçue.
A suivre
Thémes abordés : bisex féminine, doigtage masculin, domination hard, domination soft, lesbos, science fiction, trio, uro.
Au domaine, la vie s’organisait, Artémise et Asseb cohabitaient désormais sans trop de problèmes avec Constantin et Pacheco. Les filles qui devaient reconstituer le harem n’étaient pas encore arrivées mais étaient annoncées, il n’en avait choisi que quatre, des canons. Pacheco le regrettait presque, ses compagnes et compagnons du moment lui donnant toute satisfaction, mais bon, il n’allait tout de même pas annuler les embauches.
« Bah, plus on est de fous, plus on s’amuse ! »
Asseb s’immobilisa devant Artémise. Et pris une posture théâtrale avant de lui déclarer :
- J’ai un aveu à te faire !
- C’est grave ?
- Non, mais ça va te surprendre !
- Je m’attends au pire ! Raconte !
- Là-bas, à Faratown, fallait bien que je vive !
- J’ai compris, tu t’es trouvé une femme qui t’as entretenue.
- Ah ben, non ce n’est pas ça du tout, mais alors pas du tout !
- Ce n’est quand même pas un homme ? Je n’y croirais pas !
- Non ce n’est UN homme !
- Attends ! Qu’est-ce que tu vas me raconter là ?
- J’ai fait la pute, j’ai sucé des bites, et j’ai fait des tas de galipettes. Je serais bien restée mais je n’avais pas trop de perspective, je n’arrivais pas à me lier avec les autres filles
et puis j’avais envie de te revoir.
- T’as fait la pute ? Mais ça veut dire que tu dois avoir plein de choses à me raconter ?
- Ben…
Asseb fut surprise qu’Artémise prenne la chose avec autant de détachement.
- Si, si tu vas me raconter tout ça… Mais pas tout en même temps… Et puis dis donc, si tu n’as plus peur des hommes, on va pouvoir faire des bêtises ensemble alors ? Lui lança l’ancienne
papesse.
- Si tu veux… Mais enfin… Si on m’avait dit ça un jour…
- Tu voudrais qu’on s’amuse, là tout de suite ?
- Je ne sais pas, c’est quoi l’idée ?
- Je peux par exemple appeler Pacheco. Suggéra-t-elle
- Et tu l’appelles, il vient ? Il est pour ainsi dire à ta disposition ?
- Ce n’est pas ça ! Mais ce type est un véritable obsédé, s’il sent un plan sexe, il accourt comme une bête en rut.
- Alors d’accord, appelle la bête !
Pacheco fut surpris en entrant dans la chambre de la présence d’Asseb, il lui avait pourtant semblé qu’Artémise en l’appelant avait des intentions coquines. Sans doute s’était-il abusé ?
- Ça vous dit, un plan à trois ? Lui demande d’emblée Artémise.
- Quel genre de plan ?
- Un plan coquin !
- A trois ?
- Oui !
- Avec…
- Avec Asseb, oui !
- Ça alors ! Je vois que l’air de la ville vous a fait du bien ! Et bien d’accord, allons-y !
Et sans plus attendre, il se déshabille. Asseb ne tarde pas à en faire autant, et Artémise suit le mouvement.
- T’es pas mal foutue dis, donc ! S’exclame Pacheco en découvrant la nudité d’Asseb
- Hi, hi ! J’aime bien votre bite, elle est jolie !
- Tu veux la sucer ?
- On pourrait le faire à deux ! Propose Asseb.
Et joignant le geste à la parole elle s’accroupit devant Pachéco de telle façon qu’Artémise puisse également avoir accès à son organe viril.
Le fait de voir Asseb complétement transformée excite terriblement Artémise qui ne voulant pas paraitre à la traine se lance dans l’action à corps perdu. L’ancienne papesse du régime de Novassa et celle qui fut sa suivante, se lancent alors dans un jeu de passe bite dans lequel chacune essaie de surpasser l’autre.
- Hé doucement les filles ! Vous allez me faire partir trop vite.
Les deux femmes se relèvent et si Artémise se demande quelle attitude adopter, Asseb se met à caresser convulsivement Pacheco, lui tortillant les tétons au passage, et se permettant un doigt inquisiteur dans l’anus.
- Tu aimes ça, hein ?
- Je n’y crois pas ! Tu as pris des cours de formation accélérée ? S’amuse Pacheco. Mais continue, j’aime bien.
Artémise se sent de plus en plus larguée par Pacheco qui maintenant a entrepris de sucer les tétons d’Asseb avec une exaltation de collégien.
- Viens me sauter, tu prendras Asseb après.
- Attends, je suis occupé. Répond ce dernier.
- Viens, je suis ta chose, je suis ta chienne, je suis ta salope !
- Oui, on a compris mais chacune son tour, d’accord ?
Pacheco se demande à ce moment-là si les deux femmes ne vont pas finir par s’étriper à cause de lui. Il décide alors de prendre le contrôle des opérations.
- Stop ! Les filles, on se calme ! Je vais m’allonger sur le dos, Asseb, tu vas t’empaler sur ma bite et pendant ce temps je vais me régaler en léchant la chatte d’Artémise, ça vous va ?
- Non, c’est moi qui m’empale d’abord ! Répondit l’ancienne papesse.
- O.K. on commence comme ça !
Asseb ne protesta pas préférant faire profil bas devant son ancienne supérieure hiérarchique et s’agenouilla au-dessus de la bouche de Pacheco lui offrant son minou à déguster.
Artémise après s’être empalé la chatte, ne tarda pas à changer de trou et à se faire coulisser la bite du vieux briscard dans son conduit anal en proférant en boucle les quelques jurons à
caractères sexuels qu’elle avait retenus.
Mouillée par la transpiration et l’excitation, le corps luisant, les cheveux défaits, les yeux exorbités, les lèvres écumantes, elle clame sa jouissance comme si elle voulait que toute la maisonnée l’entende. Calmée mais lessivée, elle s’en va s’assoir un peu plus loin laissant Asseb s’empaler à sa place.
Pacheco n’est pourtant pas un as du broute minou, mais l’insolite de la situation aidant, il a fait un effort et mis le feu au sexe d’Asseb. Celle-ci, déjà au bord de la jouissance, n’eut pas besoin de chevaucher bien longtemps son partenaire pour se mettre à jouir, précédant ce dernier dans l’orgasme de quelques courtes secondes.
Ils s’affalèrent l’un sur l’autre, Pacheco crut qu’elle cherchait sa bouche, elle ne voulut pas le décevoir et les deux amants s’embrassèrent longuement.
« Et en plus elle embrasse, cette trainée ! » Maugréa Artémise.
- On est devenues des vraies salopes ! Constata Asseb, une fois que Pacheco eut quitté les lieux.
- C’est pas bien grave, viens dans mes bras ! Répondit Artémise.
Les deux femmes se câlinèrent pendant plusieurs minutes sans prononcer aucune parole. Puis Artémise lui posa la question qui lui brulait les lèvres :
- Tu aimes mieux avec les hommes ou avec moi ?
- Mais, voyons, ça n’a rien à voir !
- Ça ne répond pas à la question !
- Une femme, c’est doux, ça n’a pas le visage qui pique, ça n’a pas des polis partout, et puis c’est beau !
- Ben alors qu’est-ce que tu leur trouves aux hommes ?
- Leurs bites !
Les deux femmes s’esclaffèrent, puis s’embrassèrent goulument.
- Et puis en plus, repris Asseb, il y en qui sont gentils.
- Alors tout va bien.
- Dis moi, Artémise, pourquoi tu as ton doigt dans mon cul ?
- Parce que j’aime bien, pas toi ?
- Mais si, ma cochonne !
Les aveux de Gertrud.
Fédora appréciait la compagnie charnelle de Gertrud, mais aussi sa compagnie tout court… Celle-ci possédait tout comme la comtesse un bon fond de conversation sur les sujets culturels, les voyages, les loisirs, la cuisine et bien d’autres choses encore. Une chose étonnait cependant Fédora qui lorsqu’elle essayait de la brancher sur sa vie restait bizarrement mystérieuse et stoppait net toute tentative d’aller plus loin.
- Je n’aime pas parler de moi, je ne le fais jamais.
A ce point que Fédora se mit à avoir de gros doutes.
« Ou bien cette fille cache un secret et je peux peut-être l’aider, ou bien elle joue un double jeu, et j’ai peut-être intérêt à la démasquer. »
Elle voulut en parler à Pacheco, mais y renonça, craignant une réaction imprévisible de sa part. Alors un jour au détour d’une conversation elle lança à brule pourpoint :
- Tu sais à qui tu me fais penser ?
- Non !
- A Dalina !
- Qui c’est Dalina ? Demanda Gertrud.
- Ben Dalina, la sœur de Dietrich.
- Ah ? Tu trouves ?
- Au fait qu’est-ce qu’elle devient ?
- Rien de spécial !
- Je veux dire, elle voulait quitter la secte, elle l’a fait ou pas ?
- Je ne suis pas au courant.
- C’est vrai que tu es une recrue récente, ils t’ont fait suivre un stage intensif alors ?
Gertrud vient de comprendre le jeu de Fédora et elle sait qu’elle ne pourra pas le gagner, mais s’attendant à ce genre de situation depuis sa libération, elle avait préparé sa réponse. Aussi mit-elle fin au jeu de poker menteur de la comtesse, mais sans pour autant dévoiler la vérité.
- Je te dois une explication. Je ne fais pas partie de la secte de Saint-Pétersbourg. Je suis détective privée. Comme Dietrich n’avait pas de nouvelle de toi, il a pensé qu’une professionnelle
réussirait mieux.
- Je comprends mieux, donc tu n’as jamais baisé avec Dietrich ?
- Je ne l’ai jamais rencontré, mon contrat a été négocié par un intermédiaire.
- Et donc ta mission, tu ne l’as pas commencé ?
- Pour quoi faire ? Tu as essayé de faire parler Pacheco, il n’a rien dévoilé de particulier. Je ne vois pas bien comment je pourrais réussir là où tu as échoué ! Logique non ?
- Tu parleras de moi dans ton rapport ?
- Bien obligée !
- Et tu vas dire quoi ?
- Faut que j’y réfléchisse, c’est pas facile…
« Il faut qu’elle y réfléchisse ? Parce qu’elle n’a pas encore eu le temps d’y réfléchir, C’est quoi ce cirque ? Et pourquoi n’a-t-elle pas essayer de faire parler Pacheco ?
- T’as quand même une petite idée ? reprit Fédora ?
- Oui, je dirais que Mark m’ayant fait faux bond, j’ai considéré que je n’avais plus les moyens de continuer cette mission en toute sécurité.
- Il sort d’où ce Mark ?
- C’est un agent de sécurité, il est employé par l’agence de détective privé, je ne le connaissais pas plus que ça avant qu’on nous fasse travailler ensemble
Fédora regarda Gertrud.
- Tu fais une drôle de tête, quelque chose ne va pas ?
- Si, si tout va bien, simplement je n’aime pas mentir.
- Ben justement, pourquoi ce mensonge, fallait nous dire ça dès le début !
- On m’avait demandé de ne pas dévoiler ma profession.
- Donc tu devais te faire passer pour une nana, membre de la secte ?
Eh oui, ça n’allait pas, et Gertrud s’en rendit compte en rougissant comme une tomate et en se trouvant incapable de répondre.
- Et on ne t’a même pas briefé un tout petit peu, pour que tu puisses évoquer la secte sans raconter de conneries. Je te signale au passage que la Dalina que j’évoquais tout à l’heure n’existe même pas ! Elle me paraît bien peu professionnelle ton agence de détectives privés… à moins que ce ne soit pas une agence de détectives privés…
Et soudain, ce sont les grandes eaux. Gertrud craque et pleure comme une madeleine.
- Bon ! J’ai dit quelque chose qu’il ne fallait pas ? Ironise la comtesse.
- Sniff !
- Faudrait mieux que tu me répondes ! Je ne sais pas ce que tu vas me sortir, mais éventuellement je peux, moi, peut-être arranger les choses. Pacheco n’aura peut-être pas la même réaction s’il
l’apprend… Si tu veux te retrouver toute seule enfermée au Petit Mont, c’est toi qui vois !
- Tu me promets que tu ne diras rien à Pacheco ?
- Je ne te promets rien du tout ! Tout dépend de ce que tu vas me raconter ! C’est à toi de prendre le risque.
- Putain, dans quel merdier je me suis foutue !
- Ce sont des choses qui arrivent ! Si tu ne me dis rien, nos rapports vont devenir très compliqués.
- Je suppose que je ne peux pas faire autrement ?
- Tu supposes bien, et raconte-moi tout ça tout de suite. Faut toujours se débarrasser des corvées.
Gertrud prit une longue inspiration.
- Tu es au courant pour le piratage du Siegfried 7 ?
- J’ai cru comprendre qu’il avait eu un problème, mais je ne connais pas les détails.
- Il a été piraté, on ne sait pas trop comment, il devait y avoir des complices à l’intérieur. La carcasse du vaisseau a été retrouvée sur une planète pourrie, On ne sait pas ce que sont devenu
ni les passagers, ni l’équipage. La police fédérale avait quelques pistes qui apparemment n’ont pas abouties, mais ils ont laissé tomber l’affaire faute de moyens. Le dossier de l’enquête a été
repris en privé par l’association des parents de victimes. On m’a nommé responsable de cette association et je suis venue avec un privé explorer la seule piste intéressante.
- C’est moi la piste ?
- En partie. Tu as quitté le Siegfried 7 sur Mabilla. Je suppose que tu avais une raison ?
- Oui, mais on verra ça plus tard, tu n’es pas vraiment en situation pour pouvoir m’interroger.
- Je le conçois !
- Finis ton histoire
- L’autre piste c’est Constantin. On sait que le Siegfried s’est posé sur Mabilla pour faire des réparations internes. Cela veut dire que des pirates ont pu en profiter pour s’infiltrer dans le
vaisseau en se mélangeant avec les ouvriers venus réparer. Pour que ce genre de chose fonctionne, il faut la complicité d’un officier ou du moins d’un élève officier.
- Sauf que c’est faux…
- Tu es donc bien renseignée !
Fédora n’apprécia pas cette réplique
- Range tes sarcasmes, on ça mal se terminer ! D’accord ?
- Excuse-moi.
- Constantin s’est fait bannir du vaisseau, c’était son premier vol, il n’a pas supporté d’être bizuté et il a pété les plombs. Ils ont profité de l’escale technique pour le débarquer (voir le
tome précédent).
- Personne ne le sait ?
- Si, moi ! Et ça peut se prouver, on lui a remis un papelard avant de le virer. Elle est finie ton histoire ?
- J’ignore pourquoi la police n’est pas venue ici, mais bon, ces informations lui sont parvenues après que le foin médiatique soit un peu retombé. Il n’y avait plus qu’une seule équipe sur
l’enquête et elle suivait une mauvaise piste. Et puis la résidence de Pacheco ne fait pas partie de la Fédération.
- Ça les aurait vraiment arrêtés ?
- Je ne pense pas, c’est juste une raison diplomatique. Une nouvelle piste aurait entrainé les médias à faire pression sur la police qui aurait dû pour continuer mettre en œuvre des moyens
considérables, qu’elle n’a pas.
- Autrement dit, tu es venue pour me rencontrer, moi et Constantin ?
- En fait il y a deux autres personnes qui ont séjournées ici, je connais les noms par cœur : Rachel Bernstein, une aspirante et Florentine MacSteven, une enseigne de vaisseau.
- Elles se sont évadées de l’enclave.
- Oui, c’est ce que m’a dit le gars de l’astroport. Mais on ignore si elles ont quitté la planète ou si elles y sont plaquées quelque part…
Et soudain le déclic !
Fédora vient de comprendre :
« Rachel était complice des pirates, elle était donc bien placée pour me prévenir du danger, sans elle je serais en ce moment dans je ne sais quel bordel sur une planète pourrie. Je lui dois donc une fière chandelle ! Mais elle est aussi responsable du sort de tous ces gens innocents. Bizarre quand même… »
Et puis l’explication simple et rassurante lui apparut :
« Elle n’était qu’une complice sous contrainte, sinon elle n’aurait pas été vendue à Pacheco, elle a dû se rebeller ou quelque chose dans le genre. »
- Tu ne m’écoutes plus ? Intervint Gertrud, interrompant ses pensées.
- Je réfléchissais ! Tu n’avais pas fini ?
- Non ! Je suis coincée. Il me faudrait vérifier l’alibi de Constantin, voir s’il n’a pas des faux documents…
- Dans l’état où je l’ai récupéré, il n’avait vraiment pas une tête à se balader avec des faux documents…
- Et puis j’ignore comment retrouver la trace des deux nanas qui se sont enfuies d’ici. Et puis, j’ignore aussi, excuse-moi de te le rappeler, pourquoi tu es descendue du Siegfried pendant
l’escale technique de Mabilla.
- Je te le dirais un jour…
- Ce n’est pas la peine, je m’en fous.
- Pardon ?
- Ce salaud de Mark m’a laissé tomber. Toute seule je n’y arriverais pas. Tu peux tout raconter à Pacheco, j’en n’ai plus rien à foutre.
- Je ne dirais rien à Pacheco, allez on se calme, t’es ma copine, je ne t’en veux pas, après tout tu ne faisais que ton boulot. Viens m’embrasser.
Evidemment le baiser fut baveux, et les mains de Fédora ne tardèrent pas à devenir baladeuses.
- Salope ! Tu veux me baiser ? Dans l’état où je suis ? Lui susurra Gertrud.
- Oui, j’ai comme une envie !
- Si ça t’amuse ! Vas-y fais-moi ce que tu veux, je suis ta chienne !
- C’est vrai, ça ! Et si je te prenais au mot ? Et si je te punissais pour m’avoir menti ?
- Tu peux y aller, ça me fera du bien, j’ai besoin de déstresser.
- Alors, à poil ! Attends-moi ici je vais chercher un truc pour te rougir le cul.
Dans les accessoires que les « pensionnaires » de Pacheco avaient laissés sur place on trouvait de tout, elle s’empara d’un martinet dont le manche épousait la forme d’une bite en érection, elle emprunta également des pinces à seins et un très joli gode-ceinture.
- C’est quoi tout ce bazar ! Demanda Gertrud.
- C’est pour dominer ma petite esclave, mon enfant.
- J’ai peur ! Plaisanta-telle.
- Tu rigoleras moins tout à l’heure. Reste debout comme ça face à moi…
- Tu ne te déshabilles pas ?
- Ce sera quand je voudrais ! Maintenant tu te tais, une esclave, ça ne bronche pas.
Sauf que quand Gertrud réalisa que Fédora allait lui accrocher des pinces aux bout de ses tétons elle protesta.
- Tu ne vas pas me mettre ces trucs-là ?
- Fais-moi confiance, je ne vais pas te tuer !
- Pas ça !
- On essaie ! On essaie, d’accord ?
Fédora accroche la première pince sur le téton gauche de Gertrud. Elle pousse un petit cri de douleur mais semble supporter la chose.
- Ça va ?
- Oui !
Après avoir fixé la seconde pince, la comtesse se mit jouer avec, provoquant des petits braillements de la part de sa soumise.
- Alors ça te plait ?
- Ça ne me déplait pas !
- Même quand je tire comme ça ?
- Pas trop fort ! Aïe !
- Je continue ?
- Si tu veux, mais pas trop fort ! Aïe, Ouille !
- Ouvre ta bouche !
Gertrud obéît, mais quand elle comprit que Fédora allait lui cracher dedans, elle la referma par réflexe.
- On ne ferme pas la bouche ! Réagit Fédora en giflant son esclave.
Oh ! Une gifle plus symbolique qu’autre chose, mais la comtesse comprit que Gertrud était sur le point de quitter le jeu.
- Je ne t’ai pas fait mal, Gertrud ?
- Non, mais tu ne me craches pas dessus.
- Il est où le problème, tout à l’heure quand on s’est embrassé, tu as avalé ma salive, j’en n’ai pas changé depuis, c’est toujours la même.
Gertrud ne sait pas quoi répondre, mais quand Fédora lui redemande de nouveau d’ouvrir la bouche, elle refuse de le faire.
- Bon d’accord, mais tout à l’heure c’est toi qui me le demandera.
- Ça m’étonnerait !
- On verra !
La comtesse recommence à tirer sur les pinces provoquant à nouveau des petits cris de la part de sa victime qui se tortille de douleur.
- Ça te fait du bien ?
- Je ne sais pas, j’aime bien être ton esclave.
- Hum, alors tourne-toi, je vais te rougir le cul !
- Pas trop fort !
- Mais tu vas te taire un peu, on entend que toi !
Un premier coup arrive sur ses fesses, les lanières laissent des trainées rougeâtres, Gertrud a juste légèrement sursautée. Fédora lance un deuxième coup un peu plus appuyé.
- Aïe !
- Tu peux gueuler tant que tu veux, je n’arrêterai que quand tu auras le cul tout rouge, et après je t’enculerai avec le gode ceinture.
- Méchante !
Elle dit ça par jeu, elle n’en pense pas un mot.
- Tu vas voir ce qu’elle va te faire, la méchante !
Le coup est encore plus fort, cette fois Gertrud a vraiment eu mal, elle crie et s’apprête à protester.
- Je t’ai fait un peu mal ma bibiche ! On va faire moins fort.
Effectivement le nouveau coup est plus faible, et les suivants également. Au bout de quelques minutes de ce traitement la comtesse augmente une nouvelle fois l’intensité des coups mais dans une mesure acceptable pour sa victime consentante.
Le cul de Gertrud est devenu cramoisi. Fédora repose son martinet laissant la soumise souffler quelques instants pendant qu’elle s’harnache avec le gode ceinture.
- Ne bouge pas je reviens !
La comtesse jette un regard amusé sur les fesses de la pauvre Gertrud.
- Et bien dis donc, je ne t’ai pas raté, tu vas avoir du mal à t’assoir pendant quelques jours. Oh mais dis-moi tu es toute mouillée, ça t’a excité ma petite séance de martinet, t’es vraiment
une salope !
- Puisque tu le dis !
- Mets-toi en levrette, je vais t’enculer avec le gode.
- Oui vas-y encule moi !
- Je le fais pas parce que tu me le demandes, je le fais parce que j’ai envie de le faire. Allez, on y va, mouillée comme tu es, il n’y a même pas besoin de lubrifiant, ça va rentrer comme dans
du beurre, et en attendant suce le manche du martinet, regarde comme il est beau, on dirait vraiment une bite !
- Humpg, humpf
Effectivement, une légère poussée, ça entre, une seconde poussée et la fausse bite est déjà au fond. Fédora se met à pilonner le cul de Gertrud en cadence. Cette dernière ne tarde pas à pousser des petits cris qui assez rapidement montent en intensité. Elle n’en peut plus Gertrud, elle jouit du cul, elle transpire, elle mouille, elle hurle et finit par s’affaler comme une chiffe molle sur le sol.
- Retourne-toi, tu dois avoir soif, ouvre bien la bouche !
- Attends un peu ! Oui je veux bien que tu me pisses dessus, mais attend que je récupère.
- Oui, mais moi j’ai envie…
- Trente secondes !
- D’accord, je m’installe !
Fédora attend quelques instants, se positionne au-dessus de sa partenaire, s’accroupit afin que sa chatte ne soit qu’à environ cinquante centimètres de la bouche. Puis elle lâche les vannes, en essayant de saccader son débit permettant à Gertrud d’en avaler un maximum.
La miction de la comtesse étant terminée, Gertrud s’attendait à ce que celle-ci lui pose la chatte sur sa bouche afin de la nettoyer des dernières gouttes d’urine, puis de la faire jouir.
Mais Fédora avait de la suite dans les idées. Gertrud comprit ce qui allait se passer quand elle vit la belle brune faire de curieux mouvements de bouche.
- Tu peux le faire ! Vas-y lui dit elle !
- Brave fille ! Répondit alors Fédora en lui crachant vicieusement dans la bouche.
Dans la foulée les deux femmes s’embrassèrent fougueusement, passionnément.
- Je n’ai pas joui ! Lui confia Fédora au terme de cet élan affectif.
- Je sais, je vais m’occuper de toi !
- Et t’as intérêt à t’appliquer !
C’est après avoir pris une douche bien méritée que Fédora questionna Gertrud.
- C’est quoi tes projets maintenant ?
- J’en sais rien, j’ai failli à ma mission, de toute façon, je n’étais pas faite pour ce boulot, l’homme d’action c’était Mark, sans lui je ne peux pas continuer. Je serais licenciée, ce n’est
pas trop grave, mais on va me traiter d’incapable, les gens ont engagé de l’argent, je risque un procès que je perdrais. Dans ce cas je serais dans l’impossibilité de rembourser les frais que
j’ai engagé. Alors je vais peut-être me mettre en stand bye sur une planète où je pourrais poser mon cul…
- T’as de la famille ?
- Non, je suis divorcée et je n’ai jamais pu avoir de gosses. J’avais un amant, mais je ne me fais pas de soucis pour lui, il en trouvera une autre. C’est con je l’aimais bien.
- Si tu retrouvais Rachel, cela te permettrait peut-être d’avoir des informations et tu pourrais rentrer sur Terre.
- Non je t’ai dit, je laisse tomber !
- Pour ma part j’aimerais bien la retrouver, la Rachel, elle m’a rendu un fier service, et si elle est en difficulté, j’aimerais bien pouvoir l’aider.
- Tu ne veux toujours pas me dire ?
- Tu m’as dit que tu t’en foutais !
- C’est juste de la curiosité !
- Ben voyons !
- Et si on la cherchait ensemble, la Rachel ?
- Ça demande réflexion…
- Menteuse, je vois bien que t’es d’accord !
Un mois plus tard un message du cosmodrome les prévint qu’un vaisseau en partance pour Vargala acceptait de prendre des passagers.
Ce fut donc le moment des adieux. Tout ce petit monde s’embrassa et Constantin qui avait choisi de rester auprès de Pacheco ne put retenir ses larmes.
- Revenez quand vous voulez ! Leur dit Artémise en jouant la grande dame qu’elle avait été il n’y avait pas si longtemps.
Quand la barge fut partie, Artémise remarqua la mine déconfite d’Asseb.
- Ben qu’est-ce qu’il t’arrive ?
- J’aurais peut-être dû avouer à Gertrud que son collègue était resté sur la planète.
- Pourquoi faire ? Ce ne sont pas nos oignons !
- Peut-être mais, je n’ai pas été réglo sur ce coup-là !
- Personne n’est parfait !
A suivre
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