Mardi 20 juillet 2021 2 20 /07 /Juil /2021 16:47

Les filles du bois maudit – 4 – Les trois fées par Léna Van Eyck

Ninotchka

 

Frère Léon, de son côté, mit bien une heure à reprendre ses esprits, il avait horriblement mal à la tête et du sang séché polluait son visage de fouine.

Son témoin avait donc disparu, et tout cela à cause d’une bêtise, d’une grosse bêtise. Qu’à cela ne tienne, il avait les preuves de la nature hérétique du père Godefroy puisque celui-ci abritait une sorcière sodomite. Il reprit la route du prieuré avec une grosse migraine.

 

Mais en réfléchissant quelque peu, la situation lui parut devenir compliquée, en cas de procès, si Jehan, par malheur, était retrouvé, celui ne manquerait pas de témoigner contre lui en dénonçant ses attouchements « contre nature ».

 

D’un autre côté, on lui avait promis une récompense et il espérait bien l’empocher.

 

Il alla donc jusqu’au prieuré raconter son histoire. Les choses allèrent alors très vite, un messager se rendit au château de messire Baudoin qui envoya illico presto deux patrouilles dans le bois.

 

L’évêque tint à féliciter personnellement Jehan et lui confia qu’une messe d’action de grâce serait dite afin de le remercier.

 

– Par les saintes couilles du Christ, ce n’est point le remerciement que j’attendais avant de disparaitre d’ici. Alors tant pis je vais prendre la route sans le sou, mais il me faut m’éloigner de ce lieu maudit.

 

Et plus personne n’entendit plus parler de lui.

 

Quand Jehan se réveilla, il se retrouva allongé sur une litière, entièrement nu. Son crâne le faisait souffrir, il y porta la main et constata qu’on l’avait gratifié d’un pansement. Il se trouvait dans une pièce sombre, éclairée d’une faible chandelle, qui sentait le moisi et la vieille pisse.

 

– Où suis-je ?

 

Des ricanements moqueurs lui répondirent. Des femmes ! Elles s’approchèrent en riant…

 

– Qui êtes-vous ? Demanda Jehan en se cachant le sexe.

 

Elles étaient jeunes, blondes, jolies, la peau très claire légèrement parsemée de son et étaient habillées comme des souillons. Elle se ressemblaient un peu, normal puisqu’elles étaient sœurs.

 

– Explique-nous ce que tu faisais dans les parages.

 

Jehan n’avait pas envie de tout raconter.

 

– J’étais avec les troupes de messire Charles, j’ai été blessé, je traînais à l’arrière et j’ai été capturé par une sorcière, je me suis échappé et je me suis perdu.

– La sorcière ? S’étonna celle qui répondait au prénom de Charlotte. Mais je croyais qu’on l’avait brûlé !

– C’est peut-être pas la même, reprit Margot, comment elle s’appelle, ta sorcière ?

– Sarah !

– Quel drôle de nom ! S’exclama Catherine. Mais on s’en moque, si c’est un soldat, il est sans doute dangereux. Il va falloir le tuer.

– Dommage ! Regretta Charlotte, il a une belle bite.

– Rien ne nous empêche de nous amuser un peu avec avant de l’envoyer de vie à trépas

 

Et joignant le geste à la parole, Margot empoigna la queue du jeune soldat et lui imprima quelques mouvements masturbatoires qui le firent bander à l’insu de son plein gré.

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– Elle est bien jolie quand elle bande ! Fit remarquer Charlotte.

– Et ce joli gland est touchant ! Ajouta Catherine.

– Mais arrêtez donc ! Il n’y a donc que des créatures lubriques dans ce bois ! Tenta de protester le jeune homme.

– Des créatures lubriques, nous ? S’esclaffa Margot, c’est bien la première fois qu’on nous qualifie ainsi !

 

Charlotte se pencha sur la bite dressée et la prit dans sa bouche.

 

– Oh, la coquine ! Fit mine de s’offusquer Catherine.

– Ne garde pas tout pour toi !

– J’en profite, sa bite est presque propre !

– Elle le sera moins quand elle sortira de mon cul !

– Partageons !

– Il y a de la place pour deux, mais pour trois, ça risque d’être compliqué.

 

Alors Margot vint rejoindre sa sœur, et c’est ainsi que l’une à droite, l’autre à gauche elles se régalèrent de la bonne verge tendue.

 

– Mais arrêtez ! Supplie Jehan !

– Certainement pas ! Répond Catherine qui en ce moment est la seule à ne pas avoir la bouche occupée.

 

Une goutte de liqueur séminale vient perler sur le méat du jeune homme, Margot plus rapide que sa sœur vient la lécher, mais comme elle partageuse, elle échange avec elle un long baiser.

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– Poussez-vous, les frangines, cette bite je la veut dans mon cul ! Intervint Catherine.

 

Ses deux sœurs lui laissèrent la place, elle s’empala donc sur le pieu de Jehan de la même manière que ce que lui avait prodigué Sarah.

 

Et pendant que la jolie blonde montait et descendait de cette colonne de chair, ses sœurs la détroussèrent afin de lui lécher les tétons.

 

Le bite de Jehan, prisonnière du trou du cul accueillant de la belle Catherine finit par cracher sa jouissance et abandonner sa rigidité à la vitesse grand V.

 

La jolie blonde décula et laissa éclater sa colère.

 

– Sotard ! Maltaillé ! Foutre en pisse ! Pour une fois que j’avais une bite dans mon cul il faut que tu la ramollisses ! S’énerva-t-elle en giflant le pauvre type.

– Oui, c’est pas de ma faute à moi ! Et d’ailleurs je ne sais plus où j’en suis.

– Laissons le reprendre des forces, nous y reviendrons tout à l’heure ! Propose Charlotte.

– Et en attendant, qui va s’occuper de ma chatte ? Elle est en feu. Proteste Catherine

– Tu le sais bien, sœurette, allonge-toi, on arrive, juste le temps de ligoter ce drôle.

 

Jehan ne protesta même pas puisque ça ne servait à rien, mais il craignait néanmoins que ces trois furies l’envoient dans l’autre monde avant qu’un prêtre l’entende en confession, un vrai prêtre pas comme cet obsédé de Frère Léon, lui aussi possédé par le démon…

 

Catherine s’est étendue nue sur sa couche, Margot vient la doigter, sa minette trempée par devant, son petit trou du cul par derrière, pendant que Charlotte lui suce ses jolis tétons.

 

Il ne fut pas beaucoup de temps pour que Catherine jouisse bruyamment en mouillant ses cuisses de son jus. Elle se releva en se tortillant, Charlotte comprit alors qu’elle avait envie d’uriner mais qu’elle ne souhaitait pas le faire sur sa couche, déjà assez mouillé comme ça. Alors comme elle le faisait souvent, elle offrit sa bouche à sa sœur afin qu’elle y déverse son jus doré, ça tombait bien cette dernière avait une petite soif.

 

Margot qui ne s’était pas séché les mains vint vérifier si Jehan pouvait repartir pour un tour, Margot était la reine de la branlette, elle n’avait pas si souvent l’occasion de masturber une jolie quéquette, mais quand elle le faisait c’était avec passion et doigté !

 

Aussi après que la jolie blonde l’ai débarrassé d’un coup de chiffon des traces de sa pénétration précédente, notre Jehan rebanda sous ses doigts experts, et cette fois la Margot sans passer par la case « turlutte » s’empala le cul à son tour.

 

– Et laisse-en pour ma sœur, sinon il va-t’en cuire ! Le prévint-elle pendant que Charlotte paillait d’impatience.

 

Mais cette fois le jeune homme fut moins rapide et Margot après avoir joui comme une folle put laisser sa place à sa sœur qui a son tour finit par s’éclater.

 

Les trois filles satisfaites de ces petites fantaisies, se congratulèrent, s’embrassèrent goulument et se pelotèrent gentiment avant de boire un bon petit coup.

 

– C’est vilainie, ce que vous m’avez fait, je suis maintenant en état de péché mortel. Marmonna Jehan

– Eh bien tant mieux tu devrais être content, ça t’évitera de t’emmerder au Paradis ! Bon, on le zigouille ? Proposa Margot.

– Je veux un prêtre !

– On a pas ça ici ! Répondit Catherine.

– Je vais chercher un couteau ! Annonça Charlotte.

– Non, ça va faire trop de saletés, on va l’étrangler !

– Et après qu’est-ce qu’on fait du corps ?

– On va le bouffer !

 

A ces mots Jehan s’évanouit, provoquant l’hilarité des trois femmes.

 

Margot remplit une gamelle pleine d’eau et lui jeta au visage.

 

– Je ne suis point mort ? Balbutia-t-il.

– Pas encore !

– Si on le gardait comme esclave, c’est pratique un esclave, ça fait le ménage et on peut s’amuser avec ! Proposa la grande Catherine

– Oui, oui, je serais votre esclave, je ferais tout ce que vous voulez ! Supplia Jehan.

 

« Et comme ça, je pourrais m’échapper ! »

 

– Et si tu crois pouvoir t’échapper, ce n’est même pas la peine d’y penser. Lui indiqua la grande femme comme si elle venait de lire dans ses pensées.

 

On le détacha, il réclama ses habits qu’on lui restitua.

 

– Essaie de faire un peu de ménage, on verra de quoi tu es capable.

 

Jehan inspecta les lieux, la pièce où il se trouvait devait faire 20 m² et servait de salle commune et de chambre, il n’y avait aucune fenêtre, deux petites pièces contiguës sans aucune porte la jouxtait, dans l’une était entreposé de la nourriture, pommes et porc séché, la seconde était vide mais surplombait une source.

 

« Mais où est la sortie ? »

 

Ce n’était pas la seule question que se posait Jehan :

 

« Comment elles s’approvisionnent ? Comment elles virent leurs saloperies ? Et puis d’abord c’est qui ces nanas ? Probablement des diablesses, ce doit être une antichambre de l’enfer c’est pour ça qu’il n’y a pas de sortie ! »

 

Pendant que Jehan se demandait comment nettoyer tout ce fouillis, les trois filles après avoir tenues conciliabule revinrent vers Jehan. En effet cette Sarah dont avait parlé leur prisonnier les intéressait, la présence d’une sorcière parmi elles étant pensaient-elles de nature à leur rendre la vie plus facile.

 

– Tu vas nous dire comment retrouver cette Sarah, sinon, on te découpe en tranches.

 

Coincé, Jehan leur expliqua qu’il l’avait laissé chez le père Godefroy.

 

– Ah, oui l’ermite ! On ne l’a jamais approché mais on sait où il reste. Alors on y va aller voir, on sait suivre des traces, toi tu restes ici.

 

Il reçut un coup sur la tête, (encore !) quand il se réveilla, les filles n’étaient plus là.

 

Sarah et le père Godefroy avançaient sans trop savoir où ils allaient. En fait ils tournaient en rond sans s’en rendre compte.

 

– Il te faudrait des habits civils mais comment faire ?

– Une cabane là-bas !

– Qui y habite ?

– Allons voir !

 

Le type, une espèce d’ermite non encapuchonné, et revêtu de ce qui semblait être une peau de loup, se révéla peu sociable.

 

– Je ne veux voir personne, je ne connais personne !

– Oui mais t’es tout seul et tu es vieux, nous on est deux et en pleine forme. Qui es-tu ?

– Pierre, le maréchal ferrant !

– Maréchal ferrant ?

– J’étais, ne cherchez pas à savoir ! Et vous, vous êtes un vrai moine ? Demanda-t-il, néanmoins intrigué.

– Non, on a été attaqué et dépouillé, j’ai trouvé cette robe de bure mais j’aimerais m’en débarrasser.

– Foutez le camp !

– On va d’abord goûter à ce poulet, il a l’air bon.

– Bon, servez-vous, mangez et laissez-moi.

– Je veux des habits pour moi !

– Je vais t’en donner…

– Et du vin !

– C’est tout, oui ?

 

Godefroy bût une timbale de vin et il le trouva correct.

 

– Tu en veux, Sarah ?

– Volontiers, mais ce brave homme a oublié de me servir.

– Ce n’est point un breuvage pour les femmes ! Répondit sèchement le « brave homme »

– Alors ressers-moi, elle boira dans ma timbale. Mais dis-moi qui te fournit ce vin qui est meilleur que le mien.

– Je ne dis jamais ce qu’on m’a demandé de ne pas dire !

– C’est bien, tu es homme de parole !

 

Donc Grégoire ne saura pas d’où venait ce vin, mais les lecteurs voudront peut-être savoir, alors juste un petit aparté :

 

Nathanaël est un malin, vieux et boiteux, pauvre mais libre, et il n’y en avait pas tant que ça hors des villes, il en eu un jour assez de voir sa pauvre cabane dévastée pour un oui ou pour un nom par la soldatesque. Alors il eut une idée de génie :

 

Comme il avait appris à travailler la pierre, puisque c’était son métier avant qu’il ne dégringole d’un échafaudage, il recueillit des pierres provenant des restes d’un édifice en ruine et construisit une sorte de baraque, puis il prit la route et chaparda à plusieurs lieus de là, un grand crucifix et quelques autres statuettes de pierre, la nuit dans une église. Il incorpora tout cela dans sa bâtisse qui devint donc un calvaire. Les serfs travaillant dans les environs se daubèrent de cette construction qu’aucun prêtre n’avait un jour consacré et jetaient des pierres sur le pauvre Nathanaël qui se disait que la pauvreté n’empêchait pas les gens d’être méchants.

 

Quand un jour, le seigneur Thierry se mit en tête de mater la jacquerie des paysans, en massacrant tout le monde, Nathanaël se réfugia dans le bois tout proche et n’en sortit que plusieurs semaines après. Thierry n’ayant plus de serfs n’hésita pas à aller en chercher sur d’autres terres, et lorsque le vieil homme se risqua à réapparaitre, il comprit que pour ces nouveaux arrivants, ce calvaire ne pouvait qu’être ancien et sacré, quant à lui on le prenait pour une sorte de bedeau, chargé de veiller au bon entretien de l’édifice. On lui ficha donc la paix et quand les soldats de Baudoin renversèrent Thierry, personne ne vint toucher à l’édifice de Nathanaël.

 

Pendant son bref séjour dans le bois, il avait rencontré Marthe la sorcière, celle-ci avait réussi à le manipuler et le forcer à commercer avec elle, il lui fournissait ainsi ce dont elle avait besoin et qu’elle ne pouvait se procurer dans la forêt… et donc du vin qu’il ne lui faisait pas payer de peur de prendre un mauvais sort…

 

On ne sait comment la chose se répandit, mais Nathanaël eu bientôt comme clients tous les habitants du bois. Le père Grégoire le payait en prières et en échange recevait le plus mauvais de ses vins. D’autres le payait en écus sonnant et trébuchant sortant d’on ne sait où, quant aux fées l’histoire ne dit pas qu’elle était la nature du paiement, mais vous la devinerez aisément.

 

Tout cela pour expliquer d’où vient le pinard, alors que nous sommes dans un récit érotique ! Est-ce bien raisonnable ? Que voulez-vous, J’aime bien cette anecdote ! Allez, on reprend.

 

Après s’être restaurés, Sarah et Godefroy décidèrent qu’un petit somme leur ferait grand bien.

 

– Si les hommes du baron passent par-là, il vaut mieux ne rien leur dire, sinon ils sont capables de te torturer pour te faire dire des choses que tu ne connais même pas.

– Humm

 

Voilà qui n’était pas évident pour Pierre, le maréchal-ferrant, un beau gousset rempli de jolies pièces reste toujours appréciable.

 

« Si ces deux-là sont recherchés, tant pis pour eux ! »

 

Pendant ce temps, les trois sœurs coquines se rendirent à la cabane de frère Godefroy et la trouvèrent vide. Elles suivirent la piste qu’avait laissé leurs occupants jusqu’à la rivière, après cela devenait compliqué

 

– Ils n’ont rien fait pour cacher leurs traces, pour des gens qui sont poursuivis, c’est bizarre.

– C’est une ruse, ils font croire qu’ils ont traversé, on peut longer la rivière en ayant pied et sans laisser de traces.

– C’est pas vraiment le bon chemin pour quitter la région !

– Ils ont dû traverser plus loin et revenir…

– Autrement dit, si nous on traverse ici, on risque de les rencontrer.

– Sauf s’ils ont beaucoup d’avance.

 

Et c’est à ce moment qu’ils entendirent un aboiement.

 

– Hop ! Tout le monde dans les arbres !

– Sont pas très nombreux, constata Charlotte.

 

Effectivement, il n’y avait que trois soldats et un énorme chien lequel tirait sur sa laisse comme un malade, manquant de faire trébucher son maitre.

 

Catherine du haut de son perchoir donna le signal. Un jet de flèches parti des arbres atteignit mortellement le chien et l’un des soldats.

 

– Laissez-moi le petit gros ! Dit-elle en ajustant son tir afin que la flèche lui atteigne la cuisse, l’homme s’écroula tandis que le dernier soldat succombait d’un trait en pleine poitrine.

 

Les filles descendirent et entourèrent le blessé, choqué et incapable de comprendre quoi que ce soit :

 

– Ne me tuez pas !

– Quand on est soldat on sait ce qu’on risque !

– J’ai été engagé de force !

– Fallait déserter ! Y’a d’autres soldats dans la forêt ?

– Une autre patrouille en amont.

– Et ils cherchent quoi tous ces soldats ?

– Un moine hérétique et une sorcière.

 

Le pauvre type souffrait énormément de sa blessure.

 

– On en fait quoi ? demanda Charlotte.

– La blessure est profonde, si on ne retire pas la flèche, il va faire de la fièvre et crever.

 

Elles détaillèrent le soldat, un tout jeune homme au visage ingrat, 16 ans peut-être.

 

– On lui laisse une chance ? Proposa Margot.

– Tu veux le soigner ? Ça va nous retarder objecta Charlotte.

– Juste le minimum.

 

Elles assommèrent le gamin, lui garrotèrent la cuisse, et dégagèrent la flèche. Puis afin de ne pas attirer prématurément les bêtes, elles se débarrassèrent des cadavres des deux soldats et du chien en les laissant dériver dans la rivière.

 

– Il ne s’en sortira pas ! Commenta Catherine.

– On lui a laissé une chance ! Bon on traverse. On suppose que la sorcière et son compagnon sont partis vers Vimoulin, sinon on rentrera.

 

Sarah et le père Godefroy étaient perdus, la jeune sorcière savait pourtant s’orienter en forêt grâce à la disposition des lichens et des champignons, mais ce coin de forêt était tellement touffu et enchevêtré qu’il obligeait nos deux fugitifs à d’incessants et compliqués détours et contours.

 

– On va repasser de l’autre côté et retraverser plus loin ! Suggéra Godefroy.

– Et on va par où ?

– Je sais pas !

 

Sur l’autre rive, la seconde patrouille investit la cabane de Pierre le maréchal-ferrant.

 

– On cherche une sorcière et un moine !

– Si vous me donnez un peu d’argent, je vais peut-être me rappeler ?

– Si tu ne nous renseignes pas, ça veut dire que tu protèges une sorcière ! Et tu sais ce qu’on leur fait aux gens qui protègent les sorcières ?

– Alors, j’ai vu personne.

 

Le sergent jeta un coup d’œil circulaire dans la cabane et découvrit la robe de bure du père Godefroy.

 

– C’est quoi ça ?

– Je l’ai trouvé en ramassant des champignons.

– D’accord, coupez-lui la main gauche.

– Non, non pitié, ils sont passés tout à l’heure, le moine m’a demandé des habits, ils ont bouffé les cuisses de mon poulet et ils ont embarqué le reste, ils ont aussi pris des fruits et des œufs…

– Ils sont partis par où ? Hurla le sergent.

– Par-là ! Répondit-il

 

Le sergent le remercia du renseignement en lui enfonçant sa dague dans la poitrine. Ben oui ! quand l’habit de soldat vous octroie la permission d’être cruel et lâche, faut surtout pas se gêner !

 

– Ça monte constata Sarah : On doit être sur le flan d’une colline, on va continuer à monter, on y verra peut-être plus clair.

 

Ils réussirent ainsi à avancer sans trop d’encombres pendant quatre cents mètres.

 

– Ça ne monte plus, mais on y voit toujours pas grand-chose, je vais grimper dans ce grand arbre, j’y verrais sans doute mieux.

 

De leurs côtés, les trois filoutes se concertent :

 

– S’ils vont à Vimoulin ils vont mettre un temps fou à traverser la forêt, on va remonter la rivière, jusqu’à l’endroit où la végétation est moins dense et on les attendra à la sortie de l’autre côté ! Proposa Catherine.

– On risque de tomber sur la deuxième patrouille ! Objecta Margot.

– On s’en débarrassera ! Il faut que la forêt continue à faire peur ! Personne ne doit en ressortir.

– On a bien laissé le soldat blessé ! Fit remarquer Charlotte.

– En admettant qu’il s’en sorte, il va raconter quoi ? Que son groupe a été attaqué par trois sorcières et qu’on lui a soigné sa blessure. On le croira fou !

 

Elles remontèrent donc la rive, et à un moment entendirent des aboiements. Il y avait peu de grands arbres à cet endroit, mais elles purent s’embusquer derrière des rochers. Le chien lâché par son maître arrivait tel un bolide.

 

Trois flèches furent lancées simultanément, deux atteignirent leur but, il suffisait maintenant d’attendre la patrouille. Les trois hommes arrivèrent en courant, découvrirent le cadavre du molosse, trop tard pour se mettre à l’abri…

 

– A mon avis, on est pas près de renvoyer des patrouilles dans la forêt ! Commenta Catherine en aidant ses sœurs à tirer les cadavres vers le courant de la rivière.

 

Le bord de la forêt était plus loin que prévu, mais après avoir traversé, les trois filoutes trouvèrent un endroit plus dégagé en végétation, Catherine proposa à ses compagnes de passer à cet endroit en guise de raccourci.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Mardi 20 juillet 2021 2 20 /07 /Juil /2021 16:41

Les filles du bois maudit – 3 – Père Godefroy par Léna Van Eyck

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Il avait plu toute la journée, mal abrités sous une racine surélevée, ils ne se nourrirent pas. La pluie ayant cessée, ils se rendirent compte que le terrier était devenu pour le moment inhabitable. Ils retournèrent sous l’arbre, firent des tours de garde pour se protéger des loups, et le lendemain décidèrent d’aller voir ailleurs.


– Il faut qu’on se repose quelques jours, qu’on reprenne des forces, et qu’on s’organise pour changer de coin. Je sais où aller, mais c’est un peu glauque !


L’ermite ouvrit la porte de sa baraque, il était sale, pas vraiment répugnant non plus, mais vraiment pas propre. Il poussa une exclamation de surprise en découvrant Sarah, manifestement sa présence le dérangeait ! Il mit son doigt devant la bouche invoquant le silence.


– Père Godefroy, héberge-nous quelques jours !

– Je ne peux point ! Grogna-t-il.

– M’obligerais-tu à recourir à quelques méchants pouvoirs.

– Bon, entrez, mais on ne se connaît pas, on ne s’est jamais vu !


Ils entrèrent dans la baraque, l’odeur y était abominable, la saleté repoussante. Sarah qui en avait pourtant vu d’autres se boucha le nez. Deux paillasses étaient posées sur le sol. Un personnage longiforme sortit de l’ombre.


– C’est frère Léon ! Indiqua l’ermite, il semblerait qu’il ait commis quelques bêtises au monastère, un vol semble-t-il, le prieur l’a envoyé ici quarante jours afin de faire bonne pénitence en goûtant aux joies de l’ermitage.


– Mais comment t’a-t-il trouvé ?

– Il m’attendait chez Nathanaël…


Nathanaël est en quelque sorte le fournisseur occulte des habitants du bois, nous en reparlerons un peu loin…


Le jeune moine regarda les nouveaux venus d’un air circonspect.


– Je ne vais pas pouvoir vous offrir l’hospitalité très longtemps, juste une nuit ou deux, pas plus, ici ça pue, et ça manque de place. Mais j’ai du pain qui est encore mangeable, du vin qui n’est qu’une pauvre piquette et de quoi faire une soupe qui je le crains risque d’être plutôt claire. Et pour dormir, il faudra faire avec des paillasses de foin.


– Mon père ! Intervint frère Léon, vous ne pouvez héberger une femme ici !

– Mêlez-vous de ce qui vous regarde, frère Léon, je n’ai aucun conseil à recevoir d’un voleur !

– Il me faudra pourtant rapporter ce fait au prieur.

– Il m’étonnerait que le prieur s’insurge contre le droit d’asile. Va donc nous chercher de l’eau.


Et pendant que frère Léon partait s’acquitter de sa tâche, le père Godefroy, prenant prétexte d’aller chercher du bois entraîna Sarah derrière la cabane.


– Qui c’est, lui ? Demanda-t-il. En désignant Jehan.

– Un soldat perdu, il m’apporte une chose que je ne possède pas : sa force.

– Il faut que tu saches une chose, à propos de ce frère Léon, je ne sais si c’est un voleur mais je crois bien qu’il s’agit d’un espion. L’évêque me prend pour le dernier des imbéciles, ils m’ont envoyé cet abruti pour me délier la langue, il n’arrête pas de me poser des questions sur tout et sur rien, alors moi je ne réponds pas ou je réponds à côté, le pauvre il ne sait plus où il en est. Le seul problème c’est qu’il est mignon. Il s’est arrangé deux ou trois fois pour me montrer son cul, c’est une merveille, je le pelote, je le lèche, je lui suce le fion et je l’encule, mais seulement dans mes rêves ! Heureusement la nuit ma main me vient au secours, mais si je pouvais avoir mieux…


Sarah fit semblant de ne pas avoir entendu la dernière phrase de l’ermite qui lui était bien sûr destinée, il n’était pour s’en convaincre de regarder ses yeux bouffis de concupiscence.


– Et pourquoi le nouveau prieur t’espionnerait-il ?

– Pour lui, je suis un hérétique, je suis devenu moine, mais je n’obéis à aucune hiérarchie et je sers Dieu à ma façon. Dieu ne peut être qu’un seigneur de bonté, pas un tyran. Je représente un danger parce que je peux être un modèle pour certains moines. Le prieur ne peut l’accepter, alors il cherche des preuves.

– Et s’il n’en trouve pas ?

– Il en inventera, mais ça me laisse du répit ! Aidez-moi à jouir !

– Il me faudrait quelques pièces !

– Tu n’es qu’une putain !

– Pas de pièces, pas de câlins !

– Tu en auras ! Fais vite nous n’avons pas beaucoup de temps.


Le père Godefroy retira prestement sa robe de bure sous laquelle, il était complètement nu. Sa bite était superbement bandée mais sentait le vieux fromage.

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– Jamais tu te laves la bite ?

– Si parfois !

– Alors va te faire une rincette si tu veux que je te prenne en bouche.

– Inutile, je vais t’enculer !

– L’un n’empêche pas l’autre !

– Dans ce cas, je vais me faire quelques ablutions rapides

– Et tu fais ça bien, tu te décalottes et tu n’oublies pas les roubignoles !

– C’est bien des manies de sorcières, ça…


Il revint rapidement avec la queue nettoyée, Sarah se baissa.


– Attends ! Montre-moi tes nichons !

– Vite fait alors ! Répondit-elle en se dépoitraillant.

– Oh ! Qu’ils sont beaux ! Comment croire que Dieu qui a créé ces merveilles nous interdise de les admirer !

– Tu feras de la théologie, plus tard, le temps nous est compté.

– Ne t’inquiète pas, le frère Léon, nous l’entendrons revenir assez tôt…


Et le père Godefroy fou de désir se mit à peloter et à lécher les seins de l’apprentie sorcière avec frénésie.

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– Bon, ça y est je peux sucer, maintenant.


Père Godefroy avait la bite trapue. Elle prit en bouche le gros gland turgescent et le suça telle une délicieuse friandise, puis elle introduit toute la colonne de chair en faisant de rapides allers et retours entre ses lèvres serrées.


Sarah espérait bien le faire jouir ainsi, la perspective de devoir subir une sodomie de la part de cet homme qui n’avait pas la douceur comme vertu première ne l’emballant vraiment pas.


– Arrête, ça vient, tourne-toi, que je fasse mon affaire dans ton joli petit cul.


Et contrairement à ce qui s’était passé avec Jehan, Sarah devait subir l’assaut et non le contrôler. Elle s’arc-bouta contre la porte après avoir dégagé son postérieur potelé et attendit, espérant qu’il vienne vite.


L’introduction est un peu douloureuse, les pilonnages peu agréables, mais bientôt Père Godefroy grogne comme un cochon, jouit et décule.


Sarah n’eut pas envie de lui nettoyer la queue, mais empocha les écus que lui donna le moine.


« Il les trouve où ses écus ? »


– Ça va mieux ?

– C’était divin !

– Je ne te le fais pas dire.


Ils rejoignirent Jehan qui sommeillait à moitié. Bizarrement frère Léon n’était pas encore rentré.


– Qui règne au château, aujourd’hui ? Demande Sarah.

– Messire Baudoin, il s’est emparé du château de son frère avec la complicité de ses cousins. Messire Thierry a été pendu ainsi que sa famille et les hommes qui ne sont pas morts pendant l’assaut.

– Ce n’est pas une grosse perte !

– Détrompe-toi, celui-ci est pire. Messire Thierry était cruel mais n’était point sot. Celui-ci avec l’aide du prieur a entrepris de débarrasser le duché de tous ce qu’il compte de sorcières, de magiciens, de mages, d’ermites…

– Et de ribaudes ?

– Aussi, oui !

– C’est sottise, les sorcières, les seigneurs sont pourtant bien ravis de les trouver pour leur fournir poison et philtres d’amour.


C’est un plus tard que Père Godefroy commit une énorme bévue. En effet, Jehan fut pris d’une envie aussi subite que saugrenue de se confesser. Il en référa à l’ermite qui lui expliqua que n’étant pas ordonné, il ne pouvait accomplir ce sacrement. Têtu comme une bourrique, il formula alors sa requête en aparté à Frère Léon. Ce dernier n’était pas habilité à le faire, mais il se dit que ce qu’avait à confesser le bonhomme pourrait intéresser le prieur et l’emmena à l’extérieur, à l’écart :


– Je vous écoute, mon fils :

– Cette femme que j’accompagne possède des pouvoirs de sorcellerie !

– Ah !

– Elle m’a obligé à commettre le péché de sodomie !

– Racontez-moi par le détail.

– Je n’ose !

– Il le faut !


Il le fit.


– Que vous a-t-elle dit à propos du père Godefroy ?

– Qu’il pourrait nous héberger quelques temps en échanges d’actes interdits.

– Mon fils, vous êtes en état de péché mortel, je ne peux vous donner l’absolution, je vais vous conduire auprès du prieur. J’espère pour vous qu’une vie entière cloîtré dans un monastère sera suffisante pour avoir le pardon de Dieu.

– Ah ! Fit bêtement Jehan qui ne s’attendait pas à ça !

– Partons de suite !

– De suite ?

– Ne tardons pas.

– Mais…

– En avant !


Frère Léon avait maintenant les preuves qu’il était venu chercher, il n’avait plus aucune raison de rester. Et en plus il allait ramener un témoin…


– Je vous laisse, je conduis Jehan au prieuré. Annonça Frère Léon en rassemblant quelques affaires dans un baluchon

– Tu me laisses, Jehan ? S’étonna la jeune femme.

– Oui, tu m’as fait assez pécher comme ça !

– C’est comme tu veux ! Répondit Sarah, complètement dépitée, mais tu devrais te méfier de ce type, je ne sais pas ce qu’il t’a promis, mais c’est peut-être vers le bûcher qu’il t’entraîne… Avec tout ce que cela suppose comme tortures juste avant.

– Tais-toi, sorcière ! Vociféra Frère Léon.

– Tu devrais faire attention aux mots que tu prononces, vilain petit moine qui ne connaît rien de la vie.

– Je sais ce que je dis, c’est Jehan qui m’a confié ce terrible secret !

– Et tu te crois obligé de croire ce sot ?

– Il me l’a dit sous le secret de la confession !

– Ben si c’est un secret, pourquoi le répètes-tu ?

– Parce que je ne suis pas confesseur !

– Ton esprit est décidément plus tordu qu’un topinambour ! Quant à toi, Jehan, c’est comme ça que tu me remercies de t’avoir soignée ?

– Tu ne m’as soigné que pour essayer de vendre mon âme au diable !

– Sornettes que tout cela ! Dans quelques heures tu regretteras ce choix ridicule !


Frère Léon sortit de la cabane, Jehan lui emboîta le pas.


Le père Godefroy résuma froidement la situation.


– Je crois que je vais devoir quitter la région. Frère Léon a trouvé ce qu’il cherchait. Dans trois ou quatre heures il aura atteint le prieuré, il fera presque nuit. Demain le prieur avertira le baron. Ses cavaliers seront bientôt ici.

– S’il te trouve…

– Il me trouveront, on peut toujours repérer une lumière dans la nuit et puis ils ont les chiens…

– On part ensemble ?

– J’espère que tu seras plus une aide qu’une charge ! Répliqua l’ermite.

– Si tu ne veux pas de ma compagnie, je te laisse ! Répondit Sarah, piquée au vif.


Le père Godefroy était une force de la nature, son physique pouvait être un atout.


– On va partir ensemble, on verra bien, répondit l’ermite.

– Et on va où ?

– Vers Dijon ? Suggéra-t-il

– Ils nous rattraperont avant qu’on soit sortis de la forêt. On ne pourra pas marcher de nuit, la lune est nouvelle et le ciel couvert.

– On prendra une lanterne !

– Non il y a mieux à faire, je vais préparer un onguent pour nous enduire la peau et tromper les chiens…


Elle lui expliqua la suite de son plan. Dès qu’ils le purent, ils partirent emportant dans des baluchons quelques vivres et outils. Ils marchèrent vers la rivière, puis les pieds dans l’eau et stoppèrent deux cents mètres plus loin. Ils traversèrent et Sarah accrocha à une branche un morceau du tissu de sa robe, puis regagnèrent la berge initiale. Là ils se badigeonnèrent les mains, le visage, leurs chaussures avec l’onguent destiné à tromper l’odorat des chiens. Puis, ils gagnèrent l’abri précaire qu’elle avait partagé avec Jehan. C’était moche, humide et inconfortable au possible, mais la cachette était bonne.


Pendant ce temps :


Frère Léon et Jehan marchaient depuis plus d’une heure. Ils progressaient lentement, le moinillon ayant du mal à retrouver les marques qu’il avait laissé sur les écorces des arbres afin de retrouver sa route. Jehan était un peu dur à la détente, peu habitué à réfléchir sur le coup, ce n’est qu’après avoir pris une décision qu’il se demandait s’il avait fait le bon choix.


Et justement, il se disait maintenant qu’aller là où l’emmenait Frère Léon était peut-être prendre un risque insensé. S’en sortir était fort simple, il était armé, le moine ne l’était pas. Le seul problème était de savoir où aller ensuite.


Mais pour l’instant Jehan avait une autre priorité :


Une priorité bien basique puisqu’il était à cet instant précis saisi d’une envie si pressante que sa vessie en devenait douloureuse. Il en prévint son compagnon de marche et se tourna vers un gros tronc d’arbre avant d’aller chercher son sexe dans son fouillis de chausses et de braies. L’envie devait être contagieuse, puisque Frère Léon vint se placer à ses côtés, retroussa sa soutane et l’imita non sans avoir lorgné sur le membre viril de Jehan.


– Humm ! Bel organe !


Que voici une curieuse réflexion de la part d’un homme d’église ! Jehan est stupéfait, il se tourne brusquement, pressé de terminer cette miction qui n’en finit pas. L’autre se rapproche.


– Je peux pisser tranquille !

– Je ne fais que regarder, regarder n’est pas pécher !

– Ah ! Répond Jehan qui n’avait jamais réfléchi à la question.

– Sinon, tu pécherais à chaque fois que tu pisses.


Il y avait une certaine logique là-dedans, mais n’empêche que Jehan était mal à l’aise, très mal à l’aise !


– Et toucher n’est pas pécher non plus, car sinon tu pécherais à chaque fois que tu sors ton chibre de tes brais !


Et le moinillon joint le geste à la parole et attrape la queue de Jehan, lequel recule de trois pas !


– Ne me touche pas !

– N’aurais-tu point confiance en un homme d’église.

– C’est le démon qui te fait parler, tu es envoûté. Vadé retro Satanas !

– Calme-toi ! Tu n’as rien à craindre de moi.


Le moine l’attrape par les manches, veut l’empêcher de bouger, mais Jehan se dégage en envoyant un violent coup de pied dans le tibia du moinillon qui se tord de douleur.


– Démon, tu es un démon ! Braille Jehan qui avise une branche morte, en assène un grand coup sur la tête du moine, qui sombre dans l’inconscience.


Jehan peut enfin finir de pisser tout en essayant de réfléchir à l’étrange attitude de ce moine. Il ne sait qu’en faire, le fouille sans rien trouver d’intéressant. Puis il va pour s’en aller mais se ravise : s’en aller où ? Déjà il lui faudrait sortir de cette forêt… Comment faire ? Il se dit alors, qu’il suffit d’aller tout droit, cette forêt ne pouvant se prolonger indéfiniment. Mais dans quelle direction ? Il choisit bien par hasard de bifurquer vers la gauche.


Il eut bientôt grand soif, et son ventre commençait à crier famine. La forêt devenait sombre et il ignorait où il se trouvait. Il se résolut à l’idée de devoir passer la nuit dans ce lieu ! Sa peau ne vaudrait plus chère, il serait dévoré par les loups, déchiqueté par les monstres de la nuit, éventré par des créatures diaboliques. Il se mit à claquer des dents.


Chercher un refuge ? Mais point de grotte, d’antre, de trou. En construire un ? Comment ? Retourner vers le père Godefroy ? inutile d’y songer. Alors il se décida à grimper dans un arbre, il y attendrait le jour !


Il n’eut même pas le temps d’en choisir un qu’une pierre vint lui heurter le crâne, il s’effondra, inconscient.


 

A suivre

 

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Lundi 19 juillet 2021 1 19 /07 /Juil /2021 18:44

Les filles du bois maudit – 2 – Jehan par Léna Van Eyck

 

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Agir vite, le ligoter, le traîner dans les fourrés, le bâillonner au cas où il reprendrait connaissance, puis attendre. Plus la troupe se rendrait compte tard de sa disparition moins ses compagnons auraient de chances de le retrouver, au bout d’un moment le terrain à battre serait trop important. Quelques minutes après, elle entendit des cris, ses compagnons l’appelaient. Apparemment les recherches se faisaient n’importe comment sans aucune logique, plusieurs cherchaient au même endroit, d’autres emplacements étaient dédaignés, évidemment la thèse d’un enlèvement ne pouvait leur venir à l’esprit. Pour eux, il s’était soit trouvé mal sur la route ou alors il s’était perdu, ou encore terrorisé par ce qui lui était arrivé, il avait déserté et était ressorti de la forêt. C’est sans doute cette dernière hypothèse qui fut retenue par ses compagnons car ils ne tardèrent pas à abandonner les recherches !

– Et il est à moi, maintenant le grand benêt !

 

Il était peut-être à elle, mais maintenant il fallait le traîner, ce type trimballait tout un attirail plus ou moins guerrier dont il fallut l’alléger assez vite en le camouflant entre les racines surélevées d’un très grand arbre. Mais ce délestage s’avéra vite insuffisant. Il fallait trouver une autre solution. Sarah attendit un bon moment, puis elle estima que la petite troupe devait maintenant être assez loin, sauf si elle avait eu la malencontreuse idée de marquer une halte. Ne voulant prendre aucun risque, elle entreprit de grimper le plus haut possible sur un arbre. Une fois perchée, elle essaya de scruter les signes d’une présence humaine proche, mais elle ne décela rien, même pas la moindre petite fumée. Alors elle mit ses mains en porte-voix et imita le cri de l’effraie. Un tel cri en pleine journée ne pouvait que réveiller les craintes superstitieuses chez ceux qui l’entendraient, d’autres penseraient peut-être à un signal humain… Mais dans les deux cas le résultat ne pouvait être que des cliquetis d’armes, des ordres scandés, des vilains petits bruits, en résumé… Mais seul un envol de perdrix vint troubler les murmures de cette forêt profonde…

 

En redescendant, elle eut la mauvaise surprise de voir son prisonnier s’agiter, certes il était bien attaché, et ses sons sous le bâillon se transformaient en d’inaudibles borborygmes. Sarah savait le danger qu’il y a à laisser bâillonner un être humain sans surveillance. Elle libéra sa bouche tandis que l’homme la dévisageait, hagard.

 

– Qui es-tu ? Qu’est-ce qu’il m’arrive ? J’ai mal à la tête.

 

Le jeu pouvait commencer !

 

– Tu es blessé, ta compagnie a été prise en embuscade…

– Qu’est-ce qu’ils sont devenus ?

– Ils sont morts je suppose.

– Mon frère, il y avait mon frère !

 

Comme le lui avait enseigné la sorcière, Sarah savait que tout plan, aussi bien préparé qu’il pouvait l’être contenait sa part d’imprévu… Son explication était mauvaise.

 

– Est-ce que mon frère est mort ?

– J’en sais rien !

– Détache-moi, faut que j’aille voir !

– Et tu vas aller voir quoi et où ? Tu vas te repérer comment dans cette forêt ?

– Détache-moi, je trouverais bien !

– Tu devrais plutôt me remercier de t’avoir sauvé la vie !

– Si tu m’as sauvé la vie, pourquoi tu m’attaches ?

– Pour ne pas que tu fasses des bêtises !

 

Manifestement, le type ne comprend rien, être fait prisonnier par une femme dépasse son entendement, et quand elle lui dit qu’il n’est pas prisonnier il comprend encore moins. Il se plaint de la tête.

 

– Alors avance, je vais te soigner, mais il nous faut de l’eau.

 

C’est près de la source, tandis que Sarah passait de l’eau sur son visage qu’elle lui expliqua :

 

– Bon, je suis une fée. Pour des raisons que je ne peux t’expliquer, mon refuge a disparu, je dois désormais gagner d’autres lieux, mais pour cela il me faudra traverser des contrées où mes pouvoirs seront limités, il me faut donc une escorte, ce sera toi l’escorte !

– Moi, et pourquoi moi ?

– On va dire que c’est le destin !

 

Le grand benêt s’appelait Jehan, c’est fou le nombre de gens qui se prénommaient Jehan !

 

– Tu sais construire une baraque ? L’endroit devient trop humide, nous risquons d’attraper une mauvaise fièvre !

– Tu es une fée, tu devrais pouvoir la soigner.

– Non, tu es mal renseigné, certaines fièvres sont plus fortes que les fées. Alors la baraque tu sais faire ou pas ?

– Je veux bien essayer…

– Donc tu ne sais pas faire ! On va donc partir avant les mauvais jours, mais il nous faudrait des chevaux !

 

Le terrier devenait humide, il fallait constamment l’assécher, parfois l’écoper, ils dormaient mal, la survie au quotidien leur coûtait une telle énergie que la préparation de leur départ était sans cesse remise au lendemain.

 

Oh, ils avaient bien essayé de sortir de la forêt, mais ils en furent à chaque fois dissuadés par la présence de gens en armes.

 

– C’est qui, ces soldats ?

– Les troupes de messire Baudoin, je pense qu’ils vont tenter de prendre le château de son frère messire Thierry !

 

Cela n’avait rien d’étonnant, lorsque le seigneur Thierry avait maté la révolte des paysans, il s’était trouvé du jour au lendemain sans personne pour cultiver ses terres. Qu’à cela ne tienne, il n’avait rien trouvé de mieux que d’enlever des paysans dans les duchés voisins notamment celui de son frère Baudoin. Celui-ci attendit le moment favorable pour prendre sa revanche. Ce moment étant donc arrivé.

 

– Ah ! Et toi tu appartenais à quelle troupe ?

– Celle de messire Charles ?

– Qui c’est celui-là ?

– Le cousin par alliance de messire Bernard…

– Arrête, je n’y comprends plus rien !

– Tu es décidément une drôle de fée !

– Encore plus que tu ne le crois, allonge-toi sur le dos, je vais te chevaucher

– Mais je ne suis point un cheval et puis où iront nous dans cette position ?

– Au paradis !

 

Le jeune homme regardait Sarah d’un air ahuri !

 

– Fais ce que je te dis, et tu y trouveras beaucoup de plaisir.

– Mais !

– Fais-moi confiance ! Allez ! J’aurais voulu te faire du mal ce serait fait depuis longtemps.

 

L’argument sembla convaincre Jehan qui se coucha sur le sol.

 

Il s’étonna néanmoins que la femme lui tire ses braies, vers le bas, laissant ainsi apparaitre son sexe flaccide.

 

– Mais que…

– Mais que quoi ? J’ai envie de baiser ! Tu ne vas pas me dire que ça te déplait.

– L’adultère est un péché !

– Eh bien tu te confesseras, les curés adorent qu’on leur raconte ce genre d’histoire.

– Tu blasphèmes !

– Bon, tu vas te taire un peu, on n’entend que toi ici, et tu me laisses opérer.

 

Sarah pris la bite du jeune homme dans ses mains, lui imprima quelques mouvements de masturbation afin de la raidir quelque peu.

 

Elle renifla un peu la chose et lui trouva une odeur un peu avancée. Elle n’avait rien contre les senteurs un peu fortes, l’époque s’accordant assez mal avec les déodorants corporels, mais là, trop c’était trop. Elle prit un peu d’eau dans sa gourde de cuir et du savon dans sa besace et entrepris de nettoyer un peu cette quéquette avant d’entreprendre de la sucer.

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Et c’est le moment, cher lecteur de faire une parenthèse culturelle, en ces temps-là on ne se lavait que sommairement et les parties intimes étaient le plus souvent négligées. Pas très grave puisque les rapports sexuels tolérés par la religion et la bienséance se limitaient à des pénétrations sans préliminaires, dans l’obscurité, monsieur couvrant madame. D’ailleurs on ne faisait pas l’amour pour faire jouir Madame, mais pour accomplir son devoir conjugal. Toute position non conforme était considérée comme perverse, la pipe était jugée comme un acte insensé, dégoûtant et contre nature, la sodomie comme un entreprise satanique. Quant au broutage de minette, qui penserait à vouloir faire une chose pareille ?

 

Mais quand ces messieurs voulaient découvrir d’autres horizons, il restait les bordels où les filles les plus belles et les plus chères n’hésitaient pas à dévoiler leur savoir-faire par devant et par derrière, de la main, de la bouche, de la chatte et du cul. Et puis n’allez pas croire que toutes les femmes étaient de bois, passive devant leurs maris, certaines s’encanaillaient hardiment avec leurs amants dans des positions diverses et variées, et même qu’elles n’éteignaient pas les chandelles…

 

Marthe avant d’être vieille et de vivre de la sorcellerie, avait été belle et ribaude, experte des choses de l’amour, elle avait fait l’éducation libertine de Sarah en la prostituant. Parce que disait-elle « avec ce savoir tu pourras toujours manipuler les hommes ». Et la jeune sorcière s’était accommodée de cette situation

 

La pine étant lavée, elle put alors la mettre en bouche, elle avait appris à aimer le contact d’un joli gland avec sa langue.

 

– Mais que fais-tu ?

– C’est désagréable ?

– C’est défendu !

– Alors c’est encore meilleur… Oublie ce qu’on t’a raconté, ferme les yeux et laisse-toi faire, grand benêt !

– Je ne veux pas !

– D’accord, tu ne veux pas, ce serait donc un viol, mais je constate que tu te défends bien mollement, d’ailleurs tu ne te défends pas du tout, tu protestes. Alors maintenant silence, je ne peux point en même temps te sucer ta bite et t’expliquer que ça me plait bien.

 

Sarah aimait sucer des bites, elle en appréciait la douceur et le gout musqué, sa préférence allait au gland car c’est là que la texture est la plus délicate et c’est là que vient finir par suinter la petite perle de plaisir au goût si subitement salé, mais bien sûr cela ne n’empêchait pas de pratiquer de longues allées et venues au sein de sa bouche afin d’éprouver la raideur de l’organe, elle adorait aussi jouer avec les couilles de l’homme jusqu’à les faire rouler dans sa bouche, une petite récréation en somme.

 

Avec les michés que lui présentaient la sorcière, elle se permettait parfois d’aller plus loin et de prodiguer au verso de l’homme des faveurs encore plus interdites. Mais elle n’osa point s’aventurer sur ce terrain avec ce semi puceau qui s’efforçait de cacher le plaisir qu’il avait à recevoir cette fellation savante.

 

Sarah s’excitait tant à sucer et à lécher que bientôt sa minette fut trempée de son jus. Elle s’en humecta les mains afin de lubrifier largement la bite de Jehan, lequel ne comprenait pas bien le but de la manœuvre.

 

Alors sans crier guère, Sarah s’empala sur la bite du jeune homme, et quand elle fut bien enfoncée, elle se mit à coulisser, d’abord calmement puis en geignant de plaisir. Enivrée de jouissance, elle ne se contrôle plus et proféré de joyeuses insanités.

 

– Qu’est-ce que c’est bon, une bonne bite dans le cul !

 

A demi sur son nuage, Jehan réalisa alors qu’il était en train d’enculer Sarah « à l’insu de son plein gré ».

 

La vision des flammes de l’enfer faillit le faire débander, mais la jeune femme redoubla la cadence et garda en elle la chose bien raide. Et c’est les yeux mi-clos que l’homme déchargea sans le fondement de la belle qui n’arrêtait pas de miauler de plaisir. Elle décula, la bite ressortit presque encore un peu raide mais poisseuse de sperme et maculée de taches merdeuses. Sarah ragaillardi par sa chevauchée s’empressa de nettoyer cette queue, non pas par souci d’hygiène mais par simple gourmandise…

 

– Alors, ça t’a plu ?

 

L’homme fut incapable de répondre. Sarah s’éloigna un tout petit peu, puis s’accroupit face au jeune homme qui se reculottait, le regardant dans les yeux par pure provocation, elle se mit à pisser d’abondance.

 

SarahB2– Tu pourrais te tourner quand tu fais ça ! Rouspéta le jeune homme.

– Pourquoi ? Ce n’est pas joli ?

– Pourquoi m’entraines-tu vers le péché, je ne t’ai rien fait qui mérite une telle chose !

– C’est pas un peu fini avec ça ! Tu iras te confesser puisque ta religion est si pratique.

– Tu n’en as pas, toi, de religion ?

– Nous en parlerons un autre jour ! Réfléchis : tous ces soldats qui tuent, qui violent, qui torturent, eux ils font du mal et pourtant les curés les bénissent. Alors tu ne vas pas nous faire tout une histoire parce que je t’ai sucé, que je me suis fait enculer et que je pisse devant toi. Dieu a autre chose à faire que s’occuper de ta bite !

– Je ne suis pas convaincu !

– C’est pas grave, on fera avec !.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Lundi 19 juillet 2021 1 19 /07 /Juil /2021 18:37

Les filles du bois maudit – 1 – Sarah par Léna Van Eyck

 

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Amis lecteurs, le moyen âge décrit dans ce récit est un moyen-âge de fantaisie, mon ambition n’étant pas d’écrire un texte historique, mais une nouvelle érotique.

 

1 – Sarah

 

Sarah essuya une larme. En émergeant discrètement du buisson, elle pouvait maintenant observer distinctement les soldats du baron escorter la sorcière. Ils l’avaient enfermé dans une sorte de cage à roulettes attelée à un vieux bourrin. Une cage ! Ridicule ! Dés fois qu’elle s’envole ! Comment une sorcière aussi puissante que la vieille Marthe avait-elle pu se laisser ainsi capturer ? Cette question la taraudait sans cesse. Certes, Sarah était bien placée pour savoir que les pouvoirs de la sorcière n’étaient pas si extraordinaires que ça. Ceux-ci ne naissaient, non pas du mystère mais de la connaissance. Elle savait des choses que les autres ne soupçonnaient même pas, parce qu’une autre sorcière les lui avait appris et ainsi de suite… les philtres, les poisons, les pièges, une parfaite connaissance de la nature, et aussi le don de manipuler l’âme humaine. Mais tout cela ne servait pas à grand-chose contre la force brute et la multitude.

 

A quelques minutes près, Sarah avait failli, elle aussi être embarquée. Ça lui avait pris comme ça, comme une envie, d’aller dire bonjour à son copain le crapaud, bête stupide et immobile, mais elle aimait son contact froid dans le creux de ses mains. Elle en avait profité pour remplir sa gourde en cuir bouilli dans l’eau du torrent et s’y laver ses petits petons.

 

L’affaire avait été ultra rapide. Les soldats du baron avaient cerné la petite cabane, quelques instants plus tard, ils enfermaient la sorcière faisant fi de ses gesticulations, de ses invectives et de ses anathèmes, ils mirent ensuite le feu à la pauvre masure. Bande d’imbéciles, des préparations rarissimes et difficiles allaient partir en fumées, des manuscrits secrets retransmis de générations en générations et même Lisbeth, la gentille petite chouette qui n’avait jamais fait de mal à personne subirait le même sort cruel.

 

C’était clair les emmerdements recommençaient !

 

Toute sa jeune vie n’avait été qu’une suite de malheurs, elle était née avec la pauvreté, l’injustice, l’intolérance, la bêtise… Quel âge avait-elle maintenant ? Elle aurait bien été incapable de le dire, ce qu’elle savait c’est qu’elle avait son sang menstruel depuis maintenant sept années complètes.

 

Elle se remémorait encore et toujours ces événements, et de toute façon leurs souvenirs ne la quitterait jamais. Ce jour-là, les paysans affamés avaient attaqué le château, bien sûr l’assaut avait pitoyablement échoué, et la répression fut atroce, les plus chanceux furent ceux qui moururent de suite dans les premières minutes de la charge, les autres périrent dans des souffrances atroces, le massacre fut aveugle, l’âge, le sexe, importaient peu aux brutes chargées de l’expédition punitive, et même ceux qui n’étaient pas de la révolte furent aussi victimes de la boucherie. Sarah avait dû à sa chance insolente, si toutefois on peut parler de chance en pareilles circonstances, le fait d’avoir la vie sauve. Elle jouait avec quelques gamins à quelques centaines de mètres des huttes, dans l’eau du petit ru. Quand le sol gronda des sabots de la cavalcade, ils se cachèrent d’instinct, assistèrent de loin, hébétés et choqués, au début du massacre puis s’enfuirent se cacher dans l’épaisseur de la forêt avoisinante.

 

Y survivre n’était pas évident, s’organiser encore moins, et après une première nuit pendant laquelle la solidarité et le chagrin soudèrent le petit groupe dans un élan de douleur, les premières dissensions apparurent, certains voulaient aller ici, d’autres là, certains, même voulaient aller demander pardon au seigneur, et pendant ce temps-là la faim gagnait les petits ventres.

 

Et puis, ils ne surent jamais qui les attaqua, ce fut bref, violent, sans cruauté excessive, ceux qui commirent le forfait emportèrent les cadavres. Sarah ce jour-là eu la deuxième « chance » de sa pauvre vie. Envoyée par ses petits camarades suite à un tirage au sort à la courte paille dans un arbre y dénicher des œufs d’oiseaux, elle assista impuissante à la tragédie. Elle resta longtemps sur sa branche, malade de rage et de haine. Seule la fatigue de la position la fit redescendre, mais elle ne luttait plus, elle avança vers n’importe où, attendant résignée, la rencontre avec la créature qu’elle soit humaine ou non qui lui enlèverait sa pauvre vie…

 

C’est alors que la « sorcière » la recueillit !

 

Voir à présent la sorcière partir vers un sort sans doute inéluctable la laissait dans des sentiments partagés. Certes en l’hébergeant dans sa cabane, elle lui avait sauvé une vie qui ne valait plus grand chose, et Sarah lui en fut infiniment reconnaissance, elle crut que la sorcière allait remplacer cette mère qui ne méritait pas l’injuste sort que lui avaient infligé les soldats du baron.

 

Non pas que Marthe, « la sorcière » fut méchante, cela aurait été plus simple. Mais elle ne manifestait même pas une parcelle d’affection. Ce qu’elle voulait c’est transmettre son savoir, plus même, façonner un être dans sa manière à elle de voir les choses et de comprendre le monde.

 

Cet apprentissage n’était pas toujours évident, et parfois la sorcière la punissait, les gifles étaient courantes, mais parfois elle avait aussi droit aux coups de badines sur son cul dévoilé, et même aux bouquets d’orties. Sarah ne s’était jamais rebellée face à ses punitions, estimant la plupart du temps qu’elle les méritait, à moins qu’elle y trouvât aussi un trouble plaisir inconscient à se les laisser infliger !

 

De cette éducation, la jeune apprentie en prenait et en laissait, et tout compte fait en avait pris pas mal, mais ce qu’elle avait détesté c’est qu’en échange de cette initiation qu’elle n’avait en aucun cas demandée, elle devait en contrepartie servir de bonne à tout faire (et dans tous les sens du terme) à sa logeuse. Passe encore d’aller ramasser des champignons et des myrtilles, de relever les pièges à lièvres… Laver le linge dans l’eau froide de la rivière n’était guère agréable, mais se servir de son corps comme monnaie dans des transactions dont elle ignorait les tenants et les aboutissants la révoltaient. Le fait de ne savoir où aller l’empêcha de fuir, quelques coups de verges sur les fesses l’incitèrent à limiter ses ronchonnements et elle appliqua l’un des principes de son étrange préceptrice : « quand quelque chose ne te plaît pas, essaie d’y trouver au moins un côté agréable. »

 

C’était plus facile à dire qu’à réaliser… Après que le premier l’eut prise par devant et par conséquent dépucelé, puis par derrière, la sorcière laissa d’abord passer l’orage de son ressentiment puis lui expliqua que non seulement ce ne devait pas être une corvée mais qu’elle pouvait même y trouver certains plaisirs. Elle n’insista cependant pas.

 

Sarah avait fini par s’accommoder de cette situation, et elle était devenue experte dans l’art des pratiques interdites. Désormais elle savait se régaler d’une bonne bite bien juteuse dans la chaleur de sa bouche ou dans l’étroitesse de son cul.

 

La sorcière crut lui apprendre comment prendre elle-même cette fameuse jouissance, mais Sarah ne l’avait pas vraiment attendu pour cela… Ce qu’elle ne comprenait pas c’est pourquoi les hommes étaient incapables de lui donner ce plaisir qu’elle pouvait se donner elle-même.

 

– C’est la nature des hommes, ils croient nous connaître, mais ils ne nous connaissent pas. Nous avons cet avantage sur eux…

 

Et puis un jour la sorcière l’informa que le partenaire serait une femme. Sarah se rebella d’instinct, mais de façon bien formelle.

 

– Elle veut juste te caresser, et elle est très douce !

– Ça ne me plait guère !

– Tu n’en sais rien, tu n’as jamais essayé, et lave-toi bien les pieds !

– Les pieds ?

– Ben oui, les pieds.

 

Un plan, un plan bien construit, bien solide, qui lui permettrait de partir, d’échapper à tout cela… Des hommes, puis maintenant une femme, il y aurait quoi après ? Un bouc, un ours, une troupe de soudards ou le démon en personne ?

 

Le visage de l’inconnue était masqué par un foulard de soie dévoilant uniquement les yeux et la bouche. La surprise fut de taille, la voix douce et suave de l’inconnue eut raison rapidement de son parti-pris renfrogné. Les caresses furent longues, sensuelles, agréables, elle les rendit donc. L’échange fonctionnait et pouvait aller plus loin.

 

– C’est la première fois que tu es au lit avec une femme ?

– Forcément ! Répondit Sarah (mais au sens propre du terme)

– Tu es belle !

– Si tu le dis !

 

La belle dame se contenta de caresser sensuellement Sarah, se satisfit d’affleurements sur les bras, les cuisses et le ventre. Puis elle s’enhardit légèrement, éprouvant la douceur et la rotondité ses seins avant de tenter un bout de langue sur le téton. La jeune fille fut surprise quand l’inconnue après lui avoir embrassé chastement le pied, vint lui lécher les orteils du pied gauche avec une certaine frénésie.

 

– Il sont jolis tes pieds !

– Ah ?

 

Et après le pied gauche, ce fut le pied droit, une longue lèche assez baveuse. Elle revint ensuite aux seins et cette fois la pression de la bouche sur les tétons se fit plus entreprenante au point que Sarah en eut un premier frisson, puis un second.

 

– Mes caresses te déplaisent ?

– Non, ce n’est pas désagréable !

– Alors, tu vois, tout ira bien !

– Tout finit par passer, dans une heure, tu ne seras plus là, je penserais à autre chose !

– Dans une heure ? Si tu pouvais te souvenir de mes caresses !

– Je n’ai pas beaucoup de mémoire !

– Tu te donnes parfois du plaisir toute seule ?

– « Elle » a dû te le dire !

– Si tu te donnes du plaisir avec tes mains, ces mains peuvent aussi en donner aux autres !

– Je ne comprends pas, tes mains ne te suffisent pas !

– Non, parce que quand je le fais toute seule, je n’ai pas un joli petit minois en face de moi, un joli corps que je peux caresser, qui me caresse aussi !

– Bon alors je fais quoi ?

– Fais-moi avec tes mains ce que tu te fais, toi avec les tiennes !

Sarah1a

 

– Je trouve ça bizarre !

– Si tu ne veux pas, tant pis, on en reste là, je reviendrais dans une semaine, et j’espère que tu auras changé d’avis !

– Ouais et en attendant je vais recevoir une correction !

– Pas du tout, la sorcière comme tu l’appelles, n’en saura rien, ce sera notre secret ! Alors d’accord tu préfères réfléchir ?

 

Sarah ne sut jamais si la gente dame bluffait, mais l’honnêteté apparente du marché l’incita à lui faire confiance. Aussi ne protesta-t-elle plus quand la main de l’inconnue s’aventura dans sa minette.

 

– Regarde comment je fais… non là tu ne vois rien, mets un coussin sous ta tête, laisse-toi aller, et ensuite c’est toi qui me donneras du plaisir.

Sarah1b

Trois doigts allaient et venaient dans la chatte de l’apprentie sorcière lui provoquant des ondes de plaisirs et des gémissements lascifs. L’endroit ne tarda pas à s’humidifier, du coup la masturbation exercée par l’inconnue s’accompagnait désormais d’un insolite bruit de clapotis. L’autre main ne restait point inactive et venait pincer le téton de la jeune femme qui se pâmait d’aise.

 

Alors d’un coup, sans crier gare, la bouche de la belle inconnue vint remplacer les doigts, et après s’être régalé du miel qui l’imbibait, elle se mit à lécher, là où il fallait, juste sur le petit bouton d’amour, ne pouvant se retenir Sarah manifesta bruyamment sa jouissance.

 

L’inconnue attendit quelques instants que la petite sorcière reprenne ses esprits, puis approcha son beau visage du sien, les bouches se rapprochèrent, les langues se rencontrèrent, une folle passion les animaient toutes deux.

 

– A ton tour ! Proposa la belle.

 

Sarah n’était plus en état de refuser, mais elle s’étonna que cette femme mystérieuse se couche sur le ventre et non sur le dos. Evidemment la pose avait l’avantage de mettre en valeur un fessier magnifique à la peau laiteuse, mais comment opérer.

 

– Lèche-moi mon petit trou, j’adore ça !

 

Il eut été indécent de la part de Sarah de discuter une proposition d’une personne qui venait de lui donner tant de plaisir, aussi comme dans un rêve, écarta-t-elle les deux magnifiques globes afin d’accéder au petit feuillet brun et fripé qui semblait la narguer.

 

Elle approcha son visage, langue en avant, rencontra une saveur légèrement âcre mais non désagréable et commença à léchouiller tout ça, du coup l’anus se mit à s’entrouvrir.

 

– Un doigt ! Dit l’inconnue.

– Plaît-il ?

– Tu te mouilles un doigt et tu me l’enfonces dans le troufignon !

– Ah ! Répondit simplement Sarah en faisant comme demandé.

– Hum, j’adore ça, remue le bien maintenant, essaie de mettre un deuxième doigt, voilà comme ça, remue bien ! Oh que c’est bon !

 

Cette petite fantaisie dura plusieurs minutes aux termes desquelles, la dame se retourna en demandant que l’on s’occupe maintenant de sa chatte.

 

Sarah y plongea son visage et vint lécher l’endroit trempée comme une soupe. Elle crut d’abord que l’inconnue s’était pissée dessus, mais elle connaissait le goût de l’urine, ce n’en était pas. Alors elle lécha consciencieusement trouvant la saveur subtile.

 

– Plus haut ce sera encore meilleur !

 

Effectivement, en se masturbant Sarah avait pu constater qu’un petit bouton en haut de la chatte était plus sensible que le reste, elle n’en avait pas parlé à Marthe, se disant qu’elle était peut-être victime d’une malformation incongrue. Elle apprit donc ce jour-là que toutes les femmes possédaient un clitoris et que le tripoter donnait beaucoup de plaisir.

 

En effet quelques dizaines de secondes après avoir commencé à butiner le bouton d’amour de l’inconnue cette dernière jouissait dans un raffut infernal à tel point que la sorcière vint regarder discrètement si tout allait bien.

 

Une nouvelle fois les deux femmes échangèrent un doux baiser, mais l’intimité ne dura pas longtemps, il fallait que la belle dame reparte.

 

« Vivement qu’elle revienne ! » se dit Sarah

 

Retour au présent

 

Il n’était pas impossible que les soldats la recherchent. Elle savait où se cacher. Deux caches bien différentes, l’une était une sorte de gros terrier perdu au beau milieu d’une fosse en contrebas, et dissimulé dans la ronce. Quelques pièges disséminés sur son chemin ainsi que des leurres destinés à tromper les chiens permettaient de sécuriser l’endroit. Par contre il n’était pas confortable et ne servait pas à grand-chose en plein hiver, sauf à s’y cacher quelques heures… Mais nous étions en été… Sinon il y avait autre chose de beaucoup moins rustique, mais aux contreparties peu ragoûtantes… nous en reparlerons plus loin.

 

Sarah se cacha dans le terrier quatre jours et quatre nuits, ne sortant que pour boire au ruisseau et s’alimenter de baies sauvages. Un plan germait, mûrissait, elle l’appliquerait bientôt. Avec tout ce qu’elle savait, elle pouvait manigancer, intriguer, trouver sa place dans ce monde qui n’était pas fait pour elle. Mais pour cela il lui faudrait des complices, il lui faudrait aussi s’éloigner de ces lieux trop risqués où si elle était arrêtée par les gens d’armes, son sort finirait par rejoindre celui de la « sorcière »… sur un bûcher !

 

Sarah regarda sa main. Cette bague la serrait un peu et elle avait du mal à s’y habituer. C’était un cadeau de l’inconnue masquée.

 

« Si un jour les gens d’armes te prennent, montre-leur cette bague, ils t’accuseront de vol alors voilà ce qu’il te faudra dire… »

 

Cette femme mystérieuse était revenue une dizaine de fois. Elle avait troqué sa cagoule contre un loup assez conséquent mais qui permettait de laisser libre la partie inférieure du visage. Elle dévoilait ainsi le bout de son nez en mettant en valeur sa belle bouche aux lèvres de fraises. Les rencontres devenaient plus hardies, c’était complètement nues qu’après avoir usé de folles caresses sur tous les endroits de leurs corps, elles s’installaient chacune visage contre sexe pour de la langue, faire venir leur jouissance. Sarah se persuada assez vite que la sorcière épiait leurs ébats et s’en régalait. Non seulement cela ne l’importunait pas, mais elle ressentait de la fierté de savoir maintenant si bien faire et de pouvoir le montrer.

 

A ces évocations, l’apprentie sorcière ressentit un picotement caractéristique entre ses cuisses, l’appel du plaisir, celui-là même qu’on lui avait enseigné de ne point refuser. Alors Sarah s’allongea le plus confortablement possible – et ce n’était guère évident dans ce trou – écarta les jambes et dirigea sa main vers le fouillis de ses poils. Tout mouillé là-dedans. Elle porta sa main trempée sous ses narines ! Elle appréciait d’ordinaire le mélange de ses odeurs intimes, mais aujourd’hui c’était décidément trop fort. La sorcière lui avait appris à se laver, à s’oindre d’onguent afin d’éviter les puces et autre bestioles gratteuses.

 

Elle n’avait pas eu trop le temps ces jours-ci… Mais l’excitation ne désarmait pas pour autant, le corps de l’inconnue envahit son esprit lui donna la chair de poule, alors violemment elle se dépoitrailla et tandis que sa main gauche allait d’un téton à l’autre, le pinçant, le tirant, le tordant, le serrant, le tortillant… la droite se frottait contre sa vulve, effleurant à chaque passage son bouton de plaisir et chaque fois un peu plus… Et ce jusqu’à ce que ce petit organe de chair réclame l’exclusivité de ses caresses.

 

Alors frénétiquement elle fit frotter l’intérieur de son majeur et de son index, collés l’un à l’autre, de plus en plus vite. Quand elle sentit l’orgasme arriver, en un réflexe, elle se retourna en finissant les fesses en l’air et le visage dans le foin afin d’étouffer le vacarme de sa jouissance. Elle s’endormit peu après.

 

Sarah grimpa sur un arbre, un très grand arbre, et scruta l’horizon, rien, il n’y avait rien, et ce n’est qu’après plusieurs heures qu’elle aperçut la petite troupe. Elle était à la lisière de la forêt et s’apprêtait à s’y enfoncer. Ce n’était pas pour elle, la troupe était certes en armes mais ne paraissait pas d’allure à en découdre. Plutôt s’agissait-il d’une escorte ou d’une mission lointaine, mais alors pourquoi traverser la forêt… et bien tout simplement parce que pour qui la connaissait cela signifiait un bon raccourci. Jadis la forêt inspirait peu confiance et les gens du coin, fussent-ils soldats, préféraient la contourner, la pensant ensorcelée. Mais le baron avait fait venir des hommes en armes des régions bien plus au Nord. Eux n’avaient pas ces frayeurs… Pas encore…

 

« Les idiots, ils vont se perdre, là-dedans ! »

 

Elle attendit qu’ils pénètrent, Elle pouvait les suivre, les devancer, courir à leurs côtés, ils ne s’apercevaient de rien. Tout juste les chevaux poussaient-ils des hennissements que leurs cavaliers avaient tôt faits de faire taire !

 

A un moment elle regarda la petite compagnie de plus près. Le chemin de terre est étroit, permettant juste le passage d’une carriole, les soldats avançaient donc en file. Elle repéra parmi eux, un homme à pied, une espèce de jeune benêt, le menton en galoche et l’air satisfait. Il ne fallait pas non plus qu’il soit trop lourd… Oui ce serait celui-là ! Elle était maintenant maîtresse de son destin !

 

La pierre qu’elle avait depuis longtemps choisie possédait des angles acérés. Il suffisait de savoir la lancer. Mais cela elle savait parfaitement le faire. Quand on sait chasser des lapins ou des oiseaux à coups de pierres, alors un homme vous pensez bien !

 

– Aie !

 

Le benêt la reçut juste en dessous du mollet !

 

– Gardes à vous ! On nous attaque !

 

A ces mots, le sergent vociféra des ordres, et les hommes se mirent en cercle, armes aux mains.

 

– Montrez-vous bandes de lâches ! Gueula-t-il à l’adresse des nuages.

 

Son attitude était débile, il était bien évident que si guet-apens il devait y avoir, ce serait non pas des pierres qui auraient été envoyé sur les soldats mais des flèches en pleines poitrines. Après quelques minutes où il ne passa rien, la logique militaire traditionnelle « j’ordonne d’abord, je réfléchis après » entra en jeu. Le sergent vint s’enquérir de la blessure de notre valeureux benêt, puis fit avancer ses hommes en rayons dans les fourrés sur une cinquantaine de mètres. Sarah avait bien sûr détalé depuis longtemps et observait la scène depuis un arbre fourchu.

 

Le gradé à défaut d’autres explications finit par conclure à une chute de pierre accidentelle, ne voulant montrer à personne sa crainte que les ragots concernant l’aspect maléfique de la forêt se révèlent exacts. Et ils repartirent…

 

Le grand benêt, lui commençait à souffrir, et à avoir du mal à marcher. Inexorablement il se traînait en queue de troupe, cent coudées le séparaient à présent des autres. Sarah jugea le moment propice de lancer la deuxième pierre. Celle-ci était ronde, n’était point faite pour blesser, mais pour assommer. Bien visée, elle envoya notre jeune soldat dans les hautes terres de l’inconscience.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Lundi 19 juillet 2021 1 19 /07 /Juil /2021 17:10

Stoffer 2 – Les labyrinthes d’Orza – 12 – Enfin libres ! par Nicolas Solovionni

Solo

– On pourrait se faire une petite détente ? Propose Micky l’œil égrillard, ça m’a bien excité tout ça.

 

Et sans attendre approbation ou en encouragement Micky s’approche de Karl et lui prend le sexe à pleine main et minaude :

 

– Dis-donc, toi, on n’a rien fait encore tous les deux, t’as quelque chose contre les garçons un peu efféminés ?

– Euh…

– Tu ne dis pas non, hein, gros cochon !

– Je ne dis pas non, mais y’a du monde ?

– Et alors ? Je suis sûr que ça va leur plaire.

– Bon, tu me lâches la bite ?

 

Et voilà que Nerren a qui on avait rien demandé s’approche d’eux.

 

– Si tu ne veux pas jouer avec lui, moi je suis là !

– Oh mais quand il y en a pour deux, il en a pour trois ! Rétorque Micky.

– Deux contre un, je m’incline, les garçons ! Capitule Karl.

 

Je trouve qu’il a eu la capitulation bien facile !

 

Et pendant que les trois mecs se tripotent, Jira tente sa chance auprès de Dyane. Celle-ci peu motivée au début finit par craquer quand l’opulente Oulm lui fourre ses tétons carrément sous le nez. Dyane ouvre alors la bouche et tète le fruit offert. Quelques instants après les deux filles s’embrassaient à pleine bouche.

 

Alexandra s’éloigne des quelques mètres, elle avance doucement et se retrouvant me fait un clin d’œil.

 

Une invite, bien sûr, mais pourquoi s’éloigner ? Je comprends mieux quand je la vois s’accroupir en position de pisseuse.

 

Echanges de regards, elle m’explique par gestes que la place sous ses cuisses étant libre, je pourrais volontiers m’y installer pour recueillir son urine en bouche.

 

C’est ce que, vous vous en doutez bien, j’ai fait, me réglant de boire à la source de délicieux nectar parfumé.

 

Sans doute par mimétisme, ma propre envie est venue, je n’ai pas eu besoin de proposer mon pipi à Alexandra, sachant qu’elle en est. Je l’arrosais donc copieusement, ce qu’elle ne pouvait avaler, coulant sur ses seins en leur imprimant de charmants reflets.

 

Je me collais à elle, je savais ce dont elle était friande, et lui tournicotait ses bouts de seins en tous sens, lui procurant des ondes et des gémissements de plaisir.

 

Tel un diable en boite, elle se retourna d’un coup, relevant son croupion en écartant les cuisses, m’offrant la vue de tous ses trésors.

 

Je compris qu’elle désirait que je l’encule. La chose me parût brusque, je veux dire que j’aurais aimé prendre mon temps, me faire sucer la bite, lui lécher la chatte… On ne fait pas toujours ce qu’on veut.

 

N’empêche que ce trou du cul à quelques centimètres de mes mains et de mon visage me nargue et que je ne peux m’empêcher d’aller le butiner, rencontrant ce goût âcre un peu particulier que les gourmets de l’amour apprécient tant .

 

Je l’ai léché avec une telle fougue que ma salive en dégoulinait sur elle, et quand ma langue commença à fatiguer, ce sont deux de mes doigts qui lui pénétrèrent l’anus et qui le lui pilonnèrent en cadence.

 

– Encule-moi ! Fous-moi ta bite dans le cul ! Me supplia-t-elle.

 

Aussitôt dit, aussitôt fait, je positionnais mon gland à l’entrée, une légère poussée , et hop, le lieu était investi. Je m’activais comme un malade, ses cris et ses gémissements s’amplifiaient sans cesse, elle était réellement déchaînée, je m’activais, la bourrait à un bon rythme, de toute façon je ne pouvais aller plus vite, je ne suis pas « bite d’acier », non plus ! Je finis par jouir dans un râle.

 

– Continue, continue !

 

J’ai juste attendu une minute avant de repartir, ce n’est pas toujours évident de faire ça alors que l’érection à tendance à diminuer.. Je fis malgré tout un gros effort en invoquant la déesse de la luxure. Et Alexandra finit par jouir en se transformant en tuyau d’arrosage tellement elle mouillait.

 

Ouf, un peu de repos dans les bras l’un de l’autre….

 

Je n’avais pas pendant mes fantaisies avec Alexandra le loisirs de regarder ce que faisaient mes compagnons. Maintenant je pouvais mater et je dois dire que le spectacle était assez fabuleux,

 

Dyane était positionnée en soixante-neuf au-dessus de Jira couchée sur le dos. La différence de corpulence entre les deux femmes produisait une vison étonnante. Et puis ça gémissait, ça gesticulait… Deux furies en chaleur !

 

Mais c’est du côté de ces messieurs que l’insolite régnait, ils étaient tous les trois couchés sur le côté et s’étaient emboités, tel un petit train, Karl au milieu, puisqu’il est dit que c’est la meilleur place, il sodomisait Nerren tout en étant lui-même enculé par Micky. Ils ne se désolidarisèrent que quand les deux sodomites se mirent à jouir l’un après l’autre.

 

Nerren n’ayant pas éjaculé, il s’approche de moi, au cas où… Je ne refuse jamais de sucer une bonne bite et me fit un plaisir de lui rendre ce service.

 

Et la dernière image de cette partouze fut celle de Dyane pissant tout son sous dans la bouche de Jira.

 

Quand nous sommes revenus dans la grotte des Oulms nous n’avons rencontré aucune hostilité, Fulgoll a parlé à Jira comme s’il ne l’avait jamais fait enfermée. Mais quand nous avons demandé des nouvelles de Dilos et de Nadget on nous a répondu que cette dernière était encachotée.

 

Je suis donc allé protester auprès de Fulgoll.

 

– Elle a voulu changer nos traditions avec l’aide de Pukar, ils ont été châtiés.

– Comment ça « châtiés » ?

– Ils n’ont eu que ce qu’ils méritaient. Si vous voulez récupérer la trainée, faites-le mais le sort de Pukar ne vous regarde pas.

 

Décidemment ce Fulgoll m’apparut de plus en plus antipathique.

 

– Il sont où ?

– Dans un cachot !

– J’entends bien, mais lequel ?

– Mais je n’en sais rien, ce n’est pas moi qui les ai enfermés, moi je donne des ordres !

– Y’a bien quelqu’un qui doit savoir ?

– Débrouillez-vous !

 

Jira m’a alors pris à part :

 

– Je crois savoir où c’est, c’est souvent au même endroit, viens, on y va !

 

Effectivement nous avons trouvé Nadget et son gourou dans le même cachot que celui que j’ai eu le désavantage de pratiquer.

– A boire ! Implore Nadget

– Je vais chercher de l’eau ! Me dit Jira.

 

La pauvre fille est non seulement assoiffée, mais choquée, elle me monte son dos qui a été durement flagellé. Quand j’ai eu droit avec mes compagnons à ce supplice, il ne me semble pas que le bourreau avait frappé si fort !

 

Je lui explique qu’on a sans doute trouvé le moyen de partir de cette planète, elle n’a pas l’air de trop réaliser.

 

Jira revient avec deux outres en peau de laznok. Nadget et Pukar en boivent le contenu comme des trous. Je leur dit de boire doucement mais ils ne m’écoutent pas.

 

– Bon allez, Nadget, viens avec nous, on va te soigner.

– Et lui ?

– On n’est pas autorisé à le libérer.

– Personne ne va s’occuper de lui, il va mourir de soif.

 

On se regarde dubitatifs.

 

– On est pas là pour interférer dans leur politique intérieure ! Me dit Nerren.

– Je sais bien, mais je n’aime pas voir souffrir les gens.

– Bon on va faire un truc ! Proposais-je à Pukar, on va oublier de refermer la porte, toi tu vas aller te planquer où tu veux en attendant notre départ. Une fois qu’on sera parti, tu feras ce que tu veux, ça ne nous regarde plus.

– Comment ça ?

– D’accord ou pas ?

– Vous n’avez pas d’ordre à me donner !

– On ne donne pas d’ordre, on te libère, en échange on te demande de faire le mort jusqu’à notre départ. Il est où le problème ?

– Bon d’accord.

 

Je ne le sens pas ce mec-là, mais vraiment pas.

 

On est revenu dans notre abri, une mauvaise nouvelle nous attendait :

 

– Gayascoh refuse de baliser le labyrinthe ! Me confie Alexandra

– Qui peut l’obliger à le faire ?

– Fulgoll !

– Ça va être pratique ! Me désolais-je.

 

On est donc retourné rencontrer Fulgoll… En force Nerren, Dyane, Jira, Alexandra et Karl m’accompagnèrent. Nous avons laissé Nadget se reposer et Micky veiller sur elle.

 

Ça s’est très mal passé !

 

– Comment ! Vous osez vous présenter devant moi après ce que vous avez fait ? Eructe l’édile.

– On a fait quoi ?

– Vous avez libéré Pukar contre ma volonté ! Je ne laisserais pas passer cet affront. Je réfléchis à la manière dont je vais vous châtier.

 

Mais comment peut-il être déjà au courant ? Cela ne doit faire qu’une heure que nous avons laissé la porte ouverte. Donc soit Pukar est tellement con qu’au lieu d’être discret il s’est manifesté, soit Fulgoll nous a fait suivre. Et voilà que maintenant ce petit trou du cul veut nous châtier. Comme si on allait se laisser faire ?

 

– Mais enfin ! Ce n’est pas de leur faute si la porte s’est mal refermée ! Tente d’intervenir Jira.

– Toi je te répudie, tu as trahis notre peuple.

 

La situation devient compliquée et dangereuse. Il me paraît évident que Fulgoll n’attend qu’une occasion pour faire appel à ses sbires et nous enfermer. On a beau être déterminé, on ne fera probablement pas le poids.

 

Il faut donc absolument éviter ça ! Sans trop réfléchir aux conséquences, j’aligne un pain sur la tronche du chef des Oulms qui dégringole en arrière, en se cognant la tête. Il perd connaissance.

 

Je suis gêné pour Jira, c’est tout de même son mari… Mais elle a l’air de s’en foutre.

 

– On fait quoi ? Demande Alexandra.

– On va le réveiller et l’obliger à demander à Gayascoh de baliser le labyrinthe ou de vous accompagner à la sortie. Proposais-je.

– Vous ne le connaissez pas, il peut aussi bien demander à Gayascoh de vous perdre dans le labyrinthe.

– On emmènera Fulgoll en otage.

– Ça ne le fera pas, la majorité des Oulms lui est fidèle et nous ne sommes qu’une poignée.

– J’ai une idée ! Intervint Jira. Fulgoll on va le faire disparaître !

– Comment ça !

– On attend la nuit et on l’enferme dans un cachot.

– Ça fait beaucoup de temps à attendre, c’est trop dangereux ! Objecte Alexandra.

– Et puis même, une fois dans le cachot il va ameuter tout le monde… à moins qu’on le bâillonne ! Ajoute Karl.

– Alors j’ai mieux, on va le conduire dans le vieux labyrinthe, il ne saura pas en sortir. Et ça on peut le faire de suite, il suffit de longer la muraille là-bas, on ne nous verra pas.

– Il risque d’en mourir !

– S’il ne bouge pas j’irais le rechercher quand vous serez partis, on va lui laisser une outre d’eau…. Explique Jira

– Et s’il bouge ?

– S’il bouge tant pis pour lui !

 

Ces gens sont décidément d’un cynisme !

 

On a donc fait comme ça. Et on a laissé Fulgoll dans une des cavités du labyrinthe. A mon avis on n’est pas près de le revoir !

 

En revenant, Jira fait passer un message selon lequel il allait y avoir une prise de parole dans la grotte principale.

 

Il se sont tous radinés, y compris les femmes et les gosses, impressionnant de voir tous ces pauvres ères regroupés ainsi.

 

Jira montée sur une table de pierre annonce la couleur.

 

– C’est une triste nouvelle, ce matin Fulgoll, mon époux bien aimé et notre chef vénéré a eu une crise de folie, il s’est précipité vers le petit labyrinthe et s’y est perdu sans doute définitivement…

– Tu connais le secret de ce labyrinthe, comment est-ce possible que tu ne l’ai pas retrouvé ? Intervient quelqu’un.

– Je sais cheminer dans les premiers couloirs, mais je ne sais pas retrouver quelqu’un qui s’est perdu.

 

Il s’en suit un brouhaha indescriptible. Jira attend que ça se calme avant de continuer.

 

– Il nous faut un nouveau chef, quelqu’un est-il volontaire ?

– Pourquoi être si pressé, Fulgoll va peut-être réapparaître ! Rétorque un vieil Oulm.

– Non, nous avons besoin d’un chef ! Si Fulgoll réapparait, eh bien il reprendra sa place. Donc est-ce qu’il y a un volontaire ?

 

Et voilà que Pukar lève la main ! Il ne pouvait pas rester planqué ce con ?

 

Le vacarme reprend, apparemment Pukar est loin de faire l’unanimité.

 

– Laissez-moi parler ! S’égosille l’individu. Tout le monde n’est pas d’accord, il y a des gens qui ne m’aiment pas, mais je vous promet que je serais un bon chef.

– Ouh ! Ouh !

– Et puis, reprend-il. Je suis le seul volontaire, donc maintenant c’est moi le chef.

 

Pendant ce temps Wulna, la fille de Fulgoll souffle quelque chose à sa mère….

 

– Silence ! Il y a un autre candidat !

 

Et Wulna dans un geste théâtral lève les bras au ciel.

 

– Wulna ! Wulna ! Crie la foule enthousiaste, couvrant les huées des rares partisans de Pukar.

 

Un vote expéditif à mains levées entérina ce choix.

 

– Pukar, te soumets-tu à ta nouvelle chef ! Lui dit-elle.

– Bien obligé !

– Alors baise-moi les pieds !

 

Quand Wulna demanda à Gayascoh de baliser le labyrinthe, celui-ci élevé dans le culte d’obéissance aux chefs ne songea même pas à refuser.

 

Et nous voilà prêt à repartir !.

 

Nous n’avons rien récupéré de nos affaires confisquées lors de notre mise au cachot. Les sacs à dos, les armes, la radio et tout le reste. Personne n’avait l’air de savoir où c’était. Ils avaient peut-être été tout simplement jetés dans la « bouche verte ».

 

En fait seul Dilos avait pu conserver ses affaires, cela nous a permis de contacter le reste de l’équipage qui nous attendait à l’entrée extérieure de la grotte.

 

– Regagnez le vaisseau, on arrive !

 

Ils étaient inquiets, ça se comprend, et Dilos tout à ses amours avec Wulma n’avait pas pensé à les contacter. Quand je vous dis que l’amour ça rend fou !

 

– Les trucs qui sont dans la salle du trésor, on peut en prendre un peu, ça nous fera des souvenirs ! Demandais-je innocemment à Jira.

– Bien sûr, ça ne nous sert à rien.

 

Parce qu’au départ on était tout de même venu pour ça ! Mais on en a volontairement laissé un peu sans que je puisse expliquer pourquoi…

 

– Tu m’emmènes ? Demande Jira

– Moi je veux bien, mais tu vas te retrouver dans un monde dans lequel tu ne vas rien comprendre.

– Si je te demande de m’emmener, tu acceptes ou pas ?

– Je viens de te dire !

– Répond « oui » ou « non ».

 

Je ne sais pas trop pourquoi j’ai répondu « Oui », mais ça lui a fait vachement plaisir.

 

– Mais rassure-toi ! Reprend-t-elle, je ne vais pas t’encombrer, je vais rester ici mais tu m’auras offert un merveilleux souvenir !

 

Brave fille !

 

Elle m’a embrassée de la plus belle façon possible. J’en étais tout retourné.

 

Dilos a eu un mal fou à faire ses adieux à Wulna, j’ai même cru un moment qu’il allait rester sur la planète avec elle.

 

Gayascoh avait balisé le labyrinthe, mais, comme on n’est jamais trop prudent, je lui ai demandé de nous accompagner jusqu’à la sortie.

 

L’équipage fut fort surpris que nous soyons tous à moitié à poil, nous avions des vêtements de rechange sur le vaisseau, mais ce n’était pas cela le plus urgent.

 

J’ai procédé à un check-up poussé des instruments de bord sans rencontrer d’anomalies puis j’ai lancé le compte à rebours.

 

A moins cinq, tous les visages sont anxieux, les rythmes cardiaques n’en peuvent plus…

 

Moins sept, moins six…5, 4, 3, 2, 1. Et nous voilà partis. Tout le monde s’étreint. Alexandra pleure comme une madeleine.

 

On attend néanmoins de passer en hyperespace pour faire la fête, pour cela il faut attendre une heure ou deux.

 

Ça y est on est passé.

 

Dans le mess, je suis au milieu de mes officiers et de mes collaborateurs préférés, Dyane, Nerren, Dilos et Nadget. Bien sûr, il y a Alexandra et Karl, et puis Micky… On s’est tous habillés « normalement » Fallait voir la tête d’Alexandra et de Karl tout surpris de se retrouver habillés ainsi

 

Dilos est allé chercher le champagne dans la réserve, les nerfs retombent on a envie de s’éclater, je sens que ça va tourner encore en orgie cette affaire-là !

 

On lève nos verres !

 

– Je crois, dit Dyane qu’on peut boire à la santé de Micky, c’est quand même lui qui nous a sorti de ce merdier.

– C’est le hasard, voyons ! Répond-il, jouant les faux modestes..

– Non, non, le coup des « gardiens de la machine » c’était génial ! Intervient Alexandra.

– De l’improvisation, mais je reconnais que je n’ai pas été mauvais.

– Alors on va tous t’embrasser ! Propose Dyane.

– Oh, la ! Ce sera avec plaisir, mais on va peut-être vider nos verres avant, parce qu’après je ne réponds plus de rien.

 

On boit nos verres et on défile tous à la queue-leu-leu embrasser Micky qui se prend vraiment pour la vedette de la soirée. Mais après tout ça ne fait de mal à personne.

 

Il m’a bien semblé que certains ne se contentaient pas de l’embrasser, mais se livrait à des attouchements coquins.

 

– Je tiens à protester ! Dit soudain Micky après que la petite fantaisie fut terminée.

 

On se regarde tous avec des yeux étonnés.

 

– Ben oui continue-t-il, il y a en a deux d’entre vous que je ne nommerais pas qui ont profité de la situation pour se livrer à des attouchements au niveau de ma bite.

 

Ouf ! C’était donc une plaisanterie. Tout le monde se marre.

 

– Des noms, des noms ! Clame l’assistance

– Je ne suis pas une balance, mais devant la gravité des faits, je vais donner les noms, il s’agit de Dyane et de Nerren.

– Oh !

– Je demande à ce qu’il soit condamné par un jury d’honneur ! Continue Micky, complètement parti dans son délire.

 

Mais il me plait bien, moi son délire ! J’interviens donc.

 

– Proposition retenue, nous allons juger ces deux pervers. Je serais le président du tribunal. Karl et Dilos seront mes assesseurs. Il lui faut un avocat, qui veut essayer de défendre ces crapules !

– Moi je veux bien ! Dit Alexandra

– Et il faut un procureur, ce sera Nadget, de toute façon il ne reste que toi.

 

On s’installe comme au tribunal non sans s’être resservi une coupe de champagne,

 

– Donc je résume, Micky ici présent, accuse Dyane et Nerren d’attouchements sexuels non consentis, c’est bien ça ?

– Tout à fait, votre honneur !

– Si madame la procureure veut prendre la parole…

– J’attire l’attention du tribunal sur la gravité des faits, ces actes odieux vont traumatiser la victime à vie, il va culpabiliser, se sentir sale, souillé, perdre le sommeil et l’appétit et risque des éruptions cutanés… Et il sera obligé de se reconstruire.

– Merci nous allons reconstituer les faits. Dyane pouvez-vous devant le tribunal refaire le geste odieux que vous avez pratiqué sur la victime.

– Mais bien sûr, alors voilà, je me suis approché de Micky, je lui ai fait un baiser sur les lèvres et j’en ai profité pour lui tripoter la braguette, comme ceci, voyez-vous.

– Nous voyons très bien, et ça vous a provoqué quoi donc, Micky ?

– Une grande gêne et une grande honte, votre honneur ! Répond Micky qui a du mal à retenir son sérieux.

– Et physiquement ?

– Physiquement, mon pénis banda !

– Il banda ?

– Oui mais c’est purement mécanique.

– Humm ! Et après vous avez fait quoi, Dyane ?

– Je lui aurai bien sorti la bite de sa braguette, mais je ne pouvais pas il y avait la queue…

– Humm ! Et vous Nerren, qu’avez-vous fait ?

– La même chose que Dyane, votre honneur.

– Micky, lors de la reconstitution, lorsque Dyane vous a touché la bite, bandiez-vous ?

– Non pas vraiment !

– Alors Dyane, vous allez recommencez, jusqu’à ce qu’il bande.

– Mais parfaitement, votre honneur.

 

Dyane se livre alors un énergique frotti-frotta de braguette.

 

– Je crois que ça y est !

– Je demande une vérification visuelle ! Intervint Alexandra.

– Objection ! C’est indécent ! Rétorque Nadget.

– Objection refusé ! Montrez-vous notre bite, Micky.

 

Et Micky au lieu de sortir son engin de sa braguette, baisse carrément pantalon et caleçon

 

– Vous voyez bien votre honneur que s’il bande c’est qu’il n’a pas subi de préjudice, il a porté plainte pour se faire de la pub et essayer de se remplir les poches avec des dommages et intérêts.

– Vous insultez mon client ! Intervient Nadget.

– Toi, on ne t’a pas sonné !

– Oh !

– Vous voyez bien qu’il bande, non ? Regardez-moi cette bite comme elle est belle et fière !

– Ce n’est pas une preuve ! Cette bandaison n’est que purement mécanique !

– Bon, nous n’allons pas passer la nuit là-dessus, Madame la procureur quel est votre réquisitoire.

– Je requiers vingt coups de badines pour les deux délinquants sexuels. De plus je demande à ce qu’il soit interdit de tout jeux sexuel pendant huit jours. Déclara Nadget.

– Salope ! Lui lance Dyane.

– Et dix coups supplémentaires pour Dyane en raison de l’offense à magistrat.

– Maître Alexandra, votre plaidoyer.

– La relaxe pour les deux accusés qui n’ont fait de mal ni au plaignant ni à personne d’autre. Je demande en outre que le plaignant reçoive, dix coups de badines pour l’apprendre à encombrer les tribunaux avec des fadaises.

 

Je fais semblant de recueillir l’assentiment de mes assesseurs et je rends mon verdict.

 

– Ayant délibéré avec moi-même et en ayant informé mes assesseurs qui n’ont pas objecté, je condamne Nerren et Dyane, uniquement par principe et afin qu’on ne soit pas taxé de laxiste, aux coups de badines requis par l’accusation. Je ne retiens pas la privation de jeux sexuels. Faut pas déconner non plus. La sentence sera exécutable dès que la fin du procès. Quant au plaignant, qu’il aille se faire enculer ? Un volontaire pour s’en charger !

– Moi, moi ! Dit Karl, qu’on avait jusqu’ici pas encore entendu.

– La séance est levée. Nadget et Dilos sont chargés des punitions. On y va !

– On va peut-être se boire encore un verre, avant, j’ai un peu soif ! Objecte Dyane.

 

Alors d’accord on a bu un verre, on a trinqué puis on a voulu jouer le jeu jusqu’au bout.

 

Nous n’avons pas de badines à bord mais les ceinturons les remplaceront très bien.

 

Dyane et Nerren se sont déshabillés et ont offert leurs culs au coups portés respectivement par Dilos et Nadget. Tout cela se fait dans la bonne humeur, de toute façon Dyane et Dilos ont l’habitude jouer ensemble à plein de fantaisie érotiques, ils ne sont donc pas en terrain inconnu.

 

Vingt coups pour Nerren, trente pour Dyane comme prévu, les coups sont restés modérés, tout cela n’est d’abord qu’un jeu, n’empêche qu’ils ont le cul bien rouge.

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Karl est venu comme demandé, enculer Micky, lequel comme vous le pensez bien est ravi de l’aubaine et pousse des cris de chatte en chaleur.

 

Alexandra se déshabille en toute hâte et me fait signe de faire la même chose, je m’exécute de bon cœur et elle m’offre ses seins, c’est vraiment sa spécialité, je les tournicote comme elle le souhaite tandis que ma bite devient raide comme un bout de bois.

 

Ce que je lui fais la fait mouiller, et j’aurais mauvaise grâce à ne pas la soulager.

 

Je plonge entre ses cuisses et me régale de son jus, puis n’y tenant plus, je vais pour la pénétrer. Elle me fait alors comprendre qu’elle préférerait que la chose se passe dans son petit trou ! Je l’aurais parié !

 

A côté de nous Nadget et Dyane se partagent la bite de Dilos en le suçant alternativement et parfois conjointement.

 

Nerren est allé rejoindre le couple formé par Micky et Karl, et quand ce dernier eut terminé d’enculer l’androgyne, il se retira, épuisé.

 

– Tiens je te laisse la place, elle est chaude.

 

Evidemment Nerren n’attendait que ça !

 

Dilos en pleine forme et remonté comme un coucou se mit à baiser tour à tour ses deux jolies partenaires. Bizarrement il jouit alors qu’il sortait de la chatte de Nadget pour investir celle de Dyane. Du coup, victime d’un gros coup de barre, il s’écroula de fatigue, il avait peut-être bu un peu trop, aussi ! Son sperme ne fut pas perdu, les filles adoraient jouer les gourmandes.

 

J’ai joui dans le fondement d’Alexandra, c’était intense, et elle n’a pas boudé son plaisir. Forcement entre capitaines on se comprend !

 

Je pensais Dilos endormi, mais ce n’était pas ça, il sanglote comme un bébé !

 

– Wulna, je ne reverrais plus jamais Wulna ! Ouin ! Snif ! Ouin !

– Et moi tu ne m’aime plus ? lui demande Dyane

– Mais si mais je ne verrais plus jamais Wulna ! J’aurais dû rester là-bas !

– Non on se calme, bois un coup l

 

Quand je vous dis que l’amour ça rend fou !

 

Alexandra m’a pris à part !

 

– Qu’est-ce que je vais devenir sur Vargala ? Clocharde ? Je pourrais même pas faire la pute, je ne suis plus compétitive.

– Tu vas pouvoir investir dans un vaisseau, redevenir capitaine…

– Trouver un armateur, tu crois qu’on va me prendre comme capitaine après toutes ces années ?

– Non, l’idée c’est que tu achètes un vaisseau, un vaisseau à toi !

– Tu me ferais un prêt ?

– Bof ! Avec tout ce que j’ai ramassé, je peux même te faire une donation.

– Et en quel honneur ?

– Ne cherche pas ! Et fais-moi un bisou !

 

Quand je vous dis que l’amour ça rend fou.

 

Fin de l’épisode

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eros Cosmos
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