Samedi 11 février 2023 6 11 /02 /Fév /2023 13:17

Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 9 – Flagellation tarifée

Lilly

Après avoir pris quelques miles d’avance, Bob s’est arrêté afin de penser la blessure qu’il a reçue au cuir chevelu..

Il reprend la route en direction de Norton City, il n’a nulle intention de se rendre là-bas. Non il contournera la ville pour aller plus à l’Ouest.

Il ne s’inquiète pas quand il voit deux cavaliers sur le point de le croiser.

– Hello ! Dit le premier.
– Hello ! Répond Bob machinalement
– Vous êtes blessé ?
– Je suis tombé de cheval, ça a saigné mais y’a rien de grave.
– Vous n’êtes pas d’ici ?
– Non je viens de Jonastown ! Improvise Bob
– Vous en venez ou vous y aller ?
– J’en viens !
– Vous n’êtes pas sur le bon chemin ! Vous avez dû vous égarer…

L’autre cavalier vient soudain de réaliser ! Un gros de moins de trente ans ! On ne sait jamais.

– Lève les mains et jette ton arme ! On va juste faire une vérification.
– Mais je n’ai pas d’arme !
– Suis-nous !

Bob n’a pas le choix !

A Norton city, on le colle dans le bureau du shérif Lynch. On va chercher le patron du drugstore qui le reconnait.

– Bin quoi, j’ai bien le droit d’acheter à bouffer où je veux ?
– Bien sûr, mais c’est quand même bizarre, tu ne sais pas si tu viens ou si tu vas à Jonastown et en même temps tu viens faire tes provisions à Norton city pour quatre personnes pendant huit jours. Tu ne te foutrais pas un peu de notre gueule ?
– Hé ! Oh ! Vous m’accusez de quoi au juste ?
– De rien pour le moment, mais tu vas nous conduire chez tes petits copains que tu ravitaillais.

Une décision qui rassure un petit peu Bob, qui pensait un moment qu’on l’accuserait directement du cambriolage chez McGregor. Il essaie d’anticiper la situation. Peter et William vont le voir arriver avec deux ou trois patrouilleurs… Voilà qui ne pourra finir qu’en fusillade. A lui de savoir saisir sa chance à ce moment-là.

Arrivé à proximité de la baraque, les patrouilleurs s’étonnent :

– Ils n’ont pas de chevaux, tes copains ?
– Ils sont peut-être partis faire un tour.
– On va aller voir.

Après les sommations d’usage, la patrouille entra en force, découvrant la cabane vide.

– Ils sont où tes copains ?
– Je n’en sais rien, on s’était un peu disputé.

Les patrouilleurs fouillent dans la baraque dans laquelle il ne reste plus grand-chose, mais ne trouvent rien d’intéressant. A l’extérieur ils remarquent la tombe fraiche de Danny.

– C’est quoi ça ?
– Une pauvre victime d’un duel au révolver ! Répond Bob.
– C’est toi qui l’a tué ?
– Non c’est l’autre !
– Quel autre ?

Bob inventa un nom.

– Il est recherché ce mec-là ?
– Je ne sais pas !
– Et sinon tu vis de quoi ?
– Je joue aux cartes et aux dés !
– Bizarre tout ça ! On va retourner chez le shérif, on verra bien ce qu’il va décider.

Le shérif était dubitatif, malgré son comportement singulier, rien ne prouvait que Bob ait quelque chose à voir avec le cambriolage chez McGregor.

Bien sûr, on aurait simplement recherché un coupable, Bob pouvait parfaitement remplir ce rôle. Mais la priorité de McGregor était de retrouver son argent. Et ce n’est pas en pendant Bob au bout d’une corde qu’on le retrouvera !

Le shérif Lynch eut alors l’idée de laisser Bob en liberté mais de la faire suivre.

« S’il a quelque chose à voir avec le cambriolage, il va essayer de récupérer sa part… »

Bob est tout surpris d’être libre. Il ne sait trop que faire et décide de retourner à la cabane faute d’autre idée.

La porte est restée ouverte et de ses affaires, il ne retrouve que sa gourde et son écuelle.

Il se doute bien que le magot est maintenant entre les mains de Peter. Mais il ignore comment le récupérer.

« Il est peut-être parti avec William Buchanan ? Facile à vérifier ! Mais après je fais quoi ? »

Il se dit que l’idée lui viendra en chevauchant.

Plusieurs fois il sent comme une présence lointaine derrière lui.

« Un cavalier ! J’ai compris, le shérif de Norton-City me fait suivre… Je fais quoi ? Je le sème ou je l’oriente sur une fausse piste.?  »

A défaut de trouver une idée géniale, il se dirigea vers Colsontown, attacha son cheval devant le Pretty Saloon et entra.

– Tiens, te voilà toi, il y avait longtemps… Lui dit Dorothy, je te sers un whisky ?
– J’ai pas un cent sur moi, je me suis fait dévaliser sur la route par trois connards, ils m’ont pris mon fric et mon flingue.
– Et il t’ont laissé ton cheval ? Se gaussa la belle mature.
– Oui, ils ont été dérangés. Prête-moi 50 cents; je vais essayer de me refaire.
– Pas d’embrouilles, hein ?
– Tu me connais !
– Justement !

Doté d’une dextérité peu commune, Bob avait acquis depuis longtemps une technique qui lui permettait de gagner aux dés. Au bout d’une heure il avait suffisamment d’argent de poche pour s’acheter un nouveau révolver et pour boire un petit coup.

– Davy n’est pas là ? demanda-t-il à Dorothy.

En fait il se fichait complètement du sort de Davy Donaldson, le patron du lieu, mais il faut parfois savoir alimenter la conversation.

– Davy est parti, je ne sais pas où il est !
– Il est parti, comme ça ?
– Oui, et je ne souhaite pas en discuter.
– Ah bon ! Je serais bien monté avec une fille, mais elles ont l’air bien discrètes en ce moment.
– Elles ne sont que trois à travailler, deux filles, Kate et Lilly ont quitté la maison, je vais les faire remplacer mais ça va demander quelques jours… Tiens voilà Molly qui descend, c’est pas la première jeunesse, mais c’est une grande professionnelle.
– Je sais, je suis déjà monté avec elle.
– C’était pas bien ?
– Si, mais on m’a dit que vous aviez une nouvelle, et on m’en dit grand bien.
– La nouvelle ? Lilly ? Elle n’est pas restée bien longtemps, elle est partie je ne sais où ?
– Tout le monde fous le camp alors ?
– Ben non, moi je suis là !

Dans ce genre d’établissement il faut toujours qu’il y en ait qui se mêlent de la conversation des autres.

– J’ai cru la reconnaitre quand notre diligence a été attaqué ! Intervient l’importun.
– Ce n’est pas possible voyons ! Rétorque Dorothy, elle se serait planquée où, en attendant le départ de la diligence ? D’autant qu’elle ne connait personne en ville.

Bob comprend alors que c’est de moi qu’il s’agit, mais garde l’information en réserve, On ne sait jamais, ça peut servir.

– Je t’emmène mon biquet ? Lui demande ma Maman.
– J’hésite…
– Tu le regrettera pas, je vais mettre toute ta bite dans ma bouche
– Bon, on y va !

En chambre, Bob se déshabille sans un mot.

– Ben dis donc, il y a longtemps que je ne t’avais pas monté.
– Oui j’ai été un peu débordé ces temps-ci.
– Tu veux qu’on fasse comme la dernière fois ? Lui demande Molly.
– Oui, oui !
– Si je comprends bien tu n’as pas été sage ? Lui dit Molly entrant dans le jeu souhaité par le client.
– Non, j’ai été vilain, j’ai fait plein de bêtises !
– Et donc il va falloir que je te punisse ?
– Oh, oui, j’ai envie d’être puni !
– Tu sais que je peux être très méchante avec les vilains garçons qui ne font que des bêtises ?
– Ça fait rien, une punition, c’est une punition, mais s’il te plait montre-moi tes nichons.
– Ah, oui c’est vrai que t’aimes bien les regarder, j’avais oublié ! Mais comme tu es en punition, je ne sais pas si je vais te les montrer.
– C’est trop cruel.
– Oui, mais c’est comme ça ! A la fin de la punition, peut-être que tu auras le droit de les voir ! Bon assez discuté, en position, vilain garnement.

Bob grimpe sur le lit et se met en levrette, le cul cambré.

Molly choisit une cravache dans son petit placard intime, une qui cingle bien.

– T’a vu la belle cravache ! Je vais t’en donner cinquante coups !

Et c’est parti, un coup sur la fesse droite, un autre sur la fesse gauche.et on recommence.

– Aïe !
– Ces quoi ces cris de pucelle ? Je te fais mal !
– Aïe !
– Tu veux que j’arrête ?
– Non, mais c’est un peu fort !
– Dis donc, c’est pour une punition que tu es monté, pas pour une promenade en bateau.
– Oui…
– Alors je fais quoi ?
– Continue
– Bien sûr que je vais continuer, et en prime tu auras droit à dix coups supplémentaires, ça t’apprendra à rouspéter.

Ma mère reprend sa flagellation, le cul de Bob ne tarde pas à devenir cramoisi. Du coup elle tape moins fort, le but de l’opération n’étant quand même pas d’empêcher le bonhomme de s’assoir pendant huit jours.

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Elle fait une petite pause, passe sa main entre ses fesses et va à la rencontre de sa bite.

– Mais dis donc, tu bandes !
– Ben, oui !
– Et tu n’as pas honte de bander pendant une punition ?
– Je ne fais pas exprès.
– Je me demande !

Elle continue de taper, elle ne sait plus trop où elle en est dans son comptage, pas grave.

– Et voilà ! soixante coups ! Tu verrais ton cul ! On dirais une pièce de boucherie ! Se moque-t-elle. Eh, tu fais quoi ? Garde la position ou je vais me mettre en colère !

Ma mère retourne vers son petit placard, range la cravache et s’empare d’un joli godemichet en bois d’olivier poli.

– C’est pour qui le joli petit joujou ?
– J’aime pas ça ! Proteste mollement Bob.
– Que tu aimes ou pas, c’est le cadet de mes soucis. Allez lèche-moi ça et après je vais te le foutre dans le cul.
– Et si je refuse ?
– C’est comme tu veux, le client est roi ! Mais moi à ta place, je me laisserais faire, une bonne punition sans humiliation ce n’est pas une vrai punition… et en plus si je t’humilie, ça va t’exciter. Pas vrai ?

L’argument a dû porter. Molly approche le gode de la bouche de Bob qui se met à en suçailler l’extrémité.

– Allez mieux que ça !

Et cette fois le gode coulisse dans sa bouche.

– Ben voilà, ce n’est pas plus difficile que ça ! Mais dis-moi, tu as l’air d’avoir des dispositions, je parie que tu as déjà sucé des vraies bites.
– Ah ! Non, j’ai jamais fait ça !
– Tu devrais essayer, ça te plairait peut-être.
– Pouah !
– Quoi « pouah », ça te dégoute les bites ?
– J’ai pas dit ça !
– Ben tu vois, tu progresse !
– Bon c’est fini pour la sucette, maintenant ça va être la fête à ton cul.
– Non !
– Mais si !

Le gode bien imbibé de salive lui pénètre l’anus. Bob pousse un cri rauque avant de se laisser faire docilement.

– C’est bon, hein, mon cochon ?
– Hummm.
– Et je te préviens s’il ressort sale, je te fais nettoyer avec la langue.
– Berck !
– Quoi « berck »,je le fais bien moi !

Après presque dix minutes de mouvements de va-et-vient dans son cul, Molly retire le gode et lui met sous le nez !

– Allez lèche !
– Non !

Molly n’insiste pas.

– Et maintenant tu veux jouir comment, vilain garçon ?
– Tes seins, tu avais promis !
– Je n’avais pas promis, j’avais dit que je verrais, mais comme je suis bonne fille, je vais te les montrer.

Molly se dépoitraille et se tire les tétons devant les yeux exorbités de Bob.

– Je peux les toucher !
– Et en quel honneur ? Je te les montre c’est déjà pas mal… Remarque si tu me donnes un petit supplément on peut s’arranger.
– La prochaine fois je te donnerais plus !
– Pas de problème.
– Je vais me branler, je peux t’envoyer ma purée sur tes nichons ?
– Quel sens de la poésie ! Mais d’accord vas-y

Le Bob, excité comme un pou, enpogna alors sa bite de sa main droite et se l’astiqua en bonne cadence. Puis sentant la liqueur monter, il visa les seins de ma mère laquelle se l’étala bien comme il faut uniquement pour que Bob s’en foute plein la vue.

– C’était bien ? lui demande Molly par pure politesse.
– Comme d’habitude. Mais tu ne m’a pas sucé !
– Oh ! Quel terrible oubli, se gausse ma mère, la prochaine fois je te sucerai deux fois ! Mais dis-moi, tu travailles toujours à la scierie ?
– Non ! Mais au fait, le neveu Buchanan, il vient toujours ici ?
– Il y a longtemps qu’on ne l’a pas vu, mais je crois qu’il est tombé amoureux d’une des filles d’ici.
– Ah, oui ? Laquelle ?
– Kate .
– Donc elle ne travaille plus ici ?
– Bin non !
– Mais cet amour, il est réciproque ?
– Si on te demande…

Mais Bob avait compris, pour avoir un peu fréquenté Kate le temps de quelques passes il la savait douce et gentille, mais aussi vénale. Il lui semblait alors évident que si elle avait suivi William Buchanan, c’était plus pour l’appât des dollars que pour ses beaux yeux, qui d’ailleurs n’étaient pas si beaux que ça ! Et une petite idée commença à mijoter dans l’esprit tordu de Bob.

à suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 11 février 2023 6 11 /02 /Fév /2023 13:14

Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 8 – Partie à quatre au ranch

Lilly

– Qu’est-ce que vous faites ici, vous ? S’étonne et William Buchanan.
– Bob l’a ramassé pendant la dernière attaque de diligence… Précise Peter.
– Et vous avez été assez stupide pour l’emmener jusqu’ici ?
– On va dire que c’est un concours de circonstances. En fait on ne pouvait pas faire autrement…
– Décidemment Bob ne fait que des conneries en ce moment…

Et soudain…

– Ecartez-vous, laissez-moi sortir ! S’écrie Bob, son révolver à la main.

Moment de flottement, Peter, Danny et William Buchanan sont devant lui. Il s’empare du sac contenant l’argent piqué chez McGregor et avance, menaçant.

– Ecartez-vous !

La situation est tendue à l’extrême, ni Peter, ni Danny n’ont leur arme sur eux, et j’ignore comment va réagir William.

– Tu ne vas pas embarquer tout le fric ! Vocifère Danny en s’avançant dangereusement vers Bob.

Ce dernier se recule, Danny continue d’avancer…

Et tout d’un coup c’est le drame ! Bob a tiré, Danny s’écroule, touché en pleine poitrine. Choqués et incrédules, Peter et William s’apprêtent à le laisser sortir.

Alors là je ne sais pas ce qui m’a pris, il y avait une longue pelle à côté de ma couchette, je m’en empare et en assène un coup magistral sur la tête de Bob qui s’écroule de tout son long.

Les deux hommes me félicitent, faut dire que je suis assez fière de moi ! Ils désarment Bob, puis s’enquièrent de l’état de Danny. Mais le pauvre a été touché à mort.

Moment d’inattention. Comme un diable qui surgirait de sa boite, Bob se relève et sort précipitamment de la baraque en se dirigeant vers les chevaux. William tire dans sa direction mais le rate. Le temps que Peter aile chercher son propre flingue, Bob galope déjà. Peter tire quand même et le rate..

– Eh bien pour une visite mouvementée, c’est une visite mouvementée ! Commente bêtement William.
– On doit une fière chandelle à Lilly ! Lui dit Peter.
– Oui, elle a été super !

Ils vont faire quoi, maintenant ? Me libérer ? On verra bien ! Mais en attendant, quelle révélation ! William Buchanan, sous son masque bien propre de neveu de riche éleveur, était donc l’organisateur des récentes attaques de diligences de la région.

Pour l’instant la priorité de ces messieurs, c’est d’enterrer le pauvre Danny. Je ne l’aimais pas ce mec, mais finir comme ça, si jeune…

– Bon, en ce qui concerne la diligence de Jonastown, on attendra le mois prochain ! Se désole William. Peter, tu pourras enrôler deux mecs de confiance d’ici là ?
– Ça doit pouvoir se faire !
– Et dans le sac que voulait embarquer Bob, il y a quoi ?
– Du fric ?
– Beaucoup ?
– Vous pouvez regarder, patron !

Il ne se gêne pas pour le faire et pousse un sifflement admiratif.

– Tu m’expliques mieux ?
– C’est un coup sans moi ! Je vais vous expliquer, je m’étais engueulé avec Bob suite au kidnapping de Lilly, on s’est même battu…
– Quel rapport ?
– J’y viens ! Depuis l’ambiance est devenue exécrable d’autant que Danny soutenait Bob. Et puis un jour Bob m’a dit qu’il avait eu un tuyau pour piquer un paquet de fric à Norton-City. Je l’ai envoyé promener. Mais à ma grande surprise, ils ont réussi le coup et m’ont fait part de leur intention de se ranger rapidement après..

Bravo, Peter pour sa capacité à mentir !

– Et on va en faire quoi du fric ?
– Bin, je ne sais pas ! On pourrait partager, non ?

William Buchanan vide alors le contenu du sac sur la table.

– Putain ! Tout ça ! Je crois qu’on va arrêter d’attaquer les diligences. Avec la moitié de tout ça et ce qu’on a gagné avant, je vais pouvoir acheter de quoi concurrencer le vieux Howard. Et toi tu vas faire quoi ?
– Je ne sais pas, je pourrais m’acheter un ranch, mais pas par ici, on ne sait jamais.

J’aimerais bien qu’on me dise ce que je vais devenir, mais pour l’instant ces messieurs semblent avoir d’autres priorités.

– Bon, reste le problème de Lilly ! Annonce enfin William au bout d’un moment. Elle sait beaucoup de choses.
– Bin quoi, on ne va pas la supprimer, surtout après ce qu’elle a fait ! Et d’ailleurs je m’en porte garant.
– Je ne te savais pas si chevaleresque ! Mais rassure-toi, je n’ai jamais supprimé personne, ce n’est pas le genre de la maison !
– Si je peux me permettre… Commençais-je.
– Attends, tu foutais quoi dans la diligence qui a été attaquée ?
– J’allais tenter ma chance ailleurs !
– Mais les dates ne correspondent pas, tu as quitté le Pretty Saloon bien avant…
– J’étais planquée en attendant la diligence. Mais en ce qui vous concerne je suppose qu’on vous a mis au courant de la machination de votre oncle ?
– Oui ! Il va lui falloir trouver autre chose, mais pour l’instant il ne doit plus savoir où donner de la tête. Davy a disparu de la circulation, mon oncle le fait rechercher. Il sait trop de choses.
– Il va le faire tuer ?
– Sauf que ce n’est pas si simple que ça, Davy a laissé un mot en partant, il explique qu’il a déposé quelque part un document expliquant toute la machination, et que celui-ci sera rendu public s’il lui arrivait quelque chose.
– Du bluff ?
– Pas forcément. Bon, Peter ramasse tes affaires, laisse tomber cette cabane, je vous invite tous les deux dans mon Ranch.

Au Ranch des Packard, racheté par William Buchanan, une semi-surprise m’attendait.

– Kate !
– Lilly.
– Il n’est pas l’heure de manger, si on se faisait une petite party tous les quatre ? Suggère William. J’ai la bite qui me démange !

Qu’est ce qui l’a excité à ce point, le neveu Buchanan ? Peut-être le fric, allez savoir ?

Je ne crois pas avoir mon mot à dire, s’il faut partouzer on va partouzer, d’un côté je ne suis pas mécontent d’avoir l’occasion de partager quelques caresses avec Kate, ce que je n’ai pas encore eu l’occasion de faire. De l’autre il va encore falloir que je me farcisse des bites gratuites…

William commence par se dévêtir. C’est un méticuleux, le genre à bien poser ses fringues dans leurs plis avant de les poser sur le dossier d’une chaise.

– Ben alors vous autres, ne restez pas planter là, déshabillez-vous ! Ah, on va se boire un coup de whisky avant de baiser ! Allez, à poil !

Kate se résigne à quitter ses fringues à son tour, je fais la même chose, Peter aussi.

Lilly08

– Je te prête ma copine ! Indique William à ce dernier. Je te dois bien ça !
– Merci Patron !

La tronche de Kate !

– Des objections ma chérie ? Lui lance William.
– Ah, non, pas du tout !

Que ce serait-il passé si elle avait objecté ? On ne le saura jamais, toujours est-il que Peter s’est collé à Kate et la pelote partout, tandis que cette dernière s’est mise en position « mauvais moment à passer ».

William s’est précipité sur mes tétons qu’il tête comme s’il voulait y trouver du lait. Et tout en me léchant il garde un œil sur sa petite protégée.

– Hé, soit doux avec elle ! Elle n’aime que la tendresse.! Dit-il à son comparse.
– O.K. patron, on va faire dans la tendresse !

Pas contrariant le Peter !

– C’est vrai, ça va, Kate ? Insiste William.
– Mais oui !

Elle a manqué de jugeote sur ce coup-là, la belle Kate, la situation est bizarre, William a « prêté » sa copine à Peter, mais il semble bien qu’il le regrette, ce mec est un jaloux qui n’ose l’avouer. Si Kate s’était plainte, cela aurait pu provoquer une tension entre les deux hommes et peut-être aurions-nous pu, elle et moi, profiter de la situation pour nous enfuir…

William ne sait plus comment gérer la situation, il ne bande plus et me caresse de façon mécanique.

C’est Kate qui pense avoir une bonne idée en proposant.

– Hé, les garçons, ça vous plairait de nous regarder faire des trucs entre filles ? On peut être très salopes !
– Oh, oui, ça c’est une bonne idée ! Répond William saisissant la balle au bond.

Kate quitte brusquement son partenaire et vient vers moi. Je l’accueille comme il se doit ! Elle est trop belle cette fille !

On commence par se rouler une pelle, en principe ce genre de chose débute toujours de cette façon, puis Kate se penche légèrement afin de me lécher le sein droit.

– Laisse-moi faire ! On va leur en foutre plein la vue ! Me chuchote-t-elle.

Je pense avoir compris, Kate est vraie professionnelle. Mais tout comme elle, je sais qu’on ne se gouine pas de la même façon dans l’intimité que devant des voyeurs. Alors on évite les pratiques « difficiles à regarder ». Pas de soixante-neuf (pourtant ma mère semblait savoir gérer…) Pas de broutage de minou. Non beaucoup de choses avec les seins parce que les hommes adorent les seins (du moins presque tous). Et puis à défaut de se sucer l’abricot, on peut faire feuille de rose, Il est toujours charmant le spectacle d’un fessier qu’on écarte pour dégager le trou du cul, enfoncer la langue et même (pourquoi pas ?) quelques doigts inquisiteurs

Les deux hommes se régalent de notre spectacle, ils ont la bite bandée comme des bouts de piquet de hutte.

On fait durer le plaisir, mais il faut bien qu’à un moment nous cessions. .

Kate me demande de ne plus bouger et s’approche des deux hommes. Et hop la bite de William dans la main droite, la bite de Peter dans la main droite. Un peu de branlette, puis elle demande aux deux hommes de se rapprocher (parce que ce sera plus pratique).

Et la voilà qui suce alternativement les deux braquemarts. Puis elle les compare du moins joue-t-elle en faisant semblant de les comparer.

– La tienne est quand même plus belle ! Dit-elle à William.

C’est ce qui s’appelle fayoter honteusement ! Mais c’est de bonne guerre, à sa place j’aurais sans doute dit pareil.

– Oui, mais la sienne n’est pas mal quand même ! Rétorque William à la surprise générale.
– A bon ! Tu t’y connais en bites ? Ne peut s’empêcher de s’étonner Kate.
– Tu sais pendant la guerre de Sécession, on avait pas beaucoup de femmes, on est pas devenus pédés pour autant, mais disons que ça relative les choses

Mais quel rapport avec les bites ? Pour s’y intéresser il faut être passif où alors quelque chose m’échappe.

Peter n’a pas l’air d’apprécier le tour que prend cette conversation insolite.

– T’es pas d’accord avec moi ? Relance William
– Fallait vraiment qu’on manque de femmes, je préfère oublier ça !

Du coup ce qui semblait une tentative de William pour faire quelques fantaisies entre hommes, tombe à l’eau.

– Bon les garçons, si vous nous baisiez ? Intervint Kate.

Elle se retourne est exhibe son joli cul qu’elle tortille comme un truite dans le lit de la rivière… Et elle m’invite à en faire autant.

On est toutes les deux en levrette, on ne voit pas arriver nos partenaires. Je sens des mains caleuses sur les flancs. C’est Peter qui m’encule, Le prêt de Kate n’aura donc pas duré bien longtemps. Je vous dis, quand on est jaloux…

Je ne vois pas bien dans quel trou William est en train de besogner Kate, mais en ce qui me concerne, Peter m’encule sans brutalité excessive mais à la hussarde quand même !

Heureusement l’affaire ne dure pas bien longtemps. Et c’est quasi simultanément que les deux soudards se dégagent, la bite gluante de sperme. Celle de Peter montre quelques pollutions. Croyez-vous que ça va l’empêcher de me la donner à nettoyer ? Pas du tout ! Pas grave, j’en ai vu d’autres et croyez le si vous voulez, mais ça ne me gêne pas tant que ça ! Comme le disais ma maman, « quand on est cochonne, il ne faut pas l’être à moitié ! »

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 11 février 2023 6 11 /02 /Fév /2023 13:12

Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 7 – Le coffre-fort de McGregor

Lilly

– Et si tu nous parlais de McGregor ?

Je vais être obligée d’improviser dans les grandes largeurs.

– Il a un coffre chez lui, il se méfie des banques. Inventais-je
– T’as l’adresse exacte ?
– Je sais où c’est, je peux vous expliquer comment y aller !

Et c’était vrai, on me l’avait montré !

– Evidemment tu ne sais pas ce que c’est comme coffre ?
– Non !
– La dynamite, ça ouvre tous les coffres ! Intervint Dany.
– Oui, et même que ça brule les billets. Lui fait remarquer Peter.
– Alors on fera classique comme à la banque, on oblige le type à nous ouvrir. Suggère Bob
– Ils sont combien dans sa barraque ? Demande Peter.
– Lui et sa femme.!

Je réponds ça, mais je n’en sais rien du tout. Mais peu importe, ils ne vont pas y aller de suite, j’aurais, je l’espère le temps d’affiner mes mensonges..

– Décris nous l’adresse !
– Je fais comment ?
– On sort du saloon, on va où, à droite ? à gauche ?
– Alors c’est à gauche, sur le trottoir d’en face, la deuxième maison après l’église.
– O.K. Bob, tu vas aller faire un tour à Norton-City, tu reconnais les lieux, tu ne vas pas au saloon, mais tu en profites pour passer au drugstore prendre un peu de bouffe, puis tu reviens.

Ça va trop vite, beaucoup trop vite, quand Bob est revenu, la petite bande a décidé de faire le coup le lendemain avant le lever du soleil.

– Qui c’est qui prévient le patron ? Demande Danny.

Parce qu’ils ont un patron ? Les choses vont se compliquer !

– On ne lui dit rien, c’est de l’extra, et le pognon on se le garde pour nous en trois parts. Répond Peter.
– S’il l’apprend !
– Comment veut-tu qu’il l’apprenne ? Tu ne vas pas lui dire, moi non plus et Bob non plus
– Et elle ?
– Elle ne sait même pas qui c’est le patron, alors fous nous la paix avec tes remarques idiotes !

J’ai été réveillé par les préparatifs de ces messieurs qui ne sont pas très discrets. On ne me détache pas, au contraire Bob ajoute des cordes de façon à ce que je puisse pas sortir de ma couchette.

Ils sont partis me laissant avec la peur au ventre, d’ailleurs je me suis pissée dessus.

Je ne sais même pas si McGregor possède un coffre et dans l’affirmative s’il est rempli, je ne sais pas si McGregor vit avec une femme, je n’ai raconté que des conneries.

A leur retour, ça va être ma fête et je ne vois pas bien ce qui me permettrait de m’en sortir. J’en arrive à espérer qu’ils vont se faire descendre…

En attendant il faut que je trouve le moyen de me débarrasser de toutes ces entraves, et pour le moment je n’ai rien trouvé ! C’est la cata !

Mourir si jeune, c’est un peu con, non ? Qu’est-ce qu’il y a après la mort, je ne crois pas en Dieu, du moins pas au dieu des églises. Peut-être qu’on se réincarne, j’aimerais bien me réincarner en chat, c’est trop peinard une vie de chat !

Des bruits de chevaux dehors ! Ma dernière heure est donc arrivée.

– Libérez la fille ! Ordonne Peter, elle va trinquer avec nous !

Je rêve ou quoi ?

Ils m’ont expliqué, l’effet de surprise a joué à fond, Spencer McGregor dormait seul chez lui, les malfrats sont entrés par effraction, lui ont fait ouvrir le coffre et l’ont vidé. Ils ont ligoté sommairement le vieux et sont reparti tranquillement. L’opération n’a duré que 10 minutes.

Je pense à la gueule que doit tirer McGregor, bien fait pour lui !

Effectivement, McGregor ne décolère pas. Il a mis une bonne heure à se débarrasser de ses liens avant de courir chez Robin Lynch, le shérif local.

– Mais ça n’a aucun sens ! Personne ne savait que j’avais un coffre chez moi ! Tempête le patriarche
– Vous avez dû en parler à quelqu’un, non ? Objecte le shérif.
– Je vous dis que non !
– Et le banquier il ne vous a jamais demandé pourquoi vous ne déposiez pas chez lui ?
– Si, mais je lui ai répondu que j’avais un autre banquier. Vous allez faire quoi ? Vous n’allez pas me laisser ruiné, quand même !
– Mais mon vieux si je veux enquêter, il me faut un indice, quelque chose. Ils ont parlé, vos agresseurs ?
– Un peu !
– Evidemment vous n’avez pas reconnu une voix, vous me l’auriez dit.
– Bin oui !
– Ils n’ont rien de dit de bizarre.
– Si, ils voulaient savoir où était ma femme ! N’importe quoi ! Quand je pense que cette salope est partie depuis bientôt 15 ans !
– Bin voilà la piste : ça veut dire que ce sont des gens qui vous ont connu avant que votre femme parte… Vous aviez un coffre à l’époque ?
– Non ! Je gardais l’argent dans une cassette en bois.
– Donc elle savait que vous ne déposiez pas en banque, la piste est bonne. Elle est où votre femme ?
– Mais je n’en sais rien.
– Bon je suppose que s’ils ne sont pas d’ici les malfaiteurs sont venus reconnaitre les lieux, je vais me renseigner…
– En attendant je suis ruiné…
– Il ne faut peut-être pas exagérer, Monsieur McGregor.
– Je vous dispense de vos réflexions, shérif, je vous rappelle que si vous êtes shérif, c’est aussi grâce à moi ! Alors vous faites votre boulot et je veux des résultats.

Le shérif se demanda comment il allait procéder. A tout hasard, il alla se renseigner au saloon afin de demander s’ils avaient servi des étrangers à la ville.

– Pourquoi, y’a un problème ?
– McGregor a été attaqué en pleine nuit, on lui a piqué ses économies…
– Pour autant que je me rappelle, des étrangers on a juste eu quatre mecs qui venaient de je ne sais pas où, il sont restés deux heures à picoler et à jouer aux cartes, à mon avis c’est pas comme ça qu’on fait de la reconnaissance.

Au drugstore on lui tint un tout autre langage.

– Oui, il y a un type qui est venu m’acheter des provisions pour une semaine et quatre personnes. J’ai pas trop cherché à comprendre, je me suis dit que c’était peut-être un chercher d’or ou un trappeur…
– Vous n’avez pas regardé ce qu’il a fait après.
– Non, j’avais du monde.
– Il était comment ?
– Gros, moins de trente ans
– Il n’était jamais venu ?
– Si, sa tronche me disait quelque chose, il avait dû déjà venir mais je ne saurais pas dire quand.

« Voyons voir ! Se dit le shérif. Un type qui se pointe la veille et qui embarque une provision de nourriture pour quatre personnes, ça pourrait le faire ! Mais comment chercher ? Faire le tour de toutes les planques du secteur ! En sachant qu’ils peuvent très bien être déjà dans un autre état ! »

Le shérif Lynch décide néanmoins d’envoyer des patrouilles dans les environs immédiats de la ville.

« Ça ne servira à rien, mais McGregor sera satisfait de voir que je m’agite ! »

Dans la baraque, on a sorti le whisky et je suis invité à trinquer avec ces messieurs. Voilà peut-être l’opportunité que j’attendais, si dans une heure, ils sont tous les trois ronds comme des queues de pelle, comment que je vais leur sauter compagnie !

Je remarquais que si Bob et Danny buvaient comme des trous, Peter était beaucoup moins soiffard.

Un moment Bob s’approche de moi, son haleine puante est à quelques pouces de mon visage. Berck !

– Bon, toi tu me fous la paix !
– Fais ta mijaurée, t’es qu’une pute !
– Tu me fous la paix ! Répète-je, peu rassurée.

Le type ne m’écoute évidemment pas, me bouscule et je me retrouve sur le plumard. Le mec commence à me retrousser ma jupe, je ne sais que faire me disant qu’il va falloir que je me laisse faire afin d’éviter des complications.

Bob dégrafe son pantalon.

– Bob, arrête tes conneries, t’es bourré. Lui dit Peter.
– Je ne suis pas bourré !
– Si tu ne la laisses pas tranquille je te fous trois baffes.
– Essaie pour voir.

Ce fut rapide et spectaculaire. Un direct du droit arrive en plein dans la tronche de Bob qui s’écroule, puis tente de se relever.

– Tu en veux une autre ?

Bob s’affale alors sur sa couchette en maugréant. Merci Peter !

– Qu’est-ce que tu lui a fait ! S’énerve Dany. On s’entendait bien il a fallu que cette pétasse vienne foutre la merde. Pourquoi tu la protèges ?
– Je te répondrais quand tu seras désaoulé, pour l’instant calme-toi.
– Pfff !

Peter s’approche de moi.

– Bon après tout ça, tu vas être obligée d’être gentille avec moi !
– Non, je ne suis pas obligée, mais je veux bien être gentille avec toi !

Effectivement je ne suis pas obligée, mais comment faire autrement ? Quand ces trois abrutis ont abusé de moi (parce qu’il faut aussi appeler les choses par leur nom, mon consentement n’était là que pour éviter un véritable viol !) ce Peter n’était pas mieux que les autres. Mais accepter sa « protection » a ses avantages, les deux autres vont hésiter à me toucher. Il est même possible que cette situation provoque des tensions au sein du groupe, tensions dont je pourrais éventuellement profiter… Du coup me voici en train de rêver…

La main de Peter sur ma poitrine me fait revenir à la réalité. Il veut revoir mes nénés. Qu’à cela ne tienne, j’enlève ma chemise et les lui fous sous le nez. Il me les tripote de ses grosses mains calleuses, je me laisse faire en faisant semblant d’être ravie .

Un coup d’œil sur les deux autres idiots qui ronflent maintenant comme des moines sonneurs de cloches. Pourquoi s’étonnera le lecteur, ne pas profiter de la situation pour prendre la poudre d’escampette ? La nuit est noire, j’ignore où je me trouvé réellement, et puis il y a les coyotes… inutile de faire dans la précipitation !

Peter finit de me déshabiller, il me pelote les cuisses, les fesses, la chatte… il a des mains partout, une véritable sangsue !

– J’ai envie de pisser, je reviens ! Me dit-il.

Et le voilà qui se dirige vers le porte de la cabane, il va pour sortir mais pile, se retourne :

– On t’as déjà pissé dessus ?.
– Ben oui !
– Je pisserais bien sur toi, alors !
– Si ça te fais plaisir, vas-y ! On va faire ça où ?
– Ben !

Eh oui, le Peter n’avait pas pensé à ce genre de détail. Certes la cabane n’a rien d’un havre de propreté, mais y ajouter une flaque d’urine…

– On va faire ça dehors, sur le pas de la porte.

Ben oui ! Pourquoi pas ? Il me prend la main et m’entraine dehors, me fait mettre à genoux, je devrais dire « me demande de me mettre à genoux » car il agit sans brutalité ! Un bon point pour Peter !

Il incline sa bite, et c’est parti, je reçois sa pisse sur le ventre et les nichons. Je prends la chose avec philosophie, Au saloon la pratique sans être courante n’était pas si rare que ça et possédait ses adeptes fidèles et réguliers. Le contraire est plus amusant, j’éprouve une espèce de satisfaction sadique à pisser sur les hommes, satisfaction encore renforcée quand ces messieurs reçoivent mon nectar dorée, la bouche grande ouverte !

En parlant de bouche ouverte, je me dis que cela plairait sans doute au bandit que j’ouvre la mienne. Je le fais, il se marre et vise mon visage. J’en avale juste une rasade, faut pas déconner non plus ! Ma bouche s’est refermée, il termine sur mes seins. J’étale tout ça en lui faisant des œillades.

– T’es vraiment une salope ! Me dit-il sans animosité.
– Je ne fais de mal à personne !
– Alle on rentre, je vais t’enculer !

Un vrai poète, ce mec !

Il a voulu que je le turlutte un peu avant, j’y ai mis tout mon talent en suçant et en léchant sa bite imprégné de pisse.

Je me suis tournée et lui ai présenté mon joufflu. Et là je ne sais pas ce qui lui a pris, il m’a administré une de ces claques sur le cul, mais la grosse claque, quoi !

– Oh ! Tu fais quoi là ?
– Je t’ai fait mal ?
– Ben, ça ne fais pas du bien !
– Faut pas m’en vouloir, c’est comme un réflexe, t’as un si beau cul !
– Je t’en veux pas, mais recommence pas, ou alors moins fort !

Lilly07Il ne m’a pas répondu et il m’a enculé sans brutalité excessive

Peter ne m’avait pas attaché pour dormir. Il n’est pas complément fou, il se rend bien compte que je ne peux aller nulle part tant que le soleil n’est pas levé.

Le lendemain au réveil, l’ambiance était particulière, Bob et Dany faisaient la gueule. Super ! Si maintenant il y a des dissensions dans le groupe, ça ne peut que me profiter.

Après un silence pesant, ce fut Bob qui prit la parole :

– Avec ce qu’on a gagné comme fric chez McGregor, je propose qu’on partage et qu’on se sépare…
– Que va dire la patron ? Demande Dany.
– On s’en fout, on lui doit rien, on lui a assez rendu service, répond Bob.
– Bon O.K. intervient Peter, on va faire quatre parts.
– Comment ça, quatre parts, t’es malade ou quoi ?
– Si Lilly ne nous avait pas donné le tuyau, on aurait pas pu faire le coup et on aurait rien à partager. C’est compliqué à comprendre ?
– Oui, mais c’est nous qui avons pris tous les risques.
– C’est quatre parts ou on ne fait pas le partage ! S’énerve Peter.

Et soudain !

– C’est quoi ça ?
– Un cheval, attention les gars, sortez vos colts, mais ne tirez pas avant que je vous le dise.

De mieux en mieux, je vais être pris dans une fusillade, j’essaie tant bien que mal de me cacher sous la couverture de la couchette.

Le cri d’un coyote !

– C’est la patron ! Dit Bob

Ah, bon ! Ils ont un patron qui pousse des cris de coyote ! En fait c’est un signe de reconnaissance.

Peter ramasse les dollars qui étaient restés sur la table et les enfouit dans un sac.

– Toi tu restes sous la couverture et tu ne bouges pas ! Me dit-il.

Peter ouvre la porte, un type entre.

– Bon les gars, il y a le feu, il faut partir de suite pour Jonastown afin d’y être demain matin. Une diligence bien garnie va partir vers 9 heures en direction de Stonedied. Il y aura une escorte, à vous de voir si le coup est possible. Débite le type.

Putain, je connais cette voix, mais c’est la voix de qui ?

– Moi je n’en suis pas ! J’arrête ! Intervient Bob à la surprise générale.
– J’ai personne pour te remplacer, alors tu arrêteras après le coup. Parce que faire ça à deux, ça me paraît un peu léger.
– Vous ne pouvez pas m’obliger !
– Si ! Je pourrais ! Mais faire un coup avec un dégonflé, c’est toujours risqué.
– Oh ! Je ne suis pas un dégonflé. Je veux ma part et je me barre.
– Ta part de quoi ?

Je sens qu’on va au clash !

– Je crois qu’il est devenu complètement fou, Intervient Peter, hier on a bu un coup, il délirait, j’ai été obligé de lui foutre un coup sur la tête, j’ai peut-être tapé trop fort.
– Vire-le ! Demande le boss.

Cette voix… cette voix…

– T’as entendu, tu te barres ! Répète Peter.
– Je veux ma part !
– Mais enfin de quoi il parle ! Demande le boss.

Des bruits de pas… Le boss a avancé dans la baraque, il va me voir, c’est sûr !

– C’est quoi sous la couverture ? Un macchabé ?

Et sans rien demander à qui que ce soit, le type me dégage, je découvre le bonhomme : c’est William Buchanan !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 11 février 2023 6 11 /02 /Fév /2023 13:09

Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 6 – L’attaque de la diligence

Lilly

Davy Donaldson, le gérant du saloon, se ronge les sangs, il se sait coincé et de la pire des façons. Quand William Buchanan reviendra, il lui faudra le tuer quand il sera en chambre avec Kate, puis accuser Kate de l’avoir fait. Comment se tirer de cette situation abominable ? Empêcher Kate de travailler ne ferait que déplacer le problème, une autre fille servirait de lampiste. Prévenir William de ne plus venir en lui avouant le complot, mais comment le joindre sans se faire remarquer ? Bref la mort dans l’âme et dans l’attente d’une idée lumineuse qui ne venait pas, il en était à accepter sa funèbre mission.

Molly pour sa part, avait un plan tout simple : aller trouver William et tout lui déballer, elle savait comment l’aborder et de bon matin elle enfourcha un cheval et se rendit au ranch des Buchanan.

L’endroit était gardé par un type armé qui avait l’air de s’ennuyer profondément.

– Hello, cow-boy ! Je voudrais dire deux mots à William Buchanan !
– Monsieur Howard, vous voulez dire ?
– Non William !
– Il n’habite pas ici ! Manquerait plus que ça !

Molly parvient à dissimuler son étonnement :

– Il m’avait demandé de le rejoindre, j’étais persuadé que c’était ici.
– Non c’est pas ici. Il a racheté le ranch des Packard, derrière la petite rivière…
– O.K. je vais aller voir.

Le ranch des Packard est lui aussi bien gardé. Molly demande à voir William, on l’a fait entrer.

– Tiens, vous ici ? S’étonne l’individu.
– Oui, si je vous dit que Kate est en danger, ça vous intéresse ?.
– En danger de quoi ? Expliquez-moi !
– Le pire c’est qu’elle ne le sait pas
– Elle ne sait pas quoi ?
– Elle ne sait pas qu’elle est en danger.
– Vous pourriez être claire un petit peu ? Demande William
– J’ai surpris un échange de propos….

Et Molly lui rapporta la conversation qu’elle avait surprise.

– Ça n’a pas marché parce que vous êtes monté avec Kate, du coup Davy s’est fait tabasser et sommer de ne pas rater la prochaine occasion, j’ai conseillé à Lilly de se mettre au vert, mais quoiqu’il en soit si vous réapparaissez au « Pretty Saloon », ça risque de mal se passer.
– Et comment je peux vérifier si votre histoire est vraie ?
– A part cuisiner Davy, vous ne pourrez rien vérifier du tout, mais souvenez-vous l’insistance avec laquelle il a voulu vous faire monter avec Lilly, il était même prêt à vous offrir la passe. On n’entend pas ça tous les jours.
– Bien je suppose que vous voulez un peu de sous comme prix du renseignement ?
– Je ne l’ai pas fait pour ça, je l’ai fait pour protéger mes collègues et moi-même, mais si vous insistez pour me donner quelque chose, je ne refuserais pas.
– Bin voyons !
– Vous l’avez bien retapé, votre ranch !
– Oui, mais il y a encore du boulot, j’attends quelques rentrées d’argent pour m’acheter un troupeau. Le vieux Howard, il va en manger son chapeau.
– Vous avez un gros différent tous les deux, on dirait ?
– Oui, mais ça ne vous regarde pas.
– Bon je vous laisse.
– Attendez !

Il réfléchit…

– Vous pouvez me faire une commission ?
– Dites toujours ! Répond Molly
– Dites à Kate de passer me voir, dites-lui que je ne peux pas me rendre au saloon en ce moment, inventez un truc.
– J’aimerais autant que ma visite ici ne s’ébruite pas, alors on va faire comme ça, écrivez un mot à Kate et je lui glisserai discrètement dans sa chambre.

Nous avons appris que le passage de la diligence serait retardé d’au moins une semaine, de nombreuses attaques étant à déplorer dans la région. Je pris donc mon mal en patience.

Ma mère se rendit discrètement chez le pasteur et m’informa des dernières nouvelles. Elle avait donc convaincu William Buchanan d’éviter de se rendre au « Pretty saloon ».

– Donc je pourrais y retourner ?
– Non, Davy ne veut plus entendre parler de toi. Et puis même, on ne sait jamais… Sinon Kate nous a quitté…
– Il lui est arrivé quelque chose ?
– Non, elle nous a informé qu’elle allait voir ailleurs, elle a pris ses affaires et elle est montée dans une cariole qui venait de je ne sais où ! Davy est furieux.
– Et on a une idée…
– William Buchanan, évidemment.

Et quelques jours après le télégraphe nous annonçait le passage de la diligence. Je fis mes adieux à monsieur le pasteur et à son épouse (ou plutôt au faux pasteur et à sa fausse épouse). Le conducteur tint à nous rassurer.

– La cavalerie a ratissé la région, apparemment les bandits sont partis accomplir leur méfaits ailleurs. Nous aurons un cavalier armé pour nous escorter.

Je ne connaissais pas mes compagnons de voyage et j’étais la seule femme.

Et ce qui devait arriver arriva : des coups de feu, la diligence qui s’arrête brusquement.

Les portes qui s’ouvrent, Il sont trois, masqués et coiffés de larges chapeaux. On nous fait descendre, on nous pique nos bijoux et notre argent. L’un des bandits revient de derrière la diligence avec une cantine métallique.

– Le fric est là, on peut s’en aller !

Bravo ! La diligence transportait un magot, et personne n’a eu la bonté de nous prévenir. C’est quoi cette compagnie de diligences qui envoie les gens au casse-pipe ? Et maintenant qu’est-ce qui va se passer ? Est-ce qu’on va nous flinguer ? Je tente un sourire enjôleur. Un type détache les chevaux et les fait partir. Un autre s’approche de moi :

– Toi, tu viens avec nous !

En deux temps trois mouvements, j’étais sur son cheval.

Les trois autres passagers restaient plantés là sans doute tout content de ne pas avoir été massacrés, ils risquent de galérer un certain temps..

Au bout d’un miles mon cavalier s’arrête, mais c’est pour me bander les yeux.

– Et tu ne le retires pas, sinon je te fous trois baffes !

Charmant garçon !

– On va s’arrêter au pied de la colline là-bas ! Suggère le plus gros du trio.
– En quel honneur ?
– Bin pour la baiser, tiens !

On s’arrête, mais pas longtemps.

– On dirait des bruits de chevaux là-bas ! Remarque l’un des bandits.
– Alors on ne reste pas ici ! Répond le comparse.

Nous avons chevauché un petit moment, pas bien longtemps en fait, une demi-heure, peut-être moins.

On me fait descendre de cheval, on me conduit dans un endroit sombre et quand on me retire mon bandeau, je me retrouve dans une grande cabane assez sombre et qui empeste la vieille crasse..

Je n’apprendrai les noms de ces trois voyous qu’un peu plus tard, mais sachez qu’il y là Dany, un blondinet pâlichon qui a l’air de sortir à peine de l’adolescence, Bob, un grassouillet sans doute d’une trentaine d’années et Peter un moustachu quadragénaire qui semble dominer le groupe.

– On a peut-être fait une connerie… Déclare Peter en me désignant. On va en faire quoi après ?
– Bin, on pas vraiment le choix ! Répond Dany.
– Moi, je ne tue pas les femmes ! Objecte le gros Bob.
– Bin fallait pas l’emmener ! Lui rétorque Dany.

Imaginez ma mine devant de tels propos ! La seule façon de m’en sortir était de tenter de m’imposer d’une façon ou d’une autre. Mais vu le niveau cérébral de ces trois abrutis, j’avais de quoi m’inquiéter.

– Hé ! Les gars vous voulez me violer, c’est ça ?
– Toi tu la ramènes pas ! Répond Dany

Quel sale type celui-ci ! Je le déteste !

– Je peux vous proposez plein de trucs ! Repris-je
– Des trucs de quoi ? Demande le gros Bob
– Je peux vous faire la cuisine, la vaisselle, le ménage…

Bob et Dany en éclatent de rire, pas Peter qui intervient :

– C’est peut-être une idée à creuser, mais Bob ne t’a pas emmené pour ça.
– Je sais ! Si vous voulez me violer, je me laisse faire, et puis j’adore sucer des bites.
– T’es une pute alors ? Demande Dany.
– Un peu !
– Nous on n’aime pas les putes, les putes ce sont des salopes !

« Quel sens aigüe de la dialectique » remarquera le lecteur.

– Oui mais la salope quand elle t’aura sucé la bite tu en redemanderas.
– J’ai bien envie de tester tes dispositions ! Me dit Peter en sortant son gros chibre. Tu me suces, mais attention si tu espères me mordre, dis-toi bien que ce n’est pas une bonne idée.
– Je ne mords pas.

Je réalise néanmoins que je me trouve en situation de sucer une bite dont j’ignore le degré de propreté… et je me vois mal demander au mec d’aller se laver. Tant pis ce sera au pire un mauvais moment à passer.

Peter me fout sa bite sous le nez, il a dégagé également sa paire de couilles, elles sont énormes et pleine de poils Je ne vous dis pas l’odeur, mélange d’urine avancée et de cheddar moisi.

J’inspire un grand coup et embouche la pine en essayant de penser aux petits oiseaux dans les branches et aux petites fleurs dans les champs. Pas évident, mais si ma survie est à ce prix

Comme je le prévoyais plus ou moins, Peter n’est pas resté seul longtemps, j’ai maintenant un trio devant moi, Bob à sa droite, Dany à sa gauche, tous les deux la bite en avant.

J’ai déjà eu affaire à deux hommes en même temps, mais trois pas encore, c’est donc une première Je vais donc d’une bite à l’autre en espérant sans trop y croire qu’ils se contenteront de cette pipe et me fouleront la paix. Tu parles…

– On la déshabille et on la baise ! D’accord les gars ? Suggère le gros Bob.
– Oh ! Bas les pattes, je peux encore me déshabiller toute seule.

Ils sont un peu étonnés de ma répartie mais me laisse me déshabiller. Faut voir comme ils me regardent, ma parole ils n’ont pas vu de femme depuis la fin d la guerre de Sécession !

Alors évidemment, ils me pelotent à tout va, faut surtout pas se gêner, surtout quand c’est gratuit, j’ai leurs sales pattes partout, sur les fesses, les nichons, la chatte aussi bien sûr !

– En position, grosse pute ! On va te baiser ! Me dit Bob, excité comme une puce.
– Je ne suis pas grosse !

Je me mets en levrette, cela m’évitera de voir leurs sales tronches et j’attends. Je sens une première queue qui s’approche, j’ignore quel en est le propriétaire et je m’en tape. Le type me lime une minute ou deux, puis ressort et monte un peu plus haut ! Je l’aurais parié, il va m’enculer ! C’est bien ce que je disais, là où il y a de la gêne… Et c’est qu’il me fait mal ce con, je serre les dents. Heureusement l’affaire ne dure pas longtemps, je sens son foutre me mouiller les boyaux.

Lilly06
Puis ça été le deuxième, puis le troisième ! Fin des hostilités, Il n’y a pas un quatrième larron caché derrière dans un coin ! Non ! Mais qu’est-ce qu’il fabrique le gros Bob en dirigeant sa bite encore gluante de sperme vers ma petite personne ?

– Je vais te pisser dessus, ça va te rafraichir ! Me dit-il en rigolant grassement.

Et c’est qu’il le fait, ce con, il m’en fout partout. Le jeux de pipi font partie des « spécialités » du métier, au Green Saloon de Norton-City, j’avais quelques clients qui aimait que je les arrose, le contraire était plus rare, mais cette fantaisie ne me rebutait pas.

Dany et Peter amusé par la scène virent prendre le relais de Bob quand celui-ci eu fini d’uriner. Je vous dit, j’en ai partout.

– Je m’essuie avec quoi ? Demandais-je
– T’éponges déjà les saloperies que tu as faites par terre ! Me dit Dany, le mépris en bouche.

Je vous dis, je le déteste ce mec ! Et en plus lui et Bob semblent terriblement amusés de me voir nettoyer le sol le cul à l’air et rigolent comme des bossus

– Quelle salope ! Commente Dany en réajustant sa tenue vestimentaire. On en fait quoi maintenant ?
– Si on veut recommencer, il faut bien qu’on la garde ! Répond Peter.
– On ne peut pas la garder éternellement ! Objecte Dany.
– Ta gueule ! Tu es qui au juste, tu allais où ? Me demande Peter
– Je cherchais du travail dans un saloon.
– Y’en a un à Colsontown.
– Je sais, mais je ne peux pas y aller, ma mère y travaille ! Annonçais-je le plus sérieusement du monde.

En fait ils n’avaient pas besoins de connaître les détails de la machination dont j’ai failli être victime, l’affaire était assez compliquée comme ça… et puis je voulais protéger ma mère.

– Et avant tu travaillais où ?
– Au Green Saloon de Norton-City
– On connait aussi ! Ils ne t’ont pas gardé ?
– J’ai eu une embrouille avec le vieux McGregor. Vous connaissez ?
– Un peu qu’on le connaît ! Et toi tu sais des choses sur lui ?
– Des bricoles !
– Des bricoles qui peuvent intéresser des gars comme nous ?
– En cherchant bien… Pourquoi cette question ?
– Bin s’il t’a fait une vacherie, tu veux peut-être te venger ! Mais faut qu’on y trouve notre compte ! Chez nous, c’est donnant, donnant .
– O.K. on en reparle ?

Je ne m’attendais pas à ce que la conversation prenne un tel tour. En réalité, en ce qui concerne McGregor, je ne sais pas grand-chose, c’était un client rapide et peu aimable. Si je veux intéresser mes trois geôliers, il va falloir que j’invente un truc.

– C’est vrai que tu fais la cuisine ? Demande Bob.

Chic, on change de conversation.

– Eh oui !
– Faudrait pas qu’elle se sauve ! Intervient Dany.
– On l’attachera pour la nuit !

Bin voyons !

C’est pourtant ce qui s’est passé ! Il était bien évident que mon intention était de saisir la première occasion pour fausser compagnie à ces trois crétins. Mais je devais d’abord endormir leur méfiance. Chose qui ne se fait pas aisément.

J’ai fait la cuisine, si on peut appeler ça de la cuisine, mais Bob et Peter avait l’air contents de mon morceau de bœuf séché réchauffé avec des haricots.

– Si elle reste avec nous, ça va faire quatre parts de bouffe au lieu de trois ! Rouspète Dany.
– Bravo tu sais compter ! Lui répond sèchement Peter.
– On va voter ! Reprend le blondinet. Qui c’est qui veut qu’on s’en débarrasse ?

Il est le seul à vouloir une telle chose, je sens que vais devoir me méfier de cet abruti.

– On ne vote rien du tout, pour l’instant on se la garde ! Intervient Peter

J’ai manifesté le désir de faire pipi. C’est Bob qui m’a accompagné derrière la cabane. Ça pue le chacal dans ce coin-là. Je m’accroupis, il me tient en respect avec un colt.

– Tu ne te tournes pas ?
– Non ! Grogna-t-il
– Bon, eh, bien vas-y rince toi l’œil, c’est gratuit !

Il restait une couchette de libre. Pas bien propre la couchette. On m’a attaché les chevilles et les poignets. Vachement pratique pour dormir !

J’essaie de trouver le sommeil tandis que la cabane s’emplit des ronflements nocturnes de Bob et de pets disgracieux. (forcément les haricots…)

Je suis assez fière de moi, au départ, Bob m’avait emmené juste pour tirer un coup. Il n’avait pas prévu que la chevauchée durerait jusqu’à leur repaire. Du coup sachant où ils se trouvaient, ils ne peuvent me libérer.

Et si Dany n’aurait pas hésiter à me trucider, les deux autres me semblaient dans des dispositions plus pacifiques. J’ai d’ailleurs l’impression d’avoir un ticket avec Peter.

Et puis cette situation inconfortable mais susceptible d’évoluer me fait réfléchir.

Après ce que m’avait rapporté ma mère (quel bol j’ai eu quand j’y repense), je n’avais qu’une seule envie : m’éloigner de Colsontown ! Maintenant je peux voir les choses autrement, j’ai été l’objet d’une manipulation qui a failli me conduire au bout d’une corde. Si je pouvais me venger de ces gens-là !

D’abord McGregor, je n’avais pas compris de suite que l’incident du Green Saloon de Norton-City était une provocation. Mon obsession pour la propreté était connue, en m’envoyant un type crado, l’incident était inévitable. Et si la provoc n’avait pas fonctionné, il y en aurait eu une autre.

Les autres ce sont Howard Buchanan, le commanditaire, et Davy Donaldson, le patron du « Pretty Saloon » de Colsontown.

Pour l’instant je ne vais parler que de McGregor, pour le reste je me méfie, si le vieux Buchanan a recours à des hommes de mains, il est possible qu’il soit en relation avec les trois malfrats, restons prudente !

Maintenant la question est : comment motiver ce joyeux trio en direction de McGregor ? Je sèche un peu là !

Le lendemain matin j’avais les poignets endoloris.

– Je vais vous dire un truc ! J’ai toujours rêvé de faire partie d’une bande de desperados. Si vous voulez que je vous accompagne dans vos braquages…
– C’est ça ! Me rétorque le gros Bob, on va te prêter un colt et un cheval. Tu nous prends pour des billes ou quoi ?
– Je disais juste ça comme ça !
– Tu sais te servir d’un colt ? Me demande Peter.
– Oui, mais j’aurais besoin de perfectionnement.
– On verra ça

Incroyable, il ne ferme pas la porte à l’idée !

à suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 11 février 2023 6 11 /02 /Fév /2023 13:06

Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 5 – Les secrets du pasteur

Lilly

Le pasteur échange un regard avec sa femme.

– Montez donc dans la chambre ! Lui dit-elle.

Sur place je lui demande s’il a des attentes particulières.

– J’aimerais bien vous lécher les pieds
– Ça peut se faire, mais attention je suis un peu chatouilleuse.
– Je ferais attention… on se déshabille ?
– Vous voulez que j’enlève tout ?
– Oui, s’il vous plait ! Répond Randolph.

Bien poli, cet homme !

– Sans doute trouvez-vous mon attitude comme celle d’un goujat…
– Mais je ne suis pas là pour vous juger, cher monsieur !
– J’entends bien, mais permettez-moi de m’expliquer. J’ai la chance de vivre avec une femme qui me comble sur tous les plans. Mais je suis un homme et parfois l’envie d’aller voir ailleurs me tenaille. Sarah le comprend parfaitement et ne m’en porte pas rigueur. Elle même parfois… enfin bref, je voulais que les choses soient claires.
– Elles le sont et sont toutes à votre honneur !

Randolph finit de se déshabiller, je lui porte ma main sur sa bite déjà semi bandée. Des bites, j’en ai vu des centaines, des petites, des fluettes, des grosses, des courbées et des champignonnesques. La sienne est moyenne, quelconque, désespérément quelconque, mais avec un petit quelque chose d’attachant.

Quelques mouvements de branlette pour rendre la chose droite et dure. Un coup d’œil en même temps afin de me rendre compte de son état de propreté… Ça va, ça peut aller… Du coup, hop dans la bouche.

C’est juste une mise en bouche (c’est la cas de le dire) afin de l’exciter au maximum. Mais il veut mes pieds, je vais les lui offrir.

Je m’assois sur le rebord du lit et lance ma jambe droite en avant.

– Alors ils te plaisent, mes gentils pied-pieds ?
– Oh ! Ils sont très jolis !
– Ben oui, ils plaisent bien ! Viens les lécher !

Pour se faire, il est obligé de se mettre à genoux, j’aurais pu choisir une autre position, mais il fait avec, il commence par me caresser mon panard très délicatement avant de sortir sa langue et de me faire un balayage en règle.

– Pas en dessous, d’accord !
– Les orteils, je peux ?
– Bien sûr, régale-toi !

Lilly05

Le voilà en train de me suçailler les doigts de pieds Il commence par le petit. Je comprends, il se garde le gros pour la fin, comme les gosses qui se gardent le meilleur de dessert pour la fin.

Et ça y est, il a mon pouce de pied dans la bouche, il le suce comme s’il s’agissait d’une petite bite trapue.

– Tiens, suce mon pied gauche, sinon il va être jaloux !

Une astuce que j’utilise d’ordinaire quand on me lèche les tétons Et ça marche toujours ! Ne me demandez pas pourquoi, A croire que le côté gauche aurait un goût différent que le côté droit ?

Toujours est-il qu’il embouche avec avidité mon gros orteil gauche et qu’en même temps un goutte de pré-jouissance perle sur son gland

– Tu veux jouir comment, mon grand ?
– Je peux me branler sur vos pieds !
– Mais bien sûr, mon grand !

Du coup je lance mes deux pieds en avant Monsieur le pasteur s’agite le zigouigoui à la vitesse grand V, le visage congestionné et la bave aux lèvres Attention ça gicle, j’en ai plein sur le dessus des pieds, il y en a aussi à sur le plancher, je m’en fous, je ne suis pas chez moi

Je n’ai pas eu le temps de chercher de quoi m’essuyer les ripatons, Randolph s’en est chargé tout seul comme un grand en se servant de sa langue et en léchant son propre sperme !

– J’ai oublié de vous payer ! Bredouille-t-il.
– Le paiement c’est avant la chose, et si je ne vous l’ai pas demandé, c’est que c’est gratuit. Vus avez la bonté de m’héberger, je me vois mal vous demander de l’argent.
– Mais toute peine mérite salaire…
– Laissez tomber ! Vous êtes un pasteur assez spécial ! Ne puis-je m’empêcher de lui dire.
– Confidence pour confidence, je ne suis pas pasteur, je n’ai reçu aucune formation. En fait c’est un poste que j’ai usurpé. Je vais vous raconter :

Le récit de Randolph Jackson

J’étais représentant en lingerie féminine, j’allais de ville en ville pour proposer mes fanfreluches aux dames des saloons. J’avais pour ça une petite cariole. Le boulot ne m’amusait plus beaucoup, il fallait faire avec les impayés, ceux qui voulaient sans arrêt baisser les prix, et puis les derniers temps, comble de l’horreur, j’avais un conçurent. Bref j’aurais bien fait autre chose.

Un jour, je me rendais à Colsontown, patelin que je ne connaissais pas quand j’aperçu sur le côté de la route, une diligence qui avait été attaqué, les chevaux avaient disparu. Je m’approchais et constatais que tous les passagers avait été tués par balle sauf une femme qui avait été battue et sans doute violée. Elle était sous le choc, j’ai tenté de la réconforter. Elle m’a expliqué qu’elle se rendait au saloon de Colsontown.

Eh oui, le monde est petit. !

Elle voulait que l’on enterre les corps, je lui ai répondu qu’il valait mieux auparavant prévenir le shérif. Elle a tenu à me montrer les victimes, c’était morbide, mais je ne voulais pas la brusquer.

– Celui-là, il venait prendre un poste de pasteur à Colsontown, et elle c’était sa femme, ils n’avaient pas l’air marrants mais ils ne méritaient pas qu’on les tue.

Et c’est là que j’ai eu l’idée, personne ne me connaissait à Colsontown, je pouvais très bien jouer au pasteur.

J’en parlais à Farah, parce que c’est bien d’elle qu’il s’agissait. Elle trouva l’idée amusante.

– Pasteur dans une ville de l’Ouest, c’est à peu près le seul poste où nous fiche la paix, on vit avec les dons des paroissiens, on est peinard. Lui expliquais-je.
– Il y a quand même un inconvénient ! Me dit Farah.
– Ah ?
– Vous n’êtes pas marié, vous avez l’intention de vivre dans l’abstinence ?
– Je me débrouillerais, un coup de cariole dans une ville voisine de temps en temps…
– Il y a peut-être plus simple !
– Dites-moi !
– Je pourrais très bien jouer le rôle d’une femme de pasteur, si toutefois vous voulez bien de moi !
– Ah ? Qu’est-ce que vous faites en ce moment…
– Je vieillis, monsieur, les patrons de saloon préfèrent les jeunettes, j’avais une offre au « Pretty Saloon », je venais voir, mais je ne sais même pas s’ils m’auraient engagé.

Alors on a échangé nos habits et nos affaires avec ceux du couple de pasteur, on s’est pointé a Colsontown, on a été accueilli par le maire, on a prévenu le shérif et on s’est installé. Personne n’a soupçonné la supercherie.

Et d’ailleurs comment pourrait-on soupçonner quelque chose, je fais mon boulot de pasteur, j’assure les mariages, les enterrements. Pour les prêches, je raconte aux gens ce qu’ils veulent entendre. Quand on a besoin de moi, je suis toujours là, je me déplace pour soulager les malades et pour apporter un peu de réconfort aux pauvres gens. Farah a appris à jouer de l’harmonium et s’occupe de la chorale.

Alors bien sûr, il y a des bonnes femmes qui trouvent que je suis trop gentil, mais elles ne me le disent jamais ouvertement, je ne vais quand même pas me joindre à elles quand elle réclame la fermeture du saloon et l’expulsion des danseuses. Faut pas exagérer non plus !

Fin du récit de Randolph Jackson

Le pasteur est en pleines « confidences sur l’oreiller ». Je meurs d’envie de le cuisiner, j’aimerais bien savoir ce qu’il sait de la famille Buchanan.

– Et vos rapports avec les édiles de la ville, c’est comment ?
– On me fout une paix royale, en fait je suis bien avec tout le monde.
– J’ai pas bien compris qui c’est qui commande ici ? On m’a parlé de Buchanan…
– Howard Buchanan, il n’est rien du tout, je veux dire : il n’a aucune fonction officielle, mais c’est lui qui tire les ficelles, tout le monde est à sa botte, le shérif, le maire, le juge.
– Il n’y a pas d’opposition ?
– Non, mais ce sont tous des hypocrites, si un jour Buchanan se fait descendre, tous les types qu’il a fait nommer applaudiront.
– Il est si terrible que ça !
– C’est un assassin, mais je n’en dirais pas plus.
– Il parait qu’il a un neveu.
– Oui c’est celui qui voyageait avec nous dans votre diligence, je ne sais pas d’où il sort, mais je n’ai pas cherché à savoir non plus.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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