Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 15:43

Chanette 25 – Football – 2 – Curieux personnages par Chanette

 

Chanette2

Et revenons à Golfen…

 

La rencontre entre Antonio Ramirez et Kévin Golfen eut lieu dans les salons d’un grand hôtel parisien. Il était question de transfert.

 

– Pourquoi mon agent n’a pas été prévenu ? S’inquiète Golfen.

– Parce qu’il n’a pas besoin d’entendre des choses qui ne le regarde pas. Mais je vous rassure, tout est prêt, il reste juste à finaliser et à préciser certains points et le transfert vers l’Atletico pourra se faire dans un mois. Nous vous avons préparé un chèque que vous encaisserez au moment du transfert, je vous laisse découvrir le montant.

– Oh !

– Comme vous dites ! Mais il y a une contrepartie. Je veux un engagement de bonne conduite…

– Qu’est-ce qu’elle a ma conduite ?

– Pas de ça entre nous ! Nous savons que vous avez violé Veronika M’bomo.

– Mais c’est faux !

– Nous nous sommes procuré la copie de son certificat médical ! Bluffa Ramirez.

– Une pulsion irrésistible ! Tenta de justifier Golfen. Ça ne se renouvellera plus.

– Nous avons aussi la copie de votre dossier médical, vous avez des pulsions de viol, je ne suis pas là pour vous juger. Mais j’exige un engagement de bonne conduite et une promesse de traitement par un psy, sinon ce sera rupture de contrat et obligation de nous rembourser.

– Puisque je ne peux pas faire autrement… Se résigna le footballeur

– Cela dit, j’ai un petit truc à vous proposer, parce que bonnes résolutions ou pas, psy ou pas, vos pulsions ne vont pas disparaître comme ça par enchantement…

 

Golfen leva les yeux au ciel, il ne comprenait plus.

 

– Je vais vous donner une adresse, c’est une pute, vous pouvez la violer et même lui foutre des baffes, dans les limites du raisonnable, bien sûr ! Vous emporterez deux enveloppes l’une que vous ouvrirez devant elle pour payer la passe, l’autre que vous laisserez fermée, ce sera le prix du viol et de son silence. Elle ne dira rien, nous y veillerons. Vous voulez voir sa photo ?

– Oui !

 

Golfen kiffa sur la photo !

 

– C’est votre genre, je crois, on s’est renseigné.

– Elle a quel âge ?

– 25 mais elle fait un peu plus vieille sur la photo… ce doit être le maquillage ou la lumière… Imaginez là entre vos bras…

– Hé ! Ça va me couter combien ?

– Rien du tout, c’est mon cadeau de bienvenu dans votre nouveau club.

– C’est gentil.

– Ne lui dit pas ton nom, fais ça incognito, on ne sait jamais, tu n’auras qu’à lui dire que tu t’appelles Rodrigue.

– Hi ! Hi !

 

L’incident

 

L’après-midi s’annonce chargée, il y a des jours comme çà, à 14 heures j’ai un nouveau, un dénommé Rodrigue, sans doute un pseudo, à 15 heures, j’ai Ingrid et Laurent qui curieusement ne souhaitent pas aujourd’hui la présence d’un autre homme, après tout ça les regarde, et à 16 heures un autre nouveau. Je me suis aujourd’hui vêtue d’un bustier noir et d’une culotte en cuir assortie

 

Il est 13 h 55, mon rendez-vous de 16 heures se désiste, au moins il a la politesse de s’excuser. J’ai à peine raccroché que l’on sonne à la porte, c’est Ingrid et Laurent.

 

– Euh, bonjour, je vous avais noté pour 15 heures !

 

Ingrid se tourne vers son compagnon :

 

– Tu vois, je t’avais dit que c’était 15 heures !

– Pourtant je croyais bien…

– Allez prendre un pot dans le coin et je m’occuperai de-vous à 15 heures.

– Pas trop envie de redescendre. Ça vous dérange si on attend dans la cuisine ? Demande Ingrid.

 

Je trouve cela complètement incongru, mais je ne vois pas comment refuser.

 

– Si vous voulez, il y a des jus de fruits dans le frigo, servez-vous.

 

Et à 14 heures tapante, le dénommé Rodrigue arrive à son tour. Je n’aime pas son regard.

 

– Bonjour ! Me dit-il en me posant sur la table quelques billets qu’il sort d’une enveloppe.

 

Il m’inquiète grave, le mec, je ne le sens pas, je décide de ne pas le faire.

 

Je prends une profonde inspiration avant de lâcher :

 

– Reprenez votre argent, je ne pense pas que nous soyons sexuellement compatibles.

 

Il m’est déjà arrivé, rarement il est vrai, d’avoir recours à cette formule suffisamment tordue pour déstabiliser le client. En principe, il s’en va, mais certains le prennent mal, il me faut dans ce cas en rajouter une couche tout en conservant mon calme du genre « Nous deux, ça ne marchera pas, inutile de nous lancer dans un truc qui va vous décevoir… ».

 

Sauf qu’aujourd’hui, l’abruti n’est pas du genre pacifique :

 

– Qu’est-ce que tu racontes, grosse pute ?

 

Et ce con va pour me balancer une gifle que j’esquive, je regarde en direction de ma petite bombe lacrymo, mais j’en suis trop éloignée, le type me bouscule, me fait tomber et me plaque au sol.

 

Carrément !

 

Tout cela n’a duré quelques secondes, mais parfois dans ce genre de situation, le cerveau fonctionne à fond les manettes, le type me bloque un poignet.

 

– Bouge pas, salope ou je serre plus fort.

 

De son autre main, il tente de m’arracher ma culotte ! Pauvre con, c’est du cuir, il n’arrachera rien du tout, Manifestement il veut me violer. On m’a appris un truc, pour tuer le viol, il suffit de faire semblant d’être consentante, il parait que ça déstabilise le violeur qui dans son fantasme rêve d’une victime gigotante, apeurée, suppliante. Ouais tout ça c’est de la théorie, je voudrais vous y voir vous ! Je me débats, je hurle pendant que la brute continue à s’acharner après ma culotte en tentant de la dégager.

 

Je réalise soudain qu’Ingrid et Laurent sont dans la cuisine, qu’est qu’ils attendent pour intervenir, ces connards ? Ils n’entendent donc rien ?

 

Alors je crie au secours, je reçois une baffe, mais les deux zouaves se ramènent, semblent hésiter sur la conduite à tenir, puis Laurent flanque un coup de matraque télescopique sur le type qui part quelques instants dans les vapes.

 

– Et maintenant tu te casses, connard ! lui dit-il

 

Le mec se relève à moitié groggy, et prend la poudre d’escampette.

 

Durée de la scène : moins de deux minutes, je pense ?

 

– Quel con ! Heureusement que vous étiez là ! C’est fou quand même !

– Vous n’avez rien ?

– Je ne crois pas, il m’a flanqué des baffes…

– Non, vous êtes un peu rouge, mais ça devrait partir

– Cela dit, je suis désolée, mais je n’ai plus envie de bosser, on peut se voir demain si vous voulez, sauf si vous souhaitez un truc avec un autre homme.

– Non, non, ça c’était un fantasme, on l’a réalisé, pour l’instant on fait ça en couple quitte à revenir au trio une autre fois.

– Alors demain 15 heures ?

– Oui, euh, cette enveloppe, c’est le mec qui l’a oublié ?

– Ah ? Quelle enveloppe ? Ben oui, je suppose !

– Bon on vous laisse, si vous partez, on peut vous déposer quelque part ?

– Non, je vais me remettre en « civil » et puis je vais marcher un peu à pied. Ça me fera du bien !

 

Mes lecteurs savent que je suis une incurable curieuse. Le couple parti, je m’apprête donc à regarder le contenu de cette mystérieuse enveloppe. Sauf qu’elle n’est plus là !

 

A tous les coups, c’est le couple qui l’a embarqué ! Mais enfin, de quel droit ? Cela dit, je me vois mal les engueuler, ils m’ont sorti d’une situation qui aurait pu devenir dramatique.

 

Comme souvent après un événement traumatisant, les images reviennent en boucle et puis vient le temps des interrogations.

 

Pourquoi le couple n’est pas intervenu aux premiers bruits suspects ? Pourquoi Laurent se ballade-t-il avec une matraque télescopique ? Pourquoi ont-ils embarqué l’enveloppe sans me le dire ? Ils m’auraient demandé de le faire, je ne leur aurais pas refusé. J’en arrive à me demander si tout ce cirque n’était pas prémédité : Mais ça n’a aucun sens : et puis dans quel but ? A moins que le couple soit de mèche avec le violeur ! Bref je n’y comprends rien du tout !

 

Et le lendemain la situation devenait encore plus compliquée : non seulement Ingrid et Laurent ne sont pas venus à 15 heures mais je ne suis jamais parvenue à les joindre au téléphone.

 

A 16 heures, n’attendant plus personne, je vais pour partir, et voilà qu’on sonne, je vais ouvrir et méfiante, je me saisis de la petite bombe lacrymo.

 

Et devant mes yeux ébahis, je vois qui ? Le salopard de la veille ! Gonflé, le mec !

 

– Vous ?

– Juste un mot !

– Foutez moi le camp ou je vous asperge avec ça !

– J’aurais pas oublié mon portefeuille ?

– Je compte jusqu’à trois : un

– Je veux juste récupérer mon portefeuille…

– Deux…

– Bon, bon, je m’en vais…

– Et c’est pas la peine de revenir, c’est pas les objets trouvés, ici !

 

De plus en plus bizarre !

 

Rentrés chez eux, le couple examine le petit film qu’a pris Ingrid avec son bracelet caméra pendant que Laurent matraquait Golfen.

 

– Parfait, on va extraire trois photos où le visage de Golfen est bien visible, mais pas celui de la fille.

 

Ils ouvrent ensuite l’enveloppe, Laurent compte, il y a 5.000 euros.

 

– Le fric, au départ, c’était pour Chanette ! Fait remarquer Ingrid.

– Tant pis pour elle, elle n’avait qu’à être un peu plus curieuse.

 

Eh oui, dans le plan initial, je devais ouvrir l’enveloppe, garder les sous tandis qu’Ingrid prenait discrètement une photo du petit mot d’accompagnement.

 

Ce petit mot Laurent l’a maintenant sous ses yeux :

 

« Ne portez pas plainte, l’argent c’est pour le dédommagement. »

 

– Super, tu me scannes ça !

 

Ingrid en profita pour scanner la carte d’identité de Golfen, car elle lui avait subtilisé son portefeuille avant qu’il ne disparaisse de mon studio.

 

– C’est dommage, on ne la verra plus ? Se lamente Ingrid.

– Qui, Chanette ?

– Oui, je l’aimais bien !

– Tout ça parce qu’elle t’a léché la moule ! Tu serais pas un peu salope, dès fois ?

– Si, pourquoi ?

 

Laurent a depuis un mois ouvert un compte Facebook fantaisiste qu’il alimente avec des photos de footballeurs et des potins sur ce milieu, il s’est débrouillé pour avoir dans sa liste d’amis quelques notoriétés du ballon ronds. La chaîne est bien en place il suffit de la faire démarrer.

 

Un simple titre : Kévin Golfen replonge : viol en direct ! Et pour illustrer : les trois photos du « viol », la carte d’identité et le petit mot manuscrit suivit d’une légende : « et en plus, c’était prémédité ! »

 

En moins d’une heure la news, devenue virale était parvenue à la direction du journal « l’Equipe », qui s’empressa de le faire suivre à la Fédération de football… laquelle l’avait déjà reçu.

 

Echange de coups de fil !

 

– Vous allez publier ça ?

– Faut d’abord voir si c’est pas bidonné ! Répond le journaliste, prudent.

– L’écriture c’est bien la sienne ou alors c’est bien imité, on va essayer de le joindre.

– On vous laisse faire. Ce serait gentil de nous tenir au courant.

 

Kévin Golfen est dépité, mais à aucun moment, il n’a conscience de s’être fait manipuler, non il est juste contrarié parce que le viol a raté, et qu’il va falloir qu’il entreprenne des démarches pour remplacer ses papiers, il a horreur de ça. Pour le reste il est confiant, Monsieur Ramirez lui ayant assuré que la fille ne porterait pas plainte et lui ayant proposé un transfert juteux dans un grand club ibérique.

 

Son téléphone sonne :

 

– Bonjour Monsieur, vous n’auriez pas perdu votre carte d’identité ? Demande une voix féminine.

– Ah ! Vous l’avez retrouvé ?

– Allô ! Allô !

 

L’employée de la fédération de football a raccroché, rend compte à son responsable qui téléphone à son ami journaliste.

 

– L’étau se resserre, il a effectivement perdu sa carte, il y a son écriture, les photos n’ont pas l’air truquées ! Vous faites quoi ?

– Si c’est une fake-news, ça va nous retomber sur la gueule.

– Vous faites quoi, alors ?

– Essayez de le bluffer, il n’est pas très malin !

 

Nouveau coup de fil chez Golfen !

 

– Bonjour Kévin, c’est Dorent, de la Fédération…

– Ah, bonjour monsieur Dorent…

– Je suis embêté, je viens d’avoir le sélectionneur au téléphone, il y a des bruits qui courent…

– Des bruits ?

– Il parait que vous n’avez pas été gentil avec une dame !

– Comment ça ?

– Et même que vous auriez failli la violer.

 

Et là où il lui aurait fallu nier, Golfen s’enfonce tout seul :

 

– C’était une mise en scène, la fille était d’accord.

– Ah, bon, ça me rassure.

 

« Une mise en scène avec un dédommagement, il se fout de notre gueule ! »

 

Dorent donne le feu vert au journaliste, celui-ci remonte jusqu’à la source du message initial sur Facebook, Laurent évite les détails et lui raconte juste de quoi alimenter l’article.

 

Et le lendemain, « l’Equipe » titrait en première page : « Kévin Golfen surpris en flagrant délit de viol ». Suivait un court article : « Alerté par des appels au secours, Julien D, pénétra dans l’appartement non verrouillé de sa voisine, Véra F, une escort girl de luxe. Adepte des arts martiaux, il réussit à maîtriser l’agresseur et à le mettre en fuite tout en prenant quelques photos à l’aide de son téléphone portable. c’est en découvrant le portefeuille du violeur tombé au sol, qu’il s’aperçût qu’il s’agissait de Kévin Golfen…  »

 

Golfen reçut dans la foulée un message du sélectionneur l’avisant de façon laconique qu’il ne faisant plus partie de l’équipe nationale et qu’en conséquence il devenait inutile qu’il se présente à l’entraînement.

 

– Je m’en fous, puisque je vais jouer à l’Atlético !

 

Quelque part dans une brasserie huppée de la capitale, M’Bomo trinquait avec trois de ses amis !

 

– Notre plan a parfaitement fonctionné !

– Et ce con doit attendre mon coup de fil ! Rigola l’homme qui s’était fait passer pour Monsieur Ramirez.

 

Je continuais à m’interroger sur l’étrange conduite d’Ingrid et de Laurent et j’étais désormais persuadé que mon sauvetage providentiel ne devait rien au hasard et que le couple avait pour but de piéger le violeur, mais en ce qui concerne le pourquoi du comment de la chose, je n’y comprenais que couic.

 

Evidemment, je me serais intéressé à l’actualité sportive, j’y aurais peut-être vu plus clair…

 

C’est huit jours plus tard que les choses se compliquèrent (encore !)

 

A 15 h 30 j’étais en train de faire des bonnes petites misères à un soumis quand j’entendis le carillon de la sonnette d’entrée.

 

Vous le savez, j’ai horreur qu’on vienne me déranger pendant que je bosse, mais j’enfile un kimono pour aller voir, on ne sait jamais.

 

Bien que l’accès de l’immeuble soit interdit aux démarcheurs, quêteurs ou colporteurs, certains vendeurs d’encyclopédies ou témoins de Jéhovah arrivent à se faufiler. Que voulez-vous les contretemps et les emmerdeurs, faut faire avec !

 

J’ouvre !

 

C’est qui celle-là ?

 

Grande, maigre, le visage émacié, la bouche trop petite et le nez pincé. En un mot elle est moche et ni la coupe de cheveux ultra courte, ni les ridicules lunettes à monture vert fluo ne peuvent y remédier. Vous allez me dire que ce n’est pas de sa faute, je le sais bien ! Elle est habillée d’un tailleur pantalon pied de poule qui lui va comme un tablier à une vache, et elle tient en évidence dans sa main la dernière édition du journal « Le Monde », Genre « attention, je suis une bobo de gauche et je veux que tout le monde le sache. »

 

– C’est pour quoi ?

– Geneviève Caruso, je peux entrer cinq minutes ?

– Et c’est pourquoi ? Réitérais-je.

– Je ne peux pas vous expliquer ça sur le pas de la porte.

– Non, mais vous pouvez résumer en deux mots, sinon on arrête là !

– C’est à propos de votre viol !

– Quel viol ? Répondis-je par réflexe.

 

Et puis l’image de ce qui s’est passé l’autre jour s’impose à mon esprit. Comment cette mocheté peut-elle être au courant ? Sans réfléchir davantage je la fais entrer.

 

– J’en ai encore pour une demi-heure, je vous colle dans la cuisine…

– Vous ne pourriez pas interrompre ce que vous êtes en train de faire ?

– Non, madame, je ne peux pas interrompre ce que je suis en train de faire, vous patientez ou vous repartez. Alors la cuisine c’est ici, la sortie c’est là, vous choisissez !

 

La fée Carabosse est dans la cuisine, je peux continuer mon taf.

 

Et puis, l’esprit d’escalier ! Il me parait évident que la bonne femme est une journaliste, j’aurais dû la virer, je le ferais quand j’en aurais terminé avec mon client.

 

15 h 55, mon client de 16 heures se pointe, je le colle dans ma mini salle d’attente en attendant que le précédent finisse de se rhabiller.

 

Voilà c’est fait. Bisous, bisous et j’ouvre la cuisine où mémère semble apprendre son journal par cœur :

 

– Je suppose que vous êtes journaliste ?

– Mais pas du tout !

– Vous êtes quoi ?

– Je vais vous expliquer…

– Attendez, ça va être long ?

– Un quart d’heure…

– Je reviens !

 

Je vais voir mon client, lui demande s’il peut décaler d’un quart d’heure ! Non, il ne peut pas, il repart en province et a un train à prendre. OK, je ne décale rien du tout et je retourne voir la fée Carabosse :

 

– Là j’ai un client, il ne peut pas décaler. Alors si vous voulez me parler, ce sera dans une heure.

– Vous exagérez !

– Comment ça, j’exagère, je suis chez moi je fais ce que je veux et je ne vous dois rien. C’est à prendre ou à laisser.

– Je vais aller faire un tour et je reviens à 17 heures. J’espère que vous n’aurez pas un nouveau contretemps ! Me répond-elle avec un air pincé.

 

Je ne lui réponds pas et lui ouvre la porte. Je crois que je l’ai bien énervé.

 

Je ne connaissais pas ce client qui me dit être fétichiste du pied, et « très légèrement soumis » ça change un peu de la routine et ce n’est pas trop fatiguant.

 

– Ben alors, tu n’es pas encore à poil, toi ?

– Je dois le faire tout de suite ?

– Evidemment puisque je te l’ordonne, esclave, et que tu dois m’obéir.

– Bien maîtresse !

 

Le mec se dessape, exhibant une bite demi-molle.

 

– Ben alors, je ne te fais pas bander ?

– Ça va venir, maîtresse

– J’espère bien, qui c’est qui va lécher les jolis pieds-pieds de sa jolie maîtresse ?

– J’espère avoir cet honneur !

– Tu parles bien dis-donc !

 

Je suis en tenue de domina, minirobe en vinyle, bas résilles et escarpins. Pas de bottes aujourd’hui, ça simplifiera les choses.

 

On ne va pas dans le donjon; je m’assoie dans mon grand fauteuil moelleux, cravache à la main pour le fun.

 

– Viens me voir à quatre pattes et retire mes escarpins. Voilà, retire mes chaussures, délicatement et tu as même le droit de les embrasser.

– Merci maîtresse.

 

Ça pour être délicat, il est délicat, et il prend son temps, l’animal, il met trois plombes à me retirer mes pompes et les embrasse comme s’il s’agissait d’une sainte relique.

 

– O.K. maintenant tu me retires mes bas.et attention de ne pas les abîmer, c’est cher et c’est fragile ces petites choses.

 

Il met un temps infini à me dérouler les bas ! Qu’est-ce qu’il est lent, le mec a payé pour une heure, il veut faire une heure. Comme si c’était mon genre d’arnaquer mes clients sur la durée ? Si je veux que le client revienne, il faut être réglo !

 

Ça y est mes pieds sont libérés, il n’y touche pas et attend mon ordre. Je lui tends le pied gauche.

 

– Lèche les pieds de ta maîtresse esclave, attention tu lèche le dessus, tu lèche les doigts de pieds; mais pas le dessous, je suis chatouilleuse.

 

Il me regarde avec un air ahuri. La notion de maîtresse chatouilleuse doit lui être étrangère.

 

Je le laisse faire, il passe la langue sur le dessus, mais je comprends que ce qui l’intéresse se sont mes orteils.

 

Et après les avoir léchés « en paquet », le voilà qui s’acharne sur le gros orteil et le suce « comme une petite bite ». Je me garde bien de lui balancer cette comparaison, de crainte qu’il ne prenne mal. J’ose malgré tout un timide et sans conséquence :

 

– T’aime sucer ?

– Oui, maitresse, vos pieds sont magnifiques, j’aime les sucer.

 

Difficile d’aller plus loin… Quand il en a marre du pied gauche, il refait les mêmes gestes avec le pied droit, il n’y a pas de raison ! Sa bite est maintenant raide comme un bout de bois:

 

– Tu veux que je te branle la bite avec mes pieds ?

Chanette25b

Non seulement il veut bien, mais j’ai l’impression qu’il n’attendait que ça.

 

La masturbation avec les pieds n’est pas si difficile que ça, il faut bien placer les pieds de chaque côté de la verge puis les bouger en cadence.

 

Ça ne dure pas bien longtemps, l’homme était prêt à éclater. Il éjacule répandant son sperme sur mon ventre mais aussi sur mes pieds. Pas grave on essuiera !

 

– L’heure n’est pas fini tu veux autre chose ?

– Non ça va, ou alors un verre d’eau…

 

Il s’est rhabillé en silence, je ne sais pas s’il reviendra, je ne lui ai pas demandé, si je l’avais fait il m’aurait répondu oui… ils répondent toujours oui, même s’ils pensent le contraire. Il n’a même pas demandé à voir mes seins, il y a des mecs comme ça !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 15:38

Chanette 25 – Football – 1 – Le donjon des plaisirs par Chanette

 

Chanette

 

1 – Le donjon des plaisirs

Coucou, c’est moi Chanette, dominatrice professionnelle un peu déjantée, qui va vous narrer une de mes aventures extraordinaires ! Comment ? S’exclame le chœur antique, toutes ces aventures ? Mais ce n’est pas possible ?

 

Ben si c’est possible, ça ne fait jamais qu’une aventure par an ! Et puis bon, vous vous doutez bien que tout cela est romancé, même si ça comporte souvent des éléments réels.

 

Et c’est parti !

 

J’ai déjeuné en vitesse à la brasserie du coin, j’ai un rendez-vous à 13 heures, un nouveau. Je ne fais plus souvent de nouveaux, mais ça m’arrive, on ne sait jamais sur qui on va tomber et je préfère les habitués, mais quelque part ça rompt un peu la monotonie.

 

13 h 05 ! Personne, et pas de message d’excuse, avant ça m’énervait maintenant je fais avec. Dans le métier il faut aussi compter avec les lapins !

 

À 13 h 10, on sonne. J’ouvre… et surprise c’est un couple !

 

– Bonjour, nous avions rendez-vous à 13 heures mais…

 

Bref le gars me sort une vague excuse, n’empêche que j’aurais aimé être prévenu !

 

Parce que, je n’ai rien contre les couples, il m’arrive d’en « faire », mais dans certains cas cela a été une source d’emmerdes. Déjà au niveau sécurité ce n’est pas terrible, si je pense pouvoir me défendre contre un agresseur, contre deux, je ne suis pas superwoman. De plus, ce genre de prestation est souvent une idée de monsieur sans que je puisse préjuger du degré de consentement de madame. Et dans certains cas ce consentement est très proche du zéro. J’ai dû une fois tout stopper, la femme me faisant une véritable crise de nerfs alors que le mec me priait de continuer. J’ai donc arrêté, le mec est devenu violent, et pour éviter un incident plus grave, je l’ai remboursé. Maintenant je prends mes précautions, les couples, je veux bien, mais après un court entretien préalable avec madame.

 

– Je suis Laurent, me dit l’homme, Ingrid ma compagne.

 

Laurent est bel homme et doit le savoir, brun, le sourire carnassier, sûr de son charme, un peu trop sûr, à mon avis. Ingrid est une vraie blonde à la peau pâle et au visage chafouin avec de très jolis yeux bleus et quelques taches de rousseur.

 

– Vous ne m’aviez pas précisé que vous seriez deux ?

– Je ne pensais pas que ça poserai problème.

– Je, je refuse de dominer un couple si je n’ai pas eu d’entretien préalable avec madame.

– C’est juste une prise de contact, on ne fera rien aujourd’hui, mais on vous paie la séance, on veut juste mettre au point le prochain rendez-vous.

 

Ah ?

 

– On ne fera que 50 minutes, j’ai un rendez-vous à 14 heures et je ne peux pas décaler !

– Pas de souci…

– Vous voulez des choses si compliquées que ça ? Demandé-je.

– Le soumis, c’est lui ! Moi je regarde ! Me précise Ingrid.

– Ce n’est pas un problème !

 

Et même que ça m’évite l’entretien préalable !

 

– Je souhaite donc qu’il se fasse dominer, mais surtout, je voudrais le voir sucer des bites et se faire sodomiser, c’est possible ?

 

Je comprends mieux.

 

– J’ai effectivement quelques clients qui apprécient ce genre de choses, il suffit alors qu’on se mette d’accord pour un rendez-vous, mais il vous faut savoir qu’en la matière, mes soumis sont surtout passifs, donc ce sera une séance collective et vous devrez admettre la réciprocité.

– C’est pas possible autrement ?

– Si, mais ce sera plus compliqué, plus cher, il vous faudra payer la personne qui fera ça ! Mais ça reste possible.

 

L’homme s’apprête à dire quelque chose.

 

– Toi tu te tais, on va prendre la première formule, on peut prendre date ?

– Faut que je passe quelques coups de fil, j’ai conservé votre numéro, je vous proposerai une date dans la journée.

– Une date proche ?

– Je vais faire au mieux !

– OK, on fait comme ça, on vous laisse.

 

Mais comme je sais être bonne commerçante…

 

– C’est dommage, vous avez payé et il reste une bonne demi-heure, vous ne voulez pas qu’on fasse juste un petit truc : par exemple que je sodomise Monsieur avec un gode-ceinture ?

 

Echange de regard entre les deux tourtereaux qui acceptent.

 

– Donc vous, vous regardez ? Fis-je préciser à Ingrid.

– Je regarde, oui !

– Parce qu’au cas où ça vous intéresserait, autant savoir que je suis bisexuelle, mais bon je dis juste ça comme ça ! Bon, toi l’esclave t’es pas encore à poil ?

 

Je m’aperçois que j’ai oublié demander quelles pratiques l’intéressaient.

 

– Tu aimes quoi ?

– Faites-lui ce dont vous avez envie, il n’a pas à la ramener, si quelque chose cloche, j’interviendrais ! M’indique Ingrid.

 

Ah bon ?

 

J’attends qu’il se déshabille et j’emmène tout le monde dans mon petit donjon à moi.

 

– Eh ben ! Me dit Ingrid, admirative !

– Ben oui !

 

Chanette25a1

 

Je me saisis d’un martinet, puisqu’après tout il s’agit là de l’instrument de base et m’approche de l’homme en jouant à la méchante :

 

– A quatre pattes, esclave, le cul bien relevé ! Je vais te rougir tout ça !

 

Il obtempère et moi je fouette ! Il encaisse bien et ne tarde pas à avoir rapidement le cul tout rouge.

 

– Insulte-le ! Me demande Ingrid qui doit avoir le tutoiement facile.

– Tiens pédale, tiens morue !

 

Parfois ces séances sont d’une poésie, je ne vous dis pas !

 

Je m’harnache avec mon gode ceinture et le nargue :

 

– Regarde un peu la belle bite qui t’attend ! Elle te plait j’espère ?

– Oui !

– Dis donc, tu ne serais pas en train de me manquer de respect en ce moment ?

 

La tronche du mec, qui ne comprend pas !

 

– Euh…

– On dit, « Oui Maîtresse »

– Ah, oui ! Oui Maîtresse ! Excusez-moi Maîtresse ! Je ne suis qu’un porc !

 

Et je lui balance deux gifles pour lui apprendre la politesse.

 

– Maintenant vient sucer cette queue ! Montre-moi comment tu suces des bites !

 

Il se met à genoux devant moi et entreprend de faire une fellation au sex-toy en latex, il fait ça plutôt bien avec dextérité et une certaine technique.

 

– Dis donc, grosse pédale, tu m’as l’air d’en avoir sucé pas mal, des bites !

– Bof deux ou trois…

 

J’aime bien les gens qui répondent deux ou trois ! C’est deux ou c’est trois ? En principe les gens savent compter jusqu’à trois, donc deux ou trois, ça veut dire « un certain nombre ».

 

– Et toi, tu aimes le voir sucer des queues ? Demandais-je à Ingrid

– Oh ! Oui ! Ça m’excite grave !

 

Bien, si vraiment ils reviennent pour une autre séance, je crois qu’on va bien s’amuser et la Ingrid, je vais me la faire… à ma façon !

 

– Bon arrête de sucer, mets-toi en levrette, je vais t’enculer.

 

Le Laurent n’hésite pas une seconde et se met en position, prêt à supporter l’assaut. Je lui tartine un petit peu l’endroit, ça entre comme dans du beurre des Charentes. Je m’enfonce jusqu’à la garde puis entame une série de va-et-vient assez énergiques. Mais ça finit par m’épuiser ce petit exercice.

 

– On lui permet de jouir ou on le laisse comme ça ? Demandais-je à Ingrid.

– Donne-lui un kleenex et envoie le se branler dans les chiottes !

 

Je vous dis : c’est un couple de grands romantiques !

 

Je n’ai pas vérifié s’il s’était branlé pour de vrai ou s’il avait fait semblant, je m’en fiche un peu ! Mais quand il revient pour s’habiller, il a l’air satisfait, c’est l’essentiel.

 

– On fait comme on a dit ? Me demande Ingrid !

– Oui, je contacte mon client et je vous rappelle.

– Tu pourras me montrer tes nénés quand on reviendra ?

– Mais bien sûr ma biche, tu pourras même les embrasser… toi mais pas lui !

 

Kevin Golfen

 

Kevin Golfen est un footballeur de haut niveau, un buteur génial que tous les clubs s’arrachent. Etant donné ses talents il a été sélectionné en Equipe de France, mais ça ne s’est pas trop bien passé, le type se révélant d’un individualisme exacerbé aussi bien sur le terrain que dans les vestiaires.

 

Et puis il y eu « l’affaire Veronika », cette dernière, épouse de Rémy M’bomo autre joueur de haut niveau déclara un beau matin à qui voulait, l’entendre que Kévin Golfen l’avait violé. A partir de là, la situation devint compliquée. Golfen se fit mettre un pain dans la figure par Rémy M’bomo, puis quelques temps après donna une version différente, selon laquelle Veronika était consentante mais avait inventé le viol pour masquer son infidélité.

 

L’affaire s’ébruita, comme toujours dans ce genre d’affaires, tout le monde accusa Golfen sans aucune preuve, lequel s’énerva en continuant à accuser Veronika de duplicité. M’bomo jaloux comme un tigre, voulant être sûr, fit l’erreur de demander à son épouse de confirmer sa version, celle-ci le prit fort mal, ne supporta pas qu’on puisse mettre sa bonne foi en doute, le ton monta et après que le couple eut cassé quelques assiettes, elle quitta le domicile conjugal.

 

L’ambiance au sein de l’Equipe de France était devenue détestable, plus personne n’adressait la parole à Golfen. Et le sélectionneur, la mort dans l’âme commençait sous la pression à envisager de se passer des services de ce buteur exceptionnel.

 

La fuite de la fille changeait la donne et redonnait crédit à la version de Golfen. Un individu mandaté par la fédération retrouva la trace de Veronika et lui proposa un paquet de fric en échange de l’abandon de la version « viol ». On lui fit signer un communiqué par lequel elle regrettait d’avoir accusé Golfen etc… etc… On organisa une conférence de presse au cours de laquelle Golfen chargea Veronika, prétendit que ce jour-là, il avait un peu bu, que la femme l’avait allumée. Le sélectionneur pour sa part déclara l’incident clos et affirma sans rire que la bonne ambiance était revenue dans l’équipe. On fit même poser ensemble Golfen et M’bomo se serrant la main, mais on ne la publia pas, elle faisait décidément trop « cinéma ».

 

Après cette petite mise en scène un équipier de M’bomo interpella ce dernier :

 

– Tu ne comptes pas en rester là ?

– Oh, que non ! Il ne sait pas ce qui l’attend, Golfen !

 

Mais revenons pour un petit moment en ma compagnie :

 

Comme je l’avais promis à Ingrid et Laurent, je trouvais le moyen d’organiser une petite partouze avec la participation de Nœud-pap, l’un de mes fidèles clients que mes lecteurs connaissent bien.

 

J’avais une petite idée sur la façon dont ça allait se passer, mais Ingrid me prit à part et me soumit un petit scénario original.

 

– Tu veux diriger le truc, du moins au début ? Lui demandais-je.

– Juste au début, et après je te passe la main !

 

Sur ces entrefaites, Nœud-pap arrive, je l’embrasse chastement, procède à des présentations sommaires… Nœud-pap sera donc Marcel puisque c’est son vrai prénom

 

– Les mecs, vous restez habillés pour le moment, Ingrid va vous prendre en main.

– On y va ! Dit cette dernière ! Bon vous deux, on va dire que vous êtres dans un cinéma porno ou un truc dans le genre et que vous avez envie de tâter de la bite. Donc Marcel, tu vas porter ta main à la braguette de Laurent et tu vas la masser jusqu’à ce que tu sentes qu’elle bande. Et toi Laurent, tu attends une minute, pas plus, et tu lui rends la politesse. Allez exécution !

 

Manifestement le scénario leur plait, c’est amusant de les voir comme ça l’un en face de l’autre, attendant qu’on leur dicte la suite.

 

– Maintenant vous ouvrez les braguettes, vous rentrez la main à l’intérieur et vous tripotez !

 

Manifestement Ingrid fait durer le plaisir.

 

– C’est bon tout le monde bande bien ? Demande-t-elle.

 

Ils lui répondent par des hochements de tête affirmatifs.

 

– Alors maintenant, vous allez chercher la bite, vous la sortez et vous la branlez un peu !

 

C’est ce qu’ils font ! Puis Ingrid donne l’ordre à son compagnon de se mettre à genoux et d’emboucher la bite de Marcel alias Nœud-Pap. Et c’est qu’il se régale, le garçon, il ne fait pas semblant.

 

Ingrid me fait alors signe de reprendre la main.

 

– Et surtout insulte-le ! Me précise-t-elle.

– Bon toi la pédale, tu arrêtes de sucer et tu vas te foutre à poil ! Toi aussi bien sûr ! Et quand vous serez prêt on va inverser les rôles, c’est Nœud-Pap qui va sucer la tantouse.

 

Ingrid s’approche très près de moi et se fait chatte :

 

– Et c’est quand que tu t’occupes un peu de moi ? Tu m’avais fait une promesse !

– Tu vas avoir tout ce que tu veux, ne t’inquiètes pas ma belle, mais je ne peux pas tout gérer à la fois !

 

Mais ceci dit, elle a raison, il faut que je vérifie le timing et que je me réserve un quart d’heure d’intimité avec elle, elle veut me sauter, ça tombe bien, moi aussi !

 Chanette25a2

Et pendant ce temps-là, le père Marcel se régale de la bite de son partenaire, j’ai beau être habitué, un homme qui suce une bite, ça me rend toujours toute chose !

 

Avant de passer à des choses plus profondes (si j’ose dire !), je propose à Ingrid que nous fouettions le cul de nos esclaves afin qu’ils rougissent comme il se doit. Après avoir fait adopter aux deux soumis une position ad hoc, je prête un martinet à la charmante Ingrid et la fait opérer sur Marcel, tandis que je me réserve les fesses de Laurent.

 

Et on y va, et on fouette, et on marque, et on ne s’occupe pas des gémissements de nos esclaves qui de toute façon ont payé pour souffrir et se pâmer dans la douleur.

 

Et bien sûr au bout d’un moment les culs de ces messieurs ont changé de couleur et arborent désormais une jolie couleur bien cramoisie.

 

Un coup d’œil sur la pendule… tout va bien !

 

– Vous les esclaves vous restez comme vous êtes sans bouger, nous reprendrons les réjouissances dans quelques instants, mais en attendant il faut que je saute Ingrid.

– C’est vrai, tu veux me sauter ? Me dit cette dernière avec un sourire malicieux !

– Oui, pourquoi, t’as quelque chose contre ?

– Non, non pas du tout, bien au contraire !

– Alors à poil !

– Et toi ?

– Ne t’inquiètes donc pas sans arrêt, c’est mauvais pour ton petit cœur !

 

Je commence par dégager mes seins ! Elle doit être complètement mamophile, la Ingrid, parce que cette vision la rend folle ! Incapable se de retenir, elle se jette sur ma poitrine, bouche en avant, et vas-y que je te bise, que je te lèche, que je te pelote.. Une fraie furie !

 

Je n’aurai pas accepté un tel déchainement de la part de n’importe qui, mais là, je me laisse faire volontiers.

 

Elle veut me rouler une galoche ! En principe on embrase pas les clients fussent-il des clientes, mais toute règle ayant ces exceptions j’accepte son baiser fougueux.

 

Comme me disait un client pompier : « la meilleure façon de maîtriser un incendie et d’allumer un contre feu » et c’est donc ce que je fais, me lançant à mon tour sur ses seins en l’empêchant de bouger de trop. Mais ce n’est pas si facile ! Elle bouge, elle gigote, elle est montée sur piles ! Elle me saoule un peu malgré la douceur de sa peau.

 

– Tu veux ma chatte ? Lui proposais-je ?

 

Ben oui, elle la veut, mais sans doute n’osait-elle pas me le demander, mais là elle saute sur l’occasion (si je puis dire). Alors là je fais quoi, je me laisser aller, ou je simule ? A priori je suppose que ma jouissance lui importe peu, ce qui l’intéresse c’est le goût de ma chatte. Mais pour l’instant je ne mouille pas beaucoup. Je me laisse aller, je me laisse lécher et soudain il se passe quelque chose :

 

Elle s’arrête un instant. Fatigue de la langue ? Me regarde dans les yeux avec un sourire ravageur.

 

– Qu’est-ce qu’elle est bonne ta chatte !

 

Vrai compliment ou phrase de circonstance. On s’en fout, c’est la façon dont elle me débite ça qui me trouble, ce regard, ses lèvres imbibés de salive, ses seins qui ballotent. Elle va me faire craquer la nana !

 

Et ce qui devait arriver arriva, mon entrecuisse s’humidifie… la salope elle me fait mouiller.

 

Ingrid reprend ses léchouilles, je m’abandonne, j’ai envie de lui dire de s’occuper ce mon petit bouton de plaisir… Pas la peine, elle sait y aller toute seule, elle me le fouette de la langue. Je pars, je hurle.

 

De l’autre côté, les deux drôles se retournent. Je suis lessivée pour quelques instants, et n’ai pas la force de leur dire que ce qui vient de se passer ne les regarde pas.

 

– Tu veux que je te lèche ! Finis-je par lui proposer.

 

Elle me fait signe qu’elle veut bien mais après que ces messieurs se soient enfilés.

 

Petit aparté pour savoir qui baisera l’autre le premier, j’aurais bien fait ça à pile ou face, mais Ingrid préfère que son mec passe en dernier.

 

Donc, allons-y on encapote Laurent, avec instruction d’éviter de jouir, on installe Marcel alias Nœud-Pap sur un cheval d’arçon, jambes bien écartées, et c’est parti mon kiki !

 

On voit bien que Laurent est surtout passif, il encule sans passion, à la limite je fais ça mieux que lui avec mon gode-ceinture, mais ça ne déplait pas à Marcel, même si je lui ai procuré de bien meilleurs partenaires.

 

Au bout de cinq minutes, on permute nos deux lascars. Excité comme il est, ce bon Marcel devrait s’acquitter de sa tâche sans soucis même si lui aussi préfère être devant que derrière.

 

Effectivement, après une petite période de pilonnage modéré, Nœud-Pap sent monter son plaisir et passe à la vitesse supérieure et finit par jouir dans le cul de son partenaire. Laurent se branle et demande un kleenex à la cantonade, je lui indique la direction des toilettes où il trouvera du papier…

 

On a dépassé le timing, mais je n’ai pas de rendez-vous dans la foulée, je peux donc m’occuper d’Ingrid si toutefois madame est toujours disposée à me confier son intimité.

 

Elle me fait comprendre que oui ! Et pendant que ces messieurs se rhabillent en silence, je plonge ma bouche dans l’humidité de la chatte de la jolie blonde et me régale de ses sucs, mais voilà qu’elle veut me dire quelque chose :

 

– On pourrait se mettre en soixante-neuf !

– La prochaine fois ! Répondis-je.

 

Hé ! C’est que si je veux qu’elle revienne, on ne va pas tout faire le même jour !

 

Et pendant que je la lèche, je projette mes mains en avant pour lui caresser les seins et lui attraper les tétons. Je finis par abandonner le sein droit et ramène ma main sur son sexe, afin de la doigter en même temps que je la lèche. Elle est tellement mouillée que tout ça produit un bruit de floc-floc assez peu érotique, au bout d’un moment madame se cambre et halète, elle me murmure quelque chose que je ne comprends pas, au lieu de la faire répéter, je pose mes lèvres sur son clitounet ne tardant pas à provoquer chez ma partenaire un orgasme fulgurant.

 

Elle veut m’embrasser.

 

– Tu sais bien que les putes n’embrassent pas !

– Tant pis !

 

Elle est bête, elle aurait insisté, je l’aurais volontiers embrassé bien goulument d’autant que je l’avais déjà fait tout à l’heure dans le feu de l’action !

 

Nous refîmes une séance pratiquement identique la semaine suivante et je n’étais pas mécontente d’avoir rapidement fidélisé ce couple dont la femme était bien sympathique et l’homme peu compliqué.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 15:34

Chanette 24 – Tribulations helvétiques – 15 – Vernissage par Chanette

bisou1719

 

Epilogue

J’ai fini par rentrer à Paris, gros bisous à Lucia en lui promettant d’être présente le soir du vernissage. Anna est rentrée aussi, on aurait pu entrer ensemble mais bon…

 

On a donc laissé Lucia et Karine profiter de leur amour naissant.

 

Ça m’a fait du bien de rentrer chez moi et de retrouver mon matou que ma voisine a conservé en pleine forme. La vie va pouvoir reprendre son cours. J’ai juste une petite appréhension et je sors le fric que m’avait laissé Podgorny par l’intermédiaire d’Anna.

 

Je regarde le premier billet bien attentivement, il a l’air bon ! On se fait de ces idées parfois, et puis allez savoir pourquoi, je regarde le second, il est faux comme un jeton. Je regarde mieux tout ça, seul le premier billet de chaque liasse est bon, au lieu des 20.000 euros j’en ai que 200 ! Conard de Podgorny !

 

Didier Remiremont, détective privé de son état (voir l’épisode « la clé ») est passé me voir pour une petite séance, toujours aussi sympa, je lui ai demandé à tout hasard, s’il n’embauchait pas, justement il cherchait quelqu’un de compétent. Je lui ai envoyé Karine.

 

– Je ne sais pas comment te remercier ! M’a-t-elle dit au téléphone.

 

Moi je sais, mais j’attends l’occasion.

 

– Le gars est un client à moi, il est sympa mais un peu chaud du slip, il faut que tu le saches !

– Pas bien grave ! Je gérerai !

– On se verra au vernissage de Lucia ? Lui demandais-je

– Bien sûr !

 

Chic, alors !

 

Anna-Gaëlle qui n’est pas complètement folle a couplé le vernissage des tableaux de Lucia avec ceux d’un autre peintre, autrement plus talentueux, lequel surpris de cette promiscuité incongrue se garda bien d’élever la moindre protestation, trop content d’être enfin exposé.

 

Il y du beau monde, autour de Lucia bien sûr, dans une jolie robe rouge cerise et d’Anna, très businesswoman dans un élégant tailleur vert pomme avec l’inévitable carré Hermès. Mais c’est la présence de Karine qui me fait flasher. Cette grande perche est venue en tenue de soirée, et porte une impossible robe jaune foncé, décolletée jusqu’au nombril. (J’exagère un tout petit peu là)

 

Mon bas ventre en gazouille de désir.

 

Une plaquette surréaliste est distribuée aux invités.

 

« L’art subtil de Lucia Foxenberg, à mi-chemin entre Modigliani et les icônes de l’église orthodoxe nous interpelle de par sa spiritualité émouvante et faussement ingénue, ses audaces de couleurs artificiellement naïves, mais tout sauf gratuites, nous rappelle aussi que l’art, à l’instar de la vie, consiste à trouver l’équilibre entre les songes et le psyché »

 

Louis Bouyon, dit « Patapouf », le redac’chef de la revue « Arts du Présent », (voir Chanette 19 – Trafics) s’approche d’Anna.

 

Cette andouille ne m’a pas reconnu, il est toujours aussi gros, bizarre je n’ai pourtant pas tant changé que ça ! Ça fait combien de temps déjà ? Quatre ans ? Cinq ans ? Le temps passe si vite !

 

Je m’arrange pour épier discrètement leur conversation.

 

– Vous nous aviez habitué à mieux ? Lui dit-il discrètement.

– Je sais.

– Et puis ce commentaire, excusez-moi mais ça ne veut rien dire, c’est limite débile, je ne veux pas croire que c’est de votre plume.

– Non, je l’ai copié-collé d’après Internet.

– Sur le site de l’artiste, je suppose ? Si on peut appeler ça une artiste ?

– Pas du tout, il suffit d’aller sur n’importe quel site de peinture qui se la pète, tous les commentaires sont interchangeables, avec les mêmes mots clés, ils parlent tous de spiritualité, ça doit faire chic !

– Hélas ! Serait-ce du copinage, alors ?

– Absolument ! Et je comptais un peu sur votre journal pour me donner un coup de main.

– Vois voudriez que j’écrive un article sur cette gribouilleuse ?

– J’allais vous le demander.

– Je ne suis pas chaud ! Mais alors pas du tout !

– Vous en avez pourtant défendu des pires !

– Je n’en suis pas fier !

– C’est donc un refus ?

– J’espère que vous me le pardonnerez ! En revanche je vous écrirais quelque chose à propos de l’autre artiste…

 

Ce con est en train de tout faire rater, il me faut donc intervenir, et sans doute payer de ma personne, quelle poisse !

 

J’attrape deux coupes de champagne qui trainent et les propose à Bouyon et à son interlocutrice.

 

Le type me dévisage, semble fouiller dans ses souvenirs, s’il fait semblant de ne pas me reconnaitre, je vais être mal.

 

– Chanette ! Quelle surprise !

– Et oui, c’est moi !

– Je ne vous avais jamais croisé dans ce genre de manifestation !

– J’y viens rarement, ça me gonfle, mais là comme c’est une amie !

– Cette Lucia Machin-chose ?

– Tout à fait !

– Ah !

– Et donc votre amie Anna essaie de la lancer ?

– Ben oui !

– Excusez-moi, mais ça ne va pas être de la tarte !

– Avec un petit article élogieux, ça aiderait !

– Je ne sais pas, il existe des cas désespérés, voyez-vous !

– Ben non, je ne vois pas !

– Une question indiscrète, si je peux me permettre ? Vois exercez toujours ?

– Ben oui, je ne suis pas encore en retraite.

– Vois réveillez en moi des désirs troubles !

– Si ça vous tente, on peut prendre rendez-vous !

– Pourquoi pas ? Battons le fer pendant qu’il est chaud !

– Alors on fait un marché, je vous offre une super séance et en échange, vous me faites un petit article.

– Et si je ne veux pas faire d’article ?

– Pas d’article, pas de séance !

– Même si je paie !

– Pas d’article, pas de séance !

– C’est du refus de vente !

– Je ne me vends pas, je loue mes services.

– Je plaisantais, voyons !

– J’avais compris ! Alors ?

– Je me rends à vos arguments, vous êtes une sorcière !

– Oui mais une gentille sorcière !

 

Bouyon est ensuite abordé par je ne sais trop qui, et me laisse en plan.

 

Et voilà que j’aperçois Nœud-pap ! Qu’est-ce qu’il fabrique ici celui-là ? Et en plus il est avec sa femme. Moment de panique, vite réprimé, ici je ne suis plus sa dominatrice préférée, mais la cliente qui l’a raccompagné à son domicile après qu’il se soit fait agresser dans son magasin. (voir épisode 20 La clé)

 

– Bonjour chère Madame ! Le monde est petit, n’est-ce pas ! Dit-il en me tendant la main.

– Monsieur Berton ! Quelle surprise ! Je vois que vous vous intéresser à l’art moderne ! Bonjour Madame Berton.

 

Mémère me salue avec un sourire un peu forcé.

 

– Je m’apprête à installer une salle de bain au domicile de la galeriste, elle m’a proposé un carton… Explique-t-il

– Je vois ! Et vous trouvez ça comment ?

– Ça ne me branche pas trop, surtout les tableaux de cette Lucia Kronenberg.

– Foxenberg, pas Kronenberg ! Si vous voulez un conseil, achetez-en un, dans un mois vous le revendrez le double.

– Vous parlez sérieusement ?

– C’est un excellent tuyau ! Vous pouvez me faire confiance ! Lui précisais-je avec un clin d’œil que sa régulière ne put voir.

– Mais le revendre à qui ?

– Voyez avec Anna, elle s’occupera de tout !

 

Je tente de m’approcher d’Anna, en ce moment très entourée, afin de de lui signifier que l’affaire est arrangée, mais elle me fait un léger signe du visage m’indiquant par-là qu’elle a compris. Elle ne devait pas être bien loin.

 

Dans ce genre de mondanités on se croise et on se décroise, il se passa alors plusieurs petites choses.

 

J’assistais d’abord avec amusement à une petite saynète où Bouyon se prit un râteau de la part de la belle Karine. Franchement, il espérait quoi ?

 

Et le voilà qui revient vers moi avec la grâce d’un pachyderme :

 

– Vous savez qui c’est, la grande saucisse en jaune ?

– Elle s’appelle Karine, c’est une copine de la fille qui expose.

– Pas aimable ! Une gouine ?

– Je ne sais pas.

– Parfois je me plante en beauté, je m’imagine que j’ai encore vingt ans, sans mon gros bidon. Je l’aurais bien vu dans mon lit, elle y sera juste dans mes rêves

 

Et soudain, il arrête de déblatérer, regarde fixement un bonhomme, l’air contrarié.

 

– Philippe Ségur ! Qu’est-ce qu’il fout ici, ce con ?

– C’est qui ?

– « Arts et avenir », une revue concurrente, s’il parle de votre protégée, il va la massacrer. Je vais voir ce que je peux faire.

 

Il y va et je m’approche pour écouter, on est curieuse ou on ne l’est pas !

 

– Salut Ségur ! On ne te voit pas souvent ici !

– Bonjour Bouyon. J’avais un carton et comme je n’avais rien de mieux à faire… Elle expose vraiment n’importe quoi, cette nana !

– C’est du copinage !

– Je m’en doute bien, mais il y a des limites ! Je sens que je vais me défouler !

– Si tu pouvais éviter, ça me rendrait service ! A charge de revanche bien entendu.

– T’as vu l’expo Regnier ?

– Le mec qui fait des barres violettes ?

– T’aimes pas ?

– Pas du tout !

– Et bien tu écriras que c’est très beau et moi je ne parlerais pas de ta protégée.

– Ça marche !

 

C’est beau quand même, la promotion de l’art moderne !

 

Je me retrouvais un peu après en compagnie de Karine et d’Anna.

 

– Alors, tu vas être obligée de te farcir Bouyon ! me nargue cette dernière.

– Bof, une heure, c’est vite passé !

– C’est qui Bouyon ? Demande Karine.

– Le tonneau, là-bas !

– Ah ! Je l’ai envoyé bouler tout à l’heure.

– Il t’as dit quoi ?

– Il m’a demandé si je serais intéressée de passer une soirée avec le rédacteur en chef d’une revue d’art, je lui, ai juste répondu que j’avais horreur des rédacteurs en chef de revues d’art, ça l’a vexée. Mais dis-moi, tu vas lui faire un truc de maso, avec des chaînes, des fouets, tout ça ?

– Malheureusement non ! J’aurais préféré ! Son truc se serait plutôt des massages interminables pendant qu’il suce des bites !

– Il suce des bites, ce gros lard ?

– Eh oui !

– Je voudrais bien voir ça !

– C’est possible !

– Sérieux ?

– Puisque je te le dis ! Tu veux juste regarder ou tu veux participer ?

– Non, non, je regarderais, je ne veux pas qu’il me touche !

 

J’ai demandé à Bouyon si la présence d’une voyeuse le dérangeait. Comme je le pressentais, ça aurait plutôt tendance à l’amuser.

 

Le jour dit nous sonnons chez Bouyon, avenue des Ternes. Le majordome vient nous ouvrir. Ce n’est pas le même que la dernière fois, celui-ci a un physique de danseur étoile et est frisé comme un mouton. Pas mal, le mec !

 

– Monsieur Bouyon est au téléphone, je vous fais patienter dans le salon, désirez-vous boire quelque chose ?

 

On demande de la bière. Bouyon s’amène dix minutes plus tard. Il est surpris de constater que la personne qui m’accompagne n’est autre que Karine, mais il ne dit mot.

 

– Je suis vraiment désolé, un emmerdeur au téléphone, les affaires, vous savez, les affaires… mais je l’ai coupé, nous ne serons plus dérangés. Oh, vous buvez de la bière, c’est dommage, j’ai un très bon whisky, mais nous aurons sans doute l’occasion de trinquer tout à l’heure. Pouvons-nous nous rendre sur les lieus appropriés ?

 

Il nous conduit dans sa chambre, je devrais dire dans l’une de ses chambres, c’est très grand là-dedans, et celle-ci est équipée d’une table de massage et d’un grand miroir.

 

Il nous tend à chacune une blouse blanche, je me souviens que c’est l’un de ses « trucs ».

 

– Merci, pas pour moi, je me contenterai de regarder ! Objecte Karine.

– Certes, mais verriez-vous un inconvénient à nous regarder en blouse ?

 

La réplique déstabilise un peu Karine qui m’interroge du regard ! Je lui réponds du regard qu’elle fasse comme elle veut et entreprend de me déshabiller. Bouillon alias Patapouf fait de même de son côté. Après avoir hésité, Karine se débarrasse de ses vêtements mais conserve culotte et soutien-gorge sous sa blouse qu’elle referme jusqu’au dernier bouton.

 

Patapouf est à poil, c’est impressionnant, j’ai l’impression qu’il a encore grossi, et sans préambule il s’affale sur la table de massage.

 

Les huiles de massage ont été disposé tout près, ce monsieur est prévoyant.

 

Et c’est parti ! J’ai vraiment l’impression de masser le bonhomme Michelin, avec tous ces bourrelets, ces plis et ses replis. Tout ça pour le remercier d’un article qui n’est même pas encore paru ! Je vous jure !

 

Au bout d’un moment Patapouf me demande d’ouvrir ma blouse ! Attention, ça va devenir chaud !

 

– Si votre amie pouvait aussi déboutonner sa blouse, comme ça, pour l’ambiance ! Ajoute-t-il.

– Je préfère attendre un peu ! Répond Karine qui commence à se rendre compte du merdier dans lequel elle s’est foutue.

– Déboutonnez-là sans l’ouvrir, ça suffira à mon bonheur !

 

Elle le fait !

 

Je concentre maintenant mon action sur ses grosses fesses pleine de cellulite. J’écarte tout ça et approche mes doigts de son trou du cul que je finis par frôler. Patapouf commence à se pâmer d’aise. Je mets mes mains ailleurs, puis reviens, ça fait partie du jeu. Nouveau retour en zone sensible, cette fois en appuyant mieux mon geste. Il soulève légèrement son bassin. J’ai compris le signal et glisse ma main entre ses cuisses jusqu’à toucher les couilles. Je refais ce manège plusieurs fois. Encore un passage, cette fois, mon doigt entre dans son anus et le pilonne. Il en miaule de plaisir, puis ma main repasse en-dessous, caresse de nouveau les testicules et s’en va jusqu’à la base de la bite que je branlotte légèrement mais sans parvenir à le faire bander…

 

Et vient donc le moment fatidique où il faut bien que je demande à mon gros patient de se retourner.

chanette24O1

– Mettez-vous nue, ce sera plus agréable pour mes yeux ! Me demande-t-il.

 

La chose était prévue, je m’exécute, et il en profite pour me caresser les nichons. Pour l’instant ça va, il me fait ça sans rudesse. Mais c’est du côté de Karine que j’ai des inquiétudes.

 

Et ça ne rate pas !

 

– Si Mademoiselle pouvait aussi s’approcher ?

 

A-t-elle vraiment le choix ? Bien sûr elle peut toujours prétexter je ne sais quoi et s’enfuir en courant, mais d’une part c’est quand même elle qui a voulu « venir regarder » et de l’autre cela risquerait de me mettre en position délicate. Elle le comprend et s’approche.

 

– Ouvrez donc cette blouse, vous serez gentille !

– Juste un peu, en vitesse ! Alors !

– Vous n’êtes pas obligée mais si vous l’enlevez complétement je saurais vous récompenser.

 

Est-ce la promesse de la récompense ou la force de l’engrenage, toujours est-il que la Karine est maintenant toute nue à cinquante centimètres de Patapouf. S’il veut la peloter, comment va-t-elle réagir ?

 

– Je vais vous faire un aveu ! Lui dit Bouyon. J’ai une envie irrésistible de vous caresser

– Allez-y mais n’en n’abusez pas ! Répond la grande brune.

 

Bouyon sait se montrer gentleman, il lui touche l’arrondi des seins, évitant le téton, un pas de plus est donc franchi et la suite viendra plus tard.

 

– Et maintenant mon dessert ! Déclare l’homme, croyant faire un trait d’humour.

 

Il appelle Norbert, puisque c’est le nom de son majordome à l’aide de l’interphone. Celui-ci ne tarde pas à venir.

 

– C’est pour le final, Monsieur ?

– Tout à fait Norbert !

 

Patapouf me pelote les fesses pendant que Norbert se déshabille en déposant précieusement ses habits sur le dossier d’une chaise déjà encombrée par nos propres affaires.

 

J’avais trouvé ce jeune homme plutôt troublant, mais à poil, il l’est encore davantage il a une jolie bite ! Une bite tout à fait « suçable », diront nous !

 

Il est relativement rare que j’aie ce genre de réaction, des bites j’en ai vu des kilomètres, comme vous pouvez bien l’imaginer, et en règle générale, leur vision ne me fait plus grand-chose. Mais que voulez-vous toute chose à ses exceptions.

 

Karine jette également un œil concupiscent sur l’attribut viril de cet étrange majordome ! Si on est trois à vouloir sa bite, ça risque d’être ingérable !

 

Mais pour le moment c’est Bouyon qui a englouti sa bite. Il faut voir avec quelle avidité et quelle gourmandise il met ce beau morceau dans sa bouche.

 

Karine et moi faisons banquette pendant ce temps. La brune me pelote très chastement les fesses, cela doit la rassurer, je lui réponds d’un sourire.

 

Au bout de cinq minutes (difficile d’évaluer le temps dans ces chauds moments), Bouyon fait une pause afin de se reposer la mâchoire.

 

Si ces dames veulent profiter quelques instants de la bite de ce jeune homme, c’est le moment, après je le récupère.

 

Echanges de regards entre Karine et moi. Cette dernière a un petit rire nerveux ce qui ne m’informe pas vraiment de ses intentions, mais en ce qui me concerne, je ne saurais refuser cette proposition et me voilà avec la bite du majordome dans la bouche en train de m’en régaler.

 

Le fait qu’elle vienne de sortir de la bouche de Patapouf ne me rebute même pas et à vrai dire je n’ai pas calculé cet aspect des choses, mais sans doute est-ce pour ça que je trouve que son goût bien neutre. Mais bon on ne va pas faire la fine bouche, c’est une bonne bite à laquelle je donne tout mon savoir-faire : longs va-et-vient, titillement du gland, léchage de la verge et autres coquineries.

 

Karine approche son visage, elle veut donc sa part, je la lui accorde. N’abusons pas des bonnes choses.

 

Ça me fait drôle de voir Karine sucer une bite, puisque c’est la première fois que je la vois faire des trucs avec un mec. Quand je dis que ça me fait drôle, je devrais dire que ça m’excite. Déjà la pipe m’avait bien émoustillée. Je vais gérer ça comment maintenant ?

 

– Bon, mesdames, je suppose que vous vous êtes régalées, mais maintenant Norbert va m’enculer. Vous avez le droit de regarder, évidemment bien que je sois conscient que je ne sois plus un objet de fantasme.

 

Effectivement le spectacle n’a rien d’excitant, et comme Bouyon nous a dit sans le dire, mais en le disant quand même, qu’en ce qui nous concernait la prestation était terminée, nous nous éloignons de la scène.

 

Nous nous rhabillons donc, Karine et moi, tandis que les coups de boutoir de Norbert dans le cul de Patapouf font vibrer la table de massage. Tout cela se termine assez vite, un cri étouffé, Norbert se dégage, dépose la robe de chambre de son maître à ses côtés, puis quitte la pièce en emportant ses affaires sous le bras avec sa capote pleine de foutre qui pendouille au bout de sa bite. Patapouf se redresse en sueur, la bite flaccide et visqueuse et revêt une robe de chambre.

 

– Attendez-moi dans le salon qu’on se dise aurevoir dans les règles, mais je ne vous retiendrais pas, j’ai un tas de trucs à faire…si vous saviez…

 

Il tient absolument à nous faire gouter à son « merveilleux whisky » dont il ne nous sert que juste un fond, puis il nous tend à chacune une enveloppe.

 

– Ce n’était pas convenu de cette façon ! Protestais-je !

– C’est en plus ! Rassurez-vous l’article pour votre copine est déjà prêt !

 

En sortant j’explique à Karine que tout ça m’a pas mal excité.

 

– Moi aussi ! Ça te dirait qu’avec l’argent qu’il nous a filé en se prenne une petite chambre d’hôtel à deux ? Répond cette grande coquine

 

En voilà une idée qu’elle est bonne !

 

On a cheminé sans évoquer cette curieuse expérience, puis on s’est trouvé un petit hôtel pas trop cher du côté de la Place Clichy.

 

On ne s’est pas embarrassées de préliminaires. Deux minutes après être entrées dans la chambre, nous étions déjà à poil !

 

Debout, l’une en face de l’autre, nous nous embrassons passionnément et je caresse sa peau soyeuse.

 

Nous nous retrouvons rapidement sur le lit grinçant, la bouche pulpeuse de Karine vient gouter à mes bouts de seins me faisant un bien énorme. Je lui rends la pareille me régalant de la douceur de ses chairs. Puis la chose devient plus hard, les doigts se font inquisiteurs et vont fouiller entre les cuisses.

 

Karine a placé son visage devant ma chatte, mais elle ne me lèche pas, (du moins pas encore !), non, elle m’a introduit deux doigts et me les bouge là-dedans avec une joyeuse énergie. L’endroit est tout mouillé et l’action de ma partenaire produit un bruit de floc-floc qu’on n’est pas obligé de trouver trop érotique. A ce rythme je finis par prendre un pied d’enfer ! J’espère que la chambre est insonorisée !

Chanette24O2

Elle me laisse à peine souffler, et la voilà maintenant qui me donne des grands coups de langue en lapant tout mon jus., tandis qu’un doigt fureteur est entré dans mon cul et y effectue des va-et-vient intempestifs. Elle est déchaînée, A ce rythme-là, mon cœur ne va pas tenir longtemps.

 

Il a suffi qu’elle me touche le clitounet du bout de sa langue pour que je me paie un second orgasme.

 

Elle est déchainée, je ne peux même pas récupérer trente seconde, quelle m’enlace, qu’elle m’embrasse, me caresse, une vraie tornade amoureuse.

 

Et puis, tout d’un coup, elle s’arrête, s’allonge sur le dos, jambes écartées et sexe ouvert. J’ai compris l’invitation. Je viens embrasser et lécher ses chairs juteuses de mouille, je m’en régale tandis qu’elle se cramponne au-dessus de lit. Elle attend l’estocade, je la lui donne. Elle crie, elle pleure de plaisir, elle est heureuse. Moi aussi !

 

On se fume une clope, on se détend, on est bien. Je n’ai qu’une seule crainte c’est qu’elle devienne collante. On verra bien !

 

Il fallut bien qu’on se lève, on n’allait pas rester là ! Je vais pisser, elle me suit comme un toutou, me regarde faire, Je me recule un peu pour qu’elle me voie mieux, elle met la main sur la trajectoire de mon pipi, puis porte les doigts en bouche avec un sourire complice.

 

– Hum ! Délicieux ! Ça me fera un souvenir de plus !

 

Me voici rassurée, cette frénésie amoureuse n’était donc qu’une tocade, comme pour moi son envie d’elle !

 

Alors je lui ai demandé de me faire à son tour une petite goutte. La petite goutte fut en fait bien servie et je m’en régalais.

 

– On fait une belle paire de pisseuse ! Me dit-elle avant de m’embrasser une nouvelle fois.

 

L’article de Bouyon a boosté les ventes, quelques spéculateurs ont acheté les tableaux pour les revendre bien plus cher. Bref l’affaire sans être mirobolante a tout de même bien fonctionné. Désormais les « Lucia Foxenberg », se vendent assez bien.

 

Avant de regagner Lausanne, Lucia m’a fait cadeau d’un de ses tableaux, je ne le trouve pas bien beau, mais je l’ai accroché dans mon salon, ça me fait un souvenir.

 

Et quand je pense que je suis allée en Suisse et que je n’ai même pas rapporté des bons chocolats !

 

FIN

octobre 2018

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 15:23

Chanette 24 – Tribulations helvétiques – 14 – Quatuor de coquines par Chanette

 

stamp lesbos douche

Quelle conne et quelle prétentieuse j’ai été de présumer ainsi de mes charmes. Je pensais naïvement « l’accrocher ». Alors qu’il y a à Genève des dominas plus jeunes que moi qui peuvent lui donner toute satisfaction. Bon ce n’est pas une catastrophe non plus, j’ai promis à Lucia de lui avancer le fric, je tiendrais ma promesse, et si elle a des difficultés à me rembourser et bien, tant pis pour moi.

 

Jérôme est partagé ! D’un côté il n’en revient pas de mon toupet de lui avoir demander d’effacer une dette : Du jamais vu, pour lui !

« Mais pourquoi cette demande ? Lucia semblait certaine de pouvoir me payer ! A moins que quelqu’un l’ait doublé ! Gonflée, la fille, tout de même ! »

 

D’un autre côté, il reconnaît que la séance était super ! Certes, il trouvait toujours de quoi le satisfaire dans les bordels de Genève, beaucoup de canons venant d’Europe de l’Est, des Caraïbes, de Thaïlande… Mais la barrière de la langue constituait souvent un obstacle, les filles malgré leur beauté, leur jeunesse et leur savoir-faire avaient parfois quelques difficultés à répondre à ses attentes. Et puis il ne veut pas se l’avouer mais il en pince un peu pour moi !

 

« Elle au moins, elle me donne exactement ce que je veux ! Putain je rebande ! Et dire que je ne la reverrais plus ! Si je me pointe à Paris, elle va me recevoir comment ? Ça risque d’être service minimum… Si elle ne me jette pas ! Merde, je fais comment si je veux la revoir, juste une fois ? J’ai son numéro, je l’appelle ! »

 

J’étais en route vers la gare, je ne m’attendais pas le moins du monde à ce qu’il me rappelle ! Les surprises de l’esprit d’escalier sans doute ?

 

– Vous êtes loin ?

– Non pas trop !

– Revenez me voir, on va essayer de trouver un arrangement.

 

Alors là ! Je suis sur le cul !

 

Je fonce chez lui ! A quelle heure vais-je rentrer à Lausanne avec tout ça ? Je pense envoyer un message à Lucia pour la rassurer mais remet la chose à plus tard.

 

Chez lui, je cherche Cynthia du regard

 

– Cynthia, elle boude, elle est partie dormir chez elle, mais je ne m’inquiète pas demain, elle reviendra en pleine forme, je l’adore vous savez, enfin je l’adore à ma façon, elle en voudrait sans doute plus… bon dites-moi, il faut qu’on refasse une séance, c’était trop bon, j’en veux encore !

– Mais vous êtes insatiable !

– Juste un petit truc ! Je vais vous donner un petit billet.

– Et cet arrangement ?

– Je lui fait un abattement de 10 % et on étale le remboursement sur 12 mois ?

– Non pas besoin d’étaler, vous aurez votre argent assez vite, mais on fait 30 % ! Proposé-je.

– 20 ?

– 25 ?

– O.K.

– On fait quoi ?

– Asseyez-vous sur moi, comme pour une lap-dance et pincez-moi mes tétons.

– Avec plaisir !

– Ben venez !

– Vous ne vous déshabillez pas ?

– Non vous commencez par-dessus mon tee-shirt, après vous me le soulevez, après vous me l’enlevez.

– D’accord j’ai compris, vous voulez qu’on fasse comme au cabaret !

– C’est cela !

– Il faudrait de la musique !

– Y’a des CD là-bas !

 

Effectivement au hasard je mets la musique de la « Guerre des Etoiles », je me déshabille et m’en vais m’assoir sur les genoux du monsieur.

 

Je lui fais les bonnes pincettes qu’il souhaitait, je fais le test de la braguette, il bande. Je ne sais pas dans quel état il va avoir le zizi ce soir, les coups de martinets, deux coups tirés et un troisième en préparation, c’est beaucoup pour un homme de son âge !

 

Dans cette position, j’ai mes nénés juste en face de ses lèvres, je lui fourre carrément le téton dans la bouche, il n’en peut plus le Jérôme !

 

Je lui ai sorti sa bite de la braguette, je la branlotte un peu, mais il se rend compte de ses limites.

 

– Je suis un peu irrité, je voudrais vous demander quelque chose, mais je ne voudrais pas vous choquer.

 

Oh, que je n’aime pas ce genre de précaution oratoire !

 

– Quelque chose de sexuel ?

– Oui !

– Tu sais, il n’y a pas grand-chose qui me choque en matière

 

Ce n’est pas complétement vrai, mais il faut parfois tenter d’être diplomate.

 

– Vous pourriez me faire pipi dessus ?

 

Ouf ! Ce n’était donc que ça !

 

– Mais avec plaisir mon chéri ! Justement j’ai une petite envie, tu veux maintenant ?

– Oui, oui !

 

Il s’est déshabillé à toute vitesse en envoyant son pantalon valdinguer de l’autre côté de la pièce, il retire ses chaussettes, me tient par la main et m’entraine dans sa jolie salle de bain, et se couche sur le carrelage.

 

– Je te pisse sur la bite ? C’est ça ?

– Oui, mais je veux bien en boire un peu aussi !

Chanette24N1 

Miracle ses inhibitions ont disparu. Là je suis complétement dans mon élément, même s’il existe des variantes, je connais la façon de procéder pour que ces messieurs soient satisfaits.

 

Je l’enjambe en visant sa bite, j’ouvre les vannes et arrose de façon à ce que l’endroit soit bien mouillé, de cette façon, s’il le désire, il pourra se branler dans mon urine. Puis j’avance, doucement, arrose un peu le torse, et arrivé au niveau du visage, je m’accroupis de telle manière qu’il ait ma chatte presque collée sur ses lèvres, et je lui donne à boire.

 

Il est content, il se branle mais je vois bien qu’il a du mal, il est irrité et ce n’est pas en se branlant comme un sauvage que ça va s’arranger, alors qu’est-ce qu’elle fait la petite Chanette dans un grand élan de magnanimité ? Elle le suce… à fond !

 

Lucia m’envoie un message :

 

« T’es où là ? Je m’inquiète un peu, rassure-moi ! »

 

Je la tranquillise de suite et trouve un taxi pour rentrer à Lausanne. Lucia voulait absolument savoir où j’étais, mais je n’ai pas de compte à lui rendre, d’ailleurs je ne rends de compte à personne, sauf à mon percepteur, et d’ailleurs, je triche !

 

Je m’installe sur la table de la cuisine et je lui fais son chèque !

 

La tronche qu’elle tire quand elle s’aperçoit que le montant n’est pas celui attendu. Elle cherche de quelle façon elle pourrait me le dire, et ne trouve pas !

 

– Je sais, j’ai renégocié ta dette avec Jérôme !

– Quoi ?

– Oui, je suis un peu sorcière !

– Mais comment t’as fait ?

– Viens donc m’embrasser, je te raconterais ça plus tard.

 

Bon c’est bien joli d’avancer de l’argent mais si on peut le récupérer c’est encore bien mieux !

 

Justement… Une autre de mes idées impliquait la participation active d’Anna-Gaëlle. J’ai du mal à la joindre et il a fallu que je lui balance un message lui demandant de me rappeler de toute urgence pour la faire sortir de son silence.

 

– Allô, t’as des problèmes, ma bibiche ?

– Disons que je voudrais que tu me rendes un grand service…

– Si c’est dans mes cordes !

 

Je lui explique brièvement.

 

– Ça me parait gonflé, ton truc ?

– Tu refuses ?

– Non, non, je veux bien te rendre service, mais t’aurais pas une autre idée ? Parce que là franchement…

– Ecoute Anna, je vais te dire un truc, je t’ai rendu un service, si on peut appeler ça comme ça, où j’ai failli y laisser ma peau, et crois moi : je n’exagère pas, j’ai vraiment cru la dernière heure arriver.

– Je n’pouvais pas savoir !

– Peu importe, tu as été imprudente de faire confiance à un salopard, mais la question n’est pas là. Je passe l’éponge, mais en échange je veux que tu me rendes le service que je te demande.

– Mais…

– Il n’y a pas de mais ! C’est sans risque et ça ne te coûte pas grand-chose.

– Et si ça ne me dit rien de faire ça ?

– Dans ce cas, on ne se verra plus, c’est aussi simple que ça !

– Oui, bon, je vais te le faire ton truc, ça ne m’enchante pas, mais bon, d’accord je vais le faire !

 

Je lui fournis d’autres détails et nous convenons de nous retrouver chez Lucia le lendemain, à 16 heures.

 

– Je peux venir avec ma copine ?

– Si tu veux, plus on est de folles…

 

Et comme ça, ça me permettra de voir sa tronche !

 

J’explique à Lucia qu’Anna-Gaëlle doit repartir à l’étranger dès son retour en France et qu’elle veut me faire un bisou avant de d’envoler… Ça passe comme une lettre à la poste.

 

Miracle, Anna se pointe chez Lucia avec seulement dix minutes de retard, elle me roule une pelle, me serre dans ses bras… Il est bien temps.

 

Elle me présente sa copine Karine…

 

Oups !

 

C’est quoi cette grande bringue, jolie femme, belle brune un peu mate au visage parfaitement dessiné ! Des yeux, un nez, une bouche et ce sourire, complètement craquante la môme ! Je passerais volontiers une heure en sa compagnie ! Mais est-ce bien raisonnable ? Quoi que si ça a marché avec Anna, je ne vois pas pourquoi je n’aurais pas mes chances ! Mais ne rêvons pas cette « réunion de copines » ayant un tout autre but.

 

Ces demoiselles se mettent à l’aise, (non, non, pas à poil, pas déjà !) Karine est en jeans avec un petit caraco noir un peu décolleté qui lui va à ravir, Anna est habillée d’un petit chemisier imprimé avec des petits oiseaux parfaitement ridicule mais déboutonné jusqu’au soutif. Lucia s’est mise en beauté pour recevoir, maquillage sophistiqué et petite robe noire décolletée à fines bretelles. Quant à moi, je me suis fringuée d’un joli tee-shirt vert bouteille, acheté la veille dans une friperie du coin, un tee-shirt avec un col en « V », un grand « V » puisqu’on voit la naissance de mes nénés.

 

Pourquoi tous ces détails vestimentaires, se demandera le lecteur ? Patience !

 

Moment d’angoisse quand Anna jette un coup d’œil circulaire sur la décoration murale de l’endroit et découvre les peintures de Lucia. J’ai un peu peur qu’elle se dégonfle mais elle ne pipe mot ! Surprenant, quelque part !

 

Ces demoiselles ont apporté des jolies fleurs et un gros gâteau à la crème. On s’installe autour de la table ronde pour le partager et le déguster. Lucia débouche une bouteille de Champagne. On trinque, l’ambiance est bon enfant.

 

Il me vient alors une idée folle, qui n’a rien à voir avec le plan prévu avec Anna. Non, ce sera quelque chose en plus ! Une sorte de jeu !

 

Le hasard m’a placé entre Anna et Lucia, situation stratégique pour la suite mais qui a l’avantage subsidiaire de me situer en vis à vis de la belle Karine qui me trouble de plus en plus.

 

La conversation a du mal à démarrer et s’enlise dans des considérations météorologiques et touristiques sans grand intérêt.

 

Puis évidemment chacune raconte ses aventures, du moins une partie, parce quand même je ne vais pas raconter à une parfaite inconnue que j’ai vu sous mes yeux trucider Borel et un de ses complices, que j’ai vu de près le cadavre de Marten dit « le boss » ni que Jérôme a dessoudé Ducaroir à vingt mètres de mes yeux, et puis on ne va pas parler du casse chez Van Steenbergen, non plus ! Ni Lucia, ni moi n’avions préparé de version édulcorée, et les ellipses et les demi-vérités de nos récits finissent par devenir gênantes.

 

Dans ces cas-là le mieux qu’on ait à faire est de se taire et d’écouter les autres, et je dois dire que le récit d’Anna et de Karine ne manque pas de piquant. Karine nous explique son rôle dans cette affaire, comment Anna l’a entraîné (elle ne va pas dire « manipulé ») en Suisse… Merci les filles ! Elle nous informe aussi que Nogibor l’a viré, non pas pour faute professionnelle, (ils auraient pu) mais en raison d’une compression d’effectif.

 

Elle va donc se retrouver au chômage et nous dit qu’elle tentera de retrouver quelque chose dans la même branche.

 

Après tout ça, j’estime qu’il est grand temps d’entrer dans le vif du sujet, n’étant pas ici pour enfiler des perles.

 

Je fais un signe discret à Anna qui comprend.

 

– Sont jolis ces tableaux ! Un artiste local ? Demande-t-elle benoîtement.

– C’est moi, l’artiste… Avant je peinturlurais un peu ! Répond évidemment Lucia.

– C’est vraiment pas mal, t’as déjà exposé ?

– Exposé ça ? Tu rigoles ! Ça ne vaut pas un clou !

– Ne crois pas ça ! Tu sais que je suis directrice d’une galerie d’art à Paris ?

– Oui Chanette m’en a parlé !

– Je peux t’organiser une expo, faut que je regarde mon planning mais on pourrait faire ça assez rapidement !

– Je rêve ! Et en quel honneur tu ferais ça !

– En l’honneur de rien du tout, c’est mon métier de dénicher des nouveaux talents, des choses originales, et puis je ne suis pas complètement désintéressée, je sais ce qui se vend et je prends ma commission. T’en as d’autres ?

– Plein un carton à dessins. Mais tu crois que ça pourrait se vendre dans les combiens ?

– On pourrait taper autour de 1 000 euros, dans un premier temps.

 

Elle n’en revient pas, la Lucia. Du coup, la voilà toute guillerette.

 

– On va concrétiser tout ça tout à l’heure, tu me montreras ton carton à dessin, je téléphonerai à ma remplaçante et on fixera une date pour le vernissage !

– On va faire un vernissage !

– Indispensable, ça permet de rencontrer du monde ! Bon si on s’occupait du gâteau ? On est là pour le manger, non ?.On trinque ?

 

Tchin-tchin

 

Chapeau, la façon dont Anna est intervenue, du travail d’artiste, une vraie pro !

 

Chacune a sa part, et on commence à manger. Il se passe quelque chose entre Lucia et Karine qui se bouffent des yeux.

 

Bizarre tout de même, parce qu’elles se sont déjà rencontrées une fois. Lucia m’expliquera plus tard que lors de leur première rencontre, elles étaient toutes deux en situation de stress pour des raisons d’ailleurs bien différentes. Aujourd’hui, elles se voient « autrement », complètement autrement.

 

J’avoue être un peu jalouse que la Karine ne s’intéresse pas à moi, mais d’un autre coté la situation qui s’installe peut avoir un autre avantage, on y reviendra. Et puis si l’affaire devait se terminer en partouze, la Karine, je pourrais en profiter.

 

A moi de chauffer l’ambiance. Qu’est-ce que je risque ?

 

Je trempe carrément mon index dans ma part de gâteau et l’offre à sucer à Lucia laquelle ne fait ni une, ni deux et se met à me suçailler le doigt comme s’il s’agissait d’une petite bite, et en regardant Karine dans le blanc des yeux.

 

Le jeu semble plaire à cette dernière qui à son tour plonge son doigt dans le gâteau et se met à le sucer sensuellement.

 

Du coup c’est autour de Lucia de faire trempette, elle offre son doit crémeux à Karine qui n’en peut plus

 

Et maintenant, l’estocade, mon doigt de nouveau imbibé de crème pralinée se dirige vers Anna qui ouvre sa bouche. Mais là n’est pas mon but, je dépose un peu de crème dans son décolleté, puis me penche pour lécher. Anna me facilite l’accès en ouvrant son chemisier, je continue à lécher et elle fait sauter le bonnet de son soutien-gorge en rigolant comme une bossue. Evidemment je lèche ce téton gentiment offert.

 

A côté, Lucia et Karine n’ont pas perdu de temps, rapprochent leur visage avec des yeux coquins et se roulent une pelle.

 

– T’es une drôle de coquine ! Lui dit Karine en rigolant

– On a que le bon temps qu’on se donne ! Non ?

 

Elles se regardent dans le blanc des yeux, se demandant chacune s’il est opportun et raisonnable d’aller plus loin.

 

– Allez, c’est la fête ! On peut se lâcher, non ? intervient Anna.

– Lâchons-nous ! Admet Lucia avec empressement en retrouvant les lèvres de Karine.

 

Elle en profite pour soulever son caraco et dévoiler un joli soutien-gorge en dentelles blanches.

 

– Je les libère ? Demande Lucia qui a du savoir vivre.

– Si tu me montres les tiens !

 

Qu’à cela ne tienne (c’est le cas de le dire) et la fine robe à bretelles de Lucia s’en va atterrir sur le canapé, en-dessous elle n’avait rien, mais alors rien du tout, même pas de culotte.

 

Toute fière de son exhibition, la rousse se met à virevolter, à embrasser tout le monde, avant de reprendre une part de gâteau. Elle se dirige vers le canapé, s’y vautre en faisaient le grand écart, se colle le gâteau sur la chatte et invite Karine à venir le manger.

 

– Je le fais ? Demande-t-elle à la cantonade.

 

La cantonade l’encourage comme vous vous en doutez bien, et voilà dame Karine en train de se goinfrer une part de moka entre les douces cuisses de la belle Lucia.

 

Il n’y avait pas tant que ça, et la pâtisserie est vite avalée. Mais il reste les miettes, et pour lécher les miettes il faut lécher le reste. Ce que fait Karine avec gourmandise tandis que ses mains vont titiller les bouts de seins de sa partenaire.

 

Et voilà qu’inopinément la Lucia se met à jouir comme une damnée, ce qui déclenche les bravos et les hourras de la petite assistance.

 

Karine ne laisse pas sa complice de jeu souffler trop longtemps et les voilà qui se bécotent de nouveau goulûment.

 

Si ces deux-là continuent leur duo, je vais me retrouver de facto avec Anna comme partenaire par défaut.

 

C’était, je ne le cache pas, le but inconscient de mon jeu, le souci c’est que ça vient trop vite. Récupérer Anna en proposant une autre complice sexuelle à Lucia ! D’accord ! Mais là ça vient trop tôt ! Anna j’aurais le temps de m’en occuper à Paris et ce soir j’ai envie de m’amuser ou pour être tout à fait franche j’ai envie de m’envoyer la Karine !

 

Quant à Anna, j’ai vu à ses yeux concupiscent qu’elle ne serait pas contre le fait de faire galipette avec Lucia.

 

Comme quoi, les partouzes à quatre, c’est plus compliqué que les trios. Mais, il y a forcément moyen de tricoter tout cela !

 

Comme Anna, malgré le fait qu’elle ait pour ainsi dire ouvert la partie avec moi, ne montre pas trop d’ardeur à me tripoter, j’estime avoir le champ libre, je me déshabille, me passe un peu de la crème du gâteau sur les seins et m’en vais caresser les fesses de Karine.

 

Celle-ci se retourne afin de savoir à qui appartient la main qui la touche, et me fait un sourire complice. Tout va bien !

 

Je n’ose pas trop m’imposer, ce n’est pas mon genre, mais c’est tout naturellement que je m’incorpore à ce duo d’amour qui devient un trio. Lucia le nettoie mon sein gauche de sa crème mais laisse le droit pour Karine. C’est génial de se faire lécher ainsi par deux langues différentes.

 

Mais voilà Anna qui se ramène, décidé cette fois à entrer dans le jeu. Evidement elle a une part de gâteau dans la main qui ne tarde pas à atterrir entre les fesses de la belle Karine.

 

Il se trouve que je suis bien placé pour que je sois la première à y accourir, je lui écarte les fesses, le gâteau tombe je ne sais où, pas grave, mais de la crème reste collée sur la peau, je m’empresse de lécher, et bientôt à défaut de pâtisserie, il ne reste plus que le goût et l’odeur de son petit œillet. Autant dire que je m’en régale !

 

On s’est pas mal caressées, pelotées et léchées, Karine et moi, et pendant ce temps, Anna et Lucia se sont occupées ensemble. Faute de place sur le canapé, c’est sur le tapis qu’elles conclurent (très provisoirement) leurs ébats endiablés en un soixante-neuf survolté qui les conduisit toutes deux au ciel des amours saphiques.

 

En nage, Lucia se leva pour aller resservir du Champagne.

 

– On a terminé la bouteille ! Je vais en chercher une autre.

– A moins que quelqu’un veuille du mien ? lança Anna, comme ça à tout hasard, dès fois que ça marche, ça ne coûte rien d’essayer !

– Vas-y fais nous un bon pipi, ma grande ! Lui répond Lucia.

 

Je savais que Lucia n’avait rien contre, bien au contraire ce genre de fantaisie, mais j’ignorais que Karine y goutait également. L’uro est décidemment très en mode ces temps-ci, ce n’est pas moi qui vais m’en plaindre !

 

Anna se met en position et attrape l’une des coupes posées sur la table. Pas très pratique de faire ça avec une seule main, Lucia, bonne fille, pend la coupe et la place sous la chatte de ma copine qui du coup nous fait une magnifique exhibition, lèvres écartées et pipi ruisselant.

 

La première coupe est vite remplie, il en faut une deuxième puis on a réparti tout cela à peu près équitablement. On trinque et on boit.

 

– Tu veux gouter au mien, me propose Karine !

 

Elle n’est donc pas partageuse ? Si, si puisqu’après m’en avoir fait boire une gorgée directement à la source, c’est Anna qui vient s’abreuver !

 

On est complétement barrées.

 

Lucia quitte un moment la pièce, mais revient vite, elle est allée dans sa chambre chercher sa collection de godes. Attention, ça va être chaud.

Chanette24N2

Ils sont là tous les trois : le petit, le moyen tout noir et l’énorme sanglé dans une ceinture.

 

Elle s’harnache avec le gode ceinture, tenant les autres à la main :

 

– Une volontaire pour se faire enculer ?

– Oh là là, c’est trop gros ! Répond Anna déclinant l’invitation.

– Moi je veux bien essayer ! Répond Karine.

 

Lucia me passe une dosette de gel. Ah, non, c’est moi la préposée au tartinage, je m’approche de ce trop joli cul et vais pour opérer.

 

– Doigte-moi un peu avant ! Demande-t-elle.

 

Pas de problème, je mouille mon index et le lui fous dans le fondement en imprimant des mouvements de va-et-vient bien cadencés. Elle apprécie et pousse de petits soupirs d’aise. A force ça donne des crampes de faire ça, je ressors mon doigt puis j’enduis consciencieusement le trou du cul de la grande brune et je vais pour en mettre également sur le gode, quand Lucia me demande d’essayer de sucer le bidule.

 

J’essaie, mais c’est trop gros, alors je ne suce pas, je léchouille un peu. Ça ne m’excite absolument pas de faire des trucs avec ce gros machin, mais comme ça a l’air d’amuser les filles…

 

Finalement Lucia encule Karine ! C’est quand même impressionnant de lui voir ce truc démesuré lui pilonner le cul, d’autant qu’elle a l’air d’apprécier et même qu’elle en redemande.

 

Pour me « venger » de m’avoir foutu son engin dans la bouche, je prends le gode noir et l’enfonce dans le cul de Lucia. Ainsi l’enculeuse est enculée, juste retour des choses… Mais je ne croyais pas si bien dire car je sens quelque chose qui tente de pénétrer mon intimité anale. C’est Anna qui s’étant emparé du petit gode me l’introduit subrepticement.

 

La position est difficile à tenir dans la durée, mais l’espace de quelques instants nous formons la chaine des enculées du gode. Dommage qu’il n’y ait eu personne pour prendre une photo !

 

La chaine se casse et tandis que Lucia continue de labourer le cul de Karine, Anna me retire le gode, puis le plonge dans le reste de gâteau pour me le donner à sucer.

 

Un cri « d’animal disparu » envahit, la pièce. Karine vient de jouir du cul. Anna lui retire le gode laissant le troufignon béant. Elle est en nage, ses cuisses dégoulinent de mouille, elle est bonne pour la douche.

 

– Faut encore que je pisse ! Dit-elle

– Vas-y ! Répondis-je en lui offrant ma bouche.

 

Je n’avale pas tout et garde un peu d’urine dans ma bouche et viens l’embrasser ainsi ! Délicieux moment où la tendresse rejoint l’innocente perversité.

 

C’était les moments forts, mais il y en a eu d’autres, on a tous jouit plein de fois, on a rigolé, on a fait les folles, on a fini le gâteau… et il a fallu faire la queue pour la douche, on ne tient pas à quatre là-dedans !

 

On s’est rhabillées toutes bien crevées, quasi spontanément, on décide de continuer la soirée dans un restaurant. Anna a réglé les détails du futur vernissage des toiles de Lucia à Paris. Laquelle n’en revient toujours pas, puis on s’est séparé comme quatre vieilles copines en s’échangeant des gros bisous.

 

Nous rentrons à pied, Lucia et moi. Elle est joyeuse, mais je sens bien que quelque chose la gêne. Si elle n’arrive pas à me parler, c’est moi qui vais m’y coller.

 

– Quel canon, cette Karine ! Lançais-je.

– Drôle de nana, mais je l’aime bien !

– Vous allez vous revoir ?

– Probablement !

– Eh bien, c’est très bien !

– Pourquoi tu dis ça ?

– Parce qu’une page va se tourner, mais je ne regrette rien, on a vécu des moments intenses toutes les deux !

– T’es gentille !

– Réaliste ! Tu vas faire quoi quand je serais partie ?

– Je vais bricoler en attendant le vernissage. Un vernissage, tu te rends compte ? Et puis il y a Albert.

 

Albert, parlons-en un peu de celui-ci car si Lucia aurait bien voulu savoir où il était passé, Danica le souhaitait encore davantage pour les bijoux bien sûr mais aussi afin de se venger de son attitude quasiment criminelle.

 

Débarrassée de ses sparadraps elle s’acheta un nouveau téléphone, puis se rendit au « Ballon Blanc » où elle déposa un message à l’attention de Lucia :

 

« Je commence la traque d’Albert, on se tient au courant, note mon numéro de téléphone. »

 

Mais la traque fut vaine…

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 15:20

Chanette 24 – Tribulations helvétiques – 13 – Danica, puis Jérôme

par Chanette

Chanette

On se quitte, bisous, bisous ! Jérôme me fait un clin d’œil peu discret, genre : « Si tu veux qu’on se revoie ma cocotte, tout le plaisir sera pour moi ! » Autant dire que j’ai un méga ticket avec lui. Je lui réponds d’un petit sourire de politesse et de fausse connivence, mais il peut toujours m’attendre, ça l’occupera !

 

– Il faut que je passe au « Ballon blanc » ! Me précise Lucia. Je t’emmène ?

Elle m’explique :

 

– Si pendant le casse, on se retrouvait séparés, il avait été convenu d’éviter d’utiliser nos téléphones et de communiquer par messages…

 

Le barman du « Ballon blanc » est un éphèbe éthiopien aux dents écarlates.

 

– Salut Lucia, toujours aussi belle ! Si j’étais pas pédé je te draguerais.

– T’es pas mon genre et tu sais bien que je préfère les filles ! T’as rien pour moi ?

– Si je vais te le donner quelque chose, mais approche-toi, je vais te dire un truc !

– Oui !

– Fais gaffe à toi, j’ai comme l’impression qu’il y a une mouche qui te cherches.

– Tu peux la décrire ?

– Brun, bouffi, avec une grosse verrue sur la joue droite.

 

Lucia poussa un ouf de soulagement, le barman venait de lui décrire Robert. Celui-ci ne présentait, en principe plus aucun danger, depuis l’élimination de son patron.

 

On commande des cafés et on s’assoit. Lucia lit le papelard.

 

« C’est quoi ce message ? Pourquoi Danica veut que j’aille chez elle ? C’est contraire à toutes les règles de sécurité ! A moins qu’elle soit blessée ? Et Albert, il est où, celui-là ? »

 

Lucia est un peu parano…

 

« S’il y a un piège, ce serait quoi ? Par exemple le barman prévient Danica que j’arrive, un gros malabar m’y attend voire même un tueur… Mais pourquoi faire ? »

 

– Chanette, tu vas m’aider, c’est facile et sans risque !

 

Ben voyons !

 

Elle m’explique ! Je monte chez cette Danica dans un vieil immeuble pourri, je sonne : une nana avec des pansements partout sur le visage et des traces d’égratignures m’ouvre ! Qu’est-ce qui lui est arrivée ? Il y avait des barbelés dans la prairie ? »

 

– Oui ?

– J’avais rendez-vous avec le docteur Grimber ! Déclamais-je en me dandinant sur mes jambes.

– C’est pas ici, je connais pas ! Répond-elle en me regardant bizarrement.

– Je sais, on m’a donné une fausse adresse, ne fermez pas s’il vous plait, j’ai une envie urgente, est-ce que je peux utiliser vos toilettes ?

– Une seconde ! Poussez-vous, je regarde quelque chose et ensuite je vous fais rentrer.

 

Encore une qui doit être parano, en fait elle vérifie qu’un complice éventuel n’est pas en embuscade dans l’escalier

 

Je vais pouvoir entrer ? Non !

 

– Juste une seconde !

 

Je n’ai pas vu ce qu’elle fabriquait. En fait elle s’était emparée d’une bombe de lacrymo qu’elle avait enfouie dans la poche de sa robe de chambre.

 

– C’est ici ! Me dit-elle.

 

Je me demandais comment j’allais me débrouiller pour faire le tour de l’appartement. Le problème est déjà résolu. Danica habite un minuscule studio avec coin cuisine et une minuscule salle de bain qui fait chiottes.

 

Je pisse, j’avais tout de même une petite envie, et je ressors.

 

– Ça fait du bien ? Qu’elle me dît la fille !

 

Enfin un sourire ! C’est vrai que sans ses sparadraps cette fille me parait bien jolie, un mignon petit nez, une belle bouche, jolis cheveux…

 

– A qui le dites-vous !

– Je me refais du café, vous en voulez un ?

– Ma foi pourquoi pas ?

– Française ?

– Oui, parisienne !

– Ben oui, vous avez l’accent ! J’aime bien Paris, mais je n’y vivrais pas, combien de sucres ?

– Pas de sucre !

 

Je fais quoi ? Normalement, je devais redescendre, rendre compte à Lucia avant que nous remontions ensemble, mais comme je ne vois pas bien où pourrait être le danger, j’improvise en espérant que je ne fais pas une connerie !

 

– Je suis une amie de Lucia !

– Ah ! Vous n’avez donc pas sonné « par hasard » ?

– Eh non !

– Et pourquoi cette mise en scène ?

– Disons que Lucia est très prudente !

– Pardon ?

– Lucia est en bas, je lui dis de monter ?

– Elle est seule ?

– Oui !

 

Trois minutes plus tard, Lucia était là. Petit moment de flottement entre les deux femmes sans doute dû à la présence de la collection de sparadraps sur le visage de Danica, puis elles s’étreignent.

 

– Qu’est ce qui t’es arrivée ?

– Il m’arrive que Albert, il m’a baisé deux fois !

– Pardon ?

– T’as bien vu ce qui s’est passé quand on est sorti de chez Van Steenbergen !

– Ben non, je ne vous ai pas vu sortir, quand j’ai entendu les flics, je me suis carapaté !

– En nous abandonnant !

– Mais j’étais persuadé que les flics vous avaient serré. Sinon tu penses bien… D’autant que c’est vous qui aviez les bijoux !

– Ouais, évidemment ! Donc Albert avait de toute façon l’intention de te doubler. Il avait une bagnole de garée juste devant la sortie…

– Attends ! Les bijoux, ils sont où ?

– C’est Albert qui les a !

– Et il est où, Albert ?

– J’en sais rien !

– Tu ne l’as pas cherché ?

– A mon avis, il est bien planqué !

– Mwais, alors continue de raconter.

– On a pris la route, j’étais paniquée, je n’ai pas compris pourquoi les flics ne nous attendaient pas à la sortie… Il m’avait dit qu’on allait partager en deux, jusque-là ça restait gérable, je t’avoue que je ne savais pas ce que j’allais faire après…

– Hum

– Et puis, je ne sais pas ce qui lui a pris, il était en rut, l’adrénaline sans doute, il a voulu me sauter, je n’avais rien contre, en fait, je lui ai juste fait une pipe.

– Dans la bagnole ?

– Non, on est rentré dans un sous-bois et on a fait ça dans l’herbe un peu plus loin. Et quand on est rentré il a longé un fossé rempli d’épineux, il m’a poussé dedans.

– Le salaud !

– J’ai eu un mal fou à me sortir de là…

 

Mais Lucia ne l’écoute plus ! Elle vient de réaliser que les bijoux ayant disparus, elle n’a rien pour payer Jérôme.

 

– Comment retrouver Albert ? Il faut absolument que je le retrouve !

– Les bijoux doivent être planqués, s’il n’est pas trop con, il va se cacher à l’étranger et dans un an il contactera les receleurs. T’aurais fait quoi, toi ?

– Les refiler au compte-gouttes, mais pas en Suisse ! J’ai une dette, je l’aurais payé avec une pierre, le type n’aurait pas été perdant.

 

Bien sûr, Danica pouvait mentir ne serait-ce que partiellement, mais pour vérifier ce point il fallait entendre Albert.

 

– Faut que je retrouve ce fumier, t’as pas une idée ?

– Non, ce n’était pas de l’improvisation, il savait très bien ce qu’il faisait.

– Je vais mettre quelqu’un sur le coup, il commettra peut-être une erreur, tout le monde commet des erreurs.

– Mwais…

– Même si je n’ai qu’une chance sur cent, faut essayer.

 

Lucia lorgne sur une bouteille de whisky entamée posée sur une étagère. Danica nous en propose, je décline, mais Lucia s’en envoie une lampée cul sec, avant de nous pondre une interminable tirade !

 

– Tout vient de s’écrouler, ce devait être mon dernier coup, après je me rangeais, j’achetais un magasin de fringues, je le mettais en gérance et je passais ma vie à ne rien foutre. Un coup comme ça, j’ai mis presque un an pour le préparer. Ça ne pouvait pas rater et puis voilà ! Une occasion comme ça, ça ne se reproduira plus jamais. Je vais faire quoi maintenant ? Et puis j’ai plus de fric pour rembourser l’autre, je vais faire comment ?

– T’as une grosse dette ? Demande Danica.

– Plutôt, oui ! Je pourrais faire un braquage, mais ça devient trop compliqué, les banques n’ont plus de fric, reste les pharmaciens, les bureaux de tabac, mais maintenant, les mecs ils n’hésitent plus à se défendre, je n’ai pas envie de me prendre une balle ! Et d’abord je ne suis pas une braqueuse, je suis une cambrioleuse, ce n’est pas le même métier !

– Van Steenbergen, c’était pourtant un braquage, non ?

– Sauf que ce n’est pas moi qui braquais ! Alors je me fais un cambriolage ? Sauf que ça se prépare, faut des complicités, et faut gérer l’après, les receleurs, tout le bazar, ça me prend la tête, j’ai besoin de faire un break, j’en ai marre, mais marre. J’ai pu qu’à retourner faire du strip-tease et faire des pipes dans l’arrière-salle, si on veut encore de moi ! Tu me ressers un petit whisky ?

 

Il me vient alors quelques idées, en fait trois idées, deux sont assez compliquées, mais il y en a une que je peux exposer de suite :

 

– Je peux te prêter de l’argent si tu veux !

– T’es malade, c’est une somme, et je tes rendrais comment ?

– Tu me les rendras quand tu pourras et si tu me les rends pas, je ne t’enverrais pas un tueur !

– C’est vrai ! Tu ferais ça pour moi ?

– Puisque je te le dis !

 

Et la voilà qui craque ! Elle m’enlace en sanglotant et finit par me rouler une pelle.

 

– Vous êtes trop mignonnes toutes les deux ! Commente Danica

– Toi aussi t’es mignonne, mais tu devrais enlever tes sparadraps, les petites plaies, faut que ça respire !

– Tu crois ?

– Ben oui, j’ai fait des études de pharmacie, tu vois, ça mène à tout !

 

Elle retire ses pansements, c’est très rouge en dessous, mais c’est cicatrisé. Elle a vraiment un visage adorable, elle me trouble et Lucia s’en aperçoit.

 

– Concrètement on ferait comment ? Demande cette dernière.

– Je te fais un chèque !

– Sans ordre ?

– O.K. Tu le veux tout de suite ?

– On verra ça tout à l’heure ! Qu’est-ce que je pourrais faire pour te remercier de ta gentillesse ?

– Un bisou !

 

Et c’est reparti pour la fricassée de museau, mais en plus elle me pelote et pas vraiment discrètement. Elle ne va pas me violer devant la Danica quand même !

 

– Je suis sûre que tu aimerais faire un bisou à Danica. Me charrie-t-elle.

 

Cette dernière me fait un sourire de connivence, mademoiselle n’est donc pas contre et s’approche de moi.

 

Evidemment, comme vous vous en doutez bien, le bisou, c’est sur la bouche et bien baveux, ça ne me dérange pas du tout d’autant que cette Danica est charmante.

 

Mais bon, c’est quand même insolite comme situation, la fille qui me remercie en me faisant bécoter par sa copine !

 

Et après les fesses, ce fut les seins. Une telle fougue et une spontanéité ne sont pas si courantes et je soupçonnais fort Lucia de l’avoir discrètement encouragée. Mais qu’importe après tout ?

 

Danica finit par cesser ses attouchements, et se recula d’un pas.

 

– Excuse-moi ! Me dit-elle ! Tu vas me prendre pour la nymphomane du coin ! Mais t’es vraiment trop craquante !

 

Voilà que je suis craquante, maintenant !

 

– Et puis ! Continua-t-elle en désignant Lucia, c’est de sa faute à elle, elle m’a demandé de te faire un bisou !

– Je ne t’ai pas demandé de la violer, non plus ! Se défend cette dernière.

– Je ne l’ai pas violé ! J’ai été très douce ! Tu ne m’en veux pas au moins ? Me demande-t-elle.

– Moi, Mais pas du tout ! C’était tout à fait sympathique.

– Ah ! tu vois ! Réplique-t-elle à l’attention de Lucia. N’empêche que ça m’a excitée tout ça !

– Et alors ! Tu voudrais peut-être qu’on te lèche la chatte ? Réplique la rousse.

– Ça serait en effet une bonne idée !

– Tu veux qu’on s’amuse un peu toutes les trois ? Me propose alors Lucia !

 

Je fais signe que « oui ». Danica nous propose de nous mettre à l’aise. Elle a raison, on est toujours mieux à poil pour faire ce genre de choses.

 

Nous voilà toutes nus comme les « Trois grâces », et si je peux me permettre une toute petite digression artistique seul le sculpteur James Pradier a sur les rendre excitantes, Cranach les a peintes trop maigres et Rubens trop grasses.

 

Très court moment de flottement dans le genre : « Qui fait quoi ? »

 

C’est Danica qui ouvre le bal en venant me téter les seins, j’ai l’impression d’avoir un ticket avec cette fille malgré les quelques quinze ans qui doivent nous séparer. Lucia passe derrière moi et me pelote les fesses.

 

Me voilà donc comme qui dirait prise en sandwich entre ces deux furies.

 

Je décide de me laisser faire, parfois être passive, ça repose et ça n’a rien de désagréable.

 

Nous n’avons guère tardé à nous retrouver en position horizontale. Et c’est toujours moi la vedette, Danica m’explore ma chatte de sa jolie petite langue tandis que Lucia s’occupe de mes seins comme elle sait si bien le faire.

Chanette24M1

 

A ce régime je ne tarde pas à jouir prématurément… mais l’après-midi n’est pas terminée.

 

Les deux diablesses ont l’extrême bonté de me laisser reprendre mes esprits quelques instants et en profitent pour se bécoter profondément.

 

Les jolis seins de Danica m’attirent inexorablement et je me débrouille pour en sucer les pointes érigées. Du coup Lucia passe derrière moi, m’écarte mes fesses et s’en va butiner le trou de mon cul. A tous les coups, dans trente secondes, elle va y entrer ses doigts. Ça ne rate pas, la voici qui me pilonne. Il y a un doigt ou deux doigts ? Deux je suppose ?

 

Danica me fait signe d’aller voir plus bas, ce que je fais bien volontiers. Elle a la chatte juteuse et j’adore ça, je me régale et y va de grandes léchouilles dans le joli fouillis de ses lèvres.

 

– Le clito, le clito ! Me dit-elle.

 

Déjà ! Moi j’aurais bien continué à lécher cet abricot aux saveurs subtiles, mais si mademoiselle veut sa jouissance maintenant, j’aurais mauvaise grâce à le lui refuser. Trente secondes après elle éclatait de plaisir en mouillant son entrecuisse et inondant le dessus de lit !

 

Ben oui quand on fait ce genre de choses, faut prévoir des serviettes, les filles !

 

A peine remise d’avoir bien pris son pied, elle vient m’embrasser profondément tandis que Lucia continue à me doigter le cul. Je sens que je ne vais pas tarder à avoir mon deuxième orgasme de l’après-midi, mais bizarrement ça a du mal à se déclencher.

 

Les deux filles échangent quelques propos que je ne discerne pas. Danica s’en va un peu plus loin et tend un vibro à Lucia. J’ai compris !

 

L’instant d’après le gode y allait de ses va-et-vient dans mon cul me faisant un bien énorme et me permettant de jouir une seconde fois.

 

Je rends le gode à Danica qui le nettoie de sa bouche sans trop s’occuper de l’état dans lequel il est sorti.

 

Pendant que je reprends un peu mes esprits Lucia et Danica entame un soixante-neuf infernal avec en suppléments doigts et godes dans le cul. Quand elles vont jouir ça risque de faire du bruit !

 

J’irais bien pisser pendant ce temps-là, mais me ravise, j’ignore si Danica goute aux pratiques uro, mais la meilleure façon de le savoir est d’attendre un peu.

 

Les deux filles ont joui, et après ce déferlement de passions charnelles vient le temps des douces caresses, des doux baisers, de la tendresse… et de la cigarette.

 

– Je vais faire pipi ! Annonçais-je. Quelqu’un veut voir ?

– Tu veux me pisser dessus ? Répond Danica sans aucune hésitation.

 

Un peu de mal à tenir à trois dans le minuscule carré à douche, mais en se serrant et en débordant, ça finit par le faire, j’ai donc pissé dans la bouche de mes deux camarades de jeu. Je n’eus pas longtemps à attendre la réciproque et me régalait comme il se doit de la bonne pisse de Danica.

 

En sortant de chez Danica, je prétextais une « course très personnelle » et proposait à Lucia de la rejoindre plus tard, chez elle à Lausanne.

 

– Tu vas rejoindre ta copine Anna ? Me demande-t-elle.

– Non, c’est autre chose, ne t’inquiètes pas !

 

Il faudra bien que je la voie, Anna, mais ce ne sera pas aujourd’hui et il s’agira d’une autre paire de manche, mais réglons les choses dans l’ordre.

 

Je me rends au « Ballon blanc », j’espère y rencontrer Jérôme, malgré l’heure tardive, s’il n’y est pas ce sera un peu plus compliqué mais ça restera gérable.

 

Le bol ! Il est là ! En pleine conversation avec un grand chauve à moustache.

 

Et il tire une drôle de tronche en me voyant, manifestement le bonhomme est sur la défensive :

 

– Vous revoilà, vous ?

– Oui, me revoilà, moi !

– Un souci ?

– Non, juste une petite proposition récréative !

– Pardon ?

– On peut se parler en privé ?

– Tu nous laisses ? Demande-t-il à son complice de table, lequel se lève en grognant des choses incompréhensibles.

 

Jérôme me regarde curieusement mais avec concupiscence, l’action se fera en deux temps, je suis quasiment certaine pour le premier, beaucoup moins pour le second, mais je suis ici pour essayer.

 

– Je viens te voir pour réduire, oh, juste un tout petit peu, disons de 200 euros la dette de Lucia.

– C’est quoi ce délire ?

– J’ai cru comprendre tout à l’heure que tu aimais les choses un peu maso, les petites misères, tout ça ! Ça te dirait de recommencer ?

– Tu fais quoi, tu racoles ?

– Je suis sûr que ça te dirait, répété-je

– Il est où le piège ?

– Y’a pas de piège !

– T’as un studio ?

– Oui, à Paris, je te donnerais ma carte, mais maintenant, tout de suite, chez toi ? Non ?

– Et tu vas me faire un mauvais coup pendant que je serais attaché, tu me prends pour un bleu ?

– Je ne t’attacherais pas ! Et je t’autorise même à te faire accompagner par une ou deux personnes, ils assisteront tranquilles sur une chaise, ou ils attendront derrière la porte, c’est comme tu le sens !

– On va peut-être y aller, je n’ai pas besoin de gardes du corps, mais autant que tu saches que je suis ceinture noire de karaté.

– Oh là là ! Qu’est-ce que j’ai peur ! On y va ?

 

Arrivé devant sa porte, il ne prend pas ses clés, mais sonne ! J’avais oublié qu’il y avait Cynthia ! Je ferais avec.

 

Cette dernière m’accueille avec un grand sourire ! On s’embrasse.

 

– Alors, on vient jouer les prolongations ? Me dit-elle avec l’œil coquin.

– C’est un peu ça, oui !

– Je vais vous laisser alors, j’irais dormir chez moi !

– Non, je veux que tu restes ! Lui demande Jérôme.

– Pour participer ou pour faire la chandelle.

– On verra, ça dépendra de madame, mais pour commencer, tu regardes.

– Bon, bon…

 

– Déshabillez-vous, s’il vous plait ! Me demande-t-il, ce sera ma seule exigence, pour le reste vous me faites ce que vous voulez, mais j’aime tellement vous voir nue !

 

Pas de problème, il ne s’agit surtout pas de le contrarier.

 

– Euh, évidemment, à la fin, on baise ! Ajouta-t-il.

– Mais certainement, mon cher ! Répondis-je fort hypocritement.

 

Faudra donc que je repasse à la casserole ! Il avait dit « une seule exigence », en fait maintenant, il en a deux, les hommes ne savent plus compter quand ils bandent !

 

On se déshabille donc chacun de notre côté, sa peau est encore un peu marquée des misères que je lui fais subir en début d’après-midi.

 

– Non allez, pépère ! Mets-toi comme tout à l’heure !

– C’est moi pépère ? Rétorque-t-il.

 

Je me garde bien de répondre tandis que Cynthia assise sur sa chaise étouffe un fou rire tandis que j’attrape les tétons de Jérôme, que je prends plaisir à tirer, à serrer et à tortiller. Et miracle le voilà qu’il rebande.

 

Il pousse de petits cris ridicules, du coup me vient l’envie de lui occuper la bouche.

 

– Cynthia, au lieu de jouer aux voyeuses, va donc me chercher son gode !

 

Elle y va en tortillant effrontément du cul, elle est craquante, mais ne nous laissons pas déconcentrer !

 

Je lui fourre le gode dans la bouche, en espérant que ça va le faire taire et puis je me dis que j’ai quand même mieux à faire.

 

– Montre-moi comment tu le suces !

 

Le Jérôme n’hésite pas un seul instant mais me fait une démonstration de ses talents de fellateur ! C’en est impressionnant, tout y passe, léchage de la verge, titillement du gland, mise en bouche complète et mouvements de va-et-vient.

 

– Eh ben dis donc, j’ignorais que tu étais à voile et à vapeur !

– Pas tant que ça !

– Comment ça ! Tu viens de faire quoi, là, tout de suite, tu ne vas pas me dire que tu ne l’as jamais fait avec des vraies bites ?

– Si bien sûr !

– Explique-moi, j’aime bien m’instruire !

– J’aime bien les bites, mais je ne drague pas les hommes, je vais parfois dans des endroits fréquentés par des gays mais c’est juste pour sucer !

– Et tu ne te fais pas enculer ?

– Si, ça m’est arrivé !

– T’embrasserais pas un mec sur la bouche !

– Si, pour lui faire plaisir parce qu’il se sera laisser sucer, mais ça ne m’excite pas du tout !

– Et les trans, t’as essayé ?

– J’adore, les travestis aussi ! Mais pas tous.

 

Chanette24M2

 

C’est compliqué la sexualité, mes amis !

 

Après ces digressions, je demande au bonhomme de se retourner et après avoir recouvert le gode d’une capote, je lui introduis dans le cul avant de le faire aller et venir. Il est tout content pépère, mais j’ai envie de passer à autre chose et je lui corrige les fesses. Il a la peau qui marque vite, mais il encaisse bien, je flagelle sans compter, m’amusant à le désorienter, par exemple j’applique trois coups espacés chacun de 10 secondes, instinctivement son corps va attendre le quatrième coup après 10 secondes supplémentaires et s’y préparer, ben non, j’attends 20 secondes et lui en balance deux de suite. De temps à autre je change de cible, et lui cingle les cuisses, le dos et même les mollets.

 

Il faut bien que je m’arrête, il est en train de virer au cramoisi.

 

– Allez on se retourne !

 

Il me fait un sourire idiot, idiot, mais ravi !

 

– Eh ben voilà, le vilain garnement a eu sa punition ! Ça t’apprendra à sucer des bites ! mais dis donc qu’est-ce que tu bandes ! T’as vu ça Cynthia.

 

Je me tourne, la Cynthia a baissé son pantalon et sa culotte et est en train de se palucher à fond les manettes. Putain, j’ai trop envie de la lécher, celle-ci, mais bon je ne suis pas venue pour ça.

 

– On fait quoi ? Maintenant demandais-je à Jérôme en prenant l’air le plus vicelard de mon catalogue.

– On baise ! Me répond-il !

 

Au moins c’est clair ! Et je n’ai pas d’échappatoire ! Si je veux le mettre dans ma poche, il va falloir y aller. C’est donc parti pour la deuxième baise avec Jérôme de la journée.

 

– Je peux t’enculer ?

 

Il a la délicatesse de demander, mais il est bien évident qu’il attend une réponse positive. Me voilà coincée. Je n’ai rien contre la sodomie, mais n’accorde que rarement cette privauté à ces messieurs et jamais (si toutefois ma mémoire ne me trahit pas) dans le cadre de mon travail. Mais bon quand on est coincé, on est coincé. J’essaie néanmoins mais sans trop d’illusion de tergiverser :

 

– Ça te ferait vraiment plaisir ?

– Oui !

 

Bon, quand faut y aller, faut y aller, je lui déroule une capote sur le zigouigoui, on se met sur le lit. D’instinct je me positionne en levrette et j’ai soudain une idée ! Je lui en fait part :

 

– Tu sais ce qu’on pourrait faire ? Tu t’allonges et moi je viens m’empaler le cul sur ta bite !

– Bonne idée !

 

Super ! De cette façon c’est moi qui vais contrôler l’introduction et imposer mon rythme ! Et en plus c’est bon pour les abdos !

 

Allez, c’est parti, mon cul est très accueillant aujourd’hui et c’est entré tout seul. Je coulisse sur sa bite, je monte et je descends, c’est la version porno des manèges de chevaux de bois.

 

Et chose tout à fait inattendue, ça commence à me troubler les sens ! Oh, ce n’est pas la super excitation, mais c’est quand même un petit quelque chose.

 

Et voilà Cynthia qui se radine, elle a raison, de près on voit mieux. Visiblement, elle meurt d’envie que je m’occupe d’elle quand Jérôme aura déchargé ! Comment lui expliquer que je voudrais bien mais que je ne suis pas là pour ça ?

 

Jérôme finit par prendre son pied, je simule, mais c’est un peu dommage, cinq minutes de plus et je pense que j’aurais joui pour de bon. Cynthia approche sa bouche de la mienne et me roule un patin. Je ne le refuse pas, mais lui fait signe que pour la suite, il lui faudra sans doute attendre.

 

– Alors ça t’a plu ? Demandais-je au Jérôme.

– Super ! Mais, je ne suis pas fou, je suis sûr que tu me caches quelque chose !

– Je vais tout te dire, mais il faudrait que nous soyons seuls.

 

Et je fais un grand geste de désolation en direction de Cynthia qui du coup quitte la pièce en me tirant la langue en mode gamine.

 

– T’aimerais qu’on se revoie, je veux dire un peu régulièrement ! Lui demande-je

– Ma foi, pourquoi pas ! Me répond-il avec un sourire égrillard

– Je vais te noter mes coordonnées à Paris, j’ai un studio équipé avec tout ce qu’il faut, et je peux aussi organiser quelques partouzes, comme ça tu pourras sucer des bites… j’ai quelques habitués de ce genre de choses, ça se passe toujours très bien.

 

Ça le laisse rêveur, le Jérôme ! Et j’enfonce le clou :

 

– Je pourrais même t’offrir une ou deux séances gratuites.

– Et en quel honneur ?

 

Attention, ça va être chaud !

 

– Tu sais ce que c’est un acte chevaleresque ?

– Dis le moi, tu en meurs d’envie

– C’est l’histoire du beau chevalier qui a accompli une action héroïque pour sauver la fille du roi, qui allait se faire bouffer par un dragon…

– Hein ?

– Attends ! Alors le beau chevalier, il tue le méchant dragon et sauve la fille. Le roi ne sait comment le remercier et lui offre des pièces d’or, des tas de pièces d’or ! Alors le beau chevalier répond au roi : « non, sire, je n’ai pas fait ça pour de l’argent, la satisfaction d’avoir sauvé votre fille suffit à mon bonheur ». C’est beau hein ?

– J’en ai les larmes aux yeux ! Railla-t-il.

 

« C’est pas gagné ! »

 

– C’est tout ce que ça t’inspire ?

– T’es sérieuse là ?

– A ma façon !

– Ma pauvre chérie, tu divagues, on est dans la vraie vie, on n’est pas chez Robin des bois. Si j’ai aidé Lucia, c’est pas pour ses beaux yeux, ça me paraissait facile, après ça a été un enchaînement de circonstances. Si on me retrouve c’est la prison à vie ! Ça vaut bien une contrepartie, non ?

– Humm

– Et puis il faut bien que je gagne ma vie !

– T’as tué beaucoup de gens ?

– Ça ne te regarde pas !

– C’est vrai, mais je ne crois pas que tu sois un tueur ! Ce mec, tu l’as tué de sang-froid mais après tu tremblais comme une feuille ! Je suis sûre que tu n’en as pas dormi de la nuit.

– Bon, on va peut-être en rester là, cette discussion ne mène à rien.

– D’accord, mais juste une question, si Lucia ne peut pas te payer, tu fais quoi ?

 

Manifestement, la question le surprend.

 

– Je ne vois vraiment pas pourquoi elle ne pourrait pas me payer ?

 

Je n’avais pas pensé à ce genre de réplique, pourtant évidente ! Et ce n’est vraiment pas à moi de lui dire que les bijoux ont disparu.

 

– Bon, j’y vais ! Tu déduiras 200 euros de ta dette.

– Non des francs suisses, mais comme c’est mon jour de bonté, on va aller jusqu’à 300 !

– Monsieur est trop bon… A défaut d’être chevaleresque !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Présentation

Recherche

Images Aléatoires

  • Sarah10
  • Martinov17e2
  • Zarouny30b
  • Zarouny9a
  • Pauline16
  • Cecile02

Derniers Commentaires

Archives

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés