Samedi 11 février 2023 6 11 /02 /Fév /2023 13:21

Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 11 – Echappée nocturne

Lilly

Flash-back

La négociation fut brève :

– Voilà une grosse enveloppe avec des billets, en échange il faut que vous me viriez une de vos filles…
– C’est tout ?
– Attendez, il faudrait qu’elle soit renvoyée suite à un incident, rien de méchant mais un incident, de façon à ce que le shérif puisse l’expulser de la ville et la balancer dans la diligence qui se rend à Colsontown. Dernière chose : quelqu’un devra lui remettre ce pli discrètement.
– Ce ne serait pas un peu louche cette affaire ?
– Oh, vous savez, je ne suis qu’un intermédiaire.
– Et si je refuse ?
– Il y a d’autres villes, d’autres saloons, d’autres filles… Mais l’enveloppe ne sera pas pour vous.
– Alors marché conclu.

Le patron n’avait pas trop d’idées sur la façon d’opérer, mais la diligence pour Colsontown passait aujourd’hui, il fallait donc agir vite

Dans la salle il avisa le vieux McGregor qui discutait avec un type en sirotant son whisky.

Echanges de politesses… puis :

– Je voudrais bien embaucher une nouvelle fille mais il faudrait que je me débarrasse de Lilly, elle devient vraiment trop chiante…
– Et qu’est-ce qui vous empêche de le faire ? Demanda McGregor
– Rien, mais j’aimerais lui donner une leçon avant de partir.
– Et bien, faites-le !
– Vous l’appréciez, vous, cette Lilly ?
– En chambre, elle est bien, juste un peu grippe-sous, mais c’est de bonne guerre, on lui a dit que j’avais de l’argent. Mais ça reste une pute.
– Ce que j’aimerais c’est l’humilier, à la limite qu’elle se fasse expulser de la ville.
– Demandez à un client de l’accuser de vol, ça marche toujours…

Le patron n’osa pas demander à McGregor s’il était volontaire pour ce genre de chose mais retint l’idée. Il lui fallait faire vite, à la limite nul besoin de la présence d’un client, il m’accuserai publiquement, et s’arrangerais pour que la situation dégénère.

Mais ce ne fut pas la peine, les choses se passèrent autrement. : Une heure plus tard, McGregor m’interpella et me présenta son « invité ».

Je n’avais jamais vu ce type, qui trimbalait sa morgue et sa suffisance comme des trophées. Que voulez-vous c’est ça le métier, il y a parfois des types dont on se passerait volontiers…

Bref, je semble plaire à ce type, je le monte, il retire son pantalon, et n’ayant manifestement pas l’intention d’enlever le reste, il me demande de me coucher sur le lit.

– Petite toilette avant ! Lui indiquais-je.
– Pas besoin !
– Mais si mon chou, je vais te faire ça bien !
– J’ai dit pas besoin.

Et mes yeux s’approchent de son membre ! Ce n’est pas possible, ce mec n’a pas dû se laver la bite depuis la fin de la guerre de Sécession !

J’insiste à nouveau pour qu’il passe à la toilette, puis devant son refus borné, je le fous à la porte de ma chambre.

Il n’a même pas protesté mais quand je suis redescendue, McGregor m’attendait de pied ferme..

– Qu’est-ce qui te prends de faire la mijaurée avec mon ami ?
– Votre ami, vous devriez lui conseiller de se laver la bite, il pue le chacal !
– Modérez vos propos, sale trainée !

Et je reçois une gifle en peine poire ! Par réflexe je lui ai rendu ! Et j’ai déclenché un cataclysme !

C’est qu’on ne gifle pas impunément McGregor, il crie, il invective, on me ceinture, on m’enferme dans un cagibi. Le shérif s’en mêle… Le shérif pour une gifle ! Je rêve ! Et après un petit moment on me balance dans une diligence. Je n’ai pas pu récupérer ni mes affaires ni mon argent. Mais curieusement la mère maquerelle qui n’était pas spécialement ma copine a eu le temps de me glisser discrètement un petit mot de recommandation pour sa collègue de de la ville voisine…

Et vous connaissez la suite… (sinon il vous faudra relire les chapitres précédents)

Fin du flash-back.

McGregor et Howard Buchanan ne s’adressaient plus la parole depuis belle lurette et se tenaient réciproquement en grande détestation.

Le hasard avait donc voulu que l’instrument de sa machination ratée soit l’un de ses pires ennemis.

– Et la fille se serait vengée en commanditant le cambriolage de son coffre ? Mais ça ne tient pas debout ! S’exclama le vieux Howard.
– Je ne sais pas, moi… bredouilla le shérif !
– Bon on s’en fout, ce n’est pas moi qui vais voler au secours de cet abruti de McGregor. Tu sais ce que je crois ? C’est que dans son coffre, il n’y avait pas grand-chose, il nous fait tout un cirque pour se mettre en avant, ce type-là trimballe un égo surdimensionné.
– C’est quoi un égo, monsieur Buchanan ?
– Laisse tomber. Et donc on ne s’occupe pas de cette affaire. Et au saloon, il y a du nouveau ?
– Non, Davy n’est toujours pas revenu, selon sa femme il aurait emporté quelques affaires personnelles.
– Il serait parti comment ? On l’a vu prendre une diligence ?
– Non, il est parti avec sa cariole….
– Tout ça pour une bagarre ? C’est bizarre quand même.
– Vous voulez que j’essaie d’enquêter, Monsieur Buchanan.
– Non les affaires du saloon ne nous regarde pas.
– Et si j’apprends quelque chose ?
– Tu viendras m’en parler. Ne prends aucune initiatives.
– Pourquoi ?
– Parce qu’à deux, on est plus intelligent qu’à un !
– Bien sûr, Monsieur Buchanan.

Bob sait tout juste écrire mais parvint à rédiger un petit mot.

« Choses importantes à vous dire, argent à gagner, rendez-vous au Pretty Saloon à 17 heures. Un ami qui vous veut du bien »

Il avise un gamin, lui donne une pièce et lui demande de remettre ce message en mains propres à une demoiselle Kate domiciliée en ce moment chez William Buchanan.

On ne se méfie jamais des gosses, les gardiens le laisse entrer dans le ranch.

– J’ai un message pour Miss Kate.
– On lui donnera !
– Non, je dois lui remettre personnellement et attendre une réponse ! Répond le gamin prenant son rôle très au sérieux.

Kate prévenue décide d’aller voir. William Buchanan et Peter la suivent à deux mètres de distance.

Kate lit le message, incrédule.

– Il était comment le type qui t’a donné ça ?
– Gros !
– Gros comment ?
– Gros comme ça ! Répond le gosse en écartant les bras.
– Si c’était Bob ? Souffle Peter à William.
– Humm !
– Tu diras à ce monsieur que ça ne m’intéresse pas… commence Kate.
– Une seconde ! Intervient William.

Ce dernier se concerte avec Peter et Kate.

– Ça sent le coup fourré, il faut qu’on désamorce ça tout de suite. Indique le neveu Buchanan.
– Et on fait comment ? Demande Kate
– Tu y vas, tu écoutes ce qu’il va te proposer mais tu ne t’engages pas. Peter et James vont t’accompagner, Peter sera en couverture dans le saloon et James attendra à la sortie avec la cariole, prêt à démarrer.
– Je ne risque rien ?
– Je ne pense pas, si c’est Bob qui derrière ça, il est possible qu’il ait proposé ses services à l’oncle. L’idée est sans doute d’essayer de te kidnapper afin de me faire réagir, mais je vois mal les sbires d’Howard Buchanan faire ça en plein saloon.
– Je suis obligé d’y aller !
– Non, mais ça serait mieux, ça nous permettra de connaitre leurs intentions, il faut toujours savoir ce que l’adversaire a dans le ventre, ça évite les surprises.
– Bon, tu me jures que je ne risque rien ! Insiste Kate.
– Je n’irais pas t’envoyer au casse type, je tiens trop à toi !

A 17 heures, Kate entre dans le saloon, ne distingue aucun interlocuteur potentiel et s’assoit.

Dorothy vient à sa rencontre

– Alors Kate tu reviens nous voir ?
– Non, j’attends un mec !
– Tu sais que si tu veux revenir…
– Je sais Dorothy, je sais…

Peter est planqué dans un coin, le chapeau baissé sur la tête. Il voit entrer Bob.

« C’était donc bien lui ! »

Bob s’assoit devant Kate.

– Tu me reconnais ?
– Oui, j’ai dû te monter deux ou trois fois !
– Ça te plait d’être avec William Buchanan ?
– Qu’est que ça peut de foutre ?
– Je dis ça parce qu’Il y a un gros paquet de fric chez William Buchanan. Je pensais à un plan simple, tu sors le fric en pleine nuit, je t’attends à la sortie du ranch avec une cariole, on file la route et ensuite on partage !
– Carrément !
– Bin oui !
– Ça demande réflexion !
– A mon avis, ce n’est pas la peine !
– Si ! C’est la peine.
– Je vais savoir comment si tu es d’accord ?
– Un mouchoir blanc à l’entrée du ranch de William, cette nuit ! Je mettrais un mot sous un caillou pour te dire à quelle heure je sortirais. Improvise la fille.

Evidemment Kate répéta tout cela à Peter lequel rapporta à William Buchanan. Je n’étais pas près d’eux à ce moment-là.

William ne s’embarrassa pas d’un plan compliqué.

– Tu lui écris que tu sors la nuit prochaine à deux heures et nous on le neutralise !
– Et on en fait quoi ?
– On fera en sorte qu’il pénètre dans le ranch, à ce moment-là si on le descend on sera dans notre droit.

Bin oui énoncé comme cela, c’est tout simple, seulement quand il y a un paquet d’argent en jeu les choses deviennent toujours un peu plus compliquées.

Kate avant sa rencontre avec Bob, ignorait complètement l’existence de ce magot, elle ignorait également que j’étais au courant.

Alors elle vint me voir.

– T’as pas envie de changer de vie ? commence-t-elle.
– Si ! Je ne compte pas m’éterniser ici, mais pour l’instant ça va, je suis en sécurité, Peter s’occupe bien de moi !
– T’es amoureuse de lui ?
– Pas du tout, mais je l’aime bien. Il est un peu rustre mais je crois qu’il a un bon fond.
– J’ai appris que William cachait un magot ici, t’es au courant ? Me demande Kate
– Pas du tout ! Mentis-je
– Je suppose que c’est dans son coffre, tu sais où est la clé ?
– Non, mentis-je encore.

En fait Buchanan gardait toujours la clé sur lui accrochée à la ceinture de son pantalon.

– Et en admettant que tu ais la clé tu ferais quoi ? Demandais-je.
– Un mec va m’attendre dehors avec une cariole, si tu m’aides à faire le coup, c’est un tiers pour toi !

Et soudain c’est le déclic ! Apparemment elle a préparé un plan de fuite avec je ne sais qui. L’idée est tentante ! Mais comment se procurer cette foutue clé ?.

– La clé est sur sa ceinture ! Tu baises avec lui et tu lui piques sa clé ! Suggérais-je
– C’est risqué, non ?
– Bin oui, c’est risqué ! Et une fois que t’as la clé, tu ouvres le coffre et on sort avec le magot. Mais tu es sûr que ton mec sera là.?
– Il ne va pas prendre le risque de foirer son plan. Le gros soucis, c’est William, s’il s’aperçoit de quelque chose…
– Il n’est pas si costaud que ça, à nous deux on peut l’attacher !
– Et Peter ?
– A cette heure-là, il dort !

Kate est sortie, elle a accroché le mouchoir blanc comme prévu, puis elle coince un bout de papier sous un caillou avec simplement indiqué « 11 heures »

Alors on a fait comme ça, j’ai attendu dans le couloir que Kate et William soient en plein coït… Un raclement de gorge je rentre, William ne comprend pas ce qui se passe, mais il se retrouve ligoté comme un saucisson en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire.

Kate avait préparé un bout de papier : « Excuse nous William, mais on ne pouvait pas faire autrement, cet argent c’était trop tentant. Bonne chance et adieu. »

Cette conne signe ainsi son forfait. On court vers le coffre, on l’ouvre…

Il est vide !

– Merde ! on fait quoi ?
– On ne peut pas rester là !

Kate se rhabille en vitesse. Je prends un sac, le bourre avec un coussin, des bouquins et quelques bricoles, on s’empare d’une lanterne.

Le type nous a vu et vient au-devant de nous, on monte dans la cariole qui s’élance dans la nuit.

– On va où ? demande Kate au bonhomme au bout d’un moment.
– Pour l’instant on file la route, on verra le reste après.

Horreur, j’ai reconnu la voix de cet imbécile de Bob, on n’est pas fauché avec ça !

Nous n’avons pas d’armes, et la situation risque de tourner au vinaigre quand il va s’apercevoir que le magot n’est pas là… Quelle andouille de ne pas y a voir pensé, il était pourtant bien évident que William n’allait pas garder une telle somme dans son ranch, l’argent devait maintenant dormir bien au chaud dans une banque du coin.

N’empêche qu’il va falloir nous débarrasser de Bob.

J’ai une idée, un peu simpliste mais ça peut marcher…

– On peut faire un arrêt pipi ? Demandais-je
– Justement j’y pensais, ! Répond Bob qui a la bonne idée de descendre le premier de la cariole.

Je prends les rênes !

– Yahouh ! La cariole s’élance laissant Bob seul dans la nuit noire. Il crie, il vocifère ! Pourquoi faire ? On ne va pas retourner le chercher !

La chevauchée en cariole atteint vite ses limites, on commençait à avoir sérieusement soif et les chevaux fatiguaient.

Nous avons fait une halte au lever du jour, permettant au cheval de se reposer, puis nous avons repris la route, un panneau indiquait la proximité d’une ville dénommé Mildred-City, nous ne connaissions pas,

– Je vous aurais bien embauché ! Nous dit le patron du saloon, mais nous sommes complets.

J’ai alors eu l’idée de nous placer sous la protection du pasteur local.

– Allez-vous faire pendre ailleurs, vous respirez le stupre à trois miles de distance…
– Voilà qui n’est guère charitable.

Et l’homme de Dieu nous claqua la porte au nez.

Nous avons repris la route, la faim commençait à nous tenailler. Quand on est équipé on peut trouver à manger dans la nature, en posant des pièges, ou en chassant, mais sans rien, bin on n’a rien.

Il fallait donc se décider à trouver quelque chose d’intelligent à faire. Pas si facile. On a fait une halte en pleine forêt près d’un minuscule ruisseau.

– Examinons la situation ! Ils vont être trois à nous courir après. D’abord Bob, parce qu’il est persuadé qu’on a embarqué le magot de William Buchanan. C’est lui le plus dangereux, il ne lâchera pas le morceau. Commençais-je.
– Hum
– Il y aussi, William, il peut vouloir se venger de l’affront qu’on lui a fait, mais à mon avis il ne va pas insister outre-mesure, après tout, on ne lui a rien pris.
– Ça ne nous dis pas ce qu’on fait ! Réplique Kate.
– Bin non, je n’ai pas d’idée.
– Si on se reposait un peu.
– C’est pas ce qu’on est en train de faire ?
– Si, mais on pourrait se détendre mieux ! Propose Kate, mais d’abord il faut que je pisse !

Moi aussi, j’ai envie, ce n’est pas le premier arrêt pipi que nous effectuons, et nous ne nous sommes pas cachées l’une de l’autre pour le faire, étant tout de même mal placées pour jouer les mères la pudeur. Mais en ce moment je crois deviner chez ma complice quelques intentions salaces.

– Tu veux me regarder ? Me demande-t-elle.
– Oui, pourquoi pas ?

Kate s’accroupit devant moi, à moins d’un mètre.

– Tu la trouve comment ma petite chatte ?
– Attendrissante !
– Tu veux me la lécher un peu ?
– Dis donc, qu’est ce qui t’arrive à être excitée comme ça ?
– J’en sais rien, et je m’en fous, l’excitation parois ça vient tout seul ! Allez fait moi plaisir viens lécher !
– Mais ton envie de pipi ?
– Après ! Alors tu viens ou pas ?

Bien sûr que j’y vais et ce ne sera pas une corvée ! Kate se couche dans l’herbe, jambes écartées et m’attend.

Kate possède une chatte très charnues avec des lèvres épaisses et en ce moment elle mouille comme une éponge.

J’approche ma petite langue et donne quelques premiers lampées. J’adore ce gout vaguement mielleux, Et pendant que je lèche, Kate s’est dégagée de son haut, mettant à l’air ses gros nichons dont elle entreprend de pincer les bouts.

Mes mains s’avancent sur son corps et la caresse. Elle me fait signe de m’occuper de ses seins. D’accord ! Mes mains remplacent les siennes et se sont maintenant mes doigts qui lui pincent ses pointes durcies.

En bas je continue à lécher, je décide de cibler son gros clitoris érigé comme une toute petite bite.

Quelques coups de langues ont alors suffit à envoyer Kate au paradis de la jouissance. Elle m’enlace, m’embrasse, se colle, une vraie sangsue.

C’est que cette petite fantaisie m’a copieusement excité et que je jouirais volontiers à mon tour ! Mais Kate avait un projet plus immédiat.

– Faut absolument que je pisse !
– Pisse ma belle ! Pisse !
– Tu la veux dans ta bouche ?
– Pourquoi pas ?
– Vicieuse !
– Dis donc, tu t’es regardé, toi ?
– Bien sûr que je me suis regardé ! Me répond Kate. Pute, salope, vicieuse, un peu gouine et fière d’être tout ça ! Allonge-toi et ouvre la bouche je vais te rincer le gosier.

En matière de pipi, je suis davantage donneuse que receveuse avec mes clients. Quand il y en a un qui veut me pisser dessus, je lui indique qu’il peut le faire s’il évite ma bouche. C’est au Green Saloon de Norton-City. qu’une collègue m’a initié à cette pratique un peu particulière. Elle m’a fait boire, la première fois je n’y ai pas vu grand intérêt, les fois suivantes j’ai apprécié.

Et voilà que le jet doré de Kate dégringole dans mon palais. Elle a le pipi gouteux, j’apprécie bien, mais ça descend trop vite, je ne peux plus suivre, Je tourne mon visage sur la gauche pour éviter de tousser.

C’est fini ! J’en ai plein ma chemise.

– Faillais l’enlever ! Me dit Kate.
– Je ne pouvais pas savoir !
– Ça va sécher !
– Oui, mais l’odeur !
– On croira que c’est de la transpiration… De toute façon tu ne vas pas aller draguer, je suppose ?
– Oui… bon… et si tu venais me lécher ?
– Tu voudrais ma petite langue dans ton abricot ?
– Oui, ça me dirait bien.
– Alors dégage le bas, je vais te faire monter au ciel !

Lilly11

C’est donc ce que je fais

– Soulève tes jambes, j’ai envie de voir ton trou du cul
– Non ! Après ! Je veux que tu me fasse jouir !
– Je peux bien te lécher le cul juste une seconde, non ? Insiste Kate
– Bon vas-y, mais s’il est mal essuyé, c’est tant pis pour toi !
– S’il est mal essuyé, c’est encore meilleur !
– T’es dégoutante !
– Hein ? Tu ne vas pas me dire que tu fais jamais de feuille de rose à tes clients ?
– Oui, mais c’est du business !

Et quand c’est trop douteux, je triche en remplaçant ma langue par un doigt mouillé, mais je n’ai pas besoin de lui dire. Et allez savoir pourquoi, l’image mon rapport incestueux avec ma mère me revient en esprit et plus précisément celle du moment où je lui ai léché l’anus. J’avais aimé ce moment délicieux.

Alors je ne sais ce qu’il m’a pris mais j’ai surpris Kate en lui disant :

– D’accord, tu vas me lécher le cul, mais je vais te lécher le tien d’abord !

Moment de stupéfaction de ma copine qui se reprend rapidement en me proposant qu’on le fasse simultanément.

– Il suffit de se mettre en soixante-neuf !

Ben oui, évidemment.

Et me voilà avec le trou du cul de Kate devant mon visage. Il est mignon son petit trou, une belle étoile marron clair. L’odeur c’est autre chose, on ne s’est pas lavé depuis notre fuite et pour s’essuyer le derrière nous nous sommes servis de ce que la nature pouvait nous offrir. Mais cette odeur musquée ne me rebute pas, J’avance ma langue rencontrant un gout assez fort et un peu particulier mais non désagréable. Quelques taches brunes sont, là tout près. Poussée par je ne sais quel démon, je léché tout ça. C’est ma foi pas mauvais, je n’ai pas dit que c’était un plat de roi, mais ça n’a rien d’affreux !

Je réalisais du coup que j’étais en train de lui lécher ses traces de caca, ça m’a plus amusée qu’autre chose.

La langue de Kate n’est pas restée très longtemps à butiner mon anus, la façon dont elle le faisait me procurait pourtant d’agréables sensations. C’est mon clito qu’elle butine à présent et dans l’état d’excitation dans lequel nos ébats nous ont rendus, je sens que je vais partir comme une flèche !

– Aaaaah !
– Lèche-moi , ne t’arrêté pas ! Me dit Kate.

Juste le temps de redescendre de mon nuage de plaisir et à moi d’actionner ma langue sur son bouton de plaisir. Elle non plus n’a pas trainée.

– Eh bien, dis donc, qu’est ce qui t’as excité comme ça !
– Si on te demande… Répondis-je mais tu as le droit de m’embrasser.
– J’ai une idée ! Dit alors Kate, en s’essuyant le menton.
– J’écoute.
– On va retourner chez William, on va jouer les repenties, comme il est amoureux de moi, il va me pardonner.
– Il va nous foutre une raclé, oui !
– Et alors, on en mourra pas :! On va bien préparer notre version, en chargeant Bob au maximum. On sera à l’abris et on va le tanner pour qu’il nous débarrasse de Bob.
– Je vais réfléchir !
– T’as une autre solution ?

Pas vraiment ! L’autre solution c’est de partir très loin, de changer d’Etat, mais ça complique beaucoup de choses, trouver de l’argent, des armes, se nourrir… Alors évidement quand on est des femmes plutôt bien faites et peu farouches on peut toujours trouver quelques bonhommes prêts à nous aider… Sauf que les choses ne sont pas si évidentes que ça, on ne sait jamais sur qui on tombe et ce n’est pas les mecs violents ou hypocrites qui manquent.

Je me dis alors qu’on peut toujours essayer la solution préconisé par Kate. J’ignore comment va réagir William, peut-être que Kate se fait des illusions, mais il ne va pas nous tuer.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 11 février 2023 6 11 /02 /Fév /2023 13:19

Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 10 – Une chambre de bordel c’est comme une boite étanche

Lilly

Bryan Taylor, le shérif adjoint chargé de suivre Bob commençait à se demander à quoi rimait cette filature. Manifestement ce Bob ressemblait plus à un traine-savate qu’à un voleur. Restait l’hypothèse qu’il soit complice du casse chez McGregor et qu’il y ait eu comme c’est parfois le cas, une embrouille entre les participants.

« Il se renseignait sur une fille en particulier, ça n’a certainement rien à voir, mais on ne sait jamais, je peux toujours essayer d’en savoir davantage »

Et il est content, Bryan Taylor, il a un prétexte tout trouvé pour monter avec une fille avant de retourner à Norton-City.

Il répond par la négative aux sollicitions des autres filles, déclarant préférer attendre « la jolie dame mature qui vient de monter avec un client. »

Bob redescend, il a le cul en feu. Sinon, il n’a pas appris grand-chose, sauf que la présence de Kate chez William Buchanan lui semble une ouverture vers le magot de McGregor. Mais comment faire ? Il lui faut réfléchir et décide de faire ça au frais en quittant le saloon.

Molly, ma mère descend à son tour et se dirige vers Dorothy, la gérante avec laquelle elle aime à papoter (les femmes adorent papoter, non ?)

Taylor ne fait ni une ni deux et se dirige vers elles.

– Je vous attendais ! Dit-il à Molly.
– Oh ! Tu veux que je t’emmène, mon grand ?
– Oui, je voulais monter tout à l’heure, mais il y a un type qui m’a brulé la politesse.
– Alors donne les sous à la dame et on y va !

En chambre Molly dévisage le bonhomme mais ne se souvient pas l’avoir déjà vu.

– T’es de passage, mon grand ? Je ne t’ai jamais vu ici.
– Je suis de Norton-City, je suis venu me changer les idées.
– T’as raison, je vais te faire oublier tous tes soucis. Tu aimerais quelque chose en particulier ?
– Non, je suis assez classique, j’aime bien caresser… et puis j’aime bien les seins aussi.
– Petit coquin !
– C’est coquin d’aimer les belles choses ?
– Oui, mais ce n’est pas grave d’être coquin ! Alors on fait quoi ? On se fout à poil, je te suce et tu me baises ?

Taylor fait « oui » de la tête et Molly fait jaillir ses seins de son corset.

– Ben oui. T’as vraiment une belle poitrine.
– Faut pas se plaindre ! Tu peux toucher, mais doucement.

Vous pensez bien que notre homme ne va pas refuser une telle proposition, il caresse, il malaxe, il hésite à toucher les tétons mais Molly lui fait signe qu’il peut y aller.

– Doucement…

Taylor fait rouler le tété dans ses doigts, il approche sa bouche mais n’ose pas aller jusqu’à lécher, il ne peut même pas lui demander tellement il a la gorge sèche.

– T’en meurs d’envie, hein ? Le nargue Molly.

L’homme ne répond pas et regarde ma mère (ou plutôt ses seins) avec une concupiscence tranquille.

– Vas-y, mais continue d’être doux !

Pas si facile d’être doux quand on bande comme un jeune taureau. Puisqu’il vient d’en avoir la permission, il tète, il aspire, il gloutonne avant de se calmer se souvenant qu’il est d’abord là pour faire parler ma mère et que pour se faire il doit continuer à faire bonne impression.

– Dis donc ! Qu’est que tu bandes ! Lui dit Molly, qui voudrait bien que son client passe à autre chose.
– C’est toi qui me fais bander !
– Je m’en doute bien ! Tu aimes bien les femmes mûres ?
– Quand elles ont comme toi, oui !
– Viens, je vais te sucer !
– Je voudrais te demander un truc amusant…
– Si c’est amusant, demande-moi !
– Je voudrais coincer ma bite entre tes deux seins !
– Ah ! Une branlette mexicaine ?
– Ça s’appelle comme ça ?
– Ça a plein de noms, allez on y va.

Molly coince la queue de Taylor avec ses seins et commence à bouger de façon à réaliser une véritable masturbation mammaire. L’homme gémit de plaisir, mais ne souhaite pas jouir ainsi.

Excité comme une puce, l’homme se dévoile un peu plus.

– Tu pourrais me mettre un doigt dans le cul ?
– Oh, bien sûr ! J’adore faire ça ! Répond ma mère.
– Je sais que c’est un peu bizarre…
– Mais pas du tout, tous les hommes, enfin presque tous, aiment ça, mais ils ne vont le crier sur les toits !
– C’est vrai ?
– Bien sûr que c’est vrai ! Là tu le sens bien mon doigt ?
– Oh, oui, c’est bon, tu le fais bien bouger !
– Qu’est-ce que tu crois, je suis une pro !
– Aaaah !
– J’ai un petit gode si tu veux, ce sera encore meilleur.
– Ah, oui, je veux bien essayer.

Ma mère n’a pas besoin d’être fine psychologue pour comprendre qu’il a déjà pratiqué la chose.

– Normalement pour ça, il faut me donner un petit supplément.
– Ça marche ! Répond-il en allant fouiller dans les poches de son pantalon.
– Regarde comme il est beau ! S’amuse Molly en lui exhibant le gode.
– Oh, oui !
– Suce-le un peu avant que je te l’enfonce dans ton petit cul.
– Je n’ose pas…
– Personne ne le saura, une chambre de bordel c’est comme une boite étanche, rien n’en sort jamais.

Du coup, il se met à sucer l’olisbos à grand coups de langue avant de le faire aller et venir dans son palais.

– Tu suces bien, dis-donc ! T’as déjà sucé une vraie bite ?
– Non, non ! Se défend-il.
– Petit menteur ! Mais rassure-toi, tu n’es pas tout seul, tu verrais le nombre de gros durs qui ne rechignent pas de faire des choses avec d’autres hommes.
– J’ai fait ça une fois ou deux !

Encore un qui ne sait pas compter jusqu’à deux, mais en l’occurrence « une fois ou deux » doit se traduire par « plusieurs fois »

Molly introduit le gode dans le fondement de Taylor et le fait aller et venir lui provoquant des ondes de plaisirs et des jappements incongrus.

– Si un jour, ça te dis, on pourra faire venir un homme, on a quelqu’un à notre disposition pour ce genre de choses, il a une belle bite, il est doux, il est aussi bien actif que passif.
– Ah ! Répond Taylor en plein dans ses fantasmes.
– Oh, tu rêves ?
– Euh, on va conclure ! Propose-t-il.
– Et tu voudrais conclure de quelle façon ? Tu veux que je te suce à fond ? Je suis une bonne suceuse tu sais !
– Euh, j’aimerais bien te baiser…
– Mais je suis là pour ça, mon grand !

Et Molly se couche sur le dos en travers du lit en écartant largement ses belles cuisses.

– Euh, je n’ai pas vu tes fesses…
– Ah ! Tu préfères me prendre par derrière ?
– Si ça ne te dérange pas…
– Mais non !

Molly se retourne et se positionne en levrette, le cul cambré, ses orifices en pleine vue !

– Oh que c’est beau ! S’écrie l’homme !
– Remets-toi ! Allez viens me baiser !

Il s’approche d’elle, li caresse les fesses. Molly s’impatiente un tout petit peu.

– Tripote un peu, lèche un peu, mais après viens vite me baiser, j’ai envie de jouir ! Ment-elle.

Quelques coups de langue sur la chatte et même sur l’anus (ben oui, pendant qu’on y est !) Puis le gland s’approche de très près. Moment d’hésitation. Molly a compris :

– Tu te demandes quand quel trou tu vas me prendre, c’est ça ?
– Ben…
– En principe on ne m’encule pas (oh, la menteuse !) mais comme tu es doux avec moi, tu as ma permission.

Eh oui, ça fait partie des ficelles du métier, faire croire au client qu’on lui fait une faveur alors que ce n’en est pas une ! (et puis c’était compris dans le supplément !)

Alors notre Taylor y va dare-dare en mode bête en rut, enfonçant son braquemart jusqu’aux testicules dans le trou du cul de ma mère à ce point que ses grosses couilles cognent sur ses fesses en faisant floc-floc.lilly10

Et dans un râle il jouit, se retire, souffle comme un bœuf et s’essuie avec une serviette propre mise gentiment à la disposition des clients.

C’est en se rhabillant qu’il tente de cuisiner Molly.

– Ton client d’avant, je l’ai rencontré quelque part mais où ?
– Ce n’est pas moi qui peut te le dire !
– Tu connais son nom ?
– Non, et je ne lui ai pas demandé.
– Tu l’avais déjà vu ?
– Non mais dis-donc, tu m’en poses des questions ?
– Bin oui parce que je voudrais bien savoir…
– Je ne parle pas de mes clients à mes autres clients, ça évite bien des problèmes.
– Même contre un petit billet ?
– Même contre un gros.
– Bon OK, juste autre chose, il avait l’air de chercher une fille qui n’est plus là.
– Tu sais les filles, ça va, ça vient.
– Y’en a une qui est partie récemment ?
– Oh ! Tu arrêtes les questions, je ne suis pas le bureau de renseignements, d’accord mon biquet ?

Bryan Taylor faillit à ce moment faire état de sa qualité de shérif adjoint de Norton-City, mais il y renonça d’abord parce qu’il n’était pas dans sa juridiction, et surtout parce qu’il s’était déjà assez fait remarquer comme ça !

Il laissa donc tomber et chevaucha jusqu’à Norton City afin de rendre compte au shérif Lynch..

-… ensuite je l’ai filé jusqu’au saloon de Colsontown, rien à signaler, il a gagné pas mal de fric en jouant au dès, il s’est renseigné sur les filles, il avait l’air désolé de ne pas y rencontrer une certaine Lilly.
– Lilly ? Comme celle qu’on a expulsé de la ville ?
– C’est peut-être une coïncidence ? Ose l’adjoint.
– Tu parles ! Elle a dû rencontrer un bandit quelconque, elle l’a entortillé et lui a proposé de se venger de McGregor.
– Mais attends ! Comment pouvait-elle savoir qu’il avait un coffre rempli chez lui ?
– Va savoir ? Peut-être qu’elle a couché chez lui et peut-être qu’il parle en dormant ? Si c’est le cas on a une belle piste !

Et il se rendirent donc, séance tenante, chez McGregor qui réagit très mal à leur supputations.

– Shérif Lynch, il me semble que vous vous égarez, c’est une maison respectable, ici ! Jamais aucune pute n’a mis les pieds ici ! Il ne faut pas tout mélanger, les putains c’est au saloon, pas chez moi !
– Excusez-moi monsieur McGregor, mais je vais vous poser une question idiote…
– Dépêchez-vous, je n’ai pas que ça à faire !
– Vous seriez-vous endormi par accident dans sa chambre au saloon ?
– C’est comme ça que vous menez votre enquête ? Je vous signale que je ne suis pas encore sénile.
– D’accord, d’accord, mais ça n’explique pas pourquoi la fille a quitté le saloon de Colsontown ?
– Parce que c’est une fouteuse de merde !
– Bon, on vous laisse. Euh, si je tombe sur la fille, est-ce que vous me couvrez si je l’interroge un peu brutalement ?
– Je couvre toutes vos conneries du moment que vous faites avancer l’enquête, mais cherchez ailleurs, ça vaudra mieux.

Les deux hommes de loi quittèrent le domicile de McGregor, très dépités.

– Je suis persuadé que la piste est bonne ! Confia le shérif Lynch à son adjoint, mais quelque chose nous échappe. Je vais essayer de rencontrer le shérif de Colsontown, il pourra peut-être nous aider.

Howard Buchanan ne comprend pas qu’un plan aussi parfait ait pu échouer.

« Le seul maillon faible était Davy Donaldson, mais pourquoi aurait-il parlé ? Par trouille bien sûr, mais la trouille de quoi ? Le plan aurait marché il était insoupçonnable. Sinon il y avait Garland,..  »

Garland était l’exécuteur de basses œuvres du vieux Buchanan, froid et efficace, il ne se salissait pas les mains et sous-traitait tous les coups tordus. Apparemment il n’avait aucune raison de le trahir. Restait donc Davy qu’on avait été obligé de secouer virilement pour tenter de faire cesser ses atermoiements.

Et si le vieux Buchanan avait lancé ses fins renards pour tenter de le retrouver, ce n’était pas pour tenter de rejouer le scénario désormais caduque, mais pour se venger de cet « imbécile de Davy ».

Davy avait compris que la seule façon d’échapper aux tueurs de Buchanan était de mettre le maximum de miles entre eux et lui. Aussi après pas mal de pérégrinations se retrouva-t-il à Boston où il se fit embaucher comme garçon de café. Du moins c’est ce que les gens racontaient.

Jason Reynold, le shérif de Colsontown n’a pas une vie très occupée, les rares fois où les sbires du vieux Buchanan on fait du grabuge, il les a emprisonnés pour la forme pour les libérer dès le lendemain, laissant le patriarche laver son linge sale en famille. Physiquement il a ses qualités, c’est une masse de muscles, il est bon tireur, mais sinon, il n’est pas très fin, déteste les complications et vit dans la terreur de déplaire au vieux Buchanan.

Aussi quand son homologue de Norton City commence à lui débiter son histoire, il décrète en son for intérieur que cela ne l’intéresse pas et laisse parler son interlocuteur en baillant à moitié.

– Et vous voudriez quoi ? Finit-il par dire.
– Peut-être pourriez-vous m’aider ?
– Je ne m’occupe pas des affaires du saloon, Dorothy gère très bien sa petite affaire et on n’a jamais eu rien à lui reprocher.
– J’entends bien mais peut-être auriez-vous une piste, cette Lilly disparait, puis elle réapparait au moment de l’attaque de la diligence…
– Et alors ? Elle a dû partir du saloon pour des raisons qui la regardent et se réfugier chez un client à qui elle avait fait les yeux doux, puis ensuite elle a attendu la diligence ! Elle n’a violé aucune loi ! Pas d’infraction, pas d’enquête ! C’est simple !
– Elle allait où la diligence ?
– A Solesville ! Les types qui l’ont attaqué devaient être bien renseigné…
– Il s’est passé quoi exactement ?
– Les hors la loi ont tout piqué, mais n’ont pas violenté les passagers, un gars qui passait en charrette les a récupérés, ils nous ont raconté et ils nous ont dit aussi qu’une nana avait été embarqué par les bandits.
– Et ce serait Lilly ?
– J’en sais rien.
– Et si elle était complice de l’attaque de la diligence ?,
– N’importe quoi ? Je ne vois pas pourquoi ces types auraient besoin de complice ? On les connaît c’est le gang des « grands chapeaux », ils écument toute la région. Il y a un marshal qui est censé d’occuper de ça, mais il n’a pas l’air de se remuer beaucoup.

« Une piste ! J’ai une piste, mais comment l’exploiter ? » Se dit le shérif de Norton City.

Sitôt son collègue reparti, le shérif Reynold enfourche son cheval et s’en va rendre compte au vieux Buchanan.

Howard Buchanan, n’était pas au courant des détails de la machination qu’il avait monté contre son neveu. C’est son comptable et éminence grise qui lui en avait suggéré le mode opératoire. Un sous-fifre s’était alors chargé de rencontrer le gérant du Green Saloon de Norton-City.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 11 février 2023 6 11 /02 /Fév /2023 13:17

Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 9 – Flagellation tarifée

Lilly

Après avoir pris quelques miles d’avance, Bob s’est arrêté afin de penser la blessure qu’il a reçue au cuir chevelu..

Il reprend la route en direction de Norton City, il n’a nulle intention de se rendre là-bas. Non il contournera la ville pour aller plus à l’Ouest.

Il ne s’inquiète pas quand il voit deux cavaliers sur le point de le croiser.

– Hello ! Dit le premier.
– Hello ! Répond Bob machinalement
– Vous êtes blessé ?
– Je suis tombé de cheval, ça a saigné mais y’a rien de grave.
– Vous n’êtes pas d’ici ?
– Non je viens de Jonastown ! Improvise Bob
– Vous en venez ou vous y aller ?
– J’en viens !
– Vous n’êtes pas sur le bon chemin ! Vous avez dû vous égarer…

L’autre cavalier vient soudain de réaliser ! Un gros de moins de trente ans ! On ne sait jamais.

– Lève les mains et jette ton arme ! On va juste faire une vérification.
– Mais je n’ai pas d’arme !
– Suis-nous !

Bob n’a pas le choix !

A Norton city, on le colle dans le bureau du shérif Lynch. On va chercher le patron du drugstore qui le reconnait.

– Bin quoi, j’ai bien le droit d’acheter à bouffer où je veux ?
– Bien sûr, mais c’est quand même bizarre, tu ne sais pas si tu viens ou si tu vas à Jonastown et en même temps tu viens faire tes provisions à Norton city pour quatre personnes pendant huit jours. Tu ne te foutrais pas un peu de notre gueule ?
– Hé ! Oh ! Vous m’accusez de quoi au juste ?
– De rien pour le moment, mais tu vas nous conduire chez tes petits copains que tu ravitaillais.

Une décision qui rassure un petit peu Bob, qui pensait un moment qu’on l’accuserait directement du cambriolage chez McGregor. Il essaie d’anticiper la situation. Peter et William vont le voir arriver avec deux ou trois patrouilleurs… Voilà qui ne pourra finir qu’en fusillade. A lui de savoir saisir sa chance à ce moment-là.

Arrivé à proximité de la baraque, les patrouilleurs s’étonnent :

– Ils n’ont pas de chevaux, tes copains ?
– Ils sont peut-être partis faire un tour.
– On va aller voir.

Après les sommations d’usage, la patrouille entra en force, découvrant la cabane vide.

– Ils sont où tes copains ?
– Je n’en sais rien, on s’était un peu disputé.

Les patrouilleurs fouillent dans la baraque dans laquelle il ne reste plus grand-chose, mais ne trouvent rien d’intéressant. A l’extérieur ils remarquent la tombe fraiche de Danny.

– C’est quoi ça ?
– Une pauvre victime d’un duel au révolver ! Répond Bob.
– C’est toi qui l’a tué ?
– Non c’est l’autre !
– Quel autre ?

Bob inventa un nom.

– Il est recherché ce mec-là ?
– Je ne sais pas !
– Et sinon tu vis de quoi ?
– Je joue aux cartes et aux dés !
– Bizarre tout ça ! On va retourner chez le shérif, on verra bien ce qu’il va décider.

Le shérif était dubitatif, malgré son comportement singulier, rien ne prouvait que Bob ait quelque chose à voir avec le cambriolage chez McGregor.

Bien sûr, on aurait simplement recherché un coupable, Bob pouvait parfaitement remplir ce rôle. Mais la priorité de McGregor était de retrouver son argent. Et ce n’est pas en pendant Bob au bout d’une corde qu’on le retrouvera !

Le shérif Lynch eut alors l’idée de laisser Bob en liberté mais de la faire suivre.

« S’il a quelque chose à voir avec le cambriolage, il va essayer de récupérer sa part… »

Bob est tout surpris d’être libre. Il ne sait trop que faire et décide de retourner à la cabane faute d’autre idée.

La porte est restée ouverte et de ses affaires, il ne retrouve que sa gourde et son écuelle.

Il se doute bien que le magot est maintenant entre les mains de Peter. Mais il ignore comment le récupérer.

« Il est peut-être parti avec William Buchanan ? Facile à vérifier ! Mais après je fais quoi ? »

Il se dit que l’idée lui viendra en chevauchant.

Plusieurs fois il sent comme une présence lointaine derrière lui.

« Un cavalier ! J’ai compris, le shérif de Norton-City me fait suivre… Je fais quoi ? Je le sème ou je l’oriente sur une fausse piste.?  »

A défaut de trouver une idée géniale, il se dirigea vers Colsontown, attacha son cheval devant le Pretty Saloon et entra.

– Tiens, te voilà toi, il y avait longtemps… Lui dit Dorothy, je te sers un whisky ?
– J’ai pas un cent sur moi, je me suis fait dévaliser sur la route par trois connards, ils m’ont pris mon fric et mon flingue.
– Et il t’ont laissé ton cheval ? Se gaussa la belle mature.
– Oui, ils ont été dérangés. Prête-moi 50 cents; je vais essayer de me refaire.
– Pas d’embrouilles, hein ?
– Tu me connais !
– Justement !

Doté d’une dextérité peu commune, Bob avait acquis depuis longtemps une technique qui lui permettait de gagner aux dés. Au bout d’une heure il avait suffisamment d’argent de poche pour s’acheter un nouveau révolver et pour boire un petit coup.

– Davy n’est pas là ? demanda-t-il à Dorothy.

En fait il se fichait complètement du sort de Davy Donaldson, le patron du lieu, mais il faut parfois savoir alimenter la conversation.

– Davy est parti, je ne sais pas où il est !
– Il est parti, comme ça ?
– Oui, et je ne souhaite pas en discuter.
– Ah bon ! Je serais bien monté avec une fille, mais elles ont l’air bien discrètes en ce moment.
– Elles ne sont que trois à travailler, deux filles, Kate et Lilly ont quitté la maison, je vais les faire remplacer mais ça va demander quelques jours… Tiens voilà Molly qui descend, c’est pas la première jeunesse, mais c’est une grande professionnelle.
– Je sais, je suis déjà monté avec elle.
– C’était pas bien ?
– Si, mais on m’a dit que vous aviez une nouvelle, et on m’en dit grand bien.
– La nouvelle ? Lilly ? Elle n’est pas restée bien longtemps, elle est partie je ne sais où ?
– Tout le monde fous le camp alors ?
– Ben non, moi je suis là !

Dans ce genre d’établissement il faut toujours qu’il y en ait qui se mêlent de la conversation des autres.

– J’ai cru la reconnaitre quand notre diligence a été attaqué ! Intervient l’importun.
– Ce n’est pas possible voyons ! Rétorque Dorothy, elle se serait planquée où, en attendant le départ de la diligence ? D’autant qu’elle ne connait personne en ville.

Bob comprend alors que c’est de moi qu’il s’agit, mais garde l’information en réserve, On ne sait jamais, ça peut servir.

– Je t’emmène mon biquet ? Lui demande ma Maman.
– J’hésite…
– Tu le regrettera pas, je vais mettre toute ta bite dans ma bouche
– Bon, on y va !

En chambre, Bob se déshabille sans un mot.

– Ben dis donc, il y a longtemps que je ne t’avais pas monté.
– Oui j’ai été un peu débordé ces temps-ci.
– Tu veux qu’on fasse comme la dernière fois ? Lui demande Molly.
– Oui, oui !
– Si je comprends bien tu n’as pas été sage ? Lui dit Molly entrant dans le jeu souhaité par le client.
– Non, j’ai été vilain, j’ai fait plein de bêtises !
– Et donc il va falloir que je te punisse ?
– Oh, oui, j’ai envie d’être puni !
– Tu sais que je peux être très méchante avec les vilains garçons qui ne font que des bêtises ?
– Ça fait rien, une punition, c’est une punition, mais s’il te plait montre-moi tes nichons.
– Ah, oui c’est vrai que t’aimes bien les regarder, j’avais oublié ! Mais comme tu es en punition, je ne sais pas si je vais te les montrer.
– C’est trop cruel.
– Oui, mais c’est comme ça ! A la fin de la punition, peut-être que tu auras le droit de les voir ! Bon assez discuté, en position, vilain garnement.

Bob grimpe sur le lit et se met en levrette, le cul cambré.

Molly choisit une cravache dans son petit placard intime, une qui cingle bien.

– T’a vu la belle cravache ! Je vais t’en donner cinquante coups !

Et c’est parti, un coup sur la fesse droite, un autre sur la fesse gauche.et on recommence.

– Aïe !
– Ces quoi ces cris de pucelle ? Je te fais mal !
– Aïe !
– Tu veux que j’arrête ?
– Non, mais c’est un peu fort !
– Dis donc, c’est pour une punition que tu es monté, pas pour une promenade en bateau.
– Oui…
– Alors je fais quoi ?
– Continue
– Bien sûr que je vais continuer, et en prime tu auras droit à dix coups supplémentaires, ça t’apprendra à rouspéter.

Ma mère reprend sa flagellation, le cul de Bob ne tarde pas à devenir cramoisi. Du coup elle tape moins fort, le but de l’opération n’étant quand même pas d’empêcher le bonhomme de s’assoir pendant huit jours.

Lily09

Elle fait une petite pause, passe sa main entre ses fesses et va à la rencontre de sa bite.

– Mais dis donc, tu bandes !
– Ben, oui !
– Et tu n’as pas honte de bander pendant une punition ?
– Je ne fais pas exprès.
– Je me demande !

Elle continue de taper, elle ne sait plus trop où elle en est dans son comptage, pas grave.

– Et voilà ! soixante coups ! Tu verrais ton cul ! On dirais une pièce de boucherie ! Se moque-t-elle. Eh, tu fais quoi ? Garde la position ou je vais me mettre en colère !

Ma mère retourne vers son petit placard, range la cravache et s’empare d’un joli godemichet en bois d’olivier poli.

– C’est pour qui le joli petit joujou ?
– J’aime pas ça ! Proteste mollement Bob.
– Que tu aimes ou pas, c’est le cadet de mes soucis. Allez lèche-moi ça et après je vais te le foutre dans le cul.
– Et si je refuse ?
– C’est comme tu veux, le client est roi ! Mais moi à ta place, je me laisserais faire, une bonne punition sans humiliation ce n’est pas une vrai punition… et en plus si je t’humilie, ça va t’exciter. Pas vrai ?

L’argument a dû porter. Molly approche le gode de la bouche de Bob qui se met à en suçailler l’extrémité.

– Allez mieux que ça !

Et cette fois le gode coulisse dans sa bouche.

– Ben voilà, ce n’est pas plus difficile que ça ! Mais dis-moi, tu as l’air d’avoir des dispositions, je parie que tu as déjà sucé des vraies bites.
– Ah ! Non, j’ai jamais fait ça !
– Tu devrais essayer, ça te plairait peut-être.
– Pouah !
– Quoi « pouah », ça te dégoute les bites ?
– J’ai pas dit ça !
– Ben tu vois, tu progresse !
– Bon c’est fini pour la sucette, maintenant ça va être la fête à ton cul.
– Non !
– Mais si !

Le gode bien imbibé de salive lui pénètre l’anus. Bob pousse un cri rauque avant de se laisser faire docilement.

– C’est bon, hein, mon cochon ?
– Hummm.
– Et je te préviens s’il ressort sale, je te fais nettoyer avec la langue.
– Berck !
– Quoi « berck »,je le fais bien moi !

Après presque dix minutes de mouvements de va-et-vient dans son cul, Molly retire le gode et lui met sous le nez !

– Allez lèche !
– Non !

Molly n’insiste pas.

– Et maintenant tu veux jouir comment, vilain garçon ?
– Tes seins, tu avais promis !
– Je n’avais pas promis, j’avais dit que je verrais, mais comme je suis bonne fille, je vais te les montrer.

Molly se dépoitraille et se tire les tétons devant les yeux exorbités de Bob.

– Je peux les toucher !
– Et en quel honneur ? Je te les montre c’est déjà pas mal… Remarque si tu me donnes un petit supplément on peut s’arranger.
– La prochaine fois je te donnerais plus !
– Pas de problème.
– Je vais me branler, je peux t’envoyer ma purée sur tes nichons ?
– Quel sens de la poésie ! Mais d’accord vas-y

Le Bob, excité comme un pou, enpogna alors sa bite de sa main droite et se l’astiqua en bonne cadence. Puis sentant la liqueur monter, il visa les seins de ma mère laquelle se l’étala bien comme il faut uniquement pour que Bob s’en foute plein la vue.

– C’était bien ? lui demande Molly par pure politesse.
– Comme d’habitude. Mais tu ne m’a pas sucé !
– Oh ! Quel terrible oubli, se gausse ma mère, la prochaine fois je te sucerai deux fois ! Mais dis-moi, tu travailles toujours à la scierie ?
– Non ! Mais au fait, le neveu Buchanan, il vient toujours ici ?
– Il y a longtemps qu’on ne l’a pas vu, mais je crois qu’il est tombé amoureux d’une des filles d’ici.
– Ah, oui ? Laquelle ?
– Kate .
– Donc elle ne travaille plus ici ?
– Bin non !
– Mais cet amour, il est réciproque ?
– Si on te demande…

Mais Bob avait compris, pour avoir un peu fréquenté Kate le temps de quelques passes il la savait douce et gentille, mais aussi vénale. Il lui semblait alors évident que si elle avait suivi William Buchanan, c’était plus pour l’appât des dollars que pour ses beaux yeux, qui d’ailleurs n’étaient pas si beaux que ça ! Et une petite idée commença à mijoter dans l’esprit tordu de Bob.

à suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 11 février 2023 6 11 /02 /Fév /2023 13:14

Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 8 – Partie à quatre au ranch

Lilly

– Qu’est-ce que vous faites ici, vous ? S’étonne et William Buchanan.
– Bob l’a ramassé pendant la dernière attaque de diligence… Précise Peter.
– Et vous avez été assez stupide pour l’emmener jusqu’ici ?
– On va dire que c’est un concours de circonstances. En fait on ne pouvait pas faire autrement…
– Décidemment Bob ne fait que des conneries en ce moment…

Et soudain…

– Ecartez-vous, laissez-moi sortir ! S’écrie Bob, son révolver à la main.

Moment de flottement, Peter, Danny et William Buchanan sont devant lui. Il s’empare du sac contenant l’argent piqué chez McGregor et avance, menaçant.

– Ecartez-vous !

La situation est tendue à l’extrême, ni Peter, ni Danny n’ont leur arme sur eux, et j’ignore comment va réagir William.

– Tu ne vas pas embarquer tout le fric ! Vocifère Danny en s’avançant dangereusement vers Bob.

Ce dernier se recule, Danny continue d’avancer…

Et tout d’un coup c’est le drame ! Bob a tiré, Danny s’écroule, touché en pleine poitrine. Choqués et incrédules, Peter et William s’apprêtent à le laisser sortir.

Alors là je ne sais pas ce qui m’a pris, il y avait une longue pelle à côté de ma couchette, je m’en empare et en assène un coup magistral sur la tête de Bob qui s’écroule de tout son long.

Les deux hommes me félicitent, faut dire que je suis assez fière de moi ! Ils désarment Bob, puis s’enquièrent de l’état de Danny. Mais le pauvre a été touché à mort.

Moment d’inattention. Comme un diable qui surgirait de sa boite, Bob se relève et sort précipitamment de la baraque en se dirigeant vers les chevaux. William tire dans sa direction mais le rate. Le temps que Peter aile chercher son propre flingue, Bob galope déjà. Peter tire quand même et le rate..

– Eh bien pour une visite mouvementée, c’est une visite mouvementée ! Commente bêtement William.
– On doit une fière chandelle à Lilly ! Lui dit Peter.
– Oui, elle a été super !

Ils vont faire quoi, maintenant ? Me libérer ? On verra bien ! Mais en attendant, quelle révélation ! William Buchanan, sous son masque bien propre de neveu de riche éleveur, était donc l’organisateur des récentes attaques de diligences de la région.

Pour l’instant la priorité de ces messieurs, c’est d’enterrer le pauvre Danny. Je ne l’aimais pas ce mec, mais finir comme ça, si jeune…

– Bon, en ce qui concerne la diligence de Jonastown, on attendra le mois prochain ! Se désole William. Peter, tu pourras enrôler deux mecs de confiance d’ici là ?
– Ça doit pouvoir se faire !
– Et dans le sac que voulait embarquer Bob, il y a quoi ?
– Du fric ?
– Beaucoup ?
– Vous pouvez regarder, patron !

Il ne se gêne pas pour le faire et pousse un sifflement admiratif.

– Tu m’expliques mieux ?
– C’est un coup sans moi ! Je vais vous expliquer, je m’étais engueulé avec Bob suite au kidnapping de Lilly, on s’est même battu…
– Quel rapport ?
– J’y viens ! Depuis l’ambiance est devenue exécrable d’autant que Danny soutenait Bob. Et puis un jour Bob m’a dit qu’il avait eu un tuyau pour piquer un paquet de fric à Norton-City. Je l’ai envoyé promener. Mais à ma grande surprise, ils ont réussi le coup et m’ont fait part de leur intention de se ranger rapidement après..

Bravo, Peter pour sa capacité à mentir !

– Et on va en faire quoi du fric ?
– Bin, je ne sais pas ! On pourrait partager, non ?

William Buchanan vide alors le contenu du sac sur la table.

– Putain ! Tout ça ! Je crois qu’on va arrêter d’attaquer les diligences. Avec la moitié de tout ça et ce qu’on a gagné avant, je vais pouvoir acheter de quoi concurrencer le vieux Howard. Et toi tu vas faire quoi ?
– Je ne sais pas, je pourrais m’acheter un ranch, mais pas par ici, on ne sait jamais.

J’aimerais bien qu’on me dise ce que je vais devenir, mais pour l’instant ces messieurs semblent avoir d’autres priorités.

– Bon, reste le problème de Lilly ! Annonce enfin William au bout d’un moment. Elle sait beaucoup de choses.
– Bin quoi, on ne va pas la supprimer, surtout après ce qu’elle a fait ! Et d’ailleurs je m’en porte garant.
– Je ne te savais pas si chevaleresque ! Mais rassure-toi, je n’ai jamais supprimé personne, ce n’est pas le genre de la maison !
– Si je peux me permettre… Commençais-je.
– Attends, tu foutais quoi dans la diligence qui a été attaquée ?
– J’allais tenter ma chance ailleurs !
– Mais les dates ne correspondent pas, tu as quitté le Pretty Saloon bien avant…
– J’étais planquée en attendant la diligence. Mais en ce qui vous concerne je suppose qu’on vous a mis au courant de la machination de votre oncle ?
– Oui ! Il va lui falloir trouver autre chose, mais pour l’instant il ne doit plus savoir où donner de la tête. Davy a disparu de la circulation, mon oncle le fait rechercher. Il sait trop de choses.
– Il va le faire tuer ?
– Sauf que ce n’est pas si simple que ça, Davy a laissé un mot en partant, il explique qu’il a déposé quelque part un document expliquant toute la machination, et que celui-ci sera rendu public s’il lui arrivait quelque chose.
– Du bluff ?
– Pas forcément. Bon, Peter ramasse tes affaires, laisse tomber cette cabane, je vous invite tous les deux dans mon Ranch.

Au Ranch des Packard, racheté par William Buchanan, une semi-surprise m’attendait.

– Kate !
– Lilly.
– Il n’est pas l’heure de manger, si on se faisait une petite party tous les quatre ? Suggère William. J’ai la bite qui me démange !

Qu’est ce qui l’a excité à ce point, le neveu Buchanan ? Peut-être le fric, allez savoir ?

Je ne crois pas avoir mon mot à dire, s’il faut partouzer on va partouzer, d’un côté je ne suis pas mécontent d’avoir l’occasion de partager quelques caresses avec Kate, ce que je n’ai pas encore eu l’occasion de faire. De l’autre il va encore falloir que je me farcisse des bites gratuites…

William commence par se dévêtir. C’est un méticuleux, le genre à bien poser ses fringues dans leurs plis avant de les poser sur le dossier d’une chaise.

– Ben alors vous autres, ne restez pas planter là, déshabillez-vous ! Ah, on va se boire un coup de whisky avant de baiser ! Allez, à poil !

Kate se résigne à quitter ses fringues à son tour, je fais la même chose, Peter aussi.

Lilly08

– Je te prête ma copine ! Indique William à ce dernier. Je te dois bien ça !
– Merci Patron !

La tronche de Kate !

– Des objections ma chérie ? Lui lance William.
– Ah, non, pas du tout !

Que ce serait-il passé si elle avait objecté ? On ne le saura jamais, toujours est-il que Peter s’est collé à Kate et la pelote partout, tandis que cette dernière s’est mise en position « mauvais moment à passer ».

William s’est précipité sur mes tétons qu’il tête comme s’il voulait y trouver du lait. Et tout en me léchant il garde un œil sur sa petite protégée.

– Hé, soit doux avec elle ! Elle n’aime que la tendresse.! Dit-il à son comparse.
– O.K. patron, on va faire dans la tendresse !

Pas contrariant le Peter !

– C’est vrai, ça va, Kate ? Insiste William.
– Mais oui !

Elle a manqué de jugeote sur ce coup-là, la belle Kate, la situation est bizarre, William a « prêté » sa copine à Peter, mais il semble bien qu’il le regrette, ce mec est un jaloux qui n’ose l’avouer. Si Kate s’était plainte, cela aurait pu provoquer une tension entre les deux hommes et peut-être aurions-nous pu, elle et moi, profiter de la situation pour nous enfuir…

William ne sait plus comment gérer la situation, il ne bande plus et me caresse de façon mécanique.

C’est Kate qui pense avoir une bonne idée en proposant.

– Hé, les garçons, ça vous plairait de nous regarder faire des trucs entre filles ? On peut être très salopes !
– Oh, oui, ça c’est une bonne idée ! Répond William saisissant la balle au bond.

Kate quitte brusquement son partenaire et vient vers moi. Je l’accueille comme il se doit ! Elle est trop belle cette fille !

On commence par se rouler une pelle, en principe ce genre de chose débute toujours de cette façon, puis Kate se penche légèrement afin de me lécher le sein droit.

– Laisse-moi faire ! On va leur en foutre plein la vue ! Me chuchote-t-elle.

Je pense avoir compris, Kate est vraie professionnelle. Mais tout comme elle, je sais qu’on ne se gouine pas de la même façon dans l’intimité que devant des voyeurs. Alors on évite les pratiques « difficiles à regarder ». Pas de soixante-neuf (pourtant ma mère semblait savoir gérer…) Pas de broutage de minou. Non beaucoup de choses avec les seins parce que les hommes adorent les seins (du moins presque tous). Et puis à défaut de se sucer l’abricot, on peut faire feuille de rose, Il est toujours charmant le spectacle d’un fessier qu’on écarte pour dégager le trou du cul, enfoncer la langue et même (pourquoi pas ?) quelques doigts inquisiteurs

Les deux hommes se régalent de notre spectacle, ils ont la bite bandée comme des bouts de piquet de hutte.

On fait durer le plaisir, mais il faut bien qu’à un moment nous cessions. .

Kate me demande de ne plus bouger et s’approche des deux hommes. Et hop la bite de William dans la main droite, la bite de Peter dans la main droite. Un peu de branlette, puis elle demande aux deux hommes de se rapprocher (parce que ce sera plus pratique).

Et la voilà qui suce alternativement les deux braquemarts. Puis elle les compare du moins joue-t-elle en faisant semblant de les comparer.

– La tienne est quand même plus belle ! Dit-elle à William.

C’est ce qui s’appelle fayoter honteusement ! Mais c’est de bonne guerre, à sa place j’aurais sans doute dit pareil.

– Oui, mais la sienne n’est pas mal quand même ! Rétorque William à la surprise générale.
– A bon ! Tu t’y connais en bites ? Ne peut s’empêcher de s’étonner Kate.
– Tu sais pendant la guerre de Sécession, on avait pas beaucoup de femmes, on est pas devenus pédés pour autant, mais disons que ça relative les choses

Mais quel rapport avec les bites ? Pour s’y intéresser il faut être passif où alors quelque chose m’échappe.

Peter n’a pas l’air d’apprécier le tour que prend cette conversation insolite.

– T’es pas d’accord avec moi ? Relance William
– Fallait vraiment qu’on manque de femmes, je préfère oublier ça !

Du coup ce qui semblait une tentative de William pour faire quelques fantaisies entre hommes, tombe à l’eau.

– Bon les garçons, si vous nous baisiez ? Intervint Kate.

Elle se retourne est exhibe son joli cul qu’elle tortille comme un truite dans le lit de la rivière… Et elle m’invite à en faire autant.

On est toutes les deux en levrette, on ne voit pas arriver nos partenaires. Je sens des mains caleuses sur les flancs. C’est Peter qui m’encule, Le prêt de Kate n’aura donc pas duré bien longtemps. Je vous dis, quand on est jaloux…

Je ne vois pas bien dans quel trou William est en train de besogner Kate, mais en ce qui me concerne, Peter m’encule sans brutalité excessive mais à la hussarde quand même !

Heureusement l’affaire ne dure pas bien longtemps. Et c’est quasi simultanément que les deux soudards se dégagent, la bite gluante de sperme. Celle de Peter montre quelques pollutions. Croyez-vous que ça va l’empêcher de me la donner à nettoyer ? Pas du tout ! Pas grave, j’en ai vu d’autres et croyez le si vous voulez, mais ça ne me gêne pas tant que ça ! Comme le disais ma maman, « quand on est cochonne, il ne faut pas l’être à moitié ! »

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 11 février 2023 6 11 /02 /Fév /2023 13:12

Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 7 – Le coffre-fort de McGregor

Lilly

– Et si tu nous parlais de McGregor ?

Je vais être obligée d’improviser dans les grandes largeurs.

– Il a un coffre chez lui, il se méfie des banques. Inventais-je
– T’as l’adresse exacte ?
– Je sais où c’est, je peux vous expliquer comment y aller !

Et c’était vrai, on me l’avait montré !

– Evidemment tu ne sais pas ce que c’est comme coffre ?
– Non !
– La dynamite, ça ouvre tous les coffres ! Intervint Dany.
– Oui, et même que ça brule les billets. Lui fait remarquer Peter.
– Alors on fera classique comme à la banque, on oblige le type à nous ouvrir. Suggère Bob
– Ils sont combien dans sa barraque ? Demande Peter.
– Lui et sa femme.!

Je réponds ça, mais je n’en sais rien du tout. Mais peu importe, ils ne vont pas y aller de suite, j’aurais, je l’espère le temps d’affiner mes mensonges..

– Décris nous l’adresse !
– Je fais comment ?
– On sort du saloon, on va où, à droite ? à gauche ?
– Alors c’est à gauche, sur le trottoir d’en face, la deuxième maison après l’église.
– O.K. Bob, tu vas aller faire un tour à Norton-City, tu reconnais les lieux, tu ne vas pas au saloon, mais tu en profites pour passer au drugstore prendre un peu de bouffe, puis tu reviens.

Ça va trop vite, beaucoup trop vite, quand Bob est revenu, la petite bande a décidé de faire le coup le lendemain avant le lever du soleil.

– Qui c’est qui prévient le patron ? Demande Danny.

Parce qu’ils ont un patron ? Les choses vont se compliquer !

– On ne lui dit rien, c’est de l’extra, et le pognon on se le garde pour nous en trois parts. Répond Peter.
– S’il l’apprend !
– Comment veut-tu qu’il l’apprenne ? Tu ne vas pas lui dire, moi non plus et Bob non plus
– Et elle ?
– Elle ne sait même pas qui c’est le patron, alors fous nous la paix avec tes remarques idiotes !

J’ai été réveillé par les préparatifs de ces messieurs qui ne sont pas très discrets. On ne me détache pas, au contraire Bob ajoute des cordes de façon à ce que je puisse pas sortir de ma couchette.

Ils sont partis me laissant avec la peur au ventre, d’ailleurs je me suis pissée dessus.

Je ne sais même pas si McGregor possède un coffre et dans l’affirmative s’il est rempli, je ne sais pas si McGregor vit avec une femme, je n’ai raconté que des conneries.

A leur retour, ça va être ma fête et je ne vois pas bien ce qui me permettrait de m’en sortir. J’en arrive à espérer qu’ils vont se faire descendre…

En attendant il faut que je trouve le moyen de me débarrasser de toutes ces entraves, et pour le moment je n’ai rien trouvé ! C’est la cata !

Mourir si jeune, c’est un peu con, non ? Qu’est-ce qu’il y a après la mort, je ne crois pas en Dieu, du moins pas au dieu des églises. Peut-être qu’on se réincarne, j’aimerais bien me réincarner en chat, c’est trop peinard une vie de chat !

Des bruits de chevaux dehors ! Ma dernière heure est donc arrivée.

– Libérez la fille ! Ordonne Peter, elle va trinquer avec nous !

Je rêve ou quoi ?

Ils m’ont expliqué, l’effet de surprise a joué à fond, Spencer McGregor dormait seul chez lui, les malfrats sont entrés par effraction, lui ont fait ouvrir le coffre et l’ont vidé. Ils ont ligoté sommairement le vieux et sont reparti tranquillement. L’opération n’a duré que 10 minutes.

Je pense à la gueule que doit tirer McGregor, bien fait pour lui !

Effectivement, McGregor ne décolère pas. Il a mis une bonne heure à se débarrasser de ses liens avant de courir chez Robin Lynch, le shérif local.

– Mais ça n’a aucun sens ! Personne ne savait que j’avais un coffre chez moi ! Tempête le patriarche
– Vous avez dû en parler à quelqu’un, non ? Objecte le shérif.
– Je vous dis que non !
– Et le banquier il ne vous a jamais demandé pourquoi vous ne déposiez pas chez lui ?
– Si, mais je lui ai répondu que j’avais un autre banquier. Vous allez faire quoi ? Vous n’allez pas me laisser ruiné, quand même !
– Mais mon vieux si je veux enquêter, il me faut un indice, quelque chose. Ils ont parlé, vos agresseurs ?
– Un peu !
– Evidemment vous n’avez pas reconnu une voix, vous me l’auriez dit.
– Bin oui !
– Ils n’ont rien de dit de bizarre.
– Si, ils voulaient savoir où était ma femme ! N’importe quoi ! Quand je pense que cette salope est partie depuis bientôt 15 ans !
– Bin voilà la piste : ça veut dire que ce sont des gens qui vous ont connu avant que votre femme parte… Vous aviez un coffre à l’époque ?
– Non ! Je gardais l’argent dans une cassette en bois.
– Donc elle savait que vous ne déposiez pas en banque, la piste est bonne. Elle est où votre femme ?
– Mais je n’en sais rien.
– Bon je suppose que s’ils ne sont pas d’ici les malfaiteurs sont venus reconnaitre les lieux, je vais me renseigner…
– En attendant je suis ruiné…
– Il ne faut peut-être pas exagérer, Monsieur McGregor.
– Je vous dispense de vos réflexions, shérif, je vous rappelle que si vous êtes shérif, c’est aussi grâce à moi ! Alors vous faites votre boulot et je veux des résultats.

Le shérif se demanda comment il allait procéder. A tout hasard, il alla se renseigner au saloon afin de demander s’ils avaient servi des étrangers à la ville.

– Pourquoi, y’a un problème ?
– McGregor a été attaqué en pleine nuit, on lui a piqué ses économies…
– Pour autant que je me rappelle, des étrangers on a juste eu quatre mecs qui venaient de je ne sais pas où, il sont restés deux heures à picoler et à jouer aux cartes, à mon avis c’est pas comme ça qu’on fait de la reconnaissance.

Au drugstore on lui tint un tout autre langage.

– Oui, il y a un type qui est venu m’acheter des provisions pour une semaine et quatre personnes. J’ai pas trop cherché à comprendre, je me suis dit que c’était peut-être un chercher d’or ou un trappeur…
– Vous n’avez pas regardé ce qu’il a fait après.
– Non, j’avais du monde.
– Il était comment ?
– Gros, moins de trente ans
– Il n’était jamais venu ?
– Si, sa tronche me disait quelque chose, il avait dû déjà venir mais je ne saurais pas dire quand.

« Voyons voir ! Se dit le shérif. Un type qui se pointe la veille et qui embarque une provision de nourriture pour quatre personnes, ça pourrait le faire ! Mais comment chercher ? Faire le tour de toutes les planques du secteur ! En sachant qu’ils peuvent très bien être déjà dans un autre état ! »

Le shérif Lynch décide néanmoins d’envoyer des patrouilles dans les environs immédiats de la ville.

« Ça ne servira à rien, mais McGregor sera satisfait de voir que je m’agite ! »

Dans la baraque, on a sorti le whisky et je suis invité à trinquer avec ces messieurs. Voilà peut-être l’opportunité que j’attendais, si dans une heure, ils sont tous les trois ronds comme des queues de pelle, comment que je vais leur sauter compagnie !

Je remarquais que si Bob et Danny buvaient comme des trous, Peter était beaucoup moins soiffard.

Un moment Bob s’approche de moi, son haleine puante est à quelques pouces de mon visage. Berck !

– Bon, toi tu me fous la paix !
– Fais ta mijaurée, t’es qu’une pute !
– Tu me fous la paix ! Répète-je, peu rassurée.

Le type ne m’écoute évidemment pas, me bouscule et je me retrouve sur le plumard. Le mec commence à me retrousser ma jupe, je ne sais que faire me disant qu’il va falloir que je me laisse faire afin d’éviter des complications.

Bob dégrafe son pantalon.

– Bob, arrête tes conneries, t’es bourré. Lui dit Peter.
– Je ne suis pas bourré !
– Si tu ne la laisses pas tranquille je te fous trois baffes.
– Essaie pour voir.

Ce fut rapide et spectaculaire. Un direct du droit arrive en plein dans la tronche de Bob qui s’écroule, puis tente de se relever.

– Tu en veux une autre ?

Bob s’affale alors sur sa couchette en maugréant. Merci Peter !

– Qu’est-ce que tu lui a fait ! S’énerve Dany. On s’entendait bien il a fallu que cette pétasse vienne foutre la merde. Pourquoi tu la protèges ?
– Je te répondrais quand tu seras désaoulé, pour l’instant calme-toi.
– Pfff !

Peter s’approche de moi.

– Bon après tout ça, tu vas être obligée d’être gentille avec moi !
– Non, je ne suis pas obligée, mais je veux bien être gentille avec toi !

Effectivement je ne suis pas obligée, mais comment faire autrement ? Quand ces trois abrutis ont abusé de moi (parce qu’il faut aussi appeler les choses par leur nom, mon consentement n’était là que pour éviter un véritable viol !) ce Peter n’était pas mieux que les autres. Mais accepter sa « protection » a ses avantages, les deux autres vont hésiter à me toucher. Il est même possible que cette situation provoque des tensions au sein du groupe, tensions dont je pourrais éventuellement profiter… Du coup me voici en train de rêver…

La main de Peter sur ma poitrine me fait revenir à la réalité. Il veut revoir mes nénés. Qu’à cela ne tienne, j’enlève ma chemise et les lui fous sous le nez. Il me les tripote de ses grosses mains calleuses, je me laisse faire en faisant semblant d’être ravie .

Un coup d’œil sur les deux autres idiots qui ronflent maintenant comme des moines sonneurs de cloches. Pourquoi s’étonnera le lecteur, ne pas profiter de la situation pour prendre la poudre d’escampette ? La nuit est noire, j’ignore où je me trouvé réellement, et puis il y a les coyotes… inutile de faire dans la précipitation !

Peter finit de me déshabiller, il me pelote les cuisses, les fesses, la chatte… il a des mains partout, une véritable sangsue !

– J’ai envie de pisser, je reviens ! Me dit-il.

Et le voilà qui se dirige vers le porte de la cabane, il va pour sortir mais pile, se retourne :

– On t’as déjà pissé dessus ?.
– Ben oui !
– Je pisserais bien sur toi, alors !
– Si ça te fais plaisir, vas-y ! On va faire ça où ?
– Ben !

Eh oui, le Peter n’avait pas pensé à ce genre de détail. Certes la cabane n’a rien d’un havre de propreté, mais y ajouter une flaque d’urine…

– On va faire ça dehors, sur le pas de la porte.

Ben oui ! Pourquoi pas ? Il me prend la main et m’entraine dehors, me fait mettre à genoux, je devrais dire « me demande de me mettre à genoux » car il agit sans brutalité ! Un bon point pour Peter !

Il incline sa bite, et c’est parti, je reçois sa pisse sur le ventre et les nichons. Je prends la chose avec philosophie, Au saloon la pratique sans être courante n’était pas si rare que ça et possédait ses adeptes fidèles et réguliers. Le contraire est plus amusant, j’éprouve une espèce de satisfaction sadique à pisser sur les hommes, satisfaction encore renforcée quand ces messieurs reçoivent mon nectar dorée, la bouche grande ouverte !

En parlant de bouche ouverte, je me dis que cela plairait sans doute au bandit que j’ouvre la mienne. Je le fais, il se marre et vise mon visage. J’en avale juste une rasade, faut pas déconner non plus ! Ma bouche s’est refermée, il termine sur mes seins. J’étale tout ça en lui faisant des œillades.

– T’es vraiment une salope ! Me dit-il sans animosité.
– Je ne fais de mal à personne !
– Alle on rentre, je vais t’enculer !

Un vrai poète, ce mec !

Il a voulu que je le turlutte un peu avant, j’y ai mis tout mon talent en suçant et en léchant sa bite imprégné de pisse.

Je me suis tournée et lui ai présenté mon joufflu. Et là je ne sais pas ce qui lui a pris, il m’a administré une de ces claques sur le cul, mais la grosse claque, quoi !

– Oh ! Tu fais quoi là ?
– Je t’ai fait mal ?
– Ben, ça ne fais pas du bien !
– Faut pas m’en vouloir, c’est comme un réflexe, t’as un si beau cul !
– Je t’en veux pas, mais recommence pas, ou alors moins fort !

Lilly07Il ne m’a pas répondu et il m’a enculé sans brutalité excessive

Peter ne m’avait pas attaché pour dormir. Il n’est pas complément fou, il se rend bien compte que je ne peux aller nulle part tant que le soleil n’est pas levé.

Le lendemain au réveil, l’ambiance était particulière, Bob et Dany faisaient la gueule. Super ! Si maintenant il y a des dissensions dans le groupe, ça ne peut que me profiter.

Après un silence pesant, ce fut Bob qui prit la parole :

– Avec ce qu’on a gagné comme fric chez McGregor, je propose qu’on partage et qu’on se sépare…
– Que va dire la patron ? Demande Dany.
– On s’en fout, on lui doit rien, on lui a assez rendu service, répond Bob.
– Bon O.K. intervient Peter, on va faire quatre parts.
– Comment ça, quatre parts, t’es malade ou quoi ?
– Si Lilly ne nous avait pas donné le tuyau, on aurait pas pu faire le coup et on aurait rien à partager. C’est compliqué à comprendre ?
– Oui, mais c’est nous qui avons pris tous les risques.
– C’est quatre parts ou on ne fait pas le partage ! S’énerve Peter.

Et soudain !

– C’est quoi ça ?
– Un cheval, attention les gars, sortez vos colts, mais ne tirez pas avant que je vous le dise.

De mieux en mieux, je vais être pris dans une fusillade, j’essaie tant bien que mal de me cacher sous la couverture de la couchette.

Le cri d’un coyote !

– C’est la patron ! Dit Bob

Ah, bon ! Ils ont un patron qui pousse des cris de coyote ! En fait c’est un signe de reconnaissance.

Peter ramasse les dollars qui étaient restés sur la table et les enfouit dans un sac.

– Toi tu restes sous la couverture et tu ne bouges pas ! Me dit-il.

Peter ouvre la porte, un type entre.

– Bon les gars, il y a le feu, il faut partir de suite pour Jonastown afin d’y être demain matin. Une diligence bien garnie va partir vers 9 heures en direction de Stonedied. Il y aura une escorte, à vous de voir si le coup est possible. Débite le type.

Putain, je connais cette voix, mais c’est la voix de qui ?

– Moi je n’en suis pas ! J’arrête ! Intervient Bob à la surprise générale.
– J’ai personne pour te remplacer, alors tu arrêteras après le coup. Parce que faire ça à deux, ça me paraît un peu léger.
– Vous ne pouvez pas m’obliger !
– Si ! Je pourrais ! Mais faire un coup avec un dégonflé, c’est toujours risqué.
– Oh ! Je ne suis pas un dégonflé. Je veux ma part et je me barre.
– Ta part de quoi ?

Je sens qu’on va au clash !

– Je crois qu’il est devenu complètement fou, Intervient Peter, hier on a bu un coup, il délirait, j’ai été obligé de lui foutre un coup sur la tête, j’ai peut-être tapé trop fort.
– Vire-le ! Demande le boss.

Cette voix… cette voix…

– T’as entendu, tu te barres ! Répète Peter.
– Je veux ma part !
– Mais enfin de quoi il parle ! Demande le boss.

Des bruits de pas… Le boss a avancé dans la baraque, il va me voir, c’est sûr !

– C’est quoi sous la couverture ? Un macchabé ?

Et sans rien demander à qui que ce soit, le type me dégage, je découvre le bonhomme : c’est William Buchanan !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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