Le coursier du Crédit Lyonnais par Jean-Sébastien Tiroir
Le coursier du Crédit Lyonnais
Jeune coursier blondinet au Crédit Lyonnais,
On m’envoya chez un artiste du pinceau
Affaire de signature sottement oubliée
Sur un chèque d’un bon montant, en son verso
Entrant au salon, je regardais les tableaux
Ciel ! Me dis-je. Que vois-je en ce lieu de perdition ?
Mes yeux incrédules se transforment en hublots
Et mon sexe se retrouve en érection
Car, voyez-vous, ce qui est peint ce sont des bites
De toutes les formes, bandées ou bien au repos.
J’hésite. Dois-je prendre alors la fuite ?
Je ne le désire pas, car je trouve cela beau.
» Je vois me dit l’homme que vous admirez mes queues,
Si vous le voulez, je peux vous montrer la mienne ?
Vous ne dites rien, prenons ça pour un aveu,
Ne craignez rien, elle n’est guère lilliputienne. »
L’artiste baisse son pantalon et son caleçon :
« Si le cœur vous en dit, sucez-là gentiment
Elle est propre, elle est douce et elle sent bon !
Autant vous faire bien profiter de ce moment. »
L’instant d’après la bite était dans ma bouche,
Et je m’en régalais, et je m’astiquais le vit.
L’homme se recule, il éjacule et me douche
De son sperme que je déguste, ravi.
J’ai omis de lui faire signer son gros chèque
Je crois que ça va barder pour mon matricule
A moins que je revienne sonner chez ce beau mec
Pour lui monter mes fesses afin qu’il m’encule.
Jean-Sébastien Tiroir – 11/2017
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