Lundi 19 juillet 2021 1 19 /07 /Juil /2021 07:44

La reine Russo - 5 – Les tueurs de Vargala par Nicolas Solovionni

 

Mat Stamp

Boniface

 

Revenons un peu en arrière, sur Vargala.

 

Boniface, ce n’est d’ailleurs pas son vrai nom, mais personne ne le connaît, est un traîne-savates comme il y en a dans tous les coins mal famés de la galaxie, il survit de flibustes diverses et de petits trafics. L’espace ne l’intéresse plus d’autant qu’aucun capitaine n’irait enrôler un personnage aussi douteux.

 

Il reste souvent des heures à « La spirale », établissement moitié bistrot, moitié bordel, moitié restau médiocre, ce qui, le lecteur l’aura remarqué, nous fait trois moitiés.

 

Ce jour-là, Boniface y remarque un bonhomme arborant sa veste de capitaine de vaisseau, pratique désuète en ces lieux.

 

« Peut-être un coup à faire ? »

 

Il s’approche.

 

– Bonjour, vous êtes bien Muller ? Bluffe-t-il

– Non Karlson ! Capitaine Karlson !

– Ah ! J’ai confondu ! Je ne vous ai jamais vu ici !

– Non, je n’étais jamais venu, on s’est posé au plus près, l’équipage a été décimé par une bande de folles.

– Une bande de folles ? Ah, racontez-moi, parfois ça fait du bien de parler ! Je vous paie à boire ?

– Un conard de notre équipage s’est fait draguer par une bonne femme qui voulait s’enfuir de sa planète. Elle voulait payer son voyage avec quoi ? Je vous le donne en mille ?

– Dites voir !

– Le « Globo de Khar » !

– Rien que ça ! Répondit Boniface qui n’avait jamais entendu parler de l’objet.

– Et alors ?

– Alors, les nanas nous ont encerclé, on leur a rendu la pierre et refilé le voleur.

– C’est ça qui a décimé l’équipage ?

– Non ! On a failli avoir une mutinerie, pour ne pas perdre la face, le capitaine…

– Ce n’était pas vous, le capitaine ?

– Attendez, le capitaine a pris la tête d’une expédition punitive, ça a été un massacre, le capitaine a été tué. Ceux qui comme moi n’avait pas participé ont été gazé et fait prisonniers quelques semaines.

– Eh, bien ! Et vous comptez faire quoi ?

– J’en sais rien ! J’avais proposé une solution intelligente au capitaine, il ne m’a pas écouté et a préféré affronter ces furies sous la pression…

– C’était quoi, la solution intelligente ?

– Revenir avec un commando de mercenaires et embarquer le diamant. Mais maintenant c’est foutu, le vaisseau est avarié et ce qui reste de l’équipage ne vaut plus grand chose.

 

Boniface réfléchit, puis se livra à ce qu’il savait faire de mieux, le bluff :

 

– Admettons que je vous trouve un armateur qui vous fournirait un vaisseau et des hommes ?

– Vous en connaissez un ?

– Peut-être, peut-être ! Vous m’avez dit que c’était quelle planète ?

– Mijarka

– Et le nom du diamant ?

– Le « Globo de Khar »,

– Je vais voir ce que je peux faire ! On se retrouve demain, ici même heure ! Surtout n’en parlez à personne, il ne faudrait pas qu’on se fasse doubler !

– Motus et bouche cousue ! Mais vous m’aviez promis à boire…

– Mais bien sûr, Gundula apporte une bière à mon ami !

 

La pulpeuse Gundula s’approcha en mettant pratiquement ses nichons sous le nez de Karlson.

 

– Je peux te donner autre chose, beau brun, un moment avec moi, ça te tente ?

– Vous êtes une femme ou une transsexuelle ?

– Mais non, je suis une vraie femme.

– Vous ne savez pas où je peux trouver des transsexuelles ?

 

Gundula s’éloigna en haussant les épaules, mais Boniface s’empressa de lui fournir une adresse…

 

C’est ainsi, qu’un peu plus tard, Karlson montait avec Riquita, la belle transsexuelle et malgré ses promesses de  » Motus et bouche cousue » y alla de ses confidences sur l’oreiller. Mais ça Boniface ne le sut jamais.

 

Boniface s’empressa de se renseigner, effectivement le « Globo de Khar », était une pierre d’une valeur inestimable.

 

Ils étaient combien à connaître l’endroit où se trouvait la pierre ? Ce qui restait de l’équipage, ça ne faisait pas grand monde, mais trop de monde quand même.

 

Le lendemain Boniface rencontrait Herbert, l’un des gros caïds locaux. Celui-ci écouta son interlocuteur avec intérêt.

 

– Si le mec ne fabule pas, ça peut être intéressant, voilà ce que tu vas faire…

 

Boniface est de nouveau en présence de Karlson :

 

– J’ai trouvé un armateur et une équipe de quinze mercenaires…

– Quinze c’est peut-être un peu juste l

– Ah ?

– Cinq de plus, ce serait déjà mieux !

– A mon avis, c’est négociable, mais ça fait des parts en plus à distribuer !

– On ne sera pas obligé de leur dire la valeur de ce qu’on va chercher !

– T’es un malin, toi !

– Hé !

– Y’a juste un problème, faudrait pas qu’on se fasse doubler par l’un des membres de ton équipage qui se mettrait à bavarder !

– Bien sûr ! Répondit Karlson, ignorant où son interlocuteur voulait en venir.

– Alors on va faire simple ! L’armateur va embaucher tout ce petit monde sur un de ses vaisseaux réguliers. Pendant qu’ils seront dans l’espace, ils ne bavarderont pas !

– Génial !

– Pour ça il me faut la liste de ces gens-là avec leur trombine et tout le reste.

– O.K. Je télécharge ça de l’astroport et je te le transfère.

 

Une fois en possession de la liste Herbert s’en alla rencontrer le lieutenant Jiker

 

– On va avoir un petit nettoyage à faire, on aimerait compter sur ta discrétion, voilà la liste !

– C’est qui ces gens ?

– Des gens qui en savent de trop sur une chose que je ne peux pas dire !

– C’est d’un clair !

– Tu veux combien ?

– Tu ne crois pas que tu exagères un peu !

– Il n’y aura pas de vendetta, ces gens sont inconnus ici !

– Quand même, t’y va fort !

– Combien tu veux ?

 

Anabelle Jiker annonça un chiffre !

 

– Ça me parait correct

 

Le lieutenant Jiker n’était pas vraiment fière de ce qu’elle venait de faire, mais venait d’empocher un joli paquet de fric.

 

« Ce mec est trop dangereux, il faudra qu’un jour je trouve le moyen de le supprimer de la circulation ! » se dit-elle avant de penser à autre chose.

 

Herbert avait maintenant le champ libre.

 

Il avait toujours eu du flair et sentait bien ce coup. Du flair et le goût du risque, il avait déjà investi beaucoup dans cette affaire en soudoyant le lieutenant Jiker, et il en investirait d’autres… Evidement il n’entrait nullement dans ses intentons de partager quoi que ce soit avec Boniface, mais cet aspect des choses n’avait rien d’urgent.

 

Herbert n’aimait pas se salir les mains, le sale boulot; il le faisait faire par d’autres. Pour cette opération, ce serait Davenport, un individu cruel et sadique mais respectant les ordres comme un bon petit soldat.

 

Le massacre pouvait commencer, les deux hommes choisirent d’attendre à l’hôtel le plus près de l’astroport, le plus près dans les bas prix.

 

Ils attendirent Wong dans le petit salon, le soûlèrent de paroles en lui faisant croire qu’il serait embauché lui et ses camarades sur un cargo de lignes à condition qu’il raconte ce qui était arrivé au reste de l’équipage.

 

Wong confirma donc une partie des dires de Karlson, une partie seulement, car il ne savait pas tout, mais néanmoins suffisamment pour qu’Herbert se sente conforté sur la faisabilité du projet.

 

Bien sûr on lui demanda où étalent ses collègues, trois d’entre eux pensionnaient ici, pour les deux autres, il ne savait pas.

 

Les tueurs à qui Davenport avait sous-traité le travail entrèrent en action le soir même, éliminant Wong et trois de ses compagnons. Ce fut ensuite le tour de Karlson.

 

– Il en reste deux, un mec et une femme, écumez les hôtels, ils ne doivent pas être bien loin.

 

Limay leur échappa deux jours avant de se faire coincer, mais ils ne trouvèrent pas Greta.

 

Fin du flashback

 

Comme je m’y étais engagé, Greta avait trompé les contrôles de l’astroport avec un simple badge de bagagiste et se reposait dans une cabine de mon vaisseau

 

Bon, c’est pas tout ça, mais je fais comment pour identifier les conards qui ont éliminé Karlson et ses compagnons ?

 

Un petit tour au cosmodrome, parce qu’on ne sait jamais.

 

Prenant prétexte de me rendre à mon vaisseau, je cheminais sur le tarmac et relevais les immatriculations des spationefs posés là.

 

Il n’y en avait pas tant que ça, hormis deux vaisseaux, tous étaient des cargos indépendants, j’en connaissais certains appartenant à des collègues, pour les autres quelques petites vérifications s’imposaient.

 

Deux astronefs m’intriguaient, l’un était un vaisseau de ligne qui apparemment n’avait rien à faire ici, l’autre était un bâtiment de petite taille, trop petit pour faire cargo, peut-être un navire militaire recyclé.

 

Je montais à bord de mon vaisseau et me connectais à l’ordinateur de la capitainerie afin de vérifier ce que je voulais savoir.

 

Les cargos appartenaient tous à des capitaines ou à des armateurs répertoriés, ils faisant régulièrement escale ici, pour certains la planète constituait même leur port d’attache. L’un deux était le Mytra, le vaisseau de Karlson, le nom de l’armateur domicilié sur une autre planète ne me disait rien du tout, il faudrait un certain temps pour que celui-ci soit mis au courant de ce qu’il était advenu de ses équipages. Le vaisseau avait été placé sous séquestre provisoire et vu de l’extérieur me paraissait plutôt joli.

 

Les informations concernant le vaisseau de ligne ne montraient rien de suspect. Quant au spationef léger, je notais le nom et l’adresse de son propriétaire un certain Kaloum.

 

L’endroit était une espèce de drugstore où l’on pouvait acheter tout et n’importe quoi. Je n’y avais jamais foutu les pieds.

 

Il avait une vieille bonne femme derrière le comptoir assez revêche, je l’abordais au flan :

 

– Vous n’auriez pas des réacteurs dorsaux ?

– Non, on a pas ça ici, il faut aller chez Innaritu, près du cosmodrome.

– J’étais venu il y a longtemps ici, il y avait un gars qui s’appelait Kaloum, je crois !

– Il n’est plus là !

– J’aurais bien aimé le revoir !

– Vous voulez autre chose ?

– Vois ne sauriez pas où je peux le trouver ?

– C’est un drugstore ici, pas une agence de renseignements.

– Vous êtes très aimable, vous,?

– Je sais, c’est mon image de marque.

 

J’ai pensé un moment l’amadouer avec quelque argent, mais flairant une piste et voulant éviter de me faire remarquer, j’ai préféré faire profil bas.

 

Je contactais Dyane, lui faisait part de mes investigations et lui demandais d’aller draguer à la capitainerie pour essayer d’avoir des renseignements complémentaires.

 

– Il va encore falloir que je lui fasse une pipe ?

– Ben oui !

– J’irais à la même heure que l’autre fois, je me suis tapé un ticket avec un petit gros !

– Génial.

 

Le « petit gros » parait enchanté, ravi de voir arriver Dyane, laquelle s’est fendue de son plus beau sourire.

 

- Content de vous revoir ! Lui dit Rudy !
- Mais moi de même ! Répondit Dyane avec un sourire canaille.

– Le renseignement que je vous ai refilé l’autre jour, ça vous a servi ?

– Sauf que le mec en question s’est fait trucider, mais comme je n’aime pas les affaires louches, j’ai pas cherché à comprendre. Mais bon, je viens pour tout autre chose, j’ai envie de me mettre à mon compte.

– Ça ne marche plus avec Stoffer ?

– Si, il est charmant, mais j’aimerais être ma propre patronne. Y’a pas un vaisseau à vendre en ce moment ?

– Non !

– Le vaisseau de ligne, là-bas c’est un vrai vaisseau de ligne ?

– Ben, oui !

– Et qu’est-ce qu’il fait ici ?

– Un truc à touristes, ils viennent s’encanailler en restant un jour ou deux sur une planète de malfrats !

– Ah ! Et le machin là-bas, c’est quoi ? Dit-elle en pointant son doigt vers la vitre.

– On ne sait pas trop, ce n’est pas un cargo, il n’y a pas de cale, il bouge de temps en temps.

– Vous croyez que je pourrais l’acheter ?

– Un vaisseau sans cale ? Pourquoi faire ?

– C’est rapport au prix, ce ne doit pas être très cher !

– J’en sais rien !

– Il faudrait que je contacte le propriétaire !

– Je suis désolé, seuls les capitaines et les armateurs ont accès à ces informations !

 

Rudy savait pertinemment ce qu’il faisait, ses yeux exprimait la concupiscence. Dyane n’avait plus qu’à entrer dans son jeu.

 

– Même contre une pipe ?

– Je peux faire un effort !

– Sauf que le nom du propriétaire ne me suffira pas, je veux tout savoir ! On joue cartes sur table !

– J’aurais pas d’ennuis ?

– Mais non ! On fait ça où ?

– Ici, je vais fermer le bureau, mais comme normalement je n’ai pas le droit de communiquer ce genre d’information, je vais être un peu plus exigeant

– Et en quoi consiste ces exigences.

– Ben tu te mets à poil et je te baise !

– Ben voyons…

– C’est à prendre ou à lécher !

– A lécher ?

– Hi ! Hi !

– Non on se donne un quart d’heure ?

– Vingt minutes !

– Non mais c’est tout, oui ? On va dire un bon quart d’heure.

 

Et sans autres formalités, Dyane se dévêtit mais sans se presser au contraire de Rudy qui se déshabilla à la vitesse d’un cheval au galop.

 

Sa bite était déjà droite comme un étendard, il avança ses mains afin de peloter les seins de la belle mature !

 

– Oh que c’est beau, que c’est doux, que c’est excitant.

 

Dyane se laissa caresser sans broncher, elle ne dit rien non plus quand la bouche de l’homme entra en action afin de lui lécher les tétons.

 

« Bon, dans un quart d’heure ce sera fini ! Patience ma fille, patience ! »

 

– Oh, qu’est-ce que tu bandes bien ! Elle est trop belle ta bite

 

« Extrait du manuel de la parfaite escort girl : toujours complimenter les mecs sur leur bite, ça les rend heureux ! »

 

– Hé ! Ma foi je ne me plains pas !

 

RussoE1Elle tripota le membre quelques instants puis l’imbiba de salive avec sa petite langue agile, avant de sucer le gland, elle se rappela alors que la dernière fois, il avait apprécié qu’on lui doigte le trou du cul.

 

Alors elle doigta !

 

Dans d’autres circonstances, elle aurait demandé à l’homme s’il était bisexuel, mais elle ne voulait pas l’embarrasser, elle se contenta de doigter, un second doigt rejoignit le premier, puis un troisième, L’homme en hennissait de plaisir.

 

« Pendant que je m’occupe de lui, il ne me fout pas ses sales pattes partout ! »

 

Mais doigter de la sorte peut être fatigant et même donner des crampes, alors il fallut bien que Dyane retire ses doigts.

 

– Hum c’était bon ! Tu me suces un peu avant le final ?

– Mais certainement, milord !

 

Sa bite était grosse, ce qui n’était pas pratique pour la pipe, Dyane n’ayant pas une bouche d’avaleuse de sabre, alors elle fit comme la fois d’avant, balayage du gland avec le bout de la langue, léchage de la hampe, gobage des testicules.

 

Le temps passe vite quand on fait du sexe, Dyane n’avait pas regardé l’heure mais subodorait que le temps qu’ils s’était donné arrivait à son terme.

 

– Bon, maintenant tu peux me prendre ! Dit-elle en se mettant en levrette sur le fauteuil visiteurs.

– Je t’encule ?

– Non, mais tu crois que c’est la fête, laisse mon cul tranquille !

– Même avec un petit billet ?

– Me prendrais-tu pour une pute ?

– Je n’ai rien contre les putes ! Baiser pour avoir un renseignement ou baiser pour de l’argent quelle différence ?

– Alors d’accord, je suis une pute, mais tu vois la pute aujourd’hui, elle n’a pas envie de se faire enculer ! O.K. ?

– Une autre fois, alors ?

– Bon, tu me la fous dans ma chatte ta grosse queue ?

– On arrive, on arrive.

 

Rudy la pilonna quelques minutes, Dyane ne mouillait même pas et ne se donna pas la peine de simuler une quelconque jouissance. L’homme finit sa petite affaire en quelques minutes, jouit avec un grognement de gorille, et s’essuya la zigounette avec un mouchoir jetable.

 

– Ça fait du bien par où ça passe ! Commenta-t-il de façon fort originale, vous en conviendrez.,

– Alors tu me racontes quoi ? Demanda Dyane en se rhabillant.

– Eh bien voilà : le propriétaire est un fantôme, personne ne sait où il est passé et s’il existe encore. Le vaisseau ne vogue pas souvent, mais quand il le fait, ce n’est pas toujours le même capitaine et à mon avis ce sont probablement des prête-noms.

– C’est tout ?

– Tu vas faire quoi avec ces renseignements ?

– Ah, ah, et t’as vraiment rien d’autre à me dire ?

– Si, le vaisseau part dans quatre jours, un type agissant au nom du proprio a demandé un check-up !

– T’as le nom du capitaine ?

– Harnoncourt !

– Ben voilà !

 

« Qu’est-ce qui faut pas faire pour avoir un petit renseignement ! »

 

Je connaissais Harnoncourt de réputation, mais ne l’avais jamais fréquenté, un excellent capitaine à ce qu’on disait, mais froid, peu communicatif et imbu de sa personne. Je n’étais donc guère avancé d’autant qu’il ignorait probablement l’objectif final de la mission. En revanche, il en connaissait forcement la destination. Mais comment le faire parler ?

 

Je me procure sa photo en 3D et il me vient l’idée d’aller traîner dans les bars qu’il était susceptible de fréquenter. Après en avoir visité quelques-uns, j’entre au Majestic qui malgré son nom n’a rien de majestueux. Pas d’Harnoncourt dans l’établissement, mais je tombe en arrêt devant un bonhomme dont le visage me parle !

 

Bien sûr qu’il me parle, ce mec est l’un des deux tueurs de Karlson que j’ai vu sur la vidéo, il a plutôt le profil d’un exécuteur de basses besognes que celui d’un décideur. Je prends le risque de l’aborder :

 

– Capitaine Stoffer ! Me présentais-je.

– Davenport ! Que me vaut cet honneur ?

– J’ai besoin d’un gars comme vous pour une mission un peu dangereuse.

– Ah ! Ici ?

– Non, faudrait embarquer…

– Ça aurait été avec plaisir, mais je ne suis pas libre, j’ai un engagement.

– Tant pis, on n’en parle plus ! Je vous paie un verre ?

 

Après deux verres, le type semblait ravi d’avoir un nouvel interlocuteur, mais il n’était pas complètement idiot et paraissait faire attention à ce qu’il disait. J’attendais le moment propice pour demander l’air de rien :

 

– T’embarques sur quel vaisseau ?

– Le Serpentaire !

 

Je lui offrais un dernier verre et le laissait planté-là en lui affirmant que je regrettais beaucoup que nous n’ayons pu faire affaire.

 

J’allais ailleurs et consultait ma liste des vaisseaux en instance.

 

Bingo !

 

Le Serpentaire est le nom du spationef militaire recyclé.

 

Donc le puzzle s’assemble : un commando dirigé par je ne sais qui, va décoller en direction de Mijarka, il y aura à son bord le tueur de Karlson. Ils vont donc tenter par la force de s’emparer du précieux caillou.

 

La solution est donc toute simple, il me faut arriver avant eux, prévenir cette Reine Russo et ensuite on improvisera.

 

Une petite journée pour rassembler l’équipage et nous voilà partis. J’ai raconté à ma technicienne de bord que notre nouvelle mission serait sans doute dangereuse, du coup elle s’est défilée. Je pu donc attribuer le poste à Greta.

 

Comme le veut une certaine tradition, après que le vaisseau soit passé dans l’hyperespace, je trinquais dans ma cabine avec mes deux adjoints. Le sexe fait partie du quotidien des cosmonautes, mais j’estimais que ce n’était pas à moi de prendre d’initiatives en ce domaine.

 

Après deux verres, Dyane se mit à raconter avec force détails sa partie de jambes en l’air avec Rudy, le fonctionnaire de l’aéroport.

 

– C’est pas possible d’avoir une bite aussi grosse, pas facile de sucer un machin pareil, mais quand je lui ai dit qu’elle était belle, il était content comme tout.

– Et après il t’a baisé ? Demande Nerren ?

– Ben oui, je suis passé à la casserole !

– T’as joui ?

– T’es pas un peu malade, non ?

– T’es en manque, alors ?

– Pourquoi ? Tu veux me proposer tes services ?

– Un service trois pièces, oui !

– Et avec le mien, ça fera un service six pièces ! Intervenais-je bêtement.

– Oh ! Vous m’avez l’air bien excité, les garçons !

– On n’est pas excité, on a envie de te caresser !

– Et si je ne veux pas ?

– On s’arrangera entre hommes, qu’est que tu en penses, Ajas ?

– Pourquoi pas ? Répondis-je, mais c’est dommage, moi j’aurais bien vu un truc à trois.

– Bon, je m’en voudrais de vous contrarier, déshabillez-moi, les garçons !

 

Je sens que Nerren est un peu déçu, il est bisexuel mais à une nette préférence pour les messieurs. Moi je ne le suis qu’un tout petit peu, mais je l’ai déjà dit !

 

Donc nous déshabillons la belle Dyane de conserve qui se laisse faire avec le sourire.

 

– Vous ne croyez pas que vous allez rester habillés ! Nous lance-t-elle !

 

Et quelques instants après nous étions tous les trois, nus comme des grenouilles.

 

Evidemment (pourquoi « évidemment », d’abord ?) je me précipite sur ses seins que je connais par cœur mais dont je ne sais me lasser. Nerren nous tourne autour et finit par se positionner derrière moi et me pelote les fesses. Quel cochon celui-ci !

 

Et tandis que ma langue a remplacé ma main sur les nichons de ma navigatrice, Nerren ne trouve rien de mieux à faire que m’introduire deux de ses doigts dans mon troufignon. Bien sûr je me laisse faire, ne détestant pas ce genre de chose.

 

Dyane se libère de mon étreinte

 

– Sucez-vous les garçons, j’adore voir ça !

RussoE2

Elle s’assoit, branle un peu la belle bite de Nerren et me la tend. Voilà qui n’est pas un problème, je la prends dans ma main, la caresse puis la porte en bouche. J’adore sucer des bites, c’est doux, suave, exquis et si pervers. Je me régale, je bave, je vais partout, le gland, la hampe, et même un petit peu les couilles. Je fais travailler ma langue et mes lèvres, je suis aux anges et je bande comme cochon !

 

– T’aime ça sucer des bites, hein pédé ! Me lance-t-elle.

– Et pas qu’un peu !

 

Dyane s’en va se coucher sur le bord de la couchette, les jambes dans le vide, bien écartées. La vue sur sa minouche est d’autant puis troublante, qu’elle y porte la main et commence à se palucher

 

On ne laisse pas une dame dans cet état quand on est avec elle, n’est-ce pas ? Je me précipite donc, je m’accroupis et fait entrer mes doigts dans cette divine cavité, ce n’est que très légèrement humide, mais au fur et à mesure que je la doigte, la mouille se met à couler d’abondance, tandis que la miss pousse des petits cris de plaisir.

 

Nerren revient derrière moi et me lèche le fion, il faut bien varier les plaisirs ! Je sens soudain que quelque chose veut entrer ! Ma parole, cet énergumène semble vouloir m’enculer ! Il aurait pu demander quand même, qui c’est le capitaine sur ce vaisseau ?

 

J’ai l’air de rouspéter, mais j’adore ça, d’autant que le mec n’a rien d’une brute. Il nous fait ça en douceur… et profondeur

 

Et tandis que Nerren me bourre, je continue à me régaler du jus de chatte de Dyane qui commence à gigoter et haleter de façon caractéristique

 

Je lui porte l’estocade en ciblant son clitoris. Elle braille, elle mouille, elle n’en peut plus, mais elle récupère vite.

 

– Baisez-moi, les garçons !

 

Moi je veux bien, mais on fait comment ? Ben on improvise et Nerren sort sa bite de mon cul pour la donner à sucer à la navigatrice qui s’en régale sans en vérifier l’état. Et alors que je m’apprête donc à la pénétrer, la voilà qui relève ses jambes, m’indiquant par-là sans me le dire qu’elle préfèrerait que j’entre par la porte de derrière. Pas de problème, entre enculés on ne peut que se comprendre.

 

Je sodomise Dyane en cadence, tandis que sa bouche se remplit du sperme de Nerren. Joli tableau ! J’accélère la faisant miauler de plaisir et je finis par jouir dans son cul. Je lui donne ma bite à nettoyer, il y a du sperme qui dégouline et un peu petit peu de merde, mais elle adore ça, la cochonne !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eros Cosmos
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Lundi 19 juillet 2021 1 19 /07 /Juil /2021 07:40

La reine Russo - 4 – La punition de Lizda par Nicolas Solovionni

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Le récit de Yolaina

 

La reine Russo n’est ni méchante, ni sadique, mais elle aime bien s’amuser à faire souffrir sans exagération les filles qui lui ont désobéies. En fait si la faute était grave, c’était direction : le bagne. Mais en ce qui concerne Lizda, la reine n’avait manifestement nulle envie de l’exiler malgré la gravité de son forfait.

Alors voilà, j’ai été chargée de rassembler quatre-vingts filles, je les ai choisies au hasard, des gardes, des domestiques, des femmes de la cour, un peu de tout. Elles étaient d’abord là pour assister au spectacle.

 

Une table était dressée, pleine de victuailles avec au centre le trône de la reine, et à ses côtés deux de ses favorites. Derrière elles huit filles de la garde, discrètement armées et prêtes à intervenir en cas de problème, mais il n’y aura pas de problème.

 

La reine prend brièvement la parole :

 

– Lizda a commis une faute très grave, elle a voulu échanger une place sur un vaisseau de gangsters contre notre Globo de Khar. J’aurais pu l’envoyer au bagne ou pire encore, mais le pardon et la magnanimité font, vous le savez bien partie de mes valeurs. Aussi elle va souffrir et sera humiliée, mais ensuite une nouvelle chance lui sera donnée. Allez, fi de beaux discours, place au spectacle !

 

On fait venir Lizda, complètement nue, à quatre pattes et en laisse, elle se prosterne devant la Reine.

 

– Alors, grosse salope, tu sais ce qui va t’arriver ?

– Je vais être punie, votre grâce !

– Et je vais me régaler de tes souffrances.

 

La reine scruta alors l’assistance et pointa son doigt vers une des domestiques de la cour, elle devait être assez nouvelle, la reine ne se souvenant pas l’avoir déjà aperçue.

 

– Toi viens ici et passe sous la table ! Tu vas me lécher la chatte pendant tout le spectacle.

 

La fille s’approcha sans broncher et disparut sous la nappe..

 

– Et maintenant Lizda, tu vas me désigner deux filles de ton choix, ils souffriront en même temps que toi. Je sais c’est profondément injuste, mais c’en est que davantage excitant. Allez désigne-moi deux nanas, si elles ne sont pas contentes, elles n’auront qu’à s’en prendre après toi, quand on fait des conneries on les assume.

 

Lizda désigne donc deux femmes parmi les spectatrices, un peu au hasard, je dis un peu, car, pas si folle, elle évite malgré tout de choisir des filles qu’elle connait de vue.

 

Clélia est une petite blonde au nez pointu, toute étonnée de se voir désignée, elle semble chercher du secours chez ses voisines.

 

– Avance, salope ! Lui crie Nysis, mon adjointe qui a été choisie par la reine pour être maîtresse d’œuvre du spectacle. Nysis est une grande rousse aux long cheveux bouclés, c’est une belle femme mais je me méfie un peu d’elle, la sachant intrigante.

 

Moi, je suis chargée de superviser tout ça..

 

La seconde fille s’appelle Nara, une grande brune, très bien faite, elle avance en lançant un regard de haine à Lizda.

 

RussiDNysis fait se déshabiller les deux filles, leur attache les cheveux, leur passe un collier de chien muni d’une laisse autour du cou et leur demande de se tenir côte à côte.

 

– Voilà, et maintenant vous ne bougez pas d’un poil, sinon; on va être obligé de vous tenir. Lizda rapproche-toi et gifle-moi ces deux morues !

 

La pauvre Lizda, n’hésite même pas, elle sait déjà qu’elle s’est faite deux ennemies, alors elle balance une paire de gifles à chacune des nanas. Clélia se retient de pleurnicher tandis que Nara joue les bravaches .

 

– Plus fort ! Ce ne sont pas des gifles, ça, ce sont des caresses. Recommence et crache-leur dans la gueule.

 

Qu’à cela ne tienne, on refait, cette fois Clélia ne peut retenir ses larmes, tandis que Nara perd un peu de sa superbe.

 

– Bon maintenant, Clélia et Nara vous allez prendre chacune une bougie et faire couler de la cire sur les nichons de la pétasse.

 

Manifestement elles ne savent pas trop comment procéder, c’était un peu ce qui était prévu.

 

– Bon je vous montre ! Leur dit Nysis.

 

Elle s’approche de Clélia, la bougie dans la main, la fille recule d’un pas.

 

– Nara passe derrière elle et empêche-la de bouger.

 

Elle ne peut plus reculer, mais elle gigote.

 

– Ecoute-moi bien, salope, moins tu te laisseras faire, plus ça se passera mal ! Alors maintenant tu restes tranquille !

 

Elle essaie, mais elle est terrorisée, la bougie coule sur sr ses seins, elle crie un peu sans doute surprise que la brulure soit à peine perceptible. Nysis ne cesse que quand les tétons de la blonde sont entièrement recouverts de cire.

 

Ensuite les deux filles sont invitées à faire subir le même traitement à Lizda qui accepte le supplice sans broncher mais avec pas mal de vilaines grimaces.

 

Quant à Nara, c’est Nysis et Lizda qui viennent lui enlaidir sa jolie poitrine en faisant couler d’abondance la cire. La fille supporte, les yeux dans le vague, s’efforçant de penser à autre chose.

 

Une fille apporte alors sur un plateau d’argent, douze pinces munis de poids. Pourquoi douze ? Pour qu’il y en ait pour tout le monde ! Après qu’on leur a retiré les croutes de cire, chacune des trois filles se retrouve avec une pince à chaque téton et une autre aux lèvres vaginales. Réactions diverses, quand ça pince, ça pince, Clélia essaie de ne pas montrer les larmes qui lui viennent aux yeux.

 

On demande ensuite aux trois soumises de se mettre à quatre pattes, l’une derrière l’autre et de tourner dans l’espace situé devant la table de la reine. Evidemment le cheminement est pénible avec les poids tirant sur les pinces et étirant douloureusement les chairs.

 

Pour les faire avancer convenablement, Nysis s’est saisie d’un léger fouet avec lequel elle flagelle allègrement le derrière de ces demoiselles, ce qui les fait hurler comme de bien entendu.

 

J’avoue que le spectacle de ces trois belles plantes avançant en montrant leurs jolies fesses qui rougissaient un peu plus à chaque tour, m’excitait terriblement.

 

Après avoir fait relever les trois suppliciées, Nysis demande à Nara d’immobiliser Lizda en lui bloquant les bras par devant, puis le fouet entre de nouveau en action striant son dos de trainées rouges. La pauvre victime crie à chaque coup et son visage se noie de larmes. Mais elle sait rester digne.

 

Lizda croit son supplice terminé quand Nysis baisse son fouet, mais ce n’est qu’une petite pause, l’immobilisation se fait maintenant par derrière, et quand la fille comprend que l’on va lui viser les seins, elle articule un pauvre :

 

– Non, pitié !

 

Mais elle n’insiste pas sachant que cela est complètement inutile, alors elle tente de prendre son mal en patience le ponctuant de cris et de pleurs, tandis que sa jolie poitrine se couvre de zébrures cramoisis.

 

Changement de rôle, c’est maintenant Lizda qui immobilise Nara qui sort de l’épreuve complètement épuisée, en jetant un regard de profond mépris à ses tortionnaires.

 

Quant à Clélia, pour l’instant spectatrice, elle est complètement paniquée, sachant pertinemment ce qu’il l’attend. Si Nysis se l’est gardée pour la fin, ce n’est pas par hasard, c’est pour jouir de son appréhension.

 

– Non, laissez-moi ! Gémit-elle.

– Laisse-toi faire, je vais essayer de ne pas frapper fort.

 

Elle a alors l’idée de simuler un malaise, Mais Nysis n’est pas dupe.

 

– Ramassez-moi cette trainée et immobilisez-là, elle va voir ce qui en coute de jouer la comédie.

 

Nara et Lizda la remette debout et l’immobilise en lui tenant chacune les bras écartés. Nysis peut maintenant fouetter, l’objectif n’étant pas d’envoyer la fille à l’infirmerie, elle modère ses coups, mais ça reste une flagellation, et ça fait mal.

 

Le supplice terminé, elle retombe comme une chiffe molle et se met à chialer comme une madeleine.

 

– Si vous avez envie de pisser, pissez-vous dessus ! Dit alors Nysis.

 

Nara et Lizda se regardent incrédules, Clélia n’a rien entendu.

 

– Non ? Alors trois volontaires !

 

Tout cela était prémédité puisque ce sont trois femmes membre de la garde qui s’approchent.

 

– Vous trois étalez-vous par terre et bouche ouverte !

 

Pas difficile de comprendre ce qui va se passer, d’autant qu’après les morsures du fouet ce genre de fantaisie apparait aux yeux des participants comme quelque chose de bien bénin mais n’empêche que ça participe au spectacle !

 

Les trois filles sont maintenant couchées sur le dos, y compris Clélia qui semble en ce moment hors du temps. Les gardes viennent s’accroupir au-dessus des visages des soumises et se mettent à pisser dans un ensemble parfait. Lizda et Nara en avalent un peu, manifestement, elles ont déjà pratiqué ce genre d’amusement. Clélia reste ostensiblement la bouche fermée, Nysis s’en aperçoit mais à l’intelligence de ne pas réagir.

 

Seule la garde qui compissait sur Lizda reste en place. Elle avance son bassin de quelques centimètres, son anus s’ouvre, libérant un énorme étron qui atterrit sur le visage de Lizda qui se demande quoi en faire mais on lui tend un papier afin qu’elle puisse s’en débarrasser tandis que l’assistance rigole et applaudit

 

– Nettoie son trou du cul ! Ordonne Nysis.

 

Lizda se demande comment elle va s’en sortir, et se dit qu’elle peut peut-être faire semblant, mais ne voit pas trop comment. Elle ferme les yeux, approche sa langue de l’œillet brun, lèche un peu. L’épreuve lui paraît bien plus facile que ce qu’elle aurait imaginé. Elle ouvre les yeux, la demoiselle a le trou du cul tout propre.

 

– C’est terminé ! Embrassez-vous ! Demande Nysis aux trois filles

 

Clélia se jette alors dans les bras de Nara qui la console. Leur étreinte semble ne jamais devoir se terminer.

 

– Bon, ça va toutes les deux, il faut aussi embrasser Lizda.

 

Echange de regards. Nara s’approche à moins d’un mètre de Lizda.

 

– Salope ! Lui dit-elle.

– Je sais !

– Dis-le !

– Je suis une salope !

– Il faut vraiment qu’on s’embrasse ?

– Ce serait aussi bien, non ?

– J’ai plutôt envie de te cracher dans la gueule !

– Si ça peut te faire plaisir, ne te gêne pas. Répond Lizda en ouvrant la bouche.

 

Nara s’approche et crache, les deux visages sont tous près l’un de l’autre, les lèvres se rencontrent. Nara a un petit mouvement d’hésitation puis sa langue pénètre dans la bouche de Lizda. Contre toute attente les deux filles se roulent un patin baveux, les mains s’égarent, Nara mouille.

 

A ce moment-là j’étais près d’elles et j’ai entendu ce qu’elles se disaient :

 

– Salope ! Je veux que ce soir tu viennes me bouffer la chatte !

– Avec plaisir ! Répond Lizda

 

Quant à Clélia, elle ne comprend plus rien, manifestement elle se fait violence pour embrasser Lizda sur le coin des lèvres avant d’aller craquer dans un coin.

 

Les filles ont ensuite été prise en charge par les infirmières qui leur ont appliqué de quoi soulager leurs marques sur la peau.

 

– Et Lizda a repris ses fonctions ?

– Bien sûr que non, elle a été mutée aux cuisines royales.

 

Fin du récit de Yolaina et reprise du récit de Greta

 

J’ai été assez rapidement en état de repartir, mais Yolaina trouvait tous les prétextes pour me retarder, genre je manquais de vitamines et autres conneries, elle faisait de même avec les autres membres de ce qui restait de l’équipage alors que leurs blessures étaient bénignes.

 

Evidemment, Yolaina profitait de cette prolongation pour me sauter, mais ce n’était pas une corvée, loin de là ! Elle me sautait très bien et je ne restais pas inactive

 

Et un jour elle m’a posé la question que je redoutais :

 

– Et si tu ne rembarquais pas ?

– Non, Yolaina, ce n’est pas possible !

 

J’attendais qu’elle me demande d’argumenter, elle ne le fit pas, elle devait s’attendre à ma décision.

 

– O.K. Je vais réunir tes collègues, mais avant je vais te montrer quelqu’un.

 

Elle m’a conduit dans les souterrains du palais, je n’étais pas trop rassurée, elle a ouvert une porte, à l’intérieur il y avait Gazo, sa cellule était propre et apparemment il était bien nourri, cela ne l’a pas empêché de m’accueillir avec une bordée d’injures. On est reparti aussi sec.

 

– Je voulais juste que tu saches qu’il est vivant ! Mais conserve cette information pour toi, si un jour tu reviens, il sera encore en vie, j’y veillerais, cela pour te prouver que nous ne sommes pas cruelles et que tu pourras revenir sans crainte. Mais devant tes collègues je livrerai une toute autre version, il faut bien que nous nous protégions.

 

Nous avons ensuite été escorté jusqu’au vaisseau, mais avant d’embarquer, Yolaina pris la parole.

 

– Nous sommes désolées de la tournure des événements, mais je pense que vous pouvez comprendre qu’on ne s’attaque pas impunément à notre communauté, à notre reine et à nos symboles. Le dénommé Gazo, premier responsable de cette tragédie a été condamné à être mangé au cours d’une cérémonie expiatoire.

 

Je ne te dis pas la tronche de Karlson et des autres !

 

– D’autant, reprend Yolaina, que ce vol était stupide, ce bijou n’a aucune valeur marchande, il est en oxyde de zirconium amélioré, mais pour nous il est le symbole de notre communauté, il est sacré, et vouloir nous le retirer est considéré comme un sacrilège !

 

Et on est reparti avec le vaisseau, on s’est débrouillé avec les moyens du bord, c’est le cas de le dire, Karlson n’ayant aucune confiance en moi, je me suis contentée de l’assister pendant la navigation, je l’ai davantage regardé qu’assisté d’ailleurs, il me faisait un peu peur ! Quand on s’est posé ici sur Vargala, il m’a dit qu’il ne me rembaucherait peut-être pas. Voilà, voilà !

 

Fin du récit de Greta

 

– Le discours de Yolaina sur le diamant, d’après toi, c’est du bluff ou quoi ?

– Vas savoir ? Mais pourquoi cette question ?

– Oh, je demandais ça juste comme ça !

– Ben voyons !

– T’aurais pas comme une envie d’aller y voir de plus près ?

– J’en sais rien !

– Je ne te le conseille pas !

– Pourquoi ? Tu n’as pas envie de revoir ta copine ?

– Si, éventuellement, mais par contre je n’ai pas envie de me retrouver mêlée à une nouvelle histoire de vol !

– Je ne suis pas un voleur, ma chère ! Mentis-je honteusement. Bon parlons d’autre chose, je ne sais pas trop quel poste t’attribuer, on verra sur place. Sinon le plus urgent c’est de te planquer, t’as toutes tes affaires avec toi ?

– Presque !

– Tu pourras te passer de ce qui te manque ?

– Ben c’est à dire…

– Tu me fera une liste, j’irais t’acheter l’équivalent ! Je vais te planquer dans mon vaisseau, on va y aller de suite et je vais oublier de te faire enregistrer, je sais faire ça très bien ! En route !

 

J’ai mis la môme en sécurité, puis j’ai rejoint mes adjoints, Dyane et Nerren et leur ai un peu raconté tout ça :

 

– En résumé le « Globo de Khar » est peut-être sur Mijarka, mais je ne suis plus trop sûr que le tuyau soit bon ! Alors, on fait quoi ?

– Les nanas n’ont pas massacré la moitié d’un équipage pour protéger un truc en toc !

– Non, elles ont massacré la moitié d’un équipage parce qu’elles étaient attaquées.

– Les deux explications ne sont pas incompatibles. On peut tenter le coup ! Propose Dyane, mais il nous faut un prétexte pour se poser là-bas, après il nous faudra un plan !

– Pour le plan, j’ai engagé une nana qui s’est fait une copine sur place, or la copine a ses entrées dans les lieux sécurisés du château de la reine !

– Super, faudra affiner ça ! Reprend Dyane, maintenant le prétexte ? On ne va pas se pointer comme ça ?

– Je sais pas intervient Nerren, on peut simuler une avarie qui nous obligerait à nous poser ?

– Non, c’est nul ! Répond Dyane, j’ai une autre idée, un peu plus compliquée, on va essayer d’identifier les connards qui ont assassiné les membres de l’équipage, il y tout lieu de penser qu’ils veulent éviter que l’information se répande afin d’être seuls sur le coup. On expliquera à la reine qu’on est à la poursuite de ces gars-là !

– Génial !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eros Cosmos
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Lundi 19 juillet 2021 1 19 /07 /Juil /2021 07:37

La reine Russo - 3 – Greta et Yolaina par Nicolas Solovionni

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Mais la réalité fut pire, les amazones de Mijarka possédaient évidemment un écran de contrôle et quand elles virent des hommes en armes sortir du vaisseau, eurent le temps de poster une quinzaine de guerrières aux endroits stratégiques.

 

C’est ainsi qu’O’Neal à la tête d’une quinzaine de redresseurs de torts avancèrent sur le tarmac, armés jusqu’aux dents prêts à en découdre.

 

La sono locale se déclenche aussitôt :

 

– Vous n’avez aucune chance, posez toutes vos armes à terre et levez les bras en l’air ! Vous avez une minute pour obtempérer, sinon on ouvre le feu.

 

Moment de flottement !

 

– Rendez-vous ! cria O’Neal qui se rend compte de l’impossibilité de mener à bien l’opération..

 

Mais non seulement on ne l’écoute pas mais un imbécile se met à tirer sur une cible imaginaire.

 

La riposte est immédiate. Les amazones font feu. O’Neal et ses compagnons périssent dans un déluge de feu.

 

Les amazones sollicitèrent ensuite l’ouverture du vaisseau que Karlson sous la menace des canons laser, ne peut empêcher. Les filles montent à bord et gazent tout le monde avant de nous emmener devant la reine.

 

Le problème c’est que je suis à moitié dans les vapes et qu’on a beau me soutenir d’un côté, je marche en canard, et ce qui devait arriver arriva : je trébuche sur le sol de ce tarmac mal entretenu et perd connaissance.

 

Lorsque je me suis réveillée, j’étais dans ce qui devait être une infirmerie. Une nana m’informe que j’avais deux côtes de cassées et quelques contusions bénignes au visage.

 

Je me touchais et me découvrais garnie de pansements et revêtue d’un pyjama infâme.

 

Une autre arriva, c’était Yolaina la capitaine des gardes, une belle brune assez sculpturale, avec un très joli visage :

 

– Votre version ? Me dit-elle.

– Ma version de quoi ? Je ne suis qu’une petite employée sur ce vaisseau, je n’ai rien à voir avec ce qui s’est passé !

– Votre capitaine a renié sa parole !

– Encore une fois, je n’y suis pour rien.

– Il est mort !

– Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ?

– Il y avait beaucoup de monde sur ce vaisseau, vous ne trouvez pas ?

– Mais j’en sais rien, moi !

– Vous faisiez quoi sur ce vaisseau ?

– La boniche !

 

Elle m’a posé ensuite d’autres questions, rien de fondamental… Sauf celle-ci complétement incongrue, vu les circonstances :

 

– Je vous trouve très belle ! Vous allez avec les femmes ?

– Pardon ?

– Vous n’êtes pas obligée de me répondre !

– C’est quand même très intime ce que vous me demandez là !

– Donc c’est oui, sinon vous m’auriez répondu « non ».

– Quelle importance ?

– Aucune ! Mais nous allons vous garder quelques jours ! Si je peux vous aider à agrémenter votre convalescence, moi ça me plairait bien.

 

Drôlement gonflée la nana !

 

En fait la fille avait flashé sur moi, une sorte de coup de foudre, quoi ! Elle ne jouait pas la comédie, ça se voyait à la façon de me regarder.

 

Aussi quand avec beaucoup de tact elle m’a proposé de m’embrasser et plus si affinités, je ne me suis pas dérobée. Je vais peu avec les femmes, mais je n’ai rien contre non plus.

 

Donc le bisou n’a pas été chaste, il a même été très baveux. Je m’y attendais, de même ses mains baladeuses par-dessus ma veste de pyjama ne m’ont pas non plus surprise.

 

– Tu aimes les caresses ? Me demande-t-elle.

 

J’allais pas lui dire non.

 

– Enlève-moi ton machin, ce sera plus pratique.

– Moi je veux bien me mettre à poil, mais toi tu vas rester habillée ?

– Mais non, mais non ! Répond-elle.

 

RussoCL’instant d’après on était l’une contre l’autre toutes nues. Elle s’est alors jetée sur mes seins avec frénésie. Au début elle m’a fait un peu peur tellement elle semblait excitée, mais sa façon de m’agacer mes tétons a fini par me procurer de délicieux frissons.

 

Du coup je me suis senti obligée de lui rendre la politesse, ce qui n’a pas été une corvée.

 

– Je vais te bouffer la chatte ! Me dit-elle.

– Si tu veux !

 

Je m’allonge sur le lit, j’écarte les cuisses, et la voilà qui arrive. Dans la position que j’ai adoptée, je ne peux voir ce qu’elle fait, mais je sens bien sa langue me balayer la minouche. Je commence à sentir le plaisir monter en moi, il suffirait qu’elle s’occupe de mon clito afin que je démarre au quart de tour.

 

Mais il faut croire que ce n’était pas dans ses intentions immédiates, elle me fait relever un peu les jambes afin d’avoir accès à mon trou du cul et se met à me le lécher avec avidité, on ne me l’a pas fait souvent mais j’avoue que ce n’est pas désagréable. Et bientôt un doigt vient remplacer la langue et vient forer mon conduit intime, puis un deuxième doigt, puis un troisième, je ne suis pas sûre, quand on aime, on ne compte pas ! Je gémis, je halète, je transpire, cette nana va me rendre dingue.

 

Et hop les doigts s’en vont, drôle de sensation quand ils se retirent, on dirait que mon anus peine à se refermer.

 

Mais voilà qu’elle me met sous le nez un godemichet (d’où le sort-elle ?) Il est très beau, très réaliste, imitant à merveille une vraie bite avec un joli gland décalotté, il y a même la petite veine bleue qui en parcourt la hampe.

 

– Suce-le !

 

Ah bon ! Je ne vois pas quel plaisir il peut y avoir à sucer une matière synthétique, mais je suppose que ça participe au fun.

 

– Je vais t’enculer avec ! M’informe-t-elle.

 

Est-ce une question ou une intention, mais comme je ne fais aucun commentaire, Yolaina se met à enduire l’objet de gel intime (il sort d’où le gel intime ? Elle doit être magicienne !)

 

– Mets-toi en levrette, ce sera plus pratique !

 

On y va, on y va, me voici à quatre pattes sur le plumard, le cul cambré, les cuisses écartées, les orifices offerts, une vraie salope, quoi !

 

Et hop ça entre. J’entends un bruit bizarre, avant de réaliser que le gode est muni d’un vibreur intégré.

 

Maman, quelle sensation, Yolaina le fait coulisser dans mon trou du cul. Ça dure plusieurs minutes, je ne sais plus où j’en suis. J’ai des frissons partout, je miaule de plaisir, je transpire.

 

– Maintenant, retourne-toi, tiens le gode avec ta main pour ne pas qu’il sorte, on va finir en feu d’artifice.

 

Je fais comme elle a dit.

 

– Continue à le faire bouger toute seule, maintenant je vais te faire grimper aux rideaux !

 

Nous voilà presque en soixante-neuf, elle m’offre sa propre chatte que je déguste ainsi pour la première fois. Mais il ne m’est pas facile de me concentrer sur cette action, je continue à me pilonner le cul avec le gode tandis que Yolaina me titille le clito. Je ne peux pas tenir longtemps ainsi et j’éclate de plaisir.

 

Yolaina ne bouge pas, attend que je reprenne mon souffle puis me demande de m’occuper de son cul !

 

C’est la première fois que je lèche le cul d’une femme, avec les hommes je l’ai déjà fait, c’est légèrement faisandé mais ça ne me dérange pas. C’est très doux !

 

– Le gode ! Le gode ! Quémande-t-elle

 

Il est où le gode ? Je ne le vois pas ! Il s’est échappé de mon cul sans que je m’en aperçoive ! il a dû dégringoler du lit.

 

Tant pis ! Mets tes doigts !

 

Et c’est parti, je lui pilonne le cul de mes petits doigts agiles, elle se met à couiner de plaisir, finit par hurler comme une baleine, puis se jette dans mes bras et se met à m’embrasser un peu partout sans me laisser reprendre mon souffle. J’ai le visage plein de salive tellement ça dégouline. Une vraie furie.

 

– T’es trop mignonne, toi ! Me dit-elle en se calmant un peu !

– T’es gentille !

– Juste gentille ?

– Non, t’es une belle femme !

– Tu sais que j’ai envie de pipi ?

 

C’est ce qui s’appelle passer du coq à l’âne !

 

– Ben non je ne sais pas…

– T’aimerais que je te pisse dessus ?

– Ça ne me dérange pas !

– Tu voudrais gouter ?

 

Je n’ai jamais fait ça, mais j’ai fait le contraire, pisser sur des hommes pendant ma période « pute », quand un jour un bonhomme m’a demandé de lui uriner en pleine bouche, je l’ai fait, puis je me suis demandée quel plaisir il pouvait trouver à ce genre de pratique, alors j’ai voulu savoir et j’ai gouté un tout petit peu à mon propre pipi. Le moins qu’on puisse dire c’est que ce n’est pas mauvais, mais ça n’a rien non plus d’exceptionnel, on va dire qu’il y a une part de transgression, faire quelque chose de peu commun, même si la pratique semble plus courante qu’on veut bien le dire. Tout ça pour dire que je ne me voyais pas refuser, ce qu’elle me demandait, mais j’ai tenu à lui préciser les choses.

 

– Je veux bien, mais tu sais, c’est un truc que je n’ai jamais fait…

– Ce sera donc une première ! Quel honneur tu me fais !

 

Tu parles !

 

– Disons que j’avais envie d’essayer mais que je n’avais jamais eu l’occasion.

– Allonge-toi et ouvre ta jolie bouche, je vais poser ma chatte dessus et te donner à boire.

 

Un peu d’appréhension quand même ! Quelques gouttes tombent dans ma bouche, c’est salé, c’est tiède, c’est spécial.

 

– Tu aimes !

– Oui, donne-m’en encore ! Répondis-je, uniquement pour lui faire plaisir.

 

J’attends, je me rends compte qu’elle n’avait pas une grosse envie, c’était simplement le désir de jouer avec moi à ce petit jeu pervers. Elle se concentre, un petit jet me remplit de nouveau le palais, finalement on y prend gout, je le déguste.

 

Elle a terminé et vient me rouler une pelle alors que j’ai encore le gout de sa pisse dans la bouche. Quelle belle salope !

 

– A toi !

 

Je la sentais arriver, celle-là ! Il a fallu que je me concentre, j’ai cru que ça n’allait pas venir, mais c’est venu, Elle a tout bu et avec le sourire en plus !

 

On se regarde, on s’embrasse. Toujours avec autant de passion.

 

– Tu sais que je suis un peu amoureuse de toi ! Me dit-elle à brule-pourpoint.

– Et si je te disais que… non rien !

– Ben si, dis-le

– Ben moi aussi !

 

On s’est de nouveau embrassées, avec passion !

 

Ben oui les coups de foudre, ça existe, non ? Et même les coups de foudre mutuels !

 

Yolaina m’a indiqué qu’elle me présenterait à la reine. J’en avais pas grand-chose à foutre, mais je ne voulais surtout pas la contrarier.

 

J’ai donc accepté cet entretien. Ce fut assez surréaliste. Yolaina m’avait indiqué que la reine préférait me voir complètement nue, mais que je n’étais pas obligée. J’ai trouvé ça bizarre, mais je me suis pliée à cette volonté. Il fallait l’appeler « Votre grâce » et la saluer d’une simple inclinaison de la tête.

 

Alors j’ai vu la Reine, ça n’a pas duré longtemps, elle voulait me voir, simplement me voir. Moi j’étais subjuguée, la Reine Russo est une grande rousse, mature mais remarquablement bien conservée. Le visage est agréable, malicieux dirais-je. Mais il faut parler de sa tenue : en haut un gilet de cuir sans manche entrouvert sur sa poitrine nue, elle avait des seins magnifiques, des gros volumes mais qui ne pendait qu’à peine. Elle avait des bottes qui lui remontaient jusqu’aux milieu des cuisses et était parée d’une incroyable collection de colliers et de bracelets. Mais le plus surprenant était en bas, elle avait une jupette de cuir très courte, avec rien dessous et sa majesté était assise sur une chaise percée.

 

Non il n’y avait personne en dessous. Pas ce jour-là…

 

– Vous êtes une très belle femme, votre grâce ! Crus-je devoir dire.

– Il faut vous en remettre, ma petite ! Je m’entretiens, mais je suis loin d’être la plus belle femme du monde. Je voulais absolument vous rencontrer, je me demandais quelle pouvait être cette femme dont Yolaina s’était amourachée. Elle a décidément bon goût ! Il n’est pas impossible qu’un jour où l’autre je vous demande de partager ma couche. Y verrez-vous un inconvénient ?

 

J’en était gênée et esquissais un petit sourire de connivence.

 

– Je n’ai pas bien entendu votre réponse !

– Je n’y vois aucun inconvénient, votre grâce, ce sera un honneur pour moi !

– Voilà qui est mieux répondu. Si vous choisissez de rester parmi nous, nous vous accueillerons avec grand plaisir.

 

Le problème c’est que je n’avais pas la moindre envie de m’éterniser, mais je me gardais bien de le dire surtout devant la reine !

 

On me fit comprendre ensuite que l’entretien était terminé.

 

– Ce fut bref ! Commentais-je auprès de Yolaina.

– Forcement, elle est débordée, mais c’est une bonne reine !

 

Yolaina était une incorrigible bavarde, elle m’a raconté un tas de trucs. Ainsi j’ai appris tous les détails concernant le vol du diamant, elle n’était pas dupe de la version édulcorée que lui avait servi Lizda, mais faisait semblant de lui porter crédit. Je m’en étonnais et lui demandais pourquoi ?

 

– Si un jour, je lui demande un service un peu spécial, elle ne pourra pas refuser de me le rendre !

 

Elle m’a aussi raconté l’histoire de la planète, une petite communauté de femmes s’était mise en coopérative pour acquérir les droits de la concession ici. La plus riche d’entre-elles s’est auto-désignée reine et elles ont lancé un appel d’offre pour peupler la colonie, ici les hommes ne peuvent accéder à aucun poste de responsabilité, mais ce ne sont pas des esclaves. La reine Russo était l’amante de la dernière reine et celle-ci a abdiqué en sa faveur quand elle se sentit trop fatiguée. C’était il y a une trentaine de nos années…

 

Fin provisoire du récit de Greta

 

– Ah ! Intéressant tout ça ! Intéressant et excitant ! Mais que sont devenus Lizda et Gazo ?

– Ah ! Ah ! Bonne question ! Gazo, on lui a fait croire qu’on allait le bouffer !

– Et alors ?

– Alors il est tombé dans les pommes ! Elles ne l’ont pas bouffé, il doit être immangeable ! Je ne savais pas encore ce qu’elles en avaient fait. Quant à Lizda, je ne t’ai pas raconté ?

– Non !

– Alors voilà :

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eros Cosmos
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Lundi 19 juillet 2021 1 19 /07 /Juil /2021 07:33

La reine Russo - 2 – Les voleurs de diamants par Nicolas Solovionni

Stamp sodo

La nana n’est pas folle, elle a compris à la façon que j’ai de la regarder que j’ai du mal à réprimer mon envie de la sauter. Mais je sais me tenir et je résiste. Sauf que lorsqu’elle se passe vicieusement sa langue sur ses jolies lèvres, mes défenses vacillent, et quand elle porte sa main sur ma braguette, je m’avoue vaincu !

Je me laisse donc faire, Greta fouille dans mon pantalon, me touche la bite par-dessus mon boxer, et peut ainsi constater que je bande déjà fort joliment, elle finit par extraire mon membre et y dépose un tout petit baiser sur le bout du gland. Voilà qui me rend tout chose.

 

Evidemment, elle ne s’arrête pas là, elle me baisse le pantalon et le reste, puis soulève mon maillot et vient me pincer mes bouts de seins. Cette fille est une diablesse. Ce genre de caresse me rend dingue, ma bite est désormais dure et droite comme un piquet

 

– C’est insonorisé, j’espère ? Demande-t-elle.

– Ça devrait, mais l’astroport ,c’est pas très entretenu, mais continuez ce que vous faisiez, c’est trop bon !

– Y’a souvent des gens qui viennent baiser ici ?

– Je ne crois pas, l’accès est réservé aux capitaines de vaisseau et à leur mandataire… Encore, encore !

– Encore quoi ?

– Pincez-moi !

– Eh ! C’est que j’attrape mal au doigt, moi ! Mais si vous voulez je vous les mordille ?

– Mordillez, mordillez.

 

Dans la position qu’elle prend pour le faire, j’essaie d’accéder au bas de son haut (au bas de son haut !) de façon à atteindre ses seins. Pas évident !

 

Elle a compris, et se déshabille à la barbare, j’ai maintenant devant moi une paire de seins magnifiquement galbé aux tétons bruns proéminents. Je me jette dessus avec avidité, mais me contente d’en embrasser les courbes, puis les tétons. Je demande, aimant parfois cultiver mon côté gentleman.

 

– Mais ils sont à vous, mon cher, du moment que vous ne les brutalisez pas !

 

C’est fou cette passion que j’ai pour les seins des femmes, je m’en régale donc tétant avec goinfrerie les petits bourgeons offerts.

 

Greta s’est emparée de ma bite, l’a décalotté et la tripote, mais sans la branler. Un doux contact qui me donne de bons frissons, mais j’aimerais bien qu’elle me la suce. La main caressante se fait baladeuse, vient visiter mes couilles puis passe derrière. Il n’est pas besoin d’être grand clerc pour deviner que dans quelques instants elle va me foutre un doigt dans le cul.

 

Perdu ! Ce n’était pas tout à fait ça, elle se baisse, m’écarte me globes fessiers et vient de sa langue me flatter le troufignon. Caresse subtile d’autant que sa langue virevolte avec dextérité.

 

Et maintenant c’est le doigt, il entre, il bouge, me fait un bien fou.

 

– T’aime ça, qu’on s’occupe de ton cul ? Hein, mon petit cochon ?

 

Voilà que je suis son petit cochon, à présent ! Et vous aurez remarqué comment une simple caresse anale peut favoriser le passage au tutoiement.

 

– Bien sûr que j’aime ça !

– Tu te prends des godes, parfois ?

– Oui j’aime bien !

– Cochon ! Et une vraie bite, t’as essayé ?

– Oui, j’aime bien aussi !

– Et tu la suces avant ?

– J’adore !

– Eh bien dis donc, t’es encore plus cochon que je croyais, mais comme moi je suis aussi une petite cochonne, on devrait bien s’entendre !

 

Elle finit par retirer son doigt, la fatigue probablement ?

 

– Occupe-toi un peu de moi ! Minaude-t-elle.

 

C’était justement dans mes intentions, Greta s’affale dans son fauteuil avec ses jambes en l’air et écartées, mon visage plonge vers sa chatte, je lèche un peu, c’est tout mouillé là-dedans, mais ce n’est pas pour me déplaire, j’adore le jus de chatte, puis voulant me servir de mes doigts, je la doigte avec un puis deux, puis trois doigts, provoquant un étrange bruit de floc-floc.

 

Je me demande ce qui a pu l’exciter de la sorte, peut-être l’insolite de la situation ? Je retire mes doigts trempés et y vais de nouveau de ma langue et balaie tout ça en de larges mouvements, me régalant de ce gout surprenant

 

Greta gémit de plus en plus, le sang lui monte au visage, elle est à deux doigts de faire éclater sa jouissance, je lui porte l’estocade en aspirant son petit bouton d’amour.

 

Ça y est, elle a pris son pied, elle est en sueur, les yeux hagards, elle respire bizarrement, mais très vite elle retrouve ses esprits.

 

– Maintenant baise-moi !

 

Voilà qui tombe bien, c’était justement dans mes intentions. Elle se met en semi levrette sur le fauteuil me faisant admirer son joli postérieur.

 

J’approche mon dard de sa caverne brulante.

 

– Non pas là ! Dans le petit trou !

 

RussoB

 

Ce n’est pas un problème, je rectifie le tir et encule hardiment cette charmante personne. Elle a joui du cul et moi j’ai joui dans son cul. Et quand j’ai retiré ma bite, elle me l’a spontanément nettoyée. Une vraie cochonne !

 

– Alors, tu me racontes ? Et d’abord c’est quoi ta grosse boulette ?

– J’ai fait passer le vaisseau en hyperespace trop tôt !

– Rien que ça !

– Oui, on aurait pu tous y passer !.

– Mais tu n’as pas eu un message de l’ordinateur de contrôle ?

– Si mais comme j’ai cru qu’il déconnait, j’en ai pas tenu compte !

– T’es trop dangereuse, toi !

– Un peu étourdie on va dire !

– Tu me racontes ce qui s’est passé sur Mijarka ?

– Il parait que la reine Russo sur Mijarka, elle cache un gros diamant, O’Neal a essayé de lui piquer, ça a fait du grabuge.

– Qui c’est O’Neal ?

– Le capitaine !

– Ce n’est pas Karlson ?

– Non, Karlson c’était le navigateur, c’est lui qui se tapait des crises de démence, il est devenu capitaine à la mort d’O’Neal.

– Ah ! Quelle salade ! Si tu me racontais ça dans l’ordre ?

– Tu veux toute l’histoire ?

– Oui !

 

Le récit de Greta

 

La mission sur Mijarka n’avait rien de particulier : de l’import-export basique !

 

On est arrivé sur la planète, c’est une gynocratie, il n’y a pratiquement que des femmes du moins aux postes importants. Nous avons été super bien accueillis, buffet bien garni avec des choses délicieuses, du bon vin ! La bonne femme qui s’occupait de notre accueil à néanmoins prévenu le capitaine que la drague n’était pas interdite, mais qu’elle était malvenue sur cette planète, qu’il fallait éviter de se montrer lourd, mais qu’en cas de libido surabondante, les hommes pouvaient bénéficier des services du personnel de la buvette de l’astroport… contre rétribution, bien entendu.

 

On avait une petite avarie, rien de grave mais le capitaine préférait immobiliser le vaisseau le temps de réparer et en a demandé l’autorisation qui nous a été accordée sans problème.

 

Il y avait à bord, Gazo, un bellâtre qui tombait toutes les femmes, pas moi, je ne devais pas être son genre, et puis depuis ma boulette j’étais un peu la pestiférée de l’équipage. Toujours est-il que ce mec s’est fait draguer par une nana du lieu. Je ne connais pas tous les détails, mais elle lui a fait tout un travail en disant qu’elle voulait quitter la planète suite à une embrouille.

 

Le mec n’a rien voulu savoir mais quand elle lui a expliqué que la reine était en possession d’un gros diamant, les choses ont évoluées.

 

En fait, la nana qui s’appelait Lizda, une très jolie blonde aux yeux bleu et au nez mutin, faisait partie du cercle rapproché de la reine et avait accès à sa salle des trésors.

 

Ils se sont mis d’accord pour attendre le dernier jour de présence du vaisseau sur la planète afin d’agir et s’enfuir avec le diamant.

 

Gazo n’avait en vérité aucune envie d’emmener la fille, il n’avait d’ailleurs bien sûr prévenu personne à bord

 

Et ce jour-là tout commença plutôt bien, Lizda croisa quelques collègues en se dirigeant vers la salle des trésors en affichant un air décontracté, et s’empara du diamant avec désinvolture, puisqu’aucun système de sécurité ne le protégeait. Elle savait que son forfait serait enregistré par la caméra de surveillance mais s’en fichait, le vol ne serait pas découvert avant plusieurs heures, et à ce moment-là, elle serait loin, dans l’espace profond.

 

Comme convenu avec Gazo, elle avait rendez-vous avec ce dernier dans un hangar désaffecté du minuscule astroport.

 

– Voilà c’est fait ! Il est dans cette pochette !

– Bravo, je reviens de suite, j’ai mis au courant le capitaine qui t’as préparé une cabine, mais pour des raisons de sécurité il n’en a pas informé l’équipage. Je vais voir si la voie est libre et je reviens te chercher.

– Mais…

– Bien sûr, je n’ai pas parlé du diamant au capitaine, ne commet surtout pas d’impair !

 

Et le diamant en poche, il abandonne la pauvre fille à son sort funeste.

 

Et c’est là que les choses se compliquèrent.

 

Gazo fut étonné de croiser un membre de l’équipage qui sortait du vaisseau !

 

– Tu vas ou, toi ? Lui demande-t-il

– Où veux-tu que j’aille ? Je vais là-bas !

 

« Là-bas » était la fameuse buvette sans nom, un peu fast-food, un peu bar à putes qui ne fonctionnait que lorsqu’un vaisseau faisait escale ici, autrement dit peu souvent.

 

– On ne part pas aujourd’hui ? S’étonna Gazo.

– Non, il parait que la réparation n’a pas tenue, le capitaine préfère qu’on attende encore un jour ou deux. Qu’est-ce qu’il t’arrive ? T’es tout blanc !

– Je ne sais pas… le climat…

– Il a quoi le climat ?

– Il me réussit pas !

– Ma pauvre biche !

 

L’homme s’éloigne, laissant Gazo effondré.

 

« Que faire à présent ! Déjà quand le vol va être découvert, le vaisseau sera en danger ! Et puis il y a la fille, ne me voyant pas revenir, elle va s’impatienter ! Cette conne est capable de venir tambouriner à l’entrée du vaisseau, ii faut que je prenne les devants, ça va être de la grosse improvisation. »

 

Gazo entre dans le vaisseau, planque le diamant, puis revient précipitamment au hangar.

 

– On a un contretemps, on ne part pas de suite !

– Quand ?

– Je ne sais pas ! Dans un jour ou deux, je crois.

– On fait comment ?

– Planque-toi dans la forêt, quand on sera sur le point de partir, je poserai un chiffon rouge sur la porte du hangar !

– Mais t’es complètement cinglé, il y a plein de bestioles venimeuses là-dedans ! Et puis je fais comment pour manger, boire, dormir ?

– Ah bon ! Il y a des bestioles venimeuses ?

– Ben oui ! Qu’est-ce qui t’empêche de me planquer dans le vaisseau, tu m’as bien dit qu’on m’avait préparé une cabine ?

– Oui, mais elle n’est pas encore vraiment prête.

– Tu ne te foutrais pas un peu de ma gueule ? Tu m’avais affirmé le contraire tout à l’heure.

 

Et à ce moment-là les rapports entre Gazo et Lizda changent du tout au tout : la fille ayant désormais la quasi-certitude que l’homme n’a jamais eu l’intention de l’embarquer.

 

Mais de cela, Gazo s’en rend compte, il ne lui reste qu’une solution : éliminer la fille et dissimuler le cadavre. Lizda sera ainsi soupçonnée sans que l’on fasse obligatoirement le lien avec le vaisseau. Bien sûr on viendra dire qu’on l’a vu avec elle, mais il inventera une histoire quelconque et la fille ne sera plus là pour démentir.

 

Il n’a pas d’armes sur lui, il lui faut donc l’assommer, puis l’étrangler, Lizda a perçu la menace dans les yeux de l’homme, ce dernier ignore que faisant partie de la garde rapprochée de la reine, elle est une excellente combattante.

 

Aussi quand il se jette sur elle, elle esquive, contre-attaque et envoie l’homme dans les pommes. Elle fouille ses poches, le diamant n’y est plus, elle sait qu’elle ne pourra pas le récupérer. Que faire ? Le tuer, mais ça ne permettra pas de savoir où l’objet volé a été dissimulé.

 

Alors, elle n’a plus qu’à rentrer et essayer de limiter les dégâts !

 

Elle revient au palais et demande à rencontrer Yolaina, la capitaine des gardes.

 

– J’ai fait une grosse connerie, un mec du vaisseau m’a dragué, je me suis laissé faire parce qu’il était plutôt beau gosse, puis il m’a parlé du « Globo de Khar » et m’a demandé de l’aider à le dérober, je lui ai ri au nez et lui ai fermement conseillé de ne plus essayer de me rencontrer, mais il m’a menacé me disant que si je n’obtempérais pas, il me violerait, me torturerait et me tuerait, j’ai pris peur et je lui ai obéi.

 

Elle avait eu le temps de peaufiner un peu son récit afin de l’agrémenter de détails très réalistes. Lizda avait énormément d’imagination !

 

Gazo reprend doucement ses esprits, la situation devient pour lui de plus en plus compliquée.

 

Il se rend à bord du vaisseau craignant que dans un moment de folie, Lizda y eusse été solliciter l’entrée.

 

Ce n’était pas le cas ! Il passa en revue les hypothèses restantes, il n’y en avait pas tant que ça : elle aurait pu se suicider, voilà qui l’arrangerait bien. Ou alors se cacher quelque part, elle devait bien avoir des amis, de la famille… Mais on la rechercherait… Ou encore se rendre et l’impliquer ? Cette dernière évocation lui provoqua des barres d’angoisse dans l’estomac.

 

Il resta prostré sur sa couchette et avala des anxiolytiques.

 

– Lizda, tu sais que ta conduite mérite une bonne punition ! Lui dit d’un ton sentencieux la reine Russo qui la convoqua dès qu’elle fut mise au courant.

– Je le conçois fort bien, votre grâce ! J’accepterai votre châtiment !

– Foutez-moi, cette salope au cachot, ce soir ses souffrances égailleront mon dîner !

 

Il va sans dire que Lizda n’était pas spécialement rassurée.

 

Puis la reine s’adressa à Yolaina, la capitaine des gardes qui lui communiqua son plan, qu’elle l’approuva.

 

– Ne perdons pas une minute ! Exécution !

 

Tout se passe alors très vite, vingt guerrières se postent derrière un muret en béton, elles sont équipées d’armes automatiques et d’un canon laser.

 

Yolaina, la capitaine des gardes accompagnée d’une seule guerrière se poste devant le vaisseau, activant de ce fait les alertes ainsi que le microphone extérieur :

 

– Nous désirions rencontrer le capitaine, c’est urgent et important !

 

O’Neal se fait couvrir et sort, seul ! C’est un dur à cuire, il n’a peur de rien !

 

– L’un de vos hommes nous a volé un objet de grande valeur, cet homme se nomme Gazo, nous exigeons la restitution de l’objet et souhaitons que vous nous livriez le voleur qui sera jugé ici selon nos lois.

 

O’Neal tombe du placard ! Mais il sait déjà comment il va gérer la situation, il demande néanmoins :

 

– Et sinon ?

– Nous ne souhaitons absolument pas en arriver à des extrémités fâcheuses, mais nous avons cependant prévu cette éventualité, votre vaisseau est cerné !

– O.K. Laissez-moi une demi-heure. Je règle ça !

– D’accord, on attend.

 

O’Neal réintègre le vaisseau, la tête haute !

 

– Qu’est-ce qui se passe ? Demande Karlson, le second !

– Rien de grave, Gazo a déconné, je gère, va me le chercher et en vitesse.

 

Gazo encore sous l’effet des anxiolytiques est à demi-hagard.

 

– T’as volé quoi ?

– Moi, mais rien du tout !

– Bon, alors qu’on se comprenne bien, t’as cinq minutes pour restituer ce que tu as piqué, sinon ces dames vont faire sauter le vaisseau !

– Mais c’est un malentendu !

– Et ça, c’est un malentendu ?

 

Gazo se reçoit alors un direct du droit en pleine face, un second lui atterrit dans l’estomac et le fait se plier en deux. Affaibli il n’est pas en mesure de riposter.

 

– Je te préviens, je vais continuer à cogner jusqu’à ce que tu rendes ce que tu as volé !

 

Complètement anéanti, Gazo, accompagné de son capitaine se résigna à aller chercher le diamant entreposé dans une poche de son barda.

 

O’Neal fut subjugué par la beauté exceptionnelle du diamant et se demanda comment il pourrait éventuellement retourner la situation à son profit.

 

« Pas maintenant de toute façon ! »

 

– T’es vraiment con, un coup comme ça, ça ne se fait pas en solo, d’autant qu’il y avait de quoi partager ! Maintenant viens avec moi, on sort !

– Pour quoi faire ?

– Pour clore l’incident ! Quand on fait une connerie on en assume les risques, connard !

 

Sur leur passage, Karlson insista :

 

– Mais enfin, c’est quoi ce cirque ?

– Reste pas dans mes pattes, je t’ai dit que j’avais la situation en main ! Dégage !

 

O’Neal remit le diamant dans les mains de Yolaina.

 

– Nous vous remercions de votre collaboration, vous pensez repartir quand ?

– Après demain au plus tard !

– C’est parfait, il vous sera néanmoins interdit de sortir de l’enceinte du cosmodrome jusqu’à votre départ.

– Pas bien grave…

– Nous emmenons cet homme avec nous, vous comprendrez qu’il est inutile d’attendre qu’il revienne.

– Même s’il revenait nous ne l’embraquerions pas, il s’est banni tout seul en trahissant notre confiance.

 

« Eh bien voilà un incident traité de main de maître ! » S’auto-félicita O’Neal.

 

Ce en quoi il se foutait le doigt dans l’œil, mais n’anticipons pas.

 

Malgré ses protestations, Gazo fut conduit sur le champ devant la reine Russo.

 

– Alors, play-boy, on croit pouvoir piquer un diamant et s’en sortir comme une fleur ?

– Je peux tout expliquer, je veux un avocat !

– En voilà une drôle d’idée, nous avons ici un système judiciaire qui s’efforce d’être équitable, sauf que dans ce cas précis, il s’agit d’un crime de lèse-majesté et que l’on traite ça de façon complètement différente. Alors la question est la suivante : êtes-vous entré en possession du diamant de façon illicite.

– C’est plus compliqué que ça…

– On vous demande de répondre par oui ou par non !

– Je réclame mon droit au silence !

– Ce sera interprété comme un oui !

– Pfff !

– Donc c’est oui ! En conséquence et en vertu de mes pouvoirs discrétionnaires, je vous condamne à la peine de mort.

– Mais vous êtes malade !

 

La reine se tourne alors vers une femme un peu forte siégeant à ses côtés.

 

– Tu crois qu’il est comestible ?

– En le découpant en petits morceaux et en le faisant mijoter une semaine dans du vin épicé, ça devrait le faire !

 

Et à ce moment-là, Gazo tombe sans les pommes.

 

O’Neal commit une erreur ! Qui n’en commet pas ? Mais celle-ci eut des conséquences tragiques.

 

En fait, il se demandait si le diamant était récupérable, mais n’avait aucune idée quant à la façon de le reprendre sans risques inconsidérés. Bien sûr une opération de commando serait la solution. Sauf que l’équipage du vaisseau était composé de pas mal de bras cassés et que ses membres n’étaient en aucun cas payés pour se battre, de plus, en face on avait affaire à des guerrières de bonne réputation.

 

O’Neal se devait d’informer l’équipage de l’interdiction d’aller en ville qu’il justifia par des raisons de sécurité qu’il ne précisa évidemment pas. L’instruction fut particulièrement mal accueillie.

 

Il parla ensuite à Vittez le maître d’équipage.

 

– On a eu chaud au cul ! Les nanas étaient prêtes à faire sauter le vaisseau ! Cet abruti de Gazo leur avait piqué un diamant, un gros truc, il est tellement con qu’il s’est fait repérer.

– Alors ?

– Ben j’ai réglé l’affaire en douceur. J’ai rendu le diamant et je leur ai refilé Gazo, je ne veux pas de voleurs dans l’équipage ! N’empêche que si j’avais pu le récupérer…

– Un vrai ?

– On dirait bien !

 

Et O’Neal lui décrit le diamant.

 

– Tu sais, ce que tu dis ça ressemble au « Globo de Khar » ! On va regarder sur l’ordinateur.

 

Et quelques instants plus tard, c’est la stupéfaction :

 

– Putain on avait le « Globo de Khar » à bord et on ne le savait pas ! Tempête O’Neal.

– On ne peut pas le récupérer ?

– On ferait comment ?

– Je ne vois pas !

– Ben moi non plus ! A part revenir avec des mercenaires super entraînés !

– Ben oui, c’est ça la solution ! Admit Vittez.

 

Eh oui, cela aurait dû être la solution, si Vittez incapable d’en mesurer les conséquences ne s’était pas mis à raconter l’histoire à tout le monde !

 

Dès lors l’ambiance devint électrique au sein du vaisseau. Quelques grandes gueules s’excitaient en contaminant tous les autres de leur bêtise crasse. En ignorant la moitié du contexte, ils accusaient O’Neal d’avoir cédé devant « une poignée de bonnes femmes », d’avoir restitué le diamant et surtout d’avoir livré Gazo.

 

O’Neal, en perte d’autorité trouva du renfort, là où il ne l’attendait pas, en la personne de Karlson.

 

– Ils ne comprennent rien à rien, il faut les calmer, tu devrais sans doute réunir l’équipage et leur parler…

– Et sinon ?

– On risque une mutinerie.

– Carrément ?

– Oui.

– Bon, on va faire comme ça ! Réunion générale dans cinq minutes !

 

Mais rien ne se passa comme prévu, le capitaine ne parvint pas à obtenir le silence, tout le monde parlait en même temps, personne n’écoutait personne ! Le gros chahut, quoi ! Les invectives pleurèrent, les injures suivirent, la mutinerie devenait de plus en plus probable.

 

Alors que Karlson essayait en vain de défendre son capitaine, ce dernier changea complètement de tactique en y allant de sa démagogie :

 

– Bon, j’ai compris ! Vous voulez une expédition punitive ?

– Oui ! Oui ! Répondit le chœur des crétins.

– Qui est volontaire ?

 

Ils ne le furent pas tous, entre brailler et passer à l’action, il y a un gouffre.

 

En fait sept personnes refusèrent ce plan aussi insensé que mortifère. Dont moi et Karlson.

 

– On fait comment ?

– On prend un maximum d’otages et on négocie la libération de Gazo.

 

Ce plan simpliste fut adopté. O’Neal ne se faisait aucune illusion. Leurs chances de réussite était infime, il espérait secrètement que dès le premier échange de tir, les fiers à bras battraient en retraite et réintégrerait le vaisseau à bras raccourcis. Il faudrait ensuite décoller immédiatement, avant une probable contre-attaque et cela malgré l’avarie non complètement réparée.

 

Un plan désespéré !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eros Cosmos
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Dimanche 18 juillet 2021 7 18 /07 /Juil /2021 10:09

La reine Russo - 1 – Un tuyau vasouillard par Nicolas Solovionni

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1 – Un tuyau vasouillard

Vous reprendrez bien un peu de science-fiction érotique ? Allez, on y va !

 

Je m’appelle Stoffer, Ajas Stoffer, capitaine d’un cargo spatial qui le fait bien. J’ai une quarantaine d’années en équivalence terrienne.

 

Comme toujours entre deux missions je glande sur Vargala, une planète dont seule une très large île équatoriale est habitable et où se retrouve tout un tas de trafiquants et d’aventuriers en tout genre de ce coin de la galaxie.

 

J’aime bien prendre mon repas seul en me faisant chouchouter par d’accortes serveuses et en laissant vagabonder mes pensées, mais on est jamais à l’abri d’un emmerdeur friand de conversation.

 

Et ce jour-là je dégustais un excellent koujnik aux olives quand une voix me fit sortir de ma rêverie :

 

– Ajas ! Qu’est-ce que tu fous là, mon biquet ?

 

Je reconnais l’opportun, je devrais dire l’opportune puisqu’il s’agit une magnifique transsexuelle, le genre haut de gamme, visage d’ange et corps de rêve. Elle s’appelle Riquita, ça ne s’invente pas.

 

– Moi je mange ! Mais toi, ce n’est pas vraiment ton secteur !

– J’avais quelqu’un à voir, mon biquet ! Je peux m’asseoir, j’ai peut-être un truc à te proposer.

– T’as mangé ?

– Je veux bien prendre un dessert avec toi si tu me l’offres !

 

Ben voyons !

 

Et voilà que j’ai la Riquita devant moi avec sa belle peau chocolatée, sa chevelure en cascade, ses yeux de velours, ses lèvres pleines de promesses et son décolleté d’enfer. Je bande ! Je ne sais pas ce qu’elle veut me raconter mais je sais déjà que cette affaire risque de se terminer dans le plumard.

 

A ce stade le lecteur est en droit de s’interroger sur mes orientations sexuelles. J’ai horreur des étiquettes et des gens qui veulent faire entrer tout le monde dans des petites boites, mais disons qu’en gros, je suis un amoureux fou des femmes, mais il se trouve que j’aime aussi les bites, les bites pas les mecs. Je suis bitophile comme dirait tonton Vassilia. Alors vous pensez bien, les transsexuelles à la fois féminines et dotées de belles bites…

 

– Le « Globo de Khar », ça te cause ? Me demande Riquita.

– J’ai vaguement entendu parler, oui !

 

Le « Globo de Khar » est un diamant d’une valeur inestimable qui appartenait à l’un des types les plus fortunés de l’empire terrien. Le vaisseau qui transportait son propriétaire et son diamant a été piraté il y a plusieurs années au cours d’une escale technique. Malgré une armada de détectives privés engagés pour retrouver les auteurs du forfait, le diamant et le reste du produit du larcin, on ne retrouva rien. Il se chuchotait néanmoins qu’un détective privé restait en charge de l’affaire.

 

– Je sais peut-être où il est !

– N’importe quoi !

– Peut-être pas, je suis tombée sur un client, pas un habitué du coin, un dénommé Karlson, je l’ai monté, je ne sais pas ce qu’il avait pris comme substance, mais il s’est mis à me raconter des trucs que je n’aurais pas dû savoir.

– Et évidemment, il a trouvé le bijou ! Me gaussais-je.

– Non c’est pas ça, il sait où il est mais il a renoncé à le récupérer, c’est trop dangereux parait-il. Il m’a dit qu’il avait perdu les trois quart de son équipage.

– Dans quelles circonstances.

– Il m’a pas dit

– Et il serait où le bijou ?

– La suite est payante, mon biquet !

– Alors laisse tomber !

– Ecoute-moi encore cinq minutes, je ne savais pas trop à qui vendre le tuyau, c’est dangereux et compliqué, il fallait quelqu’un qui ait des couilles et qui puisse avoir confiance en moi parce que je ne veux pas que ça me retombe sur la gueule !

– Je ne te suis plus, là !

– C’est un tuyau sans garanties, si tu me l’achètes c’est avec le risque que tu te plantes. Le risque c’est l’acheteur qui se le prend, pas moi, il faut que soit clair !

– Et en admettant, c’est combien le tuyau ?

– 10 000 kochniks

– T’exagères pas un peu là ? M’égosiller-je.

– Et je te fais une passe gratuite !

– Je vais réfléchir !

– O.K. Je t’emmène ? On peut faire la passe de toute façon ?

– Après le dessert !

 

J’avais déjà pu apprécier le savoir-faire et la gentillesse de Riquita et connaissais donc son studio richement aménagé.

 

Après que nous eûmes bu un jus de fruit, elle se déshabilla rapidement et m’invita à faire de même.

 

J’avais devant moi, une magnifique créature, au sourire enjôleur, la lumière artificielle de son studio mettait en relief sa jolie peau couleur de caramel et lui modelait les rondeurs de sa belle poitrine au galbe parfait. Sa belle bite pendouillait mollement mais il ne tenait qu’à moi de la faire bander.

 

Je m’approchais d’elle, la queue en étendard. Les seins ou la bite ? En voilà un dilemme !

 

Je ne fis ni l’un ni l’autre et acceptais le baiser profond et baveux qu’elle me proposa. Et tandis que nous nous roulions une pelle magistrale, mes mains éprouvaient la douceur de sa peau satinée. Elle, de son côté s’était emparée de ma bite et la masturbait délicatement.

 

Ma bouche descendit ensuite vers ses tétons que je tétais avec gourmandise passant de l’un à l’autre et de l’autre à l’un.

 

– Suce-moi ma queue !

 

RussoaA1

 

La suggestion tombait à pic, puisque je m’apprêtais à le faire, je m’agenouillais afin que la chose soit plus pratique, et après quelques timides caresses manuelles, ma langue vint titiller le joli gland luisant. Rapidement la queue de Riquita prit des proportions intéressantes. Merveilleuse colonne de chair que j’engouffrais dans ma bouche, avant de la faire aller et venir.

 

– T’aimes ça sucer des bites, hein mon gros cochon ?

– Humpf, humpf ! Répondis-je, la bouche toujours pleine.

 

J’essaie de varier les sensations en léchant la hampe, en gobant les couilles, j’ose même lui pénétrer l’anus avec un doigt.

 

– Petit cochon, tu fais quoi ?

– Je t’encule avec mon doigt !

– C’est bien ce qui me semblait, mais je préférerais que tu me le lèches !

 

Pourquoi pas ? J’aime le goût un peu acre d’un trou du cul et le sien est délicieux.

 

– Je vais te sucer un peu ! Me propose-t-elle.

 

Même si dans ce genre de rapport je suis plutôt passif, je ne saurais refuser une bonne pipe, d’autant que Riquita est une excellente suceuse de bites.

 

Je me laisse donc faire et peut ainsi apprécier la douceur, l’agilité et le savoir-faire de sa langue et de ses lèvres.

 

– Et maintenant je t’encule !

 

Ce n’est pas une proposition, c’est une affirmation. Mais j’adore ça, j’aime jouir du cul et n’en ressent aucune honte, je suis bien dans ma peau et j’emmerde ceux que ça défrise.

 

Je me mets en levrette sur le lit, j’écarte mes fesses, la bite de Riquita entre sans difficulté, va bien au fond puis le ramone en cadence.

 

Ce qu’elle me fait est trop bon, je pourrais rester des heures à me faire sodomiser de la sorte, le plaisir est intense, je suis dans un état second. Mais c’est Riquita qui doit fatiguer. Elle décule et me propose une position plus reposante pour elle.

 

Elle s’allonge sur le lit, bite droite comme un piquet de hutte en bois et je m’empale dessus avant de monter et de descendre comme sur les chevaux de bois d’un manège de fête foraine.

 

Riquita commence à pousser des gémissements de plus en plus significatifs, Elle jouit en moi dans un râle intense et décule.a

 

Elle m’offre sa bite à nettoyer, elle est gluante de sperme et de pollution anale, mais je ne saurais refuser de le faire.

 

Elle me fait part alors de son envie d’uriner, j’ai compris c’est la même chose à chaque fois, on fait un crochet dans la salle de bain, je me baisse et ouvre la bouche, son délicieux pipi m’atterrit dans le gosier et nous attrapons tous deux un fou rire nerveux.

 

Je n’ai pas encore joui, elle me propose de le faire dans son cul et me présente ses splendides globes fessiers, j’entre là-dedans comme dans du beurre. Au bout de seulement deux ou trois minutes je lui inondais le rectum.

 

– La prochaine fois, je ferais venir une copine, tu pourras sucer une bite pendant que je t’enculerai. Ça te dirait ?

– Mais bien sûr, ma biche !

 

Nous nous sommes embrassés comme deux jeunes amoureux.

 

– Alors mon biquet, c’était bien ?

– C’est toujours bien !

– T’as réfléchi ?

– J’étais trop occupé pour réfléchir !

– Je suis sûre que tu peux y arriver.

– Et en admettant que je trouve, j’en fais quoi du machin ? Ce doit être invendable

– Il y a quelques cinglés qui seront toujours prêts à l’acheter, mais à mon avis c’est dangereux, en revanche les autorités offrent 1% du prix à celui qui le ramènera.

 

Je réfléchis, 1% de la valeur du diamant constituait une somme rondelette. Outre les risques physiques que je n’appréhendais pas encore, il avait un risque financier, mais en ce moment je suis en fonds, je peux assumer !

 

– 8 000 kochniks ? Proposais-je

– 9 000 !

– O.K. Je te les transfère ! Dis-moi tout !

– Il est chez la Reine Russo !

– Qui c’est celle-ci ?

– Une nana un peu foldingue qui s’est constituée un royaume sur un bout de montagne habitable sur Mijarka !

– Jamais entendu parler !

– Tu trouveras bien !

 

Je consultais les coordonnées stellaires, ce n’était pas tout près, et il me fallait un prétexte pour y aller.

 

Je tentais de me renseigner un peu, mais les bases de données classaient la planète dans la catégorie des implantations sauvages. D’après une source non recoupée, la reine Russo était une ancienne maquerelle qui avait fait fortune de façon opaque. Elle était devenue l’amante de la reine du lieu et celle-ci avait un jour abdiqué en sa faveur.

 

Et c’est tout ce qu’on trouve comme renseignement ? Autrement dit je suis dans le brouillard !

 

J’ai fait une connerie ! J’aurais dû consulter mes seconds et associés avant de m’engager, je leur envoyais un message afin de les rencontrer dans un rade local. S’ils se défaussaient , il me faudrait partir avec d’autres compagnons, perspective qui ne m’enchantait guère

 

– Le tuyau est sûr ? Demanda Dyane.

 

Dyane Makaya, ma seconde de vaisseau, était une sculpturale blonde mature qui travaillait à mes côtés depuis plusieurs années, compétente et délurée, elle m’était rapidement devenue indispensable.

 

– Non pas complètement mais j’ai quand même plutôt confiance…

– Autrement dit on prend le risque d’aller dans le mur ? Répondit Nerren

 

Nerren était mon nouveau navigateur depuis six mois, il avait remplacé l’un de mes vieux compagnons, salement blessé lors d’une mission pourrie. Il m’avait conquis par son savoir-faire et sa disponibilité. Légèrement efféminé et les fesses accueillantes, il s’était rapidement adapté à l’ambiance du vaisseau.

 

J’entends quelqu’un dans le fond qui me dit qu’on est tous obsédés sexuels dans ce récit. Ben oui, c’est une histoire érotique, on n’est pas dans Bernardin de Saint-Pierre !

 

– Autant être clair, il paraît que c’est dangereux ! Précisais-je

– C’est à dire ? Demanda Nerren

– Précisément, je n’en sais rien, mais Karlson, le gars à l’origine du tuyau a perdu les trois quarts de son équipage ! Donc ça risque d’être un peu chaud !

– Pas d’autres précisions ?

– Non, j’ai fouillé dans les bases de données, il n’y a presque rien !

– Il ne t’as rien dit d’autre, Karlson ?

– Je ne l’ai pas rencontré, c’est un tuyau de seconde main !

– Ben faut essayer de le trouver, tu veux que je m’en charge ? Proposa Dyane. On prendra une décision quand on n’en saura davantage.

– Si tu veux mais soit discrète et prudente !

 

C’est mal barré cette affaire, c’est mal barré !

 

Dyane fila jusqu’à l’astroport et se renseigna à propos d’un vaisseau commandé par un dénommé Karlson. L’ordinateur local s’obstinant à ne pas donner de renseignements, on l’orienta vers l’un des responsables de la capitainerie :

 

– Vous faites partie de l’équipage ? Demanda un petit gros.

– Je voulais le voir pour me faire embaucher. Bluffa la femme.

– Ah ? Ben en fait, on a un problème, il devait renouveler la location de l’emplacement, et on n’a pas de nouvelles.

– Je suppose que vous avez essayé de le joindre ?

– Pas du tout ! Il a reçu un message automatique, on n’a pas eu de réponse.

– Et ses officiers ?

– J’en sais rien ! En fait, quand il a atterri, son équipage était décimé, on ne lui a pas demandé de détails, ce n’est pas notre boulot.

– Vous ne savez pas où on peut le trouver ?

– On ne donne jamais ce genre de renseignements, vous le savez bien !

– On peut peut-être s’arranger ?

– Vous me proposeriez quoi ?

– De l’argent ? Une pipe ?

– Vous avez l’air d’avoir une très belle poitrine !

– Ah, vous aussi, vous avez remarqué ?

– Une pipe et une branlette espagnole et je vous indique l’hôtel que je lui ai conseillé !

– Conseillé, ce n’est donc même pas sûr qu’il y soit ?

– C’est un risque à prendre ! A vous de voir !

– Alors on va le prendre !

- C'est comment ton petit nom ?
- Dyane et toi.
- On m'appelle Rudy

 

Et sans plus attendre Dyane enleva son haut et fit sauter ses jolis seins par-dessus les bonnets de son soutien-gorge.

 

– Whah ! Qu’est-ce que c’est beau !

– Touchez les un peu, vous avez ma permission !

 

Il ne s’en priva pas puis comme Dyane le prévoyait, il demanda la permission de les embrasser.

 

– Juste un peu !

 

En fait le « juste un peu » se transforma en succion compulsive, Dyane opta donc pour une diversion.

 

– Tu dois bander comme un taureau, sort donc ta bite que je puisse la voir.

 

L’homme l’avait assez grosse ce qui embarrassa la belle navigatrice mature qui se demanda comment mettre tout ce paquet dans sa bouche qui n’était pas extensible !

 

– Baisse-moi ton pantalon, ce sera plus pratique.

 

L’homme obtempéra et activa le verrouillage automatique de la porte

 

Elle se contenta donc de sucer le gland, de lécher la hampe avec sa langue et même de s’aventurer sur les balloches et l’homme était enchanté, ravi, de ce traitement.

 

La main de Dyane passa derrière l’homme, lui caressa les fesses et un doigt vint caresser l’anus. L’homme ne protesta pas.

 

– Tu aimes ?

– Seulement quand je suis bien excité !

– Alors ça va !

 

Après quelques énergiques allers et retour dans le troufignon du fonctionnaire, elle retira son doigt, elle n’avait aucune envie de prolonger cette petite fantaisie et pensait à conclure.

 

Le petit gros avait manifesté son désir de finir en cravate de notaire, alors elle il demanda de coincer sa bite entre ses deux mamelles, il ne restait plus qu’à mettre tout ça en mouvement.

RussoA2

Au bout de quelques courtes minutes l’homme gicla un geyser de sperme dont une partie atterrit sur le visage de la navigatrice. Elle fit semblant de prendre ça à la plaisanterie, elle n’allait tout de même pas se fâcher avec un type qui allait la renseigner !

 

« Putain, j’en ai même dans les cheveux ! »

 

Elle s’essuya tant bien que mal , l’homme lui donna son renseignement et Dyane le gratifia d’un chaste bisou.

 

« ‘J’espère qu’il ne va pas croire que « c’est arrivé », ce con !

 

A « l’hôtel du grand nuage », le réceptionniste est perplexe, il appelle la chambre de Karlson mais n’obtient aucune réponse.

 

– On a un problème, ça va faire trois jours qu’il est enfermé, on n’a pas pu faire le ménage.

– Et vous ne faites rien ?

– Dans ces cas-là on attend trois jours avant d’ouvrir la porte.

– Trois jours !

– Ben oui, c’est le règlement ! Répondit le réceptionniste avec suffisance.

– Et ils expirent quand vos trois jours ?

– Voyons voir… dans deux heures…

– Vous n’êtes pas à deux heures près, je m’inquiète, Karlson est un ami.

– Non, revenez dans deux heures.

– Pfff..

 

Et deux heures plus tard c’est un autre réceptionniste qui annonçait à Dyane avec une gueule enfarinée que Monsieur Karlson était décédé de mort violente et que l’affaire regardait désormais la police.

 

– Karlson s’est fait dessouder dans sa chambre d’hôtel, m’annonça-t-elle. Ça sent le roussit ton histoire !

 

Comme très souvent sur cette planète fréquentée par des marginaux, la police n’était là que pour limiter les dégâts et ne s’embarrassait pas d’enquête approfondie, d’autant que très souvent c’est la mafia locale qui faisait « le ménage ».

 

Pourtant les caméras de télésurveillance avaient forcement enregistré la bobine de son dernier visiteur. Il fallait donc trouver le moyen de consulter les vidéos.

 

Je fis donc jouer mes relations et trouvait un hacker capable de pénétrer dans l’ordinateur de l’hôtel. Il put rapidement faire le travail et m’adressa une courte vidéo montrant le visage des deux types qui avaient demandé à rencontrer Karlson avant son silence radio.

 

C’est quand même dingue d’être obligé de faire le boulot à la place de la police !

 

Je décide d’aller voir le lieutenant Jiker, responsable de la sécurité de la ville, comme ça au flan, me disant que j’apprendrais peut-être quelque chose.

 

Le lieutenant Annabelle Jiker est une géante rousse au look impressionnant et peu engageant.

 

– Tiens… Stoffer ! Que me vaut cet honneur ? Tu viens porter plainte ? Tu t’es fait voler tes chaussettes ?

– Tu connais ces mecs ? Demandais-je en exhibent la photo extraite de la vidéo.

– Et le secret professionnel, tu connais ?

– Dis-moi juste ce que tu as le droit de me dire !

– J’ai le droit de te dire que je n’ai rien à te dire !

– Même contre quelques kochniks ?

– Corruption de fonctionnaire ?

– Tu veux combien ?

– Je vais t’expliquer un truc, admettons que je te donne le nom de ces deux lascars, tu vas les tuer, ensuite leurs copains vont vouloir te tuer, s’ils y arrivent, tes copains vont rechercher les tueurs et ça n’en finira jamais ! Alors moi les affaires comme ça, je les étouffe dans l’œuf.

– En faisant quoi ?

– En ne faisant rien ! Tu vois, je pourrais te demander pourquoi tu t’intéresses au meurtre de ce mec, mais je ne le ferais même pas.

 

Je rêve, la flickette est corruptible, je suis bien placé pour le savoir ! Alors qu’est-ce qu’elle me fait en ce moment ? La réponse me semble évidente, elle s’est déjà fait corrompre sur cette affaire, et par un plus gros que moi. Pas très bon signe, tout ça ! Je joue quand même au con :

 

– Tu ne peux pas me vendre juste un petit truc ? Je suis assez généreux en ce moment !

– Je peux juste te donner un petit conseil gratuit, ne te mêles pas de cette affaire, elle sent le pourri.

– Juste un petit tuyau !

– Fous-moi le camp et essaie de rester en vie !

 

Me voilà bien avancé ! Mais j’aurais tout de même appris quelque chose : le lieutenant Jiker protège de fait les assassins de Karlson et a été probablement grassement payé pour ça !

 

Il me faut donc pratiquer autrement ! Evidemment ici, je connais beaucoup de monde, mais comment avoir confiance en toute cette population de malfrats ?

 

Réfléchissons, déjà est-ce que le meurtre de Karlson a un rapport avec « Globo de Khar » ? Avant de m’énerver il faudrait que je sache ! Mais comment faire ?

 

Il me vient alors une idée. Normalement les membres d’un équipage doivent contacter leur capitaine avant la date de départ théorique afin de signifier leur rembarquement, ce que ce dernier doit confirmer. Disons qu’il s’agit là d’une formalité habituelle.

 

Or en toute logique, ne recevant pas de réponse de leur capitaine ces gens-là ont dû déposer des demandes d’embarquement auprès des autorités portuaires. Ces demandes sont généralement assorties de références indiquant les noms des derniers vaisseaux à bord desquels ils ont servi.

 

Ces documents étant accessibles à tous les capitaines, je les consultais et trouvait six noms.

 

J’envoyais simultanément un accord d’engagement à ces six personnes, en me réservant un entretien pour finaliser l’embauche.

 

Cinq de ces messages me revinrent avec la mention « correspondant non disponible ». Bizarre !

 

J’appelais la seule personne de disponible, une femme dénommée Greta Schiller. Auparavant, je relis ses références : pas grand-chose : brevet de navigateur spatial, mention assez bien, technicienne de bord sur le Mytra, capitaine Colas Karlson.

 

Technicienne de bord ! Un mot bateau ne voulant rien dire, elle devait faire la cuisine et le ménage ? Pourquoi n’avait-elle pas été engagée comme navigatrice puisque c’était sa spécialité ?

 

Elle me signala, ou plutôt son appareil me signala qu’elle ne serait disponible que dans vingt minutes. Je patientais donc en me posant mille questions.

 

– Qui êtes-vous ? Demande-t-elle quand je pu enfin la joindre.

– Ben c’est indiqué sur mon message… Ajas Stoffer, capitaine du Rosa Monda.

– Vous m’engagez, c’est sûr ?

– Faut qu’on se voie avant !

– Je peux faire n’importe quel boulot à bord, vous cherchez quoi ?

– Je vous expliquerai tout ça, je peux vous rencontrer où et quand ?

– J’ai une pause dans deux heures, on peut se retrouver à l’astroport dans un box ! Réservez-en un et envoyez-moi son numéro.

 

C’est quoi cette procédure ?

 

A l’heure indiquée, je m’installe dans le box que j’ai réservé et laisse la porte ouverte.

 

Apparaît alors une créature encapuchonnée. Les yeux dissimulés derrière de grosses lunettes noires.

 

– Je suis Greta, vous pouvez me confirmez votre identité, je vous expliquerais pourquoi !

 

De plus en plus bizarre, je lui tends mon spacephone. Rassurée, elle s’assoit et ferme la porte.

 

– Je suis en galère ! Si vous ne m’embauchez pas, je suis morte !

 

Le souci, c’est que le n’ai aucune intention de l’embaucher, je désirais simplement la rencontrer afin qu’elle me parle de son capitaine et de son étrange mission, mais là ça se complique.

 

Elle retire sa capuche et ses lunettes. Joli minois, cheveux blond roux, yeux verts, joli nez légèrement pointu, lèvres bien ourlées, et comme j’aime les belles femmes, je regarde le reste qui ne se voit pas, mais qui se devine, il ne fait aucun doute, mademoiselle possède des arguments.

 

– Je vais vous expliquer, j’étais sur Phina, c’est là que j’ai obtenu mon diplôme, j’ai galéré pas mal un certain temps, des petits boulots, j’ai même fait la pute. Et puis j’ai fini par tomber sur un capitaine qui cherchait un navigateur, le sien étant atteint de crises de démence épisodiques. Le souci c’est que j’ai fait une grosse boulette au départ, une « connerie », juste une étourderie, mais ça aurait pu être très grave. Du coup le capitaine m’a passé un savon et m’a affecté comme technicienne de bord, vous parlez d’une promotion, les erreurs ça arrive à tout le monde, non ?

– Certes, mais pourquoi vous ne postulez pas un poste de navigatrice ?

– Parce que je suis prête à accepter n’importe quoi pourvu que je me barre d’ici ! D’ailleurs je ne comprends pas, vous êtes le premier qui me répond.

– Evidemment ! Une navigatrice rétrogradée comme technicienne de bord, ça ne fait pas très bonne impression !

– Alors vous n’allez pas me prendre ?

 

Elle me fait un de ces sourires, si ça continue elle va me proposer une pipe ! Et si je rentre dans ce jeu-là, comme je ne suis quand même pas le roi des salauds, je me sentirais obligé de l’embaucher. Résiste mon vieux ! Résiste !

 

– Je suis prête à tout ! Ajoute-t-elle si parfois je n’avais pas encore compris.

– C’est quoi le danger que vous évoquez ?

– J’avais un peu sympathisé avec un gars de l’équipage, Limay, et on était descendu dans le même hôtel. Quand on a appris que Karlson avait disparu de la circulation, on a rempli des demandes d’embarquement en tant que membres d’équipage. Dernièrement il est venu m’annoncer qu’un autre membre de l’équipage, Wong, s’était fait tuer, des témoins ont vu deux types l’embarquer à la sortie d’un restaurant et on a retrouvé son cadavre dans une décharge au pied de la colline. On avait pas de nouvelles non plus d’un autre gars, on a décidé de se séparer et de se planquer chacun de son côté, alors j’ai proposé mes services dans un bordel sous une fausse identité, ils n’ont d’ailleurs rien vérifié. J’espère que ça ne vous choque pas ?

– Non, non, continuez !

– Et puis Limay a cessé de me donner des nouvelles, j’ai compris qu’on me retrouverait un jour moi aussi !

– Vous saviez que Karlson avait été tué ?

– Non mais je m’en doutais !

– Et l’explication de tous ces meurtres ? Vous avez une idée ?

– Je pense que c’est lié à ce qui s’est passé sur Mijarka.

– Vous me racontez ?

– Seulement si vous m’embauchez ! Et pas une promesse, une véritable embauche que l’on fera enregistrer. Vous ne le regretterez pas, je peux être d’une compagnie très agréable !

 

C’est ce qu’on appelle être coincé !

 

– Vous l’avez loué pour combien de temps ce box ?

– Deux heures !

– Testez moi, je ne suis pas farouche, et au bordel j’ai pu perfectionner mon art de la pipe

 

Coincé, mais coincé en si charmante compagnie !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eros Cosmos
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