Vendredi 16 juillet 2021 5 16 /07 /Juil /2021 17:04

Les loups-garous de Paris – 11 – La Reine des loups par Boris Vasslan

 

 

.bi stamp

– On dit ça, on dit ça… Répond Elizabeth Chinchard en mettant la main sur la braguette de l’inspecteur Bourdalou.

 

Il se laisse faire, et en même temps Corinne viens le narguer en lui exhibant ses gros seins qu’elle a sorti de ses bonnets.

 

On devait lui proposer une boisson, mais le moment n’est plus propice, mais il aura forcément soif après,

 

Et tandis qu’il aspire avec gourmandise les délicieux tétons de la soubrette black, Madame Chinchard lui a sorti sa quéquette bandée comme un arc.

 

Elle est bien jolie sa bite, je la sucerai volontiers, mais j’hésite. C’est qu’il ne s’agit pas de faire capoter le plan non plus ! Je tente de croiser le regard d’Elizabeth. Elle me fait signe d’attendre, puis de me déshabiller.

 

Elizabeth a retiré sa nuisette, Corinne s’est complètement débraillée, Bourdalou est resté habillé, mais les deux femmes ont tôt fait de lui enlever tous ses vêtements, Il se laisse d’ailleurs faire comme un brave toutou.

 

– Regarde cette belle queue, Gérard ! Lui dit Elizabeth en désignant la mienne.

– Hum…

– Suce là ! Tu vas voir, elle est bonne !

– Pas maintenant… Tente de temporiser le poulet.

– Juste un peu, pour me faire plaisir.

– Tu me fais faire de ces trucs !

 

Et hop, voilà ma bite dans la bouche du représentant de l’ordre et de la loi ! Il ne suce pas terriblement bien, mais on ne va pas lui dire. Corinne passe derrière moi et me pince les tétons afin de maintenir mon érection

 

– Tu suces bien ! Lui dit Elisabeth ! Oh lala qu’est-ce que ça m’excite. .

 

Puis elle demande à Corinne de quitter la pièce. Je comprends pourquoi, elle n’a pas besoin d’être témoin de la vampirisation que nous nous apprêtons à effectuer.

 

– Cette belle bite, tu la prendrais bien dans ton cul, non ?

– Je ne sais pas…

– Moi je sais. On va essayer !

 

On pensait qu’il hésiterait davantage, mais ce doit être l’excitation, le gars se met en levrette. Il faut maintenant aller vite, Elizabeth lui tartine le cul de gel, je m’encapote.

 

Pourvu que ça entre, pas évident, il faut que mon érection se maintienne, en plus je ne suis pas dans « mon rôle », mes fantasmes bisexuels sont plutôt de nature passive, là on me demande d’être actif ! Je voudrais vous y voir, vous ?

 

Elizabeth passe derrière moi pendant que j’essaie de m’introduire et c’est elle qui à son tour me travaille les tétons.

 

Premier essai, ça ripe.

 

– Ouvre-toi, ouvre-toi bien mon Gégé, tu vas voir ça va te plaire.

 

Deuxième essai, ça ripe de nouveau, mais je réessaie dans la foulée, ça passe.. Le gland est entré, un coup de rein et je fais entre la moitié de ma bite.

 

– Non ! Proteste le fonctionnaire de police.

– Du calme, ça fait un peu mal au début, mais après tu vas voir…

– Non, on arrête !

Loup11

Elizabeth vient vers son visage et l’embrase goulument, pendant ce temps-là il ne rouspète plus.

 

– Aaah !

– Tu vois, ça devins bon !

– Aaah !

 

A cette vitesse là il n’est pas près de nous réciter tout l’alphabet !

 

Je l’encule en essayant de maintenir un bon rythme.

 

Sur un signe d’Elizabeth, je me penche jusqu’à sa nuque, elle m’y rejoint. Je mords, mais il ne peut savoir qui l’a mordu.

 

– Eh ! Doucement !

 

Je continue mes assauts, Elizabeth casse l’ampoule préparé par Bérault, se la verse en bouche, puis la reverse dans la morsure.

 

Elle me fait signe que tout est O.K. Je ne sais pas trop ce qu’il faut que je fasse, mais je me dis que plus le monsieur sera content, mieux on pourra gérer la suite.

 

Alors j’ai continué à l’enculer jusqu’à ce que je décharge dans la capote, tandis que l’homme ne cessait d’ânonner son plaisir.

 

J’ai déculé, Elizabeth s’est précipitée sur sa bite pour le « finir ». Ça a été fulgurant.

 

– Putain, quel pied ! Mais t’es dangereuse toi, tu m’as mordu, regarde je saigne.

 

Il dit ça mais n’est pas du tout en colère.

 

– Oh, mon pauvre biquet, je suis désolée je vais te chercher de quoi te désinfecter et un petit pansement.

 

Quand il a pris congé, il m’a dit aurevoir, comme s’il était un peu gêné. Pas bien grave !

 

Bourdalou ne fût pas long à ressentir les premiers symptômes de sa transformation. Sa surabondance pileuse l’inquiéta, et inquiéta aussi son épouse, car l’homme était marié.

 

– Mais qu’est-ce qu’il t’arrive, mon doudou ?

– J’en sais rien !

– Tu devrais consulter.

 

Il consulta, et l’homme de l’art diagnostiqua un dérèglement hormonal et lui prescrit de la progestérone laquelle se révéla évidemment totalement inefficace.

 

Bien sûr ses lectures lycanthropiques lui revinrent en mémoire, mais il mit ça dans un premier temps sur le compte des coïncidences, avant de creuser l’affaire et de se souvenir qu’il avait été mordu.

 

Il s’en alla donc retrouver Elizabeth en lui expliquant qu’il avait des poils partout.

 

– T’es peut-être devenu loup garou ! S’amusa-t-elle

– Ça n’existe pas !

– Si moi je suis une louve-garou !

– Non ?

– Mais si je t’assure ! Et je le vis très bien !

– Mais enfin, c’est quoi ce cirque ?

– C’est une simple mutation génétique. Ce n’est pas dramatique et ça te rend immortel, évidemment il y a l’inconvénient des poils, là tu es au début de ta transformation, après la pleine lune tu seras un peu plus poilu que d’habitude deux semaines par mois.

– Ça se soigne ?

– Pas que je sache !

– Mais ma femme…

– Parce que t’es marié ?

– Ben oui.

– C’est pas un problème, soit tu la quittes, soit je te rends service et on la transforme en louve-garou.

– Je rêve !

– Mais non. Et puis il y a un autre avantage : assimile déjà ta nouvelle condition et après je te montrerai comment les loups-garous jouissent. Une extase extraordinaire !

– Pauvre cinglée !

– A bientôt mon biquet !

 

Assimiler sa nouvelle condition n’avait rien de simple. Et Bourdalou dû prendre énormément sur lui pour ne pas sombrer dans la folie.

 

Il tenta de trouver refuge dans son travail, mais la situation devenait surréaliste. Persuadé désormais que le meurtre de Maître Gondard était l’œuvre d’un de ses rivaux au sein de sa secte, il renonça à enquêter plus avant et chargea Millet en clôturant le dossier.

 

La situation devient vite intenable pour l’inspecteur, qui devenait irascible, il consulta un autre spécialiste qui ne comprit rien, se rendit aux urgences qui lui prescrivirent des placebos et rencontra un marabout qui l’envoya promener. Il se mit en arrêt de travail et décida de retourner une nouvelle fois visiter Elizabeth.

 

– Je ne peux pas rester comme ça !

-Mords quelqu’un !

– N’importe quoi !

– Ça ne va pas te soigner, mais je t’assure que tu verras les choses autrement. Faudra mordre un homme, avec une femme je ne suis pas sûre que ça va le faire.

– Je viens ici pour chercher un peu de réconfort et tout ce que tu trouves à me raconter, c’est des conneries.

– Ce ne sont pas des conneries, essaie, ça ne t’engage à rien et tu m’en diras des nouvelles, sinon pour le réconfort, je peux te faire une pipe.

– T’es vraiment une pute !

– Tu ne t’en es pas trop plains de ta pute.

– Bon je me casse, mais je reviendrai.

– J’y compte bien mon biquet.

 

Dépité, il s’en alla vider une mousse dans un rade.

 

« Mordre un mec ? Mais pourquoi me sortir une telle énormité ? Quoi qu’au point où j’en suis, je peux toujours essayer, mais je fais ça où? »

 

Il revient au commissariat.

 

– On vous croyait malade, chef !

– Ça va un peu mieux.

 

Puis avisant un quidam menotté après un radiateur et en instance d’interrogatoire, il demande :

 

– J’ai déjà vu cette tête-là quelque part, il a fait quoi ?

– Vol de bouteilles de rhum.

– Amenez-le moi dans mon bureau !

 

« Comment je vais justifier ce que je vais faire ? Mais après tout j’en ai plus rien à cirer ! »

 

– Dis donc toi connard, t’as rien d’autre à foutre que se piquer des litrons ?

– Un moment de faiblesse !

– Je vais t’en foutre, moi des moments de faiblesse !

 

Et Bourdalou passe derrière la chaise où le type est assis, se penche sur son cou, et sans crier gare, le mord profondément.

 

– Mais vous êtes complètement malade ! Au secours !

 

Evidemment personne n’intervient.

 

Bourdalou est alors saisi d’une sorte de vertige, il s’écroule sur son bureau, mais il plane rayonnant de bonheur tandis que son sexe bandé libère dans son caleçon une forte quantité de sperme, ses yeux se révulsent, il gémit de plaisir intense, il n’a jamais connu un tel orgasme.

 

Le voleur effrayé, et le cou en sang tambourine à la porte. Deux flics finissent par venir ils ne regardent même pas le voleur mais sont stupéfaits par l’état de Bourdalou :

 

– Ça ne va pas, chef ?

 

D’autres poulets entrent.

 

– Qu’est-ce qui t’arrive ?

– Quel pied ! Je n’avais jamais joui comme ça !

– Mais qu’est-ce que tu racontes ?

– Quel pied mais quel pied !

– Il m’a mordu ce con ! Intervient le voleur de bouteilles.

 

Mais celui-là, personne ne l’écoute, toute la maréchaussée entourant Bourdalou avec des visages perplexes.

 

– T’es en arrêt maladie, faut rester chez toi et te reposer mon vieux, tu veux qu’on te raccompagne ?

– Non, ça va aller, mais quel pied !

 

Deux flics font lever Bourdalou de son siège et l’accompagnent jusqu’à la porte.

 

– Qu’est-ce qu’il a l’autre pingouin, il est plein de sang ?

– Il a dû se faire ça tout seul…

 

Bourdalou prend à pied le chemin de son domicile puis se ravise, il demande par téléphone à Elizabeth s’il peut passer chez elle.

 

– Mais bien sûr, mon biquet

 

Sur place, il lui raconte ce qu’il vient de faire…

 

– C’était super, extraordinaire. Mais je n’aurais pas de séquelle au moins ?

– Mais non, mon biquet, tu veux une pipe maintenant.

– Ça ne va pas le faire, j’ai juté comme un malade.

– Dommage.

– Le problème c’est ma femme j’ai pas envie de la quitter…

– Tu me l’as déjà dit, tu veux qu’on la transforme en loup-garou.

– Si ça ne pose pas de problèmes…

– Mais non; je m’en occupe.

 

Elizabeth demanda donc à Bérault de préparer une ampoule de sang prélevé sur Hélène afin de réaliser l’opération, c’est cette dernière qui se chargera de la morsure fatidique.

 

Maryse Bourdalou est une jolie femme qui a maintenant dépassé la quarantaine, bien entretenue, souriante avec un joli nez aquilin, de longs cheveux blond cendrés lui descendent en cascade sur les épaules. Son mari sait qu’elle le fait cocu, mais il s’en fiche, du moment qu’elle reste avec lui…

 

– On a une stagiaire de province, elle a des problèmes avec sa réservation d’hôtel… On peut l’héberger une nuit dans la chambre d’amis ?

– Ben voyons, faut que je prépare le lit tout ça… Bougonne Maryse, sa femme

– Ça ne va pas te tuer et puis je t’aiderai pour la bouffe.

– Parce qu’elle va manger avec nous en plus ?

– Ben oui.

– C’est la joie ! Qu’est-ce que je vais faire à manger ?

– Tu verras, c’est une très belle femme, très douce…

– Tu te l’ai envoyé, je parie ?

– Pas du tout, d’ailleurs elle est davantage portée sur les femmes. Elle va te plaire tu verras !

– Je ne suis pas gouine.

– Non mais t’as déjà couché avec des femmes.

– C’était y’a longtemps.

– Je disais ça comme ça, elle vient juste pour une nuit.

– Hum

– Remarque je veux être franc, si par le plus grand des hasards vous vous faisiez des trucs, ça me plairait bien de voir ça !

– Obsédé !

– Je lui ai montré ta photo, elle m’a dit que si tu n’étais pas contre, elle aimerait bien…

– Mais t’es complètement malade !

 

Mais le ver était dans le fruit. Et quand ils prirent l’apéro tous les trois, Maryse ne put s’empêcher de regarder Hélène d’une drôle de façon. Elle essaya de se calmer, mais rien n’y fit, elle imaginait cette femme lui embrasser les seins, lui lécher la chatte. Et plus les minutes passaient plus son entrejambe s’humidifiait.

 

Alors, au moment où on allait passer à table, elle s’approcha d’Hélène.

 

– Je peux vous poser une question indiscrète ?

– Posez toujours, mais je ne sais pas si je répondrais.

– Mon mari m’a dit que vous étiez un peu portée sur les femmes…

– Pourquoi ? Ça te dirait ?

 

Maryse fit un espèce de signe bizarre qui devait signifier « pourquoi pas ». Du coup Hélène sauta sur l’occasion (c’est le cas de le dire). Et approcha ses lèvres de son hôtesse et lui délivra un baiser profond.

 

Ses mains ne restèrent pas en rade et se mirent à peloter tant les fesses que les seins de Maryse à travers le tissu. Le pelotage devient bien sûr réciproque et elles commencèrent à se dégager de leurs vêtements.

 

Gérard n’en revient pas, maintenant les deux nanas sont complètement dépoitraillées et Madame Bourdalou suce le sein de la belle Hélène. Il sort fièrement son chibre bandé et se masturbe

 

Hélène s’arrange pour s’approcher avec sa partenaire du canapé, et dans un geste parfaitement maîtrisé, l’y fait basculer. Maryse se retrouve sur le dos, les quatre fers en l’air. Mais bientôt une bouche sensuelle vient rencontrer sa chatte et elle se laisse aller.

 

La jolie blonde à maintenant le choix, ou bien précipiter les choses et profiter de l’orgasme de sa future victime pour la mordre et lui injecter le contenu de l’ampoule du professeur Bérault, ou alors faire durer le plaisir, car après tout elle est loin de trouver désagréable le contact avec cette Maryse !

 

Vous aurez deviné qu’Hélène opte pour la seconde solution, et comme elle est très souple, elle effectue une manouvre de retournement à 180° qui la propulse sa chatte sur le visage de Maryse.

 

Un soixante-neuf, alors me direz-vous ? Absolument, sauf qu’en prime, Maryse qui se révèle une petite vicieuse (pardon une petite coquine) vient doigter le trou du cul d’Hélène qui ne refuse pas cette intromission et même qui en redemande et qui lui rend la pareille (il n’y a pas de raison)

 

Dans ce contact infernal les deux femmes transpirent, halètent, gémissent et ça va crescendo. Un premier cri fulgurant, un autre quelques instants plus tard, Les deux femmes se jettent au cou l’un de l’autre et se roule une pelle débordant de passion et de salive.

 

D’un geste calculé, Hélène bascule son visage derrière celui de Maryse et la mord, tandis que Gérard lui passe l’ampoule, très vite elle la casse, la vide dans sa bouche et transvase le liquide dans la plaie saignante.

 

– Tu m’as un peu mordue, on dirait. Oh, oui je saigne !

– Excuse-moi ma biche, Gérard tu devrais désinfecter Maryse, je l’ai un peu mordue

– Dans l’armoire à pharmacie, à gauche… Répond l’homme ! Aaaah !

 

Eh, oui, le Gérard finissait de se masturber, on ne peut pas tout faire à la fois.

 

Et de nouveau ce fût la pleine lune…

 

Poussés par une force incontrôlable Maryse et Gérard Bourdalou prirent avec leur voiture la direction de la forêt de Saint-Germain et sur place, se mêlèrent à la meute.

 

Une certaine agitation règne au centre de la meute, Chabraut grogne et se pavane afin de confirmer son autorité, mais en fait attend la louve qui est censé le défier.

 

Elizabeth s’approche à pas de loup (c’est le cas de le dire) et vient faire face au chef de meute. Grognements, crocs menaçants, intimidation, bave aux babines. En fait pour des raisons différentes ils ne sont guère rassurés, ni l’un, ni l’autre. Je suis très près d’Elizabeth prêt à intervenir en cas de besoin, Hélène et Andréa sont là aussi, la garde rapprochée de Chabraut me parait bien faible. Quant aux époux Bourdalou qu’on n’a pas mis au courant de la guerre des chefs, j’apprendrai par la suite que madame se fait sauter à la chaine tandis que monsieur profite des croupes accueillantes des louves coquines.

 

Et soudain c’est l’assaut, alors que la masse imposante du chef de meute aurait pu avoir facilement raison de la frêle louve c’est cette dernière qui se jette au cou de son adversaire et le terrasse en moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire. Rapidement vaincu, Chabraut présente sa jugulaire à Elizabeth qui n’en veut pas et qui hurle sa victoire.

 

Donc jusque-là tout va bien…

 

Chabraut attend la suite prévue par le plan initial de Sandy, mais rien ne se passe comme prévu. La victoire de la louve est saluée par les hurlements de la meute. Il ne comprend pas, attend un signe, se dit que sans doute une subtilité du plan lui a échappé et d’un bond rageur de jette sur la louve.

 

D’instinct Hélène, Andréa et moi, nous nous jetons sur Chabraut, un seul loup vient à sa rescousse mais renonce vite, le rapport de force n’étant pas favorable, et Elizabeth peut se dégager. Chabraut qui aurait pu avoir la vie sauve, s’il était resté tranquille est déchiqueté et décapité par la meute.

 

Je n’ai pas aimé ce spectacle.

 

Nouveau cri de victoire d’Elizabeth, tous les loups l’adoubent en hurlant.

 

C’est fini, Elizabeth est devenue la reine des loups. Personne ne conteste sa victoire, je me demande où est Sandy que j’ai du mal à reconnaître en louve.

 

La fête animale continue jusqu’à l’aube, on baise, on communie avec Dame Nature, on est bien.

 

Épilogue

 

Je suis devenu l’amant d’Andréa mais nous n’habitons pas ensemble. Dans mes rêves j’aurais aimé être celui de la douce et belle Elizabeth, mais il faut rester raisonnable, la différence de classe sociale est énorme, mais je n’ai pas compris que sa relation avec Bérault perdure, il en a peut-être une grosse, je ne l’ai jamais vu à poil ! Sandy a repris en main le dossier de contentieux opposant les frères Ladrome à Elizabeth et a fait gagner cette dernière qui n’y croyait plus, pour la remercier, elle la mise dans son lit et lui a offert un poste de secrétaire de rédaction au sein de sa société. Corinne est devenue louve-garou à son tour, Elizabeth lui ayant vanté le côté pratique de la chose. Les époux Bourdalou vivent une nouvelle lune de miel et invitent parfois Hélène à s’amuser avec eux dans une sorte de ménage à trois qui n’oserait dire son nom.

 

J’ignore si nous sommes vraiment immortels, on verra bien, en attendant je vais manger un morceau. J’ai une faim… de loup !

 

Fin

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Boris
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Vendredi 16 juillet 2021 5 16 /07 /Juil /2021 16:59

Les loups-garous de Paris – 10 – Piège à loups par Boris Vasslan

 

Anna

Sandy se demandait bien comment remonter la piste qui la mènerait jusqu’à « la pétasse rousse » ? Passer par Bérault peut-être ? Mais encore faudrait-il qu’il soit encore en vie !

 

Aux laboratoires Ladrome, on l’informa que monsieur Bérault était en arrêt maladie.

 

« Qu’est-ce qu’elles lui ont fait ? Elles devaient l’éliminer après l’avoir fait parler ? »

 

Elle se débrouille pour avoir l’adresse de son domicile, et s’y rend où son voisinage l’informe que l’on a pas vu monsieur Bérault depuis plusieurs jours.

 

« Elles ont dû l’enlever et le trucider dans un coin sombre ? Je fais quoi maintenant ?

 

Sandy est une femme pragmatique, sans pouvoir intervenir en amont, l’issue de la bataille qui remettra en cause la position de chef de meute de Chabraut devient trop aléatoire, alors pourquoi s’acharner ? Autant prendre parti pour le camp adverse et viser une bonne place ! Et cela elle sait qu’elle saura faire.

 

Bourdalou en a marre, tancé par sa hiérarchie, il ne sait plus par quel bout faire avancer l’enquête.

 

« Si je pouvais pondre un rapport désignant Millet comme coupable je serais tranquille ! »

 

Mais la chose n’est pas aisée, l’homme n’a aucun casier judiciaire, dans ses relations on ne trouve personne lié au grand ou au petit banditisme, ses comptes sont cleans, et rien de suspect ne transpire de son téléphone portable. Tout juste a-t-on trouvé dans sa bibliothèque quelques ouvrages traitant de lycanthropie.

 

« Les loups-garous, toujours les loups-garous ! Il devait faire partie, lui et Gondard d’une espèce de secte païenne. Gondard devait être le chef et Chabraut a voulu devenir calife à la place du calife. Classique ! »

 

Du coup Bourdalou se mit à bouquiner des ouvrages traitant du sujet. Il se rendit compte au fil de ses lectures où se mêlaient le contradictoire, le farfelu et le n’importe quoi, que l’un des auteurs mentionnait que pour se débarrasser définitivement d’un loup-garou, il fallait lui trancher la caboche.

 

« Et l’abruti qui a fait le coup a suivi cette connerie à la lettre !  »

 

Son équipe éplucha tout ce qui ressemblait à des clubs ou des associations où il était question de loups-garous mais on ne trouva que des fan-clubs de jeunes boutonneux collectionnant fanzines, bandes dessinées et films de chez Universal. Pas vraiment des milieux propices à la guerre des chefs avec coupage de tête à l’appui.

 

Andréa est sortie choquée de sa garde à vue. On s’est retrouvé chez elle avec Bérault et Hélène afin de la réconforter et de faire un peu le point.

 

– Cet inspecteur est trop fouineur, il va finir par trouver des choses qu’il n’a pas besoin de savoir ! Me confie-t-elle.

 

Je proposais alors un peu par boutade qu’on le transforme en loup-garou.

 

– Excellent, tu t’en charges ? Me répond-elle du tac au tac

– Mais comment ?

– J’ai une idée, dit Hélène, on l’attire quelque part, par exemple chez Elizabeth, il ne se méfiera pas, il en pince pour elle et il se l’est déjà envoyé. Suggère Bérault.

– Comment vous pouvez savoir ça ? Demandais-je.

– Ben, elle me l’a dit !

– C’est bien, vous n’êtes pas jaloux !

– Vous savez, Elizabeth est un peu nymphomane, les hommes, les femmes… alors moi j’ai la chance de faire partie de « l’orchestre » et en bonne place en plus, alors je ne vais pas aller me plaindre.

– O.K, mais concrètement ? On ferait comment ?

– Elle invite Bourdalou, vous arrivez après, vous jouez à l’amant outragé et vous lui sautez au cou !

– Non ! Objecte Andréa, j’ai vu comment il est bâti, Bourdalou, Theo ne fera pas le poids, on peut faire plus simple, on n’a qu’à demander à Elizabeth de lui foutre un somnifère dans son café…

– Mais la morsure ne marche pas à tous les coups ! Objectais-je.

– C’est une question de dosage, on fera comme avec Elizabeth, je vous ferais une prise de sang et vous préparerais une ampoule qu’il faudra injecter dans la plaie.

– Mais il faudra vous rendre au labo ?

– Mais non, il me faudra juste acheter deux ou trois bricoles

– Bon tentons de synthétiser. Intervient Hélène, ça fait beaucoup de choses : trouver un prétexte pour faire déplacer Bourdalou, convaincre Elizabeth d’accepter le truc, sinon il faudra l’attirer ailleurs, et puis peut-être trouver autre chose, s’il ne veut pas de café ou de coup à boire ce jour-là on fait comment ? Bon il faut déjà convaincre Elizabeth, qui c’est qui s’y colle ?

 

Tout le monde se regarde, en fait si l’idée est bonne dans son principe, la mise en place paraît hasardeuse et compliquée. Personne ne se lance, on tire au sort.

 

– Pile c’est les garçons, face c’est les filles.

 

C’est pile.

 

– Pile c’est Theo, face c’est monsieur Bérault

 

Et c’est tombé sur moi !

 

– Je ne sais pas si je vais savoir faire ça ?

– T’es beau gosse, use de ton charme.

 

Comme beau gosse il y a mieux… mais il y a pire aussi. Ça va être de la grande improvisation.

 

Je me pointe donc chez Elizabeth Chinchard après avoir pris rendez-vous. Elle me reçoit, c’est elle qui m’ouvre la porte, Corinne étant en congé ce jour-là. Le belle femme d’affaire est attifée n’importe comment, apparemment elle revient de faire son jogging, moi qui pensais la complimenter sur sa tenue pour briser la glace, il va falloir que je trouve autre chose.

 

– Je vous écoute, jeune homme.

 

Tu parles d’un jeune homme ! Et elle ne me tutoie plus, c’est pas très bon signe, ça.

 

– Mes camarades et moi-même…

 

Elizabeth pouffe de rire.

 

– Arrêtez, j’ai l’impression de recevoir une délégation syndicale.

– Bon alors je vais aller droit au but. Bourdalou devient dangereux…

– Allons donc, c’est un amour et d’ailleurs je l’ai dans la poche.

– C’est possible mais il est sur le point de découvrir notre petite confrérie.

– Oui, c’est aussi l’impression que j’ai eue quand je l’ai rencontré, mais en fait il ne trouvera rien, il est trop matérialiste.

– Est-ce qu’on peut vraiment prendre ce risque ?

– Comment voulez-vous que je vous réponde ? Je manque cruellement d’expérience en ce domaine.

– Moi, je pense qu’on a pas le droit de prendre ce risque.

– Bon, admettons, et vous avez l’intention de faire quoi ? Et d’abord qu’est-ce que je viens foutre là-dedans ?

– On pensait le transformer en loup-garou !

 

Elizabeth éclate de rire

 

– N’importe quoi ! Remarquez ça peut être rigolo ! Oui finalement c’est une idée amusante, mais encore une fois : qu’attendez-vous de moi ?

 

Je lui explique le plan.

 

– Trop aléatoire, on peut trouver mieux, mais je vous promets d’y réfléchir. Voulez-vous un café ? Après vous allez me laisser, j’ai fait un petit jogging et j’ai transpiré, faut que je me douche je et que je m’habille.

– Oui bien sûr, laissez tomber le café…

– Non, non, je m’en fais un pour moi de toute façon, il paraît que c’est bon pour les neurones.

 

Elle s’en va en cuisine, elle revient avec les tasses fumantes, on échange des banalités et puis…

 

– Bon je vais prendre ma douche !

– O.K je vous laisse.

– A moins que vous souhaitiez me regarder en train de me doucher ? J’adore qu’on me regarde quand je suis nue.

 

Oups ! Elle rigole ou quoi ?

 

– Ne me tentez pas !

– Je ne te tente pas, je faisais une suggestion, tu n’as rien contre les femmes à ce que je sache ?

 

Tiens, elle me tutoie de nouveau !

 

– Assis toi, reste pas comme ça !

 

Et la voilà qui se déshabille, en me provoquant. Je ne vois aucune raison de ne pas entrer dans son jeu, Et puis décidemment c’est une superbe femme.

 

– J’étais déjà chaude mais depuis que je suis devenue une louve-garou, je suis devenue brulante. Me dit-elle en me narguant, bon alors tu te mets à l’aise où tu attends le retour de Jésus ?

 

Bon, O.K., je mets à poil et la voilà qui s »avance vers moi et qui me tord mes tétons, Ça me fait un peu mal mais ça a le don de me faire bander comme un étalon.

 

– C’est bon, hein ?

– Oui, j’aime ça !

– Cochon, vicieux, dépravé !

– Tout ça ?

– Enculé !

– C’est pas un peu fini, non ?

– Et mes tétons à moi, comment tu les trouves ?

– J’adore !

– Alors pinces-les !

– C’est vrai, je peux ?

– Mais puisque je te le dis !

 

Je ne vais pas la contrarier et nous voilà en train de nous tortiller mutuellement nos bouts de seins.

 

– Hum ! Reprend-elle, j’ai envie que tu me fasses des petites misères, ne bouge pas, je vais chercher un truc.

 

Elle revient avec une cravache et me la tend :

 

– Tape-moi sur les fesses !

– C’est pas trop mon truc !

– Oui, mais c’est le mien, alors si tu veux que je te fasse plaisir, commence par me faire plaisir à moi. Allez fait moi un cul tout rouge !

 

Bon, si elle aime ça, je ne vais pas la priver de ce plaisir, je m’empare due la cravache et commence par un timide coup sur la fesse gauche.

 

– Un peu plus fort, voyons !

 

Alors j’ai tapé plus fort. Au début elle encaissait sans crier, puis elle s’est lâchée, mais ce qui m’a étonné le plus c’est plus je fouettais, plus les cris devenaient extatiques

 

La pauvre avait maintenant le cul cramoisi.

 

– Je vais peut-être arrêter…

– Encore deux ou trois !

 

Je lui redonnais deux coups et posait la cravache.

 

– Tiens enfile ça ! Me dit-elle en me tendant une capote, et encule-moi !

– Euh, moi, je veux bien, mais ce serait mieux si tu me suçais un peu avant…

– Ah tu crois ? Amène ta bite, alors !

 

Bon sang , quelle suceuse ! En deux temps trois mouvements elle me fait rebander comme un cheval.

 

– Voilà ! Monsieur est content, monsieur peut m’enculer maintenant ?

– On y va !

 

Ça me fait drôle de sodomiser un cul boursouflé des zébrures de cravaches. Je pilonne, je pistonne, je vais et je viens, je sens le plaisir monter. Elizabeth elle n’arrête pas de gémir, c’est une grande gémissante.

 

La montée du désir devient incontrôlable, je me lâche, mais ne décule pas, je refais encore deux trois allers et retours, je la fais crier et je m’écroule sur elle, épuisé.

 

Je me retire, on se fume un clope, je lui demande un verre d’eau, elle m’apporte un verre de Porto. Et puis la douche on l’a pris ensemble.

 

Dans le carré à douche, on se met l’un en face de l’autre et soudain madame s’accroupit.

 

– Si tu as envie de pisser, te gênes pas, j’adore ça ! Me dit-elle.

 

J’ai accepté avec d’autant plus d’enthousiasme que je souhaitais la réciproque. Je l’ai donc copieusement arrosé, elle en a avalé un bonne rasade et je lui ai demandé si on pouvait inverser les rôles.

 

– Mais bien sûr, ouvre bien ta bouche, tu vas l’avoir ma bonne pisse

 

C’est vrai qu’elle était délicieuse, et cochons pour cochons après avoir avalé ce breuvage interdit, nos bouches se sont mélangées en un long baiser

 

– Je suis vraiment une bourgeoise dépravée, tu ne trouves pas ?

– Mais non…

– Si ! Dis-le-moi que je suis une bourgeoise dépravée

– T’es une bourgeoise dépravée

– Une salope, une pute, un garage à bite…

– Tout ça ?

– Tu vas me rendre service, me dit-elle alors qu’on finissait de se sécher dans nos serviettes de bain, voilà ce flacon c’est une crème apaisante, tu vas me tartiner le cul avec.

 

Tartinons, tartinons, ce que je n’avais pas prévu, c’est que cette action me ferait rebander… et évidemment Elizabeth s’en aperçoit.

 

– Dis, donc, gros cochon ! Tu n’as pas honte ?

– Non, pas vraiment.

– Fais-moi voir ton cul !

– Non, non moi j’aime pas la cravache !

– Ce n’est pas la cravache, c’est mon doigt, je vais te le mettre dans le cul !

 

Je me suis laisse faire, je me suis laissé faire aussi quand elle m’a mis un gode et qu’elle l’a agité à ce point que j’en avais des frissons partout.

Loup10

– T’aimes ça hein ? Pédé ! La prochaine fois, ce sera une vraie bite ! Me dit-elle.

– Rien ne presse…

– Fais-moi confiance, je m’occupe de tout !

 

On se rhabille, un peu épuisés après toutes ces folies.

 

– Voilà l’idée. me confie Elizabeth, j’ai l’impression que Bourdalou ne serait pas contre un petit trip à trois…

 

Curieusement, cette idée m’amuse.

 

Du côté de Sandy qui vient donc de retourner sa veste, ça cogite, faute de trouver du monde, il lui faut empêcher Chabraut de remporter le défi, même si elle estime que ses chances sont faibles, mais sait-on jamais ! Elle va donc le rencontrer :

 

– J’ai vu du monde, le rapport de force est largement en notre faveur, bluffe-t-elle. Le souci est que la louve-garou qui va te défier a été identifiée, elle a été championne du monde de full-contact ! Donc le combat singulier n’est pas gagné d’avance, pas du tout même.

– Je fais quoi, alors ?

– On va ruser. D’abord tu la laisses gagner, on veillera à ce qu’elle ne te massacre pas. Ensuite normalement la meute devrait adouber la nouvelle chef. C’est à ce moment que je vais intervenir par surprise avec mes fidèles, on va foutre le bordel et se jeter sur la louve et sa garde, on les massacre, on blesse la louve et on te laisse le soin de l’achever.

– Ça me convient !

– Evidemment, je ne suis pas contre un retour de ce service…

– Tu ne le regretteras pas.

 

Quand Elizabeth a demandé à Bourdalou de passer la voir il n’a pas hésité un seul instant.

 

Corinne lui ouvre, son décolleté aujourd’hui est si échancré qu’il dévoile la partie supérieure des aréoles. Quant à Elizabeth, elle s’est passé une simple nuisette rose quasi transparente avec rien en dessous.

 

L’homme a donc déjà chaud mais il est surpris de me voir, je ne l’avais jamais rencontré. C’est qu’il est baraqué le bonhomme, s’il refuse une boisson dans laquelle on mettra un somnifère, ça va être compliqué.

 

– C’est Théo, un ami ! Me présente Elizabeth. Je ne t’en ai pas parlé au téléphone, je voulais te faire une surprise…

– Quelle surprise ?

– Tu m’as bien dit que tu n’étais pas contre un petit délire à trois ?

– Tu vas peut-être bien vite en besogne.

– Sans doute, mais la vie et courte et moi, l’idée me plait bien.

– Je ne suis pas trop motivé.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Boris
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Vendredi 16 juillet 2021 5 16 /07 /Juil /2021 16:56

Les loups-garous de Paris – 9 – L’inspecteur Bourdalou par Boris Vasslan

Gode stamp

 

L’inspecteur Bourdalou enrage, rien ne remonte du côté des indics, de plus Bérault s’est planqué chez une dénommée Hélène Bijou.

 

Hélène Bijou- travaillait en alternance chez un traducteur, libérant systématiquement la semaine précédant la pleine lune, au cours de laquelle son système pileux devenait difficile à gérer.

 

Bourdalou décide de coincer cette dernière, un matin alors qu’elle se rendait son travail :

 

– Police, j’enquête sur le meurtre de Maître Gondard, je peux vous poser une ou deux petites questions cinq minutes au bistrot du coin ?

– Juste cinq minutes, alors ! Allons-y

– Vous hébergez monsieur Bérault qui semble savoir beaucoup de choses sur cette affaire. Pourquoi cet hébergement ?

– Parce qu’il ne se sent pas en sécurité.

– Et pourquoi donc ?

– Il a peur que les assassins de Gondard s’en prenne à lui.

– Et pourquoi donc ?

– Je n’en sais rien et je ne lui pose pas de question.

– Quelle la nature de vos liens avec Bérault ?

– Ça ne vous regarde pas !

– Je vous rappelle que nous enquêtons sur un meurtre, madame !

– Et moi je vous répète que ça ne vous regarde pas !

– Vous connaissiez Gondard ?

– Pas du tout, je peux y aller maintenant ? Je vous laisse payer la conso. Conclue-t-elle en se levant.

 

Bourdalou n’ayant rien appris, fit suivre Hélène

 

Les rapports de filatures sur une semaine lui apprirent qu’Hélène rencontrait régulièrement une certaine Andréa Cornu et un non moins certain Théodore Clérambard (c’est moi !). Accompagnés de Bérault, ils se rendaient régulièrement chez Élisabeth Chinchard.

 

« Un clan ! Mais pourquoi se rencontrent-ils si souvent ? Je pourrais les cuisiner les uns après les autres, mais pourquoi faire ? Marre de cette enquête ! »

 

Depuis cette visite de cette étrange « Grande duchesse de ka Confrérie », Paul Chabraut ne sait plus trop où il en est, il a le sentiment que quelque chose lui échappe, il lui faudrait parler à quelqu’un. Mais qui ? Sandy bien sûr, Sandy, la fidèle secrétaire de maître Gondard !

 

– C’est quoi. Cette. salade ? Je n’ai jamais entendu parler de ça ! S’étonne-t-elle

– Mais ça peut être vrai ?

– Oui, mais j’ai des sacrés doutes, il y a des tentatives de dissidence en ce moment, il y en a trois qui sont venus essayer de me convertir, je les ai envoyés promener… mais dis-moi elle ressemblait à quoi, cette nana ?

– Une petite rousse avec des lunettes, dans les 50 ans, souriante, dynamique, très punch…

– C’est bien ce que je pensais, une dissidente ! Elle a essayé de te manipuler.

– Mais comment a-t-elle fait pour me trouver ?

– Elle t’a suivi, gros malin.

– Je fais quoi, alors ?

– Je vais essayer de la retrouver, je ne sais pas trop comment je vais m’y prendre… sinon pour la prochaine pleine lune tu auras une adversaire à éliminer. Le souci c’est qu’ils seront au moins trois, en cas de bagarre générale, il va falloir assurer, tu connais qui toi, comme loup-garou ?

– A part toi, juste son garde du corps.

– Et Millet ? Demande-t-elle faisant allusion à l’autre homme de confiance de Gondard.

– C’est celui que j’ai tué à la dernière pleine lune !

– C’est malin !

– Le feu de l’action, quoi !

– Donc on sera trois contre on ne sait pas combien, mais au moins trois, des loups se joindront spontanément à la bagarre, mais il y en aura autant de chaque côté. Autrement dit on est mal barré. Si on pouvait régler ça avant, ce serait bien mieux.

– Mais à part le premier cercle, on est censé ne pas se connaître entre nous. Comment un groupe de dissidents peut-il arriver à se former ?

– C’est aussi ce que je vais essayer de savoir !

 

Tout le monde peut se tromper ! Et l’inspecteur Bourdalou n’échappait évidemment pas à cette règle. C’est en prenant son petit déjeuner que lui vint une certitude :

 

« Bérault m’a promené, son papelard est un faux ! Il a voulu faire réorienter l’enquête vers les frères Ladrome alors qu’on a aucune piste de ce côté-là. L’assassin est ailleurs et Bérault le couvre. Oh, mais ça ne va pas du tout ! »

 

Et en arrivant au bureau une surprise l’attendait :

 

– On a un message pour vous, un type au zoo de Vincennes a appelé pour dire que Bérault était passé lui demander des produits, mais qu’il n’avait pas donné suite.

– Aujourd’hui ?

– Non, il a quelques jours, le type m’a dit qu’il avait hésité avant de nous prévenir…

– Pourquoi ? On est pas méchant ! Mais c’est de plus en plus bizarre, Allez me chercher Bérault, on connait sa planque,

 

Bérault est d’autant plus mal à l’aise qu’il n’a rien à se reprocher, mais qu’il doit naviguer au milieu d’un tissu de mensonges . Mais comment s’en sortir ? Les flics ne croient pas aux loups-garous !

 

– Bérault, j’en ai marre de jouer au chat et à la souris avec toi, alors de deux choses l’une, ou tu déballe tout ce que tu sais, je dis bien tout, ou alors je te fais coffrer !

– Sous quel motif ? Je n’ai commis aucun délit.

– Refuser de répondre à certaines questions dans une affaire de meurtre, j’appelle ça de l’entrave à la justice. Le juge d’instruction trouvera la formulation qui va bien.

– Si ça vous chante ! Au moins en prison, on ne risquera pas d’attenter à ma vie.

– Bon, tu vas nous expliquer juste un petit truc que je ne saisis pas bien. Nous avons appris que tu es retourné au zoo…

– J’ai bien le droit d’aller regarder les girafes !

– Tu range ton humour dans ta poche , s’il te plait ! En admettant que ce soit Gondard, comme tu nous l’avez dit, qui te demandait ce genre de service, pourquoi continuer après sa mort ?

– J’ai bien le droit de m’amuser…

– Tu t’amuses tout seul à faire des expériences qui ne servent à rien ? Tu ne te fous pas un peu de ma gueule ?

– Croyez ce que vous voulez.

– De deux choses l’une : ou bien les visites de Gondard à ton labo n’ont rien à voir avec tes expériences à la con, et dans ce cas ton client est un autre, et dans ce cas je veux son nom ! Ou alors Gondard te demandait bien des potions magiques, mais un autre a pris le relais, et dans ce cas, je veux aussi son nom ! C’est clair ?

 

Bérault s’amusait intérieurement, la logique policière de Bourdalou lui paraissant totalement farfelue.

 

– Je ne parlerai qu’en présence de mon avocat !

– Tu sais ce que je crois, Bérault, c’est que fameux inconnu, appelons monsieur X, est peut-être l’assassin de Gondard ! Alors il serait peut-être temps d’accoucher.

 

Bérault resta silencieux.

 

– Dernière chose, si vraiment c’est ce monsieur X qui te menace et qui t’oblige à te cacher, en nous donnant son nom, on peut t’aider à t’en débarrasser ?

 

Bérault ne réagit toujours pas. Alors Bourdalou lâcha son missile :

 

– A moins que ton papelard soit un faux ?

 

L’inspecteur n’est pas complètement idiot, le léger trouble qui agite Bérault le trahit !

 

– Ce mec se fout de nous; il ment comme il respire, enfermez-moi ce connard. Je vais demander au juge d’instruction une inculpation pour faux et usage de faux et non dénonciation de malfaiteur. Si parfois l’envie te prenait de te mettre à table, tu nous fais signe.

 

Et hop de nouveau en garde à vue, le père Bérault !

 

Le juge délivre un mandat de dépôt, on lui octroie un avocat commis d’office auquel il confie une lettre à l’attention d’Hélène par laquelle il explique sa situation.

 

Parallèlement, l’équipe de Bourdalou tente d’y voir clair dans les relations non professionnelles de Gondard. L’inspecteur Kevin Perrotin fait son rapport :

 

– On a vu ses secrétaires, son garde du corps et aussi un dénommé Chabraut, rien de neuf à nous raconter. On voulait voir aussi un dénommé Christian Millet, mais il semble à voir disparu de la circulation.

– Depuis quand ?

– Une bonne semaine d’après les voisins.

– Faut creuser ça, je demande un mandat de perquisition, on va rentrer chez lui, qui sait, il s’est peut-être suicidé ?

– On nous a dit que sa voiture n’était plus là…

 

Branle-bas de combat, on ne trouve rien de spécial chez Millet, ses valises sont sur place et vides ce qui exclut à priori un éventuel départ en voyage. Son téléphone portable est resté sur sa table de salle à manger. Les recherches sur sa carte bancaire et son téléphone démontre une absence totale d’activité depuis dix jours et bien sûr ni son employeur ni ses proches n’ont de ses nouvelles.

 

– C’est dingue, ça, on ne disparaît pas de chez-soi en oubliant son téléphone !

– Sauf s’il a été enlevé !

– Mais dans ce cas on retrouverait sa voiture ?

– Sauf si on l’a obligé à conduire..

– Vous avez réponse à tout, chef,

– C’est pour ça que je suis chef ! Bon, on médiatise, décide Bourdalou, on verra bien ce que ça donne !

 

Et le lendemain la presse titrait :

 

« Possible rebondissement dans l’affaire de l’avocat Gondard, l’un de ses proches collaborateurs a subitement disparu. La thèse de l’enlèvement semble prise au sérieux par les enquêteurs. »

 

– On pourrait mettre l’exécution de Gondard sur le dos de ce mec, ça mettrait Bérault hors d’affaire. Me dit Hélène

– La presse ne donne pas son nom.

– On s’en fout, Bérault n’aura qu’à dire qu’il le connaissait sous pseudo.

– Ils vont lui demander de le décrire, ça ne colle pas.

– A tous les coups, c’est le mec qui a été tué par Chabraut.

– Ça ne nous avance pas !

– Si, peut-être, sa bagnole doit être encore dans la forêt de Saint-Germain, Chabraut l’a déplacée mais elle ne doit pas être si loin que ça !

 

Andréa prend la route de la forêt de Saint-Germain.

 

« Voyons, il est parti par-là avec la bagnole, il est revenu assez vite, elle ne doit pas être bien loin cette bagnole !  »

 

Elle explore systématiquement toutes les contre-allées et finit par la trouver.

 

« Merde, ou sont les plaques ? Ce con les a arrachés, je ne l’ai pas vu revenir avec, elles ne doivent être bien loin ! »

 

Elle farfouille dans les fourrés avoisinants sans rien trouver.

 

« Il a pu les jeter plus loin, en revenant… Je ne les trouverais jamais !  »

 

Elle chemine sur le bord de la route en direction de la contre-allée menant à la clairière des loups-garous. Le chemin piétonnier est bordé d’un petit fossé envahit par la végétation. Elle regarde au cas où. Miracle, un bout métallique brille au soleil, ce sont les plaques. Elle note le numéro.

 

« Avec ça Hélène qui a ses entrées à la préfecture nous trouvera le nom du propriétaire, mais ça ne nous donnera pas sa tronche !  »

 

Une fois l’identité de bonhomme établie, il faut tout un cirque pour trouver les coordonnées de l’avocat de Bérault, puis le contacter afin qu’il transmette une lette à son client. Du coup celui-ci lâche le nom de Millet devant le juge d’instruction

 

– Comment avez-vous su que c’est lui qui a tué Gondard ?

– Mais, je n’ai jamais dit une chose pareille !

– Pardon ?

– Millet; c’est simplement le nom de la personne qui a pris le relais de Gondard pour me demander des produits.

– Et selon vous, ce pourrait être l’assassin ?

– J’en sais rien. Je ne suis pas la police !

– Bon, étant donné que nous n’avons aucune preuve tangible en ce qui concerne l’usage de faux, je vous fais libérer avec contrôle judiciaire.

– C’est bien gentil, mais vous êtes sûr qu’il est mort, Millet ? Parce qu’au moins en tôle j’étais en sécurité ! Bluffa Bérault.

– Ne croyez pas ça, on meurt aussi en prison. l’entretien est terminé.

 

Le juge appela Bourdalou dans la foulée :

 

– Je suppose, inspecteur, que vous avez diligenté une analyse graphologique de cette énigmatique lettre de menace.

– Ce n’est pas l’écriture de Bérault !

– Je m’en doute bien, mais est-ce celle de Millet ?

– Je n’ai pas encore vérifié !

– Qu’est-ce que vous attendez ? Il serait intéressant également de faire des comparatifs d’écriture avec les gens que fréquentent Bérault en ce moment.

 

Les enquêteurs se procurent alors des échantillons d’écriture de tout ce petit monde.

 

Et c’est ainsi que de façon stupide, Andréa se fit pincer et embarquer au commissariat, menottes aux poignets sans que l’on lui fournisse d’explications.

 

 » Ça se complique ! » se dit Bourdalou en faisant asseoir la petite rousse.

 

– Tenez, prenez cette feuille de papier, et écrivez « les temps sont durs »

– Pardon ?

– Ce n’est pas un jeu, écrivez !

 

Elle le fait sans comprendre. L’inspecteur lui exhibe alors le document de Bérault. Andréa réalise, elle est livide, n’a préparé aucune défense, elle se dit malgré tout que si elle se retrouve au dépôt et que ses poils commencent à pousser, la situation va devenir aussi ingérable que catastrophique.

 

– Alors ? Ma p’tite dame ?

– Je n’ai jamais écrit ce papelard quelqu’un aura imité mon écriture.

– Dans quel but, ça n’a aucun sens ?

– J’invoque mon droit au silence.

– C’est ça, mémère, après 24 heures de garde à vue dans une cellule qui sent la merde, le dégueulis et la vieille pisse, tu seras plus bavarde ! Tu ne veux pas faire un effort ça nous fera gagner du temps ?

 

« Faut que je dise quelque chose, vite ! ».’

 

– Elizabeth Chinchard n’avait pas conscience des dangers qui la guettait, on a voulu la forcer à se protéger en lui forçant un peu la main, mais ça n’a même pas fonctionné.

– Hien ? Quoi ? Vous êtes une intime d’Elizabeth Chinchard ? Fait semblant de découvrir le policier.

 

« Merde, il va me coincer ce con ! »

 

– Pas vraiment, c’est monsieur Bérault qui m’a demandé ce service.

– Ah ? Et pourquoi Bérault est venu ici me montrer ce papelard ?

– Elizabeth s’est étonné que la police ne soit pas en possession du document, alors voilà !

– Et pourquoi Bérault nous a raconté qu’il était menacé ?

– Pour la vraisemblance.

– Y compris en se planquant ?

– Ben oui !

– Et madame Chinchard n’a pas pris ces menaces au sérieux ?

– Pas vraiment.

– Mais elles existent réellement ces menaces contre Madame Chinchard ?

– Monsieur Bérault le pense, oui !

– Vous le connaissez depuis quand, Bérault ?

– C’est personnel, je ne souhaite pas répondre.

 

« Quel bordel, mais quel bordel ! J’en ai plus que marre de cette affaire ».

 

Andréa se dit qu’elle s’en est bien sortie, ce qui n’avait rien d’évident et délivre un sourire de défi à l’inspecteur. Ce dernier ne sait trop quoi faire ?

 

« Mettre la dame en garde à vue ? Pour quoi faire ? Le temps de faire des vérifications, mais apparemment tout se tient. Interroger de nouveau Bérault ne servirait pas à grand-chose. Interroger Elizabeth ? Juste pour la forme et puis j’aime bien son cul, si je pouvais la baiser de nouveau, ça me déstresserait ! Et l’Andréa j’en fais quoi finalement ? Allez en garde à vue, ça lui fera les pieds, et puis on ne sait jamais, elle a peut-être oublié de me raconter des trucs. »

 

Bourdalou téléphone à Elizabeth et demande à la voir seule.

 

– Mais bien sûr mon cher inspecteur, venez je vous attends.

 

Une demi-heure plus tard, Corinne la soubrette lui ouvrait la porte de l’appartement de la jolie femme d’affaires.

 

– Vous n’êtes pas seule ? Semble-t-il regretter en saluant Elizabeth.

– Souhaitez-vous que je demande à Corinne d’aller faire une petite promenade ?

– Non ! Juste une bricole, vous êtes au courant de ce papelard ?

– Evidemment.

– Vous en avez eu connaissance en quelles circonstances.

– Monsieur Bérault me l’a montré.

– Vous avez pris ça au sérieux?

 

« Où il veut en venir, ce poulet ? »

 

– Vous savez quand on occupe des postes de responsabilité, ça attise toujours les jalousies, surtout en ce moment avec le procès en cours, alors les menaces, j’ai l’habitude.

– J’ai un peu l’impression que Bérault vous surprotège ?

– C’est vrai qu’il est un peu mère-poule, mais pourquoi cette question, ça ne vous regarde pas !

– Comme ça !

– Au fait, elle avance votre enquête ?

– Secret professionnel mais confidence pour confidence on est en plein brouillard.

– Un café ?

– Volontiers !

 

Bourdalou ne tient plus en place, il n’apprendra rien et le savait pertinemment avant de venir, par contre Elizabeth l’excite, mais il ne sait comment « ouvrir le débat ». Alors il y va carrément.

 

– Vous allez me trouver téméraire, mais…

– Taisez-vous, je lis dans vos pensées, vous avez envie de me sauter, c’est ça ?

– Je sais me tenir, madame.

– Bon, écoute Gégé, on va peut-être arrêter de jouer au chat et à la souris. Tu as envie, je ne suis pas contre, alors mets-toi à poil, et moi je vais en faire autant.

 

Ce qu’ils firent.

 

Et bien sûr, à la vue des seins de la belle mature, Gérard Bourdalou se jeta dessus comme la misère sur le pauvre peuple.

 

– Calmez vos ardeurs, Gérard !

– Vos seins me rendent fou !

– Lequel préfères-tu ?

– Celui de gauche car il est au-dessus du cœur !

– Tu serais pas un peu poète, toi ?

– J’ai beaucoup lu Prévert !

– Tu bandes bien, dis-donc !

– C’est pour mieux t’enculer, ma chère !

– Non mais dis donc !

– Tu m’en avais fait la promesse !

– Et tu n’as pas oublié, hein mon cochon ! Viens donc sur le canapé que je te suce un peu.

 

La langue agile d’Elizabeth commence par emboucher la bite de Bourdalou pour bien l’humidifier puis s’amuse à lui titiller le gland ce qui fait que notre homme se pâme déjà de plaisir.

Loup09

Ses mains ne restent pas inactives, serrant la base de la verge, flattant les couilles, s’égarant vers le périnée, puis appuyant sur la rosette

 

– Oui, oui ! Implore l’homme anticipant ce qui va se passer.

– T’aimes ça qu’on te mette un doigt dans le cul, hein salope ?

– Comment tu me parles !

– Ce n’était qu’un petit mot affectueux !

– Alors ça va !

 

Et le doigt s’enfonce et va et vient dans le trou de balle de l’inspecteur qui se tortille d’aise.

 

– Tu veux un petit gode ?

– Puisque c’est proposé gentiment…

– Corinne, apporte-nous mon petit gode, et aussi des préservatifs et du gel

– Mais… proteste l’inspecteur

– Reste tranquille, elle en a vu d’autres.

 

A l’arrivée de Corinne avec son petit matériel, Bourdalou ne sait trop comment cacher sa nudité, alors il ne le fait pas.

 

– Tu la trouve comment ma petite soubrette ?

– Heu, charmante !

– Seulement charmante ? Corinne, montre donc tes fesses à ce charmant monsieur.

 

Corinne semble hésiter quelques instants, puis se tourne, relève sa jupette et baisse sa culotte jusqu’à mi-cuisse.

 

– Impressionnant ! Commente le policier.

– Tu voudrais qu’elle participe ?

– Si tu me le proposes, je ne vais pas refuser.

– Tu es d’accord Corinne ?

– Madame me demande beaucoup d’extra, ces temps-ci !

– Je ne te demande pas de me raconter ta vie, je te demande si tu es d’accord ?

– Ça doit pouvoir se faire !

– Alors à poil ! Euh, inspecteur, j’ai oublié de vous dire, Corinne ne fait pas sa gratuitement, elle a une famille à nourrir…

– M’enfin…

– 100 euros pour une séance inoubliable, ce n’est pas si cher… et puis on ne vit qu’une fois.

– Sais-tu que c’est du proxénétisme ?

– Pas du tout puisque je n’en retire aucun avantage.

– Il y a certains juges que ça n’arrêterait pas.

– Evidemment puisque les lois débiles semblent être une spécialité française. Tu vas faire quoi ? Partir et me dénoncer ?

– Non, je suis trop excité, je vais chercher l’argent dans mon portefeuille et on va continuer.

– Ne te dérange pas, tu paieras Corinne tout à l’heure ! Ben Corinne tu n’es pas encore à poil ?

– J’attendais que Monsieur se décide !

 

Et pendant que la soubrette se déshabille, Elizabeth a fait pénétrer le gode dans l’orifice anal de Bourdalou. Son œil est rivé sur la belle poitrine chocolatée.

 

– Allons sur le lit, on sera mieux ! Propose Madame Chinchard.

 

Bourdalou est invité à s’y coucher sur le dos, Corinne vient le rejoindre et s’amuse à lui frôler le corps de la pointe de ses seins. Elle va ainsi partout, un peu sur le sexe, puis elle remonte jusqu’u visage de l’homme en offrant ses seins à sa bouche avide de plaisirs.

 

Sur un signe d’Elisabeth, la soubrette est invitée à venir sucer la bite de l’inspecteur, avant de venir elle-même s’en rapprocher et en profiter pour réintroduire le gode dans son fondement.

 

Bourdalou est aux anges, triple plaisir avec cette fellation à deux bouches et cette fausse bite qui s’agite dans son anus.

 

– Et une vraie bite, t’a déjà essayé ? Demande Elizabeth.

– Essayé quoi ?

– De la sucer ? De te faire sodomiser.

– Je ne suis pas pédé !

– Moi non plus, t’aimerais pas essayer ?

– Il faudrait vraiment des circonstances très particulières.

– Et si c’était moi la circonstance particulière ?

– Hum…

– Ça te tente, hein ?

– Mais non !

– Menteur ! Mais n’en parlons plus pour l’instant.

 

Elizabeth prépare un capote qu’elle déroule sur le sexe du monsieur, puis elle se met un peu de gel sur le trou du cul avant de s’empaler corps et bien sur le chibre tendu

 

Et c’est parti pour le remake de la chevauchée fantastique, mais sans les indiens. Et pendant qu’Elizabeth monte et descend sur la colonne de chair, Corinne s’accroupit sur le visage de l’homme lui donnant sa chatte à lécher.

 

Elizabeth jappe, Corinne miaule, Bourdalou sent son sang affluer dans les parties supérieures de son corps. Les cris de plaisirs des trois protagonistes s’amplifient, et tout ce beau monde finit par jouir. Dans quelle ordre ? Quelle importance ?

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Boris
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Vendredi 16 juillet 2021 5 16 /07 /Juil /2021 16:52

Les loups-garous de Paris – 8 – Nuit et lendemain de pleine Lune par Boris Vasslan

Stamp sodo

 

Puis ce fut la pleine lune !

 

Nous avons loué deux chambres d’hôtel à Saint-Germain en Laye, une pour Andréa et moi, une autre pour Hélène. De cette façon dès que l’appel de la pleine lune se fera sentir nous serons dans les premiers arrivés.

 

Elizabeth ne tient plus en place, ses poils sont encore plus longs que d’habitude, quelque chose semble l’attirer dehors, elle enfile un blouson, se chausse, appelle l’ascenseur jusqu’au parking, monte dans sa voiture et prend la direction de Saint-Germain. Pourquoi cette direction ? Elle serait bien incapable de le dire !

 

Une force inconnue l’a fait se diriger vers la forêt, elle stoppe dans une contre-allée où sont déjà garées plusieurs véhicules. Ses mains sont désormais entièrement recouvertes de poils, elle se regarde dans le miroir, son visage n’a plus rien d’humain. Curieusement au lieu d’en être effrayée, elle prend la chose avec philosophie :

 

« En fait, je dois rêver ! »

 

Les copines et moi avons repéré sa voiture au moment où elle s’est garée…

 

Elizabeth retire ses vêtements, sort de son véhicule et dissimule la clé électronique derrière le pneu avant. Elle est devenue louve, elle hurle sa présence, et se met à courir jusqu’à une large clairière où déambulent une horde de ses congénères. Maintenant que nous l’avons repéré, il nous suffit de ne pas s’éloigner trop d’elle afin de la protéger si besoin est. Un loup s’approche d’elle, lui renifle le cul, puis la pénètre. Elle se laisse d’abord faire passivement avant de ressentir un plaisir d’une intensité telle qu’elle n’en a jamais connu. Un autre loup attend son tour, il n’y a pas de raison, quand il y en pour un, il y en a pour deux.

 

Et moi ?

 

Je suis là, au milieu de la meute avec Andréa et, Hélène doivent y être aussi. Sandy, la secrétaire également, mais comment la reconnaître ? Je ne sais pas faire. Ça renifle, ça copule, ça grogne, ça pisse, drôle d’ambiance !

 

Au milieu, ça s’agite beaucoup, deux loups se toisent de façon peu aimables, toutes dents dehors. Et tout d’un coup, c’est la bagarre, le premier se jette au cou du second, qui surpris ne peut se défaire de la prise il se débat en de sauvages ruades mais l’autre enfonce encore plus profondément ses dents, le sang coule. Le loup blessé perd ses forces et se couche sur le côté, il offre sa jugulaire à son adversaire, le vainqueur la lui tranche d’un simple coup de croc. C’est fini, le nouveau chef de meute pousse un hurlement terrible, autour de lui les loups se mettent en position de soumission. Nouveau hurlement, cinq ou six loups se précipitent sur le cadavre et commencent à le dévorer, la gueule finit par se trouver séparée du tronc. En voilà un qui ne connaîtra jamais l’immortalité !

 

Cette sauvagerie m’a proprement écœuré !

 

Maintenant que nous savons qu’Elizabeth ne risque plus rien, nous pouvons nous concentrer sur ce nouveau chef des loups en essayant de ne pas le perdre de vue, pas évident, rien ne ressemble plus à un loup qu’un autre loup ! Mais nous sommes trois à le pister : Andréa et Hélène veillent au grain.

 

Le temps a passé vite, j’ai un peu fait comme les autres, j’ai forniqué et j’ai même cru retomber en enfance en jouant à des trucs idiots avec un congénère.

 

Quand apparurent les premières lueurs de l’aube sur un signal du nouveau leader de la horde, nous avons regagné les voitures, je file le chef de meute qui comme toute la horde reprend forme humaine, je ne peux distinguer son visage, mais mémorise le numéro de sa plaque d’immatriculation, faute de mieux on aura toujours ça.

 

Elizabeth regagne sa voiture, elle n’en revient pas de ce qui vient de lui arriver, et n’en revient encore moins de se retrouver là près de sa voiture en ayant retrouvé sa forme humaine et dépourvue de ses poils superflus. Prenant conscience de sa nudité, elle se rhabille promptement, ramasse sa clé, démarre sa voiture et retourne à la maison.

 

« Ce n’est qu’un rêve, mais je vais me réveiller quand ? »

Rentrée chez dans son appartement de ll'avenue Victor Hugo, elle finit par admettre qu’elle n’a pas rêvé, elle se déshabille entièrement et constate de nouveau que ses poils surnuméraires ont disparu.

 

« Une histoire de fou ! Faut que j’appelle Bérault, j’aimerais bien comprendre ! »

 

De notre côté, on essaie d’échafauder un plan, mais tant qu’on n’en saura pas plus sur le nouveau chef de meute, on restera dans l’expectative, et parallèlement on ignore si Bérault est en sécurité ou pas.

 

– Tu te mets en congé maladie et tu ne restes pas chez toi ! Lui conseille Andréa.

– Je vais aller où ?

– Je peux t’héberger provisoirement. Lui propose Hélène.

 

Répondant à l’invitation d’Elizabeth, Bérault lui propose que je l’accompagne chez elle, ainsi qu’Hélène. Andréa se chargeant pour sa part d’enquêter sur sa majesté le chef de meute.

 

L’impossible pagaille provoquée par le départ des voitures m’a empêché de suivre celle du nouveau chef de meute, Hélène n’y parvint pas non plus, mais Andréa réussit à le filer et nous l’annonça le lendemain midi, heure où j’avais rendez-vous avec Bérault et mes deux copines.

 

– J’ai l’adresse et j’ai vu sa tronche, je vais me débrouiller pour en savoir plus.

– Comment tu as fait ?

– Le bol ! Je lui ai filé le train, mais il n’est pas allé très loin, il a fait demi-tour et il revenu dans la contre-allée, je n’ai pas compris, j’ai attendu, une autre voiture est sortie, je n’ai pas compris non plus et puis au bout d’un quart d’heure, je l’ai vu revenir à pied jusqu’à la contre allée, il est reparti avec sa voiture, et là je l’ai suivi peinard, jusque chez lui à Paris, rue de Vaugirard.

– Je comprends, dit Hélène, il a tout simplement déplacé la voiture de son rival et il l’a abandonné un peu plus loin…

– On ne saura jamais qui c’est ? Demandais-je

– Ce sera un cas de disparition, les flics retrouveront la voiture, mais pas son cadavre. Explique Hélène.

– Mais le cadavre…

– Quand on meurt en loup, il n’y a plus de transformation… Et de toute façon les autres l’ont bouffé !

– En attendant on ignore tout des intentions du nouveau chef…

– Ça ne va pas être facile, mais je pense y arriver ! Indiqua Andréa

 

Elizabeth nous reçoit, elle s’est habillée très simplement, elle n’est pas maquillée et se paye des cernes sous les yeux. Elle ne semble avoir aucune animosité et nous propose le café.

 

– Bon, J’ai peut-être droit à quelques explications à présent !

– Certes, mais il faudrait mieux que Corinne n’entende pas ! Suggère Bérault.

– Le trip sexuel dans la clairière, c’était comment ? Demande Hélène.

– Je vous remercie de vous préoccuper de ma sexualité, mais ce que j’attendais ce sont des explications !

– L’explication c’est que tu es devenue une louve-garou. Répond Bérault.

– Je m’en doute un peu, mais pourquoi, bordel ?

– Mais pour assurer ta sécurité, mais chère !

– Ah, c’est vrai ma sécurité ! Se gausse-t-elle. J’avais oublié ! Et il va se passer quoi maintenant ?

 

Avant d’expliquer notre plan à Elizabeth, il a fallu en préalable lui expliquer comment la communauté fonctionnait et comment elle s’accroissait avec les problèmes de compatibilité par sexe et par groupe sanguin… :

 

– A la prochaine pleine lune, vous devrez défier le chef de meute, si tout se passe bien, et nous y veillerons il se couchera, s’il ne fait pas on le massacrera, et tu deviendras la reine des loups-garous !

– Mais enfin, je rêve, je n’ai rien demandé, moi !

– C’est la seule façon de se protéger des délires de Gondard et de ses acolytes, en plus vous voilà immortelle et à l’abri des tueurs des frères Ladrome. Que des avantages !

– Et en plus ! Vous allez vous payer de ses orgasmes ! Croit devoir ajouter Hélène.

– Vous, ça va !

– Je disais ça comme ça.

– Et je vais être plein de poils quinze jours par mois.

– Un petit inconvénient pour tant d’avantages !

– Et en tant que chef de meute, j’aurais des obligations ?

– Très peu, et nous serons là pour vous aider.

– Alors admettons puisque je ne peux pas faire autrement. Autant prendre les choses avec philosophie, on va arroser ça, j’ai du Champagne au frais.

– Bon, je vais vous laisser, j’ai un peu mal à la tête, prévient Bérault.

– Allez juste une coupe, quoi !

– Juste une coupe et je m’en vais !

 

Et tandis que Corinne nous servait un excellent Champagne, je m’interrogeais sur l’étrange attitude de Bérault avant de comprendre. En fait, sans vouloir se l’avouer l’homme était jaloux, et présumant que ce petit pot amical pouvait tourner en orgie, il préférait s’éclipser que d’assister ou regarder.

 

– On trinque à quoi ? Demande Hélène.

– Je n’en sais rien, j’ai l’impression d’être propulsée dans un nouveau monde, un monde inconnu, un monde parallèle. Alors trinquons à ça : au nouveau monde. Tu peux rester et nous verser une coupe Corinne !

– C’est que… commence par protester Hélène.

– C’est que quoi ? Il faudra bien qu’elle l’apprenne, non ?

– Tchin, tchin !

– J’ai trop envie de m’amuser, de faire la folle, de faire des bêtises, Vous voulez vous amuser avec moi ?

 

On ne va pas dire, non !

 

Et voilà que subrepticement, la belle Elizabeth m’attire vers elle et m’embrasse avec la même fougue que Vivien Leigh se collant sur Clark Gable dans « Autant en emporte le vent. », mais avec toutefois davantage de salive.

 

– On se tutoie tous, maintenant, d’accord ? C’est quoi ton prénom, à toi ?

– Théodore, mais on m’appelle Théo.

– Au moins c’est original ! Bon Hélène tu vas venir à côté de moi, on va se caresser un peu, et on va s’offrir un petit spectacle. Toi tu restes assis bien sagement sur ton fauteuil et Corinne va venir te chauffer

– Je suis obligée, Madame ? Demande l’intéressée.

– Pourquoi ? Ça va être une corvée ?

– Non mais c’est de l’extra.

– Ah, et c’est ça qui te chagrine ? Et bien tu n’auras qu’à prendre 100 euros dans ma cagnotte. C’est bon comme ça ?

– Oui Madame !

– C’est fou ce que les gens sont vénaux de nos jours ! Soupire Elizabeth avec un geste théâtral..

 

Corinne, la soubrette de madame est, rappelons-le est une jolie blackette d’une trentaine d’année, souriante et légèrement potelée.

 

Elle se débarrasse assez vite de ses vêtements en tourbillonnant, ne gardant que son ensemble culotte et soutien-gorge couleur vert d’eau..

 

Elle se retourne ensuite et joue avec sa petite culotte de façon à ce que tout le tissu lui entre dans le sillon fessier et dégage entièrement ses fesses.

 

Putain, quel cul !

 

Ça y est je bande, et la Corinne vient s’en assurer en me mettant sa main sur ma braguette mais sans la laisser.

 

Pendant ce temps-là Hélène et Elizabeth se font des petit mamours coquins.

 

Corinne vient ensuite s’assoir sur mes genoux en face à moi en position de lap-dance, puis se met à gigoter du bassin qui se trouve de fait en contact avec ma braguette.

 

Je commence à être dans un drôle d’état, mais l’affaire était loin d’être terminée, elle me soulève mon tee-shirt, et me m’agrippe les tétons, qu’elle me pince, me tiraille, me tortille. J’ai maintenant la bite raide comme un bout de bois.

 

– Défais mon soutif.

 

J’ai un peu peur de m’emberlificoter avec l’agrafe, mais je fais ça comme un chef. J’ai maintenant ses magnifique nénés devant mes yeux. Que c’est beau, les aréoles sont très sombres et semblent me narguer. Elle s’avance un peu et me fout carrément un téton dans ma bouche. Je lèche, je tète, j’aspire. Que du bonheur !

 

Elle se recule un tout petit peu afin que ses mains puissent accéder à ma braguette, Elle l’ouvre en extrait ma bite bandée et la caresse un peu de ses doux doigts.

 

Et alors que je ne sais comment calmer mon excitation, la blackette se relève.

 

– Monsieur est chaud ! Annonce-t-elle à l’adresse de sa patronne.

– C’est très bien, Corinne, on va s’offrir une petite suite… Théo tu vas te mettre à poil et tu vas venir me lécher la foufoune. Et toi Corinne, tu vas lécher celle d’Hélène. Allez, en piste !

 

Je la trouve bien dirigiste la belle Elizabeth !

 

Il faut donc que je me déshabille, Corinne, elle n’a pas ce souci et est déjà entre les cuisses d’Hélène, le cul magnifiquement cambré. Je la sodomiserais volontiers la blackette !

 

La chatte d’Elizabeth ruisselle de mouille, ce qui ne me dérange guerre, j’adore ça, je m’approche je tente un doigt.

 

– Non juste la langue.

 

Ah bon ? C’est comme elle veut, la petite dame. Donc je lèche, je me régale, et puisqu’elle ne veut pas de mes doigts, ma main descend jusqu’à ma bite histoire de me la caresser un peu.

 

– Touche pas à ta bite !

 

Mais, c’est qu’elle serait autoritaire. Alors je ne touche plus à rien mais continue mon travail de langue. Ma partenaire commence à pousser des petits cris.

 

– Le clito, le clito !

 

O.K., on y va ! Et ça ne traine pas, quelques coups de langues bien ajustés et la businesswomen monte au ciel.

 

Je me recule un peu, puisque c’est elle qui commande, j’attends la suite.

 

– Ne bouge pas !

 

Ben non je bouge pas, mais j’en profite pour regarder les deux autres coquines qui nous font un magnifique black and white.au terme duquel la belle Hélène nous fera don du cri de son orgasme.

 

– Un verre d’eau, Corinne ! Demande Elizabeth. Et puis tu apporteras des capotes.

 

Et la soubrette toujours à poil quitte la pièce, en remuant du popotin! Ce n’est pas possible d’avoir un cul pareil, je vais finir par faire une fixation dessus.

 

Madame Chinchard boit son verre d’eau, puis se met en levrette sur le bord du canapé.

 

– Théo, tu te mets une capote et tu m’encules, mais avant tu vas me lécher un peu le cul, j’adore qu’on me lèche le cul !

 

Ce n’est pas un souci. On va donc finir en beauté, mais j’ai comme un regret, j’aurais tellement aimé finir avec Corinne. Bon, mais je ne vais pas me plaindre, non plus !

 

– Tu l’aimes mon trou du cul !

– Mais bien sûr !

– Il pue, non ?

– Non, pas du tout !

– Ça ne fait rien, j’aime bien qu’on me dise que j’ai le trou du cul qui pue !

– Alors d’accord : vous avez le trou du cul qui pue !

– Tu ne me tutoies plus !

– Si, j’avais oublié.

– Je te trouve bien étourdi, bon tu m’as assez léché, maintenant tu m’encules !

Loup08

Je suis entré dans son cul avec une facilité déconcertante et j’ai commencé à la pilonner. Pas facile de me maitriser d’autant que la belle me gratifiait de « plus vite, plus fort », tout en poussant des jappements de plaisirs.

 

Un cri à côté, c’est Corinne qui par un juste retour des choses a joui sous le langue d’Hélène.

 

Je n’en peux plus, je transpire à grosse gouttes, Elizabeth a déjà joui, je sens que ça vient, je décharge, décule et m’affale sur le canapé..

 

Et pendant que l’on récupère, Madame Chinchard y va de ses questions indiscrètes. Et nous demande dans quelles circonstances nous sommes devenus loups-garous. Hélène

raconte…

 

– Et toi Théo ?

– Ben c’est un mec qui m’a mordu !

– Je m’en doute bien puisque c’est comme ça que ça se passe, mais précisément.

– C’est un peu délicat…

– Tu baisais avec un mec ?

– Euh…

– Me dit pas le contraire, vous m’avez expliqué tout à l’heure que c’est de cette façon que les loups mâles se contaminaient.

– Disons que de temps en temps j’ai des tendances un peu bi, alors un jour un mec m’a dragué dans une pissotière…

– Tu suces des bites ?

– Disons que ça m’est arrivé.

– Tu aimes bien ?

– Oui, j’avoue ! Enfin de temps en temps…

– T’as raison, c’est bon la bite ! Et la sodo ?

– J’ai essayé une fois, ce n’était pas terrible, mais je retenterais peut-être l’expérience.

 

Ces confidences n’étaient pas tombées dans l’oreille d’une sourde !

 

On est un peu vanné, on a pris congé, Hélène et moi. Nous nous rêverons, du moins je l’espère !

 

Andréa a beaucoup de chance, revenue rue de Vaugirard, la voiture du chef de meute n’y était plus…

 

« Normal, le gars est parti bosser ! Il n’y a pas de parking, donc quand il va rentrer et se garer près du trottoir, je vais l’aborder »

 

Et c’est exactement ce qui se passa :

 

Le gars sort de sa bagnole, Andréa se rapproche :

 

– Bonjour monsieur, c’est à propos de votre statut de chef des loups-garous…

– Hein ? Quoi ? Vous êtes qui ?

– La Grande-duchesse de la confrérie, faut qu’on se parle et c’est urgent !

– Maintenant ? Demande le type qui n’en croit pas ses oreilles.

– Oui !

– Bon on va monter chez moi.

 

Un bel appartement, assez tape à l’œil, la bibliothèque est bien remplie avec des bouquins qui ont probablement été acheté en lot, les deux tableaux contemporains sont des horreurs, le mec vit seul, il expliquera plus tard qu’il est veuf.

 

– Comprenez ma surprise… Commence l’homme avant de se faire interrompre.

– Vous vous en remettrez, je présume que vous connaissez bien mal l’organisation mondiale des loups-garous ?

– Ben…

– Au fait, je n’ai pas saisi votre nom ?

– Chabraut, Paul Chabraut.

– Saviez-vous au moins qu’il y avait une organisation mondiale ?

– Pas vraiment, non.

– Vous pensiez que nous n’étions qu’à Paris?

– Non, je sais qu’il y a des communautés à Angers et à Lyon et je ne sais plus où.

– Autrement dit, vous ne savez pas grand-chose !

– Je ne demande qu’à apprendre. Je vous sers quelque chose ?

– Non merci ! Quand il se passe quelque chose d’inhabituel dans une communauté, nous finissons toujours par être au courant, voyez-vous ?

– Ah ?

– Je suis donc là pour valider votre prise de pouvoir

– Ah ?

– Qu’est-ce qui vous a motivé pour devenir chef de meute ?

– Je faisais partie de la garde rapprochée de maître Gondard, alors je me suis dit que je pourrais lui succéder !

– Il y avait un autre prétendant…

– Je l’ai éliminé, dans les règles.

 

« Il ne me dira pas qui c’est, pas bien grave ! »

 

Un ange passe. Chabraut semble réfléchir, il est profondément contrarié par cette visite et par l’attitude de son interlocutrice qui ne lui laisse pas en placer une, plusieurs choses lui semblent un peu bizarres.

 

– Je peux poser une question ? Ose-t-il demander.

– Non, plus tard ! Si vous voulez continuer à assumer votre rôle, il faudra que je vous explique pas mal de choses.

– Bien sûr !

– Est-ce que Gondard vous a mis au courant de ses ambitions ?

– Il ne s’en cachait pas !

– Et vous approuviez ?

 

Chabraut qui n’est quand même pas complétement idiot, sent la question piège.

 

« Qu’attend cette duchesse comme réponse ? Si elle supportait Gondard malgré l’extrémisme de ses ambitions, c’est qu’elle espère un chef comme lui, alors allons-y ! »

 

– Oui, j’approuvais !

– C’est bien ce que je craignais, la validation va donc poser problème !

 

Il ne comprend plus rien, Chabraut.

 

– Voyez-vous, nous supportions Gondard parce qu’il était un organisateur hors pair, quant à ses délires, ils ne nous dérangeaient pas puisqu’ils étaient irréalisables.

– Je ne comprends pas !

– Pas grave.

– Mais le chimiste ?

 

Andréa éclata de rire.

 

– Vous avez compris ou il faut que je vous fasse un dessin ?

– Je ne pensais pas…

– Que les choses étaient si compliquées ? Ben oui rien n’est simple mon pauvre monsieur, et maintenant on va parler de la suite : à la prochaine pleine lune, un loup, en fait une louve, viendra vous défier, vous vous inclinerez volontairement et on vous laissera la vie sauve, si vous ne jouez pas le jeu, vous serez déchiqueté ! Des questions ?

– Non.

– Alors maintenant, je veux bien à boire, vous avez du bon whisky, j’espère ?

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Boris
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Vendredi 16 juillet 2021 5 16 /07 /Juil /2021 16:49

Les loups-garous de Paris – 7 – La proie des loups-garous par Boris Vasslan

Yeux

 

Bérault pouvait à présent parler, mais il n’était pas un bon parleur et Elizabeth l’interrompait sans cesse et ne le prenait pas au sérieux. Il renonça donc pour le moment à la convaincre.

 

Après avoir pris congé, Bérault se dit alors qu’à défaut de persuader Elizabeth, la bonne solution serait peut-être de lui inoculer la potion de transformation par surprise. Oui, mais voilà, il n’avait plus de prélèvement de louve en stock dans son laboratoire.

 

Au téléphone, Bérault m’expliqua son plan. J’ai failli lui rire au nez, mais m’en suis gardé, étant un garçon poli et coutumier des bonnes manières. Je prévenais néanmoins Andréa qui pour sa part ne trouva pas ce plan si idiot que ça.

 

Le chimiste s’en fut aller rendre visite au vétérinaire du zoo de Vincennes qui l’envoya carrément paître, lui expliquant avoir eu la visite de la police, qu’il ne voulait pas d’ennuis et patati et patati. L’homme ne se laissa pas amadouer par la belle somme d’argent avec laquelle Bérault tenta de le soudoyer et finit par se faire pousser vers la sortie sans grand management.

 

Restait donc la morsure. Difficile de mordre quelqu’un contre son gré, bien que la chose puisse se faire pendant un « accident » de partouze par exemple ! Idée farfelue mais nous avons vu que Bérault goûtait les idées farfelues. Sauf que la morsure ne donne pas toujours les résultats escomptés, la dose toxique n’étant pas assez forte pour fonctionner sur tous les groupes sanguins.

 

Mais Bérault est un malin, il lui suffisait de prélever un peu de sang d’Andréa, puis lui demander de pisser dans un flacon, il pourrait ainsi préparer une dose toxique conséquente, qu’il enfermerait dans une ampoule qu’il suffirait de casser au moment importun.

 

Sans s’annoncer préalablement Andréa, vient sonner au domicile d’Hélène. Cette dernière lui ouvre, elle n’a pas l’air en forme, pas maquillée, des valises sous les yeux et habillée d’une robe de chambre élimée.

 

– Entre ! J’espérais que tu viendrais, sinon je serais allé chez toi.

– Je suis vraiment désolé de ce mensonge…

– Et moi je suis désolée te t’avoir giflé, mais maintenant je suis dans la merde.

– Parce que…

– Parce que si l’autre abruti de chimiste ne trouve pas une solution, on va se faire massacrer à la prochaine pleine lune.

– En fait il a une idée, mais il faut que ça se mette en place, il va sans doute falloir l’aider.

– Tu me racontes ?

 

Elle lui raconte ce qu’elle sait, les grandes lignes…

 

– Tu es sûre que ça peut marcher ?

– On est jamais sûr de rien, mais si on aide Bérault, ça marchera.

– Admettons, tu veux un café ?

– Pourquoi pas, mais on ne s’est pas fait la bise.

 

Et très vite la bise se transforme en patin baveux.

 

– Je te vois venir, toi, mais je ne suis vraiment pas présentable…

– Qu’importe, on tirera les rideaux, ça tamisera la lumière. Répondit Andréa en lui malaxant les seins à travers sa robe de chambre.

– Bon tu veux me sauter, c’est ça ?

– Si tu veux bien !

 

Et Andréa lui ôte sa robe de chambre qui dégringole sur le parquet., puis se jette lèvres en avant sur sa jolie poitrine qu’elle tète avec gourmandise.

 

– Tu comptes rester habillée ?

– Pas vraiment, non.

 

Andréa se déshabille, mais conserve son soutien-gorge.

 

– Et le soutif ?

– Le soutif, tu me l’enlèves, j’adore qu’on me l’enlève.

 

Hélène le dégrafe, libérant ainsi la poitrine de la rousse, pour s’en régaler à son tour.

 

Après quelques embrassades bien mouillés, les deux femmes se sont retrouvées tête-bêche sur le canapé, se léchant et se doigtant la chatte et l’anus avec une frénésie sauvage.

 

Elle se font jouir, se caressent, s’embrassent, s’épuisent…font une pause.

 

– J’ai un joujou, je vais te le montrer, il y a longtemps que je ne l’ai pas sorti de sa boite.

 

Hélène s’en va farfouiller dans un placard et revient avec un chapelet de trois boules de geisha métallisées..

 

– Tu connais ? Demande-t-elle.

– Je connais, mais je n’ai jamais essayé !

– Fais voir ton cul, je vais te les mettre !

 

Andréa se met en levrette, le croupion tendu, sa partenaire n’introduit pas les boules de suite et vient de sa langue lui butiner l’œillet.

 

– J’aime le goût de ton cul !

– Alors profite en, ma grande !

 

Puis elle introduit la première boule que l’anus d’Andréa semble avaler, puis la seconde, puis la troisième.

 

– Maintenant remue ton cul comme si tu te trémoussait !

 

L’effet est fantastique, le fait de bouger les fesses fait interagir les boules qui contiennent en leur seins une seconde boule qui du coup va-et-vient, tout cela résonne sur les parois de l’anus. Andréa gueule comme une damnée, Hélène en profite pour tirer la ficelle d’un coup sec, la rousse crie de nouveau saisi d’un orgasme fulgurant.

 

– Putain c’est magique ton truc, viens m’embrasser !

– Smack !

– Au fait tu ne devais pas me faire un café ?

 

La lune montait et déjà mon système pileux commençait à me poser problème.

 

Nous avons attendu le soir, après que Corinne ait fini son service, pour nous rendre, avec Pierre Bérault chez Elisabeth Chinchard qui nous ouvrit machinalement avant de réaliser que nous étions quatre.

 

– C’est quoi cette délégation ? C’est pas la maison de Victor Hugo, ici !

– Ce sont des loups-garous, c’est pour te prouver que ce que je t’ai raconté l’autre jour n’était pas bidon ! Commença maladroitement Bérault.

– Bon alors deux choses : Eructa Élisabeth, vous les clowns, vous disparaissez sur le champ sinon j’appelle la police. Quant à toi Pierre on va cesser toute relation à partir de cet instant. Tu es devenu complètement dingue, non seulement tu racontes n’importe quoi mais tu te permets d’introduire toute une tribu chez moi sans me prévenir !

 

La situation est-elle en train de nous échapper ? Peut-être pas, Hélène dégage soudainement la Manche de son blouson faisant apparaître un bras anormalement poilu.

 

– Et ça, c’est du chiqué, peut-être ?

 

Elizabeth y va de sa réplique vacharde en s’adressant à Pierre Bérault :

 

– Tu te balades avec des phénomènes de foire, maintenant ?

– Comment ça je suis un phénomène de foire ? S’emporte Hélène, courroucée.

– Je ne voulais pas vous vexer…

– Oui mais maintenant c’est fait !

– Eh bien portez plainte !

 

C’est mal barré, cette affaire-là ! Andréa fait alors diversion en caressant le bras de sa « collègue » :

 

– Vous devriez caresser, c’est doux, on a l’impression de caresser un chat !

– Mais c’est quoi cette bande de cinglés ? On est au cirque ou quoi ?

– Caressez, juste pour voir et après on s’en va.

 

Sans doute en raison de la fin de phrase, à moins que ce soit autre chose, Elizabeth pose machinalement sa main sur le bras d’Hélène. Et là il se passe quelque chose, les deux femmes se regardent les yeux dans les yeux, Hélène peut maintenant la dominer psychologiquement.

 

– Qu’est-ce que tu es en train de me faire, salope poilue ?

– Tu es en train de subir un coup de foudre, mais tu t’en défends, alors arrête de te mentir à toi-même et viens m’embrasser !

– Je ne t’ai pas autorisé à me tutoyer !

– Tu le fais bien, toi ! Alors tu m’embrasses ou t’attends que les martiens débarquent ?

– Tu m’as ensorcelé !

– Non, tu t’es ensorcelé toute seule !

 

Hélène est surprise de cette résistance inattendue, elle décide donc de précipiter les choses en approchant ses lèvres de celle de la femme d’affaires en la regardant fixement dans les yeux.

 

Miracle ! La bouche d’Elizabeth s’ouvre, la langue d’Hélène passe. Le baiser devient fougueux et passionné.

 

Elizabeth finit par se libérer, elle est tout sourire, elle ne lutte plus, désormais entièrement sous l’emprise psychologique de la louve-garou.

 

– On baise ? Lui demande Hélène.

– Oui, viens !

 

A bon, ça se passe comme ça ? C’est de la magie ?

 

– Mais ces messieurs-dames ? Demande la businesswoman, sans doute dans un flash de lucidité.

– Soit ils attendent ici, soit ils regardent, soit ils participent. C’est comme tu veux !

– Je ne sais pas…

– Alors ils vont regarder et ensuite on verra bien.

 

Hélène ne perd pas une seconde et déshabille la businesswoman, qui comme tétanisée se laisse faire sans réagir, puis elle se débarrasse à son tour de ses vêtements et sous-vêtements et l’entraîne vers la canapé (il y a décidemment beaucoup de canapés dans ce récit !)

 

La tactique est la même que celle utilisée au « Guignol bleu », endormir la méfiance de la victime puis la mordre, à ceci près qu’il faudra en plus déverser le contenu de l’ampoule de Bérault dans la morsure. Si Hélène n’y parvient pas seule, Andréa et moi viendrons à la rescousse. Et Bérault ? Non à trois ce sera suffisant !

 

Elizabeth s’est couchée sur le dos, complètement passive, les cuisses écartées. Hélène s’approche d’elle, hésite sur la position à adopter mais ne peut résister à l’attrait de sa belle poitrine qu’elle vient butiner en se léchant les babines.

 

Et déjà Elizabeth se pâme, Hélène descend son visage au niveau de sa chatte et combine l’action de ses doigts et celle de sa langue

 

Bérault s’est assis à l’écart, ce doit être un grand timide, Andréa qui est à ma gauche, sans doute émue par le spectacle en est déjà à me tripoter la braguette

 

Bien évidemment je me laisse faire, et ma queue grossit rapidement sous ces attouchements et ne tarde pas à bander de façon tout à fait correcte.

 

André n’a plus qu’à dézipper la fermeture éclair et aller farfouiller dans mon caleçon pour aller toucher la chose. Oh, que j’aime le contact de sa petite mimine sur ma bite !

 

Elle ne va tout de même pas la sortir de ma braguette ? On est chez des gens tout de même ! Ce sont des choses qui ne se font pas !

 

Elle en a cure, me sort mon engin, le branlotte un petit peu, puis se penche vers moi avant de me faire turlutte

 

Je suis resté passif jusqu’à maintenant, mais là je ne tiens plus, mais dans la position où je suis, je ne peux pas faire grand-chose, mais je parviens tout de même à immiscer ma main dans son jeans afin de lui peloter les fesses.

 

Un raclement de gorge ! C’est le signal ! On se redresse et on observe ce qui se passe côté canapé.

 

Hélène a retourné Elizabeth désormais sur le ventre et lui doigte le cul. Elle nous fit signe de nous approcher et de la caresser.

 

On lui met nos mains partout, puis le doigt d’Andréa remplace celui d’Hélène dans le troufignon de notre proie. Celle-ci a maintenant le champ libre.

 

Loup07Elizabeth est encore sur les rivages de l’inconscience. C’est donc le moment, Bérault passe à Hélène l’ampoule qu’il avait préparée, la louve la casse et s’en remplit la bouche sans l’avaler. Il ne lui reste plus qu’à mordre le cou de sa victime et d’y déverser le liquide qu’elle a en bouche.

 

Après cette action, Hélène s’affale sur le lit en pleine extase, les yeux vitreux, la bave aux commissures des lèvres. Poussée par on ne sait quel démon, ou plutôt envieuse de l’état dans lequel se trouve Hélène, Andréa se précipite sur le cou d’Élisabeth et la mord à son tour avant de tomber en félicité. Et du coup, j’en fais de même, c’est ma deuxième morsure de ma courte vie d’apprenti loup-garou, mais quel pied, c’est encore mieux que la dernière fois, j’ai l’impression de flotter sur un nuage de coton bio entouré d’anges androgynes à la bouche gourmande et aux culs hospitaliers.

 

Bérault qui n’a jamais été témoin de ce genre de choses n’en revient pas.

 

On sort de notre état second, Elizabeth est, elle aussi, un peu, pas mal même, larguée :

 

– C’était génial mais pourquoi m’avoir mordue ? Vous êtes un peu tarés sur les bords, non ?

– Ce n’est rien, tu veux un peu d’antiseptique ?

– Plus tard !

– Bon on se prépare et on s’en va !

 

Andréa entreprit discrètement Bérault :

 

– Ça a pas été de la tarte, madame ne se laisse pas dominer facilement, mais Hélène a bien fait le boulot et ça prouve que tu as fait le bon choix, c’est elle qu’il nous faut ! On te laisse avec elle, maintenant il faut que tu la prépares psychologiquement, on reviendra ensuite en remettre une couche.

 

Bérault et Elizabeth restèrent un long moment sans rien dire, l’homme n’ayant nulle envie de parler en premier.

 

– C’est quoi ce cirque, c’est comme si on m’avait droguée ! Et ces gens, c’est qui ? Finit par demander la femme.

– Des loups-garous !

– Je t’en prie, arrête tes conneries

– Demain quand tu vas te réveiller tu auras autant de poils qu’eux.

– C’est ça oui…

– Écoute chérie, tu n’es pas en état de comprendre. Je repasserai demain matin, les choses seront plus claires.

– Demain matin, j’aurais autre chose à foutre; ce n’est pas un hall de gare chez moi !

– Alors appelle-moi quand tu veux.

 

Et le lendemain matin quand Elizabeth se mira dans sa salle de bain elle fut horrifiée de se retrouver si poilue. Elle est affolée, n’en croit pas ses yeux.

 

« Qu’est-ce que ce salaud de Bérault m’a refilé comme saloperie ? »

 

Elle s’énerve, elle trépigne, elle téléphone à son dermatologue qui à cette heure-ci ne répond pas. En désespoir de cause, elle appelle Bérault qui se fait border d’injures et ne peut en placer une.

 

– J’arrive et je vais tout t’expliquer ! Parvint-il cependant à lui dire.

 

Elizabeth s’administre un tranquillisant et s’affale dans son fauteuil.

 

Quand Bérault arrive, elle s’est un tout petit peu calmée :

 

– Bon, maintenant je veux des explications, non mais t’as vu mes bras, t’as vu mes jambes ? Et je ne te parle pas du reste, j’en ai même sur les nichons !

– Y a rien de grave, je vais t’expliquer…

– Comment ça, c’est pas grave ? Ça va partir ou pas ?

– Dans une dizaine de jours.

– Mais c’est quoi ?

– Attends-toi à un choc…

– C’est grave ?

– Non, pas du tout mais c’est spécial.

– Comment ça ?

– Je vais t’expliquer mais détend-toi, il n’y a rien de dramatique, si tu nous faisais un café ?

 

Il est des circonstances où l’on se raccroche à n’importe quoi, les propos quelque peu rassurants de Bérault l’avaient rasséréné, elle s’en alla donc en cuisine et revint avec un café bien chaud.

 

– Bon alors ?

– T’es devenue une louve-garou…

– S’il te plaît, tu arrêtes avec ça !

– C’était la seule façon de te sauver.

– Attends, me sauver de quoi ?

– Les frères Ladrome projettent de t’éliminer…

– Qui t’as informé d’une pareille chose ?

– Lors de sa dernière visite Gondard m’avait dit avoir reçu des menaces, il m’a laissé la photocopie du papelard, tiens, lit !

 

Et il lui tend le faux document écrit de la main d’Andréa :

 

« On va te faire la peau, à toi et à la mère Chinchard, tu auras l’honneur de passer en premier »

 

Elizabeth devient blanche comme un cachet d’aspirine.

 

– Et c’est en me faisant pousser des poils, que ça va me sauver ?

– Absolument !

– Je ne comprends plus rien à rien !

– Faut dire que ce n’est pas facile à admettre ! Donc quand Gondard m’a montré son papelard, j’ai cru à un canular ou à une menace gratuite, on connait la suite !

– Mais la police a eu connaissance de ce papier ?

– Je n’en sais rien ! Faut croire que non, sinon les flics m’auraient informé.

 

« Merde on n’avait pas pensé à ça ! »

 

– T’as raison, je vais à aller les voir ! Mentit-il

– Mais ces poils…

– Je pourrais te parler des loups-garous mais tu ne vas pas m’écouter, c’est dommage parce que je t’aurais expliqué que les loups-garous sont quasiment immortels et que c’est pour ça que tu ne risques plus rien !

– N’importe quoi !

– Quand j’ai su que tu étais en danger j’ai essayé de te parler des loups-garous, mais tu t’es foutu de ma gueule, alors je t’ai fait mordre par ruse.

– Pauvre malade, fous-moi le camp d’ici et n’oublie pas d’aller aux flics.

 

« Merde, je vais être obligé d’y aller sinon ça ne va pas le faire ! »

 

L’Inspecteur Bourdalou est stupéfait :

 

– Vous ne pouviez pas le dire pendant votre garde à vue ?

– Je pensais que vous aviez l’original, j’ai compris que vous ne l’aviez pas en discutant avec madame Chinchard.

– Bon, vous avez d’autres lapins dans le même genre dans votre chapeau ?

– Non.

– Eh bien merci du tuyau, n’hésitez pas à m’appeler si la mémoire vous revient !

– Oui m’sieu !

 

Bourdalou n’en revient pas de ce coup de théâtre qui réoriente l’enquête sur les dirigeants des laboratoires Ladrome. Le travail de fourmi va donc recommencer en commençant par le circuit des indics.

 

« On n’est pas sortie de l’auberge ! »

 

Elizabeth a pris rendez-vous avec son dermato qui ne comprend rien :

 

– Jamais vu un cas pareil, sans doute une maladie orpheline…

 

C’est effectivement ce que les toubibs disent quand ils ne s’y retrouvent plus.

 

Elle sort du cabinet avec un paquet d’analyses de sang dont les résultats ne décèleront rien de particulier.

.

En quasi-dépression Elizabeth chercha la consolation dans l’alcool et les petits gâteaux à la crème de son boulanger préféré. Tous les matins elle se badigeonne avec la crème dépilatoire que lui avait prescrit le toubib. Elle en usait une quantité considérable ce qui lui valut une réflexion de sa pharmacienne :

 

– Faut pas en mettre autant, ma petite dame…

 

Bérault l’appela plusieurs fois, lui proposant de venir la voir soit seul soit accompagné des loups-garous. A chaque fois, elle l’envoyant promener.

 

En fait elle attendait que ça se passe. Bérault lui avait parlé d’une dizaine de jours. On était déjà le onzième !

 

Je m’inquiétais auprès de Bérault de ce qui allait se passer la nuit de la pleine lune :

 

– Si Sandy et ses acolytes décident de nous attaquer, on va être mal…

– J’y avais pensé ! J’ai préparé un truc, ça ressemble grosso-modo aux phéromones émis par les grands mannifères dominants, J’ai préparé trois flacons, vous allez toi et tes copines vous aspergez avec, ça vous protégera, aucun loup ne vous approchera.

– Vous êtes certain que ça marche ?

– Bien sûr, ce n’est pas si difficile que ça à fabriquer, j’ai fait un essai sur un chat de gouttière, je l’ai aspergé, et même les gros chiens n’osaient plus l’approcher.

– Bon, je suppose qu’on a pas d’autres solutions que de vous faire confiance !

– Soyez rassuré, tout se passera bien, le souci c’est Elizabeth, je ne peux plus la voir, elle me refuse l’entrée…

– Alors ?

– Théoriquement, elle ne risque rien, je ne vois pas comment on pourrait faire le rapprochement entre elle et vous trois. Ceci dit deux précautions valent mieux qu’une, voilà ce que vous allez faire…

 

à suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Boris
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Présentation

Recherche

Images Aléatoires

  • Novassa5a
  • Margritt04
  • bisex73zzzzf2
  • Martinov137a
  • Martinov16e1
  • Chateau

Derniers Commentaires

Archives

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés