Chanette 29 – La croisière de l’Espadon – 5 – Petit extra avec Valentin chez un couple coquin par Chanette
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D’ordinaire, je considère le restau avec des gens que je connais à peine comme une corvée et le refuse quasi systématiquement, mais une petite phrase qu’elle m’a sortie hier me trotte dans la tête et j’ai bien envie de cuisiner cette Madame Hernandez.
Une fois à table, j’attaque :
– Vous m’aviez laissé entendre que vous aviez conservé des antennes dans la proximité de Monsieur Chauvière.
– Absolument ! Que voudriez-vous savoir ?
– Si vous aviez une idée ce qui a pu se passer en réalité, j’ai l’impression que la police patauge.
– La presse n’en parle plus, comme Chauvière n’est pas mort et qu’il va s’en sortir ça n’intéresse plus personne.
– Il y a quand même un type dangereux en liberté et la police ne l’a pas identifié.
– Bien sûr que si qu’il est identifié ! Me répond Grace Hernandez.
– Ah bon ?
– C’est Hubert Vargas, le directeur général de « Mariano Incorporation », la plus grosse filiale du groupe Chauvière, la police est venue le cueillir l’autre matin, mais il est en
fuite.
– A ben ça alors ?
– Ça a l’air de vous étonner ?
– Un flic qui s’occupe de l’enquête m’avait promis de me tenir au courant, mais il ne m’a rien dit de tout cela !
– Ah ! Les promesses… Voulez-vous que j’essaie de me renseigner davantage. ?
– Moi je veux bien, mais vous allez faire comment ?
– Je vais demander à Madame Vargas !
Elle sort de suite son portable, recherche un numéro, appelle et met l’appareil en haut-parleur afin que je puisse entendre.
– Ah, madame Vargas, c’est Grace Hernandez, je suis désolée de vous déranger, mais je n’arrive pas à joindre votre époux.
– Qu’est-ce que vous lui voulez ?
– Un problème de caution pour l’achat d’un tableau, l’affaire arrive à échéance et…
– Oui, bon ! Je ne peux rien pour vous ! Il semblerait qu’Hubert ait fait une grosse connerie, il est parti sans un mot et je n’ai pas de nouvelles. D’après la police il serait en Amérique du
Sud. On est venu perquisitionner mon appartement, je n’ai pas compris pourquoi, ils m’ont foutu un de ces bordels, je ne vous en parle même pas. Bon désolée de ne pas pouvoir vous aider, mais
j’ai autre chose à faire en ce moment, aurevoir Madame !
Grace Hernandez m’a laissé sa carte On s’est fait un gros bisou et me voilà seule avec des pensées confuses.
En fait si je comprends bien, Gollier m’a caché le fait que le type qui représentait un danger potentiel pour moi avait pris le maquis. Pas difficile de comprendre pourquoi : Gollier souhaitait me garder près de lui le plus longtemps possible. Dès fois que notre promiscuité me fasse tomber amoureux de lui ! C’est beau les rêves, non ?
L’après-midi sera donc celle des explications et ce ne sera pas forcément évident…
Et contre toute attente, c’est Gollier qui dès son arrivée m’entreprit :
– Petit problème, je me suis débrouillé pour te fournir un chauffeur pendant une semaine, mais ça ne va plus être possible.
– Et alors ?
– Et alors, il n’y a pas trente-six solutions, il faut que tu arrêtes de travailler pendant quelques semaines.
– Il n’en est pas question !
– Tu ne te rends pas compte que ces gens vont chercher à t’éliminer…
– Tu sais, moi aussi j’ai mes antennes, j’ai appris qui était le commanditaire de l’agression de Chauvière.
– Hein ?
– Oui il s’appelle Vargas et il en fuite en Amérique du Sud.
– Mais comment tu peux savoir ça ?
– J’ai des relations !
Il s’assoit dans son vieux fauteuil, réfléchit quelques minutes puis reprend.
– Ce n’est pas si simple, ce qui est sûr c’est que c’est Vargas qui a demandé à Pelletier et à Hachepierre de faux-témoigner. Mais rien ne prouve qu’il soit le commanditaire de la tentative de meurtre, il n’est peut-être qu’un intermédiaire, un complice, et ça pour le savoir je ne vois pas bien comment faire !
Brr ! Pas con son raisonnement, en tous cas ça demande réflexion. Je décide d’aller prendre une douche, non pas que j’en ai spécialement besoin, mais pour s’isoler c’est pas mal.
J’essaie de faire le tour du problème, je n’ai pas tous les éléments en main mais il me semble que l’hypothèse évoquée par Gollier me paraît peu probable. Mais peu probable ne veut pas dire improbable ! Alors je prends le risque ou pas ?
Je décide de le prendre, à moi de faire attention, si j’angoisse de trop je peux toujours compter sur ma grande copine Anna-Gaelle qui est en ce moment en vadrouille quelque part dans le monde et qui comme souvent, elle me laisse ses clés. C’est une option, mais je n’ai pas trop envie d’être seule, ou alors il y a Carole, elle ne refusera pas de m’héberger pour le week-end. Bref on verra bien !
Je me sèche, enfile un peignoir et annonce ça à Gollier. Je craignais qu’il me noie sous un flot de paroles pour me convaincre de rester ou pire qu’il se fasse suppliant. Ben non, les choses ne se passent jamais comme on croit qu’elles vont se passer.
– C’est toi qui vois, me dit-il simplement
Il a la larme à l’œil, ce con
– Si t’as besoin de m’appeler, n’hésite pas ! Ajoute-t-il avec des trémolos dans la voix.
J’ai rangé mes affaires, mis le matou dans son panier, c’est le moment des adieux, des adieux silencieux mais avec un gros bisou quand même !
Je suis passée chez moi relever le courrier, il n’y avait rien de particulier. Le chat parait tout content de retrouver son environnement. Je téléphone à Carole, elle est O.K pour m’héberger si besoin.
J’avais volontairement ignoré les messages téléphoniques émanant de numéros inconnus. Je décidais de les consulter aujourd’hui, par curiosité.
Et je tombe sur ça !
– Je tente désespérément de vous joindre, j’ose espérer qu’il ne vous est rien arrivé de fâcheux, rassurez-moi ! Tommy
Tommy c’est donc l’un des deux gars qui m’ont servi de témoins dans cette lamentable affaire. Je ne vois pas bien comment il s’est procuré mon numéro de téléphone ni pourquoi il s’inquiète de ma modeste personne, mais moitié par politesse, moitié par curiosité, je réponds que j’ai été un peu débordée cette semaine, que je vais bien et que s’il veut m’appeler je répondrais volontiers.
Et ça n’a pas loupé.
– J’avais juste envie de vous revoir, juste une fois autour d’un verre.
Ça me prend le chou, mais je ne vois pas trop comment refuser.
– Quand vous voulez !
– Vous êtes libre, là ?
– Oui !
– Vous pourriez être rue de Turenne dans combien de temps ?
Bref il m’a donné le nom d’un bistrot en plein Marais, je prends le métro et allons-y !
Coup d’œil circulaire à l’intérieur du rade, j’aperçois Tommy… Mais il n’est pas seul, une femme l’accompagne, châtain clair, légèrement enveloppée, mais joli sourire. Je m’approche.
– Ah ! Quel plaisir de vous rencontrer, je vous présente ma femme Nadège, voici Madame D’Esde.
– Enchantée, mais j’aimerais savoir qui vous a fourni mes coordonnées ?
– Disons que la police n’a pas été très discrète…
– Ah ?
– En fait, je ne vais pas vous prendre en traitre, je sais tout de vous, y compris l’activité que vous exercez…
– Mais enfin… Protestais-je.
– Rassurez-vous, je n’ai rien contre votre activité.
– Eh bien tant mieux…
– Vous faites un métier que je n’aurais pas eu le courage de faire, c’est tout à votre honneur. Mon époux m’a beaucoup parlé de vous ! Intervient Nadège.
Il doit fantasmer à mort, ce con, parce qu’en fait il ne m’a vu que très peu !
– Et vous souhaitiez me voir pourquoi ?
– C’est surtout Nadège qui voulait vous voir, elle est très curieuse.
Ça commence à m’énerver tout ça !
– Vous vouliez savoir à quoi ressemblait une pute vue de près ! Persiflais-je
– Non, ce n’est pas ça ! Répond Nadège sans se démonter. Mais allons droit au but ! En fait, mon mari vous ne le connaissez pas, mais je peux vous dire que c’est un petit cochon.
Ah ! Je sens venir comme une proposition de plan à trois. A priori ça ne me branche pas trop, mais j’ai quand même envie d’en savoir davantage.
– Cochon comment ?
– Très cochon.
– Bon, on va pas tourner autour du pot, vous souhaiteriez un plan à trois, j’ai bon ?
– C’est une éventualité que nous avions envisagée !
– Seulement, il y a un hic, en fait je suis spécialisée dans la domination, et je ne fais que ça !
– Ah ? Vous jouez à la vilaine maîtresse, c’est ça ?
– Je ne dois pas être si vilaine que ça puisque me clients reviennent et en redemandent !
– Ben oui quand on est maso, forcément…
– Ben oui !
– Mais je suppose qu’il vous arrive de vous écarter de votre spécialité ?
– Je suis obligée de vous répondre ?
– Non bien sûr. Mais sachez que nous gagnons très bien notre vie, nous pouvons vous payer grassement. Dites-moi, vous leur faites quoi à vos clients ? Reprend la nana.
Envie de lui dire que tout cela relève du secret professionnel, mais je choisis d’essayer de la choquer afin qu’elle se décide à me foutre la paix.
– Je les flagelle, je leur pisse dessus, je les encule avec un gode et quand j’ai deux soumis en même temps, je leur fais se sucer la bite ! Vous voyez que je suis assez loin de votre monde !
– Pas tant que ça, une fois nous étions au sauna, et un homme se faisait sucer le pénis par un vieux. Par jeu j’ai proposé à Tommy de faire la même chose… et ça t’as bien plu, n’est-ce pas Tommy
?.
– J’avoue que ce n’était pas désagréable. Et puis Nadège était tellement excitée de voir ça qu’elle s’est fait sodomiser par le premier venu, un grand black avec un membre énorme.
– Malheureusement, ce genre de situation ne se reproduit pas souvent. Ajoute Nadège.
Si c’est vraiment un truc comme ça qu’ils souhaitent, on peut essayer de s’arranger.
– Je peux éventuellement organiser une petite partie avec un autre homme,
– Je pourrais donc le sucer ? Demande Tommy.
– C’est ce que vous souhaitez, non ?
– Oui, mais est-ce qu’il pourra me sodomiser, je n’ai jamais fait, j’ai trop envie d’essayer.
– Mais bien sûr, il vous enculera devant madame !
– Et on pourrait faire ça quand ?
– Vendredi prochain si vous voulez
– Pas avant ?
– Ben non, mais le vendredi vous êtes sûr de rencontrer d’autre bonhommes dans mon studio.
– Justement on aimerait que ça ne se passe pas dans votre studio !
Ils commencent à être chiants ces deux-là !
– Pourquoi donc ?
– Question d’ambiance ! Les environnements sado-maso, ce n’est pas notre truc !
– Alors, on laisse tomber !
– Vous ne vous déplacez jamais ?
– Je passe cette question, mais comprenez que même si je consentirais à me déplacer, je ne vais pas faire déplacer mon autre client.
– Tout problème a sa solution ! Me répond doctement Nadège.
– Eh bien quand vous aurez trouvé la solution vous me ferez signe. Je vais peut-être vous laisser, j’ai comme un coup de fatigue.
– Juste une dernière question !
– Oui ?
– Etes-vous bisexuelle ? Me demande la dame.
Mais enfin, qu’est-ce que ça peut lui foutre ?
– Pourquoi cette question ? Non, non ne dites rien, je vois bien à la façon que vous avez de me regarder que vous rêvez me rouler une pelle en me fourrant votre main dans la culotte ?
– Oh !
– Je vous ai choqué ?
– Non mais vous avez parfaitement lu dans mes pensées. Tommy lève-toi et laisse la place à madame, se sera plus pratique pour se faire un bisou.
Ben voyons, et si on demandait mon avis, ce ne serait pas mieux, non ? N’empêche que l’idée d’embrasser cette cochonne à pleine bouche est loin de me déplaire, on permute donc nos places avec Tommy.
Me voici sur la banquette collée contre Nadège qui dans perdre une seconde, m’enlace, rapproche ses lèvres des miennes, et me fourre sa langue dans sa bouche !
Elle embrasse trop bien, cette salope, ses mains se baladent sur ma poitrine par-dessus mon petit haut, cherche les tétons, les trouve, les frottent. C’est qu’elle va me faire mouller la garce, ma main se faufile entre ses jambes, je l’entrerais bien dans le pantalon mais c’est trop serré.
Et soudain Nadège redevint sage :
– Merci pour ce petit délire, on va te laisser rentrer, on réfléchit chacun de notre côté, on trouvera bien une solution.
Frustrant tout ça, je l’aurais bien emmené à l’hôtel, la nana, mais j’ai aussi compris qu’elle en voulait davantage… et soudain l’idée.
– Je donne un coup de fil, je reviens.
Je sors sur le trottoir et joins Valentin (voir les épisodes 16, 18, 20 28). Il est d’accord pour jouer au client (contre rétribution bien entendu) il peut se libérer tous les soirs, il peut se déplacer, tout va bien. Je rejoins le couple qui se demande ce que je fabrique
– J’ai arrangé le coup, proposez-moi une date, une heure et un lieu… Non avant dites-moi combien vous aller me donner.
La somme proposée me convient. Ce sera donc chez eux, ils habitent le Marais, me précisent l’adresse, et ce sera lundi à 20 heures.
– Donc je récapitule, on se donne une heure, sans regarder la montre, je me gouine avec madame et vous Tommy vous sucerez mon client, et si vous voulez une sodo, vous y aurez droit ! C’est tout ou vous désirez d’autres options ?
Ils se regardent tous les deux, semble hésiter.
– Vous aviez parlé de pipi tout à l’heure…
– Pas de problème, je suis une bonne pisseuse ! Allez cette fois j’y vais, à lundi soir et toi Nadège, tu ne sais pas où tu t’embarques, je vais te faire grimper aux rideaux !
– Mais je ne demande que ça !
Lundi 5 avril
– Ne prend pas trop d’initiatives, laisse-le faire ce qu’il veut ! Ais-je prévenu Valentin.
Je me suis donc pointée chez eux à l’heure-dite avec Valentin. Habillée toute simple : Tailleur-pantalon rouge au-dessus d’un tee-shirt blanc. Je me demandais si le courant passerait avec ce dernier, ses allures de playboy ambigus ne convenant pas forcément à tout le monde. Mais il n’y eut aucun problème.
Tommy et sa femme sont en décontracté, Jeans et polo pour monsieur, jeans et débardeur beige pour madame… très décolleté le débardeur !
Nadège nous tend une enveloppe à Valentin et à moi et nous propose à boire
– Alcool ? Bière ? Jus de fruits ?
– Tout à l’heure peut-être ! Temporisais-je.
Ben oui, en principe quand on boit un coup, on papote, qu’est-ce qu’ils vont pouvoir se dire avec Valentin qu’ils ne connaissent pas ?
– Bon ben alors on fait comme on a dit ! Intervient Tommy. Euh, on procède comment ? On improvise complètement ou alors ce serait mieux que quelqu’un soit un peu directif ?
N’importe quoi ? Il est en train de confondre réunion de travail et partouze ! Où va se nicher la déformation professionnelle ?
Heureusement Nadège met fin à ces atermoiements.
– Bon les garçons, mettez-vous donc à poil et faites ce que vous avez envie de faire, moi et Chanette on va vous regarder et se caresser. D’accord Christine ?
– Mais bien sûr ! Mais appelle-moi, Chanette, je préfère !
J’ai posé ma veste de tailleur et je suis à côté d’elle sur ce joli canapé beige clair, elle est très proche de moi, nos cuisses se touchent. Elle rapproche son visage, son parfum est envoutant. Elle me sourit un peu bêtement. Je comprends qu’elle veut déjà m’embrasser. Nos bouches se soudent. Et c’est parti pour la fricassée de museau. Elle embrasse bien la coquine, manifestement elle en rêvait de cette petite sauterie…
Elle finit par se dégager.
– Ça va, ma poule ?
Voilà que je suis sa poule à présent !
Devant nous, les deux hommes se sont déshabillés enfin pas tout à fait complètement puisque Valentin a conservé ses chaussettes.
La bite de Tommy est déjà en érection, pas celle de Valentin ! Pourvu qu’il ne nous fasse pas une panne !
– Pince-moi mes bouts de seins ! Lui demande Tommy.
J’ai compris le but de l’opération,, Tommy rend la pareille à son partenaire, qui du coup voit sa bite se redresser fort fièrement.
– T’as une belle bite ! Lui dit Tommy !
– La tienne n’est pas mal non plus.
– Je te suce ?
– Bien sûr !
Et c’est parti, Tommy gobe littéralement la bite de Valentin, enfournant tout ce qu’il peut dans sa bouche et pour la suite je n’ai plus bien vu accaparée comme je l’étais par les mains baladeuses de Nadège.
Je la laisse faire, elle me retire carrément mon tee-shirt,. et dans la foulée me dégrafe mon soutien-gorge, puis sans que j’y prenne garde jette sa bouche sur mes tétons et se met à me les téter
Elle n’est pas bien cette bonne femme ! On ne lui a jamais appris que certaines femmes ne supportaient pas ce genre de choses. Elle fait vraiment ça quand elle va au sauna ou en boite échangiste ? Elle a eu de la chance de ne pas de faire rembarrer elle aurait pu demander avant, non ? Du coup je décide de la jouer vacharde.
– -On se calme un peu, j’aimerais bien m’occuper de tes seins…
Elle ne me laisse pas finir ma phrase et enlève son débardeur à l’arrache, elle n’a pas mis de soutien-gorge, et il faut bien avouer que ses seins sont magnifiques.
J’avance une main, lui caresse doucement le sein et demande :
– Je peux te les embrasser ?
– Mais bien sûr ma poule !
– Je te demande ça parce que certaines femmes sont fragiles des tétons.
Moment d’étonnement… je ne pense pas qu’elle ait compris la vanne.
– Ah, non, ! Finit-elle par répondre, je ne suis pas fragile de ce côté-là tu peux y aller.
Alors dans ce cas…
– Tu peux me les mordre un peu si tu veux, enfin je veux dire, les mordiller.
C’est qu’elle aime ça ! Mais au bout d’un moment elle revient sur les miens.
– Tu me les lèches, mais tu ne me mords pas !
Et pendant qu’elle s’occupe de mes nénés, je peux enfin regarder ce qui se passe en face. Tommy a maintenant tourné le dos à Valentin et s’est légèrement courbé afin de permettre à son partenaire de lui préparer le cul. Il lui écarte les globes et fait gigoter sa langue vers le trou intime.
Valentin se prépare et assure la rigidité de son membre par quelques mouvements masturbatoires. Puis moment de flottement… Que se passe-t-il ? Conciliabule discret entre les deux hommes, puis Tommy s’écrie :
– Nadège : où t’as laissé les capotes ?
– Les capotes ? Répond-elle, mais tu m’as pas dit d’acheter des capotes !
– Ben, comment on va faire ?
– Tu te rhabilles et tu descends à la pharmacie.
La situation est tellement triviale que je me retiens d’éclater de rire.
– Ne bougez pas les garçons, j’ai ce qu’il faut
Eh oui, par précaution j’avais apporté deux préservatifs au cas où la situation évoluerait de telle façon que je finisse par passer à la casserole ! Et dans ces cas-là, j’utilise mes propres préservatifs, pas ceux des copains !
– Par contre, j’ai pas de gel !
– Ça devrait le faire, juge Valentin en dégageant la capote de son étui.
Tommy se positionne en levrette sur la moquette, Valentin arrive derrière, et hop, direct dans le trou !
– Quel cochon quand même ! Commente Nadège.
– Oui mais on les aime bien nos cochons !
– Je suis sûre que tu aimerais voir ma petite chatte ? Me dit-elle.
Je ne vais pas dire non ! Et puisque la voilà qui se baisse et enlève son pantalon, j’en fais autant. Et nous voilà toutes les deux à poil come la Vénus de Botticelli et sa sœur jumelle !
Elle est accroupie devant moi, m’embrasse le pubis tandis que sa main me pelote les fesses, elle a sans doute des défauts mais elle caresse bien, la bougresse.
Sa main s’approche stratégiquement du sillon de mes fesses, remonte un peu, s’approche du trou de balle. Petite interruption pour se mouiller le doigt et hop le voilà dans mon cul ! Je vous dis, il ne faut surtout pas se gêner et pendant ce temps sa langue me balaie la foufoune.
Et là il va se passer quelque chose, je mets toujours une barrière entre ma vie professionnelle et ma vie privée. En pratique ça veut dire que je ne jouis quasiment jamais en séance.
Nadège se serait occupée de moi plus délicatement peut-être qu’étant davantage excitée j’aurais pu jouir, mais sur ce coup-là je ne le sens pas.
J’aurais pu lui dire carrément que « les putes, ça ne jouit pas quand elles font la pute », mais je ne sais pourquoi, j’ai comme l’impression que cette explication ne lui plairait pas.
Alors j’ai fait autrement, j’ai proposé à ma partenaire de nous coucher en soixante-neuf, et tandis que je régalais de sa bonne chatte trempée comme une soupe, je me suis débrouillée pour faire une goutte de pipi, juste une toute petite goutte. ainsi l’endroit cessait d’être sec.
Je l’ai fait jouir, puis j’ai simulé mon propre plaisir. J’ignore s’il a été dupe, mais en fait elle avait l’air satisfaite.
Je me rassois sur le canapé pendant que Nadège s’en va chercher des serviettes afin de nous éponger.
Valentin semble proche d’en finir avec Tommy, le sang a maintenant afflué sur son visage et le haut de son torse, il accéléré comme un fou provoquant des rauquements de plaisir de son partenaire. Un grognement, ça y est, il a joui, il décule, Tommy se retourne et lui fait un petit signe semblant signifier que tout va bien…
Si tout va bien, c’est parfait. Sauf que…
Tommy n’a pas joui… et moi comme une imbécile, tout à l’heure au lieu de sortir de mon sac une seule capote, il a fallu que j’en sorte deux !
Donc devinez qui c’est qui va passer à la casserole ? Remarquez ça n’a rien de dramatique mais j’aurais préféré éviter !
Et voilà Tommy qui s’approche du canapé… il me regarde, les yeux pleins de concupiscence. Je réponds à son sourire, politesse oblige. Mais Nadège intervient.
– Viens me baiser !
Ah ? Ça se complique. Tommy ne sait plus quoi faire, Nadège lui attrape la bite et le force à s’approcher d’elle, puis la lui prend en bouche.
Ouf !
– On le suce à deux ? Me propose alors Nadège.
Voilà qui m’arrange on le suce à deux, se passant et se repassant sa bite bandée comme un arc. Dès que peux accéder au gland, je mets ma langue en mouvement passant du méat à la couronne. Une goutte de préjouissance vient perler, je continue, la bite soubresaute. Tommy éjacule. Je reçois plein de sperme sur le visage et sur les seins. Voilà qui fait rigoler Nadège.
J’avise la serviette laissée sur le canapé.
– Non, viens dans la salle de bain ! Me conseille Nadège.
Bonne idée, ça me permettra de pisser.
– C’est vrai que tu pisses sur tes clients ? Me demande-t-elle
– Oui, et en général ils apprécient.
– J’ai demandé plusieurs fois à Tommy de me pisser dessus, il n’a rien contre l’idée mais il bloque.
– Tu voudrais que je t’arrose ?
– Oui j’aimerais bien !
– Sur les seins ? Dans la bouche ?
– Je veux bien essayer de gouter.
– O.K. assis toi par terre, on va le faire.
– Attends !
Il faut que j’attende quoi ?
– Tommy, viens voir, Chanette va me pisser dessus !
C’était donc ça ! J’ai donc arrosé la dame, elle a trouvé que mon pipi avait un gout « particulier »
– Pas mauvais, mais particulier…
Fin du délire. Valentin s’est déjà rhabillée, accepte un verre de Perrier et prend poliment congé. J’ai refusé le restaurant qu’ils me proposaient, je suis restée avec eux un quart d’heure, la conversation ne va pas bien loin mais ils sont heureux de leur soirée.
A suivre
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