Dimanche 21 mai 2023 7 21 /05 /Mai /2023 15:15

Chanette 29 – La croisière de l’Espadon – 5 – Petit extra avec Valentin chez un couple coquin par Chanette

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D’ordinaire, je considère le restau avec des gens que je connais à peine comme une corvée et le refuse quasi systématiquement, mais une petite phrase qu’elle m’a sortie hier me trotte dans la tête et j’ai bien envie de cuisiner cette Madame Hernandez.

Une fois à table, j’attaque :

– Vous m’aviez laissé entendre que vous aviez conservé des antennes dans la proximité de Monsieur Chauvière.
– Absolument ! Que voudriez-vous savoir ?
– Si vous aviez une idée ce qui a pu se passer en réalité, j’ai l’impression que la police patauge.
– La presse n’en parle plus, comme Chauvière n’est pas mort et qu’il va s’en sortir ça n’intéresse plus personne.
– Il y a quand même un type dangereux en liberté et la police ne l’a pas identifié.
– Bien sûr que si qu’il est identifié ! Me répond Grace Hernandez.
– Ah bon ?
– C’est Hubert Vargas, le directeur général de « Mariano Incorporation », la plus grosse filiale du groupe Chauvière, la police est venue le cueillir l’autre matin, mais il est en fuite.
– A ben ça alors ?
– Ça a l’air de vous étonner ?
– Un flic qui s’occupe de l’enquête m’avait promis de me tenir au courant, mais il ne m’a rien dit de tout cela !
– Ah ! Les promesses… Voulez-vous que j’essaie de me renseigner davantage. ?
– Moi je veux bien, mais vous allez faire comment ?
– Je vais demander à Madame Vargas !

Elle sort de suite son portable, recherche un numéro, appelle et met l’appareil en haut-parleur afin que je puisse entendre.

– Ah, madame Vargas, c’est Grace Hernandez, je suis désolée de vous déranger, mais je n’arrive pas à joindre votre époux.
– Qu’est-ce que vous lui voulez ?
– Un problème de caution pour l’achat d’un tableau, l’affaire arrive à échéance et…
– Oui, bon ! Je ne peux rien pour vous ! Il semblerait qu’Hubert ait fait une grosse connerie, il est parti sans un mot et je n’ai pas de nouvelles. D’après la police il serait en Amérique du Sud. On est venu perquisitionner mon appartement, je n’ai pas compris pourquoi, ils m’ont foutu un de ces bordels, je ne vous en parle même pas. Bon désolée de ne pas pouvoir vous aider, mais j’ai autre chose à faire en ce moment, aurevoir Madame !

Grace Hernandez m’a laissé sa carte On s’est fait un gros bisou et me voilà seule avec des pensées confuses.

En fait si je comprends bien, Gollier m’a caché le fait que le type qui représentait un danger potentiel pour moi avait pris le maquis. Pas difficile de comprendre pourquoi : Gollier souhaitait me garder près de lui le plus longtemps possible. Dès fois que notre promiscuité me fasse tomber amoureux de lui ! C’est beau les rêves, non ?

L’après-midi sera donc celle des explications et ce ne sera pas forcément évident…

Et contre toute attente, c’est Gollier qui dès son arrivée m’entreprit :

– Petit problème, je me suis débrouillé pour te fournir un chauffeur pendant une semaine, mais ça ne va plus être possible.
– Et alors ?
– Et alors, il n’y a pas trente-six solutions, il faut que tu arrêtes de travailler pendant quelques semaines.
– Il n’en est pas question !
– Tu ne te rends pas compte que ces gens vont chercher à t’éliminer…
– Tu sais, moi aussi j’ai mes antennes, j’ai appris qui était le commanditaire de l’agression de Chauvière.
– Hein ?
– Oui il s’appelle Vargas et il en fuite en Amérique du Sud.
– Mais comment tu peux savoir ça ?
– J’ai des relations !

Il s’assoit dans son vieux fauteuil, réfléchit quelques minutes puis reprend.

– Ce n’est pas si simple, ce qui est sûr c’est que c’est Vargas qui a demandé à Pelletier et à Hachepierre de faux-témoigner. Mais rien ne prouve qu’il soit le commanditaire de la tentative de meurtre, il n’est peut-être qu’un intermédiaire, un complice, et ça pour le savoir je ne vois pas bien comment faire !

Brr ! Pas con son raisonnement, en tous cas ça demande réflexion. Je décide d’aller prendre une douche, non pas que j’en ai spécialement besoin, mais pour s’isoler c’est pas mal.

J’essaie de faire le tour du problème, je n’ai pas tous les éléments en main mais il me semble que l’hypothèse évoquée par Gollier me paraît peu probable. Mais peu probable ne veut pas dire improbable ! Alors je prends le risque ou pas ?

Je décide de le prendre, à moi de faire attention, si j’angoisse de trop je peux toujours compter sur ma grande copine Anna-Gaelle qui est en ce moment en vadrouille quelque part dans le monde et qui comme souvent, elle me laisse ses clés. C’est une option, mais je n’ai pas trop envie d’être seule, ou alors il y a Carole, elle ne refusera pas de m’héberger pour le week-end. Bref on verra bien !

Je me sèche, enfile un peignoir et annonce ça à Gollier. Je craignais qu’il me noie sous un flot de paroles pour me convaincre de rester ou pire qu’il se fasse suppliant. Ben non, les choses ne se passent jamais comme on croit qu’elles vont se passer.

– C’est toi qui vois, me dit-il simplement

Il a la larme à l’œil, ce con

– Si t’as besoin de m’appeler, n’hésite pas ! Ajoute-t-il avec des trémolos dans la voix.

J’ai rangé mes affaires, mis le matou dans son panier, c’est le moment des adieux, des adieux silencieux mais avec un gros bisou quand même !

Je suis passée chez moi relever le courrier, il n’y avait rien de particulier. Le chat parait tout content de retrouver son environnement. Je téléphone à Carole, elle est O.K pour m’héberger si besoin.

J’avais volontairement ignoré les messages téléphoniques émanant de numéros inconnus. Je décidais de les consulter aujourd’hui, par curiosité.

Et je tombe sur ça !

– Je tente désespérément de vous joindre, j’ose espérer qu’il ne vous est rien arrivé de fâcheux, rassurez-moi ! Tommy

Tommy c’est donc l’un des deux gars qui m’ont servi de témoins dans cette lamentable affaire. Je ne vois pas bien comment il s’est procuré mon numéro de téléphone ni pourquoi il s’inquiète de ma modeste personne, mais moitié par politesse, moitié par curiosité, je réponds que j’ai été un peu débordée cette semaine, que je vais bien et que s’il veut m’appeler je répondrais volontiers.

Et ça n’a pas loupé.

– J’avais juste envie de vous revoir, juste une fois autour d’un verre.

Ça me prend le chou, mais je ne vois pas trop comment refuser.

– Quand vous voulez !
– Vous êtes libre, là ?
– Oui !
– Vous pourriez être rue de Turenne dans combien de temps ?

Bref il m’a donné le nom d’un bistrot en plein Marais, je prends le métro et allons-y !

Coup d’œil circulaire à l’intérieur du rade, j’aperçois Tommy… Mais il n’est pas seul, une femme l’accompagne, châtain clair, légèrement enveloppée, mais joli sourire. Je m’approche.

– Ah ! Quel plaisir de vous rencontrer, je vous présente ma femme Nadège, voici Madame D’Esde.
– Enchantée, mais j’aimerais savoir qui vous a fourni mes coordonnées ?
– Disons que la police n’a pas été très discrète…
– Ah ?
– En fait, je ne vais pas vous prendre en traitre, je sais tout de vous, y compris l’activité que vous exercez…
– Mais enfin… Protestais-je.
– Rassurez-vous, je n’ai rien contre votre activité.
– Eh bien tant mieux…
– Vous faites un métier que je n’aurais pas eu le courage de faire, c’est tout à votre honneur. Mon époux m’a beaucoup parlé de vous ! Intervient Nadège.

Il doit fantasmer à mort, ce con, parce qu’en fait il ne m’a vu que très peu !

– Et vous souhaitiez me voir pourquoi ?
– C’est surtout Nadège qui voulait vous voir, elle est très curieuse.

Ça commence à m’énerver tout ça !

– Vous vouliez savoir à quoi ressemblait une pute vue de près ! Persiflais-je
– Non, ce n’est pas ça ! Répond Nadège sans se démonter. Mais allons droit au but ! En fait, mon mari vous ne le connaissez pas, mais je peux vous dire que c’est un petit cochon.

Ah ! Je sens venir comme une proposition de plan à trois. A priori ça ne me branche pas trop, mais j’ai quand même envie d’en savoir davantage.

– Cochon comment ?
– Très cochon.
– Bon, on va pas tourner autour du pot, vous souhaiteriez un plan à trois, j’ai bon ?
– C’est une éventualité que nous avions envisagée !
– Seulement, il y a un hic, en fait je suis spécialisée dans la domination, et je ne fais que ça !
– Ah ? Vous jouez à la vilaine maîtresse, c’est ça ?
– Je ne dois pas être si vilaine que ça puisque me clients reviennent et en redemandent !
– Ben oui quand on est maso, forcément…
– Ben oui !
– Mais je suppose qu’il vous arrive de vous écarter de votre spécialité ?
– Je suis obligée de vous répondre ?
– Non bien sûr. Mais sachez que nous gagnons très bien notre vie, nous pouvons vous payer grassement. Dites-moi, vous leur faites quoi à vos clients ? Reprend la nana.

Envie de lui dire que tout cela relève du secret professionnel, mais je choisis d’essayer de la choquer afin qu’elle se décide à me foutre la paix.

– Je les flagelle, je leur pisse dessus, je les encule avec un gode et quand j’ai deux soumis en même temps, je leur fais se sucer la bite ! Vous voyez que je suis assez loin de votre monde !
– Pas tant que ça, une fois nous étions au sauna, et un homme se faisait sucer le pénis par un vieux. Par jeu j’ai proposé à Tommy de faire la même chose… et ça t’as bien plu, n’est-ce pas Tommy ?.
– J’avoue que ce n’était pas désagréable. Et puis Nadège était tellement excitée de voir ça qu’elle s’est fait sodomiser par le premier venu, un grand black avec un membre énorme.
– Malheureusement, ce genre de situation ne se reproduit pas souvent. Ajoute Nadège.

Si c’est vraiment un truc comme ça qu’ils souhaitent, on peut essayer de s’arranger.

– Je peux éventuellement organiser une petite partie avec un autre homme,
– Je pourrais donc le sucer ? Demande Tommy.
– C’est ce que vous souhaitez, non ?
– Oui, mais est-ce qu’il pourra me sodomiser, je n’ai jamais fait, j’ai trop envie d’essayer.
– Mais bien sûr, il vous enculera devant madame !
– Et on pourrait faire ça quand ?
– Vendredi prochain si vous voulez
– Pas avant ?
– Ben non, mais le vendredi vous êtes sûr de rencontrer d’autre bonhommes dans mon studio.
– Justement on aimerait que ça ne se passe pas dans votre studio !

Ils commencent à être chiants ces deux-là !

– Pourquoi donc ?
– Question d’ambiance ! Les environnements sado-maso, ce n’est pas notre truc !
– Alors, on laisse tomber !
– Vous ne vous déplacez jamais ?
– Je passe cette question, mais comprenez que même si je consentirais à me déplacer, je ne vais pas faire déplacer mon autre client.
– Tout problème a sa solution ! Me répond doctement Nadège.
– Eh bien quand vous aurez trouvé la solution vous me ferez signe. Je vais peut-être vous laisser, j’ai comme un coup de fatigue.
– Juste une dernière question !
– Oui ?
– Etes-vous bisexuelle ? Me demande la dame.

Mais enfin, qu’est-ce que ça peut lui foutre ?

– Pourquoi cette question ? Non, non ne dites rien, je vois bien à la façon que vous avez de me regarder que vous rêvez me rouler une pelle en me fourrant votre main dans la culotte ?
– Oh !
– Je vous ai choqué ?
– Non mais vous avez parfaitement lu dans mes pensées. Tommy lève-toi et laisse la place à madame, se sera plus pratique pour se faire un bisou.

Ben voyons, et si on demandait mon avis, ce ne serait pas mieux, non ? N’empêche que l’idée d’embrasser cette cochonne à pleine bouche est loin de me déplaire, on permute donc nos places avec Tommy.

Me voici sur la banquette collée contre Nadège qui dans perdre une seconde, m’enlace, rapproche ses lèvres des miennes, et me fourre sa langue dans sa bouche !

Elle embrasse trop bien, cette salope, ses mains se baladent sur ma poitrine par-dessus mon petit haut, cherche les tétons, les trouve, les frottent. C’est qu’elle va me faire mouller la garce, ma main se faufile entre ses jambes, je l’entrerais bien dans le pantalon mais c’est trop serré.

Et soudain Nadège redevint sage :

– Merci pour ce petit délire, on va te laisser rentrer, on réfléchit chacun de notre côté, on trouvera bien une solution.

Frustrant tout ça, je l’aurais bien emmené à l’hôtel, la nana, mais j’ai aussi compris qu’elle en voulait davantage… et soudain l’idée.

– Je donne un coup de fil, je reviens.

Je sors sur le trottoir et joins Valentin (voir les épisodes 16, 18, 20 28). Il est d’accord pour jouer au client (contre rétribution bien entendu) il peut se libérer tous les soirs, il peut se déplacer, tout va bien. Je rejoins le couple qui se demande ce que je fabrique

– J’ai arrangé le coup, proposez-moi une date, une heure et un lieu… Non avant dites-moi combien vous aller me donner.

La somme proposée me convient. Ce sera donc chez eux, ils habitent le Marais, me précisent l’adresse, et ce sera lundi à 20 heures.

– Donc je récapitule, on se donne une heure, sans regarder la montre, je me gouine avec madame et vous Tommy vous sucerez mon client, et si vous voulez une sodo, vous y aurez droit ! C’est tout ou vous désirez d’autres options ?

Ils se regardent tous les deux, semble hésiter.

– Vous aviez parlé de pipi tout à l’heure…
– Pas de problème, je suis une bonne pisseuse ! Allez cette fois j’y vais, à lundi soir et toi Nadège, tu ne sais pas où tu t’embarques, je vais te faire grimper aux rideaux !
– Mais je ne demande que ça !

Lundi 5 avril

– Ne prend pas trop d’initiatives, laisse-le faire ce qu’il veut ! Ais-je prévenu Valentin.

Je me suis donc pointée chez eux à l’heure-dite avec Valentin. Habillée toute simple : Tailleur-pantalon rouge au-dessus d’un tee-shirt blanc. Je me demandais si le courant passerait avec ce dernier, ses allures de playboy ambigus ne convenant pas forcément à tout le monde. Mais il n’y eut aucun problème.

Tommy et sa femme sont en décontracté, Jeans et polo pour monsieur, jeans et débardeur beige pour madame… très décolleté le débardeur !

Nadège nous tend une enveloppe à Valentin et à moi et nous propose à boire

– Alcool ? Bière ? Jus de fruits ?
– Tout à l’heure peut-être ! Temporisais-je.

Ben oui, en principe quand on boit un coup, on papote, qu’est-ce qu’ils vont pouvoir se dire avec Valentin qu’ils ne connaissent pas ?

– Bon ben alors on fait comme on a dit ! Intervient Tommy. Euh, on procède comment ? On improvise complètement ou alors ce serait mieux que quelqu’un soit un peu directif ?

N’importe quoi ? Il est en train de confondre réunion de travail et partouze ! Où va se nicher la déformation professionnelle ?

Heureusement Nadège met fin à ces atermoiements.

– Bon les garçons, mettez-vous donc à poil et faites ce que vous avez envie de faire, moi et Chanette on va vous regarder et se caresser. D’accord Christine ?
– Mais bien sûr ! Mais appelle-moi, Chanette, je préfère !

J’ai posé ma veste de tailleur et je suis à côté d’elle sur ce joli canapé beige clair, elle est très proche de moi, nos cuisses se touchent. Elle rapproche son visage, son parfum est envoutant. Elle me sourit un peu bêtement. Je comprends qu’elle veut déjà m’embrasser. Nos bouches se soudent. Et c’est parti pour la fricassée de museau. Elle embrasse bien la coquine, manifestement elle en rêvait de cette petite sauterie…

Elle finit par se dégager.

– Ça va, ma poule ?

Voilà que je suis sa poule à présent !

Devant nous, les deux hommes se sont déshabillés enfin pas tout à fait complètement puisque Valentin a conservé ses chaussettes.

La bite de Tommy est déjà en érection, pas celle de Valentin ! Pourvu qu’il ne nous fasse pas une panne !

– Pince-moi mes bouts de seins ! Lui demande Tommy.

J’ai compris le but de l’opération,, Tommy rend la pareille à son partenaire, qui du coup voit sa bite se redresser fort fièrement.

– T’as une belle bite ! Lui dit Tommy !
– La tienne n’est pas mal non plus.
– Je te suce ?
– Bien sûr !

Chanette2905Et c’est parti, Tommy gobe littéralement la bite de Valentin, enfournant tout ce qu’il peut dans sa bouche et pour la suite je n’ai plus bien vu accaparée comme je l’étais par les mains baladeuses de Nadège.

Je la laisse faire, elle me retire carrément mon tee-shirt,. et dans la foulée me dégrafe mon soutien-gorge, puis sans que j’y prenne garde jette sa bouche sur mes tétons et se met à me les téter

Elle n’est pas bien cette bonne femme ! On ne lui a jamais appris que certaines femmes ne supportaient pas ce genre de choses. Elle fait vraiment ça quand elle va au sauna ou en boite échangiste ? Elle a eu de la chance de ne pas de faire rembarrer elle aurait pu demander avant, non ? Du coup je décide de la jouer vacharde.

– -On se calme un peu, j’aimerais bien m’occuper de tes seins…

Elle ne me laisse pas finir ma phrase et enlève son débardeur à l’arrache, elle n’a pas mis de soutien-gorge, et il faut bien avouer que ses seins sont magnifiques.

J’avance une main, lui caresse doucement le sein et demande :

– Je peux te les embrasser ?
– Mais bien sûr ma poule !
– Je te demande ça parce que certaines femmes sont fragiles des tétons.

Moment d’étonnement… je ne pense pas qu’elle ait compris la vanne.

– Ah, non, ! Finit-elle par répondre, je ne suis pas fragile de ce côté-là tu peux y aller.

Alors dans ce cas…

– Tu peux me les mordre un peu si tu veux, enfin je veux dire, les mordiller.

C’est qu’elle aime ça ! Mais au bout d’un moment elle revient sur les miens.

– Tu me les lèches, mais tu ne me mords pas !

Et pendant qu’elle s’occupe de mes nénés, je peux enfin regarder ce qui se passe en face. Tommy a maintenant tourné le dos à Valentin et s’est légèrement courbé afin de permettre à son partenaire de lui préparer le cul. Il lui écarte les globes et fait gigoter sa langue vers le trou intime.

Valentin se prépare et assure la rigidité de son membre par quelques mouvements masturbatoires. Puis moment de flottement… Que se passe-t-il ? Conciliabule discret entre les deux hommes, puis Tommy s’écrie :

– Nadège : où t’as laissé les capotes ?
– Les capotes ? Répond-elle, mais tu m’as pas dit d’acheter des capotes !
– Ben, comment on va faire ?
– Tu te rhabilles et tu descends à la pharmacie.

La situation est tellement triviale que je me retiens d’éclater de rire.

– Ne bougez pas les garçons, j’ai ce qu’il faut

Eh oui, par précaution j’avais apporté deux préservatifs au cas où la situation évoluerait de telle façon que je finisse par passer à la casserole ! Et dans ces cas-là, j’utilise mes propres préservatifs, pas ceux des copains !

– Par contre, j’ai pas de gel !
– Ça devrait le faire, juge Valentin en dégageant la capote de son étui.

Tommy se positionne en levrette sur la moquette, Valentin arrive derrière, et hop, direct dans le trou !

– Quel cochon quand même ! Commente Nadège.
– Oui mais on les aime bien nos cochons !
– Je suis sûre que tu aimerais voir ma petite chatte ? Me dit-elle.

Je ne vais pas dire non ! Et puisque la voilà qui se baisse et enlève son pantalon, j’en fais autant. Et nous voilà toutes les deux à poil come la Vénus de Botticelli et sa sœur jumelle !

Elle est accroupie devant moi, m’embrasse le pubis tandis que sa main me pelote les fesses, elle a sans doute des défauts mais elle caresse bien, la bougresse.

Sa main s’approche stratégiquement du sillon de mes fesses, remonte un peu, s’approche du trou de balle. Petite interruption pour se mouiller le doigt et hop le voilà dans mon cul ! Je vous dis, il ne faut surtout pas se gêner et pendant ce temps sa langue me balaie la foufoune.

Et là il va se passer quelque chose, je mets toujours une barrière entre ma vie professionnelle et ma vie privée. En pratique ça veut dire que je ne jouis quasiment jamais en séance.

Nadège se serait occupée de moi plus délicatement peut-être qu’étant davantage excitée j’aurais pu jouir, mais sur ce coup-là je ne le sens pas.

J’aurais pu lui dire carrément que « les putes, ça ne jouit pas quand elles font la pute », mais je ne sais pourquoi, j’ai comme l’impression que cette explication ne lui plairait pas.

Alors j’ai fait autrement, j’ai proposé à ma partenaire de nous coucher en soixante-neuf, et tandis que je régalais de sa bonne chatte trempée comme une soupe, je me suis débrouillée pour faire une goutte de pipi, juste une toute petite goutte. ainsi l’endroit cessait d’être sec.

Je l’ai fait jouir, puis j’ai simulé mon propre plaisir. J’ignore s’il a été dupe, mais en fait elle avait l’air satisfaite.

Je me rassois sur le canapé pendant que Nadège s’en va chercher des serviettes afin de nous éponger.

Valentin semble proche d’en finir avec Tommy, le sang a maintenant afflué sur son visage et le haut de son torse, il accéléré comme un fou provoquant des rauquements de plaisir de son partenaire. Un grognement, ça y est, il a joui, il décule, Tommy se retourne et lui fait un petit signe semblant signifier que tout va bien…

Si tout va bien, c’est parfait. Sauf que…

Tommy n’a pas joui… et moi comme une imbécile, tout à l’heure au lieu de sortir de mon sac une seule capote, il a fallu que j’en sorte deux !

Donc devinez qui c’est qui va passer à la casserole ? Remarquez ça n’a rien de dramatique mais j’aurais préféré éviter !

Et voilà Tommy qui s’approche du canapé… il me regarde, les yeux pleins de concupiscence. Je réponds à son sourire, politesse oblige. Mais Nadège intervient.

– Viens me baiser !

Ah ? Ça se complique. Tommy ne sait plus quoi faire, Nadège lui attrape la bite et le force à s’approcher d’elle, puis la lui prend en bouche.

Ouf !

– On le suce à deux ? Me propose alors Nadège.

Voilà qui m’arrange on le suce à deux, se passant et se repassant sa bite bandée comme un arc. Dès que peux accéder au gland, je mets ma langue en mouvement passant du méat à la couronne. Une goutte de préjouissance vient perler, je continue, la bite soubresaute. Tommy éjacule. Je reçois plein de sperme sur le visage et sur les seins. Voilà qui fait rigoler Nadège.

J’avise la serviette laissée sur le canapé.

– Non, viens dans la salle de bain ! Me conseille Nadège.

Bonne idée, ça me permettra de pisser.

– C’est vrai que tu pisses sur tes clients ? Me demande-t-elle
– Oui, et en général ils apprécient.
– J’ai demandé plusieurs fois à Tommy de me pisser dessus, il n’a rien contre l’idée mais il bloque.
– Tu voudrais que je t’arrose ?
– Oui j’aimerais bien !
– Sur les seins ? Dans la bouche ?
– Je veux bien essayer de gouter.
– O.K. assis toi par terre, on va le faire.
– Attends !

Il faut que j’attende quoi ?

– Tommy, viens voir, Chanette va me pisser dessus !

C’était donc ça ! J’ai donc arrosé la dame, elle a trouvé que mon pipi avait un gout « particulier »

– Pas mauvais, mais particulier…

Fin du délire. Valentin s’est déjà rhabillée, accepte un verre de Perrier et prend poliment congé. J’ai refusé le restaurant qu’ils me proposaient, je suis restée avec eux un quart d’heure, la conversation ne va pas bien loin mais ils sont heureux de leur soirée.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Dimanche 21 mai 2023 7 21 /05 /Mai /2023 15:13

Chanette 29 – La croisière de l’Espadon – 4 – Grace Hernandez par Chanette

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Chanette

Flash-Back – lundi 21 mars

Vargas, le directeur général de « Mariano Incorporation » fait entrer Hachepierre et Pelletier dans son bureau. Ces deux hommes travaillant dans des secteurs différents ne se connaissent que de vue.

– Messieurs, l’inspection des services nous a rendu deux rapports vous concernant et qui nous suggèrent de mettre fin à vos contrats de travail.
– De quoi ? S’énerve Hachepierre, tandis que Pelletier devient rouge comme une tomate.
– On se calme, les choses peuvent toujours s’arranger. On va commencer par Monsieur Hachepierre, vous avez beau avoir un compte bancaire caché avec carte de paiement, n’empêche qu’il ne faut pas laisser trainer les facturettes. Donc vous fréquentez l’Hirondelle, c’est un club gay, m’indique-t-on.
– Ma vie privée ne vous regarde pas ! Proteste l’intéressé.
– Non, mais si votre famille l’apprenait, ce ne serait drôle pour personne !
– Mais…
– Laissez-moi terminer sinon on ne va jamais y arriver ! Quant à vous Monsieur Pelletier, vous entretenez une demoiselle Cochin qui semble avoir des gouts de luxe, dirait-on. Toutes vos commissions passent dans l’entretien de cette maîtresse, et pendant ce temps-là votre femme est obligée de solliciter un prêt bancaire pour acheter une voiture.
– Bon, vous voulez en venir où ? Eructe Hachepierre.
– Je veux en venir à un petit arrangement !
– Ce que vous nous reprochez n’est pas une cause de licenciement donc votre chantage, vous pouvez vous le ranger bien profond.
– Je vous prierai de rester correct, mais puisque vous avez employé le mot qui fâche, alors allons-y, ou bien vous acceptez mon arrangement ou alors vos familles seront mises au courant. Alors vous m’écoutez maintenant ?
– Bien obligés ! Pfff !

Vargas sort de son tiroir une photo.

– Voilà, elle n’est pas mal, non ? Mémorisez la bien. Cette femme est une ancienne maîtresse de Chauvière, il lui a fait une vacherie en lui refilant un sachet de bijoux, en fait les bijoux sont en zirconium et elle s’en est aperçue. Cette femme sera présente au prochain raout de Chauvière à La Tour Montparnasse. Elle a un quotient intellectuel assez limité et clame à qui veut l’entendre qu’elle va tenter de le tuer, bien sûr elle ne le fera pas mais il risque d’y avoir du grabuge, Chauvière sera bousculé et peut-être blessé, il faudra à ce moment-là que vous vous présentiez comme témoin de l’agression, que vous accusiez clairement cette femme et que vous évoquiez cette histoire de bijoux comme si elle vous en avait parlé dans la conversation.
– C’est tout ? demande Pelletier.!
– Oui, et attention à la moindre connerie, j’envoie le courrier à tous vos proches.
– C’est dégueulasse ! Commente Hachepierre.
– Absolument, mais j’assume. Remarquez vous ne serez pas perdants, ça vaudra bien une petite augmentation !

Fin du flash-back

Samedi 26 mars

Hachepierre et Pelletier ont été placés dans deux cellules différentes afin d’éviter qu’ils ne se concertent. Ils ont reçu comme la loi les y autorise l’assistance d’un avocat, un pour chacun. Epuisés et traumatisés par leur garde à vue les deux hommes sont néanmoins dans des dispositions d’esprit assez différentes.

Hachepierre se fout du divorce probable qui suivrait ses aveux, idem pour son voisinage. En revanche, que ses parents et ses gosses apprennent ses tendances homosexuelles lui semble insupportable. Il s’enferme alors dans le silence.

Pour Pelletier les choses sont différentes, certes il y aura probablement divorce, il se dit qu’il s’en remettra et même que peut-être sa maîtresse acceptera de se mettre en ménage avec lui. Au début il a voulu faire le dur, ne serait-ce que par solidarité avec Hachepierre. Masi la solidarité avec une personne que l’on connait à peine n’a rien de bien solide.

Encore une fois on vient le chercher. Il a préparé une version qui espère-t-il, mettra fin à sa condition.

– Bon alors tu te mets à table ?
– On m’a proposé de l’argent pour faire un faux témoignage !
– Ben tu vois quand tu veux ?
– Combien ?
– 20.000 euros.
– Ben dit donc ! Rétorque Gollier, il a des moyens ton protecteur. Je ne te demande pas qui c’est, je sais que tu ne vas pas me le dire.

Pelletier est d’autant plus surpris de cette perche qu’il avait préparé un petit baratin à ce sujet.

– T’as été payé quand ?
– La moitié il y a une semaine, le solde ça devait être après.

« Le con ! Comment je vais te le piéger ! » Jubila Gollier

– Le souci c’est qu’on a regardé tes comptes, on n’a vu aucun versement.
– C’était en liquide ! Bredouilla Pelletier soudain plus très rassuré.
– Et ils sont où les sous ?
– Ben chez moi !
– O.K ! Je vais demander un mandat au juge d’instruction et on va aller vérifier.
– Non !
– Quoi non ?
– Je vous ai menti, je devais recevoir la totalité de l’argent après l’opération.
– Et pourquoi ce mensonge ?
– Pour la vraisemblance.
– Tu ne te foutrais pas un peu de notre gueule ! Si t’avait fait ça pour de l’argent tu nous l’aurais dit de suite en inventant un intermédiaire imaginaire, si tu ne l’as pas fait, c’est que tu couvres quelqu’un, Un quelqu’un qui t’a menacé de représailles si tu te mettais à table.
– Laissez-moi réfléchir !

Gollier se lève, s’approche de Pelletier et le pousse violemment, le faisant dégringoler de sa chaise.

– Vous n’avez pas le droit ! Eructe-t-il.
– Mais je n’ai rien fait, t’es tombé tout seul, d’ailleurs ces messieurs sont témoins ! Et puis je vais te dire quelque chose : si tu ne veux rien nous avouer, Hachepierre s’apprête à le faire…
– Ça m’étonnerait ! Répond Pelletier
– Et pourquoi donc ?
– Je disais ça comme ça !
– Ici on ne dit jamais les choses comme ça. Bon je n’ai pas que ça à faire, s’il n’y pas d’argent dans la combine, c’est que c’est autre chose, alors c’est soit une grosse promesse, mais je ne vois pas ce qu’on peut décemment promettre à un minable comme toi, sinon c’est un chantage.
– Ben oui, c’est un chantage, j’ai une maîtresse qui me coute un argent fou et si je cause ma femme va être mis au courant !
– Nous y voilà, et donc le maitre chanteur est quelqu’un qui a accès à un certain nombre d’informations confidentielles et qui peut même se permettre d’engager un détective privé pour connaître tes turpitudes. Donc quelqu’un de bien placé ! Alors tu nous le crache, son nom ?
– Vous allez ruiner ma vie familiale !
– Mais non on dira que c’est Hachepierre qui a avoué !
– On ne vous croira pas !
– Alors c’est qui ? Je te préviens, vu la tournure que ça prend, ce n’est pas seulement pour faux témoignage que tu vas être inculpé, mais aussi pour complicité de meurtre. Autrement dit après la garde à vue tu vas te retrouver à Fleury-Mérogis, comme tu m’a pas l’air bien costaud, tu risques de te faire enculer à la chaine.
– Et si je parle ?
– C’est le juge d’instruction qui décidera, mais le rapport que je vais faire peut l’influencer…
– C’est Hubert Vargas.
– C’est qui celui-là ?
– Le directeur général de « Mariano Incorporation ».
– O.K ! On est samedi, ce genre de lascar doit être à la campagne, on le cueillera à son bureau lundi matin. En attendant on va conduire ces deux imbéciles devant le juge d’instruction

Lundi 28 mars

Lorsqu’à 9 h 15 les gens de la « maréchaussée » demandèrent à rencontrer Monsieur Hubert Vargas au siège social de « Mariano Incorporation », à La Tour Montparnasse, on les informa que celui-ci n’était pas là…

– Je vais vous appeler sa secrétaire…

Fabienne descend en tortillant du croupion.

– Monsieur Vargas n’est pas encore arrivé ! Explique-t-elle aux policiers.
– Et il arrive quand ?
– Il ne devrai pas tarder, il a un rendez-vous important à 9 h 30
– On va l’attendre, accompagnez-nous à son bureau.

Et évidemment à 9 h 30, Vargas n’était toujours pas là !

– Je ne comprends pas, ce n’est pas dans ses habitudes, s’il avait eu un contretemps il aurait fait prévenir.
– Bon écoutez, on va faire autrement, Monsieur Vargas est soupçonné d’être impliqué dans les évènements de jeudi dernier…
– Vous voulez dire, l’agression de Monsieur Chauvière ?
– Bravo ! Donc c’est peut-être très grave. Alors on va vous poser une ou deux questions, vous allez nous faire le plaisir de collaborer, de ne rien nous cacher, on est bien d’accord ?
– Ben oui !
– Quand ‘avez-vous vu pour la dernière fois ?
– Vendredi matin, il m’a demandé d’annuler tous ses rendez-vous et il est parti sans me donner davantage de précisions.
– Avez-vous relevé quelque chose d’inhabituel dans son attitude ?
– Il avait l’air préoccupé, c’est tout !
– Donc il est passé en coup de vent pour vous demander d’annuler ses rendez-vous ! Il aurait pu faire ça par téléphone, non ?
– Je ne sais pas, monsieur.
– Ça veut dire qu’il venait récupérer quelque chose ? Il ne vous a rien dit d’autre ?
– Il m’a demandé de faire venir deux personnes dans son bureau.
– Vous vous souvenez des noms
– Il y avait un monsieur Pelletier, l’autre je ne sais plus.
– Bingo ! On vous laisse !

Le chauffeur de Vargas indiqua pour sa part que son patron n’avait pas fait appel à ses services vendredi et que cela lui avait paru bizarre.

Gollier demanda à une partie de son équipe d’aller faire un tour au domicile personnel de Vargas et à une autre d’inspecter ses journaux de téléphone et ses relevés de cartes bancaires.

Une heure plus tard, on savait qu’il était en fuite au Pérou !

Gollier rentra à son appart vers 19 heures, il avait fait le plein de courses à la superette du coin.

– Je suis crevé ! Je suis en repos demain et après-demain, ça va me décompresser un peu.
– Et l’enquête ? Tu ne peux toujours pas m’en parler ?
– Je voudrais bien, mais il n’y a pas grand-chose à dire, Hachepierre et Pelletier ont été déféré au parquet, le juge a ordonné leur mise en détention. Ils sont muets comme des carpes, on est un peu bloqué.

J’ignorais bien sûr qu’il me mentait effrontément

Vendredi 2 avril

Je me suis levée ce matin de méchante humeur. Cela fera huit jours ce soir que suis hébergée chez Gollier, et j’en ai marre. Au début j’ai pris assez bien la chose, mais ça n’a pas tardé à me prendre la tête. Mardi il était en repos pour deux jours, il m’a emmené à la pêche, je vous dis pas comme c’est passionnant, le lendemain il pleuvait. Sinon c’est moi qui fais la cuisine, je lui dis quoi acheter et je me débrouille, ça m’occupe. Ses conversations ne sont pas très intéressantes, il a une vision très policière de la société, il se dit tolérant mais ne l’est pas tant que ça ! Le soir c’est télé, on a pas les mêmes goûts.

Et puis surtout il devient collant, sous prétexte. que je lui ai montré mes seins pendant la séance de domination, il veut les voir tout le temps. Je ne suis pas pudibonde, mais je ne suis pas exhibitionniste non plus !

Il me réclame des petites fessées, au début je prenais ça comme un jeu, mais ça n’arrête pas, quand j’ai pas envie, je n’ai pas envie, Et plus ça va, plus il me tripote, et vas-y que je te passe la main sur les épaules, ou autour du cou, que je t’attrape les mimines, une vraie glue.

Le matin un poulet m’emmène au boulot en voiture et je l’appelle le soir pour venir me rechercher. Ça va durer combien de temps, ce cirque ?

Alors demain c’est le week-end, il travaille, pas moi, je ne vais pas rester tout le week-end à m’emmerder, ce soir il va falloir que je mette les choses au point.

Madame Hernandez

Mon portable sonne alors que je bouquinais en attendant mon prochain client.

– Bonjour madame d’Esde, je suis Grace Herandez !

Qui c’est celle-ci et comment connait-elle mon vrai nom ? Ça sent l’embrouille.

– Je ne vois pas…
– Mais si souvenez-vous, vous avez usurpé mon identité lors du cocktail au cours duquel monsieur Chauvière a été agressé.
– Ah oui ? Et ensuite ? Et d’abord qui vous a communiqué mon identité ?
– Mon avocat !
– Et vous désirez quoi ?
– Vous rencontrer !
– Et pourquoi donc ?
– L’usurpation d’identité est un délit, je pourrais porter plainte…
– Si vraiment ça vous chante…
– Je ne le ferais probablement pas, mais accordez-moi une demi-heure autour d’un café à l’heure et au bistrot de votre choix.

J’aurais pu laisser courir, mais je préférais savoir ce que me voulait cette bourge !

– Au café des Pruniers à 18 h 30, place de la Trinité, ça vous va ? Proposais-je.
– C’est un café correct ?
– Bien sûr qu’il est correct !
– Très bien,

Elle a cru quoi ? Que je lui donnais rendez-vous dans un rade pour gondoliers ?

– On se reconnait comment ? Demandais-je.
– Je vous reconnaitrais, j’ai votre photo ! Vous aurez terminé votre travail à cette heure-là ?
– Oui !
– Donc vous serez habillée normalement…

Elle m’énerve !

– Non, je viendrais en robe transparente et décolletée jusqu’au nombril.
– Ne vous fâchez pas !
– Je ne suis pas fâchée, à tout à l’heure !

18 h 30. Après avoir téléphoné au type qui assure ma sécurité pour lui indiquer que je fais une heure de rabe, j’entre dans le bistrot, une dame se lève de son siège.

– C’est avec moi que vous avez rendez-vous ! M’annonce-t-elle.

La cinquantaine, elle a dû être belle et possède de très beaux restes, brune, sourire carnassier, lunettes à grosse montures.

– Vous êtes très belle ! Me dit-elle en me tendant la main.
– Merci, mais j’aimerais d’abord savoir où vous avez eu ma photo ?
– C’est mon avocat…
– Vous me la montrez ?

Elle est récente, on me voit sortir de l’immeuble où j’exerce mes talents, à deux pas d’ici, rue des Saulniers.

– Bravo la discrétion ! M’emportais-je ! Au cas où vous ne l’auriez pas compris, j’ai été manipulée dans cette affaire et je ne vois pas qui vous a autorisé à me faire surveiller.
– On se calme, je n’ai rien contre vous ! Mais mettez-vous à ma place, j’ai voulu savoir pourquoi on s’en était pris à moi ?
– Bon, je n’ai pas que ça à faire, je vous écoute, mais soyez brève !
– Mon avocat me pousse à porter plainte, il me dit que je peux obtenir des dommages et intérêts assez conséquents. Il me fait chier ! Je préfère qu’on s’arrange. Donc je ne vais pas porter plainte mais en échange je vais vous demander une faveur…

Gloups !

– N’importe quoi ! Si vous voulez porter plainte, je vous l’ai déjà dit, ne vous gênez surtout pas, quant à votre chantage, vous savez où vous pouvez vous le mettre ? Salut !

Et je vais pour me lever.

– Mais attendez il n’y a aucun chantage !
– C’est curieux, j’aurais cru…
– Une faveur ce n’est pas un chantage !
– Quelle faveur ?
– Laissez-moi vous expliquez ! Ah vous prenez quoi ?
– Un jus d’orange !
– Vous devez savoir deux choses, d’une part j’ai été la maitresse de Remy Chauvière, ça a duré à peine deux ans, mais il m’a couvert de cadeaux et après qu’il se soit lassé de moi, nous sommes restés en assez bons termes. J’ai aussi conservé plusieurs relations dans son entourage. Donc en me choisissant pour que vous preniez ma place, les bandits on fait une mauvaise pioche., mais nous reparlerons de ça plus ultérieurement si nécessaire.

Qu’est-ce que j’en ai à foutre !

– L’autre chose à savoir, continue-t-elle, c’est que moi aussi j’ai été pute ! Pute de luxe même, n’ayons pas peur des mots, j’ai su gérer le métier, choisir les bons clients et amasser pas mal de fric. Je serais mal placée d’avoir des regrets, cependant cette activité a entraîné quelques conséquences sur ma vie sexuelle. D’abord je me suis lassé des hommes et me suis tournée vers les femmes avant de réaliser que je n’étais pas faite pour la vie en couple. Et puis croyez-le si vous voulez, j’exerçais la même spécialité que vous ! Ah, j’en ai fouetté des culs d’avocats, de parlementaires, de PDG, d’artistes de cinéma, de présentateurs de télé et je dois en oublier. Et je vous le donne en mille, après une semaine de domination, je décompressais et vous savez comment je décompressais ?
– Non, mais je crois que vous rêvez de me le dire !
– J’allais chez une collègue et je me faisais dominer à mon tour… et j’adorais ça !

Je crois deviner doucement où elle veut en venir.

– Donc reprend-elle, question préalable, j’aurais dû commencer par ça ! Dominez-vous les femmes ?
– Ça m’arrive ! Rarement, mais ça m’arrive.
– Saisissez-vous la faveur que j’aimerais obtenir de vous ?
– Oui, vous souhaiteriez une domination gratuite…
– Pourquoi gratuite ? Je peux vous payer !
– Alors ça peut se faire.!
– Bien sûr, après la domination, je risque d’être dans un drôle d’état, je souhaiterais donc que vous me fassiez jouir !
– Ah ?
– Problème ?

Disons que je ne m’attendais pas à ce qu’elle me propose cette conclusion. Je n’ai rien contre, mais je ne lèche pas n’importe qui non plus. Evidemment si elle paye bien, ça pourra aider. En fait je suis dubitative.

– Ecoutez, on fera la domination, et suivant la façon dont ça va se passer on essaiera de conclure comme vous le souhaitez.
– Est-ce que cette enveloppe serait de nature vous aider à calmer vos hésitations.
– Si vous me prenez par les sentiments… Bon vous voulez faire ça quand ?
– Pourquoi pas maintenant ?
– Maintenant, je ne peux pas ?
– Oserais-je vous demander pourquoi ?
– Je n’ai pas à me justifier, mais disons que j’ai une vie privée et qu’il faut que je rentre, et puis faire ça demain ça peut être amusant, parfois j’ai un bonhomme attaché ou en cage… ça peut être un plus !
– Pas du tout, je ne veux aucun homme !
– Vous souhaitez quoi comme domination ? Du physique, du psychologique ?
– Je veux que vous me traitiez comme une chienne, que vous me fassiez mal, que vous m’insultiez, que vous m’humiliez… Je n’ai aucun tabou, je dis bien aucun.
– La totale quoi ?
– On y va ?
– Ecoutez, je suis fatiguée de ma journée, je préfère vous faire ça en étant en forme, on peut se voir demain à l’heure que vous voudrez.

Elle a le tact de ne plus insister et je lui donne rendez-vous le lendemain à 11 heures.

C’est en la quittant que j’ai réalisé que le lendemain était un samedi, or je ne travaille pas le week-end !

Tant pis, toute règle à ses exceptions, non ?

Samedi 3 avril

Très ponctuelle, Madame Hernandez. Belle prestance, tailleur pantalon noir par-dessus un teeshirt vert amande.

Moi, j’ai fait simple, une petite robe en vinyle, très décolletée, pas de cuissardes mais des bas résilles et des pompes de compétitions.

– Bonjour ! Je te pose l’enveloppe avec les sous ici, à partir de maintenant je suis ta chose pendant une heure. Tu peux me faire ce que tu veux, si je dis deux fois « sauterelle » on arrête tout le bazar, ça marche comme ça ?

J’opine du chef pour lui marque mon accord.

– A poil, salope !

Whah ! C’est qu’elle est drôlement bien foutue, la mature ! Elle a des gros tétons turgescents que je m’empresse d’attraper avec les doigts, de les tortiller et le tirer !

Chanette2904

– Ouvre ta bouche, morue !
– Aaah !
– T’as vraiment une bouche de pute, tu as dû en sucer des bites, tire la langue, oui reste comme ça ! T’as dû en lécher des trous du cul avec une langue pareille ! Hien ? Réponds-moi !
– Oui, maîtresse, je suis une lécheuse de trous du cul.
– Des propres ? Des sales ?
– Les deux !
– Mais tu préfères quand c’est sale ! Je me trompe ?
– Non, j’aime bien nettoyer un cul merdeux.
– Je t’ai pas dit de fermer la bouche !
– Aaah !

Et je lui crache en pleine poire, et pour faire bonne mesure je lui distribue quelques gifles sur le visage, qu’elle encaisse sans rechigner. Et dans la foulée j’en profite pour lui gifler les seins.

Je me suis ensuite emparé d’une grosse ficelle avec laquelle je lui ai bondagé les seins en en faisant le tour et en serrant au maximum, ses seins ainsi comprimés ne tardent pas à changer de couleur virant vers un vilain rose. Avec mes dents je lui agace les tétons. Elle crie.

– T’aimes ça, salope ?
– Oui !

J’allume une gosse bougie, attends quelques instants que de la cire fonde et la fait couler sur les bouts de seins de ma soumise. Elle nous fait une très vilaine grimace, mais elle n’a encore rien vu…

Je la fais coucher sur le chevalet, je l’attache, le cul tendu et m’étant saisie d’une cravache, je commence à taper. Là elle est vraiment dans son trip, alors que les coups pleuvent, lui striant le derrière de grosse trainées rouges, elle me sort des :

– Oui, oui, encore, encore !

Je laisse un peu reposer son cul, mais c’est pour mieux lui fouetter le dos et les cuisses.

Je la détache et viens la gifler de nouveau.

– Je te pisserais bien dessus, mais ça m’étonnerait que tu considères ça comme une punition, alors je vais faire autrement.

Je retrousse ma robe sous laquelle je n’ai pas mis de culotte.

– Alors, elle te plait, ma chatte de pute ?
– Elle est belle !
– Viens la renifler, viens foutre ton nez de vieille goudou dans ma belle petite chatte. Attention juste ton nez, je ne veux pas de ta langue !

Elle me renifle un peu, je ne suis pas sûre qu’elle considère cet acte comme humiliant ! Pas sûre du tout même !

– Bon, ça va ! Va me chercher un verre à pied, sur la planche, là-bas.

J’ai pissé dans le verre, je vois à ses yeux qu’elle aurait bien remplacé ce verre à pied. Je la nargue en en en sirotant quelques gouttes, puis au moment où elle s’y attend le moins, je lui propulse tout le contenu en pleine face.

– Tu croyais tout de même pas que j’allais te donner ma bonne pisse à boire ! Tu ne la mérites pas !

Allez, on change de côté… Je me retourne.

– Maintenant viens sentir mon cul !

Elle n’hésite pas un seconde et viens me renifler la rondelle.

– Alors, il est comment mon cul ?
– Il sent bon, maîtresse !
– « Il sent bon », ça ne veut rien dire ! Il sent quoi ?
– Il sent un peu la merde, maîtresse !
– Dis donc, espèce de pouffiasse, tu te rends compte de ce que tu viens de dire ?
– Punissez-moi si j’ai mal répondu, maîtresse !

J’ai une idée !

– Vas me chercher la petite boite bleue, là-bas.

La boite contient un chapelet de trois boules de geishas de la grosseur d’un abricot.

– Non c’est pas pour toi ! Ça te ferait trop plaisir ! Par contre tu vas m’introduire tout ça délicatement dans mon petit cul de princesse !

Je me mets en position, ouvre mon cul et Madame Hernandez s’efforce de faire pénétrer la première boule dans mon intimité. Ça a toujours un peu de mal à entrer ces trucs-là ! J’aurais dû lubrifier.

– Attends, lèche-moi bien le trou du cul, ça entrera mieux !

Pour elle, ça n’a rien d’une corvée, mais qu’elle attende un peu elle va voir ce qu’il va lui arriver dans cinq minutes !

La seconde boule entre, suivie de de la troisième, c’et diabolique ce truc-là !

– Fais bouger les boules avec la ficelle !

C’est pas vrai que si ça continue, je vais jouir du cul, ce n’était pas le but de l’opération mais je ne vois pas pourquoi je me refuserai un plaisir, je ferme les yeux, l’excitation monte, je me lâche, je hurle, je jouis !

Grace Hernandez me fait un curieux sourire, de complicité, je présume !

– Et maintenant, un coup sec et tu retires tout ça !

Encore un sourire imperceptible, je ne suis pas là pour l’éduquer, elle sait pertinemment ce qu’il faut faire.

Quand ça ressort ce n’est pas mal non plus, je souffle comme un bœuf. Grace Hernandez tient le chapelet dans ses mains, ce petit voyage dans mon intimité rectale avait quelque peu sali l’objet.

– Ben qu’est-ce que tu attends, nettoie-moi toutes ces saletés !
– Oui maîtresse !

Elle a tout nettoyé ! Mais quelle cochonne cette bonne femme !

– Ta merde est délicieuse ! Se croit-elle obligée de commenter.
– Bien sûr qu’elle est délicieuse, qu’est-ce que crois ?

Allez l’heure passe, il va falloir conclure ces folies. Je délasse la ficelle qui ligaturait ses seins, puis j’attache ma soumise de face à la Croix de Saint-André.

Je choisi des grosses pinces à dessins, (elles font très mal celles-ci !) Puis reprenant la cravache, je vise son ventre, ses cuisses, mais aussi sa chatte. Elle hurle !

Puis en guise de feu d’article je vise ses seins m’efforçant de faire sauter las pinces. Elle pousse un véritable cri de terreur quand la perrière pince s’envole !

Je fais une pause. Mot de sécurité ? Non, pas de mot de sécurité, alors je reprends mes coups jusqu’à ce que la deuxième pince s’envole à son tour.

Elle a encore crié, un peu moins fort peut-être, des larmes ont coulé sur son visage, son maquillage est complètement destroyé !

Je la détache :

– A quatre pattes ! Tu vas ramasser les deux pinces avec tes dents et les ranger sur la planchette là-bas.

Elle s’exécute en tortillant du popotin ! Quel cul elle a cette gonzesse ! Je suis sûre que s’il pouvait parler on pourrait en remplir des pages et des pages.

– Voilà, c’est fini, l’heure est passée ! Lui annonçais-je. Si tu veux te rafraichir il y du jus d’orange sur la tablette…
– Dis donc, tu m’as pas raté, toi ! Me dit-elle en ingurgitant son jus de fruit.
– J’ai essayé de faire de mon mieux !
– Il faudrait que je me remaquille…
– Vas-y ?
– J’ai le temps de prendre une douche vite fait ?
– Oui, bien sûr, approche-toi ma salope, je vais vérifier quelque chose.

Je lui fous la main sur sa chatte, c’est trempé comme une soupe !

– On a mouillé, on dirait ? La narguais-je.

Pas gênée, la nana me rend la politesse, en portant à son tour sa main sur mon minou.

– Toi aussi on dirait !

Nos corps se sont rapprochés, nous nous somme caressées, nos bouches se sont rencontrées pour un long baiser baveux.

Sans trop savoir comment, nous nous sommes retrouvées par terre en position de soixante-neuf et nos langues sont entrées en action jusqu’à notre jouissance réciproque.

– Bravo, vous m’avez comblé ! Je vous en remercie.

Ah bon, elle me vouvoie après tout ça ?

– Je vous en prie !
– Acceptez-vous que je vous paie le restaurant !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Dimanche 21 mai 2023 7 21 /05 /Mai /2023 15:10

Chanette 29 – La croisière de l’Espadon – 3- Commandant Gollier par Chanette

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Chanette

La porte s’ouvre, une dame entre en tempêtant :

– C’est un scandale, je vais porter plainte, j’ai des amis bien placés.
– Calmez-vous Madame, et expliquez-nous ce que fait une sarbacane dans votre sac de luxe ?
– C’est interdit les sacs de luxe ?
– Avec des sarbacanes, oui ! Veuillez répondre s’il vous plait.
– Ben c’est quelqu’un qui me l’a mise, pardi !
– Et vous êtes qui d’abord ?
– Madeleine Bonvallon, première fondée de pouvoir…
– Oui bon… je vérifie si vous êtes bien sur la liste des invités.
– Evidemment que je suis sur la liste, vous vous imaginez quoi ? Eructe la dame.
– Calmez-vous et laissez-nous faire notre métier, c’est déjà assez compliqué comme ça, inutile de nous infliger vos décibels.
– Décibel ? Est-ce que j’ai une tête de décibel ?

On prend les empreintes de la dame, tandis que la sarbacane est analysée rapidement par ces messieurs du labo.

– Les empreintes sont celles de madame, il n’y en a pas d’autres, mais…
– Expliquez-nous comment cela puisse se faire ! Raille le gradé coupant la parole au laborantin.
– J’ai voulu prendre un kleenex dans mon sac, j’ai découvert le machin, j’ai pas fait le rapport avec l’arme du crime, et comme il n’y avait pas de corbeille pour le jeter, je l’ai laissé dans le sac. Répond la dame.
– C’est plausible ! Reprit le laborantin, mais si c’était madame qui s’en était servie, il y aurait dû y avoir des traces de rouge à lèvres…

Pas con, le mec ! Voilà un autre argument pour me disculper, moi aussi.

– Mais il y a des empreintes de lèvres ?
– Oui chef, mais il faut prendre les empreintes des lèvres de ces dames pour comparer…

Cinq minutes plus tard, on nous rassurait, ce n’était pas nos lèvres ! On s’en serait douté, non ?

Le commandant Gollier se prend la tête.

– Ça ne prouve rien ! Intervient Hachepierre.
– Vous, ça va, je ne vous ai rien demandé, c’est moi qui mène l’enquête, pas vous ! Répondit sèchement l’officier de police.

Et comme si l’affaire n’était pas assez embrouillée comme ça, voilà qu’arrive un autre policier, avec des feuilles dans la main.

– Chef, on a identifié, le fuyard, c’est Jean-Luc Paturet…
– C’est qui ce mec ?
– C’est un roi de l’alibi, impliqué dans quatre affaires d’assassinat…
– Quatre ?
– Oui ! Il s’en est toujours sorti, alibis en béton, on n’a jamais pu l’inculper.
– Il faut absolument retrouver ce bonhomme, Mettez-moi une équipe là-dessus, il faut faire vite avant qu’il ne s’évapore !

Ouf, on dirait que ça se décante.

– Bon, on commence à y voir clair ! Tente de résumer Gollier. Paturet tue Chauvière avec sa sarbacane, il se débarrasse de l’arme en le jetant dans le sac de madame Bonvallon… Pourquoi s’en débarrasser de cette façon ? Vous le connaissiez madame ?
– Je ne sais même pas qui c’est. Et je ne fréquente pas les assassins, monsieur !

Il lui montre la photo extraite de la vidéo surveillance.

– Ben oui, je l’ai aperçu dans la salle, je me suis demandé ce qu’il faisait là, il n’avait vraiment pas le profil. Vous avez vu sa veste, ça devait être à la mode il y 25 ans… Bon je peux partir à présent ?
– Quand je vous le dirai !
– Mais c’est invraisemblable.
– En effet ! Je continue ! Donc voilà on a un coupable présumé, maintenant messieurs, dit-il en s’adressant à Hachepierre et à son comparse, j’aimerais maintenant vous entendre. Je vous signale au passage que la dénonciation calomnieuse constitue un délit.
– Tout s’est passé très vite, on a peut-être mal vu, mais cette femme elle est au moins complice ! Répondit-il en me désignant de l’index. L’histoire des bijoux en zircon, on ne l’a pas inventé. Elle nous a dit textuellement qu’elle allait le tuer.
– Mais enfin, c’est n’importe quoi ! M’emportais-je.
– Toi tu te tais, sinon je vais être obligé de révéler à ces messieurs dames quel est ton vrai métier… parce que tu es autant voyante que moi archevêque !

Le salaud ! J’avais oublié que j’étais « fichée ».

– Cela dit, reprend Gollier, votre version Monsieur Hachepierre ne tient pas debout. Imaginez : une personne se pointe dans un cocktail où elle n’est pas invitée et raconte au premier venu qu’elle va tuer la vedette de la soirée !
– Mais…
– Taisez-vous, cela pourrait se comprendre chez une personne sous l’emprise de la drogue ou de l’alcool voire de médicaments, mais apparemment ce n’est pas le cas de Madame. Les drogués et les alcoolos je sais les reconnaitre. On va quand même faire un alcootest et une prise de sang pour être vraiment sûr, mais bon. Alors la question est la suivante, Monsieur Hachepierre, est-ce que vous maintenez votre version oui ou non ?
– Euh, je peux me concerter avec mon ami !
– Certainement pas !

Le mec doit être en train de se rendre compte que sa version prend l’eau.

– Euh, dans cette affaire on est juste témoin, c’est bien ça ?
– Répondez à ma question, on verra le reste après.

Hachepierre regarde son comparse avec un air de chien battu.

– Bon alors ? S’impatiente le commandant de police.
– Nous n’avons eu aucun contact avec cette dame
– C’est bien, on va y arriver ! Et vous l’avez vu tirer à la sarbacane, oui ou non ?
– Ben non !
– Et pourquoi ce faux témoignage.
– Oh ! Juste pour nous rendre intéressant ! Ce n’était pas très malin, j’avoue !

Et Gollier, hors de lui balance une gifle magistrale au dénommé Hachepierre qui manque de le faire basculer hors de sa chaise.

– Vous n’avez pas le droit !
– Je sais ! Moi je vois trois raisons possibles à ce faux témoignage. La première c’est que vous êtes des malades mentaux graves, mas vu les fonctions que vous occupez j’écarte l’hypothèse. Deuxième possibilité, vous avez un contentieux avec Madame d’Esde ! Madame d’Esde aviez-vous rencontré ces deux personnages soit dans le cadre de vos… comment dire de vos activités ou dans d’autres circonstances.
– Jamais vu ces types.
– Reste la dernière hypothèse ! On vous a payé pour faire accuser Madame d’Esde.et essayer de couvrir le véritable assassin ! Alors ?
– Je refuse de répondre ! Dit simplement Hachepierre, blanc comme un linge.
– Donc vous deux à partir de ce moment vous êtes en garde à vue, vous pouvez garder le silence et bénéficier de la présence d’un avocat… Et je précise que si au lieu de garder le silence bêtement vous nous indiquez qui vous a payé pour effectuer cette saloperie, on en tiendra dompte.

Hachepierre et Pelletier, son copain rouquin restent muets comme des carpes.

– Enfermez-moi ces deux connards ! Et maintenant on va décanter, il a trop de monde ici, Madame Bonvallon, vous êtes libre.
– Je m’en souviendrai de votre accueil !
– Que serait-on sans nos souvenirs, madame ? Vous deux, je ne vous retiens pas, mais laissez-nous vos coordonnées au cas où. Reprend-il à l’adresse de Patrick Schultz et de Tommy.

Tommy me tend alors une petite carte.

– Si ça vous dit qu’on se revoie !
– Pourquoi pas ? Et merci de votre témoignage, sinon les choses auraient été encore plus compliquées.
– Ce fut un plaisir.
– Bon, laissez-nous travaillez messieurs ! Maintenant à nous !
– Vous ne me libérez pas !
– Non, vous avez un rôle dans cette affaire et je veux le comprendre.
– Ben je vais vous expliquer…
– Non c’est moi qui pose les questions. Est-ce que vous avez vraiment des bijoux dans un coffre bancaire ?
– Oui !
– Et ils sont en zircon ?
– Je ne pense pas, j’en ai fait expertiser un, il n’était pas en zircon.

Un autre poulet entre dans le bureau.

– Chef, on est allé voir cette Madame Hernandez…
– Qui c’est celle-là ?
– Ben la personne dont la personne ici présente a subtilisé le carton d’invitation.
– Hein ? Oui et alors ?
– On lui a fait prendre à l’insu de son plein gré une dose de somnifère propre à endormir un cheval…
– Et elle soupçonne quelqu’un ?
– Sa bonne !
– Vous ne l’avez pas appréhendé.
– On la cherche !
– Bon les pistes s’accumulent on va pouvoir remonter la filière ! Qui vous a donné l’invitation ?
– Un certain Gianoli, mais c’est surement un pseudo.
– Il était présent au cocktail ?
– Non !
– Bon maintenant racontez-moi tout ce que vous savez !
– OK, vous permettez que je sorte mon petit carnet j’ai des noms dessus.
– Allez-y chère madame !

Voilà que je suis sa chère madame, à présent !

– Un client que je n’avais jamais vu m’a proposé un petit lot de diamants. J’ai ses coordonnées…
– Des coordonnées bidons !
– Non, elles sont bonnes, parce que j’ai fait appel à un détective privé.
– Notez moi ça sur ce papier et continuez

Je lui raconte tout. Il n’en revient pas le poulet !

– Votre chèque de banque, je parie qu’il est bidon ! Me dit Gollier.

Il fait passer un coup de fil à la banque, effectivement il s’agissait d’un faux grossier.

– Bon, ce qui n’est pas clair c’est cette histoire de zirconium, je vais demander au juge d’instruction un mandat pour regarder votre coffre, nous irons avec un expert.
– OK, vous me préviendrez pour la date je vais vous donner mon numéro…
– Tss. Tss, vous restez là !
– Mais puisque je n’ai rien fait…
– Les diamants vous les avez achetés avec une facture ?
– Ah non !
– Donc c’est du recel, et le recel c’est puni par la loi. Donc je vous garde.
– Mais…
– Et puis il y a une autre raison ! Si vraiment vous êtes au centre d’une machination, comme celle-ci est en train d’échouer, vous allez devenir gênante, et parfois dans ces milieux-là, les gens gênants on les élimine ! Alors tant que vous êtes ici vous êtes en sécurité.

Brr, il me fait froid dans le dos, ce con !

– Je peux récupérer mon portable, je voudrais passer deux ou trois coups de fil.
– D’accord mais vous téléphonez devant moi et vous ne vous éternisez pas.

Un coup de fil à la voisine pour mon chat, un autre à Anne-Gaëlle et à Carole pour leur dire de ne pas s’inquiéter.

Et sur ce l’avocat arrive, un grand maigrelet…

– Maitre Doubise vous prie d’accepter ses excuses, il n’a pu venir lui-même, je suis maître Calpar, l’un de ses collaborateurs…
– Oui bon laissez tomber, si j’ai besoin de vous, je vous rappellerais

Il n’insiste pas et s’en va satisfait d’échapper à une corvée.

– Trouvez-moi une cellule à peu près propre pour Madame, et ne fui faites pas de misère, elle n’est peut-être pas coupable. Ordonne Gollier à ses sbires.

En fait de propreté c’est vraiment limite, ça sent la vieille serpillère, on m’a apporté un sandwich aux crudités, une pomme et une demi-bouteille de flotte.

Après l’incident Vargas est rentré tranquillement chez lui. Il découvre un mot de son épouse lui indiquant qu’elle va passer la soirée et la nuit chez sa mère

« Sa mère ? Tu parles, elle est partie voir son jules, oui, je ne vais pas tarder à m’occuper de son cas à celui-ci !

Il regarde les informations sur Internet sans trouver trace du drame de la Tour Montparnasse. Il prend une douche puis se sert un whisky et revient consulter son ordinateur.

Ah ! Quand même !

« Une déséquilibrée tente de tuer le PDG du groupe Chauvière au cours d’un cocktail mondain. »

– Pourquoi « tente » ? Il est mort à ce que je sache ? Sont trop faignants les journalistes, ils pourraient bouger leurs culs et se renseigner !

Et après avoir épluché la presse économique et avalé un sandwich jambon-beurre, il s’en alla se coucher en ayant du mal à trouver le sommeil.

Vendredi 25 mars

A 6 heures du matin, Vargas est debout et la première chose qu’il fait et d’ouvrir Internet, il a du mal à trouver l’information mais finit par la trouver

« Suite à son agression le PDG du groupe Chauvière est toujours entre la vie et la mort… la responsable de l’agression dont l’identité n’a pas été révélée est toujours dans les locaux de la PJ, selon des sources proches du dossier, elle aurait bénéficié de l’aide de deux complices qui seraient actuellement en garde à vue… »

– Mais qu’est-ce qu’ils racontent ?

Vargas attend patiemment 8 h 30 pour se rendre au bureau, et là, après avoir pris connaissance des dernières nouvelles économiques, et de son emploi du temps de la journée il appelle sa secrétaire.

– Trouvez-moi Hachepierre et Pelletier, ces connards ne répondent pas au téléphone. Je les veux dans mon bureau d’urgence.

Mais la secrétaire ne les trouva pas.

– On a pas de nouvelles… Souhaitez-vous que je me renseigne chez eux ?
– Non, laissez tomber…
– Bien monsieur !
– Euh, Fabienne, annulez-moi tous mes rendez-vous de la journée.
– Tous ?
– Ben oui, tous !
– C’est que monsieur Townsend vient exprès de Londres…
– Oui, ben vous inventerez un truc… Je m’en vais, à demain !

Il fouille dans ses tiroirs et s’empare de l’un de ses téléphones secrets (il en a plusieurs), le fourre dans sa poche.

– Allo Jampeau ! Venez me récupérer en voiture à la sortie du métro St Placide, rue de Rennes, n’emportez rien qui puisse vous tracez.
– Dans une heure ?
– Vous ne pouvez pas avant ?
– Dans trois quarts d’heure !

A 10 heures, le Peugeot 308 de Jampeau s’arrête à l’endroit convenu. Vargas ouvre la portière et monte.

– Roulez, faut qu’on cause ! Tiens garez-vous là-bas, il y a une place.
– Je vous écoute !
– Non c’est moi qui vous écoute, faites-moi un compte rendu de ce qui s’est passé hier, il y a quelque chose de pas clair.
– Le compte-rendu de quoi ? Je n’y étais pas, j’ai donné les dernières instructions à la pute et je suis parti voir ailleurs.
– Vous avez pu être filmé avec elle ?
– Arrêtez d’être parano, je sais ce que je fais.
– J’ai deux soucis, d’après les infos Chauvière ne serait pas mort…
– On verra bien, je ne peux pas garantir le succès d’une opération à 100 %, ce sont les aléas du métier !
– Et c’est tout ce que ça vous fait ?
– Vous voulez que je pleure ?
– Je vous avais promis de l’argent…
– Oui bon, ça va ! Si effectivement on a loupé l’affaire j’en prendrais la responsabilité, mais pour l’instant on n’en est pas là ! Et votre deuxième souci c’est quoi ?
– J’ai bien l’impression que mes deux accusateurs sont en garde à vue !
– Et alors, c’est normal, en ce moment ce doit être la parole de la pute contre celle de vos acolytes. Mais avec l’histoire des diamants, elle va avoir du mal à être crédible
– Mais s’ils me dénoncent ?
– Ce n’est pas mon problème, j’ai fait ma part du boulot et on ne peut pas remonter jusqu’à moi, c’est moi qui ai contacté le garagiste ripou, la bonne de madame Machin et la pute. Et j’ai fait tout ça proprement, encore une fois dans le cas où il aurait eu un loupé dans la phase finale ce sont des choses qui arrivent. La gestion des accusateurs c’est pas moi, c’est vous !
– Vous croyez qu’on peut résister à une garde à vue ?
– Quand on est formé, oui ! Vous avez fait comment pour les recruter, vos sbires ?

Vargas lui explique.

– Embêtant votre truc, s’ils n’ont pas réussi à convaincre les flics rapidement, ça peut se gâter, pour celui qui entretien une danseuse, il peut très bien se dire qu’après tout le divorce ce ne serait une mauvaise chose. L’autre c’est peut-être plus délicat…
– Mais s’ils parlent, il va se passer quoi ?
-On va venir vous chercher !
– Vous me conseillez quoi ?
– Un petit tour dans un pays qui n’a pas de traité d’extradition avec la France. Vous parlez espagnol ?
– Non !
– Ça s’apprend vite ! Barrez-vous au Mexique, ou en Argentine ou au Pérou !

Le temps de faire deux valises, d’acheter un vol pour Lima et le soir même Vargas s’envolait pour le Pérou.

Je ne sais pas comment j’ai fait pour m’endormir, mais j’ai ronflé, on m’a réveillé en m’apportant un café dégueulasse et un croissant bas de gamme. J’ai transpiré dans mes fringues, j’aurais besoin d’une bonne douche.

Vers le milieu de la matinée on vient me chercher.

– On est allé chercher Mario Carette, le mec qui vous a refilé les diam’s, mes collègues l’interrogent en ce moment. Je vais vous faire une faveur, normalement je devrais vous menotter pour la perquisition au coffre, on ne va pas le faire, j’espère que vous men serez reconnaissante.
– Je vous en remercie.

On est entré à trois dans la banque, Gollier, un bijoutier et moi.

On ouvre le coffre, le bijoutier examine l’un des diamants.

– C’est du zircon, ça se voit tout de suite.

Il les regarde tous !

– Ah, un vrai !

Il le met de côté,

– Donc un seul vrai diamant de qualité assez moyenne, tout le reste est en zirconium.
– Mais comment est-ce possible, celui que j’ai fait expertiser, je l’ai choisi au hasard ?

On retourne à la PJ, dans la voiture Gollier téléphone à son collègue chargé de l’interrogatoire de Mario Carette.

– Demande lui comment il a fait pour transformer son lot de diamant en zirconium ?

La réponse lui parvint cinq minutes plus tard, Carette est prestidigitateur, le lot a toujours été en zirconium sauf un qui était vrai et c’est celui qui s’est retrouvé dans mes mains grâce à son talent de manipulateur. Putain le fric que j’ai perdu !

– Et il a fait quoi du fric ?
– Il l’a rendu a son commanditaire, moins sa prime….

Une fois de retour à la PJ, Gollier m’informe que rien ne sera retenu contre moi. Me voilà libre ! Enfin !

Je suis retourné à Montparnasse pour récupérer mon manteau ! Une vraie galère !

Pas envie d’aller bosser, j’avais deux rendez-vous cet après-midi, je les annule en envoyant des messages sibyllins

Il est 11 h 20 ! J’ai faim mais c’est un peu tôt pour le restau. Je me pose rue de Rennes pour boire un café.

Et mon téléphone sonne…

– Allo, c’est Gollier, vous faites quoi ce midi ?
– Ce midi je suis occupée ! Répondis-je quasiment par reflexe.
– J’aurais aimé discuter avec vous de façon officieuse. L’enquête avance à grand pas, mais je suis de plus en plus persuadé que vous êtes en danger. Et à ce stade je ne peux pas vous demander de protection rapprochée…

Mais c’est qu’il va me foutre la trouille, ce con !

– Bon O.K, on peut se voir à midi, je vais me libérer. Lui proposais-je
– A midi et demi, place Saint-Michel devant la fontaine, ça vous va ?

Il m’a proposé un Japonais dans le coin. Pourquoi pas ?

J’ai décliné l’apéritif et il s’est mis à jacter :

– Comme je vous l’ai dit l’enquête avance mais on est un peu coincé… Les pistes sont nombreuses mais n’aboutissent à rien. La bonne de Madame Hernandez a rencontré un mec dans la rue qui lui a proposé une belle somme pour endormir sa patronne, La description du type correspond à celle que vous m’avez faite de Gianoli. Pareil pour le garagiste, il a été contacté dans son garage, par le même semble-t-il. Ah on se prend une bouteille de rosé ?
– Si vous voulez !
– L’autre piste, c’est Hachepierre et Pelletier, mais ils utilisent leur droit au silence. Mais ils sont vraiment cons…
– Des sales cons, oui…
– Ils nous auraient dit que c’est un inconnu qui les avait abordés pour faire ce qu’ils ont fait, on aurait peut-être gobé la réponse. Bizarre qu’ils n’y aient pas pensé ! Donc à priori ils couvrent quelqu’un ! Ajoutez à cela que ces deux gus travaillent pour « Mariano Incorporation » qui est une grosse filiale du groupe Chauvière. J’ai donc tendance à penser que quelqu’un du groupe est derrière cette machination.

Oui, bon… Mais pourquoi me raconte-t-il tout ça ?

– 24 heures de garde à vue, ils vont craquer, et si besoin on prolongera d’une journée !
– Et Paturet ?
– Volatilisé ! On fait intervenir nos indics, mais pour l’instant c’est chou blanc.
– Vous m’avez dit que je serais en danger !
– Evidemment, imaginez, vous êtes au centre de la machination, en cas de procès c’est vous qui allez tout déballer, la seule façon de vous empêcher de le faire, c’est « couic » !
– Vous êtes rassurant, vous !
– Je suis là pour essayer de vous protéger. Mais pour le moment ma protection ce sera surtout des conseils.
– Oui ?
– Nous allons jouer cartes sur table : j’ai lu votre fiche, je connais donc votre « spécialité » et je sais aussi que vous exercez dans un studio différent de votre domicile.
– Bravo la discrétion !
– Donc je vous conseille de n’acceptez aucun nouveau client…
– Je viens de perdre beaucoup d’argent…
– Il faudra faire avec, c’est une situation provisoire, ça ne va pas durer 107 ans ! Par ailleurs, il n’est pas impossible du tout que ces types-là aient récupéré votre adresse perso, je vous conseille donc de vous faire héberger pendant quelque temps.
– C’est tout, oui ?
– Non, il faudra vous faire accompagner en voiture à votre studio le matin, pareil pour le soir. Pour ça je peux m’arranger pour mettre un de mes hommes à votre disposition, personne n’en saura rien.
– Et puis-je-savoir la raison de tant de sollicitude ?

Je m’en doute un peu mais j’aimerais bien qu’il me le dise.

– Vous savez la vie de flic n’est pas si drôle, le métier est passionnant, mais nous n’avons pas de vie de famille, je suis d’ailleurs divorcé. Je suis très lucide, je ne vais pas vous draguer, mais puisque vous exercez le plus vieux métier du monde, profiter de vos prestations suffirait à mon bonheur.

Nous y voilà !

– Je ne fais que de la domination…
– Arrêtez-avec ça… mais en fait je suis un peu soumis, je suis déjà allé voir quelques dominas, pas souvent, vous savez le budget d’un officier de police, ce n’est pas mirobolant !
– Dois-je comprendre que vous souhaiteriez une prestation gratuite ?
– N’allons pas jusque-là, mais peut-être pourriez-vous me faire un prix !
– Pourquoi pas ? Vous savez ce que je leur fais à mes soumis ?
– Je m’en doute un peu, mais dites toujours.
– Je les attache, je les fouette, je leur pisse dessus, je les sodomise avec un gode, et parfois si j’ai un autre soumis présent, je les oblige à faire des trucs ensemble. Ça vous convient comme univers ?
– Vous m’avez fait bander !
– Vous voudriez venir quand ?
– J’ai libéré mon après-midi.

William, l’un des deux clients annulés devait venir à 14 h 30, il apprécie la présence d’un autre homme. Je lui envoie un texto pour lui annoncer qu’il y a contrordre et que je pourrais le recevoir à l’heure prévue. Il me confirme sa venue dans la foulée.

– J’aurais un autre soumis…
– Ce n’est pas un problème, je suppose que vous avez des masques !

Ben oui, j’ai des masques !

William n’est pas spécialement un rigolo, taiseux et emprunté, il me dit habiter en province et me visite lors de ses rares montées dans la capitale. Complètement maso, il est très endurant et ne ressort de mon studio que douloureusement marqué, il recherche aussi les humiliations, pour lui : sucer la bite d’un homme (ou se faire sucer) est vécu comme une dégradation…. J’ai des soumis plus amusants, mais que voulez-vous il faut faire avec tout le monde.

La volonté précipitée de Gollier de vouloir profiter de mes services ne m’a pas laissé le loisir de lui demander comment il souhaitait vivre cette séance. J’improviserai, en principe je sais faire.

On monte au studio, j’ai un message de William qui me dit arriver dans les dix minutes. Tout va bien, je me change en vitesse optant pour un bustier rouge et des bas résilles assortis. Faut voir la tronche de Gollier de me voir dans cette tenue ! Je le fais se déshabiller, je le masque et le colle au coin, en attendant l’autre.

William arrive, me paie et se déshabille, je lui fais enfiler une paire de bas, il se masque à son tour et on peut commencer. Et après avoir fait revenir Gollier de son coin pour qu’il puisse profiter du spectacle, je toise le nouveau venu :

– Alors lavette ? On vient se faire humilier ?
– Oui maîtresse.
– Tu sais aujourd’hui je suis très excitée alors j’ai envie d’être très méchante avec toi, d’être odieuse.
– Oui maîtresse !

Vous appréciez, je pense, l’extrême richesse de son vocabulaire !

Je lui balance quelques gifles qu’il encaisse sans broncher… mais qui le font bander ! Quel cochon, celui-là !

– C’est quoi cette bite qui bande ?

Evidemment, il ne sait pas quoi répondre ! Je lui balance une claque dans les couilles. Ça lui fait mal, mais comme il venu pour ça. Quelques crachats en pleine bouche pour le fun et je demande à Gollier de m’aider à l’attacher sur la croix de Saint-André.

Chanette2903– Et maintenant, opération « cul rouge », je ne compte pas mes coups, je ne m’arrenterais que quand tu auras le cul en compote !

C’est avec la cravache que j’opère, et je n’y vais pas avec le dos de la main morte je vise les fesses, mais aussi le cuisses et le dos. Il gueule, mais il supporte.

Quand je le juge suffisamment cramoisie, je le détache mais c’est pour mieux l’attacher par devant, et c’est reparti : le torse, le ventre, les cuisses, le sexe aussi (pas trop fort, le but n’étant quand même pas de l’envoyer aux urgences !)

De nouveau je le détache et lui fixe quatre pinces, deux sur les tétons, deux sur les couilles. Et j’ajoute des mini-clochettes pour parachever tout cela.

Il ne comprend pas trop ce qui se passe, William, mais peut-être n’avais-je pas encore joué à ce jeu avec lui.

– A quatre pattes, maintenant !

Je vais chercher une balle de tennis, elle est toute neuve dans son plastique transparent, je la déballe et la lance à l’autre bout de la pièce.

– Allez, le chien, va chercher la baballe !

Il me regarde avec un air abruti ! Je lui cingle son cul déjà bien abimé.

– Tu vas chercher la balle et tu la rapportes dans ta gueule ! Allez exécution.

S’en suit un spectacle burlesque, William avance difficilement gêné par le poids des pinces et le tintinnabulement des clochettes.

Il me rapporte la balle, je la relance et on rejoue la même scène plusieurs fois de suite.

– Bon, va au coin maintenant !

Je me dirige vers Gollier et le fait s’éloigner, William n’a pas besoin d’écouter ce que l’on va se dire !

– Alors qu’est-ce que tu en dis ? Demandais-je
– Je vais me dégonfler, je ne suis pas maso à ce point !
– Je ne fais pas aussi fort avec tout le monde, celui-ci c’est quand même un cas !
– Je ne sais pas, je vais voir ! Tu vas lui faire quoi maintenant ?
– Je vais l’enculer ave un gode ceinture… Mais il se sentirait davantage humilié avec une vraie bite, Ça te dirait de l’enculer ?
– Non, non, je ne peux pas faire ça !
– Tu fermes les yeux et tu t’imagines en train de sodomiser Pénélope Cruz !
– Non, je n’y arriverais pas !
– Tu lui suceras la bite quand même ?
– Ah, ça je veux bien !

Je reviens vers William, lui demande de s’arcbouter contre le chevalet, puis je m’harnache d’un gode ceinture, j’en ai plusieurs modèles, mais pour lui ce sera le plus gros. Je lui tartine le cul, (je ne vais pas le déchirer tout de même) Et je m’enfonce dans son fondement, lui provoquant un « Gloup » » inexpressif.

Je le pilonne cinq bonnes minutes, puis j’arrête, ça me fatigue tout ça !

On passe à la case « pipi », William déteste ça et n’accepte la pratique qu’en en retenant le côté humiliant.

La grimace qu’il nous fait en avalant mon urine. Il est bête, elle délicieuse ma pisse, non ?

– Pourquoi tu fais la gueule, tu devras être fier de pouvoir boire mon urine !
– Pardon, maîtresse, j’aime tout ce que vous me faites !
– J’espère bien, la prochaine fois je te chierais dessus

Il ne répond pas, il doit être en train de se demander si je bluffe ou non !

– Maintenant, relève-toi, comme tu n’es qu’un gros pédé, mon autre soumis va te sucer la bite et ensuite tu lui rendre la politesse. Ou plutôt non c’est toi qui commences, agenouille-toi et ouvre ta gueule de gros cochon !

Gollier ne bande pas, William lui prend la bite avec une moue de dégoût à peine croyable, on lui aurait présenté un crapaud en décomposition que ce n’aurait pas été pire !

– Il te suce bien, au moins, demandais-je à Gollier
– C’est pas terrible !
– Tu vas t’appliquer connard ! M’énervais-en lui flanquant deux gifles.
– C’est mieux ?
– C’est nul ! Me répond Gollier.

Je décidais d’arrêter le massacre et ce fut au tour du fonctionnaire de police de prendre en bouche la bite devenue bien molle du soumis.

A ma surprise, il se défendit fort bien, réussissant à faire bander correctement cette bite…

– Attention, je ne veux pas qu’il jouisse !

Je sifflais donc la fin de la partie, du moins celle impliquant William que j’invitais à se rhabiller., ce qu’il fit en vitesse, il me murmura un aurevoir, mais n’eut pas un mot à l’adresse de Gollier

– Alors on fait quoi ? L’apostrophais-je.
– Ben, on fait pas tout ça, en tous les cas !
– J’avais compris, mais ça ne répond pas à la question.
– Une petite fessée, un petit gode, attention un petit, pas le gros machin que tu lui as mais dans le cul… et puis… tu ne vas pas vouloir mais je peux toujours demander …
– Tu voudrais baiser, c’est ça ?
– Au moins pouvoir vous voir nue !
– Parce que t’aimes bien les femmes à poil ?
– J’adore !
– Tiens je te fais une fleur, regarde mes nénés ! Répondis-je en me dépoitraillant !
– Oh que c’est beau !
– Remets-toi
– Je peux toucher ?
– Vas-y ! Tu as même le droit de me les embrasser !

Qu’est-ce qui me prend tout d’un coup, me voilà tout excitée. Le contexte sans doute, et puis la bite de Gollier devant moi tendue comme un arc aux Jeux Olympiques… Pourtant les bites, ce n’est plus trop mon truc depuis que j’exerce ce métier, et d’ailleurs elle n’a rien d’exceptionnelle, cette bite. Bof parfois il ne faut pas chercher à comprendre…

Et devant les yeux incrédules de Gollier, je me livrais à une flexion des genoux afin d’être à hauteur de son membre que je pris dans ma bouche.

Je l’ai pompé jusqu’à ce qu’il jouisse, mais cela ne m’a pas calmé mon excitation, je lui ai alors demandé de me faire minette, tâche dont il s’acquitta fort correctement.

Ben, non nous avons pas fait de domination avec Gollier… Pas cette fois.

– Pour l’herbagement, je peux vous proposer ma modeste demeure.
– Faut quand même que je passe chez moi, j’ai un chat…
– Emmenez-le, j’adore les chats !
– Il va griffer votre canapé !
– Il en a vu d’autres.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Dimanche 21 mai 2023 7 21 /05 /Mai /2023 15:07

Chanette 29 – La croisière de l’Espadon – 2 – La tour Montparnasse infernale par Chanette

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Chanette2

Mercredi 9 mars

On va commencer par parler boulot… vous voulez bien ?

Je suis aujourd’hui vêtue d’un simple bustier noir en cuir et de longues cuissardes remontant jusqu’aux genoux

Mon client s’appelle Huong, un pseudo sans doute. Asiatique courtois, il souhaite rester quatre heures, pas radin. Mais il n’aime pas la douleur, non son truc, c’est d’être d’humilié, attaché, encagé. Au moins ce n’est pas très compliqué.

– Et si je t’oblige à sucer la bite d’un autre soumis ?
– J’obéirais, maîtresse.
– Tu te fais enculer aussi ?
– Oui, maîtresse, des godes, des bites, tout…
– Ça tombe bien, j’attends quelqu’un ! En attendant ouvre bien grande ta bouche, je vais pisser.

Mais c’est qu’il se régale, ce gros cochon… il boit ça comme si c’était du Gevrey-Chambertin, je lui passe un collier de chien munie d’une laisse, autour du cou et l’enferme dans la cage, et m’en vais boire un grand verre d’eau… Didier aime bien mon pipi, lui aussi, je ne vais pas l’en priver.

J’ai connu Didier, à l’occasion d’une affaire fort embrouillée (voir épisode 20- La clé). La quarantaine, jovial, décontracté, légèrement bisexuel sur les bords, c’est en mon donjon qu’il est passé des fantasmes à la réalité en suçant sa première bite. Depuis, il en redemande !

Et d’ailleurs c’est l’une des premières choses qu’il demande en arrivant

– T’as quelqu’un dans le donjon !
– Oui, mais je ne sais pas s’il sera d’accord pour que vous fassiez des trucs ensemble.
– Tu pourrais te renseigner ?
– On y va, on y va…

L’accord de Huong, je l’ai déjà mais ça m’amuse de faire lanterner Didier.

Je reviens en dodelinant du popotin.

– Il est d’accord, mais ce sera donnant-donnant, si tu le suces, il te suce aussi et s’il t’encule, il faudra aussi l’enculer.
– Pas de problèmes.
– Alors, à poil et les sous sur la table.
– Les sous ?
– Non pas les sous… puisque tu vas me rendre service..

Je vous dis, je suis très joueuse !

Le voilà à poil, il est debout, je me et face à lui, le toise, et alors qu’il ne s’y attend pas je luis serre les couilles… bien fort.

– Aïe !
– Quoi ? Ça fait mal ?
– Un peu quand même !
– Oui mais t’aimes ça !

Changement de cible, j’attrape ses tétons , je les tire, je les tourne, je les tords.

– Ouh làlà !
– Ben dit donc, ça te fait de l’effet, tu bandes comme un cochon !

Et j’accompagne mon commentaire d’une série de pichenettes sur sa bite !

– Non pas ça !
– Tais-toi, si tu n’es pas sage, tu n’auras pas de bite à sucer !
– Oh, non ce serait trop cruel !
– Tiens, viens avec moi dans le donjon, je vais te la montrer sa bite à l’autre.

J’ouvre la cage, je tire Huong par la laisse

– Debout, morue ! Dis donc tu ne bandes pas beaucoup ! Branle-toi un peu que mon autre soumis se rende compte de ce qu’il va sucer.

En principe dans ces cas-là, quelques actions sur les bouts de seins du soumis suffisent à provoquer l’érection, mais puisque monsieur Huong n’aime pas la douleur…

– Bon, ça devrait aller, décalotte-moi ça !

Il le fait puis s’immobilise, attendant une nouvelle instruction.

– Pour l’instant tu retournes en cage, sale chien !

Je reviens vers Didier et lui accroche des pinces aux tétons, puis me saisissant d’une ficelle appropriée je lui ligature les couilles.

– T’as l’air malin, comme ça ! Le narguais-je.
– J’ai l’air d’un esclave !
– Elle te plait sa bite, à l’autre soumis !
– Je m’en régale à l’avance !
– Gros pédé, suceur de bites !
– Oui, maîtresse !
– Tu vas la prendre dans le cul aussi ?
– Oui, maîtresse !
– T’es qu’un enculé, tu le sais, ça !
– Ben oui !
– Ouvre la bouche !
– Aaaah !
– Je ne t’ai pas demandé de faire du bruit !

Je lui crache dessus, je lui administre quelques petites gifles. Ça le déboussole un peu, c’est exprès.

Mais ce n’est pas fini, loin de là ! Je lui ajoute des poids sur ses pinces mammaires, et pour faire bonne mesure je lui fixe une pince sur chaque couille.

Il souffle comme un bœuf, il souffre, mais il supporte.

– Et maintenant tu te tournes.

J’ai pris la cravache et commençais à lui flageller les fesses. Je ne sais pas combien de coups je lui ai donné, mais toujours est-il que quand j’ai reposé mon instrument il avait le cul rouge comme un coquelicot.

Il n’en peut plus le pauvre Didier ! Mais bon, on est maso ou on ne l’est pas !

Je lui retire toute la quincaillerie, ça fait toujours assez mal quand on retire les pinces, mais il faut bien les retirer…

– Tu dois avoir soif, après tout ça, non ?
– Oui, oui ! Je me couche par terre ?
– C’est ça, couche-toi par terre !

L’uro fait partie de la panoplie des pratiques sadomasochistes, si certains la considèrent comme une humiliation (se faire piser dessus ! Rendez-vous compte !) pour d’autres et notamment les buveurs, ce serait plutôt un plaisir, celui de transgresser un tabou. Moi-même j’adore les jeux de pipis avec mes copines, ça n’a pour moi rien d’humiliant ni de dégradant, j’aime bien, c’est tout et ça me pose pas de questions psychanalytiques.

Didier, il aime ça, je pourrais pousser le vice jusqu’à le priver de ce plaisir, seulement voilà, il faut que j’évacue ce que j’ai bu tout à l’heure, alors je lui pisse dans la bouche. Il est tout heureux le Didier.

Et maintenant autre genre de distraction, je m’harnache d’un bon vieux gode ceinture, que je fais lécher à Didier.

– Mieux que ça ! Imbécile, si c’est comme ça que tu suces les bites, je ne te ferais pas sucer celle de l’autre soumis.
– Je vais m’appliquer, maîtresse !
– C’est ça applique-toi, passe bien ta langue de pute à la base du gland, voilà comme ça, et maintenant tu pompes !

Après cinq minutes de ce petit amusement, je fais de nouveau sortir Huong de sa cage.

– Il a encore débandé, ce con, mais avec ta langue tu vas arranger ça !

Didier prend tout ça dans bouche ,ça a l’air de bien de e passer puisque le chinois se pâme d’aise. Passant derrière Didier toujours équipé de mon gode ceinture, je lui tartine de trou du cul d’un peu de gel intime avant de m’enfoncer en lui et de me mettre à gigoter.

Le chinois m’inquiète avec ses râles de plaisir…

– Je t’interdis de jouir dans sa bouche. T’as compris morue ?

Il se demande comment gérer la situation, mais ce n’est pas à lui de gérer quoi que ce soit, c’est à moi !

Au grand dam de Didier, je lui fais stopper sa pipe et demande à Huong d’inverser les rôles. Pendant qu’il sucera Didier il se calmera..

J’attends cinq minutes, puis demande à Didier de se positionner en levrette.

– Les jambes écartées, le croupion relevé, comme une bonne femelle en chaleur ! T’as compris pédé ?
– Oui, maîtresse.

Huong s’encapote passe derrière Didier, et hop ça ripe à côté, je me marre.

– Ben alors, tu ne sais plus enculer, tu veux des cours particuliers ,

Il se reprend. Ça ripe de nouveau ! Bon je vais prendre les choses en main (c’est le cas de le dire) et l’aide à entrer. Le gland est passé, une petite secousse pour faire passer le reste, et vas-y mon kiki, faut voir avec quelle frénésie il encule le Didier qui pousse d’étranges cris de plaisir. Je sens que Monsieur Huong ne va pas tenir longtemps, effectivement, incapable de se contrôler, il accélère ses mouvements tandis que son visage se colore en pivoine.

Je pourrais lui ordonner d’arrêter, mais à quoi bon, je laisse faire., et Huong finit par jouir dans un râle.

Chanette2902

– O.K t’es une bonne pute, va rejoindre ta cage !

Didier souffle comme un bœuf, il devrait faire un peu de sport ce gars-là, il se fatigue vite.

– Ça va !
– Oh làlà, il m’a bien enculé !
– T’as pas joui ?
– Ben non !

Alors j’ai dégagé ma poitrine !

– Vas-y branle-toi et jute mois sur mes nichons !

Il aurait sans doute espéré mieux, mais ce n’est pas Noël, non plus !

Je suis allé me rincer les nénés, Didier s’est rhabillé et on a parlé de l’affaire qui nous intéresse :

– Bon, je vais essayer de le filocher quand il reviendra te voir. Ne prends pas tout le lot, dis-lui que tu n’as pas pu réunir tout l’argent mais que c’est une question de jours. Comme cela si la filature foire, j’aurais une seconde chance… Me précise le détective.

Lundi 14 mars

J’ai donc suivi les sages conseils de Didier Remiremont.

Bizarrement, le bonhomme n’avait pas l’air contrarié que je ne lui prenne pas de suite l’intégralité du lot, il affichait même une mine réjouie ! Bizarre ! Bizarre !

Et dans la soirée Didier me fit le compte-rendu de sa filature.

– Il s’appelle Mario Carette. Je l’ai suivi jusqu’à un garage à Montreuil, en fait c’est là qu’il travaille, un quart d’heure après il était en bleu de travail. A la fin de sa journée il est rentré directement chez lui, un modeste pavillon de banlieue qui aurait besoin d’être retapé. Il vit avec une femme et il a au moins deux gosses.
– Un voyou occasionnel ?
– Quelque chose dans le genre, mais je ne vois pas bien ce qu’un mécanicien automobile de banlieue pouvait fabriquer à 10 heures dans 8ème ! Ça reste possible mais je n’y crois pas une seconde. Donc soit il a participé au casse d’une façon ou d’une autre, soit il est mandaté par quelqu’un qui y a participé.
– Et on laisserait un sous-fifre se balader tranquillou avec un paquet de diamants à 200 000 euros
– Ben oui quelque chose cloche ? Tu veux que le fasse suivre plusieurs jours ?
– A prix d’ami ?
– Mais bien sûr ma jolie !

Mardi 22 mars

Une semaine plus tard, Jimmy alias Mario Carette ne m’avait toujours pas relancé pour le solde du lot de bijou. Je m’en inquiétais auprès de Didier Remiremont.

– Non, il est toujours vivant, mais je n’ai pas appris grand-chose. En fait, il travaille à mi-temps dans son garage, ce qui explique qu’il ait du temps de libre. Sinon il fait des extras dans un cabaret.
– Comme chippendale ?
– Il est loin d’avoir le look, non en fait c’est un cabaret avec des attractions ringardes, genre chansonniers, prestidigitateurs, comiques nuls, mauvais chanteurs …
– Mais pourquoi, il ne m’a pas relancé ?
– Il a dû trouver quelqu’un pour écouler le reste. Tu veux vraiment que je continue à le suivre ? On risque de ne rien trouver !
– Laisse tomber !

Mercredi 23 mars

Et le lendemain déboulait dans mon studio un type que je n’avais vu, genre playboy cheveux ras, la quarantaine, très baraqué.

– Alors mon grand, qu’est-ce qui te ferais plaisir ?
– Que vous acceptiez la proposition que je vais vous faire !

Ben v’la aut’chose !

– Une proposition ?
– 10.000 euros, 10.000 euros et vous n’aurez rien à faire !
– Non, écoutez, les trucs louches, je ne fais pas, alors soit on se fait une séance et vous me foutez la paix avec vos plans bizarres, soit vous prenez la porte.
– Tenez voici ma carte, je suis journaliste d’investigation et j’ai juste besoin d’un témoignage.

La carte est au nom d’un certain Pierre Gianoli. Je mémorise le nom en sachant que l’identité peut très bien être bidon.

J’ai un gros défaut, je suis trop curieuse, et j’ai envie de savoir comment on peut gagner 10 000 euros en ne faisant rien. J’ai donc la faiblesse de ne pas le congédier

– Je vous donne une invitation pour vous rendre à un cocktail, c’est une réception en l’honneur de Remy Chauvière, producteur de cinéma entre autres activités
– Connait pas !
– Pas grave, c’est un pot pour fêter le « dollar d’or » que lui a attribué la presse économique. Donc vous y allez, vous restez jusqu’à la fin de son discours et vous notez dans votre tête tout ce qui vous semblera étrange, ça vous occupera disons une bonne heure peut-être deux, pas davantage. Et le lendemain je passerais vous voir pour que vous me rendiez compte…

Bizarre son truc.

– Je ne dis pas oui, je ne dis pas non, laissez-moi 24 heures…
– Non, il me faut une réponse immédiate, ça urge, sinon je serais obligé de contacter quelqu’un d’autre…
– Mais justement, pourquoi moi ?
– Je suis allé sur un site de rencontres, je cherchais quelqu’un qui ait votre profil, j’avais une liste de quatre personnes, la première a refusé…
– Je serais payé quand ?
– Je vous attendrais dans un bistrot en face, le Café des Mésanges, j’aurais une enveloppe.
– Laissez-moi tout de même une heure de réflexion.
– Je ne peux pas ! Un quart d’heure si vous voulez ! Mais vous ne risquez rien, c’est une réunion de VIP. Je vous demande simplement d’y être présente.
– Bon ça marche !
– Ce sera demain à 18 heures, je vous donnerais l’adresse par téléphone, prévoyez une demi-heure pour y aller en partant d’ici. Portez quelque chose d’élégant, du classieux, quelque chose qui ne fasse pas pute.
– Vous savez ce qu’elle vous dit la pute ?
– Ne le prenez pas mal !
– Pfff !

Je me renseigne un peu sur ce Chauvière. Effectivement le type est producteur de cinéma mais c’est aussi comme on dit un brasseur d’affaires dans pas mal de domaines. Mais, putain, dans quoi je m’embarque ? Je peux toujours faire faux bon, après tout qu’est-ce que je risque ? Mais bon l’appât du gain est tout de même trop fort….

Jeudi 24 mars

Et le lendemain en fin d’après-midi, je prenais le métro jusqu’à Montparnasse, puisque le rendez-vous avait lieu dans la Tour du même nom.

Je me suis habillée simplement, une petite robe noire assez décolletée et laissant les épaules nues et par-dessus un manteau en lainage beige. Et bien sûr le petit sac à main riquiqui qui va avec.

Petite appréhension, un piège est toujours possible, j’envoie un message à deux copines en leur précisant où je me rends, et en leur demandant de faire le nécessaire si elles n’ont pas de nouvelles de moi dans la soirée.

J’entre dans le bistrot, trouve Gianoli

– Voilà, vous êtes un peu en avance, laissez passer cinq minutes puis montez au 22ème étage, salle 22-A. Voici l’invitation, vous serez Grace Hernandez, mais ne parlez à personne, votre mission c’est d’observer, uniquement d’observer, ne vous laissez surtout pas distraire. Voici l’enveloppe, il y a la moitié de la somme, le reste demain quand vous m’aurez communiqué les résultats.

Je tâte l’enveloppe, la trouve bien mince.

– C’est un chèque de banque ! Me précise Gianoli.
– J’aurais préféré du liquide !
– Ne soyez pas trop exigeante.

J’y vais, un vigile me demande mon invitation et me laisse passer. On échange mon manteau contre un ticket de vestiaire, et me voilà au milieu d’un tas de monde, Des gens de tous âges fringués comme des princes, pas mal de costumes sur mesures et belles godasses, quelques jeunes genre premiers de la classe, des bonnes femmes volubiles ou discrètes…

Donc je dois observer ! Et pour l’instant je ne vois pas bien ce qu’il y a observer…

Paturet

Je n’ai jamais croisé ce personnage, connu dans le milieu sous le nom de Paturet. C’est un tueur discret, légèrement bedonnant, le cheveu rare et la peau grasse. La police n’a jamais rien eu à lui reprocher, c’est le roi de l’alibi. Son mode opératoire est simple, une minuscule sarbacane qui ressemble à un cigarillo, à l’intérieur une aiguille fine et courte imprégnée d’un poison mortel foudroyant, terrassant sa victime en moins de cinq minutes.

En principe l’aiguille ne reste pas plantée dans la chair de sa victime, qui ressent juste un léger picotement.

D’ordinaire, il opère dans la rue ou au restaurant. Aujourd’hui ça va être plus compliqué. Cet environnement ne lui disant rien que vaille.

– Tu opéreras quand Remy Chauvière fera son discours, tous les visages seront tournés vers lui… lui avait expliqué son contact.

Ben voyons, du point de vue des autres c’est toujours simple. Il fait un rapide tour des lieux, aucune fenêtre ne s’ouvre et il est probable que la salle soit vidéo-surveillée, malgré qu’on lui ait assuré qu’elle ne le serait pas. Mission impossible, alors ? Non pas impossible, mais risquée. Il aurait pu refuser, mais Paturet est un joueur compulsif et en ce moment il n’est plus en fond… et le contrat d’aujourd’hui est particulièrement bien rétribué. Alors… il attend et quelqu’un vient le voir, un court conciliabule, une enveloppe est échangée, l’inconnu disparaît discrètement.

Je n’ai rien vu de tout ça, on ne me l’a raconté qu’après. Laissons donc Paturet pour l’instant, et revenons à ma modeste personne. Je m’emmerde, ne sachant toujours pas ce que je dois relever de bizarre dans cette réception. On m’offre une flute de Champagne, je ne le trouve pas terrible.

– On s’est déjà vu quelque part ? Je crois m’interpelle un golden boy.

Technique de drague archi-classique, mais comme il est correct, je le reste aussi.

– Et ce serait où, ce quelque part ?
– Un plateau de cinéma !
– A ben, non !
– Peu importe, je respecte votre choix de vouloir conserver l’anonymat.
– C’est gentil !
– Mais permettez-moi de vous complimenter, vous êtes charmante ! Je m’appelle Tommy

Et à ce moment-là le type va pour s’en aller voir ailleurs quand survient un deuxième emmerdeur.

– Ah Tommy, tu es là ! Mais je vois que tu es en bonne compagnie ! Tu me présentes.
– Ah ! J’ai cru qu’il s’agissait de Sandra Clift, mais madame m’assure que non.
– C’est vrai que la ressemblance est frappante.
– Serait-ce indiscret de vous demander à quel titre vous êtes là ? Me demande le nouveau venu
– Mais enfin, qu’est-ce que ça peut te foutre ! Lui rétorque Tommy.
– Tu as raison, cela ne nous regarde pas. Mais comme je vois que vous avez l’air de vous ennuyer autant que nous, accepteriez-vous que nous vous tenions compagnie ? Je me prénomme Patrick.

J’allais l’envoyer bouler, mais je me suis demandé si la fameuse observation que je devais réaliser ne pourrait pas être en rapport avec ces deux zigotos ?

– Pourquoi pas ! Et vous, vous faites quoi ?
– Nous sommes analystes financiers

Passionnant !

– C’est très bien payé et ce n’est pas si compliqué que ça… Reprend Patrick, décidément en verve. En fait les chiffres, on peut leur faire dire n’importe quoi…

Et le voilà tout content de me raconter comment il rendit un jour une analyse bidon à son chef, en fait il ne savait pas comment mener à bien une étude et avait livré n’importe quoi. Résultat : le chef était enthousiasme et Patrick avait obtenu une énorme prime.

Ce doit donc être ça qu’il fallait que je rapporte, le fait qu’un type ait remis une étude bidon… Je vais tenter d’en savoir davantage.

– Et ça portait sur quoi cette étude ?
– Sur les avantages et les inconvénients d’une fusion avec Andrew Brothers.
– Oui du coup, reprend l’autre, la fusion ne s’est pas faite, et Andrew Brothers a coulé, on a évité la catastrophe. En fait on a eu un de ces bols…

Et ça cause, et ça cause… j’essaie de retenir « Andrew Brothers »

Vingt minutes plus tard quelqu’un claque ses mains…

Messieurs dames, votre attention, Monsieur Chauvière va dire quelques mots.

Le dénommé Chauvière se pointe devant un pupitre, et étant donné le nombre de feuilles qu’il tient dans ses mains, ses « quelques mots » risquent de durer un certain temps.

– Mes chers amis d’abord merci d’être là… et blablabla…

Tous les visages sont tournés vers l’orateur, au dernier rang, Paturet sort de sa poche un mouchoir en papier déplié dans lequel est caché sa sarbacane et son aiguille diabolique.

Il cherche la bonne position, fait semblant de se moucher, prend une profonde inspiration, vise.

– Aïe ! S’exclame Chauvière, excusez-moi, je viens d’être piqué par une bestiole… s’il y a des moustiques dans la tour Montparnasse, maintenant on n’est pas couchés. Je reprends…

Chauvière poursuit son interminable discours qui emmerde tout le monde.

– Et c’est grâce aux synergies ainsi développées que notre entreprise, que notre entreprise… que notre entreprise… j’ai comme un coup de chaud… excusez-moi. Aaah…

Et Chauvière dégringole sans connaissance. On s’affaire, on s’active, on s’agglutine, on réclame un toubib.

Pour Paturet c’est le moment d’accomplir la seconde partie de sa mission, il a mémorisé une photo un peu floue, il se trompe de personne et balance sa sarbacane dans le large et luxueux sac d’une bourgeoise ripolinée. Puis il se dirige vers la sortie et quitte les lieux… C’était limite.

– Il ne respire plus ! Crie quelqu’un !
– Il n’y pas un toubib dans l’assistance…
– Il n’en a plus besoin.
– Fermez les portes en attendant l’arrivée de la police ! L’assassin est forcément dans la salle. Crie quelqu’un qui s’est emparé du micro.

Le vigile verrouille la porte et prévient la police.

C’était donc ça ma mission, l’assassinat du bonhomme devait être programmé et moi je dois donc raconter tout ça ! Bizarre quand même !

J’attends que ça se passe ! On s’affaire autour du corps de Chauvière mais je n’y vois rien, je suis trop loin.

– A force de fricoter dans des trucs limites, ça devait arriver ! Me dit Tommy.
– Ah oui ?

Il s’apprêtait sans doute à me donner des précisions, mais Patrick lui fait discrètement signe de se taire

Et sur ce, la police rapplique (rapides les mecs !)

Ils s’approchent du corps, plusieurs personnes parlent en même temps et c’est à ce moment que l’impensable se produisit.

– C’est elle ! Je l’ai vu ! Braille un grand brun genre playboy en me désignant du doigt.

N’importe quoi !

– Oui je l’ai vu aussi ! Clame un petit rouquin coiffé en brosse.

Un flic en civil s’approche de moi, mes deux accusateurs aussi.

– Qu’avez-vous à dire, Madame ?
– Que ces gens-là devraient s’acheter des lunettes au lieu d’accuser n’importe qui.
– Elle a utilisé une sarbacane, une petite sarbacane ! Ajoute le grand brun.

Patrick Schultz vient à mon secours.

– Mon ami et moi étions avec Madame quand le drame s’est produit, je peux vous assurer qu’elle n’y est pour rien.
– Je confirme ! Ajoute Tommy.

Le flic me fait ouvrir mon sac, il n’y a pas grand-chose, mon portefeuille, mes clés, mon portable, mes clopes, un briquet, mon ticket de vestiaire et l’enveloppe que m’a refilé Gianoli.

– Vous avez de sacrés revenus, vous ? Me dit-il après ouvert l’enveloppe.
– Je me défends !

Mais évidemment il ne trouve aucune sarbacane dans mon sac.

– Elle l’a planqué sur elle ! Insiste le grand brun particulièrement remonté et le regard haineux.
– C’est cela j’ai tué le mec et ensuite je me suis introduit la sarbacane dans le trou du cul ! Me gaussais-je.

On appelle Ginette, une fliquette qui vient me palper, mais il n’y a rien dans la culotte, rien dans le soutif.

Le commandant de police Gollier se tient la tête devant cet imbroglio.

– Je peux même vous dire le mobile, puisqu’elle me l’a confié ! Reprend le grand brun.
– Je n’ai rien confié à ce monsieur, je ne lui ai jamais parlé et je ne le connais pas.
– Elle m’a dit que Chauvière lui aurait vendu un lot de diamants, et qu’en fait elle s’est aperçue après coup qu’ils étaient en zirconium.

Alors là je tombe du placard, et je réalise que je suis au centre d’une machination.

On me menotte !

– Vous êtes en garde à vue, vous avez le droit de garder le silence et blablabla…

Envie de distribuer des baffes ! Mais je ne m’inquiète pas trop, pas d’arme du crime, des faux témoins évidents, je devrais m’en sortir assez facilement.

Patrick et Tommy ont eu la gentillesse de m’accompagner dans les locaux de la police judiciaire en se déclarant comme témoins à décharge.

J’ai droit à un coup de fil, je téléphone à Estelle en lui demandant d’intercéder auprès de son patron Maître Soubise afin qu’il vienne m’assister. Elle ne peut décemment pas me refuser ça (voir la chapitre précédent)

– Nom, adresse, date de naissance, profession ?
– Christine d’Esde, voyante.
– Voyante ? Ricane le fonctionnaire de police ! Et vous n’aviez pas vu que les bijoux étaient en zirconium ?
– Non ?
– Et d’ailleurs c’est quoi cette histoire de bijoux ?
– Ben ce sont des bijoux qui sont dans mon coffre à la banque.
– Et ils viennent d’où ?
– Je ne souhaite pas répondre.
– Monsieur Hachepierre prétend que ces bijoux sont en zirconium.
– Qui c’est Monsieur Hachepierre ?

En fait c’est le grand brun haineux.

– Excusez-moi, mais comment ce monsieur peut-il savoir mieux que moi ce qu’il y a dans mon coffre ? Repris-je.
– C’est vous qui me l’avez dit ! Eructe Hachepierre.
– Surement pas, je ne vous ai jamais adressé la parole.
– On va vérifier avec la vidéo surveillance ! Suggéra le policier.
– Chef, il y a un problème, l’organisateur de la réunion a demandé à ce qu’on coupe les caméras, pour des raisons de confidentialité, m’a-t-on précisé !

Le téléphone sonne

– Quoi ? Mais c’est une histoire de fou… Emmenez-la moi.

Le flic se tourne vers Hachepierre et Pelletier

– Je me demande si vous n’avez pas confondu, on vient de retrouver l’arme du crime dans le sac d’une dame. Elle ne devrait pas tarder.

Les deux énergumènes se regardent incrédules. Et puis…

– Non, on ne s’est pas trompé, c’est bien cette dame qui possède des faux bijoux dans son coffre !
– OK, je demande au juge d’instruction l’autorisation de perquisitionner ce coffre.

Putain, ça va prendre des heures.

– Si je peux me permettre, il n’y a peut-être pas besoin de mandat, je peux vous autoriser à regarder ce qu’il y a dedans
– C’est pas la procédure ! Me répond sèchement le poulet.

Et on m’informe que mon avocat ne sera pas là avant une heure… c’est la joie.

– Bon reprenons, à que litre étiez-vous invitée à cette réunion ?
– Un client m’a demandé de m’y rendre contre une belle somme d’argent, j’étais simplement chargée de révéler tout ce qu’Il pourrait y avoir de bizarre, j’étais loin de m’imaginer qu’il s’agissait d’un traquenard.
– Je ne vois pas votre nom sur la liste des invités.
– Je suis entrée avec la carte d’une dame, Grace Hernandez.
– Simon, essaie de retrouver cette Grace Hernandez, j’espère qu’on ne va pas se taper un autre cadavre…

Nouveau coup de fil.

– Chef les caméras de surveillance du couloir n’étaient pas coupées, on voit un mec s’enfuir, en arrière-plan on entend le bordel dans la salle suite à la mort de Chauvière.
– En recoupant avec la liste des invités qu’on a interrogé, on va savoir qui c’est !
– Et on va tomber sur un pseudo.
– C’est quand même une piste ! Idris, tu t’en occupe !

à suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Dimanche 21 mai 2023 7 21 /05 /Mai /2023 15:05

Chanette 29 – La croisière de l’Espadon – 1 – Les bijoux de Jimmy

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Prélude

1er mars

Hubert Vargas, le directeur général de « Mariano Incorporation » a rendez-vous avec Loïc Jampeau dans un petit bistrot de Montmartre.

Jampeau est officiellement agent de sécurité, mais c’est aussi une sorte d’exécuteur de basses œuvres qui ne se pose pas trop de questions, Si on lui demande de démolir quelqu’un il le fait sans aucun état d’âme.

– Le marché pourrait tenir en deux mots, nous voulons éliminer Chauvière ! Commence Vargas.
– Pourquoi « pourrait ». Je contacte un tueur et l’affaire sera tout de suite réglée.
– Non, la police enquêtera, ils voudront savoir qui a commandité le tueur, ils savent faire.
– Le risque est minime…
– Il est peut-être minime mais il existe ! Il faut faire autrement, Je pense à une mise en scène impliquant l’un de ses clients. Si on a un coupable identifié on ne remontera probablement pas jusqu’à nous. Reprend Vargas
– Et vous croyez que le faux coupable ne va pas se défendre ?
– Si, mais j’ai une petite idée…
– Vous pouvez me dire ?
– La méthode Kennedy !
– C’est quoi ça ?
– En 1963, aux Etats-Unis, un mec assassine le président Kennedy, on ne sait pas qui avait commandité l’assassinat, et on ne le saura jamais, et vous savez pourquoi ?
– Non, j’étais pas né !
– Ben l’assassin a été assassiné dans la foulée.
– Oui bien sûr, tout est possible, mais ce n’est pas si simple. Je réserve ma réponse sur cet aspect des choses, Pour le reste je vous écoute.

Et Vargas expliqua à son interlocuteur l’esquisse d’un scénario…

– J’y réfléchis, j’affine tout ça, on se revoie demain, même heure.

Laissons ces sales bonhommes échafauder leur plan crapuleux et venons plutôt dans mon studio (où il fait chaud) quelques jours plus tard

Lundi 7 mars

Aujourd’hui je porte une petite robe noire en vinyle, se terminant à mi-cuisse et dotée d’un décolleté plongeant.

Je ne connaissais pas ce type, banal, quelconque, crâne rasé, jean et blouson de cuir, baskets neuves et tape à l’œil.

– Bonjour, je suis Jimmy, j’ai rendez-vous…
– Entre mon grand, et dis-moi ce qui te ferais plaisir ?
– Des fessées, j’aime bien les fessées, mais pas trop fort !
– Juste des fessées ? Tu ne veux pas essayer autre chose ?
– Non, non !
– C’est comme tu veux, mais en principe mes clients ne se plaignent des prestations que je leur propose.

Bon, je ne vais pas insister lourdement. Eventuellement j’improviserais en cours de séance.

– Tu aimes bien qu’on te domine ? Tu aimes obéir ?
– Comme ça…

Quel enthousiasme !

– Bon tu me paies et tu te fous à poil.

Il se déshabille sans se presser, il ne bande pas

– Je ne dois pas être très en forme ? M’indique-t-il.
– T’inquiète ! On va arranger ça !
– Vous ne vous déshabillez pas ? Murmure-t-il
– Non ! Sauf si tu rallonges un peu de sous.
– On ne feras pas l’amour alors ?
– Ecoute, mon gars, je me demande si tu ne t’es pas trompé d’adresse, je ne fais que de la domination et je n’ai jamais aucun rapport sexuel avec mes soumis (oh, la menteuse !) Alors si tu veux on arrête de perdre notre temps tous les deux, tu te rhabilles, tu reprends tes sous et on arrête-là.
– Non, non, vous êtes vraiment très belle, je veux passer un moment avec vous.
– O.K. mais maintenant plus de retour en arrière possible, si tu te sauves, ce sera sans les sous !
– Oui !

Je me positionne devant lui, lui passe la main sur son torse en cherchant à faire pointer ses tétons qui pour le moment sont complètement raplapla.

J’insiste un peu, les escargots sortent de leurs coquilles et je pince.

– Mais… bredouille-t-il
– Quoi ? tu n’aimes pas ?
– Si…
– Et en plus ça te fait bander, regarde comme elle se redresse, la coquine !
– Vous êtes une diablesse !

Je pince davantage.

– Aïe !
– Ça fait mal ?
– Pas plus fort !
– Chochotte !

Je le pinçouille encore un peu, lui arrachant une vilaine grimace.

– Maintenant tu vas l’avoir ta fessée ! Mais dis-moi pourquoi veut-tu une fessée ? Tu as fait des bêtises ?
– Non, j’aime bien, c’est tout

Pas très joueur le bonhomme !

– Et tu la veux comment ta fessée ? Cravache, paddle, mains nues.
– Mains nues !
– Humm, tu sais que quand on fesse quelqu’un trop longtemps, on attrape vachement mal aux mains ?
– Ne le faites pas longtemps !
– Bon on y va, tu vas aller dans la petite salle de bain à côté et tu me rapporte une serviette, je n’ai pas envie que tu me fasses des saloperies sur ma jolie robe.

Je ne le fais pas pénétrer dans le donjon, ça ne lui apporterait rien, et m’assois dans le fauteuil du salon. J’invite ensuite mon soumis à poser la serviette sur mes cuisses, puis à s’allonger sur elles.

– Hum, mais dis donc tu as un beau petit cul, toi !

Chanette2901En fait il est très quelconque, mais je dis ça à tout le monde. Il ne répond pas. Je tape une dizaine de fois avant de m’arrêter.

– Ça chauffe, hein ?
– Oui, c’est bon…
– Dis-moi, on t’a déjà mis un doigt dans le cul ?
– Ah, non ! Non !
– Et si je te le fais, qu’est-ce que tu vas dire ?
– Non pas ça.
– Je te propose un deal, si tu te laisses faire, je te montre mes nichons sans supplément et tu pourras leur jouir dessus…
– Ah ?

Il n’a pas dit non ! Il n’a pas dit oui non plus !

Je continue à taper, j’ai de petites mains délicates et en ce moment cette petite fantaisie est en train de leur faire mal.

– Relève-toi !
– C’est déjà fini ?
– Non, retourne dans la salle de bain et apporte-moi ma brosse à cheveux, celle avec les piquants.

Il obéit sans rechigner. Normal à moins d’être complètement obtus, facile de comprendre ce que je vais faire.

On se remet en place, et cette fois je tape avec le dos de la brosse, ça à l’air de convenir à monsieur.

– Bon, on va conclure, tu bandes toujours?!
– Oui !
– On fait comme on a dit ?
– Ben…
– Ben si tu n’arrives pas à te décider, je vais me décider pour toi !

Et sans attendre de réponse, je mouille mon doigt et je le lui fous dans le trou du cul.

Il est surpris, le Jimmy et doit se demander comment exprimer sa réprobation, mais je ne lui laisse pas le temps, j’agite mon doigt en une série d’aller et retour avant de le retirer

– Ça va ?
– Oui !

Il ne sait pas faire des phrases, ce mec ?

– La prochaine fois, je te mettrais un petit gode !

La tête qu’il fait !

J’écarte le haut de ma robe libérant ma poitrine, Il écarquille les yeux, il bave, il y avait longtemps que je n’avais pas fait un effet pareil à un bonhomme !

Il s’agite le poireau avec frénésie,

– Pas sur le visage !

Trois grosses giclées m’atterrissent sur les nénés. Ça tombe bien on n’avait pas rangé la serviette.

Fin de la prestation. Mais voici que contre toute attente, Jimmy me montre qu’il est capable de faire des phrases :

– J’ai une affaire à vous proposer… Me dit-il tout en se rhabillant avec une lenteur désespérante.
– Dites toujours, mais ne vous faites pas d’illusion, je ne cherche pas à faire des affaires…
– On dit ça, on dit ça ! Je vais vous montrer quelque chose.

Et le voilà qu’il sort de sa veste un petit pochon lacé, en velours bleu outremer, il l’ouvre et en recueille le contenu dans sa main gauche.

Ça brille. On dirait bien des diamants. Je pose évidemment la question idiote que tout le monde aurait posé en pareilles circonstances.

– C’est des vrais ?
– Oui je vais vous expliquer ! Vous avez cinq minutes ?
– Cinq minutes ? Oui !
– Je ne me livre à aucun trafic, je gagne bien ma vie, je suis directeur des ventes dans une grosse boite… Passons, vous avez entendu parler du casse de la bijouterie Kleberson ?
– Oui, comme ça !

En fait non ! Mais peu importe !

– Je me trouvais rue Castelvoisin dans le 8ème arrondissement, et j’ai vu un type courir comme un lapin, il m’a dépassé, les bras chargés de boites, du moins je crois, je ne l’ai pas vu longtemps. Un sachet tombe carrément devant moi, par réflexe je le ramasse. Quelques instants plus tard une voiture de flic déboule, ils ont rattrapé le type et l’ont embarqué. Et moi je suis resté avec mon sachet. Evidemment je n’ai pas été le rendre !
– Et c’est quoi votre affaire ? Vous voulez me les vendre, vos cailloux ?
– Pourquoi pas, si vous m’en proposez un prix raisonnable. Sinon, peut-être que vous connaissez un receleur ?

Alors là mon cerveau se met à fonctionner à 200 à l’heure. Première chose, j’ai horreur de ces gens qui se figurent que parce que je fais commerce de mes charmes, je suis forcément en relation avec des tas de trafiquants en tous genres. Et d’ordinaire lorsqu’on me débite cette sornette, je sors de mes gonds mais dans le cas présent je me suis tue ! Pas folle la guêpe, si je peux faire quelque chose avec ses bijoux et en tirer bénéfice, je ne vais pas aller le contrarier.

– Je peux me renseigner ! Lui répondis-je simplement.
– Vous pensez avoir une réponse quand ?
– J’en sais rien… Une semaine ? Il faudrait que vous m’en laissiez un.
– C’est un peu délicat… Bredouille l’homme d’un air un peu bizarre.
– Si vous n’avez pas confiance, on laisse tomber.
– Mettez-vous à ma place, après tout on ne se connait pas ! Me dit-il en rougissant comme une tomate.
– Bon, allez salut !
– A moins que vous me signiez un reçu ! Reprend-il
– Un reçu ? Ça va vous obliger à me dévoiler votre identité…
– Oui, bon, je vais vous en confier un.

Et il m’en sort un de son pochon.

– C’est une affaire, il y en a 60, je n’ai pas tout emporté… c’est un lot à 200 000 euros, je peux vous le laisser à 150 000 !
– Hum !

Comment il a fait pour estimer la valeur du lot ?

– Alors je repasse vous voir dans une semaine ! A la même heure ?

J’ai bloqué le rendez-vous pour la semaine suivante et le type est parti.

J’avais un client tout de suite après, ce qui fait que je n’ai plus pensé à cet évènement jusqu’à l’heure de mon départ en fin d’après-midi

Dans le métro, saisi d’un doute, j’ouvrai mon smartphone et recherchais des infos sur ce casse de la rue Castelvoisin. Je trouvais :

« Casse chez Kleberson. Deux individus cagoulés ont braqué la célèbre bijouterie du 8ème arrondissement au cours d’une opération éclair, à 10 heures, ils se sont fait ouvrir un présentoir de bijoux dont ils ont embarqué le contenu dans un sac. La bijouterie n’a pas souhaité nous révéler le montant du préjudice mais on peut aisément l’estimer à plusieurs millions d’euros. L’alarme ayant été donnée, la police a pu se rendre très rapidement sur les lieux, mais les malfaiteurs avaient pu prendre le temps de s »enfuir. »

Bon voilà qui en pose des questions ! Parce que la version de Jimmy ne peut être que fausse : De deux choses l’une ou bien il a récupéré ces diamants je ne sais où et a brodé sur le casse de Kleberson pour faire « réaliste ». Ou alors les diamants viennent bien de chez Kleberson, mais dans ce cas, je n’ai pas affaire à un ramasseur chanceux, mais bien à l’un des braqueurs. Celui-ci aurait donc pris le temps de dessertir tous les diamants avant de me les présenter ?

Alors pourquoi me solliciter ? Les receleurs ça existe, non ? Je suppose que la police les connait presque tous, sans doute sont-ils à moitié indics. Est-ce pour cela que Jimmy ne va pas les voir ? Ou alors, la bande qui a fait le coup ne connait pas le milieu. Allez savoir ?

N’empêche que l’idée de proposer un troc chez quelqu’un de complètement étranger au milieu paraît astucieuse.

Maintenant voyons les choses autrement, j’ai amassé pas mal de sous avec ma petite activité. Je paie des impôts, mais les inspecteurs du fisc changeant tout le temps, j’ai eu droit à trois redressements fiscaux. Si je pouvais éviter ça en changeant mon liquide contre des diamants que je pourrais acheter « au rabais », je ferais une excellente opération !

Ça me turlupine, je ne sais pas quoi faire !

Mardi 8 mars

Ce mardi matin, n’ayant aucun rendez-vous et après avoir récolté quelques adresses sur Internet, j’ai pris le métro et me suis rendu à l’autre bout de Paris.

– Bonjour, monsieur j’ai trouvé ça dans les affaires de ma mère…
– Vous voulez le vendre ? Me répond le bijoutier gras comme un moine.
– Non je voulais juste savoir si c’est un vrai ?
– Autrement dit vous voulez une expertise ?
– Oui, m’sieu !
– Je vais vous demander 20 euros et votre carte d’identité.

Il m’énerve ce mec, je le plante, sors de là-dedans et me rends à une deuxième adresse.

Le type, genre fis à papa et content de l’être, ne me demande pas d’argent mais me demande une pièce d’identité. Comprenant qu’ils vont tous me la demander, je la lui présente. Il en fait une photocopie (mais pourquoi faire, bon sang ?) Puis il se met sur l’œil une espèce de loupe et observe l’objet.

Temps de l’expertise : à peine une minute !

– C’est du vrai ! C’est un joli saphir , si vous voulez je vous le reprends pour 2.500 euros.
– Non je ne vends pas !
– Je peux aller jusqu’à 3 000 ! C’est dommage que vous n’ayez pas apporté le pendentif qui va avec, c’est vous qui l’avez desserti ?
– Non, je l’ai trouvé comme ça dans les affaires de ma mère.
– Oui, bien sûr !

Il ne me croit pas ce con ! Serais-je une mauvaise menteuse ?

– Bon merci pour le renseignement, je peux récupérer ma carte d’identité ?
– Mais bien sûr chère madame, la voici. Si vous en avez d’autres même moins jolis, j’achète à un bon prix.
– Au revoir monsieur !

Je voulais simplement savoir si les diamants étaient en toc ou pas, j’ai ma réponse.

J’hésite. J’ai un peu de mal à évaluer les risques, mais j’ai une idée, je contacte Didier Remiremont mon détective préféré. (voir les épisodes 20, 24 26 et 27). Je lui explique l’affaire.

Ça l’intéresse et il veut bien procéder à une petite enquête… contre une petite prestation (le gros coquin). Ça tombe bien je peux le recevoir demain !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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