Vendredi 16 juin 2023 5 16 /06 /Juin /2023 08:49

Martinov 25 – Les agents secrets – 7 – Un petit coup vite fait par Maud-Anne Amaro
asian

Mercredi 11 septembre.

Quand Blotz-Henri se rend à la machine à café, il retrouve ses groupies habituelles. Echanges de bisous et propos divers. Il n’a, lui semble-t-il jamais vu, du moins à cet endroit cette belle asiatique qui sirote son café d’un air rêveur.

Leurs regards se croisent, ils échangent un sourire.

– C’est qui cette nana ? demande-t-il à sa voisine.
– La chinoise ? Je crois qu’elle travaille en bas, leur machine est peut-être en panne.

La pause-café dure bien une vingtaine de minutes, après quoi tout le monde se disperse, Blotz-Henri regagne son bureau, Wan Ting Koh lui emboîte le pas.

– On s’est déjà vu quelque part, me semble-t-il ! L’interpelle-t-elle.
– Si c’était le cas je m’en souviendrais ! Répond-il, tout sourire.
– C’était sur un plateau de tournage…
– Je ne suis jamais allé sur un plateau de tournage…
– Vous me faites marcher !
– Mais non !

« Bon, il n’a pas l’air décidé à me draguer, soyons directe ! »

– Vous savez, nous les asiatiques, nous allons toujours droit au but, j’ai envie de vous dire que vous êtes un bel homme et que vous me plaisez.
– C’est gentil !
– Mais si je ne vous intéresse pas, je n’insisterais pas.
– C’est tout à votre honneur ! Je vous laisse, j’ai du travail !
– Vilain monsieur ! Je vais être toute triste ! Snif, vous n’auriez pas un kleenex.
– Ce n’est quand même pas moi qui vous fais pleurer ?
– Que voulez-vous, je suis hypersensible.
– Bon venez avec moi dans mon labo, je vais vous passer un kleenex.

Sur place Wan Ting Koh fait signe à Odette de quitter le lieu, après avoir pris le kleenex, elle se dirige vers la porte, et l’air de rien pose sa main sur la braguette de Blotz-Henri.

– Mademoiselle, vous exagérez !
– Vous n’aimez pas qu’on vous touche la bite ?
– Sortez immédiatement !
– Mais vous bandez !
– Ne m’obligez pas à appeler la sécurité !
– Et vous allez leur dire quoi ? Que vous êtes agressé par une nymphomane asiatique ? Hum, c’est tout dur maintenant, je vais la sortir !

Elle la voilà qui dézippe la fermeture du chercheur.

– Mais arrêtez, si ma secrétaire revient…
– Ça n’en sera que plus excitant !
– Vous êtes cinglée !
– Verrouillez donc votre porte.
– Il faudrait pour cela que vous me lâchiez la bite !

Et Daniel Blotz-Henri qui il y a juste un instant voulait se débarrasser de cette encombrante visiteuse, se surprit lui-même en allant verrouiller la porte. Puis il revint vers la chinoise et lui offrit son membre à sucer

– Tu m’as bien eu, petite pute ! Allez régale toi !

Blotz-Henri s’est affalé dans son siège à roulettes ce qui fait que Wan est ainsi obligée de s’agenouiller pour accéder à sa bite.

Mais ce n’est pas un problème et rapidement elle déroule tout son art de la fellation pratiquant de longues gorges profondes, puis titillant le gland du bout de sa langue, flattant les couilles…

– Si vous pouviez baisser votre pantalon ce serait plus pratique.
– Mais pourquoi ?
– Ce sera mieux, faites-moi confiance.

Blotz-Henri baisse son pantalon et son caleçon mais les garde sur les chevilles. Du coup la main de la chinoise peut passer entre ses cuisses et un doigt préalablement mouillé peut venir taquiner l’anus.

– Mais vous faites quoi ?
– Chut, vous n’allez pas me dire que vous n’aimez pas ça, tous les hommes aiment ça !

L’homme ne sait que répondre et se laisse doigter le cul. Il ne trouve pas la chose désagréable.

– On se fait une petite baise vite fait ? Lui propose la chinoise.
– Euh, c’est-à-dire…
– Un problème ?
– Non, mais je prends des médicaments en ce moment, j’ai du mal à aller jusqu’au bout…
– Mais tu bandes ?
– Oui !
– Alors pas de problème. Tu vas me prendre par le cul, j’aime bien ! Tiens, voilà une capote !

Et tandis que Daniel Blotz-Henri s’encapuchonne, Wan s’arcboute contre le bureau après avoir dégagé son joli postérieur et se laisse enculer ainsi.

Odette frappe à la porte.

– Une seconde ! Lui répond Daniel.

Odette fait semblant de ne pas avoir entendu et ouvre avec la clé qu’elle a toujours sur elle.

– Oh !

Martinov2507Odette n’a jamais pris de cours d’art dramatique, mais là, la surprise n’est même pas feinte. Son patron, pantalon et caleçon sur les chevilles est en train de besogner Wan Ting Koh sur la table et rouge de confusion vient de stopper son élan. Il ne sait ni dire ni faire.

La chinoise réajuste sa tenue comme si de rien n’était.

– Dommage cette interruption, mais nous pourrons reprendre ce soir, je vous attendrais à la sortie.
– Mais non…
– Mais si…

Et elle quitte les lieux laissant Odette et son patron en tête à tête.

– Oui, ben quoi, j’ai bien le droit de m’amuser, vous n’allez pas m’en faire un mélodrame ?
– Ben sûr que non, mais imaginez ma surprise !
– J’espère que vous aurez l’intelligence de ne pas aller raconter ça à tout le monde.
– Non, mais vous devriez remonter votre pantalon.
– Il ne s’est rien passé, vous comprenez, ça Odette, il ne s’est rien passé, c’est un concours de circonstances… Et puis merde, je n’ai pas à me justifier.

Daniel s’assoit à son bureau, incapable de réaliser ce qui vient de lui arriver, il essaierait bien de se renseigner sur cette fille mais se dit que cela serait propice à alimenter les ragots.

« Cette fille cherche quelque chose, c’est une intrigante, je voudrais bien savoir… »

Mais il se rend compte que la seule façon de savoir c’est d’accepter le rendez-vous qu’elle lui propose ce soir…

« Mais je serais sur mes gardes, elle ne m’entortillera pas, ou alors je ne m’appelle plus Daniel Blotz-Henri ! »

Dès 9 heures Gérard Petit-Couture était en faction sur sa moto, à cinquante mètres du domicile du professeur Martinov. Il voit entrer Olga 30 minutes plus tard.

« Ce doit être elle ! Effectivement elle a l’air canon ! »

Olga avait téléphoné de bonne heure, Béatrice l’informe alors que les tests étaient satisfaisants. Elle ne s’attarda pas chez Martinov, ce dernier prétextant un rendez-vous important avec un client… Mais signa comme prévu un contrat dans lequel tout était faux : identité, adresse, signature.

Quand elle sortit, elle regagna sa voiture, Gérard en moto, la filocha jusqu’au Boulevard Lannes à Paris, elle se présenta à la grille de l’ambassade de Russie où elle pénétra le plus facilement du monde après avoir exhibé un badge.

« Merde, dans quoi je me suis fourré ? Ça risque de m’emmener top loin, cette affaire ! »

Il téléphone de suite à Martinov.

– C’est une Russe, elle vient d’entrer à l’ambassade, je fais quoi maintenant ?
– C’est toi qui vois si tu veux continuer…
– C’est une espionne russe ! Mais comment a-t-elle pu savoir qu’un mec faisait ce genre d’expérience au CNRS ?
– Il doit y avoir une taupe !
– Bon, à mon avis la nana vient rendre compte à son supérieur, elle ne va pas coucher là, je vais attendre un peu, sinon, ben on en reparlera.

Effectivement Olga rend compte à Pavel Ivanov, le chef du renseignement de l’ambassade russe.

– Mission accomplie, chef, Martinov va travailler sur le produit.
– Il va travailler, mais est-ce qu’il va réussir ?
– Je saurais le motiver ! Ais-je carte blanche ?
– 15 jours ça va ?
– Je préfèrerais trois semaines.
– D’accord, vous avez carte blanche, voilà la petite mallette magique, vous y trouverez de l’argent, une carte de crédit professionnelle d’une société tchèque, un passeport tchèque, une bombe miniaturisée…
– Pour quoi faire ?
– Pour parer à toute éventualité ! Pendant cette période vous vous interdirez tout contact avec l’ambassade y compris par téléphone. Idem pour vos amis russes En cas de nécessité absolue, mais uniquement dans ce cas, vous utiliserez la procédure d’urgence. Bonne mission Olga Boulganine.
– Merci Pavel Ivanov.
– Une dernière chose Olga !
– Oui ?
– J’aimerais beaucoup coucher avec vous !
– Oui, mais cette envie n’est pas réciproque, Pavel !
– Pour réussir vos missions, vous couchez, non ?
– Qu’en savez-vous ?
– Ça fait partie des conditions de recrutement, à ce que je sache !
– Sans doute, mais je fais toujours un distinguo entre le boulot et ma vie privée.
– C’est donc sans espoir ?
– Au revoir Pavel !

L’entretien a duré un bon quart d’heure à l’issue duquel Olga sort de l’ambassade. Gérard qui ne l’attendait pas si tôt la filoche. Il la suit jusqu’à la rue de Turenne, elle se gare dans la rue et franchit le portail ouvert. Gérard inspecte les boites aux lettres, il n’y a qu’un seul résident à consonnance slave « Sykova ».

« Je ne peux pas faire grand-chose d’autre pour l’instant. La draguer ? Mais les agents secrets sont formés à ne pas se laisser piéger par ce genre de situations. »

Il attend néanmoins quelque temps, elle ressort et se rend à pied dans une supérette du coin afin d’y effectuer quelques achats qu’elle règle avec une carte bancaire. Rien de bien passionnant donc.

Gérard décide alors d’explorer une autre piste, sachant que la formule du B107 n’est pas sortie toute seule du laboratoire de Blotz-Henri, les deux suspects naturels sont donc le chercheur lui-même et sa secrétaire.

Grace aux relations qu’il a conservées, il obtient facilement le nom et l’adresse de la secrétaire du chercheur.

Odette Morvan, rue de Charenton.

Il s’y rend, uniquement pour contrôler si l’adresse qu’on lui a fournie reste toujours valable. Il attend qu’une personne entre pour lui emboiter le pas. L’escalier et l’étage sont indiqués sur la boite aux lettres…

« L’adresse est bonne, je reviendrais ce soir. »

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Vendredi 16 juin 2023 5 16 /06 /Juin /2023 08:45

Martinov 25 – Les agents secrets – 6 – Wan Ting Koh par Maud-Anne Amaro
asian

Olga sortie, les deux chercheurs restent dubitatifs,

– Elle nous prend pour des billes, c’est au mieux de l’espionnage industriel, au pire de l’espionnage militaire ! Déclare Martinov qui est quand même loin d’être le dernier des imbéciles.
– Donc on va dire « non » ?
– Pas si simple ! Si on refuse, elle va proposer ses services à un autre qui n’aura pas nos scrupules.
– Et alors ? Réplique Béatrice
– Et alors, ça me gêne ! Mais j’ai une idée reprend le professeur, on va prévenir Gérard…

Gérard Petit-Couture que les lecteurs assidus des aventures du professeur Martinov connaissent déjà, a travaillé pour la DSGE, quand il a été nommé ministre, personne ne lui a pas demandé de rendre sa carte, et quand il fut viré du gouvernement au bout de quelques semaines, on a oublié qu’il ne l’avait pas rendu.

– Si la nana travaille pour une puissance étrangère, il saura la démasquer… Poursuit Martinov. Je vais l’appeler pour lui demander si ça l’intéresse.
– C’est pas un peu dangereux ?
– Mais non, c’est un pro, il sait faire les choses avec douceur et discrétion.

Petit-Couture est enchanté d’avoir son vieil ami au téléphone.

– Ah, Martinov, tu tombes bien, j’avais l’intention de vous inviter au restau. Je suis célibataire en ce moment, Florentine est partie en croisière avec une copine…
– On a une affaire un peu bizarre à te raconter…

Et il raconte.

– Ça pour être bizarre, c’est bizarre ! Elle est comment la fille ?
– Un canon !
– Alors, je prends ! La première chose à faire c’est de la filer. Vous la revoyez quand ?
– Dans moins d’une heure !
– Ça fait un peu juste, mais j’ai une idée…

Olga revint, toute confiante dans la décision de Martinov. Elle savait qu’en ce bas monde qu’avec de l’argent et du sexe on pouvait obtenir pratiquement tout ce qu’on voulait…

– Alors, on fait affaire ? Demanda-t-elle.
– Sur le principe c’est d’accord ! Répondit Béatrice. Maintenant il y a quand même un problème, c’est la faisabilité, en relisant la fiche il y a un truc qui me semble un peu plus compliqué que prévu. Si je vais pas savoir-faire, autant qu’on le sache tout de suite, je vais faire une série d’essais, je vais m’y mettre de suite. Demain je serais en mesure de dire si je pourrais faire.

Olga est quelque peu dépitée.

– Très franchement tu es optimiste ou pas ?
– Je dirais qu’il y a 90 % de chances que je m’en sorte, mais si vraiment je bloque, je ne voudrais pas qu’on soit malhonnêtes avec toi.
– Je téléphonerai demain alors !
– Non il faudrait passer, pour signer les contrats.
– On ne peut pas faire ça « au black » ?
– Non, non !

Olga s’en fichait, utiliser une fausse identité pour un agent secret, c’est du « tout courant ».

– Alors je téléphone, vous me dites si c’est bon et si c’est bon, je passe signer !
– Ben voilà !

Odette Morvan a été prise de court, elle pensait négocier d’abord avec Wan Ting Koh, mais Malesherbes l’avait contacté en premier. Qu’importe, puisqu’elle avait décidé de jouer sur les deux tableaux.

Elle dut attendre l’heure du déjeuner pour contacter discrètement la jolie chinoise au restaurant d’entreprise. Celle-ci n’étant pas seule, Odette lui fit comprendre par gestes qu’elle souhaitait lui parler.

La chinoise quitta un moment sa place et avant qu’Odette ait pu en placer une, elle lui chuchota :

– 18 h 30 au Café Grenadine !

Elle lui précisa l’adresse et la laissa plantée là.

Le Café Grenadine fait l’angle de deux rues, l’une d’elle est très fréquentée, l’autre très peu.

Wan Ting Koh est attablée en terrasse, en mini robe très sexy, les jambes croisées, sa consommation est payée et elle attend Odette. Elle la voit arriver de loin, se lève de table et va à sa rencontre en faisant semblant de téléphoner.

– Suis-moi ! dit-elle simplement en s’engageant dans la rue peu fréquentée.

La chinoise fait toujours semblant de téléphoner (et en chinois) ce qui fait qu’Odette ne peux en placer une !

Et puis tout va très vite. La chinoise s’assure qu’il n’y a aucun témoin et balance une paire de gifles à la pauvre Odette qui n’y comprend rien et qui se met à pleurer à chaudes larmes.

– Ça c’est pour t’apprendre à me refiler des tuyaux pourris.
– Mais…
– Ta gueule ! Tu croyais pouvoir m’extorquer 5 000 euros, mais tu n’as pas le calibre, ma pauvre fille !
– Espèce de conne ! Se rebiffe enfin Odette. ! Tu ne t’ais même pas demandé pourquoi je voulais te voir ?
– Non et je m’en fous.
– Je t’apportais la formule qui manquait, mais puisque tu le prends comme ça, tu la vois la formule ? Elle est là !

Et devant les yeux incrédules de Wan Ting Koh, Odette sort de son sac une photocopie, en fait une boule et la balance dans un trou de caniveau tout proche

– Quant à tes 5 000 euros, tu peux te les foutre au cul ! Ajoute-t-elle.

Du coup la chinoise est déstabilisée, mais quand Odette veut prendre la poudre d’escampette, elle la retient fermement par le bras, et la bloque. C’est que c’est une sportive bien entraînée, Wan Ting Koh !

– Arrête tes conneries, t’as forcément fait d’autres photocopies de ton papelard, alors on va aller les chercher.
– Lâche moi le bras, ou j’ameute le quartier !
– Je vais te lâcher, mais ne t’envole pas de suite, je vais te donner un acompte.
– Un acompte de quoi ?

La chinoise sort de son sac 2 billets de 200 euros et les tend à Odette.

– Il est bien évident que si tu m’as encore raconté des conneries, cette somme me sera due.
– Je t’ai dit que ton fric tu pouvais te le foutre au cul !
– Bon on va faire autrement, j’ai très mal interprété la situation et j’étais très en colère. Et quand on est en colère on dit et on fait n’importe quoi. Alors d’accord j’ai eu tort de te traiter comme ça, je te prie d’accepter mes excuses. On s’embrasse ?
– Va chier !
– Tu veux vraiment passer à côté de 5 000 euros ?
– C’est du bluff !
– Non, tu peux en avoir la moitié dès ce soir si j’ai ton papelard et s’il n’est pas bidon. T’as une autre copie dans ton sac ?
– Oui ! Le papier que j’ai jeté n’avait aucun intérêt.
– T’es une maline, toi ! Bon on peut aller chez toi ?
– Pourquoi chez moi !
– Parce qu’il me faut un coin tranquille pour téléphoner et chez moi c’est pas tranquille.
– Comment ça ?
– Je t’expliquerai plus tard.

Elles se rendirent avec leur voiture respective rue de Charenton là où habite Odette Morvan.

Dans l’appartement Wan Ting Koh sortit son portable, puis munie des deux feuilles de formules s’apprêta à téléphoner… Mais voilà que César, le labrador beige d’Odette fit une entrée inopinée dans la pièce et s’en alla directement renifler l’entrejambe de la chinoise.

– Oh ! C’est quoi ça ?
– Ben c’est mon chien !
– Il m’a l’air bien vicieux ton chien. Fous-moi le camp sale bête !
– Non, il est juste très affectueux ! Répond Odette en rougissant comme une pivoine.
– Moi quand je veux montrer mon affection à quelqu’un, je ne vais pas lui renifler la chatte !
– Ce n’est qu’un chien, il ne se rend pas compte.
– Parce que tu l’as mal dressée… A moins que tu lui aies donné de mauvaises habitudes !
– Bon… ça va !
– Dis-moi, il est affectueux comment ton chien avec toi ?
– Qu’est-ce que ça peut te foutre ? T’es pas venue pour ça à ce que je sache !
– Je te demande ça, c’est histoire de parler, tu sais j’ai les idées larges, moi, j’ai déjà sucé la bite d’un chien ! Ça fait partie de l’entrainement des agents secrets, on doit pouvoir supporter toutes les fantaisies sexuelles.

Et à cette évocation, Odette ne sait plus où se foutre.

– Bon comme tu viens de le dire, je ne suis pas venue pour ça… Dit-elle en reprenant son téléphone. Enferme ton chien, j’ai besoin de concentration.

Conversation en chinois, mais Odette comprit qu’elle citait les éléments décrits dans les deux feuillets. (parce que blotzanium en chinois, ça fait toujours blotzanium.)

L’opération dura plus d’une heure, manifestement Wan Ting Koh avait eu affaire à plusieurs interlocuteurs.

– Bon, ce n’est pas évident ! Tu sais quelle heure il est en ce moment en Chine ?
– Non et je m’en fous un peu, tu vois !
– Ben il est 1 heure du matin et j’ai réveillé plein de monde, j’espère que je n’ai pas fait ça pour rien.
– Bon tu me laisses ?
– Non, on va attendre, c’est l’affaire d’une heure ou deux.
– Attendre quoi ?
– Les résultats !
– Et t’es obligé de rester ?
– Non, mais c’est plus pratique ! Je peux prendre une douche ?
– Si je te dis non, tu fais quoi ?
– Ben j’en prendrais pas !
– Vas-y, première porte à droite
– OK si mon téléphone sonne tu décroches, tu fais patienter et tu viens me chercher

Dès que l’asiatique fut dans la salle de bains, Odette eu la curiosité de vouloir examiner son téléphone. Peine perdue, tout était écrit en caractères chinois.

Cinq minutes plus tard, le téléphone sonnait. Odette s’en empara et frappa à la porte

– Ton téléphone !
– Ben rentre !

Ce qu’elle fit, mais elle ne put s’empêcher de pousser un cri d’exclamation.

– Mais t’es toute nue !
– Ben oui, je ne prends pas ma douche habillée ! Passe-moi le téléphone.
– Je te laisse.
– Non, non, je vais avoir besoin de toi !
– Pourquoi ?

Wan Ting Koh ne répond pas et se met à causer en chinois au téléphone. Ça ne dure pas très longtemps.

– Rien d’important ! Commente-t-elle.

La vision du corps nu de la chinoise provoque un trouble chez Odette, un trouble qu’elle ne comprend pas.

– Déshabille-toi ! Tu vas me frotter le dos !
– C’est pour ça que tu as besoin de moi ?
– Absolument !
– Désolée, je ne fais pas ça !
– T’as peur de quelque chose ?
– La question n’est pas là !
– Elle est où la question, si ça ne te fait pas peur, fais-le !
– Non ! Et je n’ai pas à me justifier !
-Tu as tort, ça aurait pu être amusant.
– Bon, je te laisse !
– Ben oui, maintenait que tu t’es bien rincé l’œil !
– Je ne me suis rien rincée du tout, je ne suis pas gouine.
– Moi non plus, mais de temps en temps un corps de femme, ça change.

Et en disant cela la chinoise s’approche très près d’Odette. Puis imperceptiblement elle pivote autour d’elle de façon à lui bloquer la sortie

– Tu fais quoi ?
– Je m’approche !
– Je ne sais pas à quoi tu joues, mais tu ferais bien de laisser tomber.
– Caresse-moi juste les bras, tu verras comme j’ai la peau douce.
– T’es chiante !
– Juste les bras !

Seuls quelques centimètres séparent maintenant les deux femmes. Odette peut sentir le parfum envoutant de la chinoise….

Alors poussée par une force irrésistible, elle lui caresse les bras.

– Alors c’est doux, hein ?
– Oui !
– Et c’est doux partout ! Caresse-moi les seins !
– Mais non !
– Tu n’as jamais fait ça ?
– Ça ne te regarde pas !

Wan ne réplique pas mais se met à se caresser les seins et à se pincer les pointes devant le regard subjugué d’Odette qui ne peut sortir de la salle de bain sans bousculer la chinoise.

– Tu me caresses juste un peu les seins et tu me diras si c’est doux !
– T’es venue ici pour téléphoner ou pour brouter du gazon ?
– Dis donc t’es gonflée, tu viens te rincer l’œil alors que je suis à poil et après tu fais ta mijaurée !
– Quel toupet !
– Allez juste une caresse, il ne faut jamais passer à côté d’une expérience.

Excédée Odette vint palper le sein droit de la chinoise. Juste une seconde !

– Non pas comme ça, ce n’est pas le jeu.
– T’es chiante !

Cette fois la caresse ressembla à quelque chose.

– Hum, tu caresses bien !
– Tu parles !
– Et l’autre sein, il va être jaloux !

Odette si dit alors qu’il valait mieux satisfaire à sa demande, ainsi ensuite elle serait tranquille. On se donne toujours de bonnes raisons…

Alors Odette caressa simultanément les deux seins et sans que sa partenaire ne la sollicite en ce sens, vint titiller les gros tétons de la jolie chinoise.

– Ben tu vois quand tu veux !
– Gné !
– Oh, la vilaine grimace. Et si tu te déshabillais ?
– Pourquoi faire ?
– A ton avis ?
– Tu veux vraiment me gouiner ?
– Je n’aime pas ce mot-là ! Disons que j’aimerais bien te caresser, ou plutôt j’aimerais bien qu’on se caresse toutes les deux comme deux copines de collège.
– Et si je dis non ?
– Je n’en mourrais pas ! Mais rappelle-toi de ce que je t’ai dit « il ne faut jamais passer à côté d’une expérience ». Au fait je ne t’ai pas montré mon cul, tu le trouves comment mon cul ? Demanda Wan en se retournant.
– Il est pas mal !
– Ben dit donc ce n’est pas le grand enthousiasme ! Touche !

Odette touche, caresse… se demande où tout cela va la mener.

– Elle est comment la peau de mes fesses ?
– T’en a encore beaucoup des questions comme ça ?
– Plein ! Alors tu te déshabilles ou tu attends le printemps ?
– Et tu crois que j’ai l’habitude de me déshabiller devant n’importe qui ?
– Je ne suis pas n’importe qui ! Je suis Wan Ting Koh, citoyenne médaillée.de l’ordre de la République de Chine. (Affirmation toute fantaisiste comme vous le pensez bien)
– Et ça te donnes le droit de me voir à poil ?
– En fait non ! Mais j’ai une idée : si c’était moi qui te déshabillais ?
– Je peux le faire toute seule !
– Alors fais-le !

Et poussée par on ne sait quel démon facétieux, Odette se déshabilla en rougissant.

– Eh bien dis-donc, c’est pas si mal tout ça !
– Tu parles, je dois avoir 5 kilos de trop, j’ai des seins trop gros et des fesses minables.
– T’exagères pas un peu, là ? Approche-toi !

La chinoise se mit à caresser Odette qui l’air de rien s’émoustillait et lui rendait désormais ses caresses sans rechigner

Du coup Wan se fit plus hardie, et sa main descendit à l’entrejambe bien touffu d’Odette, celle-ci s’abstint de protester quand le doigt la pénétra.

Gauchement la main d’Odette s’aventura à son tour vers le gazon.

– Je ne rase pas tout, j’aime bien avoir quelques poils, c’est doux. Vas-y entre ton doigt.
– T’es toute mouillée !
– Ben oui, ma belle !

Le doigt entra timidement mais la chinoise stoppa son geste.

– Attends une seconde, il faut que je pisse, j’ai trop envie.

Et à ce moment il se passa quelque chose, le visage d’Odette devint blanc, ses yeux vitreux, sa bouche sèche.

– Ben qu’est-ce qui t’arrive ?
– Je… je…
– Ben quoi ? c’est grave ?
– Tu vas me prendre pour une folle !
– Mais non !
– Au point où on en est, je voudrais te demander… non laisse tomber.
– Bon je vais pisser, tu me diras après !
– Non !
– Quoi non !
– Ça t’embête si je te regarde ?
– Me regarder pisser ?
– C’est juste un fantasme !
– Ah, ce n’est que ça, fallait le dire ! Alors pas de problème, si c’est ton fantasme secret on va te faire plaisir, je peux même t’arroser si tu veux.
– Juste un peu alors !

La chinoise demanda à Odette de s’assoir sur le sol carrelé, elle la chevaucha et dirigea le jet de son pipi sur sa poitrine.

Excitée par ce spectacle tellement rare pour elle, Odette se trifouillait le bouton pendant l’arrosage.

Wan devinant les désirs de sa partenaire lui demanda d’ouvrir la bouche. Odette comblée gouta pour la première fois depuis fort longtemps une autre urine que la sienne et la trouva très bonne.

– On s’essuie et on va continuer à côté proposa Wan. Attends-moi, faut que je rappelle quelqu’un…

Odette était aux anges, n’en revenant pas que ce vieux fantasme se soient enfin concrétisé.

C’était pendant ses années collèges, Odette et Martine étaient inséparables. Odette était tellement sous l’emprise de son amie que celle-ci aurait pu lui demander n’importe quoi. Ce fut d’abord des caresses, qui furent de plus en plus osées, elles allaient faire pipi ensemble, et un jour Martine qui venait juste d’uriner lui demanda :

– Regarde, je lèche mon doigt plein de pipi, c’est bon, tu veux gouter ?

Odette goutta, le pipi de son amie ne pouvait qu’être délicieux, et elles jouèrent de nombreuses fois à ces jeux.

Et la vie les sépara, mais le souvenir de ces pratiques humides continua d’hanter les nuits d’Odette. Elle se consolait en se léchant ses doigts après la miction, parfois elle pissait volontairement dans sa culotte et déambulait dans sa chambre sans la retirer, l’urine lui coulant sur ses cuisses.

Puis ce fut le premier flirt, la première pipe, la première coucherie. Odette aurait bien aimé qu’un peu de pipi vienne s’immiscer dans leurs ébats. Mais non ! Alors elle demanda à son partenaire si elle pouvait le regarder pisser. Il ne fit aucune objection, mais quand elle voulut tenter d’aller plus loin, il la traita de folle et disparut de sa vie.

Le traumatisme fut double, d’une part parce que ce type, elle l’aimait sincèrement et qu’un premier chagrin d’amour c’est toujours terrible ! Mais surtout elle comprit que son fantasme uro était assez peu partagé.

Dans sa chambre Odette s’affala sur le lit, maintenant Wan pouvait lui faire tout ce qu’elle souhaitait, elle lui devait bien ça !

– T’as un gode ? Lui demanda la chinoise.
– Non !
– Pas grave j’ai les doigts très agiles, tourne-toi je vais m’occuper de ton cul.

Odette se mit en levrette, Wan lui écarta les fesses et se mit lui à butiner le petit trou pendant quelques minutes, puis elle fit entrer son doigt et l’agita nerveusement.

– Oh ! Qu’est-ce que tu me fais ?
– Je t’encule avec mon doigt ! Tu aimes ?
– Oui, encore, encore !

Mais la chinoise a beau avoir les doigts agiles, le doigtage intempestif, ça finit par fatiguer. Elle demanda à Odette de se remettre sur le dos.

– On va se mettre en soixante-neuf, tu vas me lécher la chatte pendant que je te lécherai la tienne.

Wan pressée de conclure ne s’embarrassa pas d’amuse-gueule, surprise malgré tout de voir Odette si mouillée, elle lui attaqua de suite le clito, l’envoyant direct au septième ciel. De son côté, Odette se débrouillait assez mal, pas bien grave pour la chinoise qui simula son plaisir.

– C’est quoi ce bruit demande Wan ! Ils ne sont pas discrets tes voisins.
– Ce ne sont pas les voisins, c’est le chien !
– Oh, le pauvre toutou, tu peux peut-être le libérer maintenant.

Odette ouvre la porte, César déboule en remuant la queue et se dirige directement vers le canapé dans lequel Wan est restée allongée.

– Ben mon toutou, tu viens dire bonjour à la petite Wan… Mais dis-donc, t’es un chien ou un cochon ?

César a réussi à s’immiscer entre les cuisses de la jolie chinoise et sa langue râpeuse vient lui balayer la chatte.

– Oh ! Quelle langue il a ! C’est trop bon !
– Couché, César ! Tente Odette sans grande conviction
– Laisse-le me lécher, il me fait ça trop bien.

Le chien sans que l’on sache trop pourquoi cesse son léchage et s’immobilise en agitant la queue. Wan lui caresse le dos avant que sa main vienne s’aventurer entre ses cuisses afin d’y attraper le sexe, qu’elle branlotte quelques instants afin de le faire sortir de son fourreau.

Le membre turgescent de l’animal ne tarde pas apparaitre et c’est sans hésiter ne seconde que la jolie chinoise le porte en bouche avec un plaisir évident.

Odette assiste au spectacle, fascinée, se demandant qu’elle attitude adopter, Wan ne souhaitant pas la mettre dans l’embarras lui dit simplement !

– Viens nous rejoindre !

Odette s’approche se penche de façon à ce que son visage soit très proche de celui de la chinoise. Celle-ci cesse alors sa fellation et dirige la bite du chien vers les lèvres d’Odette. Qui elle non plus, n’hésite pas un instant en s’en va lécher tout ça comme la meilleure des gourmandises.

Martinov2506Et c’est un festival, les deux femmes se repassent la bite du chien en rigolant tandis que de la mouille dégoulinante coule sur leurs cuisses

– Je suis trop excitée, je veux qu’il me prenne ! Dit soudain Wan qui vient se mettre en levrette, les jambes écartés, la croupe relevée…

Odette, désormais complètement complice, dirige César vers la chatte charnue de la chinoise. Il la pénètre et s’agite comme un beau diable à la façon d’un métronome fou. Provoquant des râles de plaisir chez sa chienne humaine.

Spontanément, Odette a adopté la même position, elle attend son tour ! Et voilà qui tombe bien puisque le chien décidemment très versatile décide d’abandonner son coït pour venir renifler le cul de sa maîtresse et la pénètre comme il se doit !

Ne voulant pas rester coincée, Odette se libère de l’étreinte au bout de quelques minutes, et les deux femmes reprennent leur suçage de bite jusqu’à ce que l’éjaculation s’en suive. Les deux femmes se partagent alors un profond baiser au goût particulier, avant de se mettre en soixante-neuf afin de finir en beauté.

– On est vraiment des salopes ! Conclut Odette.
– Bof, on ne fait de mal à personne… et puis le chien est content.

N’empêche qu’Odette n’en revient pas de s’être laissé entrainer ainsi.

– Toi alors ! S’exclame-t-elle faute de trouver d’autres mots.
– C’est la première fois que tu fais ça avec une femme ?
– Qu’est-ce qui te fais dire ça ?
– Lao-Tseu a dit « Si tu veux savoir ce qu’il y a derrière une porte il faut la franchir »
– Ah ?
– T’aimes pas beaucoup les hommes, on dirait ?
– Ecoute ma jolie, tu es bien mignonne, mais on n’est pas encore assez intimes pour que je te raconte ma vie.

« Je ne l’ai donc pas encore complètement domptée » se dit Wan Ting Koh, « ne précipitions pas les choses. »

– Je demandais juste ça comme ça, après tout moi aussi j’ai mes secrets, tu as bien le droit d’avoir les tiens.
– O.K.
– Dis-moi, tu recommencerais ?
– Oui !
– J’aimerais te demander un service… Mes amis ont expérimenté le gaz, mais ils m’ont indiqué qu’en l’état il n’en voyait pas trop l’utilité. Par contre, si l’effet durait plus longtemps, ce produit pourrait s’avérer intéressant.
– Ce n’est pas moi qui mène les expériences…
– J’entends bien, mais est-ce que Blotz-Henri y travaille ?
– Oui ! Mais il ne me dit rien !
– Tu pourrais le séduire ?
– Tu rigoles, il ne peut pas m’encadrer !
– Il n’aime pas les femmes ?
– Si ! Tu le verrais parader à la machine à café du 4ème, il a un véritable harem !
– Tu crois que j’aurais ma chance, moi ?
– Ça je ne peux pas te dire.
– Il est raciste ?
– Non !
– O.K. demain quand il se rendra à la machine à café, préviens-moi. Je m’arrangerais pour qu’il me conduise dans son labo, à ce moment-là tu nous laisseras tous les deux, tu attendras cinq minutes et tu nous surprendras en pleine action.
– Tu sembles bien sûre de toi ?
– On verra bien, si ça ne marche pas, je lui enverrais une escort de luxe, à moins qu’il préfère les biquets… Je te laisse ma biche !
– Tu n’oublies rien ?
– Mais non, voilà 2 500 euros comme convenu, le reste, tu sais quand…

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Vendredi 16 juin 2023 5 16 /06 /Juin /2023 08:42

Martinov 25 – Les agents secrets – 5 – Les fantaisies d’Olga par Maud-Anne Amaro
Bombe
Mardi 10 septembre

Le lendemain matin, Blotz-Henri avait une réunion de programmée. Une aubaine pour Odette Morvan qui put se livrer à un travail de croisement entre les photographies prises à l’intérieur du coffre et les éléments du carnet à spirales de son patron. Chaque numéro de flacon renvoyait à un numéro de produit, Il suffisait ensuite de fouiller dans la documentation pour retrouver le numéro en question.

Tout cela est fastidieux, il lui faut lire des fiches dont la plupart ne sont pas rédigés très clairement… et puis soudain devant ses yeux étonnés, elle découvre une fiche intitulée blotzanium. Le code indiqué est le 9030 qui lui- même correspond à l’éprouvette n°27.

Il ne sera même pas nécessaire de faire ouvrir le coffre, la composition du blotzanium, elle l’a sous les yeux. Juste une photocopie et le tour est joué ! Pourquoi se lancer parfois dans des usines à gaz (c’est le cas de la dire) alors que la solution est là, toute simple ?

Et maintenant, à qui va-t-elle confier ce précieux document ? Avec les militaires français elle joue la sécurité mais au bout ce ne sera que 500 €. L’aventurière chinoise est autrement plus généreuse, elle offre 5 000 euros mais Odette ignore si elle est vraiment fiable !

Alors pourquoi ne pas jouer sur les deux tableaux ?

Olga a convoqué le lieutenant Malesherbes à 7 heures du matin, donc avant que celui-ci ne se rende au ministère.

Elle ne le salue pas et s’assoit devant lui.

– J’ai le sentiment d’avoir perdu mon temps, et je déteste perdre mon temps ! Commence-t-elle.
– Je ne comprends pas, balbutie le militaire !
– Je ne vous dis pas ce que j’ai été obligée de faire afin que ce Martinov accepte de me mettre un peu de votre mystérieux gaz de côté !
– Hum…
– Le souci c’est que le gaz qu’avait apporté votre savant fou n’avait rien à voir avec ce que vous a raconté votre taupe…
– Non ?
– Comment ça « non » ?. Est-ce que j’ai l’air de raconter des conneries ?
– Ce n’est pas ce que…
– Taisez-vous Malesherbes, je vous conseille de rattraper le coup, débrouillez-vous, mettez la pression sur cette Madame Morvan.
– Je vais essayer…
– Non, vous n’allez pas essayer, vous aller le faire et si vous vous dégonflez j’ai quelque part un ou deux enregistrements qui ne plairait sans doute pas à vos supérieurs.
– Mais c’est dégueulasse !
– Non, c’est la règle, quand on fricote avec les services secrets, on a beaucoup d’avantages, mais on n’a pas le droit de se planter.
– Vous me décevez, Olga !
– C’est le moindre de mes soucis ! Alors maintenant vous allez être un gentil garçon et faire ce que je viens de vous demander.

Le lieutenant Malesherbes n’en mène pas large et se demande comment il va pouvoir accomplir ce que lui demande l’intrigante cosaque.

« Je peux toujours essayer, mais je n’ai aucune idée… »

Mais tout alla très vite… Il téléphone à Odette qui lui confie avoir trouvé la formule du blotzanium. Elle lui communique une copie du document à 12 h 30. Et à 14 heures il était entre les mains d’Olga.

– Bien ! Vous avez fait du bon travail !
– Je n’ai pas droit à ma petite récompense ?
– Il faut d’abord que je vérifie si tout cela n’est pas bidon… mais rassurez-vous si ça fonctionne, je saurais vous récompenser comme il se doit.
– C’est une promesse ?
– Une promesse conditionnelle.

Il restait à Olga de se voir confirmer la viabilité de la formule. Ce serait le travail du chimiste.

– Mais Olga, je t’avais bien dit que je partais en vacances, et même qu’en ce moment je suis à Roissy et j’attends mon avion pour la Russie. Lui répondit Kopalski.
– Mais ce n’est pas possible ! Je te réquisitionne !
– Je ne pense pas que ce soit dans tes attributions.
– T’as un remplaçant au ministère ?
– Oui, mais c’est un peu le genre « service minimum »
– Bon, et bien bonnes vacances !

Elle contacte donc le remplaçant qui lui répond carrément qu’il n’est pas qualifié pour effectuer ce genre de choses.

– Fonctionnaire borné ! Lui lance Olga.
– Grosse pute !

« Pourquoi grosse ? » Dit-elle en raccrochant.

Il lui fallait maintenant trouver un chimiste. Pas question d’attendre le retour de vacances de Kopalski. Non il lui fallait dénicher quelqu’un de discret qui n’ira pas ébruiter ce qu’on lui demande.

Elle effectue une recherche rapide sur l’Internet, tombe sur des sociétés, des laboratoires. Ça ne va pas, ce qu’il lui faudrait c’est un chimiste indépendant… Allez trouver ça, vous !

Ou alors quelqu’un dans le genre de Martinov… Et pourquoi pas Martinov lui-même….

Une demi-heure plus tard, elle était de nouveau à Louveciennes :

Le professeur Martinov ne prenait des rendez-vous que le matin, aussi est-il étonné d’entendre le carillon de la porte d’entrée en ce début d’après-midi.

– Je vais voir ! Se propose Béatrice.

Elle ouvre la porte et se retrouve nez à nez devant Olga.

« Qu’est qu’elle vient foutre ici cette pétasse ? »

– Bonjour ! Dit la russe en présentant le plus beau de ses sourires.
– Vous n’avez pas rendez-vous, si je ne m’abuse.
– Non, mais je brûle d’impatience de rencontrer ce cher professeur.
– Je ne suis pas certaine qu’il souhaite vous recevoir.
– Soyez gentille de lui demander, mais je pense qu’il ne sera pas insensible à la surprise que je lui apporte.

Martinov qui n’était pas très loin et qui a tout entendu intervient :

– Entrez Olga, mais je suis débordé, je ne peux vous accorder que cinq minutes.
– Cinq minutes ce sera très bien.

Elle entre et s’installe à l’aise dans l’un des fauteuils du salon.

– Nous n’allons plus parler de cette histoire de Fly-tox. Je viens pour tout à fait autre chose. Vous êtes chimiste je crois ?
– Non !
– Comment ça « non » ? C’est pourtant indiqué sur le descriptif de vos activités.
– Mes notions de chimie sont rudimentaires, c’est bien pour cela que j’ai engagé Béatrice qui elle, a fait l’Ecole de Chimie.
– Ah ?

Voilà qui casse le plan d’Olga, elle se faisait fort d’avoir au charme une fois de plus ce cher professeur et de l’amener à fabriquer le produit B107 sans qu’il se pose trop de questions.

– Quelque chose vous embête ? lui demande Martinov.
– Non, je vais vous montrer ce que je souhaiterais, dites-moi si c’est dans vos cordes.
– Je peux toujours jeter un œil !
– Voilà : la première feuille c’est la composition du B107. Dans cette composition entre un autre mélange qu’on va appeler le blotzanium et dont voici la fiche.
– Le premier mélange, je pourrais faire, le second c’est autrement plus pointu, mais je pense que Béatrice saura faire. Béa tu peux venir…

La jolie assistante de Martinov se pointe, trouve le professeur et Olga en pleines palabres.

« Il va encore se faire avoir ! »

– Tu saurais faire ce truc ? Lui demande-t-il en lui tendant la fiche.

Il suffisait cher lecteur, que Béatrice réponde qu’elle ne savait pas faire, Olga repartait et s’en allait voir ailleurs et l’aventure qui suit n’aurait pas eu lieu, mais on ne pense pas toujours aux conséquences de ce que l’on dit et Béatrice répondit spontanément.

– C’est un peu compliqué mais je pense que c’est à ma portée.
– Donc nous pourrions faire affaire ? Propose Olga.
– Mais ça va servir à quoi, votre truc ?
– Je vous ai expliqué lors d’un précédent entretien que nous avions un collègue au CNRS qui se livre à des expériences bizarres…
– Le même que celui du Fly-tox.
– Oui, mais là il s’agit d’autre chose, on se demande sérieusement s’il ne fait pas des trucs en liaison avec une puissance étrangère ou avec une organisation terroriste, c’est pour cela que j’aimerais qu’on reconstitue ce produit…
– Et pour le tester ?
– Vous avez des souris de laboratoire, non ?
– Non !
– Je vous en achèterai !
– Bon, on réserve notre réponse jusqu’à demain matin ! Propose Béatrice.

Voilà un contretemps qui ne sied guère à Olga.

« Ils vont réfléchir et estimer qu’il y a des chances que je ne dise pas la vérité sur mes motivations et donc ils refuseront ! Pire, ils peuvent se renseigner auprès du CNRS afin de savoir si j’y travaille vraiment ! »

Et puis un flash se forma dans le cerveau d’Olga, le souvenir du trouble de Béatrice lorsqu’elle avait croisé pour la première fois son regard.

Elle va donc en tenir compte dans ce qui n’est encore qu’une esquisse de plan :

– Si vous pouviez avoir la gentillesse de m’offrir un verre d’eau ou un jus de fruit et après je vous laisse.

Béatrice s’en va chercher ce qu’il faut en cuisine, Olga en profite pour confier au professeur :

– Quel dommage que vous ne soyez pas seul, j’aurais bien fait quelques petites galipettes…
– Vous êtes insatiable, vous !
– Non, ce n’est pas vraiment le mot, mais j’ai un bon souvenir de notre petite folie de l’autre jour.

Béatrice est revenue et a entendu la fin de la conversation.

– Ne fais pas trop de folies, mon petit professeur, à ton âge il faut surveiller ton petit cœur. Lui dit-elle.
– Oh, je n’ai pas été très discrète. Réplique Olga, qui en fait, savait pertinemment ce qu’elle faisait.
– Ça n’a aucune importance, je n’ai pas les oreilles chastes.
– En fait, je proposais à monsieur Martinov juste un petit massage relaxant… N’est-ce pas professeur ?
– Je n’ai pas dit « oui »
– Mais vous n’avez pas dit « non » ! On y va !
– C’est un massage relaxant ou une prestation sexuelle de nature à embobiner le professeur ? Intervient perfidement la belle chimiste.
– Mais enfin Béatrice ! S’offusque Martinov.
– Mademoiselle, je vais vous faire une proposition ! Rétorque alors Olga, venez avec nous et vous pourrez constater que je n’embobine personne.

Ça passe ou ça casse !

– Chiche !

Une fois en chambre, Olga demande au professeur de se déshabiller et de s’allonger. Il conserve néanmoins son affreux slip kangourou.

– Ah ! Dit alors la belle russe, je suppose que vous n’avez pas d’huile de massage ?
– Ben non !
– De l’huile d’olives, vous avez ?
– Oui ! Béatrice tu veux être gentille et nous apporter la bouteille d’huile qui est dans le petit placard.
– Mais bien sûr, monseigneur ! Se gausse-t-elle.
– Attendez ! Lui dit Olga, je ne voudrais pas me salir… Si vous aviez une blouse ?
– Nous avons !
– Et puis quelque chose pour bâcher le lit ?
– C’est tout, oui ? Vous ne voulez pas cent balles et un Mars ?
– Pardon ? Demanda la russe peu au fait de certaines subtilités de notre langue parlée.

Toujours est-il que Béatrice partit chercher tout ça et quand elle revint, Olga était en sous-vêtements, un très bel ensemble culotte et soutien-gorge dans les bleus-gris dont la vision troubla quelque peu la belle chimiste. Quant à Martinov il était tout nu, la quéquette à l’air.

– Tiens tu t’es débarrassé de ton slip ! Lui fit-elle remarquer.
– Pour masser les fesses, c’est beaucoup plus pratique ! Répliqua Olga.
– Je le conçois aisément.

Le professeur s’installa sur le ventre et la belle russe commença son massage.

Après quelques mouvements obligés sur la nuque, les épaules et le dos, elle attaqua les fesses du professeur, les malaxant comme s’il s’agissait de pâte à modeler.

Les mains écartent les globes fessiers, un doigt préalablement humecté d’huile d’olive vient s’immiscer dans l’anus du professeur qui se pâme d’aise.

– Vous êtes sûre que c’est un massage relaxant ! Persifla Béatrice.
– Evidemment ! Quoi de plus relaxant qu’un doigt dans le cul ?
– Si vous le dites ! Répondit Béa en riant !
– Vous savez, si ça vous tente, je peux masser deux personnes !
– Non merci !
– Vous n’aimez pas les massages ?
– Continuez donc à vous occuper du professeur.
– Les Grecs anciens avaient une façon de masser très originale, ils introduisaient des olives dans l’anus… Si ça vous tente et si vous avez des olives…

Martinov refusa, mais cette proposition fort bizarre interpella Béatrice qui se demanda quel effet cela pouvait bien faire.

Ses pensées vagabondèrent, alors qu’Olga passait maintenant ses mains entre les cuisses du professeur et lui palpait le scrotum.

Saisie d’une impulsion subite, Béatrice se dirigea vers la sortie de la chambre.

– Vous fuyez, chère amie ? Demande Olga.
– Pas du tout, je reviens de suite !

Et quelques courtes minutes après, notre coquine chimiste revenait avec un pot d’olives vertes à peine entamé !

– J’ai trouvé ça dans le frigo !
– C’est gentil de vous être déplacée, mais je ne pense pas que monsieur Martinov souhaite expérimenter ce genre de choses.
– Mais moi, je ne serais pas contre !
– Oh, la coquine ! Se gaussa Olga.
– Vous aviez bien dit que vous n’étiez pas contre le fait de masser deux personnes, si je ne m’abuse !
– Déshabillez-vous, Béatrice !
– En effet ce sera plus pratique.

Elle le fait et à la vitesse « grand V » au grand étonnement d’Olga qui était loin d’anticiper une telle disponibilité.

– Votre nudité vous va très bien ! La flatte la russe.
– Si vous retiriez vos sous-vêtements je pourrais juger de la vôtre !
– C’est prévu, soyez patiente ! Je te caresserai volontiers ces gentils nénés ! Réplique Olga.
– Si tu te mets à poil, je veux bien que tu me pelotes, sinon t’attendras.
– Alors soit !

Les deux femmes sont maintenant nues, face à face, c’est Olga qui la première ouvre les hostilités en portant la main sur les seins de la blonde chimiste, laquelle évidemment lui rend la pareille, Les visages s’approchent, les lèvres de Béatrice s’ouvrent comme par réflexe, la langue d’Olga s’y engouffre et le baiser devient brulant.

Béatrice est-elle d’ores et déjà tombée dans les griffes de l’espionne russe ? Elle se dit que non mais est-elle sincère ?

Martino2505

Dans ce petit face à face érotique, c’est Olga qui domine, non pas parce qu’elle est un peu plus grande que Béa, mais parce qu’elle a aussi été formée pour ça !

– Allez ma belle, couche-toi à côté de ton patron, je vais m’occuper de ton joli petit cul mais avant je dois m’occuper un peu de ce cher professeur, sinon il va croire que je le laisse tomber !

Ce dernier est invité à se retourner, ce qu’il fait exhibant une bite tendue comme un arc.

– Oh la jolie chose ! Je suis sûre qu’elle a besoin de cracher son foutre ! Je vais bien m’en occuper ! Dis-moi Béa, tu la suces souvent sa bite ?
– Si on te demande…
– Si on me le demande je ne dirais rien, mais viens donc la sucer avec moi, c’est délicieux de sucer une bonne bite à deux.

Les deux femmes se livrent alors à un étrange ballet, la langue de Béatrice faisant contact alternativement avec le gland du professeur et la langue de la russe. Celle-ci s’applique également tandis qu’une main coquine vient serrer avec une certaine énergie le téton droit du professeur… puis le gauche.

Le sang afflue au visage de Martinov, quelques gouttes de liqueur séminale dardent sur le méat. Les deux femmes se reculent de quelques centimètres laissant le foutre fuser sur leur visage.

Les deux coquines se lèchent le visage l’une l’autre en rigolant.

– Tu veux toujours les olives ? Demande Olga !
– Ben oui, je ne vais pas me dégonfler !

Béa s’affale sur la bâche posée sur le lit en relevant légèrement le croupion

– Je ne te masse pas, j’y vais direct !
– Fais comme t’as envie, ma belle !
– Je vais juste un peu lécher avant, ça va aider !

Prétexte fallacieux pour pouvoir lui lécher le cul, puisqu’aucune préparation n’est nécessaire pour introduire des olives dans un anus.

La langue d’Olga est diabolique, un véritable organe de plaisir.

– Il est délicieux ton cul ! Commente-t-elle, mais maintenant passons aux choses sérieuses, combien t’en veux ?
– Pas trop quand même ?
– Sept ?
– Vas-y !

L’introduction se fait facilement, après tout ce ne sont que des olives. Bea ne voit pas bien ce que ces olives lui apportent de plus par rapport aux boules de geisha qu’elle a déjà expérimenté (voir l’épisode 15 le chronoscope de Telius). Pourtant elle était demandeuse ? Alors pourquoi ? Bea ne saurait dire sinon que parfois le subconscient nous joue des tours… de cochon…

– Alors ça te fait quoi ?
– Pas grand-chose, mais je n’ai pas envie de les garder !
– Alors chie-les !
– Je vais aller aux toilettes !
– Non tu vas faire ça dans ma main !
– T’es complétement folle !
– Peut-être, mais explique moi pourquoi tu voulais tant que je te les introduise.
– Je ne sais pas…
– Si tu le sais !
– C’est tellement pervers !
– Allez vas-y

Olga mis ses mains en corolle devant l’anus de Béatrice, celle-ci poussa et éjecta en deux fois les sept olives

– J’en fais quoi ? Demande Olga avec malice.
– Je sais pas, on les jette ?
– C’est vraiment ça ton fantasme ?
– Parfois pour passer du fantasme à la réalité, ce n’est pas toujours évident !
– C’est vrai que si tu n’essaies pas ce ne sera pas évident du tout ! Regarde ces olives, elles sont à peine polluées. Juste un peu du jus de ton cul…

Béatrice en choisit une, la plus nette, et la dégusta

– Alors ?
– Alors, c’est moi la reine des cochonnes !
– Encore une ?

Béatrice en avala une deuxième, puis, cinq autres encore.

Olga pris la dernière !

– Tu permets ! Demanda-t-elle en la portant à sa bouche !
– Je t’en prie !
– Maintenant viens la chercher !

Les deux femmes s’embrassèrent alors, faisant se trimbaler l’olive entre leur palais.

– Je dois être dingue, mais maintenant je suis excitée comme une puce.
– Ça tombe bien, moi aussi ! Répliqua la belle Olga.

Et c’est en soixante- neuf que les deux femmes clôturèrent cette folle séance. Leurs cris de jouissance furent tels que le professeur se réveilla. Eh oui, ce brave homme avait piqué un petit roupillon et n’avait pas assisté à la séance d’olives.

– Et maintenant tu veux me regarder pisse, petit coquin ?
– Il y a des propositions qui ne se refusent pas !
– Alors ouvre la bouche…
– Mais le lit..
– Il est bâché…
– Alors ça va ?

C’est qu’elle avait une grosse envie la cosaque ! Et le jet tomba dru dans le gosier du professeur.

– Et moi, je ne peux pas gouter ? Intervient Béatrice.
– Mais bien sûr ma bibiche, il m’en reste quelques gouttes.

Après ces petites fantaisies les trois protagonistes redescendent boire un jus de fruit.

– Vous êtes vraiment charmants tous les deux ! Commente Olga. Alors pour ce que je vous ai proposé, vous avez pris une décision ?
– On vous a demandé un délai de 24 heures ! Répond Martinov.
– Un délai c’est normal, il faut bien que vous vous concertiez tous les deux, mais faut-il attendre 24 heures ? Voilà ce que vous propose, je vais aller faire un tour je reviens dans une heure, peut-être que votre décision sera prise, et si elle n’est pas prise et bien, ma foi, j’attendrais.
– D’accord, faisons comme ça ! Répond Béatrice.
– Et souvenez-vous que si vous acceptez, vous pourrez encore me caresser, j’adore qu’on me caresse… Allez, à tout de suite.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Vendredi 16 juin 2023 5 16 /06 /Juin /2023 08:39

Martinov 25 – Les agents secrets – 4 – Chinoiseries par Maud-Anne Amaro
asian

Zhang Lei, habitué aux sautes d’humeur et aux caprices de sa responsable hiérarchique ne bronche pas, il sait que cela ne servirait à rien.

– Je peux y aller ? Demande Li Xia.
– Non, j’aurais peut-être besoin de toi, assis toi !

La chinoise demande à Zhang Lei de se déshabiller complètement puis de s’assoir, elle le fait ensuite attacher par Li Xia.

– Camarade Wan, je sais que vous allez passer vos nerfs sur moi, je suis à vos ordres et je n’ai pas à les discuter, mais je considère que c’est profondément injuste.
– Li Xia ! Ma cravache !

Equipée de l’instrument demandé, la jolie chinoise frappe le pauvre Zhang de plusieurs coups sur la poitrine.

– Je me réserve le droit de faire un rapport au Bureau Central ! Déclare-t-il entre deux gémissements de douleur.
– Ils te demanderont si tu as des témoins !
– Li Xia témoignera pour moi !
– Qu’est-ce que tu en penses Li Xia ? Lui demande Wan.
– Il raconte n’importe quoi, en fait il a envie de se faire punir, il adore ça, une bonne punition ce serait de ne rien lui faire, hi, hi, hi !
– Pourquoi pas ? Si je vous permutais ?

Martinov2504Ne voulant pas se faire piéger, Li Xia s’enferme dans le silence tandis que Wan reprend ses coups de cravache.

Zhang s’est habitué à la douleur, son visage exprime un bonheur quasi extatique.

– Regarde-moi cette salope, il bande comme un cochon ! Fait remarquer Wan.

Du coup, elle lâche sa cravache pour venir lui pincer et tortiller les bouts de seins avec un plaisir sadique.

– C’est malin, je suis tout excitée, maintenant ! Déclare la chinoise en enlevant son pantalon puis sa culotte avec laquelle elle fait une boule et nargue Zhang.
– Elle est toute mouillée maintenant, tout ça par ta faute, je vais être obligée d’en changer ! Tiens lèche là.

Et comme ses mains sont restées attachées, elle porte la culotte devant sa bouche. Evidemment Zhang ne se fait pas prier et la lèche avec gourmandise.

– Dis donc Li Xia, ça ne te gêne pas de rester habillé, alors que je suis à moitié à poil.
– Je vais me déshabiller ! Répond ce dernier en s’exécutant.
– Oh, mais dis-donc ! Toi aussi tu bandes comme un cochon ! Approche-toi que je la voie mieux !

Elle s’empare de la bite de son collègue et la branle quelques instants.

– Qu’elle est belle ! Regarde-moi ça Zhang, une merveille avec ce gland qui brille, la petite veine, un vrai bijou !

Le Zhang en question n’est pas complétement fou et connait bien sa chef, il devine donc ce que sera la suite, mais ça ne le dérange plus du tout. Réticent au début aux fantaisies bisexuelles, d’autant que la chose est mal vue en Chine malgré qu’elle y soit désormais théoriquement tolérée, il s’en est accoutumé.et n’appréhende plus le contact d’une bonne bite que ce soit en bouche ou en cul.

– Suce-moi cette belle queue, pédé !
– Avec plaisir !

La bite de Li Xia s’étant maintenant approchée tout près du visage de Zhang, celui-ci peut la mettre en bouche et s’en régaler. Il en bave tellement ça lui plait.

– Tu deviens de plus en plus pédé, Zhang !
– Non, non ! Se défend-il en cessant un instant sa fellation, j’aime bien les femmes aussi.
– Attend j’aimerais bien la sucer aussi ! Dit-elle.

La bite passe attentivement de la bouche de Zhang Lei à celle de Wan Ting Koh. La chose dure un certain temps avant que la belle chinoise interpelle son collègue.

– Et maintenant, t’aimerais bien qu’il t’encule, n’est-ce pas ?
– Oh oui ! Oh oui ! Répond Zhang
– Hum tu te sens capable de nous enculer tous les deux ? Demande-t-elle à Li Xia.
– Euh…
– Bon, j’ai compris, alors ta bite ce sera pour moi.

Et sans plus attendre la belle chinoise se met en levrette en tortillant du croupion.

– Dis-moi qu’il est beau, mon cul !
– Il est magnifique !
– Fayot, tu n’en penses pas un mot ! Décris-le !
– Que je le décrive !
– Ben oui !
– Euh…. Comment dire : Joliment potelé mais sans graisse, un bel arrondi et au milieu le petit trou plus sombre.
– Très bien, alors tu ne sais pas : Le petit trou plus sombre, tu vas me le lécher, comme ça ta bite passera mieux.

Cela ne posait aucun problème à Li Xia qui s’empressa de lui lécher la rondelle avec application.

– Bon, ça devrait aller, il avait quel goût, mon cul !
– Ben un goût de cul !
– C’est quoi un goût de cul ?
– Légèrement âcre, on va dire !
– Ciel ! Me serais-je mal essuyé tout à l’heure ?
– Non c’était propre !
– Et il ne l’aurait pas été, tu aurais léché quand même ?
– Je pense, oui !
– T’est un vrai cochon, un jour tu me serviras de papier à cul !
– Mais avec plaisir !
– Je ne suis pas fauché avec des collaborateurs pareils, un pédé et un cochon ! Dit-elle sur un ton faussement courroucé. Maintenant fous moi ta bite dans le cul !

L’homme bandait comme un hussard et pénétra sa collègue d’un coup d’un seul.

– Eh ! Doucement, je ne suis pas une poupée gonflable !

Il se calma un peu et trouva la bonne cadence.

– Et moi je fais quoi ? Demanda Zhang.
– Tu te tais et tu prends des notes ! Plaisanta Wan.

La belle chinoise ne tarda pas à jouir sous les coups de butoir de son partenaire lequel se retira, la capote pleine de sperme en poussant un cri de dragon en détresse.

Dans son coin, Zhang se paluchait les yeux fermés.

Olga Boulganine attendit sagement le départ de Béatrice pour sonner à la porte du professeur.

– Alors cher ami, quelles sont les nouvelles ?
– Ma foi, je n’y comprends pas grand-chose, le type est venu avec une de ses collaboratrices, il a testé le gaz sur elle, ça l’a juste fait pleurer cinq minutes. Mais le bonhomme avait l’air content et il vient de me commander un deuxième Fly-tox.
– Bizarre ! Vous avez pu prélever un peu du produit ?
– Oui, bien sûr.

Le professeur alla chercher l’éprouvette et la tendit à Olga.

– Bien, je vous remercie, mais racontez-moi comment s’est passé ce test.
– Mais je viens de vous le dire…

Et soudain Martinov descend de son nuage et réalise (enfin) que la dame joue peut-être un drôle de jeu.

– Oui, mais j’aimerais des précisions, est-ce que le cobaye était loin du Fly-tox ? Reprend-elle
– Bon écoutez, je vous ai fait plaisir, vous m’avez demandé quelque chose, je vous l’ai donné. Maintenant on est quitte ou alors expliquez-moi ce que vous fabriquez réellement …
– Je fais des expériences, mon cher, ça vous convient comme réponse ?
– Bien obligé, si vous faites des trucs louches, vous n’allez pas me le dire !
– Répondez simplement à ma petite question et après je vous laisse tranquille !
– Le cobaye était à environ 1,50 m, le type lui a fait une pulvérisation complète. Ça va comme ça ?
– Et elle a juste pleuré ?
– Très peu de temps, moins de cinq minutes.
– Il s’est passé quelque chose d’imprévu, il faut que je trouve. Ne nous quittons pas fâchés, professeur.
– Je ne suis pas fâché !
– Alors un bisou ?
– Ecoutez, je me suis laissé avoir une fois par vos charmes, je ne regrette rien d’ailleurs, c’était très bien, mais « Errare humanum est, perseverare diabolicum ».
– Wāh, vous parlez latin ?
– Et vous, vous parlez quoi ?
– Le français, l’italien et le tchèque puisque c’est ma langue natale. Mais j’ai aussi un autre don, je sais lire dans les pensées.
– C’est ça, oui…
– Vous voulez que je vous dise à quoi vous êtes en train de penser en ce moment ? Minauda-t-elle.
– On va en rester là si vous le voulez bien !
– Vous êtes en train de vous dire « quel dommage qu’elle me cache quelque chose, sinon je me serais bien envoyé en l’air. »
– Je ne suis pas si obsédé que ça !
– Ah, bon, je croyais ! Bon, je vous laisse, mais rassurez-vous nous nous reverrons… pour notre plaisir à tous les deux.

« C’est qui cette nana ? » Se dit le professeur une fois la belle russe partie. « J’aurais dû l’envoyer promener dès le départ, Béatrice m’avait pourtant mis en garde ! »

Olga passe un coup de fil à Kopalski, un « spécialiste scientifique » de l’ambassade de Russie

– Tu peux m’attendre, j’ai une analyse urgente à faire
– C’est que…
– C’est un ordre, Kopalski.
– Puisque c’est un ordre ! soupira-t- il

L’analyse fur rapide :

– Ça contient du chlorobenzylidène malonitrile.
– De quoi ?
– C’est un gaz lacrymogène classique, mais dans ton truc il est dilué dans une grosse quantité d’hélium. Il y a juste de quoi faire pleurer une fillette émotive. Si tu croyais avoir trouvé une arme de destruction massive, tu t’es planté !
– Pizdek (merde)
– Comme tu dis ! Bon, je peux rentrer chez moi, maintenant ?
– Ben oui !
– Et tu peux me souhaiter bonnes vacances, je pars demain.
– Et si j’ai besoin de toi ?
– Personne n’est irremplaçable.

Olga décida de rentrer directement chez elle. La conduite automobile l’empêchait de bien réfléchir, mais la situation n’était pas si compliquée :

De deux choses l’une : Ou bien le lieutenant Malesherbes s’était fait abuser par une mythomane, ou alors le vrai gaz mystérieux n’avait jamais quitté le laboratoire du CNRS.

« Demain, je referais un point avec Malesherbes… »

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Vendredi 16 juin 2023 5 16 /06 /Juin /2023 08:35

Martinov 25 – Les agents secrets – 3 – Le Fly-tox par Maud-Anne Amaro
pisse stamp

Vendredi 6 septembre

Olga avait mal dormi, d’une part parce que Martinov ronflait comme un moteur, mais surtout parce qu’elle se demandait si son opération de charme aboutirait à lever les scrupules qu’avait émis le professeur à propos de sa requête.

« On va en rajouter une couche, juste une petite couche ! » se dit-elle

Sa main vient tripoter l’entre jambe du professeur, la bite est demi molle, mais quelques mouvements de masturbation ont tôt fait de la rendre raide comme un bout de bois.

– Quel délicieux réveil ! Commenta-t-il

Olga ne répondit pas mais plongea sa bouche sur la bite de l’homme et lui suçota le gland, tandis qu’un doigt inquisiteur entreprenait de lui trifouiller l’anus..

– Attends, j’ai envie de pipi ! Objecta-t-il avec regret.
– Moi aussi ! Tu veux que je fasse sur toi ?
– On y va.

Direction la salle de bain, Martinov se débarrasse de son pyjama ringard et s’étale sur le sol…

– Je te pisse sur la bite ?
– Je veux bien gouter un peu…
– Petit cochon !

Martinov2503
Elle se met en position, s’accroupissant, la vulve à quelques centimètres de la bouche. Et tout d’un coup c’est le déluge, ça coule, ça dégouline, le « pauvre » professeur ne peut pas tout avaler et en met partout.

Pas grave, c’est du carrelage, ça se nettoie bien !

– A toi ? Lui dit-elle.
– A moi ?
– Ben oui, pisse-moi dessus !
– Tu aimes ça aussi ?
– Evidement, sinon, je ne te l’aurais pas proposé !

Alors le professeur lui fit cadeau de son urine, la belle avait l’air d’apprécier.

« Si avec tout ça, il refuse toujours de me rendre service, je me fais bonne sœur ! »

– Assis-toi sur la cuvette, on va faire un petit extra ! Lui suggéra-t-elle.

Dans cette position, Olga vint une nouvelle fois lui faire durcir sa bite encore imprégnée d’urine.

Reste-là et dis-moi où sont des capotes ?

Quand elle revint, après avoir encapoté le membre de l’homme elle s’assit carrément sur lui s’empalant, puis coulissant.

Cette fois elle simula son plaisir, mais le professeur tout sur son nuage ne s’en rendit pas compte.

– Bon il est temps que je parte ! Merci pour ces délicieux moments. Tu m’offres un petit café avant ?

« Tu parles ! » Se dit Martinov, « c’est moi qui devrais la remercier. »

– On ne se reverra sans doute plus, mais… commença-t-il en versant le café.
– Il ne faut jamais dire jamais… Et si vous voulez me faire plaisir, repensez à cette histoire de Fly-tox… mais ne vous croyez surtout pas obligé. Un bisou professeur ?

Ce ne fut pas un bisou mais un véritable patin. Imaginez l’état de notre vert professeur qui en est tout chose !

« Je vais essayer de lui faire plaisir, après tout, ça ne me coute pas grand-chose ! »

Et voilà comment on manipule les gens ! Tout en douceur !

Le professeur Martinov ne s’est pas fatigué, sur le site d’EBay, ils étaient plusieurs à vendre des Fly-tox de collection, l’un habitait Paris et se proposa de lui livrer l’objet dans la journée.

« Bon, maintenant, je vais téléphoner à Blotz-Henri… »

– Ah, vous tombez bien, je n’ai pas reçu votre devis ! Commença ce dernier.
– Je sais, il y a juste un petit problème que nous allons pouvoir régler ensemble. Par précaution je me suis renseigné auprès de mon avocat. La lettre de décharge ne suffira pas.
– Vous voulez quoi d’autre ?
– Que vous expérimentiez le produit en ma présence.
– Il n’en est pas question !
– Qu’est-ce qui vous gêne ?
– Je n’ai pas à divulguer sur quoi je travaille.
– On ne vous demande pas de divulguer, on vous demande d’expérimenter devant nous.
– Je vais réfléchir, je vous rappelle.

« Ça va foirer ! » se désola le professeur, déjà contrarié de ne pas pouvoir faire plaisir à la belle Olga.

– Je ne sais pas ce que tu fabriques, mais je ne la sens vraiment pas cette histoire ! Lui dit Béatrice.
– Ne sois pas parano, ma petite Béa !

Blotz-Henri prend son assistante à témoin :

– Il est complètement cinglé ce Martinov, s’il croit que je vais prendre le risque de divulguer ma découverte…
– Vous vous inquiétez pour rien, ce monsieur est tenu au secret professionnel !
– Je n’y crois pas !
– Vous avez tort.

Un quart d’heure plus tard, Blotz-Henri rappelait et donnait son accord.

– On peut faire ça quand ?
– Lundi si vous voulez !

Odette Morvan ne s’explique pas ce revirement inattendu mais ne cherche pas trop à comprendre.

Wan Ting Koh

Wan Ting Koh est une chimiste chinoise travaillant au CNRS sur les substituts végétaux aux matières plastiques. Elle est ici dans le cadre d’échanges de compétences entre les deux pays. Aimable et gracieuse, sa compagnie est appréciée, mais attention pas touche, on ne la drague pas.

Wan Ting Koh et Odette Morvan se connaissent un peu, il leur arrive parfois de prendre ensemble leur repas au restaurant d’entreprise. Des copines de cantine comme on dit…

– T’as l’air fatiguée, toi !
– Oui, un peu, c’est mon responsable qui me stresse. Répond Odette
– Il te stresse comment !
– Attends, il est dangereux ce mec ! L’autre jour il a quitté le labo en plein bordel, j’ai voulu ranger un peu et j’ai cassé une éprouvette. Tu te rends compte, il y aurait eu du gaz mortel à l’intérieur je ne serais plus là en train de te parler.
– Il y avait quoi dedans ?
– Une saloperie ! Je suis pratiquement retombée en enfance pendant 10 minutes. Ça fait drôle quand même !
– Comment ça ?
– J’ai d’abord cru que j’étais devenue inconsciente et que j’avais rêvé, mais quand je me suis réveillée, j’ai compris que ce n’était pas un rêve…
– Mais comment ?
– J’avais fabriqué des cocottes en papier avec des feuilles de magazines.
– Ça alors !

Puis elles parlèrent d’autre chose. Mais à l’heure de la sortie, l’air de rien, Wan Ting Koh attendait Odette.

– Tu rentres en métro ?
– En bus !
– J’ai une proposition à te faire…
– Une proposition ?
– T’aimerais gagner 5 000 euros.
– Ça m’arrangeait bien oui, en ce moment je suis à sec et j’ai la voiture au garage… Mais bon, je ne crois plus au père Noël, les combines à la gomme je n’y crois pas.
– Ce n’est pas une combine à la gomme, je te demande juste un service et je te paie.
– Et ce serait quoi le service ?
– Bien sûr si tu refuses, cette conversation n’aura jamais existé !
– Mais c’est quoi ?
– Ce produit dont tu me parlais à midi, celui qui t’as fait retomber en enfance, si tu pouvais m’en piquer un peu !
– Quoi ?
– Tu veux que je répète ?
– Non, c’est tout ce que tu demandes ?
– Oui ! Ça te paraît possible ?
– T’en piquer, je ne vois pas vraiment comment faire, mais je peux te photocopier le compte-rendu d’expérimentation avec la liste des composants.
– Super !
– Seulement il y a un problème, l’un des composants, on ne sait pas ce que c’est, il porte un nom de code.

« Oh, mais c’est qu’elle s’est déjà bien renseignée, la mère Morvan ! » Constate la jolie chinoise.

– Donc c’est foutu ?
– Pas forcément, lundi Blotz-Henri doit se rendre chez un mec qui lui bricole un pulvérisateur, il emportera avec lui le produit.
– Et t’as les coordonnées de ce bricoleur ?
– Mais bien sûr ma biche !

Lundi 9 septembre

– Morvan, vous allez venir avec moi, on fait un saut à Louveciennes. Lui dit Blotz-Henri.
– Mais en quoi ma présence…
– Laissez-moi vous expliquer : Martinov veut qu’on vienne avec le produit. Nous allons le bluffer, j’ai préparé un gaz lacrymogène très léger, c’est cela qui sera placé dans le Fly-tox. Pour l’expérimentation j’ai apporté des masques à gaz. Vous, vous servirez de cobaye…
– Vous n’allez pas me gazer, tout de même ! Proteste la femme.
– Ça vous fera chialer cinq minutes, j’ai aussi emporté des kleenex…
– Mais…
– Ce n’est pas dangereux du tout !
– J’ai le droit de refuser ?
– Vous n’allez pas me faire un mélodrame, vous allez pleurer un peu, quelle affaire, vous pisserez moins !
– Vous êtes d’un romantisme…

Mais pour Odette Morvan, le problème est ailleurs. Ce plan idiot de son supérieur est en train de lui faire perdre les 5 000 euros sur lesquels elle comptait. Elle se demande déjà comment rattraper le coup.

A 10 heures, Blotz-Henri arrivait à Louveciennes.

– Je vous présente Odette Morvan, mon assistante qui est volontaire pour servir de cobaye.
– Un cobaye humain pour un insecticide ? S’étonne Martinov.
– Ce n’est pas un insecticide, j’hésitais à vous le dire, mais puisque le protocole a changé… En fait il s’agit d’un gaz lacrymogène amélioré, il est à la fois plus puissant que le produit employé généralement, mais il est aussi plus propre puisqu’il ne provoque aucun effet secondaire.
– Ah ?
– Evidemment pour l’expérimentation, nous allons faire une pulvérisation minimum… Nous sommes d’accord ?

En fait Martinov s’en fichait, la phase la plus difficile pour lui allait maintenant être de subtiliser une partie du produit en douce.

– O.K, vous avez le produit ?

Blotz-Henri lui tend une éprouvette bouchée.

– Ah, ça ne va être pratique, il aurait fallu une éprouvette plus fine, je vais faire une petite manip, je reviens de suite et après je vous montrerais comment recharger.

« Pourvu qu’il ne soupçonne rien ? »

Ben non que voudriez-vous que Blotz-Henri soupçonne ? Le gaz n’est pas le bon, et seul le Fly-tox l’intéresse !

Martinov se livre alors à un prélèvement express, puis il remplit le Fly-tox.

– Voilà c’est rempli, on va peut-être ouvrir la fenêtre pour l’expérimentation.
– J’ai apporté des masques à gaz.

Le professeur explique comment se servir de l’appareil, puis Blotz-Henri se livre à une petite pulvérisation sur Odette Morvan qui se met à pleurer. Mais personne ne pouvait deviner qu’elle pleurait aussi de rage !

Zhang Lei et Li Xia attendent patiemment à bord d’une Renault Mégane, que Blotz-Henri et son accompagnatrice daignent sortir de chez le professeur Martinov.

– Il avait besoin de se faire accompagner, cet imbécile ! Grogne Li Xia. Ça va nous compliquer les choses.
– Mais non, on va faire ça comme des artistes ! Rétorque son comparse.

Leur plan est tout simple, provoquer un léger incident avec leur voiture, puis profiter de l’établissement du constat pour piquer le Fly-tox !

Mais ils n’eurent même pas besoin de faire ça !

Odette et Blotz-Henri sortent, ce dernier tenant à la main un grand sac en plastique rouge. Puis alors qu’ils viennent de démarrer, il déclare à son assistante :

– On va s’arrêter dans un bistrot, j’ai trop envie de pisser !
– C’est gentil de me parler de votre vessie, mais je viens de me faire gazer, vous n’avez même pas le tact de me demander si ça va !
– Arrêtez donc de rouspéter. On va s’arrêter là.

Ils sortent de la voiture, entrent dans le bistrot.

– Trop la chance ! Commente Zhang Lei qui en bon agent secret sait ouvrir toutes les portières de voitures. Il n’a plus qu’à s’emparer du sac rouge posé négligemment sur le siège arrière, et jeter un petit coup d’œil pour vérifier si c’est bien le Fly-Tox qui est à l’intérieur. Mission terminée !

Dans le bistrot, Blotz-Henri commande un demi au comptoir et se précipite vers les toilettes. Odette commande un café.

– Ouf, ça fait du bien ! Commente-t-il en revenant. Je vous dois combien ?
– 4,50
– 4,50 un demi ?
– Non, un demi et un café !
– Je vous paie juste le demi, ça fait combien ?
– Non mais c’est dingue, ça ! Eructe Odette. Vous n’avez même pas la galanterie de me payer mon café !

Le serveur lève les yeux aux ciel, l’air de penser « on aura décidemment tout vu ! »

Blotz-Henri est un peu décontenancé, se demande quelle position adopter. Odette jette rageusement 2 euros sur le comptoir et sort du bistrot.

– Je vous attends devant la voiture ! Dit-elle.

L’homme ne tarde pas à la rejoindre, il ouvre les portières, ils s’installent.

– J’ai croisé quelques mufles dans ma vie, mais vous, vous tenez le pompon ! Lui lance-t-elle.
– Je ne vous ai pas demandé de me suivre dans ce troquet ! Où est le problème ?
– N’aggravez pas votre cas !

Et ce n’est qu’en se garant dans le parking du CNRS qu’ils constatèrent la disparition du Fly-tox.

– Qui a pu faire ça ? Louveciennes est pourtant une banlieue calme ! Se désole Blotz-Henri. C’est de votre faute, vous seriez restée dans la voiture…
– Mais vous êtes con ou quoi ?
– Je ne vous permets pas de me parler sur ce ton.
– De toute façon demain, je demande ma mutation, j’en ai marre de travailler avec vous !
– Eh bien, faites-le, ça me fera des vacances !

Revenu au laboratoire, Blotz-Henri se rendit compte que l’éventuel départ d’Odette Morvan était de nature à lui compliquer la vie, si on lui collait une nouvelle assistante, il lui faudrait tout lui apprendre. Quelle perte de temps !

– Bon nous avons eu des mots, ce sont des choses qui arrivent ! Quoique vous décidiez vous êtes encore pour le moment sous mes ordres…
– Ben voyons !
– La disparition du Fly-tox n’est pas une catastrophe puisque le gaz n’était pas le bon. Vous allez commander de ce pas un autre Fly-tox à ce monsieur Martinov.
– Oui chef, bien chef, à vos ordres chef !
– Oh, ça va !

Le professeur Martinov ne comprend pas bien.

– Un deuxième Fly-tox ? Oui pourquoi pas, mais ce ne sera peut-être pas pour tout de suite, mais vous en voulez combien au total ?
– Juste un deuxième, Vous pourriez nous l’avoir dans quel délai ?
– Je dirais une semaine.
– Ne quittez pas… mon responsable demande si en doublant le prix on ne pourrait pas raccourcir les délais
– Je crains que non, mais téléphonez-moi dans deux ou trois jours…

Du coup Blotz-Henry se mit en stand-by sur le B107, remettant la suite de ses expériences au jour où il serait en possession de son nouveau Fly-tox.

Il est 18 heures, dans un petit studio discret du 13ème arrondissement, Zhang Lei et Li Xia sont rejoints par la jolie Wan Ting Koh.

– Mission accomplie, camarade ! Annonce fièrement Zhang Lei en lui montrant l’objet.
– Il est rempli ?
– Oui répondit l’agent secret en secouant l’engin qui produisit un bruit de floc-floc.
– Alors ne perdons pas une minute, pulvérise Li Xia.
– Mais je ne veux pas ! Proteste l’intéressé.
– Li Xia, tu es un militaire ?
– Oui camarade !
– Et un militaire, ça obéit aux ordres.
– Euh…
– Alors ferme ta gueule !

Li Xia reçoit le gaz en plein pif, il toussote et pleure à grosses gouttes, mais ne présente aucun des symptômes décrits par Odette Morvan.

Wan Ting Koh laisse éclater sa colère.

« Cette conne m’a refilé un tuyau pourri, elle ne perd rien pour attendre… »

– Zhang Lei, tu as failli à ta mission ! Lui dit-elle avec une mauvaise fois évidente. Tu seras puni en conséquence.

Un petit aparté pour comprendre mieux nos trois personnages :

Wan Ting Koh avait postulé dès sa majorité pour travailler dans les services secrets chinois, elle pensait que ce choix lui permettrait d’affirmer sa personnalité. Elle avait foiré l’une de ses premières missions, pourtant fort simple puisqu’il s’agissait au début de filocher un opposant au régime et de noter ses rencontres. On lui demanda ensuite d’entamer une situation de séduction afin de le faire parler. Elle le fit et ils ne tardèrent pas à s’envoyer en l’air, le type ne lui fit aucune confidence, mais la jolie Wan trouva le personnage tellement sympathique qu’elle décida de le laisser tranquille.

Elle déclara à ses supérieurs que l’individu s’étant douté de quelque chose avait soudain disparu de la circulation et qu’elle ignorait où il se trouvait. Elle pensait s’en tirer avec une sévère réprimande.

Ce fut pire ! On l’accusa carrément de faire double jeu, elle fut fouettée sévèrement devant un groupe d’aspirants qui furent invités à abuser d’elle. Elle fut ensuite emprisonnée pendant plusieurs semaines avant d’être convoqué devant un conseil de discipline.

Là le double jeu de Wan n’ayant pu être prouvée, ce fut la mutation disciplinaire.

La Chine ne considère pas la France comme un lieu de renseignements intéressants mais comme aurait dit Confucius « On ne sait jamais » ; alors comme Wan possédait un diplôme de chimie organique et un autre de français, on l’envoya au CNRS, officiellement dans le cadre d’échanges de compétences entre les deux nations. Elle n’avait plus qu’à attendre une occasion, quelque chose qui lui permettrait de revenir en grâce auprès de ses supérieurs.

Nous ne nous attarderons pas sur ce qui a amené Li Xia et Zhang Lei en France. Même Wan l’ignore. Les espions ne racontent pas leurs échecs à tout le monde, même pas à leurs collègues. Mais ce qui était évident c’est qu’eux aussi avait failli quelque part.

Fin de l’aparté

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Présentation

Recherche

Images Aléatoires

  • Jewell
  • Mamieblue
  • Margot21b
  • Stoffer513
  • Chanette22I2
  • stamp fhh

Derniers Commentaires

Archives

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés