Vendredi 30 septembre 2022 5 30 /09 /Sep /2022 09:53

Les culottes de Tante Marie-Claire par Elian Lvekman
culotte rouge

 

Je suis Régis, 24 ans célibataire, mon physique de gringalet et mon allure efféminée m’ont valu maintes et maintes moqueries et humiliations. Mais j’ai su les surmonter, quand j’en ai eu marre qu’on me traite de pédé, je me suis dit qu’il n’y avait aucune honte à l’être, et par un défi que je me lançais à moi-même, je fréquentais les lieux gays, me régalant de bonnes bites dans ma bouche et dans mon cul. Je ne devenais pas gay pour autant, quelques professionnelles consciencieuses savaient s’occuper de moi comme il le fallait.

Mais j’avais un fantasme plus original… ce sera l’objet de ce récit.

C’était un jeudi après-midi, j’avais une demi-journée de récupération. Depuis quelque temps ma tante Marie-Claire souhaitait que je lui explique un certain nombre de bricoles sur le nouvel ordinateur qu’ils venaient d’acheter.

Pour moi c’était une excuse parfaite et j’avais déjà une idée claire en tête… me masturber dans ses petites culottes souillées ! En effet, ma tante me faisait fantasmer depuis plusieurs années, elle avait une croupe opulente mais cambrée et des gros seins lourds (100 D). Fausse blonde, ses cheveux ramassé en chignons et ses lunettes qu’elle portait en permanence lui conférait un air sévère qui n’était pas pour me déplaire. Cela ne l’empêchait pas d’être très douce dans sa voix et dans sa manière de me faire la bise et cela me faisait vibrer à chaque fois. De plus elle ressemblait à ma mère.

Elle était vêtue aujourd’hui d’une jolie robe gris ceinturée à la taille et laissant ses douces épaules découvertes. Mais ce qui m’excitait le plus c’était sa lingerie de femme mure, j’étais fétichiste des petites culottes depuis longtemps et depuis plusieurs mois j’adorais « mater » en douce ses jupes ou ses pantalons serrés… On pouvait en effet deviner les marques des élastiques de sa culotte, c’était exquis notamment la forme de l’entrecuisse où on voyait clairement le fond épais doublé de la culotte. Chaque fois qu’elle se baissait pour prendre un verre et me servir l’apéritif je ne pouvais m’empêcher de regarder ses fesses dans le miroir…

Me voilà donc parti pour enseigner quelques bidouilles à tata Marie-Claire. Mon oncle travaillait et c’est ma tante qui est venu m’accueillir à l’entrée du jardin, elle portait un tee-shirt en coton rouge qui moulait bien sa lourde poitrine et un pantalon noir en microfibre qui la mincissait un peu et la rendait encore plus craquante. Après la bise traditionnelle et quelques paroles d’usage elle me propose de boire un verre, malgré la chaleur pesante je le refusais. La raison de ce rejet ? Je voulais rapidement nous installer devant l’ordi et pendant que ma tante tapoterait, j’en profiterais pour aller à la salle de bain et fouiller dans le panier à linge. Je savais qu’elle faisait la lessive le samedi matin, comme nous étions jeudi cela faisait au moins cinq culottes portées à découvrir, hummmm !

Nous voilà assis côte à côte et je lui apprend quelques trucs, la présence de tante Marie-Claire à mes côtés m’excite et je jette un œil en douce sur sa poitrine dont les gros tétons dardent sous le tissu. La réaction ne se fait pas attendre mon sexe se tend dans mon slip. Je continue mes « leçons », ma tante qui était éloignée de la table se penche un peu en avant pour « titiller » la souris de l’ordinateur, moi je suis bien calé dans la chaise et j’en profite pour jeter un œil dans son dos… Lorsqu’elle s’est courbée en avant son pantalon taille basse est descendu et j’aperçois à la naissance de ses reins un bout de satin blanc avec un élastique à la taille surpiquée de dentelle… Mon sang ne fait qu’un tour, cette fois mon sexe est tellement dur qu’il déforme mon pantalon et je pose négligemment ma main dessus pour cacher mon trouble. Je distingue des plis importants sur le satin de la culotte, elle n’est pas tendue complètement sur ses fesses ce qui veut dire que la culotte est un peu grande pour elle et cela me surexcite davantage. Sentant que le moment était venu pour fouiller dans le panier à linge et que tantine « accrochait » sur un site de cuisine qui l’interessait particulièrement, je décidais de me lever prétextant un petit besoin naturel.

J’ai eu un peu de mal à marcher pour faire la dizaine de mètres de couloir qui me conduisait à la salle de bain car j’avais une très forte érection. Je pousse délicatement la porte et la referme derrière moi, un rapide coup d’œil sur le panier en osier qui contient le linge sale, il est plein ! J’ouvre l’eau du robinet de manière à ce que Marie-Claire ne se doute de rien, je soulève le couvercle du panier et commence « mes recherches », ma première prise : une culotte un peu large en coton blanc à petits pois bleu et rose, très « juvénile », avec de la dentelle à la taille. La 2ème et la 3ème était de couleur blanche en coton simple et je fus un peu déçu. Par contre mes deux dernières découvertes me transportèrent de bonheur et d’excitation mélangés, il s’agissait d’une culotte en satin blanc avec une perle sur le devant et de la dentelle aux côtés et sur la taille, ainsi que d’une culotte noire en nylon particulièrement douce avec des motifs à fleurs brodés sur le devant. Je deviens alors fou d’excitation et je porte la culotte noire à mes narines, elle sentait un peu fort mais rien de désagréable pour moi, dans le même temps je déboutonne mon pantalon de ma main presque libre avec laquelle je tenais la culotte en satin blanc. Je ne peux m’empêcher de regarder l’intérieur de la culotte de nylon noir où je trouve des traces de pisse, de mouille et de merde. Tout cela m’excite et je me mets à lécher la culotte pendant que je me masturbe avec la culotte blanche en satin, je suis au bord de l’explosion. Le goût de la pisse et de la merde m’enivre je ferme les yeux en gémissant…

Mais le temps s’écoulait et je n’avais pas fermé l’eau du robinet… J’entends une voix calme et ferme :

– Ben alors, on vient faire des cochonneries chez sa tata !

J’ouvre les yeux et regarde le miroir en face de moi, rouge de honte surpris en plein exercice de mon vice. Je restais avec ma culotte noire sur le nez et la blanche de satin sur le sexe que mes deux mains essayaient de cacher. Marie-Claire se rapproche, que va-t-il se passer, je n’ose plus penser, mon érection commence à retomber.

– Allez, je vais te traiter comme tu le mérites, petit salaud !

Marie-Claire passe derrière moi et saisit mon pantalon à la taille que j’essayais de reboutonner maladroitement, elle le baissa d’un coup sec à mes pieds. Je n’ose même plus bouger je ne comprends pas ce qui m’arrive, sa main flatte mes fesses sur mon slip puis s’infiltre sous l’élastique, elle passe délicatement un doigt dans la raie de ma croupe et d’un coup je me remets à bander encore plus dur, je suis rouge de honte et incapable de décrocher un mot.

– T’aimes ça mon doigt dans ton cul, hein, pédale ?
– Euh…. Balbutias-je, incapable de sortir un mot.
– Tu préférais peut-être une vraie bite, tiens ça me donne une idée, je vais demander à Tonton Marcel de t’enculer…
– Mais tata…
– Si, si je trouve l’idée excellente et avant tu vas bien le sucer. Il sera content, depuis le temps qu’il fantasme sur tes petites miches !

Marie-Claire continue de me palper les fesses dans le slip puis d’un seul coup me l’abaisse aux chevilles, d’un geste autoritaire elle me fait lever chaque pied pour dégager mon slip puis elle m’enfile la culotte de satin blanc sur les fesses. Mon érection est terrible et lorsque ma tante remonte délicatement la culotte sur mes fesses et l’ajuste, je ne peux m’empêcher de fermer les yeux, mon sexe sort de la culotte en tendant l’élastique à la taille. Marie-Claire m’ordonne alors de me branler devant elle, face au grand miroir, pendant ce temps elle lisse le tissu de la culotte sur mes fesses, le contact est doux et je commence alors mon va-et-vient. J’ai comme l’impression que ma tête va exploser, puis ma tante commence à me donner la fessée par dessus la culotte.Marie Claire

– Ecarte bien tes cuisses petit cochon vicieux ! me dit-elle

Son emprise était telle que j’obéissais sans broncher. Il ne m’a fallu que quelques claques sur les fesses pour jouir en gémissant fortement et en accompagnant des mouvements de mon bassin plusieurs jets de sperme qui s’écrasèrent sur le miroir, sur mon bas ventre et la culotte… »

– Déjà ? Se désola Marie-Claire. Nettoie les saloperies que tu as faites sur le miroir !

J’allais chercher de quoi essuyer, mais Marie-Claire m’interrompit !

– Non tu nettoies avec ta langue !de pédé !

Je m’exécutai et rendais le miroir vierge de toute race de sperme

Maintenant, je vais t’enfermer dans le placard à balais, le temps que tu récupères et ensuite je vais te faire faire plein de choses cochonnes ! D’accord petit pédé ?
– Oui Tata !

J’aurais bien sûr pu m’enfuir, mais je n’y pensais même pas.

Un quart d’heure plus tard, j’entendis des bruits de conversation. Tonton Marcel venait de rentrer. Ma tante me libéra, et je me retrouvais devant mon oncle, débraguetté, la bite à l’air.

– Alors mon neveu ! On vient faire des cochonneries chez sa tante ?
– C’est comme une pulsion… tentais-je.
– Avec les pulsions on peut justifier n’importe quoi ! Viens me sucer la bite !
– Oui Tonton.

Il avait un bel engin, j’approchais ma bouche, sa bite sentait la sueur et l’urine. Je respirais un grand coupe et de la langue je suçais l’extrémité du gland.

– Prends tout dans la bouche, pédale !

Pourquoi faire ça à la barbare quand on peut raffiner ? Toujours est-il que j’y allais de mes allers et retours en cadence. Le tonton appréciait mais me fit lâcher prise au bout de cinq minutes.

– On arrête la pipe, c’est dans ton cul que je veux jouir !

Qu’à cela ne tienne, je me mets en position.

– Non avant on va te faire une petite surprise ! Me dit Tata Marie-Claire

Et la voilà qui me prend par la main et me conduit jusqu’aux toilettes. Elle ne s’assoit pas sur la toilette, mais s’accroupit au-dessus afin que je puisse bien voir ce qui va se passer.

Je n’ai pas été déçu, d’abord un joli jet de son pipi doré qui me donna l’eau à la bouche, mais ce n’était d’un prélude, je la vit pousser jusqu’à ce qu’un étron bien moulé sorte de son gros cul avant d’aller se noyer dans la cuvette dans un « plouf » peu discret.

Elle ne s’essuya pas, puis avisant une culotte propre qu’elle avait réservée, elle l’enfila, puis de ses mains appuya dessus afin qu’elle s’imprègne de l’urine et de la matière non essuyé..

Je commençais à comprendre ses intentions et bandais comme un cochon.

Mon oncle me demanda de m’arcbouter contre le lavabo, et m’encula. Pendant ce temps ma tante m’offrit sa culotte qu’elle venait de souiller en m’intimant l’ordre de lécher tout cela convenablement.

De la pisse et de la merde bien fraiche à lécher, une bonne bite dans mon cul ! C’est la fête !

fin

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Elian Lvekman
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Samedi 24 septembre 2022 6 24 /09 /Sep /2022 16:39

Chanette 28 – Magazines littéraires – 14 – Des roses et des pizzas par Chanette

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Mercredi 21 février

Beauregard va mieux, du moins c’est ce qu’il s’efforce de se faire croire à lui-même. Il a accueilli cette invitation sur le plateau de l’émission de Fortin comme une aubaine pouvant lui permettre de se relancer. Virgule n’est pas son plateau préféré, et il n’apprécie que très moyennement Fortin. Cette émission voit parfois défiler des auteurs qu’il méprise profondément mais il se dit qu’il saura gérer…

Après la séance obligé de maquillage, Beauregard arrive sur le plateau, découvre avec stupeur la présence de Patrice Colombani. Les deux hommes se serrent la main comme si de rien n’était. L’émission n’est pas en direct, Beauregard pourrait partir, mais il a peut-être des défauts, mais ce n’est pas le genre à se « dégonfler ».

Et ça commence :

– Patrice Colombani, après quatre best-sellers…Commence le présentateur.
– Cinq !
– Cinq, pardon, « Le jour du sang » sort mardi en librairie… Vous écrivez décidemment beaucoup ?
– J’aime ça !
– Oui cela se sent dans vos livres. Guillaume Beauregard, vous avez écrit une critique élogieuse de l’auteur.
– Il le méritait bien.
– Cette critique semble avoir provoqué un certain agacement chez les gens qui vous connaissent…

Beauregard sait parfaitement comment fonctionne Fortin, ce type se fout complètement des bouquins qu’il présente (d’ailleurs il ne les lit même pas) et des invités qui pérorent. Non ce qui l’intéresse c’est de tenter de faire du buzz autour de l’émission. Et pour faire le buzz, il faut des conflits, des altercations et des noms d’oiseaux. Quand le lendemain d’une émission, la presse people fait ses choux gras en titrant : »Vives empoignades sur le plateau de « Virgule » entre Machin et Truc », l’égo, la popularité et l’audience de Fortin s’en trouvent fortifiés.

Alors Beauregard a soudain une idée qu’il trouve géniale :

– Vous savez, on ne peut pas plaire à tout le monde ! Si des gens n’ont pas compris mon article sur Patrice, permettez-moi de vous appeler Patrice, c’est qu’en fait ils ne m’ont jamais compris et je dirais même plus, c’est qu’ils ne m’ont jamais aimé. Alors laissons les dire.

Baker dissimulé dans le public avec perruque, fausse moustache et lunettes noires, n’en croit pas ses oreilles !

– Quand même, vous nous aviez habitué à des articles pertinents sur Proust, Stendhal, Sade… je ne nie pas les qualités littéraires de Patrice Colombani, mais admettez qu’il ne joue pas vraiment dans la même division.
– C’est vous qui êtes en train de faire de l’élitisme, il n’y a pas un panthéon où siègerait les génies de la littérature et en dessous la piétaille.
– Je n’ai pas employé ce mot.
– Laissez-moi donc finir, le talent s’exprime de différentes façons, le talent est multifacettes et le talent doit être reconnu. c’est aussi simple que ça.
– Vous ne répondez pas à la question.
– Moi je trouve que si ! Et je vais vous étonner davantage, mes prochains articles ne porterons pas sur Homère ou sur Shakespeare, mais sur Agatha Christie et Georges Simenon… Par ailleurs…
– Mais…
– Je termine, je constate que l’invité du jour c’est Patrice Colombani, qu’attendez-vous pour lui poser des questions, il est là pour ça, non ?
– C’est mon émission, Monsieur Beauregard et sans vouloir vous vexer, je la mène comme je l’entends.
– Poil au dents !

Stupéfaction de l’assistance et rires d’une partie d’entre-elle.

– Ah ! Un monsieur dans le public veut s’exprimer !

Et Fortin passe la parole à un obscur bonhomme au teint blafard.

– Il est difficile de s’empêcher de penser que votre article sur Patrice Colombani s’apparente à du copinage.
– Comme je ne possède pas la faculté de vous empêcher de penser, vous pouvez penser ce que vous voulez. Cela dit sur ce point précis, vous avez sans doute raison et d’ailleurs vous pourrez noter que je suis aussi très copain avec Agatha Christie, c’est un bon coup vous savez !

Rires de l’assistance.

– Vous n’êtes pas très sérieux ce soir ! Lance Fortin.
– Les gens sérieux m’ennuient, vous croyez que Proust était sérieux, vous ?
– Il me semble, oui !
– Qu’en savez-vous, vous ne l’avez jamais lu !

Excédé Fortin se tourne vers Colombani.

– Parlons un peu de votre dernier roman…

Les questions deviennent inoffensives et l’interview de Colombani devient strictement promotionnelle, Fortin se réservant de créer un éventuel buzz avec d’autres que lui. Beauregard a quitté le plateau discrètement, ce qui s’y passait ne le concernant plus, mais satisfait de la tournure des événements.

Il a toutefois du pain sur la planche. Mais il a l’intention de s’y atteler en commençant par acquérir un bouquin d’Agatha Christie et un autre de Georges Simenon puisqu’il n’a jamais lu ces auteurs, mais d’autres tâches l’attendent aussi…

Vendredi 23 février

Hier soir, j’ai reçu un message de Stan Baker :

« Il faut absolument que vous regardiez, « Virgule » demain à 23 heures sur la 3. Vous y verrez Beauregard et Colombani en différé et je vous assure que vous allez être surprise. »

Ah, bon ? Qu’est-ce qu’il nous a encore inventé cet abruti de Beauregard ?

Il est 19 heures et je suis rentrée chez moi après ma petite journée de travail et après avoir effectué quelques emplettes alimentaires.

On sonne !

Je regarde par l’œilleton : Je ne vois pas la tronche du visiteur, cachée qu’elle est par un gigantesque bouquet de fleurs.

– Qu’est-ce que c’est ? Demandais-je sans ouvrir.
– Des fleurs pour Madame D’Esde.

Je le vois bien que ce sont des fleurs, mais en ce moment je deviens un peu parano et n’ai pas envie d’ouvrir.

– Eh bien posez les sur le paillasson, je les prendrais tout à l’heure.

Le livreur s’en va, je ramasse l’énorme bouquet. Ce sont des roses, et des belles il y en a 50. Je cherche la carte jointe, sort le petit mot de l’enveloppe :

« J’ai conscience d’avoir été infâme ! J’ose espérer que ces modestes fleurs pourront vous faire me pardonner. Portez-vous bien. Guillaume B. »

Ce mec est complètement givré ! Le procédé est trop facile, je te fais les pires vacheries du monde et après je t’envoie des fleurs ! Ses fleurs il peut se les foutre au cul ! Mais essayez donc de mettre 50 roses dans une poubelle, vous ? Je les descendrais demain…

Puis je réfléchis ! Ce n’est pas de leur faute aux roses si elles ont été achetées par un connard. Et puis c’est vrai qu’elles sont belles. Il m’a fallu néanmoins quatre vases différents pour les présenter élégamment.

Et à 23 heures, bien calée dans mon fauteuil, je regarde « Virgule ». Et plus je regarde, moins je comprends. A quoi joue Beauregard ? L’individu est posé, calme, sans haine, distillant tout juste quelques vannes mouchetées. Mais quel hypocrite, ce mec !

Le reste de l’émission ne m’intéressant pas j’ai envoyé un message à Baker :

« Beauregard nous a offert un grand numéro d’hypocrisie ! Il m’a aussi envoyé des fleurs. A quoi joue-t-il ? »

Baker me rappelle dans la foulée.

– Il est possible, me confie-t-il, qu’il ne sache même plus ce qu’il doit faire, il ne doit pas être habitué aux situations de stress, il ne sait pas comment s’en sortir, à mon avis il n’a pas fini d’être imprévisible. Aujourd’hui il m’a envoyé une caisse de Champagne chez moi en me disant qu’il me demande à moi et ma compagne de bien vouloir l’excuser… C’est pathétique.
– En effet ! Espérons qu’il va nous laisser tranquille…
– A moins qu’il ne soit sincère ! On ne sait jamais, c’est un con mais il n’est pas si bête que ça. Il est capable de modifier son créneau et de promouvoir la littérature populaire, ce serait pour lui une façon d’ignorer les critiques qui lui ont été faites !
– Vous y croyez, vous ?
– C’est juste une hypothèse, on verra bien.
– J’ai peut-être un moyen de savoir, je vous enverrai un message demain en fin de journée. Répondis-je.
– Vous allez faire comment ?
– Je vous dirais, je suis un peu sorcière !

Samedi 24 février

J’ai attendu la fin de l’après-midi pour téléphoner à Estelle, la collaboratrice de charme de Maitre Soubise.

– Je voulais savoir si tu avais du nouveau en ce qui concerne Beauregard. Demandais-je.
– Ah, c’est pour ça que tu m’appelles, moi qui croyait que tu allais me proposer un rendez-vous coquin !
– Dis-moi d’abord pour Beauregard.
– M’en parle pas ! Soubise est furieux, Beauregard lui a envoyé un message en lui demandant de laisser tomber l’affaire. Il l’a rappelé pour le dissuader, mais il ne veut pas en démordre. Tant pis, on ne peut pas gagner à tous les coups, mais en ce qui te concerne, il va y avoir comme un petit problème.

Qu’est-ce qui va encore m’arriver ?

– Quel problème ?
– Ben la petite prime promise, il faudra t’assoir dessus.
– Ah, c’est ça, si tu savais comme je m’en fiche !
– Si tu le prends comme ça, tant mieux. On se voit quand ?
– Tout à l’heure si tu veux, je vais te donner mon adresse perso.
– Tu m’as l’air bien joyeuse, tout d’un coup ! C’est parce que on va baiser ensemble ?
– Bien sûr, ma biche !

Ben, non, ce n’est pas ça du tout ! Ce qui me rend joyeuse c’est que désormais l’affaire Beauregard semble bel et bien définitivement terminée, mais je ne vais pas lui dire !

J’ai donné rendez-vous à Estelle à 19 heures, on bouffera une pizza, avant ou après, on verra bien. J’ai prévenu Baker que l’autre avait renoncé à toute plainte, il en frétillait de joie, le bonhomme.

Estelle s’est habillée aujourd’hui d’une robe noire et blanche rayée en diagonale. Elle ressemble à un zèbre sortant des « Deux Magots » à deux heures du matin. Le pire c’est que ça ne lui va pas si mal !

-Tu en as de belles fleurs ! Me dit Estelle.
– Oui, un admirateur !
– J’ignorais que tu avais des admirateurs.
– Je fais un métier plein de surprises.

Estelle ne s’est pas embarrassée de précautions oratoires, elle venait pour une chose bien précise et souhaitait que je lui confirme que je n’étais point contre

– Il te faut savoir une chose, commença-t-elle, ce qu’on a fait ensemble ça m’a bien plus. Oh, ne crois pas que j’ai viré ma cuti, je suis toujours aussi cochonne avec les hommes, mais là disons que j’ai découvert quelque chose en plus.
– Eh bien déshabille-toi ma grande, si tu es venue pour t’éclater, tu tombes très bien, moi je suis d’humeur coquine.

Et hop ! A la vitesse de l’éclair, Estelle retire sa robe, elle ne porte pas de soutien-gorge et n’arbore qu’une petite culotte bleu ciel assez sexy.

Elle effectue une pirouette afin de me montrer ses fesses, joli cul sans un gramme de cellulite.

– Tu peux les taper un peu, si tu veux !

Je le fais sans exagération.

– C’est bizarre, cette manie qu’ont les gens à qui je montre mes fesses de me les taper. Avant ça m’énervait, maintenant j’aime bien et ça me fait rigoler !
– Parce que tu montres tes fesses à beaucoup de gens ?
– Au boulot, oui, ça m’arrive !
– Comment ça ?
– Parfois, ça aide à la négociation !
– Et ça fonctionne ?
– Assez souvent !
– Tu montres juste tes fesses ou tu vas plus loin ?
– Je vais souvent plus loin, je suce ! J’adore sucer des bonnes bites, parfois je me fais prendre aussi sur le bureau comme une salope. J’aime bien faire la salope !
– Et ça se passe toujours bien ?
– Non ce serait mentir, il y a toujours des bourrins, mais dans l’ensemble les mecs sont corrects.
– Et jamais de femmes ?
– Une fois un couple, mais j’ai tout simulé, la fille n’était pas dupe mais comme c’était l’avocat qui l’intéressait… Sinon une fois je suis tombée sur une vraie gouine, elle ne me branchait pas du tout, j’en ai eu la nausée.
– Et en dehors du business ?
– J’ai couché deux ou trois fois avec une collègue, elle était douce et gentille, elle m’a un peu entraînée, je me suis laissé faire pour voir… ça ne me m’a pas déplu, mais ce n’était pas comme avec toi.

Si elle est sincère mon égo, va gonfler comme une baudruche.

Elle se retourne, et m’offre ses seins, cette fois plus d’hésitations, je me penche légèrement et lui titille les tétons avec ma langue, le gauche, puis le droit, puis de nouveau le gauche…

On ne va pas rester debout, je lui prends la main, l’entraine vers le canapé, me retrouve entre ses cuisses et commence à lécher tout ça.

– Oh ta langue ! Commente simplement la belle mature comme si elle découvrait un trésor caché.

Certes, je me régale, mais je mouille aussi comme une éponge, et j’aimerais bien prendre aussi mon plaisir. Petite pirouette et nous voilà toutes les deux en soixante-neuf afin que je puisse lui donner ma chatte à bouffer

J’ignore si c’est parce que je me suis mal placée, mais cette coquine d’Estelle se met à me lécher la rosette, je ne m’y attendais pas mais la chose n’est pas pour me déplaire.

Après m’avoir fait bailler l’anus, elle y entre un doigt, le ressort, en fait entrer deux et se met à me doigter à une vitesse diabolique, mon plaisir monte, j’hurle ma jouissance. Elle ressort ses doigts plus très propre après cette petite exploration anale. Mais c’est sans hésiter une seconde qu’elle le porte en bouche afin de les nettoyer. Et c’est qu’elle se régale, la coquine !

– Dis donc, toi, tu serais pas un peu scato ?
– Un tout petit peu, un tout petit peu. Me répondit-elle. Mais ne me laisse pas comme ça, viens me lécher.

Bien sûr que je vais la lécher, c’est tout humide là-dedans, un vrai marécage, je me régale sa bonne mouille quand soudain quelques impertinentes gouttes viennent m’atterrir dans le gosier.

– Mais tu pisses ?
– Je n’ai pas pu me retenir, excuse-moi, on va faire une pite pause, je vais aller aux toilettes…
– Mais non, pisse-moi dans la bouche, j’adore ça !
– Alors d’accord, ouvre bien ta bouche ma grande !

Chanette2814Elle a pissé avec une telle puissance qu’elle m’en a foutu partout, ça me dégouline sur le menton, sur les nichons, mais ce que j’ai pu boire était délicieux ! Puis j’ai repris mon cuni et tout en confinant à lécher je lui ai foutu un doigt dans le cul (il faut toujours rendre les politesses, disait ma grand-mère)

Ma langue s’est enroulée autour de son clito, l’effet a été quasi immédiat, Estelle s’est barrée au septième ciel des amours saphiques. J’ai retiré mon doigt et pour lui montrer que je peux être aussi salope qu’elle, je l’ai sucé. Mais elle ne m’a pas regardé, à moitié dans les vapes qu’elle était encore.

Quand elle a repris ses esprits, nous sommes jetées dans les bras l’une de l’autre.

– Je n’ai pas envie de remettre ma culotte ! M’informe-t-elle.
– Tu veux un plastique pour la mettre dans ton sac.
– Tu ne veux pas la renifler ?
– Si pourquoi pas ?

J’ empare de la chose, la porte sous me narines, quelle odeur subtile ! Ça sent la pisse… C’est pratiquement par réflexe que je me mets à lécher. Mais voilà que l’on sonne à la porte

C’est le livreur de pizza ! Je crois que nous allons les déguster d’un excellent appétit.

Lundi 26 février

On sonne ! A cette heure je n’ai noté aucun rendez-vous. J’ouvre et découvre Cédric Bornerave sur le palier.

– Vous ? M’indignais-je.
– Je ne fais que passer !
– Eh bien, voilà vous êtes passé, vous pouvez repartir.
– Je voulais juste vous informer que j’ai été viré de chez « Désir Délires »…
– Vous voulez peut-être que je vous offre un kleenex ?
– Non, je me disais que peut-être dans vos relations vous connaitriez quelqu’un qui pourrait avoir besoin de mes services…

Je n’ai pas pu m’empêcher de lui rire au nez. J’ai refermé la porte, je ne l’ai jamais revu.

FIN

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Samedi 24 septembre 2022 6 24 /09 /Sep /2022 16:37

Chanette 28 – Magazines littéraires – 13 – Double jeu par Chanette
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Vendredi 16 février

J’ai rendez-vous avec un dénommé Cédric que je ne connais pas. Il se pointe à 14 heures précises. Bizarre j’ai déjà vu cette tête-là quelque part, mais où ?

– Entrez, dites-moi ce qui vous ferait plaisir et donnez-moi mon petit cadeau.
– Le petit cadeau ?
– Oui, les sous !
– Ah, oui, bien sûr.

Encore un béotien !

– Alors, vous voulez que l’on fasse quoi ?
– En fait je viens surtout pour causer !
– Ah ?

Ça arrive de temps en temps, et ça me prend le chou, ça peut prendre plusieurs formes, parfois le client me raconte ou me fait lire un scénario complètement dément que je dois lui commenter. Et une fois que la situation l’a bien excité on passe aux travaux pratiques. Alors quand on me propose une séance de parlotte, je fais selon mon humeur, si je sens bien le mec, j’accepte en essayant de le manipuler afin de rendre la séance moins chiante, et si je ne le sens pas, je congédie poliment le citoyen. Question de feeling donc et d’humeur.

Mais ce qui me turlupine avec ce gars-là, c’est que j’aimerais bien savoir où je l’ai déjà rencontré.

– J’ai l’impression de vous avoir déjà vu quelque part ? Lui fis-je remarquer.
– Oui, c’était dans les locaux de « Plaisir délires ».

Au moins il est franc ! C’est donc Janice qui lui a refilé mes cordonnées.

– Bon je vous écoute, vous souhaitez peut-être vous déshabiller ?
– Non, ce que j’ai à vous dire est assez grave, mais je suis là pour arranger les choses.

Allons bon !

– Monsieur Beauregard m’a missionné afin de vous faire une vacherie, j’ai fait semblant d’accepter et…
– Attendez ! A quel titre Beauregard vous a-t-il approché ?
– Quand on a fait une enquête préliminaire avant de publier notre article, j’ai approché Beauregard en effectuant une interview bidon, il se trouve que nous avons un peu sympathisé… Du moins c’est ce que je lui a laissé croire.
– Ah ! Et la vacherie c’est quoi ?
– En gros, le scénario est le suivant : Je vous rentre dedans avec mon vélo, vous êtes amochée et dans l’incapacité de travailler pendant un mois !
– Je rêve ! Vous prétendez savoir avec quelle force me rentrer dedans pour m’empêcher de travailler pendant un mois ? Juste un mois, pas trois semaines ou un mois et demi ? Il devrait lire davantage de polars, le père Beauregard, les choses ne se passent pas comme ça !
– Je sais !
– Permettez-moi d’en douter. Et vous me proposez quoi ?
– Je vous maquille avec bandage, minerve, pensements, lunettes noires, je fais une photo et Beauregard sera content.
– Je ne vous demande pas pourquoi vous avez accepté cette idiotie, il a dû vous graisser la patte bien comme il faut ?
– J’avoue ! Mais il y a une autre raison, si j’avais refusé, un autre l’aurait fait à ma place et n’aurait sans doute pas eu mes scrupules.
– Des scrupules, vraiment ?
– Ne me regardez pas comme ça, disons que j’ai eu la trouille de faire ça !
– Je comprends mieux. Mais dites-moi qu’est-ce qu’il me reproche au juste ce con ? Je ne lui ai rien fait ! Il est en train d’inverser les rôles, là !
– Il vous reproche d’avoir tout raconté à la rédaction de « Plaisir délires ».
– Mais comment peut-il être au courant ?

Et voilà que le Cédric rougit comme un rossignol. Je compris alors que ce mec faisait dans le double jeu, c’est un trouillard, mais un trouillard dangereux, pour l’instant il se range à mes côtés, mais il me faudra rester sur mes gardes.

– Je ne sais pas, finit-il par répondre, je suppose que Delphine Lebœuf lui a téléphoné…
– Ouais, bon, demain je serais au Franprix de la rue Pigalle à 10 heures, je me maquillerais moi-même. On fait comme ça et on en restera là ?
– Vous avez de quoi vous maquiller ? La minerve et tout ça…
– Non mais les pharmacies, ce n’est pas fait pour les chiens.
– Alors d’accord, on fait comme ça !

Bon, j’ai du boulot, il me faut reprendre l’initiative, attaquer frontalement le sieur Beauregard, je m’en sens parfaitement capable, mais avant je voudrais en savoir davantage sur le double jeu de ce Cédric Machintruc.

Mon prochain rendez-vous n’est qu’à 16 heures, j’ai largement le temps de téléphoner. J’appelle Janice sur son portable. Mademoiselle est à Bruxelles pour quelques jours, et n’a pas beaucoup de temps à me consacrer. Elle me jure néanmoins ses grands dieux qu’elle n’a jamais communiqué mes coordonnées à Cédric Bornerave et me conseille d’appeler sa redac’chef, Delphine Lebœuf, donc.

J’ai eu du mal à l’avoir mais elle a fini par me répondre.

– C’est pour vous aviser que Beauregard devient de plus en plus dangereux et que…
– Ecoutez, nous estimons avoir réglé nos comptes avec Beauregard, on ne va pas transformer cette affaire en feuilleton à rallonge.
– Je ne vous demande rien d’autre que de répondre à une simple question.
– Posez toujours !
– Comment Beauregard a-t-il appris qu’une réunion s’est tenue dans vos locaux, et au cours de laquelle je vous ai dévoilé tous les dessous de l’affaire ?
– Mais c’est impossible, voyons, qui vous a mis cette idée en tête ?
– C’est monsieur Bornerave qui est venu me raconter tout ça…
– De quoi ? C’est quoi cette histoire ?
– Je vais vous raconter !
– Je suis en entretien en ce moment ! Vous pourriez me rejoindre dans nos bureaux dans une heure ?
– Je ne souhaiterais pas croiser Bornerave.
– Alors je viens chez vous, indiquez-moi l’adresse et proposez-moi une heure.

Et à 17 heures la redac’chef était dans mon studio de travail.

– C’est gentil chez vous, c’est là que vous exercez vos talents ?
– En fait c’est plutôt dans la pièce d’à côté, je vous la montrerais tout à l’heure si ça vous intéresse.
– Bien sûr que ça m’intéresse, mais j’aimerais surtout en savoir plus sur ce que vous m’avez évoqué, Bornerave est venu vous trouver ?
– Oui !

Je lui raconte tout.

– Mais comment Bornerave et Beauregard peuvent-ils être en relations ?
– Il m’a expliqué qu’il lui avait fait une interview bidon et qu’à la suite de ça ils avaient sympathisé !
– Une interview bidon ? Il ne m’a jamais parlé de ça ! Et Beauregard est peut-être con mais pas au point de se laisser manipuler comme ça. Bornerave raconte des conneries. Il a voulu vous soutirer de l’argent je suppose ?
– Ah non, pas du tout !
– Mais le but de sa visite ?
– Je vous ai dit : réaliser une mise en scène pour faire croire à Beauregard qu’il avait rempli sa mission.
– O.K. vous avez bien fait de me prévenir, je passe un coup de fil, pour demander qu’on lui prépare une lettre de révocation.
– Si je peux me permettre, ça me semble prématuré, mieux vaut qu’il ne se doute de rien, tant que l’affaire ne sera pas terminée.
– Et vous pensez la terminer comment ?
– En dernier ressort en faisant appel à quelques amis aux méthodes peu orthodoxes, mais je peux essayer d’affronter Beauregard moi-même, vous avez son adresse ?
– Pas sur moi, ne bougez pas je vais demander à ce qu’on me la communique.

Bon j’ai l’adresse, je n’ai pas de plan, mais j’ai confiance dans mon sens de l’improvisation.

– Je vous sens tendue ! Me dit Delphine.
– On le serait à moins.
– Vous me faite visiter votre machin ?
– C’est par là !

– Eh bien, je savais que de tels endroits existaient mais je n’en avais jamais vu ! Me dit-elle.
– Ce n’est qu’un petit donjon, tout simple !
– Tu parles ! Il y a même une cage ! Vous enfermez des gens là-dedans ?
– Ça m’arrive, oui !
– Et ils sont contents ?
– Il y en a qui viennent que pour ça !
– Ça te fait jouir de dominer des mecs ?
– Non c’est très rare ! Mais il y a des clients que j’aime bien, avec qui je passe un bon moment.
– Ils sont normaux tes clients ?
– C’est quoi la normalité ? J’ai bien deux ou trois clients un peu bizarres, mais la plupart sont des gens tout à fait ordinaires, ils viennent ici pour déstresser, c’est pas plus idiot que d’aller hurler dans les tribunes d’un match de foot !
– Tu sais quoi ?
– Non, je ne sais pas quoi !
– J’aimerais bien qu’on se caresse un petit peu ! Ça te dirait ? Me propose-t-elle.

Je ne suis pas dans des dispositions particulièrement érotiques mais parfois, il n’est nul besoin de me forcer beaucoup.

chanette2813Alors nos visages se sont rapprochés, nos bouches, puis nos langues se sont rencontrées, nos mains se sont se fait baladeuses et nous nous sommes retrouvées complètement débraillées sans même nous en rendre compte. Son visage s’approche de mes seins, elle me mordille les tétons sans brutalité. Au bout d’un moment je m’apprêtais à lui rendre la politesse, mais voilà qu’elle retire rageusement sa petite culotte

– Elle te plait ma chatte ? Demande-t-elle.

Pour être très franche, elle n’a rien d’extraordinaire mais je ne m’en vais pas lui dire…

– Elle est mignonne ! Répondis-je alors.
– Alors comme tu m’excites, je vais me la caresser un peu !

C’est ce qu’elle fait, alors histoire de ne pas avoir l’air idiote je me caresse la mienne.

– On est marrante comme ça toutes les deux en train de se branler, dommage qu’il n’y ai personne pour prendre une photo. Me fit-elle remarquer.

Et la voilà qui sort son doigt de sa chatte et me le présente devant ma bouche.

Il y a des présents que je ne saurais refuser, ça fleure bon la mouille, c’est délicieux, et c’est pratiquement par reflexe que je me penche pour lécher tout cela à la source.

– Hum, tu aimes bien sucer toi ! Mais vas-y doucement j’ai comme une envie de pisser.
– Ça ne me dérange pas !
– Même si je te pisse dans la bouche ?
– J’adore !
– T’es vraiment une petite salope !

La petite salope, elle va aller chercher une serviette, je n’ai pas envie qu’on en foute partout.

Elle m’a bien arrosée, la redac’chef, son urine était un peu forte, j’ignore ce qu’elle a picolé, je ne lui ai pas demandé.

– Alors c’était comment ? demande-t-elle
– Délicieux ! Le pipi c’est un peu mon péché mignon !
– Je parie que tu aimerais gouter à mon trou du cul ?
– Pourquoi pas ?
– Même s’il n’est pas tout à fait net ?
– On verra bien !

Je ne souhaitais pas qu’elle me domine mais cette nana a du caractère, et c’est bien elle qui en ce moment mène la barque. et me voici en train de lui lécher sa délicieuse petite rosette brune.

– Il te plait mon trou du cul, il sent bon ?
– C’est divin !
– Cochonne !
– Crois-tu ?
– T’aurais pas un gode ? Me demande-t-elle au bout d’un moment !
– Regarde autour de toi, j’en ai une vraie collection !
– Un double ?
– J’ai ça aussi !
– Et ça te sert à quoi ?
– Ben à enculer deux mecs à la fois.
– Oui, bien sûr, on se l’essaie à deux !
– Allez, soyons folles.

Jolie scène, on a chacun une extrémité du double dong dans l’anus et on bouge en cadence. A ce rythme-là nous n’avons pas tenu longtemps secouée par des spasmes de plaisir.

Bisous, rhabillage, cigarettes, jus de fruit, fin du délire !

Samedi 17 février

A 10 h 30 Bornerave téléphone à Beauregard

– Je peux passer vous voir?
– Ah quand même ! Vous ne répondez pas au téléphone ni aux messages.
– Je sais, mon téléphone déconne.
– Amenez-vous en vitesse, faut qu’on cause !

Et trois quarts d’heures plus tard :

– Donc vous n’avez pas eu mon message ! Commence Beauregard.
– Quel message ? Je vous ai dit que mon téléphone déconnait.
– Monsieur, quand on se lance dans la flibuste, on ne le fait pas avec des outils déficients.
– Quoiqu’il en soit le travail a été fait de façon très professionnelle, voici la photo !
– Bon, racontez-moi comment ça s’est passé.
– Je l’ai attendue à la sortie de son studio, il n’y avait pas un chat, je lui ai rentré dedans et je me suis enfui…
– Sans vérifier son état ?
– Non ! J’aurais dû ?
– Bon, elle n’est pas morte, c’est déjà ça… Aucun témoin ?
– Aucun
– Et les caméras de surveillance ?
– J’avais un passe montagne.
– Ah oui, c’est vrai ! Je vais donc vous demander de foutre le camp, on ne se connait pas, on ne s’est jamais vu.
– D’accord, on ne s’est jamais vu… donnez-moi ma prime et je disparais de votre vie.
– Et si je vous ne la donnais pas ?
– Un contrat est un contrat, Monsieur Beauregard !
– Un contrat est cassé s’il y a vice de forme.
– Je ne pense pas qu’il y en ai eu !
– Et votre téléphone déficient ?
– A aucun moment vous m’aviez spécifié que vous seriez susceptible de me joindre.
– Mais c’était implicite, voyons, mais bon, on ne vas pas jouer aux marchands de tapis. Au lieu de 5 000 je vous donne 4 000 et on en reste là. Objection ?
– Je m’estime lésé de 1 000 euros, mais je n’en fais pas une affaire, nous ne nous reverrons plus.

Et Bornerave sorti en sifflotant, il avait craint de ressortir avec rien du tout et il avait 4 000 euros en poche.

Il est 11 h 30 et je sonne chez Beauregard

– Vous ?
– Oui, moi ? Je peux entrer cinq minutes ?
– Si vous projetez un mauvais coup, je dois vous précisez que la maison est sous alarme et que…
– Je ne projette aucun mauvais coup, je viens juste faire la causette.

Et comme il ne m’a toujours pas proposé d’entrer, je le fais moi-même.

– Je m’assois où ?
– Là !

Et c’est avec quelques instants de retard qu’il réalise qu’il a devant lui une Chanette en état de marche, sans béquille, sans minerve et sans pansements. Il comprend alors que Bornerave l’a roulé dans la farine.

– Je vous écoute ! Balbutie-t-il
– Ça vous arrive souvent de m’envoyer des tueurs à bicyclette ?
– Je ne comprends pas ?
– Je vous explique, je cheminais tranquillement quand j’entends un bruit derrière moi, un conard en vélo vient de monter sur le trottoir et manifestement s’apprête à me rentrer dedans, par reflexe, je fais un pas de côté et en profite pour déséquilibrer le bonhomme, je lui arrache son passe-montagne, je le reconnais, c’est Cédric Bornerave, journaliste chez « Plaisir délires ». Un attroupement se forme, le type est dans l’impossibilité de s’enfuir, j’indique aux gens que nous allons régler l’incident tous les deux comme des grandes personnes sans le concours de la police. Evidemment l’autre ne demandait pas mieux, on est allé boire un pot et le mec m’a tout déballé. Je lui ai ensuite proposé une petite mise en scène afin qu’il touche la prime que vous lui aviez promise et qu’il m’en reverse la moitié.

J’ai fait fort ! Il est effondré le Beauregard.

– Vous ne répondez rien ? Insistais-je
– Si je vous dit que je n’ai voulu ça, vous ne me croirez pas ?
– Ben non !
– Oh, mais j’ai une preuve !

Il sort son téléphone portable et me fait lire un message adressé à Bornerave :

« Ne faites rien avant de me recontacter. »

– Ça ne prouve pas grand-chose ! Lui fis-je remarquer

Puis il m’e fait lire un autre sans doute plus explicite :

« On laisse tout tomber, contactez-moi d’urgence ! »

– Ce connard m’a raconté que son téléphone déconnait. Putain ça m’apprendra à travailler avec des voyous !
– J’ai pas compris tout le film là !
– J’étais furieux quand j’ai appris que vous étiez allé tout raconter chez « Plaisir Délires », je voulais me venger, enfin vous faire une vacherie…
– Et vous l’avez appris comment?
– Par Bornerave !
– Evidemment ! Et la suite !
– Je lui ai demandé s’il avait une idée pour vous faire une petite vacherie, il m’a proposé plusieurs trucs qui ne me disaient rien, puis il m’a parlé de cette histoire de bicyclette. Sur le coup ça m’a amusé, c’est quand il est parti que j’ai réalisé que ce pouvait être très dangereux à tous les égards et j’ai essayé de le contacter pour annuler tout ça comme le prouve les messages que je vous ai fait lire, mais comme il a fait semblant de ne pas les recevoir…
– Admettons, et comment êtes-vous entré en contact avec Bornerave ?
– Il m’a contacté une première fois en m’expliquant où il travaillait et qu’il pouvait me communiquer des informations contre rétributions, je l’ai foutu à la porte.
– Et vous traitez avec des gens que vous foutez à la porte ?
– Ce n’est pas comme ça que ça s’est passé, il est revenu me dire qu’il avait appris que l’on pouvait vous poursuivre pour proxénétisme, ce n’est pas vous que je voulais atteindre en priorité, c’était Baker, j’en ai parlé à mon avocat qui m’a dissuadé de porter plainte… Je passe… Mais j’en avais après vous pour avoir raconté l’histoire chez « Plaisir délires » alors je l’ai rappelé…
– Bon j’espère que maintenant les conneries, c’est terminé ! Dois-je vraiment vous informer que j’ai quelques amis qui m’ont déjà dégagé des pattes de quelques emmerdeurs.
– Des menaces ?
– Non, mais autant que les choses soient claires.
– Soyez sans crainte !

Il m’a presque convaincu, le bonhomme, je m’en suis tirée comme une grande.

Lundi 19 février

Stan Baker est très occupé avec la promotion du dernier bouquin de Patrice Colombani dont les tirages de tête et les services de presse sont déjà sortis en attendant la mise en librairie.

Dans ce milieu-là tout le monde se connait même si les inimitiés y sont fréquentes. Baker téléphone à Fortin le producteur de « Virgule », une émission littéraire de la télévision publique.

– Ça m’arrangerait que tu invites Colombani…
– Pourquoi pas ? J’en avais plus ou moins l’intention. On lui consacre quoi ? Un quart d’heure ?
– Ce serait bien !
– J’ai vu que Beauregard avait fait un article élogieux sur le bonhomme.
– Ah bon ? Fit semblant de s’étonner Baker.
– Et si je l’invitais ?

Baker se retint d’éclater de rire.

– Mais oui, cela me semble une excellente idée.
– Tu préviens ton auteur pour le 21, moi je préviens Beauregard….
– Ne lui dis pas que Colombani sera là…
– Et pourquoi donc ?
– Sinon il va préparer un papelard qu’il va nous lire et il va endormir tout le monde, ce serait mieux qu’il y ait de la spontanéité. Ce serait bien que tu fasse passer Colombani en premier, il y a aura peut-être de l’animation.
– Ah ?
– Oui Beauregard va sans doute être attaqué à propos de son article…
– Ah, je comprends…

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Samedi 24 septembre 2022 6 24 /09 /Sep /2022 16:35

Chanette 28 – Magazines littéraires – 12 – Partie carrée chez Stan Baker par Chanette

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Et le soir à 19 heures je sonnais chez Stan Baker, simplement vêtue d’une petite robe bordeaux à fines bretelles. Il est tout surpris que je sois accompagnée, je lui présente Valentin, il me présente Lorenza, le courant passe. Stan me tend une enveloppe que je glisse discrètement dans mon sac à main sans en contrôler le contenu.

Ces braves gens ont préparé un apéro, ça permet de faire un peu connaissance.

Lorenza est une belle femme très brune avec un joli visage ovale, de jolies lèvres bien ourlées, très souriante. Elle n’a pas fait d’efforts de toilette particuliers, mais son débardeur noir décolleté et moulant lui va à ravir.

– Alors comme ça, vous fouettez des hommes toutes la journée ? M’interroge-t-elle.
– Je les fouette, je les humilie, je les sodomise… c’est un peu à la carte.
– Que des hommes ?
– Pratiquement ! Mais il m’arrive parfois d’avoir des couples, même aussi des femmes seules mais c’est très rare.
– Et vous leur faites quoi ?
– C’est aussi à la carte, mais j’avoue y prendre un certain plaisir. Si vous souhaitez quelque chose de particulier, je suis à votre écoute, puisque si j’ai bien compris je suis un peu là pour ça !.
– Hum, je crois qu’on va pouvoir passer à la pratique, mais auparavant ce que j’aimerais bien c’est que mon conjoint et ce monsieur nous offre un petit spectacle.

– Souhaitez-vous que je me déshabille ? Demande Valentin
– Cela me parait une excellente idée ! Répond Stan.

Valentin est du genre méticuleux, il prend son temps pour retirer ses vêtements qu’il cale bien dans leurs plis avant de les empiler sur le dossier d’une chaise.

– Ça vous convient ? Demande-t-il en exhibant sa nudité.
– Très bien !
– Je suis à votre disposition, j’accepte tout sauf la brutalité.
– Ça tombe bien, je n’ai rien d’une brute ! Répond Baker.
– Je bande un peu mou, mais si vous me pincez les tétons, la forme va venir de suite.
– Alors allons-y !

Du coup Stan attrape les bouts des seins de Valentin et les tortille, d’abord timidement, puis voyant que son vis-à-vis à l’air d’apprécier, il serre plus fort.

– T’aime ça, mon cochon, hein ?
– Tu peux me traiter de petite salope, ça ne me dérange pas !
– Alors on est deux salopes ensembles. ! Hum cette bite ! T’avais raison, elle est superbe quand elle est en forme.
– Je parie que tu meurs d’envie de la sucer ?
– Ce n’était pas difficile à deviner !

Stan effectue une flexion des genoux de façon à ce que son visage soit au niveau de la bite de son partenaire. Il la tripote un peu, la masturbe quelques instants puis sa langue vient à la rencontre du méat dégageant une très légère odeur d’urine.. Puis d’un coup d’un seul il met tout dans sa bouche et pratique par de longs et minutieux allers et retour.

– Hum ! Tu suces bien, toi ! Le complimente Valentin.
– Ben oui, j’ai un mari qui suce des bites ! Intervient Lorenza.
– Il fait ça souvent devant toi ? Demandais-je.
– Plus trop maintenant, avant on allait dans un sauna mixte, mais j’en ai eu un peu marre, trop de mecs collants et pas assez de femmes dans mes goûts. Alors je le laisse y aller et il me raconte.

Et tout en parlant, Lorenza, me caresse mes bras nus. Je sens que sa main va bientôt bifurquer vers des endroits plus intimes. Je ne vais pas m’en plaindre, je suis là pour ça et nous échangeons un sourire complice.

– Regarde-moi ces deux pédés ! Commente Lorenza ! Qu’est-ce que ça peut m’exciter de les regarder.
– Tu mouilles ? !
– Hi ! Hi ! Ça te dirais de vérifier ?
– Pourquoi pas ,
– Regarde, je n’ai pas mis de culotte.

Et la dame relève sa jupe, dévoilant une chatte dont la toison est taillée en « ticket de métro ». J’y avance la main, l’endroit est effectivement bien humide, je farfouille, mon doigt se fait inquisiteur et plonge dans l’antre du plaisir avec un insolite bruit de floc-floc.

– Hum, c’est bon ce que tu me fais !
– Je peux te faire plein d’autres bonnes choses encore !
– Hum, je suis sûre que tu peux être très cochonne !
– Tout dépend de ce que tu aimes ?
– J’aimerais te lécher le trou du cul !
– Ce n’est pas un problème.
– Et tu me pisserais dessus ?
– Bien sûr !
– On se déshabille ?
– Je crois que ça s’impose !
– Qu’est-ce qu’ils vont faire ces deux-là, tu crois que Valentin va lui décharger dans la bouche ? S’inquiète-t-elle soudain.
– C’est ton spectacle, c’est toi qui vois !
– J’aimerais bien que Valentin encule Stan.

Valentin qui a entendu la suggestion se saisit d’une capote astucieusement disposée dans une coupelle entre les amandes et les cacahuètes et s’en capuchonne le chibre. Stan se positionne en levrette, remue du croupion et attend l’assaut..

Mais Valentin n’a rien d’un hussard, ce n’est pas son gland qui vient taquiner l’anus de son partenaire, mais sa langue.

– Oh que c’est bon ! Commente l’intéressé.
– Et attends, ce n’est que le hors d’œuvre !

Et quelques instants agrès la verge de Valentin pénétrait dans le conduit rectal de Stan qui se pâmait d’aise.

– Oh ! Qu’est-ce que tu m’encules bien !
– J’ai pris des cours par correspondance ! Plaisanta Valentin en continuant à pilonner son partenaire.

Cependant l’assaut fut bref, Valentin excité par la jolie fellation que lui avait pratiquée Stan avait beau essayer de retarder son plaisir, il y a un moment où ça devient impossible. Alors il se mit à accélérer provoquant des spasmes de plaisir à son partenaire, avant de jouir en hurlant.

Valentin décule, Lorenza ravie du spectacle applaudit, je me suis senti obligée de l’imiter.

Et tandis que les deux bonhommes tentent de reprendre leurs esprits en se resservant un Martini, je plonge entre les cuisses de Lorenza, lui lèche ses sucs et de ma langue lui happe le clitoris, j’ai dû mettre moins de trois minutes à la faire jouir. Mais ce n’était qu’une mise en bouche, (c’est le cas de le dire), si elle veut plein de choses, je ne vais pas la décevoir.

On s’embrasse, on se tripote les nénés, on se grignote trois cacahuètes, puis je l’entraine sur le canapé.

– Apporte nous quelques serviettes ! Demande-t-elle à Stan qui s’exécute.

Eh, oui, on n’est pas là pour tout saligoter non plus !

Je me débrouille pour lui fourrer mon trou du cul en face de sa bouche.

– Il te plait ?
– Il est charmant !
– Lèche-le, je te l’offre.

Ça va être la surprise, l’art de la feuille de rose n’est pas inné, mais la dame possède une bonne tactique à ce point que mon anus ne tarde pas à bailler d’aise. Voilà une caresse que j’apprécie et que l’on me prodigue que trop rarement.

Son doigt vient aider sa langue en faisant des circonvolutions stratégiques. J’ai compris ce qu’elle souhaite faire.

– Si tu veux glisser un doigt, ne te gêne pas !

Et zou ! Voilà le doigt qui entre, qui sort, qui fait ressort. Elle m’en introduit une deuxième, ça me fait un bien fou, elle ressort ses doigts, Ils ne sont pas très nets, ce sont des choses qui arrivent. J’allais lui proposer de quoi s’essuyer, mais la voilà qui les porte à sa bouche et les lèche avec un regard coquin.

– Hum ! J’adore le goût de ton cul !

Quelle va être la prochaine étape ? A tous les coups, elle va me sortir une boite à chaussures avec des godes, des boules de geishas et autres joujou….

Eh bien non…

– Tu pourrais me faire un petit pipi, maintenant ? Demande-t-elle
– Ça devrait pouvoir se faire, oui ! Mais peut-être pas ici !
– Viens ma belle !

Elle m’entraine vers la salle de bain ! Grand luxe cette salle de bain, elle a dû coûter bonbon.

– Assis-toi sur la cuvette, et écarte les cuisses, j’arrive ! Me dit-elle.

On fait comme ça, je m’assois donc très près du bord, je ferme les yeux, me concentre.

– Attention, ça vient !

Elle place sa bouche dans la bonne position, le jet lui atterrit en plein gosier, elle en avale une bonne lampée, se badigeonne les seins avec ce qui dégouline. Je n’avais pas une très grosse envie. Dommage.

– Tu veux gouter au mien ? Me propose-t-elle.
– Bien sûr, les bonnes choses, ça se partage !

On invertit nos places, Lorenza avait pour sa part une envie abondante, j’en ai bu pas mal, c’était délicieux. J’adore cette fantaisie !

Et ensuite ?

Je ne saurais dire comment cela s’est produit mais on s’est retrouvées toutes deux en soixante-neuf sur la moquette de la salle de bain, excitée comme des puces et acharnées à se faire jouir simultanément.

On a retrouvé les hommes dans le salon, ils ne s’étaient pas rhabillés, Stan était en train de faire admirer un ouvrage in folio consacré à l’architecture médiévale ! Ben oui, il n’y pas que le cul dans la vie.

– On a prévu des sushis, ça vous dit ? Nous annonce joyeusement Lorenza.
– Et on va les manger à poil ? Se moque Stan Baker
– Ben, oui, pourquoi pas ? Tiens j’ai une idée très coquine, vous allez voir on va rigoler.

Et la voilà qui s’étale de tout son long dans le canapé

Elle nous fait quoi ?

– Chanette, s’il te plait, prends trois sushis, tu m’en déposes un sur chaque téton et un autre sur la chatte, Et maintenant Valentin, vous allez manger les sushis mais sans vous servir de vos mains.

Chanette2812

Quelle imagination !

Valentin s’attaque au premier sushi sur le sein droit de Lorenza, en s’efforçant de ne pas le faire glisser, évidemment tout en croquant le sushi, il ne peut s’empêcher de titiller de sa langue le téton de la cette coquine, c’était le but de l’opération, me semble-t-il.

Nous sommes là, Stan et moi en train de regarder la scène, et ce qui devait arriver arriva, il me mets la main aux fesses, je me laisse faire et lui envoie un sourire de connivence. Encouragé, il me malaxe le joufflu avec une certaine énergie, puis je sens son doigt emprunter le chemin qui mène à mon trou intime, il mouille son doigt, il entre, il me pilonne, et je dois dire qu’il se débrouille plutôt bien.

Après s’être ingurgité les deux sushis du haut, Valentin attaque celui du bas, et là, je ne sais pas comment il s’est débrouillé, mais le sushi se retrouve complètement écrabouillé dans la chatte de Lorenza. Qu’importe, sa langue mange, lèche et suce tandis que la belle s’éclate dans un orgasme spectaculaire.

– Encule-moi ! Prends-moi comme une chienne.

Stan en bon époux consentant abandonne son doigtage, et s’en va chercher un préservatif afin que Valentin puisse prendre sa femme sans risque. Lorenza s’est retournée en levrette et offre son croupion aux assiduités de Valentin qui la pénètre avec une facilité étonnante.

Il en va maintenant dans l’ordre des choses que je subisse le même sort de la part de Stan, mais ce dernier ne me sollicite pas et ayant abandonné son doigtage, se branle en regardant son épouse se faire sodomiser par Valentin.

Lundi 12 février

J’ai donc laissé passer le week-end avant de contacter la belle Estelle.

– C’est fait ?
– Comment ça « c’est fait » ? Tu as vu tout le monde ? Tu as fait vite ?
– Ben oui, j’aime bien me débarrasser des corvées.
– Tout est O..K, alors ?
– Sauf qu’en fait je t’ai caché un truc, quand Beauregard est venu me menacer en me demandant quel était l’instigateur de la partie, j’ai voulu protéger Colombani, ne me demande pas pourquoi, c’est personnel, alors je lui ai dit qu’il s’agissait d’une initiative de son éditeur, je n’ai pas cité son nom, je ne le connaissais pas, je l’ai appris après, je ne sais plus comment.
– Tu ne serais pas en train de me raconter des salades ?

Elle a oublié d’être conne…

– Je te raconte la version qui sera la mienne en cas d’enquête. Répondis-je avec un grand sourire

Elle réfléchit quelques instants.

– Finalement elle n’est pas mal cette version, effectivement personne ne peut prouver que Baker soit dans le coup. Pas de preuves, pas de témoin. On dira à Beauregard qu’on a eu du mal à joindre le type et qu’il nous a simplement dit qu’il ne comprenait pas pourquoi il était cité dans cette affaire. Et sinon ?
– Sinon, ma copine pourra témoigner que Beauregard n’avait pas du tout l’air d’être une personne que l’on force à faire ce genre de choses.
– Elle fait quoi cette copine ?
– Galériste, en ce moment elle est en Corée du sud pour préparer sa prochaine expo…
– Super, on pourra dire qu’on a dû attendre son retour pour l’entendre. Et Colombani ?
– On ne peut pas le laisser tranquille, Colombani, les déclarations de Baker et de ma copine devraient suffire, non ?
– Je l’espère ! Sinon, ce qu’on a fait l’autre fois ensemble, ça te dirait de recommencer ?
– Avec grand plaisir, mais pas aujourd’hui !

Je veux la garder dans de bonnes dispositions, on n’est jamais trop prudent.

Mardi 13 février

Guillaume Beauregard téléphone à son avocat.

– Je viens un peu aux nouvelles…
– Nous sommes en pleines investigations. Ces gens-là ne sont pas faciles à joindre et puis ce n’est pas le tout de les joindre, il faut les inciter à se confier, ce n’est pas évident avec ce genre de personnages, mais on va y arriver, on connait notre métier, seulement il nous faut du temps.
– J’attendrais, je ne suis pas pressé.
– La grosse difficulté ce sera d’identifier la collègue de la pute.
– Est-ce bien nécessaire ?
– On ne peut pas savoir d’avance, tu n’aurais pas entendu son prénom ou remarqué un signe particulier ?
– Je l’ai à peine vu, jeune, brune, bien foutue.
– Ce n’est pas elle qui s’est occupée de toi ?
– Non, c’est l’autre !

J’ai reçu dans la foulée un texto surréaliste d’Estelle :

« Dans sa version ta copine, il faudra qu’elle soit brune ! »

Vola qui n’est pas vraiment un problème ! Les perruques, ça existe !

Bornerave est dépité, il espérait plus ou moins que Beauregard le rappellerait, mais il ne l’a pas fait. Lui qui croyait ramasser du fric facilement,.. Et après la période de rancœur, il se dit que décidément ce type ne valait pas un clou et que si on pouvait l’enfoncer davantage, ce serait aussi bien comme ça.

Au comité de rédaction de « Plaisir Délires ». Janice et Bornerave s’affrontent.

– Il faut continuer à le démolir ! Déclare ce dernier, sinon il va revenir encore plus exécrable qu’avant.
– On avisera si c’est le cas, pour l’instant on lui fout la paix ! Réplique Janice.
– Mais pourquoi ?
– Dans cette affaire, la fille chez qui ça s’est passé est en mauvaise position, je veux dire juridiquement parlant. Si on pousse Beauregard à bout j’ai peur que ça la mette en danger.
– Je ne comprends pas !
– C’est pas grave !
– Bon, on fait comme a dit Janice, intervient Delphine Lebœuf , la rédactrice en chef

Après la réunion, Cédric Bornerave prend à part Janice dans le couloir

– J’ai l’impression d’avoir zappé quelque chose, tu peux m’expliquer mieux ?

Et Janice n’y voyant pas malice eut la faiblesse de tout lui expliquer.

Du coup, Bornerave se dit qu’il y avait peut-être quelque chose à tenter, et il retourna frapper chez Beauregard après sa journée de travail.

– Encore vous !
– J’ai une idée en or si vous voulez toujours vous venger.
– Je ne cherche pas à me venger, je cherche à obtenir réparation !
– Justement ça va avec !
– Vous avez intérêt à être génial sinon, je vous sors à coups de pied dans le cul !
– Pourquoi vous ne portez pas plainte pour proxénétisme ?
– Mais qu’est-ce que vous racontez ?
– Vous expliquerez que vous avez été entrainé dans un traquenard afin de profiter des services sexuels d’une prostituée et de ses complices, le but de l’opération étant de vous empêcher de faire un article critique sur Colombani.

« Mais comment peut-il savoir ça ? C’est cette salope de Chanette qui a dû aller baver partout ! »

– C’est une bonne idée, je n’y avais pas pensé ! Répondit néanmoins Beauregard.
– Une idée qui vaut sans doute rétribution.

L’homme s’en va chercher un billet de 50 euros dans un tiroir et le tend à Bornerave !

– C’est tout ?
– Oui, c’est bien payé et maintenant tu décampes.

« C’est à dégouter les gens d’être malhonnêtes ! » Fulmine Cédric en quittant l’immeuble.

Beauregard essaie de faire le tri dans ses pensées :

« Envoyer un voyou chez Chanette, afin de lui flanquer une correction mémorable ? C’est tentant mais risqué ! Je suppose qu’elle est bien protégée. La première fois elle n’a pas réagi parce que je suis quelqu’un de connu, mais là elle serait obligée de faire intervenir ses amis. Je ne vais pas prendre ce genre de risque. »

Il rappelle Maître Soubise et lui fait part de son intention de porter plainte pour proxénétisme.

– Moi je veux bien, mais tu veux vraiment que tout le monde soit au courant de ce qui s’est passé ce jour-là, je veux dire, ce qui s’est passé sexuellement ?
– On peut raconter ce qu’on veut, ce sera ma parole contre la sienne.
– Non, ce sera ta parole contre celles de quatre personnes, laisse tomber !
– Parce que la plainte pour escroquerie, ce sera différent ?
– Evidemment dans l’aspect escroquerie on n’a nul besoin de rentrer dans le détail des prestations sexuelles, ça ne sert à rien.
– Donc je fais quoi ?
– Tu dois t’armer de patience…
– Mais pourquoi attendre pour porter plainte ?
– C’est uniquement tactique : Quand une plainte est déposée, en principe l’avocat n’a pas le droit d’approcher les protagonistes de l’affaire.
– Bon ben je vais attendre…

S’il y a une chose que Beauregard a en horreur, c’est d’attendre sans rien faire. Il réfléchit et se dit qu’il a sans doute eu grand tort d’éconduire ce jeune blanc-bec. Il se sent parfaitement capable de le manipuler et de lui faire prendre des risques à sa place.

Mercredi 14 février

N’ayant pas ses coordonnées il téléphone dès le lendemain matin chez « Plaisir Délires »

– Je voudrais parler à monsieur Borograve !
– Bornerave sans doute ?
– Oui c’est ça !
– Monsieur Bornerave est à l’extérieur, je peux prendre une commission.
– Si vous pouviez me communiquez son numéro de portable..
– Désolé nous ne communiquons aucune numéro de portable.
– Alors prenez une commission : qu’il rappelle la personne qu’il a rencontré Avenue de Suffren.

Cédric Bornerave n’était pas bien loin, il buvait un café au bistro du coin comme tous les matins.

Heureusement pour lui, la collègue qui avait pris note du message ignorait que la personne de l’avenue de Suffren était Beauregard

– Allo ! Ah c’est gentil de me rappeler, je voulais d’abord m’excuser, je n’ai pas été très sympathique avec vous.
– Pas grave…
– Et puis tout bien réfléchi, je crois que vous pourriez sans doute me rendre service…
– Je ne demande pas mieux, mais si c’est pour être rétribué avec des clopinettes…
– Non, rassurez-vous, vous ne serez pas perdant. A quelle heure pourriez-vous passer ?

Et en fin d’après-midi les deux hommes se rencontrèrent à nouveau.

– Asseyez-vous monsieur Borograve
– Bornerave.
– Oui, désolé, whisky, vodka, autre chose.
– Une bière si vous avez.
– Ah, non je n’ai pas ça en rayon, j’en suis désolé. Que diriez-vous d’un cocktail, je peux vous préparer un bloody-mary.
– C’est épicé, ce truc-là ?
– Légèrement.

« Quel rabat-joie, ce mec ! » Grommelle Beauregard.

Finalement Bornerave se retrouva avec un verre d’eau gazeuse.

– Je voudrais vous confier une mission. Dans cette affaire que nous connaissons, il y a une personne qui m’emmerde copieusement. Elle se fait appeler Chanette en fait elle s’appelle Christine d’Esde, j’ai ses adresses et ses numéros de téléphone à votre disposition.
– Et la mission ?
– Figurez-vous que cette saloperie s’en va raconter à qui veut bien l’entendre sa version des faits, et ça ne me plait pas du tout !
– Et donc la mission ?
– Vous réfléchissez, on se revoit demain soir si vous voulez bien.
– Vous ne m’avez toujours pas précisé quelle serait ma mission ?
– Mais lui pourrir la vie, évidemment !
– L’idée est séduisante, mais la prostitution est un milieu dangereux…
– Stop ! On en reparle demain soir, si vous me présentez un plan permettant de lui pourrir la vie sans que ce ne soit dangereux pour personne, ce sera la super prime.
– Et elle se monte à combien la super prime ?
– 5000 euros, ça irait ?
– Ça devrait aller.
– Alors à demain, et j’achèterais de la bière !

Cédric Bornerave est circonspect. Bien sûr que la « super prime » est alléchante, mais il en est resté aussi au schéma de la prostituée maquée et liée au milieu du grand banditisme. Il n’a nul envie de se trouver au fond d’un étang pustuleux, les pieds coulés dans une cuvette de ciment.

« Evidemment se dit-il, je peux faire soft, comme distribuer des mots anonymes dans les boites aux lettres de ses voisins, je peux aussi pourrir son planning en prenant des rendez-vous imaginaires, et il va se passer quoi ? Au début elle va minimiser l’importance de tout ça en espérant que ça s’arrête, et comme ça ne va pas s’arrêter, elle va faire intervenir un de ses petits copains. On finira par me repérer, faire le lien avec Beauregard. Brrr ! Non faut que je trouve autre chose. »

Jeudi 15 février

Bref il rumina une partie de la nuit et même le lendemain.

« Attendre qu’elle sorte de chez elle et la renverser en vélo, en espérant que le choc l’amoche pour quelque temps. Mais est-ce que ce sera suffisant pour Beauregard ? »

– Ah, monsieur Borograve !
– Bornerave.
– Je ne m’y ferais jamais, je vous ai acheté de la bière, j’ai pris de la Leffe, il paraît que c’est une bonne marque.
– En effet.
– Je vous ai donc préparé une enveloppe, avec cent billets de 50 euros. Il pourront être à vous dans un instant. Allez-y étonnez-moi !
– On pourrait commencer par une distribution de petits papiers dans les boites aux lettres de ses voisins…
– Surement pas !
– Plait-il ?
– J’ai eu déjà l’occasion de la menacer de ce genre de choses, si on fait ça, elle remontera jusqu’à moi immédiatement.
– On peut essayer de perturber son carnet de rendez-vous en en fixant des imaginaires.
– Pourquoi pas, mais dans la pratique ?
– Il faudrait que j’achète des téléphones portables bricolés afin qu’elle ne puisse par remonter jusqu’à moi.
– Et vous allez lui téléphoner trois fois par jour ?
– Par exemple !
– Disons pendant un mois ?
– Oui !
– Vous allez donc acheter 90 téléphones ?
– Non, 90 cartes Sim.
– Elle aura déjoué le truc avant, si elle fait des contre-appels vous faites quoi ? Et puis comment allez-vous changer votre voix à chaque fois ?
– Disons que ce n’est qu’une idée comme ça, je n’ai pas affiné les détails.
– C’est le moins que l’on puisse dire. Votre prime s’éloigne monsieur Borograve, une autre idée peut-être ?
– Je pensais la renverser avec un vélo, je m’arrange pour quelle ne soit que légèrement blessée, mais dans l’incapacité de travailler pendant un mois.
– Ah ! Et techniquement vous faites comment ?
– Je lui fonce dedans par derrière, elle va s’étaler et s’amocher le visage.
– Et si vous ratez votre coup ?
– Je ne pense pas le rater !
– Hum, ce qui est intéressant c’est qu’elle ne pourra jamais remonter jusqu’à nous… sauf si elle porte plainte et que l’accident soit enregistré par une caméra de surveillance.
– Je porterais un passe-montagne.
– Vous pourriez faire ça quand ?
– Quelques jours de repérages et je peux faire ça la semaine prochaine.
– Vous prendrez une photo de la pute quand elle sera bien amochée, vous viendrez me la montrer et vous pourrez toucher l’enveloppe.
– Je pensais plutôt m’enfuir parce que si je reste prendre des photos avec mon passe montagne, ça va faire louche.
– Le lendemain vous vous grimez, vous sonnez chez elle et vous prenez une photo.
– Ça lui mettra la puce à l’oreille… Elle me connaît de vue.
– Alors suivez là, elle sera bien obligée de sortir pour faire des courses, ça vous permettra de prendre une photo en toute discrétion.
– Faisons comme ça !

Les deux hommes se quittent et comme après tout entretien compliqué voici qu’intervient l’esprit d’escalier. Ah cet esprit d’escalier avec ses « j’aurais pas dû dire », « j’aurais dû dire »…

Sauf que les deux hommes sont dans un état d’esprit complètement différent.

Commençons par Bornerave qui angoisse déjà en se demandant s’il va réussir son coup. Si tamponner la fille avec son vélo n’a rien de bien compliqué en soi, il lui faudra trouver un endroit peu fréquenté pour le faire, faute de quoi, la suite peut devenir problématique. Il peut être pris à partie par des passants s’il ne se dégage pas assez vite. Et puis le choc peut être plus grave que prévu. Il n’a nulle envie de se retrouver impliqué dans un procès pour coups et blessures. Et pourtant il y a 5000 euros à la clé.

« Alors que faire ? »

Beauregard, lui, regrette déjà d’avoir accepté ce scénario :

« Pourrir la vie de cette pute, d’accord, mais là ça va trop loin, je ne le sens pas ce mec, il n’a rien d’un pro, c’est un apprenti escroc à la petite semaine. Si le choc est trop brutal, la fille peut en mourir, je ne suis pas un assassin ! Et puis si le type se fait arrêter, il va m’impliquer ! Mais qu’est-ce qui m’a pris d’accepter un truc aussi tordu ? »

Il prend son téléphone et tente de joindre Bornerave.

Ce dernier laisse sonner.

« Qu’est-ce qu’il me veut encore, j’espère qu’il n’est pas en train de se dégonfler. Si c’est important il m’enverra un message ! »

Et c’est exactement ce qui se passe.

« Ne faites rien avant de me recontacter. »

« Ça se complique !  » se dit Bornerave, « je dois agir en vitesse, je pourrais toujours dire que je n’ai pas reçu son message… Mais comment agir en limitant les risques ?

Et soudain il a une idée lumineuse…

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Samedi 24 septembre 2022 6 24 /09 /Sep /2022 16:33

Chanette 28 – Magazines littéraires – 11 – Pipes et sodo au donjon par Chanette

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Chanette

 

Vendredi 9 février

Je n’arrive pas à me décider, en fait j’ai eu ce que je voulais, Beauregard a pété les plombs et s’est fait humilier. Le reste ne m’intéresse plus. Qu’il se fasse gruger par son avocat est le cadet de mes soucis, si toutefois cette Estelle ne m’a pas embobiné. Quand même quand j’y pense jouer les apprenties putes pour avoir des renseignements qui n’avaient rien de confidentiels, faut le faire quand même ! Mais c’est vrai que le fantasme de la pute débité sur l’air de « je suis si belle qu’on me paie pour me baiser », ça existe quoiqu’en disent les féministes psychorigides.

Bon, quelques conseils ne seront pas de trop et je téléphone à la belle Janice Minazolli, la journaliste de chez « Plaisir délire » et lui raconte tout ça !

– Je crois, me dit-elle qu’entre notre article et son altercation chez Baker, la coupe de Beauregard est pleine, on ne va pas tirer sur l’ambulance… sauf si d’autres événements nous conduisaient à le faire…
– J’entends bien, mais son avocat, tu en penses quoi ?
– On a un conseiller juridique, je pourrais lui en toucher deux mots, mais à quoi bon ? Ses gosses imaginaires ce n’est pas nous qui les avons inventés, quant à Baker, puisqu’il n’a pas porté plainte…
– Mais une plainte pour escroquerie, c’est possible ?
– Pour escroquer quelqu’un il faut lui enlever quelque chose qu’il possède, de l’argent, un bien matériel… On lui aurait enlevé quoi dans cette affaire ?
– Oui évidemment vu comme ça !
– Alors l’avocat il est en train de miser sur l’incompétence juridique de son client. A la limite il y pourrait y avoir plainte et si elle n’est pas classée, même un procès… Mais là on est en plein rêve, tu vois Beauregard confronté à des témoins qui l’auront vu sucer une bite ! Alors effectivement je vois bien le truc, au bout d’un mois il va le dissuader de porter plainte et entre temps il va lui facturer des prestations imaginaires, filatures, demande d’entretiens et tout le tremblement.
– Tu me conseilles quoi ?
– Bof ! Fais ce qu’elle te demandes, mais en dilettante, il faut mieux que ce soit fait par toi que par quelqu’un d’autre. C’est Baker qui est à l’origine du truc, non ?
– Oui !
– Commence par lui… Oh, mais je pense à un truc… c’est peut-être pas si simple que ça… notre conseiller juridique est dans nos locaux aujourd’hui, je vais lui en toucher deux mots et je te rappelle dans la foulée.

Ah bon !

Pourquoi les choses simples s’acharnent-t-elles à devenir compliquées ?

Janice a bien mis une demi-heure avant de me rappeler.

– Hum ! Malheureusement c’est bien ce que je craignais, les choses ne sont pas si simples qu’elles paraissaient au premier abord, je te passe, Arthur, c’est notre conseiller juridique, il va t’expliquer.
– Bonjour madame !
– Bonjour monsieur !
– Oui, Janice m’a raconté tout ça ! En fait vous êtes potentiellement dans de sales draps.
– Comment ça ? M’étonnais-je.
– Vous êtes théoriquement sous la menace d’une plainte pour proxénétisme.
– Proxénète, moi ?
– Oui, ce n’est pas de ma faute si la loi française est débile. Je vous explique, au départ le délit de proxénétisme a été instauré pour lutter contre les personnes qui obligeaient des femmes à se prostituer contre leur volonté. Ensuite la loi et la jurisprudence ont évolué et on a étendu cette notion à toute action ou comportement de nature à faciliter l’exercice de la prostitution, on a vu naître des concepts absurdes comme le proxénétisme immobilier, le simple fait de louer un local a une prostituée et vous vous retrouvez avec une amende quand ce n’est pas de la prison ferme…
– Mais dans mon cas…
– J’y viens ! Peuvent être inculpés, Baker, Colombani et vous-même ! On va voir ça dans l’ordre. En ce qui vous concerne, vous avez fait travailler une collègue…
– Ce n’est pas vraiment une collègue, elle fait ça de façon très occasionnelle.
– Si l’affaire va plus loin il faudra présenter cette dame comme une libertine non rémunérée, mais ça restera néanmoins à l’appréciation du juge.
– Et je risque quoi ?
– Quelques mois de prison ferme que vous ne ferez peut-être pas, mais surtout grosse amende et fermeture du studio.
– Vous êtes encourageant, vous !
– D’autant que je n’ai pas terminé, elle vit de quoi votre amie ?
– Elle bricole, son copain aussi.
– Elle n’a donc pas de feuille de paye ?
– Je ne crois pas, non !
– Il faudra la remplacer dans votre version des faits par quelqu’un qui exerce une activité normale.
– C’est quoi une activité normale ?
– Je veux dire normale aux yeux de la loi, vous connaitriez quelqu’un qui corresponde à ce profil ?
– Je pourrais trouver, oui !
– Bon, passons maintenant à Baker, lui légalement il est très mal, c’est l’organisateur. Il n’a qu’un moyen de s’en sortir : nier en bloc, en ce qui vous concerne, vous ne le connaissez pas, vous ne l’avez jamais vu, son nom ne vous dit rien du tout.
– Mais c’est le nom que j’ai donné à Beauregard !
– OK, alors il faudra expliquer que suite à ses menaces, vous avez dit à Beauregard que l’instigateur de la partie était l’éditeur de Colombani, sans précision de nom. Cela dit je vous invite à contacter Baker pour lui expliquer tout ça.
– Mwais…
– Reste Colombani, il faut bien qu’il y ait un organisateur, il devra dire qu’il a eu l’idée saugrenue de faire en sorte que l’interview se déroule chez une prostituée afin de déstabiliser Beauregard, c’est un peu court mais ça peut passer. Voilà je suis vraiment désolé pour ses mauvaises nouvelles.
– Je vous en prie, mais il y a un truc que je ne comprends pas, c’est pourquoi l’avocat n’a pas choisi cet angle d’attaque ?
– S’il y a plainte, il aura procès, qui dit procès avec une personnalité connue, dit médiatisation, Beauregard n’a probablement pas envie de voir ses turpitudes déballées devant tout le monde et cela son avocat le sait. D’autant que le déballage peut avoir lieu bien avant le procès, si vous saviez tout ce qui fuit des bureaux des juges d’instructions !
– Mais l’éventualité d’une plainte, vous y croyez, vous ?
– On ne peut pas savoir, pour l’instant je suppose que Beauregard veut préserver sa respectabilité, mais s’il pète les plombs, il peut se dire un jour qu’il n’a plus rien à perdre et effectivement porter plainte. En fait les probabilités d’une plainte me paraissent minces, mais elles existent et je ne saurais trop vous conseiller de vous y préparer.

Douche froide ! Il est gentil le monsieur !

Je retiens deux choses, d’abord que je me suis mise (encore une fois) dans une situation pas possible et qu’ensuite comme me l’a conseillé Janice, il faut que je rencontre moi-même les personnes impliquées.

Je téléphone en conséquence à Estelle pour lui donner mon accord sans évidemment révéler mes véritables intentions.

Ensuite je commence par le plus facile, joindre Anne-Gaëlle… Ah, ceux qui ont l’habitude de mes récits la connaisse bien puisque c’est ma complice de toujours. Elle n’intervient pas dans ce récit puisqu’au moment de ces événements elle était en déplacement professionnel en Corée. Anna est propriétaire d’une galerie d’art rue de Seine, elle gagne bien sa vie, elle est libertine, on dira donc que c’est elle qui m’assistait ce lundi 8 janvier quand Beauregard a succombé à la tentation… Je lui téléphone, j’ai du mal à en placer une, car elle pipelette comme une pie, mais elle accepte bien volontiers. Je préviens aussi Valentin au cas où. Et voilà un problème de réglé, ce n’était pas le plus difficile.

Et maintenant Baker, évidement son téléphone est filtré, je demande donc à ce qu’il me rappelle d’urgence. Et miracle il le fait dans les dix minutes qui suivent.

– Ah, Chanette, vous tombez bien, j’allais vous appeler.

V’la autre chose !

– Dites-moi ? Demandais-je avec une pointe d’inquiétude.
– Dans votre activité, vous arrive-t-il de faire des choses avec des femmes ?

S’il me propose encore un plan à la con, je vais être mal !

– Ça m’arrive parfois, oui ! Pourquoi ?
– Et vous appréciez ?
– Ça dépend de la dame, mais en ce moment j’évite les plans spéciaux, je vais vous expliquer pourquoi….
– Ce n’est pas un plan spécial, c’est mon épouse, enfin je dis mon épouse, nous ne sommes pas vraiment mariés…
– Vous voudriez que je domine votre épouse ?
– Non, ce n’est pas tout à fait ça ! Vous m’aviez lors de notre rencontre, suggéré que je puisse bénéficier de vos services.
– Oui, mais qu’est-ce qui vous ferais plaisir ?
– En fait j’aimerais bien un petit trio avec madame !
– Et madame serait d’accord ?
– Mieux que ça, elle est demanderesse !
– Et nous ferions quoi ? Parce qu’en principe je ne fais que de la domination !
– Nous pourrions improviser, venez chez nous vers 19 heures, votre prix sera le mien naturellement.
– Moi aussi j’avais quelque chose à vous dire, mais rassurez-vous cela n’a rien de grave

Je lui explique alors la démarche de Beauregard auprès de son avocat, les intentions un peu tordues de ce dernier et ce que m’a confié le conseiller juridique sur l’identité duquel je reste discrète.

– Je n’avais pas pensé à cela, les lois françaises sur le sujet sont vraiment d’une bêtise crasse ! Mais Colombani, alors ?

Je lui explique.

– Bon comme vous dites, c’est léger, espérons que Beauregard n’ira pas jusqu’à porte plainte.
– Il faut maintenant que je contacte Colombani…
– Je vais m’en occuper ! Me propose-t-il

Et voilà !

– Je passerais bien faire un saut chez vous faire quelques coquineries. Ajoute-t-il.
– Vous n’ignorez pas ma spécialité, je ne pense pas que ce soit la vôtre…
– Certes, mais si vous aviez un monsieur qui consentirais…
– J’ai compris, je regarde mon planning… Heu… A priori, non, mais j’ai un mec qui aime bien être encagé, je pourrais toujours lui proposer, mais je ne peux rien vous garantir.
– Vous m’autorisez à essayer ?
– Passez à 15 heures, on verra bien !

J’ai toujours adoré les improvisations, le souci c’est que parfois ça foire en beauté, on ne peut pas réussir à tous les coups !

Mandrake, puisque c’est le pseudo de cet esclave encagé depuis une heure, je l’ai bien fouetté et puis je l’ai enfermé là-dedans. Je me demande quel plaisir on peut éprouver à rester ainsi dans cette position. Enfin, chacun son truc…

Stan Baker se pointe, me file son enveloppe, se déshabille et attend que je dirige les opérations.

Je l’attache sur la croix de Saint-André et lui travaille un peu les tétons afin que sa bite soit convenablement bandée.

Et c’est maintenant que tout va se jouer.

J’ouvre la cage et ordonne à Mandrake d’en ressortir en le tirant par sa laisse de chien.

Je l’emmène devant Baker.

– Alors comment tu la trouves, la bite de cet esclave ?
– Elle est belle ! Répond Mandrake.
– Je parie que tu la sucerais volontiers ?
– Non, maîtresse !
– Et pourquoi donc ?
– Ce n’est pas mon truc !
– Et si je te l’ordonne ?
– Si vous me l’ordonnez, je le ferais !
– Eh bien vas-y ! Qu’est-ce que tu attends ?

Et sans autre hésitation Mandrake après avoir ouvert une large bouche y introduit la bite de monsieur Baker et la fait coulisser entre ses lèvres.Chanette2811

– Eh bien dis-moi ! On dirait bien que ce n’est pas la première bite que tu suces ?
– Non, je suis déjà allé chez des maîtresses qui m’ont obligé à faire ça, c’est très humiliant.
– Et tu t’es fait enculer aussi ?
– Oui !
– Et alors, ça t’as fait quoi ?
– C’est très humiliant de se retrouver dehors et de se dire « je viens de me faire sodomiser ».
– Mais être humilié, c’est ton truc, me semble-t-il ?
– Oui, maitresse, je ne suis qu’une lope !

Il me faut ici ouvrir une parenthésé car les réactions des soumis auxquels je propose des relations homosexuelles « forcées » sont fort diverses. Certains et c’est le cas de « Mandrake » considèrent ces actes comme fondamentalement contre nature et s’ils acceptent de les effectuer sous ordre c’est uniquement pour satisfaire leur désir d’humiliation par obédience masochiste. L’autre extrémité du tableau est à la fois différente et plus complexe. Le fantasme bisexuel est beaucoup plus présent chez les hommes que ce qu’on croit généralement. Mais pour la majorité d’entre eux cela ne restera qu’un fantasme. Or c’est là que j’interviens, en tant que dominatrice je donne l’ordre au soumis de faire des choses avec un autre soumis, il se trouve donc dans une situation où il se sent « obligé » d’accepter. La chose est bien sûr beaucoup plus amusante avec les soumis de cette catégorie Stan Baker est justement dans ce genre de disposition

Fin de la digression

Je demande ensuite à Stan de sodomiser Mandrake, oh, pas longtemps, juste pour le principe, pour ce dernier l’action n’a nulle besoin de s’éterniser, c’est comme on dit « le geste qui compte ».

Nous avons ensuite inversé les rôles, puisque c’est bien pour ça que Stan a souhaité venir me rendre visite. Je lui a fait sucer la bite de Mandrake et fallait voir comment il s’est régalé ! Pour la sodo, ça a été moins évident, on ne peut pas réussir à tous les coups.

J’ai viré Mandrake, en y mettant les formes toutefois, et en lui ordonnant d’aller se finir dans les chiottes d’un bistrot. Pourquoi me générais-je puisque c’est ce qu’il souhaite ?

– Et toi tu voudrais jouir comment ? Demandais-je à Stan.
– En fait j’ai bien envie de me réserver pour ce soir !
– C’est comme tu veux, et tu verrais les choses de quelle façon ?
– Je pensais à un petit truc à trois, mais le pied se serait qu’il y ait un autre homme en plus, Lorenza serait ravie. Parce que je ne voudrais pas critiquer mais ton Mandrake, question convivialité, c’est pas terrible.
– Ça risque de devenir compliqué, je ne me vois pas demander à un client de se pointer comme ça comme une fleur chez quelqu’un à 19 heures.
– Tant pis à trois, ce ne sera pas mal quand même.

Et puis, j’ai eu une idée, pourquoi ne pas faire appel au service de Valentin ?

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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