Vendredi 16 juin 2023 5 16 /06 /Juin /2023 20:52

Martinov 25 – Les agents secrets – 17 – Olga et Béatrice par Maud-Anne Amaro
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Analyser la situation n’était pas pour Béatrice une mince affaire. Elle savait le milieu de l’espionnage capable des méthodes de manipulations les plus abjectes. Elle n’avait donc aucune raison de faire confiance à cette Olga. Bien sûr la douceur de sa peau, sa façon de faire l’amour étaient inoubliables mais cela faisait aussi partie de son arsenal…

Alors elle n’allait pas y aller ? En fait si, parce que, et cela échappe à toute analyse logique, il apparaissait à Béatrice avoir perçue au timbre de la voix de la russe comme une sorte de détresse.

Un peu avant l’heure prévue, Gérard dépose Béatrice rue d’Amsterdam à un centaine de mètres de la Place Clichy.

– Vas-y, je vais me poster devant le cinéma, avec ma visière baissée, elle ne pourra pas me reconnaitre.

Béatrice se rend sur les lieux, Olga est déjà là et s’approche avec un sourire un peu triste.

« Putain, elle va m’embrasser, et Gérard qui m’a conseillé de garder mes distances, je fais comment ? »

Mais elle n’a pas le temps de trouver une parade, la russe l’embrasse sur la bouche, Pas un patin, mais un gros bisou ventouse.

– On va au café ? Propose la Russe.

C’était l’une des hypothèses évoquées, Gérard va donc se débrouiller pour surveiller ces dames sans se faire remarquer.

– Bon c’est très simple, j’ai un service à te demander et tu es la seule personne qui puisse me le rendre.

« O.K, c’est bien ce que l’on pensait… il va falloir que je la fasse lanterner… »

Mais le lecteur sait déjà que notre petite Béatrice se trompait du tout au tout.

– Je résume : les services secrets français sont prêts à intervenir, si ce n’est pas déjà fait c’est qu’ils espèrent glaner le maximum d’informations en me filochant.
– Hum
– Pour le moment personne ne me suit, j’ai fait ce qu’il fallait pour ça au cas où… Mais bon je suis quand même coincée. Si on m’a vu rentrer à l’ambassade, on m’a vu ressortir et ils connaissent donc mon adresse.
– C’est bien possible en effet, répondit Béatrice, histoire de dire quelque chose.
– Donc en un mot, ma mission a échoué !

« Nous y voilà ! »

– Ce n’est pas une catastrophe, jusque-là j’étais plutôt bien notée, mais on va me reprocher mon imprudence, je me suis rendue à l’ambassade sans vérifier si on me suivait… mais entre-nous comment aurais-je pu deviner… bref… Donc il faut que je conclue ma mission autrement… L’idée c’est de rendre un gros rapport, un truc de 30 pages, où il y aurait des compte-rendu d’expériences, un truc très technique avec des formules, des graphiques et tout ça. Et la conclusion sera du genre « Le produit devient de plus en plus dangereux au fur et à mesure que l’on en améliore les propriétés, il est donc inutilisable… Ce rapport, je suis incapable de l’écrire ! Est-ce que tu peux me rendre le service de la faire ?

Oups !

– Oui ! Répond spontanément Béatrice sans réfléchir davantage.
– D’accord, on va voir ça en détail mais avant, juste un petit préalable : En te donnant rendez-vous ici je prends un risque énorme, celui que tu aies prévenu je ne sais pas qui… Si c’est le cas j’en serais terriblement déçue, toute cette démarche suppose une relation de confiance.

Et là Béatrice ne peut s’empêcher de piquer son fard.

– On ne peut pas gagner à tous les coups, j’ai joué une carte, elle n’était pas bonne ! Bon salut, on va me faire expulser, je n’en mourrais pas.
– Ecoute moi Olga, ce n’est pas tout à fait ce que tu crois…
– Alors dis-moi !
– Tu peux quand même comprendre que j’ai ai éprouvé le besoin de me protéger, non ?
– Tu crois vraiment que tu es en danger en ce moment ?
– Probablement pas, mais je ne pouvais pas savoir au départ…
– Il est où ton ange gardien.
– J’en sais rien.
– Si tu lui dis de partir, il va le faire ?
– A quoi bon ? Il ne fera rien !
– On va sortir et tu vas lui demander de foutre le camp.
– Mais enfin, Olga.
– Je ne le connais pas ce mec, je ne veux prendre aucun risque.

Alors les deux femmes sortent. Gérard, le visage à nouveau dissimulé derrière son casque de motard, les suit. Olga demande à Béa d’appeler.

– Allo, tu peux nous laisser, je maîtrise la situation, tout va bien.
– On ne sait jamais, je continue à vous coller… mais tu téléphones devant elle ?
– Ben oui pourquoi ?
– Bon tu m’appelleras dès que tu seras seule.

Il raccroche.

– Il a dû sortir du café, tu le vois ? Demande Olga
– C’est le mec avec le casque là-bas.

Gérard revient vers sa moto, avance d’une centaine de mètres, gare sa moto dans une rue adjacente, et revient à pied sur la place.

« Merde, elles sont passées où ? »

Un regard circulaire sur la place ne lui apprend rien, il descend dans le métro, il y a deux lignes, donc quatre quais et à cette heure il y a souvent des rames.

Il téléphone à Béatrice, fou d’inquiétude.

– Je vous ai perdue, vous êtes où ?
– Laisse tomber, tout va bien, je te dis.

Et les deux femmes retournent au café ! Gérard n’aurait jamais pensé à les retrouver de nouveau à cet endroit !

– Si je comprends bien, il nous a perdu ?
– On dirait, oui !
– On va changer de place, si tu le vois rentrer tu me fais signe !
– Oui !
– Bon on va pouvoir reprendre notre discussion tranquillement. Evidemment pour ce boulot, tu seras rétribuée, tu estimes le service à combien ?
– Je ne veux pas d’argent…
– Alors quoi ?
– Quand tu vas avoir ton rapport, tu vas faire quoi ?
– Je vais demander un petit congé, le temps que les services secrets français se calment, j’irais faire un petit tour à Moscou pour faire un bisou aux parents.
– Et ensuite ?
– Je reprendrai mes activités, ne me demande pas de détails, ça ne te regarde pas, ma toute belle.
– C’est urgent, ton rapport ?
– Ce n’est pas à un jour près, mais disons que le plus tôt sera le mieux, je ne veux pas non plus qu’on puisse me reprocher d’avoir fait trainer une affaire qui allait dans le mur !
– Donc après on ne se verra plus ?
– Je ne pense pas, non !
– Alors tu sais ce que vais te demander…
– Ce ne sera pas une corvée…
– J’espère bien.
– Je vais te laisser, on s’organise comment ? On se retrouve ici demain même heure ? Propose Olga.

« Il n’y a donc pas de piège ! »

– J’ai peut-être une autre idée, Dit alors Béatrice. On va chez moi, si tu veux je pourrais te faire une omelette, ensuite je vais te demander de tenir ta promesse. Et après je mets au boulot… voyons voir tu veux 30 pages, on va dire 20 minutes par pages, ça faire euh…
– Ça fait 10 heures !
– Donc une journée de travail ! Comment faire ? Je pourrais prendre une journée de congés, mais après notre rendez-vous ça va paraître louche, Martinov est capable de se pointer pour voir si je vais bien… alors on va faire comme ça, demain j’irais bosser tranquillement et ton rapport je le ferais jeudi.
– Super ! Je suis en moto, on y va…

Sur place, Béatrice était tellement excitée qu’elle proposa à la Russe de ne déguster l’omelette… qu’après…

– Viens dans ma chambre, on va se déshabiller.

Les deux femmes se débarrassent de leurs vêtements en se jetant des regards de désirs réciproques…

Elle se jettent de conserve sur la literie, se caressent et s’embrassent à qui mieux-mieux, mais il faut bien qu’elles se calment un instant.

– Puisque je suis ta monnaie d’échange dit Olga, tu peux me faire ce que tu veux.
– Vraiment ?
– Puisque je te le dis ! Il est très rare que j’agisse ainsi, normalement c’est toujours moi qui mène la barque.
– Tu sais que j’ai envie de pisser ! Ose Béatrice.
– Non je ne le savais pas ! Mais si tu veux m’offrir ton pipi, je vais m’en régaler.

Béatrice se lève du lit et prenant la jolie russe par la main, elle l’entraine dans la salle de bain.

– Je vais en boire un peu, mais j’aimerais aussi que tu m’arroses partout ! Lui dit la russe
– Pas de problème !

Béatrice commence par s’accroupir sur le visage de sa jolie partenaire et lui remplit la bouche de son urine tiède, elle lui offre une seconde rasade puis se recule faisant couler le pipi sur ses seins et son ventre.

Semblant apprécier cette fantaisie, Olga se badigeonne le corps, les seins ainsi moullées sont encore plus beaux et les tétons dardent d’excitation.

Béatrice se jette sur elle, les deux femmes repartent dans une symphonie de caresses et d’attouchements érotiques.

Mais avouons que la tapis de bain n’est pas l’endroit le plus confortable pour s’ébattre. Les deux coquines se relèvent, s’essuient et regagnent le plumard.

Spontanément Olga se positionne en levrette (alors que Béa ne lui a rien demandé). Elle cambre le cul, écarte les cuisses dans une position obscène offrant une vue immanquable sur ces niches de plaisir

– Oh que c’est beau ! Ne peux s’empêcher de s’exclamer Béa.
– N’est-ce pas qu’il est beau ! Fais-en ce que tu veux, je te l’offre !

Mais par quoi commencer ? Peut-être par un chaste bisous sur la fesse droite, un autre sur la fesse gauche, puis attiré comme par un aimant, la bouche de la chimiste s’en va butiner le trou plissé de l’anus.

– Oui, vas-y bouffe moi le cul !
– Hummm !
– Il sent bon, au moins !
– Il sent le cul.
– Et si je pète, ça fait quoi ?
– Je te fous une fessée !
– Si tu as envie de me donner la fessée, tu n’as pas besoin de prétexte, tu peux y aller.
– Fais gaffe, faut pas me dire ça deux fois…
– Puisque je te dis que tu peux y aller !

Béatrice lui donne une petite claque sur les fesses.

– Plus fort, voyons !
– Comme ça !
– Aïe ! Oui ! Continue.

Béatrice tape à la volée, jusqu’à s’en faire mal aux mains, tandis que le cul de la russe attrape une curieuse couleur de jambon cuit.

– Tu ne serais pas un peu maso, toi ?
– Non pas spécialement, mais dans notre métier il faut souvent coucher, et ça veut dire savoir s’adapter aux pratiques d’un peu tout le monde. On est formé pour ça !
– Quoi ? Il y a des formations pour ce genre de choses ?
– Eh oui !
– On en apprend tous les jours !

Béatrice n’a pas l’intention de lui rougir le cul davantage mais est toujours fasciné par ce cul qui n’a pas bougé d’un poil depuis tout à l’heure sauf que l’endroit s’humidifie pas mal.

Béatrice se mouille un doigt avec cette liqueur dégoulinante et l’introduit dans l’anus de la belle.

– Je ne te demande pas si tu aimes, puisque tu aimes tout !
– J’ai un tas de choses, mais il y a des choses que j’aime davantage que les autres.

Béa ne répond pas et agite son doigt frénétiquement.

– Tu n’as rien de plus gros ?
– Un gode ?
– Ce serait bien, oui !
– Je vais le chercher

Un peu de gel intime pour faciliter l’introduction, et hop le gode entre dans le cul de la belle espionne. Il ne reste plus qu’à activer le vibrateur incorporé pour parachever l’opération.

– Oh ! C’est trop bon ! Je me ferais bien enculer par une bonne bite !
– Oui mais ça, je n’ai pas l’article sous la main
– Continue à faire bouger le machin, je vais jouir du cul ! Aaaah Aaaah.

La jouissance a été fulgurante. Olga éjecte le gode, se retourne et vient embrasser Béa de toutes ses forces à ce point que la pauvre chimiste a du mal à respirer.

– Allonge-toi ma blondinette que je lèche ta minette.

Et la langue diabolique d’Olga entre en action léchant la chatte mouillée comme une fuite de Béa et finissant par un titillement du clitoris qui l’envoie au septième ciel.

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Béatrice réalise alors que son projet de « mener la barque » ne s’est pas vraiment réalisé comme prévu, C’est bien Olga qui a pris davantage d’initiatives qu’elle…

« Elle est trop forte, mais elle m’a fait tellement jouir, n’est-ce pas l’essentiel ? »

Après avoir dégusté la bonne omelette au gruyère qu’avait mitonnée Béatrice, un peu de salade et un verre de rosé, Olga alla pour s’en aller.

– Si tu veux coucher là, tu peux, personne ne viendra te chercher ici.

Olga accepta (on s’en serait douté !)

Béa téléphona ensuite à Martinov.

– Tout s’est bien passé, mon petit professeur, je serais là demain comme d’habitude.
– Qu’est-ce qu’elle voulait ?
– Que je continue les expériences dans un local de l’ambassade… Je l’ai carrément bluffé en lui expliquant que le produit était super dangereux. J’ai l’impression que cette explication l’arrangeait…
– Et ensuite…
– Ensuite rien… Téléphone à Gérard pour le rassurer, je n’arrive pas à le joindre.
– Ah bon !
– Bonne nuit, mon petit professeur.

Retournons chez Marius, où on commence à se poser des questions.

– Soit elles se sont dégonflées, soit il y a eu une embrouille ! Déclare Britt. On va attendre jusqu’à 22 heures et après je m’en irais, je vais réfléchir à un plan alternatif si parfois elles réapparaissaient dans les jours qui viennent.

A 19 heures et quelques minutes, Wan Ting Koh et Odette Morvan pénètrent dans l’immeuble de Marius. Elles montent au troisième et sonnent à la porte.

– C’est sans doute eux ! On applique le plan prévu ! Pas de panique je connais mon boulot, ça va se passer en douceur. Dit Britt.

C’est Viviane, qui en sueur et le cœur qui palpite, ouvre la porte.

– Bonjour Madame, j’ai retrouvé le portefeuille de votre mari. Euh… Il n’est pas là ? Commence Odette
– Si ! Il est dans la cuisine, entrez une minute, votre démarche vaut bien une récompense. Chéri tu peux venir ?

En un éclair Marius sort de la cuisine, un flingue à la main, il braque Odette en s’efforçant de ne pas trembler, tandis que Britt qui était dissimulée derrière le placard à balais braque la chinoise.

Wan Ting Koh s’apprête à bondir, mais son geste est stoppé par Viviane qui la pulvérise avec en bombe au poivre. Et même qu’elle est toute fière d’avoir fait ça ! La chinoise pleure, tousse, se trouve incapable de réagir. On la menotte, on l’assoit sur une chaise. Pendant qu’Odette craque et chiale comme une madeleine.

Viviane va chercher un gant mouillé qu’elle applique sur le visage de la chinoise, puis on la bâillonne et on l’immobilise avec de la corde avant de la laisser toute seule dans la pièce.

On emmène Odette dans la cuisine en la bousculant un peu.

– A poil, salope ! Lui crie Britt
– Mais je n’ai rien fait, moi !
– Déshabille-toi, sinon on va être obligé de le faire et tu ne vas pas aimer ça !
– Vous n’avez pas le droit !

Elle se reçoit une gifle !

– D’accord, on n’a pas le droit, et si tu veux tu iras porter plainte… si toutefois tu sors vivante d’ici… En fait ça dépend de toi. Allez à poil.

Odette se déshabille en tremblant mais conserve culotte et soutien-gorge.

– T’enlève tout, conasse !

Elle le fait, mais elle est gênée, mais gênée, tentant de cacher sa nudité… Pas facile quand on n’a que deux mains !

Mais pourquoi la faire mettre nue ? Demandera le lecteur !

En fait le but c’est de l’humilier et de la déstabiliser.

– Et maintenant tu vas répondre à nos questions ! Qu’est-ce qui a provoqué l’explosion du laboratoire de ton patron ?
– Mais j’en sais rien, il ne me fait pas de confidences, je vous jure je ne sais rien.
– C’est bien toi qui saisis les comptes-rendus d’expérience.
– Oui !
– Donc tu savais à peu près où il en était ?
– C’est très technique…
– Commence pas à nous embrouiller, ce que tu tapes, c’est en réseau ?
– Non je sauvegarde ça sur une clé, en principe on n’envoie sur le réseau que les résultats définitifs.
– Et elle est où la clé ?
– Sur l’ordi ?
– Et l’ordi, il a survécu à l’explosion ?
– Mais je n’en sais rien !
– Tu n’as pas été vérifier ?
– Ben non ! Qu’est-ce que vous voulez que je vous raconte de plus ?
– Plein de choses, c’est qui la chinoise ?
– Une stagiaire !
– Seulement une stagiaire ?

Odette se sent perdue. Elle se demande comment faire pour protéger Wan Ting Koh, elle sait qu’elle ne pourra pas, si on commence à la torturer, elle lâchera tout, mais elle essaie néanmoins de gagner du temps.

– C’est ma copine !
– O.K. et vous veniez faire quoi ici ?
– Rendre le portefeuille…

Cette fois la gifle que lui donne Britt lui fait très mal.

– Bon, ce qu’on veut savoir, on finira par le savoir, alors on va essayer de gagner du temps, mais c’est comme tu veux, si tu préfères être torturé c’est toi qui vois. Viviane, va nous chercher une serviette et une grande cuvette pleine d’eau on va rigoler un peu…
– Non dites-moi ce que vous voulez savoir, mais après si vous voulez me tuez promettez-moi de ne pas me faire souffrir.
– Ma pauvre, tu te crois en position de nous dicter tes conditions ? Alors cette chinoise ?

Et Odette raconte tout, un peu dans le désordre, mais Britt s’y retrouve. Et puis partant du principe que quand on raconte une histoire on oublie toujours quelque chose, on lui fait répéter trois fois tout ce qu’elle dit.

– Bon on y voit plus clair, maintenant viens, on va dire à ta chinoise que tu t’es mise à table, elle ne va pas être contente que tu l’as trahi !
– Faites pas ça, non !
– On va se gêner, tiens !

Wan Ting Koh n’est pas idiote, elle sait qu’Odette s’est mise à table, ces gens qui l’ont maîtrisé par surprise ont choisi la tactique du maillon faible, elle n’en veut pas à Odette, elle n’était pas formée pour faire face à ce genre de situation. On lui retire son bâillon, elle reste calme.

– Bien, vous avez gagné, je pourrais savoir ce que vous allez faire de moi, parce que pour le moment j’irais bien pisser ! Dit-elle.
– Tu n’as qu’à te pisser dessus, si tu en fous par terre, Odette essuiera !
– Laissez donc Odette tranquille…
– On a maintenant deux solutions, il y a bien sûr la solution radicale, mais c’est toujours gênant…
– Ce sont les risques du métier.
– Sinon on peut faire très simple, je vais faire un rapport au quai d’Orsay qui te fera expulser.
– Vous croyez qu’on peut faire comme ça, un rapport au quai d’Orsay !
– Quand on est agent de la CIA, oui ! Répond Britt en montrant sa carte.
– O.K. vous allez me faire expulser, en Chine je vais être punie pour avoir failli à ma mission.
– C’était quoi la mission ?
– Glaner des informations au CNRS qui pouvaient intéresser mon gouvernement. Je vais donc faire un peu de prison, ou même du camp de rééducation et après on me fera faire un boulot sans intérêt.
– Ce sont les risques du métier comme tu l’as dit toi-même !
– Et si je demandais l’asile politique ?
– En France ?
– Ben oui !
– Tu rêves ! Mais par contre tu peux la demander auprès des Etats-Unis, mais ne crois pas que ça va se passer simplement, on va t’emmener quelque part pour un débriefing complet, d’abord ici puis ensuite aux States, ça va durer six mois, ensuite on te fera faire du contre-espionnage dans les milieux de l’immigration chinoise.
– Eh bien faisons comme ça !
– D’accord, je téléphone mon l’ambassade, deux collègues vont venir te chercher et te mettre au frais.
– Je ne reverrais plus Odette, alors ?
– Je ne pense pas, non !
– Qu’allez-vous lui faire ?
– Rien, on ne va pas l’expulser, elle est française, ce n’est qu’une complice de troisième ordre que tu as su manipuler. On ne va pas la livrer à la police française, ça ne les regarde pas. On va la garder avec nous un petit peu, on en aura peut-être besoin.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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