Vendredi 16 juin 2023 5 16 /06 /Juin /2023 20:52

Martinov 25 – Les agents secrets – 17 – Olga et Béatrice par Maud-Anne Amaro
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Analyser la situation n’était pas pour Béatrice une mince affaire. Elle savait le milieu de l’espionnage capable des méthodes de manipulations les plus abjectes. Elle n’avait donc aucune raison de faire confiance à cette Olga. Bien sûr la douceur de sa peau, sa façon de faire l’amour étaient inoubliables mais cela faisait aussi partie de son arsenal…

Alors elle n’allait pas y aller ? En fait si, parce que, et cela échappe à toute analyse logique, il apparaissait à Béatrice avoir perçue au timbre de la voix de la russe comme une sorte de détresse.

Un peu avant l’heure prévue, Gérard dépose Béatrice rue d’Amsterdam à un centaine de mètres de la Place Clichy.

– Vas-y, je vais me poster devant le cinéma, avec ma visière baissée, elle ne pourra pas me reconnaitre.

Béatrice se rend sur les lieux, Olga est déjà là et s’approche avec un sourire un peu triste.

« Putain, elle va m’embrasser, et Gérard qui m’a conseillé de garder mes distances, je fais comment ? »

Mais elle n’a pas le temps de trouver une parade, la russe l’embrasse sur la bouche, Pas un patin, mais un gros bisou ventouse.

– On va au café ? Propose la Russe.

C’était l’une des hypothèses évoquées, Gérard va donc se débrouiller pour surveiller ces dames sans se faire remarquer.

– Bon c’est très simple, j’ai un service à te demander et tu es la seule personne qui puisse me le rendre.

« O.K, c’est bien ce que l’on pensait… il va falloir que je la fasse lanterner… »

Mais le lecteur sait déjà que notre petite Béatrice se trompait du tout au tout.

– Je résume : les services secrets français sont prêts à intervenir, si ce n’est pas déjà fait c’est qu’ils espèrent glaner le maximum d’informations en me filochant.
– Hum
– Pour le moment personne ne me suit, j’ai fait ce qu’il fallait pour ça au cas où… Mais bon je suis quand même coincée. Si on m’a vu rentrer à l’ambassade, on m’a vu ressortir et ils connaissent donc mon adresse.
– C’est bien possible en effet, répondit Béatrice, histoire de dire quelque chose.
– Donc en un mot, ma mission a échoué !

« Nous y voilà ! »

– Ce n’est pas une catastrophe, jusque-là j’étais plutôt bien notée, mais on va me reprocher mon imprudence, je me suis rendue à l’ambassade sans vérifier si on me suivait… mais entre-nous comment aurais-je pu deviner… bref… Donc il faut que je conclue ma mission autrement… L’idée c’est de rendre un gros rapport, un truc de 30 pages, où il y aurait des compte-rendu d’expériences, un truc très technique avec des formules, des graphiques et tout ça. Et la conclusion sera du genre « Le produit devient de plus en plus dangereux au fur et à mesure que l’on en améliore les propriétés, il est donc inutilisable… Ce rapport, je suis incapable de l’écrire ! Est-ce que tu peux me rendre le service de la faire ?

Oups !

– Oui ! Répond spontanément Béatrice sans réfléchir davantage.
– D’accord, on va voir ça en détail mais avant, juste un petit préalable : En te donnant rendez-vous ici je prends un risque énorme, celui que tu aies prévenu je ne sais pas qui… Si c’est le cas j’en serais terriblement déçue, toute cette démarche suppose une relation de confiance.

Et là Béatrice ne peut s’empêcher de piquer son fard.

– On ne peut pas gagner à tous les coups, j’ai joué une carte, elle n’était pas bonne ! Bon salut, on va me faire expulser, je n’en mourrais pas.
– Ecoute moi Olga, ce n’est pas tout à fait ce que tu crois…
– Alors dis-moi !
– Tu peux quand même comprendre que j’ai ai éprouvé le besoin de me protéger, non ?
– Tu crois vraiment que tu es en danger en ce moment ?
– Probablement pas, mais je ne pouvais pas savoir au départ…
– Il est où ton ange gardien.
– J’en sais rien.
– Si tu lui dis de partir, il va le faire ?
– A quoi bon ? Il ne fera rien !
– On va sortir et tu vas lui demander de foutre le camp.
– Mais enfin, Olga.
– Je ne le connais pas ce mec, je ne veux prendre aucun risque.

Alors les deux femmes sortent. Gérard, le visage à nouveau dissimulé derrière son casque de motard, les suit. Olga demande à Béa d’appeler.

– Allo, tu peux nous laisser, je maîtrise la situation, tout va bien.
– On ne sait jamais, je continue à vous coller… mais tu téléphones devant elle ?
– Ben oui pourquoi ?
– Bon tu m’appelleras dès que tu seras seule.

Il raccroche.

– Il a dû sortir du café, tu le vois ? Demande Olga
– C’est le mec avec le casque là-bas.

Gérard revient vers sa moto, avance d’une centaine de mètres, gare sa moto dans une rue adjacente, et revient à pied sur la place.

« Merde, elles sont passées où ? »

Un regard circulaire sur la place ne lui apprend rien, il descend dans le métro, il y a deux lignes, donc quatre quais et à cette heure il y a souvent des rames.

Il téléphone à Béatrice, fou d’inquiétude.

– Je vous ai perdue, vous êtes où ?
– Laisse tomber, tout va bien, je te dis.

Et les deux femmes retournent au café ! Gérard n’aurait jamais pensé à les retrouver de nouveau à cet endroit !

– Si je comprends bien, il nous a perdu ?
– On dirait, oui !
– On va changer de place, si tu le vois rentrer tu me fais signe !
– Oui !
– Bon on va pouvoir reprendre notre discussion tranquillement. Evidemment pour ce boulot, tu seras rétribuée, tu estimes le service à combien ?
– Je ne veux pas d’argent…
– Alors quoi ?
– Quand tu vas avoir ton rapport, tu vas faire quoi ?
– Je vais demander un petit congé, le temps que les services secrets français se calment, j’irais faire un petit tour à Moscou pour faire un bisou aux parents.
– Et ensuite ?
– Je reprendrai mes activités, ne me demande pas de détails, ça ne te regarde pas, ma toute belle.
– C’est urgent, ton rapport ?
– Ce n’est pas à un jour près, mais disons que le plus tôt sera le mieux, je ne veux pas non plus qu’on puisse me reprocher d’avoir fait trainer une affaire qui allait dans le mur !
– Donc après on ne se verra plus ?
– Je ne pense pas, non !
– Alors tu sais ce que vais te demander…
– Ce ne sera pas une corvée…
– J’espère bien.
– Je vais te laisser, on s’organise comment ? On se retrouve ici demain même heure ? Propose Olga.

« Il n’y a donc pas de piège ! »

– J’ai peut-être une autre idée, Dit alors Béatrice. On va chez moi, si tu veux je pourrais te faire une omelette, ensuite je vais te demander de tenir ta promesse. Et après je mets au boulot… voyons voir tu veux 30 pages, on va dire 20 minutes par pages, ça faire euh…
– Ça fait 10 heures !
– Donc une journée de travail ! Comment faire ? Je pourrais prendre une journée de congés, mais après notre rendez-vous ça va paraître louche, Martinov est capable de se pointer pour voir si je vais bien… alors on va faire comme ça, demain j’irais bosser tranquillement et ton rapport je le ferais jeudi.
– Super ! Je suis en moto, on y va…

Sur place, Béatrice était tellement excitée qu’elle proposa à la Russe de ne déguster l’omelette… qu’après…

– Viens dans ma chambre, on va se déshabiller.

Les deux femmes se débarrassent de leurs vêtements en se jetant des regards de désirs réciproques…

Elle se jettent de conserve sur la literie, se caressent et s’embrassent à qui mieux-mieux, mais il faut bien qu’elles se calment un instant.

– Puisque je suis ta monnaie d’échange dit Olga, tu peux me faire ce que tu veux.
– Vraiment ?
– Puisque je te le dis ! Il est très rare que j’agisse ainsi, normalement c’est toujours moi qui mène la barque.
– Tu sais que j’ai envie de pisser ! Ose Béatrice.
– Non je ne le savais pas ! Mais si tu veux m’offrir ton pipi, je vais m’en régaler.

Béatrice se lève du lit et prenant la jolie russe par la main, elle l’entraine dans la salle de bain.

– Je vais en boire un peu, mais j’aimerais aussi que tu m’arroses partout ! Lui dit la russe
– Pas de problème !

Béatrice commence par s’accroupir sur le visage de sa jolie partenaire et lui remplit la bouche de son urine tiède, elle lui offre une seconde rasade puis se recule faisant couler le pipi sur ses seins et son ventre.

Semblant apprécier cette fantaisie, Olga se badigeonne le corps, les seins ainsi moullées sont encore plus beaux et les tétons dardent d’excitation.

Béatrice se jette sur elle, les deux femmes repartent dans une symphonie de caresses et d’attouchements érotiques.

Mais avouons que la tapis de bain n’est pas l’endroit le plus confortable pour s’ébattre. Les deux coquines se relèvent, s’essuient et regagnent le plumard.

Spontanément Olga se positionne en levrette (alors que Béa ne lui a rien demandé). Elle cambre le cul, écarte les cuisses dans une position obscène offrant une vue immanquable sur ces niches de plaisir

– Oh que c’est beau ! Ne peux s’empêcher de s’exclamer Béa.
– N’est-ce pas qu’il est beau ! Fais-en ce que tu veux, je te l’offre !

Mais par quoi commencer ? Peut-être par un chaste bisous sur la fesse droite, un autre sur la fesse gauche, puis attiré comme par un aimant, la bouche de la chimiste s’en va butiner le trou plissé de l’anus.

– Oui, vas-y bouffe moi le cul !
– Hummm !
– Il sent bon, au moins !
– Il sent le cul.
– Et si je pète, ça fait quoi ?
– Je te fous une fessée !
– Si tu as envie de me donner la fessée, tu n’as pas besoin de prétexte, tu peux y aller.
– Fais gaffe, faut pas me dire ça deux fois…
– Puisque je te dis que tu peux y aller !

Béatrice lui donne une petite claque sur les fesses.

– Plus fort, voyons !
– Comme ça !
– Aïe ! Oui ! Continue.

Béatrice tape à la volée, jusqu’à s’en faire mal aux mains, tandis que le cul de la russe attrape une curieuse couleur de jambon cuit.

– Tu ne serais pas un peu maso, toi ?
– Non pas spécialement, mais dans notre métier il faut souvent coucher, et ça veut dire savoir s’adapter aux pratiques d’un peu tout le monde. On est formé pour ça !
– Quoi ? Il y a des formations pour ce genre de choses ?
– Eh oui !
– On en apprend tous les jours !

Béatrice n’a pas l’intention de lui rougir le cul davantage mais est toujours fasciné par ce cul qui n’a pas bougé d’un poil depuis tout à l’heure sauf que l’endroit s’humidifie pas mal.

Béatrice se mouille un doigt avec cette liqueur dégoulinante et l’introduit dans l’anus de la belle.

– Je ne te demande pas si tu aimes, puisque tu aimes tout !
– J’ai un tas de choses, mais il y a des choses que j’aime davantage que les autres.

Béa ne répond pas et agite son doigt frénétiquement.

– Tu n’as rien de plus gros ?
– Un gode ?
– Ce serait bien, oui !
– Je vais le chercher

Un peu de gel intime pour faciliter l’introduction, et hop le gode entre dans le cul de la belle espionne. Il ne reste plus qu’à activer le vibrateur incorporé pour parachever l’opération.

– Oh ! C’est trop bon ! Je me ferais bien enculer par une bonne bite !
– Oui mais ça, je n’ai pas l’article sous la main
– Continue à faire bouger le machin, je vais jouir du cul ! Aaaah Aaaah.

La jouissance a été fulgurante. Olga éjecte le gode, se retourne et vient embrasser Béa de toutes ses forces à ce point que la pauvre chimiste a du mal à respirer.

– Allonge-toi ma blondinette que je lèche ta minette.

Et la langue diabolique d’Olga entre en action léchant la chatte mouillée comme une fuite de Béa et finissant par un titillement du clitoris qui l’envoie au septième ciel.

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Béatrice réalise alors que son projet de « mener la barque » ne s’est pas vraiment réalisé comme prévu, C’est bien Olga qui a pris davantage d’initiatives qu’elle…

« Elle est trop forte, mais elle m’a fait tellement jouir, n’est-ce pas l’essentiel ? »

Après avoir dégusté la bonne omelette au gruyère qu’avait mitonnée Béatrice, un peu de salade et un verre de rosé, Olga alla pour s’en aller.

– Si tu veux coucher là, tu peux, personne ne viendra te chercher ici.

Olga accepta (on s’en serait douté !)

Béa téléphona ensuite à Martinov.

– Tout s’est bien passé, mon petit professeur, je serais là demain comme d’habitude.
– Qu’est-ce qu’elle voulait ?
– Que je continue les expériences dans un local de l’ambassade… Je l’ai carrément bluffé en lui expliquant que le produit était super dangereux. J’ai l’impression que cette explication l’arrangeait…
– Et ensuite…
– Ensuite rien… Téléphone à Gérard pour le rassurer, je n’arrive pas à le joindre.
– Ah bon !
– Bonne nuit, mon petit professeur.

Retournons chez Marius, où on commence à se poser des questions.

– Soit elles se sont dégonflées, soit il y a eu une embrouille ! Déclare Britt. On va attendre jusqu’à 22 heures et après je m’en irais, je vais réfléchir à un plan alternatif si parfois elles réapparaissaient dans les jours qui viennent.

A 19 heures et quelques minutes, Wan Ting Koh et Odette Morvan pénètrent dans l’immeuble de Marius. Elles montent au troisième et sonnent à la porte.

– C’est sans doute eux ! On applique le plan prévu ! Pas de panique je connais mon boulot, ça va se passer en douceur. Dit Britt.

C’est Viviane, qui en sueur et le cœur qui palpite, ouvre la porte.

– Bonjour Madame, j’ai retrouvé le portefeuille de votre mari. Euh… Il n’est pas là ? Commence Odette
– Si ! Il est dans la cuisine, entrez une minute, votre démarche vaut bien une récompense. Chéri tu peux venir ?

En un éclair Marius sort de la cuisine, un flingue à la main, il braque Odette en s’efforçant de ne pas trembler, tandis que Britt qui était dissimulée derrière le placard à balais braque la chinoise.

Wan Ting Koh s’apprête à bondir, mais son geste est stoppé par Viviane qui la pulvérise avec en bombe au poivre. Et même qu’elle est toute fière d’avoir fait ça ! La chinoise pleure, tousse, se trouve incapable de réagir. On la menotte, on l’assoit sur une chaise. Pendant qu’Odette craque et chiale comme une madeleine.

Viviane va chercher un gant mouillé qu’elle applique sur le visage de la chinoise, puis on la bâillonne et on l’immobilise avec de la corde avant de la laisser toute seule dans la pièce.

On emmène Odette dans la cuisine en la bousculant un peu.

– A poil, salope ! Lui crie Britt
– Mais je n’ai rien fait, moi !
– Déshabille-toi, sinon on va être obligé de le faire et tu ne vas pas aimer ça !
– Vous n’avez pas le droit !

Elle se reçoit une gifle !

– D’accord, on n’a pas le droit, et si tu veux tu iras porter plainte… si toutefois tu sors vivante d’ici… En fait ça dépend de toi. Allez à poil.

Odette se déshabille en tremblant mais conserve culotte et soutien-gorge.

– T’enlève tout, conasse !

Elle le fait, mais elle est gênée, mais gênée, tentant de cacher sa nudité… Pas facile quand on n’a que deux mains !

Mais pourquoi la faire mettre nue ? Demandera le lecteur !

En fait le but c’est de l’humilier et de la déstabiliser.

– Et maintenant tu vas répondre à nos questions ! Qu’est-ce qui a provoqué l’explosion du laboratoire de ton patron ?
– Mais j’en sais rien, il ne me fait pas de confidences, je vous jure je ne sais rien.
– C’est bien toi qui saisis les comptes-rendus d’expérience.
– Oui !
– Donc tu savais à peu près où il en était ?
– C’est très technique…
– Commence pas à nous embrouiller, ce que tu tapes, c’est en réseau ?
– Non je sauvegarde ça sur une clé, en principe on n’envoie sur le réseau que les résultats définitifs.
– Et elle est où la clé ?
– Sur l’ordi ?
– Et l’ordi, il a survécu à l’explosion ?
– Mais je n’en sais rien !
– Tu n’as pas été vérifier ?
– Ben non ! Qu’est-ce que vous voulez que je vous raconte de plus ?
– Plein de choses, c’est qui la chinoise ?
– Une stagiaire !
– Seulement une stagiaire ?

Odette se sent perdue. Elle se demande comment faire pour protéger Wan Ting Koh, elle sait qu’elle ne pourra pas, si on commence à la torturer, elle lâchera tout, mais elle essaie néanmoins de gagner du temps.

– C’est ma copine !
– O.K. et vous veniez faire quoi ici ?
– Rendre le portefeuille…

Cette fois la gifle que lui donne Britt lui fait très mal.

– Bon, ce qu’on veut savoir, on finira par le savoir, alors on va essayer de gagner du temps, mais c’est comme tu veux, si tu préfères être torturé c’est toi qui vois. Viviane, va nous chercher une serviette et une grande cuvette pleine d’eau on va rigoler un peu…
– Non dites-moi ce que vous voulez savoir, mais après si vous voulez me tuez promettez-moi de ne pas me faire souffrir.
– Ma pauvre, tu te crois en position de nous dicter tes conditions ? Alors cette chinoise ?

Et Odette raconte tout, un peu dans le désordre, mais Britt s’y retrouve. Et puis partant du principe que quand on raconte une histoire on oublie toujours quelque chose, on lui fait répéter trois fois tout ce qu’elle dit.

– Bon on y voit plus clair, maintenant viens, on va dire à ta chinoise que tu t’es mise à table, elle ne va pas être contente que tu l’as trahi !
– Faites pas ça, non !
– On va se gêner, tiens !

Wan Ting Koh n’est pas idiote, elle sait qu’Odette s’est mise à table, ces gens qui l’ont maîtrisé par surprise ont choisi la tactique du maillon faible, elle n’en veut pas à Odette, elle n’était pas formée pour faire face à ce genre de situation. On lui retire son bâillon, elle reste calme.

– Bien, vous avez gagné, je pourrais savoir ce que vous allez faire de moi, parce que pour le moment j’irais bien pisser ! Dit-elle.
– Tu n’as qu’à te pisser dessus, si tu en fous par terre, Odette essuiera !
– Laissez donc Odette tranquille…
– On a maintenant deux solutions, il y a bien sûr la solution radicale, mais c’est toujours gênant…
– Ce sont les risques du métier.
– Sinon on peut faire très simple, je vais faire un rapport au quai d’Orsay qui te fera expulser.
– Vous croyez qu’on peut faire comme ça, un rapport au quai d’Orsay !
– Quand on est agent de la CIA, oui ! Répond Britt en montrant sa carte.
– O.K. vous allez me faire expulser, en Chine je vais être punie pour avoir failli à ma mission.
– C’était quoi la mission ?
– Glaner des informations au CNRS qui pouvaient intéresser mon gouvernement. Je vais donc faire un peu de prison, ou même du camp de rééducation et après on me fera faire un boulot sans intérêt.
– Ce sont les risques du métier comme tu l’as dit toi-même !
– Et si je demandais l’asile politique ?
– En France ?
– Ben oui !
– Tu rêves ! Mais par contre tu peux la demander auprès des Etats-Unis, mais ne crois pas que ça va se passer simplement, on va t’emmener quelque part pour un débriefing complet, d’abord ici puis ensuite aux States, ça va durer six mois, ensuite on te fera faire du contre-espionnage dans les milieux de l’immigration chinoise.
– Eh bien faisons comme ça !
– D’accord, je téléphone mon l’ambassade, deux collègues vont venir te chercher et te mettre au frais.
– Je ne reverrais plus Odette, alors ?
– Je ne pense pas, non !
– Qu’allez-vous lui faire ?
– Rien, on ne va pas l’expulser, elle est française, ce n’est qu’une complice de troisième ordre que tu as su manipuler. On ne va pas la livrer à la police française, ça ne les regarde pas. On va la garder avec nous un petit peu, on en aura peut-être besoin.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 16 juin 2023 5 16 /06 /Juin /2023 20:49

Martinov 25 – Les agents secrets – 16 -Salade russe par Maud-Anne Amaro
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– Je dois être un peu largué, indique Martinov, je ne comprends pas ce que fabrique Gérard ?
– C’est tout simple il va essayer de faire parler la fille, lui répond Béatrice.
– Pour quoi faire ? On sait que c’est une espionne russe, on sait qu’elle cherche à savoir si on peut faire un truc dangereux à partir de la formule de Blotz-Henri. Qu’est-ce que tu veux qu’il apprenne de plus ?
– J’en sais rien, mais si la DGSE veut des preuves que tout cela est dangereux pour se bouger, il va essayer de les trouver.
– Soutirer des secrets à un agent secret parce qu’on a baisé avec ? T’as vu ça où ? Dans James Bond ?
– Gérard aussi a été agent secret, il a ses méthodes.

Dans la chambre…

– Je l’aime bien, Martinov, mais je n’avais pas envie d’avoir une chandelle ! Commente Gérard.
– Est-ce qu’il t’a bien enculé, au moins ? Demande Olga.
– C’était pas mal !
– T’es bisexuel ?
– Un tout petit peu ! Disons que j’aime bien les bites. Les sucer ou parfois me faire prendre.
– En parlant de sucer, je vais m’occuper de la tienne….

Et joignant le geste à la parole, Olga embouche la pine de Gérard et déploie tout son savoir de la science de la fellation usant de la langue et des lèvres en un ballet infernal, tandis que ses doigts viennent titiller ses tétons.

Complètement dominé par la russe, Gérard a peu d’initiatives, tout juste peut-il allonger ses bras pour lui caresser sa jolie poitrine.

Une goutte de liqueur séminale vient à darder sur le méat de l’homme. C’est le moment pour Olga de jouer une autre partition.

Elle cesse sa fellation, se recule et se retourne en cambrant les fesses.

– Il te plait mon petit cul ?
– Charmant !
– Tu me le lèches ?
– Avec plaisir !

Notre Gérard adore ça, il lèche ce petit orifice étoilé au petit goût musqué, il s’en délecte, l’anus s’entrouvre…

– Un doigt, je peux ?
– Même deux si tu veux !

Il la doigte avec application, lui provoquant des gémissements de plaisir.

– Tu m’encules ?
– Avec plaisir !
– Me faire enculer par un enculé, c’est très cochon, ça !

Gérard pensait qu’Olga allait se mettre en levrette…

– Non, non, allonge-toi sur le dos, c’est moi qui vais m’empaler sur ta bite.

Gérard n’a rien contre, la position ayant l’avantage d’être reposante pour l’homme. Elle permet aussi à Olga de contrôler la pénétration à sa guise… Que des avantages, donc !

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Et c’est parti, Olga monte et descend sur la colonne de chair, elle ne va pas trop vite voulant rendre son partenaire fou de sexe… et puis si elle pouvait jouir…

Gérard ne peut s’empêcher de donner quelques coups de rein.

– On reste tranquille… Lui dit-elle. Aaah, aah, non continue comme ça, plus vite…

Et les voilà qui gigotent de conserve. Olga braille son plaisir, Gérard donne quelques ultimes coups de rein et décharge dans la capote.

Les deux amants soufflent quelques instants, allument une cigarette.

Ils ne s’embrassent pas, mais le jeu du chat et de la souris peut commencer. Et c’est Gérard qui attaque.

– Vous êtes tchèque alors ! Je suis allé à Prague l’an dernier, c’est une bien belle ville.
– La plus belle du monde !
– Les gens sont sympas et pas compliqués
– Comme moi ! Voulez-vous jouer à un petit jeu avec moi ? Propose Olga
– Une devinette ?
– Disons une énigme ! Voyez-vous je suis persuadée que vous n’êtes pas exactement ce que vous prétendez être ?
– Mais je n’ai rien prétendu être ! Se défend Gérard
– Vous êtes très joueur, mais il se trouve que moi aussi.
– Et à quel jeu sommes-nous censés jouer ?
– Au jeu du stylo ! Répondit Olga en se levant du lit.
– Pardon ?
– Expliquez-moi pourquoi vous vous baladez avec un stylo espion dans la poche de votre blouson ?
– Mais…
– Oui je sais, c’est un gadget idiot que vous a offert un client ou quelque chose dans le genre… C’est bien ce que vous allez me répondre, non ? Mais ça ne m’expliquera pas pourquoi il était en position d’enregistrement.
– Mais comment…
– Ne cherchez pas trop, de toute façon, si vous m’aviez cru assez conne pour que vous raconte ce que vous n’avez pas besoin de savoir, c’est peu flatteur pour moi.

Gérard a perdu l’initiative, il lui faut jouer gros pour la reprendre.

– Vous n’êtes pas si forte que ça, vous n’êtes pas tchèque, vous êtes russe.

Un point partout, la balle au centre !

– Je ne sais pas ce que vous cherchez, mon bon monsieur mais je vais vous apprendre quelque chose : j’ignore comment, mais les services secrets français ont eu vent de l’expérimentation de ce gaz, eh bien sachez une chose, ils s’en foutent, non pas par négligence, mais ils savent très bien que ça n’a rien de dangereux.
– Vous en savez des choses !
– C’est mon métier de savoir des choses ! Alors, vous dans cette affaire vous faites quoi ? Vous jouez les espions amateurs, mais mon ami, espion, c’est un métier on ne s’improvise pas espion.

Gérard a de nouveau perdu l’initiative et cette fois il n’a plus de cartes en mains.

– Vous savez, dans le cas de figure qui est le nôtre, je veux dire une personne qui en découvre une autre en train de l’espionner, il existe deux solutions : Si l’affaire est très grave, genre secret d’état, trahison, tout ça, la solution c’est l’élimination de l’intrus… Mais ne vous inquiétez pas si c’était le cas se serait déjà fait, j’ai ce qu’il faut dans mon sac, juste une petite piqure et les toubibs auraient diagnostiqué un AVC létal.
– Vous êtes charmante…
– Je ne vous le fais pas dire. Mais comme dans le cas présent il ne s’agit ni de secret d’état, ni de rien qui s’y rapproche, je vais simplement vous conseiller d’aller vous occuper d’autre chose et de me foutre la paix.
– Donc si c’est si peu important que ça, vous allez peut-être me dire ce que vous espérez faire avec ce produit.
– Je ne vous dois aucune explication. Mais si vous le voulez bien nous allons redescendre avec le sourire, Monsieur Martinov n’a pas besoin de savoir que nous avons eu une explication. Par ailleurs je n’ai rien contre ce brave professeur, c’est compréhensible qu’il ait trouvé ma démarche un peu mystérieuse, c’est également compréhensible qu’il ait fait appel à une personne de confiance. On est d’accord ?
– Hum… vous êtes forte, vous !
– Forte, charmante, sportive et agile de mes petits doigts…
– N’en jetez plus !
– Les petits doigts et le reste aussi !

Ils redescendent.

– Bon après ces petits amusements, je vais rentrer à Paris ! Déclare la belle espionne. Ah professeur, donc si une tierce personne vous sollicitait pour bénéficier du produit que vous êtes en train d’expérimenter, vous vous êtes engagé à me prévenir, voici donc un numéro de téléphone, mais surtout ne donnez aucun détail, dites simplement une phrase code par exemple « Les montagnards sont là ! », et dans ces cas-là je rappliquerais ! Bien aurevoir professeur, aurevoir Monsieur Gérard, vous m’avez bien enculé, et toi Béatrice, viens là que je t’embrasse.

Le baiser fut fougueux et baveux.

– J’espère qu’on aura d’autres occasions de s’envoyer en l’air, tu me fais trop mouiller, toi avec ta petite gueule.
– C’est quand tu veux ! Répondit Béa réellement sensible aux charmes de l’espionne russe.

Une fois Olga partie, Gérard fait part de sa désillusion.

– Elle trop forte, la nana, je n’ai pas fait le poids.
– Mais tu cherchais quoi ? On sait que c’est une espionne russe, on sait qu’elle nous fait sans doute travailler sur un truc dangereux…
– J’essayais d’en savoir plus, je n’avais pas de plan, je ne m’attendais pas à la trouver ici, je comptais sur mes dons d’improvisation, ça a foiré.
– Mais d’abord qu’est-ce qu’elle est venue faire ici ? Sa demande débile elle pouvait aussi bien la faire par téléphone ? Demande le professeur.
– A mon avis, elle est en pleine parano, elle se demande s’il il n’y a pas quelqu’un d’autre sur le coup… et si son téléphone n’est pas sur écoute. Répond Gérard.
– Je croyais que ces gens-là avaient des équipements sécurisés.
– La sécurisation à 100 % ça n’existe pas !
– Ah !

Béatrice exposa alors auprès de Gérard son idée de provoquer une rencontre entre la Russe et la Chinoise.

– Ça risque d’être chaud et même dangereux… quoi que pourquoi pas, on organise une rencontre au bistrot et on les laisse en tête à tête ! Répond-il
– Et qu’est-ce qu’elles vont bien vouloir faire ? Demande Martinov.
– Chacune va essayer d’éliminer l’autre. Mais la situation va être nouvelle, Olga sait que nous savons qu’elle est une espionne russe…
– Comment ça ?
– Je lui ai dit, je l’ai regretté ensuite, mais finalement c’est aussi bien comme ça… Elle va se douter qu’on ne mènera jamais son expérience à bout et elle va nous retirer l’affaire.
– Et si c’est la chinoise qui gagne ?
– Pareil, on la bluffera.
– Il y a quand même quelque chose qui m’embête, si elles nous retirent l’affaire, un autre prendra notre place et n’aura pas nos scrupules. Ajoute le professeur.
– Si on savait pourquoi le labo de Blotz-Henri a explosé, ça arrangerait les choses, Je suis persuadé qu’à partir d’un certain dosage, ce machin est tout simplement dangereux à manipuler. Intervint Béatrice.
– Et sur ce point il n’y a que Blotz-Henri qui peut nous éclairer.
– Et son assistante !
– Ah oui, son assistante !

Olga n’est pas rentrée à Paris, elle s’est posée dans un bistrot près de la gare et a beaucoup réfléchi.

« Cette affaire vire en sucette ! Je suis repérée, donc d’une part les services secrets français vont me tomber dessus, d’autre part Martinov ne me livrera jamais les résultats. Donc je laisse tout tomber… Oui mais j’ai fait miroiter à mes supérieurs que le produit pouvait être intéressant, il faut que je me justifie, je ne peux pas me contenter de leur dire que ça ne marchera jamais, il me faut un bon gros rapport avec des comptes-rendus, des graphiques, des chiffres, un truc que personne ne lira mais qui fera sérieux. Mais je ne peux pas faire ça moi-même, même s’ils n’y jettent qu’un coup d’œil en diagonale il faut que ça reste crédible. Il faut que m’arrange avec Béatrice… Par ailleurs il n’est pas impossible que je sois filée, certes, je sais très bien casser une filature, n’empêche qu’on peut me mettre le grappin dessus à n’importe quel moment ! Pas question de rentrer chez moi, c’est trop risqué, et me rendre à l’ambassade sans avoir ce fameux rapport, ça ne va pas le faire non plus. »

Olga se prend une chambre d’hôtel et téléphone à parti d’un poste fixe au laboratoire du professeur Martinov.

– Allo ! Ah, professeur, pouvez-vous me passer Béatrice, j’ai un petit truc personnel à lui demander.
– Oui, bien sûr !
– Béa, il faut qu’on se voie d’urgence…
– Parce que ?
– Au téléphone c’est un peu compliqué… Tu pourrais être Place Clichy devant les cinémas à 19 heures.
– Ça va faire juste ! Disons 20 heures.

Béa rend-compte à Martinov et à Gérard.

– Tu vas y aller ? Demande le professeur.
– Je risque quoi ?
– Je ne vois pas trop, et je ne comprends pas non plus sa démarche, elle a dû réaliser qu’on ne lui livrerait jamais son « produit amélioré »…
– Elle veut peut-être que je travaille dessus en cachette ?
– Oui c’est surement ça ! Approuve Gérard.
– Dans ce cas, il faut que tu rentres dans son jeu, sinon elle est capable de te faire enlever par ses barbouzes…
– Je ne vais pas y aller, du coup j’ai un peu la trouille.
– Je te suggère quand même d’y aller, Réplique Gérard, je vais venir avec toi, on va y aller en moto, une fois arrivés Place Clichy je serais prêt à intervenir si besoin. Sois très méfiante au début, garde tes distances, elle est capable de te piquer avec un machin pour t’endormir.
– Non, je ne suis pas décidée, laissez-moi réfléchir un peu.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 16 juin 2023 5 16 /06 /Juin /2023 20:47

Martinov 25 – Les agents secrets – 15 – Massage spécial par Maud-Anne Amaro
Massage3

Mardi 17 septembre

– Bonjour ! Vous n’aviez pas rendez-vous ? Demande Béatrice en ouvrant à Odette et à la chinoise.
– Non mais si le professeur pouvait nous recevoir, ça nous arrangerait, sinon nous repasserons à l’heure qui lui conviendra.

Béa les fit entrer et les installa dans le salon. Le professeur arriva tout sourire car la présence de jolies femmes lui donnait toujours le sourire. Certes Odette n’avait rien d’un canon, mais cette asiatique ! Oh là là !

– Eh bien mesdames, je vous écoute !

Odette récita sa leçon :

– Je vous présente Wan Ting Koh qui travaille pour un grand complexe agro-alimentaire et qui est également au stagiaire au CNRS
– Enchanté !
– Le laboratoire du professeur Blotz-Henri a explosé, tout ce qu’il contenait a été détruit ! Poursuit Odette Morvan.
– Oh ! Et ce monsieur Blotz-Henri ? demande Martinov uniquement par politesse car il s’en foutait un peu.
– Ils l’ont emmené aux urgences, les mains brulées.
– Si vous lui rendez visite, assurez-le de notre sympathie et souhaitez-lui un bon rétablissement.
– Nous n’y manquerons pas, répondit Odette.
– Et si nous en venions à l’objet de votre visite.
– J’étais intéressé par l’évolution des recherches du professeur Blotz-Henri, mais comme il n’est sans doute pas près de les reprendre… j’ai pensé que vous pourriez le faire à sa place ! Annonce la chinoise.
– Ah ! Fait semblant de temporiser Martinov, c’est que nous avons un carnet de commandes bien rempli (oh, le menteur !) Il faut que je me concerte avec mon assistante.
– Nous pouvons vous offrir une rétribution extrêmement avantageuse.
– Oui mais j’ignore combien de temps peut prendre une telle recherche, mais ça risque d’être long.
– Je peux vous payer un mois de recherche au prix fort.
– En prenant le risque qu’il n’y ait aucun résultat au bout ?
– Voyons Professeur, vous êtes une pointure…
– En chimie ? Pas du tout, la chimie c’est le domaine de Béatrice.
– Et je ne suis pas meilleure qu’une autre ! Intervient l’intéressée.
– Faites des essais pendant une semaine et si passé ce délai vous voyez que vous n’aboutissez pas, on laissera tomber ! Propose Wan Ting Koh.
– Mais au fait, vous voulez faire quoi avec ce produit ?

La chinoise qui s’attendait à cette question ressortit son petit refrain sur le remplacement écologique des pesticides…

– Bon vous permettez qu’on se concerte ?
– Mais je vous en prie.

Martinov s’enferme dans le laboratoire et se gratte la tête.

– Les Russes, maintenant les Chinois… Se lamente-t-il.
– On ne sait même pas si elle est chinoise, il y a beaucoup d’asiatiques aux Etats-Unis. Lui répond Béatrice. Mais qu’importe ça ne me plait pas du tout. On ne va pas leur donner de réponse tout de suite, et on prévient Gérard Petit-Couture.
– D’accord, essaie de le contacter de suite, moi je vais leur dire qu’on souhaite un délai.

Wan Ting Koh accepta sans rechigner ce délai et il fut convenu que ces braves gens se retrouveraient le lendemain pour signer le contrat dans le cas où la réponse serait positive.

– Nous irons ce soir rendre visite à ce « Marius », je suppose qu’il doit travailler, donc inutile d’y aller maintenant. Explique la chinoise à sa complice en sortant de chez Martinov.
– Et en attendant on fait quoi ?
– On va quand même repérer les lieux, puis on ira aller déjeuner et ensuite, j’irais bien faire un petit tour en bateau-mouche, je ne suis jamais montée sur un bateau mouche.

Odette est déçue, elle se voyait déjà en train de refaire une bonne parie de jambes en l’air avec sa chinoise préférée.

Depuis qu’il a reçu le message de Béatrice, Gérard Petit-Couture s’est activé comme un beau diable, mais vers midi il téléphone, dépité.

– J’ai réussi à joindre un responsable de la DGSE, il ne veut rien savoir, il ne connait pas le dossier et me dit qu’il s’agit d’une broutille… bref ils ne veulent pas se bouger.
– On va faire quoi ? Demande Martinov.
– Il faut qu’on réfléchisse. Pour l’instant il faut continuer à faire lanterner la russe et la chinoise. On verra combien de temps on peut tenir comme ça….
– Au bout du compte il faudra bien leur dire qu’on ne peut pas améliorer le produit, reste à savoir si elles vont se satisfaire de cette réponse.
– Je vais passer vous voir, en discutant on trouvera peut-être une idée géniale.

Et c’est ainsi que quand Olga passa sans s’annoncer, elle rencontra Gérard qu’elle n’avait jamais vu. Martinov fit les présentations.

– Gérard, un ami de longue date, Madame Boulganine, une charmante cliente

Et en bon obsédé compulsif, notre Gérard bave de concupiscence devant la beauté de la jeune aventurière. Martinov lui avait bien confié qu’elle était canon, mais il ne l’avait jamais vu d’aussi près… Il en bande ! C’est dire !

De son côté Olga n’est pas insensible au sourire charmeur de l’homme. Mais à priori elle n’est pas venue pour ça et n’entend pas se faire déstabiliser.

– Alors mes chéris, est-ce que vous y voyez un peu plus clair maintenant ? Demande Olga avec du miel dans la voix

Béatrice suppose que la russe n’a pas grande connaissance en chimie, et elle peut alors se livrer à des explications fantaisistes propre à la faire patienter.

– La première phase consiste à établir un protocole afin de déterminer et d’isoler les composants sur lesquels il faut agir, c’est la partie la plus complexe, parce qu’il a forcément des composants qui interagissent les uns avec les autres.
– Oui je comprends ! Répond Olga qui en fait ne comprenait rien.
– Quand cette partie sera claire, interviendront les dosages, ce sera délicat et peut-être long.
– Vous avez une idée du délai ?
– Je pense que dans 15 jours on commencera à y voir clair, s’avança Béatrice.
– Mais on aura peut-être une tendance avant, non ?
– On ne peut pas dire, la recherche scientifique est souvent hasardeuse.

Martinov et Béatrice ne se sont pas concertés, mais l’un comme l’autre se demandent pour quelle raison cette conversation ne s’est pas faite au téléphone…

– Bon, j’ai une question, toute théorique, mais il me faut vous la posez, voyez-vous.
– Et bien posez, chère Olga, posez…
– Admettons que quelqu’un vienne vous trouver et vous demande la même chose que moi, quelle serait votre réaction ?

Les deux chercheurs se regardent, gênés…

– Ce n’est pas simple ! Répond Béatrice, dans cette affaire vous n’êtes pas l’inventeur du produit, il s’agit d’une commande que vous nous faites. En rigueur de termes quand le produit sera finalisé, le propriétaire des droits ce sera nous, donc en théorie on peut le vendre à plusieurs personnes.
– Mais vous le feriez ?
– Vous nous embarrassez, mais bon je suppose que ce cas de figure ne se produira pas !
– Et s’il se produisait ?

Et c’est le déclic ! Béatrice vient d’avoir une idée, qu’elle pense géniale :

– Si ça se produit, je suppose que vous aimeriez être prévenue ?
– Si ce n’est pas trop demander !

Béatrice donne un imperceptible coup de coude au professeur qui ne suit plus très bien et répond :

– O.K. ma belle on te préviendra, mais on ne peut pas te promettre autre chose.
– Ça me convient très bien, bien mes chéris je vais vous laisser…

Gérard saute alors sur l’occasion.

– J’allais partir aussi, accepteriez-vous que je vous paie un verre, chère madame ?
– En quelle honneur ?
– J’aime la compagnie des jolies femmes !
– Vous voulez me draguer ?
– Mais non ! Refuserez-vous un simple verre ?
– Juste dix minutes, alors.

Olga aurait de toute façon accepté, un type surgit de nulle part n’est sans doute pas si innocent que ça. A elle de tenter d’en savoir davantage !

Le professeur Martinov se tourne vers Béa.

– J’ai pas tout compris, il fallait lui dire qu’on ne traiterait pas avec quelqu’un d’autre, invoquer des questions de déontologie…
– Mais mon petit professeur, ça serait super intéressant que la Russe et la Chinoise se retrouvent face à face, j’attends le retour de Gérard pour savoir ce qu’il en pense.
– Humm. Parce qu’il va revenir ?
– Bien sûr qu’il va revenir.

Le café est à une centaine de mètres, ils y vont à pied. Gérard meuble la conversation en lui parlant du temps qu’il fait. Olga le laisse parler.

Au bistrot ils s’attablent et commandent. Olga attend que l’homme se dévoile, mais Gérard ne fait que des sourires idiots. Ce sera donc à elle d’ouvrir les hostilités :

– Vous êtes un ami du professeur Martinov, si je j’ai bien compris ?
– Oui, on s’est rencontré chez des amis communs, une soirée assez chaude…
– Ah ! Racontez-moi !
– Vous savez ce genre de partie, c’est un peu toujours la même chose, on se mélange, on se caresse, on s’envoie en l’air.
– Vous m’avez l’air pas mal obsédé !
– Ne me dites pas que vous n’aimez pas le sexe, Martinov ne m’a rien dit, mais il m’a laissé entendre….
– Bon alors on va zapper les préambules. Si vous avez envie de coucher avec moi, demandez-le-moi carrément !
– Vous ne me giflerez pas ?
– Vous me le demandez ou pas ?
– Voulez-vous coucher avec moi ?
– Oui ! On fait ça où ?
– Pourquoi pas chez Martinov ?
– Vous êtes gonflé, vous ?
– La vie est courte, pourquoi s’embarrasser…
– Oui bon, ça va on y va…

Béatrice s’attendait à ce que Gérard revienne, mais pas en compagnie d’Olga.

– J’ai une grosse douleur dans le dos et Olga m’a proposé un massage thérapeutique, on peut utiliser ta chambre ?
– Mais bien sûr ! Euh vous avez besoin de nous ? Ajoute le professeur dans un grand élan égrillard.

Béatrice lui lance un coup de coude, mais il est trop tard ! Olga et Gérard sont embêtés par cette proposition. Chacun ayant l’intention de profiter de l’intimité d’après jouissance pour tirer les vers du nez à l’autre. Là ça risque d’être compromis.

Gérard est gêné pour répondre quoi que ce soit, Quant à Olga elle ne voit comment refuser, tout refus risquant d’être considéré comme un affront. Alors…

– Mais bien sûr, professeur, venez donc, plus on est de fou, plus on rit. Ah, je vais avoir besoin d’un peu d’huile d’olives comme l’autre fois.
– Je vais l’apporter… Mais vous allez faire un vrai massage alors ?
– Oui bien sûr ! Répond Olga.

Cette dernière mais aussi Gérard escomptait que cette réponse serait de nature à décourager Martinov de monter avec eux. Mais non, il va chercher l’huile d’olives dans la cuisine et les rejoint.

Pendant qu’ils s’installent dans la chambre, Gérard parvient à chuchoter à l’oreille de Martinov :

– Quand tu auras pris ton pied, arrange-toi pour nous laisser tous les deux. C’est stratégique !

Olga est donc obligée de jouer le jeu, le professeur n’aurait pas imposé sa présence, il n’y aurait pas eu de massage et elle aurait compté sur ses talents de baiseuse pour entortiller ce Gérard bien comme il faut.

Elle demande donc à Martinov de lui sortir une serviette qu’elle étale sur le lit, puis invite Gérard à se coucher dessus, sur le ventre après s’être entièrement déshabillé.

Le professeur se demande de quelle façon il va pouvoir s’intégrer dans ce petit jeu. Olga très directive lui demande de s’assoir.

– Chacun son tour ! Lui dit-elle simplement. Mais si tu veux te branler, tu as le droit.

Olga se déshabille à son tour, .la beauté de son corps fait bander notre vert professeur, mais il ne bouge pas et reste sagement sur sa chaise.

– Branle-toi, tu en meurs d’envie ! Lui suggère de nouveau Olga.

Le professeur lui fait comprendre par geste « qu’il n’y a pas le feu ».

Olga commence par un massage traditionnel, épaules, dos, cuisses, mais aucune zone érogène. Du coup Gérard commence à trouver le temps long et se met à bailler

La russe réalise enfin que si elle veut provoquer la jouissance du professeur, il faut que le massage devienne érotique.

Elle demande alors à Gérard de se retourner, lui prend la bite en main et commence à le masturber. Du coup Martinov se lève et s’approche.

– Non, non, laisse-moi faire, on va t’appeler quand il faudra ! Lui dit-elle.

Satisfait de cette promesse, il s’en va se rassoir gentiment.

Martinov2515Gérard profitant du fait qu’Olga soit un moment entre Martinov et lui, souffle à la russe.

– J’ai une idée, mets-moi un doigt dans le cul et fait des commentaires salaces.

La belle comprend à peu près, on dit bien à peu près parce que… mais vous verrez bien…

– Tiens ! T’aimes ça qu’on te foute un doigt dans le cul, hein pédale ?
– J’adore, oh, continue, c’est bon, j’adore prendre du plaisir avec mon cul.
– Cochon, toi !
– Tu sais, j’aimerais bien me faire enculer !
– Ben c’est ce que je fais avec mon doigt !
– Non par une vraie bite !
– Quoi ?

Olga n’est pas choquée, elle en a vu d’autres, mais elle est surprise.

– Si on demandait à Martinov de m’enculer ?
– Hein, il fait ça aussi ?
– Ça lui arrive !
– C’est vrai ça Martinov que tu enculerais bien Gérard ?
– Ma foi, pourquoi pas !
– Alors exécution, j’ai sorti des capotes.

Sans doute, le professeur aurait-il préféré une autre configuration, en ce moment c’est davantage les courbes d’Olga qui l’excitent, bien plus que le cul de Gérard. De plus en matière de sodomie, il est davantage passif qu’actif, mais bon partant du principe que toute situation peut évoluer, il se déshabille à toute berzingue, se fait sucer un peu par son ami afin d’assurer la rigidité de son membre, s’encapote et s’en va enculer l’ami Gérard.

Il espère secrètement qu’Olga va se déplacer afin qu’il puisse en profiter, mais finit par réaliser qu’elle ne le souhaite pas, alors, il se « termine » dans le fondement de Gérard, puis comme convenu, prend ses habits sous le bras et redescend au rez-de-chaussée.

Béatrice l’attendait.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 16 juin 2023 5 16 /06 /Juin /2023 20:45

Martinov 25 – Les agents secrets – 14 – Marius, Britt et Vivianne par Maud-Anne Amaro

StampFFH

Marius est inquiet et se demande comment Britt va réagir quand elle va apprendre l’échec de sa mission.

En bon apprenti agent secret, il lui envoie un message sibyllin.

« Echec et mat ! »

Elle lui répond dans les cinq minutes qui suivent, lui demande où il est…

– Ne bouge pas d’un poil, j’arrive !

Un quart d’heure plus tard, elle était là… et pas contente. Pas bonjour, elle s’assoit.

– Raconte !
– Ben elle m’a assommé, je ne m’y attendais pas… quand j’ai repris mes esprits elle était avec une chinoise…
– Hein ? Une vraie chinoise ?
– J’en sais rien ! Une asiatique avec les yeux bridés, quoi.
– Elle avait un accent chinois ?
– Oui !
– Tu sais distinguer un accent chinois d’un accent japonais, toi ?
– Oui, je regarde beaucoup de films.
– Bon, raconte la suite.

Il lui explique ensuite comment il s’est sorti d’affaire…

– Bien, selon toute évidence, les services secrets chinois ou nord-coréens sont sur le coup, ça change la donne. Je ne peux pas m’occuper de ça toute seule, je vais en aviser mes supérieurs. Quant à toi tu es viré.
– Viré ? Balbutie Marius.
– Ben oui, on ne va pas s’encombrer d’un type incapable de mener à bien une mission de routine.
– Tout le monde peut faire des erreurs, non ?
– C’est embêtant pour toi, les enveloppes de 2 000 euros tu ne les verras plus, il va falloir te remettre à jouer aux courses, pauvre biquet !
– Je m’en remettrais !

Il dit ça mais se ment à lui-même, il sait qu’il ne compensera jamais ce manque à gagner.

– En plus, je me disais que pour fêter la réussite de ta mission, j’étais prête à t’offrir un gros câlin ! Tu te rends compte de tout ce que tu perds ?
– Bof !
– Comment ça « bof » ?
– Je voulais dire que je n’en mourrais pas.
– Faut pas dire ça le métier est dangereux.

Du coup, il devient tout pâle, Marius.

– Y’a quand même un gros problème, reprend l’américaine, c’est que t’es tellement con que t’es capable d’aller baver à je ne sais que tu étais en contact avec une aventurière à l’accent américain. Tu crois vraiment que je peux te laisser faire ça ?
– Tu n’es pas obligé de m’insulter…
– Ta gueule ! Tiens, j’ai une idée, je vais envoyer un message à ta femme et lui décrire la tache de naissance que tu as sur l’aine ! Elle sera ravie !

Il allait lui répondre que sa femme n’était pas jalouse, mais préféra s’en abstenir.

« Si je lui dis ça elle est capable de dégoter une autre vacherie ».

– Bon, si on n’a plus rien à se dire, je vais rentrer chez moi ! Finit-il par lui dire.
– Surement pas !
– Tu crois pouvoir m’en empêcher ?
– En fait oui, je pourrais, mais comme c’est mon jour de bonté, je vais te donner une seconde chance. Comme je te l’ai dit il faut agir vite et je n’ai personne sous la main pour m’aider, donc tu vas venir avec moi…
– Ou ça ?
– Chez Odette Morvan !
– Mais ça ne va pas non ?
– Si, si ça va très bien.
– Mais c’est quoi le plan ?
– Ne t’inquiètes pas, je connais mon métier.
– Faut que je rentre, ma femme m’attend…
– Tu veux vraiment renoncer à tes primes ?
– Bon, je vais prévenir ma femme que je vais rentrer en retard !
– Ben voilà…

Il va pour payer sa consommation… Et ne trouve plus son portefeuille.

– Tu ne vas pas me dire que tu l’as oublié chez la Morvan ?
– Ben…
– Ben, maintenant elle connait ton identité, et la chinoise aussi. Ça va devenir chaud ! Très chaud !
– C’est à dire ?
– C’est à dire : « tu verras bien » !

Arrivé chez Odette, ils tambourinent à la porte fort peu discrètement à ce point qu’une voisine de palier entrebâille sa porte.

– M’enfin, c’est quoi ce boucan, vous voyez bien qu’il n’y a personne !
– Qu’est-ce que vous en savez ? Demande Britt.
– Madame Morvan est partie tout à l’heure avec une valise, elle était accompagnée d’une dame chinoise.
– Vous en savez des choses, vous !
– Evidemment que je sais des choses ! Mademoiselle Morvan a appris une mauvaise nouvelle et m’a demandé de garder son chien.

Ils descendent et s’installent au café d’en face.

– Bon, en ce qui te concerne, tu supprimes la géolocalisation de ton téléphone et tu ne rentres pas chez toi ce soir.
– Mais…
– Tu ne sais pas de quoi sont capables les services secrets chinois ou nord coréens. Alors tu fais ce que je te dis. La priorité c’est de récupérer Morvan, c’est pas difficile, mais c’est chiant, quand on quitte son domicile de façon précipitée, on oublie toujours quelque chose donc elle va revenir. Je vais demander à un collègue de rester en planque devant chez elle, ça peut pendre huit jours, mais ça finira par le faire.

Elle tripote ensuite son téléphone et passe en revue les photos prise par Marius

– On a un nom à Louveciennes, c’est là que Blotz-Henri a acheté un Fly-tox. Est-ce une piste ? On verra bien.

Elle repart dans ses pensées… et soudain !

– Merde, mais qu’est-ce que je suis bête, allez on y va ?
– Où ça ?
– Chez toi !
– Je croyais que…
– Mets-toi à la place de la chinoise, elle va vouloir te coincer ! Or elle a ton adresse ! Tu comprends mieux maintenant ?
– Tu crois qu’elle pourrait ‘en prendre à ma femme ?
– Ces gens-là sont capable de tout.
– Alors d’accord on y va !

Arrivés devant la porte de l’appartement de Marius, ils ne perçoivent aucun bruit.

– Ça ne veut rien dire, donne-moi le prénom de ta femme et son numéro de portable.
– Mais…
– Dépêche-toi !

Ils descendent d’un palier.

– Allo Viviane ! Tu vas bien ?
– Mais, vous êtes qui ?
– Tu ne me reconnais pas ?
– Non !
– J’ai dû me tromper.
– Y’a pas de mal.
– Elle est seule, on peut y aller…
– Mais comment tu peux…
– Une personne stressée, ça se sent dans sa voix, elle n’est pas stressée.

Marius ouvre avec ses clés.

– Viviane je ne suis pas tout seul… c’est une stagiaire qui est un peu en galère, on va t’expliquer.

Viviane Lebihan est une petite brunette toute frisée, assez jolie.

Le souci c’est que l’explication n’est pas prête, Britt était tellement persuadée de tomber sur Odette et la chinoise qu’ils n’ont pas prévu le cas de figure dans lequel ils se trouvent. Mais l’américaine sait très bien improviser.

– Bon je vous explique, je m’appelle Britt Franklin, je suis agent de la CIA, voici mon insigne.
– La CIA ? Je rêve ?
– Non vous ne rêvez pas ! En fait, c’est tout simple, votre mari est victime d’un chantage industriel alors qu’il n’y est pour rien…
– Pardon ?
– Toujours est-il qu’un agent secret asiatique a obtenu votre adresse, je suis ici pour l’attendre et l’empêcher de nuire. Quand il va arriver, je m’occuperais de tout, enfin presque, il faudra juste m’aider un tout petit peu, je vais vous expliquer…

Marius accepte ce plan contraint et forcé, ne voulant pas se déjuger devant Britt. Viviane est plus réticente (mettez-vous à sa place !), mais l’américaine la rassure en lui assurant que sa participation ne sera que symbolique

Puis se tournant vers Marius :

– Il auraient dû être là depuis un moment, donc ça veut dire qu’elles avaient quelque chose de plus urgent à faire avant. Mais elles vont finir par venir, il suffit d’attendre. Ce sera peut-être pour demain. M’autoriserez-vous, madame à dormir sur votre canapé ?
– Vous me prenez au dépourvu…
– Remarquez, je vous demande ça par politesse, parce qu’en fait je ne peux pas faire autrement.
– Attendez, je crois que je n’ai pas tout compris.
– C’est pas bien grave, vous savez l’espionnage industriel c’est très pointu, très technique ! J’aurais juste besoin d’une couverture et d’un oreiller.
– Euh, j’avais préparé le diner. Vous le prenez avec nous ? Quand il y en a pour deux, il y en a pour trois.
– Mais bien volontiers !

Viviane est une femme très curieuse alors évidemment, dès le début du repas elle pose la question qui lui brule les lèvres.

– Alors comme ça, vous êtes agent secret ? Vous avez dû en vivre des aventures ?
– Ah si vous saviez ! Tenez le mois dernier, en Angleterre…

Et la voilà partie à raconter une histoire rocambolesque dont on ne sait si elle vraie ou complètement inventé, mais toujours est-il que Viviane est passionnée et n’en perd pas une parole.

Marius pour sa part est dans une tout autre disposition d’esprit, il écoute à peine et s’inquiète de l’évolution possible d’une situation qu’il sait dangereuse.

– Mais alors, demande Viviane, dans ces missions, c’est vrai que vous êtes souvent obligée de coucher ?
– Oui bien sûr !
– Et ça ne vous pose pas de problèmes ?
– Non, on est formé pour ça, on banalise complètement le sexe, on fait ça comme si on allait chez le coiffeur.
– C’est jamais un plaisir, alors ?
– Ce n’est pas si simple, tout dépend pourquoi on couche et tout dépend de la personne. Il m’est arrivé d’éprouver du plaisir avec des hommes avec qui j’ai fait l’amour, des femmes aussi…
– Des femmes ?
– Ben oui, dans ce métier, il ne faut pas avoir de tabous.
– Vous savez, ça me trouble profondément ce que vous me dites ! Réplique Viviane.
– C’est quoi qui vous trouble ? C’est quand j’évoque mes relations avec les femmes.
– Un petit peu, oui !
– Ça vous est arrivée d’avoir une relation avec une autre femme ? Demande Britt.
– Ça me gêne un peu, là !
– Mais ma petite dame, il ne fallait pas aborder le sujet ! Comment allons-nous faire maintenant ?
– On va manger le dessert et parler d’autre chose. Répond Viviane embarrassée.
– C’est dommage ! J’adore les sujets de conversations un peu coquin…
– Je n’ai pas grand-chose de croustillant à raconter, j’ai eu quelques… comment dire ce ne sont même pas des aventures… Quoi que…
– Tu ne vas te mettre à raconter ta vie ! Intervient soudain Marius.
– Ne fais pas ton grognon, toi ! Le coupe sa femme.

Et soudain Britt se lève de son siège et s’approche de Viviane

– Je voulais vous féliciter pour ce petit repas tout simple mais très sympathique.
– Il n’est pas terminé, vous ne voulez pas un dessert ?.
– Si, mais avant j’aimerai vous faire un bisou !

Le lecteur aura deviné que le bisou eut lieu sur les lèvres.

Britt se recule afin de tester la réaction de la brunette.

– Je suis coquine, n’est-ce pas ?
– Mais je n’ai rien contre les coquines ! On recommence ? Lui répond Viviane excitée comme une puce.
– Je n’ose pas ! Que va penser votre mari ?
– Il ne pensera pas à mal, c’est un vieux fantasme masculin de voir deux nanas se faire des gros bisous !

Alors Britt recommence, mais cette fois, le baiser est profond, long et baveux.

La main de l’américaine se fait audacieuse et va se balader sous les seins de Viviane qui n’émet nulle protestation. Alors elle remonte, éprouve la rotondité de l’endroit, et les doigts viennent à la rencontre du téton déjà érigé sous le tissu.

– Coquine !
– On est folle ! Réplique Britt.
– Oui on doit être folles, mais ça ne me dérange pas !

Plus rien ne retient maintenant les deux femmes qui se pelotent à qui mieux mieux.

– C’est le rosé qui vous rend comme ça ? Demande Marius goguenard.
– Pas du tout, répond Britt, je n’ai bu qu’un verre.
– Vous avez besoin d’un coup de main ou vous allez vous débrouillez toutes seules ?
– Reste dans ton coin, si on a besoin de toi, on t’appellera. Lui répond Viviane.
– Autrement dit, je n’ai plus qu’à me branler en vous regardant !
– C’est ça, branle-toi ! Ça ne vous dérange pas, Britt, s’il se branle en nous regardant ? Lui demande Viviane !
– Oh là là, j’en ai vu d’autres !

Britt propose alors à sa partenaire du moment « d’enlever un peu tout ça » Et c’est de conserve que les deux jolies femmes se débarrassent de leur petit haut. Les voilà en soutien-gorge, celui de Viviane est blanc et très classique, celui de Britt flashe un peu de par sa teinte jaune canari.

– Je te l’enlève ? Demande la métisse qui en fait a déjà les doigts sur l’agrafe
– Ben oui, si tu veux me les peloter, c’est mieux !
– Oh ! Qu’ils sont beaux !
– N’exagérons rien, je n’ai plus vingt ans.
– Tais toi !

Et la voilà qui vient téter les gros tétons de la femme de Marius.

– Humm, j’aime ça qu’on s’occupe de mes nichons !
– Il s’en occupe pas ton mari ?
– Oh, si, il est complètement obsédé ce mec-là. Regarde ce qu’il est en train de faire !

Ce qu’il fait ? Mais c’est tout simple ! Marius a ouvert son pantalon, dézippé la braguette, baissé son boxer sous ses couilles et il s’astique mollement le poireau en regardant ces dames.

C’est autour de Viviane de dégrafer le soutif de l’américaine.

– Whah, quelle belle paire !
– Vas-y bouffe les.

Elle ne se le fait pas dire deux fois d’autant que c’était dans ses intentions.

Pelotage réciproque, baiser langoureux… Mais tout cela reste au-dessus de la ceinture… pour le moment.

– Si on allait sur ce petit canapé, là-bas ! Propose Viviane.

Elles y vont, Britt retire ses chaussures et s’affale dessus en se couchant sur le dos, elle dégrafe son pantalon et fait signe à Viviane de le lui enlever

Le pantalon est retiré, la petite culotte jaune prend le même chemin. Viviane finit de se déshabiller à son tour, puis saute littéralement sur sa partenaire. Lui embrasse le pubis, puis descend son visage qui entre en contact avec sa petite chatte qu’elle a la surprise de découvrir mouillée comme une soupe.

– Je peux venir plus près ? Demande Marius
– Non ! répondent en chœur les deux femmes.

Viviane commence à lécher la moule de sa comparse, laquelle lui suggère de se positionner en soixante-neuf pour un plaisir mutuel.

Elles se réinstallent et Viviane se retrouve en dessous.

Mais pourquoi donc ? S’interrogera le lecteur. Réponse dans quelques lignes.

Britt possède une excellente technique des rapports lesbiens, elle ne le crie pas sur les toits mais elle a maintenant une nette préférence pour ce genre de rapports, ses coucheries hétéros dans le cadre de son travail finissant par la fatiguer. Préférence dit-on mais pas exclusivité, d’ailleurs… mais n’anticipons pas.

Le doigt de Britt vient s’aventurer du côté de l’anus de sa partenaire qui l’encourage à aller plus loin avec des « Oui, vas-y »

Le doigt entre, le doigt gigote, Viviane sent son plaisir proche, mais elle s’efforce de le retarder. Voulant rendre la réciproque à l’américaine c’est à son tour de lui investir le trou du cul.

C’est qu’elle adore ça, Britt le plaisir anal, elle pensait demander à Vivianne de la doigter ainsi, mais elle n’a pas eu besoin, la spontanéité, cela a parfois du bon

Seulement la métisse aurait aimé quelque chose de plus consistant. (il y a des jours comme ça !)

– C’est bon ce que tu me fais, j’adore me faire enculer ! commente-elle.
– Tu veux qu’on demande à mon mari ?
– S’il est d’accord ?
– Bien sûr qu’il va être d’accord !
– Et ça ne te dérange pas ?
– Ça ne m’enlève rien et ça m’excite. Allez viens mon chéri, viens enculer la dame, je parie que tu en crève d’envie.

Le lecteur s’en doutait bien… Et c’est aussi pour cela que Britt s’est installée dessus pendant le soixante-neuf… au cas où…

– Euh, on n’a pas de préservatif ! Objecte Marius.

Pourquoi faut-il que certaines partouzes soient ainsi perturbées par des détails triviaux. Non ce n’est pas trivial, c’est indispensable de se protéger, mais bon ça perturbe d’autant que Marius et Viviane n’ont pas de capotes à la maison.

– J’en ai dans mon sac à main ! Intervient Britt, passe-le-moi.

Après cette interruption technique, le trio peut se remettre en place. Et tandis que Marius y va de ses coups de boutoir dans le cul de la belle métisse, les deux femmes ont repris leur léchage mutuelle…

Martinov2514Et c’est bientôt une symphonie de jouissance qui se joue sur ce pauvre canapé qui n’avait jusque-là connu aucune partouze et qui sera bon pour un petit nettoyage.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 16 juin 2023 5 16 /06 /Juin /2023 20:43

Martinov 25 – Les agents secrets – 13 – Manquait plus que les Américains… par Maud-Anne Amaro
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Flash-back

Britt Franklin est attachée culturelle à l’ambassade américaine, fonction qui est en fait une couverture… C’est une très belle métisse aux formes généreuses et même qu’elle a été recrutée un peu pour ça… Elle ressemble plus ou moins à Halle Berry.

– Voilà, lui dit son chef, je vous donne trois feuilles, ce sont trois sociétés qui interviennent régulièrement dans les locaux du CNRS, sur chaque feuille, il y a la liste des agents habilités, ceux qui sont entourés rencontrent quelques difficultés financières…
– Je vois que vos ingénieurs informatiques sont de plus en plus en plus performants…
– Bof, ce n’est pas plus difficile que ça, pourquoi voudriez-vous qu’une entreprise de climatisation sécurise à mort ses ordinateurs ?
– Oui mais pour les renseignements bancaires…
– Vous posez trop de questions Britt, mettez-vous au boulot.
– Oui chef, mais c’est quoi le boulot ?

Le chef lui expliqua.

Après deux journées occupées à observer les cibles potentielles au sein de l’entreprise Souflety, Britt suivit Marius jusqu’à la terrasse d’un café où il s’installa et consulta le journal qu’il venait d’acheter, un journal de turf ! Eh oui, l’homme est un joueur compulsif.

Elle le laissa tranquille dix minutes, tandis qu’il annotait frénétiquement son canard l

– Si vous avez des tuyaux, je suis preneuse ! Annonça-t-elle en se pointant devant lui avec un sourire désarmant.
– Je n’ai pas de tuyau, je fais ça au pif ! Répondit Marius.
– Et ça marche ?
– Pas autant que je le voudrais.
– Parce que moi de mon côté, j’en ai peut-être un de tuyau et il est infaillible !
– Tant mieux pour vous ! Répondit Marius en lorgnant dans le décolleté de la jolie métisse.
– Ça vous intéresse mon tuyau ?
– Dites toujours…
– Je vais être très direct, je cherche des gens qui souhaitent gagner de l’argent facilement, c’est très simple et ça n’a rien d’illégal.

L’homme est stupéfait du culot de son interlocutrice et cherche déjà les mots afin de l’envoyer paître.

– Vous intervenez bien au CNRS, n’est-ce pas ? Reprend la femme
– Comment pouvez-vous savoir…
– Mais parce que je vous y ai vu, pardi ! Bluffa la jeune femme.
– Ah bon !
– Il y a au CNRS, un type qui a un petit carnet dans son vestiaire sur lequel il note un certain nombre de choses intéressantes qui peuvent être susceptibles d’intéresser des gens qui ne travaillent pas au CNRS. Vous me suivez ?
– Non ! Pas du tout !
– Donc, je vais vous confier une copie de sa clé de vestiaire, à chaque fois que vous interviendrez dans les locaux, vous prendrez des photos des pages de son carnet, vous les transférerez ensuite là où on vous dira.
– Désolé, je ne fais pas ce genre de choses !
– C’est bien payé.
– Bon, vous me laissez maintenant ?
– Et il y a même un super cadeau de bienvenue !
– Je vous ai dit que ça ne m’intéressait pas !
– Vous ne voulez pas savoir ce que c’est que le cadeau de bienvenue ?
– Non ! Je m’en fous, si vous pouviez me laisser…
– Etes-vous raciste ?
– Non pourquoi ? Répond l’homme quasiment par réflexe.
– Le cadeau, c’est une heure de plaisir avec moi !

Marius n’est pas prêt à accepter, n’empêche qu’il regarde son interlocutrice autrement et commence à frétiller de la braguette.

– Vous êtes une pute ?
– Non, puisque je ne me fais pas payer !
– Je ne trompe pas ma femme !
– Vous seriez bien le seul ! Et puis vous ne tromperez pas, je vous propose une heure, enfin disons une bonne heure, parce qu’on peut prendre son temps, mais je ne vous propose pas une liaison. Votre femme on ne lui retire rien.

Marius ne sait plus où il en est.

– C’est vraiment sans risque, votre truc ?
– Aucun ! Cette procédure fonctionne comme sur des roulettes depuis un certain temps, le souci c’est que la personne qui faisait ça n’a plus l’occasion de se déplacer au CNRS
– Et si je me fais piquer ?
– Je vous donnerais quelques conseils, tout ira bien. Vous y allez souvent au CNRS ?
– Uniquement quand c’est compliqué, mais j’ai toute latitude pour m’y rendre quand je veux.
– C’est parfait ça, on va dire qu’il faudra y aller au moins toutes les trois semaines.
– Et ça me rapportera combien ?
– 2 000 euros pour chaque intervention. On y va ?
– Où ça ?
– A l’hôtel ! Ne vous inquiétez pas, c’est moi qui paie la chambre !

– Alors voilà, mettons les choses au point, J’ai été escort-girl en Allemagne, j’ai donc appris beaucoup de choses et je n’ai aucun tabou. Donc s’il y a des choses qui vous branchent, des petites spécialités, il suffit de me le dire. Je peux aussi improviser.
– Quel programme !
– N’est-ce pas ? Alors vous me dites quoi ?
– Vous massez, je veux dire un massage érotique !
– Bien sûr qu’il sera érotique ! Alors d’accord on commence par ça, Par contre je n’ai pas d’huile de massage, mais je vais m’arranger.

Britt, téléphone au service d’étage.

– S’il vous plait, montez-nous une demi-bouteille de Champagne et une bouteille d’huile d’olives.
– De l’huile d’olives ?
– Oui, et ne me demandez pas pour quoi faire, ça ne vous regarde pas.
– Nous vous montons tout ça dans dix minutes, Madame.
– On va l’attendre et nous nous déshabillerons ensuite.

Pendant ce laps de temps, Britt monopolise la parole et lui narre quelques anecdotes croustillantes dont la véracité est invérifiable sur les services d’étages.

Le garçon d’étage fut ponctuel, le champagne au frais dans un seau à glace, et l’huile dans un flacon de verre. Britt signifia à l’homme qu’il était inutile qu’il fasse le service.

– Bon, à nous ! Il est temps de nous déshabiller, l’heure promise va commencer. Vous souhaitez quel genre de massage ?
– Ben, un massage, quoi !
– Tu es déjà allé dans un salon de message érotique ?
– Oui, par curiosité !
– Et on t’a fait quoi ?
– C’est jamais pareil, j’en ai fait deux ou trois, parfois c’est nul.
– Et quand c’est pas nul ?
– Ah, ben j’ai bien aimé le body-body…
– Je note !
– Il y avait une masseuse qui était marante, elle me pinçait les tétons, elle me caressait l’anus.
– Et bien en voilà un joli programme. A poil jeune homme ! Et moi tu me veux comment, toute nue ou en sous-vêtements ?
– Toute nue !
– On y va !

Comme le veut la « tradition » Marius s’affale sur le lit et se couche sur le ventre. Il n’a d’yeux que pour les seins de la belle métisse.

– Quelle belle poitrine ! Ne peut-il s’empêcher de s’exclamer.
– Soyez patient, vous allez pouvoir la tripoter, mais faisons les choses dans l’ordre.

Britt s’accroupit par-dessus l’homme et après avoir fait couler un peu d’huile d’olives, commence par des gestes se voulant du « massage traditionnel », ça ne sert pas à grand-chose mais ça participe à l’ambiance !

Alors, un peu la nuque, un peu les épaules, un peu le dos et quand c’est fini, on recommence

« Elle va se décider quant à faire de l’érotique ? » Se demande Marius

Ce n’est qu’au bout de dix minutes que la belle métisse consentit à s’occuper des fesses de l’homme.

Elle les malaxe sans douceur, les écarte et tout d’un coup sans crier gare, elle lui introduit un doigt dans le cul.

– Tu aimes !
– Oui, continue !
– Tu aimes les godes aussi !
– Je l’ai déjà fait
– Petit coquin ! et c’était bon ?
– Ma foi, ce n’était pas désagréable.

La main passe sous les fesses atteint le scrotum qu’elle palpe en douceur, puis la base de la bite.

– Hum, ça bande bien tout ça ! Dit-elle en esquissant quelques mouvements de masturbation.

Elle le fit alors se retourner, l’homme bandait comme un cochon, mais pour le moment Britt s’intéressa à ses tétons qu’elle tortilla d’abord délicatement.

– Tu peux faire plus fort !

Voici qui n’est pas un problème pour cette espionne de charme qui maintenant les presse entre le pouce et l’index, les tire, les tourne, les maltraite.

Il n’en peut plus, Marius, mais Britt n’a pas encore dit son dernier mot, lui demandant de ne pas bouger elle s’enduit les seins d’huile puis de ses tétons vient frôler le corps de l’homme sur sa propre poitrine. Une caresse qui le rend fou.

Il se met à gigoter, mais la position de la femme ne lui guère de latitude

– Viens ! Viens ! Je n’en peux plus ! Supplie-t-il.

Martinov2513bBritt se recule, elle coince la bite de Marius entre ses seins et se lance dans une branlette espagnole bien cadencée.

– Aaaah !

L’homme vient de jouir, son sperme a giclé sur les seins de la jolie métisse. Il souffle comme un bœuf tandis que la belle se dégage.

– Alors il t’a plu, mon cadeau de bienvenue ?
– Super !
– Je vais prendre une douche, tu iras après…

En se rhabillant, Marius, se dit qu’il avait oublié de poser une question importante.

– Vous ne m’avez pas dit pour qui vous travaillez ?
– Non, mais moins vous en saurez, mieux ce sera, mais rien ne vous empêche de faire des suppositions, il paraît que j’ai un accent… La personne dont je vous ai parlé se nomme Ibrahim, il est agent d’entretien…

C’est ainsi que pendant près d’un an Marius joua les agents de liaison, au fil des semaines on lui demandait des choses un peu plus compliquées, comme des ouvertures de tiroirs ou des vols de produits.

Le 5 septembre, Marius s’en va faire un tour dans les vestiaires du personnel de service, il fait semblant de téléphoner, ouvre le placard d’Ibrahim, sort le petit carnet, l’ouvre à la bonne page, prends trois photos. Mission accomplie.

En sortant des locaux il prend connaissance des informations qu’il a photographiées.

3/9 : bruits de couloir : assistante de Blotz-Henri retombée en enfance pendant une heure suite respiration gaz. Z prévenu.

Un peu plus loin, sans date

Gaz = B107 mélangé avec blotzanium.

Il envoie les photos sur un site internet protégé. Une heure plus tard, Britt l’appellait.

– Débrouille-toi pour repérer ce labo, essaie de glaner des renseignements sans te montrer.

« Glaner des renseignements sans me montrer ! » Elle en avait de bonnes, Britt !

Il parvint néanmoins à repérer Blotz-Henri et Odette Morvan, il savait désormais à quoi ils ressemblaient mais cela ne l’avançait pas beaucoup.

Une nouvelle visite au vestiaire d’Ibrahim ne lui apprit rien de plus, il photographia néanmoins la dernière page :

« Note de frais pour le remboursement d’un Fly-tox envoyé au contrôle de gestion par Blotz-Henri. Fournisseur Martinov à Louveciennes. »

Et ne voyant pas comment se renseigner davantage il remit sa prochaine visite à plus tard.

Il laissa passer quelques jours sans qu’aucune idée géniale ne surgisse de son cerveau, mais le week-end l’idée lui vint et c’était tout simple.

– Pourquoi ne pas intervenir directement dans leur labo, après tout un technicien en climatisation peut intervenir partout.

Et c’est ce qu’il s’apprêta à faire le lundi 16 septembre, mais alors qu’il cheminait tranquillement dans le couloir il entendit le labo exploser…

Il rendit compte téléphoniquement sur le champ à Britt. Celle-ci le rappela de suite.

– Les occupants sont blessés ?
– Je me renseigne.

Marius lui indiqua quelques minutes plus tard que Blotz-Henri avait été évacué vers un service de grands brulés, et que son assistante était saine et sauve et qu’elle était rentrée chez elle.

– Bon, je te retrouve dans une heure devant le café « Le moineau »…

Et au café…

– Voilà l’adresse de la fille, je veux savoir ce qui s’est passé et je veux savoir quel est ce produit ?
– Je fais comment ?
– Tu vas chez elle, tu prétendras t’appeler Marius Pilane, inspecteur des services… Si elle ne collabore pas, tu lui fous la trouille… Voilà un aide-mémoire tu l’apprends par cœur, le produit c’est du B107, c’est ce qui était indiqué sur le carnet d’Ibrahim, le reste c’est du baratin ça te permettra de l’embobiner.

Fin de flashback

(C’est très pratique les flash-backs, après on comprend mieux !)

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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