Samedi 25 juin 2022 6 25 /06 /Juin /2022 08:40

Martinov 24 – L’énigme du hangar – 11 – Chez Brigitte par Maud-Anne Amaro
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Lundi

C’est Béatrice qui fait les présentations. Curieusement (pourquoi curieusement ?) Brigitte Silverberg semble ravie de la présence de Florentine. Les deux femmes qui ne s’étaient jamais rencontrées s’embrassent comme s’ils étaient de vieilles copines. Puis tout le monde s’assoit tandis que l’hôtesse verse les apéritifs dans les verres.

– Alors expliquez-nous tout ça ? Propose Gérard.
– Donc au départ, un dénommé Renaud Piérac vient me voir, une sombre histoire d’autorisation d’accès dans un hangar, en fait il veut le nom du propriétaire. Jusque-là ça parait facile sauf que le gars a déjà essayé de se renseigner et que son hangar a été vendu plusieurs fois de suite pour aboutir dans un dédale de société off-shore au Panama.
– On connait, j’ai moi-même enquêté là-dessus ! Intervient Gérard. Effectivement à partir d’un moment on n’y comprend plus rien…
– Vous avez enquêté là-dessus ?
– Tu nous as envoyé l’affaire, et comme ça dépasse nos compétences, nous avons demandé à Gérard de regarder… Précise Béatrice
– Ah ! Le monde est petit. Donc j’ai dit au client que je voulais bien prendre le volet français de l’affaire, mais pour le reste je lui ai donné l’adresse de Martinov. J’ai un peu fouiné, j’ai trouvé l’acheteur…Un dénommé Mattson, je suppose que vous l’aviez trouvé aussi ?
– Non, nous n’avons pas eu le temps d’aller jusque-là, parce que figurez-vous que Béatrice a été enlevé…
– Quoi ?
– Oui ! Et il a fallu s’organiser en conséquence. On vous racontera, mais continuez.
– Les choses se sont mal passées chez Mattson, j’ai été bousculée par son garde du corps. Du coup j’ai changé d’optique, je me suis dit que puisque je ne trouverais rien, j’allais me recentrer sur les moyens de me venger de ce salopard.
– Attendez ! Intervient Gérard en se tournant vers Béatrice, ce Mattson ce ne serait pas le mec dont s’est servi Olivia pour racheter le hangar ?
– Il y a des chances, oui ? Répond la jeune chimiste.
– Mais de quoi vous parlez ? Demande Brigitte, c’est qui Olivia ?
– On vous dira tout, mais continuez votre récit, mais autant vous prévenir de suite on est en plein sac de nœuds !
– Je me suis procuré tout ce que j’ai pu sur la ribambelle de société gérées par Mattson et ses acolytes, et là j’ai eu de la chance, en fouinant je suis tombée sur un trafic de tableaux superbement organisé.

Et Brigitte explique à ses hôtes ses investigations.

– La fumisterie n’est pas obligatoirement un délit ! Indique Gérard. En fait ils ont trouvé un truc pour faire de l’argent facile…
– Mais cette pratique devrait s’essouffler, le nombre d’acheteurs potentiels n’est pas infini ! Fait remarquer Florentine..
– Il n’est pas infini mais la demande reste forte, il y a de par le monde des très gros collectionneurs qui ne savent plus quoi faire de leur fric, ils achètent tout. En France un milliardaire s’enorgueillit de posséder plus de 10.000 œuvres.
– Mais ce n’est pas illégal !
– Si on veut creuser, on peut trouver des choses, il y a échange d’argent, paiement des intermédiaires, toute une partie des transactions doit être camouflée, et là on se retrouve avec les sociétés off-shore. Il n’est pas interdit de penser que conjointement à ce blanchiment, il doit y avoir le bénéfice d’autres pratiques douteuses. Mais je vois dis pas l’enquête, non seulement c’est long et hasardeux, mais en face il y a la mafia panaméenne.
– Donc ? Lui demande Brigitte.
– Donc : laissez tomber !
– Dommage, j’aurais tellement souhaité me venger de Mattson.
– S’il n’y a que ça pour vous faire plaisir, je peux peut-être faire quelque chose, j’ai une carte magique…
– Et vous pensez à quoi ?
– Il y a mille façons de démoraliser un connard…
– Je saurais vous récompenser !

Et c’est à cet instant que la conversation fut interrompue par le carillon de la porte d’entrée.

– Monsieur René, qu’est-ce qui vous amène ? Je suis occupée. Et qu’est-ce qu’il a votre chien ? Il me parait bien excité !

Les lecteurs assidus des aventures de professeur Martinov auront deviné que ce René-là est le gardien de l’immeuble de Brigitte. Celui-là même qui a récupéré un jour un chien Husky, apparemment perdu, mais avec lequel Béatrice et Brigitte se sont un peu amusées. (voir chapitres 17 et 22)

Le chien tire sur sa laisse, Monsieur René ne peut le retenir et la bestiole déboule dans le salon, reconnait l’odeur de Béatrice et vient la renifler.

– Bon voilà autre chose ! Se désole Brigitte, mais vous veniez pour quoi, Monsieur René ?
– J’ai peut-être fait une bêtise, j’ai vu passer la dame blonde et je me suis dit… enfin vous m’avez compris.
– Oui, bon, ben, je ne vous ai pas autorisé à prendre de telles initiatives, allez récupérer votre chien et laissez-nous !

Du coup René pénètre dans le salon et essaie de récupérer son chien. Brigitte tente d’aider le bonhomme mais le chien se met à grogner.

– Bon, on ne va pas s’en sortir, on vous garde le chien le temps qu’il se calme et on vous rappellera pour venir le chercher. Finit-elle par dire.

René s’en va, le chien, lui, revient renifler Béatrice.

– Ben dis donc, il a l’air de t’aimer ce chien, tu le connaissais ? Lui demande Florentine.
– Oui, je l’ai déjà vu… deux fois.
– Et il est toujours aussi collant ?
– Il est collant, mais gentil.
– Ah, oui ! Comment il s’appelle ?

Personne ne sait comment il s’appelle, ce sera donc simplement « le chien »

Florentine l’appelle !

– Viens mon gros toutou, viens voir tata Floflo !
– Faites attention ! Prévient Brigitte, il est parfois un peu vicieux !

Béatrice se lève de son siège, laissant le chien se diriger vers Florentine qui lui caresse le dos.

– Ben alors mon gros toutou, c’est vrai ça que t’es vicieux ?

Pour toute réponse, le chien pose son mufle entre les cuisses de la belle mature et se met à lécher le pantalon au niveau de l’entrejambe.

– Mais veux-tu arrêter, vilain toutou ! Il t’a fait ça aussi, Béatrice ?
– Même pire, mais disons que ça m’a amusé !
– Tu lui as touché son zizi ?
– Ben oui !
– Et vous avez fait ça toutes les deux ?
– Oui, et on a bien rigolé ! Répond Brigitte.
– J’aimerais bien voir ça !
– Vous n’avez jamais fait ?
– Non mais je sais que ça se fait, et puis j’ai vu quelques petites vidéos sur Internet, j’avoue que c’est assez excitant.
– Monsieur Gérard ! Y voyez-vous un inconvénient ?
– Mais pas du tout !
– Alors mettez-vous à l’aise, Florentine, vous allez pouvoir tester la langue du chien sur votre intimité d’accord ?
– Si j’ai bien compris, je dois donc me mettre la chatte à l’air ?
– Ce n’est qu’une suggestion…
– La seule chose qui m’embête, c’est que je vais être la seule à m’exhiber.
– Mais non, vous ne serez pas la seule !

Et tout en parlant, Brigitte se débarrasse de son pantalon et de sa petite culotte.

– Hum, elle est bien jolie cette petite culotte ! Lui dit Florentine. Je peux la voir ?
– Oui, mais elle est un peu sale !
– Est-ce si grave ?
– Tenez !

Florentine hume la culotte !

– J’adore cette odeur !
– Alors pourquoi ne pas aller directement à la source ? Léchez-moi donc le cul !
– Mais avec grand plaisir.

La belle mature lèche l’œillet brun offert à sa concupiscence.

– Hum, votre trou du cul est délicieux, Brigitte !
– Régalez-vous ma chère, régalez-vous !
– Puis-je me permettre un doigt ?
– Même deux si vous voulez !

Et complètement dans son trip, Florentine mouille deux doigts et les enfonce dans le troufignon de la détective privée. Elle lui pilonne le cul, la faisant miauler d’aise.

Au bout d’un moment, elle ressort ses doigts, des doigts pas très propres ce qui ne l’empêche pas de les lécher.

– Je vois que vous appréciez le jus de mon cul !
– Quand je suis très excitée, je peux faire des choses très cochonnes.
– Alors peut-être que tout à l’heure je pourrais vous surprendre, mais nous nous égarons, qu’est-ce qu’il nous fait le chien ?

Eh bien en ce moment le chien, il ne fait pas grand-chose, il est revenu aux pieds de Béatrice et s’est à moitié endormi.

Brigitte se badigeonne la main avec sa mouille, puis réveille le chien, lui fait sentir sa main et l’entraine ainsi jusqu’à l’entre cuisse de Florentine.

– Vas-y mon gros toutou, lèche bien la chatte de cette salope ! Vous permettez que je vous traite de salope ?
– Bien évidemment ! Et d’ailleurs c’est vrai je suis une salope, mais si je ne me trompe vous en êtes une autre !
– Absolument ! Confirme Brigitte.
– Et quand une salope rencontre une autre salope, elles font quoi ?
– Oh ! Elles peuvent faire des tas de choses, S’embrasser pour commencer.

Ce qu’elles firent ! Un baiser profond et baveux accompagné de mains baladeuses.

Et après ces échanges de politesse, Brigitte s’empressa de bien exciter le chien qui sortit sa bite de son fourreau.

– Venez près de moi, Florentine, ce sera plus pratique.

Les deux femmes sont à présent affalées sur la moquette, Brigitte se met à sucer le pénis du chien, puis invite Florentine à l’imiter, ce qu’elle fait sans hésitation, du coup Béatrice qui veut sa part, les rejoint dans leur délire.

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Ils sont donc trois à s’occuper du chien, ou plutôt de sa bite qui projette en permanence du liquide préséminal.

– Il faut aller jusqu’au bout, maintenant ! Dit Brigitte à Florentine.
– Quel bout ?
– Faites-vous prendre comme une chienne.
– Je ne sais pas si je suis prête pour ça !
– Si vous ne le faites pas, vous regretterez de ne pas l’avoir fait.
– Est-ce si grave ?
– Non mais j’ai un autre argument !
– J’écoute !
– Vous m’avez bien dit que vous étiez une salope !
– Oui !
– Eh bien lorsqu’on est salope, on n’hésite pas à se faire couvrir par un chien.
– C’est toi la salope, mais tu as raison, je ne vais pas me dégonfler. Dis-moi comment me mettre.
– Tu te mets en levrette, je vais protéger les pattes avant du chien pour ne pas qu’il te griffe !
– En voilà une délicate attention !
– N’est-ce pas ?

Florentine se met en position, Brigitte guide le chien qui saute sur sa « femelle » et se met s’agiter en cadence.

– Whaah, c’est trop bon, c’est vrai que je suis une salope !

Pendant ce temps-là, Béatrice qui se sent un peu larguée est allé extraire la bite de Gérard de sa braguette et la suce avec gourmandise.

Par précaution, Brigitte fait cesser le coït

– C’est dommage ! Proteste Florentine.
– S’il jouit dans cette position tu risques de rester collé pendant plusieurs minutes.

Pas si grave, Florentine reprend la bite du chien dans la bouche et cette fois jusqu’à son abondante éjaculation.

Evidemment après cette petite fantaisie les deux femmes sont excitées comme des puces.

Florentine pensait que Brigitte allait la solliciter, mais c’est vers Gérard que cette dernière se dirige.

– Cher ami, puisque vous êtes mon invité, vous allez avoir le privilège de me baiser !
– Mais avec grand plaisir, excuse-moi Béatrice, mais je ne peux refuser.
– Je t’en prie, répond la belle chimiste qui du coup fait signe à Florentine de venir la rejoindre.

Les deux femmes se plotent de conserve avant d’entamer un soixante-neuf, Gérard encule Brigitte, le chien roupille. Tout va bien !

Fin de la partouze ? Pas tout à fait puisque Brigitte se sent comme une envie de faire pipi et le fait savoir à tout le monde. L’envie devait être contagieuse puisque toutes ces dames se bousculent pour être dans la salle de bain, dans laquelle tout le monde pisse sur tout le monde dans la plus folle des décontractions.

Brigitte veut encore pisser et pousse tant et si bien que son anus mal refermé après la sodomie que lui a prodiguée Gérard laisse sortir un petit étron. Voilà qui faire rire Florentine qui pas gênée pour deux sous ramasse l’impertinente crotte et la lèche comme elle l’aurait fait d’un Rocher Suchard.

– Votre merde est délicieuse, Brigitte !
– Salope !
– Trainée !
– Poufiasse !

Et après ces insultes proférées sur le ton de la plaisanterie les deux femmes s’étreignent une fois encore.

– Je me demande si je ne vais pas refaire une petite crotte ! Dit Brigitte.
– Chiez-moi dans la bouche, Brigitte !
– Sérieuse ?
– Oui !

Les deux femmes se mettent en position, Florentine couchée la bouche ouverte, Brigitte le cul au-dessus d’elle et poussant.

Ce fut rapide, un gros boudin sort à grande vitesse de l’anus de la détective privée et vient polluer le joli visage de Florentine, laquelle se débarrassa de l’encombrant présent en rigolant comme une bossue.

– Il faudra que nous nous échangions nos coordonnées ! Dit Florentine.
– J’allais vous proposer la même chose !

Après ces moments de pure folie, il fallut bien que tout ce petit monde se calme.

Gérard renouvelle son offre d’aider Brigitte à se venger de Mattson et précise qu’il fera ça à sa manière.

Et c’est ainsi que Gérard Petit-Couture n’a jamais été proposer ses œuvres aux galeristes de la Rive Gauche.

Mattson

Gérard Petit-Couture et Florentine frappent au domicile de Carl Mattson, Gérard exhibe sa carte de la DGSE.

– Mais enfin, c’est pourquoi ?
– Vous n’allez pas tardez à le savoir ! Répond Gérard en braquant Mattson et son barbichu. Tout va bien se passer, vous allez vous déshabiller, vous avez le droit de conserver votre slip, on a vu assez d’horreur pendant la guerre.
– C’est inadmissible ! Rouspète Mattson.
– Vous vous déshabillez immédiatement sinon je vois ici et là quelques objets de collections qui ne résisteront pas aux balles.
– Mais dans quel pays sommes-nous ? Grommelle Mattson en commençant à se déshabiller.
– Bon maintenant, en voiture !
– Comment ça en voiture ?
– Oui, en voiture mais avant ma collègue va vous menotter.
– Mais nos vêtements ?
– Pas besoin !

Une heure et quart plus tard, en pleine forêt de Rambouillet, sur la départementale 150, Mattson et son barbichu furent priés de descendre de voiture.

Gérard les prit en photos.

– C’est pour Brigitte ! Précisa-t-il à sa compagne.

Le couple retourna ensuite à l’appartement de Mattson, commirent un carnage, embarquèrent quelques jolis bibelots, et surtout planquèrent un sac de farine tamisée dans un emballage neutre et transparent, sous l’évier.

Et pour parachever le tout, un coup de fil anonyme et rapide à la brigade des stups :

– Il y a une cache de cocaïne, les occupants sont en fuite. on a été dérangé on n’a pas eu le temps de fouiller partout.

On imagine aisément la suite, les deux bonhommes choqués et humiliés cheminant en caleçon jusqu’au poste de gendarmerie du patelin le plus proche. En les raccompagnant chez eux les hommes en képi constatent qu’une équipe des stups est déjà sur les lieux finissant de mettre la maison sans dessus dessous pour ne trouver finalement qu’un inoffensif paquet de farine.

– Mais putain, c’est quoi ce bordel ? Vocifère Mattson.
– On nous a dit que vous cachiez de la drogue ! Répond le fonctionnaire de police.
– C’est ça ! Une simple dénonciation et vous venez foutre le bordel chez les gens.
– Ce n’est pas une simple dénonciation ! Répondit le policier avec suffisance.

Une réponse bateau sans aucun fondement mais permettant de clouer le bec à l’interlocuteur.

L’équipe des stups partit laissant le relais aux hommes du commissariat du quartier.

– Vous allez porter plainte ?
– Je suis bien obligé, pour les assurances…
– Vous vous connaissiez des ennemis ?
– Quand on est dans les affaires, on se fait toujours des ennemis et même parfois des ennemis inconnus.
– On va faire des relevés d’empreintes.
– Vous fatiguez pas, ils avaient des gants. Bon vous en avez encore pour longtemps, parce que moi j’aimerais prendre une douche et aller me coucher.
– Mais monsieur, nous sommes là pour vous aider, si vous le prenez sur ce ton, ça ne va pas arranger vos affaires, croyez le bien.
– J’en ai marre, mais marre !

Et Mattson se mit alors à sangloter comme un gosse.

Nous avons au cours de ce récit croisé un certain nombre de personnages. Certains ont été abandonné, tout simplement parce que leur rôle dans cette affaire avait cessé d’être important. Cependant le lecteur aimerait sans doute savoir ce qui leur est arrivé. Normal un lecteur, c’est curieux !

Ferdinand

Ferdinand Caroulet s’angoisse, non pas à cause du tracas provoqué par le vol de son téléphone et la perte d’une partie des coordonnées de ses contacts, mais il espère secrètement avoir eu affaire à un petit voleur, juste un petit voleur, parce que dans le cas contraire…

« Si c’est un mec qui surveille mes activités, je suis mal ». Il faut que je joigne Decousin de toute urgence… »

Et comme il n’a plus ses coordonnées, il prend sa voiture, direction Longchamp en s’assurant que personne ne le suit.

– Ah ! Monsieur Ferdinand, j’ai essayé de vous appeler mais je me suis rendu compte qu’on avait volé votre téléphone.
– M’appeler ? Mais tu sais bien qu’on ne doit jamais s’appeler sauf en cas d’urgence.

Decousin se rend compte de sa gaffe.

– Disons que je me suis fait piéger !
– Raconte !
– Un type m’a appelé, il m’a dit qu’il connaissait plein de choses sur moi, surement un flic, alors il m’a demandé d’arrêter ce qu’on fait !
– C’est tout, il ne t’a rien demandé d’autre ?
– Non.
– Tu te fous de ma gueule ou tu veux trois baffes ?
– En fait il cherchait des renseignements sur vous.
– Et tu lui as dit quoi ?
– Rien ! Qu’est-ce que vous voulez que je lui dise ?
– Donc si tu ne mens pas, ça veut dire que le gars est reparti bredouille, donc il reviendra à la charge. Evidemment tu ne sais pas comment le joindre.
– Non !
– Ben moi je le sais, il a mon téléphone. Donc tu vas l’appeler et lui proposer un rancard.
– Je préférerai qu’on arrête tout !
– Tu sais où tu peux te les foutre, tes préférences ?
– Euh…
– On va l’attirer dans un endroit où il ne risque rien, par exemple au restaurant, et à la sortie on s’en occupe.
– Je ne fais pas ça !
– Si ! Tu vas lui expliquer que je fais dans la drogue et que tu vas servir d’intermédiaire dans une transaction.
– Je ne sais pas si c’est une bonne idée.
– Allez on fait une répétition, parle-moi comme si tu l’avais au bout du fil.

Pas évident Decousin n’est pas très bon comédien.

Le téléphone de Monsieur Ferdinand n’arrête pas de sonner dans la poche de Gérard Petit-Couture.

– Ferdinand ?
– Monsieur Ferdinand est très occupé en ce moment, il m’a confié son téléphone pour gérer les urgences. C’est pourquoi ?
– Rien d’important, je rappellerai…

En fait, ils se méfient tous ! Tous les voyous ne sont pas systématiquement des imbéciles !

Et puis…

– Allo ! C’est Decousin, j’ai comme un remord, je ne vous ai pas tout dit.
– Et bien je t’écoute !
– Faudrait qu’on se voie, je ne peux pas parler de ça au téléphone.
– Pourquoi tu as peur que la police t’écoute ? Tu aurais oublié qui je suis.
– Non, mais c’est compliqué…
– Je sais écouter les communications compliqués.
– Bon je vous rappelle !

Decousin se tourne vers Ferdinand avec un air désolé.

– Ça ne marche pas, il se méfie…
– Laisse tomber, passe-moi ton téléphone.

– Allo ! C’est Monsieur Ferdinand. Bon on va arrêter de tourner autour du pot, si vous voulez me voir vous savez où je me tiens. Je ne refuse jamais le dialogue. Salut !
– Je fais quoi ? S’inquiète Decousin.
– Rien, tu ne fais rien.

Gérard jeta le téléphone portable de Ferdinand à l’égout après avoir récupéré sa carte SIM, on n’est jamais trop prudent. Mais rencontrer Ferdinand Caroulet n’avait plus maintenant plus aucun intérêt

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Samedi 25 juin 2022 6 25 /06 /Juin /2022 08:38

Martinov 24 – L’énigme du hangar – 10 -Partouze chez Gérard et Florentine par Maud-Anne Amaro
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– On peut dire que vous avez de la ressource, vous ! Commenta Gérard !
– Vous avez vu, hein ?
– Et vos intentions pour la suite ?
– Faire un petit reportage en caméra cachée, le débarquement, la mise en place, le gars qui s’installe dans la niche… Puis avant que le bipède parvienne au premier village, l’attaquer et le détruire.
– Carrément !
– En profitant de l’effet de surprise, ça ne devrait pas être si difficile.
– Vous avez une équipe pour faire ça ?
– Non ! Et je peux pas faire ça avec des bras cassées, il me faudrait trois ou quatre professionnels, des vrais !. Pour le reportage ce n’est pas un souci, pour attaquer le machin, il suffira de faire attention. Le tireur embusqué ne peut mitrailler que devant lui, donc on peut le coincer par derrière. Cela dit, il peut sortir arme au poing… Faudra quand même faire attention.
– On se croirait dans Indiana Jones ! Et la raison de votre présence ici ? Demande Gérard.
– Vous ne devinez pas ?
– Mais enfin Béatrice, qu’est-ce que tu es allé raconter ?
– Pas grand-chose, notre visite au hangar a été enregistré, Olivia a vu ta carte… On ne peut pas l’empêcher de penser qu’un ex-agent de la DGSE lui serait utile.

Echange de regards entre Gérard et son épouse.

– Ne rêve pas ce n’est plus de ton âge ! Lui dit Florentine.
– C’est dommage, parce que je vois à peu près comment je pourrais opérer.
– Tu te prends pour Rambo ?
– Non, mais ce serait une bonne action, et puis ça me ferait faire un peu de sport.
– Je vous embauche alors ? Demande Olivia.
– Holà ! Pas de précipitation ! Je ne peux pas faire ça seul, mais trouver deux ou trois mecs, ça ne doit pas être si difficile. Bien sûr il faudra les payer.
– Ce n’est pas un problème, ils le seront grassement !
– Ben voilà, quand on s’explique entre gens intelligents…
– Mais attendez, il faudra d’abord que Krypton et ses sbires récupère le bipède.
– C’est prévu ! J’attends qu’on soit prêts et on les baise. Alors c’est d’accord ?
– Laissez-moi réfléchir jusqu’à demain, mais ça me tente assez.

Gérard se lève pour aller chercher du Champagne, il en a toujours une ou deux bouteilles au frais, et du bon !

On trinque !

– Le danger est vraiment écarté ? S’inquiète Béatrice.
– Pour Louveciennes, je ne sais pas trop, il faudrait mieux que tu restes ici avec Martinov pendant quelques jours, j’irais voir sur place s’ils surveillent toujours le labo ! Répond Gérard.
– Au fait, Béatrice, tu ne nous a pas raconté ta version…
– Pour résumer : disons qu’Olivia m’a kidnappé, j’ai même passé une nuit entière dans une cave pourrie, mais ensuite on a su s’expliquer entre gens raisonnables.
– Ce fut d’autant plus facile ! Ajoute Olivia que ce kidnapping était une erreur, mais cela m’aura permis de rencontrer et d’apprécier Béatrice, et je dois dire que ce fut très agréable.
– Très agréable ! Se gausse Florentine ! On aimerait en savoir davantage.
– Ben non, c’est notre petit secret à toutes les deux ! Répond Béa.
– Vous m’avez l’air d’une sacrée coquine ! Lance alors Florentine à l’adresse d’Olivia.
– Auriez-vous quelque chose contre les coquines ?
– Non, je suis moi-même assez libérée !
– Vous avez les yeux qui pétillent !
– C’est la fatigue !
– Non, c’est la façon de me regarder ! Souhaitez-vous qu’on se donne rendez-vous pour s’amuser un peu ou préférez-vous que nous flirtions un peu ici ? Cela pourrait distraire ces messieurs.
– Vous êtes directe, vous !
– Ben, oui la vie est courte…

Gérard lance alors un coup de coude à sa compagne !

– Vas-y approche toi d’elle et embrasse là, on verra bien comment elle va réagir.

Encouragée, Florentine se lève !

– On s’embrasse ?

Le baiser devait être chaste, sur la bouche, mais chaste, il ne le fut pas, et devant l’assistance qui en avait pourtant vu d’autres les deux femmes s’échangèrent une véritable fricassée de museau.

– Ça ne gêne personne si on se caresse un peu ? demande innocemment Olivia.

Evidemment que ça ne gêne personne !

Les deux femmes ne tardent pas à être complètement débraillées, les seins sautent des soutiens-gorges, les mains vont partout.

Gérard Petit-Couture se dit alors qu’il n’a aucune raison de se gêner, sort sa bite et se masturbe en douceur.

Le professeur Martinov s’occuperait volontiers de cette jolie bite qu’il a déjà eu l’occasion de pratiquer mais se demande comment Olivia réagira, il se met donc en stand bye… mais la bite sortie.

Comme le hasard a fait que Béatrice se trouve placée entre Gérard et Martinov, elle allonge ses bras des deux côtés,… Et, hop la voilà avec une bite dans chaque main.

– Si je comprends bien, tout le monde est cochon, ici ? Commente Olivia.
– Et encore tu n’as rien vu ! Ces deux messieurs ne rechignent pas à faire des trucs ensemble.
– Non ?
– Si !
– On ne voit pas ça tous les jours !
– Moi j’adore voir mon compagnon sucer des bites ! Tient à préciser Florentine avec des étincelles dans les yeux.
– Mais tu es encore plus cochonne que moi !
– Ça ne te choque pas, j’espère ?
– Non, non pas du tout, mais qu’est-ce qu’ils attendent !
– Je ne sais pas, ce sont des grands timides.

Olivia prend Florentine par la main.

– Hé, où tu m’emmènes ?
– Je vais leur demander de ne pas être timides.

Arrivée devant eux, elle les nargue :

– Alors les garçons ! Qu’est-ce que j’apprends ?
– ?
– Il parait que vous aimez vous sucer la bite ?
– C’est Florentine qui vous a fait des confidences ? Répond Gérard.
– Ça m’exciterait de vous voir faire !
– Puisque c’est demandé gentiment… A toi l’honneur Martinov !

Depuis le temps qu’il n’avait pas sucé de bite, imaginez comme il est ravi notre vert professeur qui vient s’accroupir entre les cuisses de son ami Gérard et qui sans hésiter l’embouche avant de la faire aller et venir comme il se doit.Martinov2410

– Ils sucent uniquement où ils font autre chose ? demande Olivia.
– T’en poses des questions, toi ! Ben oui, ils s’enculent !
– Oh les cochons, je veux absolument voir ça !
– Tu le verras, mais tu ne veux plus t’occuper de moi ?
– Mais bien sûr, ma poulette, ce canapé nous tend les bras, viens, on va se lécher la moule.

Les deux femmes finissent de se déshabiller et s’installent sur le canapé en question. Elles s’enlacent, s’embrassent, se caressent, se plotent, les pointes des seins durcissent sous les coups de langues, les chattes s’humidifient.

Les deux femmes se sont retrouvées quasi instinctivement en position de soixante-neuf et se broutent le minou tout en se doigtant le trou du cul.

Béatrice est allée aider le professeur Martinov à sucer la bonne bite de Gérard. Celui-ci est ravi de cette fellation à deux bouches mais ces yeux lorgnent ostensiblement vers les jolies formes d’Olivia qui dans le soixante-neuf qu’elle exécute avec sa compagne, occupe la position supérieure.

– Excusez-moi, je reviens ! Dit-il à ses partenaires qu’il laisse en plan.

Il s’approche d’Olivia et lui caresse les fesses.

– Dites donc jeune homme, vous ne m’avez pas demandé la permission !
– Me l’accorderez-vous ?
– Euh, pour l’instant limitez-vous aux caresses, ensuite je vous demanderais quelque chose.

Gérard n’est pourtant pas novice en matière de partouze, aurait-il oublié qu’il est souvent inconvenant de venir déranger deux femmes qui se donnent du plaisir ?

Alors il se console en papouillant le joli fessier d’Olivia qui se trémousse sous les caresses de sa complice. Et pendant ce temps-là, Béatrice et Martinov qui se connaissent par cœur se tripotent mollement en jouissant du spectacle.

Bientôt le canapé s’emplit des cris de jouissance des deux brouteuses de gazon.

Les deux femmes après s’être embrassées et caressées s’assoient « normalement » sur le canapé.

– Vous êtes très belle… commence Gérard à l’adresse d’Olivia.
– Arrête ton baratin ! Tu as envie de me sauter, ce n’est pas un problème, mais faisons les choses dans l’ordre, ta copine m’a promis un petit spectacle, j’aimerais bien y assister.
– Tu serais pas un peu vicieuse, toi ?
– Pourquoi, c’est mal ?

Du coup Martinov qui a compris ce qui se passait, s’approche à son tour, se penche légèrement et écarte ses fesses.

– Allez Gérard ! Prends-moi, ça fera tellement plaisir à cette charmante femme !

En homme prévenant, le professeur avait même prévu la capote et la dosette de gel intime.

– Attention Martinov ! Je vais t’enculer bien profond.
– Vas-y ! Il y a un bout de temps que… Aaaah !
– Qu’est-ce qu’il y a, je t’ai fait mal ?
– Non, c’est rien, continue !
– Whahh, je m’enfonce jusqu’aux couilles !

Olivia est carrément subjuguée par le spectacle, ses yeux sont révulsés, sa main fouille sa touffe.

– Impressionnant, n’est-ce pas ? Lui dit Florentine.

Excité par la situation, Gérard qui projetait tout d’abord de ne pas aller jusqu’au bout afin de garder ses forces pour Olivia sent qu’il va en être incapable, alors il accélère et pilonne le professeur comme un sauvage et finit par éjaculer en poussant un rauquement insolite.

Il décule et se décapote.

– Viens là mon grand, que je te nettoie la bite, le sperme, c’est excellent pour le teint. Lui dit Olivia qui se retrouve avec plein de sperme dans la bouche.

Gérard s’affale dans un fauteuil afin de lui permettre de récupérer pendant quelques minutes.

– Et toi, Papy ? Si tu venais me voir ! Dit-elle à Martinov.

Vous pensez bien que le professeur n’allait pas passer à côté d’une telle invitation, il s’approche de la belle, lui caresse les nichons tandis qu’elle s’empare de sa bite et la met en bouche tandis qu’un doigt fureteur s’en va explorer son anus.

Florentine, elle, est partie cajoler et tripoter Béatrice, laquelle est obligé de freiner les ardeurs de la belle mature afin d’aller satisfaire un besoin naturel.

– Tu vas faire sur moi ? Lui demande Flo.
– T’en meurs d’envie, hein ?

Dans la salle de bain, Florentine s’assoit sur le carrelage, et ouvre la bouche attendant la pluie dorée de sa partenaire, Béa ouvre les vannes, Flo avale plusieurs lampées mais ne peut suivre le rythme, l’urine lui coule partout, sur le visage, les seins, le ventre.

– Je vais essayer d’en faire un peu ! Dit-elle en se relevant.

On intervertit les positions, Florentine n’avait qu’une petite envie, mais son urine n’en restait pas moins délicieuse. En la matière la qualité compte davantage que la quantité.

Les deux femmes sont toutes mouillées de pisse, elles se lèchent partout complètement déchaînées, s’embrassent avec le goût de l’urine en bouche.

Elles finissent par s’essuyer et après avoir tenté de se mettre en soixante-neuf sur le carrelage, elles se disent que rien en vaut le confort et retournent se gamahucher dans le salon.

Et là il découvre Olivia en levrette en train de faire sodomiser par le professeur Martinov en criant des insanités :

– Oh ! Tu m’encules bien, vieux pédé ! Aaah ! Continue, éclate-moi la rondelle…

Martinov en rut et en nage ne tarde pas à jouir.

Olivia conserve la position et elle interpelle Gérard :

– Alors mon grand, tu as récupéré ?
– Je crois, oui !
– Alors, à ton tour de venir m’enculer ! et toi Marinov passe devant je vais bien te nettoyer la bite.

L’orgie cessa ensuite faute de combattant et comme tout cela ça creuse, la soirée se termina dans la bonne humeur avec pizza et vin d’Italie.

Krypton

– Caroulet, je vous veux dans mon bureau, toutes affaires cessantes.

Une demi-heure plus tard, il y était.

– Alors on fait quoi, maintenant ? Demanda Krypton, fort énervé.
– Je ne sais pas, chef, les idées, c’est vous, c’est pas moi, moi j’exécute ! Répondit Ferdinand Caroulet.
– On enlève, on fait parler…
– On enlève qui ? Puisqu’ils sont tous partis se planquer.
– Ah, oui ! Alors on va fouiller chez Martinov, on trouvera peut-être quelque chose.
– Ou peut-être pas, mais on peut le faire quand même. Et sinon ?
– La manière forte ! Suggéra Krypton.
– En clair ?
– On entre en force dans le hangar avec un camion, on récupère le joujou et on disparait.
– C’est risqué, non ?
– Plutôt oui ! Il faut faire ça en opération de commando et aller le plus vite possible.
– Mais comment ?
– J’en sais rien ! Propose-moi un espèce de plan d’action, on en reparle bientôt.

« Eh ben, ça ne va pas être de la tarte !  » Grommelle Ferdinand en quittant les lieux.

Brigitte

Pour faire sérieux, Brigitte s’est procuré la déclaration de revenu électronique du sieur Dominique Lorazzi, « chroniqueur de revue d’art » de son état.

– Brigitte Silverberg, inspecteur du fisc. Je serais brève et j’espère que nous allons trouver un accord ! Commence doctement la jolie détective.
– Je ne comprends pas…
– Vous touchez combien à chaque fois que vous faites la promotion d’un artiste bidon ?
– Je ne pense pas que le fait de qualifier de bidon ou pas un artiste entre dans vos compétences.
– Ça ne répond pas à la question !
– Je n’ai que faire de vos allégations.
– Allons, allons, vous êtes l’un des personnages clés d’une énorme manigance, qui consiste à promouvoir des barbouilleurs et spéculer sur la valeur de leur production. Or tout cela est en train de s’écrouler suite à une accusation de plagiat.
– Pardon ?
– Donc de deux choses l’une, ou bien vous reconnaissez vos responsabilités dans cette sombre affaire et dans ce cas vous vous en tirerez avec un simple rappel d’impôt, ou bien vous continuez à nier et l’affaire se terminera au pénal.
– Laissez-moi 24 heures…
– Certainement pas, je ne vais pas vous laisser vous concerter avec vos complices. Par ailleurs vous n’êtes pas très malin, un innocent n’aurait jamais sollicité un délai.
– C’est mon avocat que je veux contacter, essayez donc de m’en empêcher !

Brigitte n’avait pas pensé à ça ! Elle laisse Lorazzi téléphoner, prête à détaler si ça se passe mal. Mais pour l’instant tout va bien, l’avocat n’est pas joignable et Lorazzi se contente de laisser un message demandant qu’on le rappelle.

– Bon alors, on fait comment ? Demande Brigitte.
– Je vais vous expliquer, mais vous allez tomber du placard.
– Je me relèverai.
– Je ne touche aucune enveloppe, mais de temps en temps on me permet de conserver un tableau…
– Dont les détails de la vente sont camouflés, c’est ça ?
– Allez donc prouver qu’ils ont été vendus ?

La discussion semble ne mener nulle part et Brigitte se prépare à prendre congé.

– Remarquez, reprend Lorazzi, on pourrait parler entre gens intelligents au lieu de jouer au chat et à la souris. Dites-moi d’où vient votre tuyau pourri, et de mon côté je vous raconterais peut-être des choses.
– C’est une dénonciation anonyme…
– Ben voyons !
– O.K. je laisse tomber, je n’ai aucune preuve, il n’y aura aucune suite à mon intervention…
– Madame est trop généreuse.
– C’est ça moquez-vous ! Au fait, juste une question pour satisfaire ma curiosité : vous les dénichez comment vos artistes ?
– Au feeling !
– Mais concrètement ?
– Parfois, un peintre en mal de reconnaissance fait le tour des galeries, et parfois le galériste pense que ça pourrait m’intéresser.
– Je vois…

Et cette fois Brigitte repartit pour de bon, bredouille, mais pas complètement, le galériste en question qui était peut-être toujours le même devait lui aussi toucher sa commission ou conserver l’un des tableaux.

« Alors, le rechercher ? Mais ça va me mener à quoi ? Pourtant je subodore un gros truc derrière tout ça… et si je m’infiltrais dans leur réseau par l’intermédiaire d’un peintre ? Reste à trouver un peintre… Il me faudrait quelqu’un de confiance… »

Brigitte avait bonne mémoire et se souvient que Béatrice lui avait parlé d’une espèce d’aventurier qui avait fait de l’espionnage et de la politique et qui à ses heures taquinait le pinceau…

– Ah, Béatrice, j’étais inquiète, je n’arrivais pas à te joindre…
– Normal, j’étais un peu occupée ces temps-ci… Ah tu sais, le mec que tu nous as envoyé, celui qui ne pouvait plus entrer dans son hangar qui n’est plus à lui…
– Oui…
– Eh bien c’est un vrai sac de nœuds, j’ai rarement eu aussi peur de ma vie…
– Mais je n’y suis pour rien ma grande !
– Je sais bien, je disais ça comme ça.
– Je me suis de mon côté un peu intéressée aux à-côtés de cette affaire, il faudra qu’on en parle.
– Quand tu veux !
– J’ai d’ailleurs un service à te demander.
– Si je peux…
– Tu m’as confié un jour que tu avais un ami peintre et qu’il t’avait fait ton portrait…
– Ah, oui, De Freville (voir Martinov 10 – Les pivoines maléfiques)
– Eventuellement, est-ce que je pourrais le rencontrer ?
– Tu veux poser pour lui ?
– Non, c’est plus compliqué que ça, j’aimerais qu’il m’aide à infiltrer une organisation de spéculateurs d’art moderne.
– Hum, avec lui ça risque d’être compliqué. Sinon, j’ai aussi un ami peintre, mais je n’ai jamais posé pour lui. (voir Martinov 18 -L’héritage de Tante Madeleine)
– Et tu crois que je pourrais lui demander ça ?
– Franchement, je n’en sais rien, mais bon, je peux toujours organiser une rencontre.
– Tu me donneras une date, on peut faire ça chez moi. Répond Brigitte.

Béatrice rejoint Gérard qui comatait dans un fauteuil. Elle lui explique en deux mots.

– Attends, c’est qui cette bonne femme ?
– Elle tient une agence de détectives privés !
– Ben tu lui dira que ça ne m’intéresse pas !
– C’est comme tu veux ! Mais quelques précisions quand même, c’est une femme qui m’a rendu service plusieurs fois sans rien me demander en retour, du moins rien de payant…
– Oui, j’ai compris, ça me gêne un peu de refuser vis-à-vis de toi, mais tu vois je voudrais souffler un peu avant de partir en Afrique.
– Tu ne voudrais pas juste la rencontrer, c’est une très belle femme, et très coquine en plus.
– Si c’est une coquine, je peux toujours aller l’écouter, mais ça s’arrêtera là.
– Qu’est-ce que j’entends ? Demande Florentine qui passait pas là. Tu as rendez-vous avec une coquine ?
– Une affaire bizarre, tu veux venir avec moi ?
– Je ne vais pas gêner ?
– Mais non ?

A suivre…

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Samedi 25 juin 2022 6 25 /06 /Juin /2022 08:35

Martinov 24 – L’énigme du hangar – 9 - La statuette africaine par Maud-Anne Amaro
pisse stamp

 

Une bonne demi-heure plus tard, le type en planque envoyait un autre message.

« Nouvelle voiture, deux femmes descendent, on dirait bien que l’une des deux ressemble à la photo de l’assistante du professeur… »
« Apelle-moi ! » répond le mystérieux correspondant.

– L’autre bonne femme, celle de tout à l’heure, elle est sortie ?
– Non !
– Hum, ça sent la réunion de crise, il faut qu’on sache qui sont ces bonnes femmes…

Au domicile du professeur Martinov

– Bonjour tout le monde ! Je me présente je suis Olivia Chidaine. Je suis responsable de l’enlèvement de Béatrice, mais disons qu’il s’agissait d’une fâcheuse méprise. Je vous raconterais les détails quand nous serons au complet.
– J’ai du mal à suivre ! Fit remarquer Martinov
– Normal ! Vous saurez tout quand monsieur Gérard nous aura rejoint.
– Vous connaissez Gérard ? S’étonne Florentine.
– Pas du tout !
– Je vais faire du café ! Propose alors Béatrice afin de désamorcer les interrogations. Qui en veut ?

Gérard Petit-Couture arrive dans la quartier de Voisins, là où habite le professeur Martinov, Il repère sur sa droite une voiture en stationnement avec un mec à la place du chauffeur en train de téléphoner.

– Merde, à tous les coups c’est le gars qui a relayé Brachet mais comment en être sûr ?

Gérard se gare dans une rue adjacente, descend et se dirige vers la voiture suspecte, il toque à la vitre.

– C’est pour la livraison ? Demande-t-il.

Le chauffeur fait un signe de dénégation sans baisser sa vitre.

« N’importe qui aurait baissé sa vitre, sauf si la personne n’est pas claire ! En attendant ça peut être grave, ce mec a vu tout le monde entrer chez Martinov, il ne faudrait pas qu’il tente quelque chose… si ce sont des trafiquants d’armes, ces gens-là ne sont pas des enfants de chœur.

– Allo, patron, voilà un type qui vient sonner à la porte de Martinov. Il est venu me demander si j’étais là pour une livraison, je n’ai pas répondu !
– Une livraison ? Une livraison de quoi ? Bon, c’est bien ce que je disais c’est une réunion au sommet. Envoie-nous la photo des plaques des bagnoles, elles doivent être fausses, mais on ne sait jamais. Continue la surveillance, on va voir ce qu’on peut faire.

Ferdinand Caroulet téléphone à Krypton alias Renaud Piérac alias Pierre Renan.

– Je suis en réunion ? C’est si important que ça ?
– Ça a l’air, oui !

Krypton n’est absolument pas en réunion, il est seul dans son bureau en train de feuilleter une revue d’automobiles, mais il n’aime pas qu’on le dérange pour un oui, pour un non…

– Alors j’écoute ! Grogne Krypton
– Il y a en ce moment une réunion chez Martinov, trois inconnus dont deux femmes, de plus son assistante est réapparue.
– Hein ? Elle est réapparue comment ?
– Avec l’une des deux bonnes femmes !
– Bon on va employer les grands moyens, il faut carrément kidnapper l’un des participants, la cible privilégiée doit être l’assistante.
– On fait ça comment ?
– Vous n’allez pas me dire que vous ne savez pas faire !
– Disons qu’on ne fait pas ça tous les jours !
– Il y a combien de bagnoles de disponibles pour faire le coup ?
– Si on a une heure devant nous et qu’on laisse tomber la surveillance du hangar, ça peut faire quatre bagnoles.
– Avec la tienne, ça fera cinq.
– Attendez, je ne suis pas un pro de ces trucs-là, moi !
– Non toi, t’es un chef, et dans cette opération il faut un vrai chef, sinon, ça va foirer. Donc tu rejoins le terrain immédiatement et tu prends la direction des opérations.

Gérard Petit-Couture retourne à sa voiture et la gare juste devant la porte de la demeure du professeur Martinov. Puis il fait une entrée théâtrale :

– Bonjour tout le monde ! Attention, écoutez-moi : Il est possible que nous soyons tous en danger, alors on va tous sortir en vitesse et monter dans ma bagnole. On va se mettre à l’abri et essayer de démêler tout ça !
– Mais qui êtes-vous, Monsieur ? Proteste Olivia.
– C’est la personne dont je t’ai parlé ! Faisons ce qu’il dit ! Tu peux avoir toute confiance ! Explique Béatrice.
– Allons pressons, manteaux, chaussures, tout le monde dehors. N’oubliez pas vos téléphones.

Et dépité, le type en planque envoie un nouveau message à son boss :

« Ils sont montés tous les cinq dans la voiture de l’inconnu, pour l’instant je les suis. »
« Essaie de savoir où ils vont, soit discret ! » Répond Ferdinand avant de prévenir Krypton

Celui-ci tape un grand coup sur son bureau !

« Mais c’est qui ces mecs ? »

Gérard a tôt fait de remarquer la voiture qui le suit. Il existe des méthodes très simples pour semer un poursuivant motorisé, c’est beaucoup moins spectaculaire que dans les films avec Bruce Willis, mais c’est aussi efficace.

Il suffit en fait d’attendre d’être à un feu rouge en position de premier à démarrer, il faut aussi s’assurer que le poursuivant n’est pas collé juste derrière. Il n’y a plus qu’à griller le feu. Si ce n’est pas possible de suite, on se balade jusqu’à ce que la configuration se produise…

« Filature cassée, désolé, chef ! »
« Gros connard ! »

Après s’être assuré qu’on ne le suivait plus, Gérard Petit-Couture s’engage dans la parking souterrain de son appartement de la rue Victor Hugo. Ils sortent de la voiture et grimpent au deuxième étage.

– Voilà, c’est comme on dit, un modeste appartement de fonction, personne ne m’a demandé de le restituer quand j’ai quitté mes fonctions. Et c’est l’Etat qui paie les charges !
– Et c’était quoi vos fonctions ? Demande Olivia.
– J’ai brièvement été ministre mais on m’a viré, il paraît que j’avais une vie sexuelle dissolue. Mais là n’est pas l’essentiel, j’ai été également pendant quelques mois agent de la DGSE, on ne m’a jamais demandé de rendre ma carte ni mon insigne quand je suis entré au gouvernement.
– Et vous vous appelez, si ce n’est pas trop indiscret ?
– Pour le moment, appelez-moi Gérard, et je vous présente ma femme Florentine. Mais maintenant cela va être à votre tour de parler.
– Certes ! Pour le moment, appelez-moi Olivia !
– C’est un très joli prénom, mais maintenant on va jouer, cartes sur table. Vous kidnappez les gens, vous nous faites surveiller…
– Le kidnapping était une erreur, et puis je ne vous fait pas surveiller.
– Alors racontez-nous tout ça, je vais essayer de ne pas vous interrompre !
– En deux mots : j’ai voulu fonder un groupe qui militerait contre le trafic d’armes, en fait le groupe c’est moi et une copine. J’ai acquis la conviction que je défendais une cause perdue, les intérêts en jeu sont trop colossaux. En revanche expliquer aux gens comment ça se passe, c’est possible, encore faut-il avoir en main des arguments susceptibles de frapper l’opinion.
– Et ça un rapport avec le hangar ? Ne put s’empêcher de demander Gérard.
– Plutôt oui ! Mais vous m’aviez promis de ne pas m’interrompre.

Flash-back, plusieurs mois plutôt.

Le récit d’Olivia.

J’étais ce jour-là à la terrasse des Deux Magots à St Germain des Près quand de ma place je vois passer Damien. Le monde est petit parfois. J’ai connu Damien à l’école des Beaux-Arts. A moitié fou mais charmant, amusant, c’est moi qui l’ai dépucelé !

– Coucou Damien !

Il me reconnaît, il vient vers moi, bisous, bisous.

– Assis-toi, je t’invite ! Un chocolat ?
– Pourquoi pas ?
– Qu’est-ce que tu deviens ?
– Ben ça va pour moi, j’ai gagné un concours pour réaliser des figures de carnaval… du coup je me retrouve avec plein de fric et j’ai décroché plein de contrats. Là je suis sur un truc bizarre…
– Pourquoi, c’est porno ?
– Pas du tout ! Tu sais les statuettes africaines…
– Oui…
– Un type m’en a commandé une de 4 mètres de haut avec bras et jambes articulés, la mâchoire aussi. En plus je dois faire une cavité capable de loger un homme qui actionnera tout ça.
– C’est marrant !
– Pas tant que ça, j’ai fait une première maquette en réduction, ça a plu au gars, du coup on a signé un vrai contrat. Le mec il m’a super bien payé, mais il y avait une contrepartie, je n’avais pas fait attention. Si je laissais l’affaire en plan, je devais rembourser trois fois la mise à mon client. Or je n’ai plus cette somme ! Mon fric j’en ai dépensé pas mal et il ne m’en reste pas assez…
– Mais il est où, le problème ?
– Le problème c’est que maintenant que le machin est monté et articulé, il veut je rajoute des commandes pour tirer des billes de M14. Faut pas déconner, je ne suis pas maquettiste en armes de guerre !
– Ah je vois ! Et il t’a expliqué ce qu’il voulait faire avec ?
– Oui, il veut foutre le bordel en Afrique, en fait la maquette représente Oualada, une déesse de la guerre. Une légende dit qu’elle viendra un jour tuer tous ceux qui ont collaboré avec les blancs…
– Charmant !
– Donc ils vont envoyer le truc à la frontière, faire un massacre, en face ils vont se défendre, ça va être la guerre. Ce sont les trafiquants d’armes qui vont se frotter les mains.

Tilt !

Eh oui, car cette histoire qui ne m’intéressait qu’à moitié me passionne maintenant fortement.

– Il va être prêt quand ton machin ?
– Dans une semaine.
– Et tu travailles dessus à quel endroit ?
– Dans un hangar, dans une zone industrielle…
– Et leur opération en Afrique, elle est programmée…
– On ne m’a pas dit !
– Donne-moi l’adresse exacte de ce hangar, je vais essayer un truc ! Mais j’aimerais que tu me copies les maquettes de ton truc, que tu me donnes des photos, tout ça…
– Ça ne va pas me créer d’ennuis ?
– Mais non ! Je te paie tout ça au prix fort.
– De l’argent j’en ai pas tellement besoin !
– Je croyais que tu n’en avait plus.
– Oui, mais ça va rentrer…
– Alors un gros câlin !
– D’accord !

Ça me plait bien, le mec va me filler ses tuyaux contre une partie de baise ! Et d’ailleurs ce ne sera pas vraiment de la baise, j’ai eu l’occasion de faire du sexe deux fois avec Damien et j’ai pu découvrir ses penchants profondément masochistes. Ça tombe bien parce que mes penchants à moi, ils seraient plutôt un peu sadiques.

On est allé chez lui. Il m’a proposé une bière, je n’aime pas la bière.

– Bois en une si tu veux, mais je peux te proposer la mienne ! Elle sera meilleure !

Il me regarde avec des yeux en boutons de bottines.

– T’as perdu la mémoire, on dirait, je vais te la rafraichir. Tu veux que je sois ta maitresse et toi l’esclave ?
– Oui, mais ne me fait pas trop mal !
– Je ne suis pas une brute ! Donc commence par te mettre à poil, on verra le reste ensuite.

Damien se déshabille et là, surprise, je constate qu’il est intégralement épilé.

– Qu’est-ce que tu as fait de tes poils ?
– Une copine qui m’a suggéré de me raser !
– T’as une copine ?
– Une copine que je paie !
– Elle te fait de la domination !
– Ouais !
– Et c’est bien ?
– Faut pas se plaindre !

Je fais mettre Damien à genoux et me déshabille à mon tour.

– Alors est-ce que la mémoire te revient ?
– A quel propos ?
– Au sujet de la bière !
– Oui, je crois deviner !
– Tu la veux ma bière ?
– Oui bien sûr !
– Alors ouvre ta bouche !

Martino2409Je lui pisse abondement dans le gosier, ce gros cochon avale presque tout et arbore un air bêtement satisfait.

– Elle ne te fais pas ça ta copine ?
– Non, elle m’a expliqué qu’elle n’y arrivait pas !
– Une dominatrice qui refuse de pisser, on aura tout entendu ! Va me chercher des pinces à linges.

Il en rapporte quatre, j’en choisis deux.

– Tu sais ce que je vais faire avec ?
– Ben oui, quand même !

O.K. ! Alors une sur le téton droit, une autre sur le téton gauche.

– Ah, il me faudrait aussi un lacet de chaussure.

Il en prélève un sur ses basquets, je lui ligature les couilles, puis je m’amuse à lui tirer sur les pinces, à les faire tourner, avant de les retirer brutalement.

J’avise une bougie qui traine sur sa cheminée, je l’allume et joue à en faire couler la cire d’abord sur les bras, endroit qui ne prête guerre à conséquence, mais ensuite sur les tétons, puis sur ses testicules toujours bondagés et sa verge.

Damien hurle mais ne me demande pas d’arrêter, je sais d’ailleurs que ses hurlements s’apparentent à de la comédie, la brulure de bougie c’est à peine du premier degré, ça chauffe un peu, mais pas de quoi filer aux urgences !

Il n’y a pas de bonne domination sans flagellation, mais avec quoi opérer ? Sa ceinture, bien sûr !

– A quatre pattes, salope ! Cambre bien ton cul de pédé, je vais te rougir les fesses.
– Pas trop fort !
– Ta gueule, chochotte !

Je lui ai administré vingt coups, mon intention n’étant pas de le démolir ! N’empêche qu’il a maintenant les fesses striées de rouge. C’est très joli !

Je manque un peu d’imagination pour la suite.

– Elle te fait quoi de plus que moi, ta copine ?
– Ah, si tu savais ?
– Ben justement ça m’intéresse !
– Elle me met une ou deux heures en cage…
– Oui évidemment… et c’est tout ?
– Non, parfois elle a un autre soumis.
– Et elle te fais faire des trucs avec lui ?
– Ben oui !
– Et précisément ?
– Ben tu dois bien t’en douter !
– Oui, mais je veux l’entendre te ta bouche.
– Elle m’oblige à sucer.
– Uniquement sucer ?
– Oui !
– Elle est nulle ta copine ! Moi à sa place je me serais débrouillé pour te faire enculer.

Il me fait une drôle de tête, comment je dois prendre ça ?

– Tu te laisserais faire ?
– Dans le cadre d’une domination, oui !
– Et avec un gode ceinture…
– Elle ne m’a jamais proposé ça !
– Elle m’a l’air un peu limitée ta copine !
– Oui, mais elle est tellement belle !
– Tu l’as vue à poil ?
– Elle ne se met jamais à poil !
– Désespérant ! Bon tu voudrais jouir comment ?
– j’ai bien une idée, mais tu ne voudras jamais !
– Dis toujours !
– Si je t’enculais ?

Je ne m’attendais pas du tout à celle-là, un reversement des rôles complètement imprévu, mais j’ai accepté, ce ne fus pas la sodomie du siècle mais ce n’était pas si mal que ça ! Il y avait longtemps que mon cul n’avait pas eu la visite d’une bonne bite !

Damien a tenu parole et m’a communiqué tout ce dont j’avais besoin.

Je me suis pointée au flan à l’adresse indiquée, C’était fermé avec une grosse serrure, mais il y avait les coordonnées du propriétaire sur un panneau, un dénommé Chavinou. Je l’ai appelé et je lui ai proposé de racheter son hangar avec son contenu.

– Vous avez quoi là-dedans ?
– Un stock d’éponges métalliques que j’ai racheté pour une bouchée de pain.. Et puis je le sous-loue à un mec qui fait une maquette pour un carnaval.
– J’achète !
– Et pour la sous-location ?
– Ce n’est pas un problème, donnez-moi les coordonnées de la personne. (il fallait bien donner le change !)

Vu le prix que je lui proposais, il n’a pas hésité un instant. En fait je l’ai fait acheter par l’intermédiaire d’un courtier, une relation d’affaire de mon père. Sur mes instructions le courtier a revendu tout ça aussi sec à une société off-shore au Panama, une société liquidée dans la foulée mais dont les avoirs sont dispersés dans d’autres sociétés du même groupe.

Bref huit jours après, il était impossible de savoir qui était le vrai propriétaire, en fait c’était moi.

J’ai fait poser deux caméras sonores de vidéo surveillance et j’ai fait passer un contrat avec une boite de gardiennage par l’intermédiaire de mon contact au Panama.

J’ai donné instruction de laisser entrer Damien le temps qu’il finalise son bipède. Mais uniquement lui, ce qui fait que quand ses employeurs ont voulu rentrer dans le hangar, ils se sont fait refouler.

Fin du récit d’Olivia.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Samedi 25 juin 2022 6 25 /06 /Juin /2022 08:31

Martinov 24 – L’énigme du hangar – 8 – Magouilles hippiques par Maud-Anne Amaro
Martinov

 

Gérard.

Arrivé devant le « Café des Muriers », une complication attendait Gérard et son otage, ils n’étaient pas situés du bon côté de la rue et un camion de livraison leur bouchait toute vue..

– Pas grave ! Déclara Gérard, on va descendre !
– Mais non, il risque de me reconnaitre… Protesta Arnold en tremblotant.
– Alors reste là, je vais essayer de me débrouiller, mais si je n’y arrive pas, je t’emmène, en attendant je te menotte et je te bâillonne et tu vas m’attendre bien sagement !

Gérard s’approcha du comptoir et commanda un café, puis il sortit son téléphone portable. Tout en faisant semblant de téléphoner, il prit discrètement la photo de trois clients, deux pris au hasard et une du gars s’empiffrant d’un cassoulet derrière un très beau chromo publicitaire ancien ventant les mérites de la marque Suze.

Restait à savoir si Arnold allait jouer réglo ?

– C’est lui ? Demanda Gérard revenu dans la voiture et lui montrant la première photo.
– Humf.

Gérard dégagea le bâillon. (c’est plus pratique pour répondre !)

– Non, ça c’est Jacquot, il n’a rien à voir là-dedans.
– Et lui ?
– Lui c’est Camille, un drôle de mec, je ne le fréquente pas, c’est le genre de mec en qui on ne peut pas avoir confiance.
– Et lui ?
– C’est Monsieur Ferdinand, mon contact !
– O.K. ! Il va rester combien de temps là-dedans ?
– C’est variable mais des fois il reste jusqu’à 5 heures !
– T’as une idée pour le faire sortir plus tôt ?
– Ben non, comme ça, je ne vois pas.
– Eh bien moi, je vais essayer de voir ! Je te remets le bâillon. A tout à l’heure, ma poule !

De retour, Gérard commande un nouveau café et se met à écrire des poèmes en vers de mirliton sur un cahier sorti de sa sacoche en cuir. Pas facile de se concentrer tant l’endroit et bruyant.

Il se demande comment aborder le bonhomme. Il est vêtu et chaussé élégamment sans pour autant respirer le grand luxe.

« Si ce gars-là fait partie d’un plan complexe, l’aborder ouvertement peut se révéler contreproductif. Ce qui est évident c’est que ce type doit avoir d’autres sources de revenus que d’aller superviser des surveillances nocturnes autour d’un hangar ou devant un particulier. Mais comment savoir ? »

Gérard a soudain envie de pisser, ce sont des choses qui arrivent. Il descend, les deux urinoirs du fond sont occupés. Pendant une fraction de seconde il a compris que les deux occupants se masturbaient mutuellement. Plutôt que d’attendre, il préfère aller se soulager dans une cabine. Quand il ressort les deux branleurs sont encore là.

Gérard prend son temps pour se laver les mains, puis se repeigne et lance des sourires dans la direction des deux types qui réalisent qu’ils n’ont rien à craindre, et qui du coup reprennent leur branlette.

Ils ne se cachent pas du tout et Gérard peut apprécier la vue de l’une de ces deux bites, l’autre étant partiellement dissimulée. Il se surprend à bander et avance de quelques pas.

« Si j’osais, ça me rappellera ma jeunesse ! »

L’un des deux types s’accroupit devant l’autre et se met à le sucer.

« Pas gênés, les mecs ! Non, il faut que je remonte je ne suis pas là pour ça… Quoi que je ne sois pas à cinq minutes quand même ! »

Gérard s’approche mieux et vient timidement caresser les couilles de celui qui se fait sucer. Mais le suceur ne veut pas céder sa place.

Un râle, le suceur se retrouve avec la bite plein de foutre et va cracher tout ça dans le lavabo, tandis que l’autre s’enferme dans une cabine sans doute pour s’essuyer.

Rapide et frustrant !

Après avoir pris son café Monsieur Ferdinand passe son temps à dévorer la presse turfiste, il griffonne, il prend des notes, il passe des coups de fils inaudibles

« Un habitué des champs de courses ? » Ce serait avec ça qu’il gagne sa vie ? Non, ça doit être bien plus compliqué que ça ? Les joueurs invétérés gagnent parfois de grosses sommes et en parlent à tout le monde, mais quand ils perdent, ils se gardent bien de le dire. Le turfisme ne saurait être une rente… sauf quand on fait dans la combine…. Oh, mais la voilà peut-être ma piste ? »

Un moment le type range son téléphone portable dans la poche extérieure droite de sa veste, puis prend le chemin des toilettes. Gérard le rejoint, lui pique son téléphone, sort de l’établissement et regagne sa voiture. Par précaution il commence par désactiver toute possibilité de géolocalisation du téléphone subtilisé. Il n’a plus alors qu’à attendre que ce mystérieux personnage sorte à son tour, puis le suivre.

Revenu à sa place, Monsieur Ferdinand fouille dans sa poche pour récupérer son téléphone qui n’y est donc plus. Il fait alors ce qu’on fait tous en pareil cas, il palpe toutes ses poches, il regarde par terre. Puis il a l’idée de redescendre aux toilettes afin de vérifier s’il n’y serait pas tombé.

En remontant, il interpelle le patron.

– Ah non, personne ne m’a rapporté de téléphone ? Vous ne l’auriez pas laissé sur la table.
– Je ne fais jamais ça !
– Je m’en doute bien, mais parfois, un geste d’inattention…
– Bref, on me l’a piqué !
– C’est très rare les vols ici, vous savez…
– Ce n’est pas une catastrophe, je vais en acheter un autre… Mais merde, mes contacts ?
– En principe ils sont dupliqués sur votre ordinateur.
– Ah, oui, c’est vrai !

Ferdinand n’allait tout de même pas lui confier que les contacts enregistrés sur ce téléphone-là, n’étaient dupliqués nulle part !

Furibard, Monsieur Ferdinand sortit de l’établissement.

« Déjà ? Même pas eu le temps d’examiner son téléphone… Pourvu qu’il ne soit pas en moto ! »

Non, il rejoint sa voiture, une belle Mercedes, toute propre et récurée, et entame un long périple dans Paris qui l’emmène jusqu’à Barbès, il se gare et s’en va faire ses petites affaires chez un négociant en téléphones portables probablement pas trop scrupuleux.

Puis retour dans l’autre sens jusqu’à Boulogne Billancourt où il stoppe !

« Merde ! Un immeuble avec parking intérieur ! »

Les choses vont devenir un peu plus compliquées, mais Gérard Petit-Couture à de la ressource.

Il y a un chausseur dans le centre commercial tout proche, il achète une paire de pompes, pas trop chères, demande un emballage cadeau avec un joli nœud rouge ainsi qu’une carte pour qu’il puisse y écrire un petit mot.

Puis, il s’arrange pour toquer chez le gardien de l’immeuble.

– Bonjour Monsieur, j’ai un paquet à livrer pour Monsieur Ducru, mais je ne trouve pas…
– Ducru ? Non ce n’est pas ici.
– Je me demande s’ils n’ont pas encore mélangé les noms, on a un nouveau magasinier, il n’est vraiment pas doué.
– Je ne peux pas vous aider, mon pauvre monsieur.
– Regardez, j’ai la photo du client sur mon téléphone, ça va peut-être vous dire quelque chose ?
– Ben oui, mais il ne s’appelle pas Ducru, il s’appelle Caroulet, 3ème gauche au fond du couloir. Je peux lui remettre le colis si vous voulez.
– Non, non, je vais monter, j’aurais peut-être droit à un petit pourliche !

Gérard monte, découvre la porte sur laquelle il n’y a aucune autre indication que celle de son propriétaire, laisse passer deux minutes, se débarrasse de sa boite à chaussures dans ce qui se nomme pompeusement un local technique mais qui n’est rien d’autre qu’un placard à balais puis s’approche de la porte et s’apprête à sonner.

Mais il est stoppé dans son élan par des bruits venant de l’intérieur.

« Des gosses ! Ce mec-là a une double vie et rentré chez lui, joue les bons père de famille. La confrontation se fera donc autrement. »

Gérard redescend tranquillou. Il a maintenant l’adresse, l’identité et l’un des téléphones du bonhomme !

Il peut à présent après s’être éloigné du lieu examiner plus attentivement le téléphone. Beaucoup de gens là-dedans, dans la liste de ses contacts mais aussi dans son journal d’appels.

Les dernières communications passées au bistrot impliquent un dénommé Decousin, deux appels sortants et un entrant.

Il regarde aussi les messages. Il n’y a aucune continuité et beaucoup ont été effacés, mais il n’est pas nécessaire d’être grand clerc pour comprendre que le Decousin en question est bien placé pour truquer quelques courses hippiques.

« On va y aller au flan ! Je masque mon numéro et allons-y. Partons du principe qu’un malfrat n’a pas une quantité inépuisable d’hommes de main et que si celui-ci n’est pas le bon, il saura peut-être lequel est-ce !  »

– Allo, bonjour monsieur, vous êtes bien Monsieur Decousin.
– Non pas du tout ! Répond l’homme au bout du fil, manifestement peu rassuré de recevoir une communication sur ce téléphone « réservé ».

Petit-Couture réalise alors que Decousin n’est rien d’autre qu’un pseudo. Changement de tactique…

– Il faut qu’on se rencontre d’urgence, il risque d’y avoir un problème, mais ça peut se résoudre, il faut qu’on en parle de vive voix.
– Mais vous êtes qui ?
– Vous le saurez bien assez tôt.
– Et c’est grave ?
– Disons que ça peut le devenir si on ne se rencontre pas !
– Vous me prenez pour une bille, je n’ai pas envie de tomber dans un piège…
– Rencontrons nous dans un endroit où il y a plein de monde ! Proposa Gérard. Je vous laisse choisir.
– Euh, place Saint Michel à 18 heures ? On se reconnait comment ?
– J’aurais le « catalogue des Trois Cuisses » à la main.
– Je peux me faire accompagner ?
– N’y pensez-même pas !

Et dans la foulée Decousin envoie un message sur le téléphone de Ferdinand Caroulet… Et évidemment c’est Gérard qui le réceptionne :

– Téléphonez moi d’urgence, un type m’a appelé en numéro privé en m’appelant par mon pseudo. Il a soi-disant des choses à me dire, j’ai rencard à St Michel à 18 heures, je fais quoi ?

Gérard répondit par un autre message :

– Tu y vas, je crois savoir qui c’est, un gars qui veut me doubler, il ne va pas me doubler longtemps, mais joue le jeu et fait semblant d’accepter ce qu’il te propose, mes gars seront là en couverture, dès qu’il t’aura quitté on va lui faire une tête au carré. Efface ces messages.

Au moment d’envoyer le message, il a un remord, il l’efface, répond simplement « Il faut y aller » et l’envoie.

Et en attendant le rendez-vous, Gérard raccompagne Brachet chez lui. En aparté Florentine lui rapporte le plan de Caroline.

– O.K. accompagne-là où elle veut, puis file chez Martinov et attends-moi.

Et justement voilà que ce dernier l’appelle :

– Allo, Gérard, figure-toi que je viens de recevoir un coup de fil de Béatrice. Apparemment ils l’ont libéré. Elle se pointe à Louveciennes cet après-midi. J’espère qu’il n’y pas une entourloupe… Elle sera avec une bonne femme que je ne connais pas.
– J’ai compris, j’ai demandé à Florentine de nous rejoindre. Moi j’arriverais un peu plus tard, je suis peut-être sur une piste… Dites que vous m’attendez et présentez-moi comme quelqu’un d’important…

La rencontre avec Decousin se déroule sans problème, le type est un petit bonhomme très frêle portant lunettes.

– Soit on va au bistrot en face, soit on s’assoit au bord du bassin ! Propose Gérard.

Et c’est donc sur le rebord humide du bassin que Gérard se lança dans l’une des improvisations dont il avait le secret.

– Tiens, ça c’est ma carte et ça c’est mon insigne !
– J’ignorais avoir attenté à la sécurité du territoire ? Se défend crânement Decousin réalisant un peu tard qu’il est tombé dans un piège.

Du coup il se relève d’un bond.

– T’as le droit de partir, mais à ce moment-là, toutes tes magouilles avec tes chevaux seront rendues publiques, avec toutes conséquences qui vont avec, amendes, prison, chômage… Alors tu te rassois ?
– Pfff ! Alors c’est vous qui avez répondu à mon message ?
– Bravo, je vois que tu es un garçon intelligent ! Maintenant, je veux savoir dans quelles autres activités tu as trempé !
– Je n’ai trempé dans rien du tout, j’ai fait la bêtise d’accepter de faires des piqures à des chevaux soit pour les booster, soit pour les affaiblir, on m’a donné beaucoup d’argent pour faire ça, à l’époque j’avais des dettes, enfin bref, j’ai accepté, et puis ça été un peu l’engrenage.
– Il n’y a pas de contrôle sur les chevaux dopés ?
– Si, mais mes produits sont difficilement décelables !
– T’es magicien ?
– Les produits viennent des soigneurs du Tour de France !
– Ah, je comprends mieux. Pas d’autres magouilles ?
– Qu’est-ce que voulez que je magouille ?
– Mais si toi tu ne magouilles pas, Monsieur Ferdinand, lui il magouille peut-être ?
– Je ne m’occupe pas de ses affaires !
– Tu vas bien être obligé, parce que c’est ça le deal : Ou tu me racontes tout ce que tu sais sur lui ou alors je ne donne pas cher de ton plan de carrière.
– C’est dégueulasse, ces méthodes !
– Je dirais même plus, c’est absolument répugnant ! Alors t’accouches parce que je n’ai pas que ça à faire, moi !
– Il trafique un peu de tout, mais il ne s’est jamais vraiment confié à moi, moi mon truc c’est les chevaux….
– Il trafique quoi ?
– Des armes, je crois !
– Et comment tu peux le savoir ?
– Par hasard ! Une fois il est resté plusieurs jours avec des Libanais, ils sont venus me voir à Longchamp, ils voulaient des conseils pour acheter un cheval gagnant… Et puis vous savez ce que c’est, dans les conversations on lâche des mots il était question de Kalachnikov, et d’autres bricoles, moi je n’y connais pas grand-chose.
– Tu as l’impression que Ferdinand est son propre patron ou qu’il y a quelqu’un au-dessus ? Attention prends ton temps pour répondre, c’est une question fondamentale.
– Je ne suis sûr de rien mais pendant la visite des Libanais il y avait un mec qui se faisait appeler Monsieur Renan.
– Description ?
– Myope, nez écrasé; la cinquantaine, assez sympa je dois dire.
– Bon on va regarder. Si le renseignement est bon, tu vas pouvoir continuer à maltraiter des pauvres canassons qui n’ont rien demandés, sinon on te retrouvera dans un benne à ordures, c’est la grande mode en ce moment.
– C’est ça, faites-moi peur !

L’homme crânait mais son visage trahissait l’angoisse.

– Autre chose à ajouter, parce que t’en auras peut-être plus l’occasion.
– Non, je vous ai dit tout ce que je savais.
– Même des petits détails qui sont peut-être sans importance pour toi, mais qui pourraient me servir. Cherche bien !
– Bof, non. ! Mais quand les Libanais sont venus, Ferdinand m’a demandé de réserver une table au nom de Monsieur Renan, ça vous intéresse ?
– Bien sûr que ça m’intéresse ! Tu te rappelles le jour ?
– Je peux retrouver sur mon téléphone…

Il retrouva et lui indiqua le nom du restaurant, « le Vent d’Hiver »…

– Tu y étais ?
– Moi ? Pensez-vous ? Non, il y avait Renan, Ferdinand et les trois Libanais
– Deux choses pour finir. Tu vas me prêter ta carte d’identité, je vais la prendre en photo. Au cas où je devrais te rencontrer de nouveau.
– Voilà !
– L’adresse est bonne ?
– Oui, oui !
– On va aller vérifier !
– Si ça vous amuse ! Mais j’ai aussi mon adresse sur ma dernière feuille de paye…
– Ok ! Il est bien évident qu’on ne s’est jamais rencontré, si tu parles à Ferdinand ou à je ne sais qui, on le saura. Si tu as l’intention de te planquer à la campagne on le saura aussi. On a des antennes partout !
– Oui, monsieur !

Et Decousin disparut de la Place St Michel, ravi de s’en être tiré à si bon compte.

« Je fais un saut au Vent d’Hiver et ensuite je file chez Martinov ! » Décida Gérard

– Gérard Petit-Couture, sécurité du territoire, je voudrais consulter vos copies de factures carte bleue du 18 mars.

Le patron sort une enveloppe d’archives, farfouille, hésite entre plusieurs factures.

– C’était une table de 5…
– Il faut croiser avec les additions…
– Et bien croisez, mon vieux, croisez…
– C’est l’une de ces deux-là…
– Il y avait ce mec-là ! Précise Gérard en exhibant la photo de Ferdinand prise sur son téléphone
– Ah, c’est Monsieur Ferdinand, mais je ne sais pas si c’est lui qui a payé.
– Bon, faites-moi la photocopie de ces deux factures et je vais me débrouiller…

Il regagne sa voiture, prend en photo les deux factures et les envoient à l’un de ses anciens collègues. La réponse ne tarda pas.

– La première est une carte professionnelle d’un dénommé Pierre Renan, l’entreprise s’appelle Robert SA. L’autre…
– Non c’est la bonne…
– Si je te demande la liste de toutes les sociétés Robert SA, je suppose que tu vas en trouver une tonne.
– Sauf si tu connais la branche !
– Essaie l’armement !
– Ok, c’est une filiale de Radson et Fidji une boite qui fait de l’export d’armes pour les académies de police à l’étranger…
– Et Radson et Fidji c’est aussi une filiale ?
– Oui du groupe Salvadori.

Le patron du Vent d’Hiver téléphone à Renan :

– C’est pour vous avertir qu’un type se prétendant agent de la DGSE vient de réclamer la copie d’une facture carte bleue…
– De quoi, de quoi ?
– Je vais vous donner des précisions…
– Bizarre ! Vous avez quoi comme renseignements sur ce type ?
– Rien ! Je n’ai pas mémorisé se carte. Sinon on sa tronche sur la vidéo-surveillance mais je ne sais pas si ça nous avance.
– Il cherchait quoi, exactement ?
– Il n’a pas dit.
– Qui a bien pu leur dire qu’on était chez vous ce jour-là ? C’est pas Ferdinand Caroulet, ce n’est pas non plus les Libanais… Qui a fait la réservation ?
– Le véto de Longchamp comme d’habitude.
– O.K. je vais voir avec lui ! Merci de m’avoir informé.
– Mais ce fut un plaisir, monsieur Renan.

Et le dénommé Renan aussitôt après avoir raccroché s’empressa de changer de téléphone et de joindre Monsieur Ferdinand,

Son téléphone sonna donc… dans la poche de Gérard Petit-Couture.

– Oui ? Grogna ce dernier en jouant les enroués.
– Il semblerait que votre vétérinaire soit trop bavard, il a orienté un barbouze vers le « Vent d’Hiver ». Je ne sais pas ce qu’il cherche mais j’aimerais bien le savoir. Je vous laisse gérer tout ça, vous me tiendrez au courant.
– Yes !

« Pas bavard, le Ferdinand, mais je suppose qu’il ne peut pas me parler ! Il me rappellera ! » Se dit Renan.

– Bon, je fais quoi ? Se demanda Gérard Petit-Couture, maintenant que Béatrice est libérée, ce n’est peut-être plus la peine que je m’agite. On va parler de tout ça entre nous, mais s’il s’avère que tout danger est écarté, on va laisser tomber l’affaire.

Louveciennes

Martinov commençait à s’angoisser, fou d’inquiétude il téléphona à Béatrice.

– Un accident sur l’autoroute, ça bouchonne, ne t’inquiètes pas on arrive…

Ce qui fait que ce fut Florentine qui arriva la première.

A ce stade du récit, il convient sans doute d’en dire deux mots, Florentine ancienne call-girl s’est un jour prise d’amitié pour un client qu’elle devait piéger, à ce point qu’elle se mit en ménage avec lui.(voir l’épisode n°4). Elle a cessé ses activités mais est restée très libertine. Elle approche aujourd’hui tout doucement de la cinquantaine mais est restée une femme splendide, brune aux cheveux longs, des yeux magnifiques et un sourire carnassier

Devant le domicile de Martinov un homme compose un message

« Une Fiat 500 conduite par une femme vient de s’arrêter, le matricule est… »

– Mais qu’est-ce qu’il t’arrive, mon petit professeur ! S’écria Florentine en le découvrant.
– J’ai reçu un coup sur la tête, ça a pas mal saigné, mais bon, plus de peur que de mal…
– Et Béa ?
– Elle arrive !
– Eh bien tu es rigolo, comme ça, tu ressembles à la momie de Ramsès II. Qu’est-ce que je pourrais faire pour te requinquer ? Un petit massage, peut-être.
– Je ne sais pas trop !
– Voyons voir, on peut peut-être enlever ces bandelettes, ça n’a plus l’air de saigner.

Florentine les remplaça, nettoya la plaie et la protégea avec un petit pansement adhésif.

– Et voilà ! Qu’est qu’on dit à la gentille Florentine ?
– Merci, tu es un amour !
– Bisou ?
– Bien sûr !

Ils ne s’embrassèrent que du bout des lèvres mais cela rendit tout chose notre vert professeur.

– Dis donc, petit cochon ! Tu n’es pas obligé de bander quand on t’embrasse.
– Mais je ne bandes pas !
– Menteur ! Répondit Florentine en lui mettant la main au paquet.
– Ben, évidemment, si tu me tripotes, ça va me faire bander.
– J’aime bien faire bander les hommes !

Et sans demander une quelconque permission, l’ancienne call-girl, extrait la bite du professeur de sa braguette.

– Whah ! Ça bande joliment tout ça ! Je crois bien que je vais la sucer !
– Fais comme chez toi, mais j’aurais bien aimé voir tes seins !
– Mais bien sûr, cher ami, je manque à tous mes devoirs.

Et en deux temps et trois mouvements, Florentine se débarrasse de son haut.

– Tu les aimes, mes gros nichons ? Hein ?
– Je les adore !

Le professeur a déjà eu plusieurs fois l’occasion de fréquenter charnellement la belle Florentine (voir les épisodes 4,18,21), il ne lui demande donc pas la permission d’embrasser ses seins, non il se jette dessus. Les suce, les lèche, les embrasse, en aspire les bouts.

– On se calme, on se calme ! Intervient Flo afin de calmer les ardeurs du professeur.

Elle lui ouvre sa chemise.

– Tu fais quoi, là !
– Je me venge !

Et la voilà qui attrape les tétons du professeur et les tortille sans grand ménagement.

– Aïe !
– Je te fais mal, mon biquet ?
– Oui, mais ça fait rien !

Martinov2408
Alors elle continue de plus belle, ce qui a pour effet de faire bander l’homme comme un bout de bois. Sans lâcher les tétons elle se baisse pour mettre en bouche cette bite arrogante. Le professeur ne sait plus où donner de la tête.

– Allez, met toi à poil, j’ai envie que tu m’encules comme une salope.

Florentine après s’être mise nue, elle aussi, monte sur un fauteuil, le cul cambré vers l’extérieur dans une position magnifiquement obscène.

Martinov cherche une capote, l’enfile, mais ne pénètre pas la belle mature de suite. Non, un cul comme celui-ci, il lui faut le lécher, c’est donc ce qu’il fait avec une telle fougue que sa langue ne tarde pas à devenir douloureuse. Mais l’endroit étant du coup parfaitement lubrifié, il la sodomise à la hussarde, et la pilonne tant et si bien que la mature gémit braille et transpire avant de crier sa jouissance de façon fort peu discrète.

Le professeur décule après avoir déchargé à son tour, il se débarrasse de sa capote dévoilant sa bite gluante de sperme que la belle s’empresse de nettoyer de sa belle bouche gourmande.

– Hum c’était super ! Elle est trop bonne ta bite !
– Ce fut un plaisir, ma chère.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Samedi 25 juin 2022 6 25 /06 /Juin /2022 08:29

Martinov 24 – L’énigme du hangar – 7 – Béatrice aux mains de deux lesbiennes par Maud-Anne Amaro
StampBea

 

Léger Flash-back

Béatrice

Ça se bouscule dans la tête de notre pauvre chimiste qui a du mal à comprendre ce qui lui arrive.

Elle réalise néanmoins deux choses, la première c’est qu’elle a du sang partout, elle se palpe, ne décèle rien qui semble gravissime sinon que son cuir chevelu est poisseux. La seconde c’est qu’elle est enfermée dans le coffre arrière d’une bagnole, ce qui n’a vraiment rien de rassurant.

« J’ai déjà connue des situations difficiles, mais là, ça peut très mal se terminer, la bagnole peut finir dans un étang, débouler dans un ravin, exploser… On peut aussi se débarrasser de moi sans endommager la voiture, les lieux propices à la disparition des corps ne manquent pas en France. »

Elle commence par faire comme tout le monde, elle tambourine, avant de réaliser que cela ne sert à rien du tout, c’est même contreproductif, si on veut se débarrasser d’elle sans endommager la voiture, il faut mieux jouer zombie que résistante !

Combien de temps s’est-il déroulé depuis son enlèvement ? Elle n’a plus son sac, ni son téléphone portable, ni sa montre bracelet qui lui a été retirée.

Un quart d’heure ? Une heure ? Quatre heures ? Allez savoir ?

Et voilà que la voiture s’arrête, moment de panique ! Le coffre s’ouvre !

– Tourne-toi et ne regarde pas l’extérieur ! Lui balance Pemberton.

Elle s’exécute le temps que Chapuis lui bande les yeux.

– Et maintenant avance !
– Avec les yeux bandés, c’est super pratique !
– Donne-moi le bras !
– Quel honneur !
– Conasse !

On lui fait monter un petit escalier, traverser un couloir, entrer dans une pièce.

– Madame Chidaine, c’est nous ! Gueule Pemberton.
– Elle n’est pas là, elle ne revient que demain ! Répond Amélie la jolie blackette.
– On a une prisonnière, on en fait quoi ?
– C’était prévu, ça ?
– Pas vraiment, si vous pouviez téléphonez à Madame Chidaine !
– Non, je ne peux pas la joindre.
– Alors on fait quoi ?
– J’en sais rien mais il vaudrait mieux que vous soyez-là demain à 10 heures, Madame Chidaine vous demandera probablement des explications.

Amélie découvre la blessure de Béatrice.

– Eh bien, vous l’avez soigné, vous ! Enfermez-la dans la cave du fond, celle qui est vide ! Foutez-lui un peu de Bétadine sur le crâne et une bande Velpeau, faudrait pas non plus qu’elle nous fasse une infection. enlevez-lui ses liens, mais posez un cadenas de sécurité sur la porte.
– Non mais…
– Ta gueule !

– Et c’est ainsi que Béatrice se retrouva dans une cave humide et froide.

– J’ai soif et j’ai envie de pisser ! Protesta-t-elle.

Les deux malfrats ne daignèrent pas répondre et la laissèrent dans cette sombre cave.

« Bizarre cette cave, d’ordinaire ce genre d’endroit est par nature encombré d’un tas d’objets ». Se dit-elle. « L’emménagement dans cette maison est peut-être récent ? »

En fait il y a juste une vieille table de cuisine dont l’un des pieds branlant semble irréparable du moins sur place, et quelques cartons vides. Rien pour s’assoir, rien pour faire ses besoins.

La cave est faiblement éclairée par un soupirail baraudé situé à deux mètres du sol et donc théoriquement inaccessible.

La porte ne semblait pas d’une solidité à toute épreuves, constituée de planches verticales espacées maintenues par une autre en oblique.

« En théorie je pourrais la défoncer avec l’un des pieds de la table, mais ça va faire un bruit d’enfer… et puis après je fais quoi ? Mais qui sont ces cinglés ? Et que me veulent-ils ? »

Elle s’assoit dans un coin, incapable de mettre de l’ordre dans ses pensées.

Au bout d’une heure si tant est qu’on puisse avoir une notion du temps valide en de telles circonstances, la porte s’ouvre laissant entrer Amélie

– Voilà ! Je vous ai apporté un gros sandwich, une bouteille de flotte et deux couvertures pour la nuit…
– Parce que je vais passer la nuit ici ?
– Je le crains !
– On ne peut pas s’arranger ?
– Non !
– Et je pisse où ?
– Je vais vous apporter une cuvette !
– C’est trop gentil !

Retour au samedi

Béatrice parvint contre toute attente à trouver le sommeil. Vers 10 heures, Amélie vint la chercher

– Passez devant, je vais vous bander les yeux et vous guider et ne tentez rien d’inconsidéré, je suis armée.

« Bon, ils vont me torturer ? Qu’est-ce que ce je vais pouvoir leur raconter qu’ils ne sachent pas déjà ? »

On la conduit jusqu’au salon où sont déjà présents les deux malfrats. La dénommée Chidaine ne tarde pas à se pointer.

– Mais c’est quoi ce cirque, c’est qui cette pétasse. ? Demande-t-elle en découvrant Béatrice.
– On a eu quelques complications…
– Bon, allez me chercher une cagoule et que ça saute !

Et une fois la dame encagoulée, elle retire le bandeau de Béatrice

– Attachez là sur la chaise et racontez-moi ce qui s’est passé !
– Le dénommé Martinov s’est foutu de notre gueule, alors on l’a un peu bousculé, et puis comme on s’est aperçu qu’on en tirerait rien, Chapuis a eu l’idée d’embarquer sa collaboratrice.
– C’est pas moi qui a eu cette idée, c’est toi ! Proteste l’intéressé.
– Que ce soit l’un ou l’autre, c’est une idée de merde ! Réplique Madame Chidaine.
– On a cru bien faire, Madame !
– On en fait quoi, maintenant ?

Les deux abrutis se regardent, incapables de répondre.

– Bon à nous ! Dit-elle en s’adressant à Béatrice, qu’est-ce qui vous intéressait dans ce hangar ?
– Nous avons été le visiter dans le cadre d’une enquête commandité par un client. Nous exerçons notre métier comme nous l’entendons et n’avons enfreint aucune loi. Alors je vous propose un deal : vous allez gentiment me relâcher et moi je ne dirais rien à la police.

Une réflexion qui fait mourir de rire la petite assistance.

– Sauf que votre copain Martinov a déjà dû le faire ! Vous pourriez nous donner des précisions sur ce fameux client ?
– Non ! Répondit Béatrice qui était toutefois consciente du fait que si on commençait à la violenter, elle serait obligée de lâcher le morceau.
– Pas grave ! Je vois qui ça peut être. Autrement dit la personne vous a payé pour effectuer une violation de propriété privée.
– Il est possible que nous ayons été abusés par ses arguments.
– Que vous a-t-il demandé exactement ?

Béatrice ne répond pas

– Et après votre visite vous lui avez dit quoi, à votre client ?

Encore une fois Béatrice garde le silence.

– Et le mec qui était avec vous, vous ne me direz pas qui c’est, bien sûr ?
– Je suis astreinte au secret professionnel.
– Le gars s’est présenté à la porte du hangar comme un agent secret.
– Pourquoi vous me demandez puisque vous savez ?
– Je peux vous laisser aux mains de ces messieurs et cinq minutes plus tard vous aurez perdu votre arrogance et j’aurais la réponse à toutes mes questions.
– J’en suis totalement consciente.
– Je résume, un client vous demande d’aller fouiner dans un hangar, non seulement vous acceptez, mais vous vous faites accompagner par un faux flic…
– Pardon ?
– J’ai dit un « faux flic » ! Parce que résumons-nous : pour pouvoir pénétrer dans le hangar, vous avez téléphoné à un agent secret et vous lui avez dit « Bonjour, monsieur l’agent secret, pouvez-vous nous accompagner, on a un client qui voudrait visiter un hangar ? » Et lui il vous a répondu « Je mets mon blouson et j’arrive ! » Tu te fouterais pas un peu de nos gueules dès fois ?
– Croyez ce que vous voulez ! Répond Béatrice désormais blanche comme une craie. Nous sommes dans notre droit.
– Tu ne comprends décidément rien ! Si fournir certains renseignements à un connard, n’a strictement aucune importance aux yeux de la lo, accepter d’aller fouiner dans un hangar privé en compagnie d’un faux agent secret, tout ça pour gagner de l’argent facile, c’est illégal, ça s’appelle violation de propriété, faux et usage de faux, et c’est puni par la loi. Alors je te conseille de t’écraser.
– Et qu’attendez-vous de moi ?
– Que tu répondes à nos questions !.
– Et si je n’ai pas envie de répondre, qu’allez-vous faire de moi ?
– Pour l’instant pas grand-chose ! Mais on va y réfléchir…
– Je vous signale qu’enlèvement, coups et blessures, c’est autrement plus grave qu’une violation de propriété…
– Ça dépend ma chère ! Ça dépend des circonstances, quant aux réponses que tu ne veux pas me donner, je te garantis que je les aurais dans une heure. Reconduisez-moi moi cette pétasse dans la cave !

Pemberton se tourne vers Madame Chidaine.

– Si je peux me permettre, vous nous la laissiez cinq minutes et elle crachait tout ce qu’elle savait.
– J’ai d’autres méthodes… et sans menaces de plainte au bout. Je vous libère messieurs, si j’ai besoin de vous je vous ferais signe.

« Pourquoi ce délai d’une heure ? » Se demande Béatrice. « Pour que je sois en plein stress ? Dans une heure je vais être obligée de lui répondre, le souci c’est de savoir ce qu’ils ont l’intention de faire de moi après. Faut que je trouve le moyen de sortir d’ici, je vais devoir prendre des risques, mais je ne peux pas faire autrement… »

Elle eut alors idée de se servir de la table cassée en l’inclinant sous le petit soupirail.

« Je vais essayer de ne pas me casser la gueule ! »

Elle s’accrocha au barreau du soupirail, mais le mouvement de son pied fit chuter la table.

« Bon, je fais quoi maintenant, si par chance, le ciment autour du soupirail était friable… »

Mais il ne l’était pas, ou alors il aurait fallu taper avec un outil, peut-être avec le pied cassé de la table.

« Ça devient bien compliquée cette affaire, il faut que je trouve autre chose. »

Et la porte s’ouvrit.

– Vous faites quoi ? Vous vous prenez pour un ouistiti ? Se gaussa Amélie.
– Aidez-moi à descendre !
– Non, sautez, ce n’est pas si haut que ça !

Béa avait pensé naïvement que les deux femmes se retrouvant en corps à corps, elle pouvait avoir une petite chance de s’en sortir, c’était foutu !

– Olivia veut vous causer, venez !
– C’est qui Olivia ?
– Madame Chidaine, allez en route !
– Vous me bandez pas les yeux cette fois !
– Non, mais je suis ceinture noire de karaté !

La table de la salle à manger était déjà occupée par Madame Chidaine dont elle reconnut la voix, elle n’était pas masquée et arborait une joli visage ovale de vraie brune.

– Asseyez-vous, Amélie a fait cuire des raviolis chinois, vous en voulez ?
– Pas faim, mais je veux bien un peu d’eau !
– Je vais vous servir, je suis Olivia Chidaine mais vous vous doutez bien qu’il s’agit d’un pseudo ! Et vous ?
– Béatrice Clerc-Fontaine, ingénieur chimiste, et je n’ai toujours pas compris ce que je foutais ici ?
– Sans blague ? Est-ce la fonction d’une ingénieur chimiste d’aller fournir des renseignements sur le propriétaire et le contenu d’un hangar ?
– Et qu’est-ce qui vous autorise à juger mes actes ?
– Ce n’était qu’une question ?
– Eh bien, elle restera sans réponse .
– Alors autre question : Est-ce que je pourrais savoir comment vous vous situez politiquement ?
– De quoi ? Certainement pas !

« C’est quoi cette question ? Ça ne présume rien de bon, un groupuscule d’extrême-droite ou d’extrême-gauche, des fanatiques… Brrr ! »

– Pardon ? Je n’ai pas bien entendu.
– Ce genre de choses ne vous regarde pas !
– Bon on va faire autrement ! Vous avez lu « L’oreille Cassée » ?
– Connais pas !
– Vous avez bien tort, c’est une aventure de Tintin écrite dans les années 1930. Ça raconte comment des marchands d’armes provoquent des incidents de frontières entre deux pays afin de créer un climat de tension. Du coup les trafiquants d’armes vendent leurs saloperies aux deux parties et s’en foutent plein les poches. Intéressant, non ?
– Puisque vous le dites ? Se gaussa Béatrice.
– Depuis cette période la situation n’a pas évolué, il y a toujours des fabricants d’armes, des trafiquants d’armes et des mercenaires formés à créer des incidents aux frontières afin de pouvoir écouler leur matériel !
– Et je peux savoir pourquoi vous me parlez de ça ?
– J’aimerais déjà savoir si vous approuvez ce genre de pratiques ? Vous allez me dire non, bien entendu, mais admettons que des circonstances vous en rendent plus ou moins complices… hein ?
– Je ne comprends pas !

Olivia esquissa un sourire énigmatique.

– Vous allez comprendre ! Du moins j’aimerais bien que vous compreniez ! Vous êtes certaine que vous ne voulez pas manger un bout, il ne faut jamais rester avec le ventre vide ? Du fromage, une poire ?
– Tout à l’heure peut-être !
– Le client qui est venu vous voir, on ne voit pas trop qui c’est, vous ne voulez toujours pas me le décrire ?
– Je ne suis pas prête à répondre à ce genre de question.
– Vous êtes chiante ! Ce ne serait pas Krypton par hasard ?
– Connais pas !
– Habillé en rupin, nez écrasé, grosses lunettes à la Scorsese

Béatrice pique son fard.

– Ben voilà ! Bon je vous explique, Krypton est en fait un courtier travaillant pour la société Radson et Fidji, son truc c’est de trouver et de provoquer des sources de conflits entre nations, les livraisons d’armes ne sont qu’une suite logique de ces agissements, mais ce n’est pas lui qui s’occupe de ça. Vous suivez ?
– Non !
– Ça ne vous dérange pas de traiter avec un trafiquant d’armes ?
– Ce n’était pas marqué sur sa figure ?
– Vous ne vous renseignez pas sur vos clients ?
– Ne soyez pas naïve ! Ceux qui ont quelque chose à cacher savent très bien le faire. Répliqua la jeune chimiste.
– Vous l’auriez su, vous auriez fait quoi ?
– Vous commencez à m’emmerder ! Répondit Béatrice. Arrêtez de tourner autour du pot et dites-moi franchement ce que vous attendez de moi !
– Que tu répondes à mes questions ! Parce qu’on a assez perdu de temps. Tu réponds maintenant ou je demande à Amélie de te foutre trois baffes.

Béatrice se sentait coincée. En continuant de refuser de répondre elle savait qu’elle serait violentée et obligée de dire ce qu’elle savait. Alors elle lâche le morceau.

– Le client voulait savoir deux choses, le nom du propriétaire et l’origine d’un bruit dans le hangar.
– Un bruit ?
– Quand on est entré on n’a pas entendu de bruit et pour ce qui est du propriétaire on n’a pas su dire, on sait juste qu’il se trouve à Panama. Bon, vous me libérez maintenant ?
– Non, on a encore quelques points à éclaircir.
– Je vous ai dit tout ce que vous vouliez savoir !
– Je ne penses pas, non ! Au fait le monde dans lequel nous vivons, il te plait ?
– C’est quoi cette question ?
– Tu n’as jamais rêvé à un monde meilleur avec moins de pauvreté, moins d’inégalité ?
– Pourquoi ? Vous voulez m’enrôler dans une organisation gauchiste ?
– Pas du tout ! J’ai juste posé une question.
– Je ne crois pas aux mondes meilleurs, l’être humain n’est pas naturellement bon, ceux qui ont déclaré vouloir faire le bonheur des autres n’ont réussi qu’à provoquer des bains de sang : Robespierre, Lénine, Mao, Pol-Pot… Ça vous va comme réponse ?
– Si tu avais l’occasion d’éviter une guerre meurtrière provoquée par des trafiquants d’armes, tu le ferais ?
– Je ne suis qu’une petite chimiste… Je n’ai pas pour vocation de changer le monde et je ne vois toujours pas…
– Je vais t’expliquer…

Olivia s’interrompit et demanda à Amélie d’apporter deux cafés.

– Tu ne vas quand même pas refuser de le boire avec moi ?
– Je vous trouve amusante, vous envoyez deux connards dans notre laboratoire, vous amochez mon associé, vous me kidnappez, vous m’enfermez une nuit entière dans une cave dégueulasse et maintenant vous voudriez que je vous fasse des risettes ?
– Ecoute-moi donc cinq minutes et tu comprendras mieux.
– Ça va faire une demi-heure que vous tournez autour du pot…
– Tu veux du lait dans ton café ?
– Non !
– Alors un préalable ! Tu ne sauras jamais qui je suis réellement et j’ai mes raisons pour ça ! Sache simplement que je suis l’héritière potentielle d’une très grosse fortune et que j’ai donc beaucoup de moyens. Ça c’est une chose, mais ce n’est pas le plus important. Quand j’étais gosse, je devais avoir 8 ans, j’ai été le témoin oculaire d’un massacre de frontière. Et quand je dis massacre, c’était un vrai massacre, tout le monde y est passé…
– Pas vous ?
– J’étais en hélicoptère… Le lendemain le Bungala déclarait la guerre au Kimala, bilan officiel, 600.000 victimes, j’aurais été plus vieille, je me serais amusée à calculer la hausse du chiffre d’affaires des marchands d’armes. J’ai vécu toute mon adolescence avec ce traumatisme, puis une fois étudiante et rentrée en France j’ai cherché à sympathiser avec des gens qui partageraient ma révolte. Je passe, c’est assez compliqué, mais je suis allée de désillusions en désillusions. Ah, des gens qui voulaient changer le monde, ce n’est pas ça qui manquait ! Mais la lutte contre le trafic d’armes ne faisait partie que de leur projet global, ce n’était jamais une priorité. Bref j’ai un peu milité dans des organisations utopistes avant de laisser tomber tout ça. Je me suis fait simplement la réflexion que les trafiquants d’armes on ne les supprimera jamais, en revanche montrer à la population ce que font ces gens-là, c’est possible, et c’est ça que je veux faire. Est-ce que c’est plus clair maintenant ?
– Pas du tout, quel est le rapport avec un hangar rempli d’éponges métalliques racheté par une société offshore ?
– J’y viens ! Dans le hangar, tu n’as pas remarqué une caisse beaucoup plus grande que les autres ?
– Si !
– Et bien je vais te montrer ce qu’il y a à l’intérieur. Amélie, le classeur bleu, s’il te plait .

Amélie apporte le document demandé, Olivia déplie une large feuille. Il s’agit d’une statuette africaine traditionnelle, complètement nue à l’exception d’un pagne, le visage disproportionné, les lèvres serrées, les paupières baissées, les traits agressifs et coiffée d’une sorte de bonnet insolite.

– Comme ça, sur le papier, ça ne ressemble pas à grand-chose, mais en fait ça fait 4 mètres de haut, c’est creux et complètement articulé, un homme peut se cacher à l’intérieur faire bouger ses bras, ses jambes et sa mâchoire, le faire rugir et surtout lui faire balancer de billes de M14 ! C’est ça qu’il y a dans la grande caisse !
– Ah ? Et pourquoi venir nous emmerder et me kidnapper. ?
– On voulait savoir ce que vous aviez découvert et ce que vous aviez dit à votre client. Tu ne me l’a pas encore dit, mais ce n’est qu’une question de minutes. Et puis on voulait vous empêcher de fouiner davantage, alors on a décidé de vous faire un peu peur… Et comme le vigile avait relevé l’adresse du professeur…
– Vous avez des amis très sympathiques…
– Non ce sont des cons, mais parfois j’ai des choses un peu délicates à effectuer, alors je fais appel à des gens un peu limites… La sous-traitance ce n’est pas toujours facile.
– C’est le moins que l’on puisse dire !
– Donc je vais te proposer un deal…
– Il serait peut-être temps.
– Je prends un risque énorme, Rien ne m’assure que vous n’êtes pas, toi et ton Martinov, complices de Krypton. Ce type est blindé de fric et rien ne me dit qu’il ne vous a pas soudoyé jusqu’au trognon…
– Mais…
– Laisse-moi finir ! Si c’est une histoire de fric, j’en ai autant que lui, vous ne serez pas perdants.
– Et admettons qu’on laisse tout tomber, comme si cette histoire n’avait jamais existé ?
– Et tu crois peut-être qu’il va vous lâcher comme ça ? Il faut qu’il puisse entrer dans le hangar et il croit que vous êtes les seuls à pouvoir l’aider.
– Et alors ?
– Si vous l’aidez c’est la guerre entre deux pays africains, si vous refusez de l’aider, je me donnerais les moyens d’expliquer les méthodes des fabricants d’armes. Le choix est clair.
– C’est ça le deal ? Qu’on refuse d’aider ce mec ? Si ce n’est que ça, je vous dis « oui » tout de suite.
– Sans garantie ?
– Ben oui, sans garantie.
– Maintenant tu vas me parler du troisième bonhomme.
– Non !
– Tu remarqueras que mes « gros bras » ne sont plus là, je n’aime pas qu’ils soient là quand je négocie, mais cela-dit Amélie adore distribuer des baffes ! Alors on fait comment ?
– Vous n’oseriez pas !
– Amélie, tu peux oser s’il te plait !

Béatrice espérait que les deux femmes bluffaient, mais elle reçut bel et bien deux grandes tartes qui lui rougirent les joues.

– Je m’en veux de recourir à de telles extrémités, mais je n’ai pas que ça à faire.
– Je continue ? Demande Amélie.
– Mais non, maintenant Mademoiselle va être très gentille.
– Bon, je vais vous dire ce que vous soulez savoir, parce que je ne suis pas si courageuse que ça, mais si je m’en sors je laisserais pas ces gifles impunies…
– C’est de bonne guerre, mais ça ne répond pas à la question.
– Sachez, commence Béatrice que cette personne a des relations et des appuis un peu partout et qu’avec lui vous ne serez jamais gagnante.
– Ensuite ?
– Il s’appelle Philibert, Inventa-t-elle, c’est un pseudo, c’est un ancien agent de la DGSE, il a été notre client et comme nous l’avons sorti d’une mauvaise passe, il est devenu un ami.
– Un ami comment ?
– Il nous aide quand les missions sont un peu compliquées, et puis avec sa carte d’agent secret, il peut se permettre des choses.
– C’est une vraie carte alors ?
– Oui, personne ne lui a demandé de la rendre.

Olivia réfléchit quelques instants.

– Que ce soit vrai ou pas je suppose que c’est une sorte d’aventurier ?
– Si on veut !
– Il accepterait d’accomplir une mission pour moi ?
– Ça m’étonnerait !
– Et pourquoi donc ?
– Je ne le vois pas traiter avec des gens qui m’ont malmené.
– T’en es pas morte !
– C’est le principe !
– Alors je te prie d’accepter mes excuses.
– Pfff !
– Mais dis-moi, tes proches doivent s’inquiéter, ton petit ami a peut-être essayé de t’appeler…
– Je n’ai pas de petit ami !
– T’en a jamais eu ?
– Qu’est que ça peut vous foutre ?
– Oh, j’ai touché un sujet sensible ! Tu veux que je t’étonne ?
– C’est ça, étonne-moi !
– Tu avais une façon de regarder mon visage tout à l’heure, je me demandais si tu n’étais pas à moitié goudou ?
– On ne s’éloignerait pas du sujet, là ?
– Pas forcément ! On pourrait faire la paix toute les deux. Je ne suis pas méchante. Viens m’embrasser.
– Je rêve !
– Alors c’est non ?
– Ben sûr que c’est non !
– Laisse-moi juste faire un truc.

Olivia se lève et s’avance vers Béatrice.

– Ça va durer quelques secondes, je ne vais pas te violer, ne m’oblige pas à demander à Amélie de te tenir les bras.

Et le bouche d’Olivia se colla contre celle de la jeune chimiste.

– Vous êtes vraiment frappée, vous !
– Crois-tu ?

Olivia reste à quelques centimètres de sa prisonnière et lui porte ses mains sur sa poitrine.. Elle s’enhardit et cherche les tétons, les trouve et les pince sans brutalité.

Un léger trouble gagne Béatrice envahie par l’odeur du parfum subtil de sa tortionnaire.

– Tu veux faire quoi ? Se rebiffe-t-elle. Me violer ? Fais-le si ça t’amuse, mais je te préviens je serais passive comme un bout de bois. Alors qu’est-ce que t’attends ?
– J’attends la musique ! Répondit Olivia.

A ces mots Amélie s’en alla mettre un morceau de musique plus ou moins latino au rythme sauvage.

– Approche toi, Amélie, nous allons offrir un spectacle gratuit à la petite dame… Non, non inutile de regarder vers la sortie, il y a trois portes à franchir et elles sont toutes fermées à clé.

Et voici qu’Olivia et Amélie se mettent à danser frénétiquement. Tout en se trémoussant la brune enlève son haut, l’antillaise l’imite, puis offre son dos à sa complice afin qu’elle lui retire son soutien-gorge.

Béa essaie d’évacuer le trouble qui commence à la gagner. Mais comment faire quand une magnifique paire de seins couleurs de café au lait et terminé par des aréoles très sombres vous nargue de cette manière ?

Et comme si ça ne suffisait pas, c’est au tour d’Olivia de se dépoitrailler et d’exhiber une jolie poitrine au tétons rosés.

Les deux femmes s’embrassent, se caressent, s’agacent les tétons qui durcissent .

Olivia revient vers Béatrice.

– Mets-toi à l’aise !
– Non !
– On va t’aider un petit peu !
– Foutez-moi la paix !

Mais sa protestation manque cruellement de conviction, à ce point que quand les deux aventurières lui enlèvent son haut et lui mettent les seins à l’air, elle ne rouspète que par principe :

– C’est ça, rincez-vous l’œil, pauvres tarées.

Les mains d’Olivia et d’Amélie viennent sur les seins de la chimiste.

– Laissez mes nichons tranquilles !
– On ne leur fait pas de mal !

Olivia s’assoit sur les genoux de sa prisonnière en position de lap-dance, son sein gauche s’approche de la bouche de Béatrice jusqu’à ce que le téton soit en contact avec ses lèvres.

Béa entrouvre la bouche, permettant au téton de s’avancer de quelques millimètres, elle craque et lèche quelques instants ce fruit offert avant de de reculer.

– Qu’est-ce que tu me fais faire ? C’est du viol !
– Tout de suite les grands mots ! Tiens, goute à l’autre.

Béatrice le fait mais déclare tout de suite après :

– Vous noterez que je ne suis pas consentante, vous usez de procédés qui s’assimilent à de l’agression sexuelle.
– D’accord on va noter ! Mais maintenant tu vas retirer ton pantalon, on va t’agresser la chatte.
– Certainement pas !

N’empêche qu’elle se laisse retirer son pantalon et sa culotte.

C’est Amélie qui plonge la première entre ses cuisses, langue en avant.

– Mais c’est quelle mouille cette morue ! Fait-elle remarquer à Olivia.
– C’est bien la peine de nous faire tout un cinéma !
– C’est une réaction purement mécanique ! Tente d’expliquer Béa.

Après cet aparté Amélie reprend son cuni, tandis qu’Olivia tente de l’embrasser. Béa refuse le baiser et déplace son visage sur le côté. Qu’à cela ne tienne, elle patiente en s’occupant à nouveau de ses nichons

– Arrête, arrête, tu n’as pas le droit ! Supplie Béa qui sent le plaisir monter sous les coups de langue qu’Amélie inflige à son clitoris.

Vous pensez bien qu’Amélie n’arrête rien du tout ! Béatrice jouit en gueulant et en projetant un geyser de mouille.

Olivia en profite pour lui proposer de nouveau ses lèvres, et cette fois Béa non seulement ne les refuse pas, mais le baiser se transforme en patin baveux !

– Sorcières ! Vous êtes des sorcières ! Des putains de sorcières !
– J’aimerais bien être une sorcière ! Répond Olivia, ce doit être génial de se balader dans les airs le cul collé sur un balai.

Olivia et Amélie n’ont toujours pas retiré leurs pantalons, elles le font maintenant de conserve.

– Elle te plait ma chatte ? Demande la brune à Béatrice.
– Une chatte c’est une chatte !
– Et si je m’approche un peu et que je te la mette sous le nez.
– Ben ça va sentir la chatte !
– Et tu aimes ?
– Je vais te dire un truc : je ne sais plus trop où j’en suis !
– Alors viens on sera mieux là-bas ! Lui répond-elle en lui prenant la main.

« Là-bas », c’est un magnifique canapé en cuir, qu’Amelie prend soin de recouvrir de grandes serviettes éponges.

Béa se laisse faire.

– Mais vous êtes insatiables ! Dit-elle simplement.
– Non, mais on voudrait bien prendre notre pied, nous aussi.
– Je peux avoir à boire ?
– Bien sûr ? Eau gazeuse, jus d’orange ?
– Jus d’orange !
– Sinon on peut te proposer un liquide un peu doré ! Ça te parles ?
– Ben oui, je ne suis pas née de la dernière pluie, il m’arrive de sortir…
– Et tu aimes ?

La question embarrasse Béatrice qui n’a pas l’intention de dévoiler ses pratiques sexuelles à ces deux inconnues. Alors elle biaise :

– Ça peut être amusant, mais ça n’apaise pas la soif !
– Je vois ! Amélie, apporte-lui un jus d’orange et un autre pour moi par la même occasion.

Olivia laisse Béa boire son verre avant de reprendre :

– On a été un peu vache avec toi, parce qu’on avait mal évalué la situation, et là on avait envie de se détendre… on t’a juste un peu forcé la main, mais soyons honnêtes, on t’aurais demandé comme ça si tu étais d’accord pour une série de câlins, tu n’aurais jamais accepté.
– Un peu limite, vos méthodes quand même !
– On ne t’as pas violé, à ce que je sache !
– Non, bien sûr !
– Alors viens me lécher la moule !
– Ben voyons !
– Tu ne veux pas !
– Je n’ai pas dit que je ne voulais pas !

Alors Olivia s’affale de tout son long sur le canapé, sa tête posée sur les douces cuisses d’Amélie, elle écarte les jambes et s’offre à la langue de Béatrice.

Celle-ci n’en revient pas de se retrouver en cette position, mais foin de réflexions métaphysiques, en ce moment elle est excitée et a envie d’avoir du plaisir, et pour elle, brouter une jolie chatte bien juteuse en est toujours un.

Elle se délecte de la mouille d’Olivia, laquelle tout en se faisant lécher, se fait pincer ses bouts de seins par la belle Amélie.

Martinov2407Béatrice s’apprêtait à lui porter l’estocade, mais la belle brune aime varier les plaisirs et lui demande de venir un peu humecter son trou de balle.

Voilà qui n’est pas une corvée pour Béatrice qui adore lécher derrière.

– Nettoie bien mon trou de cul, j’ai dû oublier de m’essuyer tout à l’heure.

Une provocation ? Bien sûr ! Mais elle aurait tendance à avoir chez Béa l’effet inverse car elle répond :

– Hum, c’est encore meilleur !
– T’es vraiment une sacré cochonne, toi !
– Fallait pas venir me chercher.
– Fais-moi jouir, maintenant !

Béatrice change de nouveau d’orifice, pointe sa langue sur le clitoris tendu et fait hurler sa partenaire. Celle-ci vient alors embrasser Amélie.

« Ben et moi ? » S’étonne la jeune chimiste presque jalouse de ne pas être concernée par cet élan d’affection !

Amélie et Olivia se gamahuchent en soixante-neuf laissant pour le moment Béatrice en plan. Elle jette un coup d’œil sur la porte, elle pourrait profiter du fait que ces dames soient fort occupées pour prendre la poudre d’escampette, mais elle n’y pense même pas.

La vue des fesses rebondies d’Amélie, gigotant sous les assauts de d’Olivia l’attire inexorablement, elle y met la main, caresse, embrasse. Mais elle est interrompue par le vacarme de leur jouissance.

– Tu la voudrais ma pluie dorée ? Lui propose Olivia au bout de quelques instants.
– Volontiers !
– Alors ouvre ta petite bouche, je vais te gâter.

L’instant d’après un joli filet d’urine coulait dans le gosier de Béatrice.

– Hum ! Délicieux !
– Tu vois que je ne suis pas si méchante que ça !
– T’es pas méchante, t’es givrée ! Mais bon, ça va, je ne t’en veux plus.
– Alors tout va bien, on est copines maintenant ! Je t’ai expliqué que j’ai du fric à ne plus savoir qu’en faire. Ce serait intéressant si ton agent secret pouvait accepter ce que je vais lui demander…
– Et concrètement ?
– Concrètement je te propose que nous nous concertions avec ce monsieur. On peut le rencontrer ?
– Ça peut éventuellement se faire. Mais il faudrait déjà que tu me libères.
– Mais tu es libre, ma chérie, mes gardes du corps sont partis et la grille n’est pas fermée.
– Alors je vais y aller !
– Tss, tss et pour cette rencontre, on fait comment ? On va chez lui ?
– Certainement pas ! Mais je peux organiser une rencontre chez le professeur Martinov. D’ailleurs il doit se faire un sang d’encre, le pauvre ! Bon tu me libères ou pas ?
– Mais bien sûr ma chère, ton café est froid, Amélie va-t’en faire un autre. Je vais te chercher ton téléphone… Quant au professeur, appelle-le, rassure-le et dis-lui que nous serons là dans l’après-midi… Je vais te raccompagner.

Comme si c’était évident…

Béa se précipite sur son téléphone, il est déchargé, Olivia lui tend le sien.

– Allo, mon petit professeur ! Comment tu vas ?
– Ah ! Quel plaisir d’entendre ta voix ! Mais c’est à toi qu’il faut demander ça ? On te retient prisonnière ?
– En fait non ! Il semblerait que ces gens-là se soient trompés sur notre compte… On devrait me libérer et je pense être de retour cet après-midi. On va m’accompagner. Mais toi, comment tu te sens ?
– La pharmacienne m’a fait un pensement, j’ai l’air d’une momie, mais ça va… Sinon j’ai eu des nouvelles de Gérard, mais je t’en parlerais tout à l’heure.
– Gérard a des problèmes ?
– Non, non c’est pas ça, mais il a trouvé la piste du gars qui nous surveillait.
– Le gars qui nous surveillait ?
– Oui, je t’expliquerais tout à l’heure…De toute façon il va nous rejoindre tout à l’heure.

Béatrice raccroche sans comprendre.

– Tu me faisais surveiller en plus ? S’indigne-t-elle auprès d’Olivia.
– Mais pas du tout… Je crois qu’on va avoir du démêlage à faire, je te rends ton sac, ta montre, il ne te manque rien ?
– Si, mon bracelet !
– C’est un des deux connards qui a du te le piquer ! Je vais te dédommager… Euh, je suppose que Gérard, c’est l’agent secret ?
– Ben oui, les agents secrets s’appellent tous Gérard.
– Donc, si j’ai bien compris, je devrais pouvoir le rencontrer dès cet après-midi ?
– On verra bien !
– Allez, en route !.

Petite appréhension malgré tout, mais Béatrice se rassure quand elle constate qu’elles ne sont qu’elles deux dans la voiture et qu’elles prennent bien la direction de Paris.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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