Stoffer 3 – La bâtisse rouge – 17 – Mission spéciale pour Gundula par Nicolas
Solovionni
Laburo descendit d’un vaisseau une semaine plus tard. Il est immédiatement repéré par Dilos qui le suit, il m’en informe et prévient Gundula de se tenir prête.
L’homme tente de contacter le docteur Levkovich et devant le manque de réaction du spacephone, il lui envoie un message sibyllin.
Il patiente une bonne heure dans un bistrot en piaffant d’impatience.
« Je fais quoi ? Il lui serait arrivé quelque chose ? Je vais essayer de savoir si le vaisseau qui l’a transporté est rentré. »
Il quitte le rade et va pour retourner au cosmodrome. L’éventualité de cette situation ayant été prévue, Dilos rattrape le bonhomme.
– Monsieur Laburo ?
– Mais comment…
– Le docteur Levkovich est souffrant, il a eu votre message, il vous attend dans sa clinique, soyez prudent.
– Mais…
– Soyez très prudent ! Répète Dilos avant de s’éloigner et de se cacher, prêt à reprendre la filature.
Laburo est dubitatif.
« Un piège ? Mais je ne vois pas comment ? A priori, personne ne connait mes liens avec Levkovich. Il a dû se passer quelque chose, prudence, prudence… »
Alors, il y va. Son désintégrateur à portée de main.
– Allo Gundula, il sera là dans cinq minutes, tiens-toi prête.
Gundula qui s’était rendue introuvable pour ne pas risquer d’être dérangée se tient maintenant près de la porte d’entrée de la clinique.
– On nous envoie un type malade, probablement empoisonné, je vais immédiatement le prendre en charge ! Explique-t-elle à sa collègue de l’accueil.
– Je ne suis pas au courant…
– Ben maintenant tu l’es !
Et voici Laburo…
– Euh, bonjour…
– Je suis au courant venez avec moi ! Lui dit Gundula.
Au détour du couloir, Gundula le pique avec une seringue de propofol pour l’envoyer dans les vapes, une seconde injection lui envoie de l’acetylamino-testiculophosphate, un poison lent qui nécessite un antidote si on ne veut pas que sujet clapote.
– Quelqu’un pourrait venir m’aider ? Crie-t-elle après lui avoir subtilisé les papiers de l’homme et les remplacer par une fausse carte au nom de Lexro.
– Qu’est ce qui se passe ?
– J’en sais rien, il est entré et il s’est écroulé.
– On va le mettre au lit ! Ensuite on lui fera passer un scanner et on fera des analyses…
On diagnostiqua évidement un empoisonnement, le traitement durerait plusieurs jours, et Gundula se débrouilla pour que ce soit elle qui s’en occupe.
Le soir toute la petite bande se réunissait chez moi. Gundula toute fière, nous raconta tout ça :
– Bravo ! T’as été formidable ! La complimentais-je
– J’espère que ça ne va pas me retomber sur le dos !
– Non, il reste juste une chose à faire, demain je passerais à la clinique.
J’ai demandé à voir Monsieur Lexro, on m’a répondu que ce patient paraissait très abattu et qu’il ne fallait pas que je reste longtemps. Une fois dans sa chambre, et après avoir pris soin de refermer la porte, Gundula l’a hypnotisé en ma présence.
– C’est quoi ton rôle dans l’organisation des amis des précurseurs.
– On dit « Les témoins des précurseurs »
– C’est ce que je voulais dire.
– Je suis un initié de classe B et je supervise les informations provenant de la zone V5A.
La zone en question est un petit secteur du bras galactique exploré par les terriens, il comprend Vargala et quelques autres planètes gravitant autour d’étoiles plus ou moins chaudes.
– Et tu supervises de quelle façon ?
– Je m’assure que chaque planète possède un superviseur de classe C et j’ai la charge de m’informer de leurs investigations.
– Que contenait le message que vous a envoyé Levkovich ?
– Les coordonnées de la planète où il désirait se rendre suite à une présomption de vestiges précurseurs et les conditions de la découverte de ces vestiges.
– C’est tout ?
– Le matricule du vaisseau de transport, la date du départ.
– Vos supérieurs ont-ils été informés de tout ça ?
– Non !
– Et pourquoi ?
– On ne dérange pas les initiées de la classe A avec des rumeurs, on attend d’avoir une vue complète des choses pour leur transmettre des informations.
– Levkovich a-t-il informé d’autres personnes de ses intentions ?
– Il n’en avait pas le droit.
– Que comptez-vous faire à présent ?
– Retrouver Levkovich.
– Et si vous ne retrouvez pas ?
– Je me rendrais sur la planète dont il faisait état.
– O.K., maintenant faites un gros dodo, vous ne m’avez jamais rencontré, bien évidemment…
En sortant de sa chambre, nous sommes tombés sur le Docteur Zolier.
– Il va mieux ? Demande-t-il
– Il ne va pas pire ! Répond Gundula.
– Vous le connaissez ce type ? Me demande le toubib. Impossible de lui remplir sa fiche, sa carte est fausse et il reste muet comme une carpe.
– Oui bien sûr je vais vous donner tous les renseignements nécessaires. Dis-je en donnant un coup de coude à Gundula.
– Venez dans mon bureau, non pas vous Gundula, je vous laisse à votre travail.
– Oh, mais ce n’est pas possible j’ai encore une poussière dans l’œil.
– Vous le faites exprès, vous, faites voir.
Quelques instants plus tard le docteur Zolier remplissait une fiche d’admission en bonne et due forme au nom de Théophraste Lexro, artiste peintre.
Le soir Gundula me retrouvait.
– On fait quoi maintenant ? Me demande-t-elle.
– Si on le lâche dans la nature et s’il n’est pas trop con, il va se rendre compte que mon vaisseau a atterri, donc il va chercher à me rencontrer.
– Et alors ?
– Et alors : j’aimerais mieux pas…
– Il le fera peut-être pas ? Il peut très bien chercher un vaisseau pour se faire prendre comme passager.
– Et comme il y a toutes les chances que personne ne réponde à son appel d’offre, il va aller démarcher tous les capitaines en stand-by… et tomber sur notre vaisseau.
– Aïe !
– Comme tu dis.
– Il reste quoi comme solution ?
– Si tu diminues de moitié la dose de l’antidote, il en a pour combien de temps ?
– T’es pas en train de me proposer de le tuer, j’espère ? S’inquiète Gundula
– Pas le tuer ! Juste le laisser mourir.
– Ça revient au même ! Je ne peux pas faire ça ?
– Ecoute-moi, si ce mec sort de la clinique, il va nous rechercher, il nous extorquera les renseignements qu’il cherche par n’importe quel moyens : du fric, des tortures, du chantage… et une fois
qu’il sera renseigné, il ne nous laissera pas en vie.
– Tu sais te défendre, non ?
– Moi, oui, mais toi peut-être pas, ni les filles qu’on a embarquées… Et puis admettons que je le tue, la mafia ici ne tolère que les crimes qu’elle commandite, les gens coupables de meurtre sont
éliminés à leur tour.
– Tu me fais froid dans le dos !
– Tu veux que je te réchauffe ?
– Andouille !
– Alors d’accord ?
– Puisqu’on ne peut pas faire autrement ! Mais je ne vais pas en dormir de la nuit.
– Je sais ! Parfois on fait des choses qui ne sont pas toujours très jolies, j’ai bien laissé Kinsky se faire assassiner.
– Oui, bon, j’ai dit que j’étais d’accord… S’énerve-t-elle.
– Et donc combien de temps ?
– Il va durer deux jours, peut-être moins.
Laburo est mort au bout de deux jours, il avait la peau dure; j’ai pris en charge le corps et l’ai fait incinérer.
Gundula a mal vécu cet épisode, elle m’a fait la tronche et s’est éloignée de moi. J’ai demandé des nouvelles, elle m’a répondu assez sèchement qu’elle s’amuse très bien avec Tallulah. Tant mieux pour elles.
Je me sens un peu dans le mou. J’ai proposé à Nerren de passer à la maison, afin de boire un coup… et plus si les circonstances s’y prêtent…
Une heure avant qu’il arrive, je reçois un message de Gundula, qui me demande si elle peut passer en compagnie de Tallulah. Voilà qui contrarie mes plans, mais je n’ai pas envie de me défiler, cela ne simplifierait pas nos rapports.
Je crois comprendre le but de sa visite, il me parait évident qu’elle souhaite se rabibocher. Quant à Tallulah elle est là pour faire tampon et éviter que l’on s’engueule. Classique !
Alors est-ce que je vais dire à Nerren de reporter. Non !
Les deux filles arrivent. Bisous, bisous.
– J’ai été un peu vache avec toi ! Commence Gundula.
– Je ne t’ai pas demandé une chose facile !
– Je t’en ai voulu de m’avoir fait faire ça, mais maintenant avec un peu de recul, je me dis que je ne peux pas te donner tort !
– Alors tout va bien ! Bisous ?
C’est ce qui s’appelle un désamorçage de crise express !
Gundula me fait un bisou qui se transforme vite en patin et en profite pour me toucher la braguette. Ah, bon ? Ça devait faire partie du plan de réconciliation !
– Vous n’êtes plus fâchés, alors ? Demande Tallulah en me tripotant les tétons à travers ma chemise.
Bon comment vais-je pouvoir résister à ces deux nymphomanes ? D’ailleurs ais-je vraiment envie de résister ? Sauf qu’il y a un élément qu’elles ignorent…
– Euh, les filles, vous faites ce que vous voulez, mais je dois quand même vous prévenir que Nerren devrait arriver d’un moment à l’autre.
– Ah ? Vous vouliez faire des choses entre garçons ? Demande Gundula.
– Je lui ai dit de passer pour boire un coup…
– On dit ça, on dit ça… On ne peut pas rester alors ?
– Mais bien sûr que si !
– Si vous vous faites des trucs, on pourra regarder ? Reprend Gundula.
La conversation n’est pas trop facile, ces deux coquines s’évertuant à mettre leur petites mains partout !
– Bon les filles, on va peut-être l’attendre, on fera des bêtises après !
– On ne fait pas des bêtises, on fait des caresses.
On sonne ! Je vérifie dans le vidéophone la tronche du visiteur, n’ayant pas envie d’ouvrir au grand méchant loup ! Mais c’est évidemment Nerren.
– Bonjour tout le monde !
Bisous, bisous une fois de plus, il est un peu surpris de voir les filles, mais que voudriez-vous qu’il fasse, il ne va quand même pas se sauver en courant.
Je sers à boire. Watchibole pour tout le monde ! On trinque, on boit.
– Ma copine aimerait bien vous voir faire du sexe tous les deux ! Déclare Gundula sans autre préambule.
Décidemment elle devient de plus en plus délurée la petite infirmière !
– Qu’est-ce que tu en penses, Ajas ? Me demande Nerren.
– Ben…
– On ne peut pas refuser une telle chose à une si belle femme ! Ajoute-il.
S’il s’y met aussi, je n’ai plus qu’à m’incliner (au sens figuré, du moins pour l’instant)
– Alors dégage-moi ta bite que je te la suce ! Répondis-je.
Il le fait et sort de sa braguette une bite demi-molle que je m’apprête déjà à mettre en bouche.
– Pas comme ça les garçons, pas comme ça ! Intervient Tallulah.
– Ben quoi ?
– Vous croyez que c’est esthétique ? Mettez-vous plutôt à poil ce sera plus sympa.
« Ce que femme veut ne saurait nuire à la queue ! » disait Confuquisus
On se dessape donc. Mais j’interpelle les filles !
– Dites donc vous pourriez vous déshabillez aussi, ça aussi ce sera sympa.
– On ne va pas tarder à le faire ! Répond Gundula. N’est-ce pas Tallulah ?
– Mais bien sûr ma chérie.
On peut donc passer aux travaux pratiques. La bite de Nerren, je la connais par cœur, mais c’est un plaisir toujours renouvelé de sucer cette bonne bite. Ce gros coquin, a pris la précaution de ne pas prendre de douche avant de venir, j’ai horreur des bites qui sentent la savonnette. Là elle a un petit goût musquée, juste ce qu’il faut !
– T’aimes ça la bite, hein gros cochon ! M’apostrophe Tallulah.
Ben oui, j’aime ça, mais je ne vais pas répondre, j’ai la bouche pleine. Et pour l’instant je me régale, je lèche, je pourlèche, je suce. Ma langue voltige et se faufile partout, le gland, la hampe et les bourses.
– Tu suces
trop bien ! Me complimente Nerren.
– Humpf, humpf !
Ben oui, en principe ce qu’on aime faire, on le fait bien !
– Il va t’enculer, maintenant ? Demande Tallulah.
– Bonne idée ! Répondis-je sans ambages
Je me mets en position, Nerren vient me lécher la rondelle, il adore ça et moi aussi. Puis au bout de quelques instants je sens son gland quémander l’entrée de mon trou intime, Une petite poussée et ça entre. Il n’a plus qu’à faire pistonner son chibre tandis que je me pâme déjà de plaisir.
Les deux coquines se déshabillent comme des sauvages en profitant du spectacle… et ça se pelote, ça se caresse, ça se bécote. De vraie furies.
Au bout d’environ dix minutes, je dis environ parce qu’il est toujours difficile d’évaluer le temps en de telles circonstances, Nerren prend son pied et jute son foutre dans mon conduit anal. Il se retire, et la folie sexuelle atteint alors son paroxysme, Gundula vient lui nettoyer la bite, tandis que Tallulah vient lécher le sperme qui s’évacue de mon anus.
Puis les deux femmes s’embrassent comme des goulues en se tripotant partout et finissent par atterrir ensemble sur le canapé où elles entament un soixante-neuf frénétique.
Et moi ? Je n’ai pas joui. Nerren me propose sa main gentiment, mais j’ai préféré temporiser.
Quand les deux femmes eurent terminées leur petites affaires, j’ai fait un petit signe à Gundula, qui comprit le message et c’est dans sa bouche que j’ai libéré ma jouissance.
A suivre
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