Jeudi 16 août 2018 4 16 /08 /Août /2018 07:04

Les ladies-boys de Patpong par Boris_Vasslan

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Je n’y pensais même plus à ce tirage au sort en me rendant comme chaque samedi matin à mon super marché  » Confluent  » Un gros panneau annonce les résultats de la grande tombola de je ne sais plus quoi… j’en ai rien à foutre de leur truc ! Mais j’avais quand même glissé un bulletin dans l’urne, pour faire plaisir à la caissière, elle m’avait dit avec un sourire trop troublant « qu’elle allait me porter chance ! » Le panneau fait deux mètres carrés, impossible de ne pas le voir ! Et je vois bien que le gagnant a le même prénom que moi, Cédric… avant de réaliser enfin l’évidence : C’est tout simplement moi le gagnant !

A ben, ça alors !

C’est comme cela que quinze jours plus tard plus tard, après avoir négocié trois semaines de vacances avec mon employeur, je débarquais à Bangkok !

Je ne serais sans doute jamais allé de mon plein gré dans ce pays, certes, il y avait plein de choses magnifiques à visiter, mais il y en a partout de choses magnifiques et puis je ne suis pas très « voyage »… En plus cette chaleur étouffante, humide ne me dit pas grand-chose, d’autant qu’il paraît qu’il y a des sales bêtes, des scorpions, des serpents, berk je n’aime pas ces trucs-là ! Et je vous entends d’ici ! Et le sexe ? Ben justement les Asiatiques ce n’est pas trop mon truc, que je me disais, elles sont charmantes, gracieuses et tout ce que vous voulez, mais elles manquent cruellement de formes, Et puis ce tourisme sexuel ambigu qui a fait la réputation de cette région ne me dit vraiment pas grand-chose…

Au fait je ne me suis pas présenté, je m’estime normal, dans la moyenne, ni baraqué, ni malingre, châtain très clair, les yeux bleus, mais je possède quand même deux particularités, j’ai un système pileux peu développé et surtout on m’a rabâché les oreilles depuis ma plus tendre enfance sur la finesse des traits de mon visage, à tel point que mes deux frangines aînées s’amusaient à me déguiser en fille ! Un jeu peut-être moins innocent qu’il n’y paraît parce que si je me classe et m’affirme hétéro, je ne suis pas du tout fermé à une éventuelle expérience avec les gens de mon propre sexe, mais il faudrait que les circonstances s’y prêtent et de toute façon je ne cherche pas et ne suis pas pressé !

C’est au deuxième jour de mon séjour que je décidais de visiter Patpong, l’un des plus célèbres quartiers chauds de Bangkok. J’avais déjeuné pour trois fois rien dans un excellent restaurant et passé une bonne partie de l’après-midi à faire la sieste, mal remis que j’étais du décalage horaire et du changement d’air.

Je fais signe à un taxi, grimpe à l’intérieur et indique simplement :

– Patpong
– French ?
– Yes !

Ça doit être l’accent… Il démarre et entreprend alors de me parler dans un incompréhensible sabir où se mélange l’anglais, l’allemand, le thaï, et où émerge de temps en temps, oh miracle, quelques mots de français.

– I’m sory, i don’t understand !

Je crois entendre dans sa réponse le mot « spécialités », ne voulant pas me faire embarquer dans des terrains douteux, je rétorque :

– Non, non, je vais visiter !

Mais c’est un vrai dialogue de sourds, et le voilà qui me débite une liste à moitié incompréhensible, mais je parviens à un moment à discerner le mot « lady boy ». Ce nom évocateur de créatures ambiguës n’avait jusqu’ici pas été associé à mes projets touristiques… Mais après tout pourquoi pas ? Il n’est jamais interdit d’être curieux. Je coupe mon interlocuteur…

– Ladies boys ! Oh yes ! I like !

Nouveau baratin de mon chauffeur de taxi, et je distingue plusieurs fois le mot bath, la monnaie locale, J’ai l’impression qu’il me propose une sorte de marché

– Ecoutez, vous m’emmenez jusqu’à Patpong, vous me déposez où vous voulez, j’aimerais bien que ce soit là où il y a des ladies-boys… mais c’est tout ce que je vous demande, ok ?
– Ok !

Je n’y crois pas, il a compris… Ça ne l’a pas empêché de baragouiner jusqu’à ce qu’on arrive à destination. Nous voici en plein Patpong, il y a beaucoup de monde, des échoppes éclairées et agressives se suivent en rang d’oignons. Je m’apprête à payer le prix de la course. Mon chauffeur vient alors m’ouvrir et m’annonce la note… Seulement il y a un problème, c’est dix fois ce qui est indiqué au compteur ! Même si au cours du Bath, ça ne fait pas grand-chose, je n’ai pas envie de me faire pigeonner. J’essaie de discuter. Mais le taximan a soudain perdu son amabilité et il s’énerve. Il appelle quelqu’un. Le nouveau s’amène, il échange quelques propos avec le chauffeur puis s’adresse à moi en anglais.

– Pourquoi vous ne voulez pas payer le taxi ?
– Je veux bien payer ce qui est au compteur !
– Il vous a négocié un tarif d’entrée au… (suit un nom incompréhensible) …. Un bon tarif ! Vous payez tout au chauffeur… vous n’aurez pas besoin de payer l’entrée.
– Je n’ai rien négocié du tout ! Je paie la course. Point final.
– Attention ! J’espère que vous n’êtes pas en train de me dire que mon ami est un menteur !

Oh, là que je n’aime pas la tournure que ça prend !

– Je crois surtout qu’on s’est mal compris ! Essayais-je d’argumenter !
– Si vous ne payez pas, ça risque de vous coûter encore plus cher.

La menace est à peine voilée. J’essaie de réfléchir. Que dire ? Que je n’ai pas d’argent sur moi ? Je suis écœuré par ces pratiques de voyous. Un troisième larron s’approche, un quatrième ne va pas tarder. Je capitule.

– Bon je vais payer, mais je n’ai pas besoin de tout ce monde autour de moi…

Le chauffeur me délivre un ticket, m’indique l’établissement correspondant et disparaît ! C’est décidé la prochaine fois que je prends un taxi, je resterais muet comme une carpe.

La rage au cœur, je pénètre dans la boite, un type obséquieux me fait asseoir à une table ronde revêtue d’une nappe blanche et ornée d’une petit vase de roses coupées et d’un cendrier gigantesque. Je lui tends mon ticket, il le refuse, m’explique que ce n’est pas pour ça… me demande ce que je veux consommer et paraît contrarié quand je lui annonce que je me contenterais d’une simple bière. Je me suis fait un plan simpliste ! Puisqu’il paraît que j’ai payé, je vais rester quelques minutes ici, mais je ne pense pas m’y attarder, ensuite j’irais me promener et visiter le quartier, si toutefois j’ai encore le cœur à ça ! Je jette un coup d’œil autour de moi, pas de scènes, ni non plus de piste, ça veut dire que l’établissement ne délivre aucun spectacle ! J’ai payé pour quoi alors ? Des demoiselles dont certaines sont charmantes s’affairent auprès des consommateurs. C’est donc tout simplement un bar avec entraîneuses. Pas vraiment mon truc ! Je me demande encore comment j’ai pu faire pour me faire arnaquer à ce point. J’aurais dû refuser tout dialogue, mais c’est si facile de dire après ce qu’il fallait faire avant. Quant aux ladies boys, il faudra que je les cherche, parce qu’ici ce serait plutôt des ladies girls ! Et puis évidemment, ça ne loupe pas, en voici une qui vient s’installer à côté de moi. Je n’aime pas son visage, ça ne se commande pas ces choses-là ! Je dis simplement merci, elle insiste, je confirme ne pas être intéressé, et elle s’en va tenter sa chance ailleurs en haussant les épaules.

J’observe le manège, il ne semble pas que les entraîneuses poussent les clients à la consommation, ou du moins pas plus que ça, mais après quelques contacts assez chauds, bisous et pelotages rapprochés, les couples ainsi formés s’en vont dans une sorte d’arrière-boutique.

Ça ne me dit pas grand-chose, tout cela ! Tout simplement pas envie de rester… et ma bière qui n’est toujours pas servie ! Je crois que je ne vais même pas l’attendre….

– Monsieur, votre bière !

Ah ! Une lady m’amène ma bibine. Elle est mignonne au moins celle-ci, jolie sourire, jolie peau.

– Je peux m’asseoir un instant à côté de vous ?

La chair est faible, j’ai dit :

– Oui, mais pas très longtemps, j’allais partir !
– Français ?
– Oui !
– Je parle un peu français !
– Sinon on peut parler anglais !

Elle me passe l’extrémité des doigts de sa main droite sur ma joue, me caresse !

– Tu as la peau douce !

Je lui rends la politesse et à mon tour je lui caresse le visage :

– Toi aussi !
– Je suis douce de partout !
– Non ?
– Si !

Et la voilà qui dégrafe deux boutons de son chemisier.

– Vas-y, met la main !

Où lala ! Où est-ce que je m’embarque, moi ? Je glisse la main dans le passage ainsi dégagé, je constate qu’elle ne porte aucun soutien-gorge, – mais vu la grosseur des seins, sa fonction n’aurait été que purement décorative -.je limite néanmoins la zone de mes caresses au-dessus du ventre.
– Tu peux caresser mes seins, si tu veux !

On ne refuse pas une chose pareille, me voici donc en train de tester le très faible arrondi de ces petits nichons, ce n’est pas désagréable et puis ça change, moi qui suis d’habitude amateur de gros nénés ! J’approche du téton, en mesure la texture, le titille un peu. Mademoiselle a l’air toute contente. Et moi, me voilà en train de bander comme un âne ! Si ça continue à ce rythme, je vais me retrouver dans l’arrière salle dans pas trop longtemps. Où sont donc mes bonnes résolutions ? Une main se pose sur mon sexe ! Il ne manquait plus que ça !

– Hum ! Je te fais de l’effet on dirait ?
– Ben oui !
– Je m’appelle Mae-Ying
– Ah, oui moi c’est Cédric !
– Je peux t’en faire encore plus si tu veux !
– Et qu’est-ce que tu me propose ?
– Hum, une petite pipe, mais avant je peux te faire une de mes spécialités !
– C’est quoi ?
– Une petite feuille de rose, ça te dirait ?

Ce n’est pas spécialement mon truc, mais je suis sûr que sous la langue d’une spécialiste comme elle le dit, l’expérience doit être intéressante à tenter.

– Et c’est combien ?
– C’est déjà payé… je crois !

C’était donc ça, et sans me demander confirmation, elle se lève, me prend la main et m’entraîne vers le fond de la salle !

Là nous passons derrière une tenture, et on se retrouve dans une salle assez grande, où sont disposés des paravents formants de petites alvéoles ou des couples s’ébattent. On est obligé d’en traverser une ou un couple est en position de soixante-neuf. Je ne peux évidemment m’empêcher de regarder… et oh surprise, je m’aperçois que le touriste est entrain de lécher non pas une petite chatte, mais une bonne bite : Ça alors, je serais quand même chez les ladies boys ? Mais alors Mae-Ying serait donc aussi… Du coup je ne la vois plus pareil et mon excitation déjà bien dressée s’intensifie encore.

Elle me demande de me déshabiller complètement et de m’installer sur le ventre sur une sorte de table de massage. Mae-Ying s’est également dévêtue à l’exception d’un petit slip tout rouge, il est assez moulant, je le reluque !

– Je peux voir ?
– C’est plus cher ! Mais patience, on a le temps !

Elle me passe une sorte de serviette chaude et savonneuse entre mes fesses. Curieux comme effet, puis une seconde sans doute pour rincer, puis des deux mains, elle m’écarte les fesses, vient poser sa langue et commence à me lécher l’anus. Sa langue est d’une agilité diabolique, elle va partout, créant tantôt des cercles autour de l’œillet, piquant parfois en plein centre en voulant forcer l’ouverture de mon intimité. Superbe sensation… parfois sa langue s’aventure le long du parcours de mon périnée jusqu’à la naissance du scrotum. Inutile de vous dire l’érection d’enfer qui m’habite alors !

– Si tu veux te tourner, je vais te finir avec la bouche !

Oui, bien sûr, je ne suis pas contre, pas du tout même, mais j’ai une envie folle à ce moment-là de prendre cette créature dans mes bras, de la caresser, de la cajoler, et puis ce sexe d’homme caché dans cette culotte, je brûle de le découvrir.

– Montre-moi ta quéquette !
– Pas ici !
– Pourquoi, quand on est arrivé ici j’ai bien vu un client qui le faisait !

Elle me fit alors un sourire craquant, fit papillonner ses yeux et tout doucement me susurra :

– Parce que j’ai beaucoup mieux à te proposer !
– Je peux savoir ?
– Chut ! Laisse-moi te sucer ! Je vais y mettre tout mon savoir-faire !

Je laissais cette charmante lady boy me tripoter le pénis, le soulever un petit peu, le branloter pour qu’il conserve sa vigueur. Puis j’eus encore droit aux deux petites serviettes. Cette diablesse avait le don d’imprimer à mon sexe des gestes masturbatoires au prétexte de me laver ! Déjà je savais que je ne tiendrais pas longtemps.

– Préviens-moi si ça va trop vite, j’essaierais de retarder !

Elle se figure que c’est facile, elle ? La voici qui du bout de ses belles lèvres ourlées, m’embrasse le bout du gland, un bisou chaleureux, finalement très peu érotique, comme on embrasserait la truffe d’un petit animal domestique… Puis sa bouche s’ouvre légèrement, ses lèvres se posent de part et d’autre du prépuce, elle joue de la pression de sa bouche, la réduisant, l’augmentant, puis son bout de langue vient darder mon méat. Je me crispe. Ma fellatrice s’est mise sur le côté, de telle façon que j’ai du mal à caresser son corps. J’aurais tellement voulu qu’elle adopte une autre position. Je m’imagine déjà la prenant, me faisant prendre, mêlant nos corps dans milles folies amoureuses. Soudain elle s’arrête, me regarde avec un air malicieux :

– Je t’emmène chez-moi après ?
– Pourquoi pas ? Et on fera quoi ?
– Tout ce que tu voudras, enfin presque !
– C’est cher ?
– C’est dans tes moyens, mais on ne va pas discuter de ça ici ! Pour le moment, détend-toi, je vais te finir !

Elle repose ses lèvres là où elle les avait laissées, semble attendre quelques instants, puis la langue s’agite, me mouille l’extrémité de mon sexe, les lèvres coulissent, de plus en plus vite, c’est désormais une vraie fellation, elle englobe tout ce qu’elle peut de mon pénis de taille standard, puis préfère sucer en se limitant au deux tiers de ma verge, c’est divin ! Les lèvres, la langue, tout cela s’agite de plus en plus vite, je sens la jouissance monter.

– Je viens !

Elle freine un peu, l’envie descend très légèrement, elle m’accorde un moment de répit, puis reprend, je me raidis et je finis par jouir dans un tintamarre qui la fait rire aux larmes !

Stupéfait, je me découvre un préservatif au bout du sexe ! A quel moment me l’a-t-elle mis ? Cette créature doit être une sorcière, mais finalement ce geste quelque part me rassure.

On a rejoint la salle, elle m’explique qu’il y a deux catégories de « filles » dans l’établissement, celles qui sont embauchées et qui doivent un certain nombre d’heures à leur patron et des filles « libres » qui viennent ici faire quelques passes sur lesquelles le patron prélèvera une participation. On attend quelques instants qu’une de ses « collègues » nous rejoigne et nous nous dirigeons vers un petit parking ou Mae-Ying a garé sa voiture ! Sa voiture ! Une véritable épave à moteur ! Cabossé, retapée n’importe comment, pétaradant un bruit épouvantable et dégageant une odeur d’essence à faire fuir une famille de pompiste… Mais bon elle roule !

– Voilà, c’est une pension de famille ! A cette heure tous les pensionnaires travaillent, sont occupés ou dorment, on fera les présentations demain. Je vais te montrer ma chambre… Notre chambre… Ça va être notre petit nid d’amour pour tous les deux !

La chambrette est sympathiquement décorée, mais ce n’est pas le grand luxe, juste un lit une armoire, une commode et une table minuscule avec une unique chaise. Dans coin, il y a un lavabo et une toilette.

Elle est marrante, Mae-Ying, manifestement elle ne souhaitait pas qu’on se jette l’un sur l’autre de suite, comme ça brutalement, elle m’a montré les objets de sa chambre, à certains était rattaché une anecdote qu’elle me narrait avec force détail, l’entendre parler était un régal. Elle me posait aussi des questions sur la France, sur la façon dont les Thaï y vivaient. A ma grande honte, je devais avouer que je n’arrivais pas trop à faire la différence entre les Thaïs, les Viets, les Khmers, les Laos… et les Chinois. Elle en riait, se moquait de mon inculture :

– C’est comme moi, je confonds toujours les Espagnols avec les Italiens… Tu as faim ?
– Non pas trop, peut-être tout à l’heure !
– Oui tout à l’heure ! En attendant, je suis à toi ! Dis-moi ce que tu veux, on le fait !
– Je voudrais te voir à poil déjà !
– C’est ma quéquette que veux voir, hein petit vicieux !
– J’avoue !
– T’avoue quoi ? Que tu es un petit vicieux !
– Aussi, oui !
– Bon alors on va te montrer tout ça !

Elle se déshabille, le slip rouge est toujours là,

– Tu veux me l’enlever !

Bien sûr que je veux, je fais glisser le bout de tissu le long de ses belles cuisses douces et dorées. Sa queue plus imposante que je n’aurai pensé, surgit insolente, me narguant de sa belle couleur foncée !

Mae-Ying virevolte, fait la folle, me montre ses jolies petites fesses, se retourne fait le geste de se masturber quelques instants, se tourne encore, rigole !

– Alors elle te plait ta petite pute ? C’est ça les ladies boys… des femmes avec des bites !
– Superbe !

La voici qui grimpe sur le lit, se met à quatre pattes, relève la croupe et se l’agite vicieusement ! Le spectacle est d’une rare intensité érotique, je me débarrasse vite de mes propres vêtements, je bande déjà ! Mae-Ying écarte avec les mains ses globes fessiers comme pour m’inviter à la prendre ! Il est des invitations qui ne se refuse pas ! Problème de correction. Elle me désigne le paquet de capotes sur la table de chevet. Je me capuchonne, je m’approche, lui embrasse les fesses, frotte mon pénis contre sa raie, et n’y tenant plus entame ma pénétration dans son anus qui m’accueille rapidement. Je trouve rapidement le bon rythme. Mae-Ying m’aide en agitant son fessier. De la main j’attrape son sexe qui bandouille et entreprend de le faire grossir, il réagit bien… Je continue de la sodomiser pendant plusieurs minutes, son sexe est maintenant tout raide. J’ai désormais une idée fixe, ce bel appendice de chair mate, je le veux à présent dans ma bouche. Je décule, elle comprend ma requête, s’assoit sur le lit les jambes écartées et la bouche ouverte je me précipite pour goûter à cette magnifique quéquette de travesti. Je ne prétends pas savoir sucer, j’improvise, me jette sur cette bite comme sur une friandise et lui prodigue une véritable fellation à la sauvage. Au bout de quelques minutes, je suis conscient de mes progrès, c’est vrai qu’elle me guide :

– Moins fort, un peu plus haut…

Et puis, récompense suprême, la verge s’agite de soubresauts, je n’ai pas le temps de me retirer, le sperme envahit ma gorge, ce n’est pas grave, elle me conseille de ne pas avaler. Ma propre bite est prête à éclater. Sans que je lui demande quoique ce soit, elle se replace en levrette et m’accueille de nouveau. Quelques allers et retours eurent raison de ma résistance et je jouissais pour la seconde fois de la soirée d’un plaisir intense.

On a fait ce qui devait être une pause, Mae-Ying est allé chercher deux bols de soupe et deux canettes, on s’est descendu tout ça en causant. Et puis le sommeil est venu, alors on s’est blotti l’un contre l’autre, on est rentré dans le lit et enfin nos visages se sont rapprochés en un long baiser sensuel.

J’ai bien dormi, le matin je me suis réveillé le premier, l’unique drap avait été rejeté au pied du lit à cause de la chaleur accablante et mon travesti ronflait comme une bienheureuse, ses jolies fesses galbées en évidence, comme une invitation à une caresse que je m’empressais de lui prodiguer en m’efforçant de ne pas la réveiller. Voilà qui venait renforcer mon érection matinale, mais je m’en serais voulu de tenter quelque chose sans son accord, j’attendis donc, finis par me lever pour aller pisser, et ne trouvant rien de mieux à faire, je me saisis du petit carnet que j’avais apporté dans ma sacoche et entrepris de coucher sur le papier ces moments inoubliables.

Finalement Mae-Ying se réveilla, s’étira comme une chatte, me fit un petit sourire et s’en alla à son tour pisser. Elle ne se cachait pas, dirigeait son sexe à moitié raide vers le bas afin que le pipi prenne la direction de la toilette.

– Ça va ? Demandais-je ! J’aime bien te regarder pisser, c’est très… troublant !
– Je peux te pisser dans la bouche si tu veux ?

Je me suis laissé prendre au jeu, il ne lui restait que quelques gouttes, mais je les ai appréciées. Elle m’a proposé que je la regarde faire caca, j’ai refusé, mais je me suis dit après que j’avais peut-être eu tort, ça aurait pu être rigolo.

Elle s’assoit sur la cuvette, et elle pousse, évidemment je ne peux rien voir puisque je ne l’ai pas souhaité mais j’entends sa merde tomber au fond de la cuvette. Elle se relève, va pour prendre du papier puis se ravise :

– Tu veux m’essuyer ?

En voilà une idée qu’elle est bizarre, mais elle doit m’amuser puisque j’ai accepté, je prends le papier pendant qu’elle écarte ses fesses.

– Non ! Avec ta langue !

Oups !

Je ne suis pas complétement novice en matière de scato soft, il m’est arrivé plusieurs fois lors de mes excitations solitaires de me doigter le cul et de me lécher les doigts. J’ai pu ainsi constater que le goût n’a rien, mais vraiment rien d’abominable… Alors ma langue s’est approchée du joli petit cul de Mae-Ying et je lui ai nettoyé tout ça en bandant comme un cerf. Du coup je lui proposais ma bite afin qu’elle me la suce.

– Je n’ai plus le temps, maintenant, mais patience, on va se revoir…
– Bon, alors je vais te laisser, à moins que je puisse prendre une douche quelque part !
– C’est pas évident, les douches sont en bas, faut faire la queue, il y a du monde ici, mais viens, je vais te présenter !
– Non, tant pis je me doucherais à l’hôtel !
– Tu te doucheras à l’hôtel, d’accord, mais il faut respecter les traditions, je vais te présenter, ça ne sera pas long !

Le genre de truc qui me barbe carrément ! Ce devait être l’heure du petit déjeuner, et dans la salle à manger, on me présente à je ne sais plus combien de créatures plus troublantes les unes que les autres, toutes des travestis ou des transsexuelles ! Où étais-je tombé ? J’avais l’impression que les plus belles ladies-girls s’étaient donné rendez-vous ici, mon érection non satisfaite de ce matin reprenait vigueur rien qu’en contemplant leur visage et en envisageant les promesses de plaisirs que ces créatures contenaient en elles.

Mae-Ying– Elles sont mignonnes mes copines, non ?
– Merveilleuses !
– Et tu t’amuserais bien avec, n’est-ce pas petit cochon ?

Qui venait de parler ? Je me tournais :

– Madame Huang ! Enchantée, je suis la directrice de cette pension. Mae-Ying a décidément bon goût, il y avait longtemps qu’elle ne m’avait dégoté un européen aussi mignon !

Je rougis, je ne sais plus où me foutre ! C’est qui celle-ci ? Une vraie femme probablement, assez grande pour une asiatique, probablement la cinquantaine, mais très bien conservée, une robe traditionnelle, noire et fendue sur le côté, un chignon savant. Une belle femme dégageant une sorte d’autorité naturelle. Je lui tends la main.

– On ne serre pas la main de Madame Huang, on lui baise la main, et il n’est pas interdit de d’agenouiller devant elle ! M’informe-t-elle parlant d’elle-même à la troisième personne.

M’agenouiller, faut peut-être pas exagérer, mais je lui baise la main !

– A genoux ! M’ordonne-t-elle !
– Je suis désolé, je…
– Tu ne veux pas me faire plaisir, tu ne veux pas jouer avec moi ?

Ah ! Bon si c’est un jeu alors allons-y, je m’agenouille.

– Tu aimes aussi les femmes ou alors tu fais une exclusivité sur les trans ? Demande-t-elle.
– Non, j’adore les femmes, j’ai les idées très larges !
– Et comment-tu me trouves ?
– Troublante !
– Troublante, c’est tout ? Tu n’as pas un autre adjectif ?
– Désirable !
– Tu es sincère !
– Oui !
– Une femme qui aime dominer et qui est plus vieille que toi, ça ne te dérange pas ?
– Si la domination reste un jeu, ça ne me dérange pas du tout !
– Alors on va jouer ! Suis-moi dans ma chambre !

Elle me demande pour combien de temps je suis là, à quel hôtel je suis descendu et tout un tas d’autres trucs…

– Installe-toi ici, tu as vu le lot de pensionnaires que je gère, si tu es gentil avec elles, elles te le rendront au centuple. Voilà qui te fera des vacances inoubliables !
– Je crains de ne pas avoir les moyens d’envisager tout cela !
– Les moyens ! Qui te parle de moyens ? Qui te parle d’argent ? Tu auras tout cela gratuitement, il y a juste une contrepartie.

Je rêve ou quoi ?

– Tu vas être pendant le reste de tes vacances, ma petite femme à moi, tu seras à la disposition de mes plaisirs et pour le reste tu pourras faire ce que tu veux, mais attention je suis très exigeante !

– Si vous cherchez un étalon vous allez être déçue !
– Je cherche une petite femme, pas un étalon !
– Je ne comprends pas bien….
– C’est un jeu, rien qu’un jeu, tu es d’accord pour y jouer ?
– Je crois, oui !
– Il faudra m’obéir !
– Pas de problème !

Ce jeu me faisait un peu peur, mais bon, je n’étais pas prisonnier mon plus, et puis ce délire finirait par lasser cette madame Huang, après qu’elle se sera bien amusée, je reprendrais ma liberté, alors pourquoi ne pas profiter de cette folle occasion ?

– Déshabille-toi et va m’attendre dans la salle à manger !
– A poil ?
– Oui, à poil !

Je ne me reconnaissais plus, moi qui suis d’un naturel plutôt pudique, j’acceptais sans rechigner, et après m’être déshabillé, je pénétrais dans le salon, sous les regards amusés de la petite compagnie. J’étais impatient de voir madame Huang me rejoindre. L’une des ladies-boy s’approche de moi, elle me parle, je ne comprends pas ce qu’elle dit, elle me caresse alors les fesses, je me laisse faire, ça n’a rien de désagréable, sa main ou plutôt son doigt s’approche de mon trou du cul, y pénètre et se met aller et venir. Je croise le regard de Mae-Ying, toujours ce sourire… est-ce vraiment pour la directrice que j’ai accepté de jouer ? N’est-ce pas plutôt inconsciemment pour pouvoir prolonger le temps où je pourrais encore croiser ce regard, ce sourire… Allez savoir ?

Madame la directrice rentre enfin. Ces quelques minutes m’ont parue bien longues, Je la regarde, fasciné, elle a attaché une cravache à sa ceinture ! Voilà qui ne me rassure pas, si c’est pour moi cet instrument, je ne joue plus, moi, et puis elle tient une bite à la main, j’ai cru un instant que Madame Huang était aussi un travesti avant de m’apercevoir qu’elle s’était tout simplement harnachée d’un gode ceinture ! Je ne sais pas ce qu’il va m’arriver, mais il va m’arriver quelque chose !

La directrice commence à engueuler le travesti qui me faisait des papouilles, l’autre répond en montrant le doigt qu’elle m’a foutu dans le cul et qui n’est pas ressorti très propre.

– Léché lui son doigt, voyons, il ne va pas rester comme ça ! Me dit Madame Huang.

Si ça peut leur faire plaisir…

– Nous allons sceller le pacte que nous avons conclu, reprend Madame Huang. Pour cela je vais te prendre devant tout le monde !
– Heu ! Je ne sais pas si je vais aimer !
– Tu ne vas pas me dire que tu ne t’es jamais fait enculer ?
– Ben non !
– Voici une grave lacune, il va falloir que nous y remédiions ! Et jamais de gode non plus ?
– Si ! Parfois je me suis amusé avec un gode, mais tout seul !
– Et bien tu vois cette fois tu ne seras pas tout seul ! Allez tourne-toi, couche ton torse sur la table et écarte tes jambes, je m’occupe du reste.
– Euh, si ça ne me plait pas, on arrête, hein ?
– Dis donc, tu as fini de discuter ! Tu ne serais pas en train de douter de mes talents en ce moment ? Pense à tout ce que tu vas avoir à ta disposition, il faut bien des contreparties non ! Allez en position, je ne veux plus t’entendre.

Je sens quelque chose de froid en contact avec mon anus, du gel très probablement, puis je sens le gode forcer. Je décide d’y mettre du mien, après tout pourquoi mourir idiot, j’écarte mes fesses, l’instrument commence à rentrer, c’est plus gênant que douloureux, ça avance doucement dans mon rectum. Bizarre cette impression d’un corps étranger. Je ne vois pas très bien où est le plaisir là-dedans. Madame Huang fait à présent coulisser le gode ceinture, ça commence à être pénible cette affaire, et c’est limite douloureux. Je prends mon mal en patience, ça ne va quand même pas durer des heures, mais de façon d’abord imperceptible, je sens comme un léger trouble, qui augmente, m’emporte, qui gagne sur la douleur, je comprendrais plus tard que cette sensation est due au frottement du gode sur la prostate ; cette fois j’aime ce qu’on me fait, c’est bon, c’est délicieux, j’en redemande, je crie de plaisir.

– Alors, c’était bien la peine de nous faire tout un cirque ! Me dit la directrice en se retirant !
– C’était bon, madame !
– Décidément tu me plais de plus en plus ! Bon je te reverrais tout à l’heure j’ai quelques coups de téléphone à donner.

Elle disparaît, me laissant à nouveau seul et nu au milieu des toute la pensionnée.

Mae-Ying et Sumana, le travesti qui tout à l’heure me pelotait discutent ensemble, il ne fait aucun doute que je suis le sujet de leur conversation, ils finissent par s’approcher.

– Viens avec nous, on va te féminiser, ça fera plaisir à madame Huang !

Un nouveau jeu, donc ! Elles commencent à me raser tous mes poils, je n’en ai jamais eu beaucoup, mais là, je n’ai plus rien du tout y compris aux pubis et aux aisselles. Ça fait bizarre, je me sens comme un bébé qui vient de naître. On m’épile savamment les sourcils, c’est peut-être embêtant ça, mais je me dis qu’en trois semaines cela aura le temps de repousser. J’ai ensuite droit au maquillage des yeux, à celui du visage, au rouge à lèvres… Mes oreilles ne sont pas percées, qu’importe, ces demoiselles sont équipées et me fixent des jolies petites boucles d’oreilles qui se clipsent, on me fait des essais de perruques et elles optent finalement pour une coiffure blonde mi longue et légèrement frisée. On me colle des faux ongles aux doigts de la main et du vernis à ceux des pieds, on me maquille les tétons avec de l’ocre rouge, on me pare de quelques bijoux en toc, on me parfume. Il ne reste plus qu’à m’habiller, un simple chemisier blanc en haut, très légèrement transparent et qui fera apparaître mes pointes de seins. En bas, une culotte dans laquelle on a pris soin de coincer ma verge entre les cuisses, et une minijupe écossaise pour compléter tout ça ! Restent les chaussures… Et là problème… elle n’ont rien dans ma pointure !

Qu’à cela ne tienne, elles décident de m’emmener en acheter !

– Euh, je ne vais pas sortir comme ça ?
– Ben si, il faut bien les essayer !

Je me regarde dans un miroir, je ne me reconnais plus… C’est qui cette délicieuse petite pute avec une bouche à sucer des bites ! Tiens, je me plais, ça m’excite, je me demande comment Madame Huang va me trouver, mais avant, il me faudra franchir l’épreuve des godasses.

Avec son impossible voiture Mae-Ying et sa complice m’emmènent chez un grand marchand de chaussures de la ville. L’anonymat me rassure, parce que je me demande si je ne suis pas un peu ridicule (du moins du point de vue des autres) en travesti ! On me fait asseoir, on m’apporte des escarpins, un couple d’occidentaux me regarde avec insistance, je commence à me méprendre sur leurs intentions, me dis qu’il doit s’agir d’amateur de travestis et qu’ils me trouvent dans leurs goûts, je ne pourrais rien faire de plus mais un sourire n’a jamais tué personne. Quand je réalise, oh, horreur qu’il s’agit d’un couple qui était non loin de moi dans l’avion ! Ces andouilles ont dû me reconnaître, je rougis comme une tomate. Et puis au diable le qu’en dira-ton ? Je suis libre de faire ce que je veux, je ne fais du mal à personne. J’essaie une paire de chaussures, la pointure est bonne, je fais quelques essais de marche, pas évident d’avancer avec ces trucs, mais je m’efforce de bien faire, je me dirige crânement dans la direction du couple inquisiteur, les regardant avec tout le mépris dont je suis capable, encore quelque pas, et je me casse la figure sous les éclats de rire de la clientèle et du personnel.

Bon, je n’en mourrais pas ! Mae-Ying m’indique qu’il me suffira de faire une heure ou deux d’entraînement et qu’après tout ira bien.

Vers midi madame Huang refit son apparition et mes deux amies travestis s’empressèrent de lui montrer ma transformation !

– Mais quelle merveille ! Il est tout simplement splendide ! J’en mouille ma culotte, venez que je vous embrasse pour ce que vous avez réalisé… et prenez quelques billets dans le tiroir, vous vous paierez le restaurant.

Nous revoilà seuls tous les deux, elle tournicote autour de moi,

– Enlève tes fringues que je te vois nu !

Elle me caresse partout, ma poitrine glabre et maquillée semble l’intéresser ! Elle me tripote les bouts, me les pince, me les tire, me les tortille, me provoquant des spasmes de plaisir

– Hum tu as de gros tétons pour un homme, il faudrait une toute petite injection de silicone pour galber tout cela un petit peu…

Ça va pas, non !

– Tu vas me déshabiller, et après tu me lécheras la chatte !

Voici par contre un programme qui ne me déplait pas ! Je vais derrière elle, lui dézippe sa robe, la fait glisser à ses pieds, elle a le dos assez large comme beaucoup d’asiatiques du sud-est, il ne me reste plus qu’à dégrafer le soutien-gorge, ce que je fais libérant deux seins assez lourds mais de bonne tenues terminées par des aréoles et des tétons très sombres. J’ai une envie folle de lécher tout cela, mais je me retiens préférant ne pas contrarier ses plans, je retire la culotte ! Humm jolie chatte relativement poilue ! La directrice s’assoit sur le bord du lit, écarte ses cuisses, je me mets à genoux devant elle, j’approche mon visage, elle sent assez fort, mais ça ne me dérange pas, j’apprendrais par la suite, que par choix, elle ne s’essuie que rarement après avoir uriné ou chié, voulant ainsi conserver son odeur pour ses amants et amantes. J’écarte tout ce fouillis, elle a les lèvres un peu grasses, à moins qu’elles ne soient tout simplement gonflées par l’excitation, je commence à laper tout cela, m’enivrant de ses sucs, puis je me concentre sur le clitoris, l’agaçant de ma langue et de mes lèvres… je la sens griffer les draps, se raidir, partir… et finalement jouir, pour s’écrouler pantelante

– Bravo ! En plus tu sais faire jouir les femmes !

Le compliment me fait rougir !

Elle souffle quelques instants avant de me demander :

– Et mon cul ? Tu l’aurais oublié ?

Elle est insatiable cette nana !

Elle se retourne et écarte ses deux gros globes fessiers, me dévoilant son trou du cul recouvert de traces brunes. J’hésite juste un peu, et je lèche et enhardi par l’excitation je m’acharne à faire disparaître toutes les traces, je trouve ça plutôt excitant, je me régale, je me rend compte que je vais finir accro à ce truc-là. Je deviens barge.

Madame Huang appelle Sumana.

– Comment est mon cul, Sumana ?
– Il est tout propre, madame.
– Bien, ce jeune homme a droit à une petite récompense, pisse-lui dans la bouche.

Sumana dégage sa bite et me fait signe de m’accroupir, comme un zombie, j’ouvre ma bouche et avale ce qu’il m’offre. Il est excellent son pipi !

– Décidément tu me plais de plus en plus ! Tu sais j’ai une idée, tu sais ce qu’on va faire ?

Non, je ne sais pas, mais avec elle, je m’attends au pire !

– On va se marier !

Oups ! Ça y est… Elle a pété un plomb, Madame Butterfly !

– Non tu n’as pas l’air d’accord ? Demande-t-elle en faisant semblant d’être contrarié !
– Tu as vraiment des drôles de jeux !
– C’est fait pour cela la vie, pour jouer ! Jouer au mariage, ça peut être grandiose cette affaire-là.
– Et c’est quoi le programme des réjouissances !
– Ce sera une surprise !

Je n’ai revu ni la directrice, ni Mae-Ying de la journée, on m’a attribué une chambre, j’en ai profité pour me reposer et essayer de faire un peu de tri dans ma tête.

Le soir on est venu gentiment me chercher pour participer au repas collectif. J’ai mangé de bon appétit, la bouffe locale n’a finalement pas grand-chose à voir avec ce que nous proposent les restaurant thaïs européens, il y a beaucoup de trucs à la vapeur, mais ce n’est pas mauvais. J’ai du mal à communiquer, peu de pensionnaires parle correctement l’anglais, et le français, n’en parlons pas. Je m’adresse à la seule avec laquelle je peux un peu échanger, c’est Sumana :

– Madame Huang n’est pas rentrée ?
– Si mais elle prend ses repas seule, ou parfois avec l’une d’entre nous, elle mange très rarement dans la salle à manger…

Ça m’embête aussi de ne pas voir Mae-Ying, c’est un peu pour elle que je suis restée, elle doit être en train d’opérer au bar à travelos où elle m’a déniché hier soir, bêtement je me sens un peu jaloux. Finalement ça ne va pas ce soir, j’ai le bourdon…

A la fin du repas, on débarrasse, on apporte les couverts en cuisine, je me propose d’aider à laver la vaisselle, histoire de me rendre utile, mais on me fait comprendre que ce n’est pas la peine, je m’apprête à regagner ma chambre quand je croise à nouveau Sumana !

– Toi, je ne t’aime plus ! Me dit-elle en pouffant de rire !

Comprenne qui pourra, en tous les cas, moi je n’y comprends rien.

– Qu’est-ce que je t’ai fait !
– A cause de toi, j’ai reçu la fessée, tiens j’ai encore les marques !

Et du coup, elle me montre son cul ! Les marques, faut pas charrier, ou alors faut vraiment le savoir ! Je le lui fais remarquer. Elle me répond alors que la marque est aussi « gravée dans sa tête ». Elle se fout de moi, hier elle n’avait vraiment pas l’air plus traumatisé que ça ! Et cet après-midi non plus !

– Qu’est-ce que je peux faire pour arranger ça ? Proposais-je, histoire de dire quelque chose.
– Tu devines pas ?
– Non !
– Je peux venir dans ta chambre ?

Qu’est-ce que vous voulez que je réponde, je ne vais pas dire non, et puis elle est ravissante cette petite Sumana.

– Tu veux bien que je te pelote les fesses ?

Voilà une question qu’on ne m’avait jamais encore posée. Mais si cela peut être le prélude à des petits jeux un peu pervers, pourquoi pas ? Du coup, je me déshabille, je me tourne, je lui offre mon cul ! La vision de mes fesses la fait manifestement craquer, et que je te les tripote, et que je tes tirlipote, et que je les malaxe !

– Qu’est-ce qu’elles sont belles ! S’extasie la lady-boy !
– Elles n’ont rien de spécial !
– Tu n’y connais rien, elles sont toutes blanches, douces, sans poils et si bien galbées, humm regarde comme je bande ! Ajoute-il en m’exhibant un bel engin effectivement bien raide !
– Jolie queue !
– Suce-là et après je vais t’enculer !

Pour la deuxième proposition, on verra, mais en ce qui concerne la première, je ne me le fais pas dire deux fois et je gobe le beau membre ainsi offert, il est plus gros que celui de Mae-Ying mais tout aussi agréable, j’ai l’impression d’avoir fait depuis hier des progrès prodigieux en fellation et je fais coulisser son membre décalotté entre mes lèvres en m’aidant de ma langue qui de temps à autre lape le bout du gland de petits coups coquins. Elle finit par me faire arrêter et me demande de me tourner. Excité comme je suis, je ne cherche même plus à discuter et de moi-même j’écarte mes fesses afin d’aider la verge à me pénétrer. Elle a un peu de mal, on n’a pas mis de gel et le sexe est un peu épais, mais ça finit par entrer. Comme la veille, j’ai d’abord la même sensation de gêne assez douloureuse, avant que le plaisir ne finisse par dominer tout cela.

– Et bien bravo ! Vous ne vous embêtez pas toutes les deux ?

C’est Madame Huang ! Pas trop gênée, on ne l’a pas vue de la journée, et elle se pointe dans ma chambre sans même se donner la peine de frapper à la porte !

– Bandes de salopes ! Me tromper à la veille de mon mariage ! Je vais vous punir ! Mais je vous en prie, il ne faut pas que cela vous empêche de continuer ! J’adore voir deux petites chiennes s’enculer !

Le problème c’est que Sumana a complètement débandé et est sortie de mon cul !

– Sumana, je vais te donner vingt coups de cravache, et même que tu ne pourras pas t’asseoir pendant une semaine !
– Oui madame !
– Ça t’excite quand je te dis que je vais te punir !
– Oui, madame

Madame Huang lui a pris le sexe en main et le masturbe un peu, tandis que de ses dents elle lui mordille le téton, l’érection ne tarde pas à renaître, Sumana enfile un nouveau préservatif et me demande de me positionner pour terminer le travail déjà commencé. Pour cette seconde introduction il n’y a plus de préalable pénible, ça fait du bien tout de suite, je gueule des « C’est bon, c’est bon ! », tandis que l’autre finit de jouir, et s’affale sur mon dos à moitié épuisé ! Madame Huang le congédie !

– Pour ta punition à toi, je vais réfléchir, mais il ne faut pas que cela nous empêche de nous marier, je vais te laisser faire dodo, demain la journée sera longue…

Le lendemain, la journée a très bien commencé, j’ai revu Mae-Ying, c’est elle qui m’a réveillé.
– Ah, ma petite famille est arrivée pour la noce, je vais te la présenter.

On descend, il y a là un jeune homme et deux jeunes femmes à moins que ce soit des lady-boy, on finit par ne plus savoir !

– Voici mes deux filles, Ratana et Hansa et mon fils Gun.
– Nous sommes enchantés ! Me dit Hansa
– Moi aussi !.
– Ils sont beaux n’est-ce pas ? Et encore tu ne les as pas vu à poil ! Me dit Madame Huang. Tu aimerais ?
– Peut-être pas…
– On ne refuse pas ce que je propose, à poil les enfants !

Et voilà que les trois rejetons de Madame Huang sont maintenant nus devant, moi; Les files sont de vraies filles au corps harmonieux et parfait, quant à Gun, il est très fin, imberbe et à une bite magnifique. Voilà que je bande !

– Ratana et Hansa sont des putains très appréciées ! Me précise Madame Huang
– Putains et fières de l’être ! Croit devoir ajouter Hansa avec un sourire enjôleur.
– Mais, reprend Madame Huang, je vois que tu regardes la bite de Gun, elle est belle, n’est-ce pas, j’adore la sucer !
– C’est vraiment ton fils ? Et tu le suces ?
– Bien sûr que c’est mon fils, je le suce et il m’encule ! On fait du mal à qui ? Et je couche aussi avec mes putes de filles.
– Ben ça alors !
– Allez suce la bite de Gun, son sperme est délicieux et c’est plein de vitamines !

Je me suis donc retrouvé avec la jolie bite de Gun dans la bouche, sa mère est venue près de moi afin que nous le sucions de conserve. Pendant ce temps là Ratana me doigtait le trou du cul, tandis qu’Hansa faisait de même avec celui de sa mère.

– Humm, tu as le cul très accueillant aujourd’hui, Maman !

Elle ressort le doigt, imbibé du jus du cul se sa mère, elle le lèche, s’en régale.

Gun a joui dans ma bouche, j’ai ensuite échangé un long baiser au sperme avec cette diablesse de Madame Huang.

Puis Madame Huang s’est chargée de mon maquillage et de mon habillement, elle m’a dégoté une robe de mariée à l’occidentale d’un blanc immaculé, j’ai le sentiment d’être un peu ridicule là-dedans, mais j’ai accepté de jouer, continuons le jeu !

Surprise, madame Huang s’est habillée en homme, costume trois pièces, chemise blanche et cravate à pois, elle s’est coiffée d’une sorte de chapeau très « Chicago des années 1930 ». J’ai quand même l’impression d’aller au carnaval.

Je ne sais pas où l’on va, c’est Mae-Ying qui conduit, deux autres voitures suivent, nous sortons de Bangkok et nous voici en pleine campagne, on finit par atterrir dans une sorte de propriété, ou nous nous garons, nous nous sommes ensuite dirigés vers un petit bâtiment à moitié en ruine où une sorte d’autel en pierre a été dressé au pied duquel un matelas tout neuf et recouvert encore de sa cellophane a été posé !

Une grande asiatique nous attend ! Elle distribue deux petits sachets à chacun des invités, puis elle nous demande à moi et à la directrice de nous approcher ! Je vois alors l’espèce de grande prêtresse sortir un canif ! Pas rassurant cela, si on voulait me trucider en pleine campagne, qui irait me rechercher ? Mais non, le canif est tout simplement destiné à retirer la cellophane du matelas.

– Vous voulez vous marier devant moi ?
– Oui ! Réponds Madame Huang.

Je crois diplomatique de faire la même réponse !

– Je vais vous déshabiller !

Elle tape alors dans ses mains, et voici que surgissent d’on ne sait où deux mecs complètement nus, pas des travelos, non des mecs lambda un peu enveloppés, l’un s’occupe de moi et m’enlève ma robe puis le reste, tandis que son comparse déshabille la directrice. Nous voici tous les deux complètement nus ! J’en profite pour admirer à nouveau cette belle femme que l’âge n’a pas trop abîmé. La prêtresse s’est dépoitraillée et tout en se tripotant les seins elle se livre à une incompréhensible incantation, puis elle nous fait mettre à genoux !

Les deux types approchent alors leurs bites de nos visages, je crois comprendre, mais ça commence à me plaire beaucoup moins, autant sucer des sexes de travestis ou de transsexuelles m’amuse, autant le faire avec des vrais mâles ne me dit rien que vaille ! Vous me direz, j’ai bien sucé Gun, mais celui-ci était fin, imberbe, très peu masculin finalement, pas comme ces deux gros patapoufs. Mais comment m’enfuir d’ici ? Alors je me dis qu’au pire ce sera un mauvais moment à passer, et sur un signal de la prêtresse, nous engloutissons simultanément les queues ainsi offertes à nos bouches qui n’avaient rien demandé. Je ferme les yeux, après tout, une fois dans la bouche quelle différence avec celles de Mae-Ying ou celle de Sumana ? Sauf que le fantasme n’y est pas, mais bon, on ne peut pas toujours tout avoir, j’essaie de faire de mon mieux, et à ce point que ce mâle inconnu finit par décharger dans ma bouche. Pas de kleenex pour cracher, si… on m’en tend un, ces gens sont décidément très prévenants. Madame Huang a à son tour achevé son propre mâle. On m’invite ensuite à me coucher sur le matelas ! Je le fais, d’abord peu rassuré, puis plus confiant quand on indique à ma future de s’installer sur moi en position de soixante-neuf ! C’était donc ça son mariage, finalement c’est assez sympathique, et tandis qu’elle me lèche le gland, je lui broute le minou à qui mieux-mieux. ! Au bout de cinq minutes de ce joli travail respectif, nous finissons par jouir l’un après l’autre, c’est alors que je vois l’ensemble de la noce autour de nous, tous complètement nus, en train de nous balancer des grains de riz et des pétales de fleur d’oranger en nous félicitant et nous souhaitant beaucoup de bonheur ! C’est émouvant !

La noce repart ! Je ne sais pas où toute cette bande de joyeux drilles est allée manger, mais on nous a laissé, Madame Huang et moi, seuls en tête-à-tête. On s’est retrouvé dans un restaurant assez chic des alentours de Bangkok, rien d’érotique dans ce repas, mais des mets succulents et un service impeccable. Et j’ai eu la surprise de constater que ma mariée avait des tas de choses intéressantes à raconter, elle m’a parlé de sa famille, de la difficulté qu’ont les gens ici dans les campagnes, de la corruption qui bouffe tout, des filles que l’on trompe en leur promettant monts et merveilles à l’autre bout du monde, des touristes qui viennent faire du tourisme sexuel en méprisant profondément les habitants locaux. Je la rassure, lui dis que globalement je partage ses points de vue, lui parle de moi, de ma façon de voir la vie, de voir le sexe, l’amour… Elle professe une philosophie simple, basé sur le plaisir de la vie, elle me dit qu’oui, le plaisir peut y compris s’acheter pourvu que tout cela reste une relation de respect mutuel ! Cette femme est finalement extraordinaire, j’ai soudaine envie de l’embrasser, je l’embrasse, nous nous embrassons profondément, goulûment, même, et puis pour la première fois cet aveu :

– Quand je t’ai vu, j’ai eu un coup de foudre, c’est idiot je ne te connaissais pas, mais maintenant je me rends compte que tu es quelqu’un d’intéressant ! Me dit-elle
– Merci, ça me fait plaisir !
– Seulement plaisir ?
– Arrête, j’ai la chair de poule ! Répondis-je
– Si je te dis que je t’aime, tu serais capable de l’entendre ?
– Donne-moi encore quelques heures, je voudrais être sûr !
– Au moins tu es sincère, encore un bon point à ton actif ! Mais tu as raison, je suis une drôle de bonne femme, je suis autoritaire, imprévisible, mais ça n’empêche pas les sentiments. Tu as…. Tu as les mains douces.
– Toi aussi !
– Embrasse-moi encore !

On s’est attardé très longtemps au restaurant, au lieu de servir des plats trop copieux, le service s’organisait autour d’une multitude de petits plats, mais c’était délicieux, et la nuit commençait à tomber alors que nous finissions à peine notre thé au jasmin.

Mae-Ying vint nous rechercher !

– Ça s’est bien passé ?
– Très bien, je crois que j’ai fait le bon choix répond la directrice. Mais je dois une punition à ma petite femme, il serait injuste de ne pas lui donner !

Ben voyons !

– Tu es prêt à recevoir ta punition ? Me demande madame Huang.
– Punition pour quoi ?
– Parce que j’ai envie de te punir.
– Si je ne me retrouve pas en pièces détachées après, ça devrait aller !
– Tu aimes te faire enculer, n’est-ce pas ?
– Je dois avouer que ce n’était pas désagréable !
– Alors tu vas être servi, on va t’attacher, c’est juste pour le fun.

Je me laisse faire, on me couche à moitié sur une petite table, les jambes attachés aux pieds du meuble, les bras tirés vers l’avant, auparavant on a disposé un coussin sous mon ventre sans doute pour me remonter le cul ! Puis on me laisse un moment, sur une autre table on a attaché Sumana de la même façon. La directrice lève sa cravache et le coup s’abat sur les pauvres fesses de la belle travesti !

– Tiens, je vais t’apprendre à enculer ma petite femme, pendant que je ne suis pas là !

Deuxième, puis troisième coup !

– Et qu’est-ce qu’on dit, d’abord ?
– Pardon madame !
– Plus fort (quatrième coup)
– Pardon madame !

Et ça continue, je remarque d’ailleurs qu’elle diminue l’intensité de ses coups de façon à pouvoir aller jusqu’à vingt sans que l’affaire devienne insupportable. Elle fera toutefois une belle exception pour le vingtième qui claquera avec un joli petit bruit sec !

– Aïe !
– Ah, bien oui il fait mal celui-là !

On détache Sumana, qui s’en va « bouder » dans un coin et sur un signe de madame Huang, un premier travesti se présente derrière moi, la bite bandée, j’ai maintenant presque l’habitude, le gel, la poussée, l’impression de gêne, puis le plaisir, je ferme les yeux mais voilà qu’on me tire (sans brutalité) les cheveux, une autre lady-boy est devant mon visage, je comprends la manœuvre, il faut que je la suce, celle-ci, afin qu’elle bande et quand elle bandera, elle passera derrière et ainsi de suite. J’ai dû sucer ainsi toute la noce et plutôt deux fois qu’une. Je connais le goût de chaque queue, les salées, les moins salées, les longues, les épaisses, les juteuses, les noueuses… je les ai toutes eus dans mon cul, des raides qui restent raides, des moins raides qui débandent, des carrément molles, des qui bandent pendant l’action, toute la panoplie. Certaines de ces queues sont ressorties avec la capote merdeuses, ce n’est pas grave. On me détache ! Je ne me plains pas, je trouve tout simplement que trop c’est trop ! Je me relève.

– Tu dois avoir soif ! Me demande Mae-Ying !
– Oui !
– Alors on va exécuter la fin de la cérémonie du mariage, c’est la soif de l’amour !

Parce que c’est pas encore fini tout ce cirque ? Qu’est-ce qu’elles ont été encore inventées ! On pose une nappe, un drap plutôt, sur la table d’où on vient de me libérer et on m’invite à m’y coucher dessus sur le dos. On aide ensuite Madame Huang à y monter ! C’est assez impressionnant comme vision, belle contre-plongée, moi couchée et elle debout, avec les autres autour ! Elle s’accroupit au-dessus de mon visage, descend lentement et colle carrément sa chatte sur ma bouche qu’elle me demande d’ouvrir ! J’ai compris ! J’attends fébrile, ma queue rebande, une goutte d’urine vient s’écouler au fond de mon gosier, une autre et encore une autre, un petit filet qui grossit et ça ne s’arrête plus, j’avale tout ce que je peux, j’essaie de ne pas m’étouffer, elle de son côté essaie de marquer des haltes. Et puis plus rien, c’était bon, je m’en lèche les babines !

J’attend qu’elle se relève, elle ne le fait pas.

– Je vais te donner mon cadeau ! Me dit-elle.

Elle se recule légèrement, son cul est au-dessus de mon torse, et la voilà qui pousse. Un bout d’étron sort doucement de son cul, elle pousse encore et un long boudin dégringole sur ma poitrine. Elle se relève, très fière d’elle. Elle détache un petit morceau de sa merde, et le lèche ! Puis me l’approche de ma bouche. Je ne vais tout même pas faire ça ? Ben, si je le fais, je lèche un peu arrachant un sourire ravi à mon épouse du jour.

Elle se badigeonne ensuite les seins et les joues avec la matière. Madame Huang est rayonnante et cette crème insolite ne parvient même pas à l’enlaidir.

Folle d’excitation la directrice se met en levrette, cuisses ouvertes, cul relevé et appelle Gin !

– Viens mon fils ! Viens enculer Maman !

L’androgyne n’hésite pas une seconde et sodomise sa mère à grands renforts de coups de rein

Ses deux filles, ne voulant pas être en reste accourent à leur tour. Ratana viens se faire lécher la moule tandis qu’Hansa s’est faufilé sous sa mère afin de lui lécher les tétons.

Quelle famille , mes amis, quelle famille !

Après qu’elle eut jouit (bruyamment) Madame Huang se relève en sueur, me tend la main pour que je la rejoigne et m’embrasse goulûment sur la bouche sous les acclamations de la noce qui crie :

– Elles sont mariées ! Elles sont mariées !

On s’embrasse, on met de la musique, on danse, on débouche du champagne ! C’est la fête, les corps se frôlent, se caressent, c’est la fête du sexe !

On est monté dans la chambre de madame Huang, seulement tous les deux, J’ai voulu honorer mon épouse, mais on était crevé, on s’est endormi dans les bras l’un de l’autre, j’étais bien, apaisé après toutes ces folies.

J’appréhendais la suite, c’est sans doute pour cela que je me suis réveillé de bonne heure. Ma mariée avait déjà quitté le lit « conjugal », je profitais de la présence ici d’une salle de bain attenante en me posant milles questions ! Son amour déclaré pour moi était-il sincère ? Et moi l’aimais-je ? Et puis surtout ça va durer combien de temps encore tout ça ?

Je me douche, je me sèche, j’enfile un peignoir, je vais pour m’habiller, mais voici Madame Huang qui revient avec le petit déj.

– Bien dormi ? Qu’elle demande.
– Bien sûr mon amour !

…Sa tête !

– T’es trop mignon, toi !
– Tu fais quoi aujourd’hui ! Demandais-je.
– Je vais vaquer à mes occupations
– Et moi ?
– Mais toi tu es libre, on s’est bien amusé, mais maintenant le jeu est fini, tu vas bientôt retourner en Europe…

Je n’entend pas la suite, j’ai une boule dans l’estomac.

– Mais continue-t-elle, tu m’as donné beaucoup de plaisir, on a passé un super moment tous les deux, et si tu repasses par ici, viens nous voir, tu seras toujours le bienvenu.

Elle m’a embrassé, j’ai eu du mal à retenir mes larmes.

Ben oui ! J’espérais quoi au juste ? Tiens demain j’irais visiter Angkor, ça me changera les idées !

Fin

Boris Vasslan sur un scénario initial de Christophe P (11/02). Partiellement réécrit en 2018


Ce texte a obtenu le 1er prix Vassilia du « meilleur récit TRANS publié sur notre site en 2002

Par Boris - Publié dans : Boris
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