Martinov 24 – L’énigme du hangar – 2 – Les filles s’amusent, Krypton galère par Maud-Anne Amaro
Retrouvons la chronologie de notre récit au moment où les deux femmes se sont repassé les images de la télésurveillance du hangar et ont vu Krypton se faire refouler par le vigile.
Amélie revient avec du Champagne qu’elle débouche et verse dans deux coupes. Les deux femmes trinquent et s’embrassent.
– T’as les yeux qui pétillent ! Lui dit Olivia.
– C’est le Champagne !
– Et tes nichons est-ce qu’ils pétillent ,
– Les nichons, ça ne pétille pas.
– Pas si sûr, montre-les-moi !
– Tous les prétextes sont bons ! Commente Amélie en retirant son haut.
– Le soutif aussi !
– Ça vient, ça vient…
Et sans crier gare, Olivia attrape du bout de ses doigts les tétons de la jolie métisse et les tord fermement.
– Tu me fais mal !
– J’espère bien, chiennasse ! Tu es mon esclave et les esclaves, c’est fait pour souffrir.
– Tu n’exagères pas un peu, non ?
– Je n’exagère jamais, enlève-moi le reste, je veux te voir à poil.
Amélie obtempère et effectue une pirouette afin que sa complice puisse admirer ses jolies fesses.
– Je suppose que tu vas me cingler le cul ? Dit-elle.
– Tu verras bien ! Pour l’instant penche-toi et écarte tes fesses.
Olivia mouille ses doigts et en introduit deux à la fois dans l’anus de la métisse.
– Aaah, c’est bon !
– T’es une vraie salope, à chaque fois que tu as quelque chose dans le cul, tu miaules comme une chatte en chaleur.
– Et alors ? Tu ne fais pas pareil, toi ?
– Oui, mais moi j’ai le droit, je suis une maîtresse ! Toi tu n’es qu’une esclave ! Va me chercher le gode ceinture, j’ai envie de t’enculer !
Amélie sort de la pièce.
– Non pas comme ça, tu y vas à quatre pattes, et pendant que tu y es tu me rapportes une cravache et des pinces à nichons.
– C’est tout ?
– Pour le moment ! Dépêche-toi !
Pendant qu’Amélie s’absente, Olivia se déshabille et observe l’image que lui renvoie son miroir-psyché. Elle est amoureuse de son corps et de ses seins généreux dont elle agace les pointes.
– Ah, te voilà, toi ! Tu en mis du temps.
– Je trouvais plus la cravache !
– Bon debout ! La fête va commencer, passe-moi ce truc !
Olivia s’harnache avec le gode ceinture, lance un regard provocateur en direction de sa victime consentante, mais n’a pas l’intention de s’en servir de suite.
Elle se saisit des pinces à seins et les accroche sur les tétons de la métisse qui pousse à chaque fois un cri de douleur.
– Ça fait mal !
– Oui !
– Supporte !
– J’essaie !
– J’aurais dû mettre des poids !
– On aurait fait ça en bas, on avait tout le matériel à notre disposition ! Se gausse la soumise.
– Dis donc pétasse ! Je vais ce que je veux, où je veux !
Et Olivia assortit sa réponse d’une paire de gifles et de quelques crachats.
– Méchante !
– Et encore, tu n’es pas au bout de tes souffrances, j’ai trop envie de t’en faire baver aujourd’hui !
La domina prend les pinces entre ses doigts, les tire, les tourne, les serre. Amélie se tord de douleur et des larmes apparaissent au coin de ses yeux.
– C’est ça chiale, tu pisseras moins !
Toutefois, Olivia prend conscience qu’elle y a peut-être été un peu fort.
– Tu veux qu’on arrête ?
– Bien sûr que non !
Elle retire les pinces, provoquant une nouvelle fois des cris de douleur de la belle soumise. Olivia n’en a cure et serre maintenant les tétons avec ses doigts.
– Aïe !
– Ben oui, c’est de la domination, ce n’est pas des chatouilles !
Olivia avise la badine. Instinctivement Amélie se retourne.
– Je ne t’ai pas dit de te tourner, je te veux face à moi !
Et sans attendre davantage Olivia lui envoie un coup de badine en travers des seins.
– Aïe !
– Je peux te marquer ?
– Oui, marque-moi, je suis ta chienne.
Les coups pleuvent, bientôt le corps de la belle suppliciée s’orne de stries écarlates. Ni son ventre, ni ses cuisses, ni ses seins n’ont été épargnés.
– Tu vas te tourner, maintenant, tu ne crois pas que je vais te laisser avec le cul intact.
Et c’est maintenant au tour du dos et des fesses de subir le supplice de la cravache.
– Tu m’as fait mouiller, espèce de salope ! Penche-toi légèrement et ouvre bien ton cul de pétasse que je t’encule !
– J’aime quand tu me parles comme ça, Olivia !
– Mais c’est qu’elle se fouterait de moi, celle-ci.
La bite en plastique pénètre l’anus de la métisse, Olivia se met à pilonner, chaque coup de boutoir résonne dans son vagin. Elle sait qu’elle est capable de jouir de cette façon…
Et c’est d’ailleurs ce qui arrive ! La domina crie sa jouissance, elle s’arrête un moment, puis reprend jusqu’à ce qu’Amélie orgasme à son tour.
Elle se retire du cul de la soumise !
– Espèce de grande dégueulasse ! Tu as vu dans quel état tu as mis mon gode ?
– Hi ! Hi !
– Et ça te fais rire ! Viens le lécher maintenant, et que ce soit bien fait, je ne veux plus aucune trace de merde.
Ce n’était pas la première fois qu’elles jouaient cette scène, et Amélie s’y prêtait de bonne grâce.
– Et maintenant, couche-toi ! Ça m’a donné envie de pisser tout ça.
Amélie se coucha de tout son long sur le sol carrelé et ouvrit la bouche toute grande. Olivia s’accroupit et fit couler son urine.
Les deux femmes exténuées s’enlacèrent et s’embrassèrent avant d’aller faire une sieste dans le grand lit dans lequel elles avaient l’habitude de dormir toutes les deux.
Piérac
Ce Mattson semblait injoignable au téléphone. Krypton et son accompagnateur décidèrent en conséquence de se rendre sur place où les choses ne se passèrent pas très bien. L’homme n’était pas disponible et il fallut l’attendre une heure dans une antichambre inhospitalière…
– Je n’ai qu’un quart d’heure à vous consacrer, je vous écoute ! Prononça Mattson après avoir enfin fait entrer ses visiteurs.
– Renaud Piérac, premier fondé de pouvoir chez Kallgren-France… Annonce Krypton
– Enchanté, mais ça ne me dit pas l’objet de votre visite.
– J’ai vendu un hangar à un monsieur Chavinou qui vous l’a revendu…
– Et alors ? Le coupe le bonhomme ! Monsieur Chavinou a le droit de vendre ce qu’il veut à qui il veut et comme dans cette transaction vous n’êtes en rien concerné, je ne vois pas bien les
raisons de votre visite.
– Sauf que j’avais demandé à Chavinou de me laisser le droit d’entrée…
– Contractuellement ?
– Non, un accord oral !
– Donc ça n’avait aucune valeur et ça en a encore moins maintenant puisque le contrat que nous avons signé avec Chavinou ne prévoyait rien de tel. Je ne peux rien pour vous, aurevoir
messieurs.
– Je ne vois pourquoi vous êtes si agressif, nous pourrions parler calmement et trouver un accord. Tente Krypton.
– Un accord de quoi ? Nous n’avons pas conservé ce hangar, il n’a été acheté que pour être revendu.
– Vous m’obligeriez en m’indiquant le nom du nouveau propriétaire.
– Je ne vois pas pourquoi je vous fournirais ce genre d’information. Je vous confirme que l’entretien est terminé !
– Attendez…
– Veuillez sortir, messieurs, et sans faire de scandale, sinon je me réserve le droit de faire appel à la sécurité.
Rentré à son bureau, Krypton demanda à l’un de ses collaborateurs de trouver des renseignements sur ce Mattson. La réponse lui parvint rapidement.
– C’est le patron d’une société de courtage agissant pour le compte de « Sylvester and son » une boite domiciliée au Panama. Ils achètent des sociétés pour les revendre. Ça sent le
blanchiment à plein nez, tout cela orchestré par des sociétés off-shore.
– Ils ont un téléphone ?
Bien sûr qu’ils en avaient un, mais que voulez-vous faire quand on vous trimbale d’interlocuteur en interlocuteur, chacun ne faisant aucun effort pour essayer de comprendre ce qu’on lui demande… Donc, l’échange téléphonique tourna court. Krypton n’avait plus de piste et son joujou entreposé dans le hangar ne lui était plus accessible.
Quel joujou ? Se demandera le lecteur qui devra patienter un peu afin de le savoir.
Krypton tenta d’obtenir le concours d’un détective privé. Sa conclusion lui parvint le lendemain.
– C’est un vrai sac de nœuds, on n’y comprend rien, ce n’est pas de notre compétence, je vous facture juste un forfait minimum.
– Je vous paie le voyage au Panama.
– Non, non ! Les sociétés off-shore panaméennes sont gérées par des mafieux, et des mafieux dangereux. Restons-en là !
Le second détective ne voulut même pas prendre l’affaire, le troisième s’en amusa.
– Si vous me payez le voyage aller-retour au Panama et l’hôtel, je veux bien aller y faire un tour, mais je ne vous garantis pas d’obtenir le résultat ! Se gaussa Brigitte Silverberg, car ce
détective-là était une femme. Et une femme que les lecteurs des aventures du professeur Martinov ont déjà eu l’occasion de découvrir.
– Et si je vous prenais au mot ?
– Non je plaisantais, dans ce genre d’affaires, ou bien on trouve tout de suite, ou alors on ne trouve jamais. Et comme vous me dites que mes collègues ont essayé…
L’esprit de Krypton s’égara un moment, envisageant alors quelles méthodes illégales, il pourrait mettre en œuvre afin de pouvoir pénétrer dans ce hangar.
Brigitte détaille son visiteur. costard et chaussures sur mesures… Rolex en évidence.
« Ce mec-là pue le fric, si je pouvais essayer de l’embobiner… »
– Je peux néanmoins vous fournir des renseignements sur tous les intervenants de cette affaire qui résident en France. Reprit Brigitte.
– Ça ne me donnera pas le nom de l’actuel propriétaire du hangar !
– Qui sait ? L’une de ces personnes sera peut-être en contact avec les gens de Panama.
– Ça me paraît hasardeux !
– Prenez le risque, nous nous enorgueillissons d’obtenir de bons résultats.
– Et vous pensez avoir des résultats dans quel délai ?
– Disons que ça entre dans le cadre des affaires de longue durée…
– Le soucis c’est que je suis pressé.
– J’entends bien, alors voilà ce que je vous propose : je vais vous indiquer une adresse, un chercheur un peu fouineur qui a résolu pas mal d’affaires compliquées et qui connait du monde… Je vous
conseille d’enjoliver votre requête, si vous la présentez de façon trop basique, ça ne l’intéressera pas.
– Que va-t-il faire de plus que vous ?
– Notre profession est soumise à un code déontologique, c’est parfois contraignant. La personne que je vous recommande n’a pas ces contraintes.
– D’accord je prends l’adresse !
– Dois-je en parallèle ouvrir un dossier à notre agence comme je vous le proposais ?
– Pourquoi pas, mais je ne veux pas de contrat long, Je vous mandate pour 15 jours, ensuite on verra.
Lundi
Nous revoila donc (enfin) dans les locaux du professeur Martinov à Louveciennes. Et c’est Béatrice qui reçoit le message de Brigitte Silverberg :
« A tout hasard, je vous envoie un mec qui veut faire une enquête au Panama. Si ça ne vous intéresse pas, virez-le ! Bisous ma grande ! »
– Au Panama ! Elle est folle ! Dit-elle à Martinov. On en va pas aller au Panama !
– On peut toujours recevoir le type, ça ne mange pas de pain ! Répond Martinov
Le visiteur du jour est grand, bien propre sur lui, le costume est fait sur mesure et les chaussures se sortent pas de la halle aux affaires. Bref le type est friqué. Son passé d’ancien boxeur lui a laissé le nez écrasé, il est chaussé d’épaisses lunettes à la Scorsese, symptomatiques d’une sévère myopie.
– Renaud Piérac, premier fondé de pouvoir chez Kallgren-France ! Se présente crânement. Krypton.
– J’avoue ne pas avoir bien saisi l’objet de votre requête lors de notre entretien téléphonique ! Lui répond Martinov
– Disons que je me suis retrouvé suite à des circonstances particulières dans un hangar rempli de caisses d’éponges métalliques non fermées et c’est là que j’ai entendu un bruit inquiétant.
– Un bruit comment ?
– Comme un moteur…
– Et ce n’était pas un moteur ?
– Non, j’ai oublié de vous dire, à l’entrée il est indiqué « Entrepôt désaffecté, défense d’entrer », d’ailleurs il y a un vigile avec un chien.
– Et vous êtes entré quand même ?
– Oui la fille lui a donné la pièce…
– La fille ?
– J’aimerais autant que faire se peut, éviter les détails triviaux, mais que voulez-vous, je revenais d’un cocktail bien arrosé et puis la chair est faible, cette fille était magnifique, j’ai eu
une pulsion irrésistible, ce sont des choses qui arrivent…
Le type aurait dû accompagner ces explications d’une mine embarrassée. Là pas du tout, il racontait ça avec une banalité confondante.
– Soyez rassuré, je ne suis pas là pour vous juger… tint à lui préciser le professeur Martinov.
– Donc je l’ai suivi, il y avait des matelas recouverts par ses serviettes de bains propres, nous nous y sommes installés, c’est là que j’ai entendu le bruit.
– Et qu’attendez-vous de moi ?
– De me dire d’où vient ce bruit…
– Mais pourquoi vous adresser à moi ! Ce n’est pas notre domaine de compétence. C’est une affaire qui regarde la police, ou un détective privé…
– J’aimerais éviter que mon nom soit cité ! Les circonstances sont assez gênantes, voyez-vous ! En fait, je soupçonne une grosse affaire, peut-être du terrorisme à un très haut niveau, ou plus
grave encore… Ce travail semble bizarrement ne pas intéresser les détectives privés. Mais c’est l’un deux, une madame Silverberg qui m’a confié vos coordonnées.
Le professeur, dubitatif croise le regard de Béatrice qui lui fait signe qu’effectivement cette affaire n’est pas de leur domaine.
– Nous ne pouvons pas prendre ce dossier. Comment voulez-vous que l’on pénètre dans un espace privé gardé par un maître-chien ? Déclare la jeune chimiste.
– Monsieur est bien rentré, il suffirait d’employer la même procédure ! Fait remarquer Martinov.
Du coup le visiteur devient rouge comme une tomate et se met à bafouiller :
– C’est que… je ne suis pas persuadé que tous les vigiles soient complices des activités de ces dames !
– Ah ! Vous voulez qu’on entre ou pas ?
– Oui, ce serait bien, mais ça ne sera pas forcément évident, auparavant si vous pouviez me renseigner sur le propriétaire des lieux, tenter de glaner des renseignements… Ensuite, pour le reste,
nous verrons.
– Si ça se limite à des renseignements, je veux bien essayer, mais ça aura un prix.
– Votre prix sera le mien, si nous pouvions faire ça hors contrat…
– Je vais voir ce que je peux faire, donnez-moi l’adresse de ce hangar.
– Je n’ai pas d’adresse précise, c’est situé dans la ZI des 4 couronnes, ça s’appelle Chavinou S.A.. Il n’ont pas changé l’enseigne.
– L’enseigne ?
– Oui Monsieur Chavinou n’est plus le propriétaire.
Piérac sortit son portefeuille et en extrait 20 billets de 50 euros.
– Ce sera suffisant ?
– Oui ! Répondit Martinov qui ne s’attendait pas à une pareille somme.
– Vous pourriez m’avoir la réponse pour quand ?
– Après-demain en fin de matinée s’il n’y a pas de complications.
Le type s’en va, Béatrice regarde par la fenêtre afin de relever la plaque minéralogique mais apparemment l’homme a dû se garer dans une rue adjacente.
A suivre
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