Chanette 30 – La disparition de Carole – 12 – Contrôle judicaire par Chanette
Bruneteau souffle un bon coup et tape du poing sur la table .
– Maintenant il y en a marre, je veux que cette affaire soit bouclée aujourd’hui. Lisieux, on va te parler de la vidéo surveillance à moins que tu te décides à passer aux aveux
– J’ai rien à dire.
– Ben moi si ! A 14 h 37 la vidéo est coupée probablement avec un chiffon ou quelque chose du genre. Il est clair qu’il ne s’agit pas d’une panne fortuite mais d’un camouflage volontaire. Donc
question : Pourquoi ce camouflage ?
– Je n’ai rien camouflé du tout ! Qu’est-ce que vous allez chercher ?
– Je ne sais pas moi, mais si tu as descendu le corps de Sauvignon dans le parking, on peut légitimement supposer que tu ne voulais pas laisser de traces.
Lisieux ne répond pas mais commence à baliser sérieusement et ça transparaît sur son visage.
– Bizarrement après que le camouflage ait été retiré il ne se passe rien. Son auteur est donc parti ailleurs. Quoi faire, on ne sait pas ?
– Vous voyez bien que tout ça ne tient pas debout ! répond Lisieux qui reprend légèrement espoir.
– Dans le parking nous avons identifié le véhicule de Bertrand Sauvignon. A 15 h 14, voilà qu’on te retrouve au parking te dirigeant vers la bagnole de Sauvignon.
– Mais pas du tout, je suis parti à pied …
– Ta gueule, tu t’es débrouillé pour que la caméra ne filme pas ta face de rat, mais il se trouve que l’individu en question a la même taille que toi, et la même démarche.
– Comment ça, la démarche ?
– Ben oui, on a analysé ta démarche quand on t’a filé, on a comparé, et voilà, les démarches c’est comme les bites, chacun a la sienne.. Donc tu t’es barré avec la bagnole de Sauvignon et tu t’es
arrangé pour ne pas qu’on te piste longtemps avec les caméras. Forcément quand on a pas la conscience tranquille…
Mais cet échange de bonnes paroles fut interrompu par l’arrivée des avocats, maître Doubise (voir Chanette 28 – Magazines littéraires) pour Carole et un baveux commis d’office pour Musaraigne.
L’entretien avec Carole fut bref.
– Ça me paraît simple, ce sera coups et blessures ayant entrainés la mort sans intention de la donner, tout cela en état de légitime défense.
– Et pour la boîte à bijoux ?
– On s’arrangera pour présenter ça comme la saisie d’une preuve à charge pour Sauvignon et Lisieux. Donc devant le juge d’instruction je demanderais qu’il ne soit pas procédé à une détention
provisoire.
Du côté de Lisieux, c’est plus compliqué.
– Si vous ne me dites pas tout, je vais avoir du mal à vous défendre.
– Qu’est-ce que vous voulez que je vous raconte ?
– Est-ce que vous êtes prêt à reconnaître l’enlèvement du cadavre ?
– Ça aiderait ?
– Il me semble, oui. Sur ce point précis vous êtes coincé.
– Bon d’accord.
– Seulement, ils vont vous demander pourquoi ?
– On va dire que je ne voulais pas d’ennuis.
– Ça me semble un peu court, c’est quoi ces ennuis ?
– Je ne peux pas leur dire.
– Mais à moi vous pouvez le dire et on verra comment tourner ça.
– Disons que mon patron m’a obligé à assister à des choses assez moches.
– Soyez plus précis, je vous en prie sinon on ne va jamais y arriver.
– Je ne peux pas…
– Ben, ça ne va pas être de la tarte.
Le temps passe vite et les entretiens privés avec les avocats arrivent à leurs termes, mais ces derniers peuvent assister à la suite des interrogatoires.
– Alors Lisieux, tu te mets à table, je n’ai pas que ça à foutre.
– OK j’ai évacué le cadavre de monsieur Sauvignon.
– Il est où le corps ?
– Dans un chantier abandonné boulevard Macdonald.
– Et le motif de l’évacuation ?
– Je ne voulais pas d’ennuis.
– Quels ennuis ?
– Je ne souhaite pas en parler.
– Dommage parce que tu vas nous expliquer ce que foutes tes empreintes sur les bijoux retrouvés dans une jolie boîte chez Sauvignon et que Mademoiselle Esteban nous a gentiment apporté.
– On jouait avec monsieur Sauvignon a des petits jeux de domination, alors forcément j’ai sans doute un peu tripoté…
– Y compris à l’intérieur des bagues ?
Désarçonné, Musaraigne se tourne vers son avocat qui répond par un geste d’impuissance.
– Alors ? S’énerve Bruneteau.
– Je ne sais plus.
– Où est passée Malika Fuentes ?
– Je ne suis pas responsable des actes de Sauvignon, il m’a obligé à assister à ses conneries et à faire le sale boulot.
– Quelles conneries ? Quel sale boulot ?
– Je ne veux pas en parler .
– Libre à toi, mais tu es en train d’aggraver ton cas, on va donc t’inculper pour le meurtre de Malika Fuentes…
– Il n’y a pas eu de meurtre, c’était un accident.
– Eh bien raconte nous.
– Mademoiselle Fuentes était d’accord pour participer à un jeu sadomaso. Sauvignon souhaitait la garder une semaine mais les séances sont devenues de plus en plus violentes, la fille a utilisé le
mot de sécurité, mais Sauvignon n’en a pas tenu compte…
– C’est quoi ce truc ?
– Quel truc ?
– Le mot de sécurité ?
– C’est un mot, un code que le soumis prononce pour faire cesser la séance si ça devient trop dur.
– On en apprend tous les jours… et ensuite ?
– Ben le cœur de la dame a lâché.
– Et ensuite ?
– Sauvignon m’a demandé de faire disparaitre le corps.
– Et tu te souviens de ce que tu en as fait ?
– Ben oui.
– Le souci, c’est qu’il n’y a personne pour confirmer ta version.
– Je ne suis pas un menteur.
– C’est ce que disait Pinocchio. Et les autres victimes ?
– Quelles autres victimes ?
– Les bijoux n’appartenaient pas qu’à une seule personne… Donc au point où tu en es tu ferais mieux de vider ton sac
Musaraigne se tourne vers son avocat qui semble approuver le policier.
– Ben ouais, il y a eu une autre.
– Tu connais son identité
– Non, une Anglaise…
– Même pas un prénom ?
– Euh, Kelly je crois…
– Verdier, regarde dans le fichier des personnes disparues… Et elle est décédé en quelles circonstances ?
– Même scénario.
– Le cœur qui lâche ?
– Un truc dans le genre.
– Et pour la disparition du corps ?
– Pareil, même chose.
– Bon tu nous accompagnes…
Bref on retrouva les cadavres de Bertrand Sauvignon, de Malika Fuentes et de de Kelly Carpenter…
– Sa version est fantaisiste, commenta Bruneteau. Il minimise son rôle, mais comment le coincer ?
C’est le lendemain que les prévenus furent présentés devant le juge d’instruction. Le juge est une femme, cheveux courts, lunettes impossibles, aucun maquillage, mine renfrognée.
– Votre profession, mademoiselle ?
– Voyante ? Répond Carole.
– Vous n’avez pas le look.
– Vous m’en voyez désolée.
– Vous avez un réel don de voyance ?
– Pas du tout.
– Donc vous escroquez vos clientes !
– Je n’escroque personne, je raconte à mes clientes ce qu’elles désirent entendre.
– Ben voyons ! Et la personne qui vous hébergeait est aussi voyante. Il y a un essaim dans le coin ou quoi ?
Carole ne répond pas, se contentant de soupirer d’exaspération.
– Vous savez je ne suis pas dupe, vous êtes autant voyante que moi funambule. Nous nous sommes renseignés sur vos activités, cela dit nous ne sommes pas là pour ça, mais si vous commencez à mentir votre affaire va mal s’engager.
Carole s’apprête à sortir une vacherie, mais Maître Doubise l’en dissuade d’un discret coup de coude.
– Donc mademoiselle Esteban, vous prétendez avoir agi en état de légitime défense, vous estimiez donc votre vie en danger ?
– Il voulait me tatouer contre mon gré.
– A ce que je sache le tatouage n’est pas une atteinte à la vie.
– Je n’ai jamais dit le contraire.
– Donc je ne peux pas retenir la notion de légitime défense. Le dossier mentionne que vous vous livriez à des rapports de type sadomasochistes avec monsieur Sauvignon, vous confirmez ?
– Oui.
– Et vous vous étonnez que ça dérape ?
– Ce n’est pas comme ça qu’il faut raisonner…
– Je vous en prie, vous n’allez pas me faire toute une théorie sur vos turpitudes.
– Madame la procureure avec tout le respect que je vous dois, il s’agit de rapports entre adultes consentants, intervient maître Doubise.
– Il faut croire que non puisque d’après mademoiselle le tatouage n’était pas consenti ! Dans quelles circonstances avez-vous frappé mortellement monsieur Sauvignon ?
– J’étais attachée, il m’a fait part de son intention de me tatouer. J’ai refusé mais il est devenu insistant, j’ai prétexté une envie pressante pour sortir de la pièce et j’ai trouvé un
marteau.
– Et vous l’avez frappé ! Ce n’était pas plus simple de partir sans le tuer ?
– Ce n’est pas si simple, déjà il fallait que je récupère mes affaires, et ensuite je souhaitais aller jusqu’au bout de cette expérience…
– Mais sans le tatouage ?
– Sans le tatouage
– Vous êtes compliquée vous, à mon avis vous devriez consulter.
– Je suis très bien dans la peau, merci.
– C’est ce que disent tous les malades du cerveau. Mais bon pourquoi avoir pris ce marteau ?
– Un réflexe ! A moins que ce soit mon subconscient qui me guidait.
– De la psychanalyse, maintenant ! Racontez-nous donc la suite
– Quand je suis revenue, il m’a fait part de son intention de m’attacher de nouveau, je me suis débattue, et boum.
– Boum ?
– Ben oui, boum.
– Et là vous vous êtes rendu compte que vous l’aviez tué.
– Ça fait drôle, vous savez !
– Il y a effectivement de quoi mourir de rire. Bon, vous êtes donc inculpée de coups et blessures ayant entraînés la mort sans intention de la donner.
– Je pense qu’il n’est pas nécessaire de procéder à une détention provisoire. Intervient l’avocat.
– Pas d’antécédents donc liberté conditionnelle avec contrôle judiciaire et obligation de soins psychiatriques.
– Mais je ne suis pas malade…
– Taisez-vous mademoiselle ! Faites entrer Monsieur Lisieux, non, non, vous restez là, puisque les deux affaires sont liées.
Musaraigne ne respire pas la grande forme.
– Donc Monsieur Lisieux vous êtes maître d’hôtel au service de feu monsieur Sauvignon, c’est bien ça ?
– Oui
– Vous avez donc reconnu avoir dissimulé les cadavres de Sauvignon, et des demoiselles Carpenter et Fuentes.
– Oui
– Reste à connaître votre implication dans les meurtres de ces jeunes femmes…
– J’ai déjà dit que je n’y étais pour rien, j’ai juste planqué les corps.
– Mademoiselle Esteban, monsieur Lisieux était-il présent lors de vos turpitudes ?
– Quelles turpitudes ?
– Répondez s’il vous plaît.
– Je ne comprends pas la question.
– Est-ce qu’il faut que je vous fasse un dessin ? Je reformule : monsieur Lisieux était-il présent lorsque vous vous livriez à des activités dégradantes.
– Comment ça « dégradantes » ?
Maître Soubise fait signe à Carole de calmer le jeu.
– Juste une fois.
– Et il faisait quoi ?
– Sauvignon m’a ordonné de lui pratiquer une fellation et ensuite il m’a sodomisé.
– Et vous vous êtes laissé faire ?
– Bien sûr puisque ça faisait partie du jeu.
– Drôle de jeu, je vous plains, franchement.
– Ne vous donnez pas cette peine.
– Ce fut la seule fois ?
– Oui
– Et quel était son comportement ?
– Normal.
– Agressif ?
– Non .
– Donc on pourrait penser que Monsieur Lisieux ne participait pas activement à ces séances de débauches, se contentant d’assurer le service après-vente, si je peux me permettre ce terme.
Son avocat opine du chef sans grande conviction.
– Et pourquoi avoir déplacé le cadavre.
– Je ne voulais pas être accusé de complicité, à cause des bijoux.
– Bon, recel de cadavres, complicité de meurtre…
– Mon client n’est pas complice… Commence son avocat.
– Ah, oui, et pourquoi n’a-t-il pas dénoncé son patron comme tout citoyen honnête devrait le faire ?
– Il craignait simplement de perdre son emploi…
– Bon, c’est fini, je signe un mandat de dépôt concernant ce monsieur, quant à vous Mademoiselle vous êtes libre, mais n’omettez surtout pas de vous soumettre aux obligations qui vont vous être
notifiées
Carole est donc rentrée chez elle, le soir nous nous sommes tous retrouvés, avec Valentin et Max. Anna est venu aussi, mais pas seule.
– Voilà, je vous présente Fabienne, mais elle n’est pas une inconnue pour tout le monde.
– Bonjour messieurs dames ! J’espère que je ne dérange pas !
– Mais non, je suppose qu’Anna vous a expliqué où vous mettez les pieds ?
– Pas de souci !
Carole raconte son audition devant la juge d’instruction…
– Une furie mal baisée qui ne comprend rien à rien. Elle m’a prise pour une folle. Tu te rends compte que je dois pointer au commissariat toutes les semaines…
– Attends quelques semaines et on demandera à Soubise de faire une démarche pour alléger ton contrôle judiciaire…
– Mais il n’y a pas que ça, je vais être obligée de consulter un psy !
– Ne t’inquiètes pas, j’ai un psy dans mes relations, on lui demandera de te faire un certificat, et l’affaire sera réglée. En attendant on va trinquer à ta libération.
On verse le champagne, on le boit. Tout le monde se regarde un peu bizarrement. Est-ce que cette petite réunion va tourner à l’orgie ? Il y a de grandes chances, amis lecteurs ! Alors pourquoi attendre ?
Je me fais provocatrice et interpelle Anna.
– Vous avez fait quoi toutes les deux en me quittant ?
– On s’est envoyé en l’air ? Pourquoi cette question ? Répond Anna. T’es jalouse ?
– Moi, jalouse ? Ce serait nouveau.
– Personne n’est jaloux ici, n’est-ce pas Carole ? Intervient Max en posant sa main sur le sein de cette dernière.
– Mais dis donc, grand coquin !
– Mais qu’est-ce que je fais de mal ? Ah, je vois je te pelote un sein et pas l’autre, ben voilà il fallait le dire.
– Non mais, t’as qu’à me violer si tu veux ?
– C’est vrai je peux ?
– Me violer surement pas, mais me baiser devant tout le monde, ça t’exciterait, hein ?
– Certes !
– Je parie que rien que l’idée te fait bander !
Et Carole porte sa main sur la braguette de Max le dur… effectivement c’est tout dur là-dedans.
– Lève-toi, que tout le monde puisse en profiter.
Max obtempère, Carole ouvre la braguette et en extrait une bite joliment bandée.
– Et voilà le travail ! S’exclame-t-elle en se baissant bouche ouverte afin de gober cette jolie chose.
– T’es allé trop vite ! Se désole Valentin. Tout le monde n’a pas pu voir.
Du coup Carole cesse sa fellation et branlotte la bite devant tout le monde.
– Hum, elle est vraiment jolie ! Insiste Valentin.
– Vous aimez les bites si je comprends bien ? Lui demande Fabienne.
– Bien sûr, j’adore les sucer !
– Gay ?
– Non, j’aime les femmes, j’aime les bites, les croissants chauds et la mousse au chocolat.
– Vous sucez ou vous faites autre chose aussi ? Reprend Fabienne.
– Ben dit donc, t’es bien curieuse, toi ?
– Je demandais ça comme ça !
La situation semble exciter cette petite Fabienne, j’ai bien envie de me la brancher avant que quelqu’un d’autre lui saute dessus.
– Elle t’excite, la bite de Valentin ? Lui demandais-je.
– C’est surtout ce qu’il raconte qui m’excite !
– Tiens regarde, tu me diras si ça te plait.
Je retire mon tee-shirt, exhibant un joli soutif en dentelle bleu marine.
– Ça te plait ?
– Joli !
– Je le retire ?
– Oui, je veux bien !
– Mais après tu te mettras à l’aise à ton tour ?
– Ça ne me dérange pas.
Alors je lui exhibe mes lolos, attirée comme par un aimant, elle se jette dessus et me les tète avec gourmandise de sa petite langue agile..
Autour de nous, ça chauffe, Carole et Valentin suce de conserve la bite de Max, tandis qu’Anna qui a dû aller fouiller dans mes tiroirs, se pilonne la minette avec mon gode personnel. Elle a raison, là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir…
Fabienne s’est déshabillée, je la trouve mignonne et c’est à mon tour de lui bouffer les nichons, manifestement elle apprécie, mais soudain la voici surprise.
– Oh, regarde ce qu’ils font ces deux cochons ?
– Ben quoi, ils s’enculent !
– Oh, les cochons !
Effectivement Max est maintenant en train de pédiquer énergiquement l’ami Valentin qui en glousse de plaisir.
– C’est la première fois que je vois ça ! Me confie-t-elle.
J’ignore si elle dit vrai et je m’en fous un peu, mais ce qui est sûr c’est que la mademoiselle est maintenant mouillée comme une soupe… Et une chatte mouillée, moi je ne peux pas résister, alors la laissant assise, je lui ai écarté ses douces cuisses et j’ai plongé ma langue dans ce fouillis humide tandis que mon index trouvait le chemin de son petit trou… Sa jouissance n’a pas été discrète.
Carole a rejoint Anna et les deux femmes se sont enlacées jusqu’au plaisir. Valentin s’est masturbé pendant qu’il se faisait sodomiser. Du coup Max est ressorti de son cul.
Je lui fais un petit signe, il a compris, il change de capote, je me positionne en levrette et je me fais enculer devant tous mes amis.
Elle n’est pas belle la vie ?
Fin
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