Vendredi 16 juin 2023 5 16 /06 /Juin /2023 08:39

Martinov 25 – Les agents secrets – 4 – Chinoiseries par Maud-Anne Amaro
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Zhang Lei, habitué aux sautes d’humeur et aux caprices de sa responsable hiérarchique ne bronche pas, il sait que cela ne servirait à rien.

– Je peux y aller ? Demande Li Xia.
– Non, j’aurais peut-être besoin de toi, assis toi !

La chinoise demande à Zhang Lei de se déshabiller complètement puis de s’assoir, elle le fait ensuite attacher par Li Xia.

– Camarade Wan, je sais que vous allez passer vos nerfs sur moi, je suis à vos ordres et je n’ai pas à les discuter, mais je considère que c’est profondément injuste.
– Li Xia ! Ma cravache !

Equipée de l’instrument demandé, la jolie chinoise frappe le pauvre Zhang de plusieurs coups sur la poitrine.

– Je me réserve le droit de faire un rapport au Bureau Central ! Déclare-t-il entre deux gémissements de douleur.
– Ils te demanderont si tu as des témoins !
– Li Xia témoignera pour moi !
– Qu’est-ce que tu en penses Li Xia ? Lui demande Wan.
– Il raconte n’importe quoi, en fait il a envie de se faire punir, il adore ça, une bonne punition ce serait de ne rien lui faire, hi, hi, hi !
– Pourquoi pas ? Si je vous permutais ?

Martinov2504Ne voulant pas se faire piéger, Li Xia s’enferme dans le silence tandis que Wan reprend ses coups de cravache.

Zhang s’est habitué à la douleur, son visage exprime un bonheur quasi extatique.

– Regarde-moi cette salope, il bande comme un cochon ! Fait remarquer Wan.

Du coup, elle lâche sa cravache pour venir lui pincer et tortiller les bouts de seins avec un plaisir sadique.

– C’est malin, je suis tout excitée, maintenant ! Déclare la chinoise en enlevant son pantalon puis sa culotte avec laquelle elle fait une boule et nargue Zhang.
– Elle est toute mouillée maintenant, tout ça par ta faute, je vais être obligée d’en changer ! Tiens lèche là.

Et comme ses mains sont restées attachées, elle porte la culotte devant sa bouche. Evidemment Zhang ne se fait pas prier et la lèche avec gourmandise.

– Dis donc Li Xia, ça ne te gêne pas de rester habillé, alors que je suis à moitié à poil.
– Je vais me déshabiller ! Répond ce dernier en s’exécutant.
– Oh, mais dis-donc ! Toi aussi tu bandes comme un cochon ! Approche-toi que je la voie mieux !

Elle s’empare de la bite de son collègue et la branle quelques instants.

– Qu’elle est belle ! Regarde-moi ça Zhang, une merveille avec ce gland qui brille, la petite veine, un vrai bijou !

Le Zhang en question n’est pas complétement fou et connait bien sa chef, il devine donc ce que sera la suite, mais ça ne le dérange plus du tout. Réticent au début aux fantaisies bisexuelles, d’autant que la chose est mal vue en Chine malgré qu’elle y soit désormais théoriquement tolérée, il s’en est accoutumé.et n’appréhende plus le contact d’une bonne bite que ce soit en bouche ou en cul.

– Suce-moi cette belle queue, pédé !
– Avec plaisir !

La bite de Li Xia s’étant maintenant approchée tout près du visage de Zhang, celui-ci peut la mettre en bouche et s’en régaler. Il en bave tellement ça lui plait.

– Tu deviens de plus en plus pédé, Zhang !
– Non, non ! Se défend-il en cessant un instant sa fellation, j’aime bien les femmes aussi.
– Attend j’aimerais bien la sucer aussi ! Dit-elle.

La bite passe attentivement de la bouche de Zhang Lei à celle de Wan Ting Koh. La chose dure un certain temps avant que la belle chinoise interpelle son collègue.

– Et maintenant, t’aimerais bien qu’il t’encule, n’est-ce pas ?
– Oh oui ! Oh oui ! Répond Zhang
– Hum tu te sens capable de nous enculer tous les deux ? Demande-t-elle à Li Xia.
– Euh…
– Bon, j’ai compris, alors ta bite ce sera pour moi.

Et sans plus attendre la belle chinoise se met en levrette en tortillant du croupion.

– Dis-moi qu’il est beau, mon cul !
– Il est magnifique !
– Fayot, tu n’en penses pas un mot ! Décris-le !
– Que je le décrive !
– Ben oui !
– Euh…. Comment dire : Joliment potelé mais sans graisse, un bel arrondi et au milieu le petit trou plus sombre.
– Très bien, alors tu ne sais pas : Le petit trou plus sombre, tu vas me le lécher, comme ça ta bite passera mieux.

Cela ne posait aucun problème à Li Xia qui s’empressa de lui lécher la rondelle avec application.

– Bon, ça devrait aller, il avait quel goût, mon cul !
– Ben un goût de cul !
– C’est quoi un goût de cul ?
– Légèrement âcre, on va dire !
– Ciel ! Me serais-je mal essuyé tout à l’heure ?
– Non c’était propre !
– Et il ne l’aurait pas été, tu aurais léché quand même ?
– Je pense, oui !
– T’est un vrai cochon, un jour tu me serviras de papier à cul !
– Mais avec plaisir !
– Je ne suis pas fauché avec des collaborateurs pareils, un pédé et un cochon ! Dit-elle sur un ton faussement courroucé. Maintenant fous moi ta bite dans le cul !

L’homme bandait comme un hussard et pénétra sa collègue d’un coup d’un seul.

– Eh ! Doucement, je ne suis pas une poupée gonflable !

Il se calma un peu et trouva la bonne cadence.

– Et moi je fais quoi ? Demanda Zhang.
– Tu te tais et tu prends des notes ! Plaisanta Wan.

La belle chinoise ne tarda pas à jouir sous les coups de butoir de son partenaire lequel se retira, la capote pleine de sperme en poussant un cri de dragon en détresse.

Dans son coin, Zhang se paluchait les yeux fermés.

Olga Boulganine attendit sagement le départ de Béatrice pour sonner à la porte du professeur.

– Alors cher ami, quelles sont les nouvelles ?
– Ma foi, je n’y comprends pas grand-chose, le type est venu avec une de ses collaboratrices, il a testé le gaz sur elle, ça l’a juste fait pleurer cinq minutes. Mais le bonhomme avait l’air content et il vient de me commander un deuxième Fly-tox.
– Bizarre ! Vous avez pu prélever un peu du produit ?
– Oui, bien sûr.

Le professeur alla chercher l’éprouvette et la tendit à Olga.

– Bien, je vous remercie, mais racontez-moi comment s’est passé ce test.
– Mais je viens de vous le dire…

Et soudain Martinov descend de son nuage et réalise (enfin) que la dame joue peut-être un drôle de jeu.

– Oui, mais j’aimerais des précisions, est-ce que le cobaye était loin du Fly-tox ? Reprend-elle
– Bon écoutez, je vous ai fait plaisir, vous m’avez demandé quelque chose, je vous l’ai donné. Maintenant on est quitte ou alors expliquez-moi ce que vous fabriquez réellement …
– Je fais des expériences, mon cher, ça vous convient comme réponse ?
– Bien obligé, si vous faites des trucs louches, vous n’allez pas me le dire !
– Répondez simplement à ma petite question et après je vous laisse tranquille !
– Le cobaye était à environ 1,50 m, le type lui a fait une pulvérisation complète. Ça va comme ça ?
– Et elle a juste pleuré ?
– Très peu de temps, moins de cinq minutes.
– Il s’est passé quelque chose d’imprévu, il faut que je trouve. Ne nous quittons pas fâchés, professeur.
– Je ne suis pas fâché !
– Alors un bisou ?
– Ecoutez, je me suis laissé avoir une fois par vos charmes, je ne regrette rien d’ailleurs, c’était très bien, mais « Errare humanum est, perseverare diabolicum ».
– Wāh, vous parlez latin ?
– Et vous, vous parlez quoi ?
– Le français, l’italien et le tchèque puisque c’est ma langue natale. Mais j’ai aussi un autre don, je sais lire dans les pensées.
– C’est ça, oui…
– Vous voulez que je vous dise à quoi vous êtes en train de penser en ce moment ? Minauda-t-elle.
– On va en rester là si vous le voulez bien !
– Vous êtes en train de vous dire « quel dommage qu’elle me cache quelque chose, sinon je me serais bien envoyé en l’air. »
– Je ne suis pas si obsédé que ça !
– Ah, bon, je croyais ! Bon, je vous laisse, mais rassurez-vous nous nous reverrons… pour notre plaisir à tous les deux.

« C’est qui cette nana ? » Se dit le professeur une fois la belle russe partie. « J’aurais dû l’envoyer promener dès le départ, Béatrice m’avait pourtant mis en garde ! »

Olga passe un coup de fil à Kopalski, un « spécialiste scientifique » de l’ambassade de Russie

– Tu peux m’attendre, j’ai une analyse urgente à faire
– C’est que…
– C’est un ordre, Kopalski.
– Puisque c’est un ordre ! soupira-t- il

L’analyse fur rapide :

– Ça contient du chlorobenzylidène malonitrile.
– De quoi ?
– C’est un gaz lacrymogène classique, mais dans ton truc il est dilué dans une grosse quantité d’hélium. Il y a juste de quoi faire pleurer une fillette émotive. Si tu croyais avoir trouvé une arme de destruction massive, tu t’es planté !
– Pizdek (merde)
– Comme tu dis ! Bon, je peux rentrer chez moi, maintenant ?
– Ben oui !
– Et tu peux me souhaiter bonnes vacances, je pars demain.
– Et si j’ai besoin de toi ?
– Personne n’est irremplaçable.

Olga décida de rentrer directement chez elle. La conduite automobile l’empêchait de bien réfléchir, mais la situation n’était pas si compliquée :

De deux choses l’une : Ou bien le lieutenant Malesherbes s’était fait abuser par une mythomane, ou alors le vrai gaz mystérieux n’avait jamais quitté le laboratoire du CNRS.

« Demain, je referais un point avec Malesherbes… »

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 16 juin 2023 5 16 /06 /Juin /2023 08:35

Martinov 25 – Les agents secrets – 3 – Le Fly-tox par Maud-Anne Amaro
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Vendredi 6 septembre

Olga avait mal dormi, d’une part parce que Martinov ronflait comme un moteur, mais surtout parce qu’elle se demandait si son opération de charme aboutirait à lever les scrupules qu’avait émis le professeur à propos de sa requête.

« On va en rajouter une couche, juste une petite couche ! » se dit-elle

Sa main vient tripoter l’entre jambe du professeur, la bite est demi molle, mais quelques mouvements de masturbation ont tôt fait de la rendre raide comme un bout de bois.

– Quel délicieux réveil ! Commenta-t-il

Olga ne répondit pas mais plongea sa bouche sur la bite de l’homme et lui suçota le gland, tandis qu’un doigt inquisiteur entreprenait de lui trifouiller l’anus..

– Attends, j’ai envie de pipi ! Objecta-t-il avec regret.
– Moi aussi ! Tu veux que je fasse sur toi ?
– On y va.

Direction la salle de bain, Martinov se débarrasse de son pyjama ringard et s’étale sur le sol…

– Je te pisse sur la bite ?
– Je veux bien gouter un peu…
– Petit cochon !

Martinov2503
Elle se met en position, s’accroupissant, la vulve à quelques centimètres de la bouche. Et tout d’un coup c’est le déluge, ça coule, ça dégouline, le « pauvre » professeur ne peut pas tout avaler et en met partout.

Pas grave, c’est du carrelage, ça se nettoie bien !

– A toi ? Lui dit-elle.
– A moi ?
– Ben oui, pisse-moi dessus !
– Tu aimes ça aussi ?
– Evidement, sinon, je ne te l’aurais pas proposé !

Alors le professeur lui fit cadeau de son urine, la belle avait l’air d’apprécier.

« Si avec tout ça, il refuse toujours de me rendre service, je me fais bonne sœur ! »

– Assis-toi sur la cuvette, on va faire un petit extra ! Lui suggéra-t-elle.

Dans cette position, Olga vint une nouvelle fois lui faire durcir sa bite encore imprégnée d’urine.

Reste-là et dis-moi où sont des capotes ?

Quand elle revint, après avoir encapoté le membre de l’homme elle s’assit carrément sur lui s’empalant, puis coulissant.

Cette fois elle simula son plaisir, mais le professeur tout sur son nuage ne s’en rendit pas compte.

– Bon il est temps que je parte ! Merci pour ces délicieux moments. Tu m’offres un petit café avant ?

« Tu parles ! » Se dit Martinov, « c’est moi qui devrais la remercier. »

– On ne se reverra sans doute plus, mais… commença-t-il en versant le café.
– Il ne faut jamais dire jamais… Et si vous voulez me faire plaisir, repensez à cette histoire de Fly-tox… mais ne vous croyez surtout pas obligé. Un bisou professeur ?

Ce ne fut pas un bisou mais un véritable patin. Imaginez l’état de notre vert professeur qui en est tout chose !

« Je vais essayer de lui faire plaisir, après tout, ça ne me coute pas grand-chose ! »

Et voilà comment on manipule les gens ! Tout en douceur !

Le professeur Martinov ne s’est pas fatigué, sur le site d’EBay, ils étaient plusieurs à vendre des Fly-tox de collection, l’un habitait Paris et se proposa de lui livrer l’objet dans la journée.

« Bon, maintenant, je vais téléphoner à Blotz-Henri… »

– Ah, vous tombez bien, je n’ai pas reçu votre devis ! Commença ce dernier.
– Je sais, il y a juste un petit problème que nous allons pouvoir régler ensemble. Par précaution je me suis renseigné auprès de mon avocat. La lettre de décharge ne suffira pas.
– Vous voulez quoi d’autre ?
– Que vous expérimentiez le produit en ma présence.
– Il n’en est pas question !
– Qu’est-ce qui vous gêne ?
– Je n’ai pas à divulguer sur quoi je travaille.
– On ne vous demande pas de divulguer, on vous demande d’expérimenter devant nous.
– Je vais réfléchir, je vous rappelle.

« Ça va foirer ! » se désola le professeur, déjà contrarié de ne pas pouvoir faire plaisir à la belle Olga.

– Je ne sais pas ce que tu fabriques, mais je ne la sens vraiment pas cette histoire ! Lui dit Béatrice.
– Ne sois pas parano, ma petite Béa !

Blotz-Henri prend son assistante à témoin :

– Il est complètement cinglé ce Martinov, s’il croit que je vais prendre le risque de divulguer ma découverte…
– Vous vous inquiétez pour rien, ce monsieur est tenu au secret professionnel !
– Je n’y crois pas !
– Vous avez tort.

Un quart d’heure plus tard, Blotz-Henri rappelait et donnait son accord.

– On peut faire ça quand ?
– Lundi si vous voulez !

Odette Morvan ne s’explique pas ce revirement inattendu mais ne cherche pas trop à comprendre.

Wan Ting Koh

Wan Ting Koh est une chimiste chinoise travaillant au CNRS sur les substituts végétaux aux matières plastiques. Elle est ici dans le cadre d’échanges de compétences entre les deux pays. Aimable et gracieuse, sa compagnie est appréciée, mais attention pas touche, on ne la drague pas.

Wan Ting Koh et Odette Morvan se connaissent un peu, il leur arrive parfois de prendre ensemble leur repas au restaurant d’entreprise. Des copines de cantine comme on dit…

– T’as l’air fatiguée, toi !
– Oui, un peu, c’est mon responsable qui me stresse. Répond Odette
– Il te stresse comment !
– Attends, il est dangereux ce mec ! L’autre jour il a quitté le labo en plein bordel, j’ai voulu ranger un peu et j’ai cassé une éprouvette. Tu te rends compte, il y aurait eu du gaz mortel à l’intérieur je ne serais plus là en train de te parler.
– Il y avait quoi dedans ?
– Une saloperie ! Je suis pratiquement retombée en enfance pendant 10 minutes. Ça fait drôle quand même !
– Comment ça ?
– J’ai d’abord cru que j’étais devenue inconsciente et que j’avais rêvé, mais quand je me suis réveillée, j’ai compris que ce n’était pas un rêve…
– Mais comment ?
– J’avais fabriqué des cocottes en papier avec des feuilles de magazines.
– Ça alors !

Puis elles parlèrent d’autre chose. Mais à l’heure de la sortie, l’air de rien, Wan Ting Koh attendait Odette.

– Tu rentres en métro ?
– En bus !
– J’ai une proposition à te faire…
– Une proposition ?
– T’aimerais gagner 5 000 euros.
– Ça m’arrangeait bien oui, en ce moment je suis à sec et j’ai la voiture au garage… Mais bon, je ne crois plus au père Noël, les combines à la gomme je n’y crois pas.
– Ce n’est pas une combine à la gomme, je te demande juste un service et je te paie.
– Et ce serait quoi le service ?
– Bien sûr si tu refuses, cette conversation n’aura jamais existé !
– Mais c’est quoi ?
– Ce produit dont tu me parlais à midi, celui qui t’as fait retomber en enfance, si tu pouvais m’en piquer un peu !
– Quoi ?
– Tu veux que je répète ?
– Non, c’est tout ce que tu demandes ?
– Oui ! Ça te paraît possible ?
– T’en piquer, je ne vois pas vraiment comment faire, mais je peux te photocopier le compte-rendu d’expérimentation avec la liste des composants.
– Super !
– Seulement il y a un problème, l’un des composants, on ne sait pas ce que c’est, il porte un nom de code.

« Oh, mais c’est qu’elle s’est déjà bien renseignée, la mère Morvan ! » Constate la jolie chinoise.

– Donc c’est foutu ?
– Pas forcément, lundi Blotz-Henri doit se rendre chez un mec qui lui bricole un pulvérisateur, il emportera avec lui le produit.
– Et t’as les coordonnées de ce bricoleur ?
– Mais bien sûr ma biche !

Lundi 9 septembre

– Morvan, vous allez venir avec moi, on fait un saut à Louveciennes. Lui dit Blotz-Henri.
– Mais en quoi ma présence…
– Laissez-moi vous expliquer : Martinov veut qu’on vienne avec le produit. Nous allons le bluffer, j’ai préparé un gaz lacrymogène très léger, c’est cela qui sera placé dans le Fly-tox. Pour l’expérimentation j’ai apporté des masques à gaz. Vous, vous servirez de cobaye…
– Vous n’allez pas me gazer, tout de même ! Proteste la femme.
– Ça vous fera chialer cinq minutes, j’ai aussi emporté des kleenex…
– Mais…
– Ce n’est pas dangereux du tout !
– J’ai le droit de refuser ?
– Vous n’allez pas me faire un mélodrame, vous allez pleurer un peu, quelle affaire, vous pisserez moins !
– Vous êtes d’un romantisme…

Mais pour Odette Morvan, le problème est ailleurs. Ce plan idiot de son supérieur est en train de lui faire perdre les 5 000 euros sur lesquels elle comptait. Elle se demande déjà comment rattraper le coup.

A 10 heures, Blotz-Henri arrivait à Louveciennes.

– Je vous présente Odette Morvan, mon assistante qui est volontaire pour servir de cobaye.
– Un cobaye humain pour un insecticide ? S’étonne Martinov.
– Ce n’est pas un insecticide, j’hésitais à vous le dire, mais puisque le protocole a changé… En fait il s’agit d’un gaz lacrymogène amélioré, il est à la fois plus puissant que le produit employé généralement, mais il est aussi plus propre puisqu’il ne provoque aucun effet secondaire.
– Ah ?
– Evidemment pour l’expérimentation, nous allons faire une pulvérisation minimum… Nous sommes d’accord ?

En fait Martinov s’en fichait, la phase la plus difficile pour lui allait maintenant être de subtiliser une partie du produit en douce.

– O.K, vous avez le produit ?

Blotz-Henri lui tend une éprouvette bouchée.

– Ah, ça ne va être pratique, il aurait fallu une éprouvette plus fine, je vais faire une petite manip, je reviens de suite et après je vous montrerais comment recharger.

« Pourvu qu’il ne soupçonne rien ? »

Ben non que voudriez-vous que Blotz-Henri soupçonne ? Le gaz n’est pas le bon, et seul le Fly-tox l’intéresse !

Martinov se livre alors à un prélèvement express, puis il remplit le Fly-tox.

– Voilà c’est rempli, on va peut-être ouvrir la fenêtre pour l’expérimentation.
– J’ai apporté des masques à gaz.

Le professeur explique comment se servir de l’appareil, puis Blotz-Henri se livre à une petite pulvérisation sur Odette Morvan qui se met à pleurer. Mais personne ne pouvait deviner qu’elle pleurait aussi de rage !

Zhang Lei et Li Xia attendent patiemment à bord d’une Renault Mégane, que Blotz-Henri et son accompagnatrice daignent sortir de chez le professeur Martinov.

– Il avait besoin de se faire accompagner, cet imbécile ! Grogne Li Xia. Ça va nous compliquer les choses.
– Mais non, on va faire ça comme des artistes ! Rétorque son comparse.

Leur plan est tout simple, provoquer un léger incident avec leur voiture, puis profiter de l’établissement du constat pour piquer le Fly-tox !

Mais ils n’eurent même pas besoin de faire ça !

Odette et Blotz-Henri sortent, ce dernier tenant à la main un grand sac en plastique rouge. Puis alors qu’ils viennent de démarrer, il déclare à son assistante :

– On va s’arrêter dans un bistrot, j’ai trop envie de pisser !
– C’est gentil de me parler de votre vessie, mais je viens de me faire gazer, vous n’avez même pas le tact de me demander si ça va !
– Arrêtez donc de rouspéter. On va s’arrêter là.

Ils sortent de la voiture, entrent dans le bistrot.

– Trop la chance ! Commente Zhang Lei qui en bon agent secret sait ouvrir toutes les portières de voitures. Il n’a plus qu’à s’emparer du sac rouge posé négligemment sur le siège arrière, et jeter un petit coup d’œil pour vérifier si c’est bien le Fly-Tox qui est à l’intérieur. Mission terminée !

Dans le bistrot, Blotz-Henri commande un demi au comptoir et se précipite vers les toilettes. Odette commande un café.

– Ouf, ça fait du bien ! Commente-t-il en revenant. Je vous dois combien ?
– 4,50
– 4,50 un demi ?
– Non, un demi et un café !
– Je vous paie juste le demi, ça fait combien ?
– Non mais c’est dingue, ça ! Eructe Odette. Vous n’avez même pas la galanterie de me payer mon café !

Le serveur lève les yeux aux ciel, l’air de penser « on aura décidemment tout vu ! »

Blotz-Henri est un peu décontenancé, se demande quelle position adopter. Odette jette rageusement 2 euros sur le comptoir et sort du bistrot.

– Je vous attends devant la voiture ! Dit-elle.

L’homme ne tarde pas à la rejoindre, il ouvre les portières, ils s’installent.

– J’ai croisé quelques mufles dans ma vie, mais vous, vous tenez le pompon ! Lui lance-t-elle.
– Je ne vous ai pas demandé de me suivre dans ce troquet ! Où est le problème ?
– N’aggravez pas votre cas !

Et ce n’est qu’en se garant dans le parking du CNRS qu’ils constatèrent la disparition du Fly-tox.

– Qui a pu faire ça ? Louveciennes est pourtant une banlieue calme ! Se désole Blotz-Henri. C’est de votre faute, vous seriez restée dans la voiture…
– Mais vous êtes con ou quoi ?
– Je ne vous permets pas de me parler sur ce ton.
– De toute façon demain, je demande ma mutation, j’en ai marre de travailler avec vous !
– Eh bien, faites-le, ça me fera des vacances !

Revenu au laboratoire, Blotz-Henri se rendit compte que l’éventuel départ d’Odette Morvan était de nature à lui compliquer la vie, si on lui collait une nouvelle assistante, il lui faudrait tout lui apprendre. Quelle perte de temps !

– Bon nous avons eu des mots, ce sont des choses qui arrivent ! Quoique vous décidiez vous êtes encore pour le moment sous mes ordres…
– Ben voyons !
– La disparition du Fly-tox n’est pas une catastrophe puisque le gaz n’était pas le bon. Vous allez commander de ce pas un autre Fly-tox à ce monsieur Martinov.
– Oui chef, bien chef, à vos ordres chef !
– Oh, ça va !

Le professeur Martinov ne comprend pas bien.

– Un deuxième Fly-tox ? Oui pourquoi pas, mais ce ne sera peut-être pas pour tout de suite, mais vous en voulez combien au total ?
– Juste un deuxième, Vous pourriez nous l’avoir dans quel délai ?
– Je dirais une semaine.
– Ne quittez pas… mon responsable demande si en doublant le prix on ne pourrait pas raccourcir les délais
– Je crains que non, mais téléphonez-moi dans deux ou trois jours…

Du coup Blotz-Henry se mit en stand-by sur le B107, remettant la suite de ses expériences au jour où il serait en possession de son nouveau Fly-tox.

Il est 18 heures, dans un petit studio discret du 13ème arrondissement, Zhang Lei et Li Xia sont rejoints par la jolie Wan Ting Koh.

– Mission accomplie, camarade ! Annonce fièrement Zhang Lei en lui montrant l’objet.
– Il est rempli ?
– Oui répondit l’agent secret en secouant l’engin qui produisit un bruit de floc-floc.
– Alors ne perdons pas une minute, pulvérise Li Xia.
– Mais je ne veux pas ! Proteste l’intéressé.
– Li Xia, tu es un militaire ?
– Oui camarade !
– Et un militaire, ça obéit aux ordres.
– Euh…
– Alors ferme ta gueule !

Li Xia reçoit le gaz en plein pif, il toussote et pleure à grosses gouttes, mais ne présente aucun des symptômes décrits par Odette Morvan.

Wan Ting Koh laisse éclater sa colère.

« Cette conne m’a refilé un tuyau pourri, elle ne perd rien pour attendre… »

– Zhang Lei, tu as failli à ta mission ! Lui dit-elle avec une mauvaise fois évidente. Tu seras puni en conséquence.

Un petit aparté pour comprendre mieux nos trois personnages :

Wan Ting Koh avait postulé dès sa majorité pour travailler dans les services secrets chinois, elle pensait que ce choix lui permettrait d’affirmer sa personnalité. Elle avait foiré l’une de ses premières missions, pourtant fort simple puisqu’il s’agissait au début de filocher un opposant au régime et de noter ses rencontres. On lui demanda ensuite d’entamer une situation de séduction afin de le faire parler. Elle le fit et ils ne tardèrent pas à s’envoyer en l’air, le type ne lui fit aucune confidence, mais la jolie Wan trouva le personnage tellement sympathique qu’elle décida de le laisser tranquille.

Elle déclara à ses supérieurs que l’individu s’étant douté de quelque chose avait soudain disparu de la circulation et qu’elle ignorait où il se trouvait. Elle pensait s’en tirer avec une sévère réprimande.

Ce fut pire ! On l’accusa carrément de faire double jeu, elle fut fouettée sévèrement devant un groupe d’aspirants qui furent invités à abuser d’elle. Elle fut ensuite emprisonnée pendant plusieurs semaines avant d’être convoqué devant un conseil de discipline.

Là le double jeu de Wan n’ayant pu être prouvée, ce fut la mutation disciplinaire.

La Chine ne considère pas la France comme un lieu de renseignements intéressants mais comme aurait dit Confucius « On ne sait jamais » ; alors comme Wan possédait un diplôme de chimie organique et un autre de français, on l’envoya au CNRS, officiellement dans le cadre d’échanges de compétences entre les deux nations. Elle n’avait plus qu’à attendre une occasion, quelque chose qui lui permettrait de revenir en grâce auprès de ses supérieurs.

Nous ne nous attarderons pas sur ce qui a amené Li Xia et Zhang Lei en France. Même Wan l’ignore. Les espions ne racontent pas leurs échecs à tout le monde, même pas à leurs collègues. Mais ce qui était évident c’est qu’eux aussi avait failli quelque part.

Fin de l’aparté

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 16 juin 2023 5 16 /06 /Juin /2023 08:33

Martinov 25 – Les agents secrets – 2 – Les manigances d’Olga par Maud-Anne Amaro
Bombe

Odette Morvan a la rage ! L’absence de Blotz-Henri devait lui permettre de reconstituer le fameux mélange B107, mais l’un des composants était enfermé dans le coffre à combinaison de son patron.

« Du peroxyde de bloztanium ! Où est-ce qu’on trouve ce truc ? »

Elle cherche sur Internet qui ne connait pas ce produit.

« Bon j’ai compris, il a dû trouver une molécule « exotique » en faisant des mélanges bizarres. Il faudra que j’attende l’occasion de pouvoir fouiller dans son coffre. »

Elle est quand même dépitée, et puis elle a soudain une idée.

« Ça va être le parcours du combattant, mais ça ne coute rien d’essayer ! »

– Allo ! Bonjour, je suis Odette Morvan, chargée de recherche au CNRS (oh la menteuse !) J’ai ici la composition d’un produit qui devrait intéresser la Défense Nationale.
– Ne quittez pas !

Et après avoir été baladée d’interlocuteur en interlocuteur, le dernier lui lance l’inespéré :

– Vous pourriez passer quand ?
– Demain.
– Venez à 10 heures, vous demanderez le colonel Billard.

Mercredi 4 septembre.

Odette a indiqué à son patron qu’elle avait une démarche administrative urgente.

– Et c’est quoi exactement ?
– Non, mais dites-donc, je ne vais vous raconter ma vie !

Au ministère on lui confisque sa carte d’identité, on lui fournit un badge visiteur et on la conduit chez la personne avec qui elle a rendez-vous

– Asseyez-vous, je vous présente le lieutenant Malesherbes qui va assister à l’entretien. Et je vous écoute.
– Il s’agit d’un produit qui pour le moment n’en est qu’au stade expérimental, et…
– Décrivez-nous ses effets !
– La personne gazée par le produit retombe carrément en enfance pendant environ un quart d’heure. Ses réactions sont alors celles d’un enfant. J’ai expérimenté accidentellement ce produit sur ma personne. Le collègue qui travaille avec moi m’a surpris en pleine crise de puérilisme, il a tout noté sur le rapport que j’ai là….
– Faites voir…

Le colonel parcourt le document d’un air intéressé.

– Et ça, c’est la liste des composants…

Il se tourne vers le lieutenant Malesherbes.

– Faites le nécessaire pour que l’on reconstitue ce gaz.
– Attendez il y a un problème, ce composant-là : peroxyde de blotzanium, je ne sais pas ce que c’est. Précise Odette.
– Mais vous savez où le trouver ?
– Il est dans le coffre-fort de mon collègue.
– Et vous n’y avez pas accès ?
– Ben, non, il est un peu spécial mon collègue.
– Eh bien donnez-moi les coordonnées de ce collègue.
– C’est-à-dire, je ne voudrais pas…
– Rassurez-vous, il n’en saura rien…
– Daniel Blotz-Henri, porte 412.
– C’est très bien ! Pour l’expérimentation seriez-vous volontaire pour une seconde fois ?
– Pourquoi pas ?
– Et en échange vous voudriez quoi, de l’argent, une médaille, un service ?
– J’avoue être un peu vénale.
– 500 euros ?
– Pourquoi pas ?

Elle avait néanmoins espéré davantage.

– On se revoit pour l’expérimentation. Je vous téléphonerais.
– C’est que je ne peux pas me déplacer comme ça…
– On s’arrangera, il reste le soir, le samedi…

Une fois sortie le colonel Billard lança à son aide de camp.

– C’est probablement bidon, mais on ne sait jamais. Vous vous occupez de tout ?
– A vos ordres mon colonel !

Une fois sorti, Malesherbes vérifia si l’enregistrement de la conversation qu’il avait réalisé en cachette sur son stylo espion était audible, puis s’empressa de joindre une mystérieuse correspondante.

– Olga, c’est Désiré ! Tu peux parler ?
– C’est important ?
– Je ne peux pas savoir d’avance, mais ça se pourrait bien.
– Endroit habituel à 18 heures.

Olga Boulganine est une jolie femme, grande blonde, yeux bleus, beaucoup de classe, elle est chargée de mission à l’ambassade de Russie. Olga Boulganine est évidemment un pseudo…

– Vous êtes de plus en plus jolie, Olga !
– Ne me regardez pas comme ça ! Vous l’aurez votre récompense… si toutefois ce que vous m’apportez le mérite.
– Voilà, j’ai tout enregistré sur mon stylo espion, je vais le brancher sur ma tablette, ça dure un petit quart d’heure.

Olga plaça sur ses oreilles les écouteurs que lui tendait Désiré et écouta l’enregistrement tout en griffonnant quelques notes.

– Bon ça peut être éventuellement intéressant, mais il y a deux problèmes : si l’effet de ce produit ne dure que 15 minutes faut que je voie avec mes supérieurs si ça peut servir à quelque chose. Maintenant il faudrait qu’on sache si ce monsieur Blotz-Henri à l’intention de poursuivre ses expériences et notamment d’accroitre la durée d’infantilisation. Tout cela votre bonne femme n’en parle pas.
– Nous allons la recontacter…
– Oui, j’ai entendu, mais j’aimerais bien ne pas perdre de temps d’autant qu’il y a un autre problème de taille. Ce peroxyde de blotzanium, on fait comment pour se le procurer ?
– Je peux m’arranger pour faire ouvrir le coffre discrètement.
– Eh bien faites-le !
– Pas de récompense alors ?
– Il n’est de meilleur plaisir qu’un plaisir retardé, lieutenant, mettez-vous au boulot.

Ibrahim est agent d’entretien au CNRS, mais c’est aussi une taupe du ministère de la Défense. Il est assez rare qu’on fasse appel à ses services, mais il exécute ce qu’on lui demande sans poser aucune question, c’est souvent des ouvertures de tiroirs ou de placards, des photocopies diverses et variés, le tout effectué après la journée de travail de ces messieurs-dames. Aujourd’hui c’est plus compliqué, il s’agit d’un coffre ! Il n’a rien de sophistiqué, mais ça reste un coffre avec une combinaison. Il essaie des combinaisons basiques : 1234, 1111, sans résultat.

« Je ne sais pas faire, je ne suis pas magicien… »

Il examine le bureau de Blotz-Henri, dont les tiroirs sont fermés à clé, ça c’est facile, il a dans ses poches quelques clés qui ouvrent toutes ces petites serrures.

Dans le premier tiroir, il trouve un petit répertoire à spirales.il l’ouvre à la page « C », un chiffre est indiqué : 1515. Il se précipite vers le coffre, ça ne fonctionne pas !

« Merde ! A l’envers, peut-être 5151 ! »

Bingo ! Le coffre s’ouvre.

Un tas de truc là-dedans : des flacons dont certains sont étiquetés avec un logo signifiant leur dangerosité, des boites, des sachets, mais pas grand-chose d’explicite car la plupart ne sont identifiés que par un numéro.

« Le carnet ! »

Ibrahim feuillète tout, recherchant l’indication du blotzanium, mais ne trouve rien. Il fouille un peu partout sans succès. Alors il referme les tiroirs et prend plusieurs photos de l’intérieur du coffre avant de le refermer à son tour. Il prend aussi la photo de toutes les pages du répertoire

Il appelle le lieutenant Malesherbes avec un téléphone « sécurisé » et lui fait part de l’échec de sa mission.

– Mais t’es vraiment con, il fallait procéder par élimination.
– Comment ça ?
– Laisse-moi faire ! Envoie-moi toutes les photos,

Malesherbes imprime tout ça, puis il marie les indications du répertoire avec les indications des flacons. 8826 n°2, 784 n°7…

Il pensait qu’au bout du compte, il trouverait un numéro de flacon non répertorié, or tout était répertorié !

– J’ai compris ! Son blotzanium est un nom fantaisiste, il est stocké et répertorié sous un autre nom ! On fait comment maintenant ?

Jeudi 5 septembre

Malesherbes a donné rendez-vous à midi à Odette Morvan.

– Voilà, vous allez avoir du boulot ! Voici la liste de ce qu’il a dans le coffre, pour chaque produit on a un numéro de flacon ou de contenant qui correspond à un produit. Les noms des produits semblent être en code. En fouillant dans les affaires de Blotz-Henri vous pourriez sans doute éliminer tout ce qui ne peut pas être du blotzanium ?
– Je peux toujours essayer ! Mais j’ai une autre information qui peut vous intéresser.
– Je suis tout ouïe

Et Odette relate au lieutenant la démarche de Blotz-Henri chez le professeur Martinov.

– Génial ! Vous avez les coordonnées de ce type ?
– Bien sûr !
– O.K. je vous laisse ! Mais essayez tout de même de faire comme je vous ai demandé.
– Mais vous allez faire quoi ?
– Chut !

Et deux minutes plus tard, il téléphonait à Olga.

– Faut qu’on se voie d’urgence, j’espère qu’il n’est pas trop tard !

Et à 15 Heures Olga sonnait à l’adresse du professeur Martinov.

C’est Béatrice qui ouvre, au grand dam de la russe qui voit ainsi ses plans contrariés.

– Je voudrais m’entretenir avec le professeur Martinov.
– Vous n’avez pas rendez-vous ? S’informe Béa subjuguée par l’étrange beauté de la visiteuse.
– Non, mais c’est urgent, important et personnel.
– Entrez, je vais l’appeler.

Martinov se demande d’où sort cette apparition, fait assoir la femme dans le salon, tandis que Béatrice se retire diplomatiquement.

– Je suis heureux de faire votre connaissance, commence Olga.
– Ah ? Et qu’est-ce qui vous amène ?
– C’est un peu délicat ! Dit-elle en croisant ses jambes, dévoilant le haut de ses cuisses.
– Euh, vous ne vous êtes pas présentée, si je ne m’amuse.
– Olga Boulganine, chargé de mission au CNRS.

« Ah tiens, ce doit être la loi des séries ! » Se dit le professeur.

– Oui, continua la femme, l’un de mes collègues vous a sollicité récemment au sujet d’un pulvérisateur vintage.
– Mais comment pouvez-vous être au courant ?
– Ce monsieur, Blotz-Henri, est un peu dérangé, il parle à tout le monde, on le laisse tranquille parce qu’en fait c’est un chercheur génial. Le problème c’est qu’il fait parfois des expériences qui peuvent être dangereuses, alors on le surveille un peu.
– Ah ? Et qu’est-ce que vous attendez de moi ?
– Voilà ! Le dispositif que vous allez lui fournir est destiné à projeter un gaz aux propriétés enivrantes du moins c’est ce que nous supposons. Nous sommes en possession de la composition de tous les gaz constituant son produit… sauf un…
– Et vous voudriez que je prélève un échantillon de son produit…
– Bravo !
– Je risque de vous décevoir, chère madame. D’une part je ne voyais pas les choses comme ça, il n’entrait pas dans mes intentions de procéder à un essai en réel. Son machin, je vais le remplir d’air ambiant, lui montrer comment on le recharge et il fera ça tout seul comme un grand hors de mes locaux…
– Ecoutez…
– Attendez, et d’autre part, cette affaire me semblant peu claire, je viens à l’instant de prendre la décision de ne pas honorer ce contrat. Donc voilà, je suis désolé mais je ne peux rien pour vous…

Martinov cru alors que la belle russe allait insister, mais elle ne travaillait pas de cette façon :

– Bien, eh bien je vais vous laisser, je comprends votre position, merci de m’avoir laissé m’exprimer, vous avez beaucoup de classe, monsieur Martinov !

Il en rougit, le professeur ! C’était un peu le but de l’opération. Du coup Martinov est peiné car il comprend que ce canon va disparaître de sa vue dans un petit instant.

Mais c’est mal connaître Olga…

– Me permettriez-vous d’abuser de votre hospitalité juste quelques instants ? Rassurez-vous nous n’allons pas reparler de mon collègue.
– Je vous écoute.
– En fait j’ai peu soif, si vous aviez un verre d’eau.

Les règles de la bienséance font que quand quelqu’un demande un verre d’eau, il est d’usage de lui proposer mieux que ça.

– J’ai du jus de fruit, sinon je peux aussi vous faire un café…
– Je ne voudrais pas abuser, mais un café serait très bien.

D’autant qu’un café ça se boit lentement… Pas folle la guêpe !

Le professeur se lève pour aller demander à Béatrice de préparer deux cafés.

– Tu seras gentille de nous les apporter !
– Ben voyons ! C’est qui cette nana ?
– Je te raconterai…

Béatrice faillit lui dire alors : « fais attention de ne pas te laisser manipuler ». Mais elle n’en fit rien sachant que ce genre de conseil ne servait pas à grand-chose.

Quand elle servit le café, la bride de conversation qu’elle entendit se révéla d’une banalité exaspérante. Le regard des deux femmes se croisa un court moment, pas assez pour que la jeune chimiste ait le temps de cacher son trouble.

« On dirait que je lui fais de l’effet ! » Se dit Olga. « Ça peut être intéressant, mais faisons les choses dans l’ordre. »

– Mais, demanda la russe, à brûle-pourpoint, votre activité, c’est de bricoler des inventions ?
– Je fais un peu de tout, je répare des trucs, j’améliore des gadgets…
– Et vous-même, vous avez inventé des choses ?
– Oui, avec Beatrice on a travaillé sur un produit qui devait augmenter la fertilité des lapins. En fait, ce qu’on a trouvé, c’est un aphrodisiaque, on ne l’a pas fait breveter, c’est trop compliqué mais ça se vend en sex-shop et ça marche bien ! (Voir Professeur Martinov et le lapin dur)
– Un aphrodisiaque ! Mais pour l’expérimentation ?
– Béatrice et moi nous nous sommes dévoués ! C’était pour la science ! Ajoute-t-il malicieusement.
– Vous savez que vous êtes passionnant à écouter…
– Allons, allons…
– Si, si, je n’ai pas souvent l’occasion de rencontrer des gens comme vous !
– N’exagérons rien !
– J’aimerais vous faire une proposition un peu cavalière…

Et tout en disant ça elle déboutonne un bouton de son chemisier lassant apparaître l’échancrure d’un joli soutien-gorge en dentelle bleu-gris.

« J’ai compris son jeu, elle va me proposer de coucher avec moi, tout ça pour que j’accepte d’intervenir dans cette histoire de Fly-tox ! Ça va être dur de résister, mais j’ai confiance ! »

– Une proposition dites-vous ?
– Oui, j’aimerais vous inviter au restaurant. Ce sera d’ailleurs une fausse invitation, j’ai une carte bancaire professionnelle, c’est le CNRS qui paie !

Il ne s’attendait pas du tout à cela, le professeur Martinov.

– Je suppose que vous connaissez un bon restau dans le coin, réservez-nous une table pour 19 h 30, je passerais vous prendre. A tout à l’heure, cher professeur.
– Mais je ne vous ai pas dit « oui » !
– Vous n’allez pas me faire l’affront de vous défiler, vous êtes un gentleman !

Et Olga s’en va laissant le professeur sans voix.

Evidemment Béatrice vient aux nouvelles.

– C’est à propos du dossier « Fly-tox », elle m’a raconté une salade très confuse, en fait elle voulait que je double Blotz-Henri. Je lui ai répondu que les trucs louches, j’en avais ma claque et que je laissais tomber carrément ce dossier. Elle n’a pas insisté. Sinon on a parlé d’autre chose et elle m’a invité au restaurant avec sa carte professionnelle.
– T’as accepté ?
– Ben, oui, elle est charmante.
– Moi, je serais toi, je me méfierais…
– Ne t’inquiètes donc pas !

Et à l’heure convenue, Olga conduisait le professeur Martinov au « Papillon Bleu »

Tout se passait bien, Olga faisait parler Martinov qui n’était pas avare de ses anecdotes qu’il savait narrer avec humour et volubilité.

Incidemment elle lui posait des questions « indiscrètes » :

– Vous êtes célibataire, alors ?
– Oui, mais je ne souhaite pas raconter ma vie.
– Vous avez de la famille quand même ?
– Non, il doit bien me rester quelques cousins-cousines, mais je ne les ai jamais fréquentés.
– Des amis, des copines ?
– Je suis un sauvage, mais je ne suis pas puceau.

Olga attendait le moment propice pour attaquer, l’anecdote de l’invention du « lapin dur » lui fournissait une occasion toute trouvée.

Ils attendaient le dessert, la bouteille de rosé était bien descendue…

– Dites-moi, votre « lapin dur », c’est uniquement pour les hommes ?
– Non c’est mixte !
– Et il n’y a pas d’effets secondaires ?
– Si, mais on fait avec !
– C’est quoi ?
– Ça donne soif, très soif, alors on boit et quand on boit ben on élimine…

Voilà qui fait rire aux éclats notre aventurière russe.

– Mais vous dites que vous l’avez expérimenté avec votre collaboratrice…
– On ne pouvait pas faire autrement, gérer des volontaires n’était pas trop évident…
– Mais, c’est sans doute indiscret, mais vous êtes allés jusqu’au bout ?
– Quand on expérimente, il faut le faire complètement.
– Mais dites-moi : Vous semblez donc quelqu’un de très décontracté en ce qui concerne le sexe ?
– On peut dire ça comme ça !
– J’adore !
– Vous adorez quoi ?
– Les gens comme vous ! Ah, le dessert, je vais prendre une glace…

Le professeur l’imita, ils ne prirent pas de café, Olga paya discrètement avec une carte professionnelle, ça allait être le moment des adieux.

– J’ai un peu trop bu pour conduire ! Dit alors Olga, il y a un hôtel là-bas… à moins que vous me proposiez un plan B ?
– Je n’aurais qu’un canapé à vous offrir…
– Mais ce sera très bien ! Je vais conduire tout doucement jusque chez vous.

La suite devient, vous l’aurez compris, chers lecteurs, inéluctable !

– C’est ce canapé-là, je suppose ?
– Oui, je vais vous descendre une couverture.
– C’est gentil. Dites-moi, vous dormez dans un grand lit ou dans un petit lit ?
– Un grand !
– Et si nous le partagions, je ne ronfle pas.

Le professeur s’abstint de lui dire que lui, il ronflait.

– Euh, il faudrait changer les draps, mais pourquoi pas ?

Ils montèrent dans la chambre, Martinov s’apprêtait à refaire le lit, mais Olga lui évita cette peine.

– Vos draps ne sont pas sales… Je vais me déshabiller, j’espère que je ne vais pas choquer votre pudeur.
– Non, non, je sais me tenir.
– Cela dit, ça ne me dérange pas qu’on me regarde !

Et sans attendre plus longtemps, Olga se tourne et se déshabille complètement. Offrant la vue de son magnifique fessier aux yeux concupiscents du professeur.

Il est là, scotché, tel le loup de Tex Avery, il bande sous son slip qu’il n’ose pas retirer.

Et voilà qu’Olga se retourne tout sourire, exhibant une paire de seins à damner un saint.

– Eh bien, professeur, on dirait que je vous fais de l’effet !
– Que voulez-vous, je suis un homme.
– Enlevez donc ce slip, vous serez plus à l’aise.
– C’est que…
– C’est que quoi, nous sommes adultes, et si nous avons envie de nous donner du bon temps, pourquoi hésiter ?
– Je n’ai rien d’un playboy…
– Bien sûr que non, mais j’adore baiser avec les papys, chacun ses fantasmes, non ?
– Humm
– Je fréquente souvent le sauna des Cigognes, vous connaissez ?
– Non…
– L’autre fois, je me suis enfermée dans une cabine avec trois papys, deux m’ont pris en double et j’ai sucé le troisième, c’était assez fabuleux… Je vous donnerais l’adresse, je fais souvent des bonnes rencontres, il y a un habitué que j’aime bien, il me baise devant sa femme…

Olga avait le don pour inventer des histoires et les raconter avec un aplomb incroyable. D’ailleurs le sauna de Cigognes n’existe pas, mais quelle importance ?

– Donc je peux vous caresser ?
– Mais ne vous gênez surtout pas !

Alors que fait, ce bon professeur Martinov ? Comme 90 % des mâles, dès qu’il est assez proche de sa jolie partenaire, il lui porte ses mains sur les seins, les caresse, les malaxe, après avoir demandé la permission de les embrasser, se met à sucer les tétons, (l’un après l’autre, parce que les deux en même temps, c’est un peu compliqué).

Martinov1502
Olga reste passive un moment, puis vient mettre sa main sur la bite professorale après l’avoir sorti de son caleçon

– Humm, j’aime toucher une bonne bite, c’est si doux, si excitant !

Elle branlotte un peu la bistouquette de Martinov, sa bouche s’approche, elle gobe ce membre bien tendu, l’imprègne de sa salive, puis donne des petits coups de langue sur le gland. Le professeur se pâme.

De sa main Olga lui flatte les valseuses, puis le doigt chemine sur le périnée, s’arrête au niveau de l’anus, exerce une légère pression… en fait elle attend la réaction de l’homme.

Pas de protestation, alors elle mouille son doigt, revient d’où il était parti et l’enfonce doucement.

– Ouiii !
– T’aimes ça, petit cochon !
– Oui, c’est bon !

Martinov demanderait bien à sa partenaire d’introduire un second doigt, mais il n’ose pas ! Allez savoir pourquoi ?

N’empêche qu’il apprécie cette privauté.et qu’il pousse des « oh » et des « ah ».

– Ben dit donc pépère, ça te fait de l’effet, on dirait !
– J’aime bien !
– T’as déjà essayé avec un gode ?
– Oui !
– Petit cochon ! Et tu aimes ?
– Ben oui !
– Tu serais pas à moitié pédé, mon papy ? Demande-t-elle en minaudant.
– Non ! Se défend-il
– Tss, tss, tous les hommes le sont un peu. Je t’imagine bien tout seul dans ton fauteuil, complètement nu avec un gode dans le cul en train de te branler devant une revue porno gay !
– C’est pas vraiment mes fantasmes, et d’abord je n’ai pas de revues porno.
– Pourquoi ? C’est sale ?
– La question n’est pas là, maintenant avec Internet, plus besoin d’acheter des revues !
– Je comprends mieux et tu regardes quoi ?
– Tu m’embêtes un peu avec tes questions.
– J’aime bien connaitre les fantasmes des mecs, c’est souvent surprenant ou inattendu et moi ça m’excite !

Du coup le professeur, se dit qu’il n’avait aucune raison de faire de la fausse pudeur et se laissa aller aux confidences.

– J’aime bien les trucs un peu bisexuels, quand il y a deux hommes qui font des trucs ensemble en compagnie d’une femme.
– Oh, le cochon ! Et en vrai, tu l’as déjà fait ?
– Ça m’est arrivé !
– Oh, mais c’est super, ça, viens que je t’embrasse.

Et de façon totalement inattendue, Olga vient rouler un patin au professeur qui n’en demandait pas tant mais qui est aux anges. On le serait à moins.

– Et dis-moi, la fille qui travaille avec toi, elle est au courant ?
– Oui, pourquoi ?
– Je demandais ça comme ça !

En fait, Olga en faisant parler le professeur tentait de trouver quelque chose, pas vraiment matière à chantage, mais au moins quelque chose qui fasse « pression ». Mais rien ne venait, il lui faudrait se contenter de faire confiance à sa seule personne…

– Et ça tu aimes ? Lui demande Olga en lui serrant les tétons…. Non, non ne répond pas, je vois bien que tu aimes, t’es vraiment un petit cochon, j’ai bien envie de te donner une fessée. Tu veux ?
– Pas trop fort alors !
– Ne t’inquiètes pas, je ne vais pas te démolir, mais une fessée, c’est quand même une fessée… allez tourne-toi.

Le professeur n’est pas spécialement porté sur les pratiques sadomasos, mais parfois l’excitation fait accepter des choses…

Et voilà Olga qui tape du plat des mains, le postérieur de Martinov, elle n’est pas spécialement douce dans l’exercice de cette pratique… Ça amuse un peu le professeur mais ça ne l’excite pas,

– Finalement j’aime pas trop ça, Déclare-t-il en se dégageant.
– Oh, mais tu débandes ! Remarqua la belle intrigante. Je vais arranger ça…

Elle reprend la bite en bouche, la fait bien rebander…

– Ça te dirait de m’enculer ?
– Ma foi, puisque c’est proposé gentiment.
– T’as des capotes ?
– Oui, toujours !
– C’est qu’il est prévenant, ce petit cochon.

La belle se met en position, le pétard cambré, de ses mains elle écarte ses joies fessières laissant apparaître son bel anus brun.

– Oh que c’est beau ! S’exclame le professeur.
– Alors embrasse-le, embrasse mon trou.

Et après s’être régalé de ce petit trou, l’instant d’après Martinov sodomisait la belle en cadence. Elle avait prévu de simuler son plaisir, mais probablement excitée par la situation elle n’eut pas besoin et connut un véritable orgasme, ce qui rendit tout fier notre brave professeur, lequel accéléra la cadence.

– Ne jouit pas dans mon cul, je veux que tu m’arroses.

Pas si évident lorsqu’on est entrainé par son propre plaisir. L’homme prend néanmoins sur lui, se dégage, retire sa capote et se retrouve la bite contre le visage de la brune, quelques mouvements de branlette et il envoie son jus qui lui atterrit un peu sur le menton, un peu sur le nez et pas mal sur les joues.

La séance se conclut par un grand éclat de rire.

– Je vais me faire un brin de toilette et un petit pipi.
– Je peux regarder ? Demande Martinov.
– Tu veux me regarder pisser ?
– Si ça ne te gêne pas !
– Mais t’es vraiment un petit cochon !
– Tu ne veux pas ?
– Ça ne me dérange pas !

La belle s’installa de façon à ce que le professeur puisse regarder l’urine jaillir de sa source. Un spectacle dont il ne lassait guère.

– T’aurais dû me le demander avant, je t’aurais pissé dessus.
– Humm
– Demain matin peut-être.

Et sur cette dernière fantaisie, ils allèrent se coucher, Martinov en pyjama, Olga complètement nue.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 16 juin 2023 5 16 /06 /Juin /2023 08:30

Martinov 25 – Les agents secrets – 1 – L’éprouvette cassée par Maud-Anne Amaro
StampBea
Principaux personnages

– Daniel Blotz-Henri : chargé de recherches au CNRS
– Odette Morvan : secrétaire de Blotz-Henri
– Désiré Malesherbes : Aide de camp du colonel Billard au ministère de la Défense
– Sophie Cabureau : Maîtresse de Malesherbes
– Olga Boulganine : Agent secret russe
– Wan Ting Koh : Agent secret chinoise
– Britt Franklin : Agent secret américaine (CIA)
– Gérard Petit-Couture : ancien agent secret français
– Florentine : compagne de Petit-Couture

Et nous allons bien évidemment retrouver le professeur Martinov, inventeur et bricoleur sexagénaire, toujours aussi obsédé et Béatrice Clerc-Fontaine sa jeune et sémillante assistante blonde et délurée…

Lundi 2 septembre

Mais pour le moment rendons nous dans un autre laboratoire et plus précisément au C.N.R.S, là où le professeur Blotz-Henri fait des études sur les propriétés insolites des mélanges gazeux.

Daniel Blotz-Henri est un jeune coq dans la trentaine, il plait aux femmes avec son physique de beau ténébreux, ses sourcils buissonneux et sa coupe de cheveux à la Ray Liotta. On lui a attribué une assistante, Mademoiselle Morvan, brune, célibataire, la quarantaine, lunettes impossibles, qui pourrait plaire si elle daignait s’arranger un petit peu.

Quand il se rend à la machine à café, Blotz-Henri adore parader, il est hâbleur, imbu de sa personne, aime parler sport et a une opinion sur tout, il a sa cour et fait mouiller quelques laborantines et autres secrétaires.

Il n’aurait qu’à lever le petit doigt, oui, mais voilà, il se trouve qu’au plumard, notre homme n’est pas performant du tout, mais nous parlerons éventuellement de ça quand il faudra.

Et aujourd’hui pendant que Blotz-Henri est à la machine à café, Odette Morvan fait un peu de rangement dans le bordel laissé par son patron.

Et c’est là que tout commença, parce qu’une éprouvette lui échappa des mains, se brisa en tombant au sol et répandit son contenu gazeux dans la pièce.

– Qu’est-ce que je fous là ! Se demanda alors Odette. Quel est cet endroit ? Ou sont mes jouets ?

Elle fouilla dans les tiroirs, ne trouva rien d’intéressant mais déchira quelques pages d’un numéro de la revue « Nature » afin d’en faire des cocottes en papier.

Quand Daniel Blotz-Henri revint dans son labo, il n’en crut pas ses yeux :

Odette Morvan était accroupie sur le revêtement de sol, une cocotte en papier dans chaque main, tandis qu’une troisième restait un peu en retrait. La pauvre femme tenait des propos incohérents :

– Giclette et Salopette sont en tête dans la dernière ligne droite, Mistinguett est lâchée et n’a plus aucune chance de gagner.
– Mademoiselle Morvan, ça ne va pas la tête ? Hurla Blotz-Henri.
– Hé, laisse-moi jouer, toi, je ne t’ai pas invité !
– Mais vous avez bu ?
– Bububu, le zébu a trop bu !
– Relevez-vous et arrêtez de faire l’enfant…
– De la patrie-i-e- ! La Marseillaise retentit sur la ligne d’arrivée, le suspense est insoutenable. Giclette semble se détacher d’une courte tête.

Le regard de Blotz-Henri se fige alors sur l’éprouvette cassée.

– Putain ! Mais qu’est ce qui s’est passé ?
– C’est pas beau de dire des gros mots ! Je vais le dire à ta maman, elle va te gronder !

Il réalise alors que son assistante a respiré un gaz toxique aux effets pervers, il pense alors la conduire à l’infirmerie et tente de l’extraire de sa position.

– Mais, je ne joue pas avec toi, si tu ne me lâches pas j’appelle la maîtresse. Elle va te coller au coin avec un bonnet d’âne et ce sera bien fait pour toi ! Bisque, bisque rage, on va te mettre en cage !

« Je ne vois pas quoi lui administrer en guise d’antidote, peut-être qu’un café bien fort… » se dit l’homme qui retourne à la machine à café.

Quand il revient avec un gobelet bouillant, la scène a complètement changé, Odette Morvan est affalée dans son fauteuil et semble en proie à un gros désarroi.

– Ça va mieux ? C’est fini votre cirque ?
– Dites donc, soyez poli !
– Reprenons les choses dans l’ordre. Vous avez cassé une éprouvette…
– Ben oui ce sont des choses qui arrivent ! Vous ne faites jamais de conneries, vous ?
– Inutile d’être agressive, j’essaie de comprendre, c’est tout.
– Il n’y a rien à comprendre, j’ai perdu connaissance, en fait non, j’étais comme dans un rêve, un drôle de rêve, figurez-vous que je rêvais que je jouais à commenter une course de cocottes en papier.
– Les cocottes qui sont là ?
– Quoi ? Ce serait moi qui aurais fait ça ?
– Qui voulez-vous que ce soit d’autre ?
– Oh là là ! Vous me foutez la trouille avec vos éprouvettes ! Vous vous rendez compte que ça aurait pu être un gaz mortel…
– Ça suffit Morvan, vous travaillez dans un laboratoire du CNRS, pas dans une usine de boites de conserve. Vous savez très bien qu’il peut être dangereux de manipuler n’importe quoi, n’importe comment. Et d’abord qu’est-ce qu’il vous a pris de toucher à cette éprouvette ?
– J’ai voulu faire un peu de rangement, c’était le bordel ici ! Vous avez quitté le labo précipitamment quand vous avez vu qu’il était 10 heures, tout ça pour aller retrouver vos pétasses à la machine à café.
– Morvan, je vous prie de retirer vos propos !
– Il n’y a que la vérité qui blesse !
– Morvan, vous n’êtes qu’une refoulée revêche et à moitié cinglée… je vous interdit de me répondre et je vous signale que vous avez un compte-rendu à terminer avant midi. Allez au boulot ! Et je ne veux plus vous entendre.

Odette Morvan prit énormément sur elle pour ne pas répondre. Elle était assez intelligente pour savoir où mènerait cette sotte dispute s’il elle s’éternisait. On ne lui donnerait pas raison, à la limite ça pouvait se terminer par un blâme ou une mutation disciplinaire.

« Je saurais me venger autrement ! » Se dit-elle avant de se plonger dans la rédaction de son compte-rendu.

Dans l’après-midi, elle profita d’une pause pipi de Blotz-Henri pour fouiller dans la corbeille et relever le numéro de l’éprouvette malencontreusement brisée.

« B107 » lu-t-elle

Elle feuilleta ensuite le classeur dans lequel étaient rangés les fiches des mélanges expérimentés. Elle photocopia celle de la B107 et l’enfouit dans son sac à main.

Après sa journée de travail, elle parcourut la fiche dans le métro, celle-ci décrivait la composition du mélange B107, essentiellement du protoxyde d’azote auquel était ajouté d’autres éléments en quantités infinitésimales. C’était finalement assez simple, il suffisait d’avoir les produits sous la main et de respecter les dosages. La partie « expérimentation » relatait les réactions de souris de laboratoire.

Echantillon 1 : Pas de réaction notable
Echantillon 2 : idem malgré un doublement du dosage.

« Me voilà bien avancée ! Demain midi, je n’irais pas déjeuner et je reconstituerais le produit, ensuite il me faudra l’expérimenter… »

Odette n’était pas la seule à réfléchir, Blotz-Henri cogitait de son côté.

« Donc le B107 a des effets puérilisant chez l’humain, quant à la durée de l’effet, ne sachant pas à quelle heure cette cinglée a cassé l’éprouvette, on va dire que c’est entre 10 et 20 minutes. Il me faudra refaire une autre expérience, mais où trouver un cobaye ? »

Petit à petit le projet prit forme, il devra se trouver face à face avec une victime potentielle seule. Cela devrait avoir lieu dans un endroit fermé. Un commerçant sans grande clientèle pourrait faire l’affaire, par exemple un antiquaire.

Reste un gros problème : Comment gazer sa victime sans inhaler soi-même le produit toxique ?

« Je ne me vois quand même pas rentrer dans un magasin d’antiquités avec un masque à gaz sur la tronche ? Il me faudrait un bricolage… »

Oui mais voilà : Daniel Blotz-Henri est peut-être un brillant chimiste mais au niveau bricolage il est complètement nul, il a même du mal à planter un clou correctement.

Avec les souris c’était simple, les bestioles étaient placées dans un vivarium, ensuite on débouchait très rapidement l’éprouvette qu’on glissait dans le vivarium, puis on refermait le tout… Allez faire ça avec un antiquaire, vous ?

– Morvan, vous n’auriez pas une idée…
– « Mademoiselle Morvan » ! si ça ne vous dérange pas !
– Oui, bon ! J’aimerais bien expérimenter mon B107 sur des sujets plus gros, mais je ne vois pas comment faire ? Vous n’auriez pas une idée ?
– Vous pensez à quoi comme bestioles ?
– Un chat peut-être ?
– Et vous croyez que je vais vous aider à trouver un truc pour martyriser ces pauvres bêtes ?
– Ou alors un pitbull, ce serait mieux !
– Il vous faudrait un instrument genre Fly-Tox !
– C’est quoi ça ?
– Regardez sur Internet, ils vous expliqueront ça mieux que moi !

Et c’est ce qu’il fit, il ne connaissait pas le Fly-tox, un pulvérisateur à poussoir utilisé comme insecticide jusque dans les années 1960.

« Génial, je peux toujours essayer d’en trouver un chez un brocanteur… mais comment j’entre le gaz là-dedans ? Un bricoleur, il me faut un bricoleur… »

Mardi 3 septembre

Et c’est ainsi que dès le lendemain, Daniel Blotz-Henri se rendit à Louveciennes chez le professeur Martinov où il fut reçu par ce dernier en compagnie de Béatrice, sa fidèle collaboratrice.

– Et ce serait pour pulvériser quoi ? Demande le professeur.
– Je suis obligé de répondre ? Rétorque Blotz-Henri d’un ton morgue
– Non mais, dans ce cas je serais obligé de vous faire signer une décharge…
– C’est un insecticide d’une composition inédite… Improvise le chercheur.
– Pour lequel vous n’avez aucune homologation, je suppose ?
– Mais c’est aussi un engrais…
– Ah, bon ? Se gausse Béatrice.
– C’est à la fois un engrais et un insecticide puisqu’il va éliminer tout un tas de parasites qui peuvent empêcher la plante de se développer.
– Oui bon ! Sachez tout de même mon cher monsieur que le Fly-tox est complètement dépassé, pourquoi n’achetez-vous pas un aérosol rechargeable ?
– Ah ? Et ça se recharge facilement ?
– Oui, avec un compresseur à air comprimé !
– C’est gros, ça ?
– Assez, oui !
– Non, alors je reste sur l’idée du Fly-tox, je veux qu’il soit rechargeable et je paierais le prix qu’il faudra, et pour les décharges je vous signerais tout ce que vous voulez.
– Bon on va vous faire un devis…

Le bonhomme ne fit aucune difficulté pour laisser ses coordonnées

– Il travaillerait au CNRS, on fera un contre-appel discret pour vérifier, je ne sais pas ce qu’il veut fabriquer, mais ça ne m’a pas l’air d’être un truc dangereux.
– Hum, faut toujours se méfier, intervient Béatrice. En tous les cas, il est bel homme, quand on aime le genre.
– Non mais tu as vu ses sourcils, on dirait un loup-garou ! Persifla Martinov
– T’en a vu beaucoup des loups-garous ?
– Oui, au cinéma !
– Je croyais que tu préférais les films érotiques ?
– Ce n’est pas incompatible !
– Moi je n’aimerais pas baiser avec un loup-garou. Reprit Béatrice
– C’est comment une bite de loup garou ?
– Question intéressante, et la tienne elle est comment en ce moment ?
– Elle est à ta disposition.
– Monsieur est trop aimable ! Se gaussa-t-elle. Mais ce n’était pas vraiment le sens de ma question
– Pour l’instant elle est sage, mais elle ne demande qu’à se dissiper !
– C’est vrai que cela fait quelques semaines qu’on ne s’est pas fait des gros câlins.
– T’es toujours partant, toi ?
– Oui mais je crois que tu es partante aussi.
– Sors-moi donc ta bite que je te la suce !

Le professeur tente d’ouvrir sa braguette, et se met à rouspéter.

– C’est coincé !
– Eh bien tu la décoinceras tout à l’heure, baisse ton pantalon, ce sera plus simple !
– Quand même, c’est embêtant !
– Et si tu n’arrives pas à la décoincer, tu te mettras un autre pantalon ! Bon alors tu nous baisses tout ça !

Martinov1501

Martinov baisse donc son pantalon, mais comme c’est un homme méticuleux et que ce n’est pas le genre à conserver tous cela sur les chevilles, il va poser tout cela méticuleusement sur le dossier d’une chaise.

– Oh, mais ça bande mou, tout ça ! Qu’est ce qui t’arrive ? Je ne t’excite plus ? T’as pas envie ?
– Ce doit être la fatigue !
– Je vais arranger ça, laisse-moi faire, assis-toi, détends-toi.

Le professeur s’assoit, Béatrice retire son tee-shirt, puis son soutien-gorge.

– Alors tu les aimes toujours, mes gros nénés ?
– Oui, approche-toi que je te les embrasse.
– Coquin !

Béatrice s’est avancée et Martinov lui tète les tétons avec gourmandise. Simultanément la jolie chimiste a ouvert la chemise du sexagénaire et lui pince ses propres tétons avec une certaine vigueur.

Avec un tel traitement, le professeur a retrouvé une bandaison digne de ce nom. Et du coup, Bea peut se pencher pour prendre en bouche ce fier mandrin qui semble la narguer.

Elle aime s’amuser avec la bite de Martinov.

– Elle est bonne, ta bite, je ne m’en lasse pas !
– Qu’est-ce qu’elle a de particulier ?
– C’est la tienne ! T’aimes quand je te serre les couilles comme ça ?
– Oui mais trop fort !
– Chochotte ! Dit-elle en mouillant son doigt. Tu sais ce que je vais faire avec mon doigt ?
– Tu vas me le foutre dans le cul !

Et c’est exactement ce qu’elle fait. Le professeur adore ça et pousse un râle de contentement.

– Un autre ?
– Un autre quoi ?
– Un autre doigt, pardi !
– C’est tout ? Tu ne veux pas un chausson aux pommes, non plus ?
– Non juste un autre doigt.
– Comme ça ?
– Oh ! oui, c’est trop bon !
– On monte dans ta chambre ?

C’est complètement débraillé que le couple atypique parvint dans la chambre à coucher du professeur. Comme ils avaient l’habitude de le faire, ils se débarrassèrent des vêtements qu’ils portaient encore et sautèrent sur le lit.

En fait c’est Béatrice qui sauta sur le lit, Martinov ayant passé l’âge de faire du trampoline !

– Occupe-toi un peu de moi ! Lui proposa la belle chimiste.

Le professeur, excité comme un pou aurait préféré que l’on s’occupa d’abord de lui, mais se dit avec philosophie qu’il n’y avait meilleur plaisir qu’un plaisir retardé.

Béatrice est allongée de tout son long, sur le dos, jambes écartées.

– T’es trop belle ! Ne put s’empêcher de clamer Martinov.
– T’as raison, c’est moi « Miss Monde », mais reste pas comme ça, ma chatte elle est entre mes cuisses, pas ailleurs !

Le professeur vient butiner l’intimité de sa collaboratrice, c’est mouillé comme une fuite là- dedans, et il aime ça, notre vieux savant libidineux, il lape, il tète, il se régale, tandis que ses mains ont agrippé les tétons maintenant tout durs de la belle pour les titiller entre le pouce et l’index.

– Continue mon salaud, continue, ! Ah ce que tu lèche bien ! Non, ne dis rien, ne me parle pas, continue, Oh, là, là, suce mon clito, je vais venir, aaaaaah !

Martinov se recule un peu, tout fier d’avoir fait jouir aussi intensément la belle chimiste.

– Tu veux me prendre, c’est ça ? Lui demande-t-elle.
– Oui, mais si on jouait cinq minutes avec le gode ?
– Tu veux que je t’encule ave le gode ?
– Tu sais bien que j’adore ça !
– T’es un enculé, mon petit professeur !
– Oui et j’ai même pas honte !

Béatrice ouvre le tiroir du chevet et s’empare du pénis de plastique.

– Tiens suces-le un peu ! J’adore te voir faire ça !
– Cochonne !
– On est cochon tous les deux, alors suce !

Le professeur s’exécute et lèche le dildo comme il le ferait d’une vraie bite, introduction dans la bouche jusqu’au fond des joues, léchage de la hampe, titillement du gland, tout le répertoire, quoi !

– Allez en position !

Martinov se met en levrette, tandis que Béa recouvre le gode d’un préservatif et en enduit l’extrémité d’un peu de gel intime.

– Attention ! Ça va rentrer !
– Fouff !
– C’est bon, hein, attends, je vais brancher le vibro.
– Oh là là !
– Et ne touche pas à ta bite, si tu veux jouir, ce sera avec moi.
– Bien sûr, bien sûr, aaaaah !
– Il y a combien de temps que tu ne t’es pas fait enculer par une vraie queue ?
– Quelques mois, quand nous étions à Glandville (voir l’épisode 23 : La grotte de l’Ours)
– Rien depuis ?
– Non, je ne cherche pas, c’est l’occasion qui fait le larron…
– Tu sais que ça m’excite quand je te vois sucer une bite !
– Cochonne !

Béatrice fait aller et venir le gode dans l’anus du professeur, lequel miaule de plaisir. Elle va de plus en plus vite et finit par fatiguer du poignet.

Elle retire l’objet de l’orifice ce qui provoque un étrange bruit de ventouse.

– Ça va ? demande-t-elle.
– Oh, oui ! Tu m’as bien enculé !
– Alors maintenant c’est mon tour !
– Tu veux que je te mette le gode ?
– Non, je veux que tu me mettes ta bite !

Elle se met à quatre pattes, en levrette, les jambes écartées, le popotin relevé…

– Oh, que c’est beau !
– Je ne te le fais pas dire !

Le professeur s’encapote à la vitesse grand V, mais ce joli cul lui met l’eau à la bouche et il ne peut s’empêcher de venir le lécher. Puis fou d’excitation il pénètre la belle d’un long coup de bite dans l’anus.

– Tiens, tiens, t’aimes ça, hein ?
– Oh, oui, encule-moi bien, aaah, aaaah.

La conclusion fut un peu rapide, mais nos deux coquins jouirent l’un après l’autre.

Après un moment calme, Béatrice se releva et se dirigea vers la salle de bain. Nul besoin d’échange de paroles, Martinov savait exactement ce qui allait se passer : la jolie chimiste s’assit sur le bord la cuvette, le professeur s’agenouilla devant elle, bouche grande ouverte au niveau de la vulve, et soudain son gosier se remplit de la bonne pisse tiède de sa délicieuse complice.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 16 juin 2023 5 16 /06 /Juin /2023 08:12

Surprise-partouse 8 – Thibault chez les scouts par Enzo_Cagliari
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Attention texte contenant un passage scato explicite

Au chapitre 1 : en sortant d’une fête, Angéla, Carole et Thibault m’emmènent chez ce dernier, la partie à quatre me fera sucer ma première bite et subir ma première sodo
Au chapitre 2 : Thibault me fait faire la connaissance d’un couple d’Antillais, Gwladys et Simon. Partouze à quatre puis à cinq avec Carole
Au chapitre 3 : On prend les mêmes et on recommence mais on va plus loin, c’est un tout petit peu scato et voici Alain et Katia, un couple mature, qui s’en mêle
Au chapitre 4 : Une partouze est organisée chez Alain et Katia qui reçoivent Monique et Philippe, mais aussi Thibault, Carole et moi-même.
Au chapitre 5 Monique nous raconte sa rencontre avec un autre couple
Au chapitre 6 Alain nous narre un épisode un peu gay. A la fin Katia branche Monique sir la zoophilie, celle-ci répond qu’elle a expérimenté la chose…
Au chapitre 7, Monique nous a raconté sa soirée à Luxembourg où il fut question de toutous.

Après nous avoir narré cette anecdote luxembourgeoise Monique se tourne vers Thibault :

– Et toi tu n’as rien à nous raconter ?
– Si mais je ne sais pas si ça va vous plaire répond l’intéressé.
– Lance toi, si ça ne nous intéresse pas on te le fera savoir.
– Alors allons-y.

Le récit de Thibault

J’ai toujours aimé les bites. Au collège je ne me souviens plus comment cela a commencé mais je jouais souvent à touche-bite avec au moins deux de mes camarades de classe, je me souviens encore de celle d’Hervé, longue et légèrement halée…et si bonne à sucer, passons…

C’est un peu plus tard que j’ai fait une grosse connerie, je m’étais fait embaucher comme garçon de course dans une banque et le week-end je trainais avec un gars, pas pour le sexe mais il m’amusait, un jour on a piqué des baskets dans un magasin, on s’est fait choper comme des bleus à la sortie. Arrestation, tribunal pour mineurs, amende et ma mère en larmes.

Souhaitant me recadrer, la mère m’inscrivit chez les scouts et là l’histoire peut commencer.

Je détestais cette ambiance, l’uniforme, le drapeau, les chants stupides, la discipline, les totems, les serments et tout le tremblement. De plus nous étions encadrés par des curés jeunes et bêtes. J’ai d’abord pensé à me faire virer mais je ne voulais pas faire de peine à ma mère. J’ai donc pris mon mal en patience.

Ce jour-là en plein weekend de Pentecôte, nous avions eu droit au sempiternel jeu de piste. J’opérais en binôme avec un blondinet assez beau gosse qui répondait au totem de Caribou.

Un moment Caribou s’arrête pour pisser contre un arbre, il ne se cache à peine et mon regard se scotche sur sa bite.

Il s’aperçoit que je le mate et m’adresse un sourire de connivence.

– Ça te plaît ? Me demande-t-il.
– T’as une belle bite .
– Tu veux la toucher ?

Bien sûr que je veux la toucher, je n’ai pas eu l’occasion de faire ça depuis ma sortie du collège.

Je l’ai donc prise en main, me tapant une érection du tonnerre de Dieu. Et quand il m’a proposé de la sucer, j’ai sauté sur l’occasion et sur sa bite en même temps. Quel régal que ce doux cylindre de chair dans ma bouche gourmande, et en même temps je lui palpais ses grosses couilles poilues .

Malheureusement Caribou excité comme un poux ne tint pas la distance. Un soubresaut dans ma bouche aussitôt inondée d’un paquet de foutre que j’avalais dans la foulée.

Caribou range son sexe, je me souviens qu’il ne s’était même pas essuyé. Le cochon !

Il fait une drôle de tête, je comprends qu’il doit être en plein stress post-éjaculatoire.

– Il ne s’est rien passé. Me dit-il, on n’en parle jamais plus, jamais plus, d’accord ?
– Pas de problème.

Il ne m’a ensuite pratiquement plus adressé la parole jusqu’à ce que nous regagnions le campement.

C’est quelques heures plus tard que les évènements prirent une tournure inattendue.

Le chef scout flanqué de l’abbé Dominique en soutane noire fit se réunir la patrouille.

– Caribou et Loup blanc, sortez du rang
!
(Loup blanc , c’est moi, et on ne rigole pas s’il vous plaît.)

– Vous vous êtes rendus coupables d’actes contre nature, vous allez par conséquent être punis.

C’est incroyable ça ! Quelqu’un nous aurait vu et dénoncé ?

– Qui a mouchardé ? Demandais-je discrètement à Caribou.
– Je me suis dénoncé, j’avais trop honte.

Quel con !

Le curé désigne deux scouts pour aller cueillir des orties et confectionner des badines avec des branches de noisetiers. Ça va être notre fête.

On nous demande de nous déshabiller en conservant juste nos caleçons. Et on nous attache contre des arbres. D’où sortent ces cordes ? Je ne le saurais jamais.

La punition commence par des coups de badines, on nous a baissé nos caleçons afin de dégager nos fesses.

C’est l’abbé Dominique qui se charge de mon supplice. Et il y va fort ce salaud. Et en plus ça l’excite, je le vois bander sous sa soutane.

Quel enfoiré !

J’ai le cul en compote. Mais la punition n’était pas terminée. Car après ce fut le bouquet d’orties. Ça pique, ça démange, c’est très désagréable et ça donne envie de se gratter.

Le supplice prit fin. Caribou y alla de sa crise de nerfs.

– Vous n’aviez pas le droit de faire ça, je vais demander à mes parents de porter plainte.
– C’était pour ton bien, regagnez vos tentes et revenez me voir à 20 heures pour la confession, si vous ne venez pas on ira vous chercher.

Je regagne ma tente, envahi par des pensées confuses, au passage un mec qui devait être moins con que les autres me conseilla.

– Surtout débrouille-toi pour ne pas te gratter et les démangeaisons vont s’arrêter .

Ce type avait pour totem : Fennec, retenez ce nom.

Dans la tente, l’abruti qui la partage avec moi me regarde comme si j’étais un pestiféré tout juste sortir de l’enfer. Je fais quoi ? Je le provoque ou je l’ignore. Je choisis de l’ignorer, pas de temps à perdre avec des connards.

Et maintenant, je fais quoi ? Fausser compagnie à cette bande d’abrutis, mais plus facile à dire qu’à faire, la nuit va tomber et j’ignore dans qu’elle direction aller pour rejoindre la route. Je remets donc ma fuite au lendemain.

A 20 heures on vint me chercher.

– Je suis obligé ?
– Oui.
– Vous direz que vous ne m’avez pas trouvé.

Mais c’est qu’ils sont costauds, ces salopards, ils m’empoignent et m’entrainent de force vers la tente de l’abbé Dominique .

Il y a là outre ce triste sire, l’autre abbé, le père Ernest, le chef scout et trois autres crétins. Je m’étonne de l’absence de Caribou, j’apprendrai plus tard que cette bande de sadiques ne l’ont pas jugé en état de comparaître.

– Repend-toi de ton péché ! Me dit l’abbé Dominique se prenant pour le grand inquisiteur.
– Je vous emmerde
– Allons, allons, nous sommes entre gens intelligents.
– Ça m’étonnerait.
– Alors nous allons soigner le mal par le mal.

Je m’attendais au pire mais la situation devint rapidement surréaliste. Les six personnages exhibèrent leur bite dans un bel ensemble simultané, les scouts en baissant leurs shorts les curetons en soulevant leurs soutanes.

Six bites devant mes yeux, ça fait beaucoup. Ils se branlent de façon à ce qu’ils deviennent raides.

On va faire quoi ? Un gang bang ? Voilà qui n’a pas grand-chose de catholique !

L’abbé Dominique s’approche de moi la bite en avant

– Suce !
– Et si je veux pas ?
– Si tu ne veux pas, ça va devenir violent, et tu pourras raconter tout ce que tu veux, six témoins affirmeront que tu es un menteur.

N’ayons pas peur des mots, j’ai subi un viol collectif, j’ai dû sucer tous ces abrutis qui m’ont ensuite sodomisé les uns après les autres, ce fut fait sans aucun ménagement et la bite de l’abbé Dominique m’a horriblement fait mal au cul. Je n’en dirais pas davantage, raconter un viol n’ayant rien d’excitant, (et en plus c’est hors charte) mais jurait de me venger de cette bande de salopards.

Je décidais de ne plus retourner chez les scouts, je n’en informais pas ma mère, et faisait semblant d’y aller, j’avais dégoté un hôtel miteux où je passais mes nuits.

Quelques semaines passèrent aux termes desquelles je reçu un coup de fil sur le téléphone fixe de ma mère.

– Loup blanc ?
– Qui êtes-vous ?
– Fennec ! Tu te souviens de moi ?
– Euh ..
– C’est moi qui t’avais mis en garde pour les orties.
– Ah oui, et qu’est-ce que tu me veux ?
– J’aimerais te rencontrer…
– Oui mais pourquoi ?
– C’est dégueulasse ce qu’ils t’on fait subir, j’aimerais qu’on en parle cinq minutes

J’acceptais un rendez-vous dans un café proche.

– Salut, comment tu as fait pour me retrouver ?
– J’ai farfouillé.
– Et tu es au courant de ce qui s’est passé dans la tente du curé ?
– Évidemment, ce con d’Albatros s’en est vanté, il avait l’air de trouver ça très drôle. Mais bon, tu vas peut-être trouver ma démarche un peu osée, mais je prends le risque.

Qu’est-ce qui va encore le tomber sur la tronche ?

– Ben vas-y raconte !
– Moi aussi j’aime les bites. Me confie-t-il dans un souffle en rougissant comme une tomate.
– Bienvenue au club lui répondis-je histoire de le mettre à l’aise .
– J’avais un copain mais il est parti en province … si ça te dit de jouer avec moi, c’est comme tu veux.
– Pourquoi pas ? Et on ferait ça où ?
– Chez moi, enfin chez ma mère. On peut y aller maintenant si tu veux. Au fait ne m’appelle plus Fennec, mon prénom c’est Patrice.
– Ta mère ne sera pas là ?
– Si mais elle s’en fout, en fait ça l’excite, parfois elle regarde.

Oups !

– Ça te pose un problème ?
– Non, non.
– Parce que sinon je peux lui dire de nous laisser tranquille.
– Non, si elle veut mater, ça ne me dérange pas.
– Au fait tu es gay ou bi ?
– Je ne sais pas trop, je n’aime pas les étiquettes, mais je serais plutôt bi, je n’ai rien contre les femmes.
– Super. Si tu as envie de te taper ma mère, ne te gênes pas, c’est une belle femme et elle est un peu nympho.

J’aurai décidément tout entendu, mais cette perspective m’excite .

On arrive chez lui.

– Maman je te présente Thibault, on va s’amuser un peu ensemble.

Chantal est effectivement une très belle femme, la cinquantaine épanouie, yeux bleus, cheveux blond vénitien, sourire canaille illuminant un doux visage, jolie silhouette.

– Enchanté, mon fils a le don de choisir des amis charmants. Je suppose que vous allez faire un scrabble ? se gausse-t-elle.
– On va plutôt jouer à « bites coquines »00000 répond Patrice en me touchant la braguette..
– Vous avez raison, il n’y a pas de mal à se faire du bien. Je vous laisse vous amuser.
– A moins que tu veuilles regarder, Maman ? Intervient Patrice.
– Avec plaisir, si ça ne dérange pas Thibault ?
– Mais pas du tout, chère madame.
– Appelle moi Chantal et on peut se tutoyer. Alors mettez-vous à poil mes chéris.

C’est ce qu’on fait, Chantal me toise.

– T’es super mignon, toi, pas beaucoup de poil, j’adore… et ces tétons, voyons…

Et la voilà qui me les attrape et me les tord. J’adore cette caresse.

– T’aime ça on dirait ?
– Oui !
– Petit cochon.

Je n’avais jamais vu la bite de Patrice, elle est là devant moi, demi-molle.

– Ben mon chéri, tu bandes mou, lui dit Chantal, Maman va arranger ça.

Et devant mes yeux incrédules, Chantal prend en main la bite de son fils et la branle avec vigueur. La bite est alors dans un état optimum, un bel organe à la peau diaphane orné d’une impertinente veine bleue, Le gland violacé est de toute beauté. Un amour de quéquette !

Mais je n’étais pas au bout de mes surprises, la maman se baisse, ouvre la bouche et gobe la bite du fiston.

Vous vous imaginez que devant un tel spectacle, je bande comme un taureau.

Du coup Chantal change de bite et nous suce alternativement.

Cagliari202306

C’est bien tout ça mais j’aurais bien sucé la bite de Patrice…

Chantal se relève pour retirer son tee-shirt laissant apparaitre un soutien-gorge en dentelle fort bien rempli. Elle ne le conserve pas longtemps et exhibe alors une magnifique paire de seins.

La bite de Patrice et les nénés de Chantal ! Je vais devenir fou.

– Alors ils te plaisent ? Me demande-t-elle
– Je peux les embrasser ?
– Vas-y, c’est la fête !

J’embrasse, je lèche, je suce les tétons durcis d’excitation pendant que Patrice passé derrière sa maman lui baisse son pantalon et son string avant de lui lécher le cul .

– Oh là, qu’est-ce que vous me faites tous les deux, c’est trop bon, Patrice mets moi un doigt. Oui comme ça, doigte-moi bien le trou du cul.
– Je sens quelque chose, tu n’aurais pas une petite envie, maman ?
– Si mais on verra ça tout à l’heure… , à moins que ça intéresse Thibault de me regarder faire ?
– Pourquoi pas ? m’entendis-je répondre.
– Mais t’es vraiment un gros coquin, toi ! Tu veux que je fasse où ? Dans les toilettes ? Dans une assiette ? Sur toi ?
– Sur moi ? Je veux bien essayer.
– Tu l’as déjà fait ?
– Non, disons que c’est un fantasme.
– Alors allonge-toi mon biquet, attends un peu, Patrice va aller chercher une bâche.

Je dois être un peu cinglé de demander une chose pareille, je risque de m’enfuir en courant…

Chantal me chevauche.

– Pipi d’abord, je fais où ?
– Donne-moi à boire !
– Oh le gros coquin !

C’est qu’elle avait une sacrée envie de pisser, la Chantal, ça aussi c’était un fantasme ne l’ayant jusqu’à présent concrétisé qu’avec ma propre urine. Je n’ai pas regretté, c’était réellement délicieux.

– Et maintenant attention pour la grosse commission.

Chantal pousse, pas longtemps, elle avait vraiment une envie pressante. Le caca me dégringole sur le torse, un gros boudin chaud et odorant. Je bande comme un dingue. Chantal prélève un peu de matière avec les doigts et s’en badigeonne les tétons avant de me proposer de les sucer.

Je me dégonfle ou pas ? Non je l’ai fait, ce n’étais pas mauvais !

J’allais pour me relever, mais Patrice vient me sucer.

Et moi, je vais le sucer quand ?

Il faut que je reprenne l’initiative. Je lui indique donc que j’aimerais à mon tour profiter de sa bite. Pas de problème, il m’en donne l’accès .

J’ai enfin cette belle bite dans la bouche gourmande et m’en régale. Pendant ce temps-là Chantal me doigte le cul, ça me fait un bien fou !

– Encule-le maintenant, il est prêt, lui dit sa mère.

Enfin !

Je le mets en levrette, le cul cambré, le croupion offert. Patrice après s’être protégé, quémande l’entrée. Je pensais que la chose pourrait être compliquée, elle ne le fut pas. Patrice me pénétra avec une douceur dont je lui dû reconnaissance. Ses allées et venues dans mon fondement me transportèrent d’extase. Patrice jouit dans mon cul et décula en soupirant. Moi je n’avais pas joui.

– Alors mon biquet, tu ne vas pas rester comme ça… M’interpelle Chantal
– Ben…
– T’aimerais enculer qui, la mère ou le fils ?

C’est cornélien, non ?

– Occupe-toi de ma mère, ça lui fera tellement plaisir ! Me dit Patrice

Bon garçon !

Je sodomisais donc la dame, l’affaire fut brève mes couilles étant pleines comme des outres, mais je m’efforçais néanmoins de m’assurer que la dame y prenait plaisir.

Elle me retira la capote et vint me nettoyer ma bite gluante de sperme.

Après ces folies nous avons pris une petite douche et sifflé quelques bières bien fraîches puis nous nous sommes quittés en nous promettant de nous revoir

J’ai appris quelque temps après que l’abbé Dominique avait été incarcéré suite à une histoire de mœurs. La vengeance sera donc remise à plus tard mais j’espère qu’il va en baver en prison !

Fin de l’épisode

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Enzo Cagliari
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