Samedi 25 juin 2022 6 25 /06 /Juin /2022 08:42

Martinov 24 – L’énigme du hangar – 12 – Assaut sur le bipède par Maud-Anne Amaro
stamp blackette

 

Brachet

Caroline, la copine de Brachet a donc fait sa valise et est retourné chez sa maman.

Une situation qui ajoutée à la visite musclée de Gérard Petit-Couture n’arrange pas le moral du dit Brachet

Inquiet il téléphone à Kamel dont il sait qu’il est l’un de ceux qui surveille le hangar de la ZI des trois couronnes..

– Dis donc, tu sais exactement ce qu’on nous fait faire ? Lui demande-t-il
– Juste de la surveillance peinard. On se fait chier, mais au moins c’est pas fatigant.
– Tu sais ce qu’il y a dans le hangar ?
– Non mais je m’en fous.
– Je te dis ça parce que j’ai eu la visite d’un mec, peut-être un flic mais c’est pas sûr, il m’a laissé ligoté et bâillonné pendant toute une partie de la journée et pendant ce temps-là une pétasse surveillait ma femme.
– Oh ! Tu me racontes pas des conneries ?
– Non !
– Et quel rapport avec le hangar ?

Brachet lui explique mieux…

– Bon tu ne sais vraiment pas ce qu’il y a dans le hangar ? Insiste-t-il.
– Pédro m’a dit que ce devait être des armes !
– Je m’en doutais un peu, j’ai la trouille je vais me retirer de ce truc… Et toi ?
– Je vais voir, je vais réfléchir.

Brachet raccroche et il lui vient une idée qu’il pense géniale. Il s’habille, prend sa bagnole et s’en va à la porte de Montreuil. Il s’arrête devant une boutique indiquée « téléphonie » C’est le magasin des frères Attar. Ils vendent des téléphones, des godasses de marques mais ils ont aussi une arrière-boutique avec des choses plus hard, pas de drogue, (personne ne trafique de la drogue, c’est bien connu !) mais des armes interdites à la vente ou des produits pharmaceutiques qui ne sont normalement délivré que sur ordonnance.

– J’ai l’adresse d’un hangar où est déposé un stock d’armes, ça vous intéresse ?
– Le tuyau est sûr !
– Complètement.
– Ça peut nous intéresser ! Tu veux quoi en échange ?
– Une belle enveloppe !
– Avec combien dedans ?
– C’est vous qui verrez !

Il leur donne l’adresse, ce qui leur permet de repérer les lieux dans la foulée. Et le soir même les frères Atar volent une camionnette qui leur servira d’abord de voiture bélier pour enfoncer la porte du hangar et ensuite de voiture relais pour acheminer leur butin.

Ils ne passent même pas par la case « vigile », ils foncent dans la porte qui s’écroule et entrent. Le maitre-chien tente de s’interposer. Le chien est froidement abattu, le vigile violemment frappé au visage.

– Bon comment on allume ?
– On s’en fout, on a nos lampes torches !
– Putain, tu as vu le nombre de caisses !
– Allons-y, c’est quoi ça ? Des éponges, encore des éponges… j’ai compris faut trouver les bonnes caisses, ça risque de prendre un moment.
– Balise pas !

A plusieurs kilomètres de là, l’écran de contrôle de la vidéosurveillance couine, Olivia et Amélie accourent

– Merde c’est qui ceux-là ? S’égosille Olivia
– Les sbires de Krypton à tous les coups.
– Appelle la police.
– S’ils remontent jusqu’à Krypton, on ne pourra pas faire l’opération ! Objecte Amélie.
– Ils ne remonteront pas jusqu’à Krypton, il a dû prendre ses précautions.

Amélie prévient la police qui est sur les lieux cinq minutes plus tard.

Les frères Atar n’offrent aucune résistance.

– Vous foutiez quoi là-dedans ?
– On nous a dit qu’il y avait un trésor.
– Et vous l’avez trouvé ?
– Non pour l’instant on a trouvé que des éponges en métal.

Deux policiers vérifient les caisses qui sont devant eux : des éponges, encore des éponges.

– C’est quoi ce cirque ?
– Bon on les embarque.
– Mais qui a appelé la police ? Demande l’un des poulets.
– On s’en fout, on ne va pas ouvrir une enquête pour un vol d’éponges !
– Il y a une porte de défoncée et un homme blessé.
– Bon on les embarque, on appelle une ambulance pour le monsieur qui est au sol. Pour le reste il faudra prévenir le proprio.

Evidemment, les policiers échouent à trouver le propriétaire.

– Bon tant pis on ne va pas se prendre la tête avec ça !

Les frères Attar sont inculpés de détérioration de matériel, violation de propriété privée, coups et blessures, violence sur animal, mais sont laissés libres après leur garde à vue.

Alors la première chose qu’ils font, c’est de chercher Brachet, ils le trouvent chez lui et sans prononcer une seule parole, lui casse les jambes à coups de barre à mines.

Après les premiers soins, Brachet de son lit d’hôpital prévient Kamel qui cette fois prend son collègue au sérieux (et pour cause, il n’était pas très loin quand les frères Attar ont défoncé la porte du hangar). Du coup toute la bande est bientôt au courant.

Et Monsieur Ferdinand, déjà empêtré dans l’affaire de son vétérinaire hippique se retrouve du jour au lendemain sans petites mains.

Alors quand Krypton le convoque afin de savoir où en est son plan d’action, il faillit lui rire au nez.

– Y’a comme un gros problème, chef !
– Et c’est quoi le gros problème ?
– Je n’ai plus d’équipe !
– Ils sont en grève ? Se gaussa Krypton.
– Un de mes gars a déconné et s’est fait démolir, et il y a eu comme un effet contagion !
– Mais vous allez reconstituer une équipe ?
– Oui, mais ça ne se fait pas en huit jours.
– Caroulet, trouvez-moi une solution sinon je vais péter un câble !
– Je ne vous promet rien.

Deux semaines plus tard

C’est à ce moment-là qu’Olivia demanda au professeur Martinov d’enclencher le plan prévu. Celui-ci impliquait Florentine Petit-Couture.

Le professeur téléphona donc à Krypton.

– J’ai une nouvelle qui devrait vous intéresser, j’ai obtenu le nom du propriétaire du hangar.
– Quoi ?
– Puisque je vous le dit.
– Attendez, j’aimerais comprendre, nous ne sommes plus en contrat et vous continuez à enquêter ?
– Ce n’est pas comme ça que ça s’est passé. L’un des contacts que j’avais sollicité suite à votre requête, m’a demandé si le renseignement m’intéressait toujours. J’ai répondu oui, parce que je subodore que vous allez me payer grassement.
– Vous voulez combien ?
– 20.000 euros !
– Vous ne vous faites pas chier !
– Jamais !
– Je suppose qu’il faut que je vienne !
– Vous supposez bien.

« Et c’était un piège ? Et je n’ai plus les sbires de Ferdinand pour me protéger ! Tant pis, je prends le risque, j’en ai vu d’autres ! »

Sur place et devant Krypton, le professeur Martinov appela au téléphone Florentine Petit-Couture.

Martinov mit l’ampli et passa l’appareil à Krypton.

– Euh bonjour !
– Bonjour Monsieur ! Alors il paraît que vous cherchez le propriétaire d’un hangar ?
– Exactement.
– C’est moi !
– Et vous êtes ?
– Peu importe, mais maintenant que vous m’avez en ligne, il va falloir me dire ce que vous souhaitez exactement ?
– J’ai un objet à moi dans ce hangar, je veux simplement le récupérer.
– C’est tout ?
– Oui !
– Vos nom et prénom, monsieur ?
– Parce que ?
– Juste pour le vigile !
– Renaud Piérac.
– C’est noté, je fais ajouter votre nom sur la liste des personnes autorisées à entrer. Vous souhaitez cette autorisation pour combien de temps ?
– Disons une semaine, le temps que je m’organise pour faire sortir mon truc.
– Ce ne sera pas gratuit !
– Vous abusez !
– Pas d’argent, pas d’entrée. Allez juste 5 000 euros
– O.K.
– Bon, je vais vous demander d’effectuer un virement Western Union aux cordonnées que je vais vous communiquer.
– Non, on ne fait pas comme ça, je me déplace immédiatement jusqu’au hangar et je verrais bien comment ça se passe.
– Ce n’est pas un problème, il est normal que vous preniez vos précautions.

Sur place, Florentine l’attendait, le vigile les fait entrer, Krypton constate que son immense caisse est toujours en place.

– Signez moi l’ordre de virement et je vous laisse la semaine pour récupérer ce qui vous appartient.

Il n’en revient pas « Krypton ». Mais il est enchanté ravi ! Il va enfin pouvoir reprendre possession du bipède articulé.

Sur la frontière

Gérard a trouvé trois « durs à cuire » qui devraient faire l’affaire. L’un d’eux se contentera de prendre des photos. Les autres seront là en couverture.

Le monstrueux bipède avance dans la savane sans rencontrer personne, mais le premier village n’est plus très loin.

Deux jeeps avec chacune quatre hommes à l’intérieur à la solde de Krypton, suivent très lentement 100 mètres plus loin.

La jeep de Gérard après avoir repéré la direction prise par le bipède et ses acolytes, avance en parallèle à 300 mètres sur la gauche, dépasse le groupe et quand la végétation devient touffue, se met en planque.

Sur un signal de Gérard la première jeep est promptement attaquée.

– Rendez-vous vous êtes cernés !

Les quatre bonhommes descendent de la jeep en levant les bras au ciel. L’un deux veux en découdre mais reçoit un coup de crosse sur la tête. Le chauffeur de la seconde jeep a déjà fait demi-tour et s’est enfui en direction de la côte sans chercher à comprendre mais en maugréant.

« On m’avait pourtant assuré que c’était sans aucun risque ! »

L’homme dans le bipède a entendu du bruit derrière lui, la structure n’est pas équipée de rétroviseur. (ben oui, on ne peut pas penser à tout !) Il est donc obligé de la faire pivoter afin de voir ce qui se passe.

Gérard et l’un des mercenaires le contourne puis effectuent des tirs de sommation à l’arrière du bipède.

– Sortez de là-dedans les mains en l’air ! Dépêchez- vous, nous allons mettre le feu à cette horreur.

Le clapet s’ouvre.

– Ne tirez pas ! Implore le courageux artilleur.

On désarme le bonhomme qui avait dans ses fouilles une arme de poing et un couteau de trappeur. On met le feu à la vilaine sculpture. Et c’est fini.

Le groupe de Gérard attache les mains des cinq prisonniers et les laissent désarmés en pleine brousse. Il n’y a plus qu’à regagner la côte en jeep.

– C’est peut-être embêtant de les laisser, il paraît qu’il y a des lions. Fait remarquer l’un des mercenaires.
– Penses-tu, ils vont se détacher rapidement et foutre le camp…

Krypton est prévenu que l’opération s’est conclue par un fiasco.

– Tant pis pour moi, je n’avais qu’à pas confondre guérilla et carnaval. Soupire-t-il

Olivia s’est démenée comme une petite fée pour fournir un dossier savamment illustré et commenté aux principaux organes de presse.

Pratiquement personne n’a relayé l’information, à l’exception de quelques officines sans grande audience. Sur les réseaux sociaux le sujet n’a convaincu que ceux qui l’étaient déjà et n’a pas fait le buzz.

Olivia avait envie de parler, elle a invité Béatrice au restaurant à midi en plein Quartier Latin.

– Tout ça pour rien ! Qu’est-ce qu’il faut faire pour que les gens prennent conscience de tout ça ? Se plaint Olivia auprès de Béatrice en vidant d’un trait son troisième verre de rosé.
– Je crains qu’il n’y ait pas grand-chose à faire.
– C’est triste !
– Il reste le sexe !
– Même pas, les gens ont un rapport hypocrite avec le sexe, ils en consomment, mais en ont honte et jouent les pères la morale.
– Pas nous ! Répond Béa.
– Alors viens m’embrasser !

Les deux femmes s’embrassent avec fougue .

– Attends; il y a des gens qui nous regardent ! Finit par dire Béatrice.
– On s’en fout.
– Oui mais si on veut s’envoyer en l’air, on ne va pas le faire, là.
– Bon argument, on y va, je t’emmène à la maison !
– J’ai pas bu mon café !
– Amélie nous en fera un, ça te rappellera des souvenirs !
– Hi hi !
– Je vais l’appeler et lui annoncer qu’on arrive.

Les deux femmes quittent le restaurant bras dessus bras dessous et hèlent un taxi. Olivia lui indique son adresse.

– J’espère que ça ne vous dérange pas si on s’embrasse et si on se plote un peu dans votre taxi ?
– Oh, non ! Vous savez, j’en ai vu d’autres. Répond le chauffeur, un black immense.

Il en a peut-être vu d’autres mais n’empêche qu’il ne rate pas une miette de ce qu’il aperçoit dans son rétroviseur car derrière non seulement ça se bécote et ça se caresse mais ça se dépoitraille; et Béatrice a maintenant un sein dehors. Olivia qui est en jupe ne trouve rien de mieux que de retirer sa culotte, comme ça par pure provocation.

– Vous faites toujours ça entre femmes, vous n’aimez pas les hommes ? Leur demande le chauffeur.
– Regardez donc la route, vous risquez d’avoir un accident ! Lui répond Olivia.
– C’était juste une question !

Mais la question n’obtient aucune réponse.

– Parce que si ça vous intéresse, j’en ai une grosse ! Reprend le chauffeur.
– On aime pas les grosses ! Lui rétorque Olivia.
– On dit ça, on dit ça ! Vous savez, m’essayer, c’est m’adopter !
– On est trop cher pour vos moyens !
– Parce que vous êtes des putes !
– Hi ! Hi !
– Désolé, moi je ne paie pas pour faire l’amour !
– Eh bien tant mieux pour vous, arrêtez-vous au prochain feu rouge, on est arrivé !

Les deux femmes réajustent leur tenues

– Voilà, ça fait 40 euros avec le pourboire.
– Le pourboire vous l’avez eu dans votre rétroviseur, le compteur indique 35 euros, alors voilà 35 euros.

Le chauffeur cherche une réplique assassine, mais ne trouve que celle-ci qui ne l’est pas (assassine) :

– Tenez, je vous laisse ma carte, si un jour vous avez besoin de moi.
– Vous avez raison, que serait la vie sans une part de rêve !
– Pardon ?
– Laissez tomber !

Les deux femmes sont accueillies par Amélie qui se balade dans l’appartement revêtue d’un simple kimono avec rien en-dessous. Elle enlace sensuellement Béatrice.

– Apporte-nous des cafés ! Lui dit Olivia, vous aurez le temps de vous gouiner après !

Mais voici que le carillon de la sonnette d’entrée se fait entendre. Amélie se réajuste, va voir et ouvre à un immense black.

– Qu’est-ce que c’est ?
– J’ai accompagné deux charmantes dames jusqu’en bas, mais l’une d’elles a oublié quelque chose dans mon taxi alors je lui rapporte.
– Donnez, je vais lui rendre !
– C’est que c’est un peu personnel !
– Ah, bon ! Olivia, il paraît que tu as oublié quelque chose de personnel dans le taxi !

Olivia arrive, reconnait le chauffeur de taxi !

– Mais qu’est-ce que vous faite-là, vous ?
– Ben, je vous rapporte votre petite culotte !
– C’est gentil, mais vous pouvez la garder, ça vous fera un souvenir.
– Je croyais bien faire.

Il dit ça avec un air tellement malheureux qu’Olivia éprouve pour le type une sorte de compassion.

– Bon, entrez cinq minutes, je vous offre un café, mais ensuite vous nous laissez.

Béatrice s’étonne qu’Olivia ait fait rentrer le bonhomme, mais n’en souffle mot, elle n’est pas chez elle !

Le chauffeur boit son café debout, personne ne lui ayant proposé de s’assoir.

– Bon, je vais vous laisser… est-ce que je peux utiliser vos toilettes ?

Il est d’usage de ne jamais répondre négativement à ce genre de sollicitation…

– Au fond du couloir, la porte à droite…

Mais le type ne manque pas de toupet

– S’il y avait quelqu’un pour me la tenir, ça m’arrangerait.
– Elle est si lourde que ça ? Demande malicieusement Amélie.
– Non, mais j’aime bien !
– 50 euros, je vous le fais ! Réplique Amélie.
– C’est cher !
– La qualité, ça se paie ! Se gausse-t-elle.

Alors à la surprise générale, le chauffeur de taxi, fouille dans son portefeuille et en extrait un billet brun.

– On se calme, vous n’aviez pas compris que je plaisantais ? Lui dit-elle.
– Non Amélie, tu dois être bonne joueuse ! Tu l’as défié, il a accepté, maintenant tu dois le faire ! Intervient Olivia.
– Et si je ne fais pas ?
– Mais enfin, Amélie, ça ne va pas te tuer !
– Bon, bon !

Et résignée, elle conduit le chauffeur dans les toilettes qu’elle laisse ouvertes. Le type sort de sa braguette un gros chibre brun foncé. Gros mais pas démesuré.

– Oh quelle belle bite ! Ne peut-elle s’empêcher de se s’exclamer en tâtant la marchandise..
– Pour le prix que je t’ai payé tu peux peut-être la sucer un peu ? Suggère le chauffeur.
– Ma foi, ça fait envie, mais il ne faudra pas le dire aux autres !
– Motus et bouche cousue !

Martinov2412Alors Amélie prend en bouche ce joli membre et le suce avec fougue.

– Et si je t’enculais ? Propose le chauffeur.
– Et puis quoi encore, c’est pas Noël !
– Même si je rajoute un billet.
– Arrête de me faire parler, j’ai la bouche pleine !

Amélie accélère ses mouvements, elle sent une goutte de liqueur séminale sur sa langue, le type s’abandonne et crache son foutre dans la bouche de la belle antillaise.

– Bon maintenant tu peux pisser ! Lui dit-elle. Je te la tiens ou pas ?
– Non, ça va !

En fait il est dépité, certes il a eu sa pipe, mais tout ça s’est passé trop vite.

– Au revoir, mesdames ! Dit-il simplement avant de s’éclipser.

– Ben dis donc, Amélie, c’était un peu long ce pipi !
– Ah tu trouves ?
– Et qu’est-ce que tu as sur le menton ?
– Rien !
– On dirait du sperme !
– Quelle drôle d’idée !

Elle s’était pourtant essuyée, mais pas partout…

– Tu ne l’aurais pas sucé, par hasard ?
– Dieu m’en garde !
– Tu parles comme les bonnes sœurs maintenant ?
– Tu sais bien que c’est mon fantasme.
– Alors tu l’a sucé ou pas ?
– Juste un peu.
– Donc tu as menti et tu sais ce qu’on leur fait aux vilaines menteuses de ton espèce ?
– Oui !
– Où tu vas ?
– Ben chercher une cravache !

Olivia proposa à Béatrice de se charger de la punition, ce que la jolie chimiste accepta de bon cœur.

– Allez, allonge-toi sur mes genoux, ma chérie que je te rougisse le cul ! Lui ordonne Béa en se débarrassant de ses propres vêtements (parce que ça fait plus fun !)

Amélie se prête de bonne grâce à cette petite séance de panpan-cucul

Béatrice tape de bon cœur sur ce joli fessier en gratifiant sa suppliciée de tout un catalogue de noms d’oiseaux, tandis qu’Olivia qui ne sait comment s’immiscer dans ce duo insolite, se déshabille.

« Comme ça, ce sera fait ! »

Evidemment ce que fait Béatrice l’excite et la fait mouiller, aussi après que le cul d’Amélie eut été convenablement rougi, à ce point que notre chimiste préférée en avait attrapé mal aux mains, celle-ci se met à caresser ostensiblement le joufflu martyrisé de la belle métisse.

Puis saisie d’une pulsion soudaine, elle se mouille le doigt et l’introduit dans le trou du cul de partenaire.

– Aaaa !
– T’aimes ça, hein ma salope ?
– Ouiiii
– T’as décidemment tous les vices, tu suces les bites des chauffeurs de taxi pour 50 balles, tu te fais doigter le trou du cul… et je dois en oublier !

Olivia disparaît un moment, puis revient avec un gode.

– Encule-moi cette salope avec ça ! Dit-elle à Béatrice en lui tendant le joujou.
– Oh, oui, encule-moi bien ! Réplique Amélie, pas contrariante.

Mais avant d’introduire le pénis de plastique, Béa tient à humecter ce trou du cul décidemment trop mignon, et c’est qu’elle aime ça lécher ce petit endroit et en apprécier ce petit goût bien particulier.

– Oh, ta langue !

Le gode n’eut aucun mal à entrer, Béatrice lui fait faire d’incessants allers et retours en utilisant toute la longueur de l’objet, Amelie se pâme d’aise à ce traitement, elle ne tient plus en place, elle gigote, elle gémit et finit par jouir peu discrètement.

Béatrice retire le gode d’un coup sec !

– Aaaaahhh
– T’as vu dans quel état tu as mis le gode ? T’es vraiment une salope. Nettoie maintenant.

Voilà qui ne pose aucun problème à la belle Amélie qui entreprend de nettoyer les traces brunes dont le gode était parsemé.

– Et maintenant, c’est à toi de me faire jouir !

Béatrice s’allonge de tout son long sur le canapé, Amélie commence par lui caresser les seins et d’en exciter les bouts avant d’entamer un cunnilingus en règle.

Et Olivia ? Eh bien, elle peut enfin participer, elle vient rejoindre les deux coquines et s’assoit carrément sur le visage de Béatrice lui offrant sa chatte à lécher.

Le trio infernal est en place, la position n’est pas des plus pratiques pour Béatrice qui respire mal et a du mal à lécher correctement Olivia. En revanche au niveau de sa chatte, ça va très bien, les coups de langue d’Amélie complètement déchainée lui procurent d’inimaginables frissons. Elle sait qu’elle est au bord de la jouissance, elle se tétanise, puis se lâche.

Amélie satisfaite du travail accompli, se redresse, Du coup Olivia adopte une position plus confortable afin que Béatrice la lèche et qu’elle puisse jouir à son tour.

Les trois femmes sont satisfaites, elles s’embrassent et se caressent.

Olivia prend les mains de ses deux complices et les entraine vers la salle de bain. Eh, oui, on a beaucoup pissé dans cette histoire, alors pourquoi ne pas finir par une dernière douche dorée ?

Béatrice et Amélie s’agenouillent sur le carrelage, Olivia se place au-dessus d’elles, respire un grand coup et ouvre les vannes. L’urine dégringole en un jet dru aspergeant les deux coquines qui en reçoivent autant qu’elles le peuvent dans leur bouches gourmandes.

Olivia se force à faire encore deux ou trois gouttes, puis la source se tarit. Alors Béa et Amélie s’échangent un tendre baiser parfumé à la liqueur dorée !

Rideau !

Fin de l’épisode

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Samedi 25 juin 2022 6 25 /06 /Juin /2022 08:40

Martinov 24 – L’énigme du hangar – 11 – Chez Brigitte par Maud-Anne Amaro
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Lundi

C’est Béatrice qui fait les présentations. Curieusement (pourquoi curieusement ?) Brigitte Silverberg semble ravie de la présence de Florentine. Les deux femmes qui ne s’étaient jamais rencontrées s’embrassent comme s’ils étaient de vieilles copines. Puis tout le monde s’assoit tandis que l’hôtesse verse les apéritifs dans les verres.

– Alors expliquez-nous tout ça ? Propose Gérard.
– Donc au départ, un dénommé Renaud Piérac vient me voir, une sombre histoire d’autorisation d’accès dans un hangar, en fait il veut le nom du propriétaire. Jusque-là ça parait facile sauf que le gars a déjà essayé de se renseigner et que son hangar a été vendu plusieurs fois de suite pour aboutir dans un dédale de société off-shore au Panama.
– On connait, j’ai moi-même enquêté là-dessus ! Intervient Gérard. Effectivement à partir d’un moment on n’y comprend plus rien…
– Vous avez enquêté là-dessus ?
– Tu nous as envoyé l’affaire, et comme ça dépasse nos compétences, nous avons demandé à Gérard de regarder… Précise Béatrice
– Ah ! Le monde est petit. Donc j’ai dit au client que je voulais bien prendre le volet français de l’affaire, mais pour le reste je lui ai donné l’adresse de Martinov. J’ai un peu fouiné, j’ai trouvé l’acheteur…Un dénommé Mattson, je suppose que vous l’aviez trouvé aussi ?
– Non, nous n’avons pas eu le temps d’aller jusque-là, parce que figurez-vous que Béatrice a été enlevé…
– Quoi ?
– Oui ! Et il a fallu s’organiser en conséquence. On vous racontera, mais continuez.
– Les choses se sont mal passées chez Mattson, j’ai été bousculée par son garde du corps. Du coup j’ai changé d’optique, je me suis dit que puisque je ne trouverais rien, j’allais me recentrer sur les moyens de me venger de ce salopard.
– Attendez ! Intervient Gérard en se tournant vers Béatrice, ce Mattson ce ne serait pas le mec dont s’est servi Olivia pour racheter le hangar ?
– Il y a des chances, oui ? Répond la jeune chimiste.
– Mais de quoi vous parlez ? Demande Brigitte, c’est qui Olivia ?
– On vous dira tout, mais continuez votre récit, mais autant vous prévenir de suite on est en plein sac de nœuds !
– Je me suis procuré tout ce que j’ai pu sur la ribambelle de société gérées par Mattson et ses acolytes, et là j’ai eu de la chance, en fouinant je suis tombée sur un trafic de tableaux superbement organisé.

Et Brigitte explique à ses hôtes ses investigations.

– La fumisterie n’est pas obligatoirement un délit ! Indique Gérard. En fait ils ont trouvé un truc pour faire de l’argent facile…
– Mais cette pratique devrait s’essouffler, le nombre d’acheteurs potentiels n’est pas infini ! Fait remarquer Florentine..
– Il n’est pas infini mais la demande reste forte, il y a de par le monde des très gros collectionneurs qui ne savent plus quoi faire de leur fric, ils achètent tout. En France un milliardaire s’enorgueillit de posséder plus de 10.000 œuvres.
– Mais ce n’est pas illégal !
– Si on veut creuser, on peut trouver des choses, il y a échange d’argent, paiement des intermédiaires, toute une partie des transactions doit être camouflée, et là on se retrouve avec les sociétés off-shore. Il n’est pas interdit de penser que conjointement à ce blanchiment, il doit y avoir le bénéfice d’autres pratiques douteuses. Mais je vois dis pas l’enquête, non seulement c’est long et hasardeux, mais en face il y a la mafia panaméenne.
– Donc ? Lui demande Brigitte.
– Donc : laissez tomber !
– Dommage, j’aurais tellement souhaité me venger de Mattson.
– S’il n’y a que ça pour vous faire plaisir, je peux peut-être faire quelque chose, j’ai une carte magique…
– Et vous pensez à quoi ?
– Il y a mille façons de démoraliser un connard…
– Je saurais vous récompenser !

Et c’est à cet instant que la conversation fut interrompue par le carillon de la porte d’entrée.

– Monsieur René, qu’est-ce qui vous amène ? Je suis occupée. Et qu’est-ce qu’il a votre chien ? Il me parait bien excité !

Les lecteurs assidus des aventures de professeur Martinov auront deviné que ce René-là est le gardien de l’immeuble de Brigitte. Celui-là même qui a récupéré un jour un chien Husky, apparemment perdu, mais avec lequel Béatrice et Brigitte se sont un peu amusées. (voir chapitres 17 et 22)

Le chien tire sur sa laisse, Monsieur René ne peut le retenir et la bestiole déboule dans le salon, reconnait l’odeur de Béatrice et vient la renifler.

– Bon voilà autre chose ! Se désole Brigitte, mais vous veniez pour quoi, Monsieur René ?
– J’ai peut-être fait une bêtise, j’ai vu passer la dame blonde et je me suis dit… enfin vous m’avez compris.
– Oui, bon, ben, je ne vous ai pas autorisé à prendre de telles initiatives, allez récupérer votre chien et laissez-nous !

Du coup René pénètre dans le salon et essaie de récupérer son chien. Brigitte tente d’aider le bonhomme mais le chien se met à grogner.

– Bon, on ne va pas s’en sortir, on vous garde le chien le temps qu’il se calme et on vous rappellera pour venir le chercher. Finit-elle par dire.

René s’en va, le chien, lui, revient renifler Béatrice.

– Ben dis donc, il a l’air de t’aimer ce chien, tu le connaissais ? Lui demande Florentine.
– Oui, je l’ai déjà vu… deux fois.
– Et il est toujours aussi collant ?
– Il est collant, mais gentil.
– Ah, oui ! Comment il s’appelle ?

Personne ne sait comment il s’appelle, ce sera donc simplement « le chien »

Florentine l’appelle !

– Viens mon gros toutou, viens voir tata Floflo !
– Faites attention ! Prévient Brigitte, il est parfois un peu vicieux !

Béatrice se lève de son siège, laissant le chien se diriger vers Florentine qui lui caresse le dos.

– Ben alors mon gros toutou, c’est vrai ça que t’es vicieux ?

Pour toute réponse, le chien pose son mufle entre les cuisses de la belle mature et se met à lécher le pantalon au niveau de l’entrejambe.

– Mais veux-tu arrêter, vilain toutou ! Il t’a fait ça aussi, Béatrice ?
– Même pire, mais disons que ça m’a amusé !
– Tu lui as touché son zizi ?
– Ben oui !
– Et vous avez fait ça toutes les deux ?
– Oui, et on a bien rigolé ! Répond Brigitte.
– J’aimerais bien voir ça !
– Vous n’avez jamais fait ?
– Non mais je sais que ça se fait, et puis j’ai vu quelques petites vidéos sur Internet, j’avoue que c’est assez excitant.
– Monsieur Gérard ! Y voyez-vous un inconvénient ?
– Mais pas du tout !
– Alors mettez-vous à l’aise, Florentine, vous allez pouvoir tester la langue du chien sur votre intimité d’accord ?
– Si j’ai bien compris, je dois donc me mettre la chatte à l’air ?
– Ce n’est qu’une suggestion…
– La seule chose qui m’embête, c’est que je vais être la seule à m’exhiber.
– Mais non, vous ne serez pas la seule !

Et tout en parlant, Brigitte se débarrasse de son pantalon et de sa petite culotte.

– Hum, elle est bien jolie cette petite culotte ! Lui dit Florentine. Je peux la voir ?
– Oui, mais elle est un peu sale !
– Est-ce si grave ?
– Tenez !

Florentine hume la culotte !

– J’adore cette odeur !
– Alors pourquoi ne pas aller directement à la source ? Léchez-moi donc le cul !
– Mais avec grand plaisir.

La belle mature lèche l’œillet brun offert à sa concupiscence.

– Hum, votre trou du cul est délicieux, Brigitte !
– Régalez-vous ma chère, régalez-vous !
– Puis-je me permettre un doigt ?
– Même deux si vous voulez !

Et complètement dans son trip, Florentine mouille deux doigts et les enfonce dans le troufignon de la détective privée. Elle lui pilonne le cul, la faisant miauler d’aise.

Au bout d’un moment, elle ressort ses doigts, des doigts pas très propres ce qui ne l’empêche pas de les lécher.

– Je vois que vous appréciez le jus de mon cul !
– Quand je suis très excitée, je peux faire des choses très cochonnes.
– Alors peut-être que tout à l’heure je pourrais vous surprendre, mais nous nous égarons, qu’est-ce qu’il nous fait le chien ?

Eh bien en ce moment le chien, il ne fait pas grand-chose, il est revenu aux pieds de Béatrice et s’est à moitié endormi.

Brigitte se badigeonne la main avec sa mouille, puis réveille le chien, lui fait sentir sa main et l’entraine ainsi jusqu’à l’entre cuisse de Florentine.

– Vas-y mon gros toutou, lèche bien la chatte de cette salope ! Vous permettez que je vous traite de salope ?
– Bien évidemment ! Et d’ailleurs c’est vrai je suis une salope, mais si je ne me trompe vous en êtes une autre !
– Absolument ! Confirme Brigitte.
– Et quand une salope rencontre une autre salope, elles font quoi ?
– Oh ! Elles peuvent faire des tas de choses, S’embrasser pour commencer.

Ce qu’elles firent ! Un baiser profond et baveux accompagné de mains baladeuses.

Et après ces échanges de politesse, Brigitte s’empressa de bien exciter le chien qui sortit sa bite de son fourreau.

– Venez près de moi, Florentine, ce sera plus pratique.

Les deux femmes sont à présent affalées sur la moquette, Brigitte se met à sucer le pénis du chien, puis invite Florentine à l’imiter, ce qu’elle fait sans hésitation, du coup Béatrice qui veut sa part, les rejoint dans leur délire.

Martinov2411

Ils sont donc trois à s’occuper du chien, ou plutôt de sa bite qui projette en permanence du liquide préséminal.

– Il faut aller jusqu’au bout, maintenant ! Dit Brigitte à Florentine.
– Quel bout ?
– Faites-vous prendre comme une chienne.
– Je ne sais pas si je suis prête pour ça !
– Si vous ne le faites pas, vous regretterez de ne pas l’avoir fait.
– Est-ce si grave ?
– Non mais j’ai un autre argument !
– J’écoute !
– Vous m’avez bien dit que vous étiez une salope !
– Oui !
– Eh bien lorsqu’on est salope, on n’hésite pas à se faire couvrir par un chien.
– C’est toi la salope, mais tu as raison, je ne vais pas me dégonfler. Dis-moi comment me mettre.
– Tu te mets en levrette, je vais protéger les pattes avant du chien pour ne pas qu’il te griffe !
– En voilà une délicate attention !
– N’est-ce pas ?

Florentine se met en position, Brigitte guide le chien qui saute sur sa « femelle » et se met s’agiter en cadence.

– Whaah, c’est trop bon, c’est vrai que je suis une salope !

Pendant ce temps-là, Béatrice qui se sent un peu larguée est allé extraire la bite de Gérard de sa braguette et la suce avec gourmandise.

Par précaution, Brigitte fait cesser le coït

– C’est dommage ! Proteste Florentine.
– S’il jouit dans cette position tu risques de rester collé pendant plusieurs minutes.

Pas si grave, Florentine reprend la bite du chien dans la bouche et cette fois jusqu’à son abondante éjaculation.

Evidemment après cette petite fantaisie les deux femmes sont excitées comme des puces.

Florentine pensait que Brigitte allait la solliciter, mais c’est vers Gérard que cette dernière se dirige.

– Cher ami, puisque vous êtes mon invité, vous allez avoir le privilège de me baiser !
– Mais avec grand plaisir, excuse-moi Béatrice, mais je ne peux refuser.
– Je t’en prie, répond la belle chimiste qui du coup fait signe à Florentine de venir la rejoindre.

Les deux femmes se plotent de conserve avant d’entamer un soixante-neuf, Gérard encule Brigitte, le chien roupille. Tout va bien !

Fin de la partouze ? Pas tout à fait puisque Brigitte se sent comme une envie de faire pipi et le fait savoir à tout le monde. L’envie devait être contagieuse puisque toutes ces dames se bousculent pour être dans la salle de bain, dans laquelle tout le monde pisse sur tout le monde dans la plus folle des décontractions.

Brigitte veut encore pisser et pousse tant et si bien que son anus mal refermé après la sodomie que lui a prodiguée Gérard laisse sortir un petit étron. Voilà qui faire rire Florentine qui pas gênée pour deux sous ramasse l’impertinente crotte et la lèche comme elle l’aurait fait d’un Rocher Suchard.

– Votre merde est délicieuse, Brigitte !
– Salope !
– Trainée !
– Poufiasse !

Et après ces insultes proférées sur le ton de la plaisanterie les deux femmes s’étreignent une fois encore.

– Je me demande si je ne vais pas refaire une petite crotte ! Dit Brigitte.
– Chiez-moi dans la bouche, Brigitte !
– Sérieuse ?
– Oui !

Les deux femmes se mettent en position, Florentine couchée la bouche ouverte, Brigitte le cul au-dessus d’elle et poussant.

Ce fut rapide, un gros boudin sort à grande vitesse de l’anus de la détective privée et vient polluer le joli visage de Florentine, laquelle se débarrassa de l’encombrant présent en rigolant comme une bossue.

– Il faudra que nous nous échangions nos coordonnées ! Dit Florentine.
– J’allais vous proposer la même chose !

Après ces moments de pure folie, il fallut bien que tout ce petit monde se calme.

Gérard renouvelle son offre d’aider Brigitte à se venger de Mattson et précise qu’il fera ça à sa manière.

Et c’est ainsi que Gérard Petit-Couture n’a jamais été proposer ses œuvres aux galeristes de la Rive Gauche.

Mattson

Gérard Petit-Couture et Florentine frappent au domicile de Carl Mattson, Gérard exhibe sa carte de la DGSE.

– Mais enfin, c’est pourquoi ?
– Vous n’allez pas tardez à le savoir ! Répond Gérard en braquant Mattson et son barbichu. Tout va bien se passer, vous allez vous déshabiller, vous avez le droit de conserver votre slip, on a vu assez d’horreur pendant la guerre.
– C’est inadmissible ! Rouspète Mattson.
– Vous vous déshabillez immédiatement sinon je vois ici et là quelques objets de collections qui ne résisteront pas aux balles.
– Mais dans quel pays sommes-nous ? Grommelle Mattson en commençant à se déshabiller.
– Bon maintenant, en voiture !
– Comment ça en voiture ?
– Oui, en voiture mais avant ma collègue va vous menotter.
– Mais nos vêtements ?
– Pas besoin !

Une heure et quart plus tard, en pleine forêt de Rambouillet, sur la départementale 150, Mattson et son barbichu furent priés de descendre de voiture.

Gérard les prit en photos.

– C’est pour Brigitte ! Précisa-t-il à sa compagne.

Le couple retourna ensuite à l’appartement de Mattson, commirent un carnage, embarquèrent quelques jolis bibelots, et surtout planquèrent un sac de farine tamisée dans un emballage neutre et transparent, sous l’évier.

Et pour parachever le tout, un coup de fil anonyme et rapide à la brigade des stups :

– Il y a une cache de cocaïne, les occupants sont en fuite. on a été dérangé on n’a pas eu le temps de fouiller partout.

On imagine aisément la suite, les deux bonhommes choqués et humiliés cheminant en caleçon jusqu’au poste de gendarmerie du patelin le plus proche. En les raccompagnant chez eux les hommes en képi constatent qu’une équipe des stups est déjà sur les lieux finissant de mettre la maison sans dessus dessous pour ne trouver finalement qu’un inoffensif paquet de farine.

– Mais putain, c’est quoi ce bordel ? Vocifère Mattson.
– On nous a dit que vous cachiez de la drogue ! Répond le fonctionnaire de police.
– C’est ça ! Une simple dénonciation et vous venez foutre le bordel chez les gens.
– Ce n’est pas une simple dénonciation ! Répondit le policier avec suffisance.

Une réponse bateau sans aucun fondement mais permettant de clouer le bec à l’interlocuteur.

L’équipe des stups partit laissant le relais aux hommes du commissariat du quartier.

– Vous allez porter plainte ?
– Je suis bien obligé, pour les assurances…
– Vous vous connaissiez des ennemis ?
– Quand on est dans les affaires, on se fait toujours des ennemis et même parfois des ennemis inconnus.
– On va faire des relevés d’empreintes.
– Vous fatiguez pas, ils avaient des gants. Bon vous en avez encore pour longtemps, parce que moi j’aimerais prendre une douche et aller me coucher.
– Mais monsieur, nous sommes là pour vous aider, si vous le prenez sur ce ton, ça ne va pas arranger vos affaires, croyez le bien.
– J’en ai marre, mais marre !

Et Mattson se mit alors à sangloter comme un gosse.

Nous avons au cours de ce récit croisé un certain nombre de personnages. Certains ont été abandonné, tout simplement parce que leur rôle dans cette affaire avait cessé d’être important. Cependant le lecteur aimerait sans doute savoir ce qui leur est arrivé. Normal un lecteur, c’est curieux !

Ferdinand

Ferdinand Caroulet s’angoisse, non pas à cause du tracas provoqué par le vol de son téléphone et la perte d’une partie des coordonnées de ses contacts, mais il espère secrètement avoir eu affaire à un petit voleur, juste un petit voleur, parce que dans le cas contraire…

« Si c’est un mec qui surveille mes activités, je suis mal ». Il faut que je joigne Decousin de toute urgence… »

Et comme il n’a plus ses coordonnées, il prend sa voiture, direction Longchamp en s’assurant que personne ne le suit.

– Ah ! Monsieur Ferdinand, j’ai essayé de vous appeler mais je me suis rendu compte qu’on avait volé votre téléphone.
– M’appeler ? Mais tu sais bien qu’on ne doit jamais s’appeler sauf en cas d’urgence.

Decousin se rend compte de sa gaffe.

– Disons que je me suis fait piéger !
– Raconte !
– Un type m’a appelé, il m’a dit qu’il connaissait plein de choses sur moi, surement un flic, alors il m’a demandé d’arrêter ce qu’on fait !
– C’est tout, il ne t’a rien demandé d’autre ?
– Non.
– Tu te fous de ma gueule ou tu veux trois baffes ?
– En fait il cherchait des renseignements sur vous.
– Et tu lui as dit quoi ?
– Rien ! Qu’est-ce que vous voulez que je lui dise ?
– Donc si tu ne mens pas, ça veut dire que le gars est reparti bredouille, donc il reviendra à la charge. Evidemment tu ne sais pas comment le joindre.
– Non !
– Ben moi je le sais, il a mon téléphone. Donc tu vas l’appeler et lui proposer un rancard.
– Je préférerai qu’on arrête tout !
– Tu sais où tu peux te les foutre, tes préférences ?
– Euh…
– On va l’attirer dans un endroit où il ne risque rien, par exemple au restaurant, et à la sortie on s’en occupe.
– Je ne fais pas ça !
– Si ! Tu vas lui expliquer que je fais dans la drogue et que tu vas servir d’intermédiaire dans une transaction.
– Je ne sais pas si c’est une bonne idée.
– Allez on fait une répétition, parle-moi comme si tu l’avais au bout du fil.

Pas évident Decousin n’est pas très bon comédien.

Le téléphone de Monsieur Ferdinand n’arrête pas de sonner dans la poche de Gérard Petit-Couture.

– Ferdinand ?
– Monsieur Ferdinand est très occupé en ce moment, il m’a confié son téléphone pour gérer les urgences. C’est pourquoi ?
– Rien d’important, je rappellerai…

En fait, ils se méfient tous ! Tous les voyous ne sont pas systématiquement des imbéciles !

Et puis…

– Allo ! C’est Decousin, j’ai comme un remord, je ne vous ai pas tout dit.
– Et bien je t’écoute !
– Faudrait qu’on se voie, je ne peux pas parler de ça au téléphone.
– Pourquoi tu as peur que la police t’écoute ? Tu aurais oublié qui je suis.
– Non, mais c’est compliqué…
– Je sais écouter les communications compliqués.
– Bon je vous rappelle !

Decousin se tourne vers Ferdinand avec un air désolé.

– Ça ne marche pas, il se méfie…
– Laisse tomber, passe-moi ton téléphone.

– Allo ! C’est Monsieur Ferdinand. Bon on va arrêter de tourner autour du pot, si vous voulez me voir vous savez où je me tiens. Je ne refuse jamais le dialogue. Salut !
– Je fais quoi ? S’inquiète Decousin.
– Rien, tu ne fais rien.

Gérard jeta le téléphone portable de Ferdinand à l’égout après avoir récupéré sa carte SIM, on n’est jamais trop prudent. Mais rencontrer Ferdinand Caroulet n’avait plus maintenant plus aucun intérêt

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Samedi 25 juin 2022 6 25 /06 /Juin /2022 08:38

Martinov 24 – L’énigme du hangar – 10 -Partouze chez Gérard et Florentine par Maud-Anne Amaro
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– On peut dire que vous avez de la ressource, vous ! Commenta Gérard !
– Vous avez vu, hein ?
– Et vos intentions pour la suite ?
– Faire un petit reportage en caméra cachée, le débarquement, la mise en place, le gars qui s’installe dans la niche… Puis avant que le bipède parvienne au premier village, l’attaquer et le détruire.
– Carrément !
– En profitant de l’effet de surprise, ça ne devrait pas être si difficile.
– Vous avez une équipe pour faire ça ?
– Non ! Et je peux pas faire ça avec des bras cassées, il me faudrait trois ou quatre professionnels, des vrais !. Pour le reportage ce n’est pas un souci, pour attaquer le machin, il suffira de faire attention. Le tireur embusqué ne peut mitrailler que devant lui, donc on peut le coincer par derrière. Cela dit, il peut sortir arme au poing… Faudra quand même faire attention.
– On se croirait dans Indiana Jones ! Et la raison de votre présence ici ? Demande Gérard.
– Vous ne devinez pas ?
– Mais enfin Béatrice, qu’est-ce que tu es allé raconter ?
– Pas grand-chose, notre visite au hangar a été enregistré, Olivia a vu ta carte… On ne peut pas l’empêcher de penser qu’un ex-agent de la DGSE lui serait utile.

Echange de regards entre Gérard et son épouse.

– Ne rêve pas ce n’est plus de ton âge ! Lui dit Florentine.
– C’est dommage, parce que je vois à peu près comment je pourrais opérer.
– Tu te prends pour Rambo ?
– Non, mais ce serait une bonne action, et puis ça me ferait faire un peu de sport.
– Je vous embauche alors ? Demande Olivia.
– Holà ! Pas de précipitation ! Je ne peux pas faire ça seul, mais trouver deux ou trois mecs, ça ne doit pas être si difficile. Bien sûr il faudra les payer.
– Ce n’est pas un problème, ils le seront grassement !
– Ben voilà, quand on s’explique entre gens intelligents…
– Mais attendez, il faudra d’abord que Krypton et ses sbires récupère le bipède.
– C’est prévu ! J’attends qu’on soit prêts et on les baise. Alors c’est d’accord ?
– Laissez-moi réfléchir jusqu’à demain, mais ça me tente assez.

Gérard se lève pour aller chercher du Champagne, il en a toujours une ou deux bouteilles au frais, et du bon !

On trinque !

– Le danger est vraiment écarté ? S’inquiète Béatrice.
– Pour Louveciennes, je ne sais pas trop, il faudrait mieux que tu restes ici avec Martinov pendant quelques jours, j’irais voir sur place s’ils surveillent toujours le labo ! Répond Gérard.
– Au fait, Béatrice, tu ne nous a pas raconté ta version…
– Pour résumer : disons qu’Olivia m’a kidnappé, j’ai même passé une nuit entière dans une cave pourrie, mais ensuite on a su s’expliquer entre gens raisonnables.
– Ce fut d’autant plus facile ! Ajoute Olivia que ce kidnapping était une erreur, mais cela m’aura permis de rencontrer et d’apprécier Béatrice, et je dois dire que ce fut très agréable.
– Très agréable ! Se gausse Florentine ! On aimerait en savoir davantage.
– Ben non, c’est notre petit secret à toutes les deux ! Répond Béa.
– Vous m’avez l’air d’une sacrée coquine ! Lance alors Florentine à l’adresse d’Olivia.
– Auriez-vous quelque chose contre les coquines ?
– Non, je suis moi-même assez libérée !
– Vous avez les yeux qui pétillent !
– C’est la fatigue !
– Non, c’est la façon de me regarder ! Souhaitez-vous qu’on se donne rendez-vous pour s’amuser un peu ou préférez-vous que nous flirtions un peu ici ? Cela pourrait distraire ces messieurs.
– Vous êtes directe, vous !
– Ben, oui la vie est courte…

Gérard lance alors un coup de coude à sa compagne !

– Vas-y approche toi d’elle et embrasse là, on verra bien comment elle va réagir.

Encouragée, Florentine se lève !

– On s’embrasse ?

Le baiser devait être chaste, sur la bouche, mais chaste, il ne le fut pas, et devant l’assistance qui en avait pourtant vu d’autres les deux femmes s’échangèrent une véritable fricassée de museau.

– Ça ne gêne personne si on se caresse un peu ? demande innocemment Olivia.

Evidemment que ça ne gêne personne !

Les deux femmes ne tardent pas à être complètement débraillées, les seins sautent des soutiens-gorges, les mains vont partout.

Gérard Petit-Couture se dit alors qu’il n’a aucune raison de se gêner, sort sa bite et se masturbe en douceur.

Le professeur Martinov s’occuperait volontiers de cette jolie bite qu’il a déjà eu l’occasion de pratiquer mais se demande comment Olivia réagira, il se met donc en stand bye… mais la bite sortie.

Comme le hasard a fait que Béatrice se trouve placée entre Gérard et Martinov, elle allonge ses bras des deux côtés,… Et, hop la voilà avec une bite dans chaque main.

– Si je comprends bien, tout le monde est cochon, ici ? Commente Olivia.
– Et encore tu n’as rien vu ! Ces deux messieurs ne rechignent pas à faire des trucs ensemble.
– Non ?
– Si !
– On ne voit pas ça tous les jours !
– Moi j’adore voir mon compagnon sucer des bites ! Tient à préciser Florentine avec des étincelles dans les yeux.
– Mais tu es encore plus cochonne que moi !
– Ça ne te choque pas, j’espère ?
– Non, non pas du tout, mais qu’est-ce qu’ils attendent !
– Je ne sais pas, ce sont des grands timides.

Olivia prend Florentine par la main.

– Hé, où tu m’emmènes ?
– Je vais leur demander de ne pas être timides.

Arrivée devant eux, elle les nargue :

– Alors les garçons ! Qu’est-ce que j’apprends ?
– ?
– Il parait que vous aimez vous sucer la bite ?
– C’est Florentine qui vous a fait des confidences ? Répond Gérard.
– Ça m’exciterait de vous voir faire !
– Puisque c’est demandé gentiment… A toi l’honneur Martinov !

Depuis le temps qu’il n’avait pas sucé de bite, imaginez comme il est ravi notre vert professeur qui vient s’accroupir entre les cuisses de son ami Gérard et qui sans hésiter l’embouche avant de la faire aller et venir comme il se doit.Martinov2410

– Ils sucent uniquement où ils font autre chose ? demande Olivia.
– T’en poses des questions, toi ! Ben oui, ils s’enculent !
– Oh les cochons, je veux absolument voir ça !
– Tu le verras, mais tu ne veux plus t’occuper de moi ?
– Mais bien sûr, ma poulette, ce canapé nous tend les bras, viens, on va se lécher la moule.

Les deux femmes finissent de se déshabiller et s’installent sur le canapé en question. Elles s’enlacent, s’embrassent, se caressent, se plotent, les pointes des seins durcissent sous les coups de langues, les chattes s’humidifient.

Les deux femmes se sont retrouvées quasi instinctivement en position de soixante-neuf et se broutent le minou tout en se doigtant le trou du cul.

Béatrice est allée aider le professeur Martinov à sucer la bonne bite de Gérard. Celui-ci est ravi de cette fellation à deux bouches mais ces yeux lorgnent ostensiblement vers les jolies formes d’Olivia qui dans le soixante-neuf qu’elle exécute avec sa compagne, occupe la position supérieure.

– Excusez-moi, je reviens ! Dit-il à ses partenaires qu’il laisse en plan.

Il s’approche d’Olivia et lui caresse les fesses.

– Dites donc jeune homme, vous ne m’avez pas demandé la permission !
– Me l’accorderez-vous ?
– Euh, pour l’instant limitez-vous aux caresses, ensuite je vous demanderais quelque chose.

Gérard n’est pourtant pas novice en matière de partouze, aurait-il oublié qu’il est souvent inconvenant de venir déranger deux femmes qui se donnent du plaisir ?

Alors il se console en papouillant le joli fessier d’Olivia qui se trémousse sous les caresses de sa complice. Et pendant ce temps-là, Béatrice et Martinov qui se connaissent par cœur se tripotent mollement en jouissant du spectacle.

Bientôt le canapé s’emplit des cris de jouissance des deux brouteuses de gazon.

Les deux femmes après s’être embrassées et caressées s’assoient « normalement » sur le canapé.

– Vous êtes très belle… commence Gérard à l’adresse d’Olivia.
– Arrête ton baratin ! Tu as envie de me sauter, ce n’est pas un problème, mais faisons les choses dans l’ordre, ta copine m’a promis un petit spectacle, j’aimerais bien y assister.
– Tu serais pas un peu vicieuse, toi ?
– Pourquoi, c’est mal ?

Du coup Martinov qui a compris ce qui se passait, s’approche à son tour, se penche légèrement et écarte ses fesses.

– Allez Gérard ! Prends-moi, ça fera tellement plaisir à cette charmante femme !

En homme prévenant, le professeur avait même prévu la capote et la dosette de gel intime.

– Attention Martinov ! Je vais t’enculer bien profond.
– Vas-y ! Il y a un bout de temps que… Aaaah !
– Qu’est-ce qu’il y a, je t’ai fait mal ?
– Non, c’est rien, continue !
– Whahh, je m’enfonce jusqu’aux couilles !

Olivia est carrément subjuguée par le spectacle, ses yeux sont révulsés, sa main fouille sa touffe.

– Impressionnant, n’est-ce pas ? Lui dit Florentine.

Excité par la situation, Gérard qui projetait tout d’abord de ne pas aller jusqu’au bout afin de garder ses forces pour Olivia sent qu’il va en être incapable, alors il accélère et pilonne le professeur comme un sauvage et finit par éjaculer en poussant un rauquement insolite.

Il décule et se décapote.

– Viens là mon grand, que je te nettoie la bite, le sperme, c’est excellent pour le teint. Lui dit Olivia qui se retrouve avec plein de sperme dans la bouche.

Gérard s’affale dans un fauteuil afin de lui permettre de récupérer pendant quelques minutes.

– Et toi, Papy ? Si tu venais me voir ! Dit-elle à Martinov.

Vous pensez bien que le professeur n’allait pas passer à côté d’une telle invitation, il s’approche de la belle, lui caresse les nichons tandis qu’elle s’empare de sa bite et la met en bouche tandis qu’un doigt fureteur s’en va explorer son anus.

Florentine, elle, est partie cajoler et tripoter Béatrice, laquelle est obligé de freiner les ardeurs de la belle mature afin d’aller satisfaire un besoin naturel.

– Tu vas faire sur moi ? Lui demande Flo.
– T’en meurs d’envie, hein ?

Dans la salle de bain, Florentine s’assoit sur le carrelage, et ouvre la bouche attendant la pluie dorée de sa partenaire, Béa ouvre les vannes, Flo avale plusieurs lampées mais ne peut suivre le rythme, l’urine lui coule partout, sur le visage, les seins, le ventre.

– Je vais essayer d’en faire un peu ! Dit-elle en se relevant.

On intervertit les positions, Florentine n’avait qu’une petite envie, mais son urine n’en restait pas moins délicieuse. En la matière la qualité compte davantage que la quantité.

Les deux femmes sont toutes mouillées de pisse, elles se lèchent partout complètement déchaînées, s’embrassent avec le goût de l’urine en bouche.

Elles finissent par s’essuyer et après avoir tenté de se mettre en soixante-neuf sur le carrelage, elles se disent que rien en vaut le confort et retournent se gamahucher dans le salon.

Et là il découvre Olivia en levrette en train de faire sodomiser par le professeur Martinov en criant des insanités :

– Oh ! Tu m’encules bien, vieux pédé ! Aaah ! Continue, éclate-moi la rondelle…

Martinov en rut et en nage ne tarde pas à jouir.

Olivia conserve la position et elle interpelle Gérard :

– Alors mon grand, tu as récupéré ?
– Je crois, oui !
– Alors, à ton tour de venir m’enculer ! et toi Marinov passe devant je vais bien te nettoyer la bite.

L’orgie cessa ensuite faute de combattant et comme tout cela ça creuse, la soirée se termina dans la bonne humeur avec pizza et vin d’Italie.

Krypton

– Caroulet, je vous veux dans mon bureau, toutes affaires cessantes.

Une demi-heure plus tard, il y était.

– Alors on fait quoi, maintenant ? Demanda Krypton, fort énervé.
– Je ne sais pas, chef, les idées, c’est vous, c’est pas moi, moi j’exécute ! Répondit Ferdinand Caroulet.
– On enlève, on fait parler…
– On enlève qui ? Puisqu’ils sont tous partis se planquer.
– Ah, oui ! Alors on va fouiller chez Martinov, on trouvera peut-être quelque chose.
– Ou peut-être pas, mais on peut le faire quand même. Et sinon ?
– La manière forte ! Suggéra Krypton.
– En clair ?
– On entre en force dans le hangar avec un camion, on récupère le joujou et on disparait.
– C’est risqué, non ?
– Plutôt oui ! Il faut faire ça en opération de commando et aller le plus vite possible.
– Mais comment ?
– J’en sais rien ! Propose-moi un espèce de plan d’action, on en reparle bientôt.

« Eh ben, ça ne va pas être de la tarte !  » Grommelle Ferdinand en quittant les lieux.

Brigitte

Pour faire sérieux, Brigitte s’est procuré la déclaration de revenu électronique du sieur Dominique Lorazzi, « chroniqueur de revue d’art » de son état.

– Brigitte Silverberg, inspecteur du fisc. Je serais brève et j’espère que nous allons trouver un accord ! Commence doctement la jolie détective.
– Je ne comprends pas…
– Vous touchez combien à chaque fois que vous faites la promotion d’un artiste bidon ?
– Je ne pense pas que le fait de qualifier de bidon ou pas un artiste entre dans vos compétences.
– Ça ne répond pas à la question !
– Je n’ai que faire de vos allégations.
– Allons, allons, vous êtes l’un des personnages clés d’une énorme manigance, qui consiste à promouvoir des barbouilleurs et spéculer sur la valeur de leur production. Or tout cela est en train de s’écrouler suite à une accusation de plagiat.
– Pardon ?
– Donc de deux choses l’une, ou bien vous reconnaissez vos responsabilités dans cette sombre affaire et dans ce cas vous vous en tirerez avec un simple rappel d’impôt, ou bien vous continuez à nier et l’affaire se terminera au pénal.
– Laissez-moi 24 heures…
– Certainement pas, je ne vais pas vous laisser vous concerter avec vos complices. Par ailleurs vous n’êtes pas très malin, un innocent n’aurait jamais sollicité un délai.
– C’est mon avocat que je veux contacter, essayez donc de m’en empêcher !

Brigitte n’avait pas pensé à ça ! Elle laisse Lorazzi téléphoner, prête à détaler si ça se passe mal. Mais pour l’instant tout va bien, l’avocat n’est pas joignable et Lorazzi se contente de laisser un message demandant qu’on le rappelle.

– Bon alors, on fait comment ? Demande Brigitte.
– Je vais vous expliquer, mais vous allez tomber du placard.
– Je me relèverai.
– Je ne touche aucune enveloppe, mais de temps en temps on me permet de conserver un tableau…
– Dont les détails de la vente sont camouflés, c’est ça ?
– Allez donc prouver qu’ils ont été vendus ?

La discussion semble ne mener nulle part et Brigitte se prépare à prendre congé.

– Remarquez, reprend Lorazzi, on pourrait parler entre gens intelligents au lieu de jouer au chat et à la souris. Dites-moi d’où vient votre tuyau pourri, et de mon côté je vous raconterais peut-être des choses.
– C’est une dénonciation anonyme…
– Ben voyons !
– O.K. je laisse tomber, je n’ai aucune preuve, il n’y aura aucune suite à mon intervention…
– Madame est trop généreuse.
– C’est ça moquez-vous ! Au fait, juste une question pour satisfaire ma curiosité : vous les dénichez comment vos artistes ?
– Au feeling !
– Mais concrètement ?
– Parfois, un peintre en mal de reconnaissance fait le tour des galeries, et parfois le galériste pense que ça pourrait m’intéresser.
– Je vois…

Et cette fois Brigitte repartit pour de bon, bredouille, mais pas complètement, le galériste en question qui était peut-être toujours le même devait lui aussi toucher sa commission ou conserver l’un des tableaux.

« Alors, le rechercher ? Mais ça va me mener à quoi ? Pourtant je subodore un gros truc derrière tout ça… et si je m’infiltrais dans leur réseau par l’intermédiaire d’un peintre ? Reste à trouver un peintre… Il me faudrait quelqu’un de confiance… »

Brigitte avait bonne mémoire et se souvient que Béatrice lui avait parlé d’une espèce d’aventurier qui avait fait de l’espionnage et de la politique et qui à ses heures taquinait le pinceau…

– Ah, Béatrice, j’étais inquiète, je n’arrivais pas à te joindre…
– Normal, j’étais un peu occupée ces temps-ci… Ah tu sais, le mec que tu nous as envoyé, celui qui ne pouvait plus entrer dans son hangar qui n’est plus à lui…
– Oui…
– Eh bien c’est un vrai sac de nœuds, j’ai rarement eu aussi peur de ma vie…
– Mais je n’y suis pour rien ma grande !
– Je sais bien, je disais ça comme ça.
– Je me suis de mon côté un peu intéressée aux à-côtés de cette affaire, il faudra qu’on en parle.
– Quand tu veux !
– J’ai d’ailleurs un service à te demander.
– Si je peux…
– Tu m’as confié un jour que tu avais un ami peintre et qu’il t’avait fait ton portrait…
– Ah, oui, De Freville (voir Martinov 10 – Les pivoines maléfiques)
– Eventuellement, est-ce que je pourrais le rencontrer ?
– Tu veux poser pour lui ?
– Non, c’est plus compliqué que ça, j’aimerais qu’il m’aide à infiltrer une organisation de spéculateurs d’art moderne.
– Hum, avec lui ça risque d’être compliqué. Sinon, j’ai aussi un ami peintre, mais je n’ai jamais posé pour lui. (voir Martinov 18 -L’héritage de Tante Madeleine)
– Et tu crois que je pourrais lui demander ça ?
– Franchement, je n’en sais rien, mais bon, je peux toujours organiser une rencontre.
– Tu me donneras une date, on peut faire ça chez moi. Répond Brigitte.

Béatrice rejoint Gérard qui comatait dans un fauteuil. Elle lui explique en deux mots.

– Attends, c’est qui cette bonne femme ?
– Elle tient une agence de détectives privés !
– Ben tu lui dira que ça ne m’intéresse pas !
– C’est comme tu veux ! Mais quelques précisions quand même, c’est une femme qui m’a rendu service plusieurs fois sans rien me demander en retour, du moins rien de payant…
– Oui, j’ai compris, ça me gêne un peu de refuser vis-à-vis de toi, mais tu vois je voudrais souffler un peu avant de partir en Afrique.
– Tu ne voudrais pas juste la rencontrer, c’est une très belle femme, et très coquine en plus.
– Si c’est une coquine, je peux toujours aller l’écouter, mais ça s’arrêtera là.
– Qu’est-ce que j’entends ? Demande Florentine qui passait pas là. Tu as rendez-vous avec une coquine ?
– Une affaire bizarre, tu veux venir avec moi ?
– Je ne vais pas gêner ?
– Mais non ?

A suivre…

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Samedi 25 juin 2022 6 25 /06 /Juin /2022 08:35

Martinov 24 – L’énigme du hangar – 9 - La statuette africaine par Maud-Anne Amaro
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Une bonne demi-heure plus tard, le type en planque envoyait un autre message.

« Nouvelle voiture, deux femmes descendent, on dirait bien que l’une des deux ressemble à la photo de l’assistante du professeur… »
« Apelle-moi ! » répond le mystérieux correspondant.

– L’autre bonne femme, celle de tout à l’heure, elle est sortie ?
– Non !
– Hum, ça sent la réunion de crise, il faut qu’on sache qui sont ces bonnes femmes…

Au domicile du professeur Martinov

– Bonjour tout le monde ! Je me présente je suis Olivia Chidaine. Je suis responsable de l’enlèvement de Béatrice, mais disons qu’il s’agissait d’une fâcheuse méprise. Je vous raconterais les détails quand nous serons au complet.
– J’ai du mal à suivre ! Fit remarquer Martinov
– Normal ! Vous saurez tout quand monsieur Gérard nous aura rejoint.
– Vous connaissez Gérard ? S’étonne Florentine.
– Pas du tout !
– Je vais faire du café ! Propose alors Béatrice afin de désamorcer les interrogations. Qui en veut ?

Gérard Petit-Couture arrive dans la quartier de Voisins, là où habite le professeur Martinov, Il repère sur sa droite une voiture en stationnement avec un mec à la place du chauffeur en train de téléphoner.

– Merde, à tous les coups c’est le gars qui a relayé Brachet mais comment en être sûr ?

Gérard se gare dans une rue adjacente, descend et se dirige vers la voiture suspecte, il toque à la vitre.

– C’est pour la livraison ? Demande-t-il.

Le chauffeur fait un signe de dénégation sans baisser sa vitre.

« N’importe qui aurait baissé sa vitre, sauf si la personne n’est pas claire ! En attendant ça peut être grave, ce mec a vu tout le monde entrer chez Martinov, il ne faudrait pas qu’il tente quelque chose… si ce sont des trafiquants d’armes, ces gens-là ne sont pas des enfants de chœur.

– Allo, patron, voilà un type qui vient sonner à la porte de Martinov. Il est venu me demander si j’étais là pour une livraison, je n’ai pas répondu !
– Une livraison ? Une livraison de quoi ? Bon, c’est bien ce que je disais c’est une réunion au sommet. Envoie-nous la photo des plaques des bagnoles, elles doivent être fausses, mais on ne sait jamais. Continue la surveillance, on va voir ce qu’on peut faire.

Ferdinand Caroulet téléphone à Krypton alias Renaud Piérac alias Pierre Renan.

– Je suis en réunion ? C’est si important que ça ?
– Ça a l’air, oui !

Krypton n’est absolument pas en réunion, il est seul dans son bureau en train de feuilleter une revue d’automobiles, mais il n’aime pas qu’on le dérange pour un oui, pour un non…

– Alors j’écoute ! Grogne Krypton
– Il y a en ce moment une réunion chez Martinov, trois inconnus dont deux femmes, de plus son assistante est réapparue.
– Hein ? Elle est réapparue comment ?
– Avec l’une des deux bonnes femmes !
– Bon on va employer les grands moyens, il faut carrément kidnapper l’un des participants, la cible privilégiée doit être l’assistante.
– On fait ça comment ?
– Vous n’allez pas me dire que vous ne savez pas faire !
– Disons qu’on ne fait pas ça tous les jours !
– Il y a combien de bagnoles de disponibles pour faire le coup ?
– Si on a une heure devant nous et qu’on laisse tomber la surveillance du hangar, ça peut faire quatre bagnoles.
– Avec la tienne, ça fera cinq.
– Attendez, je ne suis pas un pro de ces trucs-là, moi !
– Non toi, t’es un chef, et dans cette opération il faut un vrai chef, sinon, ça va foirer. Donc tu rejoins le terrain immédiatement et tu prends la direction des opérations.

Gérard Petit-Couture retourne à sa voiture et la gare juste devant la porte de la demeure du professeur Martinov. Puis il fait une entrée théâtrale :

– Bonjour tout le monde ! Attention, écoutez-moi : Il est possible que nous soyons tous en danger, alors on va tous sortir en vitesse et monter dans ma bagnole. On va se mettre à l’abri et essayer de démêler tout ça !
– Mais qui êtes-vous, Monsieur ? Proteste Olivia.
– C’est la personne dont je t’ai parlé ! Faisons ce qu’il dit ! Tu peux avoir toute confiance ! Explique Béatrice.
– Allons pressons, manteaux, chaussures, tout le monde dehors. N’oubliez pas vos téléphones.

Et dépité, le type en planque envoie un nouveau message à son boss :

« Ils sont montés tous les cinq dans la voiture de l’inconnu, pour l’instant je les suis. »
« Essaie de savoir où ils vont, soit discret ! » Répond Ferdinand avant de prévenir Krypton

Celui-ci tape un grand coup sur son bureau !

« Mais c’est qui ces mecs ? »

Gérard a tôt fait de remarquer la voiture qui le suit. Il existe des méthodes très simples pour semer un poursuivant motorisé, c’est beaucoup moins spectaculaire que dans les films avec Bruce Willis, mais c’est aussi efficace.

Il suffit en fait d’attendre d’être à un feu rouge en position de premier à démarrer, il faut aussi s’assurer que le poursuivant n’est pas collé juste derrière. Il n’y a plus qu’à griller le feu. Si ce n’est pas possible de suite, on se balade jusqu’à ce que la configuration se produise…

« Filature cassée, désolé, chef ! »
« Gros connard ! »

Après s’être assuré qu’on ne le suivait plus, Gérard Petit-Couture s’engage dans la parking souterrain de son appartement de la rue Victor Hugo. Ils sortent de la voiture et grimpent au deuxième étage.

– Voilà, c’est comme on dit, un modeste appartement de fonction, personne ne m’a demandé de le restituer quand j’ai quitté mes fonctions. Et c’est l’Etat qui paie les charges !
– Et c’était quoi vos fonctions ? Demande Olivia.
– J’ai brièvement été ministre mais on m’a viré, il paraît que j’avais une vie sexuelle dissolue. Mais là n’est pas l’essentiel, j’ai été également pendant quelques mois agent de la DGSE, on ne m’a jamais demandé de rendre ma carte ni mon insigne quand je suis entré au gouvernement.
– Et vous vous appelez, si ce n’est pas trop indiscret ?
– Pour le moment, appelez-moi Gérard, et je vous présente ma femme Florentine. Mais maintenant cela va être à votre tour de parler.
– Certes ! Pour le moment, appelez-moi Olivia !
– C’est un très joli prénom, mais maintenant on va jouer, cartes sur table. Vous kidnappez les gens, vous nous faites surveiller…
– Le kidnapping était une erreur, et puis je ne vous fait pas surveiller.
– Alors racontez-nous tout ça, je vais essayer de ne pas vous interrompre !
– En deux mots : j’ai voulu fonder un groupe qui militerait contre le trafic d’armes, en fait le groupe c’est moi et une copine. J’ai acquis la conviction que je défendais une cause perdue, les intérêts en jeu sont trop colossaux. En revanche expliquer aux gens comment ça se passe, c’est possible, encore faut-il avoir en main des arguments susceptibles de frapper l’opinion.
– Et ça un rapport avec le hangar ? Ne put s’empêcher de demander Gérard.
– Plutôt oui ! Mais vous m’aviez promis de ne pas m’interrompre.

Flash-back, plusieurs mois plutôt.

Le récit d’Olivia.

J’étais ce jour-là à la terrasse des Deux Magots à St Germain des Près quand de ma place je vois passer Damien. Le monde est petit parfois. J’ai connu Damien à l’école des Beaux-Arts. A moitié fou mais charmant, amusant, c’est moi qui l’ai dépucelé !

– Coucou Damien !

Il me reconnaît, il vient vers moi, bisous, bisous.

– Assis-toi, je t’invite ! Un chocolat ?
– Pourquoi pas ?
– Qu’est-ce que tu deviens ?
– Ben ça va pour moi, j’ai gagné un concours pour réaliser des figures de carnaval… du coup je me retrouve avec plein de fric et j’ai décroché plein de contrats. Là je suis sur un truc bizarre…
– Pourquoi, c’est porno ?
– Pas du tout ! Tu sais les statuettes africaines…
– Oui…
– Un type m’en a commandé une de 4 mètres de haut avec bras et jambes articulés, la mâchoire aussi. En plus je dois faire une cavité capable de loger un homme qui actionnera tout ça.
– C’est marrant !
– Pas tant que ça, j’ai fait une première maquette en réduction, ça a plu au gars, du coup on a signé un vrai contrat. Le mec il m’a super bien payé, mais il y avait une contrepartie, je n’avais pas fait attention. Si je laissais l’affaire en plan, je devais rembourser trois fois la mise à mon client. Or je n’ai plus cette somme ! Mon fric j’en ai dépensé pas mal et il ne m’en reste pas assez…
– Mais il est où, le problème ?
– Le problème c’est que maintenant que le machin est monté et articulé, il veut je rajoute des commandes pour tirer des billes de M14. Faut pas déconner, je ne suis pas maquettiste en armes de guerre !
– Ah je vois ! Et il t’a expliqué ce qu’il voulait faire avec ?
– Oui, il veut foutre le bordel en Afrique, en fait la maquette représente Oualada, une déesse de la guerre. Une légende dit qu’elle viendra un jour tuer tous ceux qui ont collaboré avec les blancs…
– Charmant !
– Donc ils vont envoyer le truc à la frontière, faire un massacre, en face ils vont se défendre, ça va être la guerre. Ce sont les trafiquants d’armes qui vont se frotter les mains.

Tilt !

Eh oui, car cette histoire qui ne m’intéressait qu’à moitié me passionne maintenant fortement.

– Il va être prêt quand ton machin ?
– Dans une semaine.
– Et tu travailles dessus à quel endroit ?
– Dans un hangar, dans une zone industrielle…
– Et leur opération en Afrique, elle est programmée…
– On ne m’a pas dit !
– Donne-moi l’adresse exacte de ce hangar, je vais essayer un truc ! Mais j’aimerais que tu me copies les maquettes de ton truc, que tu me donnes des photos, tout ça…
– Ça ne va pas me créer d’ennuis ?
– Mais non ! Je te paie tout ça au prix fort.
– De l’argent j’en ai pas tellement besoin !
– Je croyais que tu n’en avait plus.
– Oui, mais ça va rentrer…
– Alors un gros câlin !
– D’accord !

Ça me plait bien, le mec va me filler ses tuyaux contre une partie de baise ! Et d’ailleurs ce ne sera pas vraiment de la baise, j’ai eu l’occasion de faire du sexe deux fois avec Damien et j’ai pu découvrir ses penchants profondément masochistes. Ça tombe bien parce que mes penchants à moi, ils seraient plutôt un peu sadiques.

On est allé chez lui. Il m’a proposé une bière, je n’aime pas la bière.

– Bois en une si tu veux, mais je peux te proposer la mienne ! Elle sera meilleure !

Il me regarde avec des yeux en boutons de bottines.

– T’as perdu la mémoire, on dirait, je vais te la rafraichir. Tu veux que je sois ta maitresse et toi l’esclave ?
– Oui, mais ne me fait pas trop mal !
– Je ne suis pas une brute ! Donc commence par te mettre à poil, on verra le reste ensuite.

Damien se déshabille et là, surprise, je constate qu’il est intégralement épilé.

– Qu’est-ce que tu as fait de tes poils ?
– Une copine qui m’a suggéré de me raser !
– T’as une copine ?
– Une copine que je paie !
– Elle te fait de la domination !
– Ouais !
– Et c’est bien ?
– Faut pas se plaindre !

Je fais mettre Damien à genoux et me déshabille à mon tour.

– Alors est-ce que la mémoire te revient ?
– A quel propos ?
– Au sujet de la bière !
– Oui, je crois deviner !
– Tu la veux ma bière ?
– Oui bien sûr !
– Alors ouvre ta bouche !

Martino2409Je lui pisse abondement dans le gosier, ce gros cochon avale presque tout et arbore un air bêtement satisfait.

– Elle ne te fais pas ça ta copine ?
– Non, elle m’a expliqué qu’elle n’y arrivait pas !
– Une dominatrice qui refuse de pisser, on aura tout entendu ! Va me chercher des pinces à linges.

Il en rapporte quatre, j’en choisis deux.

– Tu sais ce que je vais faire avec ?
– Ben oui, quand même !

O.K. ! Alors une sur le téton droit, une autre sur le téton gauche.

– Ah, il me faudrait aussi un lacet de chaussure.

Il en prélève un sur ses basquets, je lui ligature les couilles, puis je m’amuse à lui tirer sur les pinces, à les faire tourner, avant de les retirer brutalement.

J’avise une bougie qui traine sur sa cheminée, je l’allume et joue à en faire couler la cire d’abord sur les bras, endroit qui ne prête guerre à conséquence, mais ensuite sur les tétons, puis sur ses testicules toujours bondagés et sa verge.

Damien hurle mais ne me demande pas d’arrêter, je sais d’ailleurs que ses hurlements s’apparentent à de la comédie, la brulure de bougie c’est à peine du premier degré, ça chauffe un peu, mais pas de quoi filer aux urgences !

Il n’y a pas de bonne domination sans flagellation, mais avec quoi opérer ? Sa ceinture, bien sûr !

– A quatre pattes, salope ! Cambre bien ton cul de pédé, je vais te rougir les fesses.
– Pas trop fort !
– Ta gueule, chochotte !

Je lui ai administré vingt coups, mon intention n’étant pas de le démolir ! N’empêche qu’il a maintenant les fesses striées de rouge. C’est très joli !

Je manque un peu d’imagination pour la suite.

– Elle te fait quoi de plus que moi, ta copine ?
– Ah, si tu savais ?
– Ben justement ça m’intéresse !
– Elle me met une ou deux heures en cage…
– Oui évidemment… et c’est tout ?
– Non, parfois elle a un autre soumis.
– Et elle te fais faire des trucs avec lui ?
– Ben oui !
– Et précisément ?
– Ben tu dois bien t’en douter !
– Oui, mais je veux l’entendre te ta bouche.
– Elle m’oblige à sucer.
– Uniquement sucer ?
– Oui !
– Elle est nulle ta copine ! Moi à sa place je me serais débrouillé pour te faire enculer.

Il me fait une drôle de tête, comment je dois prendre ça ?

– Tu te laisserais faire ?
– Dans le cadre d’une domination, oui !
– Et avec un gode ceinture…
– Elle ne m’a jamais proposé ça !
– Elle m’a l’air un peu limitée ta copine !
– Oui, mais elle est tellement belle !
– Tu l’as vue à poil ?
– Elle ne se met jamais à poil !
– Désespérant ! Bon tu voudrais jouir comment ?
– j’ai bien une idée, mais tu ne voudras jamais !
– Dis toujours !
– Si je t’enculais ?

Je ne m’attendais pas du tout à celle-là, un reversement des rôles complètement imprévu, mais j’ai accepté, ce ne fus pas la sodomie du siècle mais ce n’était pas si mal que ça ! Il y avait longtemps que mon cul n’avait pas eu la visite d’une bonne bite !

Damien a tenu parole et m’a communiqué tout ce dont j’avais besoin.

Je me suis pointée au flan à l’adresse indiquée, C’était fermé avec une grosse serrure, mais il y avait les coordonnées du propriétaire sur un panneau, un dénommé Chavinou. Je l’ai appelé et je lui ai proposé de racheter son hangar avec son contenu.

– Vous avez quoi là-dedans ?
– Un stock d’éponges métalliques que j’ai racheté pour une bouchée de pain.. Et puis je le sous-loue à un mec qui fait une maquette pour un carnaval.
– J’achète !
– Et pour la sous-location ?
– Ce n’est pas un problème, donnez-moi les coordonnées de la personne. (il fallait bien donner le change !)

Vu le prix que je lui proposais, il n’a pas hésité un instant. En fait je l’ai fait acheter par l’intermédiaire d’un courtier, une relation d’affaire de mon père. Sur mes instructions le courtier a revendu tout ça aussi sec à une société off-shore au Panama, une société liquidée dans la foulée mais dont les avoirs sont dispersés dans d’autres sociétés du même groupe.

Bref huit jours après, il était impossible de savoir qui était le vrai propriétaire, en fait c’était moi.

J’ai fait poser deux caméras sonores de vidéo surveillance et j’ai fait passer un contrat avec une boite de gardiennage par l’intermédiaire de mon contact au Panama.

J’ai donné instruction de laisser entrer Damien le temps qu’il finalise son bipède. Mais uniquement lui, ce qui fait que quand ses employeurs ont voulu rentrer dans le hangar, ils se sont fait refouler.

Fin du récit d’Olivia.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Samedi 25 juin 2022 6 25 /06 /Juin /2022 08:31

Martinov 24 – L’énigme du hangar – 8 – Magouilles hippiques par Maud-Anne Amaro
Martinov

 

Gérard.

Arrivé devant le « Café des Muriers », une complication attendait Gérard et son otage, ils n’étaient pas situés du bon côté de la rue et un camion de livraison leur bouchait toute vue..

– Pas grave ! Déclara Gérard, on va descendre !
– Mais non, il risque de me reconnaitre… Protesta Arnold en tremblotant.
– Alors reste là, je vais essayer de me débrouiller, mais si je n’y arrive pas, je t’emmène, en attendant je te menotte et je te bâillonne et tu vas m’attendre bien sagement !

Gérard s’approcha du comptoir et commanda un café, puis il sortit son téléphone portable. Tout en faisant semblant de téléphoner, il prit discrètement la photo de trois clients, deux pris au hasard et une du gars s’empiffrant d’un cassoulet derrière un très beau chromo publicitaire ancien ventant les mérites de la marque Suze.

Restait à savoir si Arnold allait jouer réglo ?

– C’est lui ? Demanda Gérard revenu dans la voiture et lui montrant la première photo.
– Humf.

Gérard dégagea le bâillon. (c’est plus pratique pour répondre !)

– Non, ça c’est Jacquot, il n’a rien à voir là-dedans.
– Et lui ?
– Lui c’est Camille, un drôle de mec, je ne le fréquente pas, c’est le genre de mec en qui on ne peut pas avoir confiance.
– Et lui ?
– C’est Monsieur Ferdinand, mon contact !
– O.K. ! Il va rester combien de temps là-dedans ?
– C’est variable mais des fois il reste jusqu’à 5 heures !
– T’as une idée pour le faire sortir plus tôt ?
– Ben non, comme ça, je ne vois pas.
– Eh bien moi, je vais essayer de voir ! Je te remets le bâillon. A tout à l’heure, ma poule !

De retour, Gérard commande un nouveau café et se met à écrire des poèmes en vers de mirliton sur un cahier sorti de sa sacoche en cuir. Pas facile de se concentrer tant l’endroit et bruyant.

Il se demande comment aborder le bonhomme. Il est vêtu et chaussé élégamment sans pour autant respirer le grand luxe.

« Si ce gars-là fait partie d’un plan complexe, l’aborder ouvertement peut se révéler contreproductif. Ce qui est évident c’est que ce type doit avoir d’autres sources de revenus que d’aller superviser des surveillances nocturnes autour d’un hangar ou devant un particulier. Mais comment savoir ? »

Gérard a soudain envie de pisser, ce sont des choses qui arrivent. Il descend, les deux urinoirs du fond sont occupés. Pendant une fraction de seconde il a compris que les deux occupants se masturbaient mutuellement. Plutôt que d’attendre, il préfère aller se soulager dans une cabine. Quand il ressort les deux branleurs sont encore là.

Gérard prend son temps pour se laver les mains, puis se repeigne et lance des sourires dans la direction des deux types qui réalisent qu’ils n’ont rien à craindre, et qui du coup reprennent leur branlette.

Ils ne se cachent pas du tout et Gérard peut apprécier la vue de l’une de ces deux bites, l’autre étant partiellement dissimulée. Il se surprend à bander et avance de quelques pas.

« Si j’osais, ça me rappellera ma jeunesse ! »

L’un des deux types s’accroupit devant l’autre et se met à le sucer.

« Pas gênés, les mecs ! Non, il faut que je remonte je ne suis pas là pour ça… Quoi que je ne sois pas à cinq minutes quand même ! »

Gérard s’approche mieux et vient timidement caresser les couilles de celui qui se fait sucer. Mais le suceur ne veut pas céder sa place.

Un râle, le suceur se retrouve avec la bite plein de foutre et va cracher tout ça dans le lavabo, tandis que l’autre s’enferme dans une cabine sans doute pour s’essuyer.

Rapide et frustrant !

Après avoir pris son café Monsieur Ferdinand passe son temps à dévorer la presse turfiste, il griffonne, il prend des notes, il passe des coups de fils inaudibles

« Un habitué des champs de courses ? » Ce serait avec ça qu’il gagne sa vie ? Non, ça doit être bien plus compliqué que ça ? Les joueurs invétérés gagnent parfois de grosses sommes et en parlent à tout le monde, mais quand ils perdent, ils se gardent bien de le dire. Le turfisme ne saurait être une rente… sauf quand on fait dans la combine…. Oh, mais la voilà peut-être ma piste ? »

Un moment le type range son téléphone portable dans la poche extérieure droite de sa veste, puis prend le chemin des toilettes. Gérard le rejoint, lui pique son téléphone, sort de l’établissement et regagne sa voiture. Par précaution il commence par désactiver toute possibilité de géolocalisation du téléphone subtilisé. Il n’a plus alors qu’à attendre que ce mystérieux personnage sorte à son tour, puis le suivre.

Revenu à sa place, Monsieur Ferdinand fouille dans sa poche pour récupérer son téléphone qui n’y est donc plus. Il fait alors ce qu’on fait tous en pareil cas, il palpe toutes ses poches, il regarde par terre. Puis il a l’idée de redescendre aux toilettes afin de vérifier s’il n’y serait pas tombé.

En remontant, il interpelle le patron.

– Ah non, personne ne m’a rapporté de téléphone ? Vous ne l’auriez pas laissé sur la table.
– Je ne fais jamais ça !
– Je m’en doute bien, mais parfois, un geste d’inattention…
– Bref, on me l’a piqué !
– C’est très rare les vols ici, vous savez…
– Ce n’est pas une catastrophe, je vais en acheter un autre… Mais merde, mes contacts ?
– En principe ils sont dupliqués sur votre ordinateur.
– Ah, oui, c’est vrai !

Ferdinand n’allait tout de même pas lui confier que les contacts enregistrés sur ce téléphone-là, n’étaient dupliqués nulle part !

Furibard, Monsieur Ferdinand sortit de l’établissement.

« Déjà ? Même pas eu le temps d’examiner son téléphone… Pourvu qu’il ne soit pas en moto ! »

Non, il rejoint sa voiture, une belle Mercedes, toute propre et récurée, et entame un long périple dans Paris qui l’emmène jusqu’à Barbès, il se gare et s’en va faire ses petites affaires chez un négociant en téléphones portables probablement pas trop scrupuleux.

Puis retour dans l’autre sens jusqu’à Boulogne Billancourt où il stoppe !

« Merde ! Un immeuble avec parking intérieur ! »

Les choses vont devenir un peu plus compliquées, mais Gérard Petit-Couture à de la ressource.

Il y a un chausseur dans le centre commercial tout proche, il achète une paire de pompes, pas trop chères, demande un emballage cadeau avec un joli nœud rouge ainsi qu’une carte pour qu’il puisse y écrire un petit mot.

Puis, il s’arrange pour toquer chez le gardien de l’immeuble.

– Bonjour Monsieur, j’ai un paquet à livrer pour Monsieur Ducru, mais je ne trouve pas…
– Ducru ? Non ce n’est pas ici.
– Je me demande s’ils n’ont pas encore mélangé les noms, on a un nouveau magasinier, il n’est vraiment pas doué.
– Je ne peux pas vous aider, mon pauvre monsieur.
– Regardez, j’ai la photo du client sur mon téléphone, ça va peut-être vous dire quelque chose ?
– Ben oui, mais il ne s’appelle pas Ducru, il s’appelle Caroulet, 3ème gauche au fond du couloir. Je peux lui remettre le colis si vous voulez.
– Non, non, je vais monter, j’aurais peut-être droit à un petit pourliche !

Gérard monte, découvre la porte sur laquelle il n’y a aucune autre indication que celle de son propriétaire, laisse passer deux minutes, se débarrasse de sa boite à chaussures dans ce qui se nomme pompeusement un local technique mais qui n’est rien d’autre qu’un placard à balais puis s’approche de la porte et s’apprête à sonner.

Mais il est stoppé dans son élan par des bruits venant de l’intérieur.

« Des gosses ! Ce mec-là a une double vie et rentré chez lui, joue les bons père de famille. La confrontation se fera donc autrement. »

Gérard redescend tranquillou. Il a maintenant l’adresse, l’identité et l’un des téléphones du bonhomme !

Il peut à présent après s’être éloigné du lieu examiner plus attentivement le téléphone. Beaucoup de gens là-dedans, dans la liste de ses contacts mais aussi dans son journal d’appels.

Les dernières communications passées au bistrot impliquent un dénommé Decousin, deux appels sortants et un entrant.

Il regarde aussi les messages. Il n’y a aucune continuité et beaucoup ont été effacés, mais il n’est pas nécessaire d’être grand clerc pour comprendre que le Decousin en question est bien placé pour truquer quelques courses hippiques.

« On va y aller au flan ! Je masque mon numéro et allons-y. Partons du principe qu’un malfrat n’a pas une quantité inépuisable d’hommes de main et que si celui-ci n’est pas le bon, il saura peut-être lequel est-ce !  »

– Allo, bonjour monsieur, vous êtes bien Monsieur Decousin.
– Non pas du tout ! Répond l’homme au bout du fil, manifestement peu rassuré de recevoir une communication sur ce téléphone « réservé ».

Petit-Couture réalise alors que Decousin n’est rien d’autre qu’un pseudo. Changement de tactique…

– Il faut qu’on se rencontre d’urgence, il risque d’y avoir un problème, mais ça peut se résoudre, il faut qu’on en parle de vive voix.
– Mais vous êtes qui ?
– Vous le saurez bien assez tôt.
– Et c’est grave ?
– Disons que ça peut le devenir si on ne se rencontre pas !
– Vous me prenez pour une bille, je n’ai pas envie de tomber dans un piège…
– Rencontrons nous dans un endroit où il y a plein de monde ! Proposa Gérard. Je vous laisse choisir.
– Euh, place Saint Michel à 18 heures ? On se reconnait comment ?
– J’aurais le « catalogue des Trois Cuisses » à la main.
– Je peux me faire accompagner ?
– N’y pensez-même pas !

Et dans la foulée Decousin envoie un message sur le téléphone de Ferdinand Caroulet… Et évidemment c’est Gérard qui le réceptionne :

– Téléphonez moi d’urgence, un type m’a appelé en numéro privé en m’appelant par mon pseudo. Il a soi-disant des choses à me dire, j’ai rencard à St Michel à 18 heures, je fais quoi ?

Gérard répondit par un autre message :

– Tu y vas, je crois savoir qui c’est, un gars qui veut me doubler, il ne va pas me doubler longtemps, mais joue le jeu et fait semblant d’accepter ce qu’il te propose, mes gars seront là en couverture, dès qu’il t’aura quitté on va lui faire une tête au carré. Efface ces messages.

Au moment d’envoyer le message, il a un remord, il l’efface, répond simplement « Il faut y aller » et l’envoie.

Et en attendant le rendez-vous, Gérard raccompagne Brachet chez lui. En aparté Florentine lui rapporte le plan de Caroline.

– O.K. accompagne-là où elle veut, puis file chez Martinov et attends-moi.

Et justement voilà que ce dernier l’appelle :

– Allo, Gérard, figure-toi que je viens de recevoir un coup de fil de Béatrice. Apparemment ils l’ont libéré. Elle se pointe à Louveciennes cet après-midi. J’espère qu’il n’y pas une entourloupe… Elle sera avec une bonne femme que je ne connais pas.
– J’ai compris, j’ai demandé à Florentine de nous rejoindre. Moi j’arriverais un peu plus tard, je suis peut-être sur une piste… Dites que vous m’attendez et présentez-moi comme quelqu’un d’important…

La rencontre avec Decousin se déroule sans problème, le type est un petit bonhomme très frêle portant lunettes.

– Soit on va au bistrot en face, soit on s’assoit au bord du bassin ! Propose Gérard.

Et c’est donc sur le rebord humide du bassin que Gérard se lança dans l’une des improvisations dont il avait le secret.

– Tiens, ça c’est ma carte et ça c’est mon insigne !
– J’ignorais avoir attenté à la sécurité du territoire ? Se défend crânement Decousin réalisant un peu tard qu’il est tombé dans un piège.

Du coup il se relève d’un bond.

– T’as le droit de partir, mais à ce moment-là, toutes tes magouilles avec tes chevaux seront rendues publiques, avec toutes conséquences qui vont avec, amendes, prison, chômage… Alors tu te rassois ?
– Pfff ! Alors c’est vous qui avez répondu à mon message ?
– Bravo, je vois que tu es un garçon intelligent ! Maintenant, je veux savoir dans quelles autres activités tu as trempé !
– Je n’ai trempé dans rien du tout, j’ai fait la bêtise d’accepter de faires des piqures à des chevaux soit pour les booster, soit pour les affaiblir, on m’a donné beaucoup d’argent pour faire ça, à l’époque j’avais des dettes, enfin bref, j’ai accepté, et puis ça été un peu l’engrenage.
– Il n’y a pas de contrôle sur les chevaux dopés ?
– Si, mais mes produits sont difficilement décelables !
– T’es magicien ?
– Les produits viennent des soigneurs du Tour de France !
– Ah, je comprends mieux. Pas d’autres magouilles ?
– Qu’est-ce que voulez que je magouille ?
– Mais si toi tu ne magouilles pas, Monsieur Ferdinand, lui il magouille peut-être ?
– Je ne m’occupe pas de ses affaires !
– Tu vas bien être obligé, parce que c’est ça le deal : Ou tu me racontes tout ce que tu sais sur lui ou alors je ne donne pas cher de ton plan de carrière.
– C’est dégueulasse, ces méthodes !
– Je dirais même plus, c’est absolument répugnant ! Alors t’accouches parce que je n’ai pas que ça à faire, moi !
– Il trafique un peu de tout, mais il ne s’est jamais vraiment confié à moi, moi mon truc c’est les chevaux….
– Il trafique quoi ?
– Des armes, je crois !
– Et comment tu peux le savoir ?
– Par hasard ! Une fois il est resté plusieurs jours avec des Libanais, ils sont venus me voir à Longchamp, ils voulaient des conseils pour acheter un cheval gagnant… Et puis vous savez ce que c’est, dans les conversations on lâche des mots il était question de Kalachnikov, et d’autres bricoles, moi je n’y connais pas grand-chose.
– Tu as l’impression que Ferdinand est son propre patron ou qu’il y a quelqu’un au-dessus ? Attention prends ton temps pour répondre, c’est une question fondamentale.
– Je ne suis sûr de rien mais pendant la visite des Libanais il y avait un mec qui se faisait appeler Monsieur Renan.
– Description ?
– Myope, nez écrasé; la cinquantaine, assez sympa je dois dire.
– Bon on va regarder. Si le renseignement est bon, tu vas pouvoir continuer à maltraiter des pauvres canassons qui n’ont rien demandés, sinon on te retrouvera dans un benne à ordures, c’est la grande mode en ce moment.
– C’est ça, faites-moi peur !

L’homme crânait mais son visage trahissait l’angoisse.

– Autre chose à ajouter, parce que t’en auras peut-être plus l’occasion.
– Non, je vous ai dit tout ce que je savais.
– Même des petits détails qui sont peut-être sans importance pour toi, mais qui pourraient me servir. Cherche bien !
– Bof, non. ! Mais quand les Libanais sont venus, Ferdinand m’a demandé de réserver une table au nom de Monsieur Renan, ça vous intéresse ?
– Bien sûr que ça m’intéresse ! Tu te rappelles le jour ?
– Je peux retrouver sur mon téléphone…

Il retrouva et lui indiqua le nom du restaurant, « le Vent d’Hiver »…

– Tu y étais ?
– Moi ? Pensez-vous ? Non, il y avait Renan, Ferdinand et les trois Libanais
– Deux choses pour finir. Tu vas me prêter ta carte d’identité, je vais la prendre en photo. Au cas où je devrais te rencontrer de nouveau.
– Voilà !
– L’adresse est bonne ?
– Oui, oui !
– On va aller vérifier !
– Si ça vous amuse ! Mais j’ai aussi mon adresse sur ma dernière feuille de paye…
– Ok ! Il est bien évident qu’on ne s’est jamais rencontré, si tu parles à Ferdinand ou à je ne sais qui, on le saura. Si tu as l’intention de te planquer à la campagne on le saura aussi. On a des antennes partout !
– Oui, monsieur !

Et Decousin disparut de la Place St Michel, ravi de s’en être tiré à si bon compte.

« Je fais un saut au Vent d’Hiver et ensuite je file chez Martinov ! » Décida Gérard

– Gérard Petit-Couture, sécurité du territoire, je voudrais consulter vos copies de factures carte bleue du 18 mars.

Le patron sort une enveloppe d’archives, farfouille, hésite entre plusieurs factures.

– C’était une table de 5…
– Il faut croiser avec les additions…
– Et bien croisez, mon vieux, croisez…
– C’est l’une de ces deux-là…
– Il y avait ce mec-là ! Précise Gérard en exhibant la photo de Ferdinand prise sur son téléphone
– Ah, c’est Monsieur Ferdinand, mais je ne sais pas si c’est lui qui a payé.
– Bon, faites-moi la photocopie de ces deux factures et je vais me débrouiller…

Il regagne sa voiture, prend en photo les deux factures et les envoient à l’un de ses anciens collègues. La réponse ne tarda pas.

– La première est une carte professionnelle d’un dénommé Pierre Renan, l’entreprise s’appelle Robert SA. L’autre…
– Non c’est la bonne…
– Si je te demande la liste de toutes les sociétés Robert SA, je suppose que tu vas en trouver une tonne.
– Sauf si tu connais la branche !
– Essaie l’armement !
– Ok, c’est une filiale de Radson et Fidji une boite qui fait de l’export d’armes pour les académies de police à l’étranger…
– Et Radson et Fidji c’est aussi une filiale ?
– Oui du groupe Salvadori.

Le patron du Vent d’Hiver téléphone à Renan :

– C’est pour vous avertir qu’un type se prétendant agent de la DGSE vient de réclamer la copie d’une facture carte bleue…
– De quoi, de quoi ?
– Je vais vous donner des précisions…
– Bizarre ! Vous avez quoi comme renseignements sur ce type ?
– Rien ! Je n’ai pas mémorisé se carte. Sinon on sa tronche sur la vidéo-surveillance mais je ne sais pas si ça nous avance.
– Il cherchait quoi, exactement ?
– Il n’a pas dit.
– Qui a bien pu leur dire qu’on était chez vous ce jour-là ? C’est pas Ferdinand Caroulet, ce n’est pas non plus les Libanais… Qui a fait la réservation ?
– Le véto de Longchamp comme d’habitude.
– O.K. je vais voir avec lui ! Merci de m’avoir informé.
– Mais ce fut un plaisir, monsieur Renan.

Et le dénommé Renan aussitôt après avoir raccroché s’empressa de changer de téléphone et de joindre Monsieur Ferdinand,

Son téléphone sonna donc… dans la poche de Gérard Petit-Couture.

– Oui ? Grogna ce dernier en jouant les enroués.
– Il semblerait que votre vétérinaire soit trop bavard, il a orienté un barbouze vers le « Vent d’Hiver ». Je ne sais pas ce qu’il cherche mais j’aimerais bien le savoir. Je vous laisse gérer tout ça, vous me tiendrez au courant.
– Yes !

« Pas bavard, le Ferdinand, mais je suppose qu’il ne peut pas me parler ! Il me rappellera ! » Se dit Renan.

– Bon, je fais quoi ? Se demanda Gérard Petit-Couture, maintenant que Béatrice est libérée, ce n’est peut-être plus la peine que je m’agite. On va parler de tout ça entre nous, mais s’il s’avère que tout danger est écarté, on va laisser tomber l’affaire.

Louveciennes

Martinov commençait à s’angoisser, fou d’inquiétude il téléphona à Béatrice.

– Un accident sur l’autoroute, ça bouchonne, ne t’inquiètes pas on arrive…

Ce qui fait que ce fut Florentine qui arriva la première.

A ce stade du récit, il convient sans doute d’en dire deux mots, Florentine ancienne call-girl s’est un jour prise d’amitié pour un client qu’elle devait piéger, à ce point qu’elle se mit en ménage avec lui.(voir l’épisode n°4). Elle a cessé ses activités mais est restée très libertine. Elle approche aujourd’hui tout doucement de la cinquantaine mais est restée une femme splendide, brune aux cheveux longs, des yeux magnifiques et un sourire carnassier

Devant le domicile de Martinov un homme compose un message

« Une Fiat 500 conduite par une femme vient de s’arrêter, le matricule est… »

– Mais qu’est-ce qu’il t’arrive, mon petit professeur ! S’écria Florentine en le découvrant.
– J’ai reçu un coup sur la tête, ça a pas mal saigné, mais bon, plus de peur que de mal…
– Et Béa ?
– Elle arrive !
– Eh bien tu es rigolo, comme ça, tu ressembles à la momie de Ramsès II. Qu’est-ce que je pourrais faire pour te requinquer ? Un petit massage, peut-être.
– Je ne sais pas trop !
– Voyons voir, on peut peut-être enlever ces bandelettes, ça n’a plus l’air de saigner.

Florentine les remplaça, nettoya la plaie et la protégea avec un petit pansement adhésif.

– Et voilà ! Qu’est qu’on dit à la gentille Florentine ?
– Merci, tu es un amour !
– Bisou ?
– Bien sûr !

Ils ne s’embrassèrent que du bout des lèvres mais cela rendit tout chose notre vert professeur.

– Dis donc, petit cochon ! Tu n’es pas obligé de bander quand on t’embrasse.
– Mais je ne bandes pas !
– Menteur ! Répondit Florentine en lui mettant la main au paquet.
– Ben, évidemment, si tu me tripotes, ça va me faire bander.
– J’aime bien faire bander les hommes !

Et sans demander une quelconque permission, l’ancienne call-girl, extrait la bite du professeur de sa braguette.

– Whah ! Ça bande joliment tout ça ! Je crois bien que je vais la sucer !
– Fais comme chez toi, mais j’aurais bien aimé voir tes seins !
– Mais bien sûr, cher ami, je manque à tous mes devoirs.

Et en deux temps et trois mouvements, Florentine se débarrasse de son haut.

– Tu les aimes, mes gros nichons ? Hein ?
– Je les adore !

Le professeur a déjà eu plusieurs fois l’occasion de fréquenter charnellement la belle Florentine (voir les épisodes 4,18,21), il ne lui demande donc pas la permission d’embrasser ses seins, non il se jette dessus. Les suce, les lèche, les embrasse, en aspire les bouts.

– On se calme, on se calme ! Intervient Flo afin de calmer les ardeurs du professeur.

Elle lui ouvre sa chemise.

– Tu fais quoi, là !
– Je me venge !

Et la voilà qui attrape les tétons du professeur et les tortille sans grand ménagement.

– Aïe !
– Je te fais mal, mon biquet ?
– Oui, mais ça fait rien !

Martinov2408
Alors elle continue de plus belle, ce qui a pour effet de faire bander l’homme comme un bout de bois. Sans lâcher les tétons elle se baisse pour mettre en bouche cette bite arrogante. Le professeur ne sait plus où donner de la tête.

– Allez, met toi à poil, j’ai envie que tu m’encules comme une salope.

Florentine après s’être mise nue, elle aussi, monte sur un fauteuil, le cul cambré vers l’extérieur dans une position magnifiquement obscène.

Martinov cherche une capote, l’enfile, mais ne pénètre pas la belle mature de suite. Non, un cul comme celui-ci, il lui faut le lécher, c’est donc ce qu’il fait avec une telle fougue que sa langue ne tarde pas à devenir douloureuse. Mais l’endroit étant du coup parfaitement lubrifié, il la sodomise à la hussarde, et la pilonne tant et si bien que la mature gémit braille et transpire avant de crier sa jouissance de façon fort peu discrète.

Le professeur décule après avoir déchargé à son tour, il se débarrasse de sa capote dévoilant sa bite gluante de sperme que la belle s’empresse de nettoyer de sa belle bouche gourmande.

– Hum c’était super ! Elle est trop bonne ta bite !
– Ce fut un plaisir, ma chère.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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