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Chanette 24 – Tribulations helvétiques – 7 – Jérôme par Chanette
Dimanche 28 mai – Genève
Arrivées à Genève, les deux femmes ne perdent pas une minute, le taxi les dépose à un hôtel où elles déposent leurs bagages, elles louent un véhicule et se rendent immédiatement chez Jean-Marc Hadet, dit Marco.
– Les petits voyous, c’est avant midi, qu’on les trouve chez eux, il faut bien qu’ils dorment ! Explique Karine. Ah il y a une chose qu’il faut que je t’explique : dans notre boulot, on est parfois obligé de coucher pour avoir des renseignements. Un peu comme dans le contrespionnage. Si ça prend cette voie-là, je ferais le travail et tu m’attendras dans la cuisine !
– Ah ?
Hadet habitait seul dans un vieil immeuble en très mauvais état. Elles frappèrent à la porte :
– Police française, on veut juste vous poser quelques questions !
Hadet est un petit bonhomme très sec, ni beau ni repoussant, le voyou moyen, la petite frappe sans envergure. Il est en pyjama, sa bite faisant une énorme bosse sous le pantalon.
– Vos collègues sont déjà passés, je ne sais rien d’autre.
– Mais si !
– Non je vous assure…
– Bon, on peut entrer cinq minutes ?
– Vous faites chier ! Grommela-t-il en leur laissant le passage.
– Qui c’est qui t’a payé pour couper la route avec ton camion ?
– Je l’ai déjà dit, il s’appelle Borel, et j’ai pris un risque énorme en le balançant.
– Oui mais on n’a pas l’adresse.
– Je ne la connais pas !
– Mais si !
– C’est juste un copain de bistrot, il m’a demandé juste un petit truc de rien du tout et maintenant je suis emmerdé !
– T’as quand même volé un camion !
– Même pas ! On me l’a prêté !
– Et le café en question, il est où ?
– Ça s’appelle « Le Ballon Blanc » !
– OK ! On va te laisser, on va aller au Ballon Blanc, et on va demander à tout le monde l’adresse de Borel. On dira bien sûr que c’est toi qui nous a donné ce nom-là ! C’est ça que tu veux ?
– Ne faites pas ça ! Je crois que personne ne connaît son adresse.
La solution évoquée par Karine aurait eu le mérite d’être rapide et efficace, mais elle a deux énormes inconvénients, elle manque cruellement de discrétion et n’est pas sans risques, Il convient donc de faire autrement.
– Si c’est toi qui nous donnes le renseignement ici, personne ne saura que ça vient de toi, d’ailleurs l’affaire du camion n’est qu’un détail, on cherche tout à fait autre chose.
– Sûr ? Vous ne citerez pas mon nom ?
– Puisqu’on te le dit.
Hadet réfléchit quelques secondes avant de se rendre à l’évidence.
– Vous êtes sûrs que vous êtes des flics, j’ai pas bien vu votre carte ?
Karine ne se démonte pas et lui montre sa carte professionnelle.
– Détective privée homologuée par la police française, ça ira ?
– Peut-être… Sauf que comme vous n’êtes pas des vrais flics, je ne suis pas obligé de vous répondre. Mais on peut négocier !
– Négocions !
– J’ai quoi en échange ?
– Je n’ai plus d’argent à te proposer, on a épuisé le budget, mais une heure de sexe avec moi, ça te dirait ?
Il n’en revient pas, Hadet qu’on lui fasse une telle proposition !
– Une heure avec vous deux ?
– Non juste avec moi, Mademoiselle va juste nous regarder.
– Et une demi-heure avec vous deux, c’est pas possible ?
– Non, je te dis !
– Bon alors je ne dis rien !
– Tu te rends compte du risque que tu prends ?
– Vous en prenez autant que moi !
– Je n’ai pas l’impression !
– Moi j’y réfléchirais à deux fois… Ecoutez je ne suis pas exigeant, on va réduire le temps à vingt minutes, et pour mademoiselle, je demande juste qu’elle se déshabille et qu’on échange deux trois caresses.
Karine se tourne vers Anna qui lui fait un petit mouvement de tête résigné signifiant qu’elle est d’accord.
« Il a dit vingt minutes, cinq minutes pour se déshabiller, cinq minutes pour se rhabiller, reste dix minutes à supporter ses grosses paluches et ses joues mal rasées, ça reste gérable. »
Déshabillez-vous lentement, je préfère ! Précise le bonhomme.
« Tant mieux pendant ce temps-là, il ne nous tripote pas ! »
Aucune des deux femmes n’a jamais été stripteaseuse, mais elles en connaissent néanmoins quelques ficelles, et font durer le plaisir en enlevant chaque pièce de vêtements.
– Tu pourrais nous mettre un peu de musique douce !
– Je n’ai pas de musique douce !
– Alors on s’en passera !
– Si vous pouviez vous caresser un peu toutes les deux.
– Mais bien sûr !
Le genre de truc qui n’est vraiment pas une corvée ni pour Karine ni pour Anna, qui s’échangent quelques coups de langues puis qui se lèchent les nénés, l’une après l’autre.
Hadet s’est débarrassé de son pyjama, il bande comme un cerf, exhibant une énorme bite au gland violacé en forme de champignon. Il se masturbe mollement de la main droite et de l’autre se pince un téton.
Comme disait Einstein, le temps passe plus vite quand on fait du sexe que quand on attend l’autobus, Karine jette un coup d’œil à la pendule murale (qui n’est même pas un coucou suisse). Il reste à peine dix minutes. Il est donc temps de donner à l’homme ce qu’il a demandé.
Les deux femmes s’approchent de lui, et tandis qu’Anna entreprend de lui pincer ses bouts de seins, Karine se positionne entre ses cuisses et lui prend la bite en main. Petit coup d’œil, petit reniflement…
« C’est pas bien net tout ça ! »
– Je reviens tout de suite !
En deux temps, trois mouvements, elle a sorti un préservatif de son sac et l’a enfilé sur la bite du gars.
– Mais c’est quoi, ça ?
– Ça s’appelle une capote !
– Mais…
– Laisse-toi faire, tu ne sentiras pas la différence, je suis une pro !
Et c’est vrai que si celle qui prodigue la fellation sent la différence puisque c’est du latex qu’elle suce, celui qui se fait sucer ne devrait pas la sentir tellement le préservatif est fin. Sauf que parfois c’est dans la tête que ça se passe… et là justement Hadet est en train de bloquer.
– Ferme les yeux, laisse-toi aller, ça va le faire.
Karine a beau s’acharner et Anna lui pincer ses tétons de plus en plus fort, l’homme est au bord de la débandade.
– Tu veux peut-être un truc spécial ! Demande Karine, tout en sachant que le temps va finir par être dépassé.
– Euh… un doigt !
– Quoi « un doigt » ? Tu veux un doigt dans le cul ?
– Oui !
– On y va, soulève ton cul que je passe ma main.
– Et je peux aussi vous embrasser les nichons.
– C’est tout, tu ne veux pas 100 balles et un « Mars ». Mais bon c’est mon jour de bonté, juste un bisou et sans la langue.
Il embrasse rapidement les seins de Karine tandis qu’elle commence à lui ramoner le trou du cul. L’homme lorgne ensuite sur la poitrine d’Anna.
– Les vôtres, je peux aussi !
– Juste un !
– Z’étes bien gentille !
– Je ne te le fais pas dire !
Cet intermède mammaire a redonné de la vigueur à la zigounette du Suisse, et tandis que le doigt de Karine s’active en de diaboliques va-et-vient, l’homme se raidit, pousse un râle et inonde la capote de son foutre.
– Ben voilà !
– C’était rapide !
– Pas tant que ça, je suis sûr qu’on a dépassé le temps. Mais n’empêche que ça te fera un beau souvenir ! Maintenant l’adresse ?
– 21 ou 23 rue des Oliviers, je ne sais plus, c’est une porte verte à côté d’une pharmacie.
– Si c’est bidon on ira faire ce qu’on avait dit dans ton bistrot !
– C’est pas bidon, adieu, les poulettes !
A l’adresse indiquée ce fut une blonde un peu gironde et les yeux cernés qui leur ouvrit la porte.
– Police française ! On aurait quelques questions à poser à Monsieur Borel.
– Paul ?
– Oui !
« Ça tombe bien, on ne connaissait pas son prénom. »
– Pourquoi ? Vous avez des nouvelles ? demande la gironde.
– Pardon ?
– Parce que moi j’en n’ai pas, son téléphone est fermé ! Il ne rentre pas tout le temps, mais il ne me laisse jamais autant de temps sans nouvelles.
– Ah ?
– Entrez cinq minutes.
Manifestement, elle était inquiète et se demandait si ses deux visiteuses ne pourraient pas lui apprendre des choses.
– Vous savez je ne le fais pas d’illusions, avec les gens qu’il fréquente, un jour, on va me le ramener les pieds devant.
– En fait on le recherche parce qu’une personne qui a disparu était probablement avec lui…
– Il ne me parle jamais de ses activités, il part du principe que moins on en sait mieux on se porte !
– Les gens qui ne parlent pas, ils parlent toujours un peu quand même !
– Pas lui !
– Dans ses fréquentations, ils y en avaient qui venaient ici ?
– Jamais !
Les deux françaises échangèrent un regard, elle mentait, sinon comment « Marco » aurait-il su son adresse ?
– Allons, allons, votre mari…
– On n’est pas marié…
– Donc votre compagnon est probablement impliqué dans une affaire d’enlèvement. Inutile de vous dire que c’est très grave ?
– C’est peut-être très grave mais je n’y suis pour rien.
– Ça dépend : recel de malfaiteur, non dénonciation de crime…
– Mais vous faites chier, et pourquoi c’est la police française qui s’occupe de ça ? On est en Suisse ici ?
– La victime est française, madame !
– Bon, vous voulez savoir quoi ?
– Le nom de ses bons copains, les endroits qu’il fréquentait.
La femme leur fournit quatre noms de personnes et celui d’un bistrot : « Le Ballon Blanc ». Toujours le Ballon Blanc !
– On pourrait avoir le numéro de portable de Paul ? Et l’adresse du Ballon Blanc ?
– Oui, je vous donne mon numéro aussi, soyez gentilles de me prévenir si vous avez des nouvelles.
– Toujours ce bistrot ! se désole Anna, en quittant l’appartement, on tourne en rond !
– Mais non ! C’est bon signe !
– On fait quoi ?
– On va dans ce bistrot !
Le Ballon Blanc est un bistrot d’habitués avec ses piliers de comptoirs qui refont le monde toutes les cinq minutes, ces vieux messieurs qui y passe l’après-midi en faisant des mots mêlés et ses joueurs de cartes aussi discrets qu’une fanfare municipale.
– On va y aller au flan ! Explique Karine. Ça ne marche pas toujours, mais ça marche souvent. Le truc ce n’est pas d’être discrètes, au contraire, il faut que tout le monde nous regarde.
Elles s’approchent du comptoir, sourire carnassier et croupion dodelinant accaparant tous les regards concupiscents des consommateurs mâles et ceux, désapprobateurs des rares clientes.
– Deux pressions ! Commande Karine.
Puis elle jette un regard circulaire vers l’assistance et tente un coup de bluff.
– Merde il n’est pas là ! Dit-elle bien fortement.
« Et s’il est là, je rattraperais le coup. »
Sa réflexion déclenche la réponse automatique recherchée :
– Vous cherchez quelqu’un ?
– Borel ! Paul Borel !
– On l’a pas vu ces jours-ci ! Répond quelqu’un.
– Parce qu’on m’avait dit qu’on pouvait le trouver ici.
– Il est souvent là, mais en ce moment, il n’est pas là !
– Me voilà bien avancée !
– Passez-lui un coup de fil !
– Ça répond pas… J’ai peut-être mal noté son numéro.
– Faites voir ce que vous avez comme numéro ? Demande un gros malin.
Karine lui montre le bout de papier que lui a donné la compagne de Borel.
« Pourvu qu’elle ne m’ait pas refilé un numéro bidon ! »
Le type vérifie avec son propre téléphone.
– Non, c’est bon, il a peut-être cassé son téléphone, c’est sa spécialité quand il se met en rogne !
Karine vient de réaliser un joli coup, qui permet à toutes les suspicions de s’envoler.
– Bon on va s’en aller !
« Ça passe ou ça casse ! »
Un grand dadais, genre playboy sur le retour, cheveux blancs coiffés en arrière avec recherche, yeux bleus comme une mer par temps calme, chemise blanche déboutonnée mais impeccable, grosse chaine en or qui brille, aborde alors les deux femmes :
– Accepteriez-vous que je vous paye un verre ?
Non, il ne drague pas ! Mais il part du principe que quand quelqu’un recherche une autre personne, proposer son aide peut lui valoir en échange une rétribution intéressante.
– C’est gentil mais… Fait semblant d’hésiter Karine. Bon d’accord, ça nous fera du bien de nous assoir cinq minutes !
Karine a parfaitement compris le sens de l’invitation. Plus on rencontre de gens et plus ça parle, plus on apprend des choses…
– Je m’appelle Jérôme ! Dit l’homme
– Moi c’est Julie ! Répond Karine, et mon amie c’est Léa !
– Je suppose que vous êtes une amie de Borel ? C’est un sacré numéro celui-là !
– Amie, c’est un bien grand mot, on est juste sorti un peu ensemble, mais je l’ai trouvé très sympathique.
– Je m’en voudrais de vous retirer vos illusions, mais la dernière fois qu’on l’a vu, il s’est fait embarquer par une nana, une espèce d’aventurière assez canon, on la connait de vue, elle était strip-teaseuse à Lausanne.
– Embarquée comment ça ?
– Elle ne le cherchait pas spécialement, en fait elle voulait trouver un pigeon pour baratiner quelqu’un qui venait de Paris, enfin quelque chose dans le genre… Toujours est-il qu’elle s’est embarqué Borel. Il s’est laisse faire, il est comme ça, Borel, il butine. Pas trop déçue ?
Anna s’efforce de cacher son trouble. Karine lui donne un coup dans le genou.
– Cherchez la femme ! Déclare Karine.
– Pardon !
– Un grand classique des polars, quand on ne trouve pas l’homme on recherche la femme ! Et quand on a trouvé la femme, on trouve l’homme.
– Ah !
– Elle est trouvable cette nana ?
– J’en sais rien ! Mais dites-moi vous lui voulez quoi à Borel ?
– Bof, une histoire de fric ! Je voudrais bien qu’il me le rende.
– Encore ! Un de ces quatre ça va lui coûter cher.
Karine lui fait alors des yeux papillons, le type en bave de concupiscence.
– Elle est trouvable ou pas, cette nana ? Insiste-t-elle.
– Tout est toujours possible, il suffit de s’en donner les moyens !
– C’est à dire ?
– Il faudrait que j’aille à Lausanne, je connais du monde au « Serpentin ». Ils me fourniront peut-être l’adresse.
– Peut-être ?
– Ben, oui ! Parfois les gens changent d’adresse, mais quand on a une piste on peut toujours la remonter.
– Mais pourquoi aller à Lausanne ? Tout ça peut très bien se faire par téléphone, non ?
– Non ! Le téléphone ça laisse trop de traces !
– Je vous prête le mien !
– Non, c’est du pareil au même ! Bon alors vous souhaitez que je m’en occupe ?
– Oui !
– J’aurais droit à un petit dédommagement ?
– Combien ? Demande Anna, qui n’est pas contre le fait de payer le bonhomme.
– Un petit câlin, c’est possible ?
« Lui aussi, c’est pas possible, ils se sont tous donné le mot ! »
– Faut qu’on se concerte ! Eloignez-vous un peu, vous serez gentil…
Dès que Jérôme se fut éloigné, Anna craqua. Paradoxalement Karine en fut satisfaite, il fallait mieux renvoyer à Jérôme l’image de jeunes femmes en détresse que celles d’aventurières potentiellement dangereuses.
– Bon tu nous fais quoi, là ? On avance ! On va la retrouver, ta copine ! Je crois qu’on est déjà sur une bonne piste !
– C’est trop long, trop compliqué !
– Mais enfin, qu’est-ce que tu croyais, qu’on allait arriver à Genève, et qu’elle allait apparaître au premier coup de sifflet ?
– Excuse-moi ! Mais il va falloir coucher avec ce mec ?
– Et alors ? il n’est pas si mal, il a des beaux cheveux blancs. T’es pas obligée, je peux le faire toute seule, mais bon… c’est ton enquête, non ?
– Oui bien sûr…
– Et puis tu peux faire comme avec l’autre, te contenter de le caresser.
– Bon d’accord… Allons-y pour la partouze number two !
Jérôme n’habite pas très loin du « Ballon blanc », il emmène les deux femmes dans un grand studio assez richement meublé.
« C’est qui ce mec ? »
Et là surprise, une nana, une jeune et jolie blackette toute frisée est occupée à repasser du linge.
– Cynthia, si tu pouvais nous laisser une heure ou deux !
– D’accord, je vais en profiter pour faire des courses. Amusez-vous bien !
« C’est quoi ce cirque ? »
Cynthia est, disons ma dame de compagnie, elle s’occupe de toutes les tâches ménagères, mais comme elle couche souvent ici, on couche aussi ensemble. Elle aimerait bien être ma maîtresse, mais moi je préfère ma liberté.
– On fait comment ? Vous voulez quelque chose de spécial ou on improvise ? Demande Karine.
– On va improviser mais il faut que je vous dise que je suis légèrement maso et soumis. Légèrement, hein ! Et je ne veux pas qu’on m’attache.
– Tu serais notre esclave, alors ?
– En quelque sorte !
– Et t’as des toys ?
– Pas grand-chose, mais j’ai un martinet, des pinces pour les seins, un gode…
– Tu vas nous chercher tout ça !
Il sort d’un placard un attaché-case et l’ouvre devant ces dames. Il contient tout ce qu’il a dit plus des préservatifs et du gel intime.
– O.K. au niveau des mots, on peut se lâcher !
– Pardon ?
– T’aimes bien qu’on te traite ou ce n’est pas ton truc ?
– Si, si traitez-moi !
– Et nous, on n’a pas vraiment des tenues de dominatrice…
– Aucune importance, je n’ai pas de tenue à vous proposer, vous pouvez rester comme vous êtes ou vous déshabiller, ça n’a aucune importance pour le début, par contre en fin de séance j’aimerais que vous soyez entièrement nues.
Karine demande du regard à Anna si ce programme lui sied. Il lui sied.
– Bon alors on y va, on se donne quoi ? Une heure ? Propose Karine.
– Ça devrait le faire ! Répond Jérôme.
– Alors à poil !
– Complétement ?
– Evidemment !
Jérôme se déshabille mais conserve ses chaussettes tandis que ces dames restent habillées.
– Les chaussettes aussi !
– Ah, bon ?
– Ben oui ! Et passe-moi ce martinet… voilà tourne-toi maintenant que je regarde ton cul. Oh, mais c’est que tu as de jolies fesses toi, un vrai petit cul de pédale ! On t’a déjà dit que tu avais un cul de pédale ?
– Quelque fois, oui !
Karine lui flatte le cul, le triture comme elle le ferait avec de la pâte à modeler, elle en écarte les globes faisant apparaître l’œillet brun.
– Pas mal ! Vraiment pas mal, attendrissant ! Commente-t-elle avant de mouiller son doigt et de lui fourrer dans le cul. T’aimes ça ?
– Oui !
– C’est rentré tout seul, tu m’as l’air d’un homme très ouvert.
Cette pauvre plaisanterie parvient à faire rire Anna qui pour l’instant joue les spectatrices.
– Il a dû en rentrer des choses là-dedans, des doigts, des godes.
– Eh oui !
– Et des bites ?
– Ça m’arrive de temps en temps !
– T’es un enculé alors ?
– Un enculé et un suceur de bites ! Et j’ai même pas honte.
– Moi qui pensait te dominer en te foutant le gode dans le cul, si t’adores ça, ce ne sera plus de la domination.
– Non, mais ça fait rien !
– Tu m’as l’air d’un drôle de phénomène !
– On me l’a déjà dit.
– Bon, je ne sais pas si je vais te sodomiser, mais pour l’instant j’ai bien envie de rougir ce petit cul !
– Comme tu veux, c’est toi la chef.
La décontraction du personnage intrigue de plus en plus Anna qui du coup voudrait bien s’impliquer davantage dans ce drôle de jeu.
– J’ai envie de le faire ! Dit-elle en s’emparant du martinet.
– Attention, ne le blesse pas ! Ce n’est pas le but.
– Je sais faire, j’ai déjà joué à des trucs dans le genre.
– Ah ? Tu me raconteras ?
– Bien sûr !
Anna arme son bras, le coup tombe, cinglant la fesse droite de Jérôme qui pousse un petit cri mais ne proteste pas. Le deuxième coup suit… sur l’autre fesse.
– Tiens, salope !
– Arf !
Et elle continue :
– Tiens, prend ça, tu sais ce que je leur fais aux suceurs de bites, moi, je leur fouette le cul. Tiens salope, tiens morue.
Et pendant qu’Anna semble s’exciter à fouetter ce vieux play-boy, Karine lui accroche des pinces après ces tétons, et lui garrote les couilles à l’aide d’un lacet.
Au bout d’un moment, elle s’inquiète de voir la couleur du cul de Jérôme tourner au cramoisi, puis au violacé.
– On va peut-être arrêter le martinet. Tu y es allée un peu fort.
– Non, non c’était très bien ! Tient à préciser Jérôme.
– Alors tout va bien ! On lui fait quoi maintenant ? demande Karine à sa complice.
– Je connais un truc, je vais te montrer.
– Vas-y étonne moi !
Anna arme son bras toujours en possession du martinet et vise le téton droit de Jérôme.
– Déconnez pas ! Crie ce dernier !
Anna ne l’écoute pas, le coup tombe sur la pince qui valdingue.
– Whaouh !
– Je ne vais peut-être pas m’occuper de l’autre ! Je t’ai fait mal ?
– Un peu quand même !
– Je fais l’autre ou pas ?
Jérôme porte sa main à son téton droit, constate qu’il n’est pas blessé.
– Vas-y ! Finit-il par dire.
– Où est ce que tu as appris ce truc-là ? demande Karine.
– Je te dirais ça quand nous serons toutes les deux.
– Ah, bon !
Karine veut essayer, elle vise la pince qui se déplace mais reste accrochée, Jérôme crie et proteste.
– Bon on passe à autre chose, les filles ?
– Je te trouve bien douillet ! lui dit Karine
– Hé ! Quand ça fait mal, ça fait mal !
Karine lui replace correctement la pince déplacée et remet également l’autre, puis elle s’amuse à les tirer, à les tourner L’homme est aux anges.
– T’aime ça, hein morue ?
– Ouiiii !
– J’ai bien envie de te cracher dans le gosier !
Jérôme ne répond pas mais ouvre la bouche en signe d’assentiment.
– T’aimes un tas de choses, toi ! Et si je te pissais dans la bouche ?
– Avec grand plaisir, chère madame !
– Il est désespérant ! Fait semblant de se désoler Karine. Il aime tout !
– Vous m’aviez promis qu’on finirait tous à poil ! Se souvient Jérôme.
– Ah, c’est vrai ! Une promesse est une promesse, on va se déshabiller et après on va te foutre le gode dans le cul.
Et joignant le geste à la parole, Karine se déshabille intégralement, Anna se sent obligée de l’imiter et en fait donc autant
– Je peux toucher ? Demande l’homme.
– C’était pas prévu !
– Juste un peu ?
– Trente seconde pas plus.
L’homme tend sa main vers Karine puisque c’est elle qui en ce moment est la plus proche de lui, la main va vers le sein et le caresse délicatement, il n’ose toutefois pas toucher au téton, mais la situation le fait bander comme un âne.
« Putain, il a les mains trop douces ce con ! Et qu’est-ce qu’il bande ! »
Elle est en train de craquer, Karine !
– Allez encore trente secondes, c’est mon jour de bonté !
– Je peux les embrasser ?
– Non, se force-elle à répondre !
Elle est à deux doigts de craquer et de précipiter sa bouche vers la bite tendue comme un arc, mais elle se reprend.
– Bon allez, fin de la récréation, tourne-toi on va s’occuper de ton cul.
L’homme s’allonge sur le lit et lève les jambes.
– Ah, bon, tu préfères ça comme ça ? C’est pas un problème.
– Tu veux que je lui fasse ? Propose Anna.
– Non laisse !
Ce n’est pas que la chose passionne follement Karine mais en s’occupant du cul de Jérôme, elle ne sera pas tentée de déborder le programme qu’elles se sont fixées.
Alors un peu de gel intime pour tartiner la rosette, un préservatif autour du gode pour que ça glisse mieux. On approche le machin du trou du cul et ça rentre de suite. Il ne reste plus qu’à faire aller et venir.
– Anna, joue un peu avec ses pinces pendant que je l’encule !
La petite séance dure ainsi plusieurs minutes avec un Jérôme complétement pâmé qui ne sait dire que des « Oh » et des « Ah » et qui de débande pas.
Karine se décide à retirer le gode, elle le fait très rapidement mais le remet aussitôt, Jérôme qui n'avait pas prévu la manœuvre râle de plaisir. Nouveau retrait, nouvelle intro, nouveau râle. Le retrait suivant est définitif.
- Regarde ce que t'as foutu, le gode est plein de merde maintenant !
- C'est juste sur la capote...
- Je m'en fous, t'es un cochon, nettoie moi ça avec ta langue de porc.
Il l'a fait, il avait même l'air d'apprécier, d'ailleurs il bande et les yeux de la femme sont fascinés par cette belle bite.
« Merde, après tout, on ne vit qu’une fois ! »
Alors, elle se précipite sur le membre de l’homme et après en avoir gouté le gland du bout de sa langue, embouche tout ce qu’elle peut avant de le faire aller et venir entre ses lèvres.
Deux minutes après du sperme dégoulinait de sa bouche.
« Merde, j’aurais pas dû le faire jouir comme ça, j’aurais dû me faire baiser, c’est malin je suis toute excitée maintenant ».
– Viens me lécher ! Demande-t-elle à Anna, ça devrait aller assez vite.
L’instant d’après Anna est entre les cuisses trempées de Karine, et après avoir lapé ce sui en dégouline, s’attaque au clito impertinemment érigé. Karine jouit, ce final imprévu n’a duré que deux minutes.
Karine se précipite dans la salle de bain dans laquelle Jerome finit de se rincer la queue.
– Heu, je peux pisser ? Dit-elle.
– J’aurais aimé que tu me pisse dessus, tu me l’as proposé tout à l’heure mais tu ne l’as pas fait…
– On aura peut-être une autre occasion…
– Juste un peu quoi !
– Bon, alors juste un peu ! Approche ta bouche.
L’homme se place comme il le faut et ne tarde pas à recevoir quelques gouttes qui lui coule dans le gosier. Karine stoppe sa miction et d’en va la terminer dans la cuvette.
– C’était délicieux ! Commente Jérôme.
– Bien sûr que c’est délicieux, qu’est-ce que tu crois ?
A suivre
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