Vendredi 16 juillet 2021 5 16 /07 /Juil /2021 16:56

Les loups-garous de Paris – 9 – L’inspecteur Bourdalou par Boris Vasslan

Gode stamp

 

L’inspecteur Bourdalou enrage, rien ne remonte du côté des indics, de plus Bérault s’est planqué chez une dénommée Hélène Bijou.

 

Hélène Bijou- travaillait en alternance chez un traducteur, libérant systématiquement la semaine précédant la pleine lune, au cours de laquelle son système pileux devenait difficile à gérer.

 

Bourdalou décide de coincer cette dernière, un matin alors qu’elle se rendait son travail :

 

– Police, j’enquête sur le meurtre de Maître Gondard, je peux vous poser une ou deux petites questions cinq minutes au bistrot du coin ?

– Juste cinq minutes, alors ! Allons-y

– Vous hébergez monsieur Bérault qui semble savoir beaucoup de choses sur cette affaire. Pourquoi cet hébergement ?

– Parce qu’il ne se sent pas en sécurité.

– Et pourquoi donc ?

– Il a peur que les assassins de Gondard s’en prenne à lui.

– Et pourquoi donc ?

– Je n’en sais rien et je ne lui pose pas de question.

– Quelle la nature de vos liens avec Bérault ?

– Ça ne vous regarde pas !

– Je vous rappelle que nous enquêtons sur un meurtre, madame !

– Et moi je vous répète que ça ne vous regarde pas !

– Vous connaissiez Gondard ?

– Pas du tout, je peux y aller maintenant ? Je vous laisse payer la conso. Conclue-t-elle en se levant.

 

Bourdalou n’ayant rien appris, fit suivre Hélène

 

Les rapports de filatures sur une semaine lui apprirent qu’Hélène rencontrait régulièrement une certaine Andréa Cornu et un non moins certain Théodore Clérambard (c’est moi !). Accompagnés de Bérault, ils se rendaient régulièrement chez Élisabeth Chinchard.

 

« Un clan ! Mais pourquoi se rencontrent-ils si souvent ? Je pourrais les cuisiner les uns après les autres, mais pourquoi faire ? Marre de cette enquête ! »

 

Depuis cette visite de cette étrange « Grande duchesse de ka Confrérie », Paul Chabraut ne sait plus trop où il en est, il a le sentiment que quelque chose lui échappe, il lui faudrait parler à quelqu’un. Mais qui ? Sandy bien sûr, Sandy, la fidèle secrétaire de maître Gondard !

 

– C’est quoi. Cette. salade ? Je n’ai jamais entendu parler de ça ! S’étonne-t-elle

– Mais ça peut être vrai ?

– Oui, mais j’ai des sacrés doutes, il y a des tentatives de dissidence en ce moment, il y en a trois qui sont venus essayer de me convertir, je les ai envoyés promener… mais dis-moi elle ressemblait à quoi, cette nana ?

– Une petite rousse avec des lunettes, dans les 50 ans, souriante, dynamique, très punch…

– C’est bien ce que je pensais, une dissidente ! Elle a essayé de te manipuler.

– Mais comment a-t-elle fait pour me trouver ?

– Elle t’a suivi, gros malin.

– Je fais quoi, alors ?

– Je vais essayer de la retrouver, je ne sais pas trop comment je vais m’y prendre… sinon pour la prochaine pleine lune tu auras une adversaire à éliminer. Le souci c’est qu’ils seront au moins trois, en cas de bagarre générale, il va falloir assurer, tu connais qui toi, comme loup-garou ?

– A part toi, juste son garde du corps.

– Et Millet ? Demande-t-elle faisant allusion à l’autre homme de confiance de Gondard.

– C’est celui que j’ai tué à la dernière pleine lune !

– C’est malin !

– Le feu de l’action, quoi !

– Donc on sera trois contre on ne sait pas combien, mais au moins trois, des loups se joindront spontanément à la bagarre, mais il y en aura autant de chaque côté. Autrement dit on est mal barré. Si on pouvait régler ça avant, ce serait bien mieux.

– Mais à part le premier cercle, on est censé ne pas se connaître entre nous. Comment un groupe de dissidents peut-il arriver à se former ?

– C’est aussi ce que je vais essayer de savoir !

 

Tout le monde peut se tromper ! Et l’inspecteur Bourdalou n’échappait évidemment pas à cette règle. C’est en prenant son petit déjeuner que lui vint une certitude :

 

« Bérault m’a promené, son papelard est un faux ! Il a voulu faire réorienter l’enquête vers les frères Ladrome alors qu’on a aucune piste de ce côté-là. L’assassin est ailleurs et Bérault le couvre. Oh, mais ça ne va pas du tout ! »

 

Et en arrivant au bureau une surprise l’attendait :

 

– On a un message pour vous, un type au zoo de Vincennes a appelé pour dire que Bérault était passé lui demander des produits, mais qu’il n’avait pas donné suite.

– Aujourd’hui ?

– Non, il a quelques jours, le type m’a dit qu’il avait hésité avant de nous prévenir…

– Pourquoi ? On est pas méchant ! Mais c’est de plus en plus bizarre, Allez me chercher Bérault, on connait sa planque,

 

Bérault est d’autant plus mal à l’aise qu’il n’a rien à se reprocher, mais qu’il doit naviguer au milieu d’un tissu de mensonges . Mais comment s’en sortir ? Les flics ne croient pas aux loups-garous !

 

– Bérault, j’en ai marre de jouer au chat et à la souris avec toi, alors de deux choses l’une, ou tu déballe tout ce que tu sais, je dis bien tout, ou alors je te fais coffrer !

– Sous quel motif ? Je n’ai commis aucun délit.

– Refuser de répondre à certaines questions dans une affaire de meurtre, j’appelle ça de l’entrave à la justice. Le juge d’instruction trouvera la formulation qui va bien.

– Si ça vous chante ! Au moins en prison, on ne risquera pas d’attenter à ma vie.

– Bon, tu vas nous expliquer juste un petit truc que je ne saisis pas bien. Nous avons appris que tu es retourné au zoo…

– J’ai bien le droit d’aller regarder les girafes !

– Tu range ton humour dans ta poche , s’il te plait ! En admettant que ce soit Gondard, comme tu nous l’avez dit, qui te demandait ce genre de service, pourquoi continuer après sa mort ?

– J’ai bien le droit de m’amuser…

– Tu t’amuses tout seul à faire des expériences qui ne servent à rien ? Tu ne te fous pas un peu de ma gueule ?

– Croyez ce que vous voulez.

– De deux choses l’une : ou bien les visites de Gondard à ton labo n’ont rien à voir avec tes expériences à la con, et dans ce cas ton client est un autre, et dans ce cas je veux son nom ! Ou alors Gondard te demandait bien des potions magiques, mais un autre a pris le relais, et dans ce cas, je veux aussi son nom ! C’est clair ?

 

Bérault s’amusait intérieurement, la logique policière de Bourdalou lui paraissant totalement farfelue.

 

– Je ne parlerai qu’en présence de mon avocat !

– Tu sais ce que je crois, Bérault, c’est que fameux inconnu, appelons monsieur X, est peut-être l’assassin de Gondard ! Alors il serait peut-être temps d’accoucher.

 

Bérault resta silencieux.

 

– Dernière chose, si vraiment c’est ce monsieur X qui te menace et qui t’oblige à te cacher, en nous donnant son nom, on peut t’aider à t’en débarrasser ?

 

Bérault ne réagit toujours pas. Alors Bourdalou lâcha son missile :

 

– A moins que ton papelard soit un faux ?

 

L’inspecteur n’est pas complètement idiot, le léger trouble qui agite Bérault le trahit !

 

– Ce mec se fout de nous; il ment comme il respire, enfermez-moi ce connard. Je vais demander au juge d’instruction une inculpation pour faux et usage de faux et non dénonciation de malfaiteur. Si parfois l’envie te prenait de te mettre à table, tu nous fais signe.

 

Et hop de nouveau en garde à vue, le père Bérault !

 

Le juge délivre un mandat de dépôt, on lui octroie un avocat commis d’office auquel il confie une lettre à l’attention d’Hélène par laquelle il explique sa situation.

 

Parallèlement, l’équipe de Bourdalou tente d’y voir clair dans les relations non professionnelles de Gondard. L’inspecteur Kevin Perrotin fait son rapport :

 

– On a vu ses secrétaires, son garde du corps et aussi un dénommé Chabraut, rien de neuf à nous raconter. On voulait voir aussi un dénommé Christian Millet, mais il semble à voir disparu de la circulation.

– Depuis quand ?

– Une bonne semaine d’après les voisins.

– Faut creuser ça, je demande un mandat de perquisition, on va rentrer chez lui, qui sait, il s’est peut-être suicidé ?

– On nous a dit que sa voiture n’était plus là…

 

Branle-bas de combat, on ne trouve rien de spécial chez Millet, ses valises sont sur place et vides ce qui exclut à priori un éventuel départ en voyage. Son téléphone portable est resté sur sa table de salle à manger. Les recherches sur sa carte bancaire et son téléphone démontre une absence totale d’activité depuis dix jours et bien sûr ni son employeur ni ses proches n’ont de ses nouvelles.

 

– C’est dingue, ça, on ne disparaît pas de chez-soi en oubliant son téléphone !

– Sauf s’il a été enlevé !

– Mais dans ce cas on retrouverait sa voiture ?

– Sauf si on l’a obligé à conduire..

– Vous avez réponse à tout, chef,

– C’est pour ça que je suis chef ! Bon, on médiatise, décide Bourdalou, on verra bien ce que ça donne !

 

Et le lendemain la presse titrait :

 

« Possible rebondissement dans l’affaire de l’avocat Gondard, l’un de ses proches collaborateurs a subitement disparu. La thèse de l’enlèvement semble prise au sérieux par les enquêteurs. »

 

– On pourrait mettre l’exécution de Gondard sur le dos de ce mec, ça mettrait Bérault hors d’affaire. Me dit Hélène

– La presse ne donne pas son nom.

– On s’en fout, Bérault n’aura qu’à dire qu’il le connaissait sous pseudo.

– Ils vont lui demander de le décrire, ça ne colle pas.

– A tous les coups, c’est le mec qui a été tué par Chabraut.

– Ça ne nous avance pas !

– Si, peut-être, sa bagnole doit être encore dans la forêt de Saint-Germain, Chabraut l’a déplacée mais elle ne doit pas être si loin que ça !

 

Andréa prend la route de la forêt de Saint-Germain.

 

« Voyons, il est parti par-là avec la bagnole, il est revenu assez vite, elle ne doit pas être bien loin cette bagnole !  »

 

Elle explore systématiquement toutes les contre-allées et finit par la trouver.

 

« Merde, ou sont les plaques ? Ce con les a arrachés, je ne l’ai pas vu revenir avec, elles ne doivent être bien loin ! »

 

Elle farfouille dans les fourrés avoisinants sans rien trouver.

 

« Il a pu les jeter plus loin, en revenant… Je ne les trouverais jamais !  »

 

Elle chemine sur le bord de la route en direction de la contre-allée menant à la clairière des loups-garous. Le chemin piétonnier est bordé d’un petit fossé envahit par la végétation. Elle regarde au cas où. Miracle, un bout métallique brille au soleil, ce sont les plaques. Elle note le numéro.

 

« Avec ça Hélène qui a ses entrées à la préfecture nous trouvera le nom du propriétaire, mais ça ne nous donnera pas sa tronche !  »

 

Une fois l’identité de bonhomme établie, il faut tout un cirque pour trouver les coordonnées de l’avocat de Bérault, puis le contacter afin qu’il transmette une lette à son client. Du coup celui-ci lâche le nom de Millet devant le juge d’instruction

 

– Comment avez-vous su que c’est lui qui a tué Gondard ?

– Mais, je n’ai jamais dit une chose pareille !

– Pardon ?

– Millet; c’est simplement le nom de la personne qui a pris le relais de Gondard pour me demander des produits.

– Et selon vous, ce pourrait être l’assassin ?

– J’en sais rien. Je ne suis pas la police !

– Bon, étant donné que nous n’avons aucune preuve tangible en ce qui concerne l’usage de faux, je vous fais libérer avec contrôle judiciaire.

– C’est bien gentil, mais vous êtes sûr qu’il est mort, Millet ? Parce qu’au moins en tôle j’étais en sécurité ! Bluffa Bérault.

– Ne croyez pas ça, on meurt aussi en prison. l’entretien est terminé.

 

Le juge appela Bourdalou dans la foulée :

 

– Je suppose, inspecteur, que vous avez diligenté une analyse graphologique de cette énigmatique lettre de menace.

– Ce n’est pas l’écriture de Bérault !

– Je m’en doute bien, mais est-ce celle de Millet ?

– Je n’ai pas encore vérifié !

– Qu’est-ce que vous attendez ? Il serait intéressant également de faire des comparatifs d’écriture avec les gens que fréquentent Bérault en ce moment.

 

Les enquêteurs se procurent alors des échantillons d’écriture de tout ce petit monde.

 

Et c’est ainsi que de façon stupide, Andréa se fit pincer et embarquer au commissariat, menottes aux poignets sans que l’on lui fournisse d’explications.

 

 » Ça se complique ! » se dit Bourdalou en faisant asseoir la petite rousse.

 

– Tenez, prenez cette feuille de papier, et écrivez « les temps sont durs »

– Pardon ?

– Ce n’est pas un jeu, écrivez !

 

Elle le fait sans comprendre. L’inspecteur lui exhibe alors le document de Bérault. Andréa réalise, elle est livide, n’a préparé aucune défense, elle se dit malgré tout que si elle se retrouve au dépôt et que ses poils commencent à pousser, la situation va devenir aussi ingérable que catastrophique.

 

– Alors ? Ma p’tite dame ?

– Je n’ai jamais écrit ce papelard quelqu’un aura imité mon écriture.

– Dans quel but, ça n’a aucun sens ?

– J’invoque mon droit au silence.

– C’est ça, mémère, après 24 heures de garde à vue dans une cellule qui sent la merde, le dégueulis et la vieille pisse, tu seras plus bavarde ! Tu ne veux pas faire un effort ça nous fera gagner du temps ?

 

« Faut que je dise quelque chose, vite ! ».’

 

– Elizabeth Chinchard n’avait pas conscience des dangers qui la guettait, on a voulu la forcer à se protéger en lui forçant un peu la main, mais ça n’a même pas fonctionné.

– Hien ? Quoi ? Vous êtes une intime d’Elizabeth Chinchard ? Fait semblant de découvrir le policier.

 

« Merde, il va me coincer ce con ! »

 

– Pas vraiment, c’est monsieur Bérault qui m’a demandé ce service.

– Ah ? Et pourquoi Bérault est venu ici me montrer ce papelard ?

– Elizabeth s’est étonné que la police ne soit pas en possession du document, alors voilà !

– Et pourquoi Bérault nous a raconté qu’il était menacé ?

– Pour la vraisemblance.

– Y compris en se planquant ?

– Ben oui !

– Et madame Chinchard n’a pas pris ces menaces au sérieux ?

– Pas vraiment.

– Mais elles existent réellement ces menaces contre Madame Chinchard ?

– Monsieur Bérault le pense, oui !

– Vous le connaissez depuis quand, Bérault ?

– C’est personnel, je ne souhaite pas répondre.

 

« Quel bordel, mais quel bordel ! J’en ai plus que marre de cette affaire ».

 

Andréa se dit qu’elle s’en est bien sortie, ce qui n’avait rien d’évident et délivre un sourire de défi à l’inspecteur. Ce dernier ne sait trop quoi faire ?

 

« Mettre la dame en garde à vue ? Pour quoi faire ? Le temps de faire des vérifications, mais apparemment tout se tient. Interroger de nouveau Bérault ne servirait pas à grand-chose. Interroger Elizabeth ? Juste pour la forme et puis j’aime bien son cul, si je pouvais la baiser de nouveau, ça me déstresserait ! Et l’Andréa j’en fais quoi finalement ? Allez en garde à vue, ça lui fera les pieds, et puis on ne sait jamais, elle a peut-être oublié de me raconter des trucs. »

 

Bourdalou téléphone à Elizabeth et demande à la voir seule.

 

– Mais bien sûr mon cher inspecteur, venez je vous attends.

 

Une demi-heure plus tard, Corinne la soubrette lui ouvrait la porte de l’appartement de la jolie femme d’affaires.

 

– Vous n’êtes pas seule ? Semble-t-il regretter en saluant Elizabeth.

– Souhaitez-vous que je demande à Corinne d’aller faire une petite promenade ?

– Non ! Juste une bricole, vous êtes au courant de ce papelard ?

– Evidemment.

– Vous en avez eu connaissance en quelles circonstances.

– Monsieur Bérault me l’a montré.

– Vous avez pris ça au sérieux?

 

« Où il veut en venir, ce poulet ? »

 

– Vous savez quand on occupe des postes de responsabilité, ça attise toujours les jalousies, surtout en ce moment avec le procès en cours, alors les menaces, j’ai l’habitude.

– J’ai un peu l’impression que Bérault vous surprotège ?

– C’est vrai qu’il est un peu mère-poule, mais pourquoi cette question, ça ne vous regarde pas !

– Comme ça !

– Au fait, elle avance votre enquête ?

– Secret professionnel mais confidence pour confidence on est en plein brouillard.

– Un café ?

– Volontiers !

 

Bourdalou ne tient plus en place, il n’apprendra rien et le savait pertinemment avant de venir, par contre Elizabeth l’excite, mais il ne sait comment « ouvrir le débat ». Alors il y va carrément.

 

– Vous allez me trouver téméraire, mais…

– Taisez-vous, je lis dans vos pensées, vous avez envie de me sauter, c’est ça ?

– Je sais me tenir, madame.

– Bon, écoute Gégé, on va peut-être arrêter de jouer au chat et à la souris. Tu as envie, je ne suis pas contre, alors mets-toi à poil, et moi je vais en faire autant.

 

Ce qu’ils firent.

 

Et bien sûr, à la vue des seins de la belle mature, Gérard Bourdalou se jeta dessus comme la misère sur le pauvre peuple.

 

– Calmez vos ardeurs, Gérard !

– Vos seins me rendent fou !

– Lequel préfères-tu ?

– Celui de gauche car il est au-dessus du cœur !

– Tu serais pas un peu poète, toi ?

– J’ai beaucoup lu Prévert !

– Tu bandes bien, dis-donc !

– C’est pour mieux t’enculer, ma chère !

– Non mais dis donc !

– Tu m’en avais fait la promesse !

– Et tu n’as pas oublié, hein mon cochon ! Viens donc sur le canapé que je te suce un peu.

 

La langue agile d’Elizabeth commence par emboucher la bite de Bourdalou pour bien l’humidifier puis s’amuse à lui titiller le gland ce qui fait que notre homme se pâme déjà de plaisir.

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Ses mains ne restent pas inactives, serrant la base de la verge, flattant les couilles, s’égarant vers le périnée, puis appuyant sur la rosette

 

– Oui, oui ! Implore l’homme anticipant ce qui va se passer.

– T’aimes ça qu’on te mette un doigt dans le cul, hein salope ?

– Comment tu me parles !

– Ce n’était qu’un petit mot affectueux !

– Alors ça va !

 

Et le doigt s’enfonce et va et vient dans le trou de balle de l’inspecteur qui se tortille d’aise.

 

– Tu veux un petit gode ?

– Puisque c’est proposé gentiment…

– Corinne, apporte-nous mon petit gode, et aussi des préservatifs et du gel

– Mais… proteste l’inspecteur

– Reste tranquille, elle en a vu d’autres.

 

A l’arrivée de Corinne avec son petit matériel, Bourdalou ne sait trop comment cacher sa nudité, alors il ne le fait pas.

 

– Tu la trouve comment ma petite soubrette ?

– Heu, charmante !

– Seulement charmante ? Corinne, montre donc tes fesses à ce charmant monsieur.

 

Corinne semble hésiter quelques instants, puis se tourne, relève sa jupette et baisse sa culotte jusqu’à mi-cuisse.

 

– Impressionnant ! Commente le policier.

– Tu voudrais qu’elle participe ?

– Si tu me le proposes, je ne vais pas refuser.

– Tu es d’accord Corinne ?

– Madame me demande beaucoup d’extra, ces temps-ci !

– Je ne te demande pas de me raconter ta vie, je te demande si tu es d’accord ?

– Ça doit pouvoir se faire !

– Alors à poil ! Euh, inspecteur, j’ai oublié de vous dire, Corinne ne fait pas sa gratuitement, elle a une famille à nourrir…

– M’enfin…

– 100 euros pour une séance inoubliable, ce n’est pas si cher… et puis on ne vit qu’une fois.

– Sais-tu que c’est du proxénétisme ?

– Pas du tout puisque je n’en retire aucun avantage.

– Il y a certains juges que ça n’arrêterait pas.

– Evidemment puisque les lois débiles semblent être une spécialité française. Tu vas faire quoi ? Partir et me dénoncer ?

– Non, je suis trop excité, je vais chercher l’argent dans mon portefeuille et on va continuer.

– Ne te dérange pas, tu paieras Corinne tout à l’heure ! Ben Corinne tu n’es pas encore à poil ?

– J’attendais que Monsieur se décide !

 

Et pendant que la soubrette se déshabille, Elizabeth a fait pénétrer le gode dans l’orifice anal de Bourdalou. Son œil est rivé sur la belle poitrine chocolatée.

 

– Allons sur le lit, on sera mieux ! Propose Madame Chinchard.

 

Bourdalou est invité à s’y coucher sur le dos, Corinne vient le rejoindre et s’amuse à lui frôler le corps de la pointe de ses seins. Elle va ainsi partout, un peu sur le sexe, puis elle remonte jusqu’u visage de l’homme en offrant ses seins à sa bouche avide de plaisirs.

 

Sur un signe d’Elisabeth, la soubrette est invitée à venir sucer la bite de l’inspecteur, avant de venir elle-même s’en rapprocher et en profiter pour réintroduire le gode dans son fondement.

 

Bourdalou est aux anges, triple plaisir avec cette fellation à deux bouches et cette fausse bite qui s’agite dans son anus.

 

– Et une vraie bite, t’a déjà essayé ? Demande Elizabeth.

– Essayé quoi ?

– De la sucer ? De te faire sodomiser.

– Je ne suis pas pédé !

– Moi non plus, t’aimerais pas essayer ?

– Il faudrait vraiment des circonstances très particulières.

– Et si c’était moi la circonstance particulière ?

– Hum…

– Ça te tente, hein ?

– Mais non !

– Menteur ! Mais n’en parlons plus pour l’instant.

 

Elizabeth prépare un capote qu’elle déroule sur le sexe du monsieur, puis elle se met un peu de gel sur le trou du cul avant de s’empaler corps et bien sur le chibre tendu

 

Et c’est parti pour le remake de la chevauchée fantastique, mais sans les indiens. Et pendant qu’Elizabeth monte et descend sur la colonne de chair, Corinne s’accroupit sur le visage de l’homme lui donnant sa chatte à lécher.

 

Elizabeth jappe, Corinne miaule, Bourdalou sent son sang affluer dans les parties supérieures de son corps. Les cris de plaisirs des trois protagonistes s’amplifient, et tout ce beau monde finit par jouir. Dans quelle ordre ? Quelle importance ?

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Boris
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