Samedi 25 juin 2022 6 25 /06 /Juin /2022 08:26

Martinov 24 – L’énigme du hangar – 6 – Une otage peu farouche par Maud-Anne Amaro
bisou1719

 

Vendredi

Dans le courant de la matinée, deux hommes chapeautés comme en voit dans les vieux films de gangsters en noir et blanc, demandèrent à être reçus au domicile du professeur Martinov. Béatrice méfiante leur barre le passage, mais les deux énergumènes entrent en force. Le professeur vient voir ce qui se passe.

– Penberton et Chapuis, sécurité du territoire. Vous avez pénétré dans un hangar situé dans la zone des 4 couronnes. On aimerait savoir pourquoi ?
– Ça ne vous regarde pas, et je n’ai pas bien vu vos cartes ! Objecta Martinov avec assurance.

Les deux individus ressortirent leur cartes en vitesse sans que Martinov ait eu le temps d’en vérifier l’authenticité (et d’ailleurs comment aurait-il fait ?), cependant il mémorisa les noms et prénoms des deux personnages

Maintenant quel jeu jouer ? Nier en bloc ? Nier partiellement ? Tout déballer ?

– Un de nos clients nous a demandé de découvrir l’identité du propriétaire d’un hangar dans lequel sont entreposées des éponges métalliques, nous lui avons expliqué que cela n’entrait pas dans nos compétences…
– Quel client ?
– Il s’est présenté comme « Piérac », mais je n’ai pas vérifié.
– Tu lui as bien fait signer un contrat, non ?
– Vous n’êtes pas obligé de me tutoyer !
– C’est quoi la réponse ?
– Il n’y a pas eu de contrat, on a fait ça au noir ! Vous allez me dénoncer à la brigade financière ? Railla Martinov

Martinov ne vit pas venir le coup qui lui éclata le nez, instinctivement il baissa la tête et reçu un second coup sur le sommet du crâne qui se mit à pisser le sang.

– Mais ça ne va pas, non ?
– Ce n’était qu’un avant-goût, si tu continues à mentir et à te foutre de notre gueule, tu vas t’en rappeler, pépère !
– Mais vous êtes malade ! Intervient Béatrice.
– Toi, la pute, tu la fermes !

Martinov est groggy et choqué et devient incapable de sortir un seul mot !

– Bon on va faire autrement ! Déclare Penberton en envoyant une violent coup sur le crâne de Béatrice qui l’expédie dans les vapes. On emmène mademoiselle, si tu te tiens sage et si tu oublies cette affaire tu la récupéreras d’ici une quinzaine de jours en état de marche, dans le cas contraire tu la récupéras aussi mais en pièces détachées.
– Ma tête…
– Si t’as quelque chose d’intelligent à nous dire, c’est le moment parce qu’après on de la route à faire.
– Ma tête…

Les deux nervis enferment Béatrice dans le coffre arrière de la voiture et démarrent en trombe.

Pour sa part Martinov met un certain temps à sortir de sa torpeur, il a le visage en sang, ne se souvient plus de tout, ne voit pas Béatrice, se dit qu’elle est sans doute partie à la pharmacie… Il se déplace jusqu’au lavabo de la salle de bain, et se passe un gant sur le visage. Sa blessure est plus spectaculaire qu’autre chose, voici au moins un point qui le rassure.

Et puis, voilà que ça lui revient et qu’il se souvient des paroles des deux voyous.

« Ils ont enlevé Béatrice ! Je fais quoi ? »

Prévenir la police, bien sûr, mais avant mettre au courant Petit-Couture.

– C’est bien plus grave que je ne le pensais, il est inutile que je vérifie les noms, si ces gars-là font partie de la DGSE ils peuvent avoir trente-six identités et trente-six cartes. Mais ils peuvent être aussi bien membres d’une organisation étrangère ou mafieuse… Quoiqu’il en soit Béatrice est réellement en danger, surtout ne faites rien. Comme elle ne sait rien de plus, elle ne les renseignera pas. Donc logiquement, ces gars-là vont revenir vers toi…
– Je fais quoi ? S’affola le professeur
– Pas de panique, ils ne vont pas revenir faire du grabuge puisque ça n’a rien donné, non, ils vont vous surveiller en permanence… Et j’espère bien que c’est ce qu’ils vont faire parce que sinon on n’aura aucune piste ! Laisse-moi faire, je sais à peu près comment ils fonctionnent.
– Je préviens la police ?
– Attends mon feu vert, à ce stade les flics vont plutôt gêner qu’autre chose.

Le plan de Gérard Petit-Couture est simple, si les responsables de l’enlèvement de Béatrice sont effectivement en planque afin d’épier les faits et gestes du professeur Martinov, il semble donc logique qu’il y ait un véhicule banalisé près de son domicile. Mais les choses ne sont pas si simples, le téléphone, ça existe et dans l’esprit de ses agresseurs, Martinov peut demander de l’aide, par exemple envoyer quelqu’un roder autour de ce fameux entrepôt d’éponges métalliques.

Alors Gérard décide de partager le travail avec Florentine, sa compagne. elle restera en reconnaissance à Louveciennes, là où il y a le moins de risques, Gérard se réservant la tâche plus compliquée d’aller espionner les alentours du hangar.

La nuit avait porté conseil. Brigitte Silverberg qui s’estimait bloquée la veille, s’était réveillée avec plusieurs idées. La première était de se dire que parmi tous ces peintres sortis du néant, il devait statistiquement y avoir parmi eux un râleur, un mécontent, un grognon… Mais comment trouver la liste de ces gens-là ?

Ce fut simple.

Première étape, Brigitte se rend à la bibliothèque nationale et consulte la collection entière de la revue « Art présent ». Elle trouve assez facilement un numéro de l’an passé dans lequel trois pages illustrées sont consacrées au peintre Serge Myard. L’article dithyrambique est signé d’un dénommé Luiggi Lorazzi.

Deuxième étape, relever les noms de tous les pseudos artistes « découverts » par Lorazzi.

« Je suppose que ce type touche une belle enveloppe à chaque fois ! Et si je me faisais passer pour une inspectrice du fisc ? J’irais demain, il faut que je prépare bien mon coup ! »

Samedi

Il est deux heures du matin, Florentine a repéré depuis un certain temps, une Volkswagen gris métallisé. Le type assis à la place du chauffeur à l’air de s’emmerder à 100 à l’heure en jouant avec son téléphone portable.

Pas évident de se planquer dans de telles conditions mais le chauffeur de la voiture n’a vraiment pas l’air motivé par la mission qu’on lui a confiée.

A deux heures et quart, une voiture difficilement identifiable fait le tour du pâté de maison en effectuant quelques appels de phares. Le gars à la Volkswagen comprend qu’on vient le relayer et démarre, Florentine n’a plus qu’à le suivre en prenant soin de ne pas de faire repérer.

A peine une demi-heure plus tard, la Volkswagen s’arrête à Sèvres, en banlieue ouest, devant un pavillon du quartier des Bruyères. Le type fait ensuite entrer sa voiture au garage.

– Allo, Gérard, je suis à Sèvres, j’ai localisé l’un des types qui surveillait Martinov, il vient de rentrer chez lui, je fais quoi ?
– Donne-moi l’adresse, j’arrive.
– A cette heure-là ?
– Ben oui, je ne vais pas me coucher maintenant.

A quatre heure du matin le couple fait sa jonction devant le pavillon du suspect.

– On fait quoi, on attend 6 heures ?
– Pas la peine, on va le bluffer ! Répond Gérard.

Il tambourine à la porte. Au bout de cinq minutes, il entend des pas. Une femme mal réveillée crie à travers la porte.

– C’est quoi ?
– Police ! Ouvrez !
– Vous bluffez, ce n’est pas l’heure légale ! Intervient le bonhomme arrivé à la rescousse.
– Brigade anti-terroriste, vous êtes accusé de collusion avec une organisation terroriste.
– N’importe quoi ?
– Alors il faudra m’expliquez ce que vous foutiez en planque à Louveciennes jusqu’à deux heures et quart ? Alors maintenant vous ouvrez ou je fais sauter la serrure.
– Bon, je vais ouvrir ! Finit par concéder le type.

Gérard et Florentine entrent armes au poing comme de vrais professionnels,

– Z’étes combien là-dedans ? Demande Gérard.
– Moi et ma copine.
– Pas de gosse, pas de chien.
– Non et pas de perroquet non plus ! Raille l’homme.
– Assis tous les deux ! Noms, prénoms et professions ?
– Arnold Brachet, chômeur, ma compagne c’est Caroline Sari, chômeuse.
– Qui t’as confié ce boulot de surveillance à Louveciennes ?
– Du calme ! Je veux bien vous expliquer tout ça gentiment. Je n’avais pas l’impression de fourrer le nez dans une sale affaire.

Brachet comprend qu’il est dans le pétrin. Il n’est pas préparé à ce genre de situation et de plus sa compagne n’est au courant de rien, il est mal, très mal.

– J’ai pas entendu la réponse ? S’énerve Petit-Couture.
– C’est un gars au bistrot qui m’a proposé un job, ça n’avait pas l’air de porter à conséquences…
– Et le job, c’était quoi ?
– Surveiller et reporter les faits et gestes d’un dénommé Martinov à Louveciennes.
– Tu ne te fouterais pas un peu de notre gueule, tu te pointes dans un bistro, un mec t’aborde, te propose un job et toi tu marches ?
– C’était pas compliqué, juste un peu chiant, mais c’est bien payé !
– Ben voyons !

Et sans laisser à Brachet le temps de réagir, Gérard Petit-Couture lui flanque deux baffes qui le font vaciller. Sa copine hurle et trépigne de rage.

– Maintenant tu recommences ton histoire mais dans une version qui nous fera gagner du temps.
– Hé ! Oh ! Doucement ! Si vous me laissiez le temps de m’expliquer ! Je n’ai rien fait de mal à ce que je sache !
– Alors tu racontes ou pas ?
– Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise de plus ? Je fréquente le « café des muriers », je joue un peu aux courses. Je connais un peu quelques personnes, parfois on me propose des petits jobs, des colis à acheminer, des messages… des trucs dans le genre, mais attention, je ne touche jamais à la drogue !
– C’est bien connu, personne n’y touche jamais !
– Puisque je vous le dit !
– Donc ce serait l’un des clients du rade qui t’aurait demandé ce petit service.
– Exactement !
– C’est la première fois qu’il te demande un service ?
– Non, mais les autres fois c’était juste de l’acheminement.
– De l’acheminement de quoi ?
– Ça je ne sais pas trop.
– Tu sais bien si c’est lourd ou pas, non ?
– Vous savez une valise fermée, ça peut contenir n’importe quoi !
– Et vous madame, vous en dites quoi ?
– Arnold ne me parle jamais de ses affaires.
– Bon, eh bien mon vieux Arnold, je vais t’expliquer un truc. Nous sommes la sécurité du Territoire, quoiqu’on fasse on sera couvert même en cas de bavure, même de très grosse bavure, tu comprends ça ?
– Humm…
– Donc pour t’en sortir tu n’as qu’une solution, c’est de collaborer avec nous….
– Et vous allez faire comment pour que ça ne me retombe pas sur la gueule ?
– On saura faire, c’est notre métier ! Répondit Gérard qui n’en était pas si sûr que ça .
– Je vais chercher une compresse, intervient Caroline, il a du sang partout.
– Toi, tu restes là !

Gérard demande à Florentine de faire le tour du pavillon et de ramasser tout ce qui ressemble à un téléphone, à un ordinateur, à un carnet, à un post-it, à une feuille de note…

– Ton bonhomme, tu dois le contacter comment ? Demande Gérard.
– Avec un téléphone à usage unique.
– Tu ne dois pas le revoir au bistrot ?
– Non, pas tant que la mission n’est pas terminée.
– Et elle est censé durer combien de temps ?
– Il m’a dit environ 15 jours.
– Et elle a commencé quand ?
– Hier soir, j’étais le premier !

« Donc après l’enlèvement de Béatrice » en conclut Gérard.

Gérard sort son téléphone portable et lui montre une photo de Béatrice.

– Cette fille, ça te dis quelque chose ?
– Ça ressemble à l’un des deux personnes qu’on devait surveiller.
– Et ton bonhomme, il y est souvent au café ?
– Oui !
– Et il fait quoi ?
– Il a ses copains, il joue aux cartes, il parie sur les chevaux…
– C’est tout ?
– Non dès fois il déjeune. C’est pas mauvais la bouffe là-bas…
– Tu ne pouvais pas commencer par ça, non ?
– Je ne comprends pas…
– Il mange toujours à la même place ?
– Oui, devant le vieille pub pour la Suze.
– Il mange seul ?
– Presque toujours !
– Comment il s’appelle ?
– J’en sais rien, mais tout le monde l’appelle Monsieur Ferdinand.
– Et il arrive vers quelle heure ?
– Vers 9 heures
– Alors ça va être facile, écoute bien ce que je vais te demander…

– Et moi, je fais quoi ? demande Florentine
– Tu resteras avec Madame, tu t’assureras qu’elle ne fasse pas de bêtises. Attention : toutes les communications téléphoniques je les veux avec haut-parleur ! On va attendre 9 heures pour se mettre en route, en attendant Madame Caroline, si vous pouviez nous faire du café…

Et à 9 heures Florentine resta seule avec Caroline.

Cette dernière est angoissée, elle savait que son copain fricotait parfois dans des affaires louches, mais elle ne pensait pas que ça irait si loin. Pour avoir entendu quelques récits de règlements de compte, elle n’envisage qu’une seule solution, se sortir de là et laisser tomber Arnold.

Mais comment faire ?

– Je vais vous expliquer un truc ! Finit-elle par dire : je ne suis pas au courant des activités d’Arnold. J’ignorais que je vivais avec un voyou, je ne vais pas rester avec lui, alors laissez-moi partir, je vais aller chez ma mère.
– Bon tu te calmes, je n’ai aucune intention de te laisser filer.

« Raté ! Le contraire eut été étonnant ! » Se dit Caroline. Comment faire ? Lui foncer dans le lard ? Cette fille doit avoir une formation de combat ! Si j’avais quelque chose, des ciseaux, un couteau, j’aurais dû en rapporter un quand j’ai été faire le café… Mais putain comment elle me regarde ? Si ça se trouve, elle est à moitié gouine, ça ne coute rien d’essayer… »

– J’aime bien la façon dont vous me regardez ! Commence-t-elle
– Pardon ?
– Si, si, vous aimez les femmes, vous, ça se voit !

Une réflexion qui fait rire Florentine.

– Vous n’allez pas me dire le contraire ? insiste Caroline
– Qu’est-ce que ça peut vous faire ?
– C’était juste une idée comme ça, on est là toutes les deux pour un moment, il va bien falloir qu’on s’occupe, alors j’ai bien un scrabble, mais si vous préférez me caressez les nichons, moi ça ne me gêne pas du tout, j’aime bien les femmes aussi.
– N’importe quoi !

Mais n’empêche qu’un léger trouble gagne Florentine.

« Pas difficile de comprendre son plan, elle veut m’avoir au charme afin que je la libère. Elle se fout le doigt dans l’œil ! N’empêche qu’elle est trop mignonne, je me demande jusqu’où elle est prête à aller, mais autant que les choses soient claires.

– Si tu te figures que je vais te laisser partir parce que tu m’auras montré tes nichons…
– Je sais bien que tu ne me laisseras pas partir, ça n’empêche pas de se donner un peu de bon temps, non ? Tu veux les voir, mes nichons ?
– Ben, allez, montre, puisque tu as envie de me les montrer

Caroline ouvre sa robe de chambre. C’est un joli brin de fille, les seins sont lourds, laiteux et attirants, terminés par de larges aréoles très brunes.

Florentine hésite, craignant que la fille ne l’attire que pour la maîtriser. Contrairement à son compagnon Flo n’a jamais été agent secret, on lui a bien appris quelques trucs pour se défendre quand elle était callgirl mais ça n’en fait pas une ninja !

– Vous pouvez toucher ! Lui dit Caroline, j’adore les caresses !
– Ne tentez rien d’inconsidéré, j’ai subi une formation de close-combat, vous n’auriez pas le dessus et je risquerais de vous faire très mal ! Bluffa Florentine.
– Je sais bien que je suis coincée, mais venez me caresser quand même.

Plus rien ne retient Flo qui s’avance vers la fille et lui caresse les seins.

– Ils sont très beaux ! Lui dit-elle.
– Embrasse les !

Martinov2406Florentine en avait justement l’intention, elle gobe le petit téton, l’enroule de sa langue, le fait durcir, passe à l’autre. Elle embrasserait volontiers la fille sur la bouche, mais hésite vu les circonstances. Par contre rien n’empêche sa main de descendre jusqu’à sa chatte et d’y glisser un doigt fureteur.

– Ben dis donc ! T’es drôlement coquine, toi ? Lui dit Caroline.
– Fallait pas me provoquer ! Ecarte bien tes cuisses que je te lèche un peu.

Florentine immisce sa langue dans la foufounette de Caroline.

« C’est tout sec, elle ne mouille pas du tout…  »

Mais l’habileté de l’ancienne call-girl a vite fait de changer la donne, la fille finit par haleter, puis à gémir, le clitoris s’érige, Florentine est prête pour l’estocade, mais avant…

« On va voir si c’est une vraie coquine ! »

Flo mouille son doigt et sans prévenir, le lui enfonce dans le trou du cul !

– Aaaah !
– T’aimes ça ?
– Salope !

Un vrai cri du cœur !

Et sans cesser son doigtage, Florentine donne des petits coups de langue sur le clitoris. Caroline n’en peut plus et jouit sans retenue.

Mais c’est que cette petite fantaisie a considérablement excitée la compagne de Gérard. Alors deux solutions ou bien attendre que ça se calme ou alors mettre cette Caroline au pied du mur !

Pas bien difficile de découvrir quelle est l’option qu’elle choisit. Elle se débarrasse de son pantalon et de son string qu’elle met sous le nez de Caroline.

– Elle sent bon, ma culotte ?
– Hi ! Hi !
– Ça te fait rire ?
– Ce n’est pas triste !

Florentine s’approche plus près.

– Et ma chatte, elle sent bon ?
– Ce n’est pas désagréable !
– Tu fais souvent des trucs avec des femmes ?
– Non ! Avant j’aimais bien, si je ne le fais plus c’est parce que je n’ai plus l’occasion.
– Eh bien l’occasion tu l’as devant toi, ne te gêne pas !
– Tu ne me montres pas tes nénés ?
– Si tu veux, mais ensuite, tu me lèches !

Florentine se dépoitraille !

– Hum, pas mal pour ton âge ! Lui dit Caroline.
– Tu me trouves si vieille que ça ?
– Non, tu es très belle, mais tu pourrais être ma mère !
– Et alors ?
– Alors rien, je disais ça comme ça ! Je peux les lécher un peu ?
– Fais comme chez toi !

Caroline s’attaque aux tétons turgescents de la belle mature. De chauds souvenirs de ses quelques expériences saphiques lui reviennent en mémoire, et la voilà qui mouille de nouveau.

– Si on se mettait en soixante-neuf ? Propose Caroline, tu m’excites de trop !

Proposition acceptée. Pour Caroline tout se passe bien d’autant qu’elle a maintenant un plan et elle sait qu’il va fonctionner.

Les deux femmes se mettent dans la position requise, Florentine au-dessus car on n’est jamais trop prudente.

– Refous-moi un doigt dans la cul ! Implore Caroline.
– O.K. Mais tu as le droit de m’en faire autant.

Et c’est parti ! Les deux femmes s’agitent tant et si bien qu’elles jouissent quasi-simultanément.

Florentine se relève, Caroline l’imite se jette à son cou et lui offre ses lèvres, les deux femmes s’embrassent profondément. Qui aurait cru ça il y seulement une demi-heure ?

– Je vais pisser ! Dit alors Caroline.
– Je suis obligée de t’accompagner !
– Tu n’as pas confiance ?
– Je suis en mission, vois-tu ?
– Je n’aime pas qu’on me regarde pisser.
– C’est dommage car moi j’aime bien voir les femmes pisser.
– Un jour un client a voulu me regarder en train de faire pipi, j’ai essayé, ça n’a pas marché !
– Un client ?
– Oui bon, on ne va pas en faire tout un plat, il m’est arrivé quelques rares fois d’aller tapiner sur les boulevard extérieurs… Faut bien prendre l’argent où il y en a.
– Faut pas culpabiliser…

Et Florentine allait continuer en lui disant quelque chose dans le genre : « moi aussi j’ai été pute… » Et du coup son image de fausse membre des services secrets s’écroulait, tout comme sa prétendue formation de close-combat… Et Caroline était plus jeune, plus musclée, elle n’aurait pas le dessus.

« Ouf je ne suis pas tombé dans le piège ! »

– Je disais il ne faut pas culpabiliser ! Reprit Florentine, dans mon métier il m’est arrivé de me faire passer pour une prostituée, ça ne m’a jamais traumatisé. on apprend aussi connaitre quelques fantaisies sexuelles, parfois ça aide, le pipi, c’est rigolo, d’autres pratiques sont plus compliquées.

« J’ai joué une carte, apparemment ça n’a pas marché ! Se désole Caroline. « Pourtant je me demande… Elle me paraît autant agent secret que moi bonne sœur… Mais dans le doute…

– Bon faut vraiment que j’y aille sinon je vais faire dans ma culotte !
– T’en a pas !
– Tiens, c’est vrai ! Bon, accompagne-moi puisqu’on ne peut pas faire autrement.

Florentine dû cacher son trouble quand Caroline libéra son petit jet dans la cuvette des toilettes, puis quand elle s’essuya. Elle remit à plus tard sa propre miction.

– Maintenant je vais te dire mon plan…
– Parce que tu as un plan ? Se gausse Florentine.
– Mon plan est simple ! Je veux me barrer d’ici !
– Désolée ma biche, mais je ne peux pas te laisser sortir !
– J’entends bien, mais voilà ce qu’on peut peut-être faire : Je ne veux pas rester ici, je veux quitter Arnold. En fait j’ai la trouille… alors quand ton collègue va revenir je veux que vous m’aidiez à m’en aller, je sais où aller, ce qui serait bien c’est que vous m’accompagniez, sinon j’ai peur qu’il me retienne de force.
– Ça me parait pas impossible !
– Tu peux m’aider à faire ma valise ?

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Samedi 25 juin 2022 6 25 /06 /Juin /2022 08:22

Martinov 24 – L’énigme du hangar – 5 – Ohé ! Du bateau ! par Maud-Anne Amaro
Stamp secretaire

 

Mercredi

Ce jour-là Piérac, ou du moins l’individu qui se faisait appeler ainsi se déplaça à Louveciennes et engrangea les informations glanées par Martinov et son correspondant.

– Autrement dit, on ne sait pas à qui appartient ce stock, aujourd’hui ? Se lamenta l’homme.
– Quand il est question de société off-shore on est vite perdu. Dans le cas de grosses affaires les services secrets sont capables de mettre des équipes de spécialistes dessus, mais là ce ne sont que des éponges métalliques… A moins que ça ne cache autre chose… Mais des éponges qui font un bruit de moteur, je ne vois pas bien…
– Mais quelles pistes avez-vous suivies ?
– Secret professionnel, cher monsieur.
– Et le maitre-chien, ce n’est pas une piste ?
– Ça m’étonnerait que ça aboutisse à quelque chose.
– Il y a bien quelqu’un qui le paie ?
– Ecoutez, vous vouliez des renseignements, vous les avez eus…
– Je double la prime si vous creusez la piste du maître-chien.
– Bon allez faire un petit tour, prenez un petit café, revenez dans une petite heure et je vous dirais si on accepte ou pas !.

Martinov téléphone à Petit-Couture

– C’est quand même bizarre, commente ce dernier, dans un premier temps le type veut savoir l’origine d’un bruit dans le hangar et vous demande d’y entrer, puis il se ravise, explique qu’on n’y entre pas comme ça et qu’il veut juste savoir quel est le propriétaire. Je me demande si effectivement ça ne cache pas un truc énorme ! J’ai toujours ma carte de la DGSE, on peut y aller ensemble, ça ne mange pas de pain !

Martinov prévint alors Piérac qu’il se donnait 48 heures pour effectuer des investigations complémentaires

Ils attendirent la nuit tombée pour se rendre sur les lieux, il commencèrent par faire le tour de la zone industrielle sans rencontrer aucune fille moyennant ses charmes dans cette zone.

Le hangar étant repéré, ils découvrirent une lourde porte battante fermée par des chaines cadenassées.

– Il y a peut-être une autre entrée…

Effectivement, une entrée plus modeste était située sur la gauche muni d’un panneau : « Défense d’entrer, site protégé par maître-chien et vidéo surveillance »

– Police, ouvrez ! Vocifère Petit-Couture.
– C’est quoi ? Demande le bonhomme en ouvrant un petit judas
– Un : vous faites coucher votre chien et vous nous laissez entrer. Deux c’est une inspection de routine, on en a pour cinq minutes.
– Z’avez un mandat ?
– On en a un ! Bluffa Gérard.
– Ces messieurs dames sont aussi de la police ? Demande le vigile.
– Ils m’accompagnent.
– Théoriquement je suis obligé d’emprunter les cartes d’identités…
– Faites ! Répondit Martinov, n’y voyant aucune malice.
– Je suis dans l’obligation de vous préciser que le site est entièrement vidéo surveillé…
– On s’en doutait.

A l’intérieur, il y a des caisses partout, Martinov et Petit-Couture arpentent l’allée centrale, ils n’aperçoivent nulle part les fameux matelas recouverts de serviettes de bains dont parlait Piérac. Quant au bruit qu’avait prétendument décelé ce dernier, il ne l’entendirent pas.

Sur la gauche ils aperçoivent une caisse cadenassée bien plus conséquente que les autres, au moins quatre mètres de haut, et plus de deux mètres de large.

– C’est quoi ça ?
– Qu’est-ce que j’en sais ? Je suis là pour garder le bazar, pas pour faire l’inventaire. Répond le vigile.
– Qui c’est qui vous paie ?
– Ben, ma société, Securutil.
– Donc quelqu’un rembourse Securutil, il suffira de leur demander ! Fait remarque Gérard.

A plusieurs kilomètres de là, l’écran de contrôle de la vidéosurveillance couine. Olivia et Amélie attendirent que les visiteurs soient ressortis du hangar pour se repasser la séquence.

– C’est qui ces gens ? .S’étonne Olivia
– Il y en a un qui s’est présenté comme étant de la police.
– Faut qu’on règle ça vite fait, ça sent le roussi. Demande qu’on nous envoie les photocopies de leurs papiers d’identité.

Olivia reçut les documents demandés quelques minutes plus tard sur son smartphone

– On n’a que deux cartes, ce con de vigile n’a pas osé demander celle du supposé flic.
– Bon le vieux s’appelle Martinov et il habite Louveciennes… la fille habite Paris. On va leur envoyer les Dupont Brothers, mais avant je veux qu’ils aillent fouiner en douceur à leurs adresses.

Le travail de fouine fut facile

– Alors qu’est-ce que vous avez trouvé ? Leur demande Olivia
– Martinov est un chercheur indépendant, du moins c’est ce qui est indiqué sur sa plaque, il habite et il travaille à Louveciennes. Expliqua le premier « Dupont »
– Et la fille ?
– Elle habite Paris mais on nous a indiqué qu’elle travaillait à Louveciennes, donc très probablement avec ce Martinov.
– Super ! Le troisième est probablement un faux flic, mais faudra s’en assurer. Donc vendredi matin pointez-vous à Louveciennes, jouez un peu les durs et demandez-leur ce qu’ils fabriquaient mercredi soir dans la zone industrielle des 4 couronnes.

De son côté Brigitte Silverberg encore choquée par l’attitude de Mattson et de son acolyte s’était mis en devoir de leur gâcher la vie. C’est qu’elle n’aime pas qu’on l’emmerde, Brigitte !

– Je vais laisser tomber la requête de Piérac, je lui dirais que je n’ai rien trouvé. Mais en ce qui concerne Mattson, je vais éplucher tout ce que je peux trouver. On ne parvient pas à ce niveau en restant tout blanc.

La première étape consistait à tenter de coucher sur le papier, la nébuleuse de sociétés gérées par Mattson et ses hommes de paille.

Tâche qui trouva rapidement ses limites, un certain nombre de ces boites n’étant pas domiciliées en France.

On retrouve les mêmes noms un peu partout, l’activité de ses sociétés est toujours indiquée de façon opaque en utilisant nombre de néologismes américains qui ne veulent pas dire grand-chose.

En y regardant de plus près, on se rend compte qu’il est beaucoup question de cargaisons flottantes, d’escompte sur des marchandises entreposées dans des docks ou des hangars….

« Tiens , tiens ! Tout cela ressemble à du brassage de fric en gros, mais pourquoi tant de sociétés.? Pour embrouiller le fisc ? »

Brigitte Silverberg avait un contact dans une grande banque, elle l’approcha par téléphone :

– Je t’envoie une liste de boites, si tu pouvais me dire des choses…
– Tu sais que je n’ai pas le droit de faire ça !
– Oui, bon tu me répètes ça à chaque fois ! Ça deviens rengaine. Tu l’auras ton petit chèque !

Une heure après, le type rappelait :

– Je t’ai envoyé tout ça par mail, ce sont juste des renseignements commerciaux, ces gens-là n’ont pas de gros comptes chez nous, on a juste un compte qui ne mouvemente pas beaucoup pour la société Sovremennoe Iskusstvo, un truc russe. J’ai un peu fouillé, il a été ouvert il y a deux ans pour couvrir une cargaison flottante. Je t’envoie le bordereau.
– Ça veut dire quoi ce nom imprononçable ?
– Ça ma grande, je n’en sais rien !
– Envoie le moi par SMS.
– Non je vais te l’épeler !

« Quel trouillard ! »

Une simple recherche sur le net, Sovremennoe Iskusstvo se traduit par Art contemporain.

« Autrement dit, ils ont fait une opération financière sur la cargaison d’un bateau, or cette cargaison semble avoir un rapport avec l’art contemporain. En fouillant mieux je vais peut-être tomber sur un trafic d’œuvres d’arts ! Voyons voir ce bordereau… Mais c’est super ça, j’ai même le nom du bateau « le Svetlana » et celui du capitaine, « Victor Lepland ».

Elle téléphone à la capitainerie du port du Havre, par chance le bateau en question est à quai et on va même jusqu’à lui en indiquer l’emplacement

Trois bonnes heures plus tard, elle était devant le bateau, habillée d’une petite robe imprimée légèrement décolletée et laissant les bras nus.

« Bon maintenant, il faut que je trouve le capitaine… » Se dit-elle en regardant la bateau avec insistance.

– Hello ! Crie une voix venant du pont du cargo.
– Hello ! Répond Brigitte.
– Il est beau, mon bateau, n’est-ce pas ?
– Oui, et il est tout propre !
– Venez, montez à bord, vous verrez l’intérieur ?
– Pourquoi pas ?

Brigitte emprunte la petite passerelle et se retrouve devant l’homme.

– Capitaine Victor Lepland, mais on m’appelle Capitaine Victor, bienvenue à bord.
– Appelez-moi Brigitte, je suis romancière amateur.

Le capitaine affiche une belle prestance, la quarantaine, très brun, grosses moustaches, sourire carnassier. On devine aisément que le type est un dragueur convulsif.

– Ce n’est pas tous les jours qu’une belle femme apprécie mon bateau !
– En fait dans mon roman, il faut que je décrive un bateau, un beau bateau… alors pourquoi pas le vôtre ? Mais avec votre permission, évidemment.
– Vous l’avez ! Venez je vais vous montrer le poste de pilotage.

Et après une courte visite des lieux, arriva ce qui devait arriver dans la cabine du capitaine.

– Me ferez-vous l’honneur de trinquer avec moi, j’ai une excellente vodka, acheté spécialement à Saint-Pétersbourg.
– Mais avec grand plaisir !
– Nature ou avec du jus d’orange ?
– Nature avec des glaçons si vous avez.

Il trinquèrent.

– Je ne suis pas un Don Juan, mais je ne peux pas m’empêcher de vous dire que vous êtes une très jolie femme.
– Un peu sur le retour, non ?
– Non, non ! Mais rassurez-vous, je sais me conduire.
– Vos yeux vous trahissent !
– Dois-je les fermer ?
– Mais non, si cela vous fait plaisir de me regarder, ne vous gênez pas.
– Je vais vous faire une proposition !
– Proposez, capitaine, proposez !
– Il va bientôt être l’heure de diner ! Que diriez-vous d’une petite bouffe en tête à tête ?
– Pourquoi pas ? Et après ce sera le dernier verre, et comme je serais un peu pompette, vos mains se feront baladeuses et tout cela finira dans le plumard !
– Vous vous méprenez…
– Peut-être, mais soyons clair, je ne vous laisse pas indifférent, mais de mon côté je vous trouve tout à fait charmant. Alors si vous souhaitez quelques instants de folie, épargnons-nous les cérémonials.
– Vous êtes directe, vous !
– On fait ça où ?
– Dans ma cabine, le matelas est un peu étroit mais confortable

« C’est incroyable ça qu’il faille toujours passer à la casserole pour obtenir des renseignements ! Mais bon ce Capitaine Victor a quand même une autre allure que ce pauvre Chavinou ! »

– Mettons nous à l’aise ! Propose Victor, qui sans attendre de réponse se retrouve rapidement nu comme une grenouille en exhibant une jolie bite demi-molle.

Brigitte ne peut faire autrement que de l’imiter.

– Mais vous êtes superbe, chère madame !
– Je ne me plains pas !
– Je n’ai pas bien vu le verso !
– Au verso, ce sont mes fesses, elles vous plaisent ?
– Ma foi, il faudrait être difficile ! Et si je vous mets la main aux fesses, vous allez dire quoi !
– Rien ! Ne vous gênez pas, plotez-moi le cul ! Je ne porterai pas plainte pour harcèlement.

Il ne plote pas, il malaxe.

« C’est une manie, en ce moment ! »

Et puis le bonhomme se laisse aller et lui tape sur les fesses, pas très fort mais quand même…

– Oh, pardon !
– Y’a pas de mal, vous pouvez continuer mais pas trop fort !

Fallait pas lui dire ça, à Victor, lequel se met à taper d’abord doucement puis l’air de rien de plus en plus fort.

– Mais je vais avoir le cul tout rouge ! Proteste mollement Brigitte.
– Je vais arrêter, alors !
– Et toi, tu aimes les fessées ?
– Moi j’adore ! Répond le capitaine avec enthousiasme.
– Ben fallait le dire ! Amène-moi ton cul que je le soigne !

Martinov2405

Et Brigitte se met à frapper à la volée sur le cul du marin au long cours.

– Hum, c’est bon ! Prends ma ceinture si tu veux !
– Bonne idée, parce que je commence à avoir mal aux mains.

Et cette fois c’est du sérieux, une ceinture, ça marque.

– C’était pas trop fort ? S’inquiète-t-elle.
– Non, c’était très bien, insulte-moi !
– Tu ne serais pas un peu maso, toi ?
– Un peu, un peu !
– Tiens Morue, tiens salope…

En même temps elle lui serre les tétons avec ses doigts, faisant se pâmer le bonhomme.

– Aaaaah !
– T’aimes ça, hein ?

Elle lui prend les couilles et les serre de toute ses forces.

– Oh là ! C’est bon !
– Tu en veux encore ?
– Ah, si tu savais..
– Si je savais quoi ?
– Comme je suis cochon !
– Raconte !
– Quand je suis à Saint Pétersbourg, je visite une maîtresse, elle est belle, mais belle, vraiment trop belle !
– Et qu’est-ce qu’elle te fait faire ?

« O..K., c’est le genre de mec qui jouit en racontant ses fantasmes, pourquoi pas ? »

– Elle m’humilie, mais ça m’excite de trop !
– Et c’est quoi les humiliations ?
– Elle me fait sucer des bites, tu te rends compte sucer des bites ?
– Oui, je me rends compte, ça m’arrive aussi !
– Oui mais toi tu es une femme !
– Certes ! C’est tout ?
– Oh non ! Elle me fait enculer par ses autres soumis ! Tu te rends compte ! Je me fais enculer ! C’est terrible !

Brigitte a un peu de mal à entrer dans son jeu.

– Traite moi d’enculé, de suceur de bites !
– Enculé ! suceur de bites !
– Oh, oui ! je vais jouir ! Non je ne vais pas jouir, je ne mérite pas de jouir devant toi, je ne suis qu’un suceur de bite, un enculé !

« On va finir par le savoir ! »

– Qu’est-ce que tu pourrais inventer pour m’humilier ?
– Je peux te pisser dessus, par exemple !
– Oh oui ! On va faire ça sur le petit pont, personne ne nous verra !

Ils sortent sans se rhabiller, Victor se couche et Brigitte le chevauche et lui donne à boire toute sa pisse. Le bonhomme est enchanté, ravi !

– Tu veux jouir comment ? Lui demande-t-elle
– Non, je ne veux pas jouir, je ne le mérite pas…
– Ça me gêne un peu quand même !
– Quand tu partiras je me masturberais en pensant à toi, ce sera géant !
– C’est comme tu veux !

« Spécial, le mec ! »

– Mais attends, je vais te faire jouir quand même ! Lui dit-il
– J’espère bien ! Répondit Brigitte

« Ça ne me fera pas de mal et s’il n’y arrive pas je simulerais ! »

Mais la simulation ne fut pas nécessaire, Victor léchait fort bien !

– Ça creuse tout ça ! J’ai bien envie d’accepter maintenant ta proposition de dîner en tête à tête.
– Soit ! On peut aller au restau, c’est un peu loin, sinon on peut se faire livrer un bon plateau de fruits de mer !
– Faisons comme ça !

Brigitte alimente la conversation avant de la recentrer sur les raisons de cette rencontre.

– Et sinon, tu transportes quoi ?
– En ce moment je fais surtout dans les tableaux…
– Des tableaux de maîtres ?
– Drôles de maîtres !
– Pourquoi dis-tu ça ?
– Un jour il y a une caisse qui s’est un peu ouverte, du coup j’ai regardé et j’ai pris des photos, je vais te montrer.

Le capitaine fouille dans les images de son téléphone et fait découvrir à Brigitte les clichés en question.

Effectivement c’est très laid, un fond gris, barré d’une trainée violette aux contours mal définis. Le type a dû bosser au moins dix minutes sur cette « œuvre magistrale » ! Je mémorise le nom de « l’artiste » en bas à droite : Myard.

– O.K. et tu livres ça où ?
– A Saint-Pétersbourg.
– Et ensuite ça part où ?
– J’en sais rien, ce n’est pas mon problème, on décharge, on fait la paperasse et basta.
– Et tu repars à vide ?
– Mais dis-donc, t’es bien curieuse, toi ?
– Comme toutes les femmes, mais je ne voudrais pas me mêler de ce qui ne me regarde pas ! C’est juste que ça peut me donner des idées pour mon roman.

Jeudi

Le lendemain, Martinov et ses compagnons n’étaient pas mieux avancés, la prestation du maître-chien était réglée par une société off-shore à l’activité absolument opaque. Il en était de même pour ses collègues qui le remplaçaient la journée et le week-end.

On en informa « Piérac » qui le prit fort mal

– Mais enfin ce n’est pas possible que vous ne trouviez rien !
– Ben si, c’est possible !
– Bon laissez tout tomber, je passerais vous payer en vitesse cet-après midi.
– Mais vous nous avez déjà payé !
– Pas le complément d’enquête.
– On vous en fait cadeau puisqu’on a rien trouvé.

Mais intérieurement Piérac fulminait, il ne comprenait pas l’échec de Martinov.

– Pourvu qu’il n’ait pas trouvé quelque chose et qu’il refuse de me le dire… et même pire qu’il prévienne les autorités.

Il contacta Monsieur Ferdinand lui demandant d’organiser une surveillance stricte du laboratoire de Martinov et du hangar.

C’est qui Monsieur Ferdinand ? Demande le lecteur ! Patience, patience !

Petit-Couture refusa poliment le tiers de la prime que Martinov et Béatrice leur proposaient mais précisa que si ces derniers avaient encore besoin de ses services,…

– Cela dit je ne saurais trop vous conseiller de laisse tomber cette affaire, elle sent le pourri !

Et en effet dès le lendemain les choses se compliquèrent et pas qu’un peu !

Brigitte Silverberg a tôt fait de retrouver la trace du peintre Serge Myard sur Internet. Inconnu il y a encore deux ans, ses toiles se vendent aujourd’hui à des prix faramineux et l’une d’elles orne le hall d’accueil d’une grande société multinationale à La Défense..

Elle décide de le rencontrer en se faisant passer pour une journaliste.

– A quoi devez-vous votre succès ?
– J’ai déjà répondu de nombreuses fois à cette question. Ça commence à être fatigant ! Vous voulez quoi comme réponse ? L’officielle ?
– Parce qu’il y a plusieurs réponses.?
– Vous enregistrez, là ?
– Oui !
– Alors avant je passais des semaines à peindre des tableaux assez compliqués, je faisais tout un travail sur la matité, sur l’emplacement géométrique des éléments, la lumière. Mais ça ne touchait pas les gens, d’ailleurs ça se vendait très mal. Je me suis rendu compte alors qu’à notre époque ce qui comptait c’est le dialogue avec l’œuvre, autrefois la personne qui était devant une œuvre ne portait qu’un regard évaluatif genre « est-ce que c’est beau.? » Aujourd’hui il faut dépasser ça et le regard doit s’accompagner d’une interrogation : pourquoi ce tableau est-il comme ça et quel est son rapport avec la vie, la spiritualité…
– Vous êtes sérieux là ?
– Bien sûr !

Brigitte arrêta l’enregistrement, dont de toute façon elle ne ferait rien.

– Et l’autre version ?
– Quand je me suis aperçu que certains vendaient des merdes une fortune, j’ai fait le tour des galeries avec une dizaine de toiles toute peintes la même journée. On m’a pris poliment mes coordonnées, et j’ai laissé des photos de mes toiles. Huit jours après un type se pointait chez moi, m’a acheté tout mon stock pour 5 000 euros, j’aurais aimé davantage, mais il n’a rien voulu savoir. J’ai appris un peu plus tard que mes toiles se vendaient 200 000 euros la pièce ! Du coup je me suis remis à en peindre. Mais là les choses se sont compliquées, Un type (pas le même) et venu m’expliquer que ça ne se passait pas comme ça, qu’il me fallait un agent pour gérer ma carrière et qu’il ne fallait pas que je peigne de trop de peur de faire s’écrouler les prix. Ça vous en bouche un coin, non ?
– Pas du tout !
– Mais si vous publiez ça, je ferais passer un démenti.
– Aurevoir, monsieur.

Brigitte avait compris comment tout ça fonctionnait. A la base on prend un peintre qui fait n’importe quoi, mais dont la production peut brancher un public de bobos, on lui achète ses toiles pour un prix modique, les influenceurs (galeristes et rédacteurs des revues d’arts) entrent en jeu et font monter la côte. Il n’y plus qu’à revendre le stock de toiles au prix fort auprès des snobs, des spéculateurs et autres gogos. Juridiquement la procédure est complétement inattaquable.

« Me voilà coincée ! » Admit-elle. Reste à savoir la raison de cette multitude de sociétés. Mais bien sûr toutes ces opérations juteuses sont ensuite blanchies pour échapper au fisc et aboutissent dans des comptes offshore au Panama ! Mais pour les coincer là-dessus, bonjour ! »

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Samedi 25 juin 2022 6 25 /06 /Juin /2022 08:19

Martinov 24 – L’énigme du hangar – 4 – Brigitte Silverberg, détective privée par Maud-Anne Amaro

feet flag2

 

Brigitte

Brigitte Silverberg n’est pas complètement folle, L’évocation d’une société offshore au Panama lui donne à penser qu’il y a de l’argent qui se balade, et c’est pour cette raison qu’elle a insisté auprès de « Krypton » pour traiter la partie « France » du dossier. Et comme chaque fois qu’il a beaucoup d’argent en jeu, elle prend elle-même l’affaire en main.

Elle a pris rendez-vous avec Bernard Chavinou en se faisant passer pour une romancière.

Chavinou n’a rien d’un homme d’affaires, il porte jeans et t-shirt, ancien marchand de livres anciens aux Puces de Montreuil, il a fait fortune un jour qu’il débarrassait la bibliothèque d’un péquin décédé. Le lot acheté pour une bouchée de pain contenait des ouvrages rares et recherchés qu’il revendit à prix d’or

– J’ai une demi-heure à vous consacrer ! Lui dit l’homme, tout en lorgnant dans le décolleté de son interlocutrice. Je ne suis pas sûr d’avoir bien compris pour quelle raison vous souhaitiez me rencontrer.
– J’écris un polar qui se passe dans une zone industrielle. En glanant des informations je me suis rendu compte que ces endroits révélaient des choses insolites.
– Ah ! Quelqu’un vous a parlé du stock d’éponges métalliques, c’est ça ?
– Tout à fait !
– Et vous voudriez savoir quoi ?
– Quel est l’intérêt de posséder ce stock ?
– C’est de l’investissement, je l’ai acheté pour le revendre.
– Mais il vient d’où ce stock ?
– D’une boite, la société Balivoil, une erreur dans le chiffre d’une commande et ils se sont retrouvés avec un stock dont ils n’avaient pas besoin.
– Ah ! Il y en avait combien ?
– 12 000 environ.
– Eventuellement je pourrais les voir ?.
– Impossible, c’est déjà vendu.

« Pour l’instant je n’apprends pas grand-chose d’intéressant, j’espère que je ne vais pas être obligée de lui faire une pipe pour le faire parler ! »

– Et ça été facile à revendre ?
– Oui, une dame m’a fait une proposition, j’ai tout de suite accepté.
– Ça pourrait être intéressant que je rencontre cette dame.
– Peut-être mais je ne vous dirais pas son nom, d’abord parce que je ne l’ai pas mémorisé, et que tout s’est passé au téléphone. De plus ce n’est pas elle qui a signé l’acte mais un type agissant en son nom.
– Donc vous possédez son numéro en mémoire, Je peux être très discrète, si je veux…
– N’insistez pas, vous serez gentille.
– O.K. je n’insiste pas. En fait j’apprécie votre franchise, vous ne tournez pas autour du pot, vous ! Quand c’est non, c’est non !
– Je suis comme ça.
– C’est tout à votre honneur !

« Bon ça va durer longtemps ce cirque ? » S’impatiente Brigitte.

– Rien d’autre ? Pas d’anecdotes ? Reprend Brigitte en adoptant un air canaille.
– Ce qui se passe dans le hangar reste dans le hangar ! Annone Chavinou d’un air satisfait.

« Qu’est-ce qu’elle nous fait, la petite dame ? S’interroge ce dernier. Je suis sûr qu’elle serait prête à coucher pour en savoir plus… mais elle cherche quoi ? A tous les coups, elle enquête sur la figure de carnaval ! On se demande bien pourquoi ! Si vraiment elle est prête à s’envoyer en l’air je lui balancerais deux ou trois bricoles. »

– On va donc en rester là ! Bluffe Brigitte.
– Oui, c’est dommage, votre compagnie m’était très agréable.
– Mais la vôtre également.
– C’est gentil ! Vous êtes une très belle femme.
– Vous n’êtes pas mal non plus. Donc si je comprends bien, on se plait tous les deux l’un à l’autre. Dommage que vous soyez pressé.
– En fait, je ne le suis pas tant que ça !
– Ne me prenez pas pour une femme facile, mais parfois je me dis que ce serait dommage de ne pas profiter des circonstances que le hasard vous offre
– Je vais fermer la porte, on ne sait jamais ! Dit l’homme qui bandait derrière sa braguette.

Il revint, mais ne regagna pas sa place derrière son bureau, se demandant qui allait démarrer les opérations.

– Ne soyez pas timide, Monsieur Chavinou, approchez-vous de moi !

Brigitte lui mit la main sur la braguette et après avoir constaté la rigidité de l’endroit fit glisser le curseur de la fermeture éclair, entra la main dans le pantalon, tata la bite à travers le caleçon et finit par la dégager.

– Hum ! C’est moi qui vous fait cet effet-là ?
– On dirait bien ! Oui !

Elle esquissa quelques mouvements de masturbation qui ravirent Monsieur Chavinou

A leurs tours les mains de l’homme de font baladeuses et viennent caresser le haut des seins de la détective privée.

– Attendez, je vais dégager tout ça ! Dit-elle en se débarrassant de son petit haut. Voilà, enlevez-moi mon soutien-gorge, je sais que cela vous fera plaisir.

Chavinou n’allait pas dire le contraire et retira le soutif, pas du premier coup mais du deuxième.

– Quelle belle poitrine !
– Je suis content qu’elle vous plaise, vous avez le droit de la caresser.

Il ne caresse pas, il pelote, il malaxe confondant poitrine et pâte à modeler !

– Je peux lécher ? Juste un peu ?
– Oui, mais doucement !

On sent que l’homme fait des efforts pour se maîtriser. Il culbuterait bien sa visiteuse, là tout de suite sur le bureau.

Brigitte reprend l’initiative !

– Je vais vous sucer un peu !
– Je vous en prie !
– Baissez votre pantalon !
– Ah, vous croyez ?
– Ben oui, si je vous met un doigt dans le cul, ce sera plus pratique !
– Vous êtes sérieuse là ?
– Je suis rarement sérieuse, c’était juste une idée comme ça !
– Mais si vraiment vous voulez le faire, je ne protesterais pas !
– Gros coquin !

L’homme baisse son pantalon et son caleçon jusqu’aux chevilles, mais ne le retire pas !

« Bon ! Se dit Brigitte, ça devrait aller vite; parce que je n’ai pas envie de prolonger cette plaisanterie pendant des heures ! »

Mais elle déchanta vire, malgré une fellation savante accompagnée d’un énergique doigtage du trou du cul, le bonhomme continuait à bander dur, mais rien n’annonçait une jouissance proche.

« Je vais être obligée de passer à la casserole ! »

– S’il y a un truc un peu particulier qui vous ferait plaisir, n’hésitez pas à me demander, j’ai les idées larges ! Tenta-t-elle.
– Euh ! Vos pieds…
– Quoi, mes pieds ?
– Non, rien…
– Mais si ! Dites !
– J’aime bien regarder les pieds !
– Ah ? Et bien d’accord je vais me déchausser !

Brigitte enlève sa chaussure droite et soulève son pied nu.

– Oh, que c’est beau !
– Attendez, il y en a un autre ! Dit-elle en faisant en sorte que le pied gauche rejoigne le droit.
– Je peux les embrasser ?
– Bien sûr, mais faites attention, je suis chatouilleuse.

Le type commence par embrasser le dessus du pied droit, d’ailleurs il n’embrasse pas, il lèche, cela avant de jeter son dévolu sur les orteils, il s’empare du gros et le met entièrement en bouche, le badigeonnant de sa salive. Et après quelques minutes de ce traitement, il change de pied et s’attaque à l’orteil du pied gauche. Dès fois que la sensation soit différente !

« Bon ça va durer longtemps, ce cirque ? »

– Je peux vous demander quelque chose ?
– Mais bien sûr, Monsieur Chavinou !
– C’est un peu particulier, je ne voudrais pas passer pour un gros pervers.
– Il n’y a pas de perversion en matière de sexe, il n’y a que des fantaisies !
– Oh ! C’est bien dit !
– Alors c’est quoi ?
– J’aimerais bien me branler et projeter mon sperme sur vos pieds.
– Mais pourquoi pas ?

« Chic dans cinq minutes, il aura joui, et du coup j’évite la pénétration ! »

Martinov2404Alors Chavinou. se branle comme un malade en admirant les jolis pieds de Brigitte. Excité comme un pou, il se met à gémir tandis que son foutre atterrit sur les orteils de sa visiteuse.

– Ben voilà, vous avez peut-être un kleenex !
– Je… je vais nettoyer !

Et l’homme se penche sur les pieds de la belle et se met à lécher le sperme qu’il avale comme si c’était du fromage blanc.

Il arbore un sourire idiot, puis se reculotte, tandis que Brigitte remet de l’ordre dans sa tenue.

– Je suis sûre que vous êtes un gentleman ! Je devrais dire « que tu es un gentleman » parce qu’après tout ça on va peut-être arrêter de se vouvoyer.
– Un gentleman, moi ?
– Oui parce que tu ne vas plus refuser de me dire tes petits secrets.
– Oh, j’ai juste une petite anecdote innocente…
– Raconte-moi !
– Un jour un mec est venu me trouver, il m’a demandé si je pouvais louer une partie de mon hangar. Sur le principe je n’étais pas contre, j’avais une trentaine de m² de libres, mais je voulais savoir si on ne me proposait pas un truc louche. En fait, ça n’avait rien de louche, le mec manageait un artiste qui construisait des figurines géantes pour des carnavals. Là il s’agissait d’un modèle exclusif qui ne devait être dévoilé publiquement que le jour du carnaval…
– Tu l’as vu ?
– J’ai vu le mec travailler, et j’ai vu la figurine une fois presque terminée, il n’y avait rien de louche là-dedans. Mais je me suis posé des questions.
– Tu n’as pas les coordonnées de l’artiste ?
– Je ne les ai jamais eus, j’en aurais fait quoi ?
– Il ne parlait pas ?
– Très peu. Il m’a quand même dit un jour qu’il avait gagné un concours de figurines pour le Carnaval de Nice.

« Et voilà, retrouver ce mec va être facile ! »

Brigitte avait donc une piste et s’apprêtait à prendre congé, mais il se passa quelque chose : comme beaucoup d’hommes le simple fait d’avoir couché avec une femme faisait tomber les barrières et il se sentait prêt à lui balancer quelques confidences qui toutefois étaient loin d’être innocentes.

– Je te demanderais bien un petit service… commença-t-il
– Si je peux…
– Je ne t’ai pas dit toute la vérité, quand le mec est venu me trouver pour me présenter son créateur de figurines, j’ai d’abord refusé sa proposition.
– Pour quelle raison ?
– Je me suis dit que ça pouvait devenir une source d’emmerdes. Et puis…

Petit flash-back – le récit de Chavinou

Piérac sort de sa poche un téléphone portable. Je me souviens ne pas avoir entendu de sonnerie mais m’être dit qu’il devait être en vibreur.

– Je te l’avais dit que le tuyau était bon ! Dit le type à son interlocuteur téléphonique

Je comprends qu’il est question de course hippique.

– Et hop, 20 000 euros de gagné ! Me dit-il en raccrochant. Vous ne jouez pas aux courses ?
– Non, jamais !
– C’est dommage parce que vous auriez accepté de faire affaire avec moi, je vous aurais refilé des tuyaux. Je ne bluffe pas, tenez, demain dans la 3ème à Longchamp, je vais parier sur Centaurus, il est à 30 contre un, il est considéré comme un toquard, mais il va gagner. Je repasserais demain vous faire un petit coucou.

Et le lendemain il se pointait, son Paris-Turf à la main et me confirmait la victoire surprise de Centaurus.

– Mes tuyaux, je les distribue au compte-goutte, alors si voulez en profiter, vous savez ce qui vous reste à faire.

J’ai eu la faiblesse d’accepter, et le lendemain j’empochais une grosse somme. Alors, évidemment, ça motive !

Fin du flash-back

– Quand mon artiste aura fini son travail, vous aurez un autre tuyau ! M’avait-il dit.
– Et c’est ce qui s’est passé ?
– Non, le type m’a dit un jour que le travail était terminé, mais qu’il restait des réglages à faire… et qu’il s’occuperait de ça à son retour de déplacement. Entre temps j’ai vendu tout ce bazar et mon acheteuse m’a assuré qu’elle laisserait l’entrée libre à ce monsieur Piérac et à son artiste.
– Tu as l’acte de vente,?
– Oui, ne bouge pas. Répondit-il en fouillant dans le tiroir de son bureau. L’acheteur est un certain Mattson, rue de Vaugirard.
– Bon, il va falloir que j’y aille ! Dit la détective
– On se reverra ? Demanda timidement Chavinou.
– Mais bien sûr mon biquet !

Il ne lui demanda pas « quand », le simple fait qu’elle l’ait appelé « mon biquet » le remplissant de joie.

Brigitte s’arrêta dans un café afin de coucher sur un papier ce qu’elle avait appris. En fait elle avait obtenus trois renseignements. Deux d’entre eux montraient que le personnage de Piérac n’était pas très clair, d’une part il trempait dans un réseau de trucages de courses hippiques, d’autre part cette sculpture géante paraissait suspecte.

« Pourquoi aller se cacher au milieu d’un stock d’éponges métalliques pour faire ça ? Si sa figurine est creuse, ça veut dire qu’on peut y planquer n’importe quoi à l’intérieur ! Peut-être de la drogue, une bombe ? »

Mais dans cette affaire, Piérac était le client de Brigitte, il lui fallait donc « oublier » ces éléments et ne s’intéresser qu’à sa demande; or elle avait maintenant la confirmation du nom de l’acheteur, ce qui ne l’avançait pas beaucoup.

Rentrée au bureau elle chercha des renseignements sur ce Mattson, ce type avait des activités tentaculaires, directeur, administrateur ou fondé de pouvoir d’au moins vingt sociétés aux activités floues.

Elle se demanda comment aborder ce type il lui faudrait un prétexte… Elle y alla au flan en tentant d’utiliser la même stratégie qu’avec Chavinou.

Pas si simple, une secrétaire filtrait les communications.

– Monsieur Mattson ne sera pas intéressé par ce sujet…
– Mais qu’est-ce que vous en savez ?
– Au revoir Madame !

« Ils se prennent pour qui, ces gens-là ? »

Changement de tactique : Brigitte fait téléphoner l’un de ses collaborateurs

– Maître Muzard, je souhaiterais un rendez-vous avec Monsieur Mattson.
– A quel sujet ?
– A propos d’un hangar situé dans la zone industrielle des 4 couronnes.
– Et vous voudriez savoir quoi ?
– Le nom du propriétaire.
– Une minute je vous prie.

Et au bout d’une minute.

– Monsieur Mattson n’a pas convenance à vous recevoir à ce sujet
– Peut-être que l’un de ses collaborateurs…
– N’insistez pas, au revoir Monsieur.

Brigitte décida de faire autrement. Elle avait réussi à dénicher l’adresse personnelle du bonhomme et alla y sonner à 20 heures. L’entrée de l’immeuble est sécurisée par des interphones, mais elle possède la « clé du facteur ».

« Pourvu qu’il y ait son nom sur la porte ! »

Il y était, elle sonna. Un impressionnant type barbu en débardeur noir et au biceps démesurés vint lui ouvrir.

– C’est à quel sujet !
– Bonjour ! Vous êtes monsieur Mattson ?.
– Non, c’est pourquoi ?
– Il n’est pas là ?
– Si, mais dites-moi ce que vous lui voulez !
– C’est personnel.
– Carl, c’est pour toi ! Gueule la brute.
– Vous ne me faites pas entrer ? Demande Brigitte.
– Non !

Et le Mattson se pointe, c’est le genre à rester en veston cravate à la maison.

– Soyez brève, et si c’est pour me vendre quelque chose, ce n’est même pas la peine d’y penser.
– Je ne vends rien, je suis détective privée et votre nom a été cité dans une affaire assez compliquée, je souhaiterais juste entendre votre version.
– Entrez cinq minutes ! Cinq minutes ! Pas une de plus.

Mattson fait assoir Brigitte.

– Je vous écoute !
– Il s’agit d’un hangar situé dans la zone industrielle de 4 couronnes…
– Oui et alors ? Qu’est-ce que j’ai à voir là-dedans ?
– Vous l’avez acheté et…
– C’est possible, je brasse tellement d’affaires…
– Mon client aimerait simplement savoir qui en est le propriétaire actuel.
– Eh bien, vous direz à votre client que vous n’avez pas eu le renseignement…
– Ne pourrait-on pas…
– Non ! La discussion est close, et moi je vais vous donner un bon conseil, c’est d’arrêter de venir foutre votre nez dans mes affaires. Et maintenant vous vous levez et vous foutez le camp.
– Attendez ! Intervient le barbichu. C’est qui votre client ?
– Ça ne vous regarde pas !
– Je crois au contraire que mon compagnon vient de poser une bonne question ! Renchérit Mattson.

Brigitte Silverberg ne répond pas et se lève de son siège. Le barbichu l’empêche d’avancer.

– Vous me laissez passer, s’il vous plaît !
– On t’a posé une question, on aimerait la réponse.
– Et le secret professionnel, vous connaissez ?
– Tu réponds où tu vas en prendre une ! S’égosille le barbichu.
– Non, mais ça ne va pas, non !
– Tu crois peut-être que j’ai peur de battre une femme ?
– On se calme !
– Non, on se calme pas !

Et Brigitte qui n’y croyait guère se reçoit une bonne paire de gifle. Ses lunettes dégringolent, elle regarde son agresseur, incrédule.

– C’est qui ton client ? Aboie la brute.
– Merde !

Elle n’aurait jamais pensé que l’affreux bonhomme recommencerait à la gifler. Et cette fois la violence du choc l’a fait vaciller et elle se retrouve sur le tapis, le visage tuméfié et la rage au ventre.

– Espèce de sale connard !
– Ta gueule, grosse pute.

Brigitte regarde autour d’elle, le chemin vers la porte se trouve maintenant dégagé. Elle se lève d’un bond, d’un geste rageur, renverse le fauteuil sur lequel elle s’était assise et fonce vers la sortie.

Barbichu va pour lui courir après, mais Mattson lui fait signe de laisser tomber. Brigitte regagne sa voiture, regarde dans un miroir l’étendue des dégâts et s’applique une compresse à l’aide d’un mouchoir en papier imbibé d’eau minérale..

– Me voilà bonne pour me faire refaire une paire de lunettes ! Si ces deux connards se figurent que je vais laisser leur attitude impunie, ils se foutent le doigt dans l’œil… jusqu’au genou !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Samedi 25 juin 2022 6 25 /06 /Juin /2022 08:16

Martinov 24 – L’énigme du hangar – 3 – Baise à Louveciennes par Maud-Anne Amaro

StampBea

 

– C’est incroyable ce truc, commente Béatrice, 1000 balles pour un renseignement ! Mais pourquoi Brigitte m’a-t-elle parlé de Panama ?
– Parfois faut pas chercher à comprendre. Répond le professeur Martinov
– Ben si quand même ! Repris la jeune chimiste, le mec repère une pute en rentrant chez lui, jusque-là, je veux bien. D’habitude ce genre de truc ça se limite à une pipe et ça se passe dans la bagnole. Dans sa version, la fille lui propose un endroit plus cool où ils pourront prendre leurs aises… ça pourrait être un hôtel… mais là elle l’entraine en plein milieu d’une zone industrielle dans un hangar gardé par un maître-chien ! Tu te laisserais entrainer dans un truc comme ça toi ?
– Je ne crois pas, non !.
– Donc le mec nous raconte des conneries !
– Probablement, mais ce n’est pas nos oignons, On va faire semblant de le croire et lui filer son renseignement.
– Je ne te savais pas si vénal ! Se gausse-t-elle.
– On ne va tout de même pas avoir des scrupules avec un mec bourré de fric !
– T’es un gros coquin, mon petit professeur ! Dit alors Béatrice en portant sa main sur la braguette de l’homme.
– Et toi, tu n’es pas sage !
– Je ne suis jamais sage !
– Alors montre-moi tes nichons !
– Mes nichons ! Mes nichons ! Il n’y a pas que ça dans la vie !
– Non, mais tu te rends compte ! Que serait le monde sans les nichons ?
– Oui, on se le demande ! Répondit Bea.

Et la jeune chimiste ôte sa blouse de travail, en dessous elle n’a que son joli soutien-gorge en dentelles rose.

– Tu n’as mis de culotte, aujourd’hui ?
– Non, j’avais envie d’avoir la foufoune à l’air ! Les foufounes, ça a besoin d’être aérées !
– Tu sais que t’es belle ! Je te connais par cœur et pourtant tu me fais toujours bander !
– Merci du compliment ! Mais qu’est-ce que tu attends pour te mettre à poil ?

Le professeur entreprend de se déshabiller, mais c’est un méticuleux, pas du genre à semer ses fringues aux quatre vents, non monsieur enlève tout ça délicatement en évitant de faire des faux plis et en les déposant sur le dossier d’une chaise.

– Tu bandes un peu mou ! Lui dit son assistante.
– Normal à mon âge, mais tu vas m’arranger ça !
– Je vais te faire un truc spécial, assis-toi sur le bord de la table et soulève tes jambes.
– Oh ! C’est que je n’ai plus vingt ans, moi !
– Quand on aime on a toujours 20 ans.

Martinov se positionne comme demandé, Béatrice approche sa jolie bouche de l’anus du professeur et se met à le lécher avec gourmandise.

– Tu aimes ça que je te lèche le trou du cul, mon petit professeur ?
– Humm !
– Cochon ! Attention je vais mettre un doigt !
– Oh, oui, mets-moi un doigt.

Le professeur se laisse doigter quelques instants avant de suggérer :

– Avec le gode, ce serait pas mal non plus ?
– Il est où ton gode !
– Toujours dans ma chambre, je vais aller le chercher !
– Non, on va monter, autant prendre nos aises.

En chambre, sur le lit du professeur les deux amants s’embrassèrent. Chose qu’ils faisaient assez rarement et uniquement dans les moments de grande excitation. En effet nos deux sympathiques chercheurs ne se considéraient pas comme amant et maîtresse, non, mais ils adoraient baiser ensemble !Martino2403

– Hum, tu bandes bien maintenant !
– Je fais ce que je peux ! Tu me suces un peu ?
– Humm… Ah, tu aimes ça que je te prenne ta queue dans ma bouche !
– Tous les hommes aiment ça !
– Ne crois pas ça, il y en a qui sont aussi coincés de ce côté-là !

Et Béatrice se tût en embouchant la bite professorale et en lui imprimant des mouvements de va-et-vient délicats alternés avec des chatouillis linguaux sur le gland.

– Humm, c’est de la bonne bite, ça, mais maintenant on va passer à autre chose !

Béa s’empara du gode qui nichait dans le tiroir du chevet, elle nargua le professeur.

– Lèche-le ! Lèche-le comme une bite !

Martinov se preta de bonne grâce à cette fantaisie.

– Il y a longtemps que tu n’as pas sucé une vraie bite ?
– Un bon bout de temps… oui !
– Ça te manques ?
– Non, je ne cherche pas ! Mais quand j’ai l’occasion, je ne me défile pas !
– Je sais ! J’aime bien te voir sucer des bites ! T’es un bon suceur de bites !
– Si tu le dis !
– J’aime bien quand tu te fais enculer aussi !
– Hi ! Hi ! C’est vrai que j’aime bien aussi, mais toi aussi tu aimes te faire enculer !
– Ben oui, on fait une belle paire d’enculés ! Mets-toi en levrette, je vais te mettre le gode.

Le professeur se met à quatre pattes sur le lit, Béatrice vient derrière lui, lui introduit le dildo dans le trou du cul et le fait bouger.

– Ah, c’est trop bon ! Oui ! Encore ! Tu m’encules bien !

Après dix minutes de gode anal, la jeune chimiste, excitée comme une puce et mouillée comme un poisson rouge s’étala de tout son long sur le lit en écartant ses belles gambettes.

– Viens mon petit professeur, viens me faire du bien !

L’homme cru qu’elle l’invitait à venir la couvrir et s’approcha pour le faire.

– Non, non, pas tout de suite ! J’ai envie que tu me lèches l’abricot !

Voilà qui n’est pas un souci pour notre vert professeur qui plonge sa langue dans le fouillis du sexe humide de sa jeune partenaire.

– Pince-moi les seins en même temps ! Lui demande-t-elle avant de s’abandonner à son plaisir.

Un plaisir qui monte inexorablement et qui finit par la faire hurler de joie.

– Tu ne m’as pas léché le cul ! Lui dit-elle d’un air coquin
– Hé, c’est que je n’ai qu’une seule langue !
– Tu ne l’aimes plus mon petit trou du cul ?
– Mais si je l’adore voyons !
– Vas-y lèche un peu.

Pour Martinov, lécher l’anus de son assistante est toujours une partie de plaisir.

– Hum, quelle langue ! J’ai le cul qui frétille ! Je suis sûre que tu m’enculerais bien, non ?
– Tu voudrais ?
– Oui, mais c’est moi qui vais diriger les opérations… assis-toi sur le bord du lit.

Béatrice vient alors s’assoir sur les genoux du professeur en position de vis-à-vis. Elle lui pince fortement les tétons afin de lui assurer un belle érection.

Martinov, comme beaucoup d’hommes, est très sensible à cette caresse et se pâme. Béa après s’être assurée de la rigidité de la bite s’y empale par l’anus et se met à coulisser en cadence.

On s’agite, on transpire, on halète, et les deux amants finissent par jouir, la femme d’abord, l’homme ensuite.

– Bouh ! Tu m’a tué ! Commente Martinov !
– Tu dis ça à chaque fois, mon petit professeur.
– Parce que tu me tues à chaque fois !
– L’important c’est que tu ressuscites. Pourquoi tu te lèves, t’es pressé ?
– Non j’ai envie de pisser ! Répond le professeur.
– Je t’accompagne ?
– Ben, oui, ça te fait tellement plaisir !

Dans la salle de bain, Béatrice s’accroupit, le professeur vise sa bouche avec son pipi.

– Hum, il est bon ton pipi, aujourd’hui, il sent le café.
– Ne bouges pas, je vais encore t’en faire quelques gouttes !
– T’es un amour !

Après ces joyeuses fantaisies il fallut bien reprendre le travail. Ils demandèrent donc les dits-renseignements à leur ami Gérard Petit-Couture, ancien agent des services secrets qui les avaient déjà dépannés dans quelques affaires ténébreuses.(vois les chapitres précédents)

La réponse ne se fit pas attendre. Quelques heures seulement !

– C’est un vrai sac de nœuds ! Expliqua Petit-Couture. Suite à je ne sais quelles circonstances, une erreur à la commande, je suppose, la société Balivoil s’est retrouvée avec un gros surplus d’éponges métalliques. Ils ont fait une offre publique et ont revendu le stock à un dénommé Chavinou qui a entreposé tout ça dans un hangar des 4 couronnes. Ce Chavinou a ensuite reçu assez rapidement une offre d’achat d’un courtier agissant pour une boite appelée « Sylvester and son », en fait une société off-shore située au Panama. L’offre concernait le hangar et son contenu. Ensuite impossible de suivre la piste, on est incapable de savoir qui est aujourd’hui le véritable propriétaire de ce machin !
– Oui, mais il paraît qu’il y a un maître-chien, un vigile quelque chose dans le genre, il y a bien quelqu’un qui l’embauche ?
– J’y ai pensé, mais pas moyen d’avoir des renseignements, les téléphones sonnent dans le vide. En fait, il faudrait que je me déplace.
– Bof ! Laisse tomber !
– Je vais quand même vérifier quelque chose. Je te rappelle.

Béatrice et Martinov sont dubitatifs.

– On fait quoi ? Demande ce dernier.
– On attend que Gérard nous rappelle et on transmettra les renseignements à Piérac et s’il n’est pas content, on l’enverra se faire cuire un œuf !

Un quart d’heure plus tard le téléphone sonna. C’était Petit-Couture :

– C’est encore moi, comme je soupçonnais un coup fourré, je me suis renseigné auprès de Kallgren-France, il n’y a aucun Piérac dans leur staff. Donc soit le mec agit sous pseudonyme, soit c’est un mytho intégral. Vous aviez vérifié son identité.
– S’il a des faux papiers, ça sert pas à grand-chose.
– Certes !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Samedi 25 juin 2022 6 25 /06 /Juin /2022 08:12

Martinov 24 – L’énigme du hangar – 2 – Les filles s’amusent, Krypton galère par Maud-Anne Amaro

stamp26

 

Retrouvons la chronologie de notre récit au moment où les deux femmes se sont repassé les images de la télésurveillance du hangar et ont vu Krypton se faire refouler par le vigile.

Amélie revient avec du Champagne qu’elle débouche et verse dans deux coupes. Les deux femmes trinquent et s’embrassent.

– T’as les yeux qui pétillent ! Lui dit Olivia.
– C’est le Champagne !
– Et tes nichons est-ce qu’ils pétillent ,
– Les nichons, ça ne pétille pas.
– Pas si sûr, montre-les-moi !
– Tous les prétextes sont bons ! Commente Amélie en retirant son haut.
– Le soutif aussi !
– Ça vient, ça vient…

Et sans crier gare, Olivia attrape du bout de ses doigts les tétons de la jolie métisse et les tord fermement.

– Tu me fais mal !
– J’espère bien, chiennasse ! Tu es mon esclave et les esclaves, c’est fait pour souffrir.
– Tu n’exagères pas un peu, non ?
– Je n’exagère jamais, enlève-moi le reste, je veux te voir à poil.

Amélie obtempère et effectue une pirouette afin que sa complice puisse admirer ses jolies fesses.

– Je suppose que tu vas me cingler le cul ? Dit-elle.
– Tu verras bien ! Pour l’instant penche-toi et écarte tes fesses.

Olivia mouille ses doigts et en introduit deux à la fois dans l’anus de la métisse.

– Aaah, c’est bon !
– T’es une vraie salope, à chaque fois que tu as quelque chose dans le cul, tu miaules comme une chatte en chaleur.
– Et alors ? Tu ne fais pas pareil, toi ?
– Oui, mais moi j’ai le droit, je suis une maîtresse ! Toi tu n’es qu’une esclave ! Va me chercher le gode ceinture, j’ai envie de t’enculer !

Amélie sort de la pièce.

– Non pas comme ça, tu y vas à quatre pattes, et pendant que tu y es tu me rapportes une cravache et des pinces à nichons.
– C’est tout ?
– Pour le moment ! Dépêche-toi !

Pendant qu’Amélie s’absente, Olivia se déshabille et observe l’image que lui renvoie son miroir-psyché. Elle est amoureuse de son corps et de ses seins généreux dont elle agace les pointes.

– Ah, te voilà, toi ! Tu en mis du temps.
– Je trouvais plus la cravache !
– Bon debout ! La fête va commencer, passe-moi ce truc !

Olivia s’harnache avec le gode ceinture, lance un regard provocateur en direction de sa victime consentante, mais n’a pas l’intention de s’en servir de suite.

Martinov2402bElle se saisit des pinces à seins et les accroche sur les tétons de la métisse qui pousse à chaque fois un cri de douleur.

– Ça fait mal !
– Oui !
– Supporte !
– J’essaie !
– J’aurais dû mettre des poids !
– On aurait fait ça en bas, on avait tout le matériel à notre disposition ! Se gausse la soumise.
– Dis donc pétasse ! Je vais ce que je veux, où je veux !

Et Olivia assortit sa réponse d’une paire de gifles et de quelques crachats.

– Méchante !
– Et encore, tu n’es pas au bout de tes souffrances, j’ai trop envie de t’en faire baver aujourd’hui !

La domina prend les pinces entre ses doigts, les tire, les tourne, les serre. Amélie se tord de douleur et des larmes apparaissent au coin de ses yeux.

– C’est ça chiale, tu pisseras moins !

Toutefois, Olivia prend conscience qu’elle y a peut-être été un peu fort.

– Tu veux qu’on arrête ?
– Bien sûr que non !

Elle retire les pinces, provoquant une nouvelle fois des cris de douleur de la belle soumise. Olivia n’en a cure et serre maintenant les tétons avec ses doigts.

– Aïe !
– Ben oui, c’est de la domination, ce n’est pas des chatouilles !

Olivia avise la badine. Instinctivement Amélie se retourne.

– Je ne t’ai pas dit de te tourner, je te veux face à moi !

Et sans attendre davantage Olivia lui envoie un coup de badine en travers des seins.

– Aïe !
– Je peux te marquer ?
– Oui, marque-moi, je suis ta chienne.

Les coups pleuvent, bientôt le corps de la belle suppliciée s’orne de stries écarlates. Ni son ventre, ni ses cuisses, ni ses seins n’ont été épargnés.

– Tu vas te tourner, maintenant, tu ne crois pas que je vais te laisser avec le cul intact.

Et c’est maintenant au tour du dos et des fesses de subir le supplice de la cravache.

– Tu m’as fait mouiller, espèce de salope ! Penche-toi légèrement et ouvre bien ton cul de pétasse que je t’encule !
– J’aime quand tu me parles comme ça, Olivia !
– Mais c’est qu’elle se fouterait de moi, celle-ci.

La bite en plastique pénètre l’anus de la métisse, Olivia se met à pilonner, chaque coup de boutoir résonne dans son vagin. Elle sait qu’elle est capable de jouir de cette façon…

Et c’est d’ailleurs ce qui arrive ! La domina crie sa jouissance, elle s’arrête un moment, puis reprend jusqu’à ce qu’Amélie orgasme à son tour.

Elle se retire du cul de la soumise !

– Espèce de grande dégueulasse ! Tu as vu dans quel état tu as mis mon gode ?
– Hi ! Hi !
– Et ça te fais rire ! Viens le lécher maintenant, et que ce soit bien fait, je ne veux plus aucune trace de merde.

Ce n’était pas la première fois qu’elles jouaient cette scène, et Amélie s’y prêtait de bonne grâce.

– Et maintenant, couche-toi ! Ça m’a donné envie de pisser tout ça.

Amélie se coucha de tout son long sur le sol carrelé et ouvrit la bouche toute grande. Olivia s’accroupit et fit couler son urine.

Les deux femmes exténuées s’enlacèrent et s’embrassèrent avant d’aller faire une sieste dans le grand lit dans lequel elles avaient l’habitude de dormir toutes les deux.

Piérac

Ce Mattson semblait injoignable au téléphone. Krypton et son accompagnateur décidèrent en conséquence de se rendre sur place où les choses ne se passèrent pas très bien. L’homme n’était pas disponible et il fallut l’attendre une heure dans une antichambre inhospitalière…

– Je n’ai qu’un quart d’heure à vous consacrer, je vous écoute ! Prononça Mattson après avoir enfin fait entrer ses visiteurs.
– Renaud Piérac, premier fondé de pouvoir chez Kallgren-France… Annonce Krypton
– Enchanté, mais ça ne me dit pas l’objet de votre visite.
– J’ai vendu un hangar à un monsieur Chavinou qui vous l’a revendu…
– Et alors ? Le coupe le bonhomme ! Monsieur Chavinou a le droit de vendre ce qu’il veut à qui il veut et comme dans cette transaction vous n’êtes en rien concerné, je ne vois pas bien les raisons de votre visite.
– Sauf que j’avais demandé à Chavinou de me laisser le droit d’entrée…
– Contractuellement ?
– Non, un accord oral !
– Donc ça n’avait aucune valeur et ça en a encore moins maintenant puisque le contrat que nous avons signé avec Chavinou ne prévoyait rien de tel. Je ne peux rien pour vous, aurevoir messieurs.
– Je ne vois pourquoi vous êtes si agressif, nous pourrions parler calmement et trouver un accord. Tente Krypton.
– Un accord de quoi ? Nous n’avons pas conservé ce hangar, il n’a été acheté que pour être revendu.
– Vous m’obligeriez en m’indiquant le nom du nouveau propriétaire.
– Je ne vois pas pourquoi je vous fournirais ce genre d’information. Je vous confirme que l’entretien est terminé !
– Attendez…
– Veuillez sortir, messieurs, et sans faire de scandale, sinon je me réserve le droit de faire appel à la sécurité.

Rentré à son bureau, Krypton demanda à l’un de ses collaborateurs de trouver des renseignements sur ce Mattson. La réponse lui parvint rapidement.

– C’est le patron d’une société de courtage agissant pour le compte de « Sylvester and son » une boite domiciliée au Panama. Ils achètent des sociétés pour les revendre. Ça sent le blanchiment à plein nez, tout cela orchestré par des sociétés off-shore.
– Ils ont un téléphone ?

Bien sûr qu’ils en avaient un, mais que voulez-vous faire quand on vous trimbale d’interlocuteur en interlocuteur, chacun ne faisant aucun effort pour essayer de comprendre ce qu’on lui demande… Donc, l’échange téléphonique tourna court. Krypton n’avait plus de piste et son joujou entreposé dans le hangar ne lui était plus accessible.

Quel joujou ? Se demandera le lecteur qui devra patienter un peu afin de le savoir.

Krypton tenta d’obtenir le concours d’un détective privé. Sa conclusion lui parvint le lendemain.

– C’est un vrai sac de nœuds, on n’y comprend rien, ce n’est pas de notre compétence, je vous facture juste un forfait minimum.
– Je vous paie le voyage au Panama.
– Non, non ! Les sociétés off-shore panaméennes sont gérées par des mafieux, et des mafieux dangereux. Restons-en là !

Le second détective ne voulut même pas prendre l’affaire, le troisième s’en amusa.

– Si vous me payez le voyage aller-retour au Panama et l’hôtel, je veux bien aller y faire un tour, mais je ne vous garantis pas d’obtenir le résultat ! Se gaussa Brigitte Silverberg, car ce détective-là était une femme. Et une femme que les lecteurs des aventures du professeur Martinov ont déjà eu l’occasion de découvrir.
– Et si je vous prenais au mot ?
– Non je plaisantais, dans ce genre d’affaires, ou bien on trouve tout de suite, ou alors on ne trouve jamais. Et comme vous me dites que mes collègues ont essayé…

L’esprit de Krypton s’égara un moment, envisageant alors quelles méthodes illégales, il pourrait mettre en œuvre afin de pouvoir pénétrer dans ce hangar.

Brigitte détaille son visiteur. costard et chaussures sur mesures… Rolex en évidence.

« Ce mec-là pue le fric, si je pouvais essayer de l’embobiner… »

– Je peux néanmoins vous fournir des renseignements sur tous les intervenants de cette affaire qui résident en France. Reprit Brigitte.
– Ça ne me donnera pas le nom de l’actuel propriétaire du hangar !
– Qui sait ? L’une de ces personnes sera peut-être en contact avec les gens de Panama.
– Ça me paraît hasardeux !
– Prenez le risque, nous nous enorgueillissons d’obtenir de bons résultats.
– Et vous pensez avoir des résultats dans quel délai ?
– Disons que ça entre dans le cadre des affaires de longue durée…
– Le soucis c’est que je suis pressé.
– J’entends bien, alors voilà ce que je vous propose : je vais vous indiquer une adresse, un chercheur un peu fouineur qui a résolu pas mal d’affaires compliquées et qui connait du monde… Je vous conseille d’enjoliver votre requête, si vous la présentez de façon trop basique, ça ne l’intéressera pas.
– Que va-t-il faire de plus que vous ?
– Notre profession est soumise à un code déontologique, c’est parfois contraignant. La personne que je vous recommande n’a pas ces contraintes.
– D’accord je prends l’adresse !
– Dois-je en parallèle ouvrir un dossier à notre agence comme je vous le proposais ?
– Pourquoi pas, mais je ne veux pas de contrat long, Je vous mandate pour 15 jours, ensuite on verra.

Lundi

Nous revoila donc (enfin) dans les locaux du professeur Martinov à Louveciennes. Et c’est Béatrice qui reçoit le message de Brigitte Silverberg :

« A tout hasard, je vous envoie un mec qui veut faire une enquête au Panama. Si ça ne vous intéresse pas, virez-le ! Bisous ma grande ! »

– Au Panama ! Elle est folle ! Dit-elle à Martinov. On en va pas aller au Panama !
– On peut toujours recevoir le type, ça ne mange pas de pain ! Répond Martinov

Le visiteur du jour est grand, bien propre sur lui, le costume est fait sur mesure et les chaussures se sortent pas de la halle aux affaires. Bref le type est friqué. Son passé d’ancien boxeur lui a laissé le nez écrasé, il est chaussé d’épaisses lunettes à la Scorsese, symptomatiques d’une sévère myopie.

– Renaud Piérac, premier fondé de pouvoir chez Kallgren-France ! Se présente crânement. Krypton.
– J’avoue ne pas avoir bien saisi l’objet de votre requête lors de notre entretien téléphonique ! Lui répond Martinov
– Disons que je me suis retrouvé suite à des circonstances particulières dans un hangar rempli de caisses d’éponges métalliques non fermées et c’est là que j’ai entendu un bruit inquiétant.
– Un bruit comment ?
– Comme un moteur…
– Et ce n’était pas un moteur ?
– Non, j’ai oublié de vous dire, à l’entrée il est indiqué « Entrepôt désaffecté, défense d’entrer », d’ailleurs il y a un vigile avec un chien.
– Et vous êtes entré quand même ?
– Oui la fille lui a donné la pièce…
– La fille ?
– J’aimerais autant que faire se peut, éviter les détails triviaux, mais que voulez-vous, je revenais d’un cocktail bien arrosé et puis la chair est faible, cette fille était magnifique, j’ai eu une pulsion irrésistible, ce sont des choses qui arrivent…

Le type aurait dû accompagner ces explications d’une mine embarrassée. Là pas du tout, il racontait ça avec une banalité confondante.

– Soyez rassuré, je ne suis pas là pour vous juger… tint à lui préciser le professeur Martinov.
– Donc je l’ai suivi, il y avait des matelas recouverts par ses serviettes de bains propres, nous nous y sommes installés, c’est là que j’ai entendu le bruit.
– Et qu’attendez-vous de moi ?
– De me dire d’où vient ce bruit…
– Mais pourquoi vous adresser à moi ! Ce n’est pas notre domaine de compétence. C’est une affaire qui regarde la police, ou un détective privé…
– J’aimerais éviter que mon nom soit cité ! Les circonstances sont assez gênantes, voyez-vous ! En fait, je soupçonne une grosse affaire, peut-être du terrorisme à un très haut niveau, ou plus grave encore… Ce travail semble bizarrement ne pas intéresser les détectives privés. Mais c’est l’un deux, une madame Silverberg qui m’a confié vos coordonnées.

Le professeur, dubitatif croise le regard de Béatrice qui lui fait signe qu’effectivement cette affaire n’est pas de leur domaine.

– Nous ne pouvons pas prendre ce dossier. Comment voulez-vous que l’on pénètre dans un espace privé gardé par un maître-chien ? Déclare la jeune chimiste.
– Monsieur est bien rentré, il suffirait d’employer la même procédure ! Fait remarquer Martinov.

Du coup le visiteur devient rouge comme une tomate et se met à bafouiller :

– C’est que… je ne suis pas persuadé que tous les vigiles soient complices des activités de ces dames !
– Ah ! Vous voulez qu’on entre ou pas ?
– Oui, ce serait bien, mais ça ne sera pas forcément évident, auparavant si vous pouviez me renseigner sur le propriétaire des lieux, tenter de glaner des renseignements… Ensuite, pour le reste, nous verrons.
– Si ça se limite à des renseignements, je veux bien essayer, mais ça aura un prix.
– Votre prix sera le mien, si nous pouvions faire ça hors contrat…
– Je vais voir ce que je peux faire, donnez-moi l’adresse de ce hangar.
– Je n’ai pas d’adresse précise, c’est situé dans la ZI des 4 couronnes, ça s’appelle Chavinou S.A.. Il n’ont pas changé l’enseigne.
– L’enseigne ?
– Oui Monsieur Chavinou n’est plus le propriétaire.

Piérac sortit son portefeuille et en extrait 20 billets de 50 euros.

– Ce sera suffisant ?
– Oui ! Répondit Martinov qui ne s’attendait pas à une pareille somme.
– Vous pourriez m’avoir la réponse pour quand ?
– Après-demain en fin de matinée s’il n’y a pas de complications.

Le type s’en va, Béatrice regarde par la fenêtre afin de relever la plaque minéralogique mais apparemment l’homme a dû se garer dans une rue adjacente.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Présentation

Recherche

Images Aléatoires

  • dick14
  • 07zz
  • Martinov
  • stamp slave
  • Estonius dep
  • Martinov16e1

Derniers Commentaires

Archives

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés