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Les loups-garous de Paris – 4 – Au « Guignol bleu » par Boris Vasslan
Le récit de Bérault
J’étais invité à un mariage, le genre de truc qui m’insupporte, mais j’étais plus ou moins obligé d’y aller. Un mec engage la conversation avec moi, on commence avec les banalités d’usage puis j’ai dû lui dire que je ne regardais jamais la télé.
– A bon ? Vous occupez comment vos soirées, vous bouquinez ?
– Oui, je collectionne les livres anciens, c’est ma passion.
– Ah oui, j’ai peut-être justement un truc qui pourrait vous intéresser, je m’occupe d’entretenir les orgues d’églises, j’ai trouvé l’autre fois un bouquin coincé dans le plancher de l’orgue, un petit truc écrit à la main, c’est de l’allemand je crois, ça n’a pas l’air jeune, je voulais le refourguer à un antiquaire, mais si ça vous intéresse, je vous laisse la priorité…
Bref je me suis déplacé chez le bonhomme, il ne s’agissait pas d’un livre mais d’une sorte de cahier dans un état infâme et broché n’importe comment, avec une cinquante de pages dont seules les premières étaient écrites, effectivement ce devait être de l’allemand. Sa valeur était quasi nulle vu son état, mais j’étais curieux d’en connaître le contenu, il en voulait 100 euros, il me l’a lâché pour 40 !
J’ai ensuite demandé à un ami, germanophile de me traduire tout ça, il m’a dit avoir eu du mal.
– Ce texte a été copié à partir d’un original datant du moyen-âge, il y a des mots et des passages que je n’ai pas su traduire. Sinon c’est rigolo, ça raconte comment un mec s’est transformé en loup-garou. T’as même la recette de la potion magique !
Effectivement l’auteur expliquait sur son cahier qu’il avait expérimenté sa potion sur son valet, le valet transformé en loup-garou avait ensuite mordu la bonne. Ne souhaitant pas que cette malédiction se répande, l’auteur avait carrément décapité le valet et la bonne, il fut condamné à être pendu pour ces deux meurtres et c’est en attendant son exécution qu’il écrivit son cahier. Il terminait sa confession sur un ton sarcastique : « En tuant ces gens de rien, j’ai sauvé l’humanité, vous ne m’avez pas cru, alors si quelqu’un trouve ce cahier et utilise ma formule, cela me fera bonne vengeance ».
J’ignorais si le bonhomme délirait ou s’il y avait une part de vérité. Comme dans la plupart des recettes de sorcelleries certains ingrédients étaient folkloriques et ne servaient qu’à décourager les sorciers amateurs genre : un couple de mouches écrasés pendant le coucher du soleil et macéré 66 nuits dans l’eau bénite, d’autres étaient faciles à se procurer comme la sève de saule, il fallait aussi du sang et de l’urine de loup ! N’importe quoi !
La suite est née d’un hasard, j’avais été désigné comme expert auprès du tribunal pour une affaire de présumé poison. C’est à cette occasion que j’ai rencontré Gondard pendant une pause. Je ne sais plus pourquoi je lui ai parlé de ce cahier et des loups-garous, mais il a pris ça au premier degré, m’a offert de l’argent pour que je reconstitue la potion, j’ai refusé l’argent, mais depuis il n’a jamais cessé de me harceler.
De toute façon, cette potion ne me parait pas reconstituable, aucune proportion n’est précisée.
Fin du récit de Bérault
– Je ne vois pas pourquoi tu n’as pas raconté ça aux flics ! Lui demande Elizabeth
– Parce que ça ne ressemble à rien !
– Moi je ne trouve pas, et puis tu n’as rien à te reprocher !
– Je verrais…
En fait Bérault mentait, il n’avait pas refusé la coquette somme que lui avait proposé Gondard et s’était mis au travail. Contrairement à ce qu’il avait raconté à sa maîtresse les proportions étaient bien indiquées, mais dans les mesures de l’époque. Or en ces temps lointains, les mesures n’étaient pas forcement équivalentes d’une région à l’autre. Il fallait donc tâtonner mais ça n’avait rien d’insurmontable… Il avait sollicité un vétérinaire du zoo afin de se procurer l’urine et le sang d’un loup, il avait négligé les composants folkloriques, le reste était facile. Un premier échantillon fut bientôt prêt.
Gondard avait fait boire cette potion à son insu à son voisin de palier et en avait observé le comportement. Ses poils avaient poussé et la nuit de la pleine lune, il s’en était allé mordre quelques passants avant que quelqu’un avertisse la police qui l’abattit. Le voisin mourut en loup sans retrouver son aspect humain.
Gondard fit d’autres expériences. L’homme se livra à des expérimentations diverses et variées, un jour il demanda à Bérault de lui préparer des doses équivalentes à ce que produirait une morsure. Un complice situé à Lyon passa une annonce dans laquelle il recherchait des volontaires pour expérimenter un remède contre la calvitie. Douze personnes répondirent et on leur administra la potion du professeur Bérault qui dû une fois de plus solliciter le concours d’un vétérinaire du zoo. Le résultat surprit l’avocat puisqu’un seul des cobayes réagit au traitement. L’objectif de Gondard était que les mordus mordent à leur tour et ainsi de suite. Mais là ça devenait compliqué.
L’avocat tâtonna longtemps avant de comprendre, après avoir fait des prises de sang à ses cobayes, que ceux qui réagissaient étaient tous du groupe B+, et encore chez certains ça ne le faisait pas. Il voulut ensuite avoir des femmes dans ses groupes de test. Le complice passa donc une annonce demandant des volontaires pour un sérum de rajeunissement, quatre groupes successifs ne donnèrent aucun résultat malgré la présence de trois femmes B+. Fou de rage Gondard passait ses nerfs sur Bérault lui reprochant son manque de sérieux dans la préparation des doses. Jusqu’au jour où le professeur eut l’idée de demander à son contact au zoo de lui fournir des prélèvements de femelles, et là ça fonctionna, on convoqua huit femmes dans une salle de réunion de la Défense, on les piqua et une dame B+ se transforma enfin en louve.
Petit à petit les choses devenaient claires, un homme ne pouvait contaminer qu’un autre homme, une femme ne pouvait contaminer qu’une autre femme, de plus le groupe sanguin devait être du B+, toutes ces restrictions ne concernaient que les simulations de morsures, en assimilant des doses plus fortes, elles n’existaient plus, du moins en principe.
Harcelé par ses supérieurs hiérarchiques, Bourdalou ne savait plus où donner de la tête dans cette enquête inextricable. Plus de piste, plus rien, il envisageait de rencontrer les deux secrétaires de l’avocat sans aucune conviction mais il fallait bien que le rapport qu’il rédigerait soit complet. Son adjoint arriva avec une enveloppe :
– On a reçu le rapport de la Banque de France pour les comptes de Bérault !
– Ah ! Répondit Bourdalou qui s’en fichait, ne considérant plus Bérault comme suspect.
– Il a un coffre, il a oublié de nous le dire.
– Va le faire ouvrir, on ne sait jamais.
Kevin Perrotin, l’adjoint de l’inspecteur se rendit sur place avec le juge d’instruction et fit ouvrir le coffre dans lequel il n’y avait que des enveloppes, il les ouvrit, la première contenait 500 €. Il compta trente-trois enveloppes, certaines étaient plus fournies que d’autres. En tout, il devait y en avoir dans les 200 000 euros. Le policier se fit ensuite communiquer les jours de visite de Bérault à son coffre, il venait environ une fois par quinzaine.
– C’est Quoi ce cirque? Y aurait-il un rapport entre ce fric et ses rendez-vous express avec l’avocat ?
– C’est probable, il ne nous cache pas deux mystères différents !
– Voyons voir, il y a du chantage là-dessous ! Mais on s’est trompé de sens, le maître-chanteur c’est Bérault, pas l’avocat ! Proclama Bourdalou.
– En principe c’est le maître-chanteur qui se fait dessouder pas le contraire ! On ne tue pas la poule aux œufs d’or !
– Sauf si les choses deviennent dangereuses ! Comment le coincer ?
– Le faire suivre !
– Pourquoi faire ? Maintenant que l’avocat est mort, ils ne risquent plus de se rencontrer !
– Ça c’est sûr ! On va lui demander s’il a un alibi !
– Bien sûr qu’il va nous en sortir un et en béton en plus. Avec tout le fric qu’il y a dans le coffre, il a pu se payer un tueur
– On fait quoi ? Peut-être que la mère Chinchard nous cache Quelque chose ?
– On réfléchit !
L’inspecteur préféra attendre d’avoir des éléments nouveaux avant d’aller cuisiner Bérault. On se livra à une analyse minutieuse de ses activités téléphoniques. Quelques rares amis, mais aussi un vétérinaire du zoo. Perrotin se rendit sur place et exhiba sa carte de police
– Monsieur Bérault est un de vos amis ?
– Connais pas !
– Et ce mec ? Insista l’inspecteur en exhibant la tronche de Bérault sur son téléphone portable
– Bon d’accord, c’est juste une relation professionnelle
– Qui consistait en quoi ?
– Attendez, je n’ai pas fait un crime, c’était juste un service.
– Et c’était quoi le service ?
– Vous le savez bien puisque vous venez me voir ! Mais bon, je n’ai fait de mal à personne, ni aux bêtes ?
– On ne dis pas le contraire, on veut juste une confirmation !
– Je lui fournissais de l’urine et du sang de loup !
Oups ?
– Régulièrement ?
– Assez, oui.
– Il vous rétribuait ?
– Il me donnait la pièce.
– Il vous a confié ce qu’il faisait avec ça ?
– Pas du tout et je ne lui ai pas demandé.
– Ok
Il fallait donc retourner voir Bérault ?
Andréa me fit part de ses craintes de voir ce chimiste inconnu de nous, reprendre le flambeau laissé par Gondard.
– Mais comment le retrouver ?
– Ben justement je ne vois pas trop ! Se désola-t-elle.
– Et si on essayait de remonter toute la filière. Déjà on pourrait essayer de retrouver la nana qui t’as mordue ?
– On peut toujours essayer à défaut d’autre chose ! Mais il faut y aller maintenant parce que quand la lune va monter elle ne sera plus trop présentable, et ça m’étonnerait qu’elle vienne en boîte avec des poils partout !:
C’est ainsi que l’on s’est retrouvé au « Guignol bleu », une boite échangiste fréquentée par des bisexuels des deux sexes.
– Il faudra peut-être qu’on revienne plusieurs fois de suite, elle ne vient probablement pas tous les jours…
Après avoir payé l’entrée et nous être débarrassés de nos fringues dans un vestiaire approprié, je me suis installé sur une banquette tandis qu’Andréa partait en reconnaissance.
– Je ne la vois nulle part, soit elle n’est pas là, soit elle batifole dans une cabine. Me dit-elle en revenant au bout de dix minutes
– On fait quoi ?
– On va attendre un peu, on peut aussi profiter du lieu ! On va commencer par prendre un verre.
– Faut que je récupère mon porte-monnaie..
– Mais non, c’est compris dans le prix de l’entrée.
On se dirige donc vers le bar et on s’assoit sur des tabourets de bistrot. Se pointe alors une grande brune coiffée à la Vampirella et dotée d’une impressionnante paire de seins.
– Bonjour toi !
Bisous, bisous, les deux femmes se connaissent donc. Brèves présentations, elle s’appelle Janice, elle est accompagnée d’un jeune black prénommé Baptiste et que je n’avais même pas remarqué subjugué par l’étrange beauté de la brune.
Les choses vont alors très vite, Baptiste avance une main timide vers mes tétons et me les pince, je le laisse faire et lui montre que j’apprécie. Se sentant encouragé, il m’attrape la bite, me la branle un peu, puis me la prend en bouche.
Comme ça devant tout le monde ? Ben oui, ici ça se fait !
– Sont mignons, tous les deux ! Commente Janice tout en pelotant le cul d’Andréa
– Oui, je voudrais bien les voir en train de s’enculer ! Répond cette dernière.
– A mon avis ça devrait pouvoir se faire.
C’est qu’il suce terriblement bien, le black, je lui fais signe de faire une pause, n’ayant nul envie de jouir prématurément. Je descends de mon tabouret et m’empare à mon tour de sa jolie bite chocolatée. Un peu de mal à la sucer parce que la chose est de bonne dimension, mais je me régale. Je suis un cochon !
Se pointe alors, venu de nulle part, un monsieur grisonnant à lunettes exhibant une queue fièrement bandée, il se place délibérément à côté de Baptiste et attend.
Gonflé le bonhomme, on ne l’a pas invité !
– Suce un peu ce monsieur ! Me dit Andréa. Tu vois bien qu’il en meurt d’envie.
Ah bon c’est comme ça que ça se passe ici ? Alors allons-y je change de bite et suce le grisonnant, puis je passe d’une bite à l’autre, je me sens vraiment chienne (ce doit être normal pour un loup garou !) mais qu’importe du moment que j’y prend plaisir.
Les deux nanas pendant ce temps-là s’embrassent et se tripotent à qui mieux mieux. J’aimerais bien gouter aux seins de Janice… Mais on ne peut pas tout faire…
– On pourrait aller en cabine ? Suggère Janice, ce serait plus confortable.
Malgré qu’on ne soit pas vraiment venu pour ça, Andréa acquiesce. Le petit gris ne bouge pas, mais Janice l’encourage.
– Viens avec nous pépère, je parie que tu aimes te faire enculer !
Et nous voilà dans une cabine. Janice ferme et verrouille la porte.
– Je n’ai rien contre les voyeurs, mais si on s’isole pas il va bientôt en avoir une trentaine ! Précise-t-elle.
L’endroit est spartiate mais confortable, deux matelas sont disposés au sol, il y a des miroirs partout y compris au plafond, des distributeurs de capotes et de gel intimes sont à notre disposition.
On s’installe sans trop savoir comment ça va se passer, ce sera de la grosse improvisation. Andréa se saisit de la bite de Baptiste, tandis que Janice à la mienne dans sa main gauche, celle du grisonnant dans la main droite. On est très près les uns des autres et après quelques branlettes, on se mélange.
C’est ma première partouze, il va falloir que je fasse un vœu ! Impossible d’accéder pour l’instant au corps sculptural de la belle Janice sollicitée de nouveau par Andréa, tandis que Baptiste lui lèche le cul. Me revoila avec la bite du grisonnant dans ma bouche. Quel régal de sucer cette bonne bite ! Je crois que je vais devenir accro, dans l’état ou je suis en ce moment, je serais capable d’en sucer des dizaines.
– Si tu veux, je t’encule ! Me dit le pépère aux cheveux gris.
Me voilà au pied du mur ! Mais je vais pas me dégonfler.
– Vas-y doucement, je n’ai pas trop l’habitude.
Il me répond en me faisant un sourire idiot. Maman, j’ai peur !
Je me met en levrette et offre donc mon cul au bonhomme, un petit coup d’œil afin de vérifier s’il s’encapote correctement. Oui, ça va, il prend son temps, c’est un méticuleux.
– T’es serré, je vais mettre beaucoup de gel.
Bonjour la poésie !
Et enfin le voilà qui m’appuie son gland contre la rosette, je m’ouvre pour l’aider, mais ça ripe, Les deux tentatives suivantes furent aussi infructueuses.
– Je vais te mettre un doigt, ça va aider !
C’est comme il veut, le monsieur, effectivement son doigt me fait un bien fou, et même qu’il m’en met un deuxième avant de le retirer avec un curieux bruit d’évier qui se débouche. Et dans la foulée sa bite force l’entrée et me pénètre. Whaouh ! Il donne un coup de rein et m’enfonce son membre jusqu’à la garde. Drôle d’impression, mon cul semble se rebeller contre la présence de cette chose étrangère. En fait ça gêne !
Et le voilà qu’il commence une série de va-et-vient, la gêne semble disparaître laissant place à des ondes de plaisirs. Je me fais enculer et je suis bien. Le mec me fait ça sans brutalité mais soudain le voilà qu’il s’énerve et se met à me pistonner le cul à un rythme d’enfer. Il gigote tellement qu’il me fait avancer. Si ça continue je vais me cogner sur la paroi. Un cri de jouissance ! Pépère a joui, il se retire, jette le préservatif dans une petite corbeille appropriée, et quitte la cabine sans un mot ! Il encule bien mais question convivialité, il est nul, ce mec !
– Bouge pas, j’arrive !
Qu’est-ce que c’est ? C’est Baptiste qui s’amène et qui souhaite pour ainsi dire prendre le relais. Oh, mais ce que ce n’est pas le même genre de bite…
– T’es peut-être un peu gros ? Objectais-je
– Mais non, le pépé à fait le passage.
– Je ne sais pas…
– On va essayer, d’accord ?
C’est entré facilement, la sensation de gêne est revenue un moment pour de nouveau disparaître. Baptiste est moins délicat que le petit vieux, mais ça va.
Et soudain, je suis au Nirvana ! Et deviner pourquoi ? Janice s’est assise devant moi et m’offre ses grosses tétines à lécher. Les tétons d’une belle femme dans la bouche et une bite dans le cul, ce doit être ça le bonheur !
Baptiste sort de mon cul sans avoir joui, change de capote et s’en va sodomiser Andréa.
– Ah ! Qu’est ce que c’est bon de se faire enculer par une bonne bite ! S’exclame-t-elle dans un grand élan lyrique.
– T’aime ça te faire défoncer le cul, hein ?
– Oui, vas-y, traite-moi de salope, ça m’excite !
– T’es qu’une salope, Madame ! T’es qu’un garage à bites.
Janice m’interpelle :
– Allonge-toi, je vais te jouer la chevauchée fantastique me dit-elle.
J’obtempère, et la belle brune vient s’empaler sur mon vit par le petit trou après m’avoir délicatement encapoté. Décidemment cet après-midi tout le monde encule tout le monde !
Le spectacle est grandiose, elle monte et descend sur ma bite tandis que ses seins ballottent en tous sens. Je sens que je vais tenir longtemps. Effectivement je ne tarde pas à éjaculer presque douloureusement dans le préservatif. Janice en a cure et continue son petit jeu jusqu’à sa propre jouissance.
Baptiste qui a joui dans le fondement d’Andréa, se dégage et retire la capote dévoilant sa bite toute visqueuse de sperme. Janice vient alors aider Andréa à nettoyer tout ça et les deux femmes s’échangent ensuite un baiser profond parfumé au foutre.
On quitte tous les quatre la cabine, direction les douches, puis Janice et Baptiste s’en vont de leur côté.
– Bon, la nana qu’on cherche n’a pas l’air d’être là, on réessaiera demain.! M’indique Andréa.
On se dirige vers les vestiaires…
– Oh, le bol ! On dirait que la voilà ! La fausse blonde avec un grand nez l Là-bas !
– On l’attend à la sortie ?
– Trop aléatoire ! On va tenter le coup ici ! Viens avec moi !
– Elle n’est pas seule !
– On s’en fout, viens !
On s’approche de la nana. Jolie femme, la trentaine bien avancée, cheveux décolorés en blond et coiffés en queue de cheval, jolis yeux bleus. Visage tout rond et souriant. Andréa y va au culot.
– Salut, tu me reconnais ?
– Pas vraiment, je ne suis pas trop physionomiste
– Ben moi, je te reconnais et j’ai un truc important à te dire !
– C’est grave ? S’amuse-t-elle
– Assez, oui !
– Ben, dit !
– C’est un peu confidentiel
La nana pria alors sa compagne du moment d’aller voir ailleurs et on s’installe tous les trois sur une banquette à l’abri des oreilles indiscrètes.
– Je suis Andréa et voici Theo, mon compagnon !
– Moi, je me présenterai quand vous m’aurez dit de quoi il retourne !
– Nous sommes des loups-garous
– Enchantée ! Et moi je suis Wonder Woman. Tente-t-elle de plaisanter mais son visage a rougi.
– Et même que c’est vous qui m’avez mordue et contaminée
– Et en admettant, on ne vous a pas dit qu’il fallait éviter qu’on se rencontre entre nous ?
– Sauf que la situation est devenue grave!
– Parce que ?
– Parce que le chef de meute est mort !
– Impossible, nous sommes immortels !
– Non, nous ne vieillissons plus et nous sommes immunisés contre les maladies mais pas contre les accidents.
– Mais bien sûr que si !
– Sauf si la tête est coupée !
– On lui aurait coupé la tête ? La presse n’a pas parlé de ça.
– J’ignore pourquoi, mais on lui a coupé la tête, j’ai mes sources !
– Qu’importe, un autre prendra sa place !
– C’est bien ça le problème ! Ce sera le chimiste !
– Et alors ?
– Il est fou et dangereux !
– Qu’est-ce que vous en savez ?
– On le sait, c’est tout !
– Et qu’est-ce que je viens faire là-dedans, moi ?
– Nous aider à le retrouver !
– J’en serais bien incapable et puis je ne vois pas pour quelle raison, j’irais vous aider ? Je pourrais même faire le contraire : vous dénoncer !
– Ah, oui et comment ça ?
– A la prochaine pleine lune, vous ne pourrez pas vous empêcher de venir, on vous bouffera tous les deux, j’en salive d’avance !
La chose commençait à se présenter bien mal
– Bon on va te laisser, mais dis-moi, ça te plaît d’être devenue loup-garou ?
– Qu’est-ce que ça peut te foutre ?
– 15 jours par mois, t’es obligée de te planquer !
– Pas tout à fait 15 jours, on fait avec, c’est un inconvénient mais à côté, il y a tellement d’avantages !
– Je voudrais bien savoir lesquels ?
– Ma parole, vous sortez d’un œuf ou quoi ? Vous n’allez pas me dire que vous n’avez jamais mordu personne ?
– Ben non on débute, voyez-vous.
– Putain, essayez donc ! Ça vaut tous les orgasmes de la Terre, et après vous cesserez d’avoir un comportement débile !
– On nous ment, nous ne sommes pas éternels, la transformation nous rend hyper résistant aux maladies et aux blessures, mais notre durée de vie n’excède pas celle d’un loup : une dizaine d’années dans le meilleur des cas.
– D’où tenez-vous ces conneries ?
– Je ne peux malheureusement révéler mes sources, mais si ça vous amuse de mourir dans dix ans, libre à vous !
– Je ne sais pas ce vous essayez de faire, mais vous êtes mal barré ! Je n’ai aucune raison de vous croire, et maintenant foutez-moi la paix, j’ai repère une jolie proie, il faut que j’aille la mordre !
– Vous faites comment pour mordre les gens sans que ça fasse un scandale ?
– Ah ! ah ! C’est tout un art ! J’ai peaufiné ma technique ! La victime ne se rend pas compte de suite qu’elle a été mordue. Tu veux que je te montre ?
– Avec plaisir !
Qu’est-ce qu’elle nous fait l’Andréa ? Gagner sa confiance ? Mais à quel prix ? Et avec quelles conséquences ?
– Toi tu restes là et tu nous attends !
Une jolie blonde très souriante est assise au bar en train de déguster un cocktail
– Ce n’est pas elle que je cherchais, mais elle fera très bien l’affaire ! Tu te mets à sa gauche, moi je me mets à sa droite !
Et c’est parti ! La fille, une brunette aux cheveux très courts et aux seins modestes regarde avec bienveillance les deux arrivantes.
« Un peu mures les nanas mais ça ne me dérange pas ! La blonde a de ces yeux ! Elle fait un peu sorcière, et bien qu’elle m’ensorcelle, je me laisse faire ! »
Hélène, puisque c’est le prénom de la louve-garou, lui caresse le bras.
– T’as la peau super douce, toi !
– Tu peux me caresser partout, je veux bien ! On va en cabine ?
– On fait ça à trois avec ma copine.
Manifestement, elle se serait bien passée de la présence d’Andréa, mais elle fit avec…
A suivre
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