Samedi 11 février 2023 6 11 /02 /Fév /2023 13:12

Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 7 – Le coffre-fort de McGregor

Lilly

– Et si tu nous parlais de McGregor ?

Je vais être obligée d’improviser dans les grandes largeurs.

– Il a un coffre chez lui, il se méfie des banques. Inventais-je
– T’as l’adresse exacte ?
– Je sais où c’est, je peux vous expliquer comment y aller !

Et c’était vrai, on me l’avait montré !

– Evidemment tu ne sais pas ce que c’est comme coffre ?
– Non !
– La dynamite, ça ouvre tous les coffres ! Intervint Dany.
– Oui, et même que ça brule les billets. Lui fait remarquer Peter.
– Alors on fera classique comme à la banque, on oblige le type à nous ouvrir. Suggère Bob
– Ils sont combien dans sa barraque ? Demande Peter.
– Lui et sa femme.!

Je réponds ça, mais je n’en sais rien du tout. Mais peu importe, ils ne vont pas y aller de suite, j’aurais, je l’espère le temps d’affiner mes mensonges..

– Décris nous l’adresse !
– Je fais comment ?
– On sort du saloon, on va où, à droite ? à gauche ?
– Alors c’est à gauche, sur le trottoir d’en face, la deuxième maison après l’église.
– O.K. Bob, tu vas aller faire un tour à Norton-City, tu reconnais les lieux, tu ne vas pas au saloon, mais tu en profites pour passer au drugstore prendre un peu de bouffe, puis tu reviens.

Ça va trop vite, beaucoup trop vite, quand Bob est revenu, la petite bande a décidé de faire le coup le lendemain avant le lever du soleil.

– Qui c’est qui prévient le patron ? Demande Danny.

Parce qu’ils ont un patron ? Les choses vont se compliquer !

– On ne lui dit rien, c’est de l’extra, et le pognon on se le garde pour nous en trois parts. Répond Peter.
– S’il l’apprend !
– Comment veut-tu qu’il l’apprenne ? Tu ne vas pas lui dire, moi non plus et Bob non plus
– Et elle ?
– Elle ne sait même pas qui c’est le patron, alors fous nous la paix avec tes remarques idiotes !

J’ai été réveillé par les préparatifs de ces messieurs qui ne sont pas très discrets. On ne me détache pas, au contraire Bob ajoute des cordes de façon à ce que je puisse pas sortir de ma couchette.

Ils sont partis me laissant avec la peur au ventre, d’ailleurs je me suis pissée dessus.

Je ne sais même pas si McGregor possède un coffre et dans l’affirmative s’il est rempli, je ne sais pas si McGregor vit avec une femme, je n’ai raconté que des conneries.

A leur retour, ça va être ma fête et je ne vois pas bien ce qui me permettrait de m’en sortir. J’en arrive à espérer qu’ils vont se faire descendre…

En attendant il faut que je trouve le moyen de me débarrasser de toutes ces entraves, et pour le moment je n’ai rien trouvé ! C’est la cata !

Mourir si jeune, c’est un peu con, non ? Qu’est-ce qu’il y a après la mort, je ne crois pas en Dieu, du moins pas au dieu des églises. Peut-être qu’on se réincarne, j’aimerais bien me réincarner en chat, c’est trop peinard une vie de chat !

Des bruits de chevaux dehors ! Ma dernière heure est donc arrivée.

– Libérez la fille ! Ordonne Peter, elle va trinquer avec nous !

Je rêve ou quoi ?

Ils m’ont expliqué, l’effet de surprise a joué à fond, Spencer McGregor dormait seul chez lui, les malfrats sont entrés par effraction, lui ont fait ouvrir le coffre et l’ont vidé. Ils ont ligoté sommairement le vieux et sont reparti tranquillement. L’opération n’a duré que 10 minutes.

Je pense à la gueule que doit tirer McGregor, bien fait pour lui !

Effectivement, McGregor ne décolère pas. Il a mis une bonne heure à se débarrasser de ses liens avant de courir chez Robin Lynch, le shérif local.

– Mais ça n’a aucun sens ! Personne ne savait que j’avais un coffre chez moi ! Tempête le patriarche
– Vous avez dû en parler à quelqu’un, non ? Objecte le shérif.
– Je vous dis que non !
– Et le banquier il ne vous a jamais demandé pourquoi vous ne déposiez pas chez lui ?
– Si, mais je lui ai répondu que j’avais un autre banquier. Vous allez faire quoi ? Vous n’allez pas me laisser ruiné, quand même !
– Mais mon vieux si je veux enquêter, il me faut un indice, quelque chose. Ils ont parlé, vos agresseurs ?
– Un peu !
– Evidemment vous n’avez pas reconnu une voix, vous me l’auriez dit.
– Bin oui !
– Ils n’ont rien de dit de bizarre.
– Si, ils voulaient savoir où était ma femme ! N’importe quoi ! Quand je pense que cette salope est partie depuis bientôt 15 ans !
– Bin voilà la piste : ça veut dire que ce sont des gens qui vous ont connu avant que votre femme parte… Vous aviez un coffre à l’époque ?
– Non ! Je gardais l’argent dans une cassette en bois.
– Donc elle savait que vous ne déposiez pas en banque, la piste est bonne. Elle est où votre femme ?
– Mais je n’en sais rien.
– Bon je suppose que s’ils ne sont pas d’ici les malfaiteurs sont venus reconnaitre les lieux, je vais me renseigner…
– En attendant je suis ruiné…
– Il ne faut peut-être pas exagérer, Monsieur McGregor.
– Je vous dispense de vos réflexions, shérif, je vous rappelle que si vous êtes shérif, c’est aussi grâce à moi ! Alors vous faites votre boulot et je veux des résultats.

Le shérif se demanda comment il allait procéder. A tout hasard, il alla se renseigner au saloon afin de demander s’ils avaient servi des étrangers à la ville.

– Pourquoi, y’a un problème ?
– McGregor a été attaqué en pleine nuit, on lui a piqué ses économies…
– Pour autant que je me rappelle, des étrangers on a juste eu quatre mecs qui venaient de je ne sais pas où, il sont restés deux heures à picoler et à jouer aux cartes, à mon avis c’est pas comme ça qu’on fait de la reconnaissance.

Au drugstore on lui tint un tout autre langage.

– Oui, il y a un type qui est venu m’acheter des provisions pour une semaine et quatre personnes. J’ai pas trop cherché à comprendre, je me suis dit que c’était peut-être un chercher d’or ou un trappeur…
– Vous n’avez pas regardé ce qu’il a fait après.
– Non, j’avais du monde.
– Il était comment ?
– Gros, moins de trente ans
– Il n’était jamais venu ?
– Si, sa tronche me disait quelque chose, il avait dû déjà venir mais je ne saurais pas dire quand.

« Voyons voir ! Se dit le shérif. Un type qui se pointe la veille et qui embarque une provision de nourriture pour quatre personnes, ça pourrait le faire ! Mais comment chercher ? Faire le tour de toutes les planques du secteur ! En sachant qu’ils peuvent très bien être déjà dans un autre état ! »

Le shérif Lynch décide néanmoins d’envoyer des patrouilles dans les environs immédiats de la ville.

« Ça ne servira à rien, mais McGregor sera satisfait de voir que je m’agite ! »

Dans la baraque, on a sorti le whisky et je suis invité à trinquer avec ces messieurs. Voilà peut-être l’opportunité que j’attendais, si dans une heure, ils sont tous les trois ronds comme des queues de pelle, comment que je vais leur sauter compagnie !

Je remarquais que si Bob et Danny buvaient comme des trous, Peter était beaucoup moins soiffard.

Un moment Bob s’approche de moi, son haleine puante est à quelques pouces de mon visage. Berck !

– Bon, toi tu me fous la paix !
– Fais ta mijaurée, t’es qu’une pute !
– Tu me fous la paix ! Répète-je, peu rassurée.

Le type ne m’écoute évidemment pas, me bouscule et je me retrouve sur le plumard. Le mec commence à me retrousser ma jupe, je ne sais que faire me disant qu’il va falloir que je me laisse faire afin d’éviter des complications.

Bob dégrafe son pantalon.

– Bob, arrête tes conneries, t’es bourré. Lui dit Peter.
– Je ne suis pas bourré !
– Si tu ne la laisses pas tranquille je te fous trois baffes.
– Essaie pour voir.

Ce fut rapide et spectaculaire. Un direct du droit arrive en plein dans la tronche de Bob qui s’écroule, puis tente de se relever.

– Tu en veux une autre ?

Bob s’affale alors sur sa couchette en maugréant. Merci Peter !

– Qu’est-ce que tu lui a fait ! S’énerve Dany. On s’entendait bien il a fallu que cette pétasse vienne foutre la merde. Pourquoi tu la protèges ?
– Je te répondrais quand tu seras désaoulé, pour l’instant calme-toi.
– Pfff !

Peter s’approche de moi.

– Bon après tout ça, tu vas être obligée d’être gentille avec moi !
– Non, je ne suis pas obligée, mais je veux bien être gentille avec toi !

Effectivement je ne suis pas obligée, mais comment faire autrement ? Quand ces trois abrutis ont abusé de moi (parce qu’il faut aussi appeler les choses par leur nom, mon consentement n’était là que pour éviter un véritable viol !) ce Peter n’était pas mieux que les autres. Mais accepter sa « protection » a ses avantages, les deux autres vont hésiter à me toucher. Il est même possible que cette situation provoque des tensions au sein du groupe, tensions dont je pourrais éventuellement profiter… Du coup me voici en train de rêver…

La main de Peter sur ma poitrine me fait revenir à la réalité. Il veut revoir mes nénés. Qu’à cela ne tienne, j’enlève ma chemise et les lui fous sous le nez. Il me les tripote de ses grosses mains calleuses, je me laisse faire en faisant semblant d’être ravie .

Un coup d’œil sur les deux autres idiots qui ronflent maintenant comme des moines sonneurs de cloches. Pourquoi s’étonnera le lecteur, ne pas profiter de la situation pour prendre la poudre d’escampette ? La nuit est noire, j’ignore où je me trouvé réellement, et puis il y a les coyotes… inutile de faire dans la précipitation !

Peter finit de me déshabiller, il me pelote les cuisses, les fesses, la chatte… il a des mains partout, une véritable sangsue !

– J’ai envie de pisser, je reviens ! Me dit-il.

Et le voilà qui se dirige vers le porte de la cabane, il va pour sortir mais pile, se retourne :

– On t’as déjà pissé dessus ?.
– Ben oui !
– Je pisserais bien sur toi, alors !
– Si ça te fais plaisir, vas-y ! On va faire ça où ?
– Ben !

Eh oui, le Peter n’avait pas pensé à ce genre de détail. Certes la cabane n’a rien d’un havre de propreté, mais y ajouter une flaque d’urine…

– On va faire ça dehors, sur le pas de la porte.

Ben oui ! Pourquoi pas ? Il me prend la main et m’entraine dehors, me fait mettre à genoux, je devrais dire « me demande de me mettre à genoux » car il agit sans brutalité ! Un bon point pour Peter !

Il incline sa bite, et c’est parti, je reçois sa pisse sur le ventre et les nichons. Je prends la chose avec philosophie, Au saloon la pratique sans être courante n’était pas si rare que ça et possédait ses adeptes fidèles et réguliers. Le contraire est plus amusant, j’éprouve une espèce de satisfaction sadique à pisser sur les hommes, satisfaction encore renforcée quand ces messieurs reçoivent mon nectar dorée, la bouche grande ouverte !

En parlant de bouche ouverte, je me dis que cela plairait sans doute au bandit que j’ouvre la mienne. Je le fais, il se marre et vise mon visage. J’en avale juste une rasade, faut pas déconner non plus ! Ma bouche s’est refermée, il termine sur mes seins. J’étale tout ça en lui faisant des œillades.

– T’es vraiment une salope ! Me dit-il sans animosité.
– Je ne fais de mal à personne !
– Alle on rentre, je vais t’enculer !

Un vrai poète, ce mec !

Il a voulu que je le turlutte un peu avant, j’y ai mis tout mon talent en suçant et en léchant sa bite imprégné de pisse.

Je me suis tournée et lui ai présenté mon joufflu. Et là je ne sais pas ce qui lui a pris, il m’a administré une de ces claques sur le cul, mais la grosse claque, quoi !

– Oh ! Tu fais quoi là ?
– Je t’ai fait mal ?
– Ben, ça ne fais pas du bien !
– Faut pas m’en vouloir, c’est comme un réflexe, t’as un si beau cul !
– Je t’en veux pas, mais recommence pas, ou alors moins fort !

Lilly07Il ne m’a pas répondu et il m’a enculé sans brutalité excessive

Peter ne m’avait pas attaché pour dormir. Il n’est pas complément fou, il se rend bien compte que je ne peux aller nulle part tant que le soleil n’est pas levé.

Le lendemain au réveil, l’ambiance était particulière, Bob et Dany faisaient la gueule. Super ! Si maintenant il y a des dissensions dans le groupe, ça ne peut que me profiter.

Après un silence pesant, ce fut Bob qui prit la parole :

– Avec ce qu’on a gagné comme fric chez McGregor, je propose qu’on partage et qu’on se sépare…
– Que va dire la patron ? Demande Dany.
– On s’en fout, on lui doit rien, on lui a assez rendu service, répond Bob.
– Bon O.K. intervient Peter, on va faire quatre parts.
– Comment ça, quatre parts, t’es malade ou quoi ?
– Si Lilly ne nous avait pas donné le tuyau, on aurait pas pu faire le coup et on aurait rien à partager. C’est compliqué à comprendre ?
– Oui, mais c’est nous qui avons pris tous les risques.
– C’est quatre parts ou on ne fait pas le partage ! S’énerve Peter.

Et soudain !

– C’est quoi ça ?
– Un cheval, attention les gars, sortez vos colts, mais ne tirez pas avant que je vous le dise.

De mieux en mieux, je vais être pris dans une fusillade, j’essaie tant bien que mal de me cacher sous la couverture de la couchette.

Le cri d’un coyote !

– C’est la patron ! Dit Bob

Ah, bon ! Ils ont un patron qui pousse des cris de coyote ! En fait c’est un signe de reconnaissance.

Peter ramasse les dollars qui étaient restés sur la table et les enfouit dans un sac.

– Toi tu restes sous la couverture et tu ne bouges pas ! Me dit-il.

Peter ouvre la porte, un type entre.

– Bon les gars, il y a le feu, il faut partir de suite pour Jonastown afin d’y être demain matin. Une diligence bien garnie va partir vers 9 heures en direction de Stonedied. Il y aura une escorte, à vous de voir si le coup est possible. Débite le type.

Putain, je connais cette voix, mais c’est la voix de qui ?

– Moi je n’en suis pas ! J’arrête ! Intervient Bob à la surprise générale.
– J’ai personne pour te remplacer, alors tu arrêteras après le coup. Parce que faire ça à deux, ça me paraît un peu léger.
– Vous ne pouvez pas m’obliger !
– Si ! Je pourrais ! Mais faire un coup avec un dégonflé, c’est toujours risqué.
– Oh ! Je ne suis pas un dégonflé. Je veux ma part et je me barre.
– Ta part de quoi ?

Je sens qu’on va au clash !

– Je crois qu’il est devenu complètement fou, Intervient Peter, hier on a bu un coup, il délirait, j’ai été obligé de lui foutre un coup sur la tête, j’ai peut-être tapé trop fort.
– Vire-le ! Demande le boss.

Cette voix… cette voix…

– T’as entendu, tu te barres ! Répète Peter.
– Je veux ma part !
– Mais enfin de quoi il parle ! Demande le boss.

Des bruits de pas… Le boss a avancé dans la baraque, il va me voir, c’est sûr !

– C’est quoi sous la couverture ? Un macchabé ?

Et sans rien demander à qui que ce soit, le type me dégage, je découvre le bonhomme : c’est William Buchanan !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 11 février 2023 6 11 /02 /Fév /2023 13:09

Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 6 – L’attaque de la diligence

Lilly

Davy Donaldson, le gérant du saloon, se ronge les sangs, il se sait coincé et de la pire des façons. Quand William Buchanan reviendra, il lui faudra le tuer quand il sera en chambre avec Kate, puis accuser Kate de l’avoir fait. Comment se tirer de cette situation abominable ? Empêcher Kate de travailler ne ferait que déplacer le problème, une autre fille servirait de lampiste. Prévenir William de ne plus venir en lui avouant le complot, mais comment le joindre sans se faire remarquer ? Bref la mort dans l’âme et dans l’attente d’une idée lumineuse qui ne venait pas, il en était à accepter sa funèbre mission.

Molly pour sa part, avait un plan tout simple : aller trouver William et tout lui déballer, elle savait comment l’aborder et de bon matin elle enfourcha un cheval et se rendit au ranch des Buchanan.

L’endroit était gardé par un type armé qui avait l’air de s’ennuyer profondément.

– Hello, cow-boy ! Je voudrais dire deux mots à William Buchanan !
– Monsieur Howard, vous voulez dire ?
– Non William !
– Il n’habite pas ici ! Manquerait plus que ça !

Molly parvient à dissimuler son étonnement :

– Il m’avait demandé de le rejoindre, j’étais persuadé que c’était ici.
– Non c’est pas ici. Il a racheté le ranch des Packard, derrière la petite rivière…
– O.K. je vais aller voir.

Le ranch des Packard est lui aussi bien gardé. Molly demande à voir William, on l’a fait entrer.

– Tiens, vous ici ? S’étonne l’individu.
– Oui, si je vous dit que Kate est en danger, ça vous intéresse ?.
– En danger de quoi ? Expliquez-moi !
– Le pire c’est qu’elle ne le sait pas
– Elle ne sait pas quoi ?
– Elle ne sait pas qu’elle est en danger.
– Vous pourriez être claire un petit peu ? Demande William
– J’ai surpris un échange de propos….

Et Molly lui rapporta la conversation qu’elle avait surprise.

– Ça n’a pas marché parce que vous êtes monté avec Kate, du coup Davy s’est fait tabasser et sommer de ne pas rater la prochaine occasion, j’ai conseillé à Lilly de se mettre au vert, mais quoiqu’il en soit si vous réapparaissez au « Pretty Saloon », ça risque de mal se passer.
– Et comment je peux vérifier si votre histoire est vraie ?
– A part cuisiner Davy, vous ne pourrez rien vérifier du tout, mais souvenez-vous l’insistance avec laquelle il a voulu vous faire monter avec Lilly, il était même prêt à vous offrir la passe. On n’entend pas ça tous les jours.
– Bien je suppose que vous voulez un peu de sous comme prix du renseignement ?
– Je ne l’ai pas fait pour ça, je l’ai fait pour protéger mes collègues et moi-même, mais si vous insistez pour me donner quelque chose, je ne refuserais pas.
– Bin voyons !
– Vous l’avez bien retapé, votre ranch !
– Oui, mais il y a encore du boulot, j’attends quelques rentrées d’argent pour m’acheter un troupeau. Le vieux Howard, il va en manger son chapeau.
– Vous avez un gros différent tous les deux, on dirait ?
– Oui, mais ça ne vous regarde pas.
– Bon je vous laisse.
– Attendez !

Il réfléchit…

– Vous pouvez me faire une commission ?
– Dites toujours ! Répond Molly
– Dites à Kate de passer me voir, dites-lui que je ne peux pas me rendre au saloon en ce moment, inventez un truc.
– J’aimerais autant que ma visite ici ne s’ébruite pas, alors on va faire comme ça, écrivez un mot à Kate et je lui glisserai discrètement dans sa chambre.

Nous avons appris que le passage de la diligence serait retardé d’au moins une semaine, de nombreuses attaques étant à déplorer dans la région. Je pris donc mon mal en patience.

Ma mère se rendit discrètement chez le pasteur et m’informa des dernières nouvelles. Elle avait donc convaincu William Buchanan d’éviter de se rendre au « Pretty saloon ».

– Donc je pourrais y retourner ?
– Non, Davy ne veut plus entendre parler de toi. Et puis même, on ne sait jamais… Sinon Kate nous a quitté…
– Il lui est arrivé quelque chose ?
– Non, elle nous a informé qu’elle allait voir ailleurs, elle a pris ses affaires et elle est montée dans une cariole qui venait de je ne sais où ! Davy est furieux.
– Et on a une idée…
– William Buchanan, évidemment.

Et quelques jours après le télégraphe nous annonçait le passage de la diligence. Je fis mes adieux à monsieur le pasteur et à son épouse (ou plutôt au faux pasteur et à sa fausse épouse). Le conducteur tint à nous rassurer.

– La cavalerie a ratissé la région, apparemment les bandits sont partis accomplir leur méfaits ailleurs. Nous aurons un cavalier armé pour nous escorter.

Je ne connaissais pas mes compagnons de voyage et j’étais la seule femme.

Et ce qui devait arriver arriva : des coups de feu, la diligence qui s’arrête brusquement.

Les portes qui s’ouvrent, Il sont trois, masqués et coiffés de larges chapeaux. On nous fait descendre, on nous pique nos bijoux et notre argent. L’un des bandits revient de derrière la diligence avec une cantine métallique.

– Le fric est là, on peut s’en aller !

Bravo ! La diligence transportait un magot, et personne n’a eu la bonté de nous prévenir. C’est quoi cette compagnie de diligences qui envoie les gens au casse-pipe ? Et maintenant qu’est-ce qui va se passer ? Est-ce qu’on va nous flinguer ? Je tente un sourire enjôleur. Un type détache les chevaux et les fait partir. Un autre s’approche de moi :

– Toi, tu viens avec nous !

En deux temps trois mouvements, j’étais sur son cheval.

Les trois autres passagers restaient plantés là sans doute tout content de ne pas avoir été massacrés, ils risquent de galérer un certain temps..

Au bout d’un miles mon cavalier s’arrête, mais c’est pour me bander les yeux.

– Et tu ne le retires pas, sinon je te fous trois baffes !

Charmant garçon !

– On va s’arrêter au pied de la colline là-bas ! Suggère le plus gros du trio.
– En quel honneur ?
– Bin pour la baiser, tiens !

On s’arrête, mais pas longtemps.

– On dirait des bruits de chevaux là-bas ! Remarque l’un des bandits.
– Alors on ne reste pas ici ! Répond le comparse.

Nous avons chevauché un petit moment, pas bien longtemps en fait, une demi-heure, peut-être moins.

On me fait descendre de cheval, on me conduit dans un endroit sombre et quand on me retire mon bandeau, je me retrouve dans une grande cabane assez sombre et qui empeste la vieille crasse..

Je n’apprendrai les noms de ces trois voyous qu’un peu plus tard, mais sachez qu’il y là Dany, un blondinet pâlichon qui a l’air de sortir à peine de l’adolescence, Bob, un grassouillet sans doute d’une trentaine d’années et Peter un moustachu quadragénaire qui semble dominer le groupe.

– On a peut-être fait une connerie… Déclare Peter en me désignant. On va en faire quoi après ?
– Bin, on pas vraiment le choix ! Répond Dany.
– Moi, je ne tue pas les femmes ! Objecte le gros Bob.
– Bin fallait pas l’emmener ! Lui rétorque Dany.

Imaginez ma mine devant de tels propos ! La seule façon de m’en sortir était de tenter de m’imposer d’une façon ou d’une autre. Mais vu le niveau cérébral de ces trois abrutis, j’avais de quoi m’inquiéter.

– Hé ! Les gars vous voulez me violer, c’est ça ?
– Toi tu la ramènes pas ! Répond Dany

Quel sale type celui-ci ! Je le déteste !

– Je peux vous proposez plein de trucs ! Repris-je
– Des trucs de quoi ? Demande le gros Bob
– Je peux vous faire la cuisine, la vaisselle, le ménage…

Bob et Dany en éclatent de rire, pas Peter qui intervient :

– C’est peut-être une idée à creuser, mais Bob ne t’a pas emmené pour ça.
– Je sais ! Si vous voulez me violer, je me laisse faire, et puis j’adore sucer des bites.
– T’es une pute alors ? Demande Dany.
– Un peu !
– Nous on n’aime pas les putes, les putes ce sont des salopes !

« Quel sens aigüe de la dialectique » remarquera le lecteur.

– Oui mais la salope quand elle t’aura sucé la bite tu en redemanderas.
– J’ai bien envie de tester tes dispositions ! Me dit Peter en sortant son gros chibre. Tu me suces, mais attention si tu espères me mordre, dis-toi bien que ce n’est pas une bonne idée.
– Je ne mords pas.

Je réalise néanmoins que je me trouve en situation de sucer une bite dont j’ignore le degré de propreté… et je me vois mal demander au mec d’aller se laver. Tant pis ce sera au pire un mauvais moment à passer.

Peter me fout sa bite sous le nez, il a dégagé également sa paire de couilles, elles sont énormes et pleine de poils Je ne vous dis pas l’odeur, mélange d’urine avancée et de cheddar moisi.

J’inspire un grand coup et embouche la pine en essayant de penser aux petits oiseaux dans les branches et aux petites fleurs dans les champs. Pas évident, mais si ma survie est à ce prix

Comme je le prévoyais plus ou moins, Peter n’est pas resté seul longtemps, j’ai maintenant un trio devant moi, Bob à sa droite, Dany à sa gauche, tous les deux la bite en avant.

J’ai déjà eu affaire à deux hommes en même temps, mais trois pas encore, c’est donc une première Je vais donc d’une bite à l’autre en espérant sans trop y croire qu’ils se contenteront de cette pipe et me fouleront la paix. Tu parles…

– On la déshabille et on la baise ! D’accord les gars ? Suggère le gros Bob.
– Oh ! Bas les pattes, je peux encore me déshabiller toute seule.

Ils sont un peu étonnés de ma répartie mais me laisse me déshabiller. Faut voir comme ils me regardent, ma parole ils n’ont pas vu de femme depuis la fin d la guerre de Sécession !

Alors évidemment, ils me pelotent à tout va, faut surtout pas se gêner, surtout quand c’est gratuit, j’ai leurs sales pattes partout, sur les fesses, les nichons, la chatte aussi bien sûr !

– En position, grosse pute ! On va te baiser ! Me dit Bob, excité comme une puce.
– Je ne suis pas grosse !

Je me mets en levrette, cela m’évitera de voir leurs sales tronches et j’attends. Je sens une première queue qui s’approche, j’ignore quel en est le propriétaire et je m’en tape. Le type me lime une minute ou deux, puis ressort et monte un peu plus haut ! Je l’aurais parié, il va m’enculer ! C’est bien ce que je disais, là où il y a de la gêne… Et c’est qu’il me fait mal ce con, je serre les dents. Heureusement l’affaire ne dure pas longtemps, je sens son foutre me mouiller les boyaux.

Lilly06
Puis ça été le deuxième, puis le troisième ! Fin des hostilités, Il n’y a pas un quatrième larron caché derrière dans un coin ! Non ! Mais qu’est-ce qu’il fabrique le gros Bob en dirigeant sa bite encore gluante de sperme vers ma petite personne ?

– Je vais te pisser dessus, ça va te rafraichir ! Me dit-il en rigolant grassement.

Et c’est qu’il le fait, ce con, il m’en fout partout. Le jeux de pipi font partie des « spécialités » du métier, au Green Saloon de Norton-City, j’avais quelques clients qui aimait que je les arrose, le contraire était plus rare, mais cette fantaisie ne me rebutait pas.

Dany et Peter amusé par la scène virent prendre le relais de Bob quand celui-ci eu fini d’uriner. Je vous dit, j’en ai partout.

– Je m’essuie avec quoi ? Demandais-je
– T’éponges déjà les saloperies que tu as faites par terre ! Me dit Dany, le mépris en bouche.

Je vous dis, je le déteste ce mec ! Et en plus lui et Bob semblent terriblement amusés de me voir nettoyer le sol le cul à l’air et rigolent comme des bossus

– Quelle salope ! Commente Dany en réajustant sa tenue vestimentaire. On en fait quoi maintenant ?
– Si on veut recommencer, il faut bien qu’on la garde ! Répond Peter.
– On ne peut pas la garder éternellement ! Objecte Dany.
– Ta gueule ! Tu es qui au juste, tu allais où ? Me demande Peter
– Je cherchais du travail dans un saloon.
– Y’en a un à Colsontown.
– Je sais, mais je ne peux pas y aller, ma mère y travaille ! Annonçais-je le plus sérieusement du monde.

En fait ils n’avaient pas besoins de connaître les détails de la machination dont j’ai failli être victime, l’affaire était assez compliquée comme ça… et puis je voulais protéger ma mère.

– Et avant tu travaillais où ?
– Au Green Saloon de Norton-City
– On connait aussi ! Ils ne t’ont pas gardé ?
– J’ai eu une embrouille avec le vieux McGregor. Vous connaissez ?
– Un peu qu’on le connaît ! Et toi tu sais des choses sur lui ?
– Des bricoles !
– Des bricoles qui peuvent intéresser des gars comme nous ?
– En cherchant bien… Pourquoi cette question ?
– Bin s’il t’a fait une vacherie, tu veux peut-être te venger ! Mais faut qu’on y trouve notre compte ! Chez nous, c’est donnant, donnant .
– O.K. on en reparle ?

Je ne m’attendais pas à ce que la conversation prenne un tel tour. En réalité, en ce qui concerne McGregor, je ne sais pas grand-chose, c’était un client rapide et peu aimable. Si je veux intéresser mes trois geôliers, il va falloir que j’invente un truc.

– C’est vrai que tu fais la cuisine ? Demande Bob.

Chic, on change de conversation.

– Eh oui !
– Faudrait pas qu’elle se sauve ! Intervient Dany.
– On l’attachera pour la nuit !

Bin voyons !

C’est pourtant ce qui s’est passé ! Il était bien évident que mon intention était de saisir la première occasion pour fausser compagnie à ces trois crétins. Mais je devais d’abord endormir leur méfiance. Chose qui ne se fait pas aisément.

J’ai fait la cuisine, si on peut appeler ça de la cuisine, mais Bob et Peter avait l’air contents de mon morceau de bœuf séché réchauffé avec des haricots.

– Si elle reste avec nous, ça va faire quatre parts de bouffe au lieu de trois ! Rouspète Dany.
– Bravo tu sais compter ! Lui répond sèchement Peter.
– On va voter ! Reprend le blondinet. Qui c’est qui veut qu’on s’en débarrasse ?

Il est le seul à vouloir une telle chose, je sens que vais devoir me méfier de cet abruti.

– On ne vote rien du tout, pour l’instant on se la garde ! Intervient Peter

J’ai manifesté le désir de faire pipi. C’est Bob qui m’a accompagné derrière la cabane. Ça pue le chacal dans ce coin-là. Je m’accroupis, il me tient en respect avec un colt.

– Tu ne te tournes pas ?
– Non ! Grogna-t-il
– Bon, eh, bien vas-y rince toi l’œil, c’est gratuit !

Il restait une couchette de libre. Pas bien propre la couchette. On m’a attaché les chevilles et les poignets. Vachement pratique pour dormir !

J’essaie de trouver le sommeil tandis que la cabane s’emplit des ronflements nocturnes de Bob et de pets disgracieux. (forcément les haricots…)

Je suis assez fière de moi, au départ, Bob m’avait emmené juste pour tirer un coup. Il n’avait pas prévu que la chevauchée durerait jusqu’à leur repaire. Du coup sachant où ils se trouvaient, ils ne peuvent me libérer.

Et si Dany n’aurait pas hésiter à me trucider, les deux autres me semblaient dans des dispositions plus pacifiques. J’ai d’ailleurs l’impression d’avoir un ticket avec Peter.

Et puis cette situation inconfortable mais susceptible d’évoluer me fait réfléchir.

Après ce que m’avait rapporté ma mère (quel bol j’ai eu quand j’y repense), je n’avais qu’une seule envie : m’éloigner de Colsontown ! Maintenant je peux voir les choses autrement, j’ai été l’objet d’une manipulation qui a failli me conduire au bout d’une corde. Si je pouvais me venger de ces gens-là !

D’abord McGregor, je n’avais pas compris de suite que l’incident du Green Saloon de Norton-City était une provocation. Mon obsession pour la propreté était connue, en m’envoyant un type crado, l’incident était inévitable. Et si la provoc n’avait pas fonctionné, il y en aurait eu une autre.

Les autres ce sont Howard Buchanan, le commanditaire, et Davy Donaldson, le patron du « Pretty Saloon » de Colsontown.

Pour l’instant je ne vais parler que de McGregor, pour le reste je me méfie, si le vieux Buchanan a recours à des hommes de mains, il est possible qu’il soit en relation avec les trois malfrats, restons prudente !

Maintenant la question est : comment motiver ce joyeux trio en direction de McGregor ? Je sèche un peu là !

Le lendemain matin j’avais les poignets endoloris.

– Je vais vous dire un truc ! J’ai toujours rêvé de faire partie d’une bande de desperados. Si vous voulez que je vous accompagne dans vos braquages…
– C’est ça ! Me rétorque le gros Bob, on va te prêter un colt et un cheval. Tu nous prends pour des billes ou quoi ?
– Je disais juste ça comme ça !
– Tu sais te servir d’un colt ? Me demande Peter.
– Oui, mais j’aurais besoin de perfectionnement.
– On verra ça

Incroyable, il ne ferme pas la porte à l’idée !

à suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 11 février 2023 6 11 /02 /Fév /2023 13:06

Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 5 – Les secrets du pasteur

Lilly

Le pasteur échange un regard avec sa femme.

– Montez donc dans la chambre ! Lui dit-elle.

Sur place je lui demande s’il a des attentes particulières.

– J’aimerais bien vous lécher les pieds
– Ça peut se faire, mais attention je suis un peu chatouilleuse.
– Je ferais attention… on se déshabille ?
– Vous voulez que j’enlève tout ?
– Oui, s’il vous plait ! Répond Randolph.

Bien poli, cet homme !

– Sans doute trouvez-vous mon attitude comme celle d’un goujat…
– Mais je ne suis pas là pour vous juger, cher monsieur !
– J’entends bien, mais permettez-moi de m’expliquer. J’ai la chance de vivre avec une femme qui me comble sur tous les plans. Mais je suis un homme et parfois l’envie d’aller voir ailleurs me tenaille. Sarah le comprend parfaitement et ne m’en porte pas rigueur. Elle même parfois… enfin bref, je voulais que les choses soient claires.
– Elles le sont et sont toutes à votre honneur !

Randolph finit de se déshabiller, je lui porte ma main sur sa bite déjà semi bandée. Des bites, j’en ai vu des centaines, des petites, des fluettes, des grosses, des courbées et des champignonnesques. La sienne est moyenne, quelconque, désespérément quelconque, mais avec un petit quelque chose d’attachant.

Quelques mouvements de branlette pour rendre la chose droite et dure. Un coup d’œil en même temps afin de me rendre compte de son état de propreté… Ça va, ça peut aller… Du coup, hop dans la bouche.

C’est juste une mise en bouche (c’est la cas de le dire) afin de l’exciter au maximum. Mais il veut mes pieds, je vais les lui offrir.

Je m’assois sur le rebord du lit et lance ma jambe droite en avant.

– Alors ils te plaisent, mes gentils pied-pieds ?
– Oh ! Ils sont très jolis !
– Ben oui, ils plaisent bien ! Viens les lécher !

Pour se faire, il est obligé de se mettre à genoux, j’aurais pu choisir une autre position, mais il fait avec, il commence par me caresser mon panard très délicatement avant de sortir sa langue et de me faire un balayage en règle.

– Pas en dessous, d’accord !
– Les orteils, je peux ?
– Bien sûr, régale-toi !

Lilly05

Le voilà en train de me suçailler les doigts de pieds Il commence par le petit. Je comprends, il se garde le gros pour la fin, comme les gosses qui se gardent le meilleur de dessert pour la fin.

Et ça y est, il a mon pouce de pied dans la bouche, il le suce comme s’il s’agissait d’une petite bite trapue.

– Tiens, suce mon pied gauche, sinon il va être jaloux !

Une astuce que j’utilise d’ordinaire quand on me lèche les tétons Et ça marche toujours ! Ne me demandez pas pourquoi, A croire que le côté gauche aurait un goût différent que le côté droit ?

Toujours est-il qu’il embouche avec avidité mon gros orteil gauche et qu’en même temps un goutte de pré-jouissance perle sur son gland

– Tu veux jouir comment, mon grand ?
– Je peux me branler sur vos pieds !
– Mais bien sûr, mon grand !

Du coup je lance mes deux pieds en avant Monsieur le pasteur s’agite le zigouigoui à la vitesse grand V, le visage congestionné et la bave aux lèvres Attention ça gicle, j’en ai plein sur le dessus des pieds, il y en a aussi à sur le plancher, je m’en fous, je ne suis pas chez moi

Je n’ai pas eu le temps de chercher de quoi m’essuyer les ripatons, Randolph s’en est chargé tout seul comme un grand en se servant de sa langue et en léchant son propre sperme !

– J’ai oublié de vous payer ! Bredouille-t-il.
– Le paiement c’est avant la chose, et si je ne vous l’ai pas demandé, c’est que c’est gratuit. Vus avez la bonté de m’héberger, je me vois mal vous demander de l’argent.
– Mais toute peine mérite salaire…
– Laissez tomber ! Vous êtes un pasteur assez spécial ! Ne puis-je m’empêcher de lui dire.
– Confidence pour confidence, je ne suis pas pasteur, je n’ai reçu aucune formation. En fait c’est un poste que j’ai usurpé. Je vais vous raconter :

Le récit de Randolph Jackson

J’étais représentant en lingerie féminine, j’allais de ville en ville pour proposer mes fanfreluches aux dames des saloons. J’avais pour ça une petite cariole. Le boulot ne m’amusait plus beaucoup, il fallait faire avec les impayés, ceux qui voulaient sans arrêt baisser les prix, et puis les derniers temps, comble de l’horreur, j’avais un conçurent. Bref j’aurais bien fait autre chose.

Un jour, je me rendais à Colsontown, patelin que je ne connaissais pas quand j’aperçu sur le côté de la route, une diligence qui avait été attaqué, les chevaux avaient disparu. Je m’approchais et constatais que tous les passagers avait été tués par balle sauf une femme qui avait été battue et sans doute violée. Elle était sous le choc, j’ai tenté de la réconforter. Elle m’a expliqué qu’elle se rendait au saloon de Colsontown.

Eh oui, le monde est petit. !

Elle voulait que l’on enterre les corps, je lui ai répondu qu’il valait mieux auparavant prévenir le shérif. Elle a tenu à me montrer les victimes, c’était morbide, mais je ne voulais pas la brusquer.

– Celui-là, il venait prendre un poste de pasteur à Colsontown, et elle c’était sa femme, ils n’avaient pas l’air marrants mais ils ne méritaient pas qu’on les tue.

Et c’est là que j’ai eu l’idée, personne ne me connaissait à Colsontown, je pouvais très bien jouer au pasteur.

J’en parlais à Farah, parce que c’est bien d’elle qu’il s’agissait. Elle trouva l’idée amusante.

– Pasteur dans une ville de l’Ouest, c’est à peu près le seul poste où nous fiche la paix, on vit avec les dons des paroissiens, on est peinard. Lui expliquais-je.
– Il y a quand même un inconvénient ! Me dit Farah.
– Ah ?
– Vous n’êtes pas marié, vous avez l’intention de vivre dans l’abstinence ?
– Je me débrouillerais, un coup de cariole dans une ville voisine de temps en temps…
– Il y a peut-être plus simple !
– Dites-moi !
– Je pourrais très bien jouer le rôle d’une femme de pasteur, si toutefois vous voulez bien de moi !
– Ah ? Qu’est-ce que vous faites en ce moment…
– Je vieillis, monsieur, les patrons de saloon préfèrent les jeunettes, j’avais une offre au « Pretty Saloon », je venais voir, mais je ne sais même pas s’ils m’auraient engagé.

Alors on a échangé nos habits et nos affaires avec ceux du couple de pasteur, on s’est pointé a Colsontown, on a été accueilli par le maire, on a prévenu le shérif et on s’est installé. Personne n’a soupçonné la supercherie.

Et d’ailleurs comment pourrait-on soupçonner quelque chose, je fais mon boulot de pasteur, j’assure les mariages, les enterrements. Pour les prêches, je raconte aux gens ce qu’ils veulent entendre. Quand on a besoin de moi, je suis toujours là, je me déplace pour soulager les malades et pour apporter un peu de réconfort aux pauvres gens. Farah a appris à jouer de l’harmonium et s’occupe de la chorale.

Alors bien sûr, il y a des bonnes femmes qui trouvent que je suis trop gentil, mais elles ne me le disent jamais ouvertement, je ne vais quand même pas me joindre à elles quand elle réclame la fermeture du saloon et l’expulsion des danseuses. Faut pas exagérer non plus !

Fin du récit de Randolph Jackson

Le pasteur est en pleines « confidences sur l’oreiller ». Je meurs d’envie de le cuisiner, j’aimerais bien savoir ce qu’il sait de la famille Buchanan.

– Et vos rapports avec les édiles de la ville, c’est comment ?
– On me fout une paix royale, en fait je suis bien avec tout le monde.
– J’ai pas bien compris qui c’est qui commande ici ? On m’a parlé de Buchanan…
– Howard Buchanan, il n’est rien du tout, je veux dire : il n’a aucune fonction officielle, mais c’est lui qui tire les ficelles, tout le monde est à sa botte, le shérif, le maire, le juge.
– Il n’y a pas d’opposition ?
– Non, mais ce sont tous des hypocrites, si un jour Buchanan se fait descendre, tous les types qu’il a fait nommer applaudiront.
– Il est si terrible que ça !
– C’est un assassin, mais je n’en dirais pas plus.
– Il parait qu’il a un neveu.
– Oui c’est celui qui voyageait avec nous dans votre diligence, je ne sais pas d’où il sort, mais je n’ai pas cherché à savoir non plus.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 11 février 2023 6 11 /02 /Fév /2023 13:04

Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 4 – La femme du pasteur

Lilly

Et direction, le pasteur. C’est dingue, ça, moi la petite pute, qui ne croit ni en Dieu ni en diable, allez me faire héberger chez un couple de culs bénis en leur présentant une médaille !

Je me pince ! Non, je ne rêve pas !

C’est la femme du pasteur qui m’ouvre, très étonnée de me trouver là, il faut dire que je ne me suis pas changée. Je lui montre ma médaille.

– J’ai des ennuis, Molly m’a indiqué que vous pourriez m’héberger jusqu’à l’arrivée d’une diligence.
– Ce doit être grave, alors ! Entrez, mon mari est aller visiter un malade dans un ranch un peu plus loin, il ne devrait pas tarder.

J’avais déjà vu Farah Jackson dans la diligence qui m’a conduite dans cette ville, mais je ne l’avais pas trop détaillée. Grande, assez forte, le port altier, sans doute proche de la cinquantaine mais le visage peu atteint par les outrages de l’âge, une belle femme dans son genre.

– Je peux vous demander ce qui vous arrive ? Mais si vous souhaitez le gardez pour vous, je le comprendrais.
– Il y a eu une bagarre au saloon, Davy a été amoché… Bref j’ai pris peur, je ne souhaite pas rester dans ce rade dans des conditions pareilles.
– Une bagarre ? Ce serait nouveau, D’ordinaire Davy et Dorothy savent tenir leur tripot. Je ne crois pas que ce soit uniquement pour ça que tu te sois enfuie, mais peu importe.

Elle m’énerve, je ne peux pas tout lui raconter !

– Vous savez, reprend-elle, je peux comprendre, j’ai moi-même été pute avant de rencontrer Randolph. Je n’en garde pas un mauvais souvenir, j’ai gagné pas mal d’argent, j’ai eu quelques moments pénibles, quelques clients tarés, mais je m’en suis toujours sortie. Vous savez dans ce milieu-là, les filles se jalousent, se cassent du sucre sur le dos, les rivalités et les mésententes vont bon train, mais en cas de coups durs, les filles redeviennent solidaires… enfin en principe. Et c’est ce qui nous sauve !
– Sauf que ce qui m’arrive c’est autre chose, mais j’ai promis de ne pas en parler.
– Alors on n’en parle pas. Je vais vous servir un verre de limonade.

En voilà une idée qu’elle est bonne.

– Vous allez faire quoi en quittant la ville ?
– Me trouver un autre saloon quelque part.
– Vous aimez votre métier ?
– Y’a des avantages !
– Vous êtes très belle, si j’étais un homme je vous aurais fait volontiers une proposition.

Je prends la réflexion à la rigolade ! Et admettez qu’il y a de quoi, l’ancienne pute devenue dame patronnesse qui m’invite presque à lui brouter le gazon ! Enfin, tant que ça reste dans ses fantasmes…

– Vous prenez un risque en me parlant comme ça, après tout vous ne savez pas qui je suis ! M’entendis-je répondre .
– Vous non, mais je connais très bien Molly, c’est une personne très attachante, dans tous les sens du terme.
– Humm…
– Vous ne trouvez pas ?
– Oh, si bien sûr !
– D’ailleurs vous lui ressemblez un peu, on pourrait presque croire que vous êtes sa fille.

Je connais pas mal de trucs, mais je n’en connais aucun qui empêche de piquer son fard.

– Ecoutez, reprend Farah, on ne va pas tourner autour du pot, Il vous est arrivé quelque chose que vous ne me direz pas, mais sans doute Molly me le dira plus tard. Quoiqu’il en soit c’est un événement qui vous a choqué et je suis certaine que vous avez besoin de réconfort. Souhaitez-vous que vous réconforte, je suis très douce, vous savez ?

Je suis larguée ! J’ai d’abord cru qu’elle allait m’inviter à prier, j’aurais fait semblant, mais pourquoi ajouter qu’elle est douce ? A moins que… Mais bien sûr…

– Mais, vous êtes la femme du pasteur.
– Certes, mais si vous le voulez bien, nous attendrons mon mari pour évoquer ce genre de choses. Si je te caresse, tu te laisses faire ?

C’est tellement incroyable ! Cette fois ce n’est plus l’évocation d’un fantasme c’est une invitation à passer à la casserole. Pas grave, ce ne sera pas une corvée, et puis si ça peut contribuer à me mettre dans les petits papiers de la dame, ce sera aussi bien.

– Mais oui, je veux bien me laisser faire… mais votre mari…
– Ne t’inquiètes pas pour ça ! Allez enlève-moi tout ça que je vois comment tu es sous le linge !
– Vous souhaitez que je me déshabille ?
– Bien sûr comme cela mes caresses seront plus douces.
– Vous aimez caresser les femmes, si je comprends bien ?
– J’adore, mais je n’ai pas si souvent l’occasion… Molly parfois… T’as déjà caressé Molly.
– Oui ! Répondis-je en rougissant malgré moi.
– Juste caressée, ou vous avez été plus loin ? Non ne me réponds pas, je crois deviner, tu lui a léché l’abricot, c’est ça ?
– Ben oui…
– Il y a des choses que je devine ! Et toi tu aimes qu’on te lèches ?
– Ma foi, quand c’est bien fait !
– Molly me dit que je le fais bien et quand je l’entend hurler de plaisir je sais qu’elle ne me ment pas ! Allez, on va se mettre nues toutes les deux !

Et pendant que j’enlève ma panoplie d’entraineuse de saloon, Farah se met à l’aise de son côté.

Elle a des gros seins laiteux qui tombent à peine et qui sont terminés par de gros tétons bruns déjà érigés d’excitation.

Il me vient une folle envie de les lui sucer, mais c’est elle qui prend l’initiative de commencer les travaux pratiques. Ses doigts agrippent mes tétons et les fait rouler en les serrant légèrement.

– Tu aimes ?
– Oui !
– Fais-moi la même chose !

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O.K, je ne vais pas me refuser ce plaisir. Et nous voilà toutes deux en train de nous tortiller nos pointes de seins. Subrepticement nos visages se sont rapprochés, nos lèvres aussi, nos bouches s’ouvrent, se collent l’une à l’autre, les langues se combattent, on s’embrassent tellement fort qu’on en bave. Cette femme est une sorcière !

Et puis un moment Sarah se retourne, me présentant son gros popotin.

– Tu les aimes, mes fesses ?

J’y porte la main, les caresse.

– Elle sont douces !
– Continue, j’adore qu’on me tripote le cul.

Je le fais, j’anticipe ses désirs en lui écartant ses globes et m’accroupissant je lui lèche son trou du cul. J’aime son odeur musquée, ce petit goût acre et puis c’est tellement pervers !

– Vicieuse ! Me dit-elle sur le ton de la plaisanterie.
– Tu veux que j’arrête ?
– Surement pas ! Enfonce-moi un doigt !

Ça tombe bien, j’allais le faire ! Je le fais et l’agite.

– Mieux que ça, mets-en un autre ! Oui comme ça, encule-moi avec tes doigts ! Aaah ! C’est si bon de jouir par le cul ! Tu aimes, toi ?
– Quand c’est bien fait !
– Tape-moi un peu sur les fesses avec ton autre main !
– Comme ça ?
– Oh ! Tu peux faire un peu plus fort !

Bon, je m’en voudrais de contrarier cette charmante personne et je lui claque donc le joufflu en cadence. J’y mets une telle ardeur que ses fesses deviennent rapidement cramoisies.

On s’embrassent de nouveau, on se caresse, on se pelote, on s’excite les tétons et a à force de gigoter en tous sens et on se trouve en soixante-neuf.

J’ai sa chatte charnue, odorante et dégoulinante sous mon nez. Je lèche d’abondance. Et ça coule et ça mouille, c’est dingue, c’est moi qui la fait mouiller ainsi ou quoi ? Humm, c’est bon tout ça.. Ma langue explore tous les replis de sa minette. Mais ma partenaire n’est pas en reste, je sens le bout de sa langue s’appliquer à fureter dans mes chairs intimes. Et la voilà qu’elle se rapproche de mon petit berlingot ! Par reflexe j’en fait de même. Concours de langue, synchronisation. Je m’efforce de ne pas crier, mais quel pied ! Farah se jette dans mes bras, elle aussi a joui, on s’embrasse on est bien…

Elle m’a complètement épuisé la Farah ! J’ai apprécié son comportement, empreint de respect et d’attention, Et puis contrairement à ce qui s’était passé avec Dorothy, le rapport était équilibré, je n’étais la chose de personne, nous n’étions que deux femmes éprises de plaisir.

Je l’ai aidé à préparer le repas du soir et sur ces entrefaites, Randolph, le pasteur est rentré.

– Euh, bonjour !
– C’est Lilly ! Lui explique Farah, c’est Molly qui nous l’envoie, mademoiselle a des ennuis et on l’héberge en attendant le passage de la diligence.
– Je vous reconnais, on a voyagé dans la même diligence.
– En effet !
– Et ça n’a pas marché comme vous vouliez au Pretty-saloon ?
– On va dire ça comme ça !
– On vous a forcé à faire des choses que vous ne souhaitiez pas ?
– Non c’est plus compliqué que ça, mais j’ai promis de ne pas en parler !
– O.K. je ne vous poserais pas d’autres questions

Il me déshabille du regard, c’en est presque gênant.

– Dites-moi quand même, vous aimez votre métier ?

Pourquoi cette question, qu’est-ce que ça peut lui foutre ?

– C’est un métier, il a ses avantages et ses inconvénients, mais dans l’ensemble je ne me plains pas.

Ma réponse à l’air de lui convenir et il change enfin de conversation, s’adressant à son épouse :

– Ah ! J’ai eu une dure journée, le pauvre Macenzie n’en finit pas de mourir, et sa famille se bagarre déjà pour l’héritage. C’est pas toujours évident de jouer au pasteur.

Il a dit « jouer au pasteur » ou j’ai mal entendu ?

– Ce n’est pas un jeu, tu fais le bien autour de toi et tu le fais bien ! Intervient Farah.
– J’essaie ! Je ne suis pas parfait.
– Je viens de faire une grosse bêtise ! Lui confie alors Farah avec un étrange sourire.
– C’est grave ?
– C’est-à-dire, Mademoiselle Lilly est tellement belle… j’ai un peu craqué.
– Ce sont des choses qui peuvent se comprendre !

Que voilà un pasteur fort tolérant !

– Mais du coup j’ai été un peu bavarde !
– Quoi ?
– J’ai peut-être dit des choses qu’il ne fallait pas que je dise !
– T’as raconté quoi ?
– Mon passé, enfin j’en ai parlé juste un peu.
– On s’en fout du passé, ce qui compte c’est le présent. N’accordez aucun crédit à ce que raconte ma femme, elle aime bien inventer des histoires sans queue ni tête..
– Soyez sans crainte, je suis très discrète, et puis de toute façon je serais bientôt très loin d’ici.

N’empêche qu’ils me paraissent bien particuliers ces deux-là, mais ça ne me regarde pas !

Le pasteur me regarde bizarrement, il brûle d’envie de me demander quelque chose, mais quoi ?

– Si j’osais… Commence-t-il mais il ne finit pas sa phrase.
– Eh bien osez ! L’encourageais-je.
– C’est une question, vous considérez-vous toujours comme en activité ?

Je crois comprendre, il va me proposer une passe ! Et je ne vois pas pourquoi je lui refuserais, c’est mon métier, il est plutôt bel homme, et puis si ça peut faciliter les choses… Mais tout de même oser me demander ça devant sa femme !

– Oui, on va dire que je suis toujours en activité ! Répondis-je.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 11 février 2023 6 11 /02 /Fév /2023 13:02

Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 3 – Putes en famille

Lilly

Je n’ai jamais vu ma mère nue, sauf par « accident », je la trouvais même plus pudique que moi, ça me fait drôle de la voir en tenue d’Eve !. Elle est belle, très belle !

– Je sais exactement ce que veut se client, fais-moi confiance me chuchote-t-elle.

L’homme s’est mis à poil à son tour, il a un bite plutôt supérieure à la moyenne, ce qui fait que c’est davantage pratique pour le sucer à deux.

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N’empêche que de temps à autre nos langues sont extrêmement proches. Ça me gêne un petit peu, mais apparemment ce n’est pas le cas de ma mère qui ne fait rien pour m’éviter. Et ce qui devait arriver arriva nos bouches finirent par s’unir. J’ai un mouvement de recul.

– Tu aimes ça nous voir nous embrasser ! Dit-elle au miché.
– Oui, voulez-vous un gros patin, léchez-vous les nichons et après j’aimerais vous voir vous gouiner !

Les choses deviennent compliquées mais je ne vois pas comment je pourrais me soustraire à ce baiser profond souhaité par le client. Je roule donc une galoche avec ma propre mère pour la première fois de ma vie.

Mélange de honte et du plaisir de la transgression, je ne sais plus où j’en suis, mais prend le parti de trouver cela agréable.

La mère s’arrange pour me coller son téton gauche devant ma bouche, et c’est presque par réflexe que je me met à téter et à lécher cette délicieuse gourmandise. Elle redescend en suite légèrement afin de s’attaquer à mes propres seins dont les bouts sont déjà raidis par l’excitation. La tête me tourne…

Mais c’est surtout la suite qui m’inquiète, le miché souhaite que l’on se gouine, je suppose que l’on va faire semblant ? Mais comment s’y prend-t-on pour faire semblant sans qu’il ne se doute de rien ?

– Allez-y je vous regarde !

Ma mère me demande de m’allonger, puis elle vient sur moi en position de soixante-neuf. Comment va-t-on s’en sortir ?

Je sens la langue de ma mère sur ma chatte ! Je suis tétanisée, incapable de lui rendre la pareille..

Ma mère se déplace alors et viens me susurrer à l’oreille.

– On ne triche pas, on joue le jeu ! Et au cas où tu n’aurais pas compris, en faisant ça, on ne fait du mal à personne ! Mais si tu veux, oublie que je suis ta mère, ça aidera. Allez je reprends la position.

Oui, c’est ce que je vais faire, en ce moment Molly n’est plus ma mère, mais une pute du Pretty Saloon. Une pute parmi d’autres.

Ma mère à une façon particulière de pratiquer le soixante-neuf. Nous ne sommes pas collées l’une sur l’autre, Non, elle tortille sans arrêt du cul et de temps à autre se redresse en empaumant ses seins.

Et oui, le but de l’opération est d’en mettre plein la vue au spectateur-voyeur. On ne pratique pas l’amour lesbien de la même façon quand quelqu’un a payé pour regarder. C’est priorité au spectacle !

N’empêche qu’en ce moment l’excitation est bien là et le client n’a nul besoin d’en connaître la raison (il ne manquerait plus que ça !)

La chatte odorante de ma mère est sous mon nez, je respire un grand coup, j’avance ma langue ! Ça y est je lèche le con de ma mère… non ce n’est pas mère… Si c’est ma mère… et alors une chatte est une chatte et comme elle vient de me le dire ! On fait du mal à qui ? N’empêche que je me sens salope… mais salope ! Et je lèche.. et je lèche, et ça m’excite ! Ma mère doit être en train de se régaler avec ma propre mouille !

J’ai bien dit que je mouillais, d’ordinaire je reste sèche en chambre… l’insolite de la situation sans doute ! D’ailleurs ma mère mouille aussi, ça doit l’exciter de lécher sa propre fille et de se faire lécher par elle. Quelle salope aussi celle-ci ! On est deux belles salopes !

Ma mère s’active sur mon petit bouton, je n’en peux plus, je vais jouir. Je sens le plaisir monter, je me cambre, je hurle.

– Maintenant, à toi, viens vite ! Me dit-elle.

O.K. je reprends la position, mais elle ne s’est pas bien placée, à moins que ce soit moi… toujours est-il que ce n’est pas sa chatte que j’ai devant ma bouche, mais son anus. Je ne sais quel démon m’a alors poussé à le lui lécher. Je suis en train de lécher le trou du cul de ma mère et cela me trouble considérablement.

Un mouvement de fesse, ma mère rectifie la position… quelque part, c’est dommage… mais ici ce n’est pas mal non plus son intimité est devenue un véritable marécage, je donne de petits coups de langues sur son petit berlingot emmenant ma génitrice au septième siècle en quelques secondes.

On a fini, spontanément on s’enlace, on s’embrasse comme… des putes.

– Eh ben, vous, on peut pas dire que vous faites semblant ! Commente le client
– T’a vu ça, on est des pros, hein ! Lui répond ma mère. Tu veux jouir comment mon biquet, tu veux venir sur moi ou sur Lilly ?
– Je vais t’enculer ! Lui répond-il.
– Y’aura un petit supplément !

Le type va fouiller dans les poches de son pantalon et revient avec une pièce qu’il pose sur la petite table. Pendant ce temps ma mère s’est tournée de façon à lui présenter son joli derrière.

Le gars entre sa bite comme un couteau dans un motte de beurre et commence à labourer la maman qui pousse de « humpfs » et des « fouffs ». Ça ne dure pas bien longtemps, le mec dégouline de sueur et son visage devient rouge comme une écrevisse. Il jouit en soufflant comme un bœuf.

Il ressort sa bite gluante de sperme et d’un peu d’autre chose aussi. Il s’essuie avec un mouchoir, ne se rince pas, se rhabille…

– Alors, ça t’a plus, mon biquet ?
– Vous êtes des belles salopes ! C’était très bien !
– Je te laisse descendre, nous on va se faire une petite rincette.

Il nous salue et disparaît de la chambre, ma mère vérifie que le couloir est désert et referme la porte.

– Bon, on n’a pas trois heures, je te raconte vite fait.

Le récit de Molly

C’était la semaine dernière, j’étais allé derrière le saloon dans la petite cabane pour faire un gros caca, j’aime bien prendre mon temps. Et voilà que j’entends une conversation entre Davy et Konrad, le contremaître de Howard Buchanan :

– Mais enfin t’as pas trouvé plus simple ! Pourquoi tu le fais pas tuer par un desperado, tout simplement. Dit Davy
– Parce qu’il faut un coupable identifié, sinon les gens vont colporter des rumeurs.
– Je ne vais pas sacrifier une de mes filles pour ça, je les aime bien, mes filles. Et puis en plus elles se soutiendront…
– Non, on va faire venir une fille de Norton-City, le gérant là-bas veut se débarrasser d’une nana un peu chiante pour embaucher quelqu’un d’autre.
– Ah, je préfère !
– Donc le plan c’est à peu près ça, tu l’aménageras à ta guise, tu t’arranges pour que la pute monte avec William, une fois en chambre tu tues le neveu et on s’arrange pour accuser la fille. Ensuite procès rapide, puis pendaison, rideau.
– Sauf que je ne suis pas d’accord, moi je suis pas un tueur ! Je veux bien faire un faux témoignage, tout ce que tu veux, mais je ne tue personne !
– C’est quoi le problème ? Tu veux combien en plus ? On t’as déjà donné pas mal.
– Rien du tout, si ça foire, je serais pendu et ça ne me plait pas d’être pendu.
– Tu ne risques rien, voyons !
– Tu ne peux pas m’envoyer une petite main ?
– Non, démerde-toi ! Moins il y aura de témoin, mieux ça passera.

Fin du récit de Molly

– Voilà j’ai évidemment compris que la cible était William Buchanan, et quand je t’ai vu débarquer j’ai compris que ce serait toi la lampiste.
– Il faut mieux que je quitte la ville si j’ai bien compris.
– Le souci c’est qu’il n’y a pas de diligence avant jeudi… mais entretemps je peux te faire cacher en ville, mais si tu refuses de monter avec William Buchanan, il ne t’arrivera rien. Il faudrait mieux éviter le refus direct, non tu dois essayer de t’arranger pour qu’il ne monte pas avec toi.
– Mwais, je vais voir, mais pourquoi le vieux Buchanan veut-il se débarrasser de son neveu ?
– On n’en sait rien, William est apparu comme un cheveu sur la soupe il y a peine deux mois, avant personne n’en avait entendu parler. On ne sait rien de lui, il a l’air amoureux de Kate, mais c’est tout ce que je sais.
– Bon, il va falloir qu’on descende, sinon les tauliers vont se poser des questions. Si tu choisis de partir, tu me le diras discrètement et je te préparerais un petit papier avec une adresse.

En fait je ne sais pas quoi faire. Evidemment que partir serait la bonne solution ! Mais que risque-t-il de se passer maintenant ? Davy devra choisir une autre victime dans son sinistre complot ! Et si c’était ma mère ?

Je comprenais maintenant pourquoi Davy n’avait pas usé de son « droit de cuissage » envers moi : baiser une fille qu’on envoie ensuite se faire prendre en l’accusant d’un crime qu’elle n’a pas commis devait le perturber. Les états d’âmes de ce genre de personnages sont parfois étranges !

Le lendemain je n’avais pris aucune décision, les clients commencèrent à arriver en fin d’après-midi.

Il se déroula alors une scène étrange, un cow-boy, dont j’appris plus tard qu’il était employé chez Howard Buchanan, s’approcha de Kate. Celle-ci toute contente lui fit son petit numéro ou plutôt commença à le faire, car très vite le cow-boy lui balança une énorme gifle qui l’a fit saigner du nez avant de l’insulter copieusement.

Davy sortit alors de derrière son comptoir, armée d’une carabine afin de chasser le malotru, c’est alors qu’un autre type le désarma et commença à le rouer de coups. Bientôt la bagarre fut générale. Les filles s’enfuirent dans leurs chambres, pas moi, paralysée par la peur, je restai cachée sous la cage de l’escalier.

Le saloon s’était vidé, l’un des cow-boy ramassa Davy à moitié assommé, le secoua brutalement.

– Monsieur Buchanan n’aime pas qu’on lui désobéisse, c’est le premier et le dernier avertissement. La prochaine fois que l’autre se pointe, t’es prié de faire le boulot pour lequel on t’as payé et sans bavures.

Inutile de vous dire que ces paroles m’ont fait froid dans le dos, cette fois plus question de tergiverser, je dois partir.

Dorothy s’en va fermer le saloon, puis elle vient s’occuper de Davy et d’un autre bonhomme bien amoché. J’attends qu’elle ne regarde pas dans ma direction et monte l’escalier à pas de loup.

Je frappe discrètement à la porte de ma mère.

– Je me barre, dis-moi où il faut aller !
– Tu vas chez le pasteur, c’est la petit maison qui jouxte l’église.
– Le pasteur ?
– Ne cherche pas à comprendre, aie confiance ! Tu lui dis simplement que c’est moi qui t’envoie et tu lui montrera cette médaille, sinon tu restes dans le vague, tu diras que tu as eu la trouille suite à la bagarre de tout à l’heure. Tu peux aussi avoir confiance en sa femme. Allez, file, fait attention à ce qu’on te suive pas !
– Mais toi…
– Ne t’inquiètes pas, je suis une grande fille, et j’ai un plan, mais chut.

J’ai embrassé maman, j’ai ramassé dans ma chambre les quelques dollars que j’avais gagné, puis je me suis faufilée jusqu’à la porte de derrière.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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