Essai gothique et inclassable par Mathilda De Saint-Cloud aka Mathilda Stenberg
A la suite d’une folle nuit un peu (pas mal) S.M., je me suis réveillée toute cloutée de partout dans cette grande pièce située au sous-sol de la maison de Jessica !
Je me suis dit que j’étais devenue à présent la reine des clous :
Ma vocation était là ! J’allai voir ma tante, (celle qui à du fric) et lui dis que j’avais un grand projet d’entreprise lié aux start-up et à la nouvelle économie !
Je n’allais pas, bien sûr lui dire que je voulais en fait, acheter un studio pour faire du sado avec les masos et me procurer aussi tout le matériel qui va avec…
Je mis un bon mois à m’occuper de tout cela et quand ce fut fin prêt, je me fis faire des cartes de visites, et passai des annonces dans la presse spécialisée.
A cause de mes clous : j’avais pris comme pseudonyme :
MATHILDA DE SAINT-CLOUD
Puis vint mon premier client, un beau monsieur un peu timide et très pale de visage, qui avait beaucoup d’argent ! Il s’appelait Paul.
C’est là que je m’aperçus que par manque d’expérience je ne me contrôlais pas. J’y allai trop fort et le type s’évanouit. J’essayai de lui faire respirer des sels mais peine perdue : il était dans le coltard ! Alors j’appelai une ambulance. En attendant cette dernière, je me dis quand même, que je pourrais lui vider son portefeuille. Je le fis ! Sans aucune vergogne !
5 minutes après, l’ambulance arrivait (pin-pom ! pin-pom !)
L’ambulancier était un bel homme barbu au teint mat, je me souviens qu’il se prénommait Denis et qu’il y avait avec lui un autre type d’origine asiatique. J’allai leur désigner la victime quand il se passa quelque chose d’extraordinaire. Paul, mon client tel un vampire que l’on réveille se redressa soudain et prononça ces mots en pointant un doigt accusateur :
– Emmenez-là ! Elle est complètement folle !
Il se créa une belle confusion ! Paul se jeta sur moi, et me mordit violemment au niveau du cou !
Les 2 ambulanciers renonçant à comprendre, nous ceinturèrent tous les deux, nous immobilisèrent à l’aide de camisoles de force et nous emmenèrent chez les fous !
Je restai 6 mois à l’asile d’aliénés ! On m’a retiré tous mes piercings ! J’ai d’abord hurlé qu’ils n’avaient pas le droit ! J’ai pleuré comme une malheureuse petite fille à qui on retire ses pauvres jouets. Et puis on est venu m’expliquer que ce n’était pas beau ! Mais qui sont ces gens qui savent mieux que les autres ce qui est beau et ce qui ne l’est pas ? Le pire c’est que quelques semaines plus tard, je me rendis à leurs arguments ! Ils sont vraiment très forts !
Après ma libération, je crus devoir faire une visite d’amitié à Jessica, ne serait-ce que pour la remercier de m’avoir laissé tomber pendant 6 mois. Elle fut surprise de me voir décloutée et me proposa de me les remettre :
– Des clous ! lui ai-je répondu !
Et avant qu’elle ait le temps de dire ouf, je la mordis au cou de la même façon que Paul m’avait mordue.
Je suis rentrée à la maison et là j’ai compris que mon destin était dorénavant tracé.
Je sais à présent qu’une nouvelle génération de vampires a fait surface, qu’ils sont toujours aussi assoiffés de sang, mais surtout de sperme. Ils peuvent être partout, affamés et insatiables. Et si je parle de cela c’est parce que je sais maintenant que j’en suis un ! (je devrais dire une !)
Et il me faudra toujours rechercher mes victimes !
Mes victimes !
– Toi qui me lis en ce moment, tu en seras une bonne, toi !
– Laisse-toi faire !
Alors suis-moi, nous entrons dans ma crypte. Je te laisserai fantasmer sur moi alors que je serais partie me préparer. Je reviendrai vêtue d’une robe en latex moulante mauve. Je commencerai par t’embrasser langoureusement, nos langues ne feront plus qu’une. Pour te mettre en mon pouvoir, je te mordillerai les oreilles, te les lècherai. T’embrasserai de nouveau. Je descendrai tout doucement. J’arrête à la hauteur de tes couilles, je les lèche tout doucement. Je prends tes deux boules en ma bouche. Je joue avec ma langue et tes couilles.
Puis je m’enfonce ton pieu jusqu’au fond de ma gorge, puis je remonte et descends et remonte à une vitesse inimaginable puisque je suis surhumaine. Tu ne peux plus te retenir tu me gicles dans la face, puis je lèche le tout sans en laisser. Je te laisse te reposer un peu pendant que je m’envole juste au-dessus de toi. Je commence à entrer un doigt puis deux et je commence mon mouvement de va et vient sous tes yeux. Mon jus coule dans ta figure. Puis peu à peu ton érection reprend. J’en profite pour me laisser tomber directement sur ton pieu. Toi, tu cries de douleur et moi de jouissance. Je commence par monter lentement et redescendre.
Je bouge de plus en plus vite. De plus en plus vite. De plus en plus vite. En un rien temps tu me gicles en dedans. Je décidai de te nettoyer la bite, je la léchai. Et pour finir par le dessert, je te pissai dessus. Et toi qui avais vu tous les vampires au cinéma, tu n’avais pas encore compris que les Dracula, les Nosfératu, les Blacula, les Bartosy avaient aussi parfois envie de pisser !
Je te laisse sombrer dans l’inconscience. Demain nous serons deux à rechercher une victime.
Une victime !
– Toi qui me lis en ce moment, tu en serais une bonne, toi. !
– Laisse-toi faire !
– …Et quand ça s’arrêtera ?
– … Jamais !
Mathilda
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