Samedi 11 août 2018 6 11 /08 /Août /2018 17:47

Par temps de pluie, récit à 2 voix par Hélèna Sevigsky

bisou1719

Lucie

19 heures… Mon mari est en déplacement pour son travail… il m’a parlé d’une vague conférence en soirée pas tout près d’ici… il m’a dit aussi qu’il en profiterait pour rendre visite à son père puisqu’il serait tout proche de sa vieille maison et qu’il ne rentrerait que le lendemain après avoir couché chez lui… Je ne suis pas dupe, il trouve toujours des prétextes invraisemblables… Mais je joue le jeu… mais qu’il ne vienne surtout pas me reprocher mes propres infidélités…

Deux mots de présentation avant d’aller plus loin : Je me prénomme Lucie, j’ai 28 ans, rousse aux yeux en amande, la peau blanche mais pas trop, je suis nutritionniste et mon mari est avocat. Ce soir j’étais donc seule et sans plan précis…. Comme s’il ne pouvait pas me prévenir à l’avance de ses absences ! Au moins ça me permettrait de m’organiser… Bof, pas bien grave et puis cette pluie qui tombe à torrent n’incite pas trop aux sorties improvisées. Le plan sera donc minimaliste : un repas léger, peut-être une petite vidéo s’il n’y a rien à la télé, une douche et au lit… Reste à savoir dans quel ordre je vais effectuer tout ça !

Finalement ce sera la douche d’abord, une amie a voulu me faire plaisir en me refilant des échantillons d’un nouveau savon aux propriétés exceptionnelles et qui parait-il, rend la peau très douce. Je prends plaisir à me savonner mon corps jusqu’à ce qu’il se recouvre de mousse, je préfère me servir de mes mains plutôt que d’un gant de toilettes, et parfois je me surprends à me caresser, là où ça m’excite, les seins, le trou du cul, et même parfois le sexe… Décidément pas mal ce savon, une bonne odeur, et vraiment tout doux… Je commençais à me taquiner le bout des seins dont les pointes roses s’érigeaient déjà quand la sonnerie du téléphone se fit entendre. Toujours ce réflexe idiot de vouloir absolument répondre… mais le temps de me passer un peignoir et d’arriver sur place, ça ne sonnait plus ! Dépitée, je rejoins ma cabine de douche pour me rincer, juste pour me rincer, pour le reste j’étais un peu démotivée.

Il était 23 heures 28 très exactement (allez savoir pourquoi je me souviens de cette heure avec une telle précision ?) et je m’apprêtais à me coucher dans mon pyjama de soie…

C’est alors que débuta une drôle histoire, tellement troublante que je m’en souviendrais durant toute ma vie… presqu’un rêve éveillé…

On frappa trois fois à la porte ! Pourquoi frapper, puisqu’il y a une sonnette ? Assez inquiète, je me saisis d’un couteau de cuisine, au cas où… et regardais à travers l’œilleton de la porte. Il y avait une femme toute trempée par la pluie, elle continuait à frapper en implorant des « s’il vous plait, s’il vous plait ! » assez pathétiques.

J’aurais voulu être absolument certaine que cette inconnue n’était pas un appât, qu’il n’y avait pas deux ou trois complices en retrait prêt à forcer l’entrée en trombe au moment où j’ouvrirais la porte.

Je ne fis aucun bruit restant sourd à ses appels, elle ne paraissait ni blessée, ni menacée. Encore une fois elle refrappa, puis finit par se retourner et commença à s’éloigner. Apparemment elle était donc seule. J’ouvris donc :

– Oui, qu’est-ce qu’il y a ?

La femme revint sur ses pas, elle avait un manteau noir avec une capuche, des lunettes et des chaussures à demi talon…

– Bonjour ! Ma voiture est en panne, je cherche désespérément quelqu’un chez qui je pourrais utiliser un téléphone, juste pour appeler un dépanneur… mon portable ne capte pas dans ce coin.

La voix est suave, troublante…

– Oui… Euh… Oui bien sûr.

Je la fais entrer, je lui prends son manteau, je n’ai pas envie non plus qu’elle me mette de l’eau partout. Je l’observe mieux. Elle est brune, cheveux attachés, une peau de latine, de longue et très belles jambes… et surtout des lèvres magnifiquement ourlées et très sensuelles qui lui éclaire son joli visage aux yeux bleu turquoise, et puis un nez, comment dire un nez altier, un nez de princesse.. Elle me dévisage bizarrement, comme si elle me déshabillait du regard… Qu’est ce qui lui prend ? J’espère au moins ne pas être tombée sur quelqu’un de mentalement dérangé ! J’interromps assez sèchement son observation :

– Euh… Allez-y, appelez votre dépanneur, le téléphone est ici.

Je m’éloigne un petit peu pendant qu’elle téléphone. Pas trop discrète la fille, je l’entends s’exclamer :

– Comment ça pas avant une heure ? C’est bien la peine d’avoir un contrat d’assistance !
– ….
– Non ? Bon de toute façon je suppose que je ne peux pas faire autrement, mais une fois cette affaire réglée vous aller entendre parler de moi !

Je trouvais que tout cela était énoncé d’un ton bizarre, comme si elle avait du mal à se mettre en colère à moins que ce soit l’effet de cette voix mélodieuse… Allez savoir ? Mais ce qui m’épata le plus, c’est que lorsqu’elle raccrocha, je ne l’avais à aucun moment entendu donner sa position. J’étais à ce moment persuadée d’avoir affaire à une mythomane. Et je savais aussi qu’on a intérêt à se débarrasser de ces gens-là le plus tôt possible.

– Il va avoir du mal à venir le dépanneur ! Lançais-je, perfide.
– Il ne manquerait plus qu’il ne vienne pas ! Me répondit l’inconnue de sa voix de miel, ne voyant pas venir l’attaque.
– Et bien moi je suis sûre qu’il ne viendra pas, mais bon ce n’est pas grave, je vais vous redonner votre manteau et vous souhaiter bonne chance.
– OK, vous me chassez… Tant pis, je frapperais à une autre porte, je dois les rappeler dans une heure, je ne sais pas trop comment je vais faire à cette heure-là… sinon je trouverais bien quelqu’un pour me prendre en stop et je réglerais ça demain…

Ah ! Parce que c’est elle qui devait rappeler, ça changeait tout, c’est donc pour cela qu’elle n’avait donné ni adresse ni numéro de téléphone. Bizarrement je me raccrochais à cette explication tenue mais qui me permettait de ne pas la congédier.

– Je suis désolée, je n’avais pas compris, je suis un peu à l’ouest en ce moment… Bien sûr que vous allez pouvoir attendre ici…. Si vous voulez boire quelque chose de chaud… Du thé si vous voulez ?
– Je ne suis pas trop thé..
– Un chocolat chaud ?
– Oui je veux bien.
– Vous avez une voix…

Je ne finis pas ma phrase. Je ne la connais même pas et je lui parle comme si que… Il faut que je dise quelque chose !

– Mettez-vous à l’aise, tenez prenez donc ce fauteuil !

Je me dirigeais vers la cuisine avec des sentiments partagés, cette petite plaisanterie allait me faire coucher au moins une heure plus tard, et avec quoi en échange ? La présence d’une nana qui a eu la mauvaise idée de venir frapper à ma porte, par contre cette femme dégageait une espèce d’aura comme si sa présence dans la maison avait quelque chose d’apaisant… d’apaisant et de pervers en même temps. Tout cela était bien étrange…

Quand je revins avec le chocolat, elle avait défait ses cheveux. Son visage paraissait reposé, et je crus même qu’elle avait corrigé son rouge à lèvres. Glamour ! Le mot me vint immédiatement à l’esprit ! Ces déesses de l’écran, américaines ou italiennes, belles d’entre les plus belles qui marquaient n’importe quel film de leurs charismes sexuels inconscients. Une merveille ! L’image de la femme dans toute sa beauté ! Pas un stéréotype de défilé de mode, non des formes là où il le fallait, mais juste comme il le fallait. Je suis (du moins c’est ce que je proclamais jusqu’à ce jour) strictement hétéro ! Mais je sais apprécier la beauté, le charme, la (employons le mot) la perfection… et là j’étais servie !

Je laissais le chocolat refroidir, attendant quelques instants avant de le verser, un ange passa, nous ne savions pas trop quoi nous dire, et faire la conversation pour faire la conversation n’est pas trop mon truc.

– Ça doit être bon ! Je le verse ?
– Oh ! Ça devrait aller !

Ses lèvres quand elle parle ! Et en plus la voilà qui sourit ! J’ai la « plus belle femme du monde » à la maison et voilà que je suis troublée…

– Je m’appelle Suzanne !

Elle prend sa tasse, et soudain elle se met à tousser, sa main tremblote légèrement, si elle ne fait pas attention elle va tout renverser

– Faites attention vous allez renverser votre chocolat !

Suzanne

Je m’appelle Suzanne ! Je crois que j’ai tout simplement eu beaucoup de chance, la nature m’a gâté et je suis comme on dit, plutôt bien foutue ! Je ne vais pas m’en plaindre, cela n’a pas que des avantages et il ait des circonstances où j’aimerais bien parfois passer inaperçue, me faire toute petite… mais les avantages sont loin d’être négligeables. Oh, il y en a des femmes qui sont mieux que moi, mais justement, il paraît que j’ai quelque chose en plus… J’ai aujourd’hui 34 ans et sans doute ais-je acquis une certaine expérience.

Lorsqu’au lycée j’ai commencé à me rendre compte que mon corps fascinait, cela m’avait flatté, jusqu’au jour où une petite garce m’avait provoqué et m’avait lancé « t’as pas besoin d’en être fière, tu n’y es pour rien ! » Cette petite peste m’avait profondément vexé et m’avait sans qu’elle en ait l’intention rendue un fier service. Après avoir cherché en vain comment me venger, je pris tout simplement la résolution d’adopter un comportement qui ferait que plus jamais je ne serais jugé que sur ma seule plastique, je soignais mon relationnel et au lieu de ne fréquenter que les canons, je côtoyais tout le monde, je me donnais du mal pour réussir dans la préparation de mes examens et enrichissais ma culture générale. Côté physique, je ne me mettais en valeur que quand cela me chantait, je pouvais très bien venir un jour habillée n’importe comment et le lendemain me mettre des vêtements super moulants et me parfumer d’échantillons envoûtants.

Et le résultat fut à la hauteur de mes espérances, je laissais loin derrière moi une flopée de sculptures aux sourires figés et aux conversations limitées. On pouvait moi, me sortir sans rougir. D’ailleurs on ne m’a pas « sortie » si souvent, je décidais assez vite que ce serait moi, uniquement moi qui choisirais mon homme, et cela avant de me rendre compte que j’étais incapable de m’attacher… Mon plaisir restait la conquête, et je m’amusais à leur demander ce qui leur avait tant plus chez moi. Les réponses n’étaient jamais les mêmes. Certains disaient être hanté par mon souffle, d’autres ne parlaient que de mes yeux, d’autres de mes jambes, d’autres encore avouaient que le parfum de mon corps les rendait fous… la plupart parlait de mes lèvres… Et rêvaient de les croquer comme on le fait d’un fruit rouge bien mûr et rempli de jus. Et puis certains avaient l’extrême obligeance de trouver mon nez superbe ! Mais aucun de ces hypocrites de ne me parlait jamais de ma poitrine ou de mon cul !

Le croirez-vous ? Avoir ce que l’on veut finit par lasser, à vaincre sans péril on triomphe sans gloire ! A une soirée un peu barbante, un type me demanda :

– Les femmes ne vous ont jamais tenté ?
– Les femmes ? Pourquoi pas ? J’ai toujours dit qu’il ne fallait pas que je meure idiote !
– Mais vous ne l’avez jamais fait !
– Je n’ai pas encore eu le temps, voyez-vous ! Répondis-je avec malice.

Bizarrement cette réflexion m’avait excité ! Ce challenge était passionnant. Séduire une femme ! Pourquoi pas, en effet ? Reste à savoir laquelle, reste à savoir quand ? Je pris la résolution de le faire avant les prochaines vacances… Une femme me résistera, c’est évident, toutes les femmes ne sont pas bi, mais nombreuses sont celles qui ne sont pas contre une expérience, dit-on…

A moi de me prouver que je peux arriver à rendre folle de désir une femme… Mais il faudra qu’elle me plaise… Afin qu’elle tombe dans mes filets, afin qu’elle vienne à moi et une fois tombée, je lui ferais comprendre qu’elle pourrait avoir encore mieux… Et je veux que lorsqu’elle goûtera à mes lèvres, à mon baiser elle n’ait qu’une idée en tête « mon corps » et que l’on passe un moment plus qu’inoubliable… mais est-ce que j’arriverai à la séduire ?

Revenons sur terre !

Je revenais d’aller voir ma sœur, qui avait un problème avec son homme… je roulais tranquillement quand soudainement ma voiture tomba en panne… Il pleuvait à torrent, je descendis, et jetais un coup d’œil sous le capot. Je constatais alors que je n’avais plus d’huile et que je n’en avais même pas vérifié le niveau.

J’ai pris mon portable… Il ne captait pas.

La seule solution était de frapper chez quelqu’un qui voudrait bien m’ouvrir et me permettre de téléphoner.

Une porte, deux portes, j’en essaie une troisième, c’est allumé, il y a quelqu’un mais ça n’ouvre pas, je vais pour faire une nouvelle tentative un peu plus loin quand la porte s’ouvre enfin. C’est alors que je me suis retrouvée devant cette jolie femme rousse en pyjama qui possédait de jolis yeux en amande.

Je lui explique mon histoire, elle me fait entrer, un peu déstabilisée… C’est sûr que ça n’arrive pas tout le temps ce genre de situation. Je la regarde mieux, elle me plait bien, elle dégage une certaine fraîcheur qui m’attire. Alors comme ça par déclic, je prends la décision, la femme que je veux me forcer de séduire, ce sera elle !

Du coup en fait de dépanneur, je téléphone dans le vide, je fais mon cinéma, le but c’est de gagner du temps

– Comment ça pas avant une heure ? C’est bien la peine d’avoir un contrat d’assistance…

Je raccroche, et m’aperçoit qu’en mauvaise comédienne, j’ai tout simplement oublié de donner mes coordonnées et celle du téléphone. Lucie s’en étonne et cherche à me virer, je me raccroche alors aux branches de façon miraculeuse :

– Ils m’ont demandé de les rappeler dans une heure, tous leurs véhicules sont occupés pour le moment…

Cette pauvre explication semble lui satisfaire, j’ai gagné la manche préliminaire, je suis pour une heure dans la place, à moi de savoir conduire la suite :

– Installez-vous… Vous voulez du thé ?
– Merci, je ne suis pas trop « thé »
– Un chocolat ?
– Oui, merci, je veux bien.

Je profite de son absence pour enlever mes lunettes, défaire mes cheveux, croiser mes jambes, rectifier mon rouge à lèvres. Mon parfum faisait toujours effet… J’étais prête !

La voici qui arrive avec le chocolat, elle me regarde bizarrement. Le poisson serait-il déjà en train de mordre à l’hameçon ? Ne pas perdre de temps, occuper le terrain, j’ai déjà une idée pour la suite. Je ne dis rien, elle me regarde furtivement, nous nous sourions, sourires de politesse, mais cela ajoute à la convivialité, et quand enfin le chocolat est versé, je mime une quinte de toux et en renverse jusque ce qu’il faut sur ma cuisse…

Lucie

Bon ! Qu’est-ce qu’elle nous fait la super star ? Elle n’est pas foutue de boire son chocolat sans s’en renverser sur elle ?

– Ça va ? M’enquis-je
– Ce n’est pas grave, heureusement ç’est tombé sur mes cuisses, je m’en serais voulu d’en renverser sur votre moquette.
– Je vais vous chercher une serviette en papier !
– Laissez, euh, comment dois-je vous appeler ?
– Lucie !
– Lucie, c’est joli, Lucie. Ne vous dérangez donc pas, je dois avoir un kleenex, ce qui m’embête c’est que ça va me faire une rougeur sur ma cuisse. Vous n’auriez pas une crème contre les brûlures ? Je suis vraiment désolée de vous importuner à ce point, mais il y a des jours comme ça, tout va mal !

Une rougeur sur la cuisse ! Pauvre chochotte ! Et me voici en train de farfouiller dans l’armoire à pharmacie, je trouve un tube de Biafine, ça devrait faire l’affaire, mais le plus curieux c’est que déjà dans mon imagination je me vois en train de lui masser la cuisse, et inexplicablement ça me rend toute chose ! Et puis soudain, je me reprends, il est évident qu’elle ne va pas me laisser faire, elle va se l’appliquer toute seule comme une grande, la Biafine ! Mais pourquoi cela me contrarie-t-il à ce point ?

Je reviens dans le salon ! Le choc ! Madame a ôté sa jupe, elle me tourne le dos, elle a retiré ses dim-up ou son collant je n’en sais rien et n’est vêtue en bas que d’un minuscule string qui lui rentre dans la raie des fesses et qui laisse apparaître un postérieur bien joufflu ! Quelle merveille, j’en ai l’eau à la bouche, une irrésistible envie d’embrasser tout ça m’envahit, je me racle la gorge, elle se retourne.

– J’ai enlevé le bas, ce sera plus pratique !
– J’ai trouvé ça !
– Merci ! Ça s’applique comment ?
– On sort une noisette du tube et on l’étale puis on masse légèrement…
– Je n’ai jamais été doué pour appliquer ces trucs-là, je vais essayer…

L’occasion est trop belle ! Tant pis si je me fais ramasser, et puis je suis persuadée qu’elle n’osera pas, après tout je suis chez moi…

– Si vous voulez, je peux vous le faire ? Proposais-je donc.
– Ça me semble une excellente idée !

Whaaah ! Je suis contente ! Contente parce que je vais masser la cuisse d’une inconnue avec de la Biafine ! Je dois être en train de devenir dingue !

Alors j’applique le machin, je masse, j’en profite pour poser l’autre main un peu plus loin près de son genou, sa peau est étonnement douce, mais il y a autre chose, cette femme dégage un parfum qui m’envoûte… j’en attrape des frissons, je prolonge le plaisir tant que je peux, mais je ne vais pas faire ça pendant une heure non plus.

– Vous avez des doigts très… Commence Suzanne sans finir sa phrase
– Des doigts comment ?
– Très habiles !
– Merci !
– Vous jouez d’un instrument peut-être ?
– J’ai fait un peu de piano ! Répondis-je.
– Ah ! Je me disais bien ! En fait c’est le mot que je cherchais, « doigté », voilà vous avez du doigté !

Elle joue à quoi ? Ou bien elle se moque de moi, ou bien elle a envie que je prolonge mes caresses, mais cette dernière hypothèse me semble tellement insensée que presque malgré moi je lance une boutade :

– Souhaiteriez-vous que je vous brûle l’autre cuisse, comme cela je pourrais vous la soigner aussi ?
– Me brûler, non ! Mais vous pourriez m’appliquer votre truc à titre préventif.
– Chiche ?
– Je me laisse faire !

Ça devient du délire ! Me voici en train d’appliquer de la crème sur une brûlure qui n’existe pas !

– Connaissez-vous, Lucie, la définition que donne le dictionnaire du verbe doigter !

Je lui souris, lui fais signe que non.

– Doigter c’est poser le doigt là où il faut et de la façon qu’il faut !

L’allusion est-elle sexuelle ? Je la regarde, dubitative, elle sourit à son tour, se passe l’espace d’un instant la langue sur les lèvres… je vais craquer, je crois… Je ne sais plus trop quoi faire.

– Peut-on se tutoyer Lucie ?

J’allais protester, dire qu’on se connaissait à peine, mais n’en fis rien et acceptais.

– Lucie, soit gentille remets-moi tes mains sur les cuisses, ça me fait un bien fou, tu ne peux pas savoir comme ça me détend. Tes mains sont si douces !

Le prétexte du baume n’est plus de mise à présent, je passe mes mains sur ces belles cuisses, les baladant doigts écartés, du genou jusqu’au plus haut que la décence le permette. La position que je suis obligée d’adopter me place donc face à elle, et nos visages sont désormais près l’un de l’autre, nos yeux se croisent et son parfum m’envahit de nouveau tandis que mes sens se troublent, pour la première fois depuis le début de cette fantaisie, je sens une humidité envahir mon entre jambe ! Mon dieu ! Je mouille en caressant les cuisses d’une femme ! J’essaie de me raisonner ! Quelque chose ne va pas ! Suzanne est sans doute lesbienne ou bisexuelle, mais qu’est-ce que je peux bien être représenter pour elle, avec mon corps imparfait, ma peau trop blanche, mes taches de rousseurs, mon odeur de rousse ? A nouveau nos regards se croisent et à nouveau elle se passe la langue sur les lèvres, plus longuement cette fois-ci ! Je vais craquer, je le sens !

Je n’ai jamais embrassé une femme de ma vie avec la langue, et là, tout de suite, maintenant j’ai envie de le faire. Alors bêtement je l’imite, et passe à mon tour ma langue sur mes lèvres, guettant, implorant sa réaction… Déjà mon esprit anticipe notre baiser, et je le souhaite passionné. Son parfum m’envahit à nouveau, j’ai un frisson, la chair de poule, la bouche sèche, je crois cet instant crucial et mes yeux sont rivés vers sa bouche, sa jolie bouche, si bien dessinée, si désirable, si pulpeuse, si…

– Je peux te faire un bisou sur le nez ?
– Mais bien sûr, ne t’en prive pas !

Un peu les lèvres, un peu la langue, je n’avais jamais fait ça, mais j’en avais envie !

– Tu l’as acheté où ton pyjama ? Demande-t-elle alors cassant du coup un peu l’ambiance.
– C’est un cadeau de mon mari !
– Il est où ton mari ?
– En déplacement qu’il m’a dit.
– Tiens donc ! Tu sais à quoi il me fait penser ton pyjama ?

Elle m’énerve, j’étais à deux doigts de lui rouler un patin et voilà qu’elle m’embrouille avec mon pyjama !

– Non, je ne sais pas à quoi il te fait penser ?
– A un papier cadeau !
– Hein ?
– Un joli papier cadeau ! On le regarde un peu distraitement et puis on se dit qu’on l’aime bien parce qu’à l’intérieur il y a forcément une jolie surprise !

Oh ! Joli le coup ! Je ne sais tout simplement pas répondre, cette fille est trop imprévisible ! J’essaie néanmoins de préparer quelque réplique intelligible, mais je n’en ai pas le temps !

– Déboutonne-le ! Ordonne-t-elle brusquement.
– Tu veux que…
– T’as parfaitement compris !
– Tu risques d’être déçue !
– Tu préfères que je le déboutonne moi-même ?
– Oui !

Et c’est ainsi que comme dans un rêve, Suzanne me déboutonna mon haut de pyjama.

– Charmant !

Mais puisqu’ils sont charmants, pourquoi n’y touche-t-elle pas ? Je suis prête maintenant pour le grand saut, mais pourquoi ne m’aide-t-elle pas ? Elle est là en train de les regarder ! Si ça se trouve, elle les trouve moches mes gros nichons avec leurs tétons qui sont toujours restés roses ! Non, son regard va de mes seins à mon visage, de mon visage à mes seins, puis elle recommence, j’ai du mal à suivre, il faut que je dise quelque chose, par exemple que je lui demande de me montrer les siens, parce qu’après tout, il n’y a pas de raison…

– Tu es belle, Lucie !

Le pire c’est qu’elle a l’air sincère !

Elle semble hésiter, soupire un grand coup, commence à dégrafer son chemisier, je la sens fébrile, elle fait ça n’importe comment, ne cherche même pas à faire durer le plaisir et commence à déboutonner par le milieu comme si elle était seule, elle se mord les lèvres, tous les boutons ne sont pas encore détachés. Ah nouveau elle soupire ! Et puis on visage s’éclaire, s’approche du mien…

C’est fulgurant ! Nos lèvres s’entrouvrent simultanément, nos langues se battent en un baiser effréné, on brasse de la salive comme s’il en pleuvait, nos mains cherchent nos corps et je mouille comme une éponge. Je ne sais pas comment on a fait pour se retrouver toutes les deux sur la maquette. Le reste de nos vêtements vole sans préalable, sans cérémonie. Sa poitrine est magnifique, ces rondeurs légèrement mates aux mamelons caramel sont autrement plus canons que les miennes, je les caresse, elle se laisse faire, je les embrasse, je les lèche, j’en suce les pointes, mais je sens bien que ce qu’elle veut d’abord, c’est s’occuper de moi ! OK je lui offre mon corps et c’est à son tour qu’elle joue avec mes globes, devenant ivre de leur présence, les pelotant des deux mains s’en frottant les joues, les rapprochant pour aller plus facilement d’un téton à l’autre. Je lui agrippe les fesses, mon dieu, que c’est doux, je m’enhardis, ma main se fait exploratrice, et passe entre les deux hémisphères, pour parvenir jusqu’en dessous du sexe. C’est tout mouillé, c’est moi qui la fait mouiller, et le fait de la faire mouiller, ça me fait mouiller… on ne s’en sortira pas, je vous le dis !

A nouveau on s’embrasse, j’ai le sexe en feu, on s’ébat comme des diablesses, on transpire et nos peaux se font glissantes. A un moment je me retrouve en travers de son corps, et mon téton frôle le sien ! Curieuse sensation que j’ai envie de renouveler. Et me voici, en train de m’amuser à faire frôler nos seins l’un contre l’autre. Elle se laisse faire, se contentant de m’offrir son sourire, le plus beau des sourires

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On s’entortille en se caressant de telle façon qu’on se retrouve bientôt en position de 69, moi sur le dos, Suzanne au-dessus ! C’est comme cela que je m’imaginais la chatte d’une latine, poilue et odorante ! Je plonge là-dedans, essayant de me frayer un chemin dans cet adorable fouillis, et pendant ce temps-là, ma complice me lape déjà le clitoris de grands coups de langue ! Je sens que je ne vais pas tarder à partir ! Dans les romans érotiques il est de bon ton de rechercher la jouissance simultanée, mais j’ai pris du retard, et puis je manque d’habitude, sa pression est si forte que je ne peux me concentrer !

– Vas-y fais-moi jouir, et après je m’occuperais de toi !

Je cesse mes mouvements de langue, mais pas mes caresses, le plaisir est proche, trop proche, j’éclate…

J’attends un petit peu, la caresse tendrement, lui dit que c’était bon, elle ne répond pas, me caresse les cuisses. Elle m’a l’air un peu compliquée cette nana, mais c’est vrai aussi que je manque d’expérience. Je reprends mon cunnilingus, je m’applique, j’ai un peu peur de ne pas y arriver, mais quelques rauquements de mon amante me rassurent. Elle fait d’ailleurs de plus en plus de bruit, J’accélère, je fais de mon mieux balayant sans arrêt son petit bouton, et soudain la voilà qui gueule comme une forcenée tandis qu’un liquide m’envahit la bouche, je ne suis pas sûre mais on dirait bien qu’elle en a pissé de plaisir ! Oui c’est ça c’est de la pisse et je la trouve délicieuse !

Je crois alors l’affaire terminée, mais non, Lucie a déjà replongé vers mon sexe. Je me dis d’abord que ce n’est peut-être pas la peine, mais l’excitation revient vite, du coup de façon inimaginable je me mets à fureter de la langue autour de son petit trou, elle ne proteste pas, le goût est âcre, ça sent un peu la merde, et je me surprends à me régaler, la merde d’une aussi belle femme ne peut être que bonne. Pardi ! Puisque je vous le dis !

J’explose pour la seconde fois de la soirée ! Je suis à moitié dans les vapes, mais j’ai du mal à comprendre ce qui se passe de l’autre côté, Suzanne est atteinte de tremblements bizarres, je me glisse sur le côté l’obligeant à se dégager et découvre ma complice en extase.

– Ben Suzanne, qu’est ce qui se passe ?
– Je suis trop heureuse, si tu savais ce que je suis heureuse de t’avoir fait jouir
– Mais moi aussi, mais…
– Je peux rester dormir avec toi cette nuit !
– Mais ton dépanneur ?
– On l’encule !

Suzanne

Et voilà, c’est ce qui s’appelle doser ses effets, juste assez pour que ce ne soit pas innocent, mais pas trop non plus pour ne pas assassiner sa moquette ! Du coup je lui demande une crème contre les brûlures, si elle n’en a pas, j’inventerais autre chose, j’ai toujours eu de l’imagination. Et puis pendant qu’elle s’en va j’ai l’idée d’enlever ma jupe et mes dim-up, je vais l’attendre le dos tourné, on verra bien si elle apprécie la vue de mon cul ?

La voici mais je fais d’abord semblant de ne pas l’avoir vu ! Je vais lui proposer de me passer le baume elle-même, l’engrenage continue…

Elle accepte, elle fait ça bien la petite rousse, un sacré doigté, voilà qui me donne une idée, je vais lui parler de ses doigts, par association d’idée cela devrait la pousser encore un peu plus vers l’excitation.

Je lui demande ensuite par jeu, de me passer du baume sur l’autre cuisse, c’est un moment important puisque nous n’en sommes plus aux civilités ni aux services rendus, mais nous en sommes à jouer ensemble !

Et à nouveau je lui parle de ses doigts, je suis cette fois plus explicite et pour enfoncer le clou je passe ma langue sur mes lèvres

– Peut-on se tutoyer, Lucie ?

Une complice de jeux avec laquelle on se tutoie, déjà les rapports ne sont plus les mêmes, mais en a-t-elle conscience ? Ce jeu il me faut désormais le prolonger.

– Lucie, soit gentille remets-moi tes mains sur les cuisses, ça me fait un bien fou, tu ne peux pas savoir comme ça me détend.

Je suis en train de me demander si le jeu n’est pas en train de me dépasser, ses mains sur mes cuisses me font un drôle d’effet et mon sexe s’humidifie de façon complètement inattendue. Nos visages sont assez proches, pour cette opération, son beau visage de rousse avec ses petites taches de rousseurs, son odeur de rousse me narguent. Une flambé de désir m’envahit, mais elle n’est pas seulement sexuelle, je désire maintenant cette fille, je veux ses lèvres, ses mains, sa bouche, son sexe, son cul, son corps ! Je la veux ! Pourvu qu’elle soit d’accord pour aller jusqu’où je souhaite aller. Nos regards se croisent, elle m’implore, de nouveau je joue avec ma langue sur mes lèvres, j’essaie de reprendre le cours du jeu initial, je souhaitais la rendre folle de moi ! Je ne sais pas si elle est folle de moi, mais elle a envie, c’est déjà ça… Par contre ce qui n’était pas prévu c’est que ce soit elle qui me rende folle à ce point ! Je sens que je vais capituler, que je vais changer de jeu ! Je temporise, essayant de reculer l’inéluctable moment ou nos bouches s’uniront… Je lui demande avec le plus de diplomatie possible d’enlever son pyjama ! Elle n’est pas contre mais préfère que je la déboutonne ! Allons-y ! Et là je découvre deux merveilleux globes, ils sont charmants, tous blancs avec les petits bouts roses ! Voir ce joli petit minois, le haut de pyjama ouvert sur ses seins laiteux me fait un effet impossible, je suis en train de fondre…

Il faut que je prenne une décision : ou bien je continue mon jeu en faisant en sorte qu’elle me demande de me déshabiller, où alors je lui saute dessus, j’aurais perdu mon challenge, mais ça ne fait rien je l’accomplirais une autre fois…

Je cherche à me reprendre, je vais lui faire le coup du déshabillage de chemisier, mais je n’y arrive pas, je suis trop excitée, je fais n’importe quoi ! Je laisse tomber et attire son visage près du mien.

Voilà ! Ça y est nous nous embrassons ! Que ça fait du bien ! Je ne m’en rassasie pas de la Lucie, j’en veux encore, j’en veux plein, j’en veux plus ! Je la veux toute !

Le baiser est long, très long, nous finissons par nous écrouler et par mélanger nos corps que nous débarrassons comme des sauvages de nos vêtements. Je laisse Lucie un moment s’occuper de moi, mais je ne tiens plus en place, je lui saute littéralement dessus et embrasse tout ce que je peux embrasser, caresse tout ce que je peux caresser, je m’occupe de ses seins, reviens à sa bouche, joue avec tout son corps, je m’enivre d’elle dans un torrent de sueur. Et nous voici en position de 69, Lucie s’occupe de mon sexe mais semble avoir du mal à coordonner ses mouvements avec les miens, elle a l’intelligence de faire une pause, et de me laisser faire, alors pour la première fois de ma vie je m’acharne à faire jouir une chatte qui n’est pas la mienne, son clitoris érigé est très réceptif à mes caresses, et bientôt elle atteint le plaisir ! Je l’ai fait jouir, ma Lucie ! J’ai dit ma Lucie ? Je vais craquer, je nage dans le bonheur, je viens de rencontrer une femme avec laquelle j’ai aimé profondément faire l’amour. Derrière c’est le calme, je voudrais bien qu’elle s’occupe de moi à son tour… ça y est, elle le fait, je suis si excitée que l’affaire devrait être brève, le problème c’est que je ne contrôle plus rien, ni mes cris ni mes liquides intimes et je n’ai pu m’empêcher de lui pisser dessus. Elle en avalé une bonne rasade, sans rien dire.

Et la voilà qui me lèche le cul. Horreur, tout à l’heure au bistrot, il n’y avait plus de papier et je me suis sommairement essuyée avec mon dernier kleenex. Mon cul doit sentir la merde, mais ça n’a pas l’air de la déranger. Brave fille !

Je ne suis pourtant pas rassasiée, de sexe peut-être mais pas d’amour, je veux lui en donner encore plus et avant qu’elle ne proteste je la lape à nouveau, et au bout de quelques minutes l’envoie à nouveau au ciel des amours saphiques.

C’était trop bon ! Je lui demande si je peux rester mais j’étais sûre de la réponse. Car si je lui demande de passer la nuit dans son lit n’est-ce pas pour avoir le plaisir de lui faire à nouveau l’amour dans le calme du premier matin ?

 

© Hélèna Sevigsky 06/2003 d’après une idée et des personnages de Calystoben, modifié en 2013 et en 2022

Par Hélèna Sevigsky - Publié dans : Helena Sevigsky
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Jeudi 9 août 2018 4 09 /08 /Août /2018 19:38

Entretien d’embauche
par Hélèna Sevigsky

bisou1719

Mon sac, mon sac, où est mon sac ? Je dois me rendre à un entretien d’embauche, un poste de conseillère dans une agence de voyage… Mais je ne suis pas en avance…

Pendant que je cherche mon sac, je me présente, Béatrice 28 ans, rousse aux yeux bleus, dynamique et de superbes jambes (c’est ce qu’on dit) et… ça y est, j’ai retrouvé mon sac… je disais… et je les entretiens le mieux possible. Je me considère comme hétéro, mais il parfois m’arrive d’avoir de brèves aventures avec des femmes comme dernièrement cette fausse blonde qui m’a bouffé la chatte dans les vestiaires de la piscine.

J’ai pris le métro, je suis sortie à la station qu’on m’avait indiquée. Je regarde le plan, la rue n’y est pas ! Je demande à plusieurs passants… Personne ne semblait connaître cette rue… Je demande à un boulanger, à un marchand de journaux, toujours sans résultat… J’essaie de téléphoner au numéro figurant sur ma convocation… qui répond désespérément occupé. Je pense laisser tomber et décide de faire une dernière tentative, il y a une sorte de boutique indiquée  » cabinet G….  » J’ignore ce qu’on y fait, la minuscule vitrine n’étant occupée que par trois pauvres plantes d’intérieurs.

– Bonjour Madame, je cherche la rue Grissoire. J’ai rendez-vous dans une agence de voyage mais je suis perdue…

Une jeune femme était à l’accueil, assez mignonne, blonde aux yeux bleus, nez intéressant, souriante.

– Rue Grissoire, je ne vois pas, ce serait dans le quartier ?

Elle me regarde bizarrement, j’avais l’impression qu’elle me déshabillait de la tête aux pieds.

– Oui, on m’a dit de descendre à la station Lamarck-Caulaincourt.
– Je suis désolée, mais je ne vois pas, demandez à ma responsable, elle doit savoir, elle ! Elle est dans son bureau !
– Je ne vais pas la déranger pour ça !
– Vous ne le dérangerez pas !

Elle me sort cette phrase avec une assurance assez étonnante, qui ne m’a intrigué que quelques secondes, n’ayant pas que cela à faire et accumulant mon retard.

– Bon très bien !
– Deuxième porte à droite. Préparez-vous à un choc !

Je n’avais pas trop compris ce qu’elle disait, mais je frappais à la porte. Une voix suave me pria d’entrer, je balbutiais un vague bonjour, interdite devant cette apparition : Une très belle femme, avec des lunettes, grande brune, cheveux attachés, métisse aux yeux verts magnifique, souriante, de la classe, une couleur de peau idéale, un décolleté troublant. Elle venait juste de raccrocher son téléphone.

– Vous désirez ?

Sa voix était très agréable, on avait envie de l’écouter pendant des heures

– Je sais plus… je…
– Approchez-vous ! dit-elle, toujours souriante.

Je m’approchais.

– Votre secrétaire m’a dit que vous connaîtriez peut-être la rue Grissoire…
– Ah ! Oui, C’est l’ancienne rue de la Brise ! Ils ont modifié le nom il y a un mois ou deux, alors forcément personne ne connaît… Elle n’est pas loin, elle est à deux rues en parallèle avec celle-là… Quand vous ressortirez, si vous voulez ressortir bien sûr, et bien, vous allez faire le tour du pâté de maison et à la Rue des lavandes vous irez à gauche et c’est la deuxième à droite. Pas très compliqué… Vous verrez rue des lavandes il y a un parc avec une petite fontaine…

Pourquoi avait-elle dit « Si vous voulez ressortir » ? Je n’allais pas rester là ! Sa voix était si agréable que je n’avais retenu que la moitié de ce qu’elle m’avait dit, mais avec l’ancien nom de la rue, je trouverais

– Bon je vous remercie ! J’y vais !

Elle s’approcha de moi. Sa bouche était sensuelle, comme si que le soleil avait caressé ses lèvres. Et ses yeux verts étaient si troublants… j’avais l’impression qu’ils étaient façonnés dans l’émeraude

– Si ce n’est pas trop indiscret, je peux vous demander ce que vous cherchez rue Grissoire ?
– Je dois me rendre à un entretien d’embauche. Dans une agence de voyage !
– Ah ! Bon ! Vous cherchez ce secteur en particulier ?
– Non, mais pourquoi pas ? En plus j’adore voyager… bon merci encore, je file…
– Bien. Au revoir ! Si jamais ça ne marche pas, repassez donc me voir, je pourrais peut-être vous aider.

Quand elle me dit cela j’avais l’impression de recevoir un souffle érotique qui me traversait tout le corps !

– Merci, c’est gentil… Au revoir !

J’ai dû redemander mon chemin, angoissée, mais tout en n’arrivant pas à me débarrasser de l’image de cette femme si troublante. Quand enfin je franchissais le seuil de l’agence de voyage j’avais 45 minutes de retard.

– C’est pour l’entretien, je suis Béatrice ! Je suis désolée, je suis terriblement en retard…
– Et vous croyez vraiment qu’on va embaucher quelqu’un qui s’amène avec trois quarts d’heures de retard et qui n’a même pas téléphoné pour s’excuser… Me répond un jeune présomptueux.
– J’ai téléphoné mais votre ligne est toujours occupée, et cette rue est introuvable.
– Nous ne vous retenons pas, la sortie est derrière vous, au revoir, mademoiselle !

Envie de tuer ce type ! Tant pis pour moi, je chercherais autre chose, la matinée est foutue, je rentre chez moi et toujours l’image de cette femme qui m’obsède… « Elle pourrait peut-être m’aider » avait-elle dit ! Bizarre ! Si c’est pour m’engager dans un salon de massage ou une agence d’escort, je ne suis vraiment pas chaude… mais rien ne m’empêche de me renseigner…

Le lendemain je suis retournée dans la boutique de cette sculpturale métisse. Je m’étais simplement vêtue d’une petite robe bleue assez simple mais légèrement décolletée, et comme il faisait déjà fort chaud en cette heure matinale, je ne m’encombrais pas de collants. Je revoyais la secrétaire.

– Bonjour, vous vous souvenez de moi ?
– Oui, vous cherchiez votre chemin… vous savez il y a des visages qu’on oublie pas ! Je parie que vous voulez revoir ma patronne ?
– Euh ! Oui, parce que je cherche du travail, et elle m’a dit qu’elle pourrait peut-être m’aider, mais vous êtes peut-être au courant, c’est quoi comme travail ?
– Ce serait pour me seconder, on est débordé, mais Mademoiselle va vous expliquez tout ça ! Au fait vous l’avez trouvé comment ?
– Pardon ?
– Je veux dire, physiquement… Moi elle m’impressionne, je ne peux rien lui refuser… enfin pas grand-chose
– Ah, bon ? Oui c’est une belle femme !
– Allez-y, elle est libre ! Au fait, je m’appelle Estelle

Je suis rentrée dans son bureau. Nous avons parlé longtemps et j’étais à nouveau impressionnée par son envoutante beauté Je sais donc qu’elle s’appelle Antonia et elle me précise qu’elle est avocate. Il s’agit d’un cabinet (un grand nom pour deux personnes) spécialisé dans le droit des entreprises…

– On s’est un peu spécialisé dans les problèmes de contrefaçons, c’est un truc qui marche bien en ce moment et comme on a gagné un procès récemment j’ai récupéré pas mal d’affaires, Estelle n’y arrive plus toute seule. Montrez-moi votre CV et tout le restant.

Elle jette un coup d’œil

– Bon ce n’est pas mal, tout ça, mais pourquoi votre dernière boite ne vous a pas gardé ?
– Faillite !
– Je vois… Vous connaissez un peu le droit !
– Je n’en ai fait qu’au lycée…
– C’est embêtant, mais vous avez peut-être d’autres arguments pour que je vous embauche ?
– Si c’est du secrétariat, je sais me débrouiller, je connais bien la micro, et je pense avoir le sens de l’organisation.
– Je n’en doute pas un seul instant… Vous êtes mariée ?

Pourquoi me demande-t-elle ça ? C’est indiqué sur mon CV que je suis célibataire !

– Je vis seule depuis un an, j’avais un copain, mais on s’est séparé.
– C’est la vie, moi aussi j’ai vécu avec un mec, je ne suis pas près de recommencer. Me dit-elle amère.
– Pourtant vous ne devez pas avoir de mal à trouver. Lui fis-je remarquer spontanément me rendant compte après que ma remarque était sans doute déplacée.
– Oui, mais je ne cherche pas…
– Ben moi non plus… enfin pas trop.
– Tutoyez-moi ! Me dit-elle à brûle-pourpoint
– Ça me gêne un peu… si vous devenez ma patronne…
– Inversons le problème, si tu veux être embauchée, il faudra qu’on se tutoie
– Alors d’accord !
– Bon, sinon je ne vais pas faire la modeste, j’ai des miroirs chez moi, je sais que je plais, alors évidement plein d’hommes sont à mes pieds. Il y en a même qui me suivent comme des mouches. Parfois ça me saoule, parfois c’est pratique, pour le boulot notamment. Mais comme je te l’ai dit les hommes ne m’amusent plus, maintenant mon truc ce serait plutôt de séduire une femme et la rendre accro.

C’est ce qui s’appelle « annoncer la couleur ! ».

Alors elle me fixa du regard, enleva ses lunettes et défit ses cheveux… Je commençais à craquer sur place… Son parfum était subtil… Elle se leva, je restais assis sur ma chaise.

– As-tu essayé avec une femme ? Goûté au baiser d’une femme, à la peau d’une femme ?
– Je… Je…
– Je quoi ? Laisse-toi faire !

J’étais tétanisé par ses paroles… Elle me regardait intensément, s’approcha doucement de ma bouche… Je restais toujours sur ma chaise… Elle m’embrassa. Et soudain, j’étais sur un nuage, j’adorais sa bouche, son parfum, sa langue… C’était voluptueux.

– Alors ?
– Vous êtes une sorcière !
– On ne se tutoie déjà plus !
– Alors tu es une sorcière !
– Une sorcière qui a plus d’un tour dans son sac, tu n’as pas tout vu…

Et on s’est jeté pour s’embrasser l’une contre l’autre… Mais cette fois ce fut plus court. Elle s’est détachée de moi et se défit un bouton. J’avais une vue magnifique sur la naissance de sa poitrine… mais elle repartit vers sa chaise… Je n’en pouvais plus.

– Il fait chaud, si j’avais un glaçon je me le passerais sur ma poitrine… Tu imagines ?

Bien sûr que j’imagine, mais j’étais là subissant les événements, la culotte trempée. Je dû faire un effort venant du tréfonds de mon être pour lui crier, lui supplier presque :

– J’ai envie de toi.
– Tu n’as pas résisté longtemps. ! Répondit-elle avec un petit sourire en coin.

Ses yeux, sa voix, ses cheveux son parfum m’envoûtait. Mais sa réponse m’embêtait un peu, je n’étais donc que ça, un jeu, une cible…

– C’est peut-être un coup de foudre ! Balbutiais-je !
– Il ne faut pas…
– Tu joues avec moi, c’est cela ?
– Un peu, j’avoue, mais je ne te veux aucun mal, et il est même bien possible que je t’embauche…
– C’est vrai ?

Elle ne répondit pas, se contentant d’opiner de la tête.

– On va encore jouer un petit peu… Tu veux ? Continua-t-elle
– C’est quoi ?
– C’est tout simple, je te donne cinq minutes, pas une seconde de plus…

Un peu peur…

– Et pendant ce temps-là, tu peux me faire ce que tu veux… enfin presque…

J’ai du mal à réaliser, je n’ose pas, je crains un piège, quelque chose…

– Tu perds du temps !

Ben, oui je perds du temps. Je finis par m’approcher, je lui caresse les cheveux, lentement, subjuguée par son parfum envoûtant, puis je détache tous les boutons de son chemisier que je fini par lui enlever. Elle est splendide comme ça avec son soutien-gorge rouge en dentelle. Je promène ma main sur ses bras, sur ses épaules, de belles épaules luisantes sous les rayons que le soleil laisse percer dans ce petit bureau. J’ose attraper les seins par-dessus les bonnets, puis une main passe dans le dos, l’autre aussi, je m’enivre du contact soyeux de cette peau couleur de chocolat au lait. La fermeture du soutien-gorge me nargue. Je tends son attache, relâche l’agrafe, mais je ne le retire pas, il ne tient que par ses bretelles. Je reste derrière elle, mes mains l’encerclent, et c’est sans les voir qu’elles empaument la chair de ses globes. Je suis excitée comme rarement je l’ai été, mon entrecuisse devient poisseux, j’ignore où cette aventure va me conduire, j’ignore aussi combien de temps il me reste, mes mains s’activent sur ses seins que je malaxe comme si je ne devais plus jamais les caresser de nouveau, les tétons sont érigés, je joue avec à l’aide de mes doigts. Et puis profitant des secondes qui me restent, je la contourne, amène ma tête à la hauteur de ses pointes, j’ouvre la bouche, je tends la langue, la fais rencontrer le téton ! Ce contact m’électrise, mais sans doute elle aussi…. Je referme mes lèvres sur ce petit bout de chair redressée et l’aspire, elle pousse un petit gémissement, seul son sorti de sa bouche depuis le début du jeu. Je vais pour faire subir le même sort à son sein gauche !

– Stop !

Déjà fini ! Le temps passe trop vite quand on fait des bonnes choses… Je me redresse, ne sachant pas trop quoi faire…

– Tu as des doigts de fée ! M’assure-t-elle

Je fonds sous le compliment, voulant le croire sincère.

– Retire ta robe !

J’aurais tant voulu que ce soit elle qui me le fasse, mais bon, je ne vais pas me plaindre. Et comme si la chose était la plus naturelle du monde je dézippe la fermeture de ma robe et la fait chuter à mes pieds. Me voici en culotte et soutien-gorge devant ma peut-être future patronne.

– Quelles jambes !

Ce doit être le jour des compliments. ! Elle fait légèrement pivoter son fauteuil afin de me faire face.

– Approche ! Pose un pied sur le rebord de la chaise, voilà comme ça !

Elle me caresse la jambe en partant du mollet, sa caresse a quelque chose à la fois d’électrique et d’apaisant, je suis aux anges, elle ne se presse pas, fait durer le plaisir mais finit remonter vers la cuisse… puis plus haut encore…

– Et ben dis donc, tu mouilles comme une éponge !
– Je n’y peux rien, c’est la situation qui…
– Mais ce n’est pas un reproche, ma biche… enlève moi cette culotte !

J’ignore pourquoi, mais ça me gêne un peu, montrer mes seins ne m’aurait pas coûté, mais là, me retrouver la chatte à l’air alors qu’Antonia ne le fait pas m’embarrasse un peu… Allant au-devant de mes hésitations la belle métisse me la descend elle-même après m’avoir demandé de reposer le pied par terre.

– Allez, donne !

Pourquoi veut-elle que je lui donne ! Je ramasse le sous-vêtement tombé à mes chevilles et lui tends, elle s’en empare, le porte à ses narines, en hume le parfum.

– Ça sent la pisse ! Peut-être autre chose aussi…

C’est quoi cette réflexion en forme de douche froide. C’est une culotte, c’est normal qu’il y ait des odeurs.

Elle approche la culotte de sa bouche, sort sa langue et en lèche les traces d’urine.

– J’aime bien ! Me dit-elle.

Nouvelle douche froide mais dans le bon sens cette fois.

– Tu dois me trouver un peu dérangée, non ?
– Pas du tout !

Elle a toujours la culotte dans la main et inspecte à présent l’autre côté. Elle ne va tout de même pas… Si… la voilà qui découvre quelques tracs brunâtres, certes il n’y a pas grand-chose presque rien, mais enfin…

– J’aime beaucoup les fluides corporels, la pisse, la merde…

Et elle lèche ! Je suis tombé sur une cinglée et moi je reste là comme une cruche.

– Tourne-toi ! Tu as un joli petit cul dis donc ! Voyons cette foufoune ! Allez, approche, je ne vais pas te manger… ou plutôt ci je vais te manger, allez viens plus près…

J’avance… elle me caresse la toison pubienne, uniquement la toison, mais je sais que d’un moment à l’autre, son doigt va se faire inquisiteur, j’attends ce moment, crispée… Non, ça ne vient pas, elle amène son visage vers mon pubis, l’embrasse, les doigts écartent un peu ma fente, juste un peu, la langue s’approche, lèche juste un coup, elle se retire, me sourit ! C’est frustrant son truc !

Et puis, elle fait pivoter de nouveau son fauteuil cette fois vers le bureau, me laissant là comme une andouille. Elle prend le téléphone.

– Allo, Estelle, tu vas me préparer un contrat d’embauche, mais là tout de suite je voudrais que tu me trouves des glaçons… va demander au café en face, ils t’en donneront…

Beaucoup de choses dans ma pauvre petite tête, je vais donc être embauchée, c’est l’essentiel, je suis toujours aussi excitée et j’ignore si les « hostilités » vont reprendre. Et puis je suis à poil (ou plutôt revêtue de mon seul soutien-gorge) et la secrétaire va se pointer avec des glaçons. Je ramasse ma robe afin de me rhabiller, tant pis pour la culotte… Ah oui la culotte elle ne va pas la laisser au milieu du bureau ?

– Reste comme ça !
– Mais la secrétaire….
– Elle en a vu d’autres… t’inquiètes pas.

Je me mets quand même instinctivement les mains devant mon sexe quand celle-ci pénètre dans le bureau avec un petit bol rempli de glaçons.

– Ça va, ça se passe bien ? Ironise-t-elle !
– Faut pas se plaindre ! Répond Antonia

Je me demande quels sont les rapports entre ces deux-là ! J’ai soudain la furtive impression de gêner…

– Je te… je vous rappelle que vous avez rendez-vous à 11 heures avec Monsieur Bernard à Levallois !
– Putain ! Faut que j’y aille ! Répond Antonia affolée. Béatrice, il faudrait que tu puisses venir chez moi ce soir vers 20 heures ! Estelle, tu lui donneras l’adresse ! Je suis désolée mais faut que je m’absente…

Cette fois je me rhabille pour de bon, volontairement par malice, je ne reprends pas ma culotte et la laisse trôner sur le bureau. Je murmure un bref au revoir en me demandant ce que sera ce nouveau rendez-vous en soirée.

– Oh ! Tu ne vas pas partir comme ça !
– Mais…
– Je m’en vais, on pourrait s’embrasser. Non ?

Nous nous sommes alors échangé un baiser, long, profond, ardent, plein de promesses d’amour et de tendresse avant de nous quitter pour de bon.

Je quittais la boutique après un bref échange (complice ?) à la secrétaire. Je me demandais ce qui m’arrivais, mais quoiqu’il en soit deux choses me paraissait très claires, la première c’est que j’avais sans doute retrouvé un emploi, la seconde est que je me retrouvais avec un patronne dont j’étais – le mot n’est pas trop fort – tombée subitement amoureuse ! Faire le tri là-dedans ! Mais trier quoi ? Je déjeunais sur le pouce, rentrais chez moi prendre une douche, me changeais, l’après-midi me parut interminable…

Je n’ai pas remis ma robe bleue et à l’heure dite c’est simplement habillé d’un fin pantalon blanc et d’un petit haut verdâtre et légèrement décolleté que je me rendis au domicile d’Antonia. Elle habitait dans le 12ème près de la place de la Bastille. Je sonne. On m’ouvre ! Et là, première surprise de la soirée, c’est Estelle qui m’ouvre ! Et une Estelle en tenue de soubrette ! Petite coiffe sur la tête, bustier très décolleté, minijupe recouverte d’un petit tablier blanc bordée de broderie ! Je rêve ou quoi ? Estelle n’était donc pas uniquement sa secrétaire mais aussi sa servante privée ! Le délire !

Antonia m’accueille ! Elle est splendide, elle vient de prendre une douche et ses cheveux sont tirés et plaqués en arrière renforçant l’ovalité de son beau visage, elle s’est vêtue d’une sorte de kimono croisé et attaché sur le devant, mais de telle façon que la naissance des seins reste très visible. Les extrémités de nos lèvres se rejoignent furtivement permettant de m’envahir de son parfum si particulier et de retrouver instantanément le trouble provoqué par sa simple présence.

– Assois-toi ! Tu prendras bien un petit apéro… Whisky ? Martini ? Champagne ?
– Martini !
– Je vois, mademoiselle préfère quand c’est un peu sucré, mademoiselle aime bien les douceurs ! Mais j’aurais préféré que tu choisisses un champagne maison.

Qu’est-ce qu’elle raconte ?

– Du champagne maison ?
– Ben oui, quoi, je ne peux pas te donner le mien, j’ai fait un gros pipi sous la douche, mais Estelle devrait pouvoir…

J’ai peur de comprendre, me contentant d’approuver d’un sourire, bercée par le charme suave de sa voix.

Estelle, elle qui elle tout compris, revient avec deux coupes de champagne vides, soulève son petit tablier et sa minijupe, pisse dans les verres qu’elle pose ensuite sur la table.

– Je peux disposer, madame ? Demande la soubrette

Elle me semblait beaucoup moins protocolaire ce matin ! Quel rôle joue-t-elle ?

– Disposer pour faire quoi ? Tu ne trinques pas avec nous ?
– J’ai de quoi faire, madame, j’ai une lessive à pendre, du repassage en retard, et puis il faut que je prépare le dîner !

Incompréhension ! Estelle aurait donc deux métiers, ou alors elle n’exerçait le secrétariat qu’en dépannage ? Quelque chose m’échappait !

– Parce que rien n’est prêt pour le dîner ? Reprend la grande métisse.
– Et j’aurais eu le temps quand, pour le faire, Antonia ?

Le ton a changé, ce n’est plus la petite soubrette soumise de tout à l’heure, mais une femme qui se rebiffe ! Quels sont donc les vrais rapports entre ces deux-là ?

– Ne t’énerve pas, prends-toi un verre et viens trinquer avec nous, et pour le dîner, et bien nous descendrons au restaurant… Toutes les trois…
– D’accord ! Concède la soubrette s’en retournant alors brièvement en cuisine.
– Elle est surmenée, trop de boulot… C’est bien pour ça qu’on cherche quelqu’un…
– Mais, je…
– Ne t’inquiètes pas je t’expliquerais ça tout à l’heure. Trinquons…
– A notre association ! Compléta Estelle vite revenue avec un verre de Martini…

En principe quand on a trinqué on boit, le souci c’est que j’ai un verre de pisse dans la main, je pensais jusqu’ici à une sorte de blague, mais quand je vois Antonia se lécher les lèvres après en avoir absorbé une goulée, je me sens perdue.

– Tu ne l’as jamais fait ? Me demande-t-elle.
– Je suis désolée, ça va trop loin, je ne peux pas faire ça !
– Petite sotte ! Tu n’es même pas foutue d’essayer.

Le ton est cassant, et moi je suis là comme une conne. Je cherche mon sac, je vais partir.

– Béatrice ! M’interpelle Antonia.
– Oui !
– Bois !
– Je m’en vais…
– Béatrice !

Je me retourne, et à ce moment-là Antonia me balance le contenu du verre de pisse sur moi. J’en ai partout, sur le visage, sur mon pantalon, sur mon haut. Je ne peux pas partir dans un tel état. Pourquoi m’a-t-elle fait ça ? Pourquoi m’a-t-elle humilié de cette façon ? La salope !

Je craque, je ne peux pas retenir mes larmes.

Antonia me rejoint, m’enlace.

– Pardon Béatrice, j’ai été trop vite, je voulais que tu rentres dans mes délires mais j’aurais dû le faire progressivement. Retire-moi tout ça, tu es trempée. Tu me pardonnes, dis ?
– Je ne sais plus où j’en suis ! Je ne sais pas dans quoi tu veux m’entraîner…
– Bon, on se calme, je ne t’entraîne nulle part, j’ai simplement joué un coup foireux, parfois je suis trop sûre de moi. Dis-moi que tu me pardonnes !
– Comment je vais rentrer maintenant ?
– Je te prêterais des fringues. Bon alors ça y est t’es plus fâchée !

Je ne suis pas fâchée, je suis paumée. Et l’autre qui me regarde avec son visage de déesse, son parfum aphrodisiaque. Je sais bien que je suis son jouet, et qu’elle ne veut pas casser son jouet. Alors je continue le jeu.

– Non, je ne suis pas fâchée, je ne sais pas pourquoi j’ai réagi comme ça.
– C’est normal ! Promet-moi juste que tu essayeras de gouter à ma pisse !
– Juste un peu alors !
– Estelle sert nous deux Martini.
– Ben quoi, elle n’est pas bonne ma pisse ? Ronchonna-t-elle

Antonia avala une gorgée de son Martini, me regarda avec un étrange sourire ! Ah ce sourire comme j’aurais aimé l’immortaliser sur une photo à ce moment-là, et c’est de sa voix la plus suave qu’elle me dit alors :

– Béatrice, nous n’avons pas pu poursuivre ce que nous avions commencé ce matin. J’adorerais qu’on en joue la suite, maintenant.

Ben voyons ! Elle va me rendre folle à me faire des propositions comme ça, mais il y a quand même un problème et de taille, la présence d’Estelle, comment faire comprendre à Antonia que si l’envie de son corps ne m’a pas quitté depuis tout à l’heure, c’est dans l’intimité que je souhaite m’y plonger…

Encore une fois je cherche mes mots et encore une fois les événements vont trop vite pour moi, Antonia a défait la ceinture de son kimono, ses seins apparaissent aussi libres que ce matin, sauf que cette fois sa nudité descend encore plus bas, son nombril, son petit ventre, son pubis. Mon dieu…

– Viens derrière moi !

J’ai dû jeter un coup d’œil vers Estelle, Antonia s’en rend compte.

– Estelle ne nous dérangera pas, elle est très voyeuse et très coquine, n’est-ce pas Estelle ?
– Tout à fait, madame !

Je suis derrière Antonia, mes mains sur ses épaules, subjugué par la douceur de sa peau, saoulé par son parfum, charmée par sa voix.

– Prend un glaçon dans le bol et promène le sur mon sein !

Je le fais tel un automate, le gros cube transparent glisse sur son téton érigé, jolie protubérance de chair brune un peu plissée. Antonia gémit sous la caresse, je change de sein, revient au premier, fais une petite pose, ça me brûle les doigts… puis recommence, la surface commence à fondre et des gouttelettes froides courent à présent sur son ventre, Le sein est mouillé, il n’est pas froid, il est frais, tout frais, comme une glace qu’on a envie de laper. J’approche ma bouche de cette petite excroissance de chair, Antonia ne dit rien, me laisse faire, je tète, j’aspire, je suis au comble du bonheur.

– Attends ! Dit-elle soudain !

Je me dégage, un peu contrariée.

– Ce n’est pas du jeu, tu es restée habillée avec tes fringues pleine de pisse.
– OK ! Je vais me déshabiller ! Proposai-je
– Humm… Non, nous allons demander à cette charmante Estelle de le faire….

Et pourquoi donc ? J’avais à moitié oublié sa présence à celle-ci, elle est sur sa chaise, les jambes écartées, elle a retiré sa culotte, elle se masturbe. Elle se lève s’approche de moi ! Je me recule par instinct !

– Laisse toi faire ! Me dit Antonia.

Ça y est, elle est sur moi, ou plutôt derrière moi, elle m’entoure la taille de ses mains et me déboutonne mon pantalon, pas folle, elle commence par le plus facile. Il tombe à mes chevilles, elle en profite pour me caresser les jambes, premier contact avec ses doigts, ils sont agréables, même si on est loin des doigts magiques d’Antonia. Elle retire mes chaussures, puis ma culotte…

– Elle est toute mouillée ! Commente-t-elle
– Tu en bousilles combien par jour ? s’amuse Antonia

Je ne réponds pas, Estelle au lieu de continuer son déshabillage s’est agenouillée devant moi, le visage contre mon pubis, sa langue furète à la rencontre de mon sexe, s’y immisce, et je me laisse faire. J’étais venue ici pour faire l’amour avec ma nouvelle amante et en fait je me fais lécher par sa soubrette devant elle. Dans quel guêpier suis-je tombée ? Mais je me laisse faire c’est trop bon. Je sens une présence dans mon dos, cette fois c’est Antonia, elle me soulève mon haut, je lève les bras pour l’aider, très vite, dans le mouvement, le soutien-gorge saute et ses mains, ses mains de soie sont sur mes seins et leur prodiguent les plus douces des caresses, elles sont deux à s’occuper de moi. Me voici en pleine lesbos-partie ! La langue d’Estelle devient plus pressante, mon clitoris sous les assauts veut crier son plaisir, tandis que les mains d’Antonia me pincent les bourgeons bruns de ma poitrine. Je finis par ne plus pouvoir me contrôler, le plaisir monte, monte, je crie, je suis atteinte de spasmes, ces folles m’ont fait jouir debout, la tête me tourne un instant je m’accroche au bord de la table. Un bref moment je ne sais plus trop où j’en suis. Puis une caresse sur mon dos, une main sur mon visage qui m’invite à se tourner légèrement. Je le fais, rencontre celui d’Antonia et nous nous embrassons en un long baiser aussi baveux que passionné. Estelle réclame sa part, j’en profite pour lui lécher son nez, son si joli nez !

Puis brusquement, Antonia quitte la pièce, prévenant qu’elle allait revenir de suite, absence dont je n’ai compris la stratégie qu’après, le but étant de me laisser seule quelques instants avec Estelle.

– Tu devrais accepter ce qu’elle va te proposer ! Me dit cette dernière, mais ne te fais pas d’illusion, je vois avec quels yeux tu la regardes, ce sont les yeux de l’amour, je peux me tromper, mais il n’y aura pas de retour, elle ne t’aimera pas, elle ! Je veux dire, elle est gentille, agréable, sensuelle, mais pour elle l’amour, c’est uniquement physique. J’en ai fait moi-même l’expérience, je pensais qu’elle m’aimait, non… et quand je lui ai dit que j’étais débordée et qu’il fallait chercher quelqu’un pour m’aider, elle m’a répondu que je n’avais qu’à me débrouiller pour trouver, mais qu’il fallait que cette personne ait le même profil que moi. Je prenais le risque ainsi de me retrouver reléguée un peu plus loin de son cœur, mais tant pis, je lui prouvais que ça aussi je pouvais le faire, j’ai commencé à chercher. Et puis quand je t’ai vu débouler dans la boutique, j’ai vu tes jambes, je me suis dit : « tiens, elles vont plaire à la patronne », je ne pensais pas alors que tu étais l’oiseau rare qu’elle recherchait…
– Mais…
– Chut, elle revient ! Embrasse-moi donc ! Si tu ne te fais aucune illusion tu seras heureuse dans ton travail, elle te fera l’amour comme personne d’autre sait le faire, et qui sait, tu auras peut-être plus de chance que moi…

Estelle colla ses lèvres contre les miennes nous nous sommes embrassées pour la seconde fois.

– Ben alors Estelle, tu ne vas pas garder tes fringues toute la soirée ! L’invective Antonia. Béatrice va t’enlever tout cela… J’adore voir deux femmes se déshabiller.

Oui, bon mais ce n’est pas parce que je suis tombée sous le charme d’Antonia que je vais me mettre à peloter toutes les femmes… Pourtant j’obéis, non seulement je déshabille la blonde soubrette mais je lui fais de furtives caresses sur sa peau de vraie blonde et pousse la malice jusqu’à lui soupeser ses gros globes laiteux.

– Allez les filles, rejoignez-moi au lit, on sera mieux…

bea016Et en disant cela Antonia a déjà gagné sa chambre, nous la retrouvons étalée sur son lit, les jambes écartées, dans une posture à la fois impudique et si sensuelle. Elle me regarde et à nouveau j’ai droit à une nouvelle édition de son sourire de déesse, son sourire qui me fait craquer et qui me rend incapable de lui refuser quoi que ce soit.

– Mon minou, c’est pour Béatrice ! Précise-t-elle. Toi Estelle, viens poser ta chatte sur mon nez…

Le trio est en place, j’angoisse un peu par peur de l’échec, j’écarte ses grosses lèvres gorgées d’excitation, je repère le petit clitoris érigé, je ne sais pas si je dois commencer par ça. Je décide que non, et lui lape la vulve en de larges mouvements de langue, recueillant au passage sa cyprine qui ne cesse de s’écouler. Curieux goût… Pas mauvais, mais surtout cette impression psychologique très forte de boire ma partenaire, voilà qui a le don de multiplier mon excitation. Je lape ainsi quelques minutes, puis n’y tenant plus je dirige mes lèvres vers ce clitoris qui me nargue, j’approche méticuleusement ma langue, puis donne de brefs coups avec la langue, j’espère que je fais comme il faut et que je ne vais pas passer pour une gourde. Les premiers soubresauts d’Antonia me rassurent, elle émet un gémissement puis d’autres, de plus en plus rapprochés, bientôt couverts par ceux d’Estelle subissant elle la langue de ma future patronne, je l’avais oublié celle-là. Elle finit par jouir et se dégage momentanément de notre trio.

J’accélère mes coups de langue jusqu’à rendre ma mâchoire douloureuse, je jette mes mains en avant attrape, ses tétons, les serre, les gémissements sont maintenant presque continus… et soudain elle hurle, son corps se tétanise, elle me fait un peu peur, puis retombe comme une chiffe molle, je la regarde inquiète, mais tout va bien, elle sourit, les larmes me viennent aux yeux, j’ai réussi à faire jouir cette superbe femme, je n’en suis pas peu fière !

Ma bouche s’approche de celle d’Antonia, nous mélangeons nos langues, j’ai le goût de son intimité dans ma bouche, elle a celle d’Estelle, tout cela se mélange, je n’en peux plus de l’embrasser, ce baiser est interminable. Je sens quelque chose entre mes jambes, c’est Estelle qui entreprend de me lécher la chatte, je décide de la laisser faire…

Puis Antonia se lève, me prend la main et m’entraine aux toilettes. Là elle s’assoit sur le bord de la cuvette, sa chatte à l’extérieur.

– Tu m’a fait une promesse ! Me rappelle-t-elle.

Ben oui, et cette fois je suis bien décidée à ne plus faire « ma jeune fille », je vais essayer, si ça ne le fait pas et bien on verra bien…

J’approche ma bouche de son gentil minou, je l’ouvre et de suite un jet tiède vient m’envahir le palais, j’avale. Bon soyons juste, je préférerais déguster un bon rosé de Provence, mais ce n’est pas mauvais du tout, c’est juste un peu spécial, et puis c’est pervers, et puis c’est le pipi de ma patronne. Alors j’en avale encore, du moins ce que je peux.

– Bravo, viens m’embrasser.
– Mais ma bouche…
– Justement !

Oh ! qu’il était doux ce baiser !

Je reviens à la réalité, OK, je n’ai sans doute pas à espérer une liaison amoureuse… quoique… sait-on jamais, OK, elle va m’embaucher et on va pouvoir faire plein de galipettes. Mais reste un truc, j’ai franchi sans souci l’épreuve pipi, mais l’épisode de la culotte me laisse présumer qu’elle finira par me solliciter pour d’autres jeux. Et j’ignore si je serais prête à ça !

Alors je me dis qu’il est inutile d’attendre ! Autant savoir ! Antonia est alors étonnée de m’entendre dire :

– J’aimerai te lécher le cul !
– Tiens donc !

Elle se retourne et me tend son splendide fessier. Je lui écarte les globes et butine le trou du cul. Il est mouillé de sa sueur, et de sa mouille suite à nos ébats mais ce n’est pas cela que je voulais tester.

Alors je me mouille un doigt et lui pénètre l’anus, elle apprécie et se met à frétiller du cul. Je sors mon doigt pollué de choses marron.

C’est l’instant de vérité, est-ce que je vais être capable de faire ça ! Je prends une profonde inspiration, je ferme les yeux (pourquoi fermer les yeux, d’abord ?) et je mets mon doigt dans la bouche. Je le lèche ! Pas de quoi appeler les pompiers ! Je ressors mon doigt, il est tout propre.

– J’ai léché ta merde ! Lui annonçais-je à la façon d’un chevalier qui vient de vaincre un dragon.

Je sais maintenant que je pourrais aller plus loin, mais pas tout le même jour, faut pas déconner non plus.

– Je suis embauchée ou pas ? Lui demandais-je.
– Bien sur ma chérie, on va signer le contrat tout de suite, après on se douche et on file au restaurant toutes les trois…

Fin de l’épisode

© Hélèna Sevigsky 05/2003 (scénario initial de Calystoben, version révisée en 2018 et 2022 incluant des éléments plus proches de mes propres fantasmes) )

 

helenesevigsky@hotmail.com

Par Helena Sevigsky - Publié dans : Helena Sevigsky
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Vendredi 3 août 2018 5 03 /08 /Août /2018 07:29

Dumigron à Sevilla
par Dumigron

Gode stamp

Attention, âmes sensibles ! Ce récit contient pas mal de scato 

  Thèmes abordés :bisex masculine, bizarre, doigtage masculin, domination soft, engodage masculin, exhibition, feuille de rose, party, scato, transsexuelles, uro, voyeurisme.

Hier soir, j’étais invité à une soirée dans une salle louée à Sevilla par Fédérico Ibanez, un copain artiste peintre. C’est un jeune créateur de 22 ans, il est brun, bronzé, possède de fines moustaches à la Freddy Mercury, il a une jolie bite et des petites fesses musclées avec un trou du cul qui est un régal pour les suceurs de fions. Il peint des corps d’hommes nus sur des fonds psychédéliques.

Comme tous les artistes, il a un petit grain, il a récemment écrit au Vatican pour proposer au conservateur de la chapelle Sixtine d’en repeindre la voûte. Il en est à la quatrième confirmation et fulmine de ne pas avoir de réponse en faisant de grands gestes avec les bras :

– C’est oune complot ! C’est oune complot contre les vrais artistes !

L’ambiance était chaude tout comme le temps ! Les modèles ayant servi à son inspiration et ses réalisations étaient là, se promenant à moitié à poil parmi les invités. Il y en avait des bruns, des blonds, des noirs, des asiatiques… quelques femmes aussi ainsi que des transsexuelles. Toute cette population de joyeux obsédés gravitant autour de moi et le champagne aidant, mon sexe se mit rapidement en érection dans mon jean. (J’étais venu en décontracté, basquets, jean, tee-shirt moulant).

Tout se passait bien, la soirée avançait dans la nuit, des DJ’s prometteurs tentaient de survolter l’atmosphère qui se fit plus intimiste au fil du temps Les modèles dansèrent sur des podiums pendant que nous nous trémoussions à leurs pieds, sauf pour les plus hardis ou plus exhibitionnistes qui les rejoignirent sur les podiums.

Une exhibition étaient prévue, un magnifique black monta sur le podium, finit de se déshabiller et jouât avec sa grosse bite qui se mit à grossir démesurément, puis il se tourna et nous fit des mouvements en se trémoussant avec son cul, il s’écarta ses globes fessiers et s’introduisit un doigt dans son trou du fion sous les applaudissements frénétiques de l’assistance excitée. Il ne quitta pas la scène et fût rejoint par un asiatique nettement moins bien monté, mais mignon. Si sa bite n’avait rien d’une bête de concours, son cul sans poil et enduit d’huile était bien bandant. Il se pencha pour sucer la bite du black. Quand celle-ci eut atteint une rigidité optimale, il se tourna, s’écarta le fion et aida son complice à le pénétrer. Joli spectacle, mais j’aurais volontiers pris la place de cet asiatique.

Je me rends aux toilettes, il y a un petit attroupement autour d’une fausse blonde aux yeux bleus coiffée avec une queue de cheval et complètement à poil, qui accroupie, se fait pisser dessus par trois mecs. Elle a la bouche ouverte et avale tout ce qu’elle peut. Elle me fait signe de rejoindre le groupe. Pas de problème, je sors ma bite et je l’arrose. Assez vite les bites s’arrêtent de pisser, alors la nana choisit l’une des queues et commença à la sucer… et comme ce n’était pas la mienne je sorti des toilettes.

Je me tamponne dans une créature rousse aux seins nus dont j’ignore si c’est une transsexuelle ou une femme. Elle me demande si je veux gouter à sa bite. Répondant par l’affirmative, la rousse soulève sa longue jupe en crêpe et m’exhibe un magnifique gode-ceinture. J’ai beaucoup de perversions mais pas encore celle de sucer du plastique, par contre je veux bien l’objet dans mon cul. J’explique tout ça à la petite dame qui n’attend pas que j’ai fini de lui répondre, me fais me retourner, m’administre quelques tapes sur les fesses, puis s’introduit dans mon fondement. Ce doit être une spécialiste parce qu’elle ne se débrouille vraiment pas trop mal, même si ça ne vaut pas une bonne bite bien en chair. Je l’aurais bien enculé à mon tour, mais quand elle fut lassée de me pilonner elle jeta son dévolu vers la blonde qui sortait des toilettes. Pas bien grave…

Je suis retourné aux toilettes un peu après, forcément quand on boit, on pisse, je m’approche de l’urinoir et mon voisin me propose de me la tenir, ce que j’accepte volontiers, quelques secondes plus tard, il se baissait pour me sucer tout en avalant une partie de ma pisse. Une fille dans le fond dit quelque chose à la cantonade, je n’ai pas compris le début, mais pour la suite elle demande si des gens sont intéressés. Je rejoins donc cette énigmatique personne qui explique qu’elle va chier par terre, mais que si un volontaire veut bien lui servir de réceptacle, ce serait encore meilleur. J’ai failli y aller mais me suis fait bruler la politesse par une belle femme mature qui très vite s’est allongée par terre après s’être débarrassée de ce qui lui restait de vêtements. La fille s’est accroupie au-dessus des seins de la mature et à commencer à chier un long boudin qui se détacha et tomba sur ses nichons. La chieuse avança de dix centimètres faisant chuter le second étron qui lui dégringola sur le visage. La fille se releva et demanda un volontaire pour lui nettoyer le cul de sa langue, rapide comme l’éclair, je fu le premier sur le terrain et m’empressais de lécher tout cela, sa merde avait fort bon goût. Pendant ce temps-là la mature se tartinait le corps avec la matière de sa main gauche tout en se branlant de la main droite et en demandant si on pouvait lui pisser dessus afin de rendre tout cela plus fluide.

Il était quatre heures du matin quand je me suis écroulé dans un sofa (en cuir) dans un coin. Juste derrière celui-ci dans une zone non éclairée deux invités, une transsexuelle black et un blondinet un peu efféminé se branlaient mutuellement et tranquillement. Ce dernier qui me voyait mater depuis cinq bonnes minutes, m’invita à les rejoindre, je vins à leur côté, me laissant déshabiller par ces deux pervers à grosses bites. Mon sexe étant bandé au maximum, la trans black qui se prénommait Georgia me branla rapidement mais sensuellement puis avala mon sexe de tout son long, j’étais aux anges, l’autre, Felipe passa derrière moi, me frotta son sexe sur mes fesses puis s’agenouilla pour me sucer ma rondelle afin de me lubrifier pour me pénétrer d’un doigt puis deux, puis trois. Que c’était bon !

Mon cul se trémoussait de plaisir et mon sexe était prêt à exploser mais les deux se retirèrent à temps pour ne pas me faire éjaculer si vite. Felipe me présenta alors le doigt qui m’avait pénétré et qui était pollué de matière brune, je le léchais bien volontiers pour le rendre tout propre.

Pour patienter Georgia qui me préparait le cul me proposa de la sucer pour le remettre en « forme » et le lubrifier de ma salive pour que la reprise se passe bien. Felipe approcha aussi sa bite que je pris en bouche. C’était génial.

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Après m’avoir laissé jouer quelques instants avec leur bite ils repartirent de plus belle là où ils m’avaient laissé, ils me mirent à quatre pattes, Georgia, la trans black couchée devant moi pour que je la suce à fond pendant que Felipe allait me pénétrer. Nous nous sommes rapidement synchronisés pour qu’à chaque pénétration j’avale à fond la bite que l’on me présentait. Nous étions si synchrones que mon cul fut rempli de sperme au moment même où l’autre se déchargeait dans ma bouche, je me sentais plein de foutre mais j’avalais sans broncher

Puis ils s’intervertirent, Georgia me pénétra tandis que Felipe me présentait sa bite toujours encapotée et recouverte de taches de merde. Il se cru obligé de m’xpliquer que c’était ma merde qu’il avait sur le latex et que ça l’exciterait si j’étais capable de rendre propre tout ça, pendant que l’autre m’éclatait le cul avec sa bite démesurément plus grosse que son prédécesseur. Je fis donc comme demandé

Après avoir éjaculé en même temps en moi une nouvelle fois, ils se rhabillèrent et partirent. C’est alors que l’asiatique qui était sur le podium s’approcha de moi, il s’appelait Liou, et me demanda tout de go si je voulais bien l’enculer, mais auparavant, il souhaitait que je lui lèche le fion. Pas de problème, j’adore lécher les fions, je l’humectais bien de ma salive, me régalant de son odeur cacateuse, puis je le sodomisais, cadençant mes pénétrations au rythme de la disco. Ensuite je m’endormis sur le canapé (en cuir) après quelques coupes de champagne (excellent)

Le lendemain matin, ce fut la douceur de la salive de mon pote Fédérico sur mon gland découvert qui me réveilla, nous étions seuls dans son loft. Il s’arrêta de me sucer pour m’expliquer que j’aurais dû l’appeler hier soir lors de mon aventure avec ses deux étalons mais il me dit que désormais je lui appartenais, sauf si j’avais une objection. Je m’aperçu à ce moment-là qu’il m’avait attaché les pieds et poignets au chambranle du canapé comme une bête que l’on sacrifie pour pâture à un ours, et comme je n’objectais rien du tout, afin de lui laisse ses illusions le temps que l’on s’amuse un peu, il se remit à me branler tout en me suçant le bout du gland

Malgré mon réveil proche je me remis à bander fort, il me goba alors le sexe sur toute la longueur puis se retira et parti chercher je ne sais quoi, il revint avec des pinces de dessin pour tenir les feuilles sur son chevalet et me les fixa sur mes tétons, la douleur me fit crier et bander à la fois

Voyant que cela m’avait excité, il m’en plaça une très délicatement sur le frein de mon sexe, ce qui me fit hurler et me tordre de douleur, il la retira rapidement et reprit mon sexe dans sa bouche, sa salive était abondante et ses aller-retour sur mon sexe se faisaient rapidement ne voulant me faire exploser dans sa bouche il arrêta, approcha son sexe de ma bouche pour que je le suce, il me dit de bien le lubrifier car après il me ferait une petite visite rectale

Son sexe grandissait à vue d’œil, il recula, détacha mes liens des pieds, me fit basculer sur le dos jambes vers le ciel, approcha, écarta mes fesses, me cracha sur l’anus puis me pénétra de toute sa longueur, il resta enfoncé jusqu’aux testicules sans bouger pendant quelques secondes et commença ses aller-retour, je le sentais rentrer et glisser avec une facilité déconcertante au fond de mon anus, il vint rapidement dans mon cul se retira puis me fit sucer et nettoyer la capote (décidemment ce doit être une nouvelle mode) des traces de merde puis il s’approcha de mon sexe, le branla quelques instants afin de déclencher l’éjaculation que je contenais depuis le début

Il m’embrassa, me détacha et après une bonne douche commune où après nous être mutuellement pissés dessus comme des petits cochons, je pu jouer avec le jet de la douche sur son sexe, il m’interpella : Cet abruti voulait que je lui signe un papelard officialisant le fait, que désormais je lui appartenais. Je n’appartiens à personne, connard, lui répondis-je, avant de rentrer chez moi satisfait de cette soirée et impatient de repartir pour une autre soirée artistique. (poil à la bite qu’à la trique !)

© Dumigron  (prononcez doumigrone en roulant les R)

Une version de cette nouvelle était parue sur le site de revebebe en 2001. Ils ne l’ont pas conservé. Cette republication a été modifié pour le site de Vassilia en 2009 et en 2018

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Dumigron
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Jeudi 2 août 2018 4 02 /08 /Août /2018 18:40

Les culottes de tante Simone par Cosi-cosa

scat

RESERVE A UN PUBLIC AVERTI - TEXTE CONTENANT DES PASSAGES SCATOS EXPLICITES

Thémes abordés :  bisex masculine, domination soft, famille, fétichismes divers, feuille de rose, scato, uro, voyeurisme.

Enfant, ma mère qui m'éleva seule m'envoyait souvent passer une grande partie des vacances d'été dans l'Isère, dans une petite maison à la sortie d'un petit village situé à une vingtaine de kilomètres de Grenoble chez ma tante Simone. Elle n'était d'ailleurs ma tante que par alliance, ayant rompu avec le frère de ma mère, mais les deux femmes avaient continué à entretenir de bonnes relations.

Ma tante qui exerce le métier d'infirmière indépendante est, comment dire, une forte personne, c'est une grande brune qui doit bien faire ses 1,75, mais elle bien proportionnée, enfin disons que ses rondeurs sont appétissantes...

C'est à l'adolescence que j'ai commencé à fantasmer sur elle et de cette époque que me vient ma passion immodérée aussi bien pour les femmes "fortes" que pour les femmes matures. Elle avait l'habitude de s'enfermer le matin dans une petite pièce que l'on ne peut même pouvait même pas qualifier de salle de bain mais qui était munie d'un petit lavabo, c'est là qu'elle faisait sa toilette. La porte de ce local était munie dans sa partie supérieure de deux vitres sur lesquelles avaient été apposées du papier adhésif afin d'en masquer l'intimité. Un jour que j'étais seul dans la maison, je me suis amusé alors à l'aide d'un petit canif à pratiquer une minuscule ouverture, elle devait faire environ 3 mm², je testais, ça suffisait...

Le lendemain dès que j'entendis la porte du local se refermer après que Tante Simone y eut pénétré, je me mis en position d'observation. Je pu observer ainsi pour la première fois de ma vie une femme entièrement nue, j'avais déjà vu des seins à la plage, mais là c'était de l'intégrale et c'était ma tante. Je pu la regarder se savonner ses gros seins ! Ah ! L'image de ses seins mouillés recouvert de mousse qu'elle faisait gigoter à coups de gants de toilettes, et puis il y avait tout le reste, ses cuisses, ses fesses, son ventre... Elle se pencha malheureusement du mauvais côté pour pratiquer sa toilette intime, mais qu'importe... j'avais ma ration d'excitation et sans en attendre davantage, je me précipitais dans ma chambre me masturber comme un malade.

Je n'eus malheureusement pas l'occasion de renouveler cette séance de voyeurisme, le lendemain son ami, qui était chauffeur routier revenait et je n'avais plus le champ libre.

Il est inutile de vous dire, je pense, combien cette image à hanté mes nuits et pas seulement mes nuits, je me suis repassé dans ma tête cette séance, et dans mes fantasmes j'allais plus loin, c'est moi qui lavais ma tante, passant le gant sur ses seins, faisant sa toilette intime, la caressant et l'embrassant avant de finir dans une folie sexuelle la plus complète ou après s'être mutuellement sucés, j'écartais ses majestueux globes fessiers pour la sodomiser.

J'avais bien sûr souhaité revenir l'année suivante ! Déception, ma tante avait fait installer une "vraie" salle de bain avec une porte pleine, j'en fus profondément dépité et contrarié...

Puis le temps passa. L'image de ma tante m'obsédait à ce point que les filles de ma génération ne m'intéressaient guère, j'eus une liaison de plusieurs mois avec une femme de dix ans mon aînée, mais qui ne dura pas. Ce fut ma seule expérience sexuelle. Je passais mes diplômes, devint ingénieur en informatique et cherchais du travail. En attendant mieux je m'inscrivis chez un prestataire de service qui me proposa une mission de plusieurs mois à Grenoble.

- Allo, tante Simone, c'est Thibault, figure-toi que je vais travailler à Grenoble pendant un petit bout de temps, ça te ferait plaisir que je vienne te dire bonjour ?
- Bien sûr, passe quand tu veux, tu n'as qu'à venir pour manger, un soir par exemple, je te ferais des bonnes choses... Mais dis-moi, tu loges où à Grenoble ?
- Pour l'instant nulle part, j'ai pris une chambre d'hôtel en attendant, je suis sur plusieurs pistes...
- Pourquoi tu ne viendrais pas loger à la maison, on a de la place...

Super !

J'avais une chambre assez spacieuse que je louais pour un prix symbolique. Nous prenions les repas ensemble soit à deux soit à trois lorsque Henri, son ami routier était là.

Je trouvais ma tante toujours aussi désirable, malheureusement aucune image nouvelle, hormis celle de son sourire ne venait alimenter mes fantasmes, je m'arrangeais pour me lever de bonne heure afin de la croiser dans ses activités matinales, mais en vain, elle devait posséder une collection de robes de chambre, de peignoirs et de pyjamas tous aussi anti érotiques les uns que les autres. Je me masturbais donc sur mes souvenirs, m'imaginant qu'elle m'entraînait dans les "pires" perversions.

J'étais loin d'imaginer que ces rêves éveillés allaient se concrétiser quelques semaines plus tard...

Cela a commencé un lundi matin, dans la salle de bain, je m'apprêtais à prendre ma douche, et en profitais pour mettre au sale mon caleçon et mes chaussettes de la veille que j'avais gardés dans ma chambre. Je ne sais alors quel démon m'a poussé à fureter dans le panier à linge, mais toujours est-il que j'en sortis rapidement une large culotte blanche, appartenant à ma tante, bien entendu, la défroissant je constatais qu'elle était copieusement tachée, une large auréole d'urine maculait le devant, je ne pus m'empêcher de porter à mes narines ce petit bout de tissus qui dégageait un fumet qui me troublait profondément. L'arrière de la culotte n'était pas moins net, une belle tache marron trônait à l'endroit où le sous-vêtement avait été en contact avec le trou du cul de ma tante.

2 3pee

J'humais alors aussi cette partie-là, m'imaginant en train de lécher l'entrefesse de ma tante. Je bandais maintenant comme pas possible, mais je ne pouvais trop m'attarder, il fallait que je me prépare pour aller au travail, j'avais donc le choix entre une masturbation rapide, ou l'autre solution consistant à subtiliser cette culotte pour fantasmer tranquillement le soir venu dans ma chambre. A bien y réfléchir je me dis que ces deux options n'étaient pas forcément contradictoires et me branlait, le nez dans ma trouvaille.

L'image de cette culotte me poursuivit toute la journée, à ce point que je regrettais de ne pas l'avoir emportée au travail.

J'avais donc prévu une longue séance de masturbation le soir après le repas, mais rentré chez ma tante en fin d'après-midi, je fus incapable d'attendre, je m'enfermais dans ma chambre, me déshabillait complètement, sortis la culotte de sa cachette, commençais à en humer les odeurs, celles de devant, puis celles de derrière. Mon érection fut immédiate. M'enhardissant, je me mis à lécher les taches d'urines, jurant mes grands dieux que je ne lécherais que ça, mais on ne devrait jamais jurer, quelques instants plus tard je posais ma langue sur les taches marrons tandis que ma verge était sur le point d'éclater. Je pris alors la culotte et éjaculais dedans !

Je ne savais plus quoi faire de cette culotte, tout cela n'était qu'une folie, il fallait redevenir raisonnable, il n'était pas question de la remettre au sale ni de la garder, je la jetais donc.

Le soir Tante Simone me trouva fatigué.

Le lendemain matin, je fouillais à nouveau dans le coffre à linge, mais n'y trouvais pas de culotte. Sans doute l'avait-elle mise directement en machine ? Le mercredi, pas de culotte non plus et j'en déduisis que ma tante ne les stockait pas toujours ici !

Par contre le jeudi matin, j'eu la surprise d'en trouver une ! Si l'avant était aussi imprégné d'urine séchée que la dernière fois, l'arrière était carrément maculé, il ne s'agissait plus cette fois de taches, mais de larges traînées, comme s'il elle avait oublié de s'essuyer le cul ! Je ne pus résister à l'envie de me masturber à nouveau, et cette fois n'attendit pas le soir pour jouir dans la culotte après l'avoir reniflé et léchouillé.

Je venais donc de gâcher sa deuxième culotte ! Ça posait un problème... perdre une culotte, elle se dirait sans doute qu'elle ne savait plus où elle posait ses affaires et ne chercherait pas indéfiniment, Par contre deux ? Bof, est-ce qu'une femme tient la comptabilité de ses culottes ?

Ce manège dura deux semaines, j'avais décidé de faire attention et de ne me pas jouir dans ses culottes, mais je ne pouvais m'en empêcher... Je sacrifiais encore deux ou trois culottes supplémentaires, je ne sais plus exactement, mais me disant à chaque fois que juré, craché ce serait la dernière ! Je me posais quand même des questions ? Pourquoi ne trouvais-je pas de culottes tous les jours, pourquoi étaient-elles si sales derrière. Est-ce que ma tante gardait sa culotte plusieurs jours ? Est qu'elle ne savait pas s'essuyer ? Tout cela était d'autant plus bizarre que Tante Simone ne me paraissait absolument pas comme une personne sale, bien au contraire.

C'est le samedi de la seconde semaine après ma première découverte que les choses se compliquèrent :

Toujours comme ça le week-end, alors que je pourrais dormir, et bien je suis réveillé... Je me rends donc à la salle de bain, pas de culotte ce jour-là, ce qui me parait normal, je n'en ai jamais trouvé deux jours de suite. Je prends donc ma douche, enfile un peignoir et descend à la cuisine pour me préparer mon petit déjeuner. Tante Simone est là, elle me fait un petit bisou amical. Elle est vêtue d'une sorte de haut de pyjama en coton, qui lui descend jusqu'en haut de ses cuisses nues, c'est complètement boutonné, mais ses seins bougent à l'intérieur à chaque mouvement ! Voilà une journée qui commence bien, moi qui me plaignais que ma tante ne m'offre rien d'érotique, voici que j'avais une superbe vue sur ses cuisses...

J'étais loin d'imaginer que je n'avais encore rien vu ce matin....

On cause de tout et de rien, je me suis attablé devant mon bol de café. Tante Simone est debout et soudain fait tomber une cuillère, elle se baisse pour la ramasser, elle me tourne alors le dos, Et au lieu de s'accroupir pour la ramasser, elle laisse ses jambes tendues, le pyjama se relève et j'ai soudain devant moi ses fesses nues. Je pense qu'elle ne se rend pas compte de ce qu'elle fait, mais voilà que je bande comme un bout de bois. En ramassant la cuillère, elle lui échappe des mains, elle se penche à nouveau, prolongeant la scène quelques secondes, puis elle se redresse, se retourne et me fait face.

- Ça va Thibault ?

Elle a dû voir mon trouble !

- Oui, ma tante !
- Tu veux voir autre chose maintenant ?

Qu'est-ce qu'elle raconte ?

- Pardon ?
- Parce que je viens de réaliser que tu viens de voir mes fesses !
- Oh ! Mais non, ma tante !
- Comment ça non ? Alors pourquoi tu bandes ?

Et en disant cela elle me met la main sur mon sexe. Je suis paralysée, je ne sais pas comment gérer la situation ! Fuir ? Assumer ? Mais elle ne me laisse pas choisir, en remettant une couche !

- Forcément que je suis les fesses à l'air ! Il y un zigoto qui me pique toutes mes culottes !

Cette fois je suis rouge pivoine.

- Pardon, ma tante, je suis désolé, je vais te laisser et chercher à me loger ailleurs, je ne dois pas être très normal et je ne voudrais pas....
- Mais qu'est-ce que tu me racontes ! M'interrompit ma tante. Tu es très bien ici. Je le sais depuis longtemps que tu fantasmes sur moi, rappelle-toi quand tu me regardais faire ma toilette à travers les vitres...

Mon Dieu, elle savait !

- Je pensais que ça c'était passé avec l'âge, mais faut croire que non, et pour moi c'est plutôt flatteur !

Elle s'approche de ma chaise, se tourne, relève son pyjama

- Vas-y caresse moi les fesses !
- Mais ma tante !
- Allez tu en meures d'envie
- Je .... je ne peux pas !
- Tu veux que je t'aide peut-être !

A ces mots, elle se retourne, me fait face et enlève son haut de pyjama, je peux enfin revoir ses seins. Ils sont là devant moi, ils sont gros, ils sont beaux, ils luisent dans la lumière du soleil du matin, elle les approche de ma bouche. J'y pose mes lèvres. Simone défait la ceinture de mon peignoir et me masturbe à présent ma verge tendue, je suis au paradis, je crois !

- Si tu m'expliquais ce que tu foutais avec mes culottes !
- Non, je n'ose pas !
- Alors moi je vais te le dire, tu te branlais en les reniflant, en sentant l'odeur ma chatte, l'odeur de mon cul ! C'est ça ?
- Oui !
- Ben l'odeur tu vas l'avoir en direct ce matin ! Tu sais quand j'ai rencontré Henri j'étais déjà coquine, mais il m'a fait découvrir plein de trucs, des trucs super cochons, par exemple, il ne voulait pas que je change de culotte tous les jours, il ne voulait pas que je m'essuie ni devant ni derrière. Au début ça m'a amusé je faisais ça en fin de semaine puis le week-end quand il était là, et puis après ça m'a amusé de le faire tout le temps !

Je continue à lui lécher les seins pendant qu'elle me parle, elle n'ose plus trop toucher à ma queue prête à éclater et s'amuse avec mes testicules.

- Parfois quand je viens de pisser... Continue-t-elle. C'est Henri qui me nettoie la chatte avec sa langue, il fait ça très bien, un vrai délice. Dis-moi Thibault, ça te plairait de me le faire !
- Je crois... oui ! Balbutiais-je !
- Et derrière ?
- Derrière ?
- Oui, me nettoyer le cul quand j'ai fini mon petit caca !
- Je sais pas, ça me dit trop rien, mais je veux bien essayer !
- Alors viens !

Venir où ? Ce n'est pas possible je suis en train de faire un rêve érotique, je vais me réveiller avec mes draps tous gluants.... Tante Simone se met contre le plan de travail, les jambes légèrement écartées

- Viens sentir ma chatte !

Je m'élance, je me précipite, j'ai le nez dans ses poils, ça sent l'urine, ça sent la femme ça m'enivre, je lui écarte les lèvres, je me mets à lécher, la cochonne est déjà toute mouillée, ce doit être la situation qui l'excite !

- Je ferais bien, un petit pipi ! Me prévient-elle ! Ça te dit ?
- Un petit peu alors !
- Ouvre ta bouche, cochon !

Quelques gouttes arrivent déjà au fond de mon gosier, ç'est pas mauvais, je fais signe qu'elle peut continuer. Alors elle se lâche, j'en reçois plein la bouche, mais ne peut avaler une telle quantité, l'urine dégouline sur mon corps, coule de partout et finit par provoquer une belle flaque dans la cuisine.

- Dommage que le sol ne soit pas propre, sinon je t'aurais fait lécher par terre !
- Hi ! Hi !
- Ça te fait rire ? Tu n'aimerais pas qu'on se fasse un petit scénario comme ça un de ces jours, et si tu ne lèche pas bien je te foutrais des coups de martinet !
- Pourquoi pas !
- Bon, maintenant tu vas me lécher le cul !

Elle se tourne, écarte ses globes fessiers, son petit anus brun est tout attendrissant, elle a aussi quelques poils au cul dont la présence me plait bien, sinon il y a quelques taches marrons autour de l'anus, pas de quoi s'affoler !

- Alors ? Demande-t-elle. Nettoie ce qu'il y a à nettoyer !

J'ai bien léché ses culottes, je peux bien lécher ses traces merdeuses, en plus avec le contact de la peau sur la langue est loin d'être désagréable.

- Maintenant, fourre-moi ta langue dans le trou !

J'y vais, ça ne sent pas la rose, mais l'odeur ne me déplait pas, son anus s'ouvre sous la poussée, et j'essaie d'y pénétrer autant que je peux.

Un raclement de gorge !

- Ben alors, vous ne vous emmerdez pas tous les deux !

Catastrophe !

Henri vient de pénétrer dans la cuisine, juste "habillé" d'une serviette de bain autour des hanches, je me recule, attrape mon peignoir pour cacher ma nudité, mais c'est tout ce que je sais faire, je suis paralysé de terreur. Je réalise quelques secondes après qu'Henri n'a pas vraiment l'air en colère et que Simone est plutôt amusée de la situation.

- Rassure-toi, Thibault, Henri ne te fera aucun mal, il n'est pas jaloux !

Il n'est peut-être pas jaloux, mais moi ça me gêne, et je débande instantanément. Par contre Henri, lui, a laissé tomber sa serviette et arbore un sexe tout à fait sympathique et en pleine érection.

- Tu as vu comme il a une belle bite, mon Henri ?

Je réponds par un sourire de politesse.

- Et puis, elle est douce, tiens caresse-la pour te rendre compte !
- Heu, c'est pas trop mon truc !
- Oui, mais c'est le nôtre ! Allez vas-y ça ne mord pas !

Je tripote un peu la queue d'Henri, effectivement, la peau en est très douce.

- Qu'est-ce qu'il est beau son zob ! Reprend Simone, on dirait un esquimau.

Comme réflexion téléphoné c'est pas mal, dans une seconde si j'ai bien compris, elle va me demander de lui sucer. Je suis vraiment tombé sur un couple de pervers !

- Suce !

Tiens, je vous l'avais dit ! Mais je suis tellement excité que je n'hésite même pas, et puis c'est vrai qu'elle est belle cette bite. Je commence par y déposer ma langue, puis je l'engloutis complètement essayant d'imiter les fellations que j'ai vu pratiquer dans les films spécialisés...

- Il suce bien ! Commente Henri.

Quel menteur, je n'ai aucune expérience !

- J'ai une idée ! Reprend ce dernier !

Il s'approche alors de Tante Simone, et lui fout un doigt dans le cul !

- On va voir comment c'est ce matin !

Il le ressort, le doigt est tout maculé, il se l'essuie sur les fesses de sa compagne ! Il approche alors sa bite de son anus et force un instant le passage, avant de la pénétrer relativement facilement.

- Hum, j'adore l'enculer quand elle a le cul plein de merde !

Ça m'embête de ne pas participer plus, alors je me mets sur le côté et caresse les gros seins de ma tata...

- Ne les caresse pas, pince-les !

J'obtempère, elle pousse des petits cris. Puis Henri quitte le cul de Simone, il n'a pas joui, il se réserve sans doute pour d'autres jeux. Sa bite est pleine de merde.

- Suce !

Il n'est pas bien, l'autre ! Je lui fais signe que "pas question !"

- Si tu lui suces, tu pourras m'enculer à ton tour ! Intervient la Tata.

Il y des arguments qui sont d'une efficacité redoutable. Et rangeant mes principes et mon refus dans ma poche je me mets à lécher le membre merdeux de l'amant de ma tante. Il n'y a d'ailleurs pas de quoi en faire un plat, c'est un peu âcre, mais ce n'est pas si désagréable et puis il y a l'odeur que j'adore, parce que c'est l'odeur du cul de ma tante.

- Un jour c'est toi que j'enculerais ! Me dit Henri.

Avec tout ce qu'ils me promettent, je vais devenir le roi des pervers, bof, pas grave, on ne vit qu'une fois...

J'ai ensuite enculé ma tante, elle m'a fait mettre un préservatif, on est prévenant dans la famille, le sachet était dans un tiroir de la cuisine, preuve supplémentaire s'il en fallait que tout cela était prémédité.

- Essaie tout de même de ne pas jouir, on va finir en apothéose ! Me demande-t-elle.

Je me retire me demandant de quelle apothéose il peut bien s'agir !

- Bon, les gars, faut que je me vide ! Thibault couche-toi par terre !

Elle ne va pas faire ça ! Pourtant je ne proteste pas ! Je m'allonge sur le sol. Simone s'accroupit au-dessus de mon sexe. Un bel étron commence à sortir de son anus, il atterrit juste sur mon sexe, un second le rejoint. L'odeur de merde envahit la cuisine. Henri demande à Simone de s'asseoir alors sur la table, elle y dépose son gros cul merdeux, il place ensuite son visage entre ses cuisses afin de la faire jouir et se masturbe en même temps, ils ne s'occupent plus de moi, et je me branle dans la merde de ma tante.

Cosi cosa alias le Professeur Scato 12/2003

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Cosi-cosa
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Jeudi 2 août 2018 4 02 /08 /Août /2018 05:26

Montagnes d’Helvetie ! Tiroula Tirouli ! par Cosi-cosa


scat
Thèmes abordées :  bisex masculine, doigtage masculin, domination hard, engodage masculin, feuille des rose, scato, trio, uro

RESERVE A UN PUBLIC AVERTI – TEXTE CONTENANT DES PASSAGES SCATOS
EXPLICITES

 

Bonjour, je m'appelle David et j'habite en Suisse Romande. J'aime faire de grandes balades à pied dans nos belles montagnes.


L'aventure que je vais vous narrer commença donc ce jour de juillet, où m'étant arrêté au bord d'une route pour en admirer le paysage en contrebas, une voiture se gara près de moi et une femme en descendit.


Quarante, cinquante ans ? Allez savoir, mais bien conservée, un beau sourire, une belle prestance, et de beaux atours.


- Bonjour… je suis un peu perdue…


Elle m'explique qu'elle est française, qu'elle est en vacances et qu'elle loue un chalet… En fait elle n'est pas si perdue que ça, je lui explique comment rejoindre sa location, et puis on discute un peu, je lui commente le panorama, la rivière, les villages sur l'autre versant de la vallée…


Il fait très chaud, elle transpire, je la regarde mieux, des cheveux auburn coupés au carré, des lunettes à grosse monture, couvrant de beaux yeux verts bleus, elle est habillée d'un tee-shirt parme qui lui moule une fort belle poitrine dont les tétons pointent à travers le tissu. En bas c'est un short ou plutôt un jean coupé à mi-cuisse. Les jambes ont l'air très sympathiques et le spectacle que m'offre ainsi cette dame mature ne me laisse pas indifférent.


- Vous n'avez pas chaud, vous ? M'apostrophe-t-elle.

- Si !

- Vous redescendiez ?

- Oui !

- Montez si vous voulez ! Me dit-elle en me désignant la voiture.


J'allais répondre, "non", et que ça me faisait du bien de marcher, mais pressentant une possible occasion, j'acceptais…


- Vous connaissez bien le coin, les promenades à faire tout ça ?

- Oui !

- Ça vous embêterait de me raconter un peu tout ça, les gens ici ne veulent pas dire grand-chose !

- Non, non ça ne m'embête pas du tout !

- Je vous emmène chez moi, vous allez me dire tout ça autour d'un verre, vous devez avoir soif, non ? D'accord ?


Et me voilà proprement embarqué ! Nous traversons quelques villages et nous arrivons à son chalet ! Effectivement ce n'est pas mal et c'est très discret, le terrain est immense, il n'y a aucun vis-à-vis, les arbres protègent de tout regard indiscret ! Le super truc, quoi !


On s'installe dans le petit salon de jardin, dans des transats et sous les parasols.


Elle se présente, elle se prénomme Sylvia, elle est divorcée et elle a des sous. On boit quelque chose de bien frais et on discute de choses et d'autres et notamment de cette nature environnante tout à fait exceptionnelle, mais mes yeux ne peuvent s'empêcher de se river vers ses tétons qui m'ont l'air de s'ériger de plus en plus sous son tee-shirt.


- Dis donc ! Qu'est ce tu regardes, petit coquin ?

- Euh… rien…

- Pourquoi tu mens ?

- Je, je… excusez-moi…


Je ne sais plus ce que je dois dire ou faire, je suis là comme une andouille. Mon interlocutrice, elle, monte d'un degré supplémentaire dans la provocation en se passant le dessous des pouces à l'endroit où les bouts de seins poussent le tissu du tee-shirt.


- Touche-les si tu veux, mais juste une seconde !

- Je…

- Ça ne me fera pas de mal, et à toi non plus !


J'hésite, je me demande où je m'embarque, je suis assez lucide pour savoir que ce geste ne peut être que le prélude à d'autres choses, je ne sais si je le souhaite vraiment. Ma quéquette, elle, ne se pose pas toutes ces questions et bande bien joliment. Sylvia finit par attraper ma main, et l'entraîne sur son tee-shirt, je me laisse faire et mes doigts frôlent ses pointes, ma braguette va éclater….


- Ça t'excite hein petit salaud !


Et en disant cela elle m'y met justement la main (à la braguette).


- Humm, c'est tout dur dis donc ! Montre-moi tout ça !


Une dernière hésitation…


- Allez, montre et moi je te ferais voir mes gros nichons !


Ben oui, je défais ma braguette et exhibe ma bite toute raide !


- Joli !


Elle s'approche alors de mon engin et commence à le caresser. Je me laisse faire mais lui rappelle sa promesse de me montrer ses seins en lui tirant sur son tee-shirt. Elle capte le message et enlève son haut, elle reste quelques instants en soutien-gorge, puis l'enlève libérant deux belles et grosses mamelles intégralement bronzés que je caresse comme dans un rêve. J'aime bien aussi ses bras un peu dodus et puis je peux constater qu'elle ne se rase pas les aisselles qui sont restées velues à souhait et dégagent d'enivrantes odeurs. De mon côté je me débarrasse vite fait de mes vêtements. 


Sylvia m'attrape alors mes tétons et me les tortille. 


- T'aimes ça, on dirait ? Me nargue-t-elle

- J'adore !


Sylvia se penche alors et me lèche le gland de son petit bout de langue.


- Ne jouis pas trop vite, je voudrais bien en profiter ! Plaisante-t-elle.


Je la rassure, elle me fait me retourner !


- Ecarte tes fesses je vais te lécher ton petit cul de pédé !

- Je ne suis pas un pédé !

- Mais si tous les hommes le sont !

- Mais non !

- Tu changeras d'avis quand tu te seras fait enculer !


Elle doit être un peu timbrée mais il faut bien avouer qu'elle me suce la rondelle divinement, sa langue est d'une agilité incroyable et elle se faufile dans mon fondement comme une anguille dans un tuyau. Sa langue est bientôt remplacée par un doigt, puis ensuite par deux doigts. Ce qu'elle me fait est incroyablement bon !


Ses doigts ressortent pas tout à fait net. Elle me les donne à sucer et je m'acquitte de cette tâche avec bonne volonté.


- Alors tu ne veux toujours pas que je t'encule, j'ai apporté un joli gode-ceinture ! Je vais aller le chercher.

- Euh ! Une autre fois !

- A moins que tu ne préfères une vraie bite, tout à l'heure il y a l'épicier qui va venir me livrer, il adore faire des parties surtout quand il peut faire des choses avec d'autres mecs, ça t'intéresse ?

- Non, non, merci !

- On en reparlera, je suis sûre que tu aimerais sucer une bonne bite !


Je ne sais plus ce que j'allais répondre, mais elle a repris fort opportunément sa fellation, elle me suce divinement faisant coulisser mon membre dans la douceur satinée de sa bouche, variant la pression, modifiant le rythme, relâchant la verge quelques courts instants pour venir taquiner mes boules, puis revenant à son point de départ… Puis, elle me libère, me laisse un peu respirer, en profite pour enlever le bas, elle m'exhibe alors sa chatte poilue et odorante qui dégouline de mouille !


- Viens me lécher la moule, mon biquet !


Le biquet n'hésite pas, je fourrage ma langue dans tout ce fouillis rencontrant le goût mielleux de son abondante cyprine, je donne de grandes lapées et vais pour m'attaquer à son clitoris tout gonflé d'excitation quand elle me prie d'arrêter, elle se tourne et écarte ses grosses fesses, me présentant son trou du cul béant !

Jodelle

- Allez, mon petit trou va être jaloux !


Allons-y donc pour le petit trou ! Je m'approche ! Whaaa ! Je ne vous dis pas l'odeur ! Ça sent carrément le caca ! C'est assez incompréhensible car elle parait pourtant bien propre sur elle. Elle a peut-être eu des problèmes pour s'essuyer… Mais loin de me rebuter cette odeur m'excite, et je lui lèche le cul à qui mieux mieux.


- J'aurais peut-être dû me laver avant me dit-elle ! Parfois j'oublie de m'essuyer, j'espère que ça ne te gêne pas !


Elle est gentille de me dire ça après ! Mais elle a bien compris que ça ne me gênait pas, sinon je ne serais pas en train de la lécher comme je le fais.


- Tu es vraiment un petit cochon, je sais les repérer moi, les petits vicieux comme toi ! Allez, continue de me sucer mon cul plein de merde, petit enculé !

- Tu es vraiment une belle salope ! Lui répondis-je sur le ton de la plaisanterie !

- Oh ! Mais tu n'es pas très poli, je vais être obligé de te corriger !

- Chiche !

- Pour l'instant continue à lécher, tu fais ça très bien !


Puis au bout d'un moment elle me tint ce discours étrange :


- Humm… J'ai envie de péter, colle bien ton visage contre mon trou du cul, je vais te péter dans la bouche !


Ivre d'excitation, j'obéis sans broncher et reçois le pet qui m'envahit le palais de son odeur fétide.


- Bouge pas je reviens !


Je m'installe dans le transat en l'attendant, je présume qu'elle est partie chercher un préservatif pour la scène finale, je suis partagé entre l'envie de prolonger ce trip sexuel et la crainte qu'elle ne m'entraîne trop loin.


Un raclement de gorge !


- Heu, elle n'est pas là la petite dame ?


Qui c'est celui-là ? Je prends conscience que je suis à poil, je camoufle ma nudité avec les mains, j'ai l'air fin.


- Euh, je vais aller la chercher ! Proposais-je.


J'allais pour me lever. Mais voici Sylvia qui revient, Alors là j'hallucine, elle s'est harnachée d'un gode ceinture et tient à la main un superbe martinet. Et le pire c'est que l'autre zigoto n'a pas l'air plus surpris que ça !


- Ah ! Bonjour Olivier ! Dis donc, tu ne serais pas un peu en avance ?

- Je n'avais pas beaucoup de livraison… Mais dites donc, vous avez l'air de bien vous amuser, madame Sylvia !

- Super ! J'ai rencontré ce charmant jeune homme, tu verrais comment il m'a sucé le cul, c'était divin, et regarde sa bite comme elle est mignonne !


Non mais ça ne va pas ! Ma bite, je la cache !


- David ! Veux-tu être sage et montrer ta bite à mon ami, sinon je vais être obligé de sévir !

- C'est que je n'ai pas trop envie !

- Rappelle-toi, tu m'as manqué de respect tout à l'heure, je t'ai proposé de te punir, tu m'as dit "chiche", alors désormais tu es mon esclave et tu m'obéis, donc, tu enlèves tes mains !

- Bon je vais peut-être y aller !

- Aller où ? A pied tu en as pour deux heures… Je te raccompagnerais tout à l'heure… A moins que je te garde à coucher… Mais pour l'instant, dis-moi : Tu ne veux pas jouer, tu ne veux pas être mon esclave ?

- Bon alors d'accord, on joue !


J'enlève mes mains, mais je ne bande plus !


- Tourne-toi de l'autre côté, je vais te rougir les fesses.


J'obéis : Le premier coup claque, elle n'a aucunement l'intention de me faire très mal, mais bon ce n'est pas non plus une caresse de plume, ça pique, un deuxième coup tombe !


- Qu'est- ce qu'on dit ?

- Merci maîtresse !


Elle me balance comme ça une vingtaine de coups de martinet puis me fait mettre à quatre pattes. Je sens du gel s'appliquer contre mon anus, puis quelque chose de dur forcer l'entrée, je l'aide en poussant, et finalement ça entre ! Sylvia me sodomise avec son gode-ceinture et j'aime ça ! On peut même dire que j'adore ça ! Olivier ne perd rien du spectacle, il a sorti sa bite bandée et se branle en nous regardant !


- Olivier, donne-lui ta bite à sucer ! Ordonne alors la maîtresse des lieux.


L'épicier s'approche, la bite tendue, une bien belle bite, il faut le reconnaître, la peau légèrement halée, le gland luisant et bien dans le prolongement de la verge, une bite bien sympathique, quoi ! Elle est maintenant à cinq centimètres de mon visage, je n'ai plus qu'à ouvrir la bouche ou à tendre la langue c'est au choix, mais encore faudrait-il que je le veuille.


- Il me semble t'avoir demandé de le sucer ! Me dit Sylvia, tout en continuant à me pilonner.


Au point où j'en suis autant ne pas mourir idiot, j'ouvre la bouche, l'autre s'approche, je suis surpris par la douceur de la texture, finalement ce n'est pas désagréable du tout ce truc, je mets tout dans la bouche, c'est délicieux à sucer, je viens de découvrir quelque chose. Quand je pense que j'étais parti faire une randonnée pédestre et que me voici avec une fausse bite dans le cul et une vraie dans la bouche.


- Alors elle est comment la bite du livreur ?

- Délicieuse !

- Bon, allez assez rigolé, remet toi sur le dos !


Et voilà qu'en deux temps et trois mouvements Sylvia me recouvre ma quéquette d'une capote, et s'empale dessus. Elle fait de grands mouvements de haut en bas. Olivier lui s'est placé derrière elle et lui maintient les seins, sans oublier d'en astiquer les bouts. C'est assez fabuleux. Puis Sylvia se relève, se décale un peu et présente maintenant son anus à mon sexe, ça rentre avec une étonnante facilité. J'adore sodomiser une femme, la pression exercée par les sphincters sur la verge est quelque chose d'assez délicieux, Sylvia gigote en poussant de grand cris de plaisir. Mais soudain elle s'arrête, se relève ! Je n'y comprends rien, je n'ai pas joui, elle non plus ! Elle s'éloigne.


- Où tu vas ?

- Je vais pisser, je reviens !


Après tout ce qu'on vient de faire je me demande bien quels scrupules elle a à ne pas vouloir pisser sur moi, je le lui dis.


- C'est que je n'ai pas envie que de pipi !

- Mais qu'importe !

- Tu es bien sûr ?

- Certain !


Alors Sylvia revient et se met à califourchon sur moi au niveau du sexe et commence à pisser dessus, puis s'apercevant que ma bouche quémande son précieux nectar doré, elle avance et finit de libérer son jet dans mon gosier ! Sa pisse est délicieuse et je m'en pourlèche les babines


Try Sucking09- Et maintenant, attention les yeux !


Sylvia se retourne et j'ai maintenant pleine vue sur ses fesses écartées, elle pousse, l'anus s'ouvre, je vois un petit étron se frayer un chemin, puis il grossit de plus en plus en se tortillant et finit par dégringoler sue mon ventre, un second suit immédiatement encore plus long, puis un dernier plus petit ! Puis sans que je m'y attende, elle s'assoit sur mon visage ! Ça sent la bonne merde fraîche


- Nettoie tout !


Je ne me le fais pas dire deux fois, et ma langue lui sert à présent de papier à cul !


- Et quand tu auras fini, comme j'ai très envie de faire plaisir à mon ami l'épicier, il va t'enculer bien comme il faut !


Ben voyons !


Après cette petite plaisanterie j'ai repris ma sodomie sur Sylvia, mais cette fois-ci elle s'est positionnée en levrette de telle façon qu'Olivier puisse venir derrière moi me prendre à son tour… J'ai aimé sa bite dans mon cul !


… Et quelques minutes plus tard, l'écho dans la vallée reprenait à l'infini l'explosion de nos jouissances. Tirouli Tiroula !


Cosi-cosa alias le Professeur Scato 1/2004


 

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Cosi-cosa
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