Dimanche 28 avril 2024 7 28 /04 /Avr /2024 18:42

Martinov 27 – La possession de Pétula – 4 – Trio gay, suivi de Zara la simulatrice par Maud-Anne Amaro
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L’abbé Michel pénètre dans le bois par un petit chemin non entretenu, Gérard sort de sa voiture et le suit tout en se dissimulant derrières les arbres.

L’abbé parvient jusqu’à une petite clairière, il regarde sa montre, scrute les alentours et pose son cul sur une vieille souche.

« Mais qu’est-ce qu’il fout, bordel ? »

Un quart d’heure plus tard, deux hommes pénètrent à leur tour dans la clairière par la direction opposée, l’un est assez jeune, genre biquet efféminé, l’autre est un pépé rondouillard.

Echange de politesse avec l’abbé qui sort un billet de son portefeuille et le tend au vieux.

Etrange politesse puisque l’abbé Michel baisse son pantalon de jogging sous lequel il n’a rien d’autre que sa nudité et expose sa bite aux deux autres. Le biquet se baisse et englouti le sexe du curé, Le vieux a soulevé son haut de jogging et lui pince les tétons.

Gérard se surprend à bander devant ce spectacle inattendu.

Ces petits attouchement durent quelques minutes, puis le biquet baisse à son tour son pantalon et exhibe son cul au curé. Lequel vient humecter de sa langue le trou de balle offert, puis après s’être encapote, il l’encule.

Martinov2704Pendant ce temps le vieux se branle frénétiquement. L’affaire est assez rapide, le curé jouit en râlant. Le vieux projette sa semence sur le visage du biquet. L’abbé Michel se reculotte et quitte les lieux. Direction sa voiture.

Le véhicule du curé ressort de la voie de traverse, et reprend la direction de Reims.

« Bon, il est juste venu tirer son coup, ce n’est pas ça qui va faire avancer mon enquête je vais continuer à le filer on verra bien… Mais ça m’a fait bander de voir ça, il va falloir que je calme… »

Le véhicule entre en ville, s’arrête rue de Louvois, le curé sort… en soutane.
.
– Putain, il s’est changé dans sa bagnole !

Il chemine à pied sur 50 mètres et s’arrête au niveau d’une maison bourgeoise où il sonne et entre.

Gérard va contrôler la boîte aux lettres…

– Mr et Mme Ménitier… Une seule famille habite ici, ça va me faciliter le travail.

Gérard se remet en planque, ça dure plus d’une heure… Et une heure c’est long quand on attend…

– Pourvu que la piste soit bonne !

Il laisse le curé repartir, puis sonne à la porte :

– Gérard Petit Couture, sécurité du territoire ! S’annonce-t-il en exhibant sa vieille carte, juste quelques questions en qualité de témoin.
– Témoin de quoi ? Lui répond son interlocuteur au look d’adjudant-chef de réserve.
– De ce qui vient de se passer ici.
– Mais ça ne vous regarde pas.
– Justement si, votre fille est probablement en danger. Je peux vous fournir tous les détails mais on ne va pas faire ça sur le pas de la porte.
– Et comment savoir si vous n’êtes pas un usurpateur ?

Il est chiant ce mec !

Tellement chiant qu’il va pour fermer la porte au nez de son visiteur

Mais on ne l’a fait pas à Gérard aguerri à ce genre de situation qui par réflexe a bloqué la porte avec son pied.

Le ton change

– Écoute moi connard, si tu me laisses pas m’écouter je reviens avec deux ou trois collègues, c’est ça que tu veux ?
– Je ne vous ai pas autoriser à me tutoyer et je vous prie d’enlever votre pied !

Bien sûr, non seulement Gérard n’en fait rien, mais il pousse le bonhomme à l’intérieur, lequel ne sait plus trop comment réagir

– Bon ben voilà, faut pas vous énervez comme ça mon vieux, c’est mauvais pour le cœur. Alors en deux mots. Un, je ne vous veux aucun mal. Deux, vous allez m’écoutez. J’en ai pour cinq minutes et après je me barre, on s’installe où ?
– Mais…
– Le salon, c’est par là, je suppose ?

Gérard s’y dirige et s’assoit dans un fauteuil, Ménitier le suis comme un toutou. Surgit alors une bonne femme maigre comme un clou et aussi sexy qu’un aspirateur-balai.

– Mais que ce passe-t-il ?
– C’est un monsieur qui veut me parler ..
– Parce que j’ai entendu des éclats de voix…
– Un petit malentendu…
– Alors je vous laisse.

Gérard est soudainement saisi d’un horrible doute.

– Et si le curé était venu ici pour tout à fait autre chose ?

Il se tourne vers la mère Ménitier qui déjà s’éloignait :

– Je suppose que vous avez une fille malade ?
– Non ! Répond le père.
– Mais comment pouvez-vous vous savoir ? demande la mère sous les yeux courroucés de son époux.
– Elle n’est pas malade, elle est envoutée Rétorque le père.

Ouf.

– Mais comment avez-vous su ? Insiste la dame
– C’est mon petit doigt qui me l’a dit. Mais patience vous allez tout savoir… Donc vous avez sollicité les services de l’abbé Michel, c’est bien le nom qu’il vous a donné…
– Oui mais… balbutie mémère
– Laissez-moi terminer. Ce type n’est pas curé, ni dans la religion catholique, ni dans une secte dissidente, en revanche, il s’agit d’un réel repris de justice, condamné plusieurs fois y compris pour escroquerie…
– Ce n’est pas possible.
– Ben si et je vous engage à parcourir ce joli rapport de la police nationale. Conclut-il en tendant son téléphone portable ouvert à la bonne page au maître des lieux..

Ménitier commence à lire incrédule.

– Je n’en reviens pas ! Murmure-t-il avant de passer l’appareil à madame qui n’en revient pas non plus.
– Que devons-nous faire ? demande cette dernière.
– Nous allons en parler, mais avant il faut que vous sachiez que votre fille joue la comédie pour des raisons qui pour le moment nous échappent. Je suppose que pendant ses périodes de transes, elle rejette un liquide bizarre ?
– Oui.
– L’une de ses amies faisait la même chose, on a fait analyser sa mixture, ce n’était pas du fluide satanique mais un mélange de Coca-Cola et de yaourt. Si vous avez encore des doutes, faites procédez aussi à une analyse.

Autant dire que les époux Ménitier, ils sont sur le cul !

– Mais alors on fait quoi ? demande mémère qui décidément se répète.
– Je vous ai dit qu’on allait en parler, mais auparavant j’aimerais voir votre fille
– Ah ? Venez !
– Non dites-moi où c’est, je veux la rencontrer seul.
– Euh… on peut rester derrière la porte ?
– C’est comme vous voulez, mais je ne préfère pas.

On lui indique la chambre, Gérard entre et referme la porte derrière lui.

Ça ne loupe pas, Zara commence son cirque, injures bien grasses, blasphèmes, charabias, retournés horizontaux et crachats de « liquide satanique »…

– C’est très joli ce que vous faites, une amie à vous faisait la même chose on a porté ça au laboratoire, c’était du Coca-Cola et du yaourt. Donc tu peux arrêter ton cinéma.
– Vous êtes qui vous ? Un ami de mes parents ?
– Non, un enquêteur.
– Et vous enquêtez sur quoi ?
– Sur les agissements de l’abbé Michel. Saviez-vous que ce mec est un escroc ?
– Bien sûr, ce n’est pas difficile à deviner, ce mec est con comme la lune. Ce qui l’intéresse c’est de piquer de l’argent à mes parents et de me sauter. Mais sur ce point il peut aller se rhabiller, je ne baise pas avec les escrocs.

De plus en plus bizarre !

– Mais pourquoi faites-vous ça ?
– Parce que ça emmerde mes parents, je ne peux pas les voir, ce sont des vieux cons hypocrites.
– Mais le but de l’opération.
– Si on vous demande…
– Si j’ai bien suivi, vous êtes plusieurs jeunes femmes de la région à vous comporter de cette façon ?
– Hé oui, et il n’y aura qu’une seule gagnante.
– Et vous gagnez quoi ?
– Le titre.
– Quel titre ?
– La gagnante sera la nouvelle Lucie Fierra, et recevra les pouvoirs magiques que lui confère son titre.
– Vous y croyez ?
– Non c’est bidon mais en même temps c’est symbolique !
– Je vois, mais qui a organisé ça ?
– Si on vous demande…
– Dites-le moi quand même
– Non ! Et je vous préviens, cet entretien n’a jamais existé. Devant mes parents je continuerai à jouer la comédie, vous pourrez raconter tout ce que vous voudrez, ils ne vous croiront pas.
– Même s’ils font analyser le liquide soi-disant satanique.

Zara semble un moment désorientée avant de se reprendre.

– Je saurais gérer, salut.

Gérard quitte la chambre et rejoint les parents

– Alors ? Demande mémère, anxieuse.
– Alors rien, elle joue très bien la comédie, faites l’analyse que je vous ai recommandé, sinon ne faites rien, continuez comme si de rien n’était, si on veut coincer le curé, il faut mieux qu’il ne se doute de rien.
– Je peux vous offrir une petite Chartreuse ? Propose la dame.
– Pourquoi pas, mais vite fait sur le pouce.

« C’est donc une sorte de challenge entre des nanas addict à l’Internet ! Mais quel est le cinglé qui a organisé ce truc ? »

Gérard se dit alors qu’il serait judicieux de retrouver l’une des filles qui a abonné la partie, cette Marie par exemple …

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Dimanche 28 avril 2024 7 28 /04 /Avr /2024 18:39

Martinov 27 – La possession de Pétula – 3 – Et pendant ce temps-là Martinov se tape la bonne… par Maud-Anne Amaro
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Béatrice se rend au chevet de Pétula.

Dès son entrée cette dernière entame ses pitreries à grands renforts de mots orduriers, de roulés-boulés horizontaux et de crachats de sa mouture spéciale.

Béa la laisse faire quelques minutes sans prononcer un seul mot avant de lâcher :

– Coca-Cola et yaourt nature.

Pétula est à la fois surprise et stupéfaite, elle se retient de dire quelque chose et s’enferme dans le mutisme.

– Nous t’avons filmé pendant 24 heures, tout ton petit stratagème a été mis à jour, donc ça ne sert à rien de continuer.

Pétula ne répond que par un rictus

– Maintenant, poursuit Béatrice on aimerait bien savoir pourquoi tu fais ça ?
– Qu’est-ce que ça peut te foutre, pétasse ? T’es pas ma mère !

Miracle ! Elle parle !

– Ta mère ? Je vais aller la chercher si tu veux…
– Non !
– Si ! Je reviens avec elle dans vingt minutes, ça te donnera le temps de te préparer. C’est quoi ce bouquin sur le guéridon ?
– Qu’est-ce que ça peut te foutre ?

Beatrice s’approche , il s’agit d’un missel.

– Tu lis la messe ?
– Ce n’est pas à moi, c’est le cureton qui l’a laissé là. Tu as le droit de te toucher le cul avec !

De retour dans la salle à manger, Béatrice explique ce qu’il s’est passé.

– Elle a compris que ça ne servait plus à rien de faire sa comédie et elle parle normalement, elle est très grossière mais elle parle…
– Elle est guérie, alors ? Demande Sylviane.
– N’allons pas si vite, je lui ai dit que je repasserais la voir dans 20 minutes avec vous, on verra bien ce que ça donnera. Mais où est passé le professeur ?
– Je crois qu’il se tape la bonne !
– Oh !

C’est sans autre préambule que Dorothée se dépoitrailla devant le professeur.

– Alors vous les trouvez comment mes doudounes ?
– Hum, jolies ! Je peux toucher ?
– Bien sûr mon grand. C’est fait pour ça !

Vous pensez bien que notre vert professeur ne va pas se le faire répéter deux fois.

Alors il touche, c’est doux, c’est frais c’est agréable et ça lui fait bander le machin.

Mais voilà que notre Dorothée se met à minauder :

– Tu sais, quand je baise avec mes patrons, ils me filent un petit billet… je dis ça mais t’es pas obligé…

Martinov est surpris, il n’a rien contre les putes et les amours tarifés, mais quand Dorothée lui avait fait des avances, il ne pensait pas que ses intentions étaient vénales

Mais après tout qu’importe, il bande bien, et il ne va pas se sauver, il extrait un billet de son portefeuille avant de sortir sa bite de sa braguette.

– Oh ! Que c’est mignon tout ça, tu vas voir comment je fais, je vais la mettre tout entière dans ma bouche..

Mais avant elle la caresse, la branlette, joue avec les valseuses…

– Dis donc mon grand, si tu te mettais à poil ce serait cool ! Et moi je vais faire pareil.

Les deux tourtereaux se retrouve rapidement dans le plus simple appareil.

Dorothée se retourne, fais sa star :

– C’est pas une belle paire de fesses, ça ?
– Impressionnant !
– Tapes-les un peu, pas trop fort ! J’aime bien !
– Comme ça !
– Un peu plus fort quand même !
– Il t’excite mon cul, hein ?
– J’avoue !
– La sodomie j’aime bien, mais c’est en option !
– C’est-à-dire ?
– C’est-à-dire moyennant un petit supplément !
– T’exagères !
– On ne vit qu’une fois… tu ne regretteras pas !
– Bon d’accord.

Et le professeur va pour se diriger vers son pantalon afin d’y chercher la somme demandée.

– Reste là mon grand, tu me donneras le petit billet tout à l’heure, bon je vais te sucer un peu et après tu me fous ta pine dans le cul. Oh mais dis donc t’as les tétons vachement développés pour un homme ! C’est à force de te les faire pincer, je présume ?
– Ce doit être ça, en effet !
– Voyons voir…

Et Dorothée se saisit des bouts de sein du professeur et commence à les tournicoter. Vous vous doutez bien qu’avec un tel traitement notre vieux Martinov est aux anges !

– Et bin, dis donc ça marche super ce truc ! Regarde-moi cette bite elle est aussi raide qu’un barreau de chaise.

Et cette fois elle suce pour de vrai, balayant de sa petite langue le gland en un ballet savant, puis tout d’un coup, elle embouche tout. Non, elle ne fait pas gorge profonde, elle envoie la bite à l’intérieur des joues tout en continuant à activer sa langue… Impressionnant.

– Doucement ! doucement !

Elle se retire, se dirige vers le chevet dont elle ouvre le tiroir et en sort une capote qu’elle extrait de son étui avant de l’enfiler sur la bite du professeur.

Elle grimpe sur le lit, en levrette.

– Allez, viens mon grand, viens me lécher la rondelle, pour que ça passe mieux !

On ne refuse pas une telle invitation, et Martinov vient titiller de sa langue le petit orifice plissé à la saveur particulière.
– Hum, tu fais ça bien, grand fou ! Maintenant viens ! Viens enculer Dodo !

Le sexe de Martinov entre dans le conduit anal de la blackette avec une facilité déconcertante.

Et le voilà qu’il pistonne comme un beau diable à ce point que son front dégouline de grosses gouttes de transpiration…

Et il pistonne, il pistonne… mais c’est qu’il n’a plus vingt ans notre bon professeur, il s’épuise et pire, il a tendance à débander.

« J’aurais dû prendre mes petites pilules ! » se dit-il.

– On va faire une petite pause, annonce-t-il tout en déculant.
– O.K. faut éviter les efforts à ton âge, allonge- toi sur le lit, Dodo va faire ce qu’il faut !

Martinov2703Dorothée retire la capote et entreprend une savante masturbation avec la main droite entière, tandis que la main gauche passe sous ses fesses, permettant à un doigt coquin de s’introduire dans l’anus et d’y gigoter un peu.

– Ça vient, ça vient !

Dorothée ne répond que par un sourire et continue son travail faisant gicler le sperme du professeur sur son ventre.

– Si tu veux te reposer un peu, reste ici, moi je redescends, j’ai du boulot. Bisou ?

Martinov apprécia, mais regretta qu’il fût si chaste.

– Et Gérard, il est où ? Demande Béa, décidemment très curieuse.
– Il est chez l’imprimeur ?
– L’imprimeur ?

Ben oui, l’imprimeur !

En fait Gérard voudrait en savoir davantage sur cet énigmatique curé. Or les tracts distribués ce matin portaient les références de l’imprimerie qui s’était chargé de les tirer.

– Petit Couture, sécurité du territoire ! Annonce Gérard en exhibant sa carte théoriquement périmée, devant l’imprimeur (ça fait toujours son petit effet). J’aimerais connaître l’identité de la personne qui vous a commandé ce tirage ?
– Y’a un problème ? Demande le binoclard de service.
– Je ne peux pas vous en dire plus…
– Sébastien Cornet, rue Pasteur. Répond le bonhomme après avoir consulté son ordinateur.

« Abbé Michel est un pseudo, fallait s’en douter ! Mais est-ce lui ou un complice ? »

– Vous pouvez me le décrire physiquement ?
– 70 ans, cheveux en brosse, moustache militaire …
– Ah ? Client régulier ?
– Il était déjà venu mais j’appelle pas ça un client régulier .

Un comparse, se dit Gérard, eh bien le comparse va me mener au curé, mais qu’est-ce que je vais bien pouvoir lui raconter ?

Cornet lui ouvre… en veston cravate ! Il y a donc des gens qui restent chez eux en veston cravate ?

– Jean-Marie Cailloux, détective privé, me permettez-vous de vous poser quelques questions au sujet de mon enquête ? Improvise Gérard.
– Vous enquêtez sur quoi ?
– Des menaces de morts anonymes perpétrés à l’encontre de l’abbé Michel
– Quoi ? Mais il ne m’en a jamais parlé, entrez cinq minutes, ne caressez pas le chien, il n’aime pas les étrangers… aucun étranger, hi hi.
– C’est normal qu’il ne vous en ait pas parlé, l’abbé Michel n’est pas mon client.
– J’avoue ma perplexité…
– C’est bien compréhensible, mais le secret professionnel m’interdit d’en dire davantage.
– Ah ! Un secret c’est en secret. J’en sais quelque chose, je suis un ancien militaire, lieutenant-colonel de réserve…

« Ça y est, il va me raconter sa vie…  »

– En fait, le coupe Gérard, j’aimerais m’entretenir avec lui, mais j’ignore son adresse.
– Je vais vous décevoir, je ne la connais pas…

« Quel menteur ! »

– Mais je peux vous communiquer le numéro de son portable…
– Ce serait déjà ça ! Vous le connaissez bien ?
– C’est un homme de conviction, intègre, dynamique, cultivé, peut-être légèrement impétueux mais je ne considère pas cela comme un défaut. Me permettrez-vous de vous proposer un vieil Armagnac ?

« Il veut me faire boire pour me faire parler ! Quel con ! »

– Non, jamais pendant le service.
– Toute règle a ses exceptions.
– Peut-être, peut-être, bonne journée, monsieur Cornet.

« Bon, j’ai le numéro de téléphone, avec le téléphone je peux avoir l’adresse, et ensuite ? Je vais me pointer devant lui avec ma carte de la D G S E, bien sûr je peux lui foutre la trouille, mais d’une part il me connait de vue et d’autre part le rapport entre la sécurité du territoire et la pratique de l’exorcisme, je ne vois pas très bien, il me faut faire autrement.

Gérard revient chez les Forville et contacte par téléphone l’une de ses relations à la police nationale.

– L’abbé Michel, je ne sais pas si c’est son nom son prénom ou un pseudo, tu peux regarder ? Un mec d’une quarantaine d’années inconnu du diocèse de Château-Thierry… je n’ai pas sa localisation, juste un téléphone…

La réponse lui parvint quelques minutes plus tard.

– J’ai quinze profils qui peuvent correspondre, dans tous les cas, il s’agit de plaintes pour pédophilie, ce doit être une nouvelle mode, dès qu’un curé pose la main sur la cuisse d’un enfant de chœur, c’est un pédophile ! Je t’envoie ça sur ton téléphone ?
– Envoie toujours mais je ne sais pas ce que je vais faire avec ça ?
– Si tu avais ses empreintes digitales…
– Bonne idée, on se rappelle.

Il fait part de la conversation à ses amis.

– Il a laissé un missel chez Pétula. Lui indique Béa.
– Super.

Il se rend dans sa chambre

– Bonjour Pétula vous allez bien ?
– Et sa sœur ?
– Je peux t’emprunter le missel du curé ?
– Tu peux même te torcher le cul avec….

Revenu, il demande du crayon à papier, un pilon de cuisine et du ruban adhésif… La mine de graphite du crayon est mise à nue, puis réduite en une poudre qu’il applique délicatement sur la couverture du missel. L’empreinte apparaît, il ne reste plus qu’à la transférer sur l’adhésif . Il prend une photo qu’il envoie à son correspondant policier .

La réponse lui parvint dans le quart d’heure :

– Thiery-Loup de la Molardière, plusieurs condamnations, harcèlements sexuels, escroqueries, exercice illégal de la médecine, association de malfaiteurs, dégradation de biens publics,. Il a fait un peu de prison mais relâché pour bonne conduite, il est actuellement sous contrôle judiciaire…
– Super ! Tu peux m’envoyer les détails ..

Il téléphone ensuite à son avocat.

– Un type sous contrôle judiciaire qui fait dans « le trouble à l’ordre public », est-ce que ça fait tomber le contrôle ?
– Ça dépend du juge d’application des peines …
– Ah bon !

Gérard continue ses investigations et téléphone à la police locale en bluffant.

– Je suis l’avocat de monsieur de la Molardière, je peux passer à quelle heure ?
– On n’a personne de ce nom-là.
– On m’aurait mal informé, vous êtes bien intervenus à propos d’une manif sauvage rue du Paradis ?
– Les collègues sont intervenus mais nous n’avons procédé à aucune arrestation.

Gérard espérait que le type avait retrouvé la case prison. Espoir déçu ! Pour neutraliser l’abbé il lui faudrait trouver autre chose, mais pour l’instant, il séchait.

Pendant ce temps, Béatrice est retournée dans la chambre de Pétula en compagnie de Sylviane Forville.

La jeune femme fait semblant de dormir, sa mère la réveille.

– Pétula répond moi, c’est maman !

Pas de réponse, malgré plusieurs tentatives, Pétula s’enferme dans le mutisme.

– C’est une réaction normale, elle n’a plus vraiment le choix, ça lui passera, il suffit d’attendre un peu, sortons, propose Béatrice.

Mais Béa avait une autre idée :

– Je suppose que votre fille possède un téléphone portable ?
– Ben oui !
– Vous pourriez lui piquer cette nuit pendant son sommeil ?
– C’est quoi l’idée ?
– Les gens de sa génération ont la manie de raconter leur vie sur les réseaux sociaux, on trouvera peut-être quelque chose.
– Mais comment…
– Ne vous inquiétez pas, je serais là.
– Ma fille a le sommeil léger…
– Un peu de somnifère dans son repas du soir, c’est faisable ?
– Ah, oui, bien sûr.

Entre temps Gérard a obtenu l’adresse du curé…

– C’est à Reims, ce n’est pas trop loin d’ici mais qu’est-ce que je vais bien pouvoir lui raconter ?

Le soir venu, Sylviane vint vérifier si sa fille avait bien avalé son repas du soir.

– On attend une demi-heure et c’est bon.

30 minutes plus tard, Sylviane revenait avec le téléphone de Pétula le brandissant tel un trophée.

– Pourvu qu’il n’y ai pas de code !

Il y en avait un ..

– Merde et mille fois merde !
– Essai 1234 ! Lui suggère Gérard.
– Non c’est pas ça.
– Alors 0000 ?
– Ça marche ! Bravo la sécurité ! Et maintenant Facebook.

Béatrice tombe sur une pluie de messages provenant tous de correspondants féminins.

Tout cela est assez confus. Un message assez récent de Pétula indique :

« Je tiens le coup, mon père a fait venir toute une équipe de spécialistes, ces cons n’ont rien vu pour le moment. »

Quelle menteuse !

Mais le meilleur restait à venir, un message d’une certaine Zara indiquait :

« Le curé a voulu me sauter, j’ai perdu mes moyens et j’ai crié comme une gueudin, mes parents sont arrivés et l’ont foutu dehors, j’espère que je ne serais pas disqualifiée. »

– Disqualifiée ? Je ne comprends pas ! Ça veut dire quoi ?
– Mystère ! Remonte dans les messages.

Ils tombent alors sur un message signé Marie :

« Je laisse tomber, c’est trop contraignant et ça rend mes parents malheureux, bon courage à celles qui restent. »

– Bon, on commence à y voir un peu clair, ça ressemble à une espèce de chalenge entre filles dans le genre « qui est ce qui va réussir à simuler le plus longtemps »… Résume Béatrice
– Mais il y en a une qui parle d’un curé . Remarque Gerard
– C’est peut-être le même.
– A tous les coups, mais comment être sûr ?

Les messages précédents confirmèrent ce qu’ils savaient déjà mais ne leur apprirent rien de nouveau.

– Il faudrait que je dégote les cordonnées de cette Zara, dit Gérard. Comment faire ?

Le petit groupe s’est creusé la tête une partie de la soirée, Béatrice tentant de récupérer le profil de cette mystérieuse Zara mais n’y parvenant pas.

– Demain j’irais faire un tour à Reims, on verra bien. Finit par dire Gérard.

Sur place de bonne heure, il a tôt fait de repérer l’adresse qu’on lui a indiqué, il s’agit d’un immeuble de quatre étages, assez chic. Il attend que quelqu’un y entre ou sorte afin de pénétrer dans le hall et de vérifier les boîtes aux lettres.

« Bingo, il y a bien une boîte au nom de De la Molardière ».

Reste alors le travail le plus ingrat de tous les policiers, espions, agents infiltrés, hommes de main et consorts : la planque !

Et ce qui est terrible, c’est que pendant ce temps-là, on ne peut rien faire. Une seule minute d’inattention peut tout foutre en l’air !

Une heure plus tard le curé descendait en jogging et gagnait son véhicule.

« Il a l’air malin avec son jogging et son gros bidon ! »

Gérard le prend en filature, l’automobile du curé sort de la ville et traverse un bois, un moment elle tourne sur sa droite dans un chemin de traverse.

Gérard va pour le rejoindre mais s’aperçoit qu’il s’agit d’une voie en impasse, il reste sur la route principale et se gare sur le bas-côté.

– Qu’est-ce qu’il nous fait ?

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Dimanche 28 avril 2024 7 28 /04 /Avr /2024 18:36

Martinov 27 – La possession de Pétula – 2 – Le curé charlatan suivi de séance goudou par Maud-Anne Amaro

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C’est Gérard qui conduisit en voiture la fine équipe à Château-Thierry. Ils arrivèrent en fin d’après-midi et se présentèrent à l’adresse indiquée où une jolie blackette en tenue de soubrette vint les introduire auprès des maîtres des lieux.

Présentations et blablas d’usage…

– Il est un peu tard, nous commencerons demain matin. Déclara Martinov
– Pas de problème, nos portes vous sont ouvertes, venez quand vous le souhaitez, ah, je vous présente mon épouse Sylviane.

Visage agréable, légèrement empâté, cheveux au carré blond vénitien, jolis yeux, sa grosse poitrine lui déforme son pull-over en cachemire gris perle. Elle leur serre la main par politesse mais semble manifestement peu enthousiaste de la présence de ce quatuor de « spécialistes ».

Et c’est le lendemain que les premières complications apparurent .

Il est presque 10 heures de matin, quand la petite bande sonne au domicile des Forville.

– Il y a déjà du monde, mon épouse va hurler, mais on s’en fout, montez avec moi. Leur indique Hubert Forville.

Ils entrent dans la chambre de Pétula, une jolie brunette aux cheveux longs et bouclés, couchée dans son lit. Un curé assisté d’une bonne sœur est en train de psalmodier des trucs incompréhensibles en imitant Max Von Sidow dans le film « l’exorciste » .

– Mais quelle est cette invasion ? Vous n’avez rien à faire ici, cette chambre vient d’être consacrée à l’eau bénite par mes soins afin que je puisse exorciser le démon qui possède cette pauvre enfant.
– Bon s’il vous plaît, allez donc faire vos pitreries ailleurs et n’empêchez pas les gens sérieux d’effectuer leur travail. Rétorque Gérard.
– Mais vous offensez le seigneur !
– Il s’en remettra, vous dégagez ou il faut vous poussez ?

La bonne sœur semble affolée et se signe de façon compulsive. Mais voici que Madame Forville se pointe :

– Mais c’est quoi ce bordel ? Hurle-t-elle
– C’est toi qui as fait appel à ce clown ? Répond monsieur Forville.
– Et alors ?
– Et alors, je ne veux pas de curé chez moi !
– Pourquoi ? Ça fait des saletés ?
– Oui !

Ambiance !

– Sortons de cette chambre et tentons de trouver un accord entre gens raisonnables. Propose le curé se révélant moins obtus qu’en apparence.

Tout ce petit monde se retrouve dans une pièce mitoyenne.

– Je suis l’abbé Michel. Je propose que monsieur et madame Forville nous laissent entre-nous trouver un arrangement, ceci simplement pour assurer la sérénité de nos échanges. Propose le curé, décidément bien directif.

Pas d’objections.

– Bien, voyons les choses lucidement, reprend l’abbé Michel. sur le fond nous ne serons jamais d’accord, mais nous ne sommes là ni pour nous battre, ni pour nous convertir…
– Oui bon, on a compris le coupe Gérard , vous proposez quoi ?
– Ne soyez pas agressif, moi je ne le suis pas.
– Vous êtes un saint ! Se gausse Béatrice.
– Dieu m’en garde !
– Alors c’est quoi votre idée ? Réitère Gérard
– Nous allons intervenir chacun notre tour, chacun une heure…
– Une seconde.

Nos quatre amis se lèvent et se concertent à vois basse dans un coin de la pièce.

– D’accord ! Dit Martinov en venant se rassoir, on prend la première heure
– J’aurais souhaité la même chose. reprend l’abbé Michel, laissons le sort en décider. Pile ou face ?
– Non. Reprend Gérard, on prend la première tranche et ce n’est pas négociable.
– Mais enfin pourquoi ?
– Expliquez-nous plutôt pourquoi vous tenez tant à prendre la première tranche ?
– Je n’y tiens pas tant que ça puisque je vous ai proposé de tirer au sort
– Si vous n’y tenez pas tant que ça, laissez-nous la première tranche.
– Mais enfin, soyez raisonnables…

De nouveau le professeur Martinov et ses amis se lèvent et se concertent.

– OK pour le tirage au sort, mais si vous gagnez nous demandons la possibilité d’examiner la patiente pendant 10 minutes avant de vous laisser la place
– Il n’en est pas question ! répond le curé qui commence à perdre son calme.
– Mais qu’est-ce qui vous gêne ?

Pour toute réponse le curé pousse un soupir d’agacement .

– Moi je vais vous dire ce qui vous gêne. Reprend Gérard, vous voulez passer en premier afin de conditionner la patiente et nous empêcher de travailler correctement..
– N’importe quoi ! Tirons au sort, j’ai 50 % de chance de perdre. Jouez le jeu !

Martinov avait plus moins anticipé le coup

– D’accord. Tirons au sort !

Le curé sort une pièce.

– Pile je commence..
– Non, c’est moi qui lance la pièce. Intervient Gérard.
– Mais enfin, vous n’avez pas confiance ?
– Non.
– Je suis un homme d’église .
– Justement ! Bon je lance la pièce, pile c’est nous

Gérard lance la pièce, c’est pile.

– Vous avez triché ! S’égosille le curé.
– Vous devenez franchement pénible !

Il sort prestement de la pièce et appelle madame Forville à la rescousse.

– Madame, il faut vous débarrassez de ces gens-là, ce sont des escrocs.
– Vous n’êtes pas arrivés à vous entendre ? Demande naïvement madame Forville.
– On ne peut pas s’entendre avec des escrocs. Répond le curé.
– Non mais dis donc, tu veux mon poing sur la gueule ?. S’énerve Gérard.
– C’est là qu’on voit toute l’intelligence des laïcards !
– Parler d’intelligence de la part d’un type qui croit à la Vierge Marie sans se poser de questions, c’est plutôt amusant.
– Ne parlez pas de ce que vous êtes incapable de comprendre.
– C’est ça je dois être trop con, vous êtes tellement horrifié par le sexe que vous le censurez dans vos légendes. Après on s’étonne qu’il y ait des criminels sexuels.

La tension monte, Gérard pourtant habitué aux situations conflictuelles se retient de ne pas en venir aux mains.

– Calmez-vous, calmez-vous tous ! intervient Sylviane Forville. Ne bougez pas et arrêtez de vous chamailler, je vais m’entretenir avec mon mari.

Silence de morts dans la salle pendant que les époux Forville tentent de trouver une solution.

Cinq minutes plus tard, le couple revenait.

– Voilà, monsieur l’abbé va tenter de continuer son exorcisme pendant une heure. Ensuite monsieur Martinov et son équipe prendront le relais.

Le professeur et son équipe sont bien obligés d’obtempérer sans discuter, puisque ne dit-on pas que le client est roi !

Une heure plus tard, l’exorciste sortait de la chambre de Pétula.

– Ça avance mais il me faudra encore continuer, j’espère que ces crétins ne vont pas saboter le travail que j’ai entamé.
– Va te faire soigner, pauvre type ! lui répondit Gérard.

Avant de pénétrer dans la chambre de Pétula, Gérard demande à voir sa carte d’identité.

– C’est pour nous assurer qu’elle est majeure. Précise-t-il.

Ils entrent dans la chambre, le spectacle qui s’offrent à eux est spectaculaire, Pétula se tient raide comme un bout de bois et éructe d’une voix exagérément grave un charabia incompréhensible à l’exception de mots orduriers et blasphématoires.

Gérard s’approche et tente de communiquer avec elle, en fait il s’agit d’une ruse destinée à cacher la vue de la patiente.

Béatrice en profite pour coller discrètement trois mini caméras dans les recoins de la chambre.

Gérard se relève et s’éloigne un peu du lit. Pétula se retourne plusieurs fois sur elle-même et se met à baver et cracher un liquide rouge foncé parsemé d’éléments blanchâtres. Il s’en dépose sur le lit et Béa profite d’un nouveau retourné de Pétula pour un prélever un peu à l’aide d’une cuillère à café qui se trouvait opportunément sur sa table de chevet.

L’équipe reste quelque temps dans la chambre, uniquement pour donner le change, ils ont maintenant tout ce qui leur faut.

– Joli comédienne, mais je me demande comment elle a fait pour le liquide ?
– On ne va pas tarder à le savoir, répond Béatrice.
– Nous reviendrons demain de très bonne heure, 8 heures ça va ?
– Pas de souci.

Béatrice se rend dans un laboratoire d’analyses médicales

– Je voudrais savoir ce qu’est ce mélange ?
– Vous avez une ordonnance ?
– Ça n’a rien de médical, c’est une enquête d’hygiène…
– Ah ? Mais nous ne faisons pas ce genre de choses…
– Je sais, mais je vais vous donner 50 euros, et vous allez être gentille et m’analysez ça.
– Bon on va essayer. Asseyez-vous je vais jeter un premier coup d’œil.

Une demi-heure plus tard la laborantine revenait tout sourire avec un papelard à la main.

– Vous êtes de la police ?.
– Non, détective privée.
– Vous allez rire, il n’y a pas de sang.
– Il y a quoi ?
– Du Coca-Cola et du yaourt nature.
– Super !
– Ah bon !

Le lendemain, c’est devant la maison bourgeoise des Forville, que la fine équipe prend connaissance des évènements de la veille et de la nuit enregistrés par les mini caméras.

– C’est édifiant, on va bien se marrer. Conclut Gérard après avoir visionné tout ça avec sa petite bande !

Et à 8 heures tout le monde se retrouve dans la petite pièce. Gérard sort son ordinateur portable.

– Madame Forville, monsieur Forville, nous avons enregistré près de 20 heures des activités de mademoiselle Pétula, la preuve de sa simulation est édifiante, je lance la vidéo.

On voit alors Pétula seule dans sa chambre dans une attitude parfaitement normale.

– Qu’est-ce que ça prouve ? S’énerve Sylviane. Elle entre en transes quand il y a du monde, point final.
– Ben non ce n’est pas le point final, regardez ce qu’elle nous fait alors que tout le monde roupille.

La vidéo montre Pétula se lever et quitter la pièce, on la revoit quelques minutes plus tard avec dans les bras une petite canette de coca et un yaourt.

– Ça, c’est le liquide qu’elle recrache, elle l’absorbe on ne sait pas trop comment en se retournant, ça n’a vraiment rien de diabolique, voilà chère madame le rapport du labo au cas où vous auriez des doutes .

Sylviane Forville commence à faire une drôle de tête.

– Attendez il y a autre chose…

La vidéo montre à présent Pétula prendre un bouquin dans sa table de chevet, elle l’ouvre et manifestement vu les mouvements de ses lèvres en apprend des passages par cœur.

– C’est quoi ce bouquin ? Demande madame Forville.
– Je n’en sais rien, la caméra est mal placée
– Je vais aller voir.

Sylviane revient quelques instants plus tard avec l’ouvrage en question.

– Pétula roupille, le bouquin c’est un machin ésotérique, mais qu’est-ce qu’elle nous fait ?
– Nous l’ignorons, ce qui est évident, répond Gérard c’est que votre fille simule et met en scène une possession imaginaire. Tout le monde est d’accord ?
– La salope ! Répondit Sylviane en guise d’approbation. J’ai trouvé ça aussi ! Ajoute-t-elle.

Ça, c’est un bouquin de tours de prestidigitation et un roman érotico-fantastique intitulé « les sorcières du Marais Poitevin »

– Pour le reste, il vous faudra déterminer s’il s’agit de simple comédie ou de schizophrénie, mais ce n’est plus de notre compétence. Notre mission est par conséquent terminée.
– La salope, la salope ! Continuait de psalmodier Sylviane.

Alors, déjà fini ? S’étonnera le lecteur. Vous pensez bien que non…

Parce qu’au moment de prendre congé, Voilà que l’abbé Michel flanqué de son inséparable cornette se pointe comme une fleur.

– Désolé l’abbé, lui dit Sylviane, mais nous n’avons plus besoin de vous, ces messieurs dames ont mis à jour preuves à l’appui la simulation de notre fille.
– Mais pas du tout ..
– Puisqu’on vous le dit !
– C’est quoi ces preuves ?
– Il n’entre pas dans nos intentions de vous en faire part ! Répond doctement le professeur Martinov.
– S’il vous n’avez pas de preuves à me montrer, je considère qu’il n’y en a pas, et je vais donc continuer ma mission.
– Vous n’avez pas compris, l’abbé, nous n’avons plus besoin de vous !
– La mission que vous m’avez confié est d’ordre spirituelle. Vous n’avez pas le pouvoir de la rompre ! Déclare-t-il de toute sa hauteur car l’homme mesurait quand même 1,85 m.

Et le voilà qui se dirige vers la chambre de Pétula. Hubert Forville se met en travers de son chemin.

– Vous êtes dur de la feuille ou quoi ? Vous n’avez plus rien à faire dans cette chambre.
– Je viens de vous expliquer…
– Je vous ordonne de sortir de ma maison, et si vous vous entêtez je demanderai à ces messieurs de m’aider à vous virer manu-militari.
– Vous ne l’emporterez pas au Paradis !
– Ça tombe bien, je n’y crois pas !

L’abbé Michel n’insiste plus et quitte les lieux, flanqué de sa suivante

– Ouf, j’ai bien cru qu’il ne partirait jamais ! Soupire Hubert.
– Espérons qu’il ne revienne pas !
– On ne le laissera plus entrer, compris Dorothée ?

Dorothée, la soubrette black acquiesça :

– Monsieur et Madame peuvent compter sur moi.

Le professeur Martinov ne peut s’empêcher de reluquer de façon fort peu discrète dans le décolleté de l’employée de maison.

– Elle est gironde, n’est-ce pas ? Cru devoir préciser Hubert d’un air égrillard.
– Joli brin de fille ! Répondit le professeur, histoire de dire quelque chose .
– Et pas farouche, mais elle y trouve son compte, n’est-ce pas Dodo ?
– C’est vrai ça monsieur, je ne suis pas bien farouche !

Aussi quand Sylviane leur proposa de partager le repas du midi, Martinov, pourtant habituellement assez peu sociable fut le premier à accepter

– Vous verrez, Dodo est aussi une excellente cuisinière.

Martinov n’osa pas demander ce que signifiait ce « aussi ».

Le petit groupe s’en alla faire un tour en ville, il y a un très joli château à visiter, et revint pour midi.

Fatalement la conversation tourna autour de Pétula.

– Elle est comme ça depuis quand ? Demanda Florentine.
– Cinq ou six semaines, ça lui a pris d’un coup…
– Un évènement qui l’aurait traumatisé ?
– On a cherché, on n’a pas trouvé de réponse. Alors bien sûr, il peut s’agir d’un évènement extérieur, mais comme tout dialogue est devenu impossible…
– Mais auparavant vos rapports avec Pétula…
– Ils ont toujours été excellents, nous sommes des gens très tolérants et très ouverts, il y a quelques mois Pétula nous a informé qu’elle pensait être lesbienne, cela ne nous a causé aucun problème.
– Je pense que seul un psy sera apte à démêler cette affaire
– Nous l’avons noté, mais j’aimerais néanmoins vous demander un service, maintenant que le pot aux roses est découvert…
– Elle ne le sait pas. Intervint Gérard.
– Non, mais en le lui disant, il se passera peut-être quelque chose.

Tout le monde se regarde, dubitatif.

– Je veux bien essayer mais je ne vous promets rien. Finit par dire Béatrice. Je verrai ça après le café.

On parla ensuite d’autres choses. Dorothée, le décolleté provoquant, vint susurrer à l’oreille du professeur qui n’en perdait pas une miette :

– Si vous voulez en voir plus, c’est possible, à vous de me le dire…
– Et on ferait comment ?
– Après le café, on pourrait aller dans ma chambrette.

C’est alors qu’ils dégustaient d’excellents fromages que…

– Mais c’est quoi, ce boucan dehors ? Demande Hubert.

Sylviane se lève et va regarder à la fenêtre.

– Une manif ! Mais ils sont dingues, venez voir !

Tout le monde se précipite, en bas le spectacle est surréaliste. Une petite vingtaine de personnes autour de l’abbé Michel, quelques étudiants énervés, deux ou trois retraités, des pancartes débiles genre « athées assassins », « liberté religieuse », « Satan go home ». Ces gens-là s’agitent et tournent en rond en distribuant des tracts et en scandant à tue-tête « Solidarité avec Pétula »

– Mais c’est quoi ce cirque ? S’insurge Hubert. Dodo descendez et rapportez-moi un de leurs tracts, passez-vous un imper, je voudrais pas qu’ils vous violent.

Dorothée s’exécute prestement et revient, la lecture du tract est édifiante, manifestement rédigé à la hâte dans une syntaxe primaire et bourré de fautes d’orthographe, le texte raconte en gros que des « athées sataniques » empêchent un serviteur de Dieu de porter secours à une pauvre âme possédée par un démon.

– J’appelle la police ! Indique Hubert.
– Et ils vont se faire passer pour des martyrs, et ils recommenceront. Objecte Sylviane, je vais appeler l’évêché .
– L’évêché ?
– Ben oui l’évêché .

Sylviane sort son smartphone, cherche le numéro et appelle en mettant l’appareil en haut-parleur. Elle relate alors les faits auprès de son interlocuteur.

– On nous a déjà fait un signalement au sujet de cet abbé Michel. J’ignore s’il est vraiment prêtre mais il n’est pas sous notre juridiction. D’après nos informations il s’agit d’une personne navigant dans les sphères intégristes.
– Autrement dit vous ne pouvez pas intervenir ?
– Vous m’en voyez navré.

Hubert fait donc appel à la police qui a tôt fait de disperser les troublions lesquels entendant les sirènes policières s’agenouillent en entamant des cantiques.

– Ils reviendront, ces asticots ne sont pas du genre à lâcher le morceau, mais maintenant l’abbé Michel, j’en fait une affaire personnelle. Cet abruti a commis une erreur fatale, celle de croiser mon chemin. Annonce Gérard.

On sert le café, Dorothée fait un clin d’œil au professeur qui s’empresse de lui emboîter le pas.

– A mon avis ces deux-là sont partis faire des bêtises ! annonce Hubert d’un ton égrillard.
– Tant mieux pour eux ! ajoute Sylviane, le sexe n’a jamais fait de mal à personne… vous m’auriez connue quand j’étais plus jeune…
– Vous n’êtes pas vieille ! Rétorque Florentine.
– Bof, 45 ans.
– Et alors je vous trouve tout à fait désirable.
– Comment ça, « désirable » vous iriez jusqu’à coucher avec moi ?
– Pourquoi pas ? Répond Flo.
– Mais votre mari ?
– Laissez le tranquille, il n’est pas jaloux.
– Le mien non plus… Et si je vous disais « chiche » ?
– Je ne me défilerai pas. On s’embrasse ?

Et le lecteur aura deviné qu’il ne s’agit pas d’un bisou de politesse mais d’un roulage de gamelle en règle.

– On monte dans la chambre ? Propose Sylviane.
– Pourquoi pas ?

Et une fois dans le lieu, elles s’embrassent de nouveau, en se pelotant les nichons par-dessus leurs vêtements.

– Qu’est-ce qu’on fait là ? Demande subitement Sylviane. Un coup de folie ?
– Vous ne voulez pas aller plus loin ?
– Je vais vous dire, je suis un peu libertine, et j’ai parfois tendance à croire que tout le monde l’est aussi.
– Avec moi pas de souci, montre-moi tes nichons, Sylviane !
– On se tutoie alors ?
– Ben oui !
– J’espère qu’ils vont te plaire ! Répond Sylviane en enlevant son haut et laissant voir un joli soutien-gorge en dentelle noire, (et bien rempli).

Puis prenant un air canaille, elle dégrafe le sous-tif et exhibe ses grosses mamelles au regard concupiscent de Florentine.

Martinov2702Celle-ci attirée comme par un aimant plonge ses mains en avant pour caresser ces deux magnifiques globes dont les tétons bruns durcissent déjà.

– Pinces les moi !
– T’aimes ça ! Répond Florentine en faisant ce qu’elle demande.
– Plus fort !
– Tu ne serais pas un peu maso, toi ?
– Si, j’aime bien les fessées aussi.
– Super, on va bien s’amuser… On se met mieux à l’aise.

Les deux femmes se retrouvent rapidement complétement nues. Sylviane se fait provocante en écartant ses lèvres vaginales avec les doigts.

– Tu aimes ma chatte ?
– Bien sûr, et je vais te la bouffer !
– Dis-moi que j’ai une chatte de salope !
– Euh…
– Vas-y dis-moi des mots orduriers, tu ne peux pas savoir comme ça m’excite, regarde, je mouille déjà !

Florentine y porte le doigt, l’imbibe légèrement des sucs qu’il dégage, puis le lèche.

– Hum, c’est de la bonne mouille, ça ! … De la mouille de salope, t’as pas honte
– Oh, si ! Je crois que je mérite une bonne fessée !
– Alors mets-toi en levrette, je vais te rougir ton cul de trainée.

Et là, Sylviane prend une position carrément obscène, cuisses écartées, cul cambré son anus plissée bien en évidence.

– Mais c’est un vrai cul de salope que tu as là ! Je parie que tu t’es fait enculer par des kilomètres de bites.
– Si tu savais comme j’aime ça, j’adore les bites, dans la bouche, dans la chatte, dans le cul partout…
– Et les chattes ?
– Les chattes aussi bien sûr ! Le mois dernier on est allé dans une boite échangiste à Reims, je me suis retrouvé dans un salon avec cinq ou six mecs, je ne sais même plus, qui m’ont baisé dans tous les sens, j’ai eu un peu mal au cul après, mais c’était génial.
– Et ton mari, il faisait quoi ?
– Il se rinçait l’œil, Pétula aussi…
– Pétula ?
– Ben quoi, elle est majeure.
– Elle participait…
– A sa façon, elle aime bien mater, sinon, elle est complétement goudou, elle s’est fait embarquer par une vieille à lunettes qui l’a sauté en long en large et en travers.
– Une vraie famille de dépravés !
– Parce que toi t’es une sainte nitouche ? Se gausse la Sylviane.
– Oh, j’en suis loin, mais je te raconterais ça plus tard, en attendant prend ça !

« Ça » c’est une grande claque sur les fesses.

Et Florentine se met à taper à la volée provoquant chez sa victime consentante des gémissements où se mêlent plaisir et douleur.

Cinq minutes plus tard le cul de Sylviane était rouge et les mains de florentine endolories.

– Tu t’arrêtes ? S’étonne Sylviane
– J’ai mal aux mains !
– Ouvre l’armoire, tu vas bien trouver une ceinture… dans le tiroir du bas…
– Tu n’as pas peur que je t’abime ,
– J’ai confiance..

Florentine a dégoté une fine ceinture en cuir. Elle est surprise que Sylviane se soit remise debout. Elle s’adosse à la porte.

– Heu, je fais quoi ?
– Fouette-moi devant !
– Devant ?
– Ben oui, il y a des tas de choses à fouetter devant, les cuisses, le ventre, les seins… allez vas-y fais-moi mal !

Florentine teste un premier coup en visant la cuisse gauche, l’impact laisse une belle trainée rougeâtre.

– Ça va ?
– Oui continue, je te dirais si ça ne va pas

Alors Florentine flagelle Sylviane, des trainées apparaissent un peu partout, mais c’est sur les seins que c’est le plus spectaculaire.

– Petite pause ! Demande Sylviane après un énième coup sur la poitrine.
– Ça tombe bien j’ai envie de pisser, ça te branche !
– Oh, oui, pisse-moi dans la gueule.

Sylviane s’assoit par terre, bouche ouverte Florentine s’approche, se concentre quelques instants (Hé, faut que ça vienne !) et finit par lâcher un puissant jet doré que la receveuse ne peut engloutir qu’à moitié.

– T’a vu ce que t’a fait, grosse salope, maintenant il y a de la pisse partout ! Qu’est-ce que je vais faire de toi, maintenant ?
– Maintenant j’ai envie que tu me lèches l’abricot !
– Ah, bon la domination est terminée ?
– J’ai eu mon compte, non ? Allez viens ma belle, viens me faire jouir.
– Tu t’occuperas de moi après, j’espère ?
– On peut le faire en même temps, on n’a qu’à se mettre en soixante-neuf

Sylviane s’allonge de dos sur le lit, c’est donc Florentine qui vient dessus et c’est parti pour un broutage de gazon en simultané !

La Sylviane mouille comme une éponge et sa partenaire se régale en lapant tout cela à la façon dont le ferait un chat avec son bol de lait.

Et tout en léchant un doigt inquisiteur vient lui pénètre dans le trou de balle avant de s’agiter frénétiquement.

A l’autre bout du soixante-neuf (en voilà une expression) Sylviane se régale tout autant d’autant que notre coquine de Florentine ne s’est pas essuyé la foufoune après son pipi.

Le doigt qui gigote dans son cul lui fait du bien, elle rend donc la politesse à sa camarade de jeu.

Cette dernière sent sa jouissance monter.

– Mon clito, mon clito….

Les deux femmes sont au diapason et bientôt elles jouissent à très peu de temps d’intervalle avant de s’embrasser dans un long et sensuel baiser baveux.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Dimanche 28 avril 2024 7 28 /04 /Avr /2024 18:31

Martinov 27 – La possession de Pétula – 1 – Florentine raconte par Maud-Anne Amaro
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1 – Florentine raconte

Nous sommes à Louveciennes, banlieue huppée de l’ouest parisien. Il est 9 h 50. On sonne à la porte de la maison bourgeoise du professeur Martinov qui lui sert également de laboratoire…

Ah ! Quelques mots d’introduction pour ceux qui non pas lu les précédentes aventures du professeur Martinov (comme c’est dommage)

Martinov est un sexagénaire barbichu, atypique, bricoleur et inventeur, il trouva un jour un peu par hasard un produit qu’il appela le « Lapin dur » et qui produisait à peu près le même effet que le viagra sur la zigounette des messieurs. Mais il ne le découvrit pas seul, il était alors assisté de Béatrice Clerc-Fontaine, jeune chimiste blonde et bien faite, récemment embauchée pour le soulager de sa charge de travail. Quand il fallut expérimenter le produit, destiné au départ à accroitre la fertilité des lapins, ces sympathiques petits mammifères réagirent comme espéré. Nos deux chercheurs eurent alors l’idée de l’expérimenter chez les humains, mais plus facile à dire qu’à faire, car où donc trouver des volontaires ? Alors ils l’expérimentèrent sur eux-mêmes, ce fut le début d’une relation débridée qui dure depuis des années. Béatrice et Martinov (un peu obsédés par le sexe, il faut bien l’avouer) ne sont pas vraiment amants mais ils adorent baiser ensemble ! (voir Martinov 1 – le lapin dur)

Reprenons

Donc, on a frappé et Béatrice va ouvrir.

– Hubert Forville, se présente le quinquagénaire du haut de sa suffisance. J’ai rendez-vous avec le professeur Martinov, je suis un peu en avance…
– Entrez, je vais vous faire patienter quelques instants au salon.
– C’était qui ? s’enquit le professeur
– Forville… Ton rendez-vous de 10 heures.
– Ah, c’est quel genre ?
– Balai dans le cul.
– Bon voyons le dossier.

Dossier est un bien grand mot, en fait une simple feuille dans une chemise accompagnée de deux photos.

– Hum, bricolage d’une vieille radio à ampoules, ça va être vite expédié. Tant mieux parce que Gérard et Florentine ne vont pas tarder…
– Ah bon, ils vont passer, chic alors, mais tu ne m’avais pas mise au courant !
– Que veux-tu ? Je perds un peu la tête en ce moment.
– Et en quel honneur, cette visite ?
– Je ne sais plus trop, ce doit être un anniversaire ou quelque chose du genre ..

Gerard Petit-Couture et sa compagne Florentine sont devenus des amis très intimes de Martinov et Béa dans des circonstances rocambolesques. (voir Martinov 4 – Le grimoire magique). Eux aussi sont de joyeux partouzeurs échangistes, bisexuels et très décontractés. Florentine est une jolie brune, une MILF comme on dit, aux cheveux longs… Des formes, du sourire, de la grâce et même des lunettes !

Martinov fait entrer son visiteur.

– Je vous propose deux solutions, sachant que je ne pourrais pas réparer à l’exacte puisqu’on ne trouve plus les pièces, donc je peux vous faire un bricolage avec des ampoules modernes, c’est un peu compliqué mais je saurais faire, l’autre possibilité c’est de brancher un transistor à l’intérieur plus une petite loupiotte pour allumer le cadran et le tour sera joué.
– Ça fera combien ?
– 300 pour la première option, 200 pour la seconde.
– Et vous me conseillez quoi ?
– La première.
– Alors, allons-y je vous paie d’avance et je vous ferais parvenir l’appareil par UPS .
– Eh bien, voici une affaire fort bien menée ! conclut Martinov se levant de son siège.

A ce stade, les bons usages eussent voulu que Forville se leva à son tour, mais il ne le fit point.

– Ah, pendant que je suis là, me permettrez-vous de vous parler d’un autre problème qui n’a rien à voir…
– J’ai bientôt un autre rendez-vous mais je peux vous écouter cinq minutes, consentit le professeur par pure politesse.
– Ma fille est possédée par le démon…
– Allons bon ! Je conçois que ce soit fâcheux mais je ne suis pas exorciste et en plus je ne crois pas aux démons.
– Mais moi non plus ! rétorqua Forville
– Attendez-vous quelque chose de moi sur ce sujet ?
– C’est à vous de voir. Je suis persuadé que ma fille simule, mais ma femme y croit, elle a fait intervenir un tas de charlatans, de cinglés ésotériques et des exorcistes de carnaval, je n’en peux plus !
– Je le conçois aisément. Mais vous ne m’avez pas répondu.
– Si vous pouviez débunker ?

La technique de Forville n’était pas nouvelle. Des gens sollicitaient des rendez-vous sur des sujets farfelus. Évidemment Martinov ne donnait pas suite, ils réessayaient toujours sans succès puis changeaient de stratégie, ils prenaient rendez-vous cette fois pour une intervention banale, puis une fois dans la place réinjectaient leurs délires. Une variante de la stratégie du cheval de Troie en quelque sorte !

Martinov s’apprêtait donc à envoyer paître son interlocuteur quand Béatrice lui fit signe discrètement de temporiser.

– Je vais réfléchir à votre proposition avec ma collaboratrice. Je vous suggère d’aller prendre un café au bistrot du coin et de revenir vers nous dans une bonne demi-heure.

Puis après que l’homme eut quitté les lieux…

– Et bien ma petite Béa, tu nous fais quoi, là ? Tu veux vraiment qu’on prenne cette affaire ?
– Ça peut être marrant, non ? Et puis ça nous fera de l’argent facile…
– Pas trop convaincu ..

Et voilà que l’on sonne de nouveau. C’est Gérard et sa copine. Bisous, bisous.

– Alors quel bon vent vous amène ? Demande Martinov.
– C’est notre anniversaire de rencontre, alors comme toutes les occasions sont bonnes pour faire la fête, on s’est dit autant faire ça avec vous… il y a toujours ce bon petit restaurant près de la gare ?
– Oui bien sûr, mais là on attend un client, un drôle de type, il avait pris rendez-vous pour la réparation d’un vieux poste de radio, mais en fait il voudrait qu’on exorcise sa fille !
– Non ?
– Si ! Je dois lui donner une réponse, moi je ne suis pas vraiment chaud, mais ça a l’air d’amuser Béatrice.
– Un exorcisme ? Mais c’est quoi ces conneries ?
– Ce n’est pas comme ça qu’il faut voir les choses, intervient Béa, la fille simule forcément, donc on va démontrer qu’elle simule, ce n’est pas plus compliqué que ça !
– Vu comme ça, ça peut être marrant effectivement, ça me plairait même bien de participer.
– OK, on va l’attendre en prenant l’apéro et lui dire que c’est bon.

Le type est revenu au bout d’une demi-heure comme prévu.

– On accepte votre proposition, mais comme nous ne savons pas exactement sur quoi nous allons tomber, nous allons procéder en équipe. Je vous présente Florentine qui est psychologue, Monsieur Petit-Couture spécialiste des effets spéciaux au cinéma, Béatrice s’occupera de surveiller la patiente en off et moi je coordonnerai tout ça.

Devant cet exposé farfelu, Florentine failli s’étouffer de rire.

– Il faut vraiment tout ce monde ? Demande Forville.
– Je le crains.
– Et vous comptez combien de temps d’intervention ?
– Ça ne devrait pas excéder trois jours.
– Quand même !
– Ben oui
– Il reste donc à prendre date…
– Non, avant il faut régler la partie financière.

Contre toute attente cet aspect des choses fut réglé très facilement. Monsieur Forville avait des moyens…

– Prenons date maintenant. Reprit l’homme

Il expliqua alors qu’il habitait Château-Thierry…

– Ce n’est pas un problème, réservez-nous des chambres d’hôtel, disons pour trois nuits, quelque chose de bien. Intervint Béatrice
– Quatre chambres alors ?
– Non trois, Gérard et Florentine sont en couple.
– Ah bon !

Une fois Forville parti, Gérard s’avança vers le professeur d’un air égrillard, et lui mis la main aux fesses :

– Alors mon vieux Martinov, il y a un bout de temps qu’on n’a pas fait des trucs ensemble.
– Hé, hé !

Gérard changea la position de sa main en la portant au niveau de la braguette.

– Je sens quelque chose de dur !
– Cochon !

Gérard attrape le curseur de la fermeture éclair et la fait glisser.

– Tu m’as l’air bien excitée ! Lui dit le professeur.
– C’est qu’on s’est tapé un petit délire en forêt de Saint Germain et que je n’ai pas pu me soulager.
– Raconte !
– Je préfère que ce soit Florentine qui raconte…

Le récit de Florentine.

Nous traversions la forêt de Saint Germain et soudain j’ai demandé à Gérard de nous arrêter quelque part, j’avais une petite envie pressante.

On emprunte donc un chemin de traverse, je descends, Gérard me suis. Je me pose près d’un arbre. Je pisse d’abondance, mon homme me regarde d’une drôle de façon, pourtant il me connaît par cœur, mes pipis aussi… mais parfois un petit coup de « revenez-y »…

– Ne t’essuies pas, je vais m’en charger !
– C’est que je n’ai pas fini, je crois que je vais faire un gros caca.

Je pousse et pond un long étron bien moulé.

– Oh que c’est joli ! S’exclame-t-il
– Je ne te le fais pas dire … Maintenant si tu veux toujours t’occuper de ma petite toilette.
– M’enfin ?
– Tu ne vas pas te dégonfler ! Dit-elle en se mettant à quatre pattes le cul cambré les jambes écartées et l’anus pas bien net.

– Ben alors ! S’impatiente Florentine.
– T’es vraiment une salope !
– Oui mais c’est pour ça que tu m’aimes !

Gérard expire un bon coup et se lance, langue en avant vers le cul de sa dulcinée et se met à lécher les taches brunes.

– Hum, c’est pas mauvais tout ça !
– Hé, hé !

Je ramasse un petit morceau de ma crotte et le porte près de mes lèvres et le lèche narguant Gérard

Tu te souviens de ce que disait Brigitte : c’est comme un rocher Suchard ! (voir Martinov 24 – L’énigme du hangar – 11 – Chez Brigitte par Maud-Anne Amaro)

Un raclement de gorge… il y avait un voyeur. Le mec la trentaine, blond, polo bleu ciel, on dirait Tintin.

– Je ne vous dérange pas ?
– Ben si ! Laissez-nous maintenant ! Répond Gérard avec fermeté.
– Pas de souci, je voulais juste vous proposer mes services.
– Non, merci !
– Attendez ! Interviens-je.

Je chuchote à l’oreille de Gérard qu’on pourrait jouer à la salope, c’est un jeu auquel nous avons déjà joué quelques fois.

Mon homme est d’accord et entre tout de suite dans le jeu.

– Si tu veux baiser ma femme, c’est possible, elle ne demande que ça c’est une vraie poufiasse.
– C’est vrai, je peux ?
– Tu peux lui faire tout ce que tu veux, tu peux l’insulter, mais tu ne la maltraites pas et les pénétrations c’est avec capote.
– Ça marche !
– C’est 20 balles !
– Ah !
– C’est symbolique, mais les putes ce n’est jamais gratuit.

Le mec fouille dans son portefeuille, il a ce qu’il faut.

– Alors comme ça, t’es une poufiasse ! Commence le mec en s’approchant de moi.

Là je suis prise au dépourvu, je ne sais pas quoi répondre, alors je ne réponds pas.

– Montre-moi tes nichons ! Me demande « Tintin ».

Ben oui, c’est comme ça dans la vraie vie, ils veulent tous voir nos seins (dans les films américains c’est différent on garde son soutif pour baiser)

J’enlève donc mon haut et je dégrafe mon soutif, le type est scotché, bon j’ai des beaux seins d’accord, mais je ne suis pas Miss monde non plus… Faut croire qu’il était en manque, il s’approche, il va peloter… il pelote…

– Lèche-lui les tétons à cette chienne ! Intervient Gérard.

Bien sûr il ne se le fait pas dire deux fois, j’ai peur qu’il me morde, mais non, il fait attention.

Et après m’avoir tété les deux tétons alternativement, il sort de sa braguette une bite bandée comme un bout de bois.

Ça va donc être le moment de la pipe. Et à ce moment-là j’ai une appréhension : « Est-ce que c’est propre ? » Mais je me rassure en me disant que Gérard interviendra s’il y a un problème. Mais sa bite était clean ! Je l’ai donc pris en bouche (c’est bien comme cela qu’il faut faire quand on fait une pipe, non ?) et j’ai commencé à le pomper en usant de tout mon savoir-faire (Hé, c’est que j’ai été escort-girl, ça laisse des traces !) et sa bite est devenue raide de chez raide.

– Je vais te baiser ! M’informe « Tintin »

Le contraire eut été étonnant… J’enlève le bas et m’alonge dans l’herbe tandis que le type s’encapuchonne le zizi avec une capote.

– Non pas comme ça, tourne-toi, je vais t’enculer, les salopes faut les enculer !
– T’as bien raison ! (je ne vais pas aller le contrarier)

Martinov2701Il fait une première tentative… Il aurait pu lubrifier ce con ! Une seconde tentative échoue également.

– Tu vas te laisser baiser le cul, espère ce grosse pouffe !
– Si tu lubrifiais, ça le ferait peut-être ! Suggérais-je.

Le mec me crache sur le trou du cul, étale un peu tout ça… Troisième tentative, je m’ouvre au maximum, le gland parvient à glisser… et hop j’ai sa bite dans mon cul.

On ne peut pas dire que ses mouvements soit doux, mais bon ça devrait le faire quand même, sauf qu’excité comme il est, il jouit trop rapidement, se retire, récupère ses affaires et disparaît sans un mot. J’étais sa poupée gonflable, et une poupée gonflable, ça ne jouit pas.

– Alors ? Me demande Gérard.
– Frustrant ! Et toi tu t’es régalé ?
– Bof, c’était trop court… mais tu ne sais pas, on va demander à Martinov et à Béatrice de nous calmer.

Fin du récit de Florentine.

– En voilà une histoire croustillante ! Commente le professeur !
– Tu comprends notre état ! Répond Gérard.

A présent le pantalon et le caleçon de Martinov ont dégringolés sur ses chevilles, Gérard. lui caresse mollement sa bite bien bandée et lui flatte les fesses. D’un commun accord tacite ils se mettent mieux à l’aise, en fait complétement nus à l’exception des chaussettes.

Quant aux deux femmes elles s’embrassent goulument tout en se pelotant avec frénésie

Les deux hommes sont face à face, Gérard pince les tétons du professeur afin de l’exciter un peu plus.

-T’aimes ça hein ?
– Oui, vas-y… Un peu plus fort.
– Comme ça ?
– Oui, c’est bon !
– Maintenant baisse toi et régale-toi

C’est qu’il adore ça, sucer des bites, notre joyeux professeur, pas que les bites d’ailleurs, les chattes, les culs, les nichons,… mais n’empêche les bites, c’est son péché mignon. Au fil des ans il est devenu expert et sa langue sait accomplir tous les mouvements propres à satisfaire une queue bien vaillante.

A l’autre bout de la pièce, Béatrice dont la chatte est titillée de bien jolie manière par la langue agile de Florentine se sent saisie d’une petite envie, le genre d’envie propice a des choses très coquines pour qui sait les apprécier.

– J’ai une petite envie de faire pipi !
– Hum, fait moi déguster tout ça !
– Viens dans la salle de bain.

Sur place, les deux femmes se mettent en position. Florentine ouvre une bouche gourmande dans laquelle elle reçoit la bonne pisse tiède de sa tendre complice.

– Hum, c’est délicieux, ne bouge pas, je vais te faire un bon nettoyage de chatte.

Béatrice se laisse faire et tout en travaillant de la langue le doigt de Florentine ne reste pas inactif et s’en va s’enfoncer dans le trou du cul de notre chimiste préférée. Une petite pénétration digitale qui ne dure pas bien longtemps. Flo retire son doigt et le porte à ses narines.

– Hum, ça sent un peu le caca !
– Tu ne vas pas me dire que te gênes !
– Non au contraire !
– Continue à me lécher au lieu de parler, ma chérie !

Martinov continue de se régaler de la bonne bite de Gérard. Le cri de jouissance de Béatrice provenant de la salle de bain les amuse.

– C’est Béatrice ! Commente-t-il, dans cinq minutes ce sera Florentine… Bon dis-donc Martinov tu la veux dans ton cul, ma bite ?
– Oh oui, vas-y encule-moi ! Répond l’intéressé en se mettant en position, à quatre pattes, le cul écarté.

Gérard s’approche de ce derrière offert, de la langue il titille le trou du cul de son partenaire qui en maile de plaisir. Puis il s’encapote et s’enfonce dans le conduit rectal.

– T’aimes ça te faire enculer, hein vieux cochon !
– J’adore… Aaaaa…

Gérard se met à pilonner en cadence, il ne sait trop comment retarder son trop plein d’excitation (mettez-vous à sa place !) Et décharge un peu prématurément.

Au même moment on entend le cri de jouissance de Florentine (c’était prévu)

Les deux hommes se relève, épuisés. Les deux femmes reviennent.

– Alors, les pédés, on s’est bien enfilés ! Se gausse Florentine.
– Oui, mais j’ai pas joui ! Répond le professeur.
– Oh, le pauvre petit professeur, vient là je vais te faire une super turlutte…

Quelle ambiance !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Samedi 20 avril 2024 6 20 /04 /Avr /2024 08:33

Le chien du vacher par Belle-cour

zoo

Nous finissions nos premières vacances avec une Myriam, une jolie brunette très délurée et fort bien roulée que je connaissais depuis quelques mois et qui depuis est devenue ma femme.

Nous avions fait un petit périple en Espagne où cela avait été bien chaud, et nous remontions vers Paris en faisant une escale dans un gite rural isolé en pleine montagne dans le sud de la France.

Nous étions seuls, la première maison habitée devait être à environ un kilomètre, et comme il faisait très chaud j’étais juste en short. Ma femme, elle se promenait quasiment à poil avec juste un string qui lui mettait son beau cul rebondi bien en valeur.

De la voir se promener, comme ça sans pudeur, le cul à l’air me donnais constamment envie de la sauter où que l’on soit. J’avais, dans mon short, la queue comprimée tellement elle était raide, ce qui obligeait régulièrement Myriam à me soulager en la déballant et en se la fourrant goulûment dans la bouche.

Elle adorait ça, au détour d’un chemin, n’importe où..

Une fois, dans un ruisseau elle me suçait la pine sous l’eau et son cul flottait a la surface, moi je n’en pouvais plus et je lui lâchais toute ma purée dans la bouche.

Elle me provoquait en pissant devant moi avant de me donner ses doigts à lécher

Un jour alors où je l’avais bien tripoter elle était à point, chaude comme une salope prête à tout, sa chatte dégoulinait tellement elle était excitée. J’étais assis, complètement à poil dans une chaise longue devant la maison, ma bite gonflée se dressait, elle, me tournant le dos est venue s’empaler le cul à califourchon dessus.

Elle allait de plus en plus vite, pendant que je lui poignais le cul et lui massais les seins, quand soudain on entendit des bruits de cloches qui venaient dans le chemin.

Ma femme paniquée me poussa, quitta la position et s’étala sur le ventre à même la pelouse, dissimulant ainsi ses seins . C’est alors que le chien gardien du troupeau, un golden, s’approcha d’elle.

– Veux-tu te barrer, sale bestiole !
– N’ayez pas peur, il n’est pas méchant, il est même très affectueux, il veut juste vous dire bonjour ! Intervint le vacher
– Ah, bon ? Bonjour le chien, t’est un beau toutou, maintenant fous moi la paix !

Le chien, loin de partir, se mit alors à lécher les fesses de Myriam.

– Mais t’es un gros vicieux, le chien !
– Il est content, vous le rendez heureux !
– Vous croyez ?
– Je pense qu’il aimerait bien vous lécher devant !
– Non mais vous vous rendez compte de ce que vous dites ?
– Ben quoi, c’est la nature, c’est la campagne !
– Tu parles !
– Laisse-toi faire ! Intervins-je. Tu l’as déjà fais !
– Je l’ai fais une fois et je connaissais le chien !
– Ben justement ça te permettra de faire connaissance.
– Bon, bon !

Myriam424

Et là je vois Myriam qui se retourne et qui écarte son string permettant au chien de venir lui faire léchouille à grands coups de langues dans la chatte.

– Elle est belle votre copine quand elle se fait lécher ! Commente le vacher. Ça ne vous dérange pas si je me branle en regardant !
– Faites comme chez vous, mon vieux !

Le gars sort alors une bite bien bandée et commence à se l’astiquer frénétiquement.

– Vous avez une bien belle bite ! Le complimentais-je.
– Si vous voulez me la toucher, ou même me la sucer, ce ne sera pas de refus.

Je n’aurais pas fait, j’aurais regretté de ne pas l’avoir fait, alors j’ai sucé la queue du vacher, et m’en régalait et pendant que j’opérais, j’eu la surprise de voir ma femme faire de même avec la bite du chien.

Je fis jouir le bonhomme.. Et apparemment le chien s’était bien défoulé. Mais moi, alors ?

– Mets-toi en levrette, que je t’encule, ! Dis-je à Myriam..

– Je vous laisse, il faut que j’y aille ! nous précisa le vacher !
– Ça vous dirais de venir chez nous boire un coup en fin d’après-midi, on pourrait faire une petite partie. Lui proposais-je
– C’est pas de refus, je viendrais avec le chien ?
– Bien sûr !

Le vacher parti, ma femme me demanda :

– Tu n’as pas l’intention de me faire enculer par ce type ?
– On verra bien comment ça se passe ! On improvisera.
– Je me méfie de tes improvisations !
– Mais tu les adores !
– Bien sûr mon chéri ! Me répondit-elle en écartant bien ses fesses afin que je l’encule bien comme il faut.

Fin du délire

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Belle-Cour
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