Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 08:56

Chanette 23 – La mallette noire par Chanette – 12 – Beaugrenelle

 

Rosemonde

La taupe

 

– Magda, il faut que tu m’attendes dans le hall de la banque, disons entre midi et demi et treize heures…

– Je ne travaille pas aujourd’hui ! Répond Daisy

– Débrouille-toi c’est super important, j’ai juste un paquet à te remettre.

– Je ne travaille pas, j’ai peut-être le droit d’avoir une vie privée, non ?

– J’ai 400 euros sur moi, je te les donnerais tout à l’heure.

– O.K. Je me débrouille !

– Je te rappellerai du hall, si tu n’as pas de nouvelles à 13 heures on laisse tomber, t’es comment ?

– J’aurais un imper beige, des lunettes noires et une perruque brune.

 

Bien sûr, elle a accepté pour l’argent, mais elle a aussi une autre idée pas bien précise mais une idée quand même qui prenait forme peu à peu dans son esprit.

 

Elle téléphone à Nicolas Furet et lui raconte. Il laisse exploser sa colère :

 

– Mais t’es complètement malade…

– Pas du tout, je sais très bien ce que je fais, et je ne vais pas cracher sur 400 euros pour un petit service de rien du tout.

 

« Cette Nana est ingérable ! Quand je pense que je me suis mis en tête de la protéger ! Je vais me trainer un boulet ! »

 

– Ecoute Daisy, tu ne te rends pas compte de ce que tu fais !

– C’est ça, traite-moi de folle pendant que tu y es !

– Si t’as besoin de 400 euros, je te les donnerais, mais je t’interdis de donner suite.

– Et t’es qui pour prétendre m’interdire quelque chose ? T’es pas mon père, on n’est pas marié. Et puis j’aurais pu faire cette petite transaction en douce sans t’en parler ! Tu ne devines même pas pourquoi je t’en parle ?

– Parce que tu espérais mon approbation, c’est ça ?

– N’importe quoi ! Ecoute moi cinq minutes, ton plan c’est de nous planquer, d’accord, mais on va se planquer jusqu’à quand ?

– J’en sais rien moi !

– On t’a jamais appris que la meilleure défense c’est l’attaque. Ce mec que je vais rencontrer on peut peut-être essayer de le localiser. Si on y arrive on aura un énorme atout dans les mains.

– Tu racontes quoi, là au juste ?

– Tu vas me rejoindre devant la banque et tu vas essayer de prendre ce mec en chasse, quand on saura où il habite, on avisera.

– Mais t’es complétement folle ! On n’est pas dans un polar. On ne file pas une bagnole comme ça en plein Paris. Et d’abord je ne peux pas conduire.

– Je suis venue en mobylette, s’il est motorisé je te la prêterais.

– Bon, j’arrive, mais je n’y crois pas une seconde ?

– On tente le coup ! C’est sans risque ! Et magne-toi, ça urge !

 

Porte de Vanves

 

A 11 h 40, le caporal-chef Maxence perd patience.

 

– Allo patron, ça fait une heure que le client et son contact sont enfermés dans une chambre d’hôtel, on fait quoi ?

– Ils finiront bien par sortir, patientez encore un peu.

 

A la même heure, Cordoba pénètre dans le parking de l’hôtel, il monte dans la chambre.

 

« Rien à signaler, je tente ma chance, ça va être du pile ou face. »

 

Il loue une seconde chambre « pour un ami » et y entasse les affaires du banquier. Puis il prend la mallette, redescend au parking de l’hôtel, et cette fois c’est en chevauchant sa moto qu’il démarre en trombe, direction le périf.

 

– Ça y est, ça bouge ! S’écrie Maxence observant le léger déplacement du premier émetteur, mais c’est quoi ce cirque, ils sont où ? Putain ils sont sortis, mais comment ? Et l’autre émetteur qui redevient fixe !

 

Bref, un gros moment de flou qui permet à Cordoba de prendre une confortable avance.

 

– Il est sur le périph, Motard, tu le suis, je te donnerais sa position.

 

Le motard fonce mais ne sait même pas qui il doit suivre.

 

– Je suis qui ?

– Reste sur le périf, on te préviendra quand il sortira.

 

Maxence rappelle son responsable et lui fait un point rapide.

 

– Et vous n’avez même pas vérifié s’il y avait une autre sortie, mais vous êtes nuls ou quoi ?

– Ben…

– Soit c’est la mallette qui est barrée, dans ce cas, Grondin devrait ne pas tarder à apparaître, soit ils ont négocié je ne sais quoi et le salopard a emmené Grondin je ne sais où ! On attend un quart d’heure !

 

Et un quart d’heure plus tard :

 

– Toujours pas de Grondin !

– Donc la mallette est restée à l’hôtel, si on la pique, on met le client en danger.

 

Muller a soudain une idée, personne à part lui et ses « gars » n’est au courant du contrat oral qu’il a passé avec Grondin. Si s’emparer de la mallette est de nature à mettre celui-ci en danger et bien « tant mieux » se dit-il. « Je saurais la faire ouvrir et le contenu, je me le garde ! »

 

– Laissez tomber l’hôtel ! Ordonne-t-il a ses sbires. Je m’en occupe, concentrez-vous sur l’autre cible, mais ne bougez pas, j’aurais besoin du récepteur, Ah ! Donnez-moi le nom de cet hôtel…

 

Muller y réserve une chambre par téléphone, puis il s’empare d’une valise qu’il bourre de ramettes de papier blanc, sort prendre un taxi, direction : Porte de Vanves.

 

A 12 h 15 Maxence prévient son motard :

 

– Attention, il sort Porte d’Auteuil, t’es loin de lui ?

– J’en sais rien, je ne le vois pas, en ville ça va être plus facile.

– Il se dirige vers la Seine. Magne-toi.

– Je ne suis pas encore sortie.

– On dirait qu’il va vers Beaugrenelle.

– C’est d’un pratique…

– Il s’est arrêté au niveau du numéro 70, c’est peut-être un feu rouge.

– De quelle rue ?

– J’en sais rien, c’est dans les nouveaux immeubles.

– Je fais quoi ?

– Tourne à gauche, cherche le 70.

– Je devrais y être dans cinq minutes.

– C’est pas un feu rouge, il doit être entré quelque part…

– J’y suis ! C’est une banque, la Banque de l’Atlantique sud.

– Je demande des instructions au patron…

 

Maxence téléphone à Muller qui est sur le point de le rejoindre.

 

– Ça veut dire que le client est rentré à son bureau. Le motard peut rentrer à la boite, attendez-moi pour la suite. J’arrive tout de suite.

 

Après avoir libéré son équipe, Muller prend possession de sa chambre, puis arpente le couloir avec le récepteur qu’il a récupéré, L’appareil ressemble à un téléphone portable et n’attire pas l’attention.

 

« Plus à gauche, encore, encore, c’est presque ça, non là je m’éloigne, porte 206. OK ! »

 

Il tend l’oreille, n’entend rien, et décide d’y aller au culot, et juste pour vérifier, il frappe.

 

« S’il n’y a personne, je vais être obligé d’inventer un truc à la réception, ça ne devrait pas être si compliqué… »

 

– Une seconde ! S’écrie une voix féminine.

 

Une jolie femme d’une trentaine d’année en robe de chambre lui ouvre en baillant.

 

« Qui c’est, celle-ci ? »

 

Muller doit improviser.

 

– Excusez-moi, j’ai laissé un objet ici j’aimerais le récupérer.

– Vous vous tromper de chambre !

– Non pas du tout, c’est bien la 206 ?

– Oui, mais n’insistez pas, si vous avez oublié quelque chose, renseignez-vous à la réception.

 

L’idée !

 

– Bon, on va faire autrement, je ne voulais pas vous faire peur, mais je fais partie de l’équipe de déminage, on a une alerte à la bombe et mon petit appareil est en train de la localiser dans cette chambre.

– Hein ?

– Bon je peux entrer, j’en ai pour trente seconde.

 

Décontenancée, la femme le laisse entrer.

 

« Putain la chance, elle est toute seule, n’a l’air au courant de rien et dans trente secondes j’ai la mallette.

 

Le récepteur indique la direction du dressing, il l’ouvre, mais ne voit pas de mallette. Pourtant le détecteur est formel.

 

« Le faux plancher ! Il est dans le faux plancher du dressing ! »

 

– Il est là-dedans ! Vous n’auriez pas un truc qui fait levier ?

 

Mais personne ne répond ! La petite dame est sortie dans le couloir prévenir la sécurité.

 

« Putain, faut que je me magne ! Ses complices vont débouler ! Avec une clé plate peut-être ? »

 

Mais il n’a pas assez de prise, il entend des pas rapides dans le couloir.

 

« Merde ! Elle a prévenu la sécurité pendant que j’avais le dos tourné »

 

– Sécurité de l’hôtel, on peut savoir ce que vous fabriquez ?

 

Muller se retourne et découvre deux costauds aux visages patibulaires (pas tibulaires du tout comme disait Coluche) il fait face sans se démonter :

 

– Un type a caché un objet potentiellement dangereux dans le faux plancher du dressing, vous voyez mon appareil le signale ici !

 

Les deux gorilles se regardent sans comprendre.

 

– C’est quoi ce cirque ? Vous êtes qui ?

– On fera les présentations après, c’est urgent, il faut soulever ce truc, vous n’auriez pas un gros tournevis plat ?

– Je reviens !

 

Muller se demande comment il va gérer l’après, le vigile lui pose une question qu’il évite en sortant son téléphone portable.

 

– J’avais cru que ça avait vibré !

 

L’autre revient avec un tournevis, il fait levier sur la planche, soulève. Il n’y a rien en dessous !

 

– Vous vous foutez de notre gueule, vous allez nous suivre !

 

« Merde, ils vont appeler les flics, il me faut gagner du temps ! »

 

– J’ai loué une chambre…

– Suivez-nous s’il vous plait

 

Muller réfléchit très vite, il pourrait toujours mentir aux flics, mais s’il pouvait faire autrement. Les deux costauds connaissent leur boulot et se sont disposés de façon à empêcher toute velléité de fuite.

 

Alors, il joue son va-tout ! Il sort son flingue.

 

– Les mains en l’air ! Laissez-moi passer !

 

Un court moment de flottement, il prend ses jambes à son cou, tourne à gauche et se planque dans le local technique qui avait eu l’excellente idée de rester ouvert après que le vigile y ait emprunté un tournevis.

 

Une chance sur deux.

 

Par reflexe, les deux gorilles, passent devant la porte et descendent l’escalier. Muller rejoint sa chambre.

 

« Ouf ! C’était moins une ! »

 

Et il vient de comprendre son erreur, il s’est tout simplement trompé d’étage ! Mais comment faire maintenant ?

 

Daniella Plankaert est journaliste free-lance. Elle est belge et est descendue la veille à Paris pour enquêter sur les pratiques douteuses d’un réseau d’ateliers de couture. Malheureusement pour elle le tuyau qu’on lui avait refilé et qui devait lui permettre de commencer s’était révélé foireux, elle a passé une mauvaise nuit et envisageait de rentrer à Bruxelles dans la soirée après une après-midi de shopping.

 

Il nous faut bien sûr la décrire : Brune, très brune même, mais teint clair et yeux mordorés, lunettes à grosses montures, joli nez bien que certains le trouvent « long », lèvres gourmandes et sourire à la « m’as-tu-vu ? », bien foutue, une belle femme quoi !

 

Ce bonhomme qui vient de faire irruption dans sa chambre l’a intrigué, contrairement à ce qui avait été sa première impression, elle est persuadée que ce type n’est ni un fou en liberté, ni un psychopathe, mais qu’il recherche réellement quelque chose de particulier, de plus la façon dont il a faussé compagnie aux agents de sécurité dénote un évident professionnalisme.

 

Par un réflexe de curiosité féminine, elle n’a pas refermé sa porte quand Muller s’est enfui et l’a laissé entrebâillée quand ces messieurs eurent disparu du couloir. Entendant des pas, elle aperçut alors Muller réintégrant sa chambre.

 

« Trop malin le mec ! »

 

Chauvière et Pauline

 

Chauvière est excité comme un puce. Depuis hier, une seule idée l’obsède, baiser de nouveau avec Pauline. Il craignait que son chef ne l’autorise pas à la revoir, auquel cas, il lui aurait fallu reporter sa visite à samedi, mais là il est joyeux et prend la route de Chartres.

 

Il se dit qu’il ne peut arriver les mains vides, il songe d’abord à quelques jolies pièces de lingerie, une fine culotte et une jolie paire de bas, il les achète dans un supermarché mais se dit qu’il n’est peut-être pas très correct d’offrir ce genre de chose à une femme mariée. Mais il se dit que ces petites choses pourront lui servir tout à l’heure s’il parvient à vaincre sa timidité, il décide sinon de faire simple et achète des fleurs.

 

Il ne sait pas trop dans quoi il se lance ! Bien sûr, elle lui a affirmé haut et fort qu’elle aimait son mari et que le fait qu’ils aient couché ensemble n’était que purement physique.

 

« Mais elle a peut-être dit ça, juste pour sauver les apparences… Et puis aucune situation n’est définitive, et puis « souvent femme varie » comme disait François 1er ».

 

On sonne, Pauline ouvre.

 

– Oh ! Des fleurs ! Comme c’est gentil !

– Ce ne sont que quelques fleurs ! Voilà, je vous ai apporté le brouillon de mon rapport, en gros j’y explique que votre mari s’est trouvé contre son gré mêlé à une affaire de rivalité mafieuse et qu’il a été abusé par le discours du dénommé Jimenez… La seule chose qu’on pourra lui reprocher, c’est d’avoir opéré sans en référer à sa hiérarchie. Ça vous ira ?

– Et avec ça, qu’est-ce qu’il risque ?

– Une engueulade de principe. Je pense que son chef passera l’éponge.

– Vous aller présenter ce rapport lundi matin ?

– Absolument !

– Je ne vais pas vous demander comment je pourrais vous remercier ! Je le sais déjà.

– Oh, Pauline !

– Allons, allons, nous sommes des adultes et personne ne nous voit, alors soyons cool. Je reviens, je vais chercher à boire, il y a du porto, ça vous dit ?

– Pourquoi pas ?

 

Et quand Pauline revient avec le Porto et les verres, elle s’est rapidement changée et arbore maintenant une nuisette transparente qui met magnifiquement en valeur sa jolie poitrine.

 

– Quelle apparition ! Commente Chauvière qui a aujourd’hui décidé de ranger, du moins en partie, sa gaucherie envers les femmes, au vestiaire.

– Disons que j’ai de beaux restants.

– Vous êtes une très belle femme.

– Ne rêvez pas Jérémie, aujourd’hui je peux me donner à vous sans arrière-pensées, Mais n’imaginez pas de suite, il n’y en aura pas.

 

« On dit ça, on dit ça ! »

 

Chauvière se demande ce qu’attend la femme pour la conduire dans la chambre, mais Pauline a bien l’intention de mener seule la barque et à son rythme.

 

– Je vais vous montrer un truc ! Dit-elle en ôtant sa nuisette.

 

Par réflexe, Chauvière va pour se lever et s’approcher des doux globes exposés à sa vue.

 

– Tss, tss ! Quelques secondes de patience.

 

Pauline remplit les verres de Porto, puis trempe son index dans le sien avant de venir s’en barbouiller les tétons. Elle se les pince un petit peu afin de les darder.

 

– Maintenant, tu peux lécher !

 

Il se jette, il se précipite, il lèche, il gobe, il est en rut.

 

– Doucement, doucement !

– Vous me rendez folle !

– On ne se tutoie plus !

– Si, si, tu es la plus belle de femmes que je n’ai jamais rencontré.

 

« Carrément ? »

 

Elle lui met la main sur la braguette, c’est raide comme un manche de marteau.

 

– Je vais dans la chambre ! Déshabille-toi et rejoins-moi.

 

Il aurait préféré se dévêtir dans la chambre, cela lui aurait permis de conserver la lingerie qu’il a acheté à portée de main.

 

« Tant pis, j’improviserai ! »

 

– Hum, t’as la bite en forme !

– Faut pas se plaindre !

 

Les voilà sur le lit, Pauline s’empare de la bite de l’homme et l’embouche.

 

Déjà la première fois, Pauline n’était pas vraiment excitée, aujourd’hui, elle l’est d’autant moins que la surprise n’y est plus et puis quelque part l’attitude de Chauvière qui croit « que c’est arrivé » l’agace un peu.

 

« Je ne voudrais pas le bâcler, mais si ça pouvait aller vite ! »

 

Aussi soigne-t-elle sa fellation, recopiant les mouvements de langues et de bouche qu’elle pratique de temps en temps avec son voisin de pavillon et parfois avec quelques autres chanceux.

 

– Attends, attends ! Balbutie le jeune inspecteur bancaire.

 

« Attends quoi ? »

 

– Je voudrais te demander quelque chose ! Lâche-t-il dans un souffle.

 

« Je m’attend au pire ! »

 

– On ne se reverra sans doute pas, j’aurais bien voulu, mais bon… j’aimerais un souvenir, juste un petit truc.

– Un souvenir ? Tu veux quoi ? Ma culotte ?

 

Là il est soufflé Chauvière, jamais il n’aurait pensé que Pauline lui proposerait elle-même ce qu’il désirait tant.

 

– Oui, je veux bien ta culotte !

– Celle que je portais sur moi, ou une propre ?

– Non, celle que t’avais sur toi !

– D’accord, fait moi penser à te la donner en partant.

– Tu ne veux pas me la donner maintenant ?

– Qu’est-ce que ça change ?

– Ça me ferait plaisir !

– Bon, bon, ne bouge pas, je vais la chercher.

 

Elle revient avec, et lui tend.

 

– Non, je voudrais que tu la portes, juste deux minutes, que je te voie avec !

 

« Il commence à être compliqué, pépère ! »

 

Pauline enfile la culotte.

 

– Voilà, si tu veux, je peux la garder pendant qu’on fera l’amour, il suffira de l’écarter !

– Oh ! Oui ! Ce serait super !

– Je la passe maintenant ?

– Oui ! Oui !

 

L’idée lui plait tellement qu’il en oublie les bas qu’il a apporté, qu’il en oublie aussi de lui caresser les pieds. Il ne demande pas à sa partenaire comment elle veut que ça se passe, non, il la renverse comme il l’aurait fait d’une poupée gonflable et…

 

– Ah, j’ai acheté des capotes, je vais les chercher.

– Pas la peine, il en reste dans la table de chevet. Et calme toi, on n’est pas aux pièces, j’ai envie de te sucer ta bonne bite et tu ne m’as pas laisser faire. Tu ne veux pas que je te suce ?

– Non, non j’aime bien !

 

 

Alors Pauline approche ses lèvres du gland turgescent et après l’avoir gratifié d’un baiser sec, sort sa petite langue et la fait virevolter juste sur le méat.

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– Ne jouis pas, c’est juste pour que tu sois bien en forme

 

Cette fois le gland est complétement en bouche, elle en fait ensuite entrer quelques centimètres puis commence une série de va-et-vient. Même si Chauvière n’est pas son genre d’homme, Pauline éprouve un certain plaisir à lui prodiguer cette fellation. En fait elle adore sucer des bites, encore faut-il qu’elles soit bien raides, mais en ce moment,celle de l’inspecteur lui convient très bien.

 

Un petit tour vers les couilles qu’elle fait rouler dans sa bouche, ce qui provoque l’étonnement de l’inspecteur à qui on n’a jamais fait une chose pareille.

 

– Ça s’appelle une coucouillette, tu ne connaissais pas ?

– On en apprend tous les jours !

– Tu veux que je te mette un doigt ?

– Un doigt ?

– Je t’expliquerais !

 

« Toute une éducation à refaire ! »

 

Pauline estimant le préliminaire suffisant s’empara d’un préservatif et le déroula elle-même sur la verge tendue, elle se mit ensuite en levrette sur le lit, la croupe relevée et la culotte tirée sur le côté afin que ses trésors soient bien exhibés.

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– Encule-moi, mon lapin !

– Oh ! Que c’est beau !

 

L’instant d’après Chauvière, excité comme un jeune cerf sodomisait Pauline en soufflant comme un bœuf

 

Encore une fois, Pauline simula. Elle aurait sans doute pu jouir si l’homme avait été moins rapide, mais le voulait-elle vraiment ? Chauvière fut ensuite gagné par un grand élan de tendresse, La femme ne le repoussa pas craignant simplement que la situation l’incite à « remettre le couvert ».

 

Il aurait sans doute bien voulu, mais cette image de « dernière fois » le hantait tellement qu’il ne parvenait pas à rebander. Il se contentait d’être câlin, limite collant.

 

Pauline prétexta un besoin urgent afin de mettre fin à cette promiscuité qui devenait gênante. Mais avant elle retira sa culotte et la lui donna.

 

Chauvière pas complétement idiot compris le message et après l’avoir remercié pour le cadeau s’en alla dans le salon récupérer ses vêtements. Pauline le rejoignit après s’être passée une robe de chambre.

 

– On se ressert un verre de Porto ! Proposa-t-elle

– Je sais pas !

– Mais si, ce sera le verre de l’amitié, et je te remercie de ce que tu as fait pour moi, j’espère avoir joué une bonne carte, tu es un brave type.

 

Chauvière fit un effort pour ne pas se mettre à chialer, et il se quittèrent rapidement en s’embrassant sur les lèvres mais chastement.

 

Pauline s’en alla prendre une douche. En revenant, elle aperçut un sac en papier provenant d’une grande surface, elle en découvrit le contenu : une paire de bas résille et une culotte.

 

« Qu’est-ce qu’il voulait faire avec ça et qu’il n’a même pas fait ? »

 

Cordoba

 

« Magda » n’est pour l’instant, pas rentrée dans le hall de la banque, elle estime qu’elle s’est faite assez remarquer comme ça.

 

A 12 heures 35, Cordoba gare sa moto devant le siège de la Banque de L’Atlantique sud, il appelle Magda.

 

– Je rentre dans le hall ! lui dit-il

– O.K. Moi, aussi.

– Tu mets ça dans ton vestiaire, tu n’y touches pas, faut surtout pas que ça sorte du bâtiment.

– C’est pas dangereux, au moins ?

 

« Espèce d’idiote, si ça avait été dangereux, je ne te l’aurais pas dit ! »

 

– Mais non ! Je la récupèrerai dans huit jours.

 

« D’ici là la batterie de l’émetteur sera à plat. »

 

La transaction n’a même pas durée 30 secondes

 

Cordoba ne rejoint pas sa moto, estimant que son signalement a peut-être été diffusé, et s’en va d’un pas tranquille vers le métro.

 

Muller

 

Muller s’efforce d’échafauder un plan mais il est en panne d’imagination, tout cela devient très risqué et s’il se fait prendre, il ne bénéficiera pas une nouvelle fois de l’effet de surprise.

 

Il lui faudrait un complice, mais cela sous-entend un partage du magot

 

« Une moitié c’est mieux que rien, mais à qui demander ça ? »

 

Et puis une autre chose lui parait étrange : pourquoi Grondin n’a-t-il pas encore tenté de le joindre ?

 

Toc, toc, toc.

 

« Merde, on m’a repéré, les couloirs doivent avoir des caméras, on ne peut pas penser à tout, il me faudra raconter une salade aux flics ! »

 

Il ouvre.

 

– Vous ! S’exclame-t-il en découvrant Daniella

– Chut, tout va bien ! Laissez-moi entrer.

– Euh, oui, entrez !

– Surpris, hein ?

– En effet, vous avez donc trouvé la mallette ?

– La mallette ? Quelle mallette ? Non je n’ai pas trouvé de mallette !

– Forcement, elle est en dessous !

– En dessous ? En dessous de quoi ?

– En dessous ! Mais que me vaut l’honneur de votre visite ?

– Vous parler, mais on ne va pas faire ça ici, je n’ai pas déjeuné et j’ai comme un petit creux et comme je suppose que vous êtes un gentleman, je ne refuserais pas le restaurant que vous allez m’offrir.

 

« Ça sent un peu le chantage, mais je vais jouer le jeu »

 

– Allons-y

– Je me prépare et je frapperai trois coups, j’en ai pour cinq minutes.

 

Les cinq minutes en durèrent bien quinze. Daniella apparaît en tailleur pied de poule noir et blanc, les cheveux au vent, maquillage léger, mais lèvres encarminées.

 

François Muller en est déjà tout chose. Ils sortent dans le couloir, se dirigeant vers la sortie.

 

– Merde, le vigile, donnez-moi le bras. Lui souffle Daniella.

 

Le type hésite mais finit par se manifester.

 

– Heu, excusez-moi, ce monsieur, heu…

– Ben oui, c’est pas facile pour vous, hein ? Et bien voyez-vous, il s’agit d’un terrible malentendu et je suis prête à m’en expliquer avec la direction de l’hôtel, je suis également prête à payer la réparation du dressing. Explique la journaliste

– Il n’y a rien à réparer, il y a juste la planche à replacer.

– Et bien vous voyez, tout va bien !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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