Dimanche 21 mai 2023 7 21 /05 /Mai /2023 15:10

Chanette 29 – La croisière de l’Espadon – 3- Commandant Gollier par Chanette

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Chanette

La porte s’ouvre, une dame entre en tempêtant :

– C’est un scandale, je vais porter plainte, j’ai des amis bien placés.
– Calmez-vous Madame, et expliquez-nous ce que fait une sarbacane dans votre sac de luxe ?
– C’est interdit les sacs de luxe ?
– Avec des sarbacanes, oui ! Veuillez répondre s’il vous plait.
– Ben c’est quelqu’un qui me l’a mise, pardi !
– Et vous êtes qui d’abord ?
– Madeleine Bonvallon, première fondée de pouvoir…
– Oui bon… je vérifie si vous êtes bien sur la liste des invités.
– Evidemment que je suis sur la liste, vous vous imaginez quoi ? Eructe la dame.
– Calmez-vous et laissez-nous faire notre métier, c’est déjà assez compliqué comme ça, inutile de nous infliger vos décibels.
– Décibel ? Est-ce que j’ai une tête de décibel ?

On prend les empreintes de la dame, tandis que la sarbacane est analysée rapidement par ces messieurs du labo.

– Les empreintes sont celles de madame, il n’y en a pas d’autres, mais…
– Expliquez-nous comment cela puisse se faire ! Raille le gradé coupant la parole au laborantin.
– J’ai voulu prendre un kleenex dans mon sac, j’ai découvert le machin, j’ai pas fait le rapport avec l’arme du crime, et comme il n’y avait pas de corbeille pour le jeter, je l’ai laissé dans le sac. Répond la dame.
– C’est plausible ! Reprit le laborantin, mais si c’était madame qui s’en était servie, il y aurait dû y avoir des traces de rouge à lèvres…

Pas con, le mec ! Voilà un autre argument pour me disculper, moi aussi.

– Mais il y a des empreintes de lèvres ?
– Oui chef, mais il faut prendre les empreintes des lèvres de ces dames pour comparer…

Cinq minutes plus tard, on nous rassurait, ce n’était pas nos lèvres ! On s’en serait douté, non ?

Le commandant Gollier se prend la tête.

– Ça ne prouve rien ! Intervient Hachepierre.
– Vous, ça va, je ne vous ai rien demandé, c’est moi qui mène l’enquête, pas vous ! Répondit sèchement l’officier de police.

Et comme si l’affaire n’était pas assez embrouillée comme ça, voilà qu’arrive un autre policier, avec des feuilles dans la main.

– Chef, on a identifié, le fuyard, c’est Jean-Luc Paturet…
– C’est qui ce mec ?
– C’est un roi de l’alibi, impliqué dans quatre affaires d’assassinat…
– Quatre ?
– Oui ! Il s’en est toujours sorti, alibis en béton, on n’a jamais pu l’inculper.
– Il faut absolument retrouver ce bonhomme, Mettez-moi une équipe là-dessus, il faut faire vite avant qu’il ne s’évapore !

Ouf, on dirait que ça se décante.

– Bon, on commence à y voir clair ! Tente de résumer Gollier. Paturet tue Chauvière avec sa sarbacane, il se débarrasse de l’arme en le jetant dans le sac de madame Bonvallon… Pourquoi s’en débarrasser de cette façon ? Vous le connaissiez madame ?
– Je ne sais même pas qui c’est. Et je ne fréquente pas les assassins, monsieur !

Il lui montre la photo extraite de la vidéo surveillance.

– Ben oui, je l’ai aperçu dans la salle, je me suis demandé ce qu’il faisait là, il n’avait vraiment pas le profil. Vous avez vu sa veste, ça devait être à la mode il y 25 ans… Bon je peux partir à présent ?
– Quand je vous le dirai !
– Mais c’est invraisemblable.
– En effet ! Je continue ! Donc voilà on a un coupable présumé, maintenant messieurs, dit-il en s’adressant à Hachepierre et à son comparse, j’aimerais maintenant vous entendre. Je vous signale au passage que la dénonciation calomnieuse constitue un délit.
– Tout s’est passé très vite, on a peut-être mal vu, mais cette femme elle est au moins complice ! Répondit-il en me désignant de l’index. L’histoire des bijoux en zircon, on ne l’a pas inventé. Elle nous a dit textuellement qu’elle allait le tuer.
– Mais enfin, c’est n’importe quoi ! M’emportais-je.
– Toi tu te tais, sinon je vais être obligé de révéler à ces messieurs dames quel est ton vrai métier… parce que tu es autant voyante que moi archevêque !

Le salaud ! J’avais oublié que j’étais « fichée ».

– Cela dit, reprend Gollier, votre version Monsieur Hachepierre ne tient pas debout. Imaginez : une personne se pointe dans un cocktail où elle n’est pas invitée et raconte au premier venu qu’elle va tuer la vedette de la soirée !
– Mais…
– Taisez-vous, cela pourrait se comprendre chez une personne sous l’emprise de la drogue ou de l’alcool voire de médicaments, mais apparemment ce n’est pas le cas de Madame. Les drogués et les alcoolos je sais les reconnaitre. On va quand même faire un alcootest et une prise de sang pour être vraiment sûr, mais bon. Alors la question est la suivante, Monsieur Hachepierre, est-ce que vous maintenez votre version oui ou non ?
– Euh, je peux me concerter avec mon ami !
– Certainement pas !

Le mec doit être en train de se rendre compte que sa version prend l’eau.

– Euh, dans cette affaire on est juste témoin, c’est bien ça ?
– Répondez à ma question, on verra le reste après.

Hachepierre regarde son comparse avec un air de chien battu.

– Bon alors ? S’impatiente le commandant de police.
– Nous n’avons eu aucun contact avec cette dame
– C’est bien, on va y arriver ! Et vous l’avez vu tirer à la sarbacane, oui ou non ?
– Ben non !
– Et pourquoi ce faux témoignage.
– Oh ! Juste pour nous rendre intéressant ! Ce n’était pas très malin, j’avoue !

Et Gollier, hors de lui balance une gifle magistrale au dénommé Hachepierre qui manque de le faire basculer hors de sa chaise.

– Vous n’avez pas le droit !
– Je sais ! Moi je vois trois raisons possibles à ce faux témoignage. La première c’est que vous êtes des malades mentaux graves, mas vu les fonctions que vous occupez j’écarte l’hypothèse. Deuxième possibilité, vous avez un contentieux avec Madame d’Esde ! Madame d’Esde aviez-vous rencontré ces deux personnages soit dans le cadre de vos… comment dire de vos activités ou dans d’autres circonstances.
– Jamais vu ces types.
– Reste la dernière hypothèse ! On vous a payé pour faire accuser Madame d’Esde.et essayer de couvrir le véritable assassin ! Alors ?
– Je refuse de répondre ! Dit simplement Hachepierre, blanc comme un linge.
– Donc vous deux à partir de ce moment vous êtes en garde à vue, vous pouvez garder le silence et bénéficier de la présence d’un avocat… Et je précise que si au lieu de garder le silence bêtement vous nous indiquez qui vous a payé pour effectuer cette saloperie, on en tiendra dompte.

Hachepierre et Pelletier, son copain rouquin restent muets comme des carpes.

– Enfermez-moi ces deux connards ! Et maintenant on va décanter, il a trop de monde ici, Madame Bonvallon, vous êtes libre.
– Je m’en souviendrai de votre accueil !
– Que serait-on sans nos souvenirs, madame ? Vous deux, je ne vous retiens pas, mais laissez-nous vos coordonnées au cas où. Reprend-il à l’adresse de Patrick Schultz et de Tommy.

Tommy me tend alors une petite carte.

– Si ça vous dit qu’on se revoie !
– Pourquoi pas ? Et merci de votre témoignage, sinon les choses auraient été encore plus compliquées.
– Ce fut un plaisir.
– Bon, laissez-nous travaillez messieurs ! Maintenant à nous !
– Vous ne me libérez pas !
– Non, vous avez un rôle dans cette affaire et je veux le comprendre.
– Ben je vais vous expliquer…
– Non c’est moi qui pose les questions. Est-ce que vous avez vraiment des bijoux dans un coffre bancaire ?
– Oui !
– Et ils sont en zircon ?
– Je ne pense pas, j’en ai fait expertiser un, il n’était pas en zircon.

Un autre poulet entre dans le bureau.

– Chef, on est allé voir cette Madame Hernandez…
– Qui c’est celle-là ?
– Ben la personne dont la personne ici présente a subtilisé le carton d’invitation.
– Hein ? Oui et alors ?
– On lui a fait prendre à l’insu de son plein gré une dose de somnifère propre à endormir un cheval…
– Et elle soupçonne quelqu’un ?
– Sa bonne !
– Vous ne l’avez pas appréhendé.
– On la cherche !
– Bon les pistes s’accumulent on va pouvoir remonter la filière ! Qui vous a donné l’invitation ?
– Un certain Gianoli, mais c’est surement un pseudo.
– Il était présent au cocktail ?
– Non !
– Bon maintenant racontez-moi tout ce que vous savez !
– OK, vous permettez que je sorte mon petit carnet j’ai des noms dessus.
– Allez-y chère madame !

Voilà que je suis sa chère madame, à présent !

– Un client que je n’avais jamais vu m’a proposé un petit lot de diamants. J’ai ses coordonnées…
– Des coordonnées bidons !
– Non, elles sont bonnes, parce que j’ai fait appel à un détective privé.
– Notez moi ça sur ce papier et continuez

Je lui raconte tout. Il n’en revient pas le poulet !

– Votre chèque de banque, je parie qu’il est bidon ! Me dit Gollier.

Il fait passer un coup de fil à la banque, effectivement il s’agissait d’un faux grossier.

– Bon, ce qui n’est pas clair c’est cette histoire de zirconium, je vais demander au juge d’instruction un mandat pour regarder votre coffre, nous irons avec un expert.
– OK, vous me préviendrez pour la date je vais vous donner mon numéro…
– Tss. Tss, vous restez là !
– Mais puisque je n’ai rien fait…
– Les diamants vous les avez achetés avec une facture ?
– Ah non !
– Donc c’est du recel, et le recel c’est puni par la loi. Donc je vous garde.
– Mais…
– Et puis il y a une autre raison ! Si vraiment vous êtes au centre d’une machination, comme celle-ci est en train d’échouer, vous allez devenir gênante, et parfois dans ces milieux-là, les gens gênants on les élimine ! Alors tant que vous êtes ici vous êtes en sécurité.

Brr, il me fait froid dans le dos, ce con !

– Je peux récupérer mon portable, je voudrais passer deux ou trois coups de fil.
– D’accord mais vous téléphonez devant moi et vous ne vous éternisez pas.

Un coup de fil à la voisine pour mon chat, un autre à Anne-Gaëlle et à Carole pour leur dire de ne pas s’inquiéter.

Et sur ce l’avocat arrive, un grand maigrelet…

– Maitre Doubise vous prie d’accepter ses excuses, il n’a pu venir lui-même, je suis maître Calpar, l’un de ses collaborateurs…
– Oui bon laissez tomber, si j’ai besoin de vous, je vous rappellerais

Il n’insiste pas et s’en va satisfait d’échapper à une corvée.

– Trouvez-moi une cellule à peu près propre pour Madame, et ne fui faites pas de misère, elle n’est peut-être pas coupable. Ordonne Gollier à ses sbires.

En fait de propreté c’est vraiment limite, ça sent la vieille serpillère, on m’a apporté un sandwich aux crudités, une pomme et une demi-bouteille de flotte.

Après l’incident Vargas est rentré tranquillement chez lui. Il découvre un mot de son épouse lui indiquant qu’elle va passer la soirée et la nuit chez sa mère

« Sa mère ? Tu parles, elle est partie voir son jules, oui, je ne vais pas tarder à m’occuper de son cas à celui-ci !

Il regarde les informations sur Internet sans trouver trace du drame de la Tour Montparnasse. Il prend une douche puis se sert un whisky et revient consulter son ordinateur.

Ah ! Quand même !

« Une déséquilibrée tente de tuer le PDG du groupe Chauvière au cours d’un cocktail mondain. »

– Pourquoi « tente » ? Il est mort à ce que je sache ? Sont trop faignants les journalistes, ils pourraient bouger leurs culs et se renseigner !

Et après avoir épluché la presse économique et avalé un sandwich jambon-beurre, il s’en alla se coucher en ayant du mal à trouver le sommeil.

Vendredi 25 mars

A 6 heures du matin, Vargas est debout et la première chose qu’il fait et d’ouvrir Internet, il a du mal à trouver l’information mais finit par la trouver

« Suite à son agression le PDG du groupe Chauvière est toujours entre la vie et la mort… la responsable de l’agression dont l’identité n’a pas été révélée est toujours dans les locaux de la PJ, selon des sources proches du dossier, elle aurait bénéficié de l’aide de deux complices qui seraient actuellement en garde à vue… »

– Mais qu’est-ce qu’ils racontent ?

Vargas attend patiemment 8 h 30 pour se rendre au bureau, et là, après avoir pris connaissance des dernières nouvelles économiques, et de son emploi du temps de la journée il appelle sa secrétaire.

– Trouvez-moi Hachepierre et Pelletier, ces connards ne répondent pas au téléphone. Je les veux dans mon bureau d’urgence.

Mais la secrétaire ne les trouva pas.

– On a pas de nouvelles… Souhaitez-vous que je me renseigne chez eux ?
– Non, laissez tomber…
– Bien monsieur !
– Euh, Fabienne, annulez-moi tous mes rendez-vous de la journée.
– Tous ?
– Ben oui, tous !
– C’est que monsieur Townsend vient exprès de Londres…
– Oui, ben vous inventerez un truc… Je m’en vais, à demain !

Il fouille dans ses tiroirs et s’empare de l’un de ses téléphones secrets (il en a plusieurs), le fourre dans sa poche.

– Allo Jampeau ! Venez me récupérer en voiture à la sortie du métro St Placide, rue de Rennes, n’emportez rien qui puisse vous tracez.
– Dans une heure ?
– Vous ne pouvez pas avant ?
– Dans trois quarts d’heure !

A 10 heures, le Peugeot 308 de Jampeau s’arrête à l’endroit convenu. Vargas ouvre la portière et monte.

– Roulez, faut qu’on cause ! Tiens garez-vous là-bas, il y a une place.
– Je vous écoute !
– Non c’est moi qui vous écoute, faites-moi un compte rendu de ce qui s’est passé hier, il y a quelque chose de pas clair.
– Le compte-rendu de quoi ? Je n’y étais pas, j’ai donné les dernières instructions à la pute et je suis parti voir ailleurs.
– Vous avez pu être filmé avec elle ?
– Arrêtez d’être parano, je sais ce que je fais.
– J’ai deux soucis, d’après les infos Chauvière ne serait pas mort…
– On verra bien, je ne peux pas garantir le succès d’une opération à 100 %, ce sont les aléas du métier !
– Et c’est tout ce que ça vous fait ?
– Vous voulez que je pleure ?
– Je vous avais promis de l’argent…
– Oui bon, ça va ! Si effectivement on a loupé l’affaire j’en prendrais la responsabilité, mais pour l’instant on n’en est pas là ! Et votre deuxième souci c’est quoi ?
– J’ai bien l’impression que mes deux accusateurs sont en garde à vue !
– Et alors, c’est normal, en ce moment ce doit être la parole de la pute contre celle de vos acolytes. Mais avec l’histoire des diamants, elle va avoir du mal à être crédible
– Mais s’ils me dénoncent ?
– Ce n’est pas mon problème, j’ai fait ma part du boulot et on ne peut pas remonter jusqu’à moi, c’est moi qui ai contacté le garagiste ripou, la bonne de madame Machin et la pute. Et j’ai fait tout ça proprement, encore une fois dans le cas où il aurait eu un loupé dans la phase finale ce sont des choses qui arrivent. La gestion des accusateurs c’est pas moi, c’est vous !
– Vous croyez qu’on peut résister à une garde à vue ?
– Quand on est formé, oui ! Vous avez fait comment pour les recruter, vos sbires ?

Vargas lui explique.

– Embêtant votre truc, s’ils n’ont pas réussi à convaincre les flics rapidement, ça peut se gâter, pour celui qui entretien une danseuse, il peut très bien se dire qu’après tout le divorce ce ne serait une mauvaise chose. L’autre c’est peut-être plus délicat…
– Mais s’ils parlent, il va se passer quoi ?
-On va venir vous chercher !
– Vous me conseillez quoi ?
– Un petit tour dans un pays qui n’a pas de traité d’extradition avec la France. Vous parlez espagnol ?
– Non !
– Ça s’apprend vite ! Barrez-vous au Mexique, ou en Argentine ou au Pérou !

Le temps de faire deux valises, d’acheter un vol pour Lima et le soir même Vargas s’envolait pour le Pérou.

Je ne sais pas comment j’ai fait pour m’endormir, mais j’ai ronflé, on m’a réveillé en m’apportant un café dégueulasse et un croissant bas de gamme. J’ai transpiré dans mes fringues, j’aurais besoin d’une bonne douche.

Vers le milieu de la matinée on vient me chercher.

– On est allé chercher Mario Carette, le mec qui vous a refilé les diam’s, mes collègues l’interrogent en ce moment. Je vais vous faire une faveur, normalement je devrais vous menotter pour la perquisition au coffre, on ne va pas le faire, j’espère que vous men serez reconnaissante.
– Je vous en remercie.

On est entré à trois dans la banque, Gollier, un bijoutier et moi.

On ouvre le coffre, le bijoutier examine l’un des diamants.

– C’est du zircon, ça se voit tout de suite.

Il les regarde tous !

– Ah, un vrai !

Il le met de côté,

– Donc un seul vrai diamant de qualité assez moyenne, tout le reste est en zirconium.
– Mais comment est-ce possible, celui que j’ai fait expertiser, je l’ai choisi au hasard ?

On retourne à la PJ, dans la voiture Gollier téléphone à son collègue chargé de l’interrogatoire de Mario Carette.

– Demande lui comment il a fait pour transformer son lot de diamant en zirconium ?

La réponse lui parvint cinq minutes plus tard, Carette est prestidigitateur, le lot a toujours été en zirconium sauf un qui était vrai et c’est celui qui s’est retrouvé dans mes mains grâce à son talent de manipulateur. Putain le fric que j’ai perdu !

– Et il a fait quoi du fric ?
– Il l’a rendu a son commanditaire, moins sa prime….

Une fois de retour à la PJ, Gollier m’informe que rien ne sera retenu contre moi. Me voilà libre ! Enfin !

Je suis retourné à Montparnasse pour récupérer mon manteau ! Une vraie galère !

Pas envie d’aller bosser, j’avais deux rendez-vous cet après-midi, je les annule en envoyant des messages sibyllins

Il est 11 h 20 ! J’ai faim mais c’est un peu tôt pour le restau. Je me pose rue de Rennes pour boire un café.

Et mon téléphone sonne…

– Allo, c’est Gollier, vous faites quoi ce midi ?
– Ce midi je suis occupée ! Répondis-je quasiment par reflexe.
– J’aurais aimé discuter avec vous de façon officieuse. L’enquête avance à grand pas, mais je suis de plus en plus persuadé que vous êtes en danger. Et à ce stade je ne peux pas vous demander de protection rapprochée…

Mais c’est qu’il va me foutre la trouille, ce con !

– Bon O.K, on peut se voir à midi, je vais me libérer. Lui proposais-je
– A midi et demi, place Saint-Michel devant la fontaine, ça vous va ?

Il m’a proposé un Japonais dans le coin. Pourquoi pas ?

J’ai décliné l’apéritif et il s’est mis à jacter :

– Comme je vous l’ai dit l’enquête avance mais on est un peu coincé… Les pistes sont nombreuses mais n’aboutissent à rien. La bonne de Madame Hernandez a rencontré un mec dans la rue qui lui a proposé une belle somme pour endormir sa patronne, La description du type correspond à celle que vous m’avez faite de Gianoli. Pareil pour le garagiste, il a été contacté dans son garage, par le même semble-t-il. Ah on se prend une bouteille de rosé ?
– Si vous voulez !
– L’autre piste, c’est Hachepierre et Pelletier, mais ils utilisent leur droit au silence. Mais ils sont vraiment cons…
– Des sales cons, oui…
– Ils nous auraient dit que c’est un inconnu qui les avait abordés pour faire ce qu’ils ont fait, on aurait peut-être gobé la réponse. Bizarre qu’ils n’y aient pas pensé ! Donc à priori ils couvrent quelqu’un ! Ajoutez à cela que ces deux gus travaillent pour « Mariano Incorporation » qui est une grosse filiale du groupe Chauvière. J’ai donc tendance à penser que quelqu’un du groupe est derrière cette machination.

Oui, bon… Mais pourquoi me raconte-t-il tout ça ?

– 24 heures de garde à vue, ils vont craquer, et si besoin on prolongera d’une journée !
– Et Paturet ?
– Volatilisé ! On fait intervenir nos indics, mais pour l’instant c’est chou blanc.
– Vous m’avez dit que je serais en danger !
– Evidemment, imaginez, vous êtes au centre de la machination, en cas de procès c’est vous qui allez tout déballer, la seule façon de vous empêcher de le faire, c’est « couic » !
– Vous êtes rassurant, vous !
– Je suis là pour essayer de vous protéger. Mais pour le moment ma protection ce sera surtout des conseils.
– Oui ?
– Nous allons jouer cartes sur table : j’ai lu votre fiche, je connais donc votre « spécialité » et je sais aussi que vous exercez dans un studio différent de votre domicile.
– Bravo la discrétion !
– Donc je vous conseille de n’acceptez aucun nouveau client…
– Je viens de perdre beaucoup d’argent…
– Il faudra faire avec, c’est une situation provisoire, ça ne va pas durer 107 ans ! Par ailleurs, il n’est pas impossible du tout que ces types-là aient récupéré votre adresse perso, je vous conseille donc de vous faire héberger pendant quelque temps.
– C’est tout, oui ?
– Non, il faudra vous faire accompagner en voiture à votre studio le matin, pareil pour le soir. Pour ça je peux m’arranger pour mettre un de mes hommes à votre disposition, personne n’en saura rien.
– Et puis-je-savoir la raison de tant de sollicitude ?

Je m’en doute un peu mais j’aimerais bien qu’il me le dise.

– Vous savez la vie de flic n’est pas si drôle, le métier est passionnant, mais nous n’avons pas de vie de famille, je suis d’ailleurs divorcé. Je suis très lucide, je ne vais pas vous draguer, mais puisque vous exercez le plus vieux métier du monde, profiter de vos prestations suffirait à mon bonheur.

Nous y voilà !

– Je ne fais que de la domination…
– Arrêtez-avec ça… mais en fait je suis un peu soumis, je suis déjà allé voir quelques dominas, pas souvent, vous savez le budget d’un officier de police, ce n’est pas mirobolant !
– Dois-je comprendre que vous souhaiteriez une prestation gratuite ?
– N’allons pas jusque-là, mais peut-être pourriez-vous me faire un prix !
– Pourquoi pas ? Vous savez ce que je leur fais à mes soumis ?
– Je m’en doute un peu, mais dites toujours.
– Je les attache, je les fouette, je leur pisse dessus, je les sodomise avec un gode, et parfois si j’ai un autre soumis présent, je les oblige à faire des trucs ensemble. Ça vous convient comme univers ?
– Vous m’avez fait bander !
– Vous voudriez venir quand ?
– J’ai libéré mon après-midi.

William, l’un des deux clients annulés devait venir à 14 h 30, il apprécie la présence d’un autre homme. Je lui envoie un texto pour lui annoncer qu’il y a contrordre et que je pourrais le recevoir à l’heure prévue. Il me confirme sa venue dans la foulée.

– J’aurais un autre soumis…
– Ce n’est pas un problème, je suppose que vous avez des masques !

Ben oui, j’ai des masques !

William n’est pas spécialement un rigolo, taiseux et emprunté, il me dit habiter en province et me visite lors de ses rares montées dans la capitale. Complètement maso, il est très endurant et ne ressort de mon studio que douloureusement marqué, il recherche aussi les humiliations, pour lui : sucer la bite d’un homme (ou se faire sucer) est vécu comme une dégradation…. J’ai des soumis plus amusants, mais que voulez-vous il faut faire avec tout le monde.

La volonté précipitée de Gollier de vouloir profiter de mes services ne m’a pas laissé le loisir de lui demander comment il souhaitait vivre cette séance. J’improviserai, en principe je sais faire.

On monte au studio, j’ai un message de William qui me dit arriver dans les dix minutes. Tout va bien, je me change en vitesse optant pour un bustier rouge et des bas résilles assortis. Faut voir la tronche de Gollier de me voir dans cette tenue ! Je le fais se déshabiller, je le masque et le colle au coin, en attendant l’autre.

William arrive, me paie et se déshabille, je lui fais enfiler une paire de bas, il se masque à son tour et on peut commencer. Et après avoir fait revenir Gollier de son coin pour qu’il puisse profiter du spectacle, je toise le nouveau venu :

– Alors lavette ? On vient se faire humilier ?
– Oui maîtresse.
– Tu sais aujourd’hui je suis très excitée alors j’ai envie d’être très méchante avec toi, d’être odieuse.
– Oui maîtresse !

Vous appréciez, je pense, l’extrême richesse de son vocabulaire !

Je lui balance quelques gifles qu’il encaisse sans broncher… mais qui le font bander ! Quel cochon, celui-là !

– C’est quoi cette bite qui bande ?

Evidemment, il ne sait pas quoi répondre ! Je lui balance une claque dans les couilles. Ça lui fait mal, mais comme il venu pour ça. Quelques crachats en pleine bouche pour le fun et je demande à Gollier de m’aider à l’attacher sur la croix de Saint-André.

Chanette2903– Et maintenant, opération « cul rouge », je ne compte pas mes coups, je ne m’arrenterais que quand tu auras le cul en compote !

C’est avec la cravache que j’opère, et je n’y vais pas avec le dos de la main morte je vise les fesses, mais aussi le cuisses et le dos. Il gueule, mais il supporte.

Quand je le juge suffisamment cramoisie, je le détache mais c’est pour mieux l’attacher par devant, et c’est reparti : le torse, le ventre, les cuisses, le sexe aussi (pas trop fort, le but n’étant quand même pas de l’envoyer aux urgences !)

De nouveau je le détache et lui fixe quatre pinces, deux sur les tétons, deux sur les couilles. Et j’ajoute des mini-clochettes pour parachever tout cela.

Il ne comprend pas trop ce qui se passe, William, mais peut-être n’avais-je pas encore joué à ce jeu avec lui.

– A quatre pattes, maintenant !

Je vais chercher une balle de tennis, elle est toute neuve dans son plastique transparent, je la déballe et la lance à l’autre bout de la pièce.

– Allez, le chien, va chercher la baballe !

Il me regarde avec un air abruti ! Je lui cingle son cul déjà bien abimé.

– Tu vas chercher la balle et tu la rapportes dans ta gueule ! Allez exécution.

S’en suit un spectacle burlesque, William avance difficilement gêné par le poids des pinces et le tintinnabulement des clochettes.

Il me rapporte la balle, je la relance et on rejoue la même scène plusieurs fois de suite.

– Bon, va au coin maintenant !

Je me dirige vers Gollier et le fait s’éloigner, William n’a pas besoin d’écouter ce que l’on va se dire !

– Alors qu’est-ce que tu en dis ? Demandais-je
– Je vais me dégonfler, je ne suis pas maso à ce point !
– Je ne fais pas aussi fort avec tout le monde, celui-ci c’est quand même un cas !
– Je ne sais pas, je vais voir ! Tu vas lui faire quoi maintenant ?
– Je vais l’enculer ave un gode ceinture… Mais il se sentirait davantage humilié avec une vraie bite, Ça te dirait de l’enculer ?
– Non, non, je ne peux pas faire ça !
– Tu fermes les yeux et tu t’imagines en train de sodomiser Pénélope Cruz !
– Non, je n’y arriverais pas !
– Tu lui suceras la bite quand même ?
– Ah, ça je veux bien !

Je reviens vers William, lui demande de s’arcbouter contre le chevalet, puis je m’harnache d’un gode ceinture, j’en ai plusieurs modèles, mais pour lui ce sera le plus gros. Je lui tartine le cul, (je ne vais pas le déchirer tout de même) Et je m’enfonce dans son fondement, lui provoquant un « Gloup » » inexpressif.

Je le pilonne cinq bonnes minutes, puis j’arrête, ça me fatigue tout ça !

On passe à la case « pipi », William déteste ça et n’accepte la pratique qu’en en retenant le côté humiliant.

La grimace qu’il nous fait en avalant mon urine. Il est bête, elle délicieuse ma pisse, non ?

– Pourquoi tu fais la gueule, tu devras être fier de pouvoir boire mon urine !
– Pardon, maîtresse, j’aime tout ce que vous me faites !
– J’espère bien, la prochaine fois je te chierais dessus

Il ne répond pas, il doit être en train de se demander si je bluffe ou non !

– Maintenant, relève-toi, comme tu n’es qu’un gros pédé, mon autre soumis va te sucer la bite et ensuite tu lui rendre la politesse. Ou plutôt non c’est toi qui commences, agenouille-toi et ouvre ta gueule de gros cochon !

Gollier ne bande pas, William lui prend la bite avec une moue de dégoût à peine croyable, on lui aurait présenté un crapaud en décomposition que ce n’aurait pas été pire !

– Il te suce bien, au moins, demandais-je à Gollier
– C’est pas terrible !
– Tu vas t’appliquer connard ! M’énervais-en lui flanquant deux gifles.
– C’est mieux ?
– C’est nul ! Me répond Gollier.

Je décidais d’arrêter le massacre et ce fut au tour du fonctionnaire de police de prendre en bouche la bite devenue bien molle du soumis.

A ma surprise, il se défendit fort bien, réussissant à faire bander correctement cette bite…

– Attention, je ne veux pas qu’il jouisse !

Je sifflais donc la fin de la partie, du moins celle impliquant William que j’invitais à se rhabiller., ce qu’il fit en vitesse, il me murmura un aurevoir, mais n’eut pas un mot à l’adresse de Gollier

– Alors on fait quoi ? L’apostrophais-je.
– Ben, on fait pas tout ça, en tous les cas !
– J’avais compris, mais ça ne répond pas à la question.
– Une petite fessée, un petit gode, attention un petit, pas le gros machin que tu lui as mais dans le cul… et puis… tu ne vas pas vouloir mais je peux toujours demander …
– Tu voudrais baiser, c’est ça ?
– Au moins pouvoir vous voir nue !
– Parce que t’aimes bien les femmes à poil ?
– J’adore !
– Tiens je te fais une fleur, regarde mes nénés ! Répondis-je en me dépoitraillant !
– Oh que c’est beau !
– Remets-toi
– Je peux toucher ?
– Vas-y ! Tu as même le droit de me les embrasser !

Qu’est-ce qui me prend tout d’un coup, me voilà tout excitée. Le contexte sans doute, et puis la bite de Gollier devant moi tendue comme un arc aux Jeux Olympiques… Pourtant les bites, ce n’est plus trop mon truc depuis que j’exerce ce métier, et d’ailleurs elle n’a rien d’exceptionnelle, cette bite. Bof parfois il ne faut pas chercher à comprendre…

Et devant les yeux incrédules de Gollier, je me livrais à une flexion des genoux afin d’être à hauteur de son membre que je pris dans ma bouche.

Je l’ai pompé jusqu’à ce qu’il jouisse, mais cela ne m’a pas calmé mon excitation, je lui ai alors demandé de me faire minette, tâche dont il s’acquitta fort correctement.

Ben, non nous avons pas fait de domination avec Gollier… Pas cette fois.

– Pour l’herbagement, je peux vous proposer ma modeste demeure.
– Faut quand même que je passe chez moi, j’ai un chat…
– Emmenez-le, j’adore les chats !
– Il va griffer votre canapé !
– Il en a vu d’autres.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Dimanche 21 mai 2023 7 21 /05 /Mai /2023 15:07

Chanette 29 – La croisière de l’Espadon – 2 – La tour Montparnasse infernale par Chanette

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Chanette2

Mercredi 9 mars

On va commencer par parler boulot… vous voulez bien ?

Je suis aujourd’hui vêtue d’un simple bustier noir en cuir et de longues cuissardes remontant jusqu’aux genoux

Mon client s’appelle Huong, un pseudo sans doute. Asiatique courtois, il souhaite rester quatre heures, pas radin. Mais il n’aime pas la douleur, non son truc, c’est d’être d’humilié, attaché, encagé. Au moins ce n’est pas très compliqué.

– Et si je t’oblige à sucer la bite d’un autre soumis ?
– J’obéirais, maîtresse.
– Tu te fais enculer aussi ?
– Oui, maîtresse, des godes, des bites, tout…
– Ça tombe bien, j’attends quelqu’un ! En attendant ouvre bien grande ta bouche, je vais pisser.

Mais c’est qu’il se régale, ce gros cochon… il boit ça comme si c’était du Gevrey-Chambertin, je lui passe un collier de chien munie d’une laisse, autour du cou et l’enferme dans la cage, et m’en vais boire un grand verre d’eau… Didier aime bien mon pipi, lui aussi, je ne vais pas l’en priver.

J’ai connu Didier, à l’occasion d’une affaire fort embrouillée (voir épisode 20- La clé). La quarantaine, jovial, décontracté, légèrement bisexuel sur les bords, c’est en mon donjon qu’il est passé des fantasmes à la réalité en suçant sa première bite. Depuis, il en redemande !

Et d’ailleurs c’est l’une des premières choses qu’il demande en arrivant

– T’as quelqu’un dans le donjon !
– Oui, mais je ne sais pas s’il sera d’accord pour que vous fassiez des trucs ensemble.
– Tu pourrais te renseigner ?
– On y va, on y va…

L’accord de Huong, je l’ai déjà mais ça m’amuse de faire lanterner Didier.

Je reviens en dodelinant du popotin.

– Il est d’accord, mais ce sera donnant-donnant, si tu le suces, il te suce aussi et s’il t’encule, il faudra aussi l’enculer.
– Pas de problèmes.
– Alors, à poil et les sous sur la table.
– Les sous ?
– Non pas les sous… puisque tu vas me rendre service..

Je vous dis, je suis très joueuse !

Le voilà à poil, il est debout, je me et face à lui, le toise, et alors qu’il ne s’y attend pas je luis serre les couilles… bien fort.

– Aïe !
– Quoi ? Ça fait mal ?
– Un peu quand même !
– Oui mais t’aimes ça !

Changement de cible, j’attrape ses tétons , je les tire, je les tourne, je les tords.

– Ouh làlà !
– Ben dit donc, ça te fait de l’effet, tu bandes comme un cochon !

Et j’accompagne mon commentaire d’une série de pichenettes sur sa bite !

– Non pas ça !
– Tais-toi, si tu n’es pas sage, tu n’auras pas de bite à sucer !
– Oh, non ce serait trop cruel !
– Tiens, viens avec moi dans le donjon, je vais te la montrer sa bite à l’autre.

J’ouvre la cage, je tire Huong par la laisse

– Debout, morue ! Dis donc tu ne bandes pas beaucoup ! Branle-toi un peu que mon autre soumis se rende compte de ce qu’il va sucer.

En principe dans ces cas-là, quelques actions sur les bouts de seins du soumis suffisent à provoquer l’érection, mais puisque monsieur Huong n’aime pas la douleur…

– Bon, ça devrait aller, décalotte-moi ça !

Il le fait puis s’immobilise, attendant une nouvelle instruction.

– Pour l’instant tu retournes en cage, sale chien !

Je reviens vers Didier et lui accroche des pinces aux tétons, puis me saisissant d’une ficelle appropriée je lui ligature les couilles.

– T’as l’air malin, comme ça ! Le narguais-je.
– J’ai l’air d’un esclave !
– Elle te plait sa bite, à l’autre soumis !
– Je m’en régale à l’avance !
– Gros pédé, suceur de bites !
– Oui, maîtresse !
– Tu vas la prendre dans le cul aussi ?
– Oui, maîtresse !
– T’es qu’un enculé, tu le sais, ça !
– Ben oui !
– Ouvre la bouche !
– Aaaah !
– Je ne t’ai pas demandé de faire du bruit !

Je lui crache dessus, je lui administre quelques petites gifles. Ça le déboussole un peu, c’est exprès.

Mais ce n’est pas fini, loin de là ! Je lui ajoute des poids sur ses pinces mammaires, et pour faire bonne mesure je lui fixe une pince sur chaque couille.

Il souffle comme un bœuf, il souffre, mais il supporte.

– Et maintenant tu te tournes.

J’ai pris la cravache et commençais à lui flageller les fesses. Je ne sais pas combien de coups je lui ai donné, mais toujours est-il que quand j’ai reposé mon instrument il avait le cul rouge comme un coquelicot.

Il n’en peut plus le pauvre Didier ! Mais bon, on est maso ou on ne l’est pas !

Je lui retire toute la quincaillerie, ça fait toujours assez mal quand on retire les pinces, mais il faut bien les retirer…

– Tu dois avoir soif, après tout ça, non ?
– Oui, oui ! Je me couche par terre ?
– C’est ça, couche-toi par terre !

L’uro fait partie de la panoplie des pratiques sadomasochistes, si certains la considèrent comme une humiliation (se faire piser dessus ! Rendez-vous compte !) pour d’autres et notamment les buveurs, ce serait plutôt un plaisir, celui de transgresser un tabou. Moi-même j’adore les jeux de pipis avec mes copines, ça n’a pour moi rien d’humiliant ni de dégradant, j’aime bien, c’est tout et ça me pose pas de questions psychanalytiques.

Didier, il aime ça, je pourrais pousser le vice jusqu’à le priver de ce plaisir, seulement voilà, il faut que j’évacue ce que j’ai bu tout à l’heure, alors je lui pisse dans la bouche. Il est tout heureux le Didier.

Et maintenant autre genre de distraction, je m’harnache d’un bon vieux gode ceinture, que je fais lécher à Didier.

– Mieux que ça ! Imbécile, si c’est comme ça que tu suces les bites, je ne te ferais pas sucer celle de l’autre soumis.
– Je vais m’appliquer, maîtresse !
– C’est ça applique-toi, passe bien ta langue de pute à la base du gland, voilà comme ça, et maintenant tu pompes !

Après cinq minutes de ce petit amusement, je fais de nouveau sortir Huong de sa cage.

– Il a encore débandé, ce con, mais avec ta langue tu vas arranger ça !

Didier prend tout ça dans bouche ,ça a l’air de bien de e passer puisque le chinois se pâme d’aise. Passant derrière Didier toujours équipé de mon gode ceinture, je lui tartine de trou du cul d’un peu de gel intime avant de m’enfoncer en lui et de me mettre à gigoter.

Le chinois m’inquiète avec ses râles de plaisir…

– Je t’interdis de jouir dans sa bouche. T’as compris morue ?

Il se demande comment gérer la situation, mais ce n’est pas à lui de gérer quoi que ce soit, c’est à moi !

Au grand dam de Didier, je lui fais stopper sa pipe et demande à Huong d’inverser les rôles. Pendant qu’il sucera Didier il se calmera..

J’attends cinq minutes, puis demande à Didier de se positionner en levrette.

– Les jambes écartées, le croupion relevé, comme une bonne femelle en chaleur ! T’as compris pédé ?
– Oui, maîtresse.

Huong s’encapote passe derrière Didier, et hop ça ripe à côté, je me marre.

– Ben alors, tu ne sais plus enculer, tu veux des cours particuliers ,

Il se reprend. Ça ripe de nouveau ! Bon je vais prendre les choses en main (c’est le cas de le dire) et l’aide à entrer. Le gland est passé, une petite secousse pour faire passer le reste, et vas-y mon kiki, faut voir avec quelle frénésie il encule le Didier qui pousse d’étranges cris de plaisir. Je sens que Monsieur Huong ne va pas tenir longtemps, effectivement, incapable de se contrôler, il accélère ses mouvements tandis que son visage se colore en pivoine.

Je pourrais lui ordonner d’arrêter, mais à quoi bon, je laisse faire., et Huong finit par jouir dans un râle.

Chanette2902

– O.K t’es une bonne pute, va rejoindre ta cage !

Didier souffle comme un bœuf, il devrait faire un peu de sport ce gars-là, il se fatigue vite.

– Ça va !
– Oh làlà, il m’a bien enculé !
– T’as pas joui ?
– Ben non !

Alors j’ai dégagé ma poitrine !

– Vas-y branle-toi et jute mois sur mes nichons !

Il aurait sans doute espéré mieux, mais ce n’est pas Noël, non plus !

Je suis allé me rincer les nénés, Didier s’est rhabillé et on a parlé de l’affaire qui nous intéresse :

– Bon, je vais essayer de le filocher quand il reviendra te voir. Ne prends pas tout le lot, dis-lui que tu n’as pas pu réunir tout l’argent mais que c’est une question de jours. Comme cela si la filature foire, j’aurais une seconde chance… Me précise le détective.

Lundi 14 mars

J’ai donc suivi les sages conseils de Didier Remiremont.

Bizarrement, le bonhomme n’avait pas l’air contrarié que je ne lui prenne pas de suite l’intégralité du lot, il affichait même une mine réjouie ! Bizarre ! Bizarre !

Et dans la soirée Didier me fit le compte-rendu de sa filature.

– Il s’appelle Mario Carette. Je l’ai suivi jusqu’à un garage à Montreuil, en fait c’est là qu’il travaille, un quart d’heure après il était en bleu de travail. A la fin de sa journée il est rentré directement chez lui, un modeste pavillon de banlieue qui aurait besoin d’être retapé. Il vit avec une femme et il a au moins deux gosses.
– Un voyou occasionnel ?
– Quelque chose dans le genre, mais je ne vois pas bien ce qu’un mécanicien automobile de banlieue pouvait fabriquer à 10 heures dans 8ème ! Ça reste possible mais je n’y crois pas une seconde. Donc soit il a participé au casse d’une façon ou d’une autre, soit il est mandaté par quelqu’un qui y a participé.
– Et on laisserait un sous-fifre se balader tranquillou avec un paquet de diamants à 200 000 euros
– Ben oui quelque chose cloche ? Tu veux que le fasse suivre plusieurs jours ?
– A prix d’ami ?
– Mais bien sûr ma jolie !

Mardi 22 mars

Une semaine plus tard, Jimmy alias Mario Carette ne m’avait toujours pas relancé pour le solde du lot de bijou. Je m’en inquiétais auprès de Didier Remiremont.

– Non, il est toujours vivant, mais je n’ai pas appris grand-chose. En fait, il travaille à mi-temps dans son garage, ce qui explique qu’il ait du temps de libre. Sinon il fait des extras dans un cabaret.
– Comme chippendale ?
– Il est loin d’avoir le look, non en fait c’est un cabaret avec des attractions ringardes, genre chansonniers, prestidigitateurs, comiques nuls, mauvais chanteurs …
– Mais pourquoi, il ne m’a pas relancé ?
– Il a dû trouver quelqu’un pour écouler le reste. Tu veux vraiment que je continue à le suivre ? On risque de ne rien trouver !
– Laisse tomber !

Mercredi 23 mars

Et le lendemain déboulait dans mon studio un type que je n’avais vu, genre playboy cheveux ras, la quarantaine, très baraqué.

– Alors mon grand, qu’est-ce qui te ferais plaisir ?
– Que vous acceptiez la proposition que je vais vous faire !

Ben v’la aut’chose !

– Une proposition ?
– 10.000 euros, 10.000 euros et vous n’aurez rien à faire !
– Non, écoutez, les trucs louches, je ne fais pas, alors soit on se fait une séance et vous me foutez la paix avec vos plans bizarres, soit vous prenez la porte.
– Tenez voici ma carte, je suis journaliste d’investigation et j’ai juste besoin d’un témoignage.

La carte est au nom d’un certain Pierre Gianoli. Je mémorise le nom en sachant que l’identité peut très bien être bidon.

J’ai un gros défaut, je suis trop curieuse, et j’ai envie de savoir comment on peut gagner 10 000 euros en ne faisant rien. J’ai donc la faiblesse de ne pas le congédier

– Je vous donne une invitation pour vous rendre à un cocktail, c’est une réception en l’honneur de Remy Chauvière, producteur de cinéma entre autres activités
– Connait pas !
– Pas grave, c’est un pot pour fêter le « dollar d’or » que lui a attribué la presse économique. Donc vous y allez, vous restez jusqu’à la fin de son discours et vous notez dans votre tête tout ce qui vous semblera étrange, ça vous occupera disons une bonne heure peut-être deux, pas davantage. Et le lendemain je passerais vous voir pour que vous me rendiez compte…

Bizarre son truc.

– Je ne dis pas oui, je ne dis pas non, laissez-moi 24 heures…
– Non, il me faut une réponse immédiate, ça urge, sinon je serais obligé de contacter quelqu’un d’autre…
– Mais justement, pourquoi moi ?
– Je suis allé sur un site de rencontres, je cherchais quelqu’un qui ait votre profil, j’avais une liste de quatre personnes, la première a refusé…
– Je serais payé quand ?
– Je vous attendrais dans un bistrot en face, le Café des Mésanges, j’aurais une enveloppe.
– Laissez-moi tout de même une heure de réflexion.
– Je ne peux pas ! Un quart d’heure si vous voulez ! Mais vous ne risquez rien, c’est une réunion de VIP. Je vous demande simplement d’y être présente.
– Bon ça marche !
– Ce sera demain à 18 heures, je vous donnerais l’adresse par téléphone, prévoyez une demi-heure pour y aller en partant d’ici. Portez quelque chose d’élégant, du classieux, quelque chose qui ne fasse pas pute.
– Vous savez ce qu’elle vous dit la pute ?
– Ne le prenez pas mal !
– Pfff !

Je me renseigne un peu sur ce Chauvière. Effectivement le type est producteur de cinéma mais c’est aussi comme on dit un brasseur d’affaires dans pas mal de domaines. Mais, putain, dans quoi je m’embarque ? Je peux toujours faire faux bon, après tout qu’est-ce que je risque ? Mais bon l’appât du gain est tout de même trop fort….

Jeudi 24 mars

Et le lendemain en fin d’après-midi, je prenais le métro jusqu’à Montparnasse, puisque le rendez-vous avait lieu dans la Tour du même nom.

Je me suis habillée simplement, une petite robe noire assez décolletée et laissant les épaules nues et par-dessus un manteau en lainage beige. Et bien sûr le petit sac à main riquiqui qui va avec.

Petite appréhension, un piège est toujours possible, j’envoie un message à deux copines en leur précisant où je me rends, et en leur demandant de faire le nécessaire si elles n’ont pas de nouvelles de moi dans la soirée.

J’entre dans le bistrot, trouve Gianoli

– Voilà, vous êtes un peu en avance, laissez passer cinq minutes puis montez au 22ème étage, salle 22-A. Voici l’invitation, vous serez Grace Hernandez, mais ne parlez à personne, votre mission c’est d’observer, uniquement d’observer, ne vous laissez surtout pas distraire. Voici l’enveloppe, il y a la moitié de la somme, le reste demain quand vous m’aurez communiqué les résultats.

Je tâte l’enveloppe, la trouve bien mince.

– C’est un chèque de banque ! Me précise Gianoli.
– J’aurais préféré du liquide !
– Ne soyez pas trop exigeante.

J’y vais, un vigile me demande mon invitation et me laisse passer. On échange mon manteau contre un ticket de vestiaire, et me voilà au milieu d’un tas de monde, Des gens de tous âges fringués comme des princes, pas mal de costumes sur mesures et belles godasses, quelques jeunes genre premiers de la classe, des bonnes femmes volubiles ou discrètes…

Donc je dois observer ! Et pour l’instant je ne vois pas bien ce qu’il y a observer…

Paturet

Je n’ai jamais croisé ce personnage, connu dans le milieu sous le nom de Paturet. C’est un tueur discret, légèrement bedonnant, le cheveu rare et la peau grasse. La police n’a jamais rien eu à lui reprocher, c’est le roi de l’alibi. Son mode opératoire est simple, une minuscule sarbacane qui ressemble à un cigarillo, à l’intérieur une aiguille fine et courte imprégnée d’un poison mortel foudroyant, terrassant sa victime en moins de cinq minutes.

En principe l’aiguille ne reste pas plantée dans la chair de sa victime, qui ressent juste un léger picotement.

D’ordinaire, il opère dans la rue ou au restaurant. Aujourd’hui ça va être plus compliqué. Cet environnement ne lui disant rien que vaille.

– Tu opéreras quand Remy Chauvière fera son discours, tous les visages seront tournés vers lui… lui avait expliqué son contact.

Ben voyons, du point de vue des autres c’est toujours simple. Il fait un rapide tour des lieux, aucune fenêtre ne s’ouvre et il est probable que la salle soit vidéo-surveillée, malgré qu’on lui ait assuré qu’elle ne le serait pas. Mission impossible, alors ? Non pas impossible, mais risquée. Il aurait pu refuser, mais Paturet est un joueur compulsif et en ce moment il n’est plus en fond… et le contrat d’aujourd’hui est particulièrement bien rétribué. Alors… il attend et quelqu’un vient le voir, un court conciliabule, une enveloppe est échangée, l’inconnu disparaît discrètement.

Je n’ai rien vu de tout ça, on ne me l’a raconté qu’après. Laissons donc Paturet pour l’instant, et revenons à ma modeste personne. Je m’emmerde, ne sachant toujours pas ce que je dois relever de bizarre dans cette réception. On m’offre une flute de Champagne, je ne le trouve pas terrible.

– On s’est déjà vu quelque part ? Je crois m’interpelle un golden boy.

Technique de drague archi-classique, mais comme il est correct, je le reste aussi.

– Et ce serait où, ce quelque part ?
– Un plateau de cinéma !
– A ben, non !
– Peu importe, je respecte votre choix de vouloir conserver l’anonymat.
– C’est gentil !
– Mais permettez-moi de vous complimenter, vous êtes charmante ! Je m’appelle Tommy

Et à ce moment-là le type va pour s’en aller voir ailleurs quand survient un deuxième emmerdeur.

– Ah Tommy, tu es là ! Mais je vois que tu es en bonne compagnie ! Tu me présentes.
– Ah ! J’ai cru qu’il s’agissait de Sandra Clift, mais madame m’assure que non.
– C’est vrai que la ressemblance est frappante.
– Serait-ce indiscret de vous demander à quel titre vous êtes là ? Me demande le nouveau venu
– Mais enfin, qu’est-ce que ça peut te foutre ! Lui rétorque Tommy.
– Tu as raison, cela ne nous regarde pas. Mais comme je vois que vous avez l’air de vous ennuyer autant que nous, accepteriez-vous que nous vous tenions compagnie ? Je me prénomme Patrick.

J’allais l’envoyer bouler, mais je me suis demandé si la fameuse observation que je devais réaliser ne pourrait pas être en rapport avec ces deux zigotos ?

– Pourquoi pas ! Et vous, vous faites quoi ?
– Nous sommes analystes financiers

Passionnant !

– C’est très bien payé et ce n’est pas si compliqué que ça… Reprend Patrick, décidément en verve. En fait les chiffres, on peut leur faire dire n’importe quoi…

Et le voilà tout content de me raconter comment il rendit un jour une analyse bidon à son chef, en fait il ne savait pas comment mener à bien une étude et avait livré n’importe quoi. Résultat : le chef était enthousiasme et Patrick avait obtenu une énorme prime.

Ce doit donc être ça qu’il fallait que je rapporte, le fait qu’un type ait remis une étude bidon… Je vais tenter d’en savoir davantage.

– Et ça portait sur quoi cette étude ?
– Sur les avantages et les inconvénients d’une fusion avec Andrew Brothers.
– Oui du coup, reprend l’autre, la fusion ne s’est pas faite, et Andrew Brothers a coulé, on a évité la catastrophe. En fait on a eu un de ces bols…

Et ça cause, et ça cause… j’essaie de retenir « Andrew Brothers »

Vingt minutes plus tard quelqu’un claque ses mains…

Messieurs dames, votre attention, Monsieur Chauvière va dire quelques mots.

Le dénommé Chauvière se pointe devant un pupitre, et étant donné le nombre de feuilles qu’il tient dans ses mains, ses « quelques mots » risquent de durer un certain temps.

– Mes chers amis d’abord merci d’être là… et blablabla…

Tous les visages sont tournés vers l’orateur, au dernier rang, Paturet sort de sa poche un mouchoir en papier déplié dans lequel est caché sa sarbacane et son aiguille diabolique.

Il cherche la bonne position, fait semblant de se moucher, prend une profonde inspiration, vise.

– Aïe ! S’exclame Chauvière, excusez-moi, je viens d’être piqué par une bestiole… s’il y a des moustiques dans la tour Montparnasse, maintenant on n’est pas couchés. Je reprends…

Chauvière poursuit son interminable discours qui emmerde tout le monde.

– Et c’est grâce aux synergies ainsi développées que notre entreprise, que notre entreprise… que notre entreprise… j’ai comme un coup de chaud… excusez-moi. Aaah…

Et Chauvière dégringole sans connaissance. On s’affaire, on s’active, on s’agglutine, on réclame un toubib.

Pour Paturet c’est le moment d’accomplir la seconde partie de sa mission, il a mémorisé une photo un peu floue, il se trompe de personne et balance sa sarbacane dans le large et luxueux sac d’une bourgeoise ripolinée. Puis il se dirige vers la sortie et quitte les lieux… C’était limite.

– Il ne respire plus ! Crie quelqu’un !
– Il n’y pas un toubib dans l’assistance…
– Il n’en a plus besoin.
– Fermez les portes en attendant l’arrivée de la police ! L’assassin est forcément dans la salle. Crie quelqu’un qui s’est emparé du micro.

Le vigile verrouille la porte et prévient la police.

C’était donc ça ma mission, l’assassinat du bonhomme devait être programmé et moi je dois donc raconter tout ça ! Bizarre quand même !

J’attends que ça se passe ! On s’affaire autour du corps de Chauvière mais je n’y vois rien, je suis trop loin.

– A force de fricoter dans des trucs limites, ça devait arriver ! Me dit Tommy.
– Ah oui ?

Il s’apprêtait sans doute à me donner des précisions, mais Patrick lui fait discrètement signe de se taire

Et sur ce, la police rapplique (rapides les mecs !)

Ils s’approchent du corps, plusieurs personnes parlent en même temps et c’est à ce moment que l’impensable se produisit.

– C’est elle ! Je l’ai vu ! Braille un grand brun genre playboy en me désignant du doigt.

N’importe quoi !

– Oui je l’ai vu aussi ! Clame un petit rouquin coiffé en brosse.

Un flic en civil s’approche de moi, mes deux accusateurs aussi.

– Qu’avez-vous à dire, Madame ?
– Que ces gens-là devraient s’acheter des lunettes au lieu d’accuser n’importe qui.
– Elle a utilisé une sarbacane, une petite sarbacane ! Ajoute le grand brun.

Patrick Schultz vient à mon secours.

– Mon ami et moi étions avec Madame quand le drame s’est produit, je peux vous assurer qu’elle n’y est pour rien.
– Je confirme ! Ajoute Tommy.

Le flic me fait ouvrir mon sac, il n’y a pas grand-chose, mon portefeuille, mes clés, mon portable, mes clopes, un briquet, mon ticket de vestiaire et l’enveloppe que m’a refilé Gianoli.

– Vous avez de sacrés revenus, vous ? Me dit-il après ouvert l’enveloppe.
– Je me défends !

Mais évidemment il ne trouve aucune sarbacane dans mon sac.

– Elle l’a planqué sur elle ! Insiste le grand brun particulièrement remonté et le regard haineux.
– C’est cela j’ai tué le mec et ensuite je me suis introduit la sarbacane dans le trou du cul ! Me gaussais-je.

On appelle Ginette, une fliquette qui vient me palper, mais il n’y a rien dans la culotte, rien dans le soutif.

Le commandant de police Gollier se tient la tête devant cet imbroglio.

– Je peux même vous dire le mobile, puisqu’elle me l’a confié ! Reprend le grand brun.
– Je n’ai rien confié à ce monsieur, je ne lui ai jamais parlé et je ne le connais pas.
– Elle m’a dit que Chauvière lui aurait vendu un lot de diamants, et qu’en fait elle s’est aperçue après coup qu’ils étaient en zirconium.

Alors là je tombe du placard, et je réalise que je suis au centre d’une machination.

On me menotte !

– Vous êtes en garde à vue, vous avez le droit de garder le silence et blablabla…

Envie de distribuer des baffes ! Mais je ne m’inquiète pas trop, pas d’arme du crime, des faux témoins évidents, je devrais m’en sortir assez facilement.

Patrick et Tommy ont eu la gentillesse de m’accompagner dans les locaux de la police judiciaire en se déclarant comme témoins à décharge.

J’ai droit à un coup de fil, je téléphone à Estelle en lui demandant d’intercéder auprès de son patron Maître Soubise afin qu’il vienne m’assister. Elle ne peut décemment pas me refuser ça (voir la chapitre précédent)

– Nom, adresse, date de naissance, profession ?
– Christine d’Esde, voyante.
– Voyante ? Ricane le fonctionnaire de police ! Et vous n’aviez pas vu que les bijoux étaient en zirconium ?
– Non ?
– Et d’ailleurs c’est quoi cette histoire de bijoux ?
– Ben ce sont des bijoux qui sont dans mon coffre à la banque.
– Et ils viennent d’où ?
– Je ne souhaite pas répondre.
– Monsieur Hachepierre prétend que ces bijoux sont en zirconium.
– Qui c’est Monsieur Hachepierre ?

En fait c’est le grand brun haineux.

– Excusez-moi, mais comment ce monsieur peut-il savoir mieux que moi ce qu’il y a dans mon coffre ? Repris-je.
– C’est vous qui me l’avez dit ! Eructe Hachepierre.
– Surement pas, je ne vous ai jamais adressé la parole.
– On va vérifier avec la vidéo surveillance ! Suggéra le policier.
– Chef, il y a un problème, l’organisateur de la réunion a demandé à ce qu’on coupe les caméras, pour des raisons de confidentialité, m’a-t-on précisé !

Le téléphone sonne

– Quoi ? Mais c’est une histoire de fou… Emmenez-la moi.

Le flic se tourne vers Hachepierre et Pelletier

– Je me demande si vous n’avez pas confondu, on vient de retrouver l’arme du crime dans le sac d’une dame. Elle ne devrait pas tarder.

Les deux énergumènes se regardent incrédules. Et puis…

– Non, on ne s’est pas trompé, c’est bien cette dame qui possède des faux bijoux dans son coffre !
– OK, je demande au juge d’instruction l’autorisation de perquisitionner ce coffre.

Putain, ça va prendre des heures.

– Si je peux me permettre, il n’y a peut-être pas besoin de mandat, je peux vous autoriser à regarder ce qu’il y a dedans
– C’est pas la procédure ! Me répond sèchement le poulet.

Et on m’informe que mon avocat ne sera pas là avant une heure… c’est la joie.

– Bon reprenons, à que litre étiez-vous invitée à cette réunion ?
– Un client m’a demandé de m’y rendre contre une belle somme d’argent, j’étais simplement chargée de révéler tout ce qu’Il pourrait y avoir de bizarre, j’étais loin de m’imaginer qu’il s’agissait d’un traquenard.
– Je ne vois pas votre nom sur la liste des invités.
– Je suis entrée avec la carte d’une dame, Grace Hernandez.
– Simon, essaie de retrouver cette Grace Hernandez, j’espère qu’on ne va pas se taper un autre cadavre…

Nouveau coup de fil.

– Chef les caméras de surveillance du couloir n’étaient pas coupées, on voit un mec s’enfuir, en arrière-plan on entend le bordel dans la salle suite à la mort de Chauvière.
– En recoupant avec la liste des invités qu’on a interrogé, on va savoir qui c’est !
– Et on va tomber sur un pseudo.
– C’est quand même une piste ! Idris, tu t’en occupe !

à suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Dimanche 21 mai 2023 7 21 /05 /Mai /2023 15:05

Chanette 29 – La croisière de l’Espadon – 1 – Les bijoux de Jimmy

doigtage masculindomination hardfesséeprostitution
Chanette2

Prélude

1er mars

Hubert Vargas, le directeur général de « Mariano Incorporation » a rendez-vous avec Loïc Jampeau dans un petit bistrot de Montmartre.

Jampeau est officiellement agent de sécurité, mais c’est aussi une sorte d’exécuteur de basses œuvres qui ne se pose pas trop de questions, Si on lui demande de démolir quelqu’un il le fait sans aucun état d’âme.

– Le marché pourrait tenir en deux mots, nous voulons éliminer Chauvière ! Commence Vargas.
– Pourquoi « pourrait ». Je contacte un tueur et l’affaire sera tout de suite réglée.
– Non, la police enquêtera, ils voudront savoir qui a commandité le tueur, ils savent faire.
– Le risque est minime…
– Il est peut-être minime mais il existe ! Il faut faire autrement, Je pense à une mise en scène impliquant l’un de ses clients. Si on a un coupable identifié on ne remontera probablement pas jusqu’à nous. Reprend Vargas
– Et vous croyez que le faux coupable ne va pas se défendre ?
– Si, mais j’ai une petite idée…
– Vous pouvez me dire ?
– La méthode Kennedy !
– C’est quoi ça ?
– En 1963, aux Etats-Unis, un mec assassine le président Kennedy, on ne sait pas qui avait commandité l’assassinat, et on ne le saura jamais, et vous savez pourquoi ?
– Non, j’étais pas né !
– Ben l’assassin a été assassiné dans la foulée.
– Oui bien sûr, tout est possible, mais ce n’est pas si simple. Je réserve ma réponse sur cet aspect des choses, Pour le reste je vous écoute.

Et Vargas expliqua à son interlocuteur l’esquisse d’un scénario…

– J’y réfléchis, j’affine tout ça, on se revoie demain, même heure.

Laissons ces sales bonhommes échafauder leur plan crapuleux et venons plutôt dans mon studio (où il fait chaud) quelques jours plus tard

Lundi 7 mars

Aujourd’hui je porte une petite robe noire en vinyle, se terminant à mi-cuisse et dotée d’un décolleté plongeant.

Je ne connaissais pas ce type, banal, quelconque, crâne rasé, jean et blouson de cuir, baskets neuves et tape à l’œil.

– Bonjour, je suis Jimmy, j’ai rendez-vous…
– Entre mon grand, et dis-moi ce qui te ferais plaisir ?
– Des fessées, j’aime bien les fessées, mais pas trop fort !
– Juste des fessées ? Tu ne veux pas essayer autre chose ?
– Non, non !
– C’est comme tu veux, mais en principe mes clients ne se plaignent des prestations que je leur propose.

Bon, je ne vais pas insister lourdement. Eventuellement j’improviserais en cours de séance.

– Tu aimes bien qu’on te domine ? Tu aimes obéir ?
– Comme ça…

Quel enthousiasme !

– Bon tu me paies et tu te fous à poil.

Il se déshabille sans se presser, il ne bande pas

– Je ne dois pas être très en forme ? M’indique-t-il.
– T’inquiète ! On va arranger ça !
– Vous ne vous déshabillez pas ? Murmure-t-il
– Non ! Sauf si tu rallonges un peu de sous.
– On ne feras pas l’amour alors ?
– Ecoute, mon gars, je me demande si tu ne t’es pas trompé d’adresse, je ne fais que de la domination et je n’ai jamais aucun rapport sexuel avec mes soumis (oh, la menteuse !) Alors si tu veux on arrête de perdre notre temps tous les deux, tu te rhabilles, tu reprends tes sous et on arrête-là.
– Non, non, vous êtes vraiment très belle, je veux passer un moment avec vous.
– O.K. mais maintenant plus de retour en arrière possible, si tu te sauves, ce sera sans les sous !
– Oui !

Je me positionne devant lui, lui passe la main sur son torse en cherchant à faire pointer ses tétons qui pour le moment sont complètement raplapla.

J’insiste un peu, les escargots sortent de leurs coquilles et je pince.

– Mais… bredouille-t-il
– Quoi ? tu n’aimes pas ?
– Si…
– Et en plus ça te fait bander, regarde comme elle se redresse, la coquine !
– Vous êtes une diablesse !

Je pince davantage.

– Aïe !
– Ça fait mal ?
– Pas plus fort !
– Chochotte !

Je le pinçouille encore un peu, lui arrachant une vilaine grimace.

– Maintenant tu vas l’avoir ta fessée ! Mais dis-moi pourquoi veut-tu une fessée ? Tu as fait des bêtises ?
– Non, j’aime bien, c’est tout

Pas très joueur le bonhomme !

– Et tu la veux comment ta fessée ? Cravache, paddle, mains nues.
– Mains nues !
– Humm, tu sais que quand on fesse quelqu’un trop longtemps, on attrape vachement mal aux mains ?
– Ne le faites pas longtemps !
– Bon on y va, tu vas aller dans la petite salle de bain à côté et tu me rapporte une serviette, je n’ai pas envie que tu me fasses des saloperies sur ma jolie robe.

Je ne le fais pas pénétrer dans le donjon, ça ne lui apporterait rien, et m’assois dans le fauteuil du salon. J’invite ensuite mon soumis à poser la serviette sur mes cuisses, puis à s’allonger sur elles.

– Hum, mais dis donc tu as un beau petit cul, toi !

Chanette2901En fait il est très quelconque, mais je dis ça à tout le monde. Il ne répond pas. Je tape une dizaine de fois avant de m’arrêter.

– Ça chauffe, hein ?
– Oui, c’est bon…
– Dis-moi, on t’a déjà mis un doigt dans le cul ?
– Ah, non ! Non !
– Et si je te le fais, qu’est-ce que tu vas dire ?
– Non pas ça.
– Je te propose un deal, si tu te laisses faire, je te montre mes nichons sans supplément et tu pourras leur jouir dessus…
– Ah ?

Il n’a pas dit non ! Il n’a pas dit oui non plus !

Je continue à taper, j’ai de petites mains délicates et en ce moment cette petite fantaisie est en train de leur faire mal.

– Relève-toi !
– C’est déjà fini ?
– Non, retourne dans la salle de bain et apporte-moi ma brosse à cheveux, celle avec les piquants.

Il obéit sans rechigner. Normal à moins d’être complètement obtus, facile de comprendre ce que je vais faire.

On se remet en place, et cette fois je tape avec le dos de la brosse, ça à l’air de convenir à monsieur.

– Bon, on va conclure, tu bandes toujours?!
– Oui !
– On fait comme on a dit ?
– Ben…
– Ben si tu n’arrives pas à te décider, je vais me décider pour toi !

Et sans attendre de réponse, je mouille mon doigt et je le lui fous dans le trou du cul.

Il est surpris, le Jimmy et doit se demander comment exprimer sa réprobation, mais je ne lui laisse pas le temps, j’agite mon doigt en une série d’aller et retour avant de le retirer

– Ça va ?
– Oui !

Il ne sait pas faire des phrases, ce mec ?

– La prochaine fois, je te mettrais un petit gode !

La tête qu’il fait !

J’écarte le haut de ma robe libérant ma poitrine, Il écarquille les yeux, il bave, il y avait longtemps que je n’avais pas fait un effet pareil à un bonhomme !

Il s’agite le poireau avec frénésie,

– Pas sur le visage !

Trois grosses giclées m’atterrissent sur les nénés. Ça tombe bien on n’avait pas rangé la serviette.

Fin de la prestation. Mais voici que contre toute attente, Jimmy me montre qu’il est capable de faire des phrases :

– J’ai une affaire à vous proposer… Me dit-il tout en se rhabillant avec une lenteur désespérante.
– Dites toujours, mais ne vous faites pas d’illusion, je ne cherche pas à faire des affaires…
– On dit ça, on dit ça ! Je vais vous montrer quelque chose.

Et le voilà qu’il sort de sa veste un petit pochon lacé, en velours bleu outremer, il l’ouvre et en recueille le contenu dans sa main gauche.

Ça brille. On dirait bien des diamants. Je pose évidemment la question idiote que tout le monde aurait posé en pareilles circonstances.

– C’est des vrais ?
– Oui je vais vous expliquer ! Vous avez cinq minutes ?
– Cinq minutes ? Oui !
– Je ne me livre à aucun trafic, je gagne bien ma vie, je suis directeur des ventes dans une grosse boite… Passons, vous avez entendu parler du casse de la bijouterie Kleberson ?
– Oui, comme ça !

En fait non ! Mais peu importe !

– Je me trouvais rue Castelvoisin dans le 8ème arrondissement, et j’ai vu un type courir comme un lapin, il m’a dépassé, les bras chargés de boites, du moins je crois, je ne l’ai pas vu longtemps. Un sachet tombe carrément devant moi, par réflexe je le ramasse. Quelques instants plus tard une voiture de flic déboule, ils ont rattrapé le type et l’ont embarqué. Et moi je suis resté avec mon sachet. Evidemment je n’ai pas été le rendre !
– Et c’est quoi votre affaire ? Vous voulez me les vendre, vos cailloux ?
– Pourquoi pas, si vous m’en proposez un prix raisonnable. Sinon, peut-être que vous connaissez un receleur ?

Alors là mon cerveau se met à fonctionner à 200 à l’heure. Première chose, j’ai horreur de ces gens qui se figurent que parce que je fais commerce de mes charmes, je suis forcément en relation avec des tas de trafiquants en tous genres. Et d’ordinaire lorsqu’on me débite cette sornette, je sors de mes gonds mais dans le cas présent je me suis tue ! Pas folle la guêpe, si je peux faire quelque chose avec ses bijoux et en tirer bénéfice, je ne vais pas aller le contrarier.

– Je peux me renseigner ! Lui répondis-je simplement.
– Vous pensez avoir une réponse quand ?
– J’en sais rien… Une semaine ? Il faudrait que vous m’en laissiez un.
– C’est un peu délicat… Bredouille l’homme d’un air un peu bizarre.
– Si vous n’avez pas confiance, on laisse tomber.
– Mettez-vous à ma place, après tout on ne se connait pas ! Me dit-il en rougissant comme une tomate.
– Bon, allez salut !
– A moins que vous me signiez un reçu ! Reprend-il
– Un reçu ? Ça va vous obliger à me dévoiler votre identité…
– Oui, bon, je vais vous en confier un.

Et il m’en sort un de son pochon.

– C’est une affaire, il y en a 60, je n’ai pas tout emporté… c’est un lot à 200 000 euros, je peux vous le laisser à 150 000 !
– Hum !

Comment il a fait pour estimer la valeur du lot ?

– Alors je repasse vous voir dans une semaine ! A la même heure ?

J’ai bloqué le rendez-vous pour la semaine suivante et le type est parti.

J’avais un client tout de suite après, ce qui fait que je n’ai plus pensé à cet évènement jusqu’à l’heure de mon départ en fin d’après-midi

Dans le métro, saisi d’un doute, j’ouvrai mon smartphone et recherchais des infos sur ce casse de la rue Castelvoisin. Je trouvais :

« Casse chez Kleberson. Deux individus cagoulés ont braqué la célèbre bijouterie du 8ème arrondissement au cours d’une opération éclair, à 10 heures, ils se sont fait ouvrir un présentoir de bijoux dont ils ont embarqué le contenu dans un sac. La bijouterie n’a pas souhaité nous révéler le montant du préjudice mais on peut aisément l’estimer à plusieurs millions d’euros. L’alarme ayant été donnée, la police a pu se rendre très rapidement sur les lieux, mais les malfaiteurs avaient pu prendre le temps de s »enfuir. »

Bon voilà qui en pose des questions ! Parce que la version de Jimmy ne peut être que fausse : De deux choses l’une ou bien il a récupéré ces diamants je ne sais où et a brodé sur le casse de Kleberson pour faire « réaliste ». Ou alors les diamants viennent bien de chez Kleberson, mais dans ce cas, je n’ai pas affaire à un ramasseur chanceux, mais bien à l’un des braqueurs. Celui-ci aurait donc pris le temps de dessertir tous les diamants avant de me les présenter ?

Alors pourquoi me solliciter ? Les receleurs ça existe, non ? Je suppose que la police les connait presque tous, sans doute sont-ils à moitié indics. Est-ce pour cela que Jimmy ne va pas les voir ? Ou alors, la bande qui a fait le coup ne connait pas le milieu. Allez savoir ?

N’empêche que l’idée de proposer un troc chez quelqu’un de complètement étranger au milieu paraît astucieuse.

Maintenant voyons les choses autrement, j’ai amassé pas mal de sous avec ma petite activité. Je paie des impôts, mais les inspecteurs du fisc changeant tout le temps, j’ai eu droit à trois redressements fiscaux. Si je pouvais éviter ça en changeant mon liquide contre des diamants que je pourrais acheter « au rabais », je ferais une excellente opération !

Ça me turlupine, je ne sais pas quoi faire !

Mardi 8 mars

Ce mardi matin, n’ayant aucun rendez-vous et après avoir récolté quelques adresses sur Internet, j’ai pris le métro et me suis rendu à l’autre bout de Paris.

– Bonjour, monsieur j’ai trouvé ça dans les affaires de ma mère…
– Vous voulez le vendre ? Me répond le bijoutier gras comme un moine.
– Non je voulais juste savoir si c’est un vrai ?
– Autrement dit vous voulez une expertise ?
– Oui, m’sieu !
– Je vais vous demander 20 euros et votre carte d’identité.

Il m’énerve ce mec, je le plante, sors de là-dedans et me rends à une deuxième adresse.

Le type, genre fis à papa et content de l’être, ne me demande pas d’argent mais me demande une pièce d’identité. Comprenant qu’ils vont tous me la demander, je la lui présente. Il en fait une photocopie (mais pourquoi faire, bon sang ?) Puis il se met sur l’œil une espèce de loupe et observe l’objet.

Temps de l’expertise : à peine une minute !

– C’est du vrai ! C’est un joli saphir , si vous voulez je vous le reprends pour 2.500 euros.
– Non je ne vends pas !
– Je peux aller jusqu’à 3 000 ! C’est dommage que vous n’ayez pas apporté le pendentif qui va avec, c’est vous qui l’avez desserti ?
– Non, je l’ai trouvé comme ça dans les affaires de ma mère.
– Oui, bien sûr !

Il ne me croit pas ce con ! Serais-je une mauvaise menteuse ?

– Bon merci pour le renseignement, je peux récupérer ma carte d’identité ?
– Mais bien sûr chère madame, la voici. Si vous en avez d’autres même moins jolis, j’achète à un bon prix.
– Au revoir monsieur !

Je voulais simplement savoir si les diamants étaient en toc ou pas, j’ai ma réponse.

J’hésite. J’ai un peu de mal à évaluer les risques, mais j’ai une idée, je contacte Didier Remiremont mon détective préféré. (voir les épisodes 20, 24 26 et 27). Je lui explique l’affaire.

Ça l’intéresse et il veut bien procéder à une petite enquête… contre une petite prestation (le gros coquin). Ça tombe bien je peux le recevoir demain !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Samedi 22 avril 2023 6 22 /04 /Avr /2023 11:21

Partouze familiale avec Violaine par Elian Lvekman
stamp partouz

Bonjour, j’ai 39 ans et suis en couple avec Daphnée. Mes parents sont des libertins impénitents et passent systématiquement leurs vacances d’été au Cap d’Agde. Cette année nous partagions leur location.

Nous avions rencontré sur la plage naturiste, Violaine, une fille très délurée qui suçait des bites à la chaine et avec laquelle nous avions sympathisé.

Elle a accepté de partager avec nous le barbecue du soir… Nous avions aussi invité un autre couple… qui nous a fait faux bond. Nous serons donc cinq.

Les discussions allaient bon train, parlant de tout et de rien, mais les anecdotes sexuelles y allaient bon train. Alors que la nuit tombait, Daphnée proposa de faire un strip-poker, un peu débile de faire ça en milieu naturiste, mais bon…

Assis en rond dans le salon, on commença la partie et très vite, on se retrouva mon père et moi en boxer et tee-shirt et Daphnée, Violaine et ma mère en culotte et soutif. Daphnée perdit en premier et enleva son soutien-gorge libérant ainsi ses jolis seins. Ils étaient magnifiques (95e), puis ce fut moi qui perdis mon tee-shirt, puis mon père et ensuite Violaine. Elle se retourna, enleva tout doucement son soutien-gorge et le jeta au milieu du groupe. Elle nous fit admirer de jolis petits seins (85c) en forme de poire, je fus comblé et mon désir commença à monter en moi et à mon père aussi car une bosse commença à apparaître. Daphnée perdit de nouveau et elle se releva, se retourna et fit descendre sa culotte tout en bougeant ses fesses puis se retourna en jetant sa culotte sur la tête de mon père. Elle fut devant toute nue, dévoilant son sexe à nos yeux ce qui augmenta encore davantage nos désirs.

Reprenant la partie, c’est ma mère qui perdit exhibant sa belle poitrine bronzée ornée de jolis piercings. Puis ce fut à mon tour de perdre et dû enlever mon slip. M’étant relevé, je ne fis rien car Daphnée s’approcha de moi et tira d’un coup sec sur mon boxer libérant ma bite. Elle se retrouva devant sa bouche, elle fut à deux doigts de la saisir mais elle retourna à sa place.

Puis Violaine perdit et je m’approchai d’elle pour enlever son string. En le faisant descendre tout doucement, nous vîmes apparaître son sexe complètement épilé. Caressant au passage son sexe, moi doigt glissa entre ses deux lèvres et je sentis qu’elle mouillait.

Maintenant la partie se jouait entre ma mère et mon père et ce fut mon père qui perdit. Violaine se leva, suivit de ma mère et libéra le sexe bandé de mon père. ma mère avait sa bouche près de sa bite, elle était prête à la saisir, ses yeux brillaient d’envie. Elle fut déclarée « vainqueur » mais décida quand même d’enlever sa culotte.

Après quelques minutes de repos et après avoir bu quelques bières, Violaine nous proposa de continuer la soirée en regardant un film X. Trouvant la vidéo, nous commençâmes à regarder le film. mon père était entouré par Violaine et Daphnée, et ma mère était entre mes jambes. Au bout de quelques minutes de film, mes mains commencèrent à descendre sur ses seins en les caressant. Voyant cela, mon père commença à caresser les seins des deux autres puis descendit presque aussitôt sur leurs sexes. Ma main commença à lui faire de l’effet que ma mère car elle bougea un peu. Mon doigt monta puis descendit entre ses lèvres bougeant en travers en même temps et lui caressant son bourgeon d’amour. Violaine et Daphnée subissaient le même traitement tout en branlant mon père.

Violaine changea de place et vint devant eux, commença à se caresser son sexe et aida mon père dans ses caresses sur Daphnée. Celle-ci fut surprise mais se laissa faire. ma mère et Violaine eurent ensemble leur premier orgasme suivi de Daphnée. ma mère se retourna et commença à me branler mais c’est mon père qui jouit le premier. Il balança deux ou trois jets sur les seins de Daphnée mais Violaine en reçut sur le visage et dans la bouche. Elle lécha la queue de mon père puis les seins de Daphnée. Voyant cela, mon plaisir arriva et Daphnée vint vers nous, continua à me branler et reçut tout le sperme sur la figure et dans la bouche puis me nettoya le sexe sous le regard amusée de l’assistance.

Pendant que certains buvaient, d’autres prenaient une douche et tout le monde se retrouva à la fin dans la salle de bain. Les mains se baladèrent caressant les seins, les chattes et nos bites. ma mère caressait le sexe de mon père et celui-ci glissait sa main entre ses lèvres tout en faisant rentrer un doigt car ma mère poussait quelques grognements de plaisir. Moi, je caressais Daphnée qui caressait Violaine qui me caressait. Après avoir changé de partenaire, on décida de retourner dans le salon.

On reprit le film où; là il était rendu. Voyant ce qui se passait sur l’écran, je commençai à embrasser ma mère puis léchai ses seins et descendis vers son sexe. Je découvris une chatte déjà bien humide et ma langue lui léchant son clito par moment puis ses lèvres, augmenta son plaisir. Daphnée et Violaine suçaient à tour de rôle la queue de mon père, Daphnée léchai le bout du gland avant d’avaler en entier la bite, quant à Violaine, elle léchait toute la bite puis avalait tout doucement ou rapidement.

Par jeu, Violaine me demanda si j’aimerais sucer la bite de mon père. J’acceptais d’autant le défi que je l’avais déjà fait et introduisis cette belle bite dans ma bouche

Ensuite Violaine changea de place et commença à lécher le sexe de Daphnée. Celle-ci se laissa faire. Je voyais la langue de Violaine monter puis descendre sur le sexe de Daphnée puis par moment, c’était sa main qui caressait tout en faisant entrer un doigt ou deux. Pendant ce temps-là, ma mère et moi pratiquions un 69. J’adorais sentir sa langue sur ma queue pendant que sa main me caressait les boules. Je voyais sa bouche se déformer chaque fois qu’elle me pompait. Soudain je sentis quelque chose, c’était Violaine qui s’était rapprochée de nous. Violaine fit s’allonger ma mère et elle commença à lui lécher les seins pendant que je m’occupais de son sexe puis elle descendit m’aider.

Daphnée pratiquait une branlette espagnole avec mon père. Tenant ses seins, la bite de mon père glissait parfaitement entre ses deux gros mamelons et rentrait bien dans sa bouche ou lui léchait simplement le bout de sa queue. Nous avions changé de place et je me retrouvai la tête entre les jambes de Violaine pendant que je léchais le sexe de ma mère.

J’étais aux anges car cela faisait une éternité que j’attendais ce moment-là, avoir son sexe rasé à portée de ma bouche, lui caresser ses deux lèvres ainsi que son clito. J’introduisis un doigt dans son vagin ce qui la fit grogner de plaisir. Mon doigt glissa et entra en contact avec son anus. Elle commença à bouger des fesses pour indiquer d’y aller et je le fis. Puis j’introduisis en même temps un doigt dans son sexe ce qui lui fit avoir un formidable orgasme. Quelques secondes à peine, Daphnée poussa un cri de joie. ma mère voyant cela et sous les coups de langue de Violaine hurla de plaisir. Daphnée s’approcha de moi et commença à me pomper en me tenant par les fesses. Puis nous fîmes un 69.

Violaine s’avança vers ma mère qui était assise, l’embrassa et en se relevant lui mit la tête sur son sexe. ma mère au lieu de reculer commença à lui introduire sa langue dans son sexe en écoutant les conseils de Violaine. mon père s’approcha d’elles, écarta les jambes de ma mère et commença à lui lécher la chatte et le cul. Nous entendîmes un petit bruit de plaisir sortir de sa bouche. Daphnée et moi regardions le spectacle offert par les trois autres.

Violaine arrêta et vint vers nous. Elle prit ma bite et commença à sucer tout en me caressant les boules. ma mère changea de position et prit enfin dans sa bouche la bite de mon père. Elle commença par lécher le bout du gland puis avala sa queue d’un seul trait. On voyait qu’elle aimait çà car ses yeux pétillaient de joie.

Mon plaisir arriva très vite, arrosa Daphnée et Violaine de mon sperme. Daphnée nous surprit car elle avala tout puis me lécha la bite et roula une pelle à Violaine. ma mère pompait toujours mon père en lui tenant les fesses. mon père lui indiqua qu’il allait jouir et, voyant ce que Daphnée avait fait, elle le branla, ouvrit la bouche et avala les jets de sperme puis nettoya sa bite.

Après un bon quart d’heure de repos, les femmes pour nous redonner la pêche commencèrent à se brouter le minou en cercle. En quelques minutes de spectacle, nous bandions de nouveaux. Après m’avoir muni d’un préservatif, Violaine vint vers moi et me demanda de la prendre en levrette, ce que je fis aussitôt. ma mère quant à elle fit s’allonger mon père pendant que Daphnée tenait sa bite bien droite puis, d’un coup, l’introduisit dans sa chatte et s’agita en poussant des cris.

Daphnée vint vers nous et commença aussi à la prendre en levrette pendant que Violaine lui caressait les seins. mon père fit changer ma mère de position et la prit en levrette et, après quelques coups dans son vagin humide, elle eut un orgasme si violent qu’elle s’écroula de bonheur. mon père s’attaqua à Violaine, la prenant dans plusieurs positions puis me demanda de la prendre en double pénétration. mon père étant par terre, il introduisit sa bite dans la chatte puis tout doucement j’introduisis ma bite dans son anus et s’étant synchronisé, nous commençâmes à la marteler et, au bout de quelques minutes, elle poussa un hurlement de plaisir.

violaine

Puis je me dirigeai vers ma mère pendant que mon père commençait à pilonner le sexe de Daphnée. ma mère m’accueillit en me pompant le nœud, puis se mit à quatre pattes afin que je puisse l’enculer en levrette. J’introduisis ma bite d’un seul coup et commença mon va-et-vient dans son trou intime puis m’allongeant par terre, elle s’empala sur mon sexe et s’agita comme une furie. M’arrêtant un instant, je demandai à mon père de venir et de prendre ma mère en double pénétration.

Violaine et Daphnée se mirent en 69 et commencèrent se lécher mutuellement la chatte et le cul. Je regardai ma mère se faire prendre et d’un coup m’approcha d’elle et introduit ma bite dans sa bouche. Sans problème, elle commença à me pomper. Je voyais ma femme prise par les deux bouts et elle aimait ça. mon père d’un coup s’arrêta et vint derrière moi me ploter les fesses, Je compris qu’il désirait m’enculer et me laisser pénétrer. Au bout de quelques minutes il prévint les filles qu’il allait jouir dans mon cul. Toutes les trois s’approchèrent de mon père qui les arrosa de son sperme. Chacune leur tour nettoyant le sexe gluant et pollué de mon père, puis d’un coup mon propre plaisir arriva et je leur crachai trois jets de sperme sur leur visage et dans leur bouche. ma mère s’approcha et me nettoya la bite. Elle le fait si bien !

Violaine, demanda où elle pourrait pisser. Ma mère lui fit comprendre qu’elle pourrait se soulager sur elle. Sans aucun complexe Violaine arrosa la bouche de ma mère, et c’est dans une ambiance de pure rigolade que l’on se mit à pisser les uns sur les autres.

Et voilà que l’on sonne… C’est le couple que nous avions invité.

– Nous sommes peut-être un peu en retard !
– Effectivement ! La fête est terminée, mais revenez donc demain… et à l’heure.

Fin

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Elian Lvekman
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Dimanche 9 avril 2023 7 09 /04 /Avr /2023 16:49

Confessions zoophiles – 3

zoo
Sylvie par Anouchka

C’est l’histoire de Sylvie telle qu’elle me l’a racontée. Fantasme ou réalité, qu’importe après tout…

Sylvie, superbe blonde de vingt-deux ans, sort de la piscine, et commence à se sécher. Elle va se changer dans un abri prévu à cet effet. Elle admire son corps dans la glace, se seins magnifiques hauts perchées, son minou fraîchement épilé. Une bombe !

Tout près, le couple de labradors, Safran et Lady se prélasse, à l’ombre du murier platane.

Soudain, le téléphone sonne. Sylvie s’enroule dans une serviette, et se précipite au salon. Lady, surprise, part après elle. Arrivé près de l’appareil, la sonnerie s’arrête. En se retournant, elle reçoit Lady de plein fouet, qui, voulant s’amuser, la projette sur la moquette. La serviette s’ouvre. Sylvie prend appuie sur ses coudes. Suite à la chute, les jambes se sont largement écartées. La chienne fixe la chatte de la jeune femme en se passant la langue sur les babines.

– Mais ça va pas Lady, dit Sylvie. Qu’est-ce qu’il t’arrive? Tu as eu peur? Mais c’est juste le téléphone.

La tête de Lady est déjà entre les cuisses de sa maitresse, et renifle la fente

– Lève-toi de là, tu entends, allez, couché, gronde Sylvie.

Sylvie saisit la chienne par les oreilles et essaie de la repousser. Mais Lady a plus de forces qu’elle. C’est un combat inégal qui s’engage. Petit à petit, Sylvie perd pieds. A plusieurs reprises, la langue râpeuse lèche les lèvres de Sylvie, jusqu’à décalotter le clitoris. Elle tente une nouvelle fois de repousser les assauts de la chienne, mais la sensation qu’elle sent entre les jambes, l’agréable chaleur qui se consume au creux de son ventre sont plus fortes. Lady a compris. Elle accentue ses léchages, vrillant même sa langue pour fouiller à l’intérieur du vagin.

– Oh mon dieu, gémit Sylvie, tu es vilaine. Qu’est-ce-que tu fais à la petite chatte de maman? C’est bon tu sais, ha…ha… Vas-y, gouine moi ma chérie…Bien sur le petit bouton là…oui.

Sylvie se prend les seins en hurlant de plaisir. Lady, pensant avoir fait mal à sa maitresse, lui lèche le visage, puis docilement, se couche à côté d’elle.

Sylvie, remise de cet intermède érotique, prend la tête de Lady, et l’embrasse. Puis, elle se dirige vers la salle de bains pour prendre une bonne douche. Quand elle en ressort, elle regagne sa chambre pour s’habiller plus décemment. Elle ôte son peignoir, et se retrouve toute nue. Elle s’assied sur le lit, et met ses mains sur son visage.

Mon dieu, se dit-elle, comme je me suis fait sucer, quelle garce je suis !

Sylvie sent une présence dans la chambre. Elle ouvre ses mains et aperçoit les deux molosses assis devant elle. Elle remarque la bite de Safran à moitié décalottée. Les pensées les plus folles traversent son esprit.

– Alors mes bébés, on surveille maman. Toi, je te suis fâchée Lady. Tu as été polissonne avec moi.

L’odorat du chien est, en général, très développé. Si Sylvie s’est bien lavée, l’odeur de mouille ne leur échappe pas. A voir les rotations de langues sur les babines de Safran, Sylvie comprend qu’il a envie de quelque chose. Il s’avance, se dresse devant sa maitresse, et appuie ses deux pattes sur sa poitrine. Sylvie bascule sur le lit, jambes ouvertes. Elle sent la queue de Safran devenue énorme butter contre sa chatte, encore humide. Elle tente de repousser le chien en le prenant sous les aisselles, en vain. Le poids de l’animal est trop important pour elle.

– Pas ça Safran, supplie-t-elle, tu as une chienne toi. C’est pas bien ce que tu fais.

Mais la queue a commencé à s’introduire entre les lèvres de sa maitresse. Il entame de brusques va-et-vient dans la chatte de Sylvie. Celle-ci hurle de douleur. Impassible, Lady, assiste à la scène.

– Aie…aie…Arrête Safran, implore-t-elle, tu me fais mal…aie…Tu es fou, assez…assez…

Comme si elle la plaignait, Lady s’avance de sa maitresse et lui lèche le visage. Petit à petit, la douleur qui jusque-là lui tenaillait les entrailles, s’estompe pour laisser la place à une agréable sensation de plaisir. La queue du chien est enfoncée jusqu’au knot. La boule est énorme.

– Ha…Salaud, comme tu me niques mon chien. Vas-y, régale ma petite chatte…ha…il te nique comme ça Lady ? Quelle chance tu as… Quel coup de queue… putain.. .comme je suis en train de me le faire mettre… oui.je joui… oui…

Sylvie ouvre la bouche et embrasse Lady. Sa langue est happée par celle de la chienne. Un baiser de feu. Pendant ce temps, Safran vide sa semence dans la chatte de sa maitresse. Il se retire, la queue pleine de mouille, pousse Lady, et vient se placer en face la bouche de sa patronne. Sylvie a compris. Elle saisit la queue, et commence à la sucer. Lady, elle, s’est mise entre ses jambes, et lui nettoie la chatte.

Sylvie va se faire prendre tout l’après-midi. Le couple de labradors a décidé de jouer avec elle, de la faire hurler de plaisir. Elle offre même son petit trou pour que Safran l’encule. Puis, épuisée, les yeux cernés, elle s’écroule sur le lit. L’après-midi a été torride, intense, riche en découvertes sexuelles. Sylvie a pris gout aux rapports zoophiles. Le matin, quand son mari est parti au travail, elle ouvre la baie du salon, et fait rentrer les deux chiens. Elle s’accroupit devant eux, et les embrasse sur la bouche. Puis, l’instinct prend ses droits. Safran passe son museau sous la serviette, et renifle la chatte. Lady arrache le vêtement. Sylvie se retrouve nue. Puis, lentement, les trois amants regagnent la chambre

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Boniface par Louisa

Ma fille de 22 ans et moi avons toujours eu des rapports très libres, vraiment très libres si vous voyez ce que je veux dire.

Ce jour là je suis entré dans sa chambre, je ne me souviens plus pourquoi, toujours est-il que je découvre ma fille complément à poil sur le lit en train de jouer avec Boniface, notre labrador.

– Alors, tu t’amuses bien lui demandais-je sans malice
– Eh oui, il est pleine forme, regarde comme il bande.
– De quoi ? Mais tu fais quoi exactement ?
– Ben , je lui ai un peu touché la bite ! Ça a eu l’air de lui plaire.
– Mais tu es une cochonne !
– Oui Maman

Et devant mes yeux incrédules elle prend la bite du chien dans sa main et la caresse.

– J’ai regardé de vidéos zoophiles sur Internet, j’ai eu envie de faire pareil.
– De Faire quoi exactement ?
– De sucer la bite du chien !
– Tu as fais ça ?
– Oui ! Tu veux que je te montre ?

Je suis tétanisée, je ne sais quoi répondre alors ma fille a pris al bite du chien et la mise dans sa bouche, j’ai senti l’excitation me gagner.

– Ça m’excite de te regarder faire ça !
– Tu veux essayer !
– Non quand même pas !
– Allez viens !

Alors comme dans un rêve, j’ai rejoint ma fille et nous avons sucé à deux la bite de Boniface, j’ai senti un liquide visqueux m’envahir la bouche. Complétement excitée je me suis déshabillée et j’ai embrassé ma fille à pleine la bouche. Nous nous sommes caressées et gamahuchées pendant un long moment laissant le chien tranquille.

Mais il et revenu quelques instants plus tard, reniflant peu discrètement le cul de ma fille et là devant me yeux effarés, il l’a grimpé !

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Confessions
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