Mercredi 14 juillet 2021 3 14 /07 /Juil /2021 13:33

Au cochon d’Asie par Jean-Sébastien Tiroir

 

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Au cochon d’Asie

 

La semaine passée, ce vieux farceur de Jacquot

Me tint à peu près ce très étrange propos

 » – Au quartier chinois, rends-toi « Au cochon d’Asie »

Un samedi, le soir vers onze heures et demi

Et sur le menu spécial tu commanderas

Le numéro soixante-neuf, c’est juste en bas

Et tu auras une surprise, si tu es réglo ! »

Blague facile ! Je n’en pense pas un traitre mot

Mais aimant les nems et beau joueur que je suis

Je me rends d’un pas nonchalant à l’endroit dit

Les serveuses chinoises sont toutes Alice ou Suzie

La mienne est accorte, sourit et s’appelle Lucie

Donc, je commande et elle m’apporte tranquilou

Riz cantonnais et bœuf aux pousses de bambous

Je déguste, c’est très bon mais trop épicé

A la fin du repas, Lucie vient me trouver

Et me propose gentiment un petit saké

Probablement l’aventure s’est terminée

Sauf qu’elle me dit prodiguer aussi des massages

Pour les gentils messieurs qui ne sont pas trop sages

Ma foi, pourquoi pas ? Ça me fera aucun mal

Me voilà tout nu dans la petite arrière-salle

Lucie me masse le dos, les épaules, c’est bien bon

Néanmoins, je commence à trouver le temps long

Subitement, elle vient s’occuper de mes fesses

Sa main se fraye un chemin, oh la bougresse !

Et viens me tâter mes roubignoles poilues

Je bande joliment et je frétille du cul

La main se fait plus audacieuse et vient vite

En l’instant me branler légèrement ma bite

Tandis qu’un doigt s’enfonce dans mon trou de balle

Et son savoir-faire me semble magistral

Pour continuer, le pourboire il faut donner

Il ne fallait pas rêver, je glisse un billet

La voici nue, d’un gode-ceinture, elle s’empare

L’approche doucement de mon cul et démarre

Et me pilonne vaillamment le fondement

Le temps a passé : « – Retourne toi maintenant ! »

Et me finit à la main, elle se concentre

Faisant gicler mon sperme épais sur mon ventre

Elle m’a fait un bisou, offert un autre saké

M’avouant qu’elle aimait embrasser les enculés…

 

Jean-Sébastien Tiroir

 

Cochon dasie

Au cas où un vrai restau porterait ce nom,

Qu’il me pardonne, je ne suis qu’écrivaillon !

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Jean-Sébastien Tiroir
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Mercredi 14 juillet 2021 3 14 /07 /Juil /2021 07:35

En allant à Milan par Ursulin Neveway

 

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Je devais faire un saut à Milan pour le boulot, j’en profitais pour faire une halte chez ma mère qui habite à Lyon.

 

Elle m’avait indiqué depuis quelque temps qu’elle vivait de nouveau seule, son dernier copain étant parti voir ailleurs. J’en étais fort satisfait, ce type m’ayant toujours paru antipathique.

 

Ma mère me proposa de passer la soirée dans un bar branché où l’on pouvait écouter du bon jazz.

 

Elle est très en beauté ce soir, la maman, cheveux méchés avec frange sur le front, mais surtout une petite robe noire très moulante avec des fines bretelles et un décolleté du tonnerre de dieu même que je ne peux m’empêcher de lorgner dessus.

 

– C’est mon décolleté que tu regardes comme ça ?

– Non, non !

– Tu trouve peut-être que c’est trop osé ?

– Non pas du tout, c’est très joli.

– Et ça te fait de l’effet.

– Euh…

– Je peux vérifier !

 

Et voilà que ma génitrice me fout la main sur ma braguette. Je suis paralysé.

 

– Tu ne m’en veux pas, j’espère ? On va dire que la boisson qui nous rends coquins !

– Mais non !

– Alors embrasse-moi.

 

Je l’ai fait, juste sur le bord des lèvres.

 

Après plusieurs consommations nous commencions à être affecté par l’alcool et nous avons décidé d’appeler le taxi pour rentrer chez elle.

 

Dans le taxi elle me fit quelques réflexions du genre :

 

– Ah, si tu n’étais pas mon fils !

 

Je lui répondis du tac au tac :

 

– Oublie que je suis ton fils, ça ne me dérangera pas !

– Tu dis ça mais tu ne sais pas dans quoi tu t’embarques !

– Je verrais bien !

 

Du coup nos mains commençaient à être très baladeuses la sienne sur ma braguette, les miennes dans son décolleté. Rendu chez elle, ayant peur « d’aller trop loin » je lui propose que nous regardions un film.

 

– Un film un peu coquin, alors, mais je vais d’abord me mettre en pyjama, mes vêtements me serrent.

 

Je n’ai pas apporté de pyjama pour moi mais histoire d’être à l’aise moi aussi, je me déshabille ne conservant que mon boxer.

 

Nos mains ont vite recommencé à devenir baladeuses, maman a retiré sa veste de pyjama et c’est à ce moment que j’ai découvert pour la première fois ses superbes seins dont je me suis mis à sucer les doux tétons.

 

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Pendant ce temps, maman avait sorti ma queue de mon boxer, et après quelques très agréables mouvements de masturbation, elle m’a sucé pendant plusieurs minutes. C’était divin, je n’aurais jamais imaginé que ma mère suçait si bien ! Mais c’est vrai qu’elle en a connu, des bonhommes, elle a pu perfectionner sa technique !

 

Elle a ensuite retiré son bas de pyjama et elle s’est assise sur ma queue, elle était tellement mouillée que je ne sentais presque rien. Mais elle jouissait comme une folle et je l’ai embrassé profondément sur sa jolie bouche si sensuelle.

 

Ensuite je me suis retiré et me suis installé pour faire un 69, sa chatte était toute dégoulinante et bien épilé comme je les aimes. J’ai écarté ses belles lèvres et je me suis amusé avec son clitoris pendant qu’elle me suçait, nous avons joui en même temps et j’ai eu une vague de son jus dans ma bouche pendant qu’elle dégustait mon sperme.

 

Après avoir repris nos esprits nous sommes allés dans sa chambre pour dormir ensemble dans son lit, elle s’est endormie pendant que je caressais ses tétons,

 

Pendant qu’elle dormait j’ai eu envie d’elle. Je suis placé sur elle et elle s’est réveillée quand j’insérai ma queue dans sa fente encore mouillée, nous avons fait l’amour passionnément pendant quelques temps, juste avant que je vienne elle m’a poussé à côté d’elle et elle s’est mise à quatre pattes, m’offrant une vue imprenable sur son joli cul !

 

Si, si je vous assure, elle a un cul splendide, ma mère ! Je vous le recommande si vous passez par Lyon.

 

Je me préparais pour la prendre en levrette et elle m’a dit qu’elle voulait que je vienne dans son cul,

 

Pas de soucis, je lui ai un peu léché la rondelle avant m’enivrant de l’odeur divine de son anus.

 

– Oh, Quelle langue tu as, ça me fais un bien fou, maintenant encule-moi, encule ta mère comme un chienne.

 

J’ai donc déposé mon gland sur son petit trou et j’ai donné un grand coup de rein pour me faire entrer d’un coup. Après cinq minutes de ce pur délice, j’ai joui dans son cul et cela l’a fait jouir instantanément.

 

Elle m’a ensuite nettoyé ma bite qui sortait de son cul.

 

Le lendemain matin nous nous sommes réveillés et levés en même temps. Maman est allé dans la salle de bain, je l’ai suivi, elle s’est assise sur la cuvette de chiottes, je me suis tourné.

 

– Ça ne me dérange pas si tu me regardes pisser ! Me dit-elle.

 

Alors elle s’est positionnée de façon à ce que je puisse me régaler de la vision de son mignon filet doré jaillissant de sa jolie chatte.

 

– Tu veux lécher ?

– Oui ! Pourquoi pas ?

– Attend un peu, je vais faire caca, tu veux voir aussi !

– Oui !

– Et tu me nettoiera le cul vac ta langue ?

– T’es une cochonne Maman !

 

Après le petit déjeuner j’ai repris la route.

 

– Tu passes me voir au retour ?

– Ça c’est sûr !

 

J’ai encore le goût de son cul dans la bouche, à la prochaine station-service je vais m’acheter des bonbons à la menthe.

 

fin

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Mercredi 14 juillet 2021 3 14 /07 /Juil /2021 07:28

Zalouzbiek-insbii essai de SF érotique (Ne tirez pas ! Nous sommes vos amis !) Par Ursulin Neveway

 

Note du webmaster ; il m’a amusé de mettre en ligne ce pur délire le 12/04/2001, 40 ans après jour pour jour le premier contact de l’homme avec l’espace. Il était russe (on disait soviétique à l’époque) et se nommait Youri Gagarine !

 

Solo

 

Ma vie sexuelle a commencé assez banalement lorsque j’étais brotnik et que l’on sortait entre biruetz le glujuloi soir. Nous organisions souvent des jeux à tendance sexy. Nous étions devenus des spécialistes des aalouzbiek-insbii. Le principe est simple : à chaque mise perdante on enlève un vêtement. Un glujuloi soir nous étions réunis à 6 chez un honoré confrère et nous décidons de passer au aalouzbiek-insbii après avoir bien arrosé un fgoe. Nous étions assez bien répartis, à savoir 4 femelles et 2 grands mâles reproducteurs, et tous les genres étaient présents : Xria de kog grande et fine, AAelitayak petite et bien en popotum magnia, RRRovaura avec une bonne mamelos exoticos, Xonga grande et avec des bonnes antennes, et enfin les 2 mecs, l’Inoufi glaplf et Moi.

 

Nous savions que Xonga était très cochonne et qu’elle adorait le sexe. Ce soir là il faisait très chaud, ce qui fait que nous étions peu habillés ; un argoclair, un zarty ou une jospo pour les femelles. Le jeu pouvait commencer. Dès la première donne je bluffe un peu trop et avec une simple paire de xom je perds ma mise et dois donc enlever un vêtement. Je décide d’enlever le haut. Puis tout s’enchaîne. Les uns après les autres nous perdons petit à petit nos vêtements. RRRovaura perds son argoclair et découvre un livanchi en gik noire. l’Inoufi glaplf enlève son zarty, Xonga perd sa jospo sous laquelle elle porte une tupulus de larg en flog. Je me retrouve en jiguti, AAelitayak quant à elle, nous livre sa mamelos exoticos nue, puis le coup d’après sa jospo laissant apparaître une sifelle.

 

Xria de kog après plusieurs victoires perd enfin des fringues : elle enlève tout d’abord sa calvannne moulante et ensuite son arcosbate balconnet et se retrouve en petit jiguti très transparent. A ce stade du jeu, je suis en jiguti, l’Inoufi glaplf en argoclair et jijire. Les femelles toutes en tupulus sauf RRRovaura à qui il reste un sogatur, et Xonga un rouloko. Pour accélérer la partie, nos deux belles ôtent leurs dernières fringues pour se retrouver au même point, à savoir tous en jiguti, livanchi ou tupulus. Elles nous offrent ainsi un véritable défilé de lingerie à domicile pour notre plus grand plaisir. Nous avons du mal à garder notre calme et à cacher notre excitation.

 

Xonga toujours aussi attirée par les jeux coquins, propose de jouer ensuite à brumlagona. Elle demande au deux mâles de se bander les antennes et de s’asseoir sur le brdelik. Pendant ce temps elle demande aux femelles de se déshabiller complètement. Le jeu se déroulera comme suit : les femelles passeront les une après les autres devant les deux mâles, qui devront les reconnaître avec les gnak seulement. Ils ne peuvent toucher que le corps et pas les antennes – AAelitayak portant des prots. Ils ne donneront leur réponse qu’après avoir passé toutes les femelles en revue. Les femelles qu’ils n’auront pas reconnues devront subir un zolgalingus de la part du mec en question.

 

Xonga est la première à passer ! Une bonne mamelos exoticos – avec des lostos très gros, une michadju bien fournie et bouclée et de bonnes popotum magnias. Nous la reconnaissons sans trop de problème après avoir bien caressé ce corps bien formé.

 

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AAelitayak vient après : une mamelos exoticos petite – mais très ferme, une michadju rase et une bonne paire de popotum magnias. Je la reconnais sans problème grâce à sa mamelos exoticos, tandis que l’Inoufi glaplf semble hésiter et n’arrête pas de la caresser pour la découvrir.

RRRovaura, intimidée passe ensuite ; une grosse mamelos exoticos ferme – une moulis intros complètement rasée et des petites popotum magnias. Nous sommes surpris et excités par sa moulis intros rasée que nous nous lassons pas de caresser. J’ai du mal à deviner, tandis que l’Inoufi glaplf semble avoir trouvé.

 

Xria de kog clôt le défilé ; une mamelos exoticos simple mais agréable au toucher et une moulis intros à moitié découverte et des popotum magnias bien fermes. Tous les deux nous hésitons encore plus et arrivons à confondre et à douter de nos premières réponses.

 

Xonga en chef de file nous demande de nous prononcer. l’Inoufi glaplf donne ses réponses : Xonga, Xria de kog, RRRovaura, AAelitayak. Les miennes sont les suivantes : Xonga, AAelitayak, Xria de kog et RRRovaura. Xonga annonce le résultat et déclare que l’Inoufi glaplf doit s’occuper de Xria de kog et d’AAelitayak tandis que je devrais me charger de RRRovaura et Xria de kog.

 

Les trois femelles concernées, excitées par le défilé et les caresses qu’elles ont du subir, n’attendent que cela. Elles se sont assises sur les différents fauteuils. Ayant toujours les antennes bandés, Xonga nous conduit au pied de chacune de nos proies consentantes.

Je commence par RRRovaura, tandis que l’Inoufi glaplf s’occupe de Xria de kog. Je redécouvre avec plaisir la moulis intros lisse de RRRovaura et constate qu’elle est trempée.

 

 » Alors RRRovaura, on aime se raser pour nous exciter un peu plus !  »

 » Allez Houvernostitid, ne parle plus, j’en ai trop envie. Lèche moi bien pour que je jouisse.  »

 

Je me penche et tend ma fouchelangue vers son sillon dégoulinant d’exocyprine. Elle me prend la tête et me plaque les antennes sur sa moulis intros, tout en écartant au maximum les pinces pour bien s’ouvrir. Le glaros dans son forfitulum, je parviens à introduire ma glose autour de son snik et le lui ramone. Pour accélérer son plaisir, je branle son goulabis avec les antennes afficas. Elle n’arrête pas de gémir et plaque ma tête de plus en plus fort entre ses pinces. Soudain elle se contracte et m’emprisonne la tête entre ses mordelles prise d’une jouissance communicative. Quelques instants après elle se décontracte et reste pantelante, avachie sur son tardifl. J’ai la canajk trempée de son jus intime

 

18/06/00

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Mercredi 14 juillet 2021 3 14 /07 /Juil /2021 07:25

La brouette de Zanzibar par Ursulin Neveway

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Pierre-Octave restera donc seul en ce long week-end pascal, il n’a pas souhaité accompagner ses parents dans leur résidence secondaire de Golf Juan, prétextant d’importantes révisions à faire. Ah, oui, nous avons oublié de le présenter : Pierre-Octave est le cadet de six enfants d’une riche famille. Ils habitent à Neuilly dans la banlieue huppée de l’ouest parisien. Ses cinq frères et sœurs volent maintenant de leurs propres ailes et ont acquit des situations qui les mettent à l’abri du besoin. Lui a encore plusieurs années à faire avant de devenir juge d’instruction comme il en a le souhait… Il est fier de pouvoir dire qu’il fera un jour ce métier qui lui permettra de lutter à sa façon contre la permissivité ambiante et le relâchement des moeurs.

 

Pierre-Octave est myope comme une taupe et sa peau est restée malade depuis sa puberté. Il a peu d’amis, on va même dire qu’il n’en a pas du tout, il avait donc organisé sa solitude en se passionnant pour le modélisme, et après s’être frotté aux avions et aux bateaux il cherchait à modéliser des objets des plus insolites, des meubles grands ou petits, des instruments de musiques, des monuments…

 

Ce samedi matin, il s’est levé de bonne humeur, malgré les nouvelles tristes que diffusait la radio. Ainsi le vieux pape ne se remettait pas… Son rêve d’aller à sa rencontre aux prochaines journées internationales de la jeunesse en Allemagne s’évanouissait petit à petit… Comme il aurait pourtant aimé y emmener Marie-Adelaïde ! Mais sans doute d’ici là le pape serait-il décédé et un autre pape aurait pris la place, mais sans avoir l’aura du dernier, il ne pourrait jamais dire, « je l’ai vu moi de mes propres yeux en 2005 et j’y étais avec Marie-Adelaïde ! »

 

Il passa rapidement sous la douche, son corps s’était musclé, il ne fréquentait certes pas les salles de musculation, ne supportant pas l’odeur de sueur qui s’en dégageait ni les regards appuyés de certains hommes trahissant par là leurs pulsions homosexuelles conscientes ou inconscientes. Non il s’entraînait à la maison, il avait tout ce qu’il fallait, il avait sa mini salle de musculation pour lui tout seul et il était le seul à y pénétrer, à l’exception bien sûr de la femme de ménage, il n’allait quand même pas faire le ménage, non ?

 

Il se lava le corps comme il en avait l’habitude au savon de Marseille, il avait horreur des odeurs, elles étaient pour lui toutes agressives, que ce soit les mauvaises, la sueur, l’urine ou les soit disant bonnes, pourquoi se parfumer ? Il n’en voyait décidemment pas la raison, il ne la voyait déjà pas chez les femmes, alors chez les hommes ! Non la seule odeur qu’il supportait c’est celle du « propre », celle émanant du savon tiède !

 

Puis il examina son visage, le récent traitement dermatologique d’un pourtant très renommé spécialiste des hôpitaux de Paris ne donnait pas plus de résultat que les autres. A 22 ans il restait boutonneux, acnéique, quand un de ces vilains boutons guérissait, un autre surgissait ailleurs, et cela lui minait la vie. Il se passa sans y croire la dernière lotion prescrite et entrepris de s’habiller.

 

Il lui fallait maintenant mettre son plan du week-end à exécution.

 

C’est tremblant d’appréhension qu’il saisit son téléphone portable. Hier soir il n’avait pu joindre Marie-Adelaïde. Répondrait-elle aujourd’hui ?

 

– Allo ! Marie-Adelaïde !

 

– Bonjour, Pierre-Octave !

 

– J’ai cherché à vous… à te joindre, hier soir… (il avait du mal avec ce tutoiement qu’elle lui avait pratiquement imposé)

 

– Oui, bon, ben je n’étais pas joignable ! Répondit la jeune femme sans autre précision

 

– Je suis seul à la maison tout le week end ! Je pensais qu’on pourrait peut être en profiter !

 

– Profiter de quoi ! Tu veux que je vienne chez toi ?

 

– Oui, je voulais vous… te faire découvrir quelque chose d’intéressant !

 

– Ça ne me dit trop rien, par contre si tu veux que nous sortions ensemble, je ne suis pas contre, il passe un festival de films japonais au quartier latin, j’aimerais bien voir un ou deux…

 

– Ce n’est pas contradictoire, on peut aller au restaurant, voir un film après et avant tout ça, on peut se voir chez moi !

 

– Mais pourquoi faire ?

 

– Fais moi confiance, c’est une surprise !

 

– Je vais réfléchir je te rappelle dans un quart d’heure !

 

De quoi avait-elle peur, il n’allait tout de même pas la violer ?

 

Il avait rencontré Marie-Adelaïde lors d’un court séjour dans une clinique dermatologique, toujours pour ces problèmes de boutons… Des problèmes elle en avait aussi, mais elle ce n’était pas des boutons, c’était des plaques rougeâtres. Ils étaient du même milieu, se reconnurent dans quelques goûts et idées communes, mais pas dans toutes, il lui avait parlé de sa passion pour le modélisme et cela avait semblé la passionner… et ils se revirent….

 

Il avait commencé à parler à ses parents de cette jeune femme, bientôt il leur présenterait, mais il faudrait aussi qu’il annonce à sa dulcinée qu’il souhaitait se fiancer avec elle… la peur d’un refus le rendait malade, pourtant il faudrait bien qu’il ose un jour le faire… la seule solution était de multiplier les sorties avec elle, les sorties, les invitations, les contacts, afin que la suite devienne comme un aboutissement logique et naturel.

 

La sonnerie du téléphone le sortit de sa rêverie :

 

– C’est moi, bon d’accord je vais accepter, à quelle heure veux-tu que je vienne !

 

Pierre-Octave sentit son cœur se remplir de bonheur

 

– En début d’après midi, 14 heures 30 par exemple ça irait ?

 

– Oui, d’accord, mais pas de blague, hein promis ?

 

– Tu sais bien que tu peux avoir confiance en moi !

 

– Non, je ne le sais pas bien, Pierre-Octave, nous ne nous connaissons à peine, je prends un risque en allant chez toi et en sachant que tes parents ne sont pas là !

 

– Mais tu as ma parole !

 

– Laisse tomber ce genre de propos, il y a des gens que l’on croit connaître depuis des années et qui parfois ont une attitude que l’on aurait jamais soupçonné… alors la parole d’une nouvelle connaissance…

 

Du coup Pierre-Octave sentit son cœur se refroidir… et c’est dépité qu’il s’entendit répondre :

 

– Ecoute, si tu ne veux pas venir, tu ne viens pas ! Je ne sais pas comment te prouver que tu ne risques rien !

 

– Tu ne pourras jamais prouver ça ! Si je viens c’est effectivement consciente des risques que je prends, et ces risques je les assume en toute connaissance de cause !

 

– Bon !

 

– Je serais donc là à 14 heures 30 ! A tout à l’heure Pierre-Octave.

 

Marie-Adélaïde raccrocha, cette invitation ne lui disait rien au départ, c’est quand il avait parlé de surprise qu’elle avait changé d’avis et si ce couillon n’avait pas compris le message qu’elle avait essayé de faire passer c’était à désespérer de lui ! Voilà longtemps qu’un garçon ne s’était pas intéressé à elle, il faut dire qu’avec ses problèmes de peau, les choses n’étaient pas évidentes, mais depuis ce séjour en clinique ses rougeurs avait sinon disparues, du moins tendance à se montrer plus discrètes… Un très léger maquillage là-dessus et si cela ne la transformait pas en top modèle elle passait au moins de la catégorie « à éviter » à celle « passable » Elle se dit qu’elle verrait bien comment tout ça évoluerait… en attendant à défaut d’autre mâle à se mettre sous la main se serait donc Pierre-Octave… Si seulement son traitement pouvait à lui aussi réussir… Elle se vêtit de bleu, il adorait cette couleur, préféra un chemisier plutôt qu’un autre haut à cause de la possibilité de le déboutonner, se maquilla très légèrement, c’est qu’elle ne pouvait pas se mettre n’importe quoi sur sa peau fragile, mais poussa la fantaisie jusqu’à se mettre un peu de fard bleu sur les paupières.

 

manga012Pierre-Octave était partagé ! Partagé entre la joie de voir celle dont il était devenu amoureux devant le pas de sa porte et surpris de la voir s’être maquillée le visage ! Mais pourquoi ? Pourquoi ? Farouchement opposé à la prostitution quelle qu’en soit sa forme, il ne pouvait admettre que quelque chose chez une femme lui rappelle les créatures qui s’y adonnaient.

 

– Quelque chose ne te plait pas ? Demanda la jeune femme !

 

– Non c’est la surprise, je suis content pour toi, on, dirait que ta peau va vachement mieux !

 

Il se trouva génial d’avoir trouvé un si beau mensonge en si peu de temps !

 

Un moment il se demanda s’il ne faisait pas fausse route, mais quand on est amoureux on pardonne beaucoup de choses, il faudra qu’il lui explique qu’il n’aime pas le maquillage. Après tout en discutant, on peut toujours faire évoluer les choses, cette fille n’est pas parfaite, mais lui non plus ne l’était pas !

 

– Veux tu boire quelque chose ?

 

– Qu’est ce que tu as de bon ?

 

– Un jus d’ananas peut-être ?

 

– Tu n’aurais rien de plus corsé !

 

– Du café ?

 

– Non, non laisse tomber, le jus d’ananas ce sera très bien ! Soupira-t-elle.

 

Ils s’assirent sur le canapé, devant la table basse ou avaient été posé les verres de jus de fruits, ils étaient l’un près de l’autre, parlant de tout et de rien, de la météo, du week-end, de l’actualité, et d’autres billevesées.

 

– Tu avais parlé d’une surprise ! Dit un moment la jeune fille ?

 

– Hum… oui, j’ai une surprise !

 

– Alors c’est quoi ?

 

– Euh, j’ai pensé qu’on pourrait faire un petit truc tous les deux !

 

– Hummm, un petit truc, pourquoi pas ? et tu penses à quoi, précisément ?

 

– Ben, juste un petit truc, on ne va pas se lancer dans des machins trop compliqués la première fois, ce ne serait pas sérieux !

 

Marie-Adélaïde n’en revenait pas ! Elle avait mis les points sur les i, pensant que le garçon mordrait à l’hameçon, mais sa façon de présenter la chose tournait au grotesque, mais bon, ce n’était pas ça le plus important…

 

– Et alors ce petit truc c’est quoi ?

 

– Ben j’ai trouvé un schéma sur un bouquin chez un spécialiste !

 

– Hein ?

 

– Oui, c’est drôlement bien expliqué, je trouve que sur les vieux bouquins ils expliquaient mieux que maintenant, c’est plus clair, et puis au moins ce n’est pas traduit du chinois !

 

– Ah, bon ?

 

– Tu veux qu’on essaie ?

 

– C’est-à-dire je ne vois pas bien pourquoi on aurait besoin d’un schéma…

 

– Ah si ! C’est indispensable sinon on mélange tout !

 

C’était au tour de Marie-Adélaïde d’être dubitative, entre la chance inouïe de rencontrer enfin quelqu’un qui la considérait comme une vraie femme et cette façon neu-neu d’entamer les choses sérieuses, son esprit balançait sévère…

 

– Tu sais comment ça s’appelle, ce truc ?

 

– Non, mais tu vas me le dire !

 

– La brouette de Zanzibar !

 

– La brou… mais c’est quoi ?

 

– Attends, je vais tout te montrer !

 

– Euh, tu ne préfères pas que je prenne moi-même les choses en main, parce que là on est en train de s’embarquer je ne sais pas où ? Rétorqua la jeune femme !

 

– Ah, ben, c’est comme tu veux, si tu préfères, je te laisse faire, et je te regarde, j’interviendrais juste si tu te trompes… parce que ce n’est pas évident la première fois !

 

– Mais qu’est ce que tu racontes ?

 

– Bon allez je vais te la montrer !

 

– Me la montrer… oui c’est une bonne idée, ça montre la moi, et après on improvisera ? Mais je ne voyais pas vraiment les choses comme ça…

 

Alors sans l’entendre, Piere-Octave retira le napperon situé sur un coin de la table basse dévoilant des petites pièces de bois ainsi qu’un vieux bouquin ouvert à une page montrant un schéma de montage !

 

– J’ai fais toutes les petite pièces moi-même, il ne reste plus qu’à les assembler, si tu veux je te regarde faire… mais tu vas où, Marie-Adélaïde, pourquoi tu t’en vas ?

 

Ursulin (Pâques 2005)

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Ursulin
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Mercredi 14 juillet 2021 3 14 /07 /Juil /2021 07:18

La couturière à domicile
(Coutumes, mœurs et métiers d’antan) réédité par Ursulin Neveway

 

  cochon

Elle sonnait à la porte des pratiques dont elle avait la clientèle, en général des familles aisées.

On lui ouvrait, elle entrait et, tout de go, on la foutait à poil. Elle-même retirait de bonne grâce sa petite culotte pendant que les dames présentes montraient qui leurs seins, qui leurs dos.

La partouze achevée, la couturière s’absorbait dans ses travaux d’aiguille. On lui donnait cent sous. C’était la belle époque.

Couturiere

Cette image et le texte qui l’accompagne ont été créés pour le magazine Hara-Kiri (merci à eux) et nous ont été envoyés par Ursulin.

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Ursulin
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