Lundi 19 juillet 2021 1 19 /07 /Juil /2021 15:34

La reine Russo - 10 – Orgie royale par Nicolas Solovionni

 

Domina

Ce soir je suis convié au souper de la reine en compagnie de Yolaina et de Greta, ça risque d’être chaud !

 

Je n’aime pas arriver en avance quand je suis invité, alors j’arrive en retard.

 

Les trois nanas sont déjà là, la reine Russo dans un large fauteuil en train de consulter je ne sais quel papelard, Greta et Yolaina sont debout droites comme des piquets et attendent.

 

– Ben alors, capitaine, on s’est perdu en route ?

– Milles excuses votre grâce !

 

J’ai intérêt à faire attention , elle est capable de me faire flanquer une fessée pour ce retard pourtant minime.

 

– Bon, vous deux les amoureuses tragiques, vous savez ce qui va vous arriver ?

– Oui, votre grâce, je mérite d’être punie, mais Greta n’est responsable de rien du tout.

 

Yolaina savait pertinemment l’inutilité de sa réflexion, mais ne pouvait pas ne rien dire devant son amante.

 

– Voir Greta recevoir la cravache fait partie intégrante de ta punition, et ce n’est pas négociable. Répondit sèchement la reine.

– Je l’avais prévenue, elle acceptera donc le châtiment ! Admit Yolaina

– Oui, mais ne me tapez pas trop fort, s’il vous plait ! Intervient Greta.

– Ce ne sera pas moi qui tapera ! J’aurais pu demander les services de Nysis, je suis certaine qu’elle se serait fait un plaisir de faire ça, mais je veux juste vous punir, pas vous humilier, du moins pas à ce point. Non c’est une autre qui va s’occuper de vous.

 

La reine claqua dans ses doigts, et Nara fit son entrée vêtue d’une combinaison de cuir noir en latex.

 

– Eh oui, souvient-toi, cette brave fille avait été désignée de façon tout à fait arbitraire pour accompagner Lizda dans sa punition. Et toi la méchante tu avais tout organisé, elle va donc pouvoir se venger ! Bon assez discuté, à poil, les salopes !

 

Quand elles furent nues, la Reine vint devant elles, les toisa, puis leur tordit fortement les tétons le faisant grimacer de douleur, elle leur demanda ensuite de bien ouvrir la bouche afin qu’elle puisse leur cracher dedans plusieurs fois de suite

 

– Et maintenant, tournez-vous vers le miroir !

 

Yolaina n’était pas si rassurée que ça, non pas à cause de la punition en elle-même, mais du fait qu’elle serait infligée par une fille inexpérimentée. Elle ignorait bien entendue, que la reine avait fait répéter Nara sur des mannequins en mousse.

 

Nara leva son fouet, lança son coup qui marqua le dos de Yolaina. Celle-ci encaissa le choc, qui la fit se pencher en avant en ballottant ses seins et en étouffant un cri..

 

RussoJ1Comme on le lui avait demandé, Nara prenait son temps afin de faire durer le spectacle. Le second coup tarda à venir mais ajouta une jolie zébrure sur le dos de sa victime.

 

e troisième coup fut pour Greta qui ne s’y attendait pas et qui réagit en gigotant et en poussant un cri de surprise et de douleur.

 

Je n’ai rien d’un sadique et je ne me suis jamais complu dans ce genre de spectacle, pourtant aujourd’hui, je n’y étais pas insensible, la nature humaine est étrange parfois. Je me surpris donc à bander.

 

La reine Russo, ne s’embarrassant d’aucun protocole me sortit d’autorité ma bite de ma braguette et commença à me prodiguer une branlette lente. Putain que ces mains sont douces !

 

Nara continuait à fouetter, quand les dos des deux filles furent suffisamment marqués, elle s’attaqua aux fesses. Yolaina encaissait bien même si des larmes coulaient sur son visage. Greta tentait de faire bonne figure mais manifestement en avait assez.

 

La reine s’était dépoitraillée afin de me laisser l’accès à sa belle et généreuse poitrine. Vous pensez bien que je n’allais pas refuser de peloter et d’embrasser de si jolis fruits. !

 

– Nara, tu peux poser ton fouet ! Lui dit la Reine. Dis-moi ce petit jeu a dû t’exciter, je suppose ?

– Oui votre grâce !

– Je veux voir !

– Je dois me déshabiller ?

– Evidemment espèce de gourde.

 

La jolie brune retira sa combinaison, s’approcha de la souveraine et écarta sa chatte. La Reine approcha sa langue et vint butiner l’endroit se régalant de la mouille qui l’imprégnait.

 

– Tu vas maintenant passer du baume apaisant sur le dos et le cul de Greta. Si tu as envie de l’humilier encore un peu, ne te gêne surtout pas, mais je ne veux plus de violence.

– Votre grâce aurait-elle quelques suggestions !

– Tu n’as vraiment aucune imagination ? N’aurais-tu pas quelques envies pressantes ?

– Bien sûr, vôtre grâce.

 

Nara emmena sa victime dans une pièce contiguë qui faisait office de grande salle de bain. Elle aurait préféré faire ce genre de chose avec Yolaina afin de se venger de ce qu’elle lui avait fait subir gratuitement, Mais faute de mieux elle se vengerait sur sa copine.

 

Nara demanda à la soubrette de lui apporter le baume, puis entreprit d’en enduire le dos et les fesses de la belle blonde. Ce qu’elle lui faisait sur les fesses commençait à l’exciter, elle ne put s’empêcher de lui lécher le trou du cul, puis d’y introduire un doigt fureteur. Quand il ressort il est légèrement pollué.

 

– Dis donc, morue, tu m’as foutu du caca sur les doigts.

– Hi, hi !

– Et ça te fais rire en plus ! Lèche et nettoie-moi tout ça !

 

Greta qui avait déjà accompli ce genre de chose s’exécuta dans rechigner.

 

– Mais dis donc, tu as l’air d’aimer la merde, toi ! Retourne-toi, je vais faire un truc.

 

Nara se positionna au-dessus de sa soumise, lui faisant face.

 

– Faut que je pisse d’abord, ouvre bien la bouche !

 

RussoJ2Ce genre de choses n’avait rien de traumatisant pour Greta, bien au contraire, elle avala donc une bonne rasade de l’urine de la jolie brune. En revanche elle balisait pour la suite, elle n’avait à priori rien contre les pratiques un peu scato, tout cela n’étant qu’une question de dosage… Mais justement quelle allait être la dose ?

 

Nara se retourna, son anus est maintenant à quelques centimètres de la bouche de Greta. Elle pousse, mais ça n’a pas l’air de venir, elle pousse encore, Greta n’a pas eu le temps de bouger son visage et reçoit l’étron sur ses lèvres, elle ne bouge pas, paralysée son cerveau se demandant s’il faut être révulsé ou fasciné. Nara pousse encore, mais rien ne vient. Elle retire alors l’étron laissant des traces brunes sur le visage de la soumise, avec la matière, elle lui macule le visage et les seins, puis en prélève une noisette qu’elle approche de la bouche de Greta.

 

– Ouvre la bouche !

– Non !

– Ça a le même gout que mon doigt tout à l’heure.

– Non !

– Tu le gardes dans la bouche et après tu craches, d’accord

 

Pour Greta, il y avait plusieurs façon de s’en sortir, simuler une crise de nerf, pousser des grands cris, ou même tenter de s’enfuir de là… Elle choisit d’être bravache et ouvrit la bouche. Finalement ce petit goût n’avait rien de désagréable.

 

Dans la salle à manger de la reine, celle-ci déclara :

 

– Pour ce qui concerne Yolaina, ce n’est pas tout à fait fini ! En levrette Yolaina, Stoffer va t’enculer !

 

Je ne me suis pas fait prier et introduisait ma bite bandée dans ce délicieux derrière, mais j’avoue ne pas avoir saisi la démarche. Déjà je ne vois pourquoi la sodomie serait dégradante, d’autant que j’ai déjà eu l’honneur et l’avantage d’enculer la reine ? J’appris d’ailleurs par la suite que l’acte était loin de rebuter Yolaina qui pratiquait l’introduction anale avec des godemichets et qui avait eu également recours au service de quelques esclaves mâles bien montés.

 

Alors humilier Yolaina devant Greta ? Peu plausible cette dernière étant à mon avis au-dessus de ça, et de plus elle avait momentanément quitté la pièce ! A moins que ce soit simplement pour le fun, pour le spectacle. Parfois il ne faut pas trop chercher à comprendre !

 

– Vas-y, bourre la bien, mais ne jouis pas, la soirée ne fait que commencer.

 

Je pilonnais donc la belle Yolaine en cadence, ce qui sembla ne lui faire ni chaud ni froid pendant cinq minutes avant qu’elle ne se mette à glousser. Du coup mon esprit tordu se demanda ce que dirait la reine si je parvenais à faire jouir sa victime. J’accélérais alors mes coups de boutoir faisant monter le plaisir de ma partenaire qui maintenant ne se retenait plus et finit par pousser un cri fulgurant. Du coup, je me retirais.

 

– Viens me voir ! Lui dit-la Reine !

 

Suspense ?

 

La reine Russo enlace alors Yolaina et lui roule un patin, la reine est très joueuse.

 

– Mais votre bite est merdeuse, capitaine.

– Ah oui, je vais me la nettoyer.

– Laissez moi donc ce plaisir, capitaine ! Me répondit-elle en embouchant mon braquemard

 

On est passé à table, la reine, Yolaina et moi et avons commencé à grignoter quelques mises en bouche pendant que Greta se faisait attendre.

 

Celle-ci nous a rejoint, le visage et les seins orné de trainées brunes.

 

– Dois-je lui dire de se doucher ? Demande Nora

– Mais non, elle est très bien comme ça, ce nouveau fond de teint vous va à ravir !

 

C’est alors que je me rendis compte que je m’étais attablé, la bite à l’air, je me levais donc afin de récupérer mes vêtements.

 

– Voulez-vous rester avec nous; capitaine, vous vous rhabillerez plus tard. Est-ce que je me rhabille, moi ?

 

Le début du repas se déroula dans le calme, la reine nous raconta certaines anecdotes sur l’histoire de la planète. Elle racontait bien.

 

C’est au moment du dessert que les choses évoluèrent. Tainath, la soubrette nous apporta des tranches d’une espèce de cucurbitacée tenant un peu du melon et de la pastèque, quelque chose de très juteux et recouvert d’une glace délicieuse mais au parfum non identifiable.

 

La reine se mit à déguster son dessert comme une vrai cochonne en faisant couler partout sur elle..

 

– J’en ai partout ! S’amusa-t-elle, Greta passe donc sous la table et nettoie-moi tout ça!.

– Bien volontiers, vôtre grâce !

– C’est le moment de me montrer ce que tu sais faire avec ta langue. Et tu ne remonteras que quand tu m’auras fait jouir !

– Ce sera un plaisir votre grâce !

– Et vous deux, ne restez pas comme deux andouilles, Yolaina, fait donc une pipe au capitaine.

 

Cette dernière obtempéra et se pencha entre mes cuisses

 

– Mais non pas comme ça, Stoffer, levez-vous, j’aimerais bien voir ce qui se passe !

 

Alors elle m’a sucé debout, sans être exceptionnelle, sa pipe restait efficace.

 

– Je dois le sucer à fond ? Demande-t-elle à sa souveraine en reprenant son souffle.

– Fais comme tu veux et arrête de me poser des questions idiotes quand je me fais faire minette.

 

Et tandis que Yolaina alternait les va-et-vient de ma bite dans sa bouche avec de savants coups de langues sur le gland, la Reine commençait à être saisie de spasmes et poussait des jappements peu protocolaires qui se terminèrent par un cri strident en contre ut aigu.

 

Greta sort de dessous la table, la reine l’embrasse !

 

– T’es une bonne lécheuse de cramouille, Yolaina ne doit pas s’ennuyer avec une petite putain comme toi !

– Merci pour ce compliment, votre grâce, votre chatte est un régal !

– J’espère bien ! Mais regarde-moi c’est deux-là ! Vous faites quoi ? Greta va aider Yolaina à lui sucer la bite, vous lui faites ça à fond et vous ne recrachez rien ! Et toi Nara tu passes derrière lui et tu t’occupes de son cul avec ta langue et tes doigts

 

Trois femmes pour s’occuper de moi, une pipe à deux bouches, le rêve de tous les bonhommes, enfin presque tous ! Elle se refilent ma bite en alternance, tandis que derrière c’est la fête à mon cul, je sens que l’affaire ne va pas s’éterniser. C’est dans la bouche de Greta que je lâche ma semence.

 

– Embrassez-vous, les filles ! Ordonne la Reine.

 

Du coup elles se partagent mon sperme !

 

La glace sur le dessert a complètement fondu, pas grave, la reine en fait apporter d’autres.

 

A bord du « Serpentaire » qui s’était facilement satellisé autour de la planète Mijarka, l’ambiance était morose et Harnoncourt pestait après Corelli :

 

– Quel con, celui-ci ! Faire foirer mon évasion à cause d’une panne de carburant.

 

Il fut soudain pris d’un énorme doute :

 

– C’était du bluff, du carburant on en avait ! Elles nous l’auraient confisqué quand ?

– On redescend, alors, suggéra Pilzer.

– Trop dangereux, bien qu’on pourrait toujours se débrouiller, on a des otages ! Mais si c’est pas du bluff, on est mal.

– Alors on reste là ?

– Evidemment conard, mais on ne va rester les bras croisés, toi, l’ingénieur tu te mets au boulot et tu me casses toutes les sécurités du tableau de contrôle, allez, exécution !

– On y va, on y va ! Répondit Dilos.

 

Dilos et Dyane n’avaient pas eu l’occasion de se concerter depuis leur capture, mais l’homme avait bien compris en entendant le mensonge de sa collègue qu’elle se trouvait dans une situation où elle n’entendait pas faciliter la tâche de ses ravisseurs. Il décida donc d’en faire autant et de faire traîner l’affaire.

 

Sur le papier, le plan de Dyane était simple : endormir la méfiance de deux abrutis, les neutraliser, puis redescendre en surface. Si le point trois ne lui posait aucun problème les deux autres constituaient une autre paire de manches. Peut-être qu’une opération charme…

 

– Toi la pétasse, va nous préparer à manger. Ordonna Harnoncourt.

– Vous trouvez vraiment que je suis une pétasse ?

 

La gifle qu’elle reçut en pleine poire faillit lui faire perdre l’équilibre, elle eut cependant le cran de se garder de toute réaction.

 

« Ça s’annonce mal ! »

 

Un quart d’heure plus tard, elle revenait vers lui en dodelinant du croupon :

 

– C’est prêt, je sers où ?

– Ici, on va manger tous les quatre ensembles.

 

« Il veut pas que je cause en tête à tête avec Dilos, mais ça va devenir intenable, il faudra bien que ces deux abrutis dorment ! »

 

– Et quand le vaisseau sera débloqué, vous compter faire quoi ? S’enhardit-elle à demander.

– Toi tu la boucles ! Répondit Harnoncourt.

– Je disais ça, c’était histoire de causer !

– Oui ben justement, tu causes pas !

– Ecoutez, on est tous les quatre dans la même galère, on pourrait peut-être dédramatiser nos rapports…

– Pilzer, enferme-moi cette pétasse quelque part, elle m’énerve !

 

Dilos fut surprit de l’absence de résistance de sa collègue.

 

« Elle doit avoir un plan, qu’est-ce qu’elle mijote ? »

 

– Y’a un endroit qui ferme à clé de l’extérieur ? Sinon je vais être obligé de t’attacher ! Lui dit Pilzer dans la coursive.

– Débrouille toi !

– Sois gentille, je ne te veux pas de mal, ce n’est pas de ma faute si mon capitaine est mal luné !

– Gentille ? Je peux être super gentille, si on est gentille avec moi.

– Alors montre-moi un coin peinard et je ne t’attacherais pas !

– La réserve alimentaire ! Mon badge peut l’ouvrir.

 

Elle n’allait quand même pas lui confier que son badge ouvrait toutes les portes du vaisseau.

 

Elle déverrouilla la réserve.

 

– C’est vrai que tu peux être très gentille ?

– C’est notre intérêt à tous, mon gros lapin !

– T’es pas du genre farouche, alors ?

– Je serais même du genre salope, la seule chose que je demande c’est qu’on me respecte !

 

Et elle lui frotta sa main dans sa braguette.

 

– Oh, je sens quelque chose qui est en train de grossir !

– Ben dit donc…

– Laisse toi faire, on n’a que le bon temps qu’on se donne, allez sors moi cette bite !

– Montre-moi tes nichons !

– Mais bien sûr mon gros poussin !

 

En vingt secondes, elle relève son sweat, fait basculer les balconnets de son soutien-gorge et lui fout ses nénés sous le nez.

 

Du coup, Pilzer fait ce que font tous les mamophiles, il pelote, puis il embrasse, puis il tète

 

Dyane attend que l’orage se calme, puis s’accroupit de façon à ce que son visage soit à la hauteur de la bite de l’homme. Et hop ! dans la bouche, le zizi !

 

« Je vais te le faire jouir en deux minutes ! »

 

Sauf que l’homme est gourmand et réclame autre chose.

 

– Je peux te prendre vite fait !

– D’accord, prends-moi « vite fait ».

– Dans le petit trou, je peux ?

 

« Et puis quoi encore ? Il croit que c’est la fête ? »

 

Mais vu les circonstances elle ne se voyait pas lui refuser cette faveur.

 

– O.K. mais vas-y doucement, j’ai le cul fragile !

– T’inquiètes, je gère !

 

« Pourvu qu’il ne fasse pas ça comme un soudard ! »

 

Non, ça se passa vite et bien, il jouit en grognant, sorti sa bite et chercha quelque chose pour s’essuyer. Ne souhaitant pas le nettoyer avec la bouche elle lui tendit son sweet.

 

– Ça va le tacher !

– On s’en fout !

– Ça fait du bien ! Dit donc !

 

Elle aurait pu profiter de l’apathie post-coïtal du bonhomme pour lui foutre un grand coup sur la tête avec un objet contondant, mais d’une part ce genre d’acte risquait avoir des conséquences fâcheuses et d’autre part elle pouvait faire tellement mieux.

 

– Je vais te dire un truc ! J’espère que mon collègue ne va pas réussir à craquer le tableau de bord. Lui dit-elle.

– T’as peur ?

– Oui ! Sinon ton capitaine nous emmène vers la mort, déjà on ne se ballade pas dans l’espace sans copilote, ni navigateur…

– Il en est capable, ce mec est à moitié fou !

– Pourquoi tu l’as suivi, alors ?

– Je n’en sais rien, l’impulsion du moment, dès fois on réfléchis pas trop.

 

« Ça mord, ça mord ! »

 

– Et puis en admettant qu’Harnoncourt réussisse, il fait quoi après ? Tout ce qui ressemble à une mutinerie, vol de vaisseau et toutes ces sortes de choses sont horriblement mal vues. Ça donne le mauvais exemple, alors on appliquera la « loi de l’espace », ton capitaine il se fera trucider et pas gentiment, en plus, et toi, comme tu es complice tu subiras le même sort.

 

Pilzer devenait tout blanc.

 

– Il inventera un truc !

– Et pour qu’on le croit il faudra supprimer les témoins, tu voudrais vraiment le voir me liquider ?

– Non, bien sûr !

– Et comment tu feras pour l’en empêcher, tu as de l’influence auprès de lui ?

– Pas trop, non !

– Et puis je te signale que Stoffer est toujours vivant, il le retrouvera, alors son alibi…

– Tu proposes quelque chose ?

– Oui ! Que tu réfléchisses !

– Il va falloir que j’y aille.

– Alors ne verrouille pas la porte, je vais tenter quelque chose.

– Quoi ?

– Tu verras bien, mais promets-moi une chose, si Harnoncourt te donne un ordre contre moi, tu ne bouges pas. Promis !

– J’ai compris, je suis avec toi !

 

« Et voilà le travail ! »

 

La suite fut aussi enfantine que tragique :

 

Dyane s’en alla ouvrir l’armurerie qui ne contenait pas grand-chose, mais il y avait néanmoins un magnifique fusil désintégrateur à laser. Elle s’en empara et fit irruption dans la salle de pilotage :

 

– Les mains en l’air, Harnoncourt !

 

Il fonça, ne voulant pas croire qu’elle tirerait, c’est pourtant ce qu’elle fit, faisant passer Harnoncourt de vie à trépas. Situé derrière elle, Pilzer n’avait pas bougé d’un poil !

 

– Bien, dès qu’on sera en bonne position, on redescend ! Dit-elle en débloquant le tableau de bord.

 

Dilos se jeta dans ses bras tandis que Pilzer se demandait quelle serait la suite

 

– T’en fais pas mon lapin, on saura te récompenser !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eros Cosmos
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Lundi 19 juillet 2021 1 19 /07 /Juil /2021 15:30

La reine Russo - 9 – Une évasion mouvementée par Nicolas Solovionni

 

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– Je m’appelle Lizda, je veux quitter cette planète, donc je cherche à me faire embarquer, et comme je n’ai rien pour payer mon voyage, j’offre mes charmes.

– Malheureusement ce n’est pas possible ! Répondit Corelli.

– Mais, si un grand garçon comme toi a forcément une solution ! Regarde, je vais te montrer mes nénés, ils vont e plaire, j’en suis sûre !.

 

L’homme hésite, il a maintenant les seins de la belle aventurière devant ses yeux et commence à bander sévère.

 

– Je ne vais pas te prendre en traître, admettons qu’on couche ensemble et que je ne trouve pas de solution pour ce que tu me demandes, qu’est-ce qui se passe ?

– Eh bien tu me donneras de l’argent !

 

Voilà qui arrangeait bien Corelli qui justement, de solution, n’en avait pas, mais aussi Lizda qui se savait capable de le manipuler jusqu’à ce qu’il lui offre une opportunité.

 

– On peut avoir une chambre ? Demanda-t-elle à la serveuse.

– La 14 ! Et si monsieur souhaite une autre fille, il suffit de m’appeler !

– Non, t’es gentille, mais ce sera un tête-à-tête ! Répond Lizda !

– Une tête à queue, plutôt !

 

Corelli aurait bien été partant pour un trio, mais sans doute cette Lizda n’aimait elle pas les trios ? Se dit-il.

 

En chambre, l’homme se déshabilla comme si c’était la chose la plus naturelle du monde. La femme fit de même en s’efforçant de lui en mettre plein la vue.

 

– Alors qu’est-ce que tu en dis ? Y’a rien à jeter, non ?

– T’es une très belle femme ! Admit-il.

 

Et d’ailleurs sa bite parlait pour lui en montrant le plafond.

 

– Si t’aimes des trucs un peu particuliers, tu me le dis, je n’ai pas beaucoup de tabous. Annonça la fille.

 

Réflexion qui rend un moment perplexe Corelli avant qu’il ne déclare simplement

 

– Les pieds ! Dit-il les yeux fixés sur ceux de Lizda.

– Quoi les pieds ?

– J’aime bien les pieds, les jolis pieds, les tiens sont jolis.

– Tu voudrais les caresser, les embrasser ?

– Les lécher ?

– Si tu veux, mais pas en-dessous, je suis chatouilleuse ! Allez, mon biquet, vas-y fait toi plaisir !

 

L’homme ne se le fait pas dire deux fois, il se précipite sur le pied gauche que lui tend la fille et après l’avoir délicatement caressé de sa main, se met à l’embrasser. Mais ce qui l’intéresse le plus ce sont les orteils qu’il se met à lécher et à sucer, jetant son dévolu sur le gros, l’engloutissant dans sa bouche et l’enduisant de salive baveuse.

 

Et quand le pied droit a cessé de le surprendre, il fait comme tout le monde, il passe au pied gauche, dès fois que la sensation en soit différente !

RussoI

 

Corelli bandait déjà, mais en ce moment il nous fait vraiment une « bite en bois ». Lizda attend qu’il sot momentanément lassé de ses léchouilles pour reprendre l’initiative.

 

Sans crier gare, elle coince alors la bite de l’homme entre ses deux panards et commence à lui prodiguer une branlette pédestre.

 

L’homme surpris et ravi s’abandonne et se pâme. Soudain il se met à haleter. Lizda stoppe son action pressentant le bonhomme au bord de la jouissance.

 

– Continue, continue ! Implore-t-il

 

C’est donc ce qu’elle fait et bientôt ses pieds se recouvre de la jouissance de l’homme. Elle cherche de quoi les essuyer, mais elle n’aura pas besoin de cette peine, Corelli se chargeant de nettoyer tout cela se sa langue.

 

– Alors, ça t’a plus ? Demande la fille

– Oui, mais c’était un peu rapide.

– Mais mon gros loulou, moi je n’étais pas pressée, c’est toi qui a voulu conclure…

– Ben, oui quand on est excité…

– Bon, viens sur le lit à côté de moi, tu vas me caresser et si tu rebandes, on repartira pour un tour.

 

Ce genre de proposition ne se refuse pas. L’homme entreprit alors de s’occuper des nichons de la belle, d’abord en les flattant de la paume de ses mains puis en leur prodiguant des petits bisous du bout des lèvres, puis, l’excitation venant en léchant et en suçant les jolis tétons érigés.

 

Et tant et si bien qu’au bout de cinq minutes, la bite de Corelli commença à redevenir présentable.

 

– Tu veux que je te suce, tu sais sur cette putain de planète, les occasions de sucer des bites sont plutôt rares, mais c’est très prisé, très demandé, quand j’étais la favorite de la reine, elle m’avait prêté un étalon, un mec tout noir, avec une bite couleur chocolat, je me suis régalé en la suçant, et après il me l’a foutue dans le cul ! Quel souvenir !

– Quelle idée aussi, ce gouvernement de femmes !

– Il y a des inconvénients, mais il y a aussi des avantages, mais bon, parlons d’autre chose, elle est douce ta bite ! Dit-elle en la caressant négligemment.

 

La caresse devint vite branlette, et la branlette devint pipette.

 

– Tu veux me prendre ? Lui demanda-t-elle au bout d’un moment.

– Volontiers !

– T’as une préférence ? Devant ? Derrière ?

– Derrière, je veux bien !

 

« Tous les mêmes ! »

 

Sans rechigner Lizda se mit en position, son joli cul relevé faisant déjà baver de concupiscence son partenaire.

 

– Viens m’enculer mon biquet, viens enculer ta bonne pute !

 

Il eut du mal à venir mais il vint, quant à la fille elle simula. Il ressorti une bite gluante de sperme et parfumé au jus de cul.

 

– Euh, pour m’essuyer…

– Ma bouche va s’en occuper !

– T’es une sacré cochonne, toi !

– Et encore, t’as rien vu !

 

Ils s’allongèrent de nouveau en un moment calme et les confidences sur l’oreiller étant ce qu’elles sont, elle tenta de pousser l’homme dans ses retranchements :

 

– Tu ne crois pas que tu exagères les risques, un grand garçon comme toi doit bien être capable de se débrouiller…

– Tu ne comprends pas, ce n’est ni de la trouille, ni de la lâcheté, c’est que je ne sais pas faire. Le Serpentaire est un vaisseau militaire, il faut une formation spéciale pour savoir le piloter, je n’ai pas reçu cette formation.

 

Lizda encaissa l’explication en rageant intérieurement.

 

« Merde, j’ai fais la pute pour de prunes ! »

 

– Donc t’es coincé ici ? Se fit-elle confirmer.

– Oui !

– Y’a pas de solution ?

– Non, on est obligé d’attendre. Qui sait ? Harnoncourt aura peut-être une remise de peine ?

– C’est d’un gai !

– A moins qu’il ne réussisse à s’échapper !

 

Tilt !

 

– Et si je trouve un truc pour le faire évader, tu m’emmènes ?

– Ce serait la moindre des choses ! Mais tu as une idée ?

– Non, mais je te promets d’y réfléchir.

– On descend boire un coup !

– Tu me dois des sous…

– Dis moi combien, je te fais un transfert.

 

Lizda devait déjà localiser le site où était détenu Harnoncourt. Théoriquement, il n’y avait pas trente-six endroits. Encore fallait-il être sûr. Son plan, s’il fonctionnait ne fonctionnerait qu’une fois, pas deux !

 

Elle mit plusieurs jours avant de pouvoir accéder aux données informatiques pénitentiaires.

 

Quand elle eut confirmation que le capitaine était bien à Lerja, elle peaufina ses recherches. Il lui fallait savoir de quelle façon le bagne était sécurisé et surtout si les gardes disposaient d’armes antiaériennes.

 

Mais les résultats de ses investigations la rassurèrent : Peu de gardes en raison de la configuration du lieu qui empêchait toute velléité d’évasion terrestre ou maritime. Et aucun dispositif antiaérien.

 

Il lui faudrait convaincre Corelli que l’effet de surprise fonctionnerait à fond, à condition d’être ultra rapide.

 

« Du 50-50 ! Mais ce n’est pas moi qui prends les risques et on ne remontera jamais jusqu’à moi ! »

 

Restait un problème de taille, il était évident que dès l’évasion réussie, la garnison préviendrait la garde royale, en l’occurrence Yolaina et qu’elle se ferait un malin plaisir de cueillir les oiseaux avant qu’ils n’atteignent le vaisseau.

 

L’administration de la communauté était ultra centralisée et tout ce qui concernait la sécurité passait obligatoirement par Yolaina.

 

Il convenait donc de neutraliser Yolaina ! Cela devait se faire de façon inopinée afin qu’elle ne soit pas remplacée par son adjointe.

 

« Comment faire ça en toute sécurité ? »

 

Elle se creusa la tête plusieurs jours, échafaudant des plans insensés qu’elle rejetait aussitôt parce que trop hasardeux ou trop risqués, jusqu’à ce qu’elle surprenne une étrange conversation en cuisine.

 

– Elle s’emmerde pas la Yolaina, il parait que tous les jours elle s’enferme une heure pour sauter sa pétasse !

– Oui, on m’a dit ça, je ne sais pas ce qu’elles font, mais il parait que quand elle baise, personne ne peut la joindre !

– Quelle salope !

 

Voilà qui n’était pas tombé dans l’oreille d’une sourde, il suffisait désormais à Lizda de se renseigner sur les heures de galipettes de Yolaina et le plan devenait huilé !

 

Puis muni du renseignement, Lizda exposa son plan à Corelli.

 

– Gonflé ce truc ! C’est quoi les risques ?

– Minimes !

– Et si elles tirent ?

– Il faut compter sur l’effet de surprise, elles ne sont absolument pas préparées à ce truc, le temps qu’elles réalisent ce sera déjà terminé.

– Je vais réfléchir !

– Tu ne vas pas te dégonfler, tu ne risques rien. Je m’en voudrais d’avoir pris tous ces risques pour rien !

– Quels risques ?

– Tu crois que c’est évident d’aller fouiner dans des fichiers de sécurité, j’ai dû acheter des complicités ! Mentit-elle. Tu crois que c’était sans risque ? Alors mon grand, tu ne vas pas me décevoir !

– Et si je me dégonfle ?

– Tu ne me verras plus, mais je sais que tu ne te déroberas pas.

– Bon, je suppose que tu sais ce que tu fais ?

 

Pas trop rassuré tout de même, Corelli.

 

Heure H – 40 : Lizda camouflée derrière une capuche, est accueillie à bord du Serpentaire

 

Heure H – 30 : une barge sort du ventre du Serpentaire et prend la direction du sud-ouest

 

– Vous faites quoi ? Demande quelqu’un dans la sono de l’astroport.

– Essai de barge !

– O.K.

 

Heure H – 10 : Yolaina seule avec Greta dans la chambre de cette dernière coupe son récepteur et commence à embrasser et à peloter sa partenaire.

 

Heure H : la barge est au-dessus du bagne de Lerja et entame sa descente devant les yeux effarés des prisonniers qui s’arrêtent de travailler.

 

– Identification ! Gueule l’hautparleur de la garde.

– Capitaine Harnoncourt, montez vite ! Hurle Corelli dans la sono de la barge.

 

Le sang d’Harnoncourt ne fait qu’un tour, en moins de 30 secondes il est à bord de la barge. Gazo tente de le suivre :

 

– Casse-toi connard !

 

Heure H + 1

 

La barge décolle, la sono débite des paroles qu’ils n’entendent pas, un éclair jaillit mais ils sont déjà hors de portée.

 

– J’espère que vous avez pensé à tout ! S’inquiète Harnoncourt.

– Pas de soucis, je vous raconterai.

 

– Heure H + 4 : la garnison du bagne prévient Yolaina qui ne répond pas, on demande un rappel d’urgence.

 

– Heure H + 10 : Pilzer le navigateur enclenche le compte à rebours. La tour de contrôle est avisée automatiquement.

 

– Vous faites quoi ? Hurle la sono

– Essai de compte à rebours.

– Vous devriez peut-être vous approvisionner en carburant avant !

– On en a !

– Non, on vous l’avait confisqué, mais on peut vous en livrer d’ici une heure ou deux.

 

Stupéfaction des présents, le plan tombe à l’eau avec toutes ses conséquences périphériques. Lizda s’éclipse discrètement, ouvre le sas, sort du vaisseau et s’en va se dissimuler derrière un wagonnet porte-bagages abandonné en plein tarmac.

 

Heure H + 15 :

 

Pilzer appelle la barge.

 

– Tu ne réponds pas ! S’étonne le Capitaine.

– Non, je ne sais pas ce qu’il veut nous raconter mais ça risque d’être enregistré. Objecte Corelli.

– On s’en fout, rappelle-le.

– On ne peut pas décoller, on est sans carburant ! Annonce Pilzer angoissé.

– Y’a d’autres vaisseau sur le tarmac ?

– Oui le Rosa Monda d’Ajas Stoffer !

– Parfait, attendez-nous, on va tenter un truc !

 

Heure H + 30 :

 

La barge rentre au bercail, pour l’instant la capitainerie de l’astroport ne réagit pas.

 

– Prenez des armes, votre barda et suivez-nous ! Hurle Harnoncourt.

 

Moment d’hésitation.

 

– Ceux qui veulent se farcir vingt ans de bagne peuvent rester là ! Reprend-il.

 

Seul Pilzer le suit, Corelli dans un état de confusion mentale extrême hésite, ne comprenant pas où était passée Lizda. Quand il se décide à rejoindre ses deux complices, ceux-ci sont déjà sortis du vaisseau, alors il rejoint sa cabine et se met à boire de l’alcool.

 

– Prenons un air dégagé ! Pourvu qu’il y ait quelqu’un ! Indique Harnoncourt

 

Les deux hommes approchèrent du Rosa-Monda :

 

– Y’a quelqu’un ? Cria Harnoncourt en activant l’Interphone du sas.

– Oui, c’est quoi ? Répondit une voix féminine faisant pousser un soupir de soulagement au capitaine.

– On a un léger souci sur le Serpentaire, on a besoin d’un petit truc, vous pouvez ouvrir ?

 

Dyane ouvrit le sas et là tout alla très vite : Dyane et Dilos, l’homme qui était avec elle furent mis en respect et conduit dans la salle de pilotage.

 

– Enclenchez le compte à rebours ! Ordonna Harnoncourt.

– De quoi ? Mais je ne sais pas faire ! Mentit Dyane

– C’est quoi votre fonction à bord ?

– Technicienne de bord !

– C’est bien ma veine, et vous ?

– Ingénieur de bord ! Répondit Dilos qui en l’occurrence n’avait pas besoin de mentir.

– Bon on va se débrouiller, Pilzer, vérifie que ces deux andouilles ne soient pas armées et surveille-les !

 

Harnoncourt manipula le tableau de bord, pas longtemps, puisque les commandes sensibles exigeaient une reconnaissance oculaire.

 

– Il nous reste combien de temps à être tranquille, Corelli ?

– Un petit quart d’heure !

– Bon alors, on va utiliser la procédure d’urgence.

– Vous êtes complètement malade ! Protesta Dyane.

– Toi la morue, tu fermes ta gueule !

 

Et un coup sur la nuque l’envoya dans les pommes en l’empêchant de protester davantage.

 

– Ce n’est peut-être pas raisonnable ! Osa Pilzer.

– Tu ne vas pas t’y mettre aussi !

– Mais les risques sont énormes, on ne connaît pas l’état du vaisseau.

– On ne va pas aller bien loin, dans un premier temps on va juste se satelliser, et puisque ce monsieur est ingénieur du bord, il va se débrouiller pour faire un check-up et débloquer les sécurités, tu sauras faire, connard ?

– Oui, mais ça risque d’être long !

– Pas grave ! Conclut Harnoncourt en actionnant le décollage d’urgence.

 

La responsable du cosmoport ne comprit pas ce que signifiait ce décollage non autorisé et en avertit Yolaina qui ne répondit pas, alors elle fit comme sa collègue du bagne, elle envoya un message.

 

Heure H + 50

 

Yolaina sort toute guillerette de chez Greta, par acquis de conscience elle ouvre son récepteur et devient blanche comme un bol de lait : Harnoncourt s’est évadé et le Rosa-Monda a décollé sans autorisation, probablement avec le fugitif à son bord.

 

Elle se dit que sa carrière est foutue et son avenir bien sombre. Dégradée, radiée de la garde et remplacée par cette pétasse de Nysis. Condamnée au bagne elle deviendrait la risée de ses codétenues. Et Greta serait-elle condamnée, elle aussi, alors qu’elle n’avait rien fait ? Comment la protéger ? Fuir avec elle ? Où ça ? Sur la planète on finirait par les retrouver ! Dans l’espace ? Mais partir à bord de quel vaisseau ? Le Rosa-Monda s’était envolé et apparemment personne ne savait piloter le Serpentaire.

 

Alors elle prit une décision, elle démissionnerait dignement en assumant sa faute et implorerait la clémence de la reine afin que Greta ne soit pas pénalisée.

 

Mais auparavant elle tint à se renseigner sur le déroulement de cette évasion hors du commun, manifestement quelqu’un était au courant de ses rendez-vous amoureux ! Qui ? Sans doute Nysis, la salope ! Mais quelle salope !

 

Elle se fit passer les vidéo enregistrées à l’astroport on y voyait la barge réintégrer le Serpentaire, Harnoncourt et un autre individu ressortir et s’en aller, peinards quémander l’ouverture du Rosa Monda.

 

En remontant un peu, elle aurait pu apercevoir Lizda sortir du Serpentaire, mais elle ne le fit pas.

 

Livide, elle sollicita un entretien auprès de reine Russo qui évidemment déjà au courant la reçut de suite :

 

La reine demanda à ce que l’entretien se déroule en tête à tête, cela au grand dam de Nysis qui s’était pointée là sans qu’on ne lui demande.

 

– Alors Yolaina, c’est quoi ce bordel ?

– Tout est entièrement de ma faute, j’ai fait l’erreur de couper mon récepteur.

– En fait tu as été assez faible pour te faire manipuler par une pétasse.

– Non, elle ne m’a pas manipulé, je suis entièrement et seule responsable, je ne suis pas allée lui dire que j’avais coupé mon récepteur, ce n’était pas son problème !

– Tu l’as dans la peau, on dirait !

– Je le concède !

 

La reine la gifla deux fois de suite, puis lui cracha au visage

 

– T’es vraiment une salope !

– Sans aucun doute votre grâce !

– Et fière de l’être, en plus !

– Je n’ai pas dit ça mais j’assume mes actes et mes fautes, la seule chose que j’ose implorer, c’est qu’il ne soit fait aucun mal à Greta.

– Du mal,? Non, mais une bonne leçon pourquoi pas !

 

Yolaina poussa un soupir de soulagement, ainsi Greta s’en tirerait sans trop de bobos !

 

Mais Yolaina n’était pas au bout de ses surprises :

 

– Bon, voyons maintenant les choses autrement, quels sont les dommages que notre communauté aura à supporter suite à ce joyeux bordel ?

 

Yolaina surprise par la question attendit quelques secondes pour répondre :

 

– En fait, je ne vois pas !

– C’est donc une affaire entre mecs, je vais finir par leur interdire de franchir la limite de l’astroport, ils ne font que des conneries. Qu’ils aillent au diable !

 

« Mais où veut-elle en venir ? » se demanda Yolaina un peu larguée.

 

– Tu aurais eu le message à temps tu aurais fait quoi ?

– On cueillait la barge à son arrivée sur l’astroport !

– Oui, évidemment ! Une opération armée, non sans risque, et après il y aurait eu procès et tout le tremblement, nous avons donc évité tout ça ! Il faudra néanmoins qu’on en tire les leçons et qu’on prenne des mesures, des situations bien plus graves que celles-ci pourraient se présenter, genre : si ton récepteur ne répond pas dans les trois minutes, contacter Nysis.

– Mon récepteur ?

– Ben oui pas celui de la boulangère !

– Dois-je comprendre que vous me conservez dans mes fonctions ?

– Pourquoi voudrais-tu que je te sanctionne, cette mauvaise plaisanterie se solde par zéro dommage pour la planète et en plus cela nous permet de prendre de meilleures dispositions pour l’avenir.

– Votre grâce est trop magnanime !

– Tu parles ! L’amour fait parfois faire de belles conneries et crois moi j’en ai fait pas mal de mon côté, alors je peux comprendre ! Et arrête de chialer, t’es moche quand tu pleures.

– Snif !

– Cela dit, on ne va pas gommer le fait que tu as fait une bêtise ! Une bêtise ça mérite une punition, mais ce ne sera pas une affaire d’état, juste un petit jeu entre nous deux. Ce soir tu dineras à ma table en compagnie de Greta, attends-toi à ce que je te fasse quelques petites misères, et prévient ta pétasse que je ne l’épargnerais probablement pas, mais rassure-toi je ne l’abimerais pas.

– Je me plierais à vos désirs votre grâce !

– Même si je demande à Stoffer de t’enculer devant ta copine ?

– Si cela est votre bon plaisir. Euh on fait quoi des trois personnes qui restent à bord du Serpentaire ?

– On leur fout la paix… pour l’instant ! Et maintenant file !

 

Dans l’antichambre Nysis attendait, croyant dur comme fer qu’elle serait reçue par la Reine. Yolaina la croisa en lui adressant un sourire narquois puis en continuant son chemin en sifflotant. Nysis demanda à la secrétaire si la reine avait l’intention de la recevoir, non elle n’avait pas cette intention, elle s’en alla incrédule et dépitée.

 

Lorsque j’ai appris la nouvelle, j’ai failli m’étouffer, mon vaisseau volé comme un simple bicyclette par Harnoncourt, mais où ce con espère-t-il aller avec ? Et je vais faire comment pour le récupérer ? Et puis Dyane envolé avec le vaisseau ! Elle préférait passer du temps dans le vaisseau, là où elle avait toutes ses affaires plutôt que dans la chambre mise à sa disposition au palais et puis ça lui permettait de se faire sauter par Dilos ! Ce con là se figurait que cela me contrariait qu’il s’envoie Dyane. Comme si j’en avais quelque chose à foutre. En attendant je ne sais pas quoi faire, je ne bande même plus ! Bof ça reviendra !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eros Cosmos
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Lundi 19 juillet 2021 1 19 /07 /Juil /2021 15:25

La reine Russo -  8 – Il était deux belles coquines par Nicolas Solovionni

 

bisou1719

Le capitaine Harnoncourt, personnage d’ordinaire assez calme piqua une crise à l’énoncé du verdict, hurlant, protestant et gesticulant à ce point qu’on dû l’exfiltrer manu militari de la salle et l’enfermer. Il ne se calma pas pour autant, on l’aspergera d’eau froide et dès le lendemain une barge volante le transporta à Lerja, l’un des bagnes agricoles de la concession.

 

Sur place on lui attribua une couchette et une tenue de travail.

 

– Voilà, prenez le temps de lire le règlement intérieur et après au boulot, en ce moment, il s’agit de couper des klovkers et de les conditionner, la contremaîtresse vous expliquera.

 

Le règlement intérieur ne racontait pas grand-chose mais précisait les sanctions en cas de vol, bagarre, indiscipline ou fainéantise : des coups de fouet en nombre variable, les éventuels criminels étaient destinés à être mangés. Du moins c’est ce qui était indiqué.

 

On conduisit Harnoncourt sur le lieu de travail, il fallait donc cueillir des espèces de rhubarbes géantes en les cassant à la main. Normal, elles n’allaient pas les doter de serpettes, une arme potentielle.

 

La tâche était rude mais les bagnards avaient droit à des pauses avec distribution d’eau.

 

Harnoncourt dénombra une quarantaine d’esclaves dont seulement six hommes. Il n’aperçut qu’une seule gardienne, mais armée jusqu’aux gencives.

 

A l’heure méridienne, les prisonniers prirent place autour de trois grandes tables en bois. Harnoncourt s’attendait à un brouet insipide, mais fut surpris de découvrir de la nourriture correcte, pas géniale, loin de là mais correcte.

 

Il remarqua que l’un des hommes, trahi par son accent ne semblait pas originaire de la planète. Le soir dans l’immense dortoir, il l’aborda :

 

– Harnoncourt, capitaine de vaisseau, condamné à un an suite à un gros malentendu.

– Gazo, simple matelot, condamné à perpet’.

– Ciel ! T’as fait quoi ?

– Je me suis fait manipuler par une nana et j’ai essayé de leur voler leur pierre précieuse de merde !

– Il parait qu’elle est en toc !

– Pff, c’est le bruit qu’elles font courir pour ne pas qu’on leur pique !

 

Bref les deux hommes échangèrent leur histoire en se donnant le beau rôle, évidemment, Harnoncourt ne trouva pas son interlocuteur très sympathique, mais au moins ne ruminerait-il pas tout seul dans son coin.

 

– C’est comment ici ?

– Si on ne fait pas de connerie, on est plutôt bien traité ! Forcément, elles ont besoin de main d’œuvre, elles ne vont pas nous abîmer.

– Il y a beaucoup de femmes !

– Oui, la plupart ce sont des petites peines, deux mois, trois mois.

– Ça ne pose pas de problèmes ?

– Pas du tout, les relations sexuelles sont tolérées et comme je suis plutôt beau gosse…

– Humm, et pour s’évader ?

– N’y pense même pas, là c’est la mer avec des récifs et des grosses vagues, et il n’y a aucune embarcation. De l’autre côté c’est la forêt, elle est infectée de crabes géants carnivores.

– Des crabes géants ! Et ils ne viennent pas jusqu’ici ?

– Non, ce sont des créatures de l’ombre, ils ne supportent pas le soleil.

 

Les deux hommes se turent quelques intrants chacun à ses réflexions avant que Gazo demande :

 

– Ton vaisseau, elles en ont fait quoi ?

– Elles m’ont dit qu’elles allaient le détruire, mais c’est du bluff, ça coute des sous un vaisseau !

– Donc il est encore sur le tarmac ?

– Pas sûr ! Mon équipage n’a pas été condamné, le vaisseau est sans doute reparti avec mon second ! Ils ne vont pas m’attendre une année !

– Hum !

– Par contre, il y avait un autre vaisseau sur le tarmac, un cargo.

– Donc si on veut se barrer, il faudrait le faire vite !

– On ne pourrait pas attaquer l’une des barges qui atterrit ici ? Suggérera Harnoncourt

– Impossible, tout passe par le grand hangar là-bas qui fait double sas, on ne voit jamais les barges ! Alors les prendre d’assaut à deux c’est même pas la peine d’y penser.

– A deux, peut-être mais si on constituait un commando avec d’autres prisonnières ?

– Ben non, il ne reste que des petites peines et des nanas qui seront bientôt libérées, personne ne prendra ce genre de risque. Et puis même, admettons qu’on réussisse, elles vont aller où, les nanas ?

– On les embarque !

– Alors qu’on est même pas sûr de trouver un vaisseau ? Allons, allons ! Persifla Gazo

– Et si on foutait le feu ?

– Avec quoi ? T’as un briquet, des allumettes ?

– On pourrait trouver du feu dans les cuisines !

– Y’a pas de cuisine les plats arrivent dans les barges et sont réchauffés au micro-onde !

– Alors on est vraiment dans la merde ! Conclut Harnoncourt.

– Tu l’as dit !

– Y’a rien pour se saouler la gueule ?

– Ben non, on n’a pas ça non plus !

 

Yolaina pénétra dans le petit local dans lequel les cinq membres non condamnés de l’équipage du Serpentaire faisaient salle commune :

 

– Bonjour tout le monde ! C’est pour vous annoncer que vous êtes maintenant autorisés à regagner votre vaisseau. Lequel d’entre vous occupait les fonctions de second du capitaine ?

– Moi ! Répondit Corelli, un grand brun moustachu.

– C’est vous le chef, maintenant !

– Pfff

– Vous comptez repartir quand ?

– Justement, on est embêté ! Répondit Corelli, on m’a pris comme second pour ce voyage, mais ce vaisseau est particulier, je ne maîtrise pas toutes les commandes, je me sens incapable de le piloter seul.

– Allons bon ! Et vous comptez faire quoi ?

– Peut-être demander de l’assistance à l’autre vaisseau, ils pourraient éventuellement nous dépanner d’un pilote, sinon nous embarquer comme passagers !

– Comme ça, gratuitement ?

– La solidarité entre équipages, ça existe !

– Sauf que vous risquez d’attendre un certain temps, Ajas Stoffer, leur capitaine est en flirt de longue durée avec notre reine !

– On attendra !

– Vous aurez assez de vivres ?

– Ça devrait aller, sinon vous aurez bien quelques petits boulots à nous proposer.

– Peut-être, peut-être…

 

Ils se regardèrent tous, dubitatifs, après le départ de Yolaina.

 

– Ça va on n’a pas le couteau sous la gorge ! Tenta de relativiser Corelli, demain j’irais voir Stoffer, le capitaine du Rosa Monda.

 

De mon côté, j’avais mis au courant Dyane et Nerren, mes adjoints de la situation :

 

– Je suis en ce moment au mieux avec la reine, mais elle n’a pas de budget pour nous récompenser…

 

Je dû subir les protestations véhémentes de mes deux collaborateurs avant de pouvoir continuer.

 

– Puisque c’est ça on pique la pierre et on se casse !

 

J’expliquai alors ce que m’avait confié la reine

 

– C’est du bluff ! Protesta Dyane

– On a un analyseur de métal dans le vaisseau, non ? On verra bien si c’est du toc ! Argumenta Nerren

– Oui mais pour le passer à l’analyseur il faut le piquer !

– Pas forcement ! Répondis-je.

 

Je venais d’avoir une super idée, l’expliquais à mes collaborateurs, puis en parlais à la reine :

 

– J’ai une solution pour faire cesser définitivement les convoitises autour du « Globo de Khar »…

 

Le lendemain, mon équipage au grand complet, ainsi que ce qui restait de celui de « Serpentaire » fut convié à une petite conférence, présidée par Yolaina.

 

Celle-ci se livra en préambule à un rapide exposé où elle répéta devant l’assistance ce que m’avait confié la reine Russo sur l’histoire conjointe de la concession et de la pierre fétiche.

 

– Et maintenant nous allons nous livrer à une petite démonstration, Capitaine Stoffer, avez-vous apporté votre appareil ?

– Il est là !

– Je vais demander à deux personnes de l’assistance de me prêter un bijou pendant quelques secondes :

 

Corelli tendit sa chaîne en or, la voix synthétique de l’analyseur rendit son verdict :

 

– 75 % or, 15 % argent, 10 % cuivre

– Un autre bijou, s’il vous plaît, de l’argent ce serait bien !

 

Un type de mon équipage tendit sa gourmette :

 

– 90 % argent, 10 % cuivre.

– Et maintenant au tour du « Globo de Khar »,

– 95 % oxyde de zirconium

– Et voilà, j’espère que cette petite démonstration toute simple fera taire les rumeurs, le vrai bijou n’est pas chez nous, nous ne savons pas où il est et on s’en fout complètement. Des questions ? Pas de questions, alors messieurs-dames, Capitaine je vous souhaite une bonne journée.

 

Yolaina partie, Dyane s’approcha de moi :

 

– Ça ne prouve rien, ils ont pu planquer l’original ailleurs !

 

Quelle tête de mule !

 

– Et quand bien même, tu le récupérerais comment ?

 

Pas de réponse. Puis Corelli s’approcha de moi et me fit part de ses soucis.

 

– Je n’ai personne à vous prêter, vous prendre comme passagers, je ne peux pas vous refuser ça, mais je n’ai pas l’intention de partir de suite.

– Dans combien de temps ?

– Aucune idée, je me trouve très bien ici.

– Et nous prêter votre vaisseau ?

– Ne rêvez pas, Corelli !

– Et si je vous demandais d’intercéder auprès de la reine pour gracier notre Capitaine.

– J’aurais quoi en échange ?

– Ma reconnaissance éternelle !

– C’est trop gentil ! Mais je vais essayer quand même ! Répondis-je fort hypocritement.

 

En effet, je n’avais absolument aucunement l’intention d’accéder à cette démarche, je vivais en ce moment un véritable amour fou avec la splendide reine Russo et ne souhaitais pas l’importuner en abordant un sujet susceptible de la froisser.

 

Le lendemain, j’annonçais à Corelli que la reine se montrait intraitable.

 

– Mais qu’est-ce qu’on va faire ? Se lamenta l’homme.

– Attendre !

– Un an ?

– Harnoncourt sera peut-être libéré avant pour bonne conduite.

 

J’ai énoncé ça ne sachant même pas s’il existe ici des remises de peine, et puis pour être très franc, le sort d’Harnoncourt m’indiffère complètement. Pour son équipage, ça m’embête un peu, mais bon, je pourrais toujours les prendre en passagers quand la reine et moi seront lassés l’un de l’autre.

 

Tous les jours Yolaina rejoignait Greta dans la coquette chambre qu’on lui avait attribuée, pendant une heure, elles faisaient l’amour et la capitaine des gardes débranchait son récepteur ne souhaitant pas être dérangée. De toute façon, pensait-elle, désormais rien de fâcheux ne pouvait arriver sur la planète.

 

Après s’être fougueusement embrassées les deux femmes se retrouvaient rapidement à poil. Grata pouvait asine en guise de préalable se régaler des jolis tétons gonflées de plaisir de sa jolie partenaire brune, laquelle n’était jamais en reste pour lui rendre la pareille.

 

– Regarde ce que j’ai apporté ! s’écria Yolaina en sortant de sa sacoche un magnifique gode ceinture.

– Hum, ce n’est pas le même que l’autre fois ? Demande Greta.

– Ben non ! Celui-là je m’harnache avec et je peux t’enculer comme un homme. Tu ne connaissais pas ?

– Si, j’ai déjà enculé quelques bonhommes avec, mais on ne s’en est jamais servi sur moi !

– Lèche-le un peu, je veux voir comment tu fais avec les bites !

 

Greta se preta malicieusement à ce petit jeu, faisant jouer sa petite langue agile sur le gland en latex avant de se livrer à quelques aller-et retour en bouche.

 

– Impressionnant ! Commenta Yolaina. Maintenant mets-toi en levrette, ma cocotte, je vais te défoncer le cul !

– Je préférerais que ça passe en douceur !

– Mais bien sûr que ça va se passer en douceur, est-ce que tu crois vraiment que j’ai envie de brutaliser ?

– On ne sait jamais, l’amour vache, ça existe !

– Et tu apprécierais ?

– Question de circonstances, si c’est un jeu, pourquoi pas ?

– Tu me donnes des idées, alors tu te mets en position où tu attends que l’océan s’évapore ?

– On y va, on y va !

 

Greta se mit donc en levrette, le popotin relevé et offert aux désirs concupiscent de sa jolie complice.

 

– Quel cul ! Quand même !

– Faudra t’en remettre !

– Ben justement je ne m’en remets pas ! Répondit Yolaina en gratifiant sa partenaire d’un gros bisou sur la fesse droite, tout en pelotant énergiquement l’autre.

– Vas-y continue, j’adore qu’on me pelote les fesses !

– Je te flanquerais bien vingt coups de badines pour rougir un peu tout ça !

– Dix, ça devrait suffire !

– Allons-y pour quinze.

– D’accord, punis-moi, insulte-moi…

 

« Puisque c’est un jeu… »

 

Le premier coup lui cingla fortement la fesse gauche laissant une strie rougeâtre.

 

– Aïe !

– Tiens, traînée, tiens morue !

– Aïe, ouille, ouille !

– Tu veux que j’arrête ?

– Non, continue.

– Tiens, salope, suceuse de bite, morue !

– Morue, tu l’as déjà dit ! Aïe

– Et alors ? Impertinente en plus !

– Aïe

– Tiens, radasse, pétasse, chiennasse.

– Aïe !

– On en est à combien ?

– 14 je crois

– Tricheuse, moi j’ai compté douze.

 

Et Yolaina frappa les trois derniers coups dans la foulée. Puis un autre !

 

– Oh, on avait dit quinze !

– Celui-là c’est pour t’apprendre à mentir ! Répondit-elle en reposant la badine.

 

Greta s’en alla dans la salle de bain examiner son fessier !

 

– Eh bien dis-donc tu n’y es pas allé avec la main de la mer Morte ! Comment je vais faire pour m’assoir ?

– Tu n’as pas besoin de t’assoir pour me lécher la chatte !

– Je ne lèche pas la chatte de méchantes ! Se moque-t-elle.

– Lèche-moi le cul, alors !

– Surement pas !

– Ce n’était pas une suggestion, c’était un ordre !

 

Alors Greta qui était très joueuse accepta, passa derrière sa camarade qui lui offrit son joli cul.

 

C’est avec la langue que Yolaine entreprit le joli fessier. Elle en écarte les globes, vient humer le trou du cul avant de le lécher consciencieusement, se régalant de sa texture subtile et de son léger fumet.

 

« Et maintenant » se demanda la belle lécheuse, « je l’encule avec le gode ou je la doigte un peu ? »

 

Ce sera les doigts, parce que ça fait durer le plaisir et puis parce que c’est vivant, le gode quand il sera dans le cul, il ne sentira rien, les doigts, si !

 

– Oh, oui, ramone-moi le trou du cul ! L’encourage Greta. Mets-en une deuxième !

– Il y en a déjà deux !

– Alors mets en un troisième !

– D’accord, mais je te préviens, si mes doigts ressortent avec du caca, je te les fais lécher.

– Ce n’est pas un problème !

– T’es vraiment une salope !

– Oui, mais tu as l’air de bien t’en accommoder de ta salope !

– Bien sûr, t’es trop craquante.

 

Et dans un grand élan de tendresse, Yolaina se précipite sur le visage de sa partenaire, trouve ses lèvres et lui octroie un baiser aussi fougueux qu’humide.

 

– Tu ne fais pas lécher tes doigts ?

– Tu veux vraiment faire ça ?

– Oui c’est marrant, j’aime bien !

– Il n’y a pas grand-chose !

– Justement, c’est très bien comme ça !

 

Et après avoir pourléché les doigts de son amante, Greta se remit en position afin de recevoir le gode-ceinture dans son troufignon.

 

– Ecarte moi tes fesses de pute que je t’encule !

RussoH

Et c’est parti, ça va, ça vient, Yolaina se déchaîne, s’activant en cadence comme si elle était sur une machine dans une salle de sport. Greta, elle, voit son excitation monter de façon inexorable, elle halète, elle pousse de petits cris et elle mouille d’abondance.

 

Et bientôt son plaisir monta crescendo jusqu’à ce quelle jouisse dans un cri fulgurant.

 

– Salope, tu m’as fait, joui du cul !

– Hé, hé ! Tu veux peut-être sucer le gode ?

– Tu crois que je vais me dégonfler ?

– Non, les petites salopes, ça ose tout !

 

Et sans hésiter un seul instant, Greta embouche le gode-ceinture et le nettoya de ce qui le polluait.

 

– Ça va, tu te régales ?

– Quand je suis excitée comme ça, je peux faire beaucoup de choses !

– Bon, à toi de me faire jouir, viens me lécher la moule, je ne tiens plus en place.

 

Evidement Greta s’acquitta de cette tâche avec gourmandise, passion et amour.

 

– Hum, elle est trop bonne ta chatte !

– Et ma bouche ?

 

A ce signal les deux femmes se roulèrent un patin d’enfer avec une telle fougue que le bas e de leur visage en devint baveux

 

– Elle est bonne ma salive ? Demanda Yolaina. .

– Délicieuse !

– Ouvre ta bouche je vais t’en donner encore !

– Vas-y crache-moi dans la bouche !

 

Yolaina le fit plusieurs fois, complètement subjuguée par l’étrange beauté de sa partenaire.

 

– Fais-moi boire ta pisse ! L’implora Greta.

– J’allais te le proposer.

 

Le jet coula dans son gosier li tapissant le palais tel un grand cru.

 

– On fait une belle paire de salopes, non ? Commenta Yolaina.

– Qu’importe ce qu’on est, l’essentiel est que l’on s’aime !

– Humm ! Tu me fais craquer !

 

Lizda, reléguée aux cuisines royales rongeait son frein, les deux vaisseaux immobilisés sur le tarmac semblaient la narguer.

 

Souvenirs, souvenirs… Au sortir de l’adolescence, la belle Lizda tomba amoureuse d’un beau capitaine qui faisait escale sur la planète, l’attirance étant réciproque, il l’embarqua sur son vaisseau et ils furent heureux quelques mois avant qu’ils ne commencent à se chamailler et qu’il lui foute des baffes. Abandonnée sur une planète minable elle survécut de petits boulots y compris en monnayant ses charmes. Elle rencontra des tas de gens, puis prise d’une crise de nostalgie, elle souhaita retourner sur Mijarka, sans que l’histoire nous précise comment elle fit.

 

Bien lui en prit puisqu’elle devint quelques temps la favorite de la Reine. Mais l’idylle ne dura pas, malgré le fait qu’on lui conserva d’importantes prérogatives au sein du palais, Folle de rage et de jalousie, elle jura de quitter de nouveau la planète et cela définitivement.

 

Plus facile à dire qu’à faire, les cargos qui atterrissent périodiquement sur la planète étaient toujours les mêmes avec leurs équipages de soudards patibulaires. Elle voulait bien se prostituer pour payer son voyage mais pas avec n’importe qui. Le vaisseau d’O’Neal qui se posait pour la première fois sur la planète parut lui offrir une opportunité, voulant mettre tous les atouts de son côté, elle entreprit de se faire draguer par Gazo, un bellâtre, membre de l’équipage en lui faisant miroiter la possibilité de subtiliser le « Globo de Khar ». Nous avons vu plus avant comment cette tentative se transforma en fiasco, La reine qui n’était pas méchante, aurait pu la faire condamner au bagne, elle s’était simplement retrouvée en cuisine et depuis elle rongeait son frein, mais ça, nous l’avons déjà écrit.

 

Alors, lequel des deux équipages aurait l’honneur de sa visite intéressée ?

 

En cuisine, les ragots vont bon train, et connaissant la situation embarrassée de l’équipage du « Serpentaire », c’est donc sur mon vaisseau qu’elle jeta son dévolu.

 

Dyane peu d’humeur ces temps-ci l’envoya vertement promener !

 

En désespoir de cause, elle se rabattit sur le « Serpentaire ».

 

Prétextant une indisposition imaginaire, elle prit une journée de congé et s’en alla surveiller les rarissimes allées et venues sur le tarmac de l’astroport.

 

Au bout d’une heure d’attente, elle aperçut Corelli, le second du capitaine, qui se rendait à la buvette, elle lui emboîta le pas.

 

L’endroit était d’ordinaire peu fréquentée sauf quand un vaisseau atterrissait, ou quand il allait repartir, à ces occasions les équipages venaient y boire, s’amuser et profiter des charmes de quelques filles volontaires pour louer leurs appâts.

 

Mais aujourd’hui, il n’y avait pas grand monde sinon quelques filles affectées aux travaux de maintenance de l’astroport.

 

Corelli s’approcha du bar, une jolie blonde lui demanda ce qu’il désirait

 

« Merde, elle ne va pas me le piquer, ce beau moustachu ! » De dit Lizda qui sans perdre de temps, s’approcha du bar et interpella l’homme.

 

– Tu me payes un verre, beau moustachu ?

 

L’homme n’était pas stupide et savait pertinemment ce que signifiait une telle proposition. Il n’était pas spécialement venu pour ce genre de choses, voulant simplement se changer les idées, mais ne dit-on pas que le sexe est un excellent antidépresseur ? Tant qu’à faire il aurait préféré la pulpeuse serveuse du bar, mais peut-être ne montait-elle pas avec les clients.

 

Il accepta donc la proposition et ils s’attablèrent.

 

– Tu cherches un client ? Demanda l’homme

– Non je cherche un vaisseau !

– Pardon ?

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eros Cosmos
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Lundi 19 juillet 2021 1 19 /07 /Juil /2021 15:20

La reine Russo - 7 – Diner intime avec la Reine par Nicolas Solovionni

FLL flag

En attendant qu’une décision soit prise, on plaça l’équipage en cellule, deux par deux et en les mettant sur table d’écoute, parce que « on ne sait jamais ». Et comme ils étaient en nombre impair, on accompagna le capitaine Harnoncourt d’un mouchard ou plutôt d’une moucharde et bien gaulée en plus.

 

Harnoncourt trouva la ruse fort grossière, mais ne fut pas trop rassuré, il n’était pas évident que l’ensemble de l’équipage comprenne la ruse, or si quelqu’un se mettait à évoquer le gros mensonge concernant Herbert, il était mal, très mal.

 

Mais en fait les choses se passèrent différemment :

 

Yolaina me montra les visages des types morts sur le tarmac, j’en connaissais certains de vue, mais surtout j’identifiais Davenport, ainsi que le gars qui m’avait refilé le tuyau sur Vargala.

 

L’affaire aurait pu en rester là si Yolaina n’avait pas eu l’idée de me montrer également les photos de l’équipage, je connaissais de vue Harnoncourt et la plupart des autres, mais la surprise, la grosse surprise…

 

– C’est un gars de l’équipage celui-ci ? M’étonnais-je devant la photo d’Herbert.

– Un technicien de bord qu’il nous a dit.

– C’est l’un des assassins de Karlson.

– Il se serait fait embaucher pour superviser l’opération ?

– Je crois en fait que c’est lui l’organisateur !

– Sans que l’équipage le sache ?

– Peut-être mais je n’en vois pas l’intérêt.

 

Je réfléchis quelques instants et me fait préciser les attributions de chacun des membres de l’équipage. Yolaina fit l’énumération

 

– Sandora Muller, technicienne de bord…

– Quoi ? Deux techniciens de bord pour à peine vingt personnes ? Ça ne tient pas debout, à mon avis vous devriez l’interroger de nouveau.

– On va aller la chercher, vous restez avec moi ?

 

Sandora arriva encadrée par deux gardiennes, une belle brune métissée, restée entièrement nue depuis sa descente du vaisseau, elle n’en menait pas large.

 

– Bon ! Commença Yolaina, d’abord une petite mise au point. On était d’abord parti sur l’hypothèse que l’équipage n’avait rien à voir avec ce qui s’est passé sur le tarmac. Depuis on en est beaucoup moins sûrs !

 

La Sandora devient blanche comme une craie.

 

– Alors voilà, ici c’est simple, ceux qui n’ont rien à se reprocher seront libérés, les complices des criminels seront châtiés suivant leur niveau d’implication, ça peut aller de l’esclavage dans nos champs pour une durée plus ou moins longue, jusqu’à la mise en broche, on est un peu cannibale, ici ! Alors maintenant, question : pourquoi deux techniciens de bord ?

 

Sandora à la tremblote, elle parvient à articuler :

 

– J’ignore pourquoi Herbert a été enregistrée comme technicien de bord, en réalité c’est moi qui faisais tout le boulot.

– Qui t’as dit qu’Herbert était enregistré comme technicien de bord ?

– Le capitaine !

– Et à quel moment ?

– Non !

– Comment ça, non ?

 

Et c’est les grandes eaux, Sandora craque.

 

– Je ne peux pas ! Qu’allez-vous me faire ?

– Ça dépend de ce que tu vas nous sortir :

– Il nous a dit ça après la fusillade.

– Autrement dit Harnoncourt a essayé de couvrir Herbert !

– J’en sais rien, laissez-moi tranquille, je ne sais rien de plus !

– Il t’as dit ça à toi personnellement ?

– Non, on était tous réunis.

 

Echanges de regards entre Yolaina et moi, nous n’avons plus de questions.

 

– O.K., vous ne la remettez pas en cellule, collez-là dans une chambre confortable mais fermée à clé, donnez-lui à boire et à manger ! Ordonna Yolaina aux gardes

– Euh, je pourrais avoir des fringues ?

– Mais oui ma grande, on va bien te trouver un joli pyjama !

 

Harnoncourt se maudissait d’avoir inventé ce stratagème impliquant Herbert. Il réfléchit à ce qu’il lui faudrait dire si la supercherie était découverte. Mais aucune des explications possibles ne le satisfit, il dirait donc la moins mauvaise.

 

– Nous avons appris que vous avez demandé à votre équipage de dissimuler le véritable rôle de Monsieur Herbert. Commença Yolaina quand Harnoncourt fut emmené devant nous

– Bravo les mouchards ! Rouspète le vieux briscard.

– On vous écoute !

– C’est tout simple ! Je dois dire en préalable que Herbert m’avait payé pour l’acheminer ici avec ses hommes sans me dire de quoi il retournait, je me doutais bien qu’il s’agissait d’une action dangereuse et musclé, mais il s’est bien gardé de m’en fournir les détails.

– C’est plausible ? Me demanda Yolaina

– Oui, ça se défend, Herbert n’avait aucun intérêt à lui indiquer le but de sa mission, faute de quoi le capitaine aurait pu demander une participation, avec toutes les complications qui vont avec.

– Admettons, mais ça ne répond pas à la question :

– Quand votre sono nous a demandé de nous rendre, j’étais seul avec Herbert, il m’a dit que vous bluffiez et m’a demandé de décoller, ce que j’ai refusé. J’ignorais s’il était armé, je lui ai proposé cette solution alternative, il a accepté.

– Hum ! Mais quand on vous a interrogé, vous auriez pu dire la vérité au lieu de tout mettre sur le dos de Davenport !

– Oui, mais si ça avait marché, je sauvais la vie d’Herbert, et il m’en aurait été recevable, c’est la carte que j’ai jouée. Il faut croire que c’était une mauvaise carte

 

Restait Herbert !

 

– Bon, on sait tout ! Tu n’as jamais été technicien de bord, c’est toi qui as payé Harnoncourt pour t’acheminer sur notre planète, et c’est toi qui es à l’origine de cette charge sauvage et ridicule sur le tarmac. Maintenant on t’écoute.

 

Contrairement à Harnoncourt, Herbert, pensant que la supercherie passerait comme une lettre à la poste, n’avait rien préparé, aussi se trouve-t-il complètement déstabilisé devant cette avalanche d’accusations !

 

– Tout ça c’est des conneries, c’est une machination !

– Alors, qu’en est-il ?

– Il en est que vous me cassez les couilles. Si vous avez quelque chose à me reprocher, j’exige un avocat.

– Vous en aurez un, mais ça m’étonnerait qu’il puisse vous sauvez. Par contre, si vous vous décidiez à collaborer, on pourrait éventuellement vous trouver des circonstances atténuantes.

– Merde !

– Sachez quand même, espèce de malpoli, que vos agissements relèvent d’un tribunal de guerre, le procès aura donc lieu très vite, sans doute demain. En ce qui vous concerne, nous réclamerons la peine de mort. Dans ce cas, vous serez condamné à être mangé, en plusieurs fois, un jour un bras, un jour une cuisse, on sait faire durer ! Vous n’avez toujours rien à ajouter ?

 

Herbert devient livide mais ne bronche pas, réfléchissant déjà à la façon dont il pourrait s’évader.

 

Le procès eut lieu le lendemain, la reine Russo présidait, Yolaina assurait l’accusation et Nysis avait été commise avocat de la défense

 

L’affaire fut brièvement menée, interrogatoire d’identité, puis la même question pour tous les membres de l’équipage : « étiez-vous au courant des objectifs de monsieur Herbert ? »

 

Harnoncourt réitéra ses aveux et Herbert joua à la carpe.

 

Yolaina demanda une peine de principe pour l’équipage sauf pour Sandora, elle chargea modérément Harnoncourt en demandant deux ans d’esclavage mais lourdement Herbert en demandant la peine capitale.

 

Nysis demanda la relaxe pour l’équipage, une peine de principe pour le capitaine qui n’avait que peu de chose à se reprocher. Quant à Herbert, elle demanda qu’on lui octroie une mort rapide parce qu’on ne répond pas à la barbarie par de la barbarie.

 

– Tu parles d’une avocate ! S’indigna l’intéressé.

– Silence ou je rajoute un outrage à magistrat !

– Au point où j’en suis vous pouvez rajouter tout ce que vous voulez !

 

A peine un quart d’heure plus tard ! Une greffière vient lire le verdict !

 

– Le tribunal en ayant délibéré ordonne la relaxe pour la totalité des membres de l’équipage, des chambres libres leur seront attribuées en attendant que soient réglés les détails de leur rapatriement. Le capitaine Harnoncourt est condamné à un an de travaux forcé en temps local dans nos champs, Herbert est condamné à être mangé en petits morceaux…

– Bande de salopes ! Hurla l’intéressé !

– Reconduisez cette saloperie en cellule !

 

Le soir la reine Russo m’invita dans ses appartements privés à partager son dîner. J’allais donc enfin savoir ce qu’elle allait m’offrir en échange de mes bons et loyaux services.

 

J’ignorais bien évidemment comment allait se dérouler ce repas et qui y était convié. J’interrogeais mes seconds, ils n’avaient pas été invités.

 

Je m’y rendis donc, avec un doigt d’appréhension espérant qu’on ne me ferait pas bouffer Herbert. Une pensée stupide me traversa alors l’esprit :

 

« Impossible ! Il n’a pas eu le temps de mijoter ».

 

Tainath l’accorte soubrette (parce que les soubrettes sont toujours accortes) à la peau couleur de caramel et aux yeux en amande me conduisit dans la salle à manger de « Sa Grace » en dodelinant du popotin.

 

Je m’attendais comme la veille à une immense table rectangulaire avec fleurs et chandeliers. Ben non la table était bien là, mais aucun couvert n’y était dressé ! « Bizarre, bizarre ! » me dis-je avant que mes yeux ne découvrent dans un coin, une table ronde avec ses assiettes, ses couverts et sa verrerie…. Pour deux personnes ! Il s’agira donc d’un diner en tête à tête ! Ah, bon !

 

N’empêche que je suis tout seul dans cette pièce et ne sais pas où me mettre, alors j’attends !

 

Au bout de cinq minutes, la porte s’ouvre :

 

– Sa grâce Russo ! Annonce la soubrette avec une certaine solennité.

 

La voilà qui arrive, j’incline la tête de façon protocolaire.

 

– Installons-nous ! J’ai grand appétit ! Mais avant Champagne !

 

Je suis incapable de sortir une parole, subjuguée par le spectacle qu’elle m’offre. La reine s’est en effet revêtue en haut d’un simple gilet de dentelles jaune ouvert sur une magnifique poitrine nue ! En bas une longue jupe très fine noire et assez transparente, Je ne peux pas voir s’il y a une culotte en-dessous

 

– Remettez-vous, capitaine, ce n’est qu’une poitrine !

– Elle est très belle !

– Merci ! Trinquons !

– Volontiers !

 

Tainath, la jolie soubrette remplit les coupes, on trinque, on boit. J’ai toujours l’appréhension idiote dans ces cas-là de tomber sur un verre empoisonné, mais non tout va bien !

 

– Pas terrible, celui-ci ! Commente la reine, j’ai du mal à en importer du bon, mais goutez donc ces crevettes, on les pêche ici, mais à l’origine, ce sont des crevettes terriennes, elles ont juste un peu muté mais en bien !

 

C’est vrai qu’elles étaient excellentes !

 

– Bon, maintenant parlons affaires, reprit la reine, vos informations étaient bonnes et nous avons probablement évité une tragédie. Cela mérite récompense !

 

Ah, enfin !

 

– Il vous faut savoir un certain nombre de choses, vous êtes-vous intéressé à l’histoire de la planète, capitaine ?

– Pas trop, à vrai dire, et les bases de données ne raconte pas grand-chose.

– Au départ, il y avait ici une base scientifique, et puis comme partout, suite à des restrictions budgétaires, la concession a été abandonnée, un escroc a réalisé une vente fictive. Un vieux couple très friqué s’y est installé et a fait construire le palais. Sur ces entrefaites la véritable mise en vente a été réalisée, c’est notre première reine qui l’a acheté à un prix bradé. Quand elle a débarquée pour prendre possession des lieux avec une vingtaine de femmes, une grosse surprise l’attendait. Déjà ce palais non décrit dans le contrat de vente, à l’intérieur on a retrouvé le cadavre de madame décédée probablement de mort naturelle, celui de monsieur n’a pas été retrouvé, mais elles n’ont pas trop cherché non plus. En fouillant on a trouvé une collection de bijoux dont le « Globo de Khar ». Nous avons fait venir un expert, les bijoux étaient authentiques, leur vente allait nous permettre de développer notre communauté…

– Leur vente ?

– Attendez ! Avant de les vendre, nous avons demandé à l’expert de nous faire une reproduction en zirconium amélioré du « Globo de Khar ». Vous vous sentez mal, capitaine ?

– Non, non tout va très bien ! Mentis-je.

– Vous comprenez maintenant pourquoi nous tenons tant à ce caillou en toc, c’est le symbole de notre communauté, il nous a permis de vivre et de prospérer décemment.

 

A ce stade je me demandais si la reine Machin n’était pas tout simplement en train de me baratiner. Facile à vérifier :

 

– Cette vente a eu lieu quand ?

– La première année de notre implantation, il y a de cela plus de cinquante ans.

 

Le piratage du vaisseau transportant le propriétaire actuel du « Globo de Khar » datait de quatre ou cinq ans, ce qui rendait vraisemblable les dires de la reine.

 

Mais je n’étais pas au bout de mes désillusions.

 

– Il serait intéressant, mon cher monsieur, que cette histoire s’ébruite, sinon on ne va pas arrêter de venir nous faire chier. Pourriez-vous me rendre ce service capitaine ?

– Mais très certainement !

– Vous étés un chou !

 

Voilà que je suis un chou, à présent !

 

– Alors la récompense, reprit-elle, je ne sais pas ce qui vous aurait fait plaisir mais il vous faut savoir que notre situation budgétaire n’est guère brillante, nous avons dû nous endetter, nous arrivons à bien vivre et en ce qui me concerne moi et ma cour, nous vivons même très bien, mais nous sommes loin de rouler sur l’or. Alors capitaine, vous et votre équipage profitez de ce que peut vous offrir cette planète, un bon climat, de la bonne chère, je n’ose pas dire du bon vin; puisque nous n’avons que de la piquette, mais des belles femmes peu farouches, des vacances de rêves en quelque sorte !

 

Je rêve ! Tout ça pour gagner des vacances à l’œil ! Je l’ai mauvaise !

 

– Puis-je espérer que mes frais seront remboursés à titre de dédommagement, je vais repartir à vide et…

– Mais bien sûr mon chou ! Présentez-moi ta facture et je te l’arrondirais même un petit peu ! C’est la moindre des choses.

 

J’ai failli lui répondre que « sa grâce » était trop bonne » mais je me suis dégonflé.

 

– Je constate mon cher capitaine que vous n’arrêtez pas de me reluquer ma poitrine depuis tout à l’heure !

– Si cela vous offense, j’en suis désolé, mais comment pourrais-je ne pas la voir ?

– Je ne suis pas offensée, j’aime qu’on me regarde ! J’aime qu’on me caresse !

– Dois-je prendre ces propos comme une invitation ?

– C’en était une !

– Otez-moi d’un doute ! Je me figurais que sur cette planète les hommes étaient considérés comme des êtres inférieurs.

– Certes, mais nous ne sommes plus aussi psychorigides qu’avant. Nous n’avons pas l’intention d’abolir notre gynocratie, puisque nous y trouvons avantage, mais avoir des rapports avec un homme, n’est-ce pas une délicieuse et innocente perversion ?

 

Que voulez-vous répondre à ça ? Sinon détourner la conversation, et puisqu’elle me laisse le champ libre…

 

– Je peux caresser là ? Demandais-je en lui touchant le bas de son sein droit.

– Vous pouvez caresser partout !

 

Partout, partout encore faudrait-il que je puisse avoir accès, mais pour la poitrine ça va, je caresse, j’empaume, j’approche mes lèvres guettant sa réaction, et comme elle ne proteste pas, je lèche, j’aspire ses jolis tétons.

 

– Décidemment, ma poitrine vous plait ?

– Oui !

– Imaginez que je coince votre bite entre mes deux nichons et que je vous fasse jouir de cette façon.

 

Je n’en reviens pas de cette réplique aussi vulgaire qu’inattendue, mais paradoxalement cela m’excite, n’est-ce point émoustillant qu’une femme du monde s’encanaille avec des mots grossiers ?

 

– J’imagine volontiers

– Alors sort-moi donc cette queue que je la mette dans ma bouche ! Je l’ai bien apprécié hier, j’en reprendrais bien un petit peu !

 

Je vais pour ouvrir ma braguette, mais elle m’arrête dans mon élan :

 

– Non pas comme ça, mon cher, un peu de délicatesse, mettez-vous intégralement nu, ce sera plus romantique !

 

Je le fais donc et Tainath, la soubrette, vient gentiment prendre possession de mes fringues qu’elle dépose sur le dossier d’une chaise, bien dans ses plis Elle fait de même avec le peu d’habits que portaient la Reine.

 

A poil, celle-ci est magnifique, nous nous approchons l’un de l’autre, très près, j’ai ma bite contre son ventre, merveilleuse sensation !

 

Nous nous caressons mutuellement et sa grâce ne trouve rien de mieux à faire que de s’emparer de mes tétons et de mes les tortiller avec une certaine énergie.

 

J’adore cette caresse qui me fait me pâmer et me fait bander encore plus dur.

 

– T’aimes, ça, petite salope, hein ?

 

Voilà que je suis sa petite salope, à présent.

 

– Tu ne m’as pas répondu ! Insiste-t-elle.

– Oui, j’aime ça !

– Je veux t’entendre dire que tu es une petite salope !

 

On ne va pas la contrarier, la souveraine d’opérette !

 

– Je suis sûre que tu aimes bien les petites misères ?

– Juste les petites !

– Non, mais, je n’ai pas l’intention de t’abimer, mon petit chou ! Montre-moi donc ton cul !

 

Je me tourne, lui fais voir mes fesses, elle me complimente, mais souhaite que je les écarte.

 

– Il est marrant ton trou, je suis sûre que tu aimes y introduire des machins ?

– Ça m’arrive !

– C’est bien ce que je pensais, tu te fais enculer aussi ?

– Ça m’est arrivé !

– Hum, dommage que je n’ai pas un beau petit esclave pour qu’il t’encule devant moi, ça t’aurait plus, n’est-ce pas ?

– Pourquoi pas ?

– Mais t’es vraiment un gros cochon !

– Disons que j’aime les bonnes choses !

– C’est ce qu’on va voir, Tainath, prend la badine et flanque donc vingt coups sur les fesses à mon invité.

 

J’espère qu’elle ne va frapper trop fort, la soubrette !

 

Non ça va, c’est supportable, je ne vois pas de miroir, mais à tous les coups, je dois avoir après cette petite fantaisie, les fesses rouges comme un coquelicot.

 

– Ça fait du bien, non ?

– Disons que ça chauffe !

– Mon pauvre choux, ça t’a peut-être donné soif ?

– Ma foi…

– Tu aimerais goûter à mon pipi ?

– Mais bien volontiers, votre grâce !

– C’est un honneur rare, tu y auras droit après le dessert si j’y consens, mais en attendant Tainath va t’offrir le sien.

 

– Bouh ! Je suis contrarié, je voulais le pipi de la Reine, mais non, je rigole. Tainath s’approche de moi et me fait admirer sa jolie chatte aux lèvres chocolatées qu’elle écarte afin de m’exhiber son petit trésor tout rose.

 

Elle prend un verre, pisse dedans en le remplissant presque à ras bord et me le tend, j’aime bien les jeux de pipi, mais là il en a d’abondance. Je goûte, c’est très bon, mais j’en laisse la moitié.!

 

– Alors ?

– Délicieux ! Mais j’en garde un peu pour tout à l’heure.

 

A tous les coups je vais me faire engueuler, non, même pas.

 

– T’as gagné le droit de lui nettoyer la chatte, on va voir ce que tu sais faire avec ta langue.

 

Alors, là, ça n’a rien d’une corvée, j’adore lécher un joli minou. Je cherche simplement comment nous disposer. Mais la soubrette s’est déjà saisie d’un coussin qu’elle pose sous ses fesses, en s’allongeant par terre. Je n’ai plus qu’à aller la rejoindre, langue en avant.

 

Et c’est parti, je lèche les gouttelettes d’urine dont sa chatte est imbibée, puis je continue à lécher, la coquine doit être une chaudasse parce qu’elle se met à mouiller, c’est délicieux tout ça, je me régale.

 

Et la voici qui commence à se trémousser de façon très significative en produisant des halètements de plaisir, je continue, je m’active, elle gigote de plus en plus, je porte l’estocade en attaquant son clitoris. Un cri, elle a joui.

 

Je me relève, je suis content, j’aime bien faire jouir les femmes.

 

– Une nana de la garde entre dans la pièce en grandes enjambées et stoppe en plein milieu.

 

– Excusez-moi votre grâce, j’ai entendu du bruit…

– Tout va bien, c’est juste cette chienne qui ne sait pas jouir en silence. Tu peux te retirer. Tainath, fait venir les amuse-gueules.

 

La soubrette va pour récupérer sa culotte.

 

– Laisse cette culotte tranquille, je te trouve très bien avec la chatte à l’air !

– Comme il vous plaira, votre grâce !

 

Elle disparaît dans un petit vestibule et réapparait presque aussitôt en poussant une table roulante.

 

Et là j’ai eu très peur ! Car la table est particulière : il y a dessus une femme d’allongée, toute nue et recouverte de victuailles apéritives ! Je me souvins à ce moment-là que des rumeurs de cannibalisme circulait à propos de cette planète et me demandais déjà comment m’en sortir.

 

Je devais être blanc comme un linge mais en m’approchant je m’aperçus que la demoiselle respirait et souriait.

 

Ouf ! Ça va mieux !

RussoG

On a donc pioché sur le corps de la fille : des petits toasts au pâté, aux œufs de poissons, à la tomate, du moins quelque chose qui y ressemblait et d’autres trucs indéfinissables mais délicieux. (Pour les petits curieux qui veulent se cultiver, cette fantaisie d’origine japonaise de nomme nyotaimori et se pratiquait avec des sushis)

 

– Donnez-lui à manger, capitaine, imaginez cette pauvre fille recouverte de bonnes choses qu’elle ne peut pas manger.

 

Puisque c’est un jeu, jouons. Je prends un toast au pâté et lui fourre dans la bouche, elle commence à mâcher !

 

– Embrassez-là, elle en meurt d’envie, voyons.

 

Le problème c’est qu’elle n’a pas fini sa bouche, j’attends donc, mais la fille s’arrête de mâcher. C’est donc ça le jeu, mais c’est que je n’ai jamais fait ça, moi, j’en ai pourtant fait des bizarreries, mais pas celle-ci ! Bon, on ne va pas contrarier son monde et ça ne va pas me tuer. Je me lance ! Pas de quoi s’enfuir en courant mais je n’ai pas trop envie de recommencer.

 

En revanche, maintenant que sa poitrine est dégagée, j’ai une envie immarcescible de lui embrasser les seins. Je me paie le culot de demander à la Reine si je peux le faire.

 

– Mais c’est à elle qu’il faut le demander ! Me répond-elle.

 

Oui bien sûr ! La demoiselle me fait un signe de tête, signifiant par là que j’ai son autorisation. Mes lèvres se posent alors sur son téton droit bien érigé, je me régale, c’est la fête, mais je n’insiste pas trop, je sais me tenir quand même ! Bien qu’à y réfléchir j’aurais pu demander la permission de lui lécher la chatte, je n’ai pas osé, je suis un grand timide en certaines circonstances..

 

On enlève la table roulante, la fille couchée dessus nous fait un grand aurevoir avec un geste du bras ! C’est quand même surréaliste cette affaire-là !

 

– Un petit break avant de se mettre à table ! Me propose la Reine Russo, venez avec moi !

 

Où ça, où ça ?

 

Il y a une banquette dans un coin, la reine s’y installe et se positionne en levrette, le cul cambré, les cuisses écartés, ses orifices exposés ! Quelle vision !

 

– Enculez-moi, capitaine, enculez-moi comme une chienne !

– J’arrive !

– Vous le trouvez comment, mon cul ?

– Divin !

– Léchez-moi la rondelle !

– Avec grand plaisir.

 

J’adore lécher les trous du culs accueillants, surtout quand ils ont conservé leur petite odeur particulière trop souvent masqué par les produits de toilettes.

 

– Aimez vous le parfum de mon trou du cul, capitaine ?

– Il est exquis, votre grâce !

– J’en suis fort aise, j’ai volontairement oublié de m’essuyer tout à l’heure après avoir fait mes besoins, je me doutais que ça vous plairait.

– J’apprécie l’intention.

– Votre bite, maintenant, votre bite dans mon cul !

 

Excité comme j’étais, je lui ai carrément sauté dessus. Ma bite s’est enfoncée dans son trou du cul comme un doigt dans une motte de beurre. J’étais dans un état second, je ne me contrôlais plus après toutes ces fantaisies qui m’avait mis la bite en émoi ! Je pilonne, je pilonne tandis que sa grâce se met à frétiller et à émettre des gémissements peu protocolaires. Le sang me monte à la tête, je transpire comme un docker, ça devient infernal, elle nous fait un bruit impossible. J’appris un peu plus tard que Tainath était allée prévenir la garde de ne pas s’inquiéter.

 

Et la voilà qui jouit en essayant autant que faire se peut d’étouffer son cri de jouissance. Mais pourquoi donc ? Je continue, je sens que mon plaisir est proche, ça y est j’éjacule dans son trou du cul, je me retire. J’ai la bite polluée de sperme et peut-être d’autre chose, je ne regarde pas de près. La reine s’en empare et me nettoie tout ça de sa bouche et de sa langue.

 

– J’adore sucer une bite qui sort de mon cul ! Commente-t-elle

 

Ça va, j’avais compris ! On fait quoi maintenant ? Je suis en nage, je prendrais bien une douche, mais la reine semble avoir une autre priorité :

 

– J’ai encore plus faim que tout à l’heure, mettons-nous à table pour de vrai !

 

Ce n’est qu’un peu plus tard au cours du repas qui devint sage, que j’osais lui poser une question qui me brulait les lèvres :

 

– Au fait, Herbert, vous allez vraiment le manger ?

– Est-ce que nous avons des tronches de cannibales ? Non, j’ai un mois pour commuer sa peine en esclavage perpétuel, je le ferais au dernier moment, ainsi il va se payer trente jours d’angoisse.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eros Cosmos
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Lundi 19 juillet 2021 1 19 /07 /Juil /2021 15:16

La reine Russo - 6 – Sexe et sang sur Mijarka

par Nicolas Solovionni

 

stamp partouz

A l’atterrissage sur Mijarka, l’échange radio fut tendu, nos cales étaient vides et nous n’avions rien à leur proposer. Ces dames se calmèrent légèrement quand je leur annonçais que Greta était à bord et souhaitait rencontrer Yolaina.

 

– Vous n’allez pas nous faire croire que vous ne venez que pour ça ! Nous dit la voix dans le micro.

– Non, nous sommes porteurs d’un message très important à destination de votre Reine !

– Le porteur du message peut débarquer, Greta également, sans armes bien entendu !

 

Sont trop méfiantes, ces nanas !

 

Je sors du vaisseau avec Greta, on vient nous palper, un palpage très rapproché, c’est le moins que l’on puisse dire, une nana fait signe à sa chef que tout est O.K.

 

Et là : scène absolument surréaliste, la chef des gardes enlace Greta, lui roule un patin et l’emmène je ne sais où, pendant que ces dames m’escortent vers le palais de la Reine.

 

J’aurais dû demander quel genre de salamalecs, il me fallait effectuer devant cette reine d’opérette. Je me renseignais auprès des gardes, qui m’indiquèrent qu’une simple inclinaison de la tête suffirait et qu’il convenait de l’appeler « votre grâce ! Et sans attendre plus longtemps on me conduisit au palais dans la salle des audiences.

 

Greta m’avait vanté sa beauté, mais là je l’ai devant mes yeux incrédule, une magnifique rousse, le port altier, pas de la première jeunesse mais éclatante de beauté, elle est vêtue d’une sorte de corset noir tellement décolleté qu’il découvre la partie supérieure de ses aréoles. Je bande !

 

– Quand vous aurez fini de me déshabiller du regard, vous pourrez peut-être me dire ce qui vous amène ?

 

Elle veut me déstabiliser ou quoi la belle mature ?

 

– Je suis désolé, votre grâce, mais votre beauté…

– Bon, ça va !

– Un navire de guerre est sur le point d’arriver sur votre planète, il y a à son bord une bande d’aventuriers prêts à en découdre, leur objectif est de s’emparer du « Globo de Khar », je ne sais s’ils agiront par la ruse ou par la force, mais ces gens sont très dangereux.

– Bien, on va voir ça ! Yolaina ! Mais elle est où est Yolaina ?

– Elle fait une pause, votre grâce ! Répondit Nysis, la sous-chef des gardes !

– Une pause ? Elle est en train de baiser, oui ! Allez me la chercher de toute urgence.

 

Puis s’adressant à moi :

 

– Vous êtes qui, vous d’abord ? Et pourquoi venez-vous me raconter ça en atterrissant sans rien dans vos cales ?

– Capitaine Ajas Stoffer. J’ai pensé qu’un tel renseignement méritait récompense.

– Ben voyons !

 

Et sur ces entrefaites, Yolaina, la capitaine des gardes fit son apparition, les cheveux en bataille.

 

Je dû donc répéter mon histoire.

 

– Est-ce qu’on a les moyens d’exploser leur vaisseau avant qu’il n’atterrisse ? Demanda la reine.

– Non !

– Et une fois posé ?

– Sans problème ! Mais ce serait dommage de démolir un vaisseau que l’on pourrait récupérer ! Idem pour les hommes, on manque de main d’œuvre dans les champs.

– Tu préconises quoi ?

– On les laisse venir, ils ne sauront pas qu’on les attend, on bénéficiera de l’effet de surprise.

– Bien sûr, mais qu’est-ce qui nous prouve que cet homme dit la vérité ? intervint Nysis.

– La personne avec qui j’étais il y un instant pourra sans doute confirmer tout ça ! Répondit Yolaina.

– Eh bien, allez la chercher ! Ordonna la Reine.

 

Greta apparaît, peu rassurée.

 

– Tiens, tiens ! Dit la Reine, on s’est déjà rencontré, vous êtes toujours aussi craquante au point de faire oublier ses devoirs à notre capitaine des gardes.

– Mais…

– Silence, confirmez-vous ce que nous a dit le capitaine Stoffer ?

– Je suis désolée, mais j’ignore ce qu’il vous a dit, puisque je n’étais pas présente !

– Stoffer, recommencez !

 

Ça ne fera jamais que la troisième fois, elles sont trop chiantes, ces nanas. Je raconte donc de nouveau.

 

– Greta, vous approuvez ?

– Oui, votre grâce !

– Comment se fait-il que notre secret a été dévoilé ?

– Après la mort d’O’Neal, Karlson a pris le commandement, c’était un homme instable, malade, il a parlé de trop et l’histoire est parvenue aux oreilles d’une bande de tueurs, Karlson et les autres membres de son équipage ont été assassinés, je suis la seule survivante.

– O.K. Yolaina, je te laisse organiser la réception de ces imbéciles. Capitaine Stoffer, vous serez mon invité ce soir ! Greta aussi naturellement.

– Mon équipage peut-il débarquer ?

– Si vous nous autorisez à inspecter votre vaisseau, l’équipage pourra débarquer.

– Soit !

– Nysis, tu t’occupes de ça ! Tu me loges tout ce petit monde au pavillon bleu. Service cinq étoiles, armes interdites évidement.

 

C’est ainsi qu’alors que je dinais en compagnie de la Reine, de Yolaina, de Nysis et de Greta, mon équipage fut entrainé dans une orgie improvisée.

 

A notre table nous étions sérieux, Yolaina et la Reine voulait connaitre tous les détails des évènements qui m’avaient amené jusqu’ici. Curieuse comme des belettes, elles posaient plein de questions y compris sur Vargala, la façon dont on y vivait, ses tripots, ses bordels et ses voyous …

 

Nous étions donc fort sages, à l’inverse au pavillon bleu…

 

Nysis avait délégué à Nara l’ordonnancement de la soirée, celle-ci avait pris du galon depuis qu’elle avait servi de souffre-douleur à la séance expiatoire de Lizda (voir plus avant)

 

Mon équipage prend place autour de la table, Dyane et Nerren que je vous ai déjà présenté, Dilos l’ingénieur de bord et Nadget, la belle blackette chargée entre autres de l’infirmerie. Comme je viens de le dire, je n’étais pas là, étant convié à la table royale, mais Dyane m’a raconté.

 

Et d’ailleurs je lui prêtre le clavier

 

Le récit de Dyane.

 

Nous sommes dans une belle salle à manger joliment décorée, la table est dressée avec soin et la vaisselle est de qualité. Il y a de part et d’autre de la table quatre banquettes, dont je me demande l’utilité, mais le lecteur aura sans doute deviné.

 

Nara prend la parole.

 

– Voilà je suis chargée par notre souveraine de faire en sorte que vous passiez une soirée agréable, je pense que vous appréciez ce que nous a préparé notre cuisinière. Notre vin est moyen mais pas désagréable, et pour le reste ces trois demoiselles et moi-même pourront répondre à vos sollicitations si vous avez envie, disons de certaines caresses. Je tiens à m’excuser auprès de vous, mesdames, mais nous n’avons pas prévu de partenaires masculins, il y a bien des hommes sur la planète, mais vous ne les auriez pas appréciés.

 

Incroyable, ça quand même ! On nous prend pour des obsédés sexuels ou quoi ? Bon c’est vrai que j’aime ça et que j’ai une attitude décontractée en ce qui concerne le sexe, mais il n’y a pas que ça dans la vie et je ne suis pas nymphomane..

 

Ces demoiselles qui font le service sont simplement vêtues, si on peut appeler ça vêtues : en bas une petite culotte, et en haut un gilet noir non fermé ce qui fait que quand elles bougent on peut voir leurs nénés !

 

Les plats sont délicieux, des fruits de mer locaux en entrée et ensuite une volaille non identifiée mais gouteuse accompagnée d’une sauce aux champignons. En revanche le vin est dégueulasse.

 

Heureusement qu’il y a la bouffe pour nous occuper parce qu’on a l’air de quatre paumés, on ne sait pas de quoi parler devant ces quatre canons qui vont probablement nous sauter dessus après le dessert.

 

La dénommé Nara semble avoir jeté son dévolu sur Nerren, chaque fois qu’elle sert ou qu’elle dessert, elle lui fout carrément ses nichons sous le nez, tandis qu’une jolie blondinette est aux petits soins pour Dilos.

 

En ce qui concerne Nadget et moi-même, je sens une certaine réserve, ces dames devant se demander si on est bi ou pas ? Alors c’est juste des sourires, auxquels je réponds poliment mais sans que cela puisse être interprété comme l’acceptation d’une avance. On verra plus tard !.

 

C’est au moment du dessert que l’affaire a tourné en orgie On nous a présenté des coupes remplie d’une sorte de crème aux amandes, un truc pas mauvais du tout. La blondinette qui avait décidé de chauffer Dilos ne trouva rien de mieux à faire que s’enduire le téton de crème et de le lui proposer ainsi. Mettez-vous à sa place il n’allait pas refuser ! Et le voilà en train de lécher les bouts de sein de la coquine qui en profite pour lui mettre la main sur la braguette.

 

Nara de son côté s’approche de Nerren et s’installe carrément sur ses genoux en lui offrant ses tétons à sucer.

 

Une de ces demoiselles finit par s’approcher de moi.

 

– Mes collègues sont coquines, n’est-ce pas ?

 

Bon, je ne suis pas neuneu, ça s’appelle une tentative d’approche, alors ou bien je l’envoie promener ou alors j’abrège les formalités en lui indiquant que si elle veut me peloter et plus si affinité, elle peut y aller ! Que croyez-vous que je décidai ?

 

Du coup la nana, sans autre forme de procès cherche mes lèvres et me roule un patin, elle embrasse bien la gouinette !

 

Et une fois qu’elle m’a embrassé, elle se débarrasse de ce qui lui sert de vêtements, puis elle me pelote, elle me déshabille, elle me caresse ! Une vraie tornade.

 

Je voudrais bien finir mon dessert quand même !

 

– Une petite seconde, je finis ma crème et après on fera des trucs !

 

Elle me fait signe de la main que non ! Comment ça ? Je comprends mieux quand prenant mon dessert à pleine main elle s’en répand sur tout le corps, les seins, le ventre, le nombril, les cuisses, la chatte aussi bien évidemment.

 

Alors je lèche tout ça, pour un bon dessert, c’est un bon dessert, et je me réserve sa chatte pour le final. Pas folle la fille m’entraîne vers la banquette, je jette un coup d’œil circulaire, il n’y a plus personne autour de la table, tout le monde est en train de baiser. Sur la banquette située dans le prolongement de la nôtre, Nadget est en train de se gouiner en soixante-neuf avec sa partenaire. C’est très joli. Magie du noir et blanc. Comme disait un poète l’amour en noir et blanc ça se termine en couleur !

 

Je lèche ma complice du moment, il n’y a bientôt plus de crème et la saveur sucré fait place à une autre plus mielleuse et légèrement salée, c’est qu’elle mouille la demoiselle et qu’elle ne fait pas semblant. Alors allons-y je vais la faire jouir en espérant obtenir ensuite la réciproque.

 

Ça crie à côté et je reconnais la voix de Nadget, qui vient de jouir. Pour l’avoir pratiquée je sais qu’elle part toujours très vite.

 

Et tandis que je m’applique sur la minette de cette fille dont je ne saurais jamais le nom, Nadget et sa copine du moment viennent nous observer. Faut surtout pas vous gêner les filles !

 

J’ai son clitoris au bout de ma langue, l’autre commence à se pâmer, j’insiste, et la voilà qui jouit, bruyamment et humidement .

 

Bon, je voudrais bien qu’elle s’occupe de moi maintenant, je ne m’inquiète pas trop, ça doit forcément faire partie du programme.

 

Mais alors que l’attendais entre mes cuisses, c’est Nadget qui vient me butiner, et comme je suis pratiquement à quatre pattes, c’est mon trou du cul qui subit les honneurs de sa jolie petite langue. Après la langue ce sont les doigts, tant mieux j’adore qu’on me doigte le cul. Les deux autres filles ne restent pas inactives, l’une s’occupe de mes seins, l’autre me roule une pelle. Quelle orgie mes amis, j’avais déjà participé à un trio lesbos, mais pas encore à un quatuor. Une belle première. Je me laisse faire, je suis complètement passive, tout y passe, les doigts, les langues… je me laisse faire à ce point que je ne me souviens plus laquelle des trois m’a fait jouir, mais ce fut fulgurant.

 

Je me relève pour boire un coup, de l’autre côté de la table, Dilos est en train d’enculer sa partenaire, je devrais dire de finir de l’enculer car il pousse un cri d’animal non identifié, il sort sa bite spermeuse et un peu cacateuse, la fille ne se dégonfle pas et lui nettoie tout ça en toute décontraction.

 

Une autre fille s’approche de moi avec un sourire coquin :

 

– Tu aimes mes seins ?

– Ils sont très beaux

– Lèche les !

 

Je n’hésite pas une seconde et savoure comme il se doit cet arrogant joli téton

 

– J’ai un peu transpiré, ça ne te gênes pas ?

– Non, j’aime bien les odeurs naturelles !

– Comme celle-ci ! Me dit elle en me dévoilant son aisselle.

 

Elle veut donc que je lui lèche l’endroit, j’aurais préféré continuer à m’occuper de ses seins, mais si je peux faire plaisir…

 

– Tu aimes ?

– Délicieux !

– Ça n’a pas un petit goût de pipi ?

– Ça ne me dérange pas !

– Tu voudrais gouter à mon pipi ?

– Avec plaisir !

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Je me suis accroupie, elle a approché sa jolie chatte de ma bouche grande ouverte et j’ai dégusté son urine, sa délicieuse urine. Je l’ai remercié en la faisant jouir.

 

Je jette un coup d’œil en direction de Nerren, je ne sais pas trop ce qu’il a fait avec Nara, mais ils sont en train de faire causette comme deux vieilles connaissances.

 

La fête s’est un peu continué puis on nous a conduit à nos chambres, nous étions fourbus, mais satisfait de cette petite soirée.

 

Fin du récit de Dyane.

 

Je dinais pour ma part dans la grande salle à manger de la Reine. Si les plats étaient délicieux, le vin était une horrible piquette. Pas moyen d’en placer une, ces dames papotaient comme des pies, me posaient des tas de questions, mais je n’arrivais pas à rebondir sur la seule chose qui m’intéressait en ce moment. Qu’envisageait la reine pour me rétribuer de la précieuse information que je venais lui apporter ? Et à la fin du repas alors qu’on nous servait un breuvage qu’il n’avait de café que le nom, la Reine changea brusquement de registre :

 

– Savez-vous capitaine, qu’il y a un bout de temps que je n’ai pas sucé une bonne bite ?

 

Je cherchais une réponse intelligente, mais déjà elle avait la main sur la braguette.

 

RussoF11– Faites-moi voir, ça, j’ai envie de sucer ! Ça ne vous dérange pas au moins ?

 

Evidemment que ça ne me dérange pas ! En deux temps trois mouvements, elle m’a sorti ma queue de mon falzar et a commencé à la masturber, elle fut vite bien raide.

 

– Pendant que je suce le capitaine, l’une des deux va venir entre mes cuisses et me lécher la chatte.

 

Greta et Yolaina se regardent ne sachant se décider

 

– Alors, vous vous décidez ou pas, petites salopes ?

 

C’est Yolaina qui s’y est collée. J’ai trouvé que pour vivre sur une planète de femmes, la reine avait une science de la fellation très au point, me pompant avec énergie en interrompant régulièrement ses mouvements de bouche de petits coups de langues sur le gland. A ce régime-là, je n’ai pas résisté longtemps et j’ai déchargé de longues coulée de sperme dans sa bouche royale. Après avoir avalé tout ça en se léchant les babines, elle s’abandonna ensuite fermant les yeux attendant que Greta l’emmène au paradis. Elle poussa alors un cri fulgurant.

 

Affolée, une jolie soubrette, entra précipitamment dans la salle

 

– Votre grâce a appelé ?

– Oui Tainath, tu pourras débarrasser et prends ce qu’il faut pour nettoyer la bite du capitaine.

 

Une heure avant l’atterrissage, Herbert réunit les dix hommes de son commando de choc :

 

– Je vais maintenant vous dévoiler l’objet de notre mission. L’objectif est de piquer un diamant détenu par les nanas locales, je m’occuperais personnellement de la négociation. On va employer la méthode Blitz : En débarquant on fait un massacre, vous tirez sur tout le monde, le but c’est de les terroriser. Je m’occuperais du reste. Maintenant, je veux voir tout le monde en tenue de combat dans les cinq minutes. Vous n’obéissez qu’à Davenport et à moi. Exécution.!

 

– Ici le Serpentaire ! Nous demandons l’autorisation d’atterrir suite à avarie.

– Autorisation accordée ! Bienvenue sur Mijarka, atterrissez sur l’aire 121. On vous balise l’endroit.

– Elle nous font arriérer où ces grognasses ? On est complètement au bout au fond du terrain !

 

Une fois posé, Herbert scruta le tarmac.

 

– Personne ? Elles sont où ?

 

Il activa la sono :

 

– Atterrissage terminé, nous descendons !

– Stop ! Répondit le haut-parleur du cosmodrome. Pour le moment seules deux personnes sont autorisées à descendre, et sans armes !

– O.K. On n’est pas tout à fait prêt, on descend dans cinq minutes.

 

Herbert est perplexe, les choses ne se passent comme prévu.

 

– Bon, les gars : la sortie est à 9 heures. Vous descendez tous et vous vous précipitez là-bas au pas de course. Vous cinq devant en ligne, vous deux 10 mètres derrière sur la gauche, et vous deux pareil sur la droite ! A mon commandement, ouvrez le sas, allez-y ! Go !

 

Les dix gaillards descendent comme indiqué, Davenport se positionne en arrière,.

 

– Stop ! Arrêtez-vous immédiatement, sinon on ouvre le feu, ! Hurle Yolaina dans le haut-parleur.

– Stop ! Tout le monde en position de reddition ! Ordonne Davenport.

– Qu’est-ce que tu fous ? Tu ne comprends pas qu’elles bluffent ! Intervient Herbert dans l’oreillette.

 

« Merde ! On va avoir des pertes mais on s’en fout, elles n’auront pas le dessus » Se dit le truand in petto.

 

Peu convaincu, Davenport modifie néanmoins son ordre :

 

– Foncez, au pas de course, doigt sur la gâchette ! Ordonne-t-il.

– Dernière sommation !

– On avance, on avance !

 

Une rafale d’armes automatiques, dix corps gisent sans vie sur le tarmac.

 

Derrière son écran de contrôle, Herbert est effondré non pas à cause des morts, mais parce que son plan s’est brisé dans le sang avant même qu’il ne soit appliqué.

 

Il a la rage, il aurait eu à son bord des canons laser, il aurait fait ici un massacre qu’aucune survivante n’aurait pu raconter puisqu’il n’y en aurait pas eu !

 

Mais le « Serpentaire » ne possédait plus de canons laser.

 

Harnoncourt, le capitaine, surgit derrière lui :

 

– Mais vous êtes complètement malade ! C’est quoi ce bordel ?

– Vous, je vous paie pour me transporter, pas pour faire des commenterais.

– Je vous rappelle que je suis seul maître à bord !

– Justement, ce qui s’est passé, ce n’était pas à bord, alors foutez-moi la paix.

– J’ai conduit des missions dangereuses, mais un incapable de votre espèce, c’est une denrée rare !

– Vois voulez mon poing dans la gueule ?

– Je vais faire repartir le vaisseau, on ne va pas rester là ! Consignez-vous dans votre cabine !

 

Le rapport de force avait changé, Herbert se retrouvait maintenant isolé face à l’équipage.

 

La sono de l’astroport retentit :

 

– Toutes les personnes à bord de ce vaisseau doivent descendre, complètement nus, y compris les pieds, sans bagages et munis de vos badges d’identification. On vous laisse dix minutes.

– Dix minutes ? On a le temps de partir ? Demande Herbert.

– Oui !

 

– Nous n’avons pas entendu votre réponse, si vous essayez de décoller sachez que nous avons un canon laser pointé sur votre vaisseau.

 

– Du Bluff ! Dit Herbert !

– Vous avez bien vu, qu’elles ne bluffaient pas ! Je ne prends pas ce risque ! Répondit Harnoncourt.

– Arrêtez, si on descend, elles vont nous massacrer !

– C’est en effet une éventualité, mais peut-être qu’elles ne le feront pas. Pour ma part, je n’ai ordonné aucun assaut et je ne manquerai pas de leur préciser si elles m’en laissent la possibilité.

– Salaud ! Dégonflé ! Lavette !

– Calmez-vous, on va tout mettre sur le dos de Davenport, je vous ferais passer pour un technicien de bord, si ça marche, vous me revaudrez çà !

– Vous croyez que j’ai une tête de technicien de bord !

– Non, vous auriez plutôt une tête de con, mais on fera avec. Bon tout l’équipage en salle de contrôle immédiatement !

 

Ils étaient tous là : Corelli, le second, Pilzer, le navigateur, l’ingénieur du bord, Sandora qui était, la véritable technicienne de bord et une infirmière.

 

Harnoncourt résume la situation :

 

– Je ne vais pas me mettre à poil ! Proteste Sandora.

– Il vont nous faire quoi ? S’inquiètent les autres.

– Vos gueules ! Si tu ne veux pas te mettre à poil, t’as le droit mais si elles te tirent dessus tu seras bien avancée. Quant à ce qu’elles vont nous faire, j’en sais rien, mais vous vous présenterez tous comme des simples membres d’équipage pas du tout au courant des intentions des mercenaires qu’on a transporté. Herbert devra être présenté comme le second technicien de bord. Allez à poil tout le monde.

 

Harnoncourt brancha la sono et prit le micro :

 

– O.K., on obéit à vos ordres, nous allons descendre !

– Vous êtes combien ?

– Sept !

– O.K. Nous ferons sauter le vaisseau après votre descente, s’il reste du monde à l’intérieur, ben tant pis pour eux.

 

Les sept personnes descendirent.

 

– Ceux qui ont conservé leurs chaussures ou leur culotte, vous enlevez immédiatement. O.K. Maintenant vous vous éloignez les uns des autres de dix mètres, interdiction de communiquez entre vous.

 

Le groupe obtempéra difficilement, marcher pieds nus sur ce tarmac mal entretenu n’ayant rien d’évident.

 

– O.K. ! La nana à gauche, vous avancez jusqu’au muret marqué « 8 ». Et vous passez derrière.

 

Harnoncourt comprit la procédure, les guerrières ne souhaitaient pas se découvrir tant qu’elles n’étaient pas certaines que personne n’allait les canarder à partir du vaisseau. Mais ça voulait dire aussi que l’affirmation selon laquelle elles détruiraient le spationef était probablement du bluff.

 

Dès que Sandora passa derrière le muret, elle fut menottée et conduite à l’intérieur d’un véhicule, il en fut ainsi pour ses autres compagnons.

 

C’est Yolaina qui s’occupait des interrogatoires. Ce fut rapide, encore une fois Sandora passa la première :

 

– Vos fonctions à bord du vaisseau ?

– Technicienne de bord ?

– Avez-vous eu des contacts avec les gens qui nous ont attaqués.

– Ben oui, on se côtoyait un peu !

– Avez-vous reçu des confidences sur leur mission.

– Non, en fait ils ignoraient ce qu’on allait leur demander de faire.

– Comment le savez-vous ?

– Ils me l’ont dit.

– Qui était le chef des mercenaires ?

– J’en sais rien, on ne se parlait pas beaucoup et ça ne m’intéressait pas de savoir ça !.

– En tant que technicienne de bord vous les serviez à table, vous avez dû surprendre des conversations.

– Rien de frappant ! Des conversations de mecs…

– Il y en avait un qui avait l’ascendant sur le groupe ?

– Oui, Davenport !

– Vous avez couché avec ?

– Non ! Trop moche et trop con !

– Et avec d’autres ?

– Comme ça vite fait…

– En principe quand on couche, on se fait des confidences, non ?

– Bof, à part me raconter leurs vies, si vous saviez comme je m’en foutais.

 

De son côté Harnoncourt jura ses grands dieux que dans cette affaire il n’était que le convoyeur et indiqua qu’il avait été payé par Davenport pour le conduire ici.

 

Herbert s’en sortit plutôt bien, esquivant les questions trop précises.

 

– Je suis en état de choc, tous ces morts, il y en a qui s’en foutent, pas moi, je suis un être sensible.

 

Yolaina pensa alors que l’affaire était simple, un aventurier ayant eu vent de la présence ici du « Globo de Khar », avait pris le commandement d’une équipe de choc et avait loué les services d’un transporteur afin de les conduire ici sans leur préciser quel était l’objectif.

 

Les responsabilités de chacun semblaient donc bien définies. Restait à savoir ce que les amazones locales entendaient faire de tout ce petit monde.

 

A suivre

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