Lundi 19 juillet 2021 1 19 /07 /Juil /2021 17:07

Stoffer 2 – Les labyrinthes d’Orza – 11- Doigts magiques par Nicolas Solovionni

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Karl qui a toujours été un peu à voile et à vapeur essayait de consoler son copain en lui tripotant les parties intimes, tout cela au lieu de m’écouter.

 

La bite de Julius finit par grossir sous les attouchements de Karl et finit par bander de façon très convenable.

 

– Tu ne peux pas t’en empêcher, hein ? Protesta mollement Julius.

– Ça ne te fais pas du bien ?

– Ça ne me fait pas de mal, c’est toujours ça ! Mais je ne voudrais pas vexer, mais j’aurais préféré que ce soit Alexandra qui s’occupe un peu de moi.

– Je suis pas très motivée, mais je vais vous regarder, ça va peut-être réveiller ma libido. Répondit cette dernière.

– Je vais te sucer ! lui dit alors Karl.

– Fais comme chez toi !

 

J’ai toujours aimé regarder deux hommes se faire des choses ensembles, assister à une fellation est parfois amusant, mais devient vite monotone, en revanche, j’adore quand ils s’enculent, voir une jolie bite bien raide entrer et sortir d’un trou du cul accueillant, quel spectacle !

 

Karl suce son collègue comme un chef. A bord du vaisseau, il avait une réputation de bon suceur de queue et il ne faisait rien pour la démentir.

 

Dommage qu’il ait une attitude homo quasi exclusive. Les seules relations que j’ai réussi à avoir avec lui avaient eu l’air de tellement l’emmerder que j’avais mauvaise grâce à le solliciter.

 

Il ne procède pas en gorge profonde, mais préfère faire coulisser le premier tiers de la verge entre ses lèvres en insistant sur le gland turgescent. De temps en temps il s’égare sur les testicules qu’il gobe comme des dragées

 

– Ça te plait ce que je te fais ?

– Oui, continue !

– Ça te plait de faire sucer la bite par un pédé ?

 

Il lui demande ça à chaque fois, il pourrait renouveler un peu ses répliques !

 

– Retourne toi un petit peu ! Lui demande Karl.

– Tu ne touches pas à mon cul !

– Tu ne sais pas ce que tu perds, mais je ne vais pas y toucher, je vais juste lécher un peu. Je peux !

 

Julius ne répond pas, mais comme il ne change pas de position, Karl approche sa langue de son œillet brun et se met à le lui lécher, il le fait si bien que Julius ne peut s’empêcher de frétiller.

 

– Un jour je t’enculerais, tu verras comme c’est bon.

– Même pas dans tes rêves !

– Faut jamais dire « fontaine… »

– Fontaine, fontaine, fontaine…

– C’est malin ! Tu pourrais au moins me laisser un espoir, un petit espoir.

– Si un jour on arrive à se barrer de cette putain de planète, alors d’accord tu pourras m’enculer.

 

Réflexion débile puisqu’elle nous ramène à la réalité de notre triste sort.

 

– Et toi, tu vas m’enculer maintenant? Lui demande Karl.

– Après la belle pipe que tu m’as fait, je ne peux pas faire autrement.

– Et ma feuille de rose, elle n’était pas belle ?

– Si, si mais on ne va pas tout commenter, on n’est pas au ciné-club ! Allez ouvre bien ton cul de pédé que j’y rentre ma bite.

– Aaargh !

– C’est bon !

– Oui, vas-y ! Défonce-moi le cul, aaahh.

 

L’assaut n’a pas duré longtemps mais il fut intense. Julius ressortit sa bite gluante de foutre que Karl se fit un plaisir de nettoyer à fond.

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– Branle-moi maintenant, fait moi jouir ! Lui demande ce dernier.

– T’es chiant, tu ne peux pas te branler tout seul ?

– Rien de vaut la main d’un autre ! Comme disait Forberg

– Qui c’est celui-là ?

– Un auteur classique un peu cochon.

– Connais pas !

– Bon elle vient cette main ? A moins que tu pousses la bonté jusqu’à me prendre en bouche.

– Tu sais bien que je ne sais pas sucer correctement, c’est toi qui me l’a dit.

– Ça fait rien, j’ai envie que tu me suces.

– Nan !

– Mais si, et je vais décharger dans ta bouche, comme ça, tu avaleras mon sperme, c’est bon pour la santé, c’est plein de vitamines.

– Bon, bon, c’est bien parce que t’insiste !

 

Finalement ça ne lui déplaisait pas à Julius de sucer de la bite, mais il n’osait pas trop l’avouer ! C’est compliqué parfois les bonhommes !

 

Toujours est-il qu’après avoir pris sa belle bite en bouche, il la fit cracher au bout de cinq minutes et en avala tout le foutre.

 

Le spectacle m’avait excité, et j’étais là à me tripoter la cramouille avec frénésie. J’ai donc demandé à Julius si parfois il ne pouvait pas me prêter sa langue.

 

Il est venu, il m’a léché, il n’est pas compliqué, Julius !

 

Fatiguée par cette petite distraction qui m’avait néanmoins fait du bien, je remettais l’exposé des détails de mes intentions à plus tard.

 

Le lendemain, Mony Goa ne se réveilla pas, on lui fit des obsèques à la mode Oulm, c’est à dire qu’après des psalmodies diverses, et quelques paroles obligées, sa dépouille fut brûlée et ses cendres jetés dans la « bouche verte »

 

Quelques jours plus tard J’expliquais mon idée à Karl et à Julius, et cette fois il m’écoutèrent, je ne peux pas dire que ma suggestion suscita un grand enthousiasme mais ils l’admirent.

 

Je commençais par en parler à Fulgoll, sans lui dire que je savais cheminer jusqu’au repaire des Skorgs. Ce dernier crut manifestement que j’étais tombée sur la tête et me dis que je ferais mieux de profiter des joies que m’offrait la communauté Oulm.

 

Tu parles !

 

Fulgoll est une personne très pragmatique, les théories et les projets à terme ne l’intéresse pas, il ne vit que de concret

 

Je décidais donc de me débrouiller seul avec mes compagnons et en cas de succès de mettre Fulgoll devant le fait accompli.

 

Nous partîmes donc vers le territoire Skorg

 

J’avais préparé un discours parlant de paix et de générosité suffisamment ampoulé pour que ça ressemble à celui d’un déesse.

 

Je ne m’étais pas occupée la dernière fois, de l’organisation interne des Skorgs et ne connaissait aucun nom.

 

On nous apprit cette fois, que la vieille dignitaire qui régnait sur leur peuple était décédé récemment, et que ses trois fils se partageaient le pouvoir, ils avaient pour nom Akar, Paerg et Tozil.

 

Le groupe était moins nombreux que celui des Oulms et les unions consanguines avaient fait des ravages. Du triumvirat, seuls le dénommé Tozil me paraissait relativement normal.

 

Tout en me demandant dans quoi je m’étais embarquée, je leur livrais le discours que j’avais préparé.

 

Ils acceptèrent sans broncher, non pas parce que je les avais convaincus mais parce que c’est une déesse qui leur parlait.

 

Je crus judicieux de me livrer à quelques actes de protocole : avec mes compagnons, je partageais leur repas et demandais à me recueillir seule dans le tombeau de Cassia Ling.

 

Et alors que je relisais son journal de bord afin de vérifier si je n’avais pas oublié quelque chose d’important, j’entendis un raclement de gorge.

 

Une belle trouille !

 

– N’ayez pas peur, je suis Moam, je ne vis pas avec eux, mais ils me connaissent et me tolère, moi je ne les aime pas parce qu’ils ont tué mon frère qui était soi-disant anormal, ils ne se sont pas regardés, eux !

 

Bon je fais comment pour me débarrasser de ce guignol ?

 

– Je suis moins bête d’eux ! Reprit-il, je sais très bien que vous n’êtes pas une déesse, je ne sais pas qui vous êtes, mais je ne pense pas que vos intentions soient mauvaises, vous m’avez l’air d’une bonne personne.

 

Oh, que je n’aime pas ce genre de discours.

 

– S’ils apprennent que vous n’êtes pas une déesse, ils vous tueront. Venez avec moi, je vais vous montrez une cachette qu’ils ne connaissent pas, ça peut servir. Venez.

 

Les Skorgs m’avaient laissé seule près du tombeau, Je suivis le bonhomme, il me montra sa « cachette », en fait un renfoncement discret et peu visible.

 

– Ne me remerciez pas, je n’ai pas beaucoup de distraction ! Me dit-il avant de disparaître.

 

Voilà qui compliquait les choses, ce type pouvait être une source de difficultés potentielles !

 

Je décidais néanmoins de poursuivre la mission que je m’étais assignée et demandais aux trois dirigeants si l’un d’entre eux pouvait m’accompagner afin de rencontrer Fulgoll et d’établir les conditions d’une paix durable entre les deux communautés.

 

Akar, Paerg se déclarèrent volontaires. Tozil nous répondit que si cela était ma volonté, il nous suivrait aussi, mais qu’il fallait bien que quelqu’un reste ici pour guider le peuple Skorg… L’impression qu’il avait les pétoches le père Tozil.

 

Nous repartîmes donc avec Akar et Paerg.

 

Le retour et ce qui s’en suivit fut une véritable catastrophe :

 

Quand nous sortîmes du petit labyrinthe et que nous nous montrâmes, ce fut des cris de frayeurs que rien se semblait pouvoir arrêter.

 

– Les Skorgs ! Les Skorgs !

 

Et avant que je n’aie pu esquisser l’ombre d’une explication, moi, mes deux compagnons et les deux Skorgs furent malgré nos véhémentes protestations, conduits dans la chambre des punitions où on me flagella mon joli dos et ceux des autres par la même occasion, avant de nous jeter au cachot.

 

Je me retrouvais avec Julius et Karl. Ce n’était pas la première fois que les Oulm nous punissaient, ils étaient parfois imprévisibles, de plus leurs cravaches tout en provoquant des douleurs bien réelles n’étaient pas non plus ce qui se fait de pire dans le genre. En général au bout d’une journée sans manger et sans boire nous étions relâchés et la vie reprenait comme avant comme si de rien n’était.

 

Et c’est d’ailleurs ce qui se passa, le lendemain on nous libéra sans le moindre commentaire. J’ai bien senti que Fulgoll mourrait d’envie de nous dire quelque chose, mais il ne le faisait pas.

 

C’est donc moi qui lui demandait :

 

– Les Skorgs, ils ont où ?

– Je ne sais pas !

 

Voilà qui ne présageait rien de bon, ne voyant pas très bien comment ils auraient pu s’échapper, je craignais le pire.

 

J’attendis le soir que tout le monde soit endormi, et visitais les cavités qui servent ici parfois de cachots. Ceux-ci s’ouvrent de l’extérieur sans serrure. Mais je ne trouvais rien. En fait on en avait oublié.

 

Les Skorgs pouvaient être n’importe où, y compris dans le quartier réservé où logeait Fulgoll et sa petite cour.

 

Ne sachant trop quoi faire, je pris mon mal en patience, il allait forcement se passer quelque chose. Au bout de quatre jours, n’ayant toujours pas de nouvelles j’interrogeais Jira. Pourquoi n’y avais-je pas pensé plus tôt puisque c’était l’une des seules à ne pas avoir d’animosité envers les Skorgs ?

 

– Les deux Skorgs, on les a retrouvés morts dans leur cellule.

– Suicide ?

– Non, Fulgoll ne savait pas quoi en faire, dans ces cas-là il ne donne aucun ordre.

– Je ne comprends pas.

– Aucun ordre, ça veut dire même pas l’ordre d’aller leur donner à manger et à boire !

 

Une bouffé de haine m’envahit ! Que faire maintenant ?

 

Et après réflexion une idée m’est venue, il me semblait qu’il serait correct de me rendre à nouveau chez les Skorgs et de leur dire la vérité, que Paerg et Akar étaient morts en héros… Et puis derrière ces intentions pleine de repentance s’en cachait une autre bien plus terre à terre, si je souhaitais un jour, on ne sait jamais, revenir auprès de la machine, autant que je puisse le faire sans que l’on me lapide !

 

Et ce n’est que ce dernier argument qui décida Karl et Julius à m’accompagner.

 

Quand j’apparus chez eux, l’inquiétude était manifeste. Là encore j’avais préparé un texte, je leur annonçais avec un maximum de précautions oratoires la mort d’Akar et de Paerg.

 

Et soudain ce fut le déchainement ! Tozil se mit à vociférer.

 

– Tu nous as trompé, tu n’es pas une déesse, mais une sorcière, tu es venu voler la vie de nos frères et tu oses revenir te pavaner ici ! Attrapez-là ! Tuez-moi cette putain !

 

J’eu le réflexe de détaler à toutes jambes et de me précipiter vers la cachette que m’avais indiqué Moam, tout en demandant à Karl et à Julius de me suivre.

 

Les Skorgs n’étaient manifestement pas très malins et ne comprirent pas où nous allions. Je me faufilais dans la cachette avec Karl.

 

– Ou est Julius ?

– Il ne nous a pas suivi.

 

Et quelques secondes après j’entendis ses cris d’agonie. Je tombais en larmes.

 

– Putain j’en ai marre, je voulais bien faire et je ne fais que des conneries.

– On fait quoi, maintenant ?

– Est-ce que je sais ? On va déjà attendre qu’ils roupillent.

– Il y a cinq mètres à escalader, on ne peut pas le faire à deux

 

On a attendu plusieurs heures, debout car il était impossible de s’assoir, on s’est pissé dessus comme des cochons.

 

Et puis…

 

– Suivez-moi, vite !

 

C’était Moam, notre sauveur, il m’a mis sur son dos et a escalé les cinq mètres de murailles, ensuite il a fait la même chose mais un peu plus péniblement avec Karl.

 

Il ne nous restait plus qu’à revenir et faire éclater notre rage.

 

Fin du récit d’Alexandra Plonga

 

– Tu comprends maintenant pourquoi je ne peux pas aller chez les Skorgs !

– Ben oui ! Bon on va s’approcher, on va aller jusqu’à la sortie de ce labyrinthe et on avisera sur place. Il faut reconnaitre les lieux et définir un plan qui tienne la route.

 

Nous avons attendu Karl et lui avons fait part de notre projet, il fut convenu qu’il attendrait notre retour avec des provisions. Puis nous nous sommes mis en route, Jira a tenu à nous accompagner, nous étions donc six : Nerren, Micky, Dyane, Jira, Alexandra, et moi.

 

Parvenu à la sortie surélevée, se posa le premier problème : qui descend ? Je sais déjà qu’Alexandra ne le fera pas, Jira ne souhaite pas y aller non plus prétendant qu’elle va être immédiatement reconnue comme une Oulm. Bon on est quatre ! Mais on descend comment ?

 

Et une fois redescendus comment assurer notre retraite si la situation dégénère ?

 

Alexandra tenta de nous expliquer où se trouvait la cachette de sécurité mais l’insuffisance de luminosité fit que je n’y compris rien. Pour le chemin menant à la salle de la machine, c’était plus simple : tout droit sur la gauche et éclairé d’une lueur fluorescente.

 

Pour descendre on s’est débrouillé en se tenant les uns aux autres et en sautant les derniers mètres.

 

On a ensuite foncé dans la direction indiquée par Alexandra…

 

Et nous voici donc devant cette machine mythique ! Elle n’a rien d’exceptionnelle, un gros parallélépipède rectangle couleur gris souris et qui pourrait aussi bien être un gros congélateur.

 

Pour l’instant, nous étions tranquilles, aucun Skorg ne trainait dans le coin et ils semblaient tous dormir, mais que faire avec cette saloperie de machine.

 

Je me rendis compte à ce moment-là comment j’avais été présomptueux. Que faire en face de ce « congélateur » ? Pourquoi serais-je plus malin que Cassia Ling ou qu’Alexandra ?

 

Nous savions le geste qu’il ne fallait absolument pas faire de crainte de voir mon vaisseau exploser, nous savions théoriquement obtenir un arrêt temporaire de la machine, mais sinon comment trouver autre chose ?

 

Alors on s’est mis à tout tripoter, devant : au-dessus, sur les côtés, comme une bande sales gosses incapables de faire fonctionner un jouet qu’ils ne maîtrisent pas.

 

Au bout d’une demi-heure, il fallut bien que j’admette que nos gesticulations ne servaient à rien.

 

– Bon, on s’en va, on va prendre du recul essayer de trouver une autre solution…

– Quelle solution ? Se gaussa Dyane.

 

Et soudain d’un geste rageur, Micky se jeta sur la machine lui foutant d’abord des coups de pied ridicules.

 

– Bon, on se calme, ça ne sert à rien de s’énerver ! Lui dis-je. Tu vas finir par réveiller les Skorgs

 

Et le voilà qui se met à gifler les petits parallélépipèdes par l’extérieur – et heureusement que ce n’était que par l’extérieur – et soudain le voilà qui hurle, pousse un cri : « Mes doigts, mes doigts ! » et qu’il dégringole cul par terre.

 

Mais c’est une autre surprise autrement plus importante qui nous sidéra ! Le bourdonnement de la machine s’était arrêté.et les deux petits parallélépipèdes étaient devenus invisibles.

 

– Où sont passés les machins ? Demande Nerren.

– On dirait que la machine les a avalés !

– Ça ne ronronne plus.

– On va attendre, c’est peut-être provisoire.

– Et notre vaisseau, j’espère qu’il n’a pas explosé ! M’inquiétais-je.

– Non, on aurait entendu l’onde de choc, répond Dyane, se voulant rassurante.

– Et moi, j’aurais pu crever, personne n’en a rien à foutre ! Rouspète Micky.

– Arrête, t’es pas mort, t’es juste tombé par terre !

– Mais il s’est passé quoi ?

– J’ai pas compris, mais regardez mon doigt ! Reprend Micky.

 

Micky se vernit les ongles en rouge cerise de façon permanente. Celui de son index gauche a complètement disparu.

 

– Ce serait la couleur rouge qui aurait arrêté la machine ?

 

Du coup on se met tous à congratuler et à embrasser Micky qui n’en demandait pas tant, mais qui se rend maintenant compte qu’il est la vedette du moment.

 

On décide d’attendre une heure avant de repartir

 

– Si les Skorgs se pointent, on fait quoi ?

– Il n’y a aucune raison pour qu’ils le fassent, ils ne nous ont pas vu rentrer, par contre quand on va repartir il va falloir cavaler.

– Cavaler, on sait faire, mais remonter les cinq mètres qui nous séparent du petit labyrinthe…

– On fera comme au cirque…

 

Au bout d’une heure, on se décide à sortir, on est confiant, on se dit que plus rien ne peut nous arriver maintenant…

 

On se hâte, mais sans que l’on n’y ait pris gare, nous voici tous les cinq entourés d’une bande de Skorgs à la fois étonnés et menaçants.

 

Je crains que la situation tourne en bagarre, mais comme ils me paraissent plutôt chétifs, ça ne m’inquiète pas outre-mesure.

 

Mais il n’y eut pas de bagarre. Micky leva ses mains d’un geste solennel.

 

– Nous sommes les gardiens de la machine, nous venons de lui ordonner de se taire afin que désormais la paix règne en ce lieu dans les siècles des siècles et jusqu’à l’éternité. Amen !

 

Voilà qui ne veut pas dire grand-chose, mais les Skorgs ne bougent plus et après un moment d’hésitation se dirigent vers le local de la machine en nous laissant le passage.

 

On a fait les acrobates pour remonter. On embrasse tous Alexandra et Jira qui ont du mal à comprendre notre émotion.

 

– On a arrêté la machine !

– Non ?

– Si, enfin c’est Micky qui a trouvé par hasard…

– Par hasard, par hasard, c’est vite dit, c’est parce que j’ai des doigts magiques et que j’ai fait du théâtre !

 

Nous sommes retournés dans notre abri pour faire le point. Karl nous y attendait et avait apporté de quoi nous restaurer et nous avons mangé de bon appétit.

 

– On fait quoi maintenant ? Demande Dyane.

– On va revenir dans la grotte. Répond Alexandra. Théoriquement le grand labyrinthe ne devrait plus bouger, j’espère simplement qu’il n’y a pas une seconde machine qui nous ferait des surprises. Donc on va demander à Gayascoh ne nous baliser le chemin et je suppose que vous allez m’emmener Karl et moi, mon cher capitaine !

– Evidemment ! Il nous faudra récupérer Nadget et Dilos.

– Et le trésor ? Intervient Micky.

 

Je n’y pensais même plus à ce truc, mais ça nous rend dubitatif.

 

– Je vais essayer de négocier avec Fulgoll, Je peux revenir et lui apporter des trucs… Si ça ne marche pas on se servira. Il ne leur sert à rien leur trésor.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eros Cosmos
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Lundi 19 juillet 2021 1 19 /07 /Juil /2021 17:04

Stoffer 2 – Les labyrinthes d’Orza – 10 – Erarny et Boumata par Nicolas Solovionni

 

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Le lendemain eu lieu une scène étrange, l’un des esclaves libérés vint me trouver en me tenant ces propos :

 

– Nous nous sommes concertés à quelques-uns et nous avons pensé qu’il nous faudrait maintenant une reine pour nous organiser. Nous pensons que cette reine ne peut être que toi et nous te jurons obéissance.

 

Est-ce que j’ai une gueule de reine ? Non mais franchement ? Je leur fis donc une contre-proposition qu’ils acceptèrent facilement :

 

– Pourquoi cette reine ne serait pas Rita Skorg ? Elle a été dans cette affaire extrêmement courageuse avec son petit groupe et elle mérite bien d’assumer cette fonction. Quant à moi, eh bien, si vous le voulez bien, je serai la conseillère de la reine.

 

Il s’en suivit une petite discussion, mais la suggestion fut acceptée.

 

Nous nous sommes donc organisés pour vivre ensemble sans trop de heurts ni tension. De temps à autre nous faisions des incursions dans la caverne des Oulms, tout en restant près de l’entrée du petit labyrinthe. Certains alors s’amusaient à nous poursuivre, nous les semions facilement dans le dédale des couloirs en faisant de grands gestes désordonnés qui leur provoquaient une peur bleue. Dans ces cas-là, j’étais toujours présente, me gardant bien de révéler à qui que soit la façon de cheminer en ces lieux, estimant qu’on est jamais à l’abri d’une trahison. Ces démonstrations n’avaient rien de futiles et nous permettaient d’assurer notre tranquillité

 

Fin du carnet de bord de Cassia Ling.

 

J’ai assimilé tout cela, reprit Alexandra, et avant de reposer le carnet, je feuilletais les dernières pages où je trouvais ces simples mots rédigés d’une écriture désordonnée. :

 

« Je suis persuadée que si un vaisseau se pose, ses occupants aideront les Oulms à exterminer mon peuple. J’ai donc appris à Bela Skorg comment détruire tout visiteurs importuns. »

 

– Evidemment, me confia Alexandra, on ne connaît pas la suite mais on peut la deviner : plusieurs générations se sont succédé, les Skorgs et les Oulms ont continué à se détester, aussi bien les uns que les autres ont perdu le savoir lire et écrire, il n’y plus d’esclaves chez les Oulms. Quant au grand labyrinthe j’ignore si c’est une conséquence des tripotages de Cassia Ling, mais à ma connaissance, il ne s’est plus jamais retransformé en couloir, pire il est capable de prendre seize configurations différentes. Seul Gayascoh sait les mémoriser, c’est une espèce d’autiste doté d’une mémoire phénoménale, quand il mourra, personne ne saura sortir du labyrinthe. Je lui ai demandé plusieurs fois de me dessiner les plans de cheminement, il refuse systématiquement, mais il a rarement rechigné quand je lui ai parfois demandé de m’accompagner jusqu’à l’extérieur.

 

Mais je vais continuer mon récit, je savais maintenant tout ou presque.

 

Je pris mon air le plus solennel possible et m’adressais à ceux qui paraissaient mener le groupe :

 

– Les temps ont changé, les mécaniques volantes alliés aux Oulms ont été anéanties. Vous ne devrez plus toucher à la machine à partir de maintenant et sous aucun prétexte.

 

Je suis repartie, l’un des Skorgs m’a mis sur son dos et a escaladé à la main les cinq mètres me séparant de l’entrée du petit labyrinthe, puis il est redescendu s’occuper de Karl qui a pris le même chemin.

 

En théorie, il suffisait maintenant d’attendre qu’un nouveau vaisseau se pose, il ne serait donc pas détruit, restait le problème de l’attraction magnétique, le carnet de bord de Cassia Ling indiquait comment arrêter provisoirement la machine.

 

Et là il y avait un problème, le temps de l’arrêt provisoire de la machine était inférieur à celui, nécessaire pour aller de la machine jusqu’à un éventuel vaisseau. En conséquence, celui qui arrêterait la machine ne pourrait pas rembarquer !

 

Je vois l’objection, il n’est que demander aux Skorgs de le faire, oui mais pour leur demander il faut être près d’eux. Ou alors il faut leur faire confiance, leur dire un truc du genre « quand vous entendrez des vibrations, vous arrêtez la machine… Oui, mais ça ne va pas non plus, ce n’est pas à l’arrivée qu’il faut arrêter la machine mais au moment du départ et comment le sauront-ils ? Et puis il y a autre chose, je me refusais d’apprendre la manip au Skorgs, de peur qu’une mauvaise manipulation détruise le vaisseau au lieu de le libérer !

 

Je me dis qu’avec le temps, je trouverais une solution. Le sort en décida autrement, puisque ce n’est que quelques semaines après avoir visité les Skorgs que l’on entendit un vrombissement caractéristique, un vaisseau se posait et je n’étais pas prête.

 

Gayascoh alla les chercher, seuls deux hommes descendirent, le capitaine un dénommé Erarny, avec un look de viking à la barbe rousse et l’un de ses lieutenant, Boumata, un grand black tout en muscles

 

Je n’ai jamais su comment ils s’étaient aventurés jusqu’ici et d’ailleurs je m’en foutais. Il étaient bons commerçants et surent faire miroiter aux Oulms l’intérêt de faire des échanges. Restaient à savoir comment les autochtones pourraient les monnayer ? Qu’à cela ne tienne, Fulgoll leur montra naïvement la salle des trésors.

 

Après quelques festivités, je me présentais à eux.

 

– Bonjour Alexandra Plonga, je suis naufragée ici et voici mes compagnons…

– Naufragée ?

– Ben oui, non seulement mon vaisseau s’est détraquée quand je suis descendue ici, mais ensuite il a carrément explosé…

– On a eu quelques ennuis aussi, pas mal de choses se sont détraquées pendant la descente, on avait plus de direction, on a cru qu’on allait s’écraser et puis non, on s’est posé sans encombre. Plus de peur que de mal, on est en train de réparer.

– Vous croyez vraiment que vous allez pouvoir réparer ?

– Evidemment on est des pros, qu’est-ce que vous croyez ?

 

Voilà un aspect des choses auquel je n’avais pensé, est-ce que l’arrêt de la machine permettrait de remettre en usage les commandes qui ne répondait plus ?

 

Décidément les choses se compliquaient.

 

– Il faut que vous sachiez un certain nombre de choses… commençais-je.

– C’est cela racontez moi des choses ! Me répondit Erarny qui manifestement me prenait pour une demeurée, mais cela ne l’empêchait pas de lorgner sur ma poitrine.

 

Je lui racontais donc la machine, les Skorgs, les labyrinthes, enfin tout. Mais ce con ne m’écoutait qu’à peine.

 

– Pour tout dire, j’aimerais bien quitter cette planète ! Dû-je préciser au bonhomme..

– Tous les quatre ?

– Ben oui !

– Je veux bien vous prendre, mais je n’ai pas quatre places et puis vous allez payer votre voyage avec quoi ?

– Non, mais c’est pas vrai, vous voulez faire payer un voyage à des naufragés ?

– Je suis capitaine de vaisseau marchand, pas secouriste.

– On pourrait faire un effort ! Intervient Boumata, Je peux prendre Madame dans ma cabine et les autres pourraient se caser à fond de cale.

– Toi, ta gueule, on ne t’a rien demandé ! Toi je veux bien t’emmener, mais je ne vais pas te prendre en traitre, tu te doutes bien du prix que je vais te demander et n’ai pas peur, je ne suis pas une brute, il faudra juste que tu te laves un peu, tu fais un peu souillon,

– D’une part je ne pars pas sans mes compagnons, et d’autre part tu auras besoin de moi pour repartir…

– C’est ça, t’as raison…

 

Il s’éloigna de quelques pas et je le vis contacter son vaisseau.

 

– Comment ça, vous n’arrivez pas à réparer ? Ben essayez encore, je veux que tout le monde s’y mette, il y a un gros coup à faire ici, mais encore faut-il qu’on soit en état de repartir assez rapidement.

 

Il revint vers moi peu rassuré.

 

– Quel bande d’incapables ! Mais bon j’ai confiance, Tout se répare, non ? Bon en attendant je vais tirer un coup avec les deux nanas qu’on nous a gentiment prêtées, toi t’es trop maigre.

– Vous êtes charmant, monsieur !

 

Deux jours plus tard, rien n’était réparé sur le vaisseau d’Erarny et celui-ci commençait à montrer des signes d’impatience et d’énervement.

 

– Si vous m’écoutiez cinq minutes ?

– Vous savez réparer les vaisseau à distance ? Je peux comprendre que votre situation de naufragée vous perturbe mais arrêtez de me raconter des conneries.

– Et si vous m’écoutez quand même ? Qu’est-ce que vous avez à perdre ?

– Bon alors raconte-le moi ton gros délire, puisque tu en meurs d’envie.

– Il y a une machine ai fond des grottes qui provoque des perturbations magnétiques, je sais y aller, on ne peut arrêter la machine que pendant 18 minutes…

– Une seconde !

 

Erarny contacte son vaisseau.

 

– La panne ça a à voir avec le magnétisme ?

– On dirait bien, oui !

– Vous essayez toujours de réparer ?

– On est un peu dans le flou..

 

Le type raccroche et me regarde avec un rictus mauvais

 

– Bon, eh bien on va régler ça de suite, puisqu’il paraît que vous avez des pouvoirs magiques pour nous sortir de là, vous allez nous les montrer, de gré ou de force.

– Ce ne sera ni de gré ni de force, ce sera en échange de quatre places sur votre vaisseau.

– Bon d’accord !

 

Il avait accepté trop vite, il bluffait, la situation allait être difficile à gérer.

 

– Parole d’honneur ?

– Evidemment !

 

Tu parles !

 

Une solution était peut-être de jouer les deux bonhommes l’un contre l’autre, le dénommé Boumata me paraissant moins obtus que son capitaine.

 

Je réussis à l’entreprendre à part :

 

– Je vais être très directe, je suis un peu en manque sexuellement en ce moment, alors si tu veux t’amuser avec moi…

– Ça pour être direct, c’est direct !

– Ça te dis ou pas ?

– Je ne suis pas de bois ! Mais on a mis à ma disposition une charmante autochtone, un peu dodue, mais charmante.

– Bon, ben tant pis pour moi…

– Remarque… Après tout pourquoi pas, j’espère que t’es un peu cochonne.

– Très cochonne ! Alors, viens on va faire ça là-bas…

– C’est pas très confortable ! Rouspète le gars.

– Ben oui, il y a pas d’hôtel 5 étoiles ici !

– Tu te balades toujours à poil ?

– Ben oui, on manque d’industries textiles…

– Je pourrais t’enculer ?

– Ça dépend de la grosseur de ta bite !

 

Orza10

Alors il me l’a sorti de sa braguette, comme ça sans préambule, Elle est plus grosse que la moyenne, mais ce n’est pas non plus un monstre, je pourrais faire avec !

 

– Tu me suces un peu avant ?, Demande-t-il.

 

J’en avais plus ou moins l’intention, mais je voulais auparavant vérifier si la chose était clean. Ça pouvait aller.

 

J’avoue qu’elle était bien jolie cette bite, couleur de chocolat avec un joli gland luisant. Je l’embouchais avec une certaine gourmandise et jouais de ma langue et de mes lèvres pour faire durcir convenablement la chose.

 

Il se laissa faire un petit moment, mais il voulait sa sodo et me le fit savoir.

 

Je me mis donc en levrette et lui fit des effets de cul pour bien l’exciter.

 

– Arrête, tu vas me rendre folle !

– C’est pas grave, tu t’en remettras.

 

Je sens qu’il va se mettre en position.

 

– Si tu me léchait le trou un petit peu, avant d’entrer, ça serait cool.

– Ah, tu veux que je te lèche le cul ?

– Ça serait mieux, maintenant c’est toi qui voit !

– D’accord, je vais lécher un peu !

 

Il ne doit pas faire ça souvent, il le fait mais je crois discerner un évident manque de conviction. Je décide donc d’arrêter les frais.

 

– Vas-y maintenant, mon gros lapin, encule-moi !

– Je suis un gros lapin ?

– Ben oui, c’est mignon les gros lapins !

– Alors le gros lapin il va t’enculer !

– Wouf !

 

L’introduction est un poil brutale !

 

– Je te fais mal !

– Non, ça va, continue, encule-moi bien, mon gros lapin !

 

Alors il s’est mis à me limer, en faisant un peu attention au début, puis au fur et à mesure que son excitation montait il a cessé de se contrôler et a juté dans mes entrailles. J’aurais sans doute joui s’il avait continué un peu mais ce ne fut pas le cas, alors j’ai simulé. Il y bien longtemps que je n’avais pas simulé !

 

Il est sorti de mon cul, en soufflant comme un bœuf sans savoir comment nettoyer da bite pleine de sperme. Je me suis donc proposé de le faire avec ma petite bouche.

 

Qu’est-ce qu’il ne faut pas faire pour se faire des amis !

 

Le type avait l’air satisfait.

 

– T’as été doux avec moi ! Mentis-je effrontément.

– Je suis toujours doux !

– C’est bien ! Dis-moi, j’aimerais te poser une question : Tu crois que je peux avoir confiance en ton capitaine ?

– Tu me mets dans une position difficile !

– Pourquoi ? Réponds-moi juste par oui ou par non

– Et si je réponds « oui », tu me croiras ?

– Disons que ce n’est pas la réponse que j’attends.

– Tu voudrais que je te dise « non » ?

– La réponse je la connais, j’aurais souhaité une confirmation, mais je peux comprendre ton embarras. Cela fait je ne sais combien d’années, je ne compte plus, que je suis ici et j’en ai marre, tu comprends ça ?

– Oui, je peux comprendre !

– Alors je pose la question autrement : as-tu assez d’influence auprès de ton capitaine pour arranger les choses ?

– Non !

 

Me serais-je fais baiser pour des prunes ?

 

– Et tu ne peux pas essayer ?

– Essayer, si je peux !

– Caresse-moi encore !

– Non, j’ai compris ton jeu, mais je comprends que tu l’ai joué et d’ailleurs je ne regrette rien, je t’ai promis d’essayer, ce ne sont pas des paroles en l’air, mais je ne voudrais pas te laisser de faux espoirs.

 

Bon c’est pas la joie, je voulais l’emmouracher, j’ai juste réussi à le satisfaire sexuellement, pour le reste j’ai peut-être passé l’âge.

 

Comment faire si Boumata échoue ? Je sais aussi que je ne pourrais pas persister dans mon refus d’aider Erarny à repartir, il possède les moyens de me forcer à le faire.

 

Et d’ailleurs le faire comment ?

 

Je me dis que peut-être Cassia Ling n’a pas su évaluer correctement le temps d’arrêt de la machine, faut bien qu’on se raccroche à quelque chose.

 

Alors j’ai demandé à Boumata de me prêter une montre

 

– Je te la rendrai dans une heure ou deux, c’est promis.

– Tu peux la garder, je te la donne.

– T’es un amour !

 

J’ai demandé à Karl et à Julius de se faufiler chez les Skorgs.

 

– Vous dites que c’est moi qui vous ai envoyé et que vous souhaitez protéger les Skorgs d’une nouvelle arme qui enverrait des ondes maléfiques par l’intermédiaire de la machine, enfin une fable dans le genre, vous trouverez bien ! Donc vous arrêtez la machine et avec la montre de Boumata vous me chronométrez le temps d’arrêt, vous le faites deux fois de suite, je n’aimerais pas que ce temps soit aléatoire.

– On ne prend pas le risque de détruire son vaisseau.

– Si, mais ce risque on est obligé de le prendre…

– Il y a du monde à l’intérieur.

– Je sais, mais vous allez être des grands garçons et me faire ça bien comme il faut.

– Et ensuite ?

– Ensuite vous revenez à toutes jambes, le but de l’opération est de savoir si on a le temps d’arrêter la machine puis d’aller jusqu’au vaisseau avant qu’elle ne redémarre. Quand vous reviendrez vous arrêterez le chrono à l’entrée du grand labyrinthe.

 

Quand ils revirent le constat fut sans appel.

 

– L’arrêt dure 18 minutes et quelques secondes. On ne peut pas recommencer la manip de suite, il faut attendre 9 minutes de plus.

– Pfff

– Il nous a fallu 25 minutes pour faire le parcours, On peut toujours grapiller quelques minutes en sortant plus vite de la grotte avec une échelle de corde ou un truc dans le genre, mais ça va faire juste.

– D’autant qu’après il y a le grand labyrinthe à franchir, donc on ne peut pas !

– Il y a peut-être une solution, me dit Julius. Tu pars toute seule et tu reviendras nous chercher.

 

En fait j’y avais pensé, mais l’idée ne me paraissait pas viable, comment après toutes ces années retrouver un vaisseau alors que je n’avais plus rien ? Je fis part de mes réserves à Julius.

 

– L’appât du gain, il y a un trésor ici, il ne sert à personne…

– Evidemment, c’est peut-être une carte à jouer…

 

Et après une petite période de réflexion, je décidais de la jouer, je partirais donc seule dans le vaisseau d’Erarny.

 

Et justement, Erarny vint me trouver, toujours aussi bourru et suffisant :

 

– On dirait que vous avez fait quelque chose, mais ça a replanté ! M’annonça-t-il.

– Et en clair ?

– On m’a avisé que tout refonctionnait, comme ça, tout d’un coup, et puis au bout de 20 minutes tout a replanté ! Vous fabriquez quoi au juste ?

– Je ne fabrique rien, j’ai fait un essai, et je confirme qu’on ne peut pas arrêter la machine responsable du blocage pendant plus de 18 minutes.

– C’est quoi cette salade, si c’est une machine qui est responsable de tout ça, il suffit de la détruire !

– Il y en a qui ont essayé, elle est indestructible.

– Dommage que j’ai laissé la grosse artillerie à bord, sinon je vous aurai montré si elle est indestructible… Bon vous avez un plan ?

– Oui, mais faudra m’obéir à la lettre.

– Vous vous prenez pour qui ?

– Pour quelqu’un qui a un plan.

 

Et je lui expliquais… Puis j’allais trouver Fulgoll.

 

– Ces gars-là veulent repartir, je propose que Gayascoh les accompagne jusqu’à leur vaisseau.

– Bien sûr.

– Je vais partir avec eux, je veux retrouver ma planète, mes amis, mais il n’ont qu’une place à nous proposer, je reviendrais rechercher mes amis dans quelques temps.

– On va te regretter. Mais je ne comprends pas pourquoi leur vaisseau n’a pas éclaté.

– Je suppose que la force qui est responsable de tout ça perd peu à peu de son pouvoir.

 

Je n’avais pas l’intention de lui raconter que j’avais été me balader chez les Skorgs.

 

– Bon dis-je à Erarny, on va faire comme ça, la machine va s’arrêter 30 minutes après le franchissement du labyrinthe. Si tous se passe bien les commandes deviendront accessibles et vous pourrez effectuer votre compte à rebours en sachant que vous n’aurez que 18 minutes à votre disposition.

– Ça me va ! On fait ça quand ?

– Mon compagnon vient de partir pour arrêter la machine, on a une heure devant nous.

– O.K, moi je suis prêt. J’ai juste mon sac à prendre, mais permettez que je me concerte avec mon équipier ?

 

Se concerter pour quoi ? Après quelques messes basses entre les deux hommes, je vois Boumata s’éloigner

 

Mais il va où celui-là ?

 

Je préviens Erarny que je vais chercher Gayascoh, mais en fait je filoche discrètement Boumata. Je le vois s’approcher de la salle du trésor, il vide alors son sac à dos, puis y entasse tout ce qu’il peut comme bijoux.

 

Oh, mais c’est que ça ne va pas du tout !

 

Je n’ai rien d’une sainte, et j’ai fait dans ma carrière de capitaine des choses pas toujours très légales, mais là je ne suis pas d’accord, d’une part parce que voir ce trésor tomber au main de cet abruti d’Erarny m’insupporte, mais surtout parce qu’en l’embarquant il me prive de mon appât si je veux un jour revenir rechercher mes compagnons.

 

Je ne sais trop que faire et prévient Fulgoll.

 

– Je vais régler ça, je vais emprunter le labyrinthe avec vous…

 

J’espère qu’il sait ce qu’il fait !

 

J’ai fait mes adieux à mes compagnons et aux gens que j’ai aimé côtoyer ici. Gros moment d’émotion mais ensuite quand il faut y aller, faut y aller.

 

Nous sommes quatre à l’entrée du labyrinthe, Gayascoh, Fulgoll, Erarny et Boumata.

 

Nous avançons dans le premier couloir sans qu’il ne se passe rien, ce n’est qu’au bout de cinquante mètres alors que Gayascoh allait nous faire tourner à droite, que Fulgoll intervint.

 

– Si tu ne poses pas ton sac au sol, Gayascoh refusera de vous faire sortir du labyrinthe.

 

Il est tout blanc en disant ça, Fulgoll, il n’a pas l’habitude des situations à risques

 

Erarny tente de la jouer bravache.

 

– Qu’est-ce qu’il a ton sac ? Demande-t-il à Boumata, alors qu’il le sait très bien.

– Rien, il a rien, c’est quoi cette histoire ?

– On vous a vu voler une partie de notre trésor.

– Il ne vous sert à rien votre trésor, alors je sais, on aurait dû vous demander la permission, mais on ne peut pas penser à tout… Bon, on avance.

– Non on n’avance pas ! Répond Fulgoll enveloppé dans sa dignité.

 

Du coup Erarny sort son arme et la pointe sur Gayascoh.

 

– Et maintenant avance !

 

Du coup j’interviens.

 

– Ça ne sert à rien ce que vous faite, d’une part, il n’a jamais vu une arme comme ça et ne sait pas ce que c’est, mais vous n’avez aucun moyen de pression sur lui, si vous le tuez, vous resterez prisonnier du labyrinthe.

– Hi ! Hi ! mais je connais quelques tortures qui vont le faire avancer…

– Vous ne le connaissez pas, il ne parlera pas ! Ne soyez pas idiot, le trésor est là et personne ne le sait, vous reviendrez le chercher avec d’autres moyens, je suis sûre que vous pourrez détruire le labyrinthe et la machine.

 

Erarny ne m’écoute pas et commence à secouer Gayascoh.

 

– Arrête ! Lui dit Boumata, Alexandra a raison !

– Je t’ai sonné, toi ?

 

Moment de confusion, Erarny ne sait plus trop quoi faire. Boumata dépose son sac à dos à terre.

 

– On reviendra et même qu’on pourra tout emporter ! Dit-il.

 

Gayascoh se tourne vers Fulgoll.

 

– Conduit les à la sortie, lui dit-ce dernier, je ne veux plus les voir !

 

L’incident serait donc terminé ? Je m’avance avec eux.

 

Très énervé, Erarny me fait face :

 

– Toi tu viens pas, on n’a pas besoin d’une emmerdeuse.

– Arrête, tu avais promis ! Proteste Boumata.

– Je n’ai rien promis du tout.

 

Je n’y crois pas ! Quel salaud !

 

– Vous ne pouvez pas me faire ça… commençais-je à protester.

 

C’est alors qu’il m’envoie un pain dans la tronche qui m’envoie au sol.

 

– On ne veut pas d’emmerdeuse, t’as pas encore compris ?

 

Je craque, tout s’écroule, c’est la crise nerveuse, mon rêve de quitter la planète s’envole. Je chiale comme une jeune fille.

 

– On perd du temps, tu nous conduis à l’extérieur ou pas ?

 

Fulgoll ordonna alors à Gayascoh d’accompagner Erarny et Boumata jusqu’à leur vaisseau.

 

Il est trop con, Fulgoll, moi je n’aurais pas fait ça, j’aurais demandé à Gayascoh d’égarer ces deux corniauds dans le labyrinthe dans lequel ils n’auraient pas tardé à mourir de faim, et en ce qui me concerne, j’aurais pu reprendre les commandes de leur vaisseau.

 

Il me restait l’espoir de voir leur vaisseau exploser au décollage, mais je n’eus pas ce plaisir, quand Gayascoh revint ce fut pour nous dire que le vaisseau était reparti dans l’espace.

 

Petite interruption dans le récit d’Alexandra et retour au présent juste le temps de quelques lignes.

 

– C’est donc les notes de Boumata que Micky m’a vendu sur Vargala ?

– Hein, quoi ?

– Boumata s’est retrouvé prisonnier je ne sais pas où, il a griffonné quelques pages d’un carnet, il explique qu’il y a un trésor à récupérer et il donne les coordonnées de la planète.

– Et Erarny ?

– Jamais entendu parler.

 

C’est beaucoup plus tard en faisant une petite enquête de curiosité auprès de la capitaine Annabelle Jiker, responsable de la sécurité sur Vargala-Station que j’ai pu reconstituer en gros ce qui s’était passé. Une violente dispute éclata sur Vargala dans la chambre d’hôtel de Boumata entre ce dernier et Erarny, les deux hommes se sont probablement battus et Erarny a trouvé la mort. Boumata n’a pas cherché à fuir et a été jeté en tôle en attendant son jugement, jugement qui n’eut jamais lieu puisqu’il se suicida, du moins ce fut la version policière, entre temps il avait eu le temps de rédiger son petit carnet en enjolivant son rôle. Ainsi, les autres membres de l’équipage n’ont pas été massacré comme il l’a prétendu mais il semble que personne ne les ai mis au courant de l’existence du trésor des Oulms. Sa mise en détention préventive avait effectivement été fait sous numéro afin de limiter les risques de vendetta.

 

Retour au récit d’Alexandra.

 

J’étais désespérée, jamais plus je n’aurais l’occasion de partir d’ici. Depuis que la base de données galactique avait rectifié son incroyable erreur, aucun vaisseau n’avait de motif d’atterrir ici, et je n’ai jamais su pourquoi Erarny s’y était aventuré.

 

Après une période d’apathie pendant laquelle je déprimais, je me fis violence et me résignais à ma situation, mais il n’était pas question que je reste sans rien faire, il me fallait un but.

 

Alors j’ai eu l’idée de faire en sorte de réconcilier les Oulms et les Skorgs, cette haine ancestrale ne reposant que sur des vieilles rancœurs déformées et dépassées.

 

J’en parlais à mes compagnons, ils m’écoutèrent à peine. Il faut dire qu’ils avaient chacun leurs petits soucis, Mony Goa souffrait depuis quelques temps de maux douloureux dans le ventre, et je n’avais rien pour diagnostiquer quoique ce soit, et à fortiori pour la soigner, nos perspectives de départ lui avait redonné un peu de punch, mais l’échec de l’opération l’avait plongé dans la déprime la plus profonde. Julius Bako lui avait un souci plus terre à terre, sa petite copine du moment ayant été butiner ailleurs, il s’en trouvait fort mari et me regardait avec une concupiscence qui ne s’était pas manifestée depuis fort longtemps.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eros Cosmos
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Lundi 19 juillet 2021 1 19 /07 /Juil /2021 17:00

Stoffer 2 – Les labyrinthes d’Orza – 9 – Les Skorgs par Nicolas Solovionni

Trio2

Et soudain le ronronnement revint, la machine repartait. L’arrêt n’avait été que provisoire, un arrêt de combien de temps, comment l’évaluer sans montre ? Un quart d’heure, vingt minutes ?

 

Je voulais en avoir le cœur net et recommençais mes mouvements de pianiste. Encore une fois la machine s’arrêta, et vingt minutes après elle repartait.

 

Voilà qui changeait tout.

 

Imaginons qu’un vaisseau se pose, la machine le détecte, transforme le grand labyrinthe en couloir, j’arrête la machine… et hop on peut repartir.

 

Il suffit d’attendre.

 

Et puis un jour j’ai eu la curiosité d’emprunter le petit labyrinthe. Ayant renoncé à convaincre Sylvester de m’accompagner, je me proposais de le franchir complètement quand, en ayant traversé les trois quarts, j’entendis des bruits de conversations. Je prêtais l’oreille, c’était probablement un petit groupe et il n’était pas sur le bon chemin.

 

J’ai pas mal tâtonné pour me rapprocher d’eux, utilisant des repères pour ne pas me perdre.

 

Et enfin, je les entendis, ils étaient dans l’une des nombreuses petites cavités jouxtant les couloir de ce vieux labyrinthe.

 

Je me demandais comment allait se dérouler le contact.

 

– Je suis une amie ! Dis-je en écartant les bras.

 

Devant moi, quatre créatures en haillons, amaigris et fatiguées, trois femmes et un homme.

 

– Vous êtes qui ? Laissez-nous tranquille !

– Je suis Cassia Ling, lieutenant de vaisseau, je campe de l’autre côté de ce labyrinthe avec un compagnon, je suis naufragée.

– Vous avez à manger ? On a du mal à se nourrir ici.

– Ça peut se faire, mais moi j’ai beaucoup de questions, vous me suivez ?

– On va où ?

– Je vous l’ai dit, de l’autre côté de ce labyrinthe

 

Sylvester a grogné quand il les a vu arriver.

 

– Donne leur à bouffer et à boire, moi faut que je cause avec eux ! Alors vous êtes qui ?

– On a réussi à s’échapper quand le garde nous apporté la soupe, on est entré dans le labyrinthe, Les Oulms n’osent pas s’y aventurer, certains n’en sont jamais revenus…

– Les Oulms ?

– Gregory Houlmes était le capitaine du paquebot, le Volior, son fils c’est Timothée…

– Quelle salade ! Si tu nous racontais l’histoire depuis le début, des hommes vous ont emmené dans la grotte et après il s’est passé quoi ?

– Des types en armes nous ont fait déposer tous nos bijoux et valeurs sur une dalle en pierre, on attendait tous que quelqu’un réagisse, on était quand même trois cents d’un côté devant une petite poignée… En fait Houlmes a laissé passer l’épisode des bijoux sans rien dire pour endormir la méfiance des bandits. Et puis tout d’un coup il y a eu comme un signal, on a foncé, ils ont tirés, il y a eu des morts, mais les bandits ont été rapidement massacrés.

– Massacrés ? Pas de survivants, pas de prisonniers ?

– Non, on m’a dit qu’ils étaient six, ceux qui n’ont pas été tués pendant la bagarre ont été achevés.

– Il n’étaient pas six, ils étaient quatre, les deux autres n’avaient rien à voir avec eux…

– Pardon ?

– Laisse tomber ! Et après ?

– Après c’était le bordel, Houlmes a pris la parole et a déclaré que vu les circonstances il imposait la loi martiale, donc pas question de reprendre les bijoux, et il a demandé une équipe de volontaires pour faire une sortie vers le vaisseau. Ils sont revenus de suite, le couloir s’était transformé en labyrinthe. Trois équipes ont essayés de le franchir, deux ne sont jamais revenus, la troisième a renoncé.

– Et puis…

– Notre groupe c’est très vite transformé en une espèce de dictature, dirigé par Houlmes et son fils, entourés d’une bande d’aventuriers sans scrupules. Ils ont réussi à nous organiser et à assurer la nourriture, mais en contrepartie une centaine d’entre nous ont été réduit en esclavage, c’est nous qui faisons les travaux, qui nous occupions de l’approvisionnement en nourriture et en eau, sans parler du sexe. Quand on se rebellait, c’était les punitions corporelles, le cachot…

– Il y a des cachots…

– A l’origine je ne sais pas ce que c’était, se sont des pièces qui ne s’ouvrent que de l’extérieur.

– Tu t’appelles comment ? Demandais-je à la femme.

– Rita Skorg, voici ma fille Bella Skorg, mon mari Frey, et elle c’est Tacha ma belle-mère.

 

Une jolie famille, ça ne m’étonne pas que les Oulms les ai réduits à l’état l’esclaves sexuels. Rita est une belle et grande brune mature assez grande, aux yeux bleus avec de longs cheveux bruns et frisotants. Sa poitrine qui transparait sous ses haillons semble superbe. Elle doit avoir la quarantaine, sa fille Bella lui ressemble, légèrement plus petite, une vingtaine d’années, je pense, Tacha doit avoir la soixantaine mais son visage ne semble pas avoir trop souffert de l’offense de l’âge. Frey, le mari parait plutôt sympathique, mais ce n’est pas vraiment mon genre.

 

Rita me précisa qu’il y avait une soixantaine d’esclaves dans les grottes et qu’ils étaient tous enfermés dans les cachots pendant la nuit.

 

Voilà qui me donna une idée. En libérant les esclaves, non seulement j’accomplissait une bonne action, pour une fois dans ma vie, mais je m’assurais de l’allégeance d’un petit groupe qui me serait peut-être bien utile pour la suite.

 

Le plan était simple, se pointer à l’entrée du petit labyrinthe, attendre la nuit, tout en sachant que les notions de jour et de nuit sont ici complètement aléatoires et ne sont pas forcément les mêmes pour eux et pour nous.

 

On a attendu deux ou trois jours, le temps que la famille Skorg se retape, pour passer à l’action.

 

Nous nous sommes postés à l’entrée du petit labyrinthe et dès que l’activité eut cessé dans la caverne nous nous sommes infiltrés avant d’ouvrir tous les cachots, ce n’était pas bien difficile, la famille Skorg nous indiqua où ils se situaient, ensuite comme il n’y avait aucune serrure et qu’il suffisait d’incliner une tirette…

 

– Ne faites aucun bruit, ne posez aucune question et suivez-nous, on vous libère.

 

La plus plupart obtempérèrent sans problème, mais il faut toujours qu’il y en ait qui ne peuvent s’empêcher de demander des trucs et des machins alors que ce n’est pas le moment… Alors évidemment malgré nos précautions le bruit finit par attirer quelques bonhommes mal endormis.

 

– Les Skorgs, les Skorgs sont revenus ! Ils libèrent les esclaves…

– Ils vont vers le labyrinthe, ils sont complètement fous, ils vont tous mourir là-dedans

 

Nous avons pressé le pas et pénétré plus avant dans le petit labyrinthe, quelques courageux poursuivants nous ont collé au train mais n’insistèrent pas de peur de se perdre.

 

Arrivé à destination tous ces braves gens se confondirent en remerciements, je passais pour une héroïne, mais Rita Skorg également. Faut dire que cette belle femme avec beaucoup de classe et de charisme.

 

Sylvester faillit tout faire clapoter de façon stupide. Sans raison apparente il se jeta comme un forcené sur la fille de Bella Skorg, la fille de Rita. Par réflexe je le dégageais en le tirant par les cheveux, il fit une mauvaise chute lui faisant perdre conscience. De colère et de façon précipitée, je m’emparais d’un lambeau de vêtements et m’en servis pour l’étrangler.

 

-. Tu l’as tué ! Me dit Rita

– Je ne pouvais pas le laisser faire le pauvre devenait complètement fou et dangereux.

 

J’ignorais comment me débarrasser du cadavre mais pour l’instant j’avais d’autres priorités. Je me découvrais des qualités d’organisatrice en distribuant les ordres et les tâches.

 

Je finis par m’isoler pour prendre un peu de repos bien mérité, c’est alors que Rita vint me trouver.

 

Et cher lecteur voici encore un passage cochon ! Pourquoi ? Parce que cela m’a amusé de l’écrire !

 

– Je ne sais comment te remercier pour ce que tu as fait. Me dit-elle.

– Bof je n’ai pas fait grand-chose.

– Quand même si je pouvais accomplir quelque chose qui te fasse plaisir.

– Si je te demande de me caresser tu aurais quelque chose contre ?

– Tu aimes le sexe ?

– Ben oui, et je suis un peu en manque ces temps-ci ! Répondis-je

– Mais je suis une femme !

– Oui, moi aussi !

– Tu ne préfères pas mon mari !

– Tu me le prêterais ?

– Sans problème.

– Je ne dis pas non, mais en moment, j’aurais préféré une femme, ne me demande pas pourquoi, je ne saurais pas l’expliquer.

– Et ma fille ?

– Si elle est d’accord pourquoi pas, mais toi… euh non rien, je ne voudrais pas te forcer.

– Mais tu ne me forces pas du tout, je vais t’offrir mes caresses, mais je suis persuadée que ma fille ne serait pas contre non plus.

– Et ton mari et ta belle-mère…

– Tout le monde !

– Je vais être gâtée !

 

Je pensais donc que Rita m’organiserait toute une série de petites rencontres coquines, les unes après les autres, mais on s’était mal compris. La voilà qui appelle sa petite famille.

 

– Cassia aimerait qu’on la caresse, on ne va quand même pas lui refuser ça ! Dit-elle. Mais si voulez bien, laissez-moi commencer !

 

Ce n’est pas du tout comme ça que je voyais les choses mais après tout pourquoi pas ?

 

Rita retire ses haillons, sa poitrine ainsi dégagée est une merveille, je sens que je vais me régaler, j’espère seulement qu’elle sera douce, j’ai horreur du sexe bourrin.

 

Pour ma part je retire ma vieille combinaison de vol, c’était de la bonne qualité, elle tient encore bien le coup après tout ce temps.

 

– Tu es belle ! Me dit Rita

– Merci.

 

Cassia3Un compliment ça fait toujours plaisir, et puis dans ce contexte c’est rassurant, je n’ai rien pour me faire belle sinon essayer de me peigner correctement avec un truc en os que j’ai bricolé. Ça me fait penser que je ne peux pas laisser une photo de moi, ici, je n’ai rien pour faire du numérique, je vais essayer de me dessiner avec des bouts d’os carbonisé sur de la peau de laznok retournée.

 

Rita s’est approchée très près de moi, elle m’a enlacée et on s’est embrassée profondément, nos seins s’écrasent les uns contre les autres, nos mains pelotent les fesses. Ma partenaire à la peau d’une douceur extrême, et elle sait caresser en se servant davantage de ses doigts que de sa paume.

 

On se recule un tout petit peu et sa langue vient me titiller le téton, ça m’en donne des frissons.

 

– Tu aimes ? Me demande-t-elle

– J’adore, continue !

 

Je ferme les yeux, je m’abandonne, mais quand même, comment une bouche peut-elle me sucer deux tétons à la fois. J’ouvre les paupières et m’aperçois que subrepticement Bela est venue en renfort. Se faire lécher en même temps par la mère et la fille, on ne me l’avait jamais fait, celle-ci, mais comme dirait quelqu’un « tout le plaisir est pour moi ! »

 

Il fallut bien qu’à un moment donné, nous passions à autre chose, Rita m’a proposé de m’allonger. Je le fais et j’écarte les jambes.

 

Elle sont deux à me lécher, la chatte, évidement leurs langues sont forcément très proches l’une de l’autre et s’emmêlent sans aucune gêne ! Quelles belles cochonnes.

 

Un moment Rita tend ses lèvres à sa mère, celle-ci accepte le baiser qui devient une galoche d’enfer.

 

L’insolite du spectacle lié à l’action de leurs langues fit que je mouillais comme un soupe, je transpirais à grosses gouttes en attendant l’estocade.

 

Ce fut Bela qui revint vers moi, et qui de savants coups de langue vint exciter mon clitoris. Je gueulais mon orgasme comme une baleine, il y avait longtemps que je n’avais pas ressenti une telle jouissance. Ça fait du bien !

 

Après quelques petits câlins pendant lesquels j’ai pu remarquer que Rita et sa fille avait des relations affectives très poussées, cette dernière me demanda si cela m’amuserait que je la lèche.

 

Pas de problème, bien évidemment, on se met en position et je commence à lui butiner sa douce chatte, et déjà Rita s’abandonne. Mais voilà que surgit à mes côtés, Bela qui vient m’aider à lécher la chatte se sa mère !

 

Surprenant n’est-ce pas ? D’autant qu’histoire d’en ajouter une couche elle me dit avec le plus délicieux des sourires :

 

– Elle est trop bonne la chatte de ma mère, Non ?

– Délicieuse ! Répondis-je.

 

Un moment je laisse Bela agir seule, histoire de reprendre mon souffle, c’est alors que j’aperçois à quatre mètres de nous Frey en train se masturber la bite comme un malade. Il a vu que je le regardais, sa mère qui est sa côté m’a vu également, ils m’adressent un indéfinissable sourire.

 

Je vois alors Tacha, sa mère, lui branler la bite avant de la prendre en bouche. Je suis tombée sur la famille tuyau de poêle ! Mais bon, ils ne font de mal à personne !

 

Je reprends ma place, et l’esprit plein de pensées cochonnes je m’acharne à faire jouir Rita ce qu’elle fit de la plus belle des façon en aspergeant tout le coin.

 

Je me relève, on me caresse, je crois d’abord que c’est Bela, ben non c’est Tacha qui en compagnie de son fils s’est approché de nous.

 

 

Je me laisse faire, délire pour délire, délirons ensemble !

Orza09

Me voilà irrésistiblement attirée par la bite de Frey que je m’empresse de gober bien comme il faut.

 

Alors on s’est mélangé tous les quatre dans une orgie perverse où aucune limite n’existait plus. Bela a tenu à sucer son père avant qu’il ne m’encule, afin a-t-elle expliqué qu’elle soit convenablement lubrifiée. Quand il est sorti de mon cul, je lui ai nettoyé la bite afin qu’il ne reste plus aucune trace de sperme, ni de merde. Et pour conclure, la vieille Tacha ma fait cadeau de son urine que j’ai avalé avec délectation.

 

Et vous qui me lisez, je vous interdit de me juger, le sexe restait notre seul plaisir et ce que nous avons fait ce jour-là, et recommencé par la suite ne porta préjudice à personne.

 

A suive

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eros Cosmos
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Lundi 19 juillet 2021 1 19 /07 /Juil /2021 16:56

Stoffer 2 – Les labyrinthes d’Orza – 8 – Cassia Ling par Nicolas Solovionni

StampFFH

Nous avions donc à boire et à manger, on pouvait donc survivre, mais survivre comment ? Il fallait bien s’occuper, on a donc exploré tout ce bazar, sans rien trouver d’extraordinaire, sauf que lorsque nous avons voulu sortir à l’extérieur, le grand couloir rectiligne s’était transformé en labyrinthe ! Encore un coup de cette saloperie de machine à la con !

 

Imaginez : trois hommes et une femme pas trop moche, naufragés, prisonniers et désœuvrés, que voulez-vous que ça donne sinon du sexe et des tensions.

 

Je n’ai jamais été farouche. Mais Sylvester ne me plaisait pas, situation difficile, car il avait autant de libido que les autres, mais comment lui faire comprendre qu’il n’était pas le bienvenu entre mes cuisses.

 

Vous voulez un peu de lecture coquine, pourquoi pas ? Ça m’amuse d’écrire ça :

 

– On ne va pas rester sans baiser, et la branlette ça va bien cinq minutes ! Me dit Sylvester. Est-ce que tu serais d’accord pour qu’on fasse un roulement ?

– Non, il n’y aura pas de roulement, je ne suis pas à votre disposition, je baise avec qui je veux et quand je le veux.

– Ça veut dire que tu me rejettes ?

– Sylvester, fous moi la paix, s’il te plait. Je ne te dois rien et je n’ai pas à me justifier.

– Tu pourrais au moins me faire un minimum !

– C’est quoi un minimum ?

– Me branler !

– Bon, on parle d’autre chose.

 

J’étais emmerdé, je n’avais rien contre lui, même s’il était lourd, alors le branler, pourquoi pas, je le ferais un jour mais je n’avais pas besoin de lui dire maintenant, j’aurais eu l’air de céder trop facilement.

 

Et pendant que Sylvester s’éloignait, Assenti s’approche de moi, très près, très très près.

 

Pourquoi s’embarrasser de formalités, autant aller droit au but, et le but était derrière sa braguette, je l’ouvris et sortis son chibre que je fis bander correctement de quelques mouvements de mes petites mimines.

 

Craig restait là à un mètre de nous, raide comme un piquet ne sachant s’il devait se joindre à nous, se contenter de regarder, ou aller faire un tour. En fait il attendait que je lui dise quoi faire. J’avoue que sur le moment je ne savais pas trop.

 

Et puis j’avais mieux à faire, je plongeai sur la jolie bite d’Assenti et l’enfouissait tout entière dans ma bouche avant de la faire aller et venir. Il ne tarda pas à se pâmer. Du coup je stoppais ma fellation et me déshabillais à la hâte. Je n’avais couché que deux fois avec lui à bord du Faucon vert, mais je savais que comme beaucoup de mâles, il adorait la vue de mes nichons et jouer avec. Je n’allais quand même pas lui refuser ce plaisir.

 

Alors comme de juste, il me suce les tétés, je lui demande se de mettre lui aussi, à poil, ce qui me permet de lui pincer les siens, ça produit toujours son petit effet sur la plupart des bonhommes.

 

Je recommence à le sucer tout en sentant mon excitation s’intensifier. Et pendant ce temps-là Craig est toujours à un mètre de nous la main sur la braguette.

 

– Sors-là ta queue, ne se soit pas timide ! Lui lançais-je.

 

Il le fait et sort un engin bien raide. Et soudain, j’ai une idée salace :

 

– Si tu venais le sucer avec moi ?

 

Je m’amuse parce que les deux mecs sont aussi surpris l’un que l’autre de ma proposition.

 

– Je ne suis pas homo ! Répond Craig !

– Moi non plus ! Allez viens, ça ne va pas me tuer, et moi ça va m’amuser.

– Mais je ne veux pas ! Proteste à son tour Assenti.

– On dit pourtant que ce sont les hommes qui font les meilleurs pipes.

– Ça ne me plait pas !

– Tu fermeras les yeux !

– Non !

– Alors j’arrête tout !

– T’es chiante avec tes idées à la con ! Bon je veux bien me laisser faire mais juste un minute, pas une seconde de plus ! De toute façon il ne veut pas !

– Craig, on t’attends ! Lançais-je.

– Vous risquez de m’attendre longtemps !

– Remarque on peut faire le contraire ! Assenti, tu serais d’accord pour le sucer pendant une minute ?

– D’accord, juste une minute et après je t’encule !

– Eh bien voilà !

– Moi aussi je pourrais t’enculer ? Demande Craig en s’avançant prudemment.

– Mais avec grand plaisir.

 

Les deux gars se regardent comme s’ils allaient faire tous les deux un saut à l’élastique. Qu’est-ce que je me marre !

 

Assenti finit par se baisser et embouche timidement et légèrement la bite de son camarade. Ils ferment tous les deux les yeux, c’est de la pipe masquée ! Je ne dirais pas qu’il y prend goût mais il n’a pas de réaction de rejet. Je n’ai pas chronométré mais la minute est bien dépassée, il finit par s’en apercevoir.

 

– Ben voilà, t’es contente ?

– Ravie ! C’était comment !

– J’en suis pas mort, et je ne suis pas devenu homo.

– Ce n’était pas le but ! On inverse les rôles, comme ça, pour voir ?

– Ce n’était pas prévu, proteste Craig !

– Ce n’était peut-être pas prévu, mais ça me ferait plaisir !

– Tu ne veux pas qu’on s’encule, pendant qu’on y est ?

– Je n’osais pas vous le demander, mais pour l’instant contente-toi de le sucer un peu, il l’a bien fait, lui !

– J’aurais tout fait dans ma vie !

– Justement c’est super, ça d’avoir une vie bien rempli.

– Bon je vais essayer, mais tu ne te défiles pas pour la sodo !

– Mais non ! Vous allez bien m’enculer tous les deux, allez suce !

 

Il l’a fait, en faisant d’abord une drôle de grimace un peu comme le gars qu’on tanne pour qu’il goûte un nouveau plat. Au départ le cerveau se demande ce qu’on a dans le gosier après ce sont les papilles qui parlent.

 

Lui aussi a dépassé la minute sans s’en rendre compte, il a ensuite abandonné la position et s’est essuyé la bouche comme un vilain garçon qui aurait bavé de la confiture, sauf qu’ici il n’y avait rien à baver.

 

Je leur ai fait une promesse, il fallait donc que je passe à la casserole, mais je sais que ce se sera pas une corvée.

 

– Il y en a un de vous deux qui va s’allonger par terre !

 

C’est Assenti qui s’y colle.

 

– On va faire comme ça, je m’empale la chatte sur la bite d’Assenti, et je me baisse de façon à ce que Craig puisse venir dans mon cul.

– Mais…Commence à protester Assenti.

– Attends, tu essaies de ne pas jouir, quand Craig aura joui dans mon cul tu le remplaceras.

– Et si je n’arrive pas…

– Et bien tu m’enculeras quand tu auras récupéré. Allez, action !.

 

Orza08

On s’emboite comme voulu, au début on a un peu de mal à se synchroniser, mais finalement ça le fait. Quelle sensation extraordinaire de sentir deux bites en soi uniquement séparées par une fine paroi. Je deviens vite folle de jouissance. J’essaie de modérer les mouvements d’Assenti.

 

– Ne bouge plus, c’est moi qui bosse !

 

Du côté de mon cul en revanche ce n’est pas la modération, mais l’acharnement, faut voir comment Craig me pistonne. Je crie, je hurle, je transpire, je mouille et l’autre derrière pousse un cri d’animal et décule. Il sort de mon cul, me contourne et m’offre sa bite toutes spermeuse à nettoyer. Voilà qui n’était pas prévu au programme mais je suis bonne fille alors je m’exécute.

 

Je redemande à Assenti de ne pas bouger, c’est terrible ce mec il veut tout le temps bouger, il a la bougeotte ! Je me désempale la chatte et je change de trou. Du coup c’est moi qui fait tout le travail, du moins au début parce que rapidement mon partenaire excité comme une puce se met à jouer des reins jusqu’à ce que nous jouissions de façon quasi simultanée.

 

On entend du bruit dans le coin plus loin, c’est Sylvester qui vient de jouir en se masturbant. Ce cochon à tous mâté !

 

– Ça va, ça t’a plus ! Le vanne Assenti.

– Bande de pédés ! Rouspète le voyeur.

 

Ce qui a fait rigoler tout le monde.

 

Quand on ne baisait pas, on s’emmerdait ou on s’engueulait, plusieurs fois Sylvester et Assenti en sont venus aux mains, plutôt violement.

 

J’ai essayé d’être gentille avec Sylvester en lui proposant les services de ma main, ou même un massage avec finition manuelle, mais il a fait sa tête de cochon.

 

Et un jour nous avons entendu un vrombissement, sans doute un vaisseau qui atterrissait. Evénement frustrant puisque nous n’avions aucun moyen de contacter ces gens-là !

 

Alors, évidemment quand ils se sont pointés comme des fleurs devant nous, vous pouvez imaginer notre stupeur.

 

Un type massif et rougeau m’apostrophe sans diplomatie :

 

– Rivers, capitaine du Tyrol28. Vous êtes qui vous ?

– Enchantée, vous m’avez l’air fort courtois. Je suis Cassia Ling, nous sommes naufragés ici, notre vaisseau a explosé.

– Je ne comprends pas ! Où est la colonie ?

– La colonie ? Quelle colonie ? Il n’y a pas de colonie et d’abord comment êtes-vous entrés ?

– Eh bien tout simplement, par le grand couloir.

 

C’est à ne plus rien y comprendre ! Encore une facétie de cette putain de machine !

 

– Mais enfin cette colonie, elle est bien quelque part, non ? Reprend le type.

– Mais votre vaisseau, il est intact ?

– Pourquoi cette question ? Nous avons eu quelques problèmes à la descente mais il n’y a rien d’irrémédiable, nous allons gérer tout cela, mais je vous repose la question : où est située la colonie ?

– Et moi je vous répète qu’il n’y a aucune colonie sur Orza !

– Orza ? Comment ça Orza ? Nous ne sommes pas sur Wiké ?

– Ben non, vous êtes sur Orza et il n’y a pas grand-chose ici !

– Il y aurait donc une erreur dans la base de données de navigation ! S’exclame l’individu avec stupeur.

– Allez savoir !

 

La conversation étant engagée, je lui ai brièvement résumé nos propres déboires en lui expliquant qu’une machine diabolique détraquait les appareils de bord des vaisseaux se posant, les empêchait de redécoller et finissait par les faire exploser…

 

– Exploser ? Comment ça exploser ?

– Vous n’êtes pas obligé de me croire.

– Et vous n’avez pas essayé de la détruire ?

– Si, mais on n’y est pas arrivé, la machine semble indestructible.

– Vous rigolez ? Avec nos armes à nous, vous allez voir si elle est indestructible.

 

Le type me dit qu’il allait chercher ce qu’il fallait et revint avec trois de ses compagnons, tous lourdement armés.

 

Il nous demanda ensuite de les accompagner jusqu’à la machine, et là la scène que nous avions vécu quelques mois auparavant se répéta à l’exacte, dès que les hommes commencèrent à tirer, une nuée bleuâtre envahit l’espace avant d’envoyer valdinguer tout ce petit monde contre les parois de la pièce, quant à la machine, évidemment elle ne souffrait d’aucune égratignure.

 

Le dénommé Rivers rageait, jurait, gesticulait… il se mit à tournoyer comme un diable autour de la machine cherchant vainement un bouton, une aspérité, un levier, une surface tactile, quelque chose, alors que visiblement il n’y avait rien du tout.

 

Et quand il plaça sa main entre les deux petits parallélépipèdes qui se faisaient face, cela ne produit aucun résultat visible.

 

– Il faut carrément faire sauter la grotte ! Me dit le bonhomme, je vais demander ce qu’il faut.

 

C’est en essayant de contacter par radio le vaisseau qu’il commença à s’inquiéter sévèrement. Ne comprenant pas que la liaison soit coupée, c’est paniqué qu’il a rebroussé chemin jusqu’à la sortie pour se rendre compte que le vaisseau tout comme le nôtre venait tout simplement d’exploser

 

Les nouveaux eurent du mal à réaliser la situation et après une période d’apathie, il fallut bien que l’on s’organise.

 

Ils étaient quatre, Rivers, le capitaine du vaisseau qui venait de sauter, deux autres types, ainsi qu’une bonne femme genre hommasse prénommée Georgia. Dès le début je sentis que la cohabitation serait difficile d’autant que les trois bonhommes n’arrêtaient pas de me lorgner dessus. C’est Assenti qui tenta de mettre les choses au point :

 

– On va vous expliquer comment survivre ici : il y a une source d’eau potable et aussi une colonie de petits rongeurs qui sont parfaitement comestibles, il y a aussi des espèces de petits champignons qui permettent d’agrémenter l’ordinaire. Il y a plein de petites cavités où vous pourrez vous installer et dans lesquelles vous pourrez dormir à l’aise. Nous on reste dans notre coin…

– Pourquoi ? On n’est pas fréquentable ? On pue de la gueule ? Persifla Georgia.

– Mais pas du tout chère Madame, nous voulons simplement rester entre nous ce qui nous empêchera pas d’avoir des relations de bon voisinage si vous le souhaitez.

 

Comme je l’avais pressenti le couloir se transforma de nouveau en labyrinthe empêchant toute sortie vers l’extérieur.

 

Le premier incident survint après quelques semaines. Rivers et ses acolytes se pointèrent un beau jour devant notre abri.

 

– Mes amis et moi, nous aimerions baiser avec la petite dame, nous espérons que c’est négociable.

 

On aurait dû effectivement négocier et si à la limite on ne parvenait encore à un accord, je n’en serais pas morte. Au lieu de cela Assenti se mit à injurier nos visiteurs. La réplique fut immédiate et le pauvre Assenti reçu un coup poing qui lui mit le visage en sang, quant à mes deux autres compagnons, ils furent mis hors de combat en moins de temps qu’il ne le faut pour l’écrire.

 

Je fus donc proprement violée par ces trois malotrus tandis que la Georgia semblait s’exciter de ce lamentable spectacle en me traitant de tous les noms d’oiseaux de son catalogue. Je n’ai opposé aucune résistance sachant qu’elle se serait vaine et contre-productive.

 

Évidemment après cet incident les rapports entre nos deux groupes devinrent exécrables. Mes compagnons cherchaient à se venger sans trop savoir comment procéder. Et nous faisions des tours de guet devant notre abris, les armes à la main.

 

De leur côté les malfrats faisaient de même imaginez un peu l’ambiance !

 

Nous avions envisagé de migrer de l’autre côté du labyrinthe, ils auraient été incapables de nous suivre, mais nous ignorions si là-bas il y avait de l’eau et de la nourriture.

 

A terme cela ne pouvait que se terminer que par un massacre. Mais les choses se passèrent de façon complètement différente…

 

Quelques semaines après l’incident, une intense vibration se fit sentir au niveau du sol accompagnée d’un bruit sourd. Supposions qu’il s’agissait d’un atterrissage nous nous sommes tous précipités en direction du labyrinthe lequel avait de nouveau laissé place à un couloir rectiligne.

 

Spectacle surréaliste, le vaisseau est énorme. C’est un paquebot ! Qu’est-ce qu’il fout ici ? L’erreur de la base de données n’aurait pas été corrigée ? Mais pour moi ce n’est pas le plus important, je veux savoir si éventuellement ce vaisseau est en état de redécoller.

 

Les officiers sortent et semblent déboussolés, je m’approche avec mes compagnons. Je regarde derrière moi, Rivers et ses acolytes sont restés devant la sortie mais je me demande pour quelle raison ils ont emporté leurs armes ?

 

– Euh bonjour, vous alliez vous poser sur Wiké je suppose ?

– Capitaine Houlmes, vous êtes qui, madame ?

– Lieutenant Cassia Ling, naufragée ici, vous n’êtes pas sur Wiké, cher collègue mais sur Orza

– Mais que racontez-vous là ? Comment est-ce possible ?

 

Je lui expliquais brièvement que la base de données contenait une erreur avant de poser la question qui me brulait les lèvres :

 

– Pouvez-vous repartir ?

– Malheureusement non, du moins pas de suite, nos commandes semblent devenues folles.

 

Et c’est à ce moment-là que Rivers et ses acolytes vinrent tenir en respect ces braves officiers et comme l’un d’entre eux commençait à protester véhément contre un tel comportement, il fut carbonisé sur le champ.

 

Choquée et épouvantée par un tel comportement, je me mis en retrait avec mes compagnons. J’assistais alors une scène démente. Les trois cents passagers du vaisseau furent « invités » à en sortir avec leurs bagages et c’est en rang d’oignons qu’il pénétrèrent dans le couloir.

 

Moi et mes compagnons, avons suivi derrière. Rassemblés dans la grande grotte, les « colons » furent invités sous la menace des armes à se délester de tous leurs bijoux et autres valeurs.

 

A quatre contre trois-cents, l’action de Rivers n’était pas sans risque. Et comme je le pressentais la tension monta, Une nouvelle fois les malfrats usèrent de leurs armes, faisant d’innocentes victimes et créant la panique, tandis qu’un début de bagarre se faisait jour.

 

Il n’était pas question de rester là, les colons ne pouvaient faire la différence entre notre groupe et celui de Rivers Je parvins à me faufiler à l’autre bout de la grotte afin de gagner le dédale qui me conduirait au petit labyrinthe, après l’avoir franchi je serais en sécurité, Sylvester me suivait. J’ignorais où étaient passés Assenti et Craig, mais je craignais le pire.

 

– Ils vont forcément nous rejoindre ici, me dit Sylvester, s’ils ne le font pas c’est qu’il leur est arrivé quelque chose.

 

Oui mais comment savoir ?

 

Sylvester s’énervait, arrivé devant la machine, il commença à tourner autour et fatalement au cours de ses gesticulations, il finit par placer sa main entre les deux petits parallélépipèdes.

 

Le tremblement que nous avons entendu était léger mais évident. Je n’avais pas besoin qu’on me fasse un dessin, Sylvester venait « accidentellement » de faire exploser le paquebot. Les pauvres gens qui croyaient venir sur Wiké rejoindre la jeune colonie, deviendrai ici prisonniers des grottes d’Orza !

 

C’était donc le mouvement de la main entre les deux formes géométriques qui faisait office de commande. L’une d’elles provoquait la destruction des vaisseaux stationnés dans le périmètre devant la grotte, d’autres permettaient sans doute d’autre choses, la transformation du couloir en labyrinthe et inversement restant une énigme. Mais peut-être qu’autre mouvement permettait d’arrêter la machine ?

 

Mais je ne savais comment aborder le problème. Trois fois, on avait mis la main entre les deux parallélépipèdes, Moi-même la première fois, puis il y avait eu Rivers et maintenant Assenti..

 

Je replaçais ma main à l’endroit stratégique, je n’entendis aucune explosion, la machine ne réagissait donc que s’il y avait un vaisseau, elle possédait donc des capteurs quelque part devant la grotte d’entrée, détruire ces capteurs l’empêcherait donc théoriquement de détruire les vaisseaux. Mais comment les trouver, d’autant qu’ils pouvaient être minuscules. Et puis pour les trouver il fallait sortir. Grrr..

 

Plusieurs jours passèrent, et toujours pas de nouvelles de Craig et d’Assenti. Sylvester devenait de plus en plus instable, se mettait en colère à n’importe quel propos, et ne pensait qu’à me sauter, je me résignais à me laisser faire, mais pas toujours. Je brulais de savoir ce qui se passait dans la grande grotte, mais Sylvester refusait systématiquement de m’accompagner et je ne me voyais pas y aller seule.

 

Pour m’occuper, j’essayais sur la machine des tas de combinaisons de gestes avec une ou deux mains, mouvement verticaux, horizontaux, obliques, circulaires, triangulaires, en zigzag et j’en passe. Je notais tout ça pour ne pas recommencer plusieurs fois la même chose…

 

C’est au bout d’un an si toutefois ma notion du temps ressemble encore à quelque chose, que n’y croyant plus, je plaçais mes mains entre les deux formes géométriques et imitait le mouvement des doigts d’un apprenti pianiste qui appuierait sur toutes les touches à la fois.

 

Et le ronronnement cessa ! Je n’y croyais plus, j’étais folle de joie, j’étreignis Sylvester qui ne réalisait pas ce qui se passait, tant pis pour lui.

 

Il fallait donc maintenant, attendre qu’un nouveau vaisseau se pose sur la planète… Oui mais la machine ne fonctionnant plus, il ne se poserait pas au même endroit, et puis même si par miracle il s’y posait, on se sait jamais, il pourrait être intrigué par les carcasses des vaisseaux détruits… Et puis surtout, il nous faudrait franchir le labyrinthe puisque la machine ne pourrait plus le transformer en couloir rectiligne.

 

Mon enthousiasme redescendit à la cave !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eros Cosmos
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Lundi 19 juillet 2021 1 19 /07 /Juil /2021 16:53

Stoffer 2 – Les labyrinthes d’Orza – 7 – La machine diabolique par Nicolas Solovionni

 

stamp ronde

Restait donc à découvrir cette zone, on demanda à y aller, on nous y a conduit, c’était à la sortie des grottes, à l’exact opposé du labyrinthe d’entrée. Notre guide nous montra l’entrée, mais sans aller plus loin. Et comme il s’agissait d’un labyrinthe, on n’est pas entré.

 

Nous étions donc coincés, on n’allait quand même pas aller s’aventurer dans un labyrinthe dans lequel nous ne pouvions que nous perdre !

 

Le temps a passé, le temps, que dis-je, des années, sans que nous ayons conscience de leur durée.

 

D’autres vaisseaux ont atterri, pas beaucoup mais ils ont tous explosés sans laisser de survivants.

 

Je commençais à me résigner à finir mes jours ici. Quelle dérision : devenir capitaine de vaisseau et finir femme des cavernes !

 

Et c’est un jour complètement par hasard que je surpris une conversation.

 

– Jira, elle s’est encore engueulée avec Fulgoll, elle a dû partir bouder dans le petit labyrinthe, un jour elle va se faire bouffer par un Skorg.

 

Quoi ? Qu’entends-je ?

 

Alors j’ai attendu que Jira soit disponible, ce n’était pas évident, mes rapports avec elle étant assez compliqués.

 

– Je peux te parler ?

– Tu veux me faire quoi ? Me peloter, tu n’es pas mon genre.

– Non juste parler.

– Ça ne sert à rien de parler.

– Il paraît que tu sais te balader dans le petit labyrinthe.

– Tout le monde le sait.

– Moi je ne le savais pas et ça m’intéresse.

– Pourquoi faire ?

– Je suis curieuse.

– Si tu me lèches la moule, je t’expliquerai.

– Je croyais que j’étais pas ton genre ?

– Quand on me lèche la moule, je ferme les yeux.

 

Chez les Oulms beaucoup d’hommes sont « biques et bouc » et beaucoup de femmes sont à moitié goudou, moi-même je n’ai rien contre, et j’avais déjà couché avec quelques femmes Oulms, mais ça n’avait pas perduré, fallait croire que je n’avais pas le bon profil. Toujours est-il qu’en l’occurrence je ne pouvais faire autrement que de répondre à Jira que j’étais d’accord.

 

Orza07On est allé dans un coin, et de suite elle s’est allongée et a écarté les cuisses. J’aurais préféré quelques doux préliminaires, mais bon…

 

Les Oulms ont un problème d’hygiène, on ne peut pas dire qu’ils sont sales, mais ils pourraient se laver plus souvent. En plongeant ma bouche vers le vagin de Jira, l’odeur m’a surprise, une odeur fortement musquée avec un arrière-gout bizarre, rappelant la bière et le miel.

 

Je me suis en fait rendu compte que l’odeur venait surtout des poils pubiens. Et en léchant c’est le goût de sa chatte qui domina, masquant le reste, et donc après un petite période d’appréhension je me suis mise à me régaler de cette chatte bien baveuse et sentit ma propre excitation m’envahir.

 

Je léchais donc avec de plus en plus d’application m’acharnant à me donner du plaisir, me disant qu’en toute logique elle devrait ensuite me rendre la réciproque.

 

Quand ma langue frôla son clito, je la sentis prête à partir vers l’orgasme, Je n’eus pas à insister longtemps, Jira explosa son plaisir dans un geyser de mouille, et même que j’en reçut plein la tronche.

 

– Viens là ! Me dit-elle.

– J’aurais bien aimé…

– Je sais, attend un peu, viens là !

 

Elle a voulu que je me blottisse contre elle, c’était curieux, c’était doux, agréable, elle devait me prendre pour son nounours. J’avais ses seins à portée de main, je ne sais pas ce qui m’a pris, mais j’étais attirée irrésistiblement et me suis mis à lui téter les bouts qui n’ont pas tarder à s’ériger malicieusement.

 

Manifestement elle appréciait et elle a commencé à me tripoter les miens, ce n’est pas ça qui allait calmer mon excitation.

 

– Je dois faire pipi ! M’informa-t-elle.

 

J’ai eu envie de la regarder faire, je lui ai dit.

 

– C’est cochon ! Répondit-elle avec une curieuse expression de la bouche

– Tu ne veux pas ?

– Si mais t’es une cochonne !

– Tu n’as jamais fait pipi devant quelqu’un ?

– Si, mais c’est cochon !

– Pourquoi ? Ça ne fait de mal à personne !

– Si on ne fait que regarder, non ! Mais ça peut donner d’autres idées.

– Explique moi mieux, parce que là, je suis un peu larguée, tu vois !

– On nous enseigne que l’urine est sacrée, parce qu’elle nourrit le sol de nos cavernes ! Eh bien quand j’étais plus jeune, un jour une copine m’a pissé dessus,

– Et alors ?

– Je lui ai dit que c’était du gâchis parce que la terre ne récupérait pas tout le pipi, alors elle m’a dit que cette croyance était stupide et pour me le prouver, elle m’a demandé de lui pisser dans la bouche, je l’ai fait, j’ai laissé passer plusieurs jours, plein de jours… et ma copine ne semblait frappé d’aucune malédiction, j’en ai donc conclu que cette croyance était débile.

 

– Et puis ?

– Ben je suis retournée la voir, d’ailleurs elle est toujours là, elle est en pleine forme, je te la présenterais si tu veux.

– Donc en conclusion, je peux te regarder ?

– Bien sûr parce que je suis une cochonne. Mais fais attention, c’est assez mal vu, faut bien se cacher pour faire ça, je suis la femme du chef quand même !

– Vas-y je te regarde !

– Toi aussi t’es cochonne ?

– D’une certaine façon !

– Alors tu veux juste regarder, ou tu veux autre chose ?

 

J’ai donc compris qu’elle voulait me faire gouter à sa pisse, n’ayant rien contre ces jeux auxquels je m’adonne parfois, j’ai accepté. Son pipi était délicieux. Evidemment elle a voulu goûter au mien… quand on est cochonne on est cochonne…

 

Quand j’ai voulu lui nettoyer la chatte, elle m’a dit que ce n’était pas le peine, mais qu’elle voulait bien que je lui passe la langue derrière.

 

Je l’ai fait, ça ne sentait pas véritablement la rose, mais ça ne m’a pas gêné. Elle m’a ensuite demandé de lui introduire un doigt dans l’anus. Comme je ne pouvais rien lui refuser en ce moment, j’ai doigté la femme du chef. Depuis on est copine, enfin presque, et pas tout le temps. Mais elle a accepté que je l’accompagne.

 

Dans le premier couloir du petit labyrinthe, Jira m’expliqua :

 

– Regarde sur le mur, il y a des petits points en couleurs, blancs, rouge foncé, noirs, qui sont mélangés, si tu suis toujours la combinaison noir, blanc, noir, tu ne te perds pas et tu peux revenir sur tes pas.

– Qui a fait ces marques ?

– Je n’en sais rien !

 

Elle n’en savait rien ou elle ne voulait pas me le dire, il me semblait pourtant évident qu’elles étaient relativement récentes, les pigments utilisés semblaient être ceux que les Oulms avaient à leur disposition, du carbone pour le noir, du sang pour le rouge, et sans doute du lait caillé ou de la craie pour le blanc.

 

– Mais comment sais-tu ça ?

– Hi ! hi !

– Et on peut aller jusqu’au bout comme ça ?

– Peut-être !

– Est-ce que les Skorgs connaissent la façon de traverser le labyrinthe ?

– Je crois, oui ! Je ne suis pas sûre.

– Mais il ne le font pas ?

– Pourquoi faire ?

– On m’a dit qu’ils étaient cruels…

– Moi aussi, on me l’a dit, mais je n’ai jamais assisté à aucune cruauté.

– Tu crois que je pourrais y aller sans risque ?

– Pourquoi faire ?

 

J’ai essayé de lui expliquer que je voulais comprendre pourquoi les vaisseaux qui se posaient ici étaient systématiquement naufragés et détruits, mais je devais pour cela faire appel à des notions scientifiques et techniques qu’elle ne possédait pas.

 

J’ai réfléchi avec mes compagnons, et nous avions convenus qu’on ferait tout ça progressivement. Dans un premier temps, il nous fallait reconnaitre le labyrinthe. Nous sommes partis à quatre avec Karl Ritter, Mony Goa et Julius Bako, les seuls rescapés de mon vaisseau, nous avons avancé très doucement ajoutant des repères avec des fragments d’aliments calcinés, là où on risquait de s’embrouiller.

 

Pour moi cette petite virée n’était que de pure reconnaissance, n’ayant pas vraiment réfléchi à la manière dont je pourrais aborder les Skorgs. Mais ne dit-on pas que les choses ne se passent jamais comme on les prévoit !

 

Arrivée au bout du labyrinthe, je débouchais sur une vaste caverne, le souci, c’est que j’étais à cinq mètres du sol, que je n’avais rien pour descendre ni pour remonter ensuite, j’allais donc rebrousser chemin, quand sorti de nulle part un individu se mis à se prosterner en bas de mon trou en psalmodiant en boucle : « ka tia, ka tia ».

 

Imaginez ma perplexité !

 

Les gesticulations du bonhomme finirent par attirer ses petits copains, ils furent bientôt une quinzaine à psalmodier des « ka tia, ka tia »

 

J’ignorais ce que je devais faire. Les Skorgs en bas se livrèrent alors à une étrange chorégraphie, ils se relevèrent tout en continuant leur lancinante mélopée, puis se placèrent en cercle et joignirent leurs mains, créant ainsi un réceptacle improvisé dans lequel je pouvais me lancer sans me blesser. Je ne décelais aucune agressivité, ces gens avait l’air complétement paisibles et pacifiques Un peu par inconscience je m’élançais et atterrissais au beau milieu de ces curieux personnages.

 

– Votre escorte descend aussi ?

 

Mon escorte ? J’ai failli répondre « non » et proposer à mes compagnons de m’attendre, mais il m’est venue une idée, ces gens-là me prennent pour une déesse ou quelque chose dans le genre. L’inconvénient des déesses c’est qu’elles sont omniscientes, une déesse ne pose pas de questions, or moi j’en ai à poser, ce sera donc Karl qui les posera. Je demande donc à qu’il descende, les deux autres restant en haut, par sécurité.

 

Après quelques salamalecs, j’informais mes hôtes que je souhaitais voir la « machine des dieux ».

 

Pari risqué, ça passe ou ça casse !

 

C’est passé

 

On nous a accompagné jusqu’à une petite pièce rectangulaire, et soudain j’avais devant moi une machine conçue par les précurseurs !

 

C’est ce qu’on appelle un choc culturel !

 

Un machin parallélépipédique dont rien ne pouvait à priori dire qu’il s’agissait de la machine qui retenait les vaisseaux au sol et les faisait exploser. Il n’y ni bouton, ni levier, ni écran, juste deux mini parallélépipèdes qui se font face sur le dessus. Comment savoir si c’est la bonne machine et si oui, comment l’arrêter ? J’ai l’impression que je ne suis pas sortie de l’auberge !

 

En douce, je demande à Karl d’essayer de se renseigner afin de savoir si les Skorgs utilisait cette machine. La réponse me stupéfia :

 

– De temps en temps les mauvais dieux envoient des mécaniques volantes, pour permettre aux Oulms de nous exterminer. Mais notre machine est la plus forte, notre grand prêtre vient officier et la mécanique volante est détruite.

 

Ainsi la piste était bonne, la machine aussi, il me restait à savoir comment les Skorgs s’en servait, mais je ne souhaitais pas précipiter les choses.

 

– Nous avons pensé que vous souhaiteriez vous recueillir auprès de la momie de Cassia. Finit par me dire l’un des dignitaires du lieu en s’inclinant bien bas.

 

Je m’en serais voulu de les contrarier et j’acceptais ce que je cru n’être qu’une formalité obligée.

 

On nous conduisit alors dans une petite cavité dont l’ouverture ne laissait passer qu’une personne, et encore fallait-il se contorsionner, on me tendit de quoi éclairer l’endroit.

 

A priori, rien de particulier, il y avait là un cadavre momifié d’une femme dont l’aspect était assez effrayant. Sur le côté siégeait quelques reliques, des objets ayant appartenus à la défunte : une barrette à cheveux, une broche, des bagues et autres bijoux mais aussi un carnet…

 

Je m’en emparait par curiosité et en commençait la lecture…

 

Journal de bord de Cassia Ling.

 

Je suis la seule rescapée de notre groupe, je viens de tuer Sylvester, il devenait fou et dangereux, un morceau de tissu autour de son cou pendant son sommeil, et couic le Sylvester strangulé définitivement.

 

Je n’ai rien pour enregistrer, donc j’écris à la main en soignant mon écriture pour si un jour quelqu’un me lit.

 

Commençons par le début. Je me prénomme Cassia Ling, subrécargue à bord du « Faucon Vert ».

 

Nous avions fait un peu de commerce sur Wiké où la colonie s’est installée depuis peu, les affaires avaient très bien marché et c’est pleinement satisfaits que nous avons quitté la planète.

 

Nous étions partis depuis deux-heures, c’est en effectuant le check-up préalable à notre saut en hyperespace que l’ordinateur de bord décela une fuite en salle des machines. Pour réparer il fallait se poser.

 

Nous avions le choix : soit retourner sur Wiké soit se poser sur Orza qui était devant nous.

 

Le capitaine projeta les éléments fournis par la base de données devant l’ensemble de l’équipage.

 

« Orza, planète déserte, atmosphère respirable, température glaciale, traces de vie infimes, un champ magnétique intense semble susceptible de détraquer les instruments d’exploration. Nombre d’atterrissages humains répertoriés : zéro. Nombre d’atterrissages automatiques : une tentative échouée. Il est recommandé d’éviter cette planète. »

 

– On fait quoi ? demanda le capitaine.

 

Un consensus se dégagea en faveur d’un retour sur Wiké.

 

– Non, intervint le chef mécanicien, en deux heures l’avarie peut s’aggraver et devenir catastrophique, il faut qu’on essaie d’atterrir sur Orza

– Malgré ce que dit la base de données ?

– Ils appliquent le principe de précaution, donc ils exagèrent. De toute façon, on n’a pas d’autre choix.

 

Et c’est ainsi que nous nous sommes dirigés vers Orza. Pendant la descente nous avons perdu le contrôle des commandes, mais nous nous sommes posés sans trop de bobos. Une partie des appareils était hors service, mais on pouvait toujours se débrouiller en position d’urgence. L’important était d’effectuer notre réparation, ce que nous avons accompli facilement.

 

C’est lorsque nous avons essayé de redécoller que les ennuis ont commencé, le vaisseau n’a rien voulu savoir même en manuel. Nous étions cloués au sol.

 

– Y’a un machin magnétique qui nous empêche de décoller, ou bien c’est naturel et il faudra trouver une solution ou alors c’est une machine et il faudra la mettre hors service. Nous dit le capitaine.

– Une machine ? Demanda quelqu’un.

– Des civilisations nous ont précédées dans l’exploration de l’espace… on ne sait jamais…

 

Le capitaine demanda quatre volontaires, je me suis proposée et nous partîmes munis d’un appareil nous indiquant la direction de la masse magnétique.

 

Nous sommes arrivés devant l’entrée d’une grotte. Et au fond de celles-ci, apparut un grand couloir rectiligne…

 

« Comment ça un couloir rectiligne se demande le lecteur ? Et le labyrinthe alors ? Patience vous saurez bientôt tout ! »

 

Ce couloir nous subjugua, manifestement il s’agissait de l’œuvre des précurseurs, cette civilisation qui nous a précédé dans l’espace et à propos de laquelle nous ne savons pas grand-chose. En soi la découverte est fabuleuse, je prends des photos et les envoie au capitaine.

 

– Bravo, mais ça veut dire que le machin magnétique doit aussi être de nature extra-terrestre, soyez sur vos gardes.

 

Après le couloir ce fut des grottes enchevêtrées, puis de nouveaux des couloirs. En avançant nous nous sommes rendu compte que nous étions dans un labyrinthe et qu’il nous fallait revenir sur nos pas, ce ne fut pas trop compliqué car nous avions laissé nos traces de pas dans la poussière. Cela dit, il nous fallait trouver notre chemin. On est resté ainsi une demi-journée, à chaque fois que nous empruntons un chemin, nous le balisions de façon différente avec des combinaisons de points rouges, noirs et blancs

 

Enfin nous avons trouvé la sortie et nous nous sommes retrouvés à l’entrée d’une autre grande grotte, le problème c’est que nous étions à cinq mètres du sol sans savoir comment nous pourrions y descendre. Nous avons alors eu l’idée de prendre nos vêtements et d’en faire une espèce de corde qui nous mènerait jusqu’en bas. Une fois mes trois compagnons descendus il me fallait les rejoindre, pour cela je m’élançai dans le vide et ils me rattrapèrent de leurs grands bras musclés.

 

Nous avons traversé la grotte et cette fois, miracle, nous étions devant une étonnante machine : à peine un mètre cube, aucun bouton, aucune commande, aucun écran. Un léger ronronnement montrait qu’elle était en fonctionnement.

 

En fonctionnement après des millénaires ? Cela paraissait incroyable, mai c’est vrai que nous ne connaissions rien des « précurseurs »

 

Comment débrancher cette chose ? Je ne savais pas.

 

Nous avons cherché partout à droite, à gauche, au-dessus sans rien trouver, il y avait sur la gauche deux excroissances en forme de parallélépipèdes se faisant face je me suis dit « ça pourrait peut-être servir à quelque chose. »

 

Tout en poursuivant mes tâtonnements j’étais en contact radio avec le capitaine et commentais toutes mes actions.

 

Je place ma main entre les deux formes géométriques en espérant secrètement que je ne vais pas me faire électrocuter ou autre chose dans le genre.

 

Apparemment il ne se passe rien mais je n’entends plus le capitaine au bout de ma radio, la liaison semblant inexplicablement coupée.

 

Voilà qui était fâcheux parce que je pensais justement demander au capitaine l’autorisation de nous servir des armes thermiques afin de détruire cette machine infernale.

 

Nous nous sommes consulté tous les quatre pour savoir si nous pouvions nous permettre de prendre l’initiative de détruire la machine sans l’aval du capitaine mais personne n’était chaud pour le faire.

 

Nous avons pris la décision de rebrousser chemin d’autant plus que toutes les tentatives de rétablir un contact radio avec le vaisseau s’avéraient infructueuses et puis c’est vrai que nous n’étions pas à quelques heures près.

 

Un vrai calvaire pour remonter dans l’orifice de la grotte il a fallu pour cela que mes compagnons fassent comme au cirque monter sur les épaules les uns des autres puis ensuite hisser les derniers avec la corde de vêtements.

 

C’est en sortant de cet incroyable dédale qu’une affreuse surprise nous attendait. Au lieu et place de notre joli vaisseau il n’y avait plus qu’une carcasse informe et fumante.

 

Nous avons laissé éclater notre rage et notre désespoir, nous rendons alors compte que nous étions naufragés sur une planète inhospitalière avec des chances de survie qui n’allaient pas très loin.

 

Passée une longue période de choc, nous nous sommes concertés afin de savoir ce que nous devions faire, nous n’étions pas d’accord entre nous Craig et Sylvester souhaitaient d’abord se focaliser sur les moyens de survivre c’est-à-dire l’eau et la bouffe. Assenti et moi-même préférions commencer par détruire la machine, on a voté c’était du deux contre deux mais comme en cas d’égalité ma voix d’officier compte double c’est vers la machine que nous nous sommes à nouveau dirigés.

 

Ma motivation était double : d’une part je souhaitais me venger de cette machine de merde, d’autre part en détruisant cette machine cela permettrait à n’importe quel astronef de se poser sans encombre, de cette façon nous aurions peut-être la chance de pouvoir quitter la planète sains et saufs. Maigre espoir mais il fallait bien se raccrocher à quelque chose.

 

– C’est peut-être super dangereux d’essayer de la détruire ! S’inquiéta Sylvester.

– On prend le risque ou pas ?

– Puisqu’on a pas d’autres solutions…

 

Mais devant la machine une autre mauvaise surprise nous attendait, je fus la première à sortir mon fusil thermique, quand j’ouvris le feu une lueur bleutée envahit l’endroit en nous projetons violemment en arrière. En fait la machine sans doute sensible à l’onde de chaleur se protégeait elle-même en s’entourant d’un champ de force. Cette salope était donc apparemment indestructible.

 

De dépit nous avons rebroussé chemin et sommes allés explorer les grottes où il m’avait semblé entendre le bruit d’un mince filet d’eau. Au moins pourrions-nous boire !

 

En nous approchant, nous avons aperçu une petite forme qui semblait prendre la fuite. En avançant nous découvrions une véritable colonie de bestioles, c’était tout blanc; plus petit qu’un lapin avec de grandes moustaches. Ils ne devaient pas être habitués aux prédateurs car nous en avons capturé un assez facilement. Restait à savoir si ces choses étaient comestibles, elles l’étaient.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eros Cosmos
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