Samedi 22 juin 2024 6 22 /06 /Juin /2024 11:30

Deux filles et leur mère par Léna Van Eyck – 21 – Le récit de Blandine

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Le récit de Blandine

Tout a commencé un jour où je m’étais intoxiqué avec mon repas, à ce point que j’avais attrapé une forte fièvre. Comme ça ne passait pas, je me suis décidée à me rendre à la cabane de Finette la guérisseuse, elle m’a fait boire je ne sais quelle saloperie, mais en sortant de chez elle mon ventre allait mieux mais ma tête tournait, je voyais tout de travers…

Et c’est sur le chemin du retour que la Vierge Marie m’est apparue. Evidemment je n’en croyais pas mes yeux et je me suis agenouillée. C’est la moindre des choses, non ?

Et la Vierge m’a parlé.

– Ma fille, je t’ai choisi pour me servir, tu vas rejoindre les sœurs du couvent de Ture et l’honorer de tes prières. En retour ta place au Paradis t’est d’ores et déjà acquise.

J’étais subjuguée, être choisie ainsi par la Vierge Marie était pour moi un honneur inespéré d’autant que je ne voyais pas bien pourquoi je le méritais, mais ne dit-on pas que les desseins de Dieu sont impénétrables !

Aussi, c’est avec une foi complètement régénérée que j’ai pris le voile avant de déchanter.

Je n’ai au début accordé que peu d’importance a des attitudes qui me semblaient peu compatibles avec la vie monacale, disputes, cancaneries, jalousies, mesquineries et pire : affinités particulières. J’étais dans le déni me disant ça que la perfection et la sainteté sont choses rares et qu’il ne fallait pas accorder à ces choses davantage d’importance à ce qu’elles étaient.

Jusqu’au jour où l’une des sœurs m’a cherché querelle sous un prétexte fallacieux, m’insultant vertement, je sortis de mes gonds et lui balançait une gifle magistrale qui l’a fit chuter au sol. Elle cria et une nuée de bonnes sœurs me tomba dessus à bras raccourcis. Je n’ai pu prouver ma bonne foi, on m’a fouettée sévèrement et j’ai eu droit à trois jours de cachot sans manger, avec juste un peu d’eau et sans literie. J’ai donc imploré la Vierge, voulant savoir pourquoi elle m’infligeait cette épreuve injuste. Mais la Vierge ne m’a pas répondu, elle devait être occupée ailleurs, on ne peut pas être partout !

N’empêche qu’en sortant du cachot je ne voyais plus certaines de mes consœurs de la même façon. Ce n’était pour la plupart que des garces. Quand le confesseur est venu je lui ai tout raconté. Là où j’attendais de la compassion, il m’a enfoncé, en fait j’avais eu tort de me défendre. Drôle d’homme d’église ! Et puis il détourna la conversation voulant me faire avouer des rapports contre nature avec d’autres sœurs. J’ai trouvé que ce type était complètement fou.

Je commençais à me demander si j’allais rester dans ce lieu qui me décevait de jour en jour, mais la Vierge m’avait donné mission, il me fallait être forte. L’ambiance devenait pesante, oh rien de violent, mais une série d’attitudes malaisantes qui devenaient insupportables : regards méprisants, haussements d’épaules intempestifs, l’une des sœurs allait même jusqu’à faire semblant de cracher quand elle me croisait…

Et puis vint sœur Gertrude laquelle sans crier gare entra un jour dans ma cellule. J’avais déjà repéré cette jeune sœur au joli visage. Elle au moins ne m’avais jamais jeté son mépris à la face.

– Coucou ! Je suis venue te consoler ! M’annonça-t-elle.
– Me consoler ?
– Ces salopes vont te faire craquer, elles ne te lâcheront plus, tu ne t’en sortiras pas seule, je t’offre mon amitié
– C’est gentil, mais c’est la Vierge qui me met à l’épreuve, je ne flancherais pas.
– Qu’est-ce que la Vierge vient faire là-dedans ?

Cette réflexion venant d’une religieuse me stupéfia, aussi lui narrais-je l’épisode de la forêt au cours duquel la Vierge m’apparut. Elle m’écouta jusqu’au bout sans m’interrompre mais sans dissimuler le scepticisme qu’affichait son visage..

– Sais-tu, me dit-elle que les fortes fièvres et les remèdes de guérisseuses peuvent nous provoquer des rêves éveillés ?
– Ce n’était point un rêve.
– C’est ce que tu crois, je ne suis pas là pour te décevoir, mais réfléchis, pourquoi donc la Vierge de serait adressée à toi. Tu as quoi de particulier ? Tu aspires à la sainteté ?
– Les desseins de Dieu sont impénétrables…
– Oui je connais la chanson. N’empêche que la Vierge si toutefois elle existe, elle a sûrement mieux à faire que de racoler les jeunes filles pour les envoyer au couvent.
– Oh ! Mais qui es-tu pour blasphémer ainsi ? Sors de ma cellule et cesse de me tourmenter ! Tu es aussi mauvaise que les autres…
– Je ne suis pas venue te tourmenter, je ne m’attendais pas à ce que la conversation tourne ainsi.
– Que fais-tu dans ce couvent si tu n’as point la foi ?
– La foi ? Tu veux vraiment que je te dise, il y a un Dieu tout puissant, c’est évident mais je crois aussi que les curés l’ont affublé de légendes absurdes.
– Oh !
– Ben oui ! Quant à savoir pourquoi je suis là, c’est mon petit secret, si nous devenons amies je te le confierai.
– Hum ! Laisse-moi à présent
– Tu ne veux pas que l’on fasse minette ?
– C’est quoi ça ?
– Je te donne du plaisir et tu me donnes du plaisir.
– Impie et dévergondée, tu les accumules…
– Où est le mal quand on se donne du plaisir ? Si Dieu a créé le plaisir, pourquoi le bouder ?
– Tu confonds plaisir et tentation, sors d’ici, ville tentatrice.
– D’accord je ne veux rien t’imposer. Repose-toi et réfléchis à tout cela, je reviendrai sans doute demain
– C’est inutile !

Sœur Gertrude partie, je m’abandonnais à mes réflexions, il me paraissait tout d’abord que cette femme était habitée par Satan. Aussi me mis-je en prière en quête d’un signe qui ne m’apparut pas.

Lassée de prier dans le vide, je laisser tomber et me laissai envahir par mes pensées. Des pensées de plus en plus en plus confuses… Et si sœur Gertrude avait raison, si la Vierge qui m’était apparue n’était que le fruit de mon imagination ?

Voulant en avoir le cœur net, j’élaborais un stratagème, j’allumais sept cierges et entrais de nouveau en prière, au bout d’un certain temps que je ne peux évaluer j’adressais ma requête.

– Sainte Vierge, le doute m’assaille. Si je dois continuer la mission que tu m’as assigné, fais le moi savoir par un signe tangible. Au nom du père et du fils et du saint esprit. Amen !

Je surveillais les cierges, persuadée que la Vierge les soufflerait, (juste un peut-être ?) me confirmant ainsi ma mission.

Mais il ne se passa rien !

– Elle se fout de ma gueule ! M’entendis-je penser avant de chasser cette horrible pensée impie.

J’abandonnais l’expérience en proie à des pensées de plus en plus contradictoires.

Je me résolu à me dire que la sœur Gertrude avait peut-être raison. Pas complétement convaincue malgré tout, difficile d’abandonner si brutalement de telles certitudes.

Sœur Gertrude revint le lendemain.

– Alors t’as réfléchi un peu…
– Pfff, je ne sais plus où j’en suis…
– Normal, tiens je t’ai apporté ça, c’est une part de gâteau aux noisettes, je l’ai piqué à la mère supérieure. Le jardinier apporte toujours un gâteau quand il vient l’enculer.
– Quoi ? Tu veux dire..
– Ben oui, à part deux ou trois vieilles peaux, les vœux d’abstinence n’ont plus vraiment cour ici !
– Mais tu les a vu ?
– Bien sûr, je sais où ils font ça, dans la petite cabane… comme les planches sont mal fixées on peut tout voir, moi ça m’excite.
– T’es vraiment vicieuse !
– Un peu oui, mais je ne peux pas m’en empêcher. Il a une très belle bite le jardinier.
– Oh !
– Ben quoi, tu n’aimes pas les bites ?
– Mais enfin !
– Mais rassure-toi, j’apprécie aussi les jolies femmes, en fait, je préfère. Alors on se l’a fait cette minette ?
– Tu veux vraiment me damner ?
– Tu ne seras pas damnée si tu te confesses après, c’est super pratique la confession, tu pèches, tu te confesses, et hop, envolé le péché !

Margot21bJe la regardais, ne sachant comment réagir.

– Soulève ta chasuble que je vois ta forêt !
– Mais ça ne se fait point !
– Bien sûr que si, ça se fait ! Tu veux voir la mienne ?

Et sans attendre de réponse Sœur Gertrude se défroqua me laissant bouche bée.

– Caresse-moi ! Implora-t-elle.
– Je n’ose pas…
– Alors c’est moi qui vais te caresser, mais enlève moi tout ça !
– Pourquoi me demande-tu ça ?
– Parce que tu vas aimer ! Aie un peu confiance, Nom de Dieu !
– Oh ! Tu as juré !
– Oui, et alors ! Mais secoue-toi, enfin ! J’essaie de te faire réagir et tu ne veux rien entendre. Je ne te veux que du bien, tu peux comprendre ça ou pas ?
-Et pourquoi voudrais-tu mon bien ?
– Parce que tu as un gentil minois et que tu m’excites ! Ça te va comme réponse?
– Excuse-moi, je ne sais plus quoi penser.

Et je me suis mise à chialer.

– Bin, v’la autre chose ! Faut pas pleurer comme ça !

La Gertrude se rapproche de moi, m’enlace, essuie mes larmes, sa main se pose sur ma jambe, passe en-dessous de ma chasuble, remonte jusqu’en haut des cuisses, trouve mon minou et se met à le caresser. Je suis complétement tétanisé, je me laisse faire.

Je me suis laissé faire également quand elle m’a retiré ma chasuble, quand elle ma léché le bout de mes seins et quand elle m’a gratifié d’un baiser profond à pleine bouche, baiser que j’ai fini par partager de façon instinctive.

J’ai senti le plaisir monter en moi, je m’offrais complétement à elle, y compris lorsqu’elle me dépucela avec une carotte qu’elle avait judicieusement apportée.

– Alors, ça t’a fait du bien ??
– C’est vrai que ça délasse, mais ce n’est pas bien !
– On a fait du mal à qui ?
– Ce sont des choses interdites.
– Ça ne répond pas à la question ! On a fait du mal à qui ?
– Si c’est interdit, il doit y avoir une raison.
– Si tu la trouves, cette raison, je te couvrirais de cadeaux..
– Tu crois avoir réponse à tout ?
– Non mais j’aime pas les trucs inexplicables. Bon, on recommence ? Je ne suis guère rassasiée
– Ne me tente pas !
– Juste un bisou alors ?

Nous nous sommes de nouveau embrassées.

– Cette fois, c’est toi qui t’occuper de moi ! Me dit-elle sur un ton qui n’admettait pas de réplique .
– Je n’ai aucune expérience, tu vas me trouver gourdasse.
– Je vais t’appendre, te guider…

Alors je me suis surprise à gouter à la pointe de ses seins, aux lèvres de sa chatte et à son petit berlingot.

Elle m’a de nouveau excitée et bientôt je flirtais avec l’extase.

Notre liaison dura plusieurs mois, et puis un jour nous avons toutes été arrêtés par la maréchaussée. Emprisonnées, battues, déportées… Sur le bateau, les marins s’en donnèrent à cœur joie. Si au moins ils avaient été gentils, mais non, ce n’était que des soudards abrutis. A me dégouter des hommes et des bites !

Fin du récit de Blandine

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 22 juin 2024 6 22 /06 /Juin /2024 11:27

Deux filles et leur mère par Léna Van Eyck – 20 – Orgie maritime

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Le capitaine nous reçoit dans sa cabine, il est flanqué de deux de ses acolytes, l’un est le second du vaisseau, l’autre le maître d’équipage…

– Mesdames, je n’irais pas par quatre chemins, des femmes qui ne sont pas accompagnées, à bord d’un vaisseau, ça porte malheur. Je ne suis pas superstitieux, mais ça j’y crois.

N’importe quoi !

– Je n’ai donc pas l’intention de laisser le mauvais sort s’emparer de mon navire. Parce que ce mauvais sort on peut le conjurer… Reprit le capitaine

Bon alors tout va bien ?

– Et il n’y a pas quarante façons de conjurer ce mauvais sort, il va vous falloir accepter nos assauts ! Conclut-il avec un sourire salace.
– Vos assauts ? Demandais-je, peu certaine de comprendre.
– Il va vous falloir payer de votre personne. Précisa le capitaine.
– Et si nous refusons ? Demande Pauline.
– Cela constituerai un affront à notre égard…

Gonflé le bonhomme !

– Et vous feriez quoi dans ce cas ?
– Nous nous passerions de votre assentiment.
– On s’en serait douté, mais puisqu’il n’existe aucune alternative, je vous en prie, faites comme chez vous… un détail d’importance cependant, nos bouches et nos culs sont à votre disposition, mais pas le reste !
– Vous êtes drôles !
– De vraies boute-en-train en effet !

La cabine du capitaine étant étroite, nous nous déplaçons vers la salle à manger du navire.

Je pensais que nous serions six, mais non six ou sept matelots, je ne sais plus, emboitent le pas de leurs officiers et pénètrent dans la salle à manger, l’œil égrillard.

Ce n’est pas vrai ! Ils ne vont quand même pas tous nous passer sur le corps ?

Margot20Tout le monde se déshabille à la diable. Les couples se forment, me voilà avec le capitaine, Pauline avec le second et ma mère avec je ne sais plus qui…

Il faut croire que ces officiers manquent d’imagination. Pas de caresse, pas de pipe, pas de broute-minou, pas de baise… Mais le capitaine a prévenu l’assistance.

– J’ai passé un accord ave ces trainées, on ne les baise pas, mais on peut les enculer, elles aiment ça ces chiennes.

On nage en pleine poésie…

Les matelots nous regardent. Je suppose qu’ils attendent leurs tours, Mais il faut croire que l’attente est insoutenable, leurs mains se font baladeuses. Et que je te caresse le voisin, et que je te malaxe la fesse, et que je te t’empoigne la bite et que je te la branle…

Cette fine équipe me semble complétement invertis. Certains se baissent pour mieux sucer la queue de leurs congénères. Mais quels cochons !

L’un des matelots, une sorte de géant bâti comme le David de Michel-Ange vient peloter le cul du capitaine pendant que celui-ci me besogne l’anus

Il ne va tout de même pas… Ben si ! Il encule le capitaine qui a l’air ravi et qui du coup décharge dans mon fondement en poussant des cris étouffes.

Il se retire, un autre arrive… je vous dis ils vont tous nous passer dessus. Je ne sais plus où j’en suis, je suis une chiffe molle,. Autour de moi ça baise, ça s’encule, ça décharge…. La salle à manger s’emplit d’une odeur de stupre.

Et l’orgie se termina quand toutes les couilles de ces messieurs furent vidées.

Je rejoins ma mère, un peu groggy, un chenapan lui a éjaculé sur le visage et sur la poitrine, elle en a partout et ne pense même pas à s’essuyer.. Pauline cherche à boire mais il n’y a pas la moindre bouteille dans cette salle !

Je pensais qu’après cette entrée en matière (si j’ose dire) nous serions bonnes pour l’abattage, en fait non, on nous a foutu la paix pendant le reste du voyage…

Et un jour, Pauline nous a présenté un matelot (qui n’était pas présent lors de l’orgie) :

– C’est Edouard, il va vous raconter son histoire, vous allez voir, c’est passionnant

Effectivement, c’est intéressant d’autant que l’homme s’avère un excellent conteur ponctuant son récit d’anecdotes surprenantes er d’un sens de l’autodérision.

– Et concrètement tu vas faire quoi, une fois à quai ?
– Tenter de retrouver trace de ma sœur, en espérant qu’elle ait survécu au voyage.
– Mais comment vas-tu t’y prendre.
– Je ne sais pas trop, je vais enquêter… et puis Pauline a promis de m’aider .
– Eh bien, je te souhaite beaucoup de courage. Sinon la vie de matelot, c’est comment ?
– Bof, on me fait faire des trucs complètement nuls, mais bon, je prends mon mal en patience. Les quartiers-maîtres sont antipathiques, quant aux autres.. vous savez quand on est un peu beau gosse sur un bateau, on est forcément sollicité. Si on refuse c’est la foire à la brimade, alors bien obligé de faire avec
– Mon pauvre biquet ! Lui dit Pauline, viens donc dans la cabine, je vais t’offrir une consolation comme je sais bien les faire
– Cela aurai été avec plaisir, mais je dois y aller, en principe je n’ai rien à faire ici
– D’accord, si on ne se revoit pas avant, on se retrouve sur le quai de débarquement.

On a fait comme ça, du port on a emprunté une diligence qui nous a conduit à la Nouvelle Orléans.

Le gouverneur loge dans un palace, un très beau palace ! On demande à Edouard de nous attendre et on présente notre lettre d’introduction au planton qui ne nous fait pas rentrer disparaît à l’intérieur avec notre papelard.

Il revient quelques minutes plus tard avec un bonhomme qui nous conduit dans un petit bureau .

– Enchanté, mesdames, je suis Camille Hurlevent, se présente-t-il. Qu’est-il arrivé au baron de Longdard ?
– Il a été provoqué en duel et en redoutait l’issue.
– Et vous n’avez pas d’autres nouvelles ?
– Hélas, non.
– Bon, je vais m’occuper de vous, j’ai pour mission auprès du gouverneur de favoriser la prospérité de cette ville. Pour cela il faut du monde et pour attirer du monde, il faut que l’on puisse s’amuser et qu’il y ait des jeux d’argents et des jolies filles. Donc je peux vous céder une belle maison en plein centre-ville, il s’agit d’un hôtel que son propriétaire n’a pas su gérer et que nous avons préempté. Avec un minimum d’aménagements, vous allez pouvoir vous y installer. Évidemment il vous faudra des pensionnaires, mais je vais m’en occuper.
– Parfait, nous allons pouvoir prendre possession de ces locaux quand ?
– Mais de suite, je vais vous y faire conduire. Évidemment il faudra petit à petit nous rembourser le prix de cet hôtel.

Je me disais aussi…

– J’ai une question ! Intervient Pauline
– Je vous en prie.
– En ce qui concerne les femmes qui ont été envoyé ici contre leur gré, leurs présences sont-elles enregistrées quelque part ??
– Absolument. Elles sont enregistrées au moment du débarquement, mais pourquoi cette question ?
– On recherche quelqu’un !
– Il vous faudra retourner au port pour consulter les registres, je vais vous faire un mot à l’attention de la capitainerie pour ne pas qu’on vous embête.

On a donc pris possession des locaux. On s’est attribué chacune une jolie chambre. Pauline a demandé à ma mère d’en attribuer une à Edouard ne serait-ce que provisoirement. Il a donc hérité de la plus pourrie, dans les combles. Elle est bizarre parfois ma mère !

Sinon je ne vous raconte pas la poussière ni l’état des literies. De plus il nous faut décorer un peu tout cela afin de l’adapter à la nouvelle fonction du lieu. Au moins deux jours de boulot !

Pendant ce temps, Pauline et Edouard se sont rendus à la capitainerie du port.

– C’est confidentiel ce genre de choses, mais si c’est Hurlevent quoi vous envoie… vous avez une idée de la date ?
– Il y a plusieurs mois…
– Bon asseyez-vous, j’en ai pour un moment…

Puis vingt minutes plus tard :

– Blandine Carette, oui on a enregistré ça, religieuse défroquée, débarquée en bonne santé de la frégate Tempesta….

Il en pleure de joie, Edouard.

– Et pour savoir ce qu’elle est devenue ?
– Ça dieu seul le sait, d’autant que souvent ici les filles changent de nom, allez savoir pourquoi ?

J’ignore comment les choses se passaient en sous-main mais on a vite vu arriver une dizaine de filles dans notre nouvelle maison. Se sentant peu à l’aise dans les établissements dans lesquels elles travaillaient, elles cherchaient une meilleure maison. Bizarre ces attitudes puisque pour l’instant nous n’avions rien démontré !

Edouard ne sachant comment mener son enquête, Pauline lui suggéra de dessiner un portrait du visage de sa sœur. Il y parvient tant bien que mal et se mit à débouler dans la ville, questionnant les tavernes, les drugstores, les laveries, les bordels… et même les congrégations de bonnes sœurs.

– Blandine, mais elle a peut-être changé de nom…

Et à chaque fois, il faisait chou blanc. On lui expliqua alors que certaines filles avaient gagné Bâton Rouge, que d’autres travaillaient dans des ranchs… bref sa quête semblait de plus en plus illusoire.

Un mois passa, peut-être un peu plus. Edouard pris la décision d’abandonner. Après tout elle avait débarquée vivante, n’était-ce pas l’essentiel ?

Quant à sa liaison avec Pauline, elle s’effilochait, ma sœur lui reprochait ses absences incessantes, absences pendant lesquelles elle filait le parfait amour avec Georgia, une de nos pulpeuses pensionnaires. Cette situation rendait Edouard jaloux, alors qu’il ne l’était pas quand elle fricotait avec sœur sainte Lucie. Allez donc comprendre les hommes, vous !

Il envisagea donc de revenir en France, mais ne se pressait pas trop, il avait trouvé un emploi chez un tanneur, il faisait avec.

Ma mère finit par l’interpeller.

– Maintenant que tu gagnes ta vie, je vais te demander un loyer. Mais le mieux ce serait que tu trouves à te loger en ville, j’aimerais bien disposer de ta chambre…
– Pour ce qu’elle est belle !.
– Et alors, les clients ne viennent pas ici pour la beauté des chambres.
– Bon je me barre, je vais faire mon baluchon et m’en retourner au port
– D’accord, prends ton temps, tu ne veux pas profiter d’une nos filles ? Je t’offre la passe.
– Non, merci.
– Tu as tort, on a reçu trois nouvelles ce matin, il y en a une qui te ressemble.
– Qui me ressemble ? Comment elle s’appelle ?
– Véronique ?
– Quoi ? Je veux la voir ?

Le cœur d’Edouard palpite comme un métronome.

– Se pourrait-il que ce soit elle ?

Ils descendent au salon, ma mère s’enquiert de la présence de Véronique, on lui répond qu’elle est occupée.

– Assieds-toi dans ce fauteuil et attends-la !

L’attente ne fut pas si longue. Au bout de cinq minutes une jolie blonde aux longs cheveux blonds et bouclés vêtue d’une robe bleue outrageusement décolletée descendait l’escalier.

Il n’en croit pas ses yeux, Edouard.

– Blandine ! C’est bien toi ?
– Edouard ! Mais que fait ce tu ici ?
– C’est plutôt à toi qu’il faut demander ça ?
– C’est une longue histoire…

J’étais dans le hall à ce moment-là et ces retrouvailles émouvantes m’arrachèrent une larme. Je leur conseillais de continuer leur conversation en chambre afin qu’ils soient plus tranquilles

– J’étais très inquiet après le procès des religieuses de Ture, je voulais te retrouver, te libérer, j’ai mené mon enquête et je suis arrivé en Louisiane. Mais je ne pensais pas te retrouver dans un bordel…
– Pourquoi, ça te choque ?
– Non, mais ça me surprend, tu avais tellement la foi…
– Je l’ai perdu, mon pucelage aussi. Tu veux que je te raconte ?

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 22 juin 2024 6 22 /06 /Juin /2024 11:25

Deux filles et leur mère par Léna Van Eyck – 19 – Le charme pervers de la bourgeoisie

marquise stamp

De son côté, Edouard se résolut à mettre son projet de cambriolage à exécution, manquant complètement d’expérience en la matière, il commença par faire du repérage et jeta son dévolu sur une grande maison apparemment facile d’accès, puis il recruta un complice dans un bouge. Celui-ci prénommé Léon, pochetronnait d’abondance et se vantait peu discrètement de ses exploits de monte en l’air.

– Dis-moi l’ami, une petite expédition à deux, ça te dirait ?
– T’as une adresse ?
– Oui.

Ensemble ils firent une rapide reconnaissance des lieux.

– Facile, je lance un grappin sur le balcon, on grimpe, j’ouvre la fenêtre, on fera ça à minuit .

Effectivement la première partie du plan de déroula sans encombre. Sur le balcon ils n’eurent nul besoin de forcer l’ouverture, la porte fenêtre étant entrouverte sur l’espagnolette.

Il fallait maintenant s’éclairer, Léon alluma une lanterne.

Un raclement de gorge…

– Alors mes gaillards, on vient commettre des bêtises ?

Le type, une véritable armoire à glace et a dégainé une fine lame.

Comment a-t-il détecté leur présence ? L’histoire ne dit pas, mais toujours est-il qu’il leur barre toute retraite

– Il vous fallait venir plus tard, les maîtres sont des couche-tard…

Et il les appelle, inutile de préciser que nos deux monte-en-l’air n’en mènent pas large…

– Et bien jeunes gens, voilà comment on gâche une vie entière. Rendez-vous compte qu’un seul mot de moi et vous vous retrouvez aux galères ou au gibet ! Mais vous êtes jeunes et je ne suis point cruel, je vous épargnerais ce destin funeste. Mais il y a un prix à payer.

– Un prix ?
– Eh oui, nous allons mon épouse et moi profiter de votre jeunesse !

Et justement l’épouse se radine, une belle rombière bien en chair, dira-t-on.

– Hum, en voici de charmants monte-en-l’air ? S’exclame-t-elle. Je ferais bien mon ordinaire de celui-ci ! Continue-t-elle en désignant Edouard.
– Eh bien soit, reprend le mari, tu vas donc baiser ma femme, et pendant ce temps-là toi, tu vas m’enculer.
– Mais je… balbutie Léon.
– Préfères-tu la potence ?
– Non, non, on va faire comme vous dites !

La dame enlève ses vêtements de nuit, s’approche d’Edouard.

– Caresse-moi mes grosses gougouttes, elle sont belles n’est-ce pas ?
– Oui, madame !
– Pelote les moi, petit voyou !
– Oui, madame !

Margot19La bourgeoise lui dégage la bite, se baisse et la gobe avec lubricité, tandis que l’homme fait la même chose avec celle de Léon qui a un mal de chien à bander correctement.

– Tu es prié de me présenter une bite digne de ce nom, sinon, je n’hésiterais pas un instant à faire intervenir la maréchaussée.
– J’essaie, j’essaie, mais ça coince un peu.
– Pense donc à quelque chose qui t’excite !.

Alors Léon invoque l’image de quelques soubrettes à la cuisse légère et parvient à faire raidir sa nouille.

– Allez, maintenant viens dans mon cul. Oh, regarde ma femme comme elle se fait bien baiser, quelle salope celle-ci, tu ne trouves pas ? Elle adore qu’on l’enfile par le cul !
– Si, si !
– Je suis sûr que tu aimerais être là la place de ton complice. Mais que veux-tu, il est plus beau que toi ! Allez remue-toi, je ne te sens qu’à peine !
– Je fais de mon mieux.
– Eh bien, c’est pas terrible ! Henriette on permute ?
– Non Eugène, certainement pas, il me baise trop bien.

Encore une fois Léon invoque l’image de sa soubrette préférée. Ça va mieux mais il sait que ça ne durera pas, aussi redouble-t-il d’efforts faisant miauler son partenaire de plaisir .

Il finit par lui jouir dans le fondement du bonhomme tandis que madame gagne le ciel sous les coups de butoir d’Édouard .

Ce dernier se retire, la bite visqueuse de sperme et d’un peu d’autre chose aussi.

– Oh, viens là maraud, je vais te nettoyer tout ça, j’adore me régaler d’une bonne bite merdeuse.

Et la langue de Dame Henriette est tellement savante que notre Edouard ne tarde pas à rebander.

– Ah, ah, je vois que tu est prêt pour un deuxième coup ! Allez, reviens dans mon cul, il est si gourmand !

Evidemment, cette fois-ci ce fut moins fulgurant, mais Eugène vint le stimuler en se posant derrière lui afin de lui tripoter les couilles et de lui doigter le trou de balle. Et c’est épuisé que notre Edouard parvint à conclure.

– Cela m’a donné grande envie de pisser, reste au sol que je t’arrose !
– Mais Madame !
– Silence canaille !

Et c’est ainsi qu’Edouard du boire le bon pipi de la grosse bourgeoise.

– Merci messieurs, nous vous laissons aller au diable ! Et ne vous avisez pas de crier sur les toits que nous somme un couple pervers, personne ne n vous croira ! Ha, ha, ha !

L’aventure n’avait rien eu de désagréable et ils avaient échappé au pire, mais Édouard n’avait nulle envie de récidiver. Il lui faudrait financer son séjour en Louisiane d’une façon différente.

Et en attendant une solution (venue du ciel ?) Il se consolait en entretenant un parfait amour avec ma sœur Pauline qu’il honorait horizontalement une fois par semaine.

Il était devenu amoureux fou de Pauline. La réciproque n’était pas évidente, certes elle aimer baiser avec Édouard, appréciait sa compagnie mais son grand amour restait sœur Sainte Lucie, elle ne se faisait néanmoins aucune illusion, un jour celle-ci se laisserait, mais qu’importe ! Ne dit-on pas que tout ce qui est pris est toujours bon à prendre !

6 mois ont passés.

Notre bas de laine de porte bien, mais nous ne savons trop quoi en faire. Henri de Longdard est revenu des Amériques et s’est fendu d’une visite au bordel de madame Galoubet, évidemment ce gros coquin a sollicité une petite séance en trio avec la mère et moi.

– Ma mission a été un succès et j’ai gagné beaucoup d’argent. La Louisiane, savez-vous, est une contrée fabuleuse, certes il y a des crocodiles mais ils restent à leurs places. Cela ne vous tenterait pas d’y émigrer ? Il y a bien plusieurs maisons de plaisir à la Nouvelle Orléans mais elles manquent de classe et de dynamique, je suis persuadé que si vous ouvriez une maison là-bas, vous rencontrerez un succès certain.
– Vraiment ?
– Réfléchissez-y, je vous paie le voyage.
– Et en quel honneur ?
– En l’honneur de vos beautés, mesdames.
– Faut peut-être pas exagérer !
– Disons que ça me fait plaisir et que ça ne me coûte pas tant que ça. Le régent m’a alloué un bon budget et je le gère à la guise. Je serais moi aussi sur le bateau, vous n’aurez donc rien à craindre pour votre sécurité.

Le baron nous a laissé réfléchir et nous a informé qu’il repasserait la semaine prochaine afin de recueillir notre décision.

– Pourquoi pas ? Me dit ma mère.
– Et Pauline ?
– Si elle veut venir avec nous on a de quoi lui payer le voyage. Va donc lui en parler.

Je suis donc allé rencontrer Pauline, d’abord surprise puis emballée, elle me demanda néanmoins deux jours de réflexion.

– Lucie, je vais te quitter, j’ai l’opportunité de joindre les Amériques, cette aventure me tente.
– Alors vas-y, je garderai un merveilleux souvenir des moments que nous avons passé ensemble.

Puis ce fut le tour d’Édouard…

– En Louisiane ? Je rêvais d’y aller.
– Et qu’est-ce qui t’en empêche ? Les navires ont toujours besoin de matelots .
– Les choses ne sont pas si simples. Une fois sur place il va falloir que je me démène afin de retrouver la trace de ma sœur… et pour cela il me faut de l’argent et je n’en ai pas.
– Hum, tu sais je ne suis pas obligée de suivre ma mère et ma sœur dans leurs projets, et je peux t’aider dans le tien
– Mais avec quel argent ?
– L’argent, toujours l’argent, mais réfléchis un peu, tête de mule, je vais travailler quelque temps avec ma mère et ma sœur, je vais me faire un petit magot et ensuite on pourra se mettre en chasse tous les deux
– Mais tu ne vas tout de même pas te prostituer pour moi, je ne suis pas un maquereau !
– Si tu ne veux pas tant pis pour toi, je ne vais pas te supplier.
– Il doit y avoir d’autres solutions ?
– Bon, c’est oui ou c’est non ?
– Je vais réfléchir, c’est quoi le bateau ?
– Le Flétan à Saint Nazaire, il lève l’ancre le 18. Bonsoir !

Nous avons de nouveau rencontré Henri de Longdard, lequel paraissait préoccupé.

– J’ai un gros souci, je crains pour ma vie…
– Oh !
– En fait, un jeune présomptueux m’a manqué de respect, j’ai eu la faiblesse de l’insulter vertement et ce faquin n’a rien trouvé de mieux que de me provoquer en duel, mon honneur m’interdit de me dérober mais ce triste sire possède une réputation de fin bretteur, me voilà donc mal engagé.

J’ai eu à ce moment l’impression que notre projet américain prenait l’eau, mais l’homme a continué :

– Dans le cas où il m’arriverait un mauvais sort, je vous ai préparé deux lettres, l’une pour le capitaine du Flétan, à qui je demande de vous accorder toute son attention…
– Je voulais justement vous informer, intervient ma mère que mon autre fille sera aussi du voyage.. mais nous lui paierons sa place à bord …
– Ce ne devrait pas poser de problème, je vais ajouter un postscriptum à la lettre… La seconde lettre est à l’attention du gouverneur de la Louisiane, c’est un ami et je compte sur lui pour vous prendre en charge comme il se doit…
– Je vous en remercie et de grâce soyez prudent.
– On va essayer.

Puis ce fut le jour du départ, sur le quai d’embarquement nous attendions Henri de Longdard, il n’est pas venu, et c’est d’une démarche triste que nous sommes montées à bord. Le capitaine est venu au-devant de nous.

– C’est vous qui voyagez avec Henri de Longdard ?
– Oui.
– Il n’est pas là ? Et il m’avait dit : deux personnes ?

On lui explique et on lui montre la lettre qui lui est destinée.

– Hum, d’accord, je vais vous faire conduire à vos cabines, la personne non prévue prendra la cabine réservée à monsieur Henri. Je vous recevrai plus longuement après le départ.

Et nous voilà parties. Je me demande quand même si le dénommé Longdard n’est pas en train de nous jouer un tour de cochon… mais j’ai peine à en imaginer le déroulement.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 22 juin 2024 6 22 /06 /Juin /2024 11:22

Deux filles et leur mère par Léna Van Eyck – 18 – Henri de Longdard, voyeur et branleur
Romantic

Flash black

Après que René fut appréhendé suite à son esclandre devant l’hôtel particulier des Préhardi, il fut conduit en prison. Monsieur de Préhardi usa alors de ses relations.

— J’aimerais savoir qui nous a envoyé ce malotru.
– Ce n’est pas un problème, nous allons le torturer bien comme il faut.
– Il y a sans doute mieux à faire, libérez-le et faite le suivre discrètement, je suis persuadé qu’il y aura un bon coup de filet à la clé.
– Pourquoi pas, mais cela demande un peu d’organisation….

Quelques jours après le dispositif se mit en place, deux gens d’armes suivirent très discrètement l’individu jusqu’à son repaire.

Quand il y pénétra, les suiveurs se mirent en standby (comme on dira quelques siècles plus tard). Et une heure plus tard ils eurent la surprise de voir en sortir un visage qui leur parlait.

– Ce ne serait point Philibert, le bandit de grand chemin ?
– On dirait bien !
– Que faisons-nous ?
– Retournons au poste, demander des instructions.

Le capitaine est stupéfait du rapport des deux rombiers. Il en réfère lui-même à ses supérieurs.

– Donc apparemment sa bande est éparpillée, attendons qu’ils soient tous là pour les cueillir en groupe

Mais la bande ne se reconstituait pas (et le lecteur sait pourquoi) . La nouvelle instruction fut donc de continuer à surveiller le lieu mais d’intervenir militairement si la situation devenait dangereuse.

Fin du flash-back

Et c’est ainsi qu’Edouard avant de récupérer sa nouvelle monture pu voir les gens d’armes sortir de force Philibert de sa tanière et le conduire vers un sort funeste.

Son plan tombait donc à l’eau, il lui faudrait trouver autre chose ! Un cambriolage bien sûr, mais il ne parvenait pas à se décider.

De mon côté je me débrouillais pas trop mal au bordel de madame Galoubet. J’avais un certain succès, ma mère aussi. Et nos cagnottes se portaient bien. Oh, ce n’était pas non plus tous les jours paradis, il fallait composer avec des nouveaux riches qui se prétendaient gentleman mais qui nous prenaient pour des sacs à foutre en nous jetant tout leur mépris en pleine poire. En revanche d’autres, beaucoup d’autres s’avéraient d’agréables partenaires de chambre sachant user d’humour et de fantaisie.

C’est ainsi que nous fîmes connaissance avec le Baron Henri de Longdard, le bien nommé.

Celui-ci s’enquit dès son arrivée auprès de Madame Galoubet de la présence de nouvelles filles

– Catherine et Margot, elles sont mères et fille
– Ciel, voilà qui me tente.
– Elles plaisent bien, elles travaillent bien. Mais il vous faudra faire antichambre, elles sont occupées avec deux bellâtres.
– Qu’importe, ne dit-on pas qu’il n’est point de meilleur plaisir qu’un plaisir retardé ?
– Vous êtes un philosophe, monsieur le baron
– Hi, hi !

Et voilà, même pas le temps de se reposer qu’on nous prie de nous présenter devant ce nouveau client.

Belle prestance sur celui-ci, regard de braise et port altier, il en impose.

Il nous déshabille du regard, bien qu’il n’y ait pas grand-chose à déshabiller, notre seul vêtement étant une nuisette légèrement transparente

– Je craignais que l’on ne m’abuse, mais je vois que vous vous ressemblez beaucoup, vous êtes bien mère et fille
– Pour vous servir, monsieur.
– Allons en chambre !

On y va, on y va…

– Alors, vous faites quoi ensemble ? Demande le baron.
– Tout !
– Vous vous gamahuchez ?
– Assurément.
– Montrez-moi je vais vous regarder faire

Margot18Ce doit être la loi des séries , parfois on nous demande séparément, parfois on nous demande ensemble, mais aujourd’hui c’est la troisième fois, ça commence à être lassant, mais bon, business us businesses comme on dira trois siècles plus tard.

Alors on y va, on enlève nos nuisettes afin que le miché puisse zieuter la marchandise. En principe à ce stade les mains deviennent baladeuses. Pas avec lui, il est peut-être uniquement voyeur ?

Qu’importe, on gagne la literie et on se met en soixante-neuf, ma mère en dessous, moi sur elle.

Les circonstances font que l’on est guère excitées, il nous faut donc faire semblant, mais nous avons parfaitement appris à le faire (merci madame Galoubet !)

Le baron assis devant nous dans un fauteuil semble apprécier le spectacle et s’astique le mandrin.

S’il pouvait jouir comme ça, ce serai très bien

– Léchez-vous le cul, mesdames.

Qu’à cela ne tienne, une petite torsion pour faciliter la chose, et allons-y pour les feuilles de rose

– Un doigt, enfoncez-vous un doigt.

C’est tout, oui ? Mais on obtempère, alors que sa branlette devient de plus en plus frénétique.

– On va conclure mettez-vous à genoux l’une à côté de l’autre.

Ah bon, qu’est-ce qu’il veut nous faire faire ?

Il s’approche de nous toujours en se branlant, ça y est j’ai compris !

Il est sur le point de jouir… son visage se congestionné et le voilà qui balance sa purée. On en reçoit partout, le visage, les seins, on est peinturlurée.

Fin de la passe.

– J’espère vous revoir bientôt ! lui dit ma mère…
– Tout le plaisir aurait été pour moi, mais je dois partir pour la Louisiane, le régent m’a confié une mission qui va bien m’occuper six mois durant, alors nos retrouvailles ce ne sera qu’à mon retour…

Flash black

Après que René fut appréhendé suite à son esclandre devant l’hôtel particulier des Préhardi, il fut conduit en prison. Monsieur de Préhardi usa alors de ses relations.

– J’aimerais savoir qui nous a envoyé ce malotru ?
– Ce n’est pas un problème, nous allons le torturer bien comme il faut.
– Il y a sans doute mieux à faire, libérez-le et faite le suivre discrètement, je suis persuadé qu’il y aura un bon coup de filet à la clé.
– Pourquoi pas, mais cela demande un peu d’organisation….

Quelques jours après le dispositif se mit en place, deux gens d’armes suivirent très discrètement l’individu jusqu’à son repaire.

Quand il y pénétra, les suiveurs se mirent en standby (comme on dira quelques siècles plus tard). Et une heure après ils eurent la surprise de voir en sortir un visage qui leur parlait.

– Ce ne serait point Philibert, le bandit de grand chemin ?
– On dirait bien !
– Que faisons-nous ?
– Retournons au poste, demander des instructions.

Le capitaine est stupéfait du rapport des deux rombiers. Il en réfère lui-même à ses supérieurs.

– Donc apparemment sa bande est éparpillée, attendons qu’ils soient tous là pour les cueillir en groupe

Mais la bande ne se reconstituait pas (et le lecteur sait pourquoi) . La nouvelle instruction fut donc de continuer à surveiller le lieu mais d’intervenir militairement si la situation devenait dangereuse.

Fin du flash-back

Et c’est ainsi qu’Edouard avant de récupérer sa nouvelle monture pu voir les gens d’armes sortir de force Philibert de sa tanière et le conduire vers un sort funeste.

Son plan tombait donc à l’eau, il lui faudrait trouver autre chose ! Un cambriolage bien sûr, mais il ne parvenait pas à se décider.

De mon côté je me débrouillais pas trop mal au bordel de madame Galoubet. J’avais un certain succès, ma mère aussi. Et nos cagnottes se portaient bien. Oh, ce n’était pas non plus tous les jours paradis, il fallait composer avec des nouveaux riches qui se prétendaient gentleman mais qui nous prenaient pour des sacs à foutre en nous jetant tout leur mépris en pleine poire. En revanche d’autres, beaucoup d’autres s’avéraient d’agréables partenaires de chambre sachant user d’humour et de fantaisie.

C’est ainsi que nous fîmes connaissance avec le Baron Henri de Longdard, le bien nommé.

Celui-ci s’enquit dès son arrivée auprès de Madame Galoubet de la présence de nouvelles filles

– Catherine et Margot, elles sont mère et fille
– Ciel, voilà qui me tente.
– Elles plaisent bien, elles travaillent bien. Mais il vous faudra faire antichambre un moment, elles sont occupées avec deux bellâtres.
– Qu’importe, ne dit-on pas qu’il n’est point de meilleur plaisir qu’un plaisir retardé ?
– Vous êtes un philosophe, monsieur le baron !
– Hi, hi !

Et voilà, même pas le temps de se reposer qu’on nous prie de nous présenter devant ce nouveau client.

Belle prestance sur celui-ci, regard de braise et port altier, il en impose.

Il nous déshabille du regard, bien qu’il n’y ait pas grand-chose à déshabiller, notre seul vêtement étant une nuisette légèrement transparente

– Je craignais que l’on ne m’abuse, mais je vois que vous vous ressemblez beaucoup, vous semblez bien être mère et fille
– Pour vous servir, monsieur.
– Allons en chambre !

On y va, on y va…

– Alors, vous faites quoi ensemble ? Demande le baron.
– Tout !
– Vous vous gamahuchez ?
– Assurément.
– Montrez-moi, je vais vous regarder faire en m’astiquant le mandrin !

Ce doit être la loi des séries, parfois on nous demande séparément, parfois on nous demande ensemble, mais aujourd’hui c’est la troisième fois, ça commence à être lassant, mais bon, business is businesses comme on dira trois siècles plus tard.

Alors on y va, on enlève nos nuisettes afin que le miché puisse zieuter la marchandise. En principe à ce stade les mains deviennent baladeuses. Pas avec lui, il est peut-être uniquement voyeur et branleur ?

Qu’importe, on gagne la literie et on se met en soixante-neuf, ma mère en dessous, moi sur elle.

Les circonstances font que l’on est guère excitées, il nous faut donc faire semblant, mais nous avons parfaitement appris à le faire (merci madame Galoubet !)

Le baron assis devant nous dans un fauteuil semble apprécier le spectacle et se paluche le bigoudi.

S’il pouvait jouir comme ça, ce serai très bien !

– Léchez-vous le cul, mesdames.

Qu’à cela ne tienne, une petite torsion pour faciliter la chose, et allons-y pour les feuilles de rose

– Un doigt, enfoncez-vous un doigt dans le cul.

C’est tout, oui ? Mais on obtempère, alors que sa branlette devient de plus en plus frénétique.

– On va conclure, mettez-vous à genoux l’une à côté de l’autre.

Ah bon, qu’est-ce qu’il veut nous faire faire ?

Il s’approche de nous toujours en se branlant, ça y est j’ai compris !

Il est sur le point de jouir… son visage se congestionné et le voilà qui balance sa purée. On en reçoit partout, le visage, les seins, on est toute peinturlurée.

– Vous n’allez pas rester comme ça, léchez-vous la tronche !

Qu’est-ce qu’il ne faut pas faire !

– Le spectacle était ravissant, j’ai bien joui, vous êtes charmante, merci mesdames !

Ah, un petit mot gentil ! Ça fait toujours plaisir !

Fin de la passe.

– J’espère vous revoir bientôt ! lui dit ma mère…
– Tout le plaisir aurait été pour moi, mais je dois partir pour la Louisiane, le régent m’a confié une mission qui va bien m’occuper six mois durant, alors nos retrouvailles ce ne sera qu’à mon retour…

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 22 juin 2024 6 22 /06 /Juin /2024 11:20

Deux filles et leur mère par Léna Van Eyck – 17 – Les chaleurs de Sœur Odette
nonne2

Edouard fut reçu par la supérieure du couvent de Ture après qu’il eut exhibé sa lettre d’introduction.

La mère en question état plutôt jolie et arborait un sourire assez peu religieux

– Je suis Sœur Odette, je vais satisfaire à votre requête, mais auparavant permettez-moi de me présenter, je suis sœur Irène, je ne suis pas là supérieure en titre mais cela ne saurait tarder, autant que vous le sachiez, je suis cloîtrée ici non pas par vocation, mais parce que mes parents n’avaient plus de quoi fournir une dot. La vraie supérieure est devenue folle, on l’a isolée dans sa cellule. Je ne prends aucun risque en vous racontant cela, notre prieur est au courant, le nouveau… parce que l’ancien… couic !
– Couic ?
– Étranglé dans les bois avec son cocher … couic !
– Mais alors pourquoi rester ?
– Pour aller où ? Rétorque Sœur Odette
– Euh ..
– Et vous ? J’ai du mal à concevoir qu’avec un tel physique vous ayez choisi de servir l’église .
– Confidences pour confidences, je ne suis pas un homme d’église et ne souhaite pas le devenir. Mais je suis au service d’un homme d’église ! Nuance !
– Mais c’est parfait ça ! Aimes-tu les femmes ?
– Je les adore.
– Alors on baise ?

Évidemment la proposition est tentante et Edouard n’est pas de bois, mais il est tellement pressé de consulter ces fameux registres qu’il préfère commencer par ça.

– Il faut vraiment que tu recherches quelque chose d’important pour faire passer ces registres avant ma gentille personne.
– Je t’expliquerai .

Les registres sont bien là et sont très mal écrits, il parvint cependant à lire qu’une certaine Blandine Corette a été admise en tant que novice, puis plus loin qu’elle a pris le nom de Sœur Véronique.

Il n’a plus qu’à consulter le papier sur lequel il a recopié les peines prononcées à l’encontre des sœurs . Il lit donc : Sœur Véronique : déportée en Louisiane.

– Enfer et poils aux fesses ! Comment la retrouver maintenant ?
– On dirait que tu as un souci, mon lapin.
– Plutôt, oui, ma sœur a été envoyé en Louisiane par cette saloperie d’abbé Royer.
– C’est sans doute un sort plus enviable que de finir dans des geôles putrides.
– Et je fais comment pour la récupérer ?
– Première étape, te rendre aux Amériques, pas trop difficile il suffit de t’engager comme matelot, ensuite ça va être plus compliqué, mais avec de la patience…
– Je n’y arriverais jamais.
– Faut pas dire ça, en attendant je peux t’offrir peu de douceur.
– J’ai pas le cœur à ça.
– Mais je peux avoir du cœur pour deux, laisse-toi faire, mon lapin.

Et sœur Odette entrepris de déshabiller Edouard lequel tout à ses pensées se laissa néanmoins faire. Cependant il bandait mou.

La nonne lui attrapa les tétons et les pressa dans ses doigts. Le résultat ne se fit pas attendre, l’anguille montait jusqu’à en devenir raide comme la justice. C’est magique !

– Te voilà en forme, je veux maintenant que tu me baises comme un sauvage, en me traitant de tous les noms d’oiseaux que tu connais… N’ai pas peur de m’humilier, j’adore ça !

Et tout en parlant, Sœur Odette s’est débarrassée de ses frusques de bonne sœur et aborde une fort jolie silhouette et des seins fort attrayants.

Alors les seins, c’est comme des aimants, Edouard se jette dessus, les pelote, les tripote, et en suce les pointes.

– Oh, que me fais-tu, mon salaud ?
– Laisse-toi faire, trainée lubrique.

Mais Edouard se sent soudain gêné par une subite envie d’uriner qu’il se demande comment gérer.

– Une petite pause, il me faut faire pipi ! Balbutie-t-il.
– Dans ma bouche ! Soulage-toi dans ma bouche, donne-moi toute ta pisse !
– T’es sûre ?
– Tu ne vas pas faire des manières ! Allez vas-y ! Reprend la Sœur en ouvrant une large bouche.

Edouard se concentre quelques secondes puis ouvre les vannes, le jet atterrit directement dans le gosier de Sœur Odette qui ne peut tout avaler et qui toussote. Le surplus lui coule sur les nichons accentuant ainsi leur relief.

– T’aimes ça, hein, ribaude !
– Et oui c’est moi la Sœur Vicieuse ! Je vais te rincer la bite, elle doit encore sentir le pipi.

Edouard se laissa faire, c’est qu’elle suçait fort correctement, la nonne !

– Hum, j’adore ça ! Commenta-t-elle. Maintenant si veux te tourner, je ne suis pas insensible non plus aux odeurs du derrière.

Sœur Odette se mit à butiner le troufignon d’Edouard.

– Hum ! Quelle odeur subtile ! Ne veux-tu point péter ?
– Je vais essayer ! Répondit l’homme à qui on n’avait jamais encore demandé une telle chose.

Il essaya et envoya ses flatulences au nez de la nonne qui manifestement s’en régalait.

– Et maintenant, encule-moi ! Reprit la nonne en se mettant en position, son gros cul bien relevé.

Sœur Odette mouillait comme une éponge. Edouard préleva un peu de sa mouille afin de lui lubrifier le trou du cul et la pénétra sans difficulté.

– T’aimes ça, hein, catin, tu n’es bonne qu’à te faire enculer…
– Ah, oui, je suis une catin, la pire des catins… Aaahh, c’est bon. Aaah…

Mais la Sœur Odette faisait un tel raffut, que l’on vint frapper à la porte.

– C’est qui ? Je suis occupée ! Répondit la nonne.
– C’est sœur Denise, j’ai entendu des cris…
– Entre et referme bien derrière toi.

La Denise ne paraît même pas surprise de voir sa supérieure en train de se faire sodomiser par un parfait inconnu.

– Regarde comme il m’encule bien, ce brigand ! Fous lui un doigt dans le cul pendant qu’il me besogne, ça va le stimuler.
– Mais bien sûr ma sœur !

Maintenant excité par devant et par derrière, Edouard finit par décharger en poussant un cri rauque.

Margot17

– Tu m’as bien baisé, mon salaud, mais ma petite Denise, tu es toute triste, tu aurais aimé jouir à ton tour, attends, on ne va pas laisser partir ce jeune homme avec sa bite toute cracra. Aide-moi donc à la nettoyer.
– C’est qu’il n’y a pas que du sperme !
– Oui, il y a un peu de merde, ce n’en sera que meilleur.
– Hi ! hi !

Elle a raison la sœur Denise de prendre ça à la rigolade et après ce nettoyage, Edouard pu se rhabiller tandis que sœur Odette continuait de débaucher Denise

– Relève-moi tout ça que je te fasse minette.
– Oh, oui, ma mère, bouffez-moi la chatte, elle me brule !
– Il faudra que je te punisse ensuite !
– Ce n’est pas un problème, oh votre langue est diabolique… Oh que c’est bon ! Aaaaah !

Edouard aurait pu partir de suite, Saint Nazaire n’était pas si loin et c’est ce qu’il faillit faire. Mais très vite il se résonna, un voyage d’une telle ampleur ça se prépare, et puis il aurait besoin de conseils. Aussi reprit il la route de Flochville.

Le voyage du retour se fit sans encombre. Par précaution il abandonna son cheval à une lieue du presbytère.

Il rendit d’abord compte à l’abbé Denis, lequel s’en fichait un peu.

– C’est l’aiguille dans la botte de foin, d’après ce que l’on sait, les filles qui sont envoyé là-bas sont mal nourries pendant la traversée, certaines en meurent, pour les rescapées le destin se montre versatile, les plus chanceuses vont tomber sur de vieux fermiers en mal de célibat, d’autres vont se retrouver à tapiner dans les rades locaux, tout est possible.
– Hum ! Et vous me conseillez quoi ?
– De laisser tomber.

Sauf qu’Edouard n’a nulle envie de laisser tomber.

N’empêche qu’une telle expédition, ça ne s’improvise pas, ça se prépare avons-nous dit. Et l’affaire n’est pas mince. Se rendre aux Amériques en s’engageant sur un bateau n’est sans doute pas le plus difficile. Mais ensuite ?

En fait, il a besoin de conseils… et d’argent aussi

Il consultât la bibliothèque du lieu, il apprit que la Louisiane occupait une superficie équivalente au quart de celle de la France et que l’on pouvait y accéder directement par la mer. Sur place il lui faudrait donc se livrer à une véritable enquête, s’équiper, se nourrir, se loger… bref il lui faudrait de l’argent… et il n’en avait pas.

Il réfléchit donc à quelques projets insensés : cambrioler un riche bourgeois ou un nobliau constituait l’un de ces projets, mais les risques étaient énormes.

Il eût alors l’idée de solliciter les conseils de Philibert puisque celui-ci semblait l’avoir à la bonne .

Il rencontrât quelques difficultés à retrouver sa cabane mais y parvint néanmoins. A quelques toises de l’entrée, il manifesta sa présence.

– Ohé de la cabane, je suis un ami.

Un type qu’il n’avait jamais croisé sortit, pistolet à la main.

– T’es qui toi ? Trois pas en arrière, les bras écartés.
– Je m’appelle Edouard, je venais voir Philibert, il me connait.
– C’est bien vrai ça ?
– T’as qu’à lui demander.
– Ça ressemble à un piège. Tu es sûr que tu n’as pas des comparses avec toi, planqué dans les fourrés ?
– Si c’était le cas, je n’aurais pas pris le risque de me découvrir.

René, car c’est de lui qu’il s’agit, a du mal à assimiler l’argument, faut dire que l’homme ne brille pas par son intelligence.

– Tu essaies de m’embrouiller, désolé mais je prends pas de risque. Rendez-vous en enfer

Et René vise Edouard qui dans un réflexe de survie inconscient anticipe l’évènement et bondit de côté en plein dans les fourrés.

Un coup de feu part. Edouard est tout étonné de ne pas être touché.

« Il ne sait pas viser, ce type, le temps qu’il recharge j’ai le temps de me carapater… »

Mais tout alla très vite, des bruits de bottes venus d’on ne sait où, au sol le corps de René inanimé.

Edouard ne comprend rien…

– On ne bouge plus ! Lui ordonne un gens d’armes armé jusqu’aux dents.
– Hé, mais je n’ai rien fait, on m’a tiré dessus .
– Je sais on a vu, mais vous êtes qui et qu’est-ce sur vous foutez là ? Vous êtes prêtre ?
– Je suis Edouard Carette, je travaille pour le compte de l’abbé Denis, le prieur de Sainte Agathe.
– Et votre présence ici ?
– J’aime me ressourcer ici et puis il y a des champignons.
– On vous a vu converser devant la baraque.
– J’avais soif… je demandais…
– Vous allez pouvoir repartir nous sommes intervenus à temps.
– Effectivement, je vous dois une fière chandelle…

Ce qui n’explique pas ce que les gens d’armes faisaient dans le coin…mais on va vous expliquer.

A suivre

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