Dimanche 28 avril 2024 7 28 /04 /Avr /2024 18:57

Martinov 27 – La possession de Pétula – 9 – Candice s’échappe et Brigitte enquête par Maud-Anne Amaro
Anna

Petit flash-back

Candice ne sait trop où aller, elle consulte la liste de ses contacts et décide que ses amies habitent décidément trop près… Dans la liste il y a Damien !

Ah, Damien ! Un amour de vacances, beau comme un pâtre grec .Il lui avait dit qu’ils pourraient se revoir… et tout ça… il lui avait communiqué son numéro de portable et son adresse parisienne. Et puis on sait ce que sont les amours de vacances, loin des yeux loin du cœur, ils ne n’étaient jamais rappelés.

Alors elle l’appela, une fois, deux fois, trois fois…

« Il ne répond jamais ce con ! Il a peut-être changé de numéro, je vais me pointer à Paris; on verra bien . »

A Paris, Damien lui ouvrit la porte en faisant une gueule longue de six pieds.

– Ah ! Candice, quelle surprise… tu passais par-là ?
– En fait je suis en galère, je me suis sauvé de chez mes parents et je ne sais pas où aller.
– Ah ben c’est que je ne peux pas t’héberger, je vis avec une copine…
– J’ai compris, salut !
– Attends, attends… j’ai peut-être une idée… entre une seconde et assis-toi.

Le Damien prend son téléphone, s’isole dans son coin cuisine puis revient

– Voilà, j’ai un copain qui peut t’héberger, je ne pense pas que ce soit ton genre, il n’est pas trop gâté par la nature, mais il est gentil et intelligent.
– Il y aura une contrepartie ?
– Ça, tu verras avec lui !

Effectivement Thibault n’a rien d’un play-boy, boutonneux et binoclard… tout à fait le profil du pauvre gars qui se fait sans cesse harceler pour les lâches des cours de récréation.

« Bizarre que Damien m’ait envoyé chez ce gars-là, ça cache peut-être quelque chose ! »

– Vous pourriez m’héberger disons pendant un mois, le temps de me retourner.
– Oui c’est possible.
– Je vous paierais un loyer, j’ai quelques économies sur mon compte…
– Non, non ce n’est pas la peine !
– Tu ne vas pas m’héberger gratuitement !?
– Ben si !
– C’est un bon copain à toi, Damien ?
– Pas vraiment non !
– Ah, bon et pourquoi il m’a envoyé chez toi ?
– Tu ne devines pas ?
– Ben non ?
– On en reparlera quand on se connaître un peu mieux.
– Ah bon ! Y’a pas de piège au moins ?
– Si, mais le piège c’est pour moi, pas pour toi.
– Ecoute mon grand, faut que tu m’expliques mieux, parce que les affaires louche, j’ai eu ma dose, alors soit tu m’expliques soit je me casse ailleurs.
– Il y a des choses qui sont difficiles à dire.
– T’as peur de quoi ?
– Bon, je me lance. Toi t’es une belle fille, moi je suis moche et puceau. Cet enfoiré de Damien t’a envoyé ici pour se moquer de moi, il veut savoir comment je vais me débrouiller avec un canon à la maison. Voilà !

Je ne le savais pas si con, le Damien… c’est vrai que pendant les flirts de vacances on a tendance à se montrer sous son meilleur jour. Le pire ne vient qu’après.

– Peut-être que si tu ne restais pas ça serait mieux pour moi ?
– Et si on le piégeait le Damien ?
– Comment ça ?
– J’ai un petit tatouage dans un endroit très intime, Damien est au courant bien sûr, mais si tu le prenais en photo tu pourrais raconter qu’on a couché ensemble.
– C’est peut-être une idée, t’es sympas toi ! Mais si on fait ça tu vas passer pour une salope !
– Alors ça c’est le cadet de mes soucis. Alors on fait comme ça ?
– Oui !

Candice jaugea l’homme, de faible constitution, il ne semblait présenter aucun danger potentiel, Elle savait néanmoins que ce genre de personne pouvait avoir des réactions imprévisibles, elle jeta un regard circulaire dans la pièce et repéra une petite sculpture en bronze d’une laideur absolue représentant un chien couché, cela ferait l’affaire, le cas échéant.

– On va faire ça tout de suite. Proposa-t-elle.
– Tout de suite ? S’étonne Thibault.
– Ce sera fait. Prends ton téléphone pour la photo.

Et devant les yeux subjugués du jeune homme, Candice baisse son pantalon puis son string laissant apparaitre un joli papillon juste au-dessus de l’anus.

– Oh là là ! c’est vraiment très beau !
– N’est-ce pas ?
– Je suis troublé, comprend-le
– C’est normal, prends la photo.

Il le fait mais ne peut dissimuler l’érection qui déforme son pantalon, et il rougit comme un coquelicot.

– Ne soit pas gêné, c’est normal que tu sois excité.
– T’es trop gentille.
– T’en sais rien, tu ne me connais pas.
– Je suis dans un drôle d’état maintenant, remonte ton pantalon s’il te plaît.

Candice éprouva comme une sorte de pitié pour ce type.

– Si tu ressens le besoin de te masturber, ne te gêne pas pour moi.
– Hein ?
– Ne fais pas ton timide, tu as parfaitement compris.
– Non, non…
– Tu en meurs d’envie, si tu veux j’enlève le haut, j’ai des beaux nénés, tu sais ?
– Tu vas me les montrer ?
– Ben oui, puisque je te le propose !
– Alors d’accord

Candice enleva son petit haut puis son soutien-gorge, sans faire durer la chose, on n’est pas au strip-tease !

Thibault, le visage congestionné a sorti sa bite et commence à se palucher.

– Je ne peux pas toucher. Juste un peu ? Si tu refuses je ne t’en voudrais pas.
– Tu deviens gourmand !
– N’en parlons plus.
– Allez juste un peu…
– Oh, merci !
– Juste un peu, hein, sois raisonnable.

Alors Thibault fait ce que font tous les bonhommes en pareilles circonstances, ses mains se posent directement sur les seins et les malaxe, les yeux hagards. Puis estimant qu’il a un peu dépassé le « juste un peu », il se recule.

Candice a ressenti un plaisir trouble et indéfinissable sous les caresses du jeune homme.

« C’est sans doute la première fois que mec caresse les seins d’une fille. Je lui ai offert un souvenir, il s’en souviendra toute sa vie »

– Non, continue, j’aime trop les caresses.

Il n’en revient pas, Thibault, mais il ne se dérobe pas, il caresse, il pelote…

– Je peux les embrasser ?
– Vas-y, mais doucement.

Le contact de la langue de Thibaut sur les jolis tétons de Candice la met en émoi, contre toute attente, elle mouille comme un sous-marin qui fuit.

– Tu veux me baiser ?
– Hein ?
– Profite en, c’est mon jour de bonté
– C’est que…
– C’est que quoi ? Ah oui, t’as pas de capotes ?
– Ben non,
– T’as eu des relations dernièrement ?
– Non, je suis puceau.
– Et les putes, ça ne t’a jamais branché ?
– J’ose pas, peur qu’elles se foutent de moi.
– Elles ne sont pas là pour se foutent de leurs clients, beaucoup sont très gentilles.
– Qu’est-ce que tu en sais ?
– J’ai une copine qui fait ce job, ou plutôt la sœur d’une copine, c’est intéressant de l’écouter parler. Donc pas de capotes, et comme je n’ai pas envie que tu me fasses un bébé, il reste la voie de derrière.
– La voie de derrière ? Reprend Thibault, incrédule.
– Ben quoi ? Tu ne veux pas m’enculer ?
– Je rêve !
– Mais non, tu ne rêves pas ! T’as de l’huile d’olives, on va lubrifier un peu ?
– J’ai de l’huile d’arachides.
– Ça fera l’affaire, va chercher !

Candice se lubrifia elle-même le trou du cul puis invita le jeune homme à la sodomiser.Martinov2709

Raide comme un bout de bois, il la pénétra d’un seul coup d’un seul, et commença à s’agiter comme un beau diable faisant miauler Candice de plaisir

L’affaire ne dura pas bien longtemps, trop d’excitation retenue fit que Thibault éjacula (trop) rapidement dans les entrailles de la fille

Il ressortit une bite gluante de sperme et de matière fécale que Candice pris un plaisir pervers à bien nettoyer de sa petite bouche gourmande.

– Oh, tu es une drôle de fille !
– J’espère que tu as apprécié.
– Bien sûr mais je peux te demander pourquoi tu as fait ça, je ne suis qu’un laideron.
– N’exagérons rien, je vais être très franche, tu n’as rien d’un playboy, mais avec un petit relookage, tu serais déjà mieux, déjà il faudrait changer de lunettes et de coiffure…
– Bof. Mais ça ne répond pas à la question.

En fait Candice ne le savait pas trop, un enchainement de circonstances où se sont mêlés comme une sorte de pitié et une certaine perversion. Bien sûr, il n’était pas question de lui dire ça, elle lui fit alors une réponse très terre à terre.

– Disons que c’est ma façon à moi de payer mon hébergement.
– Je ne t’aurais rien demandé.
– Je sais mais je n’aime pas être redevable. Cela dit, il faut que les choses soient claires, on recommencera peut-être, mais ce sera toujours à mon initiative, uniquement à mon initiative, d’accord.
– Oui, Candice !

Brigitte téléphone à l’un de ses enquêteurs parisiens.

– Butman, tu notes, j’ai un téléphone d’une fille, elle s’appelle Candice Brougnard, je la géolocalise rue Saint-Martin, il faut que tu me la trouves, quand ce sera fait, tu te débrouilles pour me la passer au téléphone. Je te résume l’affaire en deux mots.

Les choses se précipitent… un enquêteur a suivi l’abbé Michel toute une journée afin de récupérer les adresses de ses « patientes »

Brigitte téléphone à la mère Brougnard.

– Votre fille va bien je l’ai eu au téléphone, elle est à Paris mais elle ne souhaite pas vous parler.
– Et comment je peux savoir si vous dites vrai ?
– Les détectives privés ne mentent pas, nous avons un code de déontologie.
– Je vous paierai le solde de ce que je vous dois si vous m’apportez une preuve concrète.
– Bien, madame !

« J’aurais dû attendre avant de téléphoner à cette cinglée »

Car en réalité, elle n’avait toujours pas contacté Candice,

L’enquêteur lui eut tôt fait de la repérer et sonna chez Thibault.

– Alfred Butman détective privé, je désirerais m’entretenir avec mademoiselle Brougnard

Thibault hésite sur la conduite à tenir, mais Candice qui a entendu se pointe.

– C’est moi ! C’est quoi le problème ?
– Rassurez-vous, on ne vous veut aucun mal, ce serait plutôt le contraire…
– C’est cela vous allez me raconter que vous êtes un ange gardien, et d’abord comment m’avez-vous localisé ?
– Nous sommes très fort. En fait nous menons une enquête à charge contre un escroc qui se fait appeler l’abbé Michel.
– Et c’est qui votre client ?
– Un collectif de victimes. Nous souhaitons l’élargir et étayer le dossier.
– Vous voulez que je vous parle de l’abbé Michel ?
– C’est le but de ma visite, mais comme je connais pas le dossier à fond, je vais téléphoner à ma responsale et vous la passer.

– Bonjour Candice, je m’appelle Brigitte et nous enquêtons sur les agissements de l’abbé Michel. Donc si vous pouviez m’en parler.
– Il a essayé de me violer, c’était d’après lui un exorcisme de haut niveau.
– Et qu’elle a été votre réaction.
– Je l’ai planté avec une lampe de chevet…

Bref, elle raconte toute l’histoire ?

– O.K. j’ai enregistré tout ça, c’est du lourd et je vous en remercie. Autre chose, j’ai votre mère comme cliente, évidemment je n’ai pas à lui dire où vous êtes, vous êtes majeure et libre d’aller et venir ou bon vous semble.
– Encore heureux !
– Le souci c’est que quand je lui explique que vous êtes en bonne santé, elle me demande une preuve.
– Qu’elle aille se faire sauter !
– Je pense que vous allez vous en foutre, mais si je ne lui apporte pas cette preuve, je ne serais pas payée.
– Ce sont les risques du métier !
– Je pensais à un simple selfie avec votre téléphone affichant la date du jour..
– Bon, c’est bien parce que c’est vous !

La mère Brougnard fut bien obligée d’accepter (de mauvaise grâce) la preuve que lui apportait Brigitte, et de la payer en conséquence.

– Je suppose qu’aucun détective privé ne m’indiquera où elle se trouve ?
– Aucun de ceux qui font honnêtement leur métier, mais sinon, il y a toujours des brebis galeuses… mais ils sont très chers.
– Je suis désespérée.
– Faut pas ! Imaginez que vous ayez l’adresse, vous allez faire quoi ? Y aller ? Et qu’est-ce qui va se passer ? Votre fille va vous jeter et vous serez encore plus malheureuse qu’avant.
– Snif, sniff
– Vous voulez un kleenex ?

Cette affaire étant réglée, Brigitte Silverberg put passer à la suite de son plan.

Munie des adresses où se rendait l’abbé Michel, elle commença sa tournée.

Ce jour-là l’abbé débuta ses visites chez une certaine Zoé Larue.

Brigitte qui le suivait depuis qu’il avait quitté son domicile attendit qu’il en terminé avec sa patiente puis sonna à la porte d’entrée

– Brigitte Silverberg, détective privée ! S’annonça-t-elle en exhibant sa carte professionnelle.
– Et c’est à quel sujet ? Lui répond la mère Larue
– Mon cabinet est mandaté par un collectif de familles pour enquêter au sujet de l’abbé Michel…
– L’abbé Michel ? Mais il est très bien cet homme-là, qu’est-ce qu’on lui reproche ?
– En deux mots, il organise une espèce de challenge où il demande à des jeunes filles de simuler un envoûtement, puis il se propose sous une autre identité de les exorciser moyennant finances évidemment…
– Je n’en crois pas un mot.
– Même si je vous apporte des preuves.
– Pfff
– Je peux entrer pour vous les montrer, ça ne durera que cinq minutes.
– Des minutes de coiffeurs ? Restons-en là !
– Alors d’accord je vais vous laisser mais lisez au moins ça :

Brigitte lui tend alors la photocopie de l’analyse du laboratoire effectué sur les rejets buccaux de Pétula.

– C’est quoi ?
– Ben lisez !
– Ben oui je sais lire mais je ne comprends pas…
– C’est ce que recrache votre fille quand elle simule ses crises, si vous ne me croyez pas, je vous suggère de faire faire vous-même une analyse.

Du coup madame Larue devient dubitative.

– Zoé simulerait alors ? Mais dans quel but ?
– Oui, madame ! Elle simule et tout ça pour gagner un challenge débile !
– La petite salope… et donc l’abbé Michel ?
– Il fait son cinéma et il empoche les sous… il n’est pas donné, n’est-ce pas ?
– Pas trop non ! Mais entrez j’ai envie d’en savoir davantage. Je vous sers un café ou autre chose ?
– Je veux bien un café.

Quand Madame Larue revient avec le café fumant, Brigitte raconte de nouveau ce qu’elle sait et cette fois son interlocutrice est attentive.

– Je ne cesse pas de m’étonner qu’aucun parent ne se soit aperçu de la supercherie, comment cela s’est-il passé chez vous ?
– Un jour, nous étions à table et Zoé mise à cracher des saloperies et à proférer des trucs incompréhensibles. On a pensé à une crise de paludisme ou quelque chose dans le genre mais elle n’avait pas de fièvre. Avec mon amie, on l’a emmené aux urgences. Quatre heures on a attendu, vous vous rendez compte : quatre heures ! Ils l’ont examiné sans rien trouver. Ils lui ont fait une prise de sang, on a attendu les résultats, elle n’y avait rien. Ils ont conclu à une crise passagère et nous ont prescrit des examens complémentaires. On ne les a pas fait…

– Parce que ?

Parce que laissons parler Fernande Larue….

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Dimanche 28 avril 2024 7 28 /04 /Avr /2024 18:54

Martinov 27 – La possession de Pétula – 8 – Partouze chez Brigitte par Maud-Anne Amaro
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A Paris, Brigitte Silverberg, détective privée, que nos lecteurs connaissent déjà, reçoit Béatrice et Gérard dans les locaux de l’agence. Ceux-lui expliquent avec forces détails la situation qui les amène.

– Ok c’est du prémâché, je vais lire votre rapport attentivement, à tous les coups, il va manquer des trucs pour le dossier, il faudra que j’envoie un enquêteur sur place. Donc j’ouvre le dossier au nom de Monsieur Forville, je suppose que c’est lui qui va payer ?
– Il est d’accord.
– Bon, je m’occupe de tout ça, on pourrait se revoir ce soir chez moi afin de faire le point. Venez donc avec votre charmante épouse et aussi avec Monsieur Martinov et sa collaboratrice, on se fera une soirée pizza.
– Avec plaisir.

Et donc la fine équipe se retrouve à 20 heures chez Brigitte.

– Il y a une seule chose qui cloche, c’est ce rendez-vous du Panier Fleuri qui a foiré. Le gars risque d’être sur ses gardes, ça peut poser des problèmes.
– Vraiment ?
– Il peut avoir une réaction imprévisible. Autant prendre les devants.
– Mais comment ?
– Je vais envoyer un enquêteur sur place, il va le bluffer et se faire passer pour un maître chanteur..
– Super !

Ils dégustèrent leur pizza dans la bonne humeur et la décontraction, chacun sachant pertinemment comment cette rencontre allait se terminer.

Le petit jeu étant de savoir qui allait donner le signal.

Ce fut Brigitte qui de la façon la plus naturelle du monde déclara :

– On passe au dessert maintenant ou on fait une pause bite ?
– Ou une pause chatte ? répondit Gérard prenant la balle au bond.
– Cochon !
– Ce n’est pas moi qui at commencé.
– Est-ce que tu bandes Gérard ? lui demande la détective.
– Je bandouille, mais je suis persuadé que tu vas m’arranger ça.

Et il dézippe sa braguette, mais Brigitte le stoppe dans son élan.

– Non, non, reste tranquille, on va un peu jouer tous ensemble, je vais être la gentille organisatrice, vous voulez bien ?

Tout le monde approuve.

– Donc c’est Béatrice qui va lui sortir sa queue, tu la sors et tu la suces. D’accord ?
– Mais avec plaisir.

Béa eut tôt fait de dégager la bite de Gérard qui maintenant bandait bien comme il faut.

– Allez Béatrice, lâche-lui la bite, c’est au tour de Martinov de sucer !

Notre vert professeur, ne se fait pas prier (vous vous en doutiez bien) et vient remplacer Béa.

– Regardez-moi ce vieux cochon comme il se régale ! Tu n’as pas honte de sucer des bites ?
– Hompf, hompf (ben oui on ne parle pas la bouche pleine)
– Hum quel spectacle !

Et voilà Brigitte qui retire son haut et son soutien-gorge, dévoilant sa magnifique paire de seins que les protagonistes ont déjà eu l’occasion d’admirer (et pas seulement d’admirer)

– Les nanas venez, me lécher les nichons, une à gauche, l’autre à droite, mais mettez-vous un peu à l’aise d’abord !

Les deux femmes se débraillent et viennent sucer de leur bouches gourmandes les tétons turgescents de la détective privée qui se pâme d’aise.

Martinov à force de sucer comme un forcené attrape une crampe à la mâchoire et est obligé de faire une pause, au terme de laquelle les deux hommes se déshabillent…

Tout le monde est à poil, c’est quand même mieux pour une partouze, non ?

– Encule-le ! Ordonne Brigitte à Gérard. J’aime tellement voir ça !

Vous pensez bien que notre vert professeur n’attendait que ça. En deux temps et trois mouvements il est sur la moquette en levrette, le cul offert.

– Les capotes et le gel sont sur le vaisselier ! indique Brigitte qui a le sens de l’organisation.

Et c’est parti, les hommes d’un côté, les femmes de l’autre (mais cette situation devra inévitablement évoluer comme vous le pensez bien). Gérard encule vaillamment Martinov tandis que les trois femmes se mélangent dans une confusion telle qu’on ne sait trop qui lèche qui. Les doigts passent de chatte en cul, les langues aussi.

– Ton cul fleure bon ! S’enthousiasme Brigitte, en faisant feuille de rose à Florentine.

Mais voici qu’on entend derrière la porte d’entrée des bruits intempestifs de grattements.

– Mais qu’est donc que cela ! S’écrie Brigitte se dégageant de son trio infernal.

Elle se lève pour aller voir, l’œilleton ne la renseigne pas beaucoup, elle ouvre… et voilà le chien du gardien qui déboule en remuant sa queue comme un métronome.

– Enfin, en voilà des façons, il dû reconnaitre l’odeur de Florentine ou celle de Béatrice, quel vicelard, ce clébard !

Florentine ne paraît pas fâchée de cette apparition canine, bien au contraire. (la cochonne !)

– Viens mon gros toutou, viens lécher la bonne chatte de Tata Florentine.

Intelligent ce chien, il a compris à moins que ce soit son instinct, toujours est-il que le voilà entre les cuisses de la belle mature. Et il lèche, il lèche, il n’arrête pas de lécher. Florentine sent monter l’excitation et se pince les bouts de seins avec force pour améliorer la chose.

Brigitte et Béatrice sont fasciné par le spectacle et attendent leur tour en caressant le poitrail de l’animal.

La main de Béa passe sous le ventre du chien et atteint son pénis que quelques mouvements de branle font sortir de son fourreau.

Le chien se couche sur le côté, voilà qui tombe bien puisque son pénis devient mieux accessible.

Et devinez ce que fait Béatrice ? Elle embouche la bite du chien et se met à lui prodiguer une fellation ! Oh la vicieuse !

Martinov2708Florentine laisse Béa s’amuser un peu avec la bite du chien, puis estime que c’est maintenant à son tour. Alors elle se positionne en levrette se tapote les fesses.

– Viens toutou, viens baiser Florentine.
– Tu me le laisseras un peu, intervient Brigitte !
– Bien sûr ma grande. Mais fait gaffe, le chien risque de te griffer, je vais aller chercher des chaussettes

Et le chien ivre d’excitation se met à pilonner Florentine qui n’en peux mais. Sur les conseils de Brigitte elle le fait se retirer avant que le nœud se forme, puis se met en position pour recevoir à son tour ses assauts.

A l’autre bout de la pièce, Gérard qui a joui dans le fondement du professeur gratifie ce dernier d’une joie branlette tout en profitant du spectacle pervers que leur offre ces dames

Mais voilà que l'on frappe.

- Une seconde ! Crie Brigitte avant d'aller chercher un peignoir dans sa salle de bain et de s'en couvrir

Elle regarde par l'œilleton, c'est le gardien.

- Je voulais savoir si vous n'aviez pas vu mon chien,… Ah je le vois, j'avais peur qu'il se soit perdu… Dites donc vous avez l'air de bien vous amuser !
- N'est-ce pas ?
- Vous êtes tous à poil ? Enfin presque tous !
- Eh oui, aujourd'hui c'est la saint Oilpé, le patron des naturistes et nous faisons une petite fête en son honneur.
- Toujours le mot pour rire Madame Silverberg.
- Et toutes les occasions sont bonnes pour vous rincer l'œil, monsieur le gardien, je parie que vous bandez, vous n'avez pas honte ?
- Oh si j'ai très honte ! Si vous voulez me punir vous pouvez, je le mérite.
- Vous avez soif ? Servez-vous, ce pinard est excellent.
- Ce n'est pas de refus ! 

Et pendant qu'il descend son verre, Brigitte lui touche la braguette, 

- Qu'est-ce qui t'excite comme ça ? Les nichons de ces dames, les bites de ces messieurs ?
- Un peu tout ça. J'aime beaucoup de choses, vous le savez bien, Madame Silverberg.
- Bon baisse ton froc, on va te punir, parce qu'on s'est bien amusé avec ton chien. Et que ce n'est pas bien de nous pervertir de la sorte.
- Hi ! Hi ! Vous êtes drôles ! Répond le gardien en exhibant ses fesses. 

Brigitte s'en est allé chercher deux cravaches, une pour Béatrice une pour Florentine.

- Voilà, vous lui donnez chacune vingt coups et n'hésitez pas à taper fort, il aime ça ce gros vicelard ! N'est-ce pas que tu aimes ça ?
- Oui, oui !
- Et qu'est-ce que t'es en train de regarder ? La bite de Gérard ? Elle est belle hein ?
 Oui, elle est très belle !
- T'aimerais bien l'avoir dans la bouche ou même dans ton cul ?
- Oh, oui, je suis un gros vicieux.

Ce fut donc une flagellation alternative, chacune sa cravache chacune sa fesse.

- Gérard, tu serais d'accord pour l'enculer ?

Il est gentil, Gérard, toujours prêt à rendre service, il rejoint donc le gardien.

- Je vais t'enculer mais suce-moi un peu avant pour que je sois bien raide.

Et après une mini pipe; Gérard sodomisa le gardien qui n'en pouvait plus et se branlait la bite en même temps.

Quand les deux hommes eurent terminé leur petite affaire, le gardien se reculotta, puis après avoir redemandé un coup de rouge, il reparti avec son chien.

Et c’est souvent qu’après ces partouzes que les participants éprouvent une subite envie de pisser.

– Qui veut boire mon pipi ? Demande Brigitte.
– Moi, moi, répondent tous les autres à l’unisson.

Comment gérer ça ?

La courte paille ? Mais il faudrait des pailles ! Il y en a pas, mais il y a des bretzels à apéro.

C’est Béatrice l’heureuse perdante. Brigitte va chercher une grande serviette de bain qu’elle étale sur le sol, Béatrice s’installe en ouvrant une large bouche, Brigitte s’accroupit et c’est parti pour une dégustation de joyeux pipi.

Florentine a une autre idée, elle pisse dans un grand verre, puis comme elle le remplit rapidement elle pisse dans un deuxième, elle trempe ensuite des bretzels dedans.

– Venez dégustez, c’est gratuit !

Et tout le monde de sucer et de croquer les bretzels en rigolant comme des bossus. Tout cela à un goût de trop peu alors on en reprend.

Tout le monde a fait son pipi, tout le monde est un peu épuisé, ce qui n’empêche pas Brigitte d’avoir encore de la ressource.

– Qui c’est qui veut m’introduire un bretzel dans le cul ? Demande-t-elle.
– Mais enfin ça se casser ! Objecte Florentine.
– Pas si on fait ça doucement !

Flo introduit le biscuit salé dans le fondement de la détective et le fait aller et venir quelques instants.

– Maintenant ressort le et bouffe le !
– Tu ne men crois pas capable ?
– Oh si !

Le bretzel n’est pas ressorti très net, mais Florentine n’en a cure et le déguste avec un air de défi !

Et après ces joyeuseté, il est temps de regagner la table où une jolie tarte aux pommes attend qu’on la dévore.

L’abbé Michel est peu rassuré, ce rendez-vous avorté ne lui dit rien qui vaille. Il a échafaudé maintes hypothèses et se demande s’il ne s’est pas fait piéger.

Contre tout attente il reçoit un mail lui proposant un nouveau rendez-vous. Il décide d’y aller.

L’enquêteur Piquet tient le journal Marie-Claire en évidence. L’abbé Michel se dirige vers lui.

– Nous avons rendez-vous me semble-t-il.
– Asseyez-vous. On ne va pas tourner autour du pot, je suis détective privé et notre agence a été missionné pour enquêter sur vos activités. Nous avons tout trouvé y compris la liste de vos complices dans cette affaire.

« Mais de quoi parle-t-il ? S’étonne l’abbé, je n’ai pas de complices, il veut m’avoir au bluff ! »

– Et alors ?
– Et alors, je suis comme tout le monde, je ne suis pas incorruptible. Répondit Piquet avec une assurance feinte.
– Je crains de ne pas saisir.
– Je peux toujours dire que je n’ai rien trouvé, comme je suis un enquêteur bien noté, on me croira.
– Et je suppose que ça a un prix ?
– Mais mon bon monsieur, en ce bas monde tout s’achète et tout se vend.
– Combien ?
– 20 000 euros.
– Trop cher !
– Alors on en reste là, vous êtes en liberté conditionnelle, en cas de plainte pour escroquerie, c’est retour direct à la case prison.
– Sauf si je vous casse la gueule.
– N’aggravez pas votre cas, j’ai pris mes précautions.
– Vous êtes une merde.
– Mais très certainement ! Alors. On fait quoi ?
– 10 000, je ne peux pas plus .
– Mais si vous pouvez !
– Et quand vous aurez la somme, vous me relancerez dans huit jours pour me demander encore plus, c’est la dynamique du maître chanteur, alors non merci. Je veux bien vous filer 10 000 balles, mais vous n’aurez rien d’autre, les risques je les assume et si vous revenez me faire chier j’ai quelques amis qui pourraient vous le faire regretter.

Exactement la situation qu’espérait Piquet.

– Et maintenant que j’y réfléchis, reprend le curé, on va faire autrement, puisque vous êtes capable de dire que vous n’avez rien trouvé, vous allez le faire, et en contrepartie on ne vous brisera pas les jambes, vous ne vous rendez pas compte de l’endroit où vous mettez les pieds
– Bon laissez tomber.
– Minable !
– On fait ce qu’on peut…
– Allez dégage.

« Mais c’est qui ce mec ? » Se demande le faux curé.

Aussitôt que Piquet eut quitté l’établissement, l’abbé Michel le prend en filature, le détective avait évidemment prévu le coup, il le fait « tourner en bourrique » dans les rues de Reims et le sème en pleine avenue commerçante comme il sait très bien le faire.

« Merde, il est passé où ce con ? »

Il cherche autour de lui, ne le voit nulle part.

« Bon tant pis, je vais me poser dans un bistrot et réfléchir…  »

L’abbé Michel est persuadé que son interlocuteur n’est pas détective privé…

« Un détective privé qui n’a pas compris la moitié de l’affaire ça ne tient pas debout. Ce ne peut être qu’un petit amateur qui se prend pour Sherlock Holmes. Reste à savoir comment il m’a trouvé, j’aurais dû lui demander. Les seules traces que j’ai laissé ce sont mes mails, mais j’ai demandé à ce qu’on les détruise. Faut croire que l’une de ces conasses ne l’a pas fait… et ensuite ? Avec mon adresse électronique qu’est-ce que peut faire un hacker ? Sont très forts ces mecs, moi j’y connais rien ? Mais où aurais-je laisser trainer mon adresse domicile ? Quelque chose m’échappe. »

Piquet ne perd pas son temps et se rend chez cette fameuse Marie. Là il se montre très persuasif et accède aux messages du dénommé Carolin de Coutance. Le contenu est édifiant.

« Allez dans une librairie ésotérique, il y en a une rue Jules Verne, achetez des trucs avec des formules « magiques » c’est juste afin de les apprendre par cœur. Il vous faudra simuler des régurgitations sataniques, pour cela utilisez un liquide rougeâtre, Coca-Cola ou jus de tomates mélangé à du fromage blanc ou l’équivalent . Pour le faire au moment opportun voir le site http://….  » Et ainsi de suite

Piquet recueille ensuite l’accord des familles de Pétula, de Marie et de Zita qui acceptent de porter plainte.

Accord de principe oui, mais pour ce qui est de passer à l’acte, c’est une autre paire de manches, certains veulent une plainte groupée, d’autres non, ça chipote sur des points de détails ce qui fait qu’aucune plainte n’est encore déposée.

Quant à l’abbé Michel, il est rassuré, ce n’était qu’un maître chanteur de troisième zone qui lui cherchait des noises et non pas un enquêteur policier ou privé.

« N’empêche, se dit-il que ce type a été capable de trouver des choses qu’il n’aurait jamais dû trouver ! Et il a fait comment ? Et pourquoi se figure-t-il que j’ai des complices ? »

« Il a dû fouiner chez mes « patientes », mais comment a-t-il fait pour les localiser ? »

Je peux toujours essayer de les questionner les unes après les autres, mais ce n’est pas évident j’en ai quatorze sur ma liste et certaines familles ne veulent plus me voir.

Et sur sa liste du lendemain il y a Candice, un ravissante petite brunette aux yeux malicieux,

– Ah ! Madame Brougnard, que temps de chien aujourd’hui , comment va Candice ?
– C’est toujours pareil… mais ça n’empire pas non plus.
– Donc la possession se stabilise, c’est déjà ça !
– Je vais tenter un exorcisme plus violent, mais sans risque, si vous entendez des cris ne vous inquiétez pas et n’intervenez surtout pas.
– On vous fait confiance.
– Ah autant vous prévenir, on m’a signalé qu’un charlatan sévissait dans la ville, comme vous le savez on a plusieurs cas de possession ici. Alors il fouine et tente d’approcher les parents…
– Non, on a vu personne…
– Tant mieux ! Si cet individu essayait de vous contacter ne donnez surtout pas suite
– C’est noté.
– Bien, maintenant je vais aller voir Candice.

La pulsion est irrésistible, l’abbé Michel est incapable de se contrôler, cette Candice, il faut qu’il la baise !

Dès que l’abbé est entré dans la chambre, la jeune fille commence son cinéma : injures sataniques, fausses convulsions, rejet de liquides truquées.

Le faux curé est habitué et répond par des incantations incompréhensibles. Puis prenant un air solennel :

– Notre seigneur m’ordonne de combattre le mal par le mal… aurais-je la force d’accomplir ce rituel ?

Des paroles qui inquiètent Candice qui se demande ce qui va lui tomber dessus.

– Seigneur, aidez-moi à surmonter cette épreuve qui m’angoisse et me fait honte ! Au nom du père, du fils et du Saint-Esprit. Amen.

Candice a cessé ses gesticulation et fixe l’abbé d’un œil inquiet.

Ce dernier retrousse sa soutane, baisse son slip et exhibe son membre en érection, il s’approche de la fille.

– N’ai point peur, mon enfant, je vais te délivrer du diable.

Candice sortant de son rôle d’envoûtée se redresse dans son lit.

– Range moi cette bite, connard ou je fais un scandale.

Il s’en fout le père Michel, persuadé que les parents n’interviendront pas

– Candice crie au secours… dans le vide.

L’abbé Michel lui arrache sa chemise de nuit. Candice se saisit alors de la lourde lampe de chevet et en assène un grand coup sur l’ensoutané qui en tombe dans les pommes.

Elle sort précipitamment de la chambre et rejoint ses parents qui ne comprennent rien

– Alors quand je crie au secours vous êtes incapables de bouger votre cul !
– Mais Candice, tu es guérie ?
– Non, je ne suis pas guérie, mais votre curé a voulu me violer
– Allons, Allons, ce doit être le choc de la guérison, il est où l’abbé ?
– Dans les pommes

A ces mots les parents se précipitent dans la chambre de Candice où le faux prêtre reprend peu à peu connaissance.

Il est mal en point, rien de grave mais le choc a fait saigner son cuir chevelu et il a du sang partout, on le soigne avec des compresses de sérum physiologique et de la Bétadine.

– Oh, monsieur l’abbé, ça va aller ?
– J’espère.
– En tout cas merci, merci de tout notre cœur.
– De rien… balbutie l’escroc qui ne comprend pas bien de quoi on le remercie.
– Notre petite Candice est désenvoûtée, vous avez pris des risques énormes, vous êtes un saint homme

Tu parles !

– J’espère qu’elle ne va pas nous faire une rechute ! Ajoute la mère Brougnard.
– On ne sait jamais, il faudra surveiller, répond l’abbé qui commence à réaliser.

– On va vous prêter une gabardine, vous n’allez pas repartir avec vos vêtements tachés de sang.

Ces braves gens redescendent au salon, Candice s’est affalé sur un fauteuil. Elle croise le regard de l’abbé qui n’en mène pas large.

Et soudain tel un diable qui sortirait de sa boîte, Candice s’extrait de son fauteuil, se dirige prestement vers l’abbé, lui colle une gifle magistrale en le traitant d’ordure, puis se précipite dans sa chambre.

Il n’est pas bien l’abbé, battu et humilié, il en chialerait presque.

– Elle est devenue folle ou quoi ? S’inquiète la mère Brougnard.
– Elle devrait se calmer, il faut attendre quelques heures.

Pendant ce temps papa Brougnard tambourine à la porte verrouillée de sa fille.

– Ouvre Candice, c’est papa !
-Ta gueule.

En fait la jeune fille entassait quelques affaires dans un sac à dos. Elle attendit que le paternel redescende, puis s’assurant que le cureton avait quitté les lieux, elle descendit et se dirigea vers la sortie du pavillon.

– Mais où tu vas, ma petite fille ?
– Aux fraises !

Brigitte était très intéressée par le dossier, d’autant que le patron d’une agence locale souhaitait prendre sa retraite

« Si je pouvais racheter son agence… et ouvrir une succursale ici, avec cette affaire il y a plein de client potentiels »

Elle décida donc de se rendre sur place flanquée de Dominguez, le petit génie informatique de son équipe.

– Vous voulez reprendre mon officine ? Ça tombe bien, les repreneurs ne se bousculent pas au portillon. Vous pouvez même vous y installer de suite après m’avoir signé une promesse de reprise, moi je vais me retirer dans les Alpes… J’y met toutefois une condition…
– Dites…
– Je souhaiterais que vous conversiez mes enquêteurs.
– Pas de problème dites-moi le nom du meilleur d’entre eux et je le nommerai directeur de la succursale. Pour ma part je vais rester quelques jours ici le temps d’une enquête en cours, ensuite je repartirais à Paris.

Bref l’affaire fût conclue.

Sur place, Dominguez s’efforça de fouiller dans la jungle des réseaux sociaux, au bout d’une journée il put présenter à sa patronne un premier bilan de ses investigations.

– J’ai décompté trente-quatre jeunes femmes intéressées par chalenge principalement à Château Thierry et à Reims, dix-neuf ont donné des signes montrant qu’elles s’y impliquaient. L’intervention de l’abbé Michel n’est explicite que quatre fois .
– Mwais, et on peut récupérer des adresses ?
– Ce sont celles qui nous ont été communiquées par Monsieur Petit-Couture.
– De toute façon étant donné que nous avons l’dresse du curé, il suffira de le suivre dans sa tournée.

Geneviève Brougnard, la mère de Candice se rend à la gendarmerie locale

– C’est pour signaler une disparition.
– L’âge de la personne
– C’est ma fille, elle a 19 ans.
– Disparue depuis quand ?
– Trois jours.
– Elle est donc majeure c’est peut-être une fugue.
– Laissez-moi vous expliquer. La fille a été envouté par un démon malfaisant, nous avons fait appel à un exorciste, un saint homme. Il a réussi à la désenvouter au risque de sa vie, mais il faut croire que la procédure a laissé des traces, elle est montée prendre ses affaires, elle est partie de la maison et depuis plus de nouvelles, elle ne répond pas au téléphone.
– Bien, vous allez nous renseigner cette petite fiche et nous aviserons. Mais autant vous prévenir, cette personne est majeure et on ne vous la rendra pas de force.
– Mais vous servez à quoi, alors ? S’énerve la mère Brougnard
– Nous servons, madame à assurer la loi et l’ordre et ce n’est pas en nous parlant sur ce ton que vous bénéficierez de notre bienveillance.
– J’ai quand même le droit de savoir où est ma fille ?
– Non, madame, encore pour la troisième fois elle est majeure, j’ai noté que vous nous parliez d’exorcisme, de diableries, quand on prête foi à ce genre de secte ne vous étonnez pas quand ça part en couilles.
– Mais comment vous me parlez ?
– Bon écoutez, vos propos sont incohérents, revenez quand vous aurez des choses sérieuses à nous raconter, remplissez une main courante si vous le désirez mais c’est tout ce que je peux faire pour vous.
– Ben, elle est belle la France !
– Avec des gens comme vous, on peut effectivement se poser la question.

Et furibarde et très énervée Geneviève Brougnard quitte les lieux.

Et c’est par hasard que sur le chemin du retour, elle aperçoit l’officine de détective privée, flanqué d’un panneau indiquant « changement de direction »

Elle entre. Brigitte est un peu contrariée.

« Encore une qui va me prendre la tête avec une histoire d’adultère, je ne suis pas venue ici pour ça ! »

Mais elle change complétement d’attitude quand Maman Brougnard lui parle de possession et d’exorcisme.

– O.K. je prends le dossier ! Conclut Brigitte Silverberg après avoir posé plein de questions à sa cliente potentielle. J’ai vos cordonnées, je vous préviens dès qu’on aura trouvé quelque chose.
– Oh, merci !
– De rien. je vais vous demandez un petit acompte…
– Mais très certainement

Brigitte s’empresse de téléphoner à Candice. Comme attendu, elle ne décroche pas, mais cela lui permet de géolocaliser sa présence,, elle est à Paris, rue Saint Martin.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Dimanche 28 avril 2024 7 28 /04 /Avr /2024 18:51

Martinov 27 – La possession de Pétula – 7 - Pétula et sa maman par Maud-Anne Amaro

Stamp MD

Réunion de crise chez les Forville

– Bon, commence Gérard, on commence à y voir un peu plus clair, je résume : l’abbé Michel se débrouille pour lancer une application avec chalenge, il valide les inscriptions et se débrouille ensuite pour assurer le service après-vente et empocher la monnaie. Je peux vous demander quels étaient ses honoraires, Sylviane ?
– C’est pas donné.
– C’est-à-dire ?
– C’est-à-dire que je n’ai pas avoué la vraie somme à mon mari.
– Au point où on en est autant tout dire, intervient ce dernier.
– 10 000 euros.
– Avec une dizaine de patientes l’escroquerie est juteuse. Maintenant on peut le faire tomber…
– Comment ? Demande Hubert Forville.
– Il vous faudra porter plainte, si possible conjointement avec d’autres familles, mais bon, ce genre d’enquête peut être long. Alors autant présenter à la police un dossier un peu complet. Ce n’est pas à moi de faire ça, il faudrait par exemple un rapport de détective privé, Béatrice, est-ce que ton amie Brigitte serait d’accord pour…
– Elle ne peut rien me refuser.
– Donc on va s’occuper de ça dès notre retour à Paris, on vous tient au courant bien sûr.

Et voilà que Pétula se pointe, on ne l’attendait pas.

– Excusez-moi d’écouter aux portes. Mais c’est pas bien joli ce que vous faites, vous êtes des briseurs de rêves.
– Quels rêves ? Quand un escroc vend du rêve, le rêve n’est plus un rêve. Rétorque Gérard.
– Vous en avez beaucoup des phrases comme ça ?
– T’as pas compris que l’abbé Michel était un escroc ?
– Bien sûr que si, je m’en bats les couilles de l’abbé Michel, il a profité de la situation, c’est tout…
– Il n’a pas profité de la situation, il l’a créé.
– Hein ?
– C’est lui qui a inventé ce chalenge, rétorque Gérard en expliquant tous les détails de l’affaire.

Pétula a un certain mal à admettre ce qu’on lui raconte .

– J’y crois pas, vous avez des preuves au moins ?
– Plein, on a enregistré ce que nous a raconté Marie, on a la photo du domicile de l’abbé et plein d’autres choses encore.
– Donc tout était bidon ?
– Tout !
– Je me suis cassé le cul pour des prunes. Putain, saloperie, merde, con, cul, poil…

Et après cette envolée poétique, Pétula éclate en sanglots et vient se blottir contre sa maman.

– On se calme, on se calme. Lui dit Sylviane
– Je ne peux pas, je m’en veux de vous avoir fait subir ce cirque.
– T’as fait une connerie, tout le monde fait des conneries…
– Oui mais là j’ai fait fort.
– Certes mais maintenant faut tourner la page. Et arrête de chialer, qu’est-ce que je pourrais bien faire pour te consoler. ?
– Un câlin ?
– Un câlin comment ?
– Un gros câlin comme l’autre fois !
– D’accord. Viens ma coquine !

Dans la chambre de Sylviane, les deux femmes sans s’être préalablement concertées se déshabillent complétement.

– Allonge-toi Pétula, maman va te lécher l’abricot.

N’allez pas croire qu’il s’agît d’une habitude ! Non, non, ce n’est que la deuxième fois que les deux femmes se livrent à ce genre de privauté, la première fois Pétula faisait un gros chagrin, sa mère l’avait rejoint au plumard pour la consoler, les mains se firent caressantes, et les caresses de plus en plus troublantes.

Et aujourd’hui, ça recommençait.

Les deux femmes sur le lit s’enlacèrent avec tendresse. Pétula prenait un plaisir trouble à lécher les tétons de sa mère qui s’abandonnait à cette douce caresse.

Martinov2707zElles gigotaient tant et si bien et dans tous les sens qu’un moment le trou du cul de Sylviane se retrouva pratiquement devant le nez de sa fille.

– Oh, maman, qu’est-ce qu’il est beau ton trou du cul.
– Je n’ai pas souvent l’occasion de le regarder, je ne suis pas contorsionniste ! Plaisanta la maman.
– Si, si, il est mignon, un peu foncé, tout tendre humm, je vais te le lécher.
– Lèche, lèche-moi bien mon trou du cul, ma fille !

La petite langue de Pétula se mit à virevolter autour la petite rosette en éprouvant le gout légèrement acre. L’envie d’y foutre un doigt fut irrésistible. Elle le mouille et l’enfonce.

– Dis donc catin, tu aurais pu me demander !
– Oh pardon, maman, c’est l’excitation.

Et elle alla pour le retirer.

– Non maintenant que me l’a mis, tu le laisses et tu le fais aller et venir… oui comme ça c’est bon, tu m’encules avec ton doigt…
– Hi, hi ! On est cochonne, hein ?
– Après c’est moi qui vais te doigter le cul !
– Oui, oui, je veux bien !

Après cette petite séance de doigtage, Sylviane s’en alla fouiller dans son armoire.et en ressorti avec un long machin souple et cylindrique.

– En voilà une chose qu’elle est bizarre !
– Ça s’appelle un double dong ! On se l’introduit chacune soit dans la chatte, soit dans le cul et on gigotte.

Elles choisirent la chatte parce qu’elles souhaitaient se regarder en se livrant à cette petite fantaisie.

C’est parti pour des grands coups de reins qui font bouger le diabolique instrument. Les deux femmes ne tardent pas à miauler de plaisir et sentir la jouissance monter au terme de laquelle elles s’embrassèrent baveusement.

– Alors ça t’a fait du bien ?
– Un bien fou ! J’ai de la chance d’avoir une maman aussi salope !
– Non mais dis donc !

– Je vais envoyer un message à tout mon carnet d’adresse pour expliquer que l’abbé Michel est un escroc. Suggère Pétula.
– Je ne sais pas si c’est vraiment pertinent, il y des vérités que les gens refusent d’entendre. On va faire autrement, nous avons une amie détective privée assez efficace ..

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Dimanche 28 avril 2024 7 28 /04 /Avr /2024 18:48

Martinov 27 – La possession de Pétula – 6 – Marie, la perverse par Maud-Anne Amaro
bisou1719

– Bon je vais vous laisser. Indique Florentine.
– Me permettez-vous d’être indiscrète ? Demande Marie.
– Essayez toujours.
– Je me demandais si vous étiez attirée par les femmes ?
– Pardon ? Pourquoi cette question ?
– Vous avez une façon de me regarder, mais je me fais peut-être des idées…
– Disons que vous avez un physique qui ne me laisse pas indifférente.
– Je vous excite tant que ça ?
– Excitée est peut-être un grand mot… pour le reste, ça ne se commande pas.
– Vous aimeriez me caresser ?
– Comme vous y allez! Mais ma foi, pourquoi pas ?
– Faites-le !
– Vous jouez un jeu dangereux.
– Où serait le danger, on va se tutoyer. Caresse-moi.
– T’es toujours aussi directe ?
– En fait non, mais parfois ça m’arrive, quand je sens qu’il y a une ouverture, je tente ma chance.

Le souci c’est qu’il n’y a pas grand-chose à caresser sinon les bras. Florentine en éprouve la douceur

– Attend je vais me dégager un peu… Lui indique Marie en enlevant son haut
– Hum, joli soutien-gorge !
– Je vais l’enlever, tu vas pourvoir me tripoter les nichons.

Pas très volumineux, mais ponctués par de gros tétons arrogants

– Pas mal, hein ! La nargue Marie.
– J’aime bien.
– Quand tu baises, tu te limite aux relations vanille ou tu vas plus loin ?
– Hein ?
– Je veux dire est-ce que tu aimes les petites fantaisies que tout le monde ne fait pas .
– Disons que j’aime bien expérimenter des trucs ! Répond Flo. Je n’ai rien d’une oie blanche.

« Si elle savait tout ce que j’ai déjà fait ! » se dit-elle in petto.

– Les trucs masos t’aime bien ?
– Oui, si ça reste un jeu, si ça ne va pas trop loin.
– On y joue, ce sera moi la méchante maîtresse ?
– Oui, mais tu ne m’attaches pas et tu ne me bâillonnes pas !
– O.K, suis-moi !

Marie la conduit jusqu’aux combles dans lesquels a été aménagée une toute petite pièce, sans doute moins de 12 m² . Il y a là-dedans une croix de Saint-André, Des cravaches, martinets et autres instruments fouetteurs sont accrochés au mur et sur une planchette sont disposés, menottes, pinces, des godes de différentes dimensions et tout un tas d’autres choses du genre.

– Impressionnant, c’est à tes parents ?
– Non, c’est à moi, j’ai tout installé moi-même.
– Et tes parents ?
– Ils ne viennent jamais ici ! C’est mon coin secret et je suis la seule à avoir la clé. Maintenant si tu veux bien te déshabiller, je te rappelle qu’on est monté pour faire une séance de domination, pas pour faire du tourisme !

Florentine se débarrasse de ses vêtements sous le regard concupiscent de Marie.

– Hum, t’es trop bien foutue toi, t’as quel âge?
– Ça ne te regarde pas !
– Oh, l’impertinente poufiasse ! Lui répond Marie en lui assenant une bonne gifle en travers de la figure. Et maintenant à genoux, bouche ouverte.

Florentine obtempère.

– Tu sais ce que je vais te faire ? Demande Marie.
– Je m’en doute !
– Alors demande-moi de le faire !
– Crache-moi dessus, Marie ! répond Florentine, qui vous le voyez, est très joueuse..

La Marie ne s’en prive évidemment pas.

– Tu avales tout et tu dis « merci »
– Merci Maîtresse !
– Relève-toi, maintenant tu vas souffrir un peu… approche-toi de la croix, je vais t’attacher.
– Non !
– Ah, oui c’est vrai ! Ce que tu es pétocharde ! Alors place-toi contre la croix comme si tu étais attachée.

Marie se saisit de deux pinces à seins et les accroche sur les tétons de Florentine qui nous fait une vilaine grimace.

– Ça fait mal, hein grosse pute, mais attend ce n’est pas fini, on va mettre quelques pinces en bas…
– Non !
– Tu ne veux plus jouer ?
– Si mais en bas ça fait mal !
– Evidemment que ça fait mal, c’est fait pour ça ! Allez, on essaie !

Et oui, ça fait mal, Florentine se mord les lèvres mais tente de supporter.

Marie sort ensuite de sa boite à malice, des poids qu’elle accroche aux pinces à tétons.

Ouille, ouille, ouille, elle a bobo, Florentine, des larmes viennent destroyer son Rimmel, mais elle supporte toujours.

Sadique, Marie s’amuse à faire bouger toute cette quincaillerie, et cette fois Florentine crie mais ne demande pas que l’on arrête.

– Hum ça me fait mouiller de te voir souffrir, regarde ma petite chatte comme elle est contente, elle en ruisselle de bonheur ! Si t’es sage tout à l’heure tu pourras la bouffer. Allez tourne-toi, mais reste contre la croix, je vais t’arranger le cul.Martinov2606

Marie se sait d’une cravache et se met à fouetter le joufflu de Florentine en cadence.

– Fouetter un si beau cul, je devrais avoir honte, mais que veux-tu ce sont mes instincts !
– Aïe !
– On ne crie pas, on supporte, espèce de trainée !

Personne n’a compté, mais le postérieur de Florentine a bien été marqué une vingtaine de fois.

– Hum, ça m’excite tout ça, retourne-toi et mets-toi à genoux, bouche ouverte.

Florentine cru tout d’abord qu’elle allait de nouveau lui cracher dessus, mais ce n’était pas tout à fait ça. Marie s’approche de façon à ce que sa vulve soit proche de la bouche de sa soumise, elle écarte ses grandes lèvres et se met à pisser dru.

Voilà une pratique qui n’a rien d’humiliante pour Florentine. Mieux, elle adore ça et ‘en régale.

– Mais on dirait qu’elle aime ça cette grosse salope ! Commente Marie.
– Ben oui j’aime ça !
– Mais maintenant tu vas me faire jouir.

Marie sort d’on ne sait où une couverture qu’elle étale sur le sol, elle se couche dessus, jambes écartées et invite sa partenaire à lui faire minette.

Vous pensez bien que Florentine n’allait pas se dégonfler, sa langue vient lécher cette jeune et jolie chatte au gout de mouille et de pisse.

La Marie, excitée comme une puce, est vite atteinte de spasmes accompagnés de gémissements, Florentine lui touche à peine le clito du bout de sa langue qu’elle jouit en hurlant comme une damnée.

Petit moment calme (il faut bien récupérer) avant que Florentine demande :

– Et moi, tu ne me fait pas jouir ?
– Mais si ma grande, mais pour l’instant j’ai soif, j’ai du jus d’ananas dans le frigo en bas, ça te dit ?

Elle ne se presse pas pour revenir mais finit par réapparaitre avec le carton de jus de fruit et un paquet de clopes.

– J’ai oublié les verres en cartons ! Se désole Marie.
– On peut boire à la bouteille, non ?

C’est ce qu’elles firent…

– On clopera après, installe-toi sur la couverture…non pas comme ça.. en levrette, j’ai envie de gouter à ton trou du cul.

Florentine se met en position, Marie vient derrière et lui butine l’anus de sa petite langue agile et vicieuse.

– C’est bon, ça, mets-moi un doigt.
– Justement j’allais le faire ! Répond Marie joignant le geste à la parole…
– Aaahh
– Attends, ne bouge pas, je vais chercher un joujou.

Marie revient avec un joli gode et une dose de gel, elle tartine l’anus de sa camarade de jeu puis introduit le dildo qui entre avec une facilité déconcertante.

– Dis donc, toi tu dois avoir l’habitude de te faire enculer ?
– Hi, hi !

Marie agite le sex-toy en mode va-et-vient plusieurs fois de suite pendant quelques brèves minutes, puis fait se retourner sa camarade de jeu afin de l’envoyer au ciel en lui léchant l’abricot comme une pro.

Comment piéger ce Carolin Machin Chose ? c’est la question sur laquelle flanche maintenant la petite équipe.

– Lui envoyer un message, lui donner rendez-vous, mais il va se méfier… Commence Florentine…
– Non, il faut lui foutre la trouille. Rétorque Gérard.

On cherche, on cherche, finalement Gérard rédige un projet de mail :

« Votre activité est découverte, je vous propose d’en parler. Je vous propose un rendez-vous au café le Panier Fleury demain à 10 heures, j’aurais le journal Marie-Claire à la main, si ces conditions ne vous conviennent pas, proposez-moi un autre rendez-vous. Cordialement.

– En espérant que son mail soit toujours actif. Se demande Béa.
– En principe les types louches qui créent des boîtes secondaires font des renvois automatiques sur leur boîte principale…
– Alors envoyons, nous verrons bien.

Gérard crée une boîte mail bidon à partir de laquelle il envoie le message.

L’homme qui se fait appeler Carolin est fort étonné de ce mail.

– C’est louche, qui ça peut être ? La police ? Elle connait mon adresse, je ne vois vraiment pas pourquoi ils perdraient leur temps à me tendre une souricière. Alors ? Un détective privé ? Un maître chanteur ? Je ne suis pas obligé de répondre.

Il décida donc d’ignorer le message, mais l’esprit d’escalier eu tôt fait d’effectuer son travail… Carolin s’angoisse.

– Merde, il faut que je sache…

Et il répond qu’il est d’accord et qu’il aura France Football à la main.

– Quel con ! Comme ça on le reconnaîtra tout de suite, s’amuse Gérard. Bon qui c’est qui s’y colle, une femme ce serait mieux, on se méfie toujours moins des femmes…
– Tu parles ! Persifle Florentine.
– Béatrice, ça te dit ?
– Je ne voudrais pas faire d’impair …
– Je vais te briefer.

Le lendemain matin Gérard a accompagné Béa à Reims.

– Voilà, je ne serais pas loin, dès que tu l’as identifié, tu m’appelles, s’il est en voiture je le file, et s’il est à pied ce sera à toi de jouer.
– Bien chef !
– Allez bonne chance

Il est 9 h 50, Béatrice après avoir acheté Marie-Claire et la Tribune entre au Panier Fleury et choisit une table permettant d’avoir un regard général sur la salle et de contrôler les entrées.

Personne ne fait attention à elle, il y a deux bonhommes solitaires attablés devant leur café.

– Sûrement pas eux, mais on ne sait jamais.

Elle exhibe « Marie-Claire » en se raclant le gosier. Pas de réaction, elle range la magazine et fait semblant de s’intéresser à la lecture de La Tribune.

Elle surveille d’un œil les clients entrants, un type entre sans journal à la main et sans regarder les alentours.

Cinq minutes passent.

– Qu’est-ce qu’il fout ?

10 h 15

– Il a dû se dégonfler au dernier moment. Et sans s’excuser sinon Gérard m’aurait prévenu, bon j’attends encore cinq minutes …

Et c’est alors qu’entre un individu, France Football à la main et cet individu c’est… je vous le donne en mille ? L’abbé Michel en civil !

Il regarde autour de lui, semble circonspect et s’assoit près de la porte d’entrée

Béatrice affolée se planque derrière son journal économique et contacte Gérard.

– Allô, Carolin, c’est en fait l’abbé Michel, je fais quoi ?
– Quoi ? Casse-toi sans te montrer, je vais lui envoyer un mail pour lui annoncer que le rendez-vous est remis à plus tard. Rejoins-moi à la bagnole, je suis devant le fleuriste…

La situation n’est pas évidente, pour sortir, Béa est obligée de passer devant le faux curé.

– Je fais comment ? Je ne vais tout de même pas sortir avec le journal sur la tête !

L’abbé Michel ne comprend plus rien, il se lève, jette un coup d’œil circulaire sur la salle quand soudain son téléphone émet un signal. Il prend donc connaissance du message de Gérard.

– Ouf il va partir.

Eh bien, non, il ne part pas, monsieur s’est commandé un café, le sirote à la vitesse d’un escargot mort d’amour et se met à feuilleter son journal de footeux.

– Qu’est-ce que tu fous ? Demande Gérard qui commence à s’inquiéter.
– Je suis bloquée, j’arrive dès que je peux. Lui répond Béa.

Elle a alors l’idée descendre aux toilettes et de s’y enfermer vingt minutes. Quand elle remonte, l’abbé Michel a disparu du bistrot

Ouf !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Dimanche 28 avril 2024 7 28 /04 /Avr /2024 18:45

Martinov 27 – La possession de Pétula – 5 – Le garçon de café libidineux par Maud-Anne Amaro
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Le soir venu chez les Forville, on se refait une opération « téléphone » avec le portable de Pétula…

Ils lisent tous les messages postés sur Facebook par la bande de copines virtuelles à la recherche d’un indice avant, au bout de plus d’une heure, de tomber sur un message de Marie :

« Je le suis fait draguer par Bobby, le serveur du Panier Fleury, on a passé une ces nuits, je ne te dis pas, il a de l’endurance ce mec…  »

– Avec un peu de pot, on pourra remonter jusqu’à cette Marie. Jubile Gérard.

Pas de « Panier Fleury » à Château Thierry mais il y en a un à Reims.

– J’irais demain matin. Propose Gérard.
– Non c’est moi qui vais y aller, suggère Florentine, repose-toi un peu, et puis j’ai envie de m’amuser…

Le lendemain, Florentine file à Reims, elle s’achète au passage un petit haut sexy et décolleté, une courte jupette et un collant lycra et s’en va se changer dans les toilettes d’un bistrot. Au Panier Fleury elle demande après Bobby.

– Bobby il n’est plus là, il s’est fait virer …
– Oh, pourquoi ? Il a fait des bêtises ?
– Il draguait toutes les femmes, il devenait lourd, il y a eu des plaintes…
– Vous savez où on peut le trouver ?
– Il travaille au « Central », précise le bonhomme en lui indiquant comment s’y rendre.

Au Central, Florentine s’installe en terrasse, jambes croisées, décolleté en évidence et sourire carnassier. Un black au sourire charmeur s’enquit de sa commande.

– Une grenadine avec des glaçons et une paille… Mais en fait je cherche Bobby.
– Pourquoi ? On se connaît ?
– Parce que c’est vous ?
– Oui mais…
– Ne vous inquiétez pas, je ne mords pas. Je travaille pour un cabinet de détectives privés, je cherche une nana qui se prénomme Marie et avec laquelle vous seriez sorti il y a… attendez je vais vous dire la date… en fait j’aimerais retrouver cette personne
– Je suis obligé de vous répondre ?
– Bien sûr que non, maïs comme vous êtes un gentleman très gentil vous allez me renseigner.
– Je ne sais pas.
– Vous ne savez pas quoi ?
– Si je vais vous renseigner.
– Un petit billet, ça aiderait ?
– Un billet je ne sais pas, et comme je n’ose pas vous demander un câlin…
– Vous êtes gonflé, vous !
– Non, je tente ma chance !
– Avec les mentalités actuelles vous prenez des risques.
– Non, vous n’avez pas le look d’une féministe.
– J’ai le look de quoi, alors ?
– D’une personne un peu coquine !
– Bon, on va arrêter de tourner autour du pot, je suis un peu pressée, mais vous allez l’avoir votre câlin, je veux bien vous accorder un quart d’heure.
– Descendez aux toilettes enfermez-vous dans la cabine, je vous rejoins dans cinq minutes.

Dans la cabine, Florentine retire sa culotte, et s’assoit sur le siège.

« Je ferais bien pipi en l’attendant, mais je préfère attendre… si parfois ça l’intéresse… »

Elle écarte son haut, pense à dégager ses seins, puis y renonce…

« Non je vais le laisser me le faire »

Le mec entre, verrouille la porte et sort sa bite de sa braguette.

– Alors ma salope, t’as envie de bouffer de la bite de black !
– T’es un romantique, toi !
– T’as raison, montre-moi tes gros nichons !

Florentine libère ses seins faisant baver Bobby de concupiscence.

– Ils sont jolis, tu les as acheté où ?

Il est tout content de sa connerie qu’il doit ressortir à tout le monde et se met à peloter comme un malade cette belle poitrine douce et offerte.

– Doucement les bouts !
– Chochotte !
– Lèche les au lieu de les tirer…

Il ne se le fait pas dire deux fois et se met à téter les bouts de sein avec une avidité lubrique (ça devait peut-être lui rappeler les mamelles de sa nourrice !)

– Tu vas me sucer, maintenant, salope !
– Ça t’excite de me traiter de salope ?
– Je te traite de ce que tu es.
– Ah bon !
– Faut vraiment être une grosse pute pour sucer afin d’avoir un renseignement.
– Je ne suis pas grosse ! Amène ta bite.

Ce type commençait à énerver sérieusement Florentine, mais elle ne pouvait raisonnablement lâcher l’affaire.

Martinov2705« J’espère au moins qu’il a la bite propre ! »

Elle l’était et sentait le gel douche à la violette.

L’engin sans être monstrueux affichait néanmoins une belle taille, ce qui fait que Florentine avait un certain mal à le sucer comme il conviendrait. Et en plus il avait tendance à débander.

« Bon, qu’est-ce qu’il nous fait ? »

– Pelote-moi les seins, en même temps, ça va aider !
– C’est pas ça, mais j’ai déjà tiré un coup il y a vingt minutes… faut que ça se recharge…

« Tu parles, la bonne excuse ! »

Florentine décida alors d’utiliser sa botte secrète.

« C’est risqué, j’espère qu’il ne va pas mal le prendre ! »

Florentine s’humecte les doigts, puis sa main passe derrière l’homme, lui flatte les fesses, cherche l’anus… et hop lui entre un doigt dans le cul.

– Ça va pas, non ?
– Laisse faire la pute !
– Humpf !

Et miracle il rebande correctement. Quelques coups de langue sur le gland, sa bite tressaute. Elle ôte la bite de sa bouche, l’homme éjacule un joli paquet de foutre qui atterrit sur ses seins.

« Du bol, j’en ai pas sur mes fringues ! »

Bobby s’essuie le zob avec du papier toilette, Florentine en fait autant pour sa poitrine.

– Regagnez votre table, je vais me montrer un peu et je reviens vers vous.
– Je ne peux pas avoir le renseignement maintenant ?
– Z’êtes pas à cinq minutes, non ?

Florentine regagna sa place et désespérait de le voir revenir.

– Si je lui ai taillé une pipe pour que dalle, je vais faire un scandale.

Bobby se décida à réapparaître au bout de 20 minutes

– Elle habite Rue du tambour, je ne sais pas le numéro, il y a une palissade verte en bois, il ne doit pas y en avoir trente-six, c’est une petite rue.
– Et le nom de famille ?
– Longuet, Lelong… quelque chose dans le genre… elle a fait des bêtises ?
– Non, pas elle.
– Parce que la dernière fois que j’ai voulu la voir, elle était alitée et n’avait pas l’air très nette, alors j’ai laissé tomber.

Florentine trouve facilement. La plaque du propriétaire indique « Longuenau » On lui ouvre et elle se retrouve en face d’une jeune femme très brune, le look punk, au teint légèrement halé, yeux noirs, visage intéressant, joli nez, rouge à lèvres violet et cheveux en pétard, un canon.

– Florentine Petit-Couture, détective privée, je voudrais parler à Marie Longuenau.
– Parce que pourquoi ?
– Une enquête concernant un faux curé qui se fait appeler l’abbé Michel
– Ah, intéressant, entrez, on va causer. Je suis toute seule à la maison, je révise mes cours, il y juste mon chat qui me tient compagnie, d’ailleurs c’est une chatte, j’adore les chattes, pas vous ?
– Ah si ! Répondit Florentine qui se demande s’il y a ou non un double sens .
– Asseyez-vous, je vous trouve très sexy, vous êtes une très belle femme, malgré votre âge.
– Hein ?
– C’était un compliment, vous n’aimez pas les compliments ?
– Merci, parlons un peu de cet abbé Michel.
– Je m’excuse de vous recevoir dans cette tenue, moi aussi j’aime bien m’habiller sexy. En fait j’aime bien aguicher les mecs… les filles aussi, mais parlons du curé. C’est un taré, je me suis tout de suite aperçue que c’était un charlatan. Pour tout vous dire je participais à un jeu de rôle, un truc à la con, il fallait simuler un envoûtement comme dans le film… comment ça s’appelait déjà ?
– L’exorciste…
– C’est ça, la gagnante devenait une espèce de star sur l’application… je me suis laissé tenter, je suis très joueuse, mais ça m’a vite pris la tête, mais parents étaient désespérés, quand le cureton m’a exhibé sa bite et s’est approché de moi d’un peu trop près, je lui ai foutu une tarte et j’ai arrêté le cirque. Voilà, c’est tout ce que je peux vous dire.
– La gagnante ? Qui va la désigner ?
– C’est celle qui aura le plus de like sur son compte Facebook.
– Mais qui vous a incité à participer à ce jeu de rôle ?
– Ah ? C’est Aglaé qui m’a parlé de ce truc, elle a laissé tomber l’affaire, elle aussi.
– Et elle serait à l’origine du jeu ?
– Non, je ne crois pas, mais je peux lui demander si vous voulez ?
– Si ça ne vous dérange pas .

Marie prend son téléphone.

– Aglaé, dis-moi, tu saurais qui est à l’origine du challenge des envoutées ? Attends je note. Carolin de Coutance, en voilà un nom, t’as pas d’autres renseignements ? Tant pis, bisous ma grande, j’attends toujours que tu viennes me voir, ta chatte est si bonne !
– Faut jamais abuser des bonnes choses.

Elle rigole en raccrochant.

– Ben oui, je suis un peu gouine !
– Ok j’ai noté le nom du mec, lui dit Florentine, mais comme c’est probablement un pseudo, je ne sais pas comment je vais faire pour l’identifier.
– Ah tu veux l’identifier ?
– Ben oui .

Marie téléphone de nouveau à sa copine :

– T’aurais pas son mail par hasard ?
– Si.

Et voilà, il suffira ensuite d’essayer de tendre un piège à cet individu. Un piège ? Il faudra y réfléchir.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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