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Chanette 23 – La mallette noire par Chanette – 10 – Les chaleurs de la taupe
Daisy
Il n’entre pas dans les intentions de Nicolas Furet de faire « tomber » Daisy. Bien au contraire, il va essayer de la protéger, mais encore faut-il qu’elle joue le jeu. Il se rend donc chez elle.
Daisy est ravie de le voir et aborde un sourire enjôleur.
– Alors ? Interroge-t-elle.
– Y’a du nouveau…
– T’as parlé pour moi ?
– Non…
– Tu m’avais promis ! S’énerve-t-elle et perdant – déjà – son sourire avenant.
– T’es grillée, complètement grillée !
– Comment ça je suis grillée ?
– Quelqu’un informe les proches du général Diaz des personnes qui s’intéressent à son dossier.
Daisy ne peut s’empêcher de piquer son fard.
– Et alors ?
– J’ai vérifié ma messagerie avant de partir. Sept ou huit personnes peuvent y accéder dont toi ! Or il y est fait mention de mes rendez-vous avec Jimenez mais aucun motif n’est indiqué, la seule personne qui a pu faire le rapprochement entre ce rendez-vous et le général Diaz, c’est toi ! Parce que je t’ai demandé les documents dans la foulée.
– N’importe quoi ?
– Jimenez s’est fait souffler les originaux par les sbires de Diaz, il est persuadé qu’ils n’ont pas été détruits et que la seule façon de remonter la filière c’est de passer par la taupe !
– Je n’ai rien à voir là-dedans !
Une affirmation qui manque cruellement de conviction !
– Jimenez m’a donné jusqu’à demain soir pour que je lui donne l’identité de la taupe.
– Et pourquoi faire ?
– Pour remonter ensuite jusqu’aux gens qu’elle renseigne !
– Hum… Et tu vas faire quoi ?
– Il faut qu’on se planque tous les deux !
– Toi peut-être, mais moi, si tu ne dis rien, qu’est-ce que je risque ?
– La boite sait qu’il y avait une taupe, aux dernières nouvelles tu n’étais pas identifiée, mais ils peuvent le faire en cinq minutes. Après si Jimenez l’apprend, tu ne seras plus en sécurité ! Ces gens-là sont dangereux, j’en sais quelque chose !
– Et comment il l’apprendrait, ton Jimenez ?
– Si on me torture, si on menace de m’en prendre à ma famille…
Et voilà que Daisy fond en larmes.
– Bon, on se calme !
– Je suis la reine des connes, je suis couverte de dettes, je ne pensais pas que ça prendrait de telles proportions… Ouin !
– Donc c’est bien toi !
– Ben oui, je ne suis pas parfaite, et je te signale que sur ce coup-là, t’es pas terrible non plus…
– Je…
– On m’a juste demandé de signaler les personnes qui s’intéressaient au dossier, je ne pensais pas que ça porterait à conséquence. J’ai accepté parce que financièrement, je suis dans la déche, et il ne faut pas te figurer qu’ils m’ont payé une fortune, mais bon ça m’a dépanné un tout petit peu. Chienne de vie ! Bon tu proposes quoi ?
– J’ai une vieille tante qui habitait près d’Alençon dans une baraque assez délabrée mais qui peut se retaper, elle n’y habite plus, elle est en maison de retraite, on pourrait y aller…
– Et ta femme ?
– Je vais gérer, ne t’inquiètes pas !
En fait Furet n’avait pas pensé à cet aspect des choses, il se mettait à l’abri, certes, mais que faire s’il prenait à Jimenez l’idée de s’en prendre à sa famille ?
– O.K. Mais maintenant il faut que je déstresse : Punis-moi ! Dit alors Daisy
– Pardon ?
– Je veux que tu me fouettes ! Répète-elle d’un air décidé.
– Attends je n’ai jamais battu une femme, ce n’est pas mon genre et ce n’est pas maintenant que je vais commencer !
– Je ne te demande pas de me battre, je te demande de me fouetter !
– Ça ne va pas, non ?
– Ça me fera du bien !
– J’ai dit non !
– Je ne peux pas le faire toute seule, c’est pas trop pratique !
– Non, non et non !
– Toi, tu n’as jamais eu envie qu’on te fouette, je veux dire par jeu, sans méchanceté !
« Comment peut-elle savoir ça ? »
En fait, elle n’en sait rien, elle demande ça comme ça, mais la question a troublé Furet qui ne sait pas trop quoi répondre avant de balbutier :
– Fouetter, non ! Mais des petites fessées, ça peut être marrant !
– Ah, tu vois ! Alors donne-moi des petites fessées.
– C’est ton nouveau fantasme ?
– C’est un fantasme d’expiation !
– Y’en a pas deux comme toi !
– Heureusement ! Bon je me déculotte.
L’instant d’après et sans attendre l’approbation de Nicolas Furet, Daisy était cul et chatte à l’air.
– Allez je te laisse opérer ! Tu me fais ce que tu veux et je me laisse faire !
Un peu décontenancé, Furet s’assoit sur une chaise et demande à Daisy de venir s’allonger sur ses cuisses.
Et le voilà qu’il fesse le joli cul rebondi de Daisy, pour lui c’est une première, il n’a jamais fessée personne du moins à cul nu !
Le postérieur de Daisy ne tarde pas à rougir sous les coups que Furet lui administre en cadence.
Il se produit alors deux phénomènes inattendus. Le premier, c’est que contre toute attente, le voilà qui bande comme un sapeur ! Il se dit qu’il pourra gérer ça dans quelques instants. Le second c’est qu’il commence à avoir mal aux mains. Il le dit à Daisy et lui propose d’arrêter là !
– Non, non j’en veux encore, prend un truc ?
– Un truc ?
– Ben oui, je ne sais pas, moi ta ceinture ?
– J’ai peur de te faire mal !
– Mes mules, prend mes mules !
Furet trouve l’idée farfelue, mais s’empare des mules de Daisy et tape avec la semelle, un coup, la fesse droite, un coup la fesse gauche.
– Ça chauffe, c ‘est bon, ça m’excite !
– Moi aussi ça m’excite !
– Ben tu vois ! Et tu ferais mieux de baisser ton pantalon, parce que je commence à mouiller.
Daisy se relève, Furet également. Il baisse son pantalon et son boxer, exhibant une bite bien bandée.
– Ben dit donc, ça t’a mis en forme, on dirait ! Je vais te la sucer, ta bonne queue !
Il se laisse faire puisqu’on ne saurait refuser une telle proposition !
Et tandis que Daisy lui prodigue une jolie fellation, alternant les coups de langue sur le gland et les va-et-vient compulsifs entre ses douces lèvres, Furet se dit qu’il a aujourd’hui l’occasion de lui dévoiler certains de ses propres fantasmes secrets
– Tu sais, je vais te dire, moi aussi, j’aime bien les petites misères, parfois !
– Ah, bon ? Tu ne m’en as jamais parlé ?
– Disons que j’ai plein de petits fantasmes en stock, c’est juste l’un de mes petits fantasmes.
– Et tu aimerais que je te fasse des petites misères, à mon tour ?
– Pourquoi pas ?
Furet jubilait, il découvrait ainsi les petits secrets de Daisy. Si elle persistait dans cette voie, et à condition qu’elle le fasse bien, il pourrait se passer des services payants de Maîtresse Chanette.
« Quoi qu’il reste le gode, mais je peux toujours trouver le moyen d’aborder le sujet avec Daisy. »
Mais il y avait aussi cette mise en scène qui lui tenait à cœur : jouer un jour à l’esclave qui n’a jamais touché une bite de sa vie et qu’on « oblige » à sucer. Cette perspective l’excitait rien que d’y penser. Il faudrait donc qu’il retourne chez Chanette… à condition qu’elle accepte de le recevoir… et sinon ? Ben sinon des dominatrices, ça se trouve…
– T’es parti où, là ? Lui demande Daisy
– Je me demande ce que tu vas me faire comme petites misères. ?
– Ben je vais te rendre la fessée que tu m’as donné.
– Rien d’autre ?
– Tu veux que je t’attache ?
– Bof !
– Tourne-toi, je vais te chauffer les fesses avec mes mules !
– Tu ne voudrais pas me pincer mes tétons ?
– Ah toi aussi, tu aimes ça ?
Et sans hésiter, Daisy s’empare des bouts de seins de l’homme et commence à la pincer, à les tirer à les tortiller et même à les mordiller.
« C’est pas mal, mais c’est vrai que Chanette elle fait ça dix fois mieux ! »
– Pourquoi tu as dit « toi aussi » ?
– Qu’est-ce que ça peut te foutre ? Je n’ai pas de compte à te rendre, mon cher ! Répondit Daisy.
– Je demandais juste ça comme ça, je sais bien que tu n’as pas de compte à me rendre.
– J’avais un copain, Henri, qui adorait ce truc-là, c’est lui qui me l’a fait découvrir, je ne savais pas que les hommes étaient si sensibles de ce côté-là. Je lui accrochais même des pinces à linges. T’en voudrais ?
– On peut essayer !
– Ta femme, elle te le fait ?
– Laisse ma femme en dehors de ça !
– Tu me poses des questions indiscrètes, j’ai bien le droit de t’en poser aussi.
– Elle me le faisait avant ! Maintenant on a plus beaucoup de rapports et quand on en a c’est juste des coups rapides.
– Elle t’excite plus ?
– Si, un peu, j’aime bien quand je la vois à poil, mais bon c’est plus comme avant. Cela dit je ne la quitterai pas…
« Faut dire que comme mec, ce n’est pas un super coup non plus ! » ne put s’empêcher de penser Daisy.
– Elle te trompe ?
– Je crois bien !
– Qu’est ce qui te fait dire ça ?
– Si tu allais me chercher tes pinces à linges.
Daisy était assez intelligente pour ne pas continuer à entretenir une conversation gênante. Elle comprenait maintenant comment fonctionnait le couple de Furet et de son épouse. Chacun trompait l’autre, chacun le savait mais faisait semblant de ne pas le savoir. Et à priori, ils ne se quitteraient jamais, sa femme en raison du confort matériel apporté par la situation de son mari, et lui tout simplement parce qu’il n’en voyait pas l’intérêt.
Daisy tenta de lui accrocher les pinces
– Non, non, tu me fais mal.
Elle réessaya avec succès cette fois et s’amusa à jouer avec, inutile de dire que Nicolas Furet en bandait d’aise.
– En fait tous les hommes n’aiment pas ça ! Reprit Daisy
– Ah ?
« Pourquoi, elle me dit ça ? »
– Un jour j’ai voulu le faire à un mec, un jeune peigne cul, que j’ai vite largué, il n’a pas voulu que j’y touche à ses tétons. Je lui ai demandé pourquoi ? Tu sais ce qu’il m’a répondu ?
– Non, mais je sens que tu vas me le dire.
– Il m’a sorti que c’était un truc de pédé !
– N’importe quoi !
– N’empêche qu’en y repensant, je me suis demandé s’il n’avait pas un peu raison…
– Je ne suis pas pédé !
– Henri non plus, mais il aimait bien que je lui mette un doigt dans le cul, il voulait même que j’achète un gode ! J’ai trouvé ça gonflé, s’il voulait un gode, il n’avait qu’à se l’acheter tout seul !
– Hi ! Hi !
– T’aimerais bien toi, que je te mette un doigt dans le cul ?
– Oui !
– Tu vois que t’es un peu pédé !
– Mais non !
– Mais si, juste un petit peu, mais rassure toi, ce n’est pas grave !
« Si elle fantasme sur les hommes bisexuels, ça peut m’ouvrir des perspectives intéressantes… »
Sans qu’elle ne lui demande, il se tourna et lui présenta ses fesses.
– Tu fais quoi, là ?
– Tu ne m’avais pas parlé d’un doigt ?
– Penche-toi et ouvre tes fesses, j’arrive !
Mais ce n’est pas le doigt que Daisy approche de la rosette de Furet, mais sa langue qui se met à frétiller en de savantes circonvolutions. L’œillet ainsi sollicité ne tarde pas à s’ouvrir, le bout de la langue tente d’y pénétrer avant de laisser la place au doigt préalablement humecté de salive qui va et qui vient.
– T’aimes ?
– Ouiiiii !
– Si j’avais un gode, tu le prendrais ?
– Oui !
– Tu l’as déjà fait ?
– Non !
– Pourquoi tu mens ? Tu as forcement essayé puisque tu me réponds que tu le prendrais.
– Bon, d’accord, j’ai essayé !
– Avec une pute ?
– Mais est-ce que je t’en pose des questions ?
Daisy ressort son doigt, sans trop se préoccuper de son état elle le mouille de nouveau, elle en mouille d’ailleurs deux et recommence son petit manège.
– Arrête, je risque de jouir comme ça, et ça ne me plait pas trop ! Finit par objecter Furet.
– D’accord, tu vas t’occuper de moi et après je te finirai.
Daisy se couche et écarte les cuisses, invitant Nicolas Furet à venir la lécher. Celui-ci n’est pas trop amateur de cunnilingus et sait qu’il ne le fait pas bien, mais en ce moment il a de la chance, Daisy mouille comme une éponge et son clito est érigé comme un bourgeon de printemps. Moins d’une minute de coups de langues successifs suffirent pour que la femme jouisse d’un orgasme violent et spectaculaire.
– Et maintenant, à toi ! Dit-elle après qu’elle eut repris ses esprits.
Et elle lui attrape sa bite, devenue demi-molle et entreprend de la masturber tout en lui donnant de petits coups de langue sur le gland.
Furet est embêté, quand il la pénètre, il simule afin de camoufler ses « pannes », Mais là comment faire.
– Allez, bande ! Imagine-toi que tu as un gros gode dans ton cul et un autre dans la bouche… Ou une vraie bite, ça te plairait ça une vraie bite ? Et même deux, une bien bandée que tu suce, et une autre qui t’encule !.
Furet ne répond pas, mais cette évocation le fait bander. Daisy accélère sa branlette, elle voit le sang affluer sur le visage de son partenaire, elle lui serre alors la base de la verge avec une main tandis que l’autre s’agite le plus rapidement possible, une goutte de liqueur séminale apparaitre sur le méat. Elle embouche la bite et donne de la langue. Furet jouit dans sa bouche et Daisy avale tout le sperme avec la satisfaction du travail bien accompli.
Pas de grosses embrassades, mais ils restent allongés tous les deux en fumant une cigarette.
– Et maintenant laisse-moi, J’ai envie d’être seule un petit peu, passe me chercher disons demain vers 17 heures, faut que je prépare mes affaires…
Jean-Michel Grondin
Grondin téléphone à François Muller, le directeur de « Sécurimax », cette société qui assure la sécurité de la Banque, fait dans le gardiennage, dans la protection rapprochée de personnalités mais aussi dans des choses plus limites comme le collage d’affiches pour le compte de groupements politiques douteux ou même pire comme l’organisation de provocations au cours de manifs, bref une entreprise de nervis, mais néanmoins inscrite au registre du commerce.
– Une supposition, un type doit me restituer un document volé, il me demande une grosse somme d’argent en échange, je souhaite récupérer le document sans donner l’argent, vous savez faire ?
– Parfaitement ! On vous a proposé un mode opératoire ?
– Pas encore, il faut vous prévenir combien de temps à l’avance ?
– Le plus tôt est toujours le mieux, mais on peut intervenir en une heure.
– Parfait !
– Euh votre rançonneur, vous voulez qu’on en fasse quoi ?
– Qu’est-ce que vous me proposez ?
– Le laisser filer ? Le remettre à la police ? L’envoyer à l’hôpital pour quelque temps ? On peut même envisagera une solution disons « radicale ».
– Vous faites ça ?
– Disons qu’on pourrait le faire ! Evidemment c’est assez cher.
– Nous n’irons sans doute pas jusque-là… Je suppose qu’il aura des complices ?
– Probablement, mais nous pourrons le suivre après l’opération et nous en occuper après.
– Je vais réfléchir, mais si on pouvait éviter la police.
– O.K. Nous saurons faire. Euh, pour le paiement ?
– C’est la banque qui payera, vous saurez bien inventer une ligne de facturation bidon ?
– Pas de soucis ! Vous ne m’avez pas demandé le coût ?
– Mais, je vous fais entièrement confiance, voyons !
A 15 heures, Grondin rappelle Cordoba :
– C’est encore moi ! Je suppose que vous avez réfléchi ?
– Oui, disons que pour 400.000, je marche.
– Soyez raisonnable, je vous ai proposé 200.000 !
– Alors tant pis ! Au revoir.
– Attendez, 300.000, ça irait !
– C’est de la pingrerie, mais on ne va pas jouer les marchands de tapis. Ce sera 300.000 dollars américains en coupures de 50 usagés !
– Humm, il me faut le temps de me retourner…
– On fait ça demain à 10 heures, on se retrouve Boulevard Montparnasse devant le café « L’espagnol ». Vous trouverez le numéro sur Internet. La transaction se fera ailleurs, le document se trouve dans le coffre d’une banque, nous irons ensemble.
Grondin prévient le type de chez Sécurimax.
– Dans un coffre de banque ? O.K. Vous aurez la vraie rançon ?
– Je suppose que c’est indispensable ?
– Il n’y a qu’une chance sur cent pour que ça tourne mal, mais autant ne pas donner à ces gens-là de prétexte pour faire des bêtises ! Nous pouvons vous livrer une mallette sécurisée…
– Nous avons ce qu’il faut, merci !
– Nous serons sur les lieux à 10 heures, je vous propose une équipe de cinq hommes, quatre en voiture, un à moto, tous anciens militaires, des durs à cuire, ça devrait suffire. Je vous fais parvenir par porteur spécial deux cartes magnétiques truquées, ça ressemble à un carte d’abonnement à un club de fitness, mais ça contient un émetteur qui nous permettra de vous localiser quelque soient les ruses de votre maitre-chanteur. Vous en placerez une dans votre portefeuille et une autre dans la mallette qui contiendra les billets.
A suivre
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