Samedi 10 février 2024 6 10 /02 /Fév /2024 07:59

La représentante en lingerie par Belle-Cour
Stamp secretaire

Bonjour je suis André j’ai 40 ans et aujourd’hui j’ai un jour de repos

9 heures !

Je me suis couché tard hier soir et il était encore trop tôt pour me lever, je décidai donc de me rendormir un peu. A peine le sommeil me revint que le timbre de la porte d’entrée retentit. Surpris, je me décidai quand même à me lever, et j’ouvris… en tenue du matin, c’est-à-dire robe de chambre et un bas de pyjama laissant deviner mon érection matinale..

– Bonjour Monsieur, je suis représentante en lingerie féminine, votre femme est-elle là?’
– Non, lui répondis-je, elle est en déplacement
– D’accord, mais mes produits pourraient vous intéresser… pour lui offrir un petit cadeau…
– Bon alors entrez cinq minutes !

Faut dire que la dame avait des arguments, dans les 35 ans, joli minois de brune à lunettes avec un sourire ravageur, joli décolleté, minijupe…

– Je n’ai pas pris mon café j’allais m’en faire, vous en voulez un ?.
– Volontiers !

Elle s’assit dans le fauteuil, et j’allais m’habiller.

Puis du coup, des souvenirs du jour précédent me revinrent et je me mis à craindre le pire tout en étant excité…

Ma femme étant en déplacement, je m’étais soulagé devant une vidéo porno sur Internet, une vidéo gay dans laquelle on voyait deux mecs matures se sucer la bite et s’enculer.. Je ne suis pas gay, mais j’ai quelques tendances bisexuelles et j’adore ce genre de film !

Le souci c’est que je n’avais pas éteint l’ordinateur en me couchant et le site internet non plus. Pas grave me direz-vous, sauf que la fonction veille déconne et un simple frémissement de ma souris suffit pour tout rallumer !

Je terminai donc de m’habiller, lorsque j’entendis un gémissement féminin provenant de la pièce où j’avais laissé la dame. Je vis alors la représentante, les mamelons à moitié à l’air, en train de s’enfoncer dans la chatte la souris de l’ordinateur, tout en matant le film oublié la veille qui tournait en boucle !

Merde! Qu’est-ce que je fais ?.’

Lingerie24Elle me vit la mater et continua son exhibition.

– Oh, excusez mon comportement, mais vous regardez de ces choses !
– Oh, je suis tombé dessus par hasard ! mentis-je
– On dit ça, on dit ça ! En tous les cas moi ça m’excite grave !
– Je vois ça !

Je suis tombé sur un nympho ou quoi ? Mais après tout pourquoi pas ?

Apparemment ça lui plaisait que je la mate, et loin de s’arrêter elle eut soudain envie de s’occuper de son fion, chose qu’elle fit, immédiatement en y insérant deux doigts illico. La souris toujours fichée dans son vagin, les doigts trifouillant son cul, elle pelota aussi ses seins lourds en se pinçant vigoureusement les bouts. Son regard vers moi me fit chavirer. C’était trop tard, je fondais dans son désir. Une femme qui ne devrait être là que pour vendre de la lingerie et voilà qu’elle allait m’offrir son corps et son cul à la place de dessous féminins !

– Vous voyez je n’ai pas de culotte ! Ça me permet d’être plus vite excitée, je peux sentir mon odeur même après avoir pissé, mais aussi me doigter l’importe quand, quand j’en ai envie.
On peut dire qu’elle aimait les détails ! De sa franchise à ma queue dans sa bouche, il ne fallut que quelques secondes. Je lui empalai la bouche, clouant ma queue au fond de sa gorge, n’hésitant même pas à insérer des doigts en plus pour qu’elle me les lèche ensuite. Entreprenante, elle décida de m’enlever mon caleçon et commença à me peloter les fesses avec énergie.

– C’est là que tu veux en venir ou quoi ? Pourquoi tu insistes comme ça, coquine ?
– Laisse-moi faire, je vais te faire quelque chose de succulent, mon cochon !

J’ai plutôt été brusqué. Elle retira ma bite de sa bouche pleine de la mouille qu’elle avait lapé de ma queue et plongea sa langue dans ma bouche, tout en commençant à entrer ses doigts dans mon cul… Je ne me fis pas prier et fit de même avec le sien, jouant à l’occasion avec son clito et sa fente. Le problème était que son cul n’était très propre mais je ne pus lui en faire part. Elle me dominait complètement, sa langue parcourait l’intérieur de ma bouche, passant sur mes oreilles, revenant à mes lèvres, pendant que mon cul commençait à s’ouvrir à ses doigts. Putain! J’avais jamais ressenti un tel plaisir !

Tout à coup, elle me fit mettre sur le canapé à quatre pattes, je pris un peu peur. Mais merde à la fin ! C’était moi le mec ! Mais je me laissais faire. Pendant que ses doigts fouillaient mon fion, elle branlait ma bite de l’autre main. Ainsi à quatre pattes, ma représentante se mit à me lécher le trou cette fois… Décidément elle avait l’air de n’en vouloir qu’à mon cul ! Et comment savait-elle que j’aimais ça d’ailleurs? Car en fait, je suis un véritable amateur de sexe anal, d’homme à femme et inversement !

Elle lapait donc le pourtour de mon fion, entrait, sortait, puis tout à coup, elle me dit

– Je vais te fister le cul, mon salaud, ça te tente hein ?
– Euh, je, en fait… je ne sais pas si…

Je n’ai jamais pu terminer ma phrase, j’ai dû enfouir ma tête dans un coussin et le mordre quand j’ai réalisé qu’elle entrait de plus en plus de doigts dans mon cul ! Il faut avouer que c’était infiniment le pied, car se sentir ouvert par une femme c’est une sensation unique. Elle me labourait donc le trou avec sa main, elle eut même le culot de tourner sa main plusieurs fois, alors que mon cul n’avait jamais servi qu’à des caresses beaucoup plus douces ! A un moment, elle sortit sa main merdeuse et se mit à la lécher. J’ai été un peu décontenancé sur le coup mais quand elle commença à se caresser tout le corps avec la jouissance anale qui était sur sa main, j’ai recommencé à bander comme lorsqu’elle m’avait sucé.

Elle se retourna, à quatre pattes à son tour, et tira sur ses fesses, je fus stupéfait: elle s’était personnellement fisté le cul à elle pendant qu’elle élargissait le mien ! Décidément ! Maintenant, je pouvais enfin un peu m’occuper d’elle. Je pris son clito entre mes dents et le suçotait en le faisant rouler entre mes lèvres, mes mains s’occupant de sa poitrine qui était restée libre pendant tout ce temps. Elle aimait que je lui triture ses bouts, que je les tire très forts, que je les pince et que les étire. Après les dilatations qu’elle s’était fait subir, ma queue s’enfonça très facilement d’un orifice à l’autre, alternant les plaisirs, mélangeant les jus et les sécrétions. Son trou du cul restait ouvert à chaque fois que je faisais sortir mon sexe en dehors, ma bite ressortait merdeuse, je l’essuyait sommairement contre ses jolies fesses. j’eus même l’audace de lécher un peu, par curiosité et de trouver ça bon. L’excitation nous fait faire de ces choses parfois ! J’enfilai ensuite sa chatte puis de nouveau son tunnel sombre. L’apothéose à tout cela finit par arriver, elle se dégagea de ma bite qui ramonait sa chatte toute trempée par tant de plaisirs, et me fit une étrange suggestion

– Tu vas me montrer comment un salaud de baiseur pisse dans le cul de sa chienne !
– Mais, tu n’es pas une chienne, tu…
– Fais-le, je te dis !

Disons-le clairement: pisser c’était pas trop mon truc, mais comme au moment où; elle lécha sa main tachée de la merde de mon cul, j’en fus inexplicablement excité. C’était bel et bien une femme qui me proposait de faire quelque chose de totalement nouveau pour moi et sur le champ ! Je n’allais pas m’arrêter en si bon chemin, j’enfonçai donc ma queue dans son cul pour l’élargir un peu et elle me dit ensuite des mots dont je ne peux plus me souvenir, pris dans un tourbillon malsain sur le moment mais ce qu’elle me dit finit par me faire pisser à l’intérieur de son cul !

Quel pied ce fut ! Evidemment, physiquement, elle profitait plus que moi, d’ailleurs elle me proposa de passer la paume de ma main sur ses fesses, pour absorber l’urine qui y dégoulinait et lui donner à boire car elle m’appris qu’elle goûtait souvent sa pisse…

Cette baise sans tabou n’aurait pas pu prendre fin sans que, à mon tour, je décharge tout le sperme que j’avais emmagasiné durant ces exaltations. La jouissance fut classique mais intensément profonde. Elle fit regonfler ma bite en l’absorbant bien à fond et en jouant avec sa langue sur les bords de mon gland. Ses lèvres n’étaient pas pulpeuses comme dans nos rêves de mâles mais fines et sa bouche n’avait que peu de place pour contenir un sexe qui allait bientôt envoyer toute sa crème. Mes boules étaient malaxées, elles aussi, j’eus même droit à son index entier dans mon anus pour me rappeler comment elle m’avait enculé environ une heure plus tôt. Et là, accompagné de ses mots cochons, étant investi physiquement et mentalement, ma queue bougea un peu dans sa bouche pour jouir dans la seconde et tout mon foutre se déversa en elle, tellement puissant que même avec sa bouche fermée, du sperme coula vers le bas de son menton. Elle m’embrassa encore, me faisant goûter à mon propre sperme.

– Ta femme reviens quand ?
– Elle est au Danemark avec son chef elle rentre lundi.
– Ça t’intéresserait que je revienne avec mon directeur des ventes
– Pourquoi aire ?
– Parce qu’il est sympa, il a une belle bite et il pourra t’enculer !
– Alors d’accord !

9 h 30

Je me réveille… encore dans mon rêve ! Mais quel rêve ! Et voilà que l’on sonne ! Mon rêve va-t-il se réaliser ?

J’ouvre et découvre un couple de témoins de Jéhovah ! Le rêve s’est transformé en cauchemar !

– Vous venez pour la partouze ? Vous êtes en avance c’est à 22 heures ? leur dis-je

Ils sont partis sans demander leur reste. Et moi je suis allé me branler dans la salle de bain.

Au revoir !

 

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Belle-Cour
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Samedi 27 janvier 2024 6 27 /01 /Jan /2024 11:49

Martinov 26 – Les sculptures incas – 13 – Partouze parisienne par Maud-Anne Amaro

stamp partouz

L’affaire ne traîna pas, à peine une heure plus tard la maréchaussée, munie d’un mandat de perquisition faisait irruption dans le pavillon des Laurensot, confirmait l’objet du délit et menottait Camille en lui énonçant ses droits.

– Tu vis seul ici ?
– Euh…
– C’est pas une réponse !
– Y’a mes frères, mais ils n’ont rien à voir avec tout ça.
– Sont où ?
– En courses à Alençon
– Reviennent quand ?
– Devraient pas tarder, mais je vous dis, ils n’ont rien à voir avec tout ça !
– Ta gueule !
– Pourriez être polis.

Les gendarmes attendirent patiemment le retour de Raoul et de Louis Laurensot, puis embarquèrent le trio après avoir posé les scellés d’usage sur le pavillon

Gérard est garé sur le bas-côté de la départementale, quand il voit les gendarmes repartir pour Alençon avec les trois prévenus il téléphone à son ami Suchet à la brigade des stups :

– La gendarmerie d’Alençon vient d’arrêter trois abrutis à Vertgland dans l’Orne, si tu pouvais t’arranger pour que l’affaire fuite bien comme il faut dans la presse.
– T’inquiètes, on sait faire !

Il téléphone ensuite à Martinov :

– Mission accomplie, leur cave était pleine de statuettes fourrées à la cocaïne ! Les poulets les ont embarqués !
– Quelle efficacité, je n’en reviens pas !
– Un peu de chance, un peu de métier !
– Je ne sais comment te remercier !
– Laisse tomber, on passera très bientôt vous faire un gros bisou.
– Avec plaisir !

Devant les enquêteurs Camille Laurensot adopta une attitude curieuse, déjà il tenta contre toute évidence de dédouaner ses frères, il reconnut les faits, mais usa de son droit au silence quand on lui demanda le nom de son fournisseur et ceux de ses clients.

– J’ai fait ça pour la bonne cause, il me fallait de l’argent pour servir mes amis extraterrestres.
– Tu arrêtes de te foutre de notre gueule !
– C’est pour cela que j’invoque mon droit au silence puisque vous me paraissez incapables de comprendre mes motivations.

Louis ne nia rien mais expliqua qu’il était sous l’emprise de son frère. Quant à Raoul, il se mit à grogner et à insulter les enquêteurs.

L’AFP ne tarda pas à publier un communiqué repris en chœur par les médias dès le lendemain.

Au clos des Merisiers l’ambiance est électrique parce qu’Arsène Chamoulet vient juste de rentrer de son escapade québécoise. Son arrivée en taxi n’étant pas passée inaperçue, c’est toute la petite famille qui lui tombe dessus à bras raccourcis.

– Ah te voilà, toi ! C’est super sympa de nous avoir laissé dans la merde pendant huit jours ! Lui balance Hélène.
– Ben quoi ? Vous devriez être content, je vous ai soulagé de ma présence puisque vous vous êtes mis en tête de soutenir les deux escrocs.
– Moi j’appelle ça de la lâcheté ! Intervient Fanny.
– Toi, la pute on ne t’a pas sonné.
– La pute, tu as été bien content de la trouver quand tu lui pelotais les fesses.
– Tu fantasmes de trop, ma grande !
– Quand même tu aurais pu nous passer un coup de fil. Reprend Hélène, ton téléphone était toujours sur répondeur…
– J’avais pas envie d’être dérangé.
– Bon en attendant, je refuse de rester dans ce patelin, ça devient invivable, tout le monde nous fait la gueule.
– Faut peut-être pas exagérer…
– Je n’exagère pas, si tu veux rester ici ce sera sans moi !
– Et sans nous ! Ajouta Fanny,
– Toi je t’ai dit de te taire. Vous me faites tous chier, je vais faire un somme. Le décalage horaire ça tue.

Gino parvint malgré tout à le convaincre d’écouter le récit des évènements de la semaine.

Arsène ne fit aucun commentaire et s’en alla ronfler.

Quand il réapparut, la nouvelle de l’arrestation des frères Laurensot qui faisait la une des commérages n’était pas encore parvenu à la famille… dame puisque personne ne leur adressait la parole !

Toutes les tentatives pour lui mettre sous le nez la gravité de la situation se heurtèrent à une fin de non-recevoir.

– On attend des nouvelles de Monsieur Martinov et ensuite on se barre ! Déclara Hélène à l’intention de Fanny et de Gino.
– On se barre où ? Demande ce dernier.
– J’ai une copine qui a un grand studio, elle n’est jamais chez elle, toujours en vadrouille, elle acceptera de nous le prêter en attendant qu’on se trouve une location, intervint Fanny,

Les journalistes attirés par l’événement comme des mouches sur du miel ne tardèrent pas à envahir la paisible bourgade de Vertgland. Les habitants du coin n’y comprenaient rien avant que la rumeur prenne forme et enfle : les Laurensot seraient des trafiquants de drogue.

Personne n’y croit

– C’est un coup monté !

Les journalistes interrogent le maire ;

– Et la présomption d’innocence, Vous en faites quoi ?
– Ils ont avoué, monsieur le maire !
– Pfff, on peut faire avouer n’importe quoi à n’importe qui !

Mais deux heures plus tard le discours changeait du tout au tout,

– On est tous choqué, jamais nous n’avons rien soupçonné, les frères Laurensot nous ont bluffé, nous ont trompé, je suis écœuré, je n’ai rien d’autre à ajouter

Quant au brigadier Michel, il étala sa mauvaise foi sans aucune vergogne.

– On se doutait bien qu’il faisait des trucs bizarres, ces gars-là étaient trop lisses pour être honnêtes, mais on n’a jamais rien pu déceler de suspect dans leurs comportements. Ils cachaient bien leur jeu, mais on aurait fini par les coincer.

Lundi 8 mars

Le professeur Martinov et Béatrice se rendent à Vertgland dans ma matinée, c’est Arsène qui les accueille de mauvaise grâce :

– Vous êtes encore là vous ? Se gausse-t-il.
– On dirait bien ! Répond Béa.
– Eh bien tant pis !

Et il s’en va on ne sait où tandis que la petite famille rapplique.

Après les bisous de bienvenue d’usage, Béatrice prend la parole :

– Je suppose que vous êtes au courant ?
– Au courant de quoi ? Y’a du nouveau ? Demande Hélène.
– Les frères Laurensot ont été coffrés, ils trafiquaient de la drogue
– Non ?
– Si ! Et c’est donc la fin de vos ennuis !
– C’est déjà ça, mais on ne va pas rester, tout le monde nous fait la gueule, tout à l’heure je suis allé faire des courses à la supérette, je dis bonjour, on ne me répond pas, la patronne me regardait comme si j’avais assassiné tous les gosses de la région, ça cancanait à voix basse pendant que je choisissais mes produits, et après ni merci, ni aurevoir ! Tu crois vraiment que je vais supporter ça longtemps ? C’est quoi la solution ? Faire toutes mes courses à Alençon y compris le pain.

Du coup ni Martinov ni Béatrice qui n’avaient pas envisager que les choses aillent jusque-là ne savent répliquer.

– Vous savez où aller ? Demande Béa.
– On a une solution provisoire, répond Fanny
– Et monsieur Chamoulet, il est d’accord ?
– Qu’il soit d’accord ou pas, on se barre !

Tout le monde rentra ensuite afin de boire un café, l’ambiance était morose comme vous pouvez le penser

– Je vais essayer un truc. Dit soudain Béatrice en sortant son téléphone portable.

Elle cherche le numéro du maire et le compose.

– Bonjour monsieur le maire, serait-il possible de vous rencontrer brièvement ?
– Hum, si vous êtes journaliste, ce n’est même pas la peine, ça fait dix fois que je raconte la même chose, maintenant c’est fini, ce sera silence radio !
– Mais je ne suis pas journaliste !
– Vous êtes quoi alors ?
– Conseillère juridique.
– Et l’objet de votre demande d’entretien ?
– C’est un peu délicat par téléphone, je préférerais vous rencontrer je n’abuserai pas de votre temps…

– Fanny, prête-moi un truc un peu sexy, ça va m’aider !
– Très sexy ou un peu sexy ?
– Un peu sexy, genre, moulant…

Évidemment quand le maire découvrit sa visiteuse, Il l’a reconnu :

– Vous !
– Ben oui, moi, mais ressaisissez-vous, je ne vais pas vous manger !
– Vous voulez quoi ?
– Je peux m’asseoir ?
– Je vous demanderais d’être brève.

Béatrice n’étant pas invité à s’assoir, le fit d’autorité.

– Ma requête est simple, monsieur le maire, la famille Chamoulet a été harcelé par les frères Laurensot. On sait aujourd’hui à quelles activités illicites ils se livraient…
– Oui bon, et si vous en arriviez aux faits ! S’énerve l’édile.
– La population a pris fait et cause pour les Laurensot considérant les Chamoulet comme des pestiférés…
– Faut peut-être pas exagérer non plus.
– Je n’exagère rien, ces gens ont subi un grave traumatisme…
– Tu parles !
– Bon, est-ce qu’on pourrait se parler cinq minutes entre gens intelligents ?
– Vous allez vous décider à me dire ce que vous êtes venu faire dans mon bureau.
– Monsieur le maire, je suis prête à pardonner votre agressivité, en tant que premier édile de la ville, je pense que vous avez le souci que vos concitoyens vivent en bonne harmonie.
– Pfff…
– Un simple communiqué de votre part rétablissant la vérité serait, sans doute de nature faire taire les animosités…
– Autrement dit vous êtes en train de me dire ce que je dois faire !
– Non…
– Sortez de mon bureau, cet entretien est terminé !
– On ne peut vraiment pas discuter ?
– Sortez, et ce n’est pas la peine de me faire des effets de buste. J’ai horreur des putes et des gros nichons
– Connard !

Voilà ce qui s’appelle un entretien foiré.

Après tout entretien conflictuel vient souvent l’esprit d’escalier. Et s’il est présent chez Béatrice, il devient obsessionnel pour le maire sur l’air de « j’aurais dû dire ceci, j’aurais dû répondre cela… »

« On ne sait jamais à qui on a affaire… cette famille Chamoulet me semble avoir des appuis, il ne faudrait pas qu’une campagne de presse me tombe sur la gueule ! »

Béatrice est de retour au Clos des Merisiers :

– Je reviens de chez le maire, j’ai essayé de discuter, mais ça n’a même pas été possible, ce type est vraiment un gros connard.
– On partira demain, annonce Fanny. On va prendre juste quelques affaires, pour le reste on verra plus tard.
– Et votre beau-père ?
– Il se trouve bien là !
– La situation va être un peu délicate.
– Nous le savons, reprend Hélène mais comment faire autrement ?
– En restant digne, en ignorant les imbéciles, en montrant que vous êtes plus intelligent qu’eux ! Reprit doctement Martinov
– Belle théorie, professeur, je ne voudrais pas vous vexer, mais je me sens incapable de faire ça ! Répondit Hélène

La discussion s’éternisa un bon moment puis la cloche de la grille retentit.

Une femme que personne ici ne connaissait était devant le portail suivie à quelques mètres de distance d’une petite compagnie poussée par la curiosité. Hélène s’approcha.

– Annie Bouriffet, première adjoint au maire, nous faisons le tour des habitants pour vous convier à une réunion publique avec Monsieur le maire, ce soir à 19 heures dans l’arrière-salle de la superette. Il y aura aussi un apéritif. Nous comptons sur votre présence.
– Vous comptez sur ma présence ? Je rêve ! Répondit Hélène en rebroussant chemin.

Petite concertation après le départ de la dame, Les Chamoulet n’ont aucune intention de se rendre à cette réunion. Béatrice et Martinov se propose d’y aller… pour voir.

La réunion fut brève…

– Mes chers concitoyens, commença le Maire, notre paisible bourgade est encore aujourd’hui sous le choc. Sous le masque d’honnêtes citoyens, et donateurs de surplus, se cachaient donc d’ignoble crapules…
– Ouh, ouh ! Hurlent quelques excités
– Ces évènements ont créé parmi nous un véritable traumatisme. Nous devons tous nous ressaisir, c’est pour cela que je vous propose de participer à une fête qui sera celle de la fraternité et de la réconciliation, Nous devons nous montrer unis et solidaires, nous sommes une grande famille.
– Clap, clap, clap (applaudissements frénétiques)
– Nous pourrions faire ça dimanche, il faudra venir avec les enfants, que ces dames nous fassent des petits gâteaux, et nous allons commander des tas de ballons gonflables, ce sera une belle fête !
– Clap, clap, clap (applaudissements frénétiques)
– Des questions ?
– J’ai une idée, on pourrait faire un jeu de chamboule-tout avec les noms des frères Laurensot sur les boites de conserves. Intervient un quidam.
– Oui, oui ! Crie la foule.

Béatrice et Martinov ne surent jamais si cette proposition farfelue reçu l’agrément du maire, puisqu’ils quittèrent la salle à ce moment-là.

– Alors ? Demanda Hélène à leur retour.
– C’est n’importe quoi, le maire prévoit une fête avec des petits gâteaux et des ballons gonflables…
– Il pense que ça va arranger quoi ?
– Je n’en sais rien !
– Il fait ça quand ?
– Dimanche !
– On sera barré, mais tenez, voilà notre adresse provisoire à Paris, seriez-vous libre dimanche ou un autre jour, nous ferons la fête entre nous !
– Avec plaisir ! Dimanche se serait bien ! Répondit Béatrice, et toi Martinov.
– Excellente idée !
– Et si Maitre Canaval est libre, elle sera également la bienvenue
– Je lui fais passer le message. Répondit Béa.

Dimanche 14 mars

C’est dans un grand studio du 18ème décoré de façon très « design et tape à l’œil » que la famille Chamoulet accueille Béatrice et le professeur Martinov. Famille Chamoulet sans Arsène évidemment mais Hélène, Fanny et Gino sont bien là… le clébard aussi… ça promet…

Hélène est très élégante avec sa petite robe noire, très décolletée et laissant ses belles épaules dénudées. Fanny est vêtue d’une jupe en jeans « à ras du cul » et d’un tee-shirt blanc très fin, tellement fin que l’on voit ses tétons pointer en dessous, car elle n’a pas mis de soutien-gorge.

Béatrice a fait simple, pantalon blanc cassé et chemisier vert olive, mais elle prend soin en retirant son imperméable de déboutonner « un peu trop » ce ravissant chemisier.

Ces braves gens prennent l’apéritif en attendant Maître Sophia Canaval qui arrive avec un peu de retard mais avec un gros gâteau ! Evidemment son tailleur « pied de poule » jure un peu avec l’accoutrement de ces dames…

Elle en retire la veste, et imitant Béatrice, elle déboutonne légèrement son chemisier blanc…

Autrement dit « la couleur est annoncée » ! On attend plus que le déclic… Mais ça ne vient pas tout de suite, ces dames sont bavardes… et gourmandes… On papote un bon moment jusqu’à ce que Fanny qui vient de finir sa part de gâteau, se lève en se dirigeant tout de go vers l’avocate.

– J’adore ton chemisier ! C’est de la soie ? Demande-t-elle candidement en plongeant sa main dans le décolleté.
– Mais tu me pelotes les seins, là ! Fait semblant de s’offusquer Sophia.
-Tu n’aimes pas ?
– Je n’ai rien contre mais que vont dire ces messieurs dames ?
– Ces messieurs dames vont se rincer l’œil où même peut-être faire des choses cochonnes. D’ailleurs regarde :

Effectivement, à l’autre bout de la pièce, Gino a dépoitraillé Hélène et lui agace les tétons.

– C’est sa mère qu’il pelote ? Demande naïvement Sophia, puisqu’elle connait déjà la réponse.
– On dirait bien ! Mon mari est un cochon, il baise sa maman, il baise les hommes… mais je l’adore. Embrasse-moi !

Et les langues se mélangent tandis que les tétons sont devenus durs sous l’action des doigts.

Quant à Béatrice et Martinov, ils se contentent de mater. Vont-ils faire banquette ? Vous vous doutez bien que non, chez lecteurs…

De par un synchronisme involontaire, Sophia et Hélène se font maintenant sucer les pointes des seins par leur partenaire respectifs, cela dure un petit moment…. Puis Gino roule un patin à sa mère tandis que celle-ci fouille dans la braguette de son fils pour en extraire une bite superbement bandée qu’elle branlotte quelques instants avant de la porter en bouche avec gourmandise.

Le professeur Martinov n’en pouvant plus de regarder cette scène est invité par Hélène à la rejoindre, ce qu’il s’empresse de faire. Et voici donc un insolite trio incestueux et bisexuel ou Maman Hélène et le professeur se repassent la bite de Gino… Un Gino aux anges, vous l’aurez deviné.

Béatrice restée seule pour le moment décide se donner du bon temps en solo, Aussi se débarrasse-t-elle de son pantalon et de sa petite culotte et entreprend de se tripatouiller sa chatoune humide.

Voilà une odeur qui interpelle Muzo, le chien des Chamoulet, et le voilà qui arrive sans y être invité et qui tout de go se place entre les cuisses de notre jolie chimiste et se met à lui lécher l’abricot.

– Oh, mais qu’est-ce qu’il me fait ce vilain toutou ? Tu aimes ça, lécher le minou de Tata Béatrice, hein mon gros !

Voici des paroles qui apostrophe Sophia qui n’a jamais assisté à pareille spectacle.

– Oh, mais que fait Béatrice ?
– Ben tu vois, elle se fait lécher par le chien ! Lui répond Fanny comme si la chose allait de soi !
– Ben ça alors ! Mais ce n’est pas dangereux ?
– Meuh non !
– Je n’oserais jamais faire une chose pareille ! Comment peut-on faire ça ?
– C’est tout simple tu écartes les cuisses et tu te laisses faire ?
– Evidemment, dit comme ça ! Tu le fais toi.
– Oui et ma belle-mère aussi !
– Mais vous êtes une vraie famille de dépravés ! Répond Sophia en rigolant.
– Béatrice viens nous rejoindre avec le chien, Sophia a envie d’essayer ! S’écrie Fanny.
– Hé, j’ai jamais dit ça !

Béa s’est relevée, le chien la suit.

Martinov2613
– Allez Sophia, retire ton futal, tu vas voir c’est magique !
– Vous êtes des salopes.
– On sait, on sait, Répond Fanny.
– Allez, retire tout ça, le chien il ne va pas te manger !
– Juste pour essayer, alors !

Et quelques instants plus tard, Muzo léchait la chatte de Sophia à grand coups de langue…

– Oh, là là c’est bon ce qu’il me fait… Aaaah… oui mais bon maintenant ça suffit.

Elle repousse le chien, personne n’insiste, personne ne va plus loin pour le moment, on ne franchit pas tous les pas le même jour.

Martinov après s’être bien régalé de la bite de Gino dans sa bouche, lui a offert son cul. Sophia s’est rapprochée pour mieux voir laissant Béatrice et Fanny en tête à tête, ou plutôt devrait-on dire en tête à chatte puisque les deux coquines se sont installées sur le tapis en position de soixante-neuf, se léchant la minouche avec frénésie et se livrant à quelques variations coquines, comme s’introduire un doigt ans le cul ou bien le lécher…

Hélène ne pouvait laisser Sophia regarder seule les deux messieurs se sodomiser, aussi vient-elle lui flatter le popotin qu’elle a dodu et doux.

La main de derrière, finit par passer devant et s’intéresser à la chatoune humide, du coup les deux femmes se font face, s’embrassent et se tripotent et le voilà qui à l’instar des deux autres femmes s’affalent sur le tapis pour venir y chercher leur jouissance.

Ambiance de folie, le chien chemine parmi les couples fornicateurs, mais ne trouvant personne pour s’intéresser à lui s’en va roupiller devant la porte.

Et vous vous doutez bien comment cette orgie s’est terminé, c’est grande bousculade dans la salle de bain dans laquelle tout le monde se presse pour aller pisser. Seulement il n’y a pas assez de place, alors ça se passe à tour de rôle.

C’est Fanny qui est entrée la première et s’assoit sur la cuvette, Hélène vient devant elle et lui pisse dessus en restant debout, Du coup Fanny ouvre la bouche, elle adore le pipi de sa belle-mère. Béatrice est entrée dans le carré à douche et reçoit l’urine de Gino en pleine face.

Mais la vraie surprise vient de Martinov qui n’avait pas encore joui et qui après s’être masturbé énergiquement fait jaillir son sperme sur la généreuse poitrine de Sophia.

Allez venez tous, nous avons un autre gâteau au frigo ! Nous dit Hélène, recueillant l’approbation enthousiasme de la joyeuse bande.

Et si vous le voulez bien, nous retrouverons bientôt Béatrice et Martinov dans une nouvelle aventure

Fin de l’épisode

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Samedi 27 janvier 2024 6 27 /01 /Jan /2024 11:46

Martinov 26 – Les sculptures incas – 12 – Gérard et Florentine mènent l’enquête par Maud-Anne Amaro
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Samedi 6 mars

Gérard s’est débrouillé pour obtenir un rendez-vous avec José Gourmet en se faisant passer pour un journaliste (en bon agent secret, il avait conservé toute une collection de fausses cartes…)

Auparavant, il s’était quelque peu renseigné sur le personnage. Sa bibliographie officielle le présentait comme un élève brillant sorti major de sa promotion à l’Université catholique de Lyon. Il avait publié un premier ouvrage conspirationniste dénonçant les « mensonges de la NASA » avant de se spécialiser dans la rétro-ufologie (la recherche de traces de visites d’extraterrestres dans les textes et peintures anciennes).

La réalité était bien différente, élève intelligent mais paresseux, il fut incapable de décrocher un quelconque diplôme, à la fin de sa scolarité, il travailla comme coursier pour un boite de publicité. Fréquentant les forums d’astronautique, il se fit remarquer par ses prises de position provocatrices dans lesquelles il expliquait qua la conquête de la Lune s’était déroulée… en studio ! Tout le monde lui tomba dessus à bras raccourcis, mais le buzz était créé, à tel point qu’un éditeur de seconde zone sentant la bonne affaire lui proposa de reprendre ses thèses dans un ouvrage qui obtient un certain succès et fut même traduit en espagnol. Depuis il fait effectivement dans la rétro-ufologie avec une mauvaise foi évidente, allant jusqu’à confondre les chapeaux de cardinaux avec des soucoupes volantes.

José Gourmet reçoit Gérard dans son appartement de la rue d’Avron dans le 20ème arrondissement.

Col roulé beige, lunettes de myopes, visage de chien battu, l’homme n’a rien de charismatique.

– En fait, commence Gérard, je prépare un article sur les auteurs qui s’intéressent à ce que vous appelez la rétro-ufologie. J’ai découvert qu’il y a toute une littérature là-dessus, je ne peux pas rencontrer tout le monde j’ai donc dressé une petite liste. Vous voulez la voir ?
– Avec plaisir !

Gourmet examine la liste avec une expression entendue.

– Laurensot ! Vous devriez l’enlever, ce n’est pas très sérieux.
– Je l’ai choisi car vous êtes dédicataire de son dernier bouquin…
– Je sais, il a eu la courtoisie de me demander si ça me posait problème, j’ai répondu un peu rapidement que ça ne me dérangeait pas, un peu de pub, c’est toujours bon à prendre. Mais je le regrette, ce mec-là est un faussaire.
– Ah !
– Oui, il venu me trouver avant qu’il écrive ce bouquin, il m’a parlé évasivement de statuettes antiques, mais nous avons surtout échangé sur mon propre travail. J’ai compris qu’il cherchait une sorte de caution d’autorité, c’est de bonne guerre…
– Mais excusez-moi de vous couper, mais vous dites qu’il s’agit d’un faussaire !
– Je me reprends, n’écrivez pas cela dans votre journal, cependant vous pouvez dire deux choses : Moi quand je parle tout le long d’un chapitre de la Madone de Mainardi et de sa soucoupe volante, je n’invente rien du tout, il suffit de se rendre à Florence pour l’admirer et tout est comme ça dans mes bouquins, je ne parle que d’œuvres que l’on peut contempler dans des musées ou des églises. Vous comprenez ?
– Vous voulez dire qu’en ce qui concerne Laurensot, on ne peut pas retrouver les originaux dont il parle ?
– C’est tout à fait ça, j’ai fait l’expérience avec l’une de ses statuettes, j’ai fait un scan de la photo et j’ai effectué une recherche sur Google… Des occurrences il y en a ! Que des sites de charlatans qui ne vérifient rien du tout et qui se copient les uns les autres. Mais aucune occurrence sur les sites archéologiques ou historiques ! Bizarre non ?
– En effet !
– Donc ignorez ce mec, finalement il fait du tort à nos idées. A vouloir trop prouver on ne prouve rien. Je le soupçonne donc, n’écrivez pas cela de cette façon, de fabriquer des fausses preuves.

« Putain ! se dit Gérard, ce mec m’ouvre un boulevard ! »

– Vous savez que vous venez de me donner une idée ! Lui dit Gérard. Je vais orienter mon article autrement, genre, ceux qui posent les bonnes questions et ceux qui racontent n’importe quoi.
– Ne soyez pas si affirmatif !
– Vous avez raison, je n’affirmerai que ce que je verrais de mes propres yeux, et pour cela il faut que je le rencontre, Mais je crains un peu qu’il ne me fasse faux bon, ma secrétaire l’a appelé pour obtenir un rendez-vous, il joue les débordés ! Inventa-t-il.
– C’est une posture classique, il se fait désirer !
– Probablement, ce qui serait bien c’est qu’il ne soit pas sur ses gardes, qu’il se crée un climat de confiance…
– Je peux vous faire un petit mot d’introduction, en vous recommandant de moi, il ne se méfiera pas.

« Putain ! je ne suis pas venu pour rien »

Et Gourmet rédigea un petit mot.

« J’ai reçu monsieur Radiguet (c’est le nom indiqué sur la fausse carte de presse) et nous avons eu en entretien fort cordial au sujet mes publications, il souhaite maintenant vous posez quelques questions au sujet de vos propres ouvrages. Recevez-le cordialement, il est tout à fait acquit à notre cause. Bien cordialement… »

Et pour la vraisemblance, Gérard resta encore une petite heure en compagnie de Gourmet, lequel tout content d’avoir un auditoire lui débita quelques-unes de ses certitudes d’un ton suffisant.

– Allo ! Monsieur Camille Laurensot, je suis Didier Radiguet, journaliste indépendant…
– Désolé, je ne reçois personne…
– J’ai une lettre de recommandation de votre ami José Gourmet…
– Ah, ça change tout ! Vous voudriez me rencontrer quand ?
– Tout dépend de vos disponibilités. Cet après-midi ?
– Oui cet après-midi, je suis libre.
– Alors le temps d’arriver, disons 15 heures, je viendrais avec ma secrétaire.

Comme l’avait fait Sophia avant eux, le couple Petit-Couture constate l’état peu engageant de la demeure des Laurensot. Le ménage vient d’être fait mais il a manifestement été bâclé, il reste de la poussière… et puis cette odeur de renfermée persistante…

« Ils n’ouvrent jamais leur fenêtre, ces mecs ? »

– Monsieur Gourmet vous transmet ses amitiés ! Commence Gérard.
– Ah ! José ! Il faudra absolument que je lui téléphone ! Répond Camille Laurensot. C’est quelqu’un de vraiment passionnant.
– Je suis bien d’accord, il m’a longuement parlé de la Thébaïde d’Uccello …
– Ah oui ! Quand je pense qu’une cohorte d’imbéciles a prétendu que la soucoupe serait un chapeau de cardinal ! Non mais, quand même, vous imaginez un grand peintre qui a ses entrées chez les gens d’église, dessiner un chapeau de cardinal laissé par terre, on prend les gens pour des imbéciles !
– Que voulez-vous tous ces sceptiques sont incurables ! Répondit Gérard fort hypocritement. Mais donc vous votre centre d’intérêt ce serait plutôt les statuettes ?
– Tout à fait !
– Il y a un truc qui m’a tout de même intrigué, vous parlez longuement de la statuette de Cotacachi, je n’ai pas trouvé trace de l’original sur Google, mais j’ai peut-être mal cherché…
– L’original est en ma possession, vous désirez le voir !
– Ça me plairait bien, oui,

Laurensot les précède jusqu’à une petite pièce aveugle et poussiéreuse, sur une table, enfermé dans un parallélépipède de verre trône la statuette du présumé cosmonaute. Une autre à côté renferme une autre statuette.

– Voilà c’est ma collection personnelle, juste deux statuettes.
– Intéressant !
– J’en ai d’autres mais leur authenticité est douteuse.

Un des trucs récurant utilisés spontanément par les mythomanes est de mélanger des choses exactes (ici le fait de dire que l’authenticité des statuettes est douteuse) avec des affabulations.

– Et vous les avez acquis en quelles circonstances ? Dans votre livre vous parlez d’un vieux dignitaire incas…
– Oui…
– Ce n’est pas très clair, cette personne vous a fait confiance… comme ça spontanément ?
– Vous savez dans les bouquins on ne peut pas tout écrire, je veux bien vous raconter mais il ne faudra pas l’écrire non plus.
– Faites-moi confiance !
– Disons qu’au départ, j’ai eu de la chance, j’étais à Quito et je regardais les statuettes, des trucs pour touristes et bêtement j’ai demandé si on pouvait en trouver d’authentiques, le gars m’a répondu que ça pouvait se trouver mais que c’était très cher… Bref il m’a conduit chez un collègue qui lui-même m’a présenté à un troisième. Finalement je me suis retrouvé en face d’un vieillard. Il m’a dit : « je peux vous donner l’une de mes statuettes gratuitement en échange d’un service ». Et là il m’a fait boire un truc qui m’a envoyé dans les vapes !
– Une drogue ?
– Il ne m’a pas dit ! Mais j’ai eu ce que j’ai pris pour des hallucinations avant de comprendre qu’il s’agissait de révélations. Je vous avouerais n’avoir pas tout compris, Mais en gros, les Nosrog, des extraterrestres translucides sont présents sur la Terre, ils ne sont pas hostiles mais ne souhaitent pas se dévoiler publiquement. Ils ont besoin de « centre de communications ». J’ignore combien il y en a, ni à quoi ça sert, mais ils en ont besoin régulièrement. Pour cela il leur faut un accès libre dans un espace où ils ne risquent pas d’être repérés. Il m’a demandé si je connaissais un tel endroit en Europe, parce que le site où ils œuvraient n’était plus utilisable… J’ai tout de suite pensé au Clos des Merisiers, une fermette tenue par un vieux gâteux solitaire. Le vieil Incas m’a simplement indiqué qu’il faudrait présenter brièvement la statuette au propriétaire du clos afin de le conditionner. Je l’ai donc eu gratuitement. Une bonne affaire non ?
– En effet ! Et il est toujours en activité ce vieux monsieur,
– Non, il est parti en maison de retraite et il a vendu, je ne sais plus trop où ça en est…

« Oh le menteur ! »

– Et il s’est bien vendu votre bouquin ?
– J’en ai écrit trois ! Je ne me plains pas avec les droits d’auteurs, l’argent rentre et je peux faire vivre mes deux frères sans soucis.

Là encore Laurensot mentait. Gérard s’était renseigné. Ce genre de bouquins se vendait dans les boutiques ésotériques et par correspondance, l’effet de nouveauté fonctionnait les premiers mois, puis le bouquin tombait dans l’oubli fautes de nouveaux acheteurs en nombre. En conséquence les droits d’auteurs n’avaient rien de mirobolants.

Or les Laurensot vivaient bien, Camille dépensait une partie de l’argent au bordel clandestin du coin une fois par semaine. Et puis les trois frères n’hésitaient pas à faire profiter la municipalité de leur générosité, ils avaient ainsi financé une partie de la rénovation de l’école. Avec quel argent ?

– Vous vendez aussi des reproductions de statuettes ?
– Oui, ça nous fait un appoint, on vend par correspondance et aussi sur les vide-greniers du coin…

« Ce n’est pas avec des moulures en plâtre qu’on finance la rénovation d’une école ! » Se dit Gérard, de plus en plus perplexe…

– Vos reproductions, c’est du moulage classique ?
– Oui, du plâtre à modeler, en deux parties que l’on rassemble, suite on peint et on vernit
– Vous avez donc un atelier pour faire ça ?
– Evidemment ! Répond Camille, surpris de la question.
– Et on pourrait le voir ? Ça m’intéresserait.
– Non, non, je suis désolé pas de visite d’atelier !
– Pas grave, je demandais juste ça comme ça !

En fait Gérard est embarrassé, les règles de la courtoisie lui interdisent d’insister ou de demander la raison de ce refus inattendu. Et puis il ne faudrait pas que Laurensot devienne méfiant…

Il continue donc son pseudo interview en posant des questions anodines.

Le téléphone de Camille sonne,

– Excusez-moi, oui allô bonjour monsieur le maire, oui… je peux passer dans une demi-heure. Oui c’est ça, à tout de suite, monsieur le maire !
– C’était monsieur le maire ! Se croit-il obligé de commenter en raccrochant… des fois qu’on n’aurait pas compris.

Le couple Petit-Couture profite de l’occasion pour prendre congé.

– Je fais un saut à la mairie, le maire souhaite me rencontrer ! Indique-t-il à l’intention de ses frères.
– Faut qu’on saute faire un tour à Alençon acheter deux ou trois bricoles ! Lui répond Petit Louis

Une fois l’extérieur, Florentine fait part à son compagnon de son incompréhension.

– Il y a quelque chose de pas clair dans leur atelier, pourquoi tu n’as pas sorti ta carte de la DGSE à ce moment-là…
– Il y a peut-être quelque chose qu’il ne veut pas montrer mais ce n’est pas forcément en rapport avec leurs activités occultes. Imagine que j’y sois allé en force et que je sois tombé sur collection de poupées gonflables ou sur un donjon pour sadomasochiste ! On ferait comment après ?
– Hum… et maintenant, on va faire quoi ?
– On va attendre qu’ils soient tous barrés et on va visiter l’atelier !
– Eh ben oui bien sûr !

Le maire fait assoir Camille Laurensot et se compose un air grave.

– J’ai eu le brigadier de la gendarmerie au téléphone. Il m’a raconté une drôle d’histoire…
– Ah bon ?
– Il y a une cinglée qu’est venue signaler une prétendue agression.
– Une agression ?
– Oui, et ce qui est embêtant, c’est que cette personne a raconté que les agresseurs seraient les frères Laurensot.

Camille ne peut s’empêcher de piquer son fard, le maire s’en aperçoit.

– C’est quoi ce délire ? Bredouille-t-il.
– Je n’en sais rien, les gendarmes l’ont envoyé promener, cette personne est en accointance avec les nouveaux propriétaires du Clos de Merisiers qui se sont déjà fait remarquer par leurs conduites irresponsables.
– Ah !
– Je ne veux pas savoir ce qui s’est passé réellement et peut-être qu’il ne s’est rien passé, mais j’aimerais que tu rappelles à tes frères que la loi et l’ordre sont assurés ici par la gendarmerie et que je ne saurais admettre des actes privés de vendetta.
– C’est une accusation ?
– Mais pas du tout, mais j’aimerais que tu fasses un petit rappel à tes frères. Je ne veux pas d’embrouilles dans ma commune ! Voilà on n’en parle plus, ne fais pas la gueule ! Allez viens, je t’invite à boire un coup…

Florentine et Gérard après avoir garé leur voiture dans un endroit discret, revinrent à pied près du pavillon des Laurensot et se dissimulèrent derrière les arbres en attendant que tout le monde ait quitté les lieux.

Lorsque ce fut fait, ils entrèrent. Vous pensez bien que pour un ancien agent secret crocheter une serrure n’est qu’un jeu d’enfant.

Ils trouvent facilement l’atelier au sous-sol. Gérard jette un premier coup d’œil après avoir allumé la lumière.

– A priori pas de trucs sexuels, pas de cadavres non plus, je sens qu’on va trouver… Se réjouit-il.

Il y a deux containers en plastique de moyenne capacités, mais ce sont les statuettes qui attirent l’intention du couple. Sur une table des moulures de plâtre à l’état brut, sur une autre, les statuettes sont recomposées et vernies.

Florentine en prend une, la soupèse…

– Ça me parait bien lourd !
– Casse-là !

Boum !

La statuette se brise en plusieurs morceaux laissant découvrir en son sein un sachet de plastique blanc. Florentine le perce et le renifle.

– De la cocaïne !
– On dirait bien ! Confirme Gérard en reniflant à son tour. Allez, on se tire d’ici, on a trouvé ce qu’on cherchait… attends on va ramasser la casse…
– Et le sachet ?
– On se le garde !

Ils repartent en prenant bien soin de reverrouiller les portes.

Leur voiture redémarre, c’est Florentine qui conduit, Gérard passe un coup de fil à la brigade des stups :

– …Des petites statuettes creuses en plâtre vernis… à l’intérieur il y a des sachets de cocaïne… je vous donne les coordonnées …
– Mais vous êtes qui ?
– Gérard !
– Gérard comment ?
– Peu importe mais je connais très bien l’inspecteur Suchet…
– OK, on va demander à la gendarmerie locale d’aller y faire un tour…
– Je soupçonne les gendarmes du coin de ne pas être tout blancs dans cette affaire, diligentez plutôt la gendarmerie d’Alençon.

Et d’une manière tout à fait inattendue, Gérard stoppa son automobile sur le bas-côté de la route.

– Tu nous fait quoi, là ? Demande Florentine
– Je ne sais ce qui m’arrive j’ai une de ces triques.
– Et ça t’empêche de conduire ?
– Non mais je ne peux pas rester comme ça ! Ce doit être la cocaïne que j’ai respirée
– Ah bon ? Je vais en profiter pou aire un petit pipi, ça t’intéresse ?

Gérard ne répondit pas mais se posta devant Florentine quand elle baissa son pantalon et dégagea sa culotte afin de libérer sa vessie. Il porta se main sur le jet avant de la lécher.

– Cochon ! Lui dit-elle
– On ne se refait pas… Touche moi la braguette, tu vas voir comme c’est dur !

Florentine se crut donc obligé de vérifier les dires de son compagnon en lui tâtant l’entre-jambe

– Oh, là là !
– Ben quoi tu ne me croyais pas ?
– Si, si, attends je vais la dégager

Florentine sortit la bite de son compagnon, bandée comme un bout de bois, le gland violacé.

– Viens t’assoir dans la voiture, je vais te faire un pipe d’enfer

Puis sans hésiter une seconde Flo porta cette belle chose en bouche et commença à la sucer dans les règles de l’art.

– Oh, c’est trop bon ! Mais j’ai envie de t’enculer !
– C’est pas pratique… avec le volant…
– On va se mettre à l’arrière.

Gérard range sa bite sans refermer sa braguette, sort de la voiture puis entre à l’arrière, Florentine la suit.

Martinov2612Gérard sort à nouveau son chibre droit comme un « I ». Florentine n’a plus qu’à s’y empaler dessus et à jouer la chevauchée des Walkyries.

– Y’a quelqu’un qui nous mate ! Dit soudain Gérard.

Effectivement un voyeur à quelques mètres de la voiture s’en fout plein la vue en s’astiquant le poireau.

– Ouvre la vitre ! Dit Gérard à sa compagne, puis s’adressant à l’importun : »Tu veux que ma femme te suce ou tu préfères que je t’encule ? »

Le type ne demanda pas son reste et s’enfuit dans les fourrés.

– Quel con ? Tu l’aurais sucé ?
– S’il avait la bite propre… Je referme la vitre.

Et la chevauchée continua jusqu’à leur jouissance. Et plutôt que de pendre un kleenex pour s’essuyer la bite, ce fut la bouche gourmande de Florentine qui la débarrassa du sperme (et d’autre chose aussi)

Eh oui chers lecteurs, un petit peu d’amour conjugal, ça change.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Samedi 27 janvier 2024 6 27 /01 /Jan /2024 11:43

Martinov 26 – Les sculptures incas – 11 – L’avocate en partouze par Maud-Anne Amaro
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A Louveciennes au domicile et laboratoire du professeur Martinov c’est Sophia qui arriva la première.

– C’est donc ici que vous réalisez vos exploits ! Demande-t-elle
– Exploits est un bien grand mot mais si les murs du labo pouvaient parler, ils en raconteraient des choses ! Répond le professeur
– Des choses inavouables ?
– Un peu coquines, dirons-nous !
– Et c’est racontable ?

Le professeur se demande s’il n’est pas allé trop loin

– Continue, Sophia ne se choquera pas !

Et c’est ainsi que le professeur Martinov stimulé par un petit verre de whisky se mit à raconter comment en collaboration très étroite avec Béatrice, il inventa le « lapin dur » un élixir de bandaison qui fit sa fortune. (Voir Martinov 1- le lapin dur)

– Mais pour l’expérimentation ? Demande Sophia.
– J’y viens ! Nous pensions rétribuer des volontaires mais cela aurait pu être une source de problèmes en cas d’échec ou de complications inattendues. Alors on l’a expérimenté sur nous-même. On a avalé le produit, et au bout de quelques minutes nous étions devenus de bêtes en rut…
– Et vous en gardez un bon souvenir ?
– Ma foi, oui ! Répond Martinov. Ça a été le début de notre complicité.
– Ah, vous êtes donc amant et maitresse, j’ignorais…
– Mais pas du tout ! On aime bien de temps en temps faire du sexe ensemble, mais ça s’arrête là.
– C’est purement physique alors ?
– Oui, mais ça ne nous empêche pas de nous estimer beaucoup ! Ajoute Béatrice.
– Ça m’intéresserait d’essayer votre produit.
– Pas de problème, je vais vous offrir un échantillon, mais n’en prenez pas maintenant, on a du travail, Notre ami Gérard Petit-Couture devrait arriver d’un moment à l’autre…

Et justement quand on parle du loup… Gérard et sa compagne Florentine sonne au carillon d’entrée

On fait les présentations, le courant passe entre Sophia et le couple Petit-Couture.

– Maître Sophia Canaval, avocate…
– Avocate ! Mais vous êtes là à quel titre ?
– Je suis l’avocate de ces messieurs dames.
– Et pourquoi avoir besoin d’un avocat, vous avez fait des bêtises ?
– Non, répond Béatrice mais on s’est fait agressés par une fratrie de connards plus ou moins soutenue par les édiles locaux, on a donc porté plainte.
– Et je suppose que vous avez besoin d’un petit coup de main ?
– Ça serait pas mal en effet !
– Hum. Vous allez nous raconter tout ça en détail et dans l’ordre chronologique. Je vais prendre des notes.

C’est Beatrice qui raconte, car il est vrai que le rôle du professeur Martinov dans cette affaire n’a pas été majeur même si ça s’est terminé dans les fourrés.

Gérard prend des notes… et quand Béatrice a terminé son récit, Sophia prend la parole à son tour narrant sa visite à moitié raté chez les Laurensot

– Eh bien quelle histoire ! Et vous attendez quoi de moi, exactement ?
– En fait, explique Béatrice, on n’est pas trop à l’aise dans cette affaire. Pas de témoins extérieurs à l’affaire, les Chamoulet sont quasiment rejetés par les gens du coin, gendarmerie et maire compris. Quant aux Laurensot, ils sont bien considérés… mais je reste persuadée que sont des voyous qui cachent bien leurs jeux, alors si on pouvait renverser la vapeur…
– Faudrait donc que je puisse fouiller chez eux… déjà il faut y rentrer, or ça ne va pas le faire, ils ont déjà eu deux visites…
– Et en te servant de ta carte de la DGSE ? Intervient Martinov.
– Oui, ça reste une possibilité, mais si je pouvais gagner leur confiance se serait mieux… Faut que je réfléchisse. Mais dis-donc Martinov tu manques à tout tes devoirs, je boirais bien un petit coup.
– Je vais chercher des verres ! Whisky ?
– Oui !
– Un Martini pour moi ! Précise Florentine.

Martinov revient et en profite pour apporter à Sophia un flacon de « Lapin dur », geste qui ne manque pas d’intriguer Gérard.

– Ben, Martinov, tu pourrais être discret ! Se gausse-t-il.
– Pas grave, j’assume ! Répond Sophia.
– Faites attention, mon mari est capable de vous draguer ! Intervient Florentine sur le ton de la plaisanterie.
– Il a le droit d’essayer, mais j’ai une certaine préférence pour les femmes !
– Alors ce serait plutôt à moi de vous draguer ? Lui dit Florentine.
– Pourquoi pas ? Draguez-moi allez-y !
– Je fais ça comment ? A la romantique ou la rentre-dedans ?
– Nous ne sommes pas dans Roméo et Juliette, allez-y carrément !
– Madame votre bouche m’attire ! Commence Florentine.
– Ah, oui ? Ce doit être mon rouge à lèvres, il paraît qu’il fait pute !
– Dans ce cas, vous êtes une très belle pute !

Sophia éclate de rire !

– Vous croyez que c’est vraiment une façon de draguer ?
– Il y a bien longtemps que je ne drague plus, en revanche si l’on me drague il m’arrive de me laisser faire.
– Alors on recommence, c’est à moi de parler ! Reprend Sophia, J’ai très envie de voir tes gros nichons !
– Ça c’est des paroles à se ramasser trois baffes, mais comme je suis très joueuse je vais te montrer tout ça.

Et sans hésiter une seconde, Florentine se débarrasse de son haut puis de son soutien-gorge.

– Oh, que c’est beau ! S’écrie Sophia qui a déjà les mains sur les seins de sa partenaire, qui les soupèse et les pelote.
– Pince-moi les tétons, j’adore ça !
– Un peu maso ?
– A mes heures !

Sophia fait rouler entre deux doigts les pointes érigés de la belle Florentine qui se pâme d’aise … et qui en redemande

– Ah, j’aime trop ça ! Continue.

Sophia continue mais sa bouche a remplacé ses doigts et c’est maintenant ses lèvres qui se collent sur les tétons et les tètent. Délicatement elle va même jusqu’à les mordiller.

– Vas-y bouffe-moi !

Mais au bout d’un moment, Florentine se dit qu’un peu de réciprocité dans ce duo serait la bienvenue.

– Et si tu te mettais à poil ?
– Devant ces messieurs qui ne m’ont jamais vu nue, je n’oserais jamais ! Plaisante-t-elle.
– Si tu ne le fais pas, je vais leur demander de te déshabiller de force ! Répond Florentine sur le même ton.
– Mais en voilà une bonne idée ! Messieurs je suis à votre disposition, déshabillez-moi, humiliez-moi, violez-moi !

Le professeur Martinov et Gérard se regardent, se demande à quel degré il faut pendre cette étrange invitation.

– Bon alors, vous attendez quoi ? Je suis toute mouillée, moi !

Alors, ils y vont, Gérard fait descendre le pantalon tandis que le professeur s’occupe du haut… Bref en moins de temps qu’il ne le faut pour le dire, la belle avocate se retrouve à poil.

– Je vous fais bander, j’espère ? Demande-t-elle une main sur chaque braguette… Oh là là c’est que ça bande fort là-dedans. Sortez vos bites, sinon elles vont étouffer !

Le professeur hésite, mais pas Gérard qui déballe son service trois pièces avec décontraction.

La vue de cette belle bite donne des envies très particulières à notre cher Martinov. Cette queue, il l’a déjà fréquentée, de la bouche et du cul, mais on ne se lasse jamais des bonnes choses !

Il la sucerait volontiers, là, tout de suite, mais il craint de choquer la sémillante avocate malgré le fait qu’elle paraisse fort délurée.

Gérard s’est aperçu du trouble du professeur

– Dis donc, vieux coquin tu as fini de lorgner ma bite ?
– Mais je ne lorgne pas !
– Il n’y a pas de honte à ça, j’ai rarement eu l’occasion de voir un homme en sucer un autre. Intervient Sophia

Martinov sent que la situation se dédramatise et pour ne pas avoir l’air emprunté, sort à son tour son oiseau de sa niche.

Sophia s’est accroupie devant Gérard et s’apprête à le sucer.

– On le suce à deux ? Propose-telle à Martinov.

Vous pensez bien que notre vert professeur n’allait pas dire non.

Et le voilà accroupi aux côtés de Sophia en train se refiler la bite de Gérard qui se laisse faire de bonne grâce.

– Et la sodo, vous faites aussi ? Demande Sophia en libérant sa bouche.
– C’est un petit plaisir que j’apprécie bien. Répond le professeur en libérant la sienne.

Florentine, provisoirement largué s’en est allé proposer la nudité de son corps aux caresses de Béatrice. Cette dernière se retrouve très vite débraillée. Les deux femmes se connaissent et s’apprécient, mais elles apprécient aussi la douceur et le goût de leur peau, le parfum de leurs intimités.

Et c’est sur le canapé qu’elles entamèrent un soixante-neuf de retrouvailles.

– Je peux te baiser ? Demande Gérard à Sophia.
– Je ne saurais refuser, mais avant j’aimerais bien regarder comment tu encules ce gentil monsieur.

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– Tu as entendu, Martinov, il faut que l’on fasse plaisir à la dame !
– Alors ne la privons pas de ce plaisir ? On se met où, le canapé est occupé par ces dames…
– On les vire ? S’amuse Gérard.
– Je vais m’installer sur le fauteuil ! Propose le professeur.

C’est donc ce qu’il fait, à genoux face au dossier, allant jusqu’à écarter les fesses pour faciliter l’entrée.

Gérard s’encapote, puis vient lutiner l’anus de Martinov de sa langue afin de lubrifier correctement ce petit endroit. Puis d’un coup de rein fait pénétrer son gland. Second coup de rein, la bite est cette fois bien enfoncé. Il peut donc entamer ses va-et-vient.

– Mais c’est qu’il aime ça, le monsieur ! S’amuse Sophia.
– Ouiii !

Et au bout de quelques minutes, le professeur se mit à jouir du cul en poussant un râle. Gérard décula :

– Alors, mon vieux Martinov, t’es content, je t’ai bien baisé !
– Super !
– Allez-vous reposer monsieur le professeur, je vais prendre votre place ! Lui dit Sophia, Monsieur Gérard, je vous attends et n’oubliez pas de me lécher la rondelle, j’adore ça !

Après ce petit mouvement de chaises musicales sans musique, Gérard put s’offrir une vue imprenable sur le magnifique postérieur de Maître Sophia Canaval. Alors bien sûr qu’il l’a léché, et après s’être équipée d’une nouvelle capote, il lui entra sa bite dans le cul.

– Ça va tu la sens bien ?
– Vous parlez comme dans les fims pornos !
– Ah bon ils parlent comme ça ?
– Oui, et parfois ils profèrent des noms d’oiseaux.
– Corbeau, perroquet, cacatoès ?
– Non de vrais noms d’oiseaux, allez-y ça m’excite ! Ooooh c’est bon tu m’encules bien !
– T’aimes ça hein salope, morue, catin, bouffeuse de bites, pute à soldats.
– Tu vois quand tu veux… Oooh encore, encore… Aaaah !

Gérard qui a déjà le sang à la tête s’efforce d’augmenter la cadence se rendant compte que sa partenaire est maintenant au bord de la jouissance.

Les deux amants sont pris de frénésie, la sueur dégouline du front de Gérard, la respiration de Sophia s’accélère, elle atteint l’orgasme en criant comme un cochon qu’on égorge. Gérard n’est pas tout à fait près, mais quelques mouvements supplémentaires des va-et-vient le fit rejoindre sa complice du moment dans l’extase de la jouissance.

Un bisou, un verre de jus d’orange. Gérard exténué s’assoit dans le fauteuil, Martinov est dans l’autre à moitié endormi.

Sophia s’approche du canapé où Béatrice et Florentine continue à se brouter le gazon allégrement.

C’est Florentine qui est au-dessus, aussi Sophia ne peut résister à la tentation de lui peloter les fesses.

Et d’ailleurs elle ne fait pas que peloter puisqu’après avoir humecte son doigt se salive elle l’introduit dans le troufignon de Florentine et l’agite frénétiquement.

– Quelqu’un aurait un gode ? Demande-t-elle à la cantonade. J’ai laissé le mien à la maison !
– En haut dans ma chambre, dans le tiroir du chevet, à gauche ! Répond alors Martinov sortant de sa torpeur.

Trois minutes plus tard, elle redescendait avec le sex-toy vibrant qu’elle introduisit dans l’anus de Florentine qui se contenta d’émettre un « Oh » qui n’avait rien de protestataire.

Sollicitée par devant et par derrière, cette dernière ne tarda pas à jouir comme une damnée dans un geyser de mouille, et après quelques secondes de répit elle s’appliqua à amener Béatrice au paradis des brouteuses de minettes.

Les deux filles se redressent, elles s’embrassent goulument et se caressent et à ce petit jeu sensuel, Sophia ne saurait être en reste.

– On fait un de ces trio de salopes ! Commente-t-elle avec toute la poésie dont elle se sait capable.

Après toutes ces galipettes, tout le monde souffle un peu, on va se rafraîchir dans la salle de bain, et évidemment ces dames ont envie de pipi.

Béatrice est la plus rapide et s’installe sur la cuvette.

– Et moi je pisse où ? Demande Florentine, une réflexion qui n’est pas exempte d’arrière-pensée coquine, vous l’aurez compris.
– Ça t’amuserait de me pisser dessus ? Répond Sophia, saisissant la « balle au bond »
– Oui, mais il faudra me rendre la politesse !
– Pas de problème, pisse-moi dans la bouche !

Sophia s’accroupit et ouvre la bouche, Florentine n’a plus qu’à ouvrir les vannes… et c’est qu’elle en avait une de ces grosses envies, Sophia ne peut évidemment tout avaler mais aime la sensation de l’urine qui lui coule sur son corps harmonieux.

On échange les rôles, cette fois c’est Florentine qui est préposé à la dégustation, mais elle n’est pas seule, Béatrice vient à ses côtés et les deux coquines peuvent ainsi se partager le délicieux nectar doré de la belle Sophia.

– Je vous laisse une seconde faut que je fasse caca ! Avertit cette dernière.
– Je peux regarder ? Demande Flo.
-Tu veux me regarder chier ?
– C’est juste une suggestion.
– Moi je veux bien, mais Béa t’en pense quoi ?
– Vas-y fais nous un gros caca !
– Mais attendez, je fais comment ?
– Je me couche, tu te mets à cheval sur moi et tu me chies sur la poitrine.
– J’ai jamais fait ça !
– Fais-moi plaisir.

Sophia et Flo se mettent dans les positions demandées. Sophia pousse, un étron apparaît, grossit et dégringole sur les nénés de Florentine qui rigole comme une bossue.

Les filles se font un rapide rincette avant de rejoindre les hommes. On se boit un petit coup, on se rhabille mollement…

– J’ai une idée ! Dit soudain Gérard en grignotant une cacahuète.
– C’est la baise qui stimule tes neurones ? S’amuse Béatrice !
– Parfaitement !
– Et c’est quoi l’idée ?
– Les bouquins que ce Laurensot a écrit il faudrait que je les voie…
– Ils sont restés dans ma bagnole, je vais aller les chercher ! Propose Sophia

Elle termine de se rhabiller en vitesse, puis après avoir récupéré les ouvrages en question les tend à Gérard.

– Le plus récent…
– C’est le gros, là…

Il ouvre le bouquin regarde les dernières pages…

– C’est bien ce que je pensais ! S’exclame-t-il.
– Si tu nous expliquais…
– Pour faire sérieux n’importe quel bouquin qui compile des âneries, doit comporter à la fin une liste bibliographique d’ouvrages de types ayant déjà touché au sujet. Reste à savoir si Laurensot a été en contact avec ces gens-là. !

– Il continue à feuilleter le livre et soudain !

– Putain, c’est inespéré !
– Mais tu vas nous dire ce que tu fabriques ?
– Regardez, là !

« Là », c’est la page précédent l’introduction de l’ouvrage, c’est une dédicace dont tout le monde doit se foutre ainsi rédigée. « Mes remerciements à José Gourmet sans lequel cet ouvrage n’aurait jamais vu le jour »

– Et alors ?
– Ben alors, demain je vais aller voir ce mec et il me servira de caution pour entrer en contact avec Laurensot.
– Ah bon !
– Parce que comme l’a dit le prophète : « Quand une porte s’ouvre à toi, il te faut la franchir »
– Y’a un prophète qui a dit ça ? Se gausse Sophia.
– Oui, moi ! Répondit Gérard le plus sérieusement du monde, faisant éclater de rire la petite assistance.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Samedi 27 janvier 2024 6 27 /01 /Jan /2024 11:41

Martinov 26 – Les sculptures incas – 10 – Béatrice humiliée, suivi des coquineries de Sophia par Maud-Anne Amaro
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A L’hôtel des Deux Bornes à Alençon, Béatrice et le professeur Martinov prennent leur petit déjeuner. Sophia est installée à sa table habituelle et leur fait un petit coucou discret.

En sortant, elle s’approche :

– Je vais attendre que Mougin m’appelle et qu’il me signe ma feuille de notes et après je rentre.
– Nous, on va faire nos adieux aux Chamoulet, se faire payer et on va rentrer aussi.
– Je te file ma carte, mais n’en abuse pas !
– Ok, voici la mienne.

Au clos des Merisiers, la famille Chamoulet met au courant Béa et le professeur des évènements de la nuit.

– C’est probablement encore un coup des frères Laurensot ! leur dit Beatrice
– Peut-être mais ils ont gagné la partie, tout le monde nous rejette y compris la gendarmerie, ça devient intenable, on va se barrer d’ici ! Explique Hélène au bord de la crise de nerf…
– Si on arrive à prouver que ce sont les Laurensot qui sont à l’origine de tout ça, les choses devraient s’arranger… répond Béatrice.
– Non, ça ne s’arrangera pas ! Rétorque Gino, moi et Fanny on ne va pas laisser Hélène seule, on va attendre le retour d’Arsène et ensuite on se barre.

Bref imaginez l’ambiance…

Petit Louis Laurensot téléphone à son frère Camille.

– Il y a une voiture dans la cour des Chamoulet immatriculée à Paris, C’est peut-être l’une des deux pétasses.
– O.K. on tente le coup, Raoul va te rejoindre avec le matériel.

Pour comprendre ce qui va se passer il est nécessaire de faire un petit point de topographie. Pour atteindre le Clos de Merisiers en voiture il faut à partir de la départementale emprunter une petite voie transversale réservée aux riverains, puis 100 mètres plus loin, tourner à droite.

Raoul arrive, gare sa moto sur le bas-côté, puis attend un signal de Petit Louis.

Vingt minutes plus tard ce dernier appelle son frère.

– Ça va bouger ! Mais ils sont deux dans la bagnole-
– Les deux pétasses ?
– Non la blonde et un vieux débris !
– On tente le coup ! On n’aura peut-être pas d’autres occasions.

Très rapidement, Raoul s’empare d’une poupée gonflable grandeur nature qu’il avait apporté sur sa moto et la dispose en plein milieu de la chaussée, sur le ventre. Elle est invisible à la sortie du clos et ne le sera qu’après le virage.

Béatrice a pris place au volant, le professeur Martinov est à sa droite.

– Ça me fait chier de laisser ces gens-là se faire avoir par les Laurensot, mais que faire ? Se désole Béa.
– Peut-être quand faisant intervenir nos relations, Gérard ou Brigitte… suggère le professeur

Précisions pour ceux qui n’ont pas lu les épidosites précédents, Gérard Petit-Couture est un ancien agent secret de la DSGE, et Brigitte Silverberg est la directrice d’une agence de détective privée.

– Oui, je vais leur en parler… allez on démarre.

La voiture s’élance, puis s’apprête à prendre le virage.

– Merde, un corps sur la route ! S’écrie Béatrice qui pile aussi sec.
– Je vais voir ! Propose Martinov.

Il ouvre la portière et descend, et là les choses vont très vite. Tandis que Petit-Louis expédie sans ménagements le professeur dans les fourrés, Raoul, encagoulé pénètre dans la voiture, revolver au poing.

– Démarre vite !
– Mais ça va pas, vous ne voyez pas qu’il y a un blessé !
– C’est pas un blessé, c’est une poupée gonflable, magne-toi ou je vais devenir méchant.

Dans ce genre de situations, on ne réfléchit jamais bien normalement et Béatrice paniquée, redémarre la voiture.

– Et mon collègue ?
– Ta gueule, pétasse !

« C’est la voix de Raoul ! Ce con a beau se cagouler, il est incapable de dissimuler ni sa corpulence, ni sa voix… »

– Tu prends la départementale, puis tu roules sur un kilomètre, ensuite tu prendras la deuxième à droite, voilà comme ça, et là tu t’arrêtes. Donne-moi les clés de la bagnole.
– Pfff.

Entretemps, Petit Louis a rejoint son frère sur la moto, il est également cagoulé.

– Maintenant sors de la bagnole !
– Mais vous voulez quoi ?
– Pose pas de questions, t’auras pas de réponse !
– Vous êtes d’un courage inouï…
– Ta gueule ! Maintenant tu te déshabilles entièrement et tu mets tes affaires dans ce sac en plastique. Tu peux garder tes pompes.

« J’ai compris, ils vont me violer ! Je crois savoir comment m’en sortir… Je vais faire la salope et quand leur méfiance sera endormie j’essaierai de prendre l’initiative… »

Plus facile à dire qu’à faire mais l’espoir fait vivre… et de toutes façons il n’entrait pas dans les intentions des deux frangins de la violer… quoi que Raoul, il n’aurait pas dit « non », ce gros dégueulasse !

– Quand même, elle est super bien gaulée ! Commente Raoul !
– Je sais à quoi tu penses mais souviens toi de ce qu’a dit Camille.

« Qu’est-ce qu’ils sont cons ! Voilà qu’ils citent le prénom du frangin ! »

Béatrice à la tremblote, non pas de froid car la température s’avère plutôt clémente en cette fin d’hiver, mais d’angoisse. Jusqu’ici elle a joué bravache y compris en se déshabillant, mais maintenant elle se demande ce que va être la suite. Le viol étant semble-t-il écarté vu la réflexion de Petit Louis, reste le passage à tabac, voir pire.

Un moment, elle croit déceler un moment d’inattention chez les deux frangins, alors dans un geste quasi désespéré, elle se met à courir à toute vitesse.

Peine perdue, Petit Louis la rattrape en moins de temps qu’il en faut pour le dire, et lui tord le bras pour l’empêcher de bouger.

– Bon, on se dépêche, en principe il ne viendra personne à cette heure-là, mais inutile de prendre des risques ! Dit Petit-Louis à son frère.
– On la bâillonne ? Demande Raoul.
– Vaudrait mieux !

Raoul va chercher un torchon dans sa moto, un torchon qui a oublié d’être propre et s’en sert pour bâillonner la pauvre Béatrice, qui est maintenant blanche comme un linge.

– Allez on y va ! Tu lui attrapes les pieds, P’tit Louis.

Et voilà que les deux énergumènes s’emparent de Béatrice comme d’un sac de patates, Raoul la tient par les aisselles, Petit-Louis par les pieds et ils pénètrent dans le champ, allant jusqu’à son milieu où ils déposent leur « fardeau ».

– T’habites dans le coin ? Demande Petit-Louis.
– Hummpf

Il lui enlève son bâillon.

– Qu’est-ce que peut vous foutre ?
– C’est tout simple on va garer ta bagnole devant là où tu dors, mais pour ça faut nous dire l’adresse.
– Vous allez me rendre la bagnole ?
– Oui et avec toutes tes affaires dedans.
– J’ai du mal à comprendre.
– Si tu veux pas répondre, on n’insistera pas, si tu préfères récupérer ta bagnole à la fourrière, c’est toi qui vois !
– Hôtel des Deux bornes à Alençon !
– O.K. et on laissera les clés à la réception. Maintenant tu enlèves tes godasses.
– Mais c’est quoi ce délire ?
– Dépêche-toi, on n’a pas que ça à faire !

Sachant que si elle ne fait pas, les deux andouilles vont les lui retirer de force, elle s’exécute.

– Et maintenant, amuse-toi bien ! Dit Petit-Louis en s’éloignant, emmenant Raoul dans son sillage.

La première réaction de Béatrice est la stupeur de ne pas s’être fait maltraiter, avant de réaliser (ben oui, quand même, qu’elle est là complètement à poil au milieu d’un champ de mâche, et sans godasse.

« Mais qu’est-ce qu’ils m’ont fait ces tarés ? »

Alors elle tente d’avancer afin de sortir du champ, mais cela s’avère un vrai supplice, il n’a pas plu depuis plusieurs jours, la terre est sèche et blessante et Béatrice ne peut avancer que très lentement en faisant attention à chaque pas.

« Putain, ça va mettre des heures ! Et après je fais quoi ? »

Le professeur Martinov s’est fait mal au dos en dégringolant dans les fourrés, mais la douleur reste supportable.

Il se dirige vers le Clos des Merisiers où la petite famille est surprise de le voir revenir.

– Béatrice a été enlevé ! Leur dit-il.
– Quoi ?
– Deux mecs cagoulés…
– Les Laurensot ?
– J’en sais rien, je ne les jamais vu.
– Vous êtes blessé ?
– Ce n’est rien, juste des égratignures, ils m’ont balancé dans les fourrés, j’ai un peu mal au dos, mais je vais prendre un cachet… si vous aviez un antalgique…
– Oui…
– Mais le plus urgent c’est de prévenir les gendarmes. Je vais vous demander un verre d’eau et je téléphone tout de suite après.

Le professeur s’installe dans la cuisine et après avoir englouti son verre d’eau avec son antalgique, prend son portable et joint la gendarmerie.

– Oui allo, c’est pour signaler un enlèvement !
– Un enlèvement ! Mais vous êtes qui ?
– André Martinov…
– Domicile ?
– Mais enfin quel rapport…
– C’est la procédure
– J’habite à Louveciennes dans les Yvelines, mais je suis en mission ici…
– En mission de quoi ?
– Nous enquêtons sur des supposés vestiges archéologiques.
– De quoi, et vous avez obtenu une autorisation de quelle administration pour faire ça ?
– Monsieur, je vous rappelle que je vous appelle pour un enlèvement…
– On va s’en occuper, mais répondez à la question.
– L’investigation a lieu dans une propriété privée.
– Et quelle est cette propriété privée ?
– Le Clos de Merisiers…
– Encore eux ! Eructe le gendarme. Tout le monde commence à en avoir marre des agissements de ces nouveaux propriétaires. Alors je vais vous dire, votre enlèvement il est bidon, à tous les coups ce sont les voisins qui suite aux évènements de cette nuit ont voulu leur donner une leçon. On leur avait pourtant demandé de ne pas prendre d’initiatives, mais que voulez-vous, il faut les comprendre aussi !
– Ne me dites pas que vous n’allez rien faire !
– Au revoir monsieur ! Conclut le gendarme en raccrochant.

Martinov est catastrophé.

– Vous allez faire quoi ? Demande Hélène
– On va attendre un peu, disons jusqu’à midi, il y aura peut-être du nouveau, une revendication une demande de rançon, est-ce que je sais, moi ? Si rien en se passe je ferais intervenir un ami bien placé.

Béatrice a mis un certain temps à sortir du champ de mâche, malgré toutes ses précautions, elle n’a pu éviter de se blesser les pieds. Elle remonte la voie privée et se retrouve sur la départementale. Par un réflexe de pudeur incongru, elle détache une large branche feuillue d’un arbrisseau afin de dissimuler plus ou moins sa nudité.

« Bon Alençon, c’est à droite ou à gauche ? Pourraient foutre des panneaux ! Merde ! »

Elle tente de faire du stop. Mais imaginez la situation, un automobiliste qui aperçoit sur le bord de la route une jeune femme nu derrière une branche d’arbre ?

Certain klaxonnent, un autre lui crie quelque chose qu’elle ne comprend pas. Bref ça dure et finalement une fourgonnette consent à s’arrêter

– Vous avez un problème, madame ?
– J’ai été agressée et dépouillée, il faut que je rejoigne Alençon d’urgence.
– Alençon, c’est de l’autre côté, mais je peux faire un crochet, je ne suis pas pressé. Montez… non pas avec la branche, j’ai une couverture derrière, je vais vous la passer.

Béatrice s’installe, regarde l’état de ses pieds.

– Vous voulez qu’on s’arrête devant une pharmacie pour acheter un antiseptique et de la bande Velpeau ?
– Ce serait gentil, je vous rembourserai quand on sera arrivé.
– Ça ne va pas me ruiner, mais il vous est arrivé quoi au juste ?
– Je ne peux pas tout vous dire, mais disons que je travaille pour un cabinet de détectives privés, j’ai confondu une famille de suspects, une histoire de trafic de statuettes anciennes… alors ils se sont vengés… mais ils ne perdent rien pour attendre !
– Vous allez porter plainte ?
– Absolument !

Arrivés devant l’Hôtel de deux Bornes, Béatrice reconnait sa voiture garée à vingt mètres de l’entrée.

– Les clés de la bagnole sont censées être à la réception, mais je vais faire comment, je vais rentrer dans le hall les pieds nus avec votre couverture ?
– Vous savez dans les hôtels ils en voient d’autres ! Je vais vous accompagner.

Béatrice récupère la clé, ouvre la voiture et peut enfin se rhabiller.

– Voilà, je vous rends votre couverture, venez je vous paie un verre, vous l’avez bien mérité, mais vite fait parce qu’après il faut que j’aille déposer plainte.
– Non merci, je vais y aller et je me suis bien rincé l’œil, on va dire que ça été ma récompense. Mais je veux bien qu’on se quitte avec un bisou.

Elle n’allait tout de même pas lui refuser ça !

Elle monte dans sa chambre prendre une douche et se soigner à nouveau les pieds puis reprend la route.

« Merde avec tout ça je n’ai même pas appelé Martinov ! »

– Allo, mon petit professeur…
– Béatrice ! Ils t’ont libéré !
– Oui, je vais bien, je te raconterai, et toi ?
– Ça peut aller, je me faisais un sang d’encre.
– Tu es où ?
– Chez les Chamoulet
– Je passe à la gendarmerie et je te rejoins.

Martinov voulait lui narrer son entretien surréaliste avec les gendarmes mais n’en eut pas le temps, Béatrice avait raccroché.

– C’est pour porter plainte pour enlèvement ! Annonce Béatrice au gendarme.
– Identité ?
– Béatrice Clerc-Fontaine…
– Z’avez une carte d’identité ?
– Oui !
– Vous habitez Paris ! Vous êtes en vacances ?
– Non je suis là pour le boulot…
– Quel boulot ?
– Chercheuse indépendante
– C’est quoi ça ?
– Plein de choses !
– Hum, vous m’avez dit que c’était pour un enlèvement, il s’agit d’un proche ?
– Il s’agit de moi !
– Je ne comprends pas, on vous a enlevé et on vous a relâché !
– C’est tout à fait ça !
– Racontez-moi ça en détail.
– Eh bien, avec mon collègue je sortais de Clos de Merisiers et…
– Quoi ? Eructe le gendarme.
– Hé, faut pas vous mettre dans des états pareils !

Le gendarme appelle son chef !

– C’est encore les gens du Clos des Merisiers qui viennent nous raconter des salades.
– Ce ne sont pas des salades, j’ai même reconnu mes agresseurs ! S’énerve Béatrice.
– Ben voyons, et c’est qui vos agresseurs ?
– Les frères Laurensot !
– Bon, ça commence à bien faire, les frères Laurensot n’ont jamais commis aucun délit, bien au contraire, Camile Laurensot a reversé une partie de ses droits d’auteurs au profit de la commune. Nous nous enorgueillissons de l’avoir comme citoyen. Et si vous persistez je demande au juge d’instruction de vous inculper pour dénonciation calomnieuse ! Et maintenant foutez-moi le camp !
– Eh bien, heureusement que tous les gendarmes ne sont pas comme vous…
– Pardon ?
– Non rien !

Et Béatrice quitta l’endroit complètement abattue.

De retour au Clos des Merisiers, Béatrice raconte tout à ses interlocuteurs.

– On fait quoi ? Demande Martinov !
– On fait que maintenant j’en fais une affaire personnelle, les Laurensot je vais les briser, leur tordre le cou, les découper en rondelles…
– On se calme, on se calme !
– Je ne peux pas, vous n’auriez pas du whisky ou quelque chose dans le genre ?
– J’ai du Calvados, du bon !
– Allons-y !

Béatrice engloutit son shot de Calvados cul sec.

Je vais essayer de voir avec Sophia, l’avocate, ce qui est légalement possible de faire, et pour ce qui est d’illégal on peut faire appel à Gérard Petit-Couture en espérant qu’il ne soit pas parti se balader à l’autre bout du monde.

– Allo Sophia, je ne te dérange pas au moins ?
– Je suis chez mon client, on finalise, je te rappelle dans un quart d’heure, ma bibiche !

En fait de quart d’heure c’est au bout d’une demi-heure que la belle avocate rappela.

– Il nous arrive une grosse merde. Est-ce que tu aurais le temps de passer au Clos des Merisiers que je te raconte tout ça
– Explique moi où c’est et j’arrive

Présentation, le courant passe entre les participants et Sophia apprécie particulièrement le physique et la décontraction de Fanny, mais elle reste sur ses réserves on ne peut pas impunément sauter tout le monde, n’est-ce pas ?

Sophia écoute attentivement le récit de Béatrice et celui du professeur.

– Quelle salade ! Effectivement il a plein de choses à faire !
– Ça te dirait de t’en occuper, on te paiera largement, bien entendu !
– Ah, j’aimerais bien, mais ce n’est pas comme ça que ça se passe, c’est pas moi le patron, je fais partie d’un cabinet et on me confie des dossiers…
– Tu ne peux vraiment pas t’arranger ?
– Euh… Si. Il faudrait que la famille Chamoulet dépose une plainte conjointe dès cet après-midi, on ferait ça à Alençon, et il leur faudra choisir le cabinet Colson comme avocat. Ensuite je m’arrangerais avec Maître Colson pour qu’il me désigne pour couvrir l’affaire !

La famille Chamoulet est d’accord.

La discussion se poursuit, Sophia a du mal à détourner son regard de Fanny, laquelle pas gênée le moins du monde lui renvoi des sourires ambiguës.

– Donc dépôt de plainte de la famille Chamoulet pour harcèlement et voie de fait, dépôt de plainte de Béatrice pour enlèvement, voie de fait, humiliation publique et j’en passe… dépôt de plainte de monsieur Martinov pour voie de fait, coup et blessures. Ça va nous faire un gros dossier, mais ce n’est pas tout, Béatrice et monsieur Martinov vous allez écrire chacun de votre côté une lettre au procureur de la république expliquant par le détail le refus de plainte de la part de la gendarmerie. Je vais vous faire un petit brouillon que vous compléterez. Ça c’est pour les procédures légales, mais si un enquêteur indépendant pouvait s’en mêler…

Béatrice et Martinov s’échangent un regard entendu

– Brigitte ou Gérard ?
– Je préférerais Gérard, s’il y a de la bagarre avec le gros Raoul, ce sera mieux ! Répond Béa,
– Vas-y, essaie de l’appeler, lui dit Martinov

Coup de bol, Gérard Petit-Couture semble disponible et décroche de suite.

– Je suis désolée, Gérard, de te déranger mais on vient de se foutre dans une merde pas possible et…
– Raconte, raconte…

Béatrice commence à raconter en actionnant l’ampli, mais l’histoire est tellement embrouillée qu’elle s’embrouille elle-même.

– Attends, j’ai un peu de mal à suivre !
– Je vais recommencer !
– Non, non, ça me paraît super compliqué ton truc, ce que je te propose, je descends à Paris cet après-midi, on peut se retrouver à Louveciennes vers 16 heures et on discutera de tout ça
– OK ! A tout à l’heure.
– Ça vous embête si j’assiste à cette petite réunion parce qu’il ne faudrait pas commettre impair ? Intervient Sophia.
– Mais non au contraire tu seras la bienvenue. Répond Béa.
– Bien tout roule, je reviens vous chercher à 14 heures, nous irons ensemble à la gendarmerie d’Alençon…. Ah pouvez-vous m’indiquer les toilettes ?

Et comme le lecteur s’en serait douté, c’est Fanny qui se propose d’accompagner Maître Sophia Canaval jusqu’au « petit endroit ».

– Ne le prenez pas mal, mais vous avez eu pendant cette conversation, une façon de me regarder… Commence Fanny Chamoulet.
– Oh, je suis désolée, pour tout vous avouer, je suis un peu gouine sur les bords, alors quand j’ai devant moi un joli minois… Mais rassurez-vous, ça ne se reproduira pas.
– C’est dommage, je me serais volontiers laissé faire.
– Ciel, vous me tentez ! Vous voudriez…
– Pourquoi pas ?
– Mais comment faire, peut-être à Alençon… Propose Sophia.
– Mais non, vous allez demander l’autorisation de vous reposer avant d’aller déposer plainte et je vous rejoindrais.
– Faisons comme ça, mais là, il faut vraiment que je fasse pipi.
– Ça vous dérange si je regarde, je suis un peu vicieuse.
– Mais pas du tout ma chère.

Martinov2610Sophia s’installe sur la cuvette puis se surélève un tout petit peu pour que Fanny puisse bien voir, elle écarte alors les chairs roses de sa petite chatte et fait jaillir son jet doré.

– Oh ! Que c’est joli ! C’est un plaisir assez rare, alors j’en profite.
– Je m’essuie ou vous vous en chargez.
– Je m’en charge, répond Fanny en se baissant et en lapant les quelques gouttes d’urine résiduelles.

En revenant, Hélène proposa à l’avocate de partager le repas du midi.

– Je n’ai pas trop faim, et si vous me le permettez je ferais bien une courte sieste… si je pouvais disposer du canapé…
– Je vais l’accompagner ! Se propose alors Fanny
– Vous n’avez pas faim non plus ?
– Non pas trop !

Les deux femmes rejoignirent la chambre de Fanny.

– Ta belle-mère ne risque pas de trouver ça drôle !
– Penses-tu, ! Elle n’est pas folle et elle aussi coquine que moi !

Et les deux femmes s’enlacent, s’embrassent et se pelotent un peu partout à ce point qu’elles se retrouvent rapidement toutes les deux dans un grand débraillement.

Sophia qui est physiquement plus grande et plus lourde que Fanny fait doucement dégringoler cette dernière sur le lit. Elle lui grimpe ensuite dessus et se régale de sa jolie poitrine dont elle lèche les tétons avec gourmandise.

Après quelques minutes de ce traitement, elle descend plus bas fait glisser le string et vient se délecter du goût de miel de ce bel écrin rose et humide.

La langue effectue de savantes circonvolutions faisant se pâmer et miauler Fanny Chamoulet

La sentant prête à jouir, Sophia lui donne le coup de grâce en lui tétant le clitoris

– Pfff, ça fait du bien ! Commente Fanny, mais maintenant c’est à moi de jouer

Vous pensez bien que Sophia n’a rien contre, bien au contraire, mais alors que Fanny s’attendait à ce que sa partenaire l’attende sur le dos, jambes écartées, c’est en levrette que l’avocate se positionne

– Oh, quel joli cul !
– N’est-ce pas ? Viens l’embrasser !

C’est ce que fait Fanny dont les lèvres se rapprochent inexorablement de l’anus brun et fripé de Sophia qu’elle humecte de sa langue

Puis un doigt remplace la langue, un doigt agile qui entre et qui sort provoquant des spasmes chez l’avocate

– Continue je vais jouir du cul !
– Attends ! Répondit Fanny en ouvrant le tiroir de son chevet pour en extraire un joli gode qui eut tôt fait de remplacer son doigt fatigué. Ça te dit ?
– Ben sûr !

Fanny humecta le joujou autant que possible et l’introduisit dans l’anus de l’avocate qui ne tarda pas à se pâmer d’aise

– Oh, oui c’est bon, encule-moi bien !

Cette courte séance se termina par la jouissance fulgurante de Sophia

– Je mangerais bien un petit truc, maintenant !

Et après avoir accompli toutes les formalités programmées et promit aux Chamoulet de les revoir la semaine prochaine tout ce petit monde se sépara.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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