Samedi 7 décembre 2024 6 07 /12 /Déc /2024 14:09

Chanette 32 – Drogue en stock – 6 – Cinq dans un donjon
Chanette

J’ai donc contacté Didier Remiremont. (voir les épisodes précédents). Et lui ai présenté Max. La rencontre eu lieu dans mon studio de travail rue des Sauniers.

Je suis occupée avec deux soumis, l’un est Martin, un type de province que je vois de temps en temps quand il monte à Paris, 50 ans, grisonnant, sympa. Il est attaché contre une croix de Saint André. L’autre Kelly, est un nouveau client, un jeune travesti très ambigu, imberbe, cheveux longs, mignon comme un cœur, on en mangerait !

Il est très maso et je l’ai fouetté assez durement entre autres douces misères. Son joli petit cul est désormais colorié d’impertinentes stries cramoisies. Il est à genoux, tête baissée dans une parfaite attitude de soumission.

On sonne, c’est Didier Remiremont, j’allais lui proposer de patienter au salon, mais Max arrive dans la foulée. Je fais les présentations.

– Enchanté, Chanette m’a beaucoup parlé de vous…

Je m’éloigne un peu afin de ne pas les gêner.

– C’est une ravissante coquine ! Confirme Max.
– Très coquine !
– Elle m’a fait faire des choses assez inavouables…
– Dans son donjon ?
– Oui !
– J’y ai eu droit aussi… Précise Didier.
– Cravache, pinces, godes, pipi ?
– Tout ça et même des trucs avec d’autres soumis.
– Et vous avez apprécié ?
– J’avoue…
– Si ça vous intéresse de regarder ce qui se passe dans le donjon, c’est possible, et quoique vous fassiez ce sera aux frais de la princesse ! Intervins-je

Nos deux obsédés acceptent sans l’ombre d’une hésitation.

Je les installe sur deux sièges spectateurs (ben oui, j’ai ça aussi)

Je détache Kelly et le tenant en laisse, je l’emmène devant mes deux visiteurs.

– Regardez-moi comme il est mignon, ce petit pédé !
– Troublant ! Approuve Didier.
– Je lui sucerai bien la biroute. Ajoute Max.
– Vas-y, fais toi plaisir. L’encourageai-je.

Chanette3206Vous pensez bien qu’il n’hésita pas, il prit cette charmante chose en bouche et la fit bien bander, puis la ressortant fut admiratif devant le résultat.

– Tu crois qu’il pourrait m’enculer ? Me questionne-t-il.
– C’est un esclave, il fera tout ce que je lui dirait. Kelly tu vas enculer ce gentil monsieur !
– Oui maîtresse.

Max se déshabille à l’arrache et se positionne en levrette sur le tapis.

Kelly s’encapote et pénètre l’anus de Max d’une seule poussée.

– Eh bien vous n’hésitez pas, vous ! S’exclame Didier.
– Faut toujours profiter des occasions. Répond l’intéressé.
– Putain, je suis trop excité, reprend le détective en dégageant sa bite de sa braguette et commençant à se masturber
– Si t’as envie de quelque chose, tu me dis…
– Je sucerai volontiers de la bite.
– Pas de souci, viens avec moi.

On s’approche de Martin, je m’amuse à tirailler les pinces que je lui ai accroché aux tétons, il grimace, mais se met à bander de jolie façon.

– Vas-y régale toi !
– J’ai un peu honte quand même…
– Dis donc pas de connerie, et suce-moi cette bonne bite.

Et il y va ! Quelle orgie mes amis !

Kelly malgré tous ses efforts a du mal à maintenir la distance dans le trou du cul de Max. C’est qu’il est bien plus passif qu’actif dans ce genre de relations

Je lui fous des coups de badine afin de le stimuler, mais que voulez-vous ? Quand ça veut pas, ça veut pas !

Je fais donc cesser cette sodo qui n’en est plus une et ordonne à Kelly de se coucher par terre.

– Ben alors, ma poule, fallait prendre du viagra ! Le nargue Max.
– Mais mon chéri, on ne peut pas penser à tout.

Didier tout à sa sucette se rend compte que Martin est sur le point de jouir, il hésite à continuer puis lâche l’affaire sans que j’en comprenne la raison.

L’heure pour laquelle Kelly avait loué mes services est sur le point de se terminer. Il est allongé sur le sol et ignore ce qui va lui arriver…

Je le chevauche il commence à comprendre.

– Ouvre la bouche, tapette, tu vas boire ma bonne pisse.

J’avais une petite envie, j’ai toujours été une bonne pisseuse.

Il avale tout ce qui peut et fait dégouliner le reste sur le plancher.

– Et maintenant en levrette ! Martin va t’enculer et je veux que tu te branles en même temps.

Et pendant que mes deux soumis s’emboitent, Didier et Max sont retournés s’assoir. Max lorgne sur la bite de Didier redevenue demi-molle. Il y porte négligemment la main. Le détective lui fait un petit signe d’approbation…

Se sentant encouragé, Max branlotte quelques instants cette bite qui le narguait, avant (mais vous l’aurez deviné) de la mettre dans sa bouche.

Je les trouve trop mignons ces deux-là !

Martin encule Kelly avec une telle frénésie qu’il dégouline de sueur tandis que ce dernier se branle la nouille.

Ils finissent par jouir tous les deux, Martin dans l’anus de Kelly et celui-ci en éjaculant peu de choses sur son ventre.

Ils quittent le donjon pour se faire une rincette dans la salle de bain, puis se rhabillent et nous laissent.

Je rejoins mes deux amis, c’est maintenant au tour de Didier de sucer Max. Ils sont déchainés ces deux-là !

– Bon les gars vous nous faites quoi là ?
– On fait connaissance ! Répond Max, hilare.
– Bon, venez me voir, je vais m’occuper un peu de vous et après on passera aux choses sérieuses… et toi Didier, finis de te déshabiller…

J’enlève mon haut dévoilant ma poitrine. Ça produit toujours son petit effet, pourtant ils la connaissent.

– C’était pour vérifier si vous étiez devenus gay ? Alors non vous êtes juste à voile et à vapeur !
– Ben dis donc, c’est de ta faute ! Intervient Didier, c’est bien toi qui m’a fait découvrir tout ça, maintenant je suis un suceur de bites, c’est malin ! (voir Chanette 20 – la clé)
– Un bon suceur ! Se moque Max
– Je n’ai pourtant pas eu de cours particuliers.
– C’est inné, ces choses-là ! Les hommes naissent avec, mais ils ne le savent pas.
– Bon les gars, je vous ai offert mes seins, profitez-en c’est une offre limitée !

Et les voilà qui se jettent sur me tétons comme des assoiffés devant une chope de bière…

Oh les cochons ! Qu’est-ce qu’ils me font ? Du bien assurément puisque je me laisse aller. Je ne jouis jamais (enfin presque jamais) avec mes soumis… Mais là se sont des amis, ça change tout

Et qu’est-ce qu’ils bandent ça fait plaisir à voir ces jolies bites toutes tendues. J’en prends une dans chaque main et je branle tout ça en cadence !

– J’ai envie d’une bonne queue dans mon cul, lequel se dévoue ?

Ils sont toues le deux volontaires, le contraire m’aurait étonné . Alors je fais comment ? Ben non pas de double anal ! Soit ce sera l’un après l’autre soit… Une idée me vient…

Je m’empare d’un gode-ceinture et d’une pièce de monnaie que je lance en l’air…

– C’est Max ! Annonçais-je après avoir triché honteusement. Tu vas m’enculer et pendant ce temps-là, je défoncerais le cul de Didier avec ma fausse queue.

Ces messieurs sont d’accord et le trio se met en place…

Et pendant que Max me pilonne, mon gode s’active dans le fondement de Didier et j’en profite pour lui branler la bistouquette.

On a joui dans le désordre. Et après un passage obligé en salle de bain nous avons bu un petit coup avant de passer à des choses plus graves.

Le courant s’est donc bien passé entre les deux hommes (c’est le moins que l’on puisse dire !) et j’ai raconté toute mon histoire au détective.

Vers 19 heures, Didier se rend donc à l’adresse indiquée sur la carte d’identité du défunt, les boîtes aux lettres ne le renseignant pas, il toque à une porte au hasard et exhibe une fausse carte d’agent de recouvrement.

– Je cherche une femme victime d’une escroquerie sur Internet, je sais juste qu’elle se prénomme Ghislaine ou Gisèle…
– Ce doit être la poule du quatrième, porte droite.

Didier frappe à la porte de Gigi qui lui ouvre, grand amateur de jolies femmes, il ne peut que s’extasier devant le charme fou de cette magnifique rousse.

– Didier Remiremont, détective privé. Se présente-t-il. J’enquête sur les circonstances de la mort de votre conjoint.
– Hein ? Mais qui vous a confié cette enquête ?
– Une personne qui souhaite conserver l’anonymat.
– Et vous voulez savoir quoi ?
– Vous ne me faites pas entrer ?
– Non, à moins que vous m’en disiez davantage.
– La personne qui a sollicité nos services l’a fait pour deux raisons : d’abord elle pense avec juste raison que la police ne fera pas grand-chose, et ensuite qu’il n’est pas impossible que vous soyez vous-même en danger.
– OK, entrez !

En fait, Gigi est à ce moment-là persuadée que le mystérieux anonyme n’est autre que sa belle-mère…

« Mais pourquoi vient-il me voir ? »

– Vous voulez un café ? Lui propose-t-elle.
– Volontiers !

Un petit expresso et l’ambiance est tout de suite plus conviviale.

– Vous avez sans doute votre propre opinion sur cette tragédie ? Lui demande le détective.
– Oui et non, on avait avec Jo un accord tacite, on ne parlait jamais de nos métiers respectifs …
– Parce que ?
– Parce que quand on fait des trucs un peu en marge, moins on en sait, mieux on se porte !
– .Donc vous ne saviez rien de ses activités ?
– Juste qu’il travaillait dans un garage, il m’avait plus moins fait entendre que ce milieu n’était pas trop clean, mais sans me donner de détails, mais on peut tout imaginer, voitures volées, recyclage, mise à la casse. Le souci c’est que son patron lui confiait des boulots de plus en plus dangereux. Une fois je l’ai récupéré à l’hôpital, côtes cassées, traumatismes en pagaille. Il n’a jamais voulu me dire ce qui s’était passé. J’ai fouillé dans ses affaires un jour qu’il est rentré bourré comme une queue de pelle. J’ai trouvé un flingue.et des sachets de je ne sais quoi avec des machins bleues dedans. Quand je lui ai demandé des explications le lendemain il m’a répété que moins j’en saurai… bref toujours le même refrain ..
– Hum, vous êtes sûre qu’il travaillait dans un garage ?
– Non pas à 100 % ! Jo était un gentil garçon, mais un peu faible aussi. J’ai acquis la conviction qu’il ne pouvait rien refuser à son patron, et que celui-ci en profitait pour l’envoyer au casse-pipe.
– Vous n’avez aucune idée de l’identité de son patron ?
– Si !

Elle lui explique l’enveloppe cachetée…

– Et ce Poivrevert vous savez où il reste ?
– Non j’ai juste son numéro de téléphone.
– S’il n’a pas déménagé récemment on trouvera l’adresse. Vous avez fait quoi ? Vous avez essayé de le contacter ?
– Oui.
– Et comment ça s’est passé.
– J’étais hors de moi, je lui ai raconté n’importe quoi, je lui ai fait croire que j’étais prête à raconter tout ce que je savais à la police, alors qu’en fait je ne sais rien du tout !
– Hum .. c’est bien pour ça que vous êtes en danger.
– J’en suis parfaitement consciente, mais je m’en fous un peu, tout ce que je veux, c’est venger Joël, mais je ne vois pas trop comment faire ?
– Cela passe par la neutralisation de Poivrevert, j’ai quelques idées mais c’est un peu vague pour l’instant.
– Vous allez m’aider alors ?
– Je vais essayer. Vous m’aviez laissé entendre que vous pratiquiez vous aussi une activité dangereuse, vous pouvez m’en dire plus ?
– Je n’ai jamais dit ça ! Mon activité comporte des risques, mais de là à la considérer comme dangereuse…
– Et c’est quoi ?
– Avec tout le respect que je vous dois, qu’est-ce que ça peut bien vous foutre ?
– J’essaie simplement d’avoir le maximum d’éléments pour y voir clair.
– Et si je vous dis que je vis de mes charmes, ça va vous servir à quoi ?
– Euh…
– Je vous ai choqué ?
– Mais pas du tout. Mais imaginez un peu, un tueur se fait passer pour un client…
– C’est ça, foutez-moi la trouille.

Mais cette intéressante conversation est subitement interrompue par le carillon de la sonnette d’entrée

– Je n’attends personne…
– Soyez prudente, je me planque à côté, j’ai une arme

Gigi ouvre, c’est, le lecteur l’aura deviné, Bosse-dur.

– Vous me reconnaissez ? On s’est vu une fois au restau avec Jo, je suis son collègue.
– Oui et vous voulez quoi ?
– Vous présenter mes condoléances.
– Merci, c’est gentil. Mais excusez-moi je suis un peu débordée en ce moment .
– Rassurez-vous, j’en aurais que pour cinq minutes…

Et contre toute attente Bosse-dur force le passage et entre obligeant Gigi à se pousser

– Hé, je vous ai pas dit d’entrer !
– Cinq minutes, j’en ai que pour cinq minutes, je comprends que vous soyez sur vos gardes, mais rassurez-vous, je ne vous veux aucun mal, bien au contraire.

Et sans y être invité, Bosse-dur s’assoit .

– Bon, je vous écoute !
– Voici une enveloppe, c’est de l’argent pour payer les obsèques. Dit-il en portant sa main à la poche intérieure de son blouson.

Oh le vilain geste ! Didier Remiremont est prêt à intervenir, mais c’est bien une enveloppe qu’il extrait de sa poche et pas autre chose.

– Ah merci…
– J’aimais bien Jo, c’était un bon collègue.
– N’empêche que votre patron l’a envoyé au casse-pipe !
– Je n’ai malheureusement pas grands détails sur ce qui s’est passé, le recouvrement ce n’est pas toujours évident, parfois on tombe sur des cinglés…
– Le recouvrement ?
– Jo ne vous en parlait pas ?
– Non, il me disait qu’il travaillait dans un garage.
– Ah oui, on a eu de gros problèmes de recouvrement avec des locataires de garages, des gitans, toute une mafia…

Bosse-dur a alors la conviction que Gigi ne sait rien du tout, sa mission est donc terminée. Il se lève. Mais il ne quitte pas des yeux cette Gigi, subjugué par son étrange beauté.

« Je la draguerais volontiers, mais ça ne se fait pas de draguer une veuve récente. Quand je vais dire au boss qu’elle ne sait rien, est-ce qu’il va me croire ? Ce con est capable de la faire zigouiller, ce serait dommage quand même… »

– Euh, qu’est-ce qui vous arrive ? On dirait que vous avez envie de me dire autre chose ? Lui demande Gigi.
– Oui, c’est un peu délicat… vous n’auriez pas du dire à mon patron que vous saviez des choses, je vais lui dire que vous bluffiez mais il n’est pas obligé de me croire. Il fréquente des gens dangereux, très dangereux même. Je serais vous, je me mettrais au vert quelque temps… mais bien sûr je ne vous ai rien dit
– Vous ne m’avez rien dit, mais vous l’avez dit quand même ! Merci pour cette mise en garde.
– De rien, j’ai toujours été faible avec les jolies femmes.
– Allons, allons !
– J’aimerais maintenant présenter mes condoléances à sa maman, vous avez l’adresse ?
– 34 rue du chemin vert, madame Quéré.
– Merci, je vous laisse mon numéro, j’aimerais être présent aux obsèques.

Il s’en va, Remiremont sort de sa cachette.

– Je vais essayer de le suivre, je vous tiens au courant…

Le détective descend l’escalier à toute trombe, une fois dans la rue il a juste le temps de voir Bosse-dur enfourcher sa moto et disparaître. La sienne de moto est garée vingt mètres plus loin, toute poursuite devient vaine. Il remonte.

En fait, Bosse-dur se sent fatigué, il a faim et remet la visite de la mémé au lendemain.

– Je n’ai pas été assez rapide, je le ferais suivre le jour des obsèques, faites attention à vous, évitez d’aller avec des clients inconnus.
– En ce moment je vais me mettre en stand bye. Lui répond Gigi.
– Sage décision ! Evitez de sortir et n’ouvrez à personne.
– Vous en avez de bonnes, vous, il faut bien que je fasse mes courses
– .Oui bien sûr, vous ne pouvez pas vous faire héberger par une amie en attendant que ça se tasse. Ne prenez pas à la légère les propos de cet abruti.
– Me faire héberger ? Oui mais bon… ça n’a rien d’évident…
– J’ai une idée..

Il me téléphone et me demande si je peux héberger une nana quelques jours. Je suppose qu’il sait ce qu’il fait et j’accepte.

– C’est réglé, je reviens vous chercher dans une heure ou deux, préparez vos affaires, lâ où je vous emmène, vous ne risquerez rien, et surtout n’ouvrez à personne.
– Vous vous répétez un peu là.

Remiremont prend le chemin du domicile de la mère de Jo.

Rue du chemin Vert il scrute les alentours et n’aperçoit pas la moto de Bosse-dur.

« Je suppose qu’il ne viendra que demain, profitons-en ! »

Odette Quéré n’est pas une personne méfiante et laisse entrer Didier sans problème.

– Les flics m’ont juste dit qu’on avait retrouvé mon fils dans un escalier, ils n’ont pas dit où, ils ont interrogé les gens de l’immeuble et je n’en sais pas plus.
– Ils vous ont précisé à quelles activités se livrait votre fils.
– Hélas oui, ils m’ont parlé de trafic de drogue, Joël m’avait pourtant affirmé qu’il ne touchait pas à ça ! Il s’est laissé entrainer, ce n’était pas un mauvais gars… Ajoute-t-elle avant de fondre en larmes.
– Je vais vous laisser, bon courage, madame.
– Il en faut vous savez.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Samedi 7 décembre 2024 6 07 /12 /Déc /2024 14:07

Chanette 32 – Drogue en stock – 5 – La valise

Stamp sodo

Je téléphone à Gauthier Normand et lui demande s’il peut mettre Max le dur à ma disposition pendant quelques jours (voir qui sont ces personnages en lisant mes aventures précédentes). Et comme il ne sait rien me refuser…

Je lui ai demandé de me rejoindre chez Anne-Gaëlle. Il était là le soir même, on a bouffé ensemble à la pizzeria du coin et je lui ai tout raconté…

– Ça sent le flic ripoux cette affaire, on va marcher sur des œufs. Me dit Max
– Tu vas dormir où ? Lui demandais-je
– Je vais rentrer chez mon boss mais je serais avec toi mardi au moment de la transaction, et les jours suivant s’il faut…
– Ok, tu as le temps de remonter boire un verre ? Propose Anna.
– Je vous vois venir, petites coquines !
– Non, il s’agit juste d’un verre. Je ne vais pas me coucher trop tard, demain je prends l’avion… Croit devoir préciser Anna

Tu parles !

Une fois dans les lieux, Max affiche la couleur.

– Bon, les filles, on ne va pas se faire des politesses entre-nous, je suis un peu en rut, ça vous dit un petit trio coquin ?
– Mais bien sûr, monsieur Max on ne va pas vous laisser comme ça, t’es d’accord Chanette ?
– Je m’en voudrais de jouer les rabat-joie !
– Alors on va jouer aux nudistes… tout le monde à poil !

Ben oui pour s’envoyer en l’air c’est quand même plus pratique.

Pour un homme prétendument en rut, je trouve que Max l’a plutôt demi-molle… Mais Anna se jette dessus et entreprend de la faire bander correctement.

Je les laisse faire mais m’approche. Du coup Max en profite pour me peloter les nénés.

– Tout de même quels beaux nichons ! S’exclame-t-il.
– Tu me le dis à chaque fois !
– Mais parce que, ma chère c’est un plaisir à chaque fois renouvelé !

Il va nous la faire en mode poète, maintenant !

– Bon, laisse mes nénés tranquilles on va te sucer à deux !
– Non, non, moi quand je pelote, je pelote !

Ah bon ? C’est comme il veut alors !

Je me laisse donc faire, il s’en prend à mes tétons qu’il asticote délicatement, voilà qui n’est pas désagréable du tout

Pendant ce temps-là, Anna a interrompu sa fellation pour s’attaquer au verso de Max. Son doigt va et vient dans son anus à un rythme de folie.

– T’aimes ça, qu’on te doigte le cul, hein pédé ?
– Pédé occasionnel !
– Pédé quand même ! Il y a longtemps que tu ne t’es pas fait enculer ?
– Pas si longtemps, la semaine dernière, je suis allé au sauna, j’avais envie de sucer des bites, Je suis tombé sur un beau jeune homme très vigoureux, je l’ai bien sucé. Ensuite il m’a proposé de venir en cabine, j’ai accepté et il m’a enculé comme un chef, on a laissé la porte ouverte, les voyeurs s’en sont donné à cœur joie, il y en a un qui a approché sa bite pour se la faire sucer. Imagine le tableau !
– J’imagine bien, gros cochon !
– On ne se refait pas.

J’ai profité de ce petit intermède pour me baisser et porter en bouche ce membre arrogant.

Chanette3205Max n’en peut plus, rendez-vous compte, sollicité par devant et par derrière !

– Doucement les filles, doucement… j’encule laquelle ?
– Moi, moi ! Se propose Anna avec enthousiasme.
– Ben, et moi alors ?
– Je vais vous prendre l’une après l’autre.

Je le trouve un peu présomptueux sur ce coup, Max, mais on se met en levrette toutes les deux, côte à côte, cuisses écartées et trous offerts.

Après le lui avoir abondement léché, Max enfonce son chibre dans le dargeot de ma copine. Et il y va de bon cœur imprimant un rythme rapide.

Vais-je être privée de ses assauts ? Non, Max est un gentleman, il se retient, ralentit ses mouvements, décule, puis vient m’honorer l’anus de la plus belle des façons. Elle n’est pas belle la vie ? Et pour conclure cette petite sauterie on s’est échangé avec Anna un long baiser baveux, un baiser entre enculée (et fières de l’être)

A leur grande surprise Van Loy et Ruyters sont libérés au terme de leur garde à vue. Ils attendent la nuit pour se rendre discrètement au hangar où est planqué la marchandise, avec un mauvais pressentiment.

Effectivement, porte forcée, camelote envolée…

– J’ai compris, notre garde à vue était une diversion, le flic nous l’a fait à l’envers, il est de mèche avec une autre bande,
– On fait quoi ?
– Ce pays est pourri, on rentre en Hollande.

De son côté Poivrevert n’est pas resté inactif et a expliqué la situation à deux de ses meilleurs complices.

– Un flic ripoux, ça a des avantages, mais aussi pas mal d’inconvénients. Donc on ne va pas faire dans le détail, ce type là il va falloir l’éliminer.
– Et on fait comment ? Demande Jo la bière.
– On suit le porteur de valise qui nous conduira au flic, et ensuite couic. Vous savez faire, non ?
– Hi hi ! Bien sûr qu’on sait faire !

Le jour J, Max arrive au bistrot en moto une heure à l’avance et commande un Perrier citron. Le bistrot est vaste avec des tables partout mais il a choisi un endroit stratégique près de l’entrée. Des types entrent et sortent sans que Max ne puisse déceler quoi que ce soit de suspect…

En fait les deux complices de Poivrevert sont des pros dans leur genre. Jo la bière et Bosse-dur sont chacun venus en moto.

J’arrive à 18 h 15, repère Max mais fait évidemment semblant de ne pas le connaître.

A 18 h 20, Jo la bière entre seul dans le troquet, valise à la main. Bosse-dur reste sur sa moto, casqué et prêt à démarrer…

Conformément aux instructions de Max, je ne perds pas un instant et me dirige vers Jo la bière.

– La valise c’est pour moi, le mot de passe c’est libellule.

J’ai la valise dans les mains, la transaction est terminée. Je retourne à ma place. Jo la bière s’attable à son tour un peu plus loin et commande. Pas difficile de deviner ce qu’il fabrique, il va attendre que je sorte afin de me suivre.

Le scénario a été prévu. Je bois mon café que je règle dans la foulée, puis j’attends que Max se lève pour quitter l’établissement et je lui emboite le pas d’un air dégagé. Jo la bière se lève à son tour.

Ce que j’ignorais c’est que le bandit avait réussi à me prendre discrètement en photo à l’aide de son téléphone portable et à l’envoyer à son chef avec cette simple question :

– Tu connais ?

Ben, non Poivrevert ne me connait pas…

Je rejoins Max et m’installe derrière lui sur sa moto après y avoir accroché la valise. Je vois dans le rétro Jo la bière enfourcher sa propre bécane.

Que va-t-il se passer ? Une course poursuite dans Paris ? Non pas du tout, Max conduit en père peinard, il profite d’un feu rouge pour m’expliquer son plan ou du moins ce que j’aurais à faire dans le cadre de son plan.

On arrive rue de Turenne en plein Marais, dans cette rue, de nombreux porches restent ouverts en journée sur de jolies courettes végétalisées.

On s’arrête devant l’une d’elles, Max gare la moto sur le trottoir. Je suppose qu’il connait le lieu.

– Vas-y, l’escalier du fond ! Prends la valise ! Je te suis à distance.

J’y vais, la valise à la main et commence à monter les étages.

Jo la bière descendu de sa moto, tente de nous suivre discrètement. (pas si facile dans ce genre de courette) Max l’a repéré mais fait semblant de rien.

Quant à Bosse-dur, estimant que son collègue a réussi sa mission, il quitte les lieux tranquillement.

Au troisième, je sonne à une porte. Un épouvantail en robe de chambre m’ouvre.

– Bonjour Madame, je vous ai apporté la valise.
– Quelle valise ?
– Ben la valise, quoi !

Jo la bière repère discrètement la porte, c’est tout ce dont il a besoin pour le moment. Il s’étonne néanmoins de ne plus apercevoir Max et il redescend

Max est derrière lui, il lui passe un lacet autour du cou et le garrotte. Son corps inanimé tombe au sol. Max lui fait rapidement les poches et embarque son téléphone portable et son portefeuille.

– Viens, ce n’est pas la bonne adresse ! Me crie-t-il afin qu’on l’entende.
– Désolé madame, c’était une erreur. Ajoutais-je
– Pauvre cinglée !

Je redescends et croise le corps de Jo la bière.

– Mais t’as fait quoi ?
– Je t’expliquerai, vite, on file.

On sillonne les rues de la capitale, on s’arrête je ne sais où afin que Max puisse changer les plaques de la moto et on repart se poser dans un troquet.

– J’ai été obligé de l’éliminer ! Me confie-t-il.
– Tu n’as pas peur qu’on te retrouve.
– Non, les chances sont pratiquement nulles d’autant que la police ne va pas s’acharner sur la mort d’une petite frappe.

Il me fait froid dans le dos parfois, Max !

– Maintenant il faut qu’on sache ce qu’il y a dans cette putain de valise.
– Tu vas l’ouvrir ?
– On va essayer. On va dans ton studio ?

Sur place Max examine le cadenas à combinaison.

– Tu ne vas jamais y arriver, il y a 10 000 combinaisons possibles. Lui fis-je remarquer.
– Mais non, il y en a moins que ça. Et si ça ne marche pas on emploiera les grands moyens….

Il essaie 0000, 1111, 2222 et ainsi de suite, puis 1234… sans succès…

– Il a quel âge, Bernardin ?
– Je dirais dans les 40.
– Donc il serait né en 84…

Il essaie 1984, 1983, 1982… Et miracle, ça s’ouvre. A l’intérieur des mini sachets de plastique transparent contenant chacun un cachet bleu.

– C’est quoi ?
– De la méthamphétamine, du GHB ou un autre truc, j’en sais trop rien, en tous les cas ça ne doit pas être des bonbons à la menthe !

Il se renseigne sur Internet….

– Ce doit être de la méth ! Donc maintenant il faut réfléchir à la suite : comment on gère tout ce bordel, y compris le flic ripoux ?

Poivrevert se ronge les sangs, il ne comprend pas le silence de Jo la bière. Il appelle plein de fois sans obtenir de réponse

– Mais qu’est-ce qu’il fout, merde ? Et s’il s’était fait ramasser par les flics ? Auquel cas il a dû téléphoner à sa copine. Je vais l’appeler en numéro masqué. J’ai son numéro, Jo me l’avait communiqué je ne sais plus pourquoi…

Ce qu’il fait…

– Allo, Gigi, Jo est là ?
– Non c’est de la part de qui ?
– Un collègue !
– Et il vous a donné mon numéro.
– Ben oui, au cas où… Vous pouvez me passez Jo, son téléphone doit être sur silencieux..
– Ben non justement je ne peux pas vous le passer. Je n’ai aucune nouvelles et je m’inquiète…
– Ah ? Dites-lui de m’appeler quand il reviendra.
– Je n’y manquerai pas. Mais vous êtes qui ?
– Raphaël.

Voilà qui ne rassure pas Gigi, qui téléphone un peu partout, la police, les pompiers, les hôpitaux… mais personne ne semble avoir aperçu Jo la bière.

Et pourtant…

C’est une voisine qui découvre le corps dans l’escalier et prévient la police. Celle-ci après avoir confirmé le décès (ils sont trop forts !) ne peut l’identifier. (et pour cause). Le corps est transféré à l’institut médico-légal et ses empreintes digitales sont comparées au fichier. On l’identifie donc, Joël Quéré, dit Jo la bière, déjà condamné pour complicité de trafic de drogue et divers autres forfaits.

On prévient donc sa mère, puisque c’est sa seule famille légale, laquelle s’empresse de téléphoner à Gigi, qui s’effondre en apprenant la nouvelle.

Jo la bière avait laissé une enveloppe cachetée dans sa table de chevet avec la mention « à n’ouvrir que s’il m’arrive malheur ». A l’intérieur un numéro de téléphone et ces quelques mots : « voici les coordonnées de mon chef, fais-en bon usage, je t’aime Joël. »

Furibarde, après avoir décachetée l’enveloppe elle téléphone à Poivrevert.

– Je suis la compagne de Joël Quéré. Je m’inquiètes, je n’ai aucune nouvelle et je n’arrive pas à le joindre…
– Je l’ai envoyé faire une course, il aurait dû rentrer depuis un bout de temps; je n’arrive pas le joindre non plus. Répond Poivrevert, ne comprenant pas comment Gigi puisse avoir son numéro

Gigi quant à elle a reconnu la voix rocailleuse qui l’avait appelé justement au sujet de Jo.

– Eh bien moi j’en ai des nouvelles, Joël est mort !
– Comment ça ?
– Et c’est vous le responsable… je vais tout déballer à la police.
– Calmez-vous, je ne comprends pas…
– Moi je comprends trop bien, vous avez toujours profité de sa gentillesse pour lui faire faire des trucs dangereux que vous n’aviez pas les couilles de faire vous-même.

Poivrevert lui raccrocherait bien au nez, mais il brûle d’en apprendre davantage.

– Mais qui vous a prévenu ?
– Qu’est-ce que ça peut te foutre ?

Et c’est elle qui raccroche.

Poivrevert se retrouve avec deux problèmes sur les bras, d’abord Gigi qui menace d’aller voir les flics et l’annonce de la mort de Jo la bière pour laquelle il n’a aucun détail.

« Voyons, ce n’est pas la police qui l’a prévenu puisque c’est juste une copine… en fait les flics ont dû prévenir sa daronne qui a ensuite mis au courant Gigi… »

Il appelle Bosse-dur, un autre de ses complices et le met au courant…

– Jo est mort ? Mais qu’est-ce qui s’est passé ?
– Justement, j’aimerais bien savoir. Alors tu vas faire deux choses, Un : tu te pointes chez Gigi, tu joues les gentils, tu la consoles, éventuellement tu lui files du fric (je vais te donner ce qu’il faut) et tu lui expliques que si elle va baver aux flics, ça va lui retomber sur la gueule…
– Je ne pense pas que Jo lui faisait des confidences …
– Je n’en suis pas si sûr, il lui a quand même laissé mon numéro de téléphone… il faudra que tu creuses cet aspect des choses.
– Mais comment…
– Peu importe tu sauras faire ! Si tu juges qu’elle peut présenter un danger et que tu as l’opportunité de le faire, tu l’élimines en douceur…
– Non !
– Comment ça « non » ?
– Je veux bien faire tout ce que tu me demandes mais je ne suis pas un tueur.
– Fillette !
– La fillette elle n’a pas envie de finir ses jours en tôle.
– C’est peinard maintenant la zonzon, les mecs ont la télé, ils font des activités, j’en connais même qui ont passé des diplômes…
– Moi j’en connais qui se font tabasser tous les lundis et enculer tous les mardis.

Poivrevert est à deux doigts de s’énerver et d’envoyer promener son comparse, mais il se retient, d’abord parce qu’un complice « remercié » n’est pas sans danger, et puis pour le moment il n’a personne d’autre sous la main alors que le temps presse.

– Bon passons, tu vas y aller vers 19 heures, en principe à cette heure-là, les gens sont chez eux. Après la demoiselle, il faudra que tu déboules chez la mère de Jo et que tu essaies d’avoir le maximum d’informations .
– Elle habite où sa mère ?
– Gigi te donneras l’adresse .

De son côté, Max tente de faire le tri.

– Je connais la dynamique de ce genre de situation, Bernardin en voudra toujours plus, et te demandera de nouveau de porter des valises, ce qui t’exposera davantage. Et d’autre part les mecs d’en face vont forcément réagir après la mort du type qui te filait.
– Tu me fous les pétoches. Répondis-je.
– Ne t’inquiète pas, je vais gérer, mais je ne sais pas encore comment. Pour le flic je pourrais l’éliminer, je sais faire…

Il le fout trop la trouille, parfois, Max !

– Mais reprend-il, tuer un flic ce n’est pas comme tuer un malfrat, il y aura une véritable enquête, je préfère éviter.

Encore heureux !

– Quant aux autres, je suis un peu dans le flou, mais je trouverais bien.

Et sur ces paroles peu rassurantes, Max se mit à examiner le contenu des poches de Jo la bière.

Rien de bien intéressant dans le portefeuille sinon sa carte d’identité avec son adresse

– En espérant qu’il n’ait pas déménagé depuis… voyons le téléphone maintenant.

Il examine les messages, constate qu’il y a une multitude d’échanges avec une dénommée Gigi dont la teneur « domestique » lui donne la certitude qu’il s’agit de sa copine attitrée.

– Hum si j’allais lui rendre visite ? On apprendrait sûrement un tas de choses… sauf que ça risque de ne pas être évident. Tu n’aurais pas dans tes relations un démarcheur ou quelqu’un dans le genre… quelqu’un d’assez baratineur pour qu’on le laisse entrer…
– Je connais un détective…
– Super, ça !

A suivre

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Samedi 7 décembre 2024 6 07 /12 /Déc /2024 14:05

Chanette 32 – Drogue en stock – 4 – La tentation de Bernardin
Chanette2

Bernardin m’a téléphoné :

– On peut se voir ? J’ai un petit service à vous demander.

Je ne peux décemment refuser mais je trouve qu’il commence à devenir collant, pépère.

– Oui mais pas chez moi, vous m’aviez dit…
– Je sais, voyons-nous chez votre amie…
– Certainement pas, mais on peut se voir dans un bistrot ..
– Non, je préfère qu’on ne nous voie pas ensemble…

Un peu parano le bonhomme.

– Alors dans mon studio, je serais disponible entre 15 et 16 heures

A l’heure convenue, il était là, monsieur est fort ponctuel ! Il ne m’a jamais vu en tenue de dominatrice, bustier, string et soutif noirs, cuissardes assorties. De plus je suis maquillée comme une voiture volée.

Faut voir les yeux du mec, on dirait qu’il est prêt à me dévorer toute crue.

– Vous êtes impressionnante !
– Je ne vous le fait pas dire.
– Alors ce service que vous vouliez me demander ?
– Il s’agit simplement de… oh mais vous n’êtes pas seule ?

Ben non je ne suis pas seule, j’ai un soumis d’attaché sur une croix de Saint André dans mon donjon et il vient de tousser.

– C’est un soumis en position d’attente ! Lui expliquais-je.
– En position d’attente ? Il attend quoi ?
– Une bite à sucer !
– Ah, un pédé ?
– Non pas du tout.
– Je ne comprends pas
– Il n’y a rien à comprendre, il paraît que 80 % des mecs ont des fantasmes bisexuels. T’as jamais rêvé de sucer une bite ou de te faire prendre par derrière ?
– Ah, non !
– Et bien la plupart de mes soumis font la même réponse. Mais si je leur demande de sucer pendant la domination, presque tous le font sans rechigner. Tu veux voir mon donjon ?
– Non, ce n’est pas la peine… ou alors juste un petit coup d’œil

Il regarde donc, je le sens troublé.

C’est « nœud-pap » un de mes clients réguliers, un client que j’aime bien et qui vient chaque semaine se faire faire des petites misères. (voir les épisodes précédents) Il est attaché après une croix de Saint André, des pinces aux tétons réunis par une chainette, et la bite demi-molle..

– Approche toi mieux !
– Pour quoi faire ?
– Pour mieux voir !
– C’est peut-être pas nécessaire.
– Ça ne va pas te tuer, ce n’est pas un spectacle que tu verras tous les jours.

Il s’avance, tel un gamin pénétrant dans une attraction foraine à prétention horrifique .

– Tu vas voir, c’est magique !

Je tire sur le chainette, Nœud-Pap nous fait une vilaine grimace, mais se met à bander comme un cerf. Je l’aime bien sa bite, je la trouve attendrissante, l’une des rares bites de soumis qu’il m’est arrivé de sucer !

Bernardin lorgne sur cette bite, il est en pleine confusion. Je suis sûr qu’il bande…

– Tu la trouves comment, sa bite ? Lui demandais-je en portant ma main sur sa braguette.

J’avais raison ça bande dans son calfouette !.

– Ben c’est un bite ! Bredouille-t-il.
– Ça ne répond pas à la question !
– Tu joues à quoi en ce moment ?
– A la dominatrice perverse ou coquine, c’est comme vous voulez !
– Mais encore ?
– Admettons que tu sois mon soumis et que je te demande de toucher cette bite ?
– Je ne suis pas votre soumis !
– Vous n’aimez pas jouer ?
– Ça dépend des jeux.
– Mais un jeu avec moi, c’est toujours intéressant, non ?

Il devient muet comme un carpe, ne sachant quoi répondre.

– Allez, on joue, touche-lui la bite !
– Je ne suis pas pédé !
– Je sais bien, mais touche lui la bite quand même.
– Mais quel intérêt ?
– Tu verras bien, allez ça ne va pas te tuer.

Il ne touche pas, il effleure.

– Non mieux que ça, ce n’est pas du jeu !

Cette fois il le fait mieux.

– Tu n’as pas envie de la sucer ?
– Bon, si on arrêtait les conneries ?
– OK, tu te souviens de l’autre fois quand je t’ai godé le cul, je t’ai expliqué que ce serait meilleur avec une vrai bite…
– Bon tu arrêtes ?
– Ça ne te dit rien de tenter une expérience ?
– Non !
– Et ensuite tu vas regretter de ne pas l’avoir fait !
– Non, non ! J’ai dit non !
– Je te propose un jeu ! Que tu sois mon soumis cinq minutes, juste cinq minutes et après on arrête.
– C’est ça ! Et tu vas me faire sucer la bite de l’autre ?
– Quand on joue, on joue ! Lui répondis-je tout en tripotant la bite de Nœud-Pap. Regarde comme elle est belle !

Bernardin ne répond pas et va pour sortir du donjon !

– Tu te dégonfles ! Lui lançais-je.

Chanette3204Je n’y croyais plus, je ne sais si c’est le fait de le traiter de dégonflé qui le fit réagir, ou l’esprit d’escalier, mais le voilà qui rebrousse chemin, se dirige à vive allure vers Nœud-Pap et lui embouche la bite !

Je suis sur le cul, mes amis !

– Tu voudrais faire autre chose avec sa bite ? lui demandais-je.
– Non ça va !
– Sûr ?
– Pas cette fois !

Il n’a pas dit non ! Il a dit « pas cette fois » ! Je n’aurais pas la lourdeur d’insister.

– Vous m’avez fait faire de ces choses ! Me dit-il alors que nous sortions du donjon (et on remarquera le retour au vouvoiement)
– Ça vous fera un souvenir ! Alors ce service ?
– Il faudrait que vous me récupériez une valise et la conserver, disons ici, en attendant que je vienne la chercher .

Alors là, ça fait tilt dans ma tête, cette demande me paraissant complètement incongrue pour ne pas dire suspecte.

– Et vous n’avez vraiment personne dans vos collègues de la police pour faire ça ?
– Mais ça n’a rien à voir avec la police, c’est personnel.
– Ah, je comprends !

Je dis ça mais en fait je n’y comprends rien. Et puis j’ai une idée…

– Je veux bien, mais ça ne va pas être possible de suite, il faut que je m’absente quelques jours…
– Pas grave, on peut faire ça la semaine prochaine, disons mardi. Le rendez-vous sera au café l’Arbalète boulevard Henri IV, c’est près de la Bastille… quelle heure vous arrangerait ?
– 18 h 30.

En fait je n’ai aucune raison de m’absenter mais ce délai va me permettre de tenter d’y voir clair.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Samedi 7 décembre 2024 6 07 /12 /Déc /2024 14:03

Chanette 32 – Drogue en stock – 3 – Pratiques extrêmes et flic ripou
scat
Attention, texte contenant un passage scato explicite

– Vous ne m’avez pas payé ! L’usage c’est de payer avant, mais comme la situation est un peu particulière… lui précisais-je
– Rassurez-vous, j’ai ce qu’il faut dans mon portefeuille. Répondit Bernardin
– Vous souhaitez prendre une douche ? Lui demandais-je par pure politesse.
– Oui, vite fait.

On se lève et voilà que l’on frappe à la porte d’entrée. Encore un qui ne sait pas se servir d’une sonnette ! Mais qui cela peut bien être à cette heure-ci ? Je m’en vais voir par l’œilleton.

C’est Marco, le chauffeur ! Manquait plus que ça ! Et qu’est-ce qu’il vient foutre chez moi ? Je ne lui ai pas communiqué mon adresse, à ce que je sache !

– Une seconde, je m’habille !

Je rattrape Bernardin toujours à poil qui vient de pénétrer dans ma salle de bain.

– Marco est sur le palier !
– Le chauffeur ?
– Oui !
– Faites-le entrer, je gère…

Bernardin se ceint d’une serviette pour dissimuler sa virilité et se précipite vers ses affaires, il n’a pas emporté son arme de service mais se saisit de sa carte de police et se dissimule derrière un meuble

Je fais entrer Marco…

– Bonsoir ! Désolé pour le dérangement, je veux juste vous demander un petit service… Me dit-il.

Et voilà Bernardin qui surgit comme un beau diable en exhibant sa carte comme un trophée.

– Police ! Vous êtes en état d’arrestation, plus un geste
– Les flics ont des nouveaux uniformes ? Se gausse l’individu.
– Madame d’Esde, trouvez-moi quelque chose pour lui ligoter les mains…

Et à partir de ce moment-là tout alla très vite, Marco se précipite contre le fonctionnaire de police et lui éclate l’arcade sourcilière, un deuxième coup de poing lui atteint l’estomac, le faisant se tordre de douleur tandis que le camionneur prend la poudre d’escampette.

– Ah, le salaud ! Ah, l’ordure !
– Je vais vous soigner.

Je vais chercher une compresse d’eau froide que je lui applique sur son œil.

– Il voulait quoi ?
– Me demander un service, mais il n’a pas eu le temps de me dire de quoi il s’agissait.
– Donc il reviendra. On va lui tendre une souricière, mais ça peut être dangereux. Est-ce que vous avez une adresse de repli ? Votre studio de passe peut-être ? Non ce n’est peut-être pas une bonne idée… une amie alors ?
– J’ai deux adresses possibles, je vérifie, je vous demande une seconde

Je téléphone à Anna Gaëlle, ma grande amie de toujours, elle est d’accord pour m’héberger, j’ai de la chance, elle s’apprête à partir quelques jours à l’étranger pour les besoins sa galerie d’art, elle me laissera les clefs. Quant à mon chat, la voisine s’en occupera.

– Préparez vos affaires, je vais vous emmener.
– Maintenant ?
– Oui, il est capable de revenir demain matin et de vous aborder ou de vous suivre.

Le téléphone du policier sonne. Il a l’air ravi de ce qu’on lui raconte, mais ne m’en souffle mot.

En fait, les spécialistes de la vidéosurveillance ont réussi à localiser l’endroit où est allé se planquer le camion bleu subtilisé par les hollandais.

Et c’est ainsi que je me suis retrouvé chez Anna-Gaëlle qui ne m’attendait pas si tôt, mais qui est néanmoins enchantée, ravie, de me voir débouler.

Je lui narre mes soucis, elle est chiante, elle m’interrompt sans arrêt.

– T’as vraiment le chic pour te foutre dans des situations pas possible. Me dit-elle.
– C’est pas de ma faute !
– Tu m’as l’air un peu stressée…
– On le serait à moins.
– Je vais te faire un petit massage déstressant.
– Tu crois vraiment que c’est le moment de faire des galipettes ?
– Juste un massage relaxant je te dis.
– Tu parles !
– Allez mets-toi à l’aise.

Je me déshabille et m’affale sur son canapé, sur le dos comme il convient de le faire pour ce genre de prestation.

– T’as grossi des fesses ! Me fait remarquer Anna qui s’est à son tour débarrassée de ses fringues à l’exception de ses sous-vêtements.
– Mais non !
– Je vais te faire un tapotage pour les raffermir.
– Je croyais que c’était un massage relaxation.
– L’un n’empêche pas l’autre !

Et la voilà qui se met à me taper sur les fesses, et de plus en plus fort.

– On se calme, on se calme !
– T’aimes pas ?
– Si !

Elle tape encore un peu puis m’écarte les globes, et vient me renifler le trou du cul avant d’y introduire sa langue.

– Tu t’égares pas un peu, la ?
– Non, c’est du massage anal, c’est super relaxant.
– Ah bon !
– Et puis quand je vois ton trou du cul, je ne peux pas résister.

Elle résiste d’autant moins qu’elle en est maintenant à me doigter le cul. C’est qu’elle va finir par m’exciter cette petite salope !

Elle ressort son doigt, imprégné du jus de mon cul.

– J’ai plein de merde sur le doigt, t’es une vraie cochonne.
– T’as qu’à le lécher, comme ça il sera propre. !
– Bonne idée ! Répond-elle en fourrant son doigt dans sa bouche !

Quelle cochonne !

– Humm, c’est pas mauvais tout ça ! Je vais te faire goûter.

Et elle m’enfonce de nouveau son doigt, avant de me le présenter devant ma bouche !

– On se calme ! Je n’ai pas envie de faire ça ! Protestais-je
– Je l’ai bien fait, moi !
– Bon, bon !

Je ne fais pas ça souvent, mais ça ne me dérange pas, j’ai donc léché son doigt comme la grande fille que je suis (ou comme la salope que je suis, c’est au choix)

Anna s’éloigne, retire sa culotte et son soutif, puis se pointe en face de moi.

– Dis-moi si ma petite chatte sent bon ?
– Elle sent la femelle en chaleur.
– Lèche !
– Et si je veux pas ?
– Si tu veux pas, t’es une vilaine.

Et comme je ne suis pas vilaine, j’ai commencé à lécher cette délicieuse petite chatte qui commençait à mouiller sévère.

Position assez peu confortable, on a donc prit nos aises. Mais je n’ai pas quitté sa chatte, me régalant de ses sucs. Evidemment au bout d’un moment je n’ai pu m’empêcher de titiller son clito, lui provoquant un orgasme fulgurant.

Puis je me suis affalée, cuisses ouvertes afin que ma copine puisse de nouveau s’occuper de moi.

– Attends, faut que je fasse pipi, m’indique-t-elle.

Chanette3203Ça m’aurait étonné… j’ai donc ouvert une large bouche, son envie n’était pas trop abondante mais j’en ai néanmoins apprécié la qualité, on ne se refait pas.

– Maintenant je ferais bien un petit caca ! ajoute-t-elle. Je fais sur toi ?
– Mais t’es en plein trip scato ?
– Ben oui, ça m’arrive !
– Allez vas-y, je ne veux pas te contrarier !
– Demande le moi gentiment !
– Chie sur moi, ma chérie !

Je suis allongée, Anna m’enjambe de dos m’offrant la vue de son charmant petit postérieur.

Son petit anus plissé s’ouvre laissant sortir un petit étron qui ne demande qu’à s’allonger. Il me tombe sur les seins. Elle se retourne, on rigole. Puis se retourne de nouveau me présentant son anus merdeux.

– Tu vas être mon papier à cul !

Il faut vraiment que je sois super excitée pour entrer dans un tel délire, je lui ai donc nettoyé le fion. Son caca à bon goût.

Et après cet intermède scato, elle m’a envoyé à mon tour au ciel des goudous en me léchant l’abricot comme elle sait si bien le faire

Marco est dépité…

« Je voulais juste me faire héberger, et en profiter pour la sonder et voilà que je tombe sur un flic ! Ce doit être son mac, je vais donc l’éviter. Pour cette nuit je vais me prendre une chambre d’hôtel, mais après je vais être à sec. Il n’est pas question que je rentre chez moi, les sbires de Poivrevert doivent roder autour. Quant à récupérer la cargaison, je ne vois pas comment je pourrais faire ça, me voilà mal barré, très mal barré !. »

Effectivement en bas de l’immeuble de Marco, rue de Charenton, deux types aux mines patibulaires sont en planque dans une Peugeot.

– Ça commence à être long ! Dit Bosse-dur.
– Je ne comprends pas pourquoi il ne repasse pas chez lui ? Répond Jo la bière.
– Comme il ne sait pas comment retrouver le camion, il se cache…
– Ben alors qu’est-ce qu’on fout là ?
– Il reviendra, il aura surement oublié quelque chose, peut-être en pleine nuit.
– C’est pas la joie, passe-moi la bouteille, j’ai envie de pisser… Demande Jo la bière.
– Essaie de ne pas en foutre à côté !

Les deux abrutis ne font pas attention à cette Audi garée trois véhicules derrière eux… A son volant le capitaine de police Julien Bernardin.

Il a tout de suite repéré les deux malfrats qui ne prennent pas de grandes précautions et qui allument leur torche électrique pour un oui ou pour un non.

Mais que fait-il là Bernardin ? Se demandera le lecteur.

Eh bien en fait il a un plan… Ou plutôt une esquisse de plan.

La première partie lui paraît claire, il va lui falloir aborder les deux drôles… Mais c’est là qu’il y a dilemme !

Option 1 : il tend un piège aux bandits et se débrouille pour récupérer la cargaison du camion. Opération de police classique, et sans trop de risque puisqu’il pourra compter sur des renforts. Bénéfice : une belle promotion avec mutation dans une brigade pépère genre brigade financière…

Option 2 : il négocie avec les malfrats et leur offre l’impunité en échange d’une valise pleine de méthamphétamine. C’est risqué à plusieurs niveaux mais faisable, il lui suffira de faire écouler sa part par l’intermédiaire de ses réseaux d’indic. Bénéfice : beaucoup de sous.

Il se tâte il hésite, sera-t-il ange ou démon ?

Et que croyez-vous qu’il fit ?

La voiture des deux guignols est garée entre deux autres véhicules empêchant toute velléité de fuite rapide.

Bernardin toque à la vitre côté conducteur.

– Police, vos papiers je vous prie.

Les deux hommes après s’être échangé un regard résigné sortent leurs papelards en soupirant d’exaspération.

– Si vous attendez Marco, ça ne sert à rien, il n’est pas là et il ne sait rien, en revanche j’ai l’identité du gars qui a piqué le camion. Leur déclare Bernardin

Stupeur évidente des deux hommes.

– On peut donc s’arranger, mais ce ne sera pas gratuit. Continue le policier.
– On ne sait pas de quoi vous parlez. Tente le conducteur.
– Je vous propose quelque chose, je vais m’éloigner cinq minutes le temps que vous téléphoniez à votre patron pour lui proposer un rancard au café du coin là-bas . En cas de refus, je reviens dans la légalité, j’appelle les collègues et on coffre tout le monde, vous y compris.

Cinq minutes plus tard la voiture des deux voyous faisait un appel de phares.

– C’est bon, on va au troquet, quelqu’un va nous rejoindre d’ici un quart d’heure.

Ils s’assoient et commandent, aucun mot est échangé, sauf…

– Et si c’était un piège ?
– Je n’aurais pas fait comme ça, je vous appréhendais , on remontais la filière et l’affaire était bouclée.

Vingt minutes plus tard, Poivrevert en personne, physique de catcheur, flanqué d’un impressionnant garde du corps déboulait dans le rade et posait son gros cul aux côtés de ses acolytes.

– Vous deux, regagnez votre voiture et reprenez votre surveillance, je reste avec ce monsieur.

Ils s’en vont, dépités du peu de considération que Poivrevert manifeste à leurs égards.

– Je vous écoute.
– J’ai le nom du voleur et l’endroit où est planqué la came.
– Je ne vois pas de quoi vous parlez mais je vous écoute.
– Ça a un prix !
– Je m’en doute bien, sinon vous ne seriez pas là !
– Combien ?
– Une valise pleine de came pour mon usage personnel.
– Quelle came ?
– Ne faites pas l’enfant !
– Une valise comment ?
– Une valise de voyageur, taille standard.
– Hum, ça pourrait se faire s’il était question de came… Et donc c’est qui ?
– Van Loy, le gang des hollandais.
– Ah ? Ils sont revenus ceux-là ?
– Oui, mais vous n’y touchez pas, on va se charger de les neutraliser. Ce sera fait demain matin. A 14 heures on se retrouve ici, nous irons ensemble à leur planque et je viendrais avec ma valise.
– Je suis obligé de vous faire confiance ?
– Avec tout ce qu’on sait, je pourrais vous faire coffrer, là on élimine la concurrence juste pour le contenu d’une valise, vous n’êtes pas perdant.
– Ok on va faire comme ça.

Bernardin fait dès le lendemain matin à l’aube, procéder à l’arrestation de Van Loy et de Ruyters en leur hôtel.

Eh oui, miracle de la vidéosurveillance qui a pu tracer Ruyter sortant de chez moi !

Interrogés ces derniers nient tout en bloc.

– On sait que vous avez récupéré un camion plein de came, il est où ? Demande Bernardin, alors qu’il le sait très bien
– N’importe quoi ! Je suis rangé des voitures, Vous le savez bien !
– Alors qu’est-ce que vous foutez en France ?
– On aime bien le climat.
– Et qu’est-ce que tu es allé faire du côté de Cahors ?
– On est allé faire un petit tour en Espagne je suis rentré, c’est bien la route non ?
– Et tu vis de quoi ?
– De mes rentes, j’ai des immeubles à Amsterdam.

On perquisitionne leurs chambres d’hôtel, on fouille la voiture, on n’y trouvera rien et Bernardin le sait très bien, sauf qu’il a dans sa poche deux sachets de méthamphétamine prélevés dans les Pieces à conviction d’une autre affaire, il les glisse subrepticement sous le matelas.

– Bingo ! Chef, regardez ce que j’ai trouvé, il devait les stocker ici et il en a oublié deux…

Évidemment Van Loy crie à la provocation policière, mais le but est atteint, la garde à vue peut à présent durer quatre jours dont trois sans avocat

Van Loy a tout de même du mal à comprendre. On l’emmerde pour deux sachets de drogues alors qu’il en a tout un stock dans un hangar. Alors évidemment il use et abuse de son droit au silence. Il ne comprend pas non plus pourquoi son « cas » n’est pas transféré à la brigade des stups.

Le plan de Bernardin peut donc se continuer sans qu’il ne risque d’être perturbé par les hollandais.

A 13 h 30, l’officier de police achète un jolie valise à roulettes bleu métallisé, puis se rend à son rendez-vous avec Poivrevert.

– J’ai neutralisé Van Loy, on va se rendre à sa cachette en taxi. Annonce le flic
– Ma bagnole est là …
– Vous la récupérerez plus tard…
– Mais…
– On fait comme je dis !
– Je ne comprends pas.
– Je prends simplement mes précautions, et en ce qui vous concerne vous allez récupérer votre camelote, alors arrêtez de pleurnicher.
– Hum…
– Et dans le taxi, on échange pas un seul mot, compris ?
– Ben oui, je ne suis pas complétement con !

Arrivés sur place, ils forcent l’ouverture de la porte et rentrent. Le camion est bien là et son contenu également.

– OK, tout cela est à votre disposition, vous faites ce que vous voulez mais à votre place j’irais planquer ça ailleurs, la garde à vue de Van Loy ne va pas durer éternellement.
– Certes…
– Mais avant vous allez me remplir cette petite valise.
– Vous voulez combien de doses ?
– Autant que la valise peut en contenir.
– Ça fait beaucoup…
– Arrêtez, vous n’allez pas pleurer. Et puis je vous signale que vous n’êtes pas en état de négocier.

C’est donc Poivrevert qui se charge lui-même de remplir la valise. Puis Bernardin la verrouille à l’aide d’un code à quatre chiffres.

– Voilà, pour l’instant, vous la gardez dans un coin, une personne viendra en prendre possession d’ici quelques jours dans un lieu qui vous sera communiqué ultérieurement. Et pas de lézard si je ne récupère pas la valise avec son contenu, je vous rappelle que j’ai largement assez d’éléments pour vous faire tomber.
– Oui bon, ça va….

A suivre

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Samedi 7 décembre 2024 6 07 /12 /Déc /2024 14:00

Chanette 32 – Drogue en stock – 2 – Impertinent poulet !
Ninotchka

Les formalités étant accomplies, je me rendais à l’arrêt du car afin de reprendre le train pour Paris, à Cahors.

Sur la route, une Mercedes-Benz suit un gros camion bleu. Ils font la route depuis Barcelone via Toulouse

Le camion s’arrête à ma hauteur.

– Vous allez où, ma petite dame ? Me demande le gros lard de chauffeur..
– A Cahors, j’attends le car !
– Montez, je vous emmène !
– C’est gentil ! Merci, ça me fera gagner du temps.

Le gars a l’air correct, et de toute façon j’ai toujours une petite bombe au poivre sur moi, je monte.

A bord de la Mercedes, Van Loy, un grand blond filiforme coiffé en brosse de nationalité néerlandaise, interroge son comparse :

– Qu’est-ce qu’il nous fait ? C’est qui cette nana ?
– Je suppose que c’est une pute, il doit avoir envie de se faire sucer ? Répond Ruyters, un autre hollandais déplumé et barbu portant lunettes.
– En roulant ?
– Je suppose qu’ils vont s’arrêter un peu plus loin !

Le routier tout en conduisant me matte avec concupiscence, c’en est gênant.

– Je vous dépose où à Cahors ?
– Devant la gare !
– Vous prenez le train ?
– Ouais.
– Et vous allez où ?
– A Paris !
– C’est là que je vais… si vous voulez je peux vous emmener jusqu’à Paris, ça ne me dérange pas et ça me fera de la compagnie… Je m’appelle Marco.
– Ah ? Moi c’est Christine.

J’ai accepté sa proposition avec soulagement, le trajet en train nécessitant un ou deux changements m apparaissant pénible.

– Seulement vous comprendrez bien que toute peine mérite salaire. Me dit-il avec un sourire gras.

Je le vois venir ce gros cochon.

– Mais en clair ?
– Oh, juste une petite gâterie, je ne suis pas trop exigeant.

J’ai déjà vécu une situation analogue, j’entre donc dans son jeu.

– Moi je veux bien, mais on fera ça quand on aura dépassé Cahors.
– Vous avez peur que je vous largue ?
– Mettez-vous à ma place, je ne vous connais pas…
– Bon d’accord, on va faire comme ça.

Et on roule…

Van Loy au volant de sa Mercedes suit toujours.

On passe par une route faiblement éclairée, je regarde devant moi, un cycliste vient à notre rencontre. Ce con au lieu de tenir sa droite, se balade pratiquement en plein milieu de la route.

Le chauffeur du camion essaie de l’éviter d’un énergique coup de volant. Trop tard, il le percute et l’envoie dans le fossé.

– Connard de vélo ! Bougonne-t-il
– Mais vous ne vous arrêtez pas ? M’étonnais-je.

Le mec ne me répond pas !

– Mais attendez, cette personne doit être blessée, elle a besoin d’aide. Insistais-je.
– Ce n’est pas mon problème.
– C’est bien vous qui l’avez renversé, non ?
– Ce n’est pas de ma faute s’il se baladait au milieu de la route. Et si t’es pas contente tu dégages !
– Ici au milieu de nulle part ?

Moi qui le croyait plutôt sympa… Effectivement j’aurai pu descendre, mais pas là ! Alors je suis restée et j’ai fermé ma gueule, mais en me promettant de jouer un « tour de salaud » à ce répugnant personnage.

Mais le pire dans tout ça c’est que j’ai pu voir dans le rétroviseur qu’une Mercédès nous suivait et qu’elle non plus ne s’est pas arrêtée. Dans quel monde vivons-nous ?

– Putain, il a renversé le cycliste ! S’écrie Van Loy.
– On s’arrête pour voir ? Propose Ruyters..
– On a malheureusement pas le temps !

Dire que mon chauffeur est complétement insensible devant cette situation serait mentir, il fait une drôle de tronche et s’enferme dans le mutisme.

Je me suis endormie malgré cette image de l’accident et de la réaction dégueulasse du chauffeur.

On a juste fait un arrêt pipi dans une station-service, j’en ai profité pour mémoriser le numéro de sa plaque minéralogique.

Puis je me suis rendormi…

Marco le chauffeur en a profité pour fouiller dans mon sac et récupérer mon adresse. (ce que je n’ai réalisé que beaucoup plus tard…)

Il me tape sur la cuisse.

– On arrive à la Porte d’Italie, je vous laisse au métro ?
– Déjà ?
– Oui, vous avez ronflé comme un bébé !
– OK ! Je vais descendre ! Merci.

Étonnant qu’il n’ait plus évoqué la pipe qu’il souhaitait que je lui prodigue. L’accident a dû le traumatiser. Je ne cherche pas trop à comprendre…

La Mercedes-Benz des hollandais est toujours derrière. Qu’est-ce que c’est que ce cirque ?

– La nana descend ! Tu vas la suivre, je veux savoir qui c’est, sa présence n’est pas normale, moi je continue à filer le camion. Indique Van Loy à son comparse.

Ruyter m’a donc filé le train dans le métro sans que je ne me doute de rien. Arrivée dans le hall de l’immeuble, il m’a vu relever le courrier dans la boîte aux lettres à travers la porte vitrée, puis quand je suis montée il ne lui restait qu’à franchir la porte du hall (ces gens-là savent entrer partout), récupérer mon identité et la localisation de mon appartement.

Marco reprend le périphérique jusqu’au boulevard McDonald, Van Loy le suit toujours.

Prévenu de son arrivée, un complice du chauffeur ouvre la lourde porte d’un vieil hangar. Le camion rentre.

– Allô Ruyter ! J’ai l’adresse de la planque, ce con ne s’est aperçu de rien, on revient à trois heures du mat avec du monde. T’as pu suivre la fille ?
– Pas de souci, j’ai tout ce qu’il faut.
– Tu as appris quelque chose ?
– Je ne suis pas monté, je suis un peu crevé, j’irais demain.
– Demain sûr ?
– Mais oui !

J’ai trop dormi dans le camion, je n’ai pas sommeil et me cuisine une petite omelette vite fait.

Le lendemain

Ce n’est vraiment pas dans mes habitudes d’aller dénoncer des gens, mais je ne peux décemment laisser passer l’attitude ignoble de ce camionneur. Je suis donc allé voir les poulets au commissariat de mon quartier

– J’ai été prise en stop par un camion, un quart d’heure après avoir dépassé Cahors, il a renversé un cycliste, il ne s’est pas arrêté…
– Une seconde…
– Attendez je n’ai pas fini, une bagnole était derrière le camion elle a forcément vu l’accident, elle ne s’est pas arrêtée non plus. Je l’ai signalé à Marco, mais j’ai l’impression qu’il n’a rien capté.
– C’est qui Marco?
– Le chauffeur du camion !

Le fonctionnaire de police relit ses notes puis joint par téléphone la gendarmerie de Cahors.

– Effectivement, il y a eu un mort sur la route ! Indique le gendarme
– OK. je voulais juste avoir confirmation.

Il raccroche, j’ai entendu la conversation.

– Il est mort ? Me désolais-je.
– Vous le connaissiez ?
– Pas du tout.
– Vous avez des renseignements sur ce camion.
– Il est bleu…
– Bleu comment ?
– Bleu ciel, Et il y a un trèfle blanc de dessiné sur la carrosserie, sinon j’ai le numéro de la plaque.
– Et l’autre voiture elle vous a suivi tout le temps ?
– Jusqu’à Paris.
– Vous pourriez nous donner des précisions sur cette voiture ?
– Je n’y connais pas grand-chose, une voiture noire ou gris foncé avec le logo de chez Mercedes.
– Est-ce que vous vous êtes arrêté à une station-service ou à une aire d’autoroute ?
– Oui, une station-service mais je ne saurais dire où, j’ai un peu roupillé.
– Et il vous a lâché où ?
– Au métro Porte d’Italie
– On va vérifier tout ça, on vous tient au courant, je vais vous faire signer une déposition. Vous êtes madame ?
– Christine d’Esde
– Comment ça s’écrit ?
– Avec un D apostrophe.
– Vous êtes noble ?
– Ah, non !
– Profession ?
– Voyante.
– C’est bien vrai ça ?
– Pensez ce que vous voulez.

Le flic tapote son ordinateur. Qu’est-ce qu’il fabrique ?

– Et vous procédez comment pour vos séances de voyeurisme ?
– Voyance, pas voyeurisme ! Mais on ne serait pas un petit peu hors sujet, là ?
– C’était juste un aparté, parce qu’entre nous, vous n’êtes pas voyante…
– C’est pourtant ce que j’indique sur ma déclaration d’impôt.

Le type me dévore des yeux, j’ai un ticket ou quoi ?

– Je m’appelle Bernardin, lieutenant de police Julien Bernardin, je vous tiens au courant.

Cette nuit-là à 3 heures du matin, une voiture bélier enfonce la porte du hangar où a pénétré le camion de Marco. Les hollandais en vérifient rapidement le contenu et disparaissent avec.

– Maintenant il faut que nous sachions le rôle de cette nana. Inutile de laisser des choses au hasard ! Indique Van Loy

Après ma journée de travail je suis rentrée à la maison. J’étais à poil et m’apprêtais à prendre une douche quand le carillon de ma sonnette retentit. Je me revêts d’un peignoir et m’en vais voir qui ça peut bien être.

L’œilleton me renvoie le visage d’un Inconnu.

– C’est quoi ? Demandais-je à travers la porte.
– C’est pour la fuite, ça vient de chez vous.
– Quelle fuite ?
– Justement, ça n’arrête pas de couler.

Je ne sais pas pourquoi j’ai ouvert, parfois on fait des choses qu’il ne faudrait pas faire.

Le mec entre, belle prestance pour qui apprécie le genre viking aux yeux bleus.

Et là le mec sort un flingue…

Manquait plus que ça !

– Faut qu’on cause ! Me dit le connard.
– Y’a rien à voler. Répondis-je bêtement.
– J’suis pas un voleur, t’es qui toi ?
– Je ne comprends pas la question.
– T’es la poule de Marco ?
– Je ne connais pas de Marco, vous vous trompez d’adresse.
– Alors qu’est-ce que tu foutais dans son putain de camion ?

Oh là là, voilà que ça se complique !

– Bon, on se calme. Je ne sais pas ce que vous cherchez, mais j’ai été prise en stop près de Cahors par ce Marco dont j’ignorais le nom, si vous en avez après ce type, ce n’est pas mes oignons.
– Tu voudrais nous faire croire que tu serais une autostoppeuse ? Mais ça ne tient pas debout !
– C’est pourtant la vérité.
– Marco n’avait aucune raison de faire ça.
– En fait il voulait que je lui fasse une pipe.
– Ah ? C’est déjà davantage plausible. Et tu lui as fait ça quand ? Pendant qu’il conduisait ?
– Non ! Jamais !
– Mais ça n’a aucun sens !
– Il a provoqué un accident à la sortie de Cahors, il a renversé un cycliste. Il ne s’est même pas arrêté, mais il a fait la gueule.
– Humm… Et tu foutais quoi à Cahors ?
– Je n’étais pas à Cahors mais à côté, à Bourg-La-Rondelle. Une histoire de papier avec le notaire du coin.
– Ben voyons… Et tu pourrais le prouver !
– Vous allez me cuisiner longtemps comme ça ? Je commence à en avoir marre.
– Prouve-moi cette histoire de notaire et je te fous la paix.

Je fouille dans mon sac il y a une bombe au poivre… J’hésite à m’en servir, mais comme il m’a dit qu’il me foutrait la paix si je lui montrais l’acte notarié, je n’en fais rien.

– Ben voilà, monsieur est content ?

Il parcourt l’acte notarié, en constate la date et paraît surpris.

– Ah ! Assis-toi je vais téléphoner.

Il sort son portable, la conversation est en néerlandais ou en flamand, je n’y comprends rien.

Il raccroche et range son arme.

Ouf !

– Bon, j’ai tendance à croire ta version, je vais m’en aller, t’as un verre d’eau à m’offrir ?
– Si vous pouviez arrêter de me tutoyer, ça m’arrangerait.

Pas gêné le type ! D’ordinaire quand quelqu’un réclame un verre d’eau, la politesse veut qu’on lui propose quelque chose de mieux, mais je n’en ferais rien, je fais couler de l’eau du robinet dans un verre et le lui tend.

– Je suis désolé de vous avoir dérangé… Bafouille-t-il avant d’avaler son verre d’eau.

Il me déshabille du regard, ce n’est pas très rassurant.

– Tu sais que t’es bien gaulée, toi ?
– C’est ça, maintenant dégage !

Il se dirige vers la porte, plusieurs questions me taraudent.

– Attendez ! Comment avez-vous trouvé mon adresse ?
– Je ne peux pas vous le dire.

Mais la réponse va de soi, on m’a suivi bien sûr.

– Et vous espériez quoi en venant m’emmerder ?
– Je n’espérais rien, je venais aux renseignements.
– Et plus précisément ?
– Moins vous en saurez, mieux cela vaudra pour votre sécurité.

J’ai compris que j’en apprendrais rien de plus et je l’ai laissé partir

Le capitaine de police Julien Bernardin n’a pas perdu de temps, il s’est fait télécharger les images des télésurveillance des stations-services dans lequel le camion a été susceptible de marquer un arrêt.

Il repère ainsi le camion bleu, (la vidéo est en noir et blanc mais on distingue très bien le trèfle sur la carrosserie) deux personnes en descendent, ma pomme et Marco le chauffeur. Il recherche un plan où le visage de ce dernier est utilisable, puis le passe à la moulinette dans un logiciel de reconnaissance faciale.

« Jean-Marc Tudor… deux condamnations pour complicité de trafic de stupéfiants… Bingo ! Son adresse doit être caduque, mais il suffira d’activer les indics »

Il repère du même coup la Mercedes Benz qui attend à la sortie de la station-service

« Ces cons restent dans leur bagnole pas moyens de les identifier… Voyons maintenant ce qui s’est passé Porte d’Italie… »

Et cette fois la chance lui sourit, il voit un grand barbu sortir de la Mercedes et me filer le train dans l’escalier du métro il peut aussi visualiser la plaque (mais elle est évidemment fausse)

Il obtient une photo utilisable du bonhomme et la passe à la moulinette.

– Que dalle !

Il a alors la présence d’esprit d’utiliser le fichier Interpol… et cette fois ci ça répond :

« Jan Ruyters 34 ans recherché par les polices néerlandaises et belges pour trafic de stupéfiants de synthèse (GHB et méthamphétamine) »

Bingo !

Mais pourquoi tant d’empressement ? Se demandera le lecteur. C’est bien simple, Bernardin a envie de me revoir pour « tenter sa chance », le prétexte est maintenant tout trouvé.

De son côté, Marco cogite.

« Cette nana peut constituer un témoin gênant, et les témoins gênants faut les neutraliser. Mais comment faire ? Je ne suis pas un tueur… je vais aller la voir, j’improviserai. »

A 9 heures, Raphaël Poivrevert prend la direction du hangar, il doit prélever cent doses de méthamphétamine pour les livrer à l’un de ses clients à midi précises Place des fêtes..

Mais arrivé devant le hangar, il ne trouve que porte défoncée et camion volatilisé.

– C’est quoi ce bordel ?

Furibard il téléphone à Marco et lui faut part de sa colère.

– Mais j’en sais rien, moi ! On m’a demandé de livrer alors j’ai livré.
– Mais pauvre con, tu as été suivi et tu n’as rien vu venir !
– Je n’ai pas eu cette impression.

En fait Marco était tellement perturbé par son accident qu’il n’avait pas fait attention à cette Mercedes qui lui filait le train.

– Tu as 24 heures pour retrouver le camion et sa cargaison. Au-delà de ce délai, t’es mort et ce ne sera pas une mort douce.
– Mais…
– Ta gueule !

Marco se demande comment gérer cette situation. Prendre le maquis ? Mais il n’a pas encore touché la prime promise pour le transport et il n’est pas près de la toucher, vu les circonstances. Sinon que faire d’autre ? Il n’en a aucune idée…

« A moins que cette autostoppeuse n’ait pas été là par hasard… j’ai son adresse, j’y vais… »

Il y va et se casse le nez, ben oui à cette heure je travaille (et pas à domicile, j’ai un studio dans le 9ème).

Il se dit qu’il reviendra et s’en va faire un tour, ne donnant plus très cher de sa peau l

Il est 19 heures, je suis rentrée et je viens de prendre une douche. voilà qu’on sonne, je reconnais le visage du flic qui a enregistré la plainte. Qu’est-ce qu’il vient foutre chez moi ?

Je me couvre d’une robe de chambre et j’ouvre.

– Madame d’Esde, excusez cette visite un peu cavalière, mais vous allez comprendre…

Je fais entrer le poulet qui s’assoit d’autorité.

– Voilà, deux choses m’amènent, la première c’est au sujet de votre chauffeur indélicat, vous avez eu beaucoup de chances, c’est un individu dangereux, fiché pour trafic de stupéfiants et autres délits…
– Ah ?
– Quelle a été son attitude à votre égard ?
– Il voulait une pipe.
– Il vous a pris pour… non excusez-moi, vous aviez une attitude provocante ?
– Mais pas du tout, je revenais de chez le notaire du coin.
– Il vous a payé pour cette pipe ?
– Mais enfin, c’est quoi cette question ?
– Vous n’êtes pas obligée de répondre .
– En fait il n’y a pas eu de pipe, après avoir renversé le cycliste, il avait l’esprit ailleurs.
– Vous n’avez rien appris sur lui ou sur sa cargaison ?
– Il n’était pas trop bavard… mais puisque vous êtes là, il faut que je vous signale que j’ai eu la visite d’un monsieur hollandais ou flamand qui cherchait après lui. Il était très menaçant au début, il m’a sorti un flingue…
– Oh ! Mais il voulait quoi ?
– J’ai pas tout capté mais il devait penser que je connaissais ce Marco et quand il a compris que je n’étais qu’une petite autostoppeuse, il s’est calmé et il s’est barré..
– Intéressant, on est en pleine guerre des gangs. Vous pouvez me préciser le jour et l’heure de la visite de cet individu, nous allons faire parler les vidéosurveillances.

Je lui explique tout ça, il prend note et je me demande bien qu’elle est le second motif de sa visite, et justement il y vient.

– Je vais être très direct, je vous trouve très sexy…
– Un peu sur le retour, la belle…
– Non, non… j’avoue qu’il ne me déplairait pas de profiter de vos faveurs…
– Tiens donc !
– Je vous rétribuerais bien évidement, je ne demande aucun passe-droit.
– Vous connaissez donc ma véritable activité ?
– On ne peut rien cacher à la police, chère madame !
– Vous savez donc alors que je ne fais que de la domination ?
– Je n’ai pas noté cette précision…
– Donc, à moins que vous désiriez jouer à l’esclave, ce que vous me demandez n’est pas possible
– Allons, allons, vous n’allez pas me dire que vous ne dérogez jamais à cette posture ?
– Si vous voulez vous ruiner, c’est votre problème.
– C’est si cher que ça ?.
– Vous êtes gentil mais vous êtes chiant.
– 300 balles, ça le ferait ?
– Exceptionnellement ! Prenons rendez-vous.
– Et pourquoi pas tout de suite ?
– Parce que ma journée de travail est terminée.
– Allons, allons, ça va nous prendre vingt minutes, ce n’est pas la mer à boire !
– Est-ce que vous pouvez comprendre que je ne suis pas pute 24 heures sur 24 ?
– Je le comprends parfaitement, mais pourquoi me faire revenir demain alors que je suis là ?

Il devient lourd, pépère. Mais que faire ? Ce type peut m’être utile si les embrouilles devaient se poursuivre, alors autant le conserver dans mes petits papiers.

– Donc vous souhaitez une prestation hors de ma spécialité à un horaire inhabituel, c’est bien ça ?
– N’en parlons plus !
– Je dois vous prévenir que je n’embrasse pas.
– Pardon ?
– Ma chambre est par là, venez !

Il n’en revient pas le poulet !

– Alors on fait dans le classique ? Branlette, pipe et une ou deux positions, ça vous va comme programme ?
– Ça me paraît parfait.
– Vous n’avez pas quelques petites fantaisies particulières que vous aimeriez que je vous fasse ?
– Ça va être plus cher ?
– Pas forcément ! Ça dépend de ce que vous voulez.
– Une sodo, c’est possible ?
– Même pas en rêve !

En fait je réserve cette pratique à quelques rares privilégiés et hors business.

– Tant pis ! Sinon un doigt ?
– Non laissez mon cul tranquille, la seule chose que vous pouvez lui faire c’est de le lécher !
– C’est déjà ça ! Mais quand je parlais du doigt, je ne pensais pas… enfin je veux dire…
– Vous bafouillez, là, mon vieux !
– Non il s’agissait de mon cul à moi !
– Ah ! Ce ne sera pas un problème ! Allez, on se met à poil je ne voudrais pas me coucher trop tard !

Il n’est pas trop mal à poil pour qui aime les piliers de salles de musculation. Mais moi ce n’est pas trop mon genre. Je me suis déshabillée en même temps que lui mais j’ai conservé mon soutif. Maintenant je l’enlève et me livre à quelques effets de poitrine afin de bien l’exciter.

Et ça marche ! Sa bite se redresse lentement mais sûrement. Il paraît hypnotisé par mes seins, il ne regarde que ça. Il est comme tous les bonhommes, quoi !

– Je peux toucher ?
– Vas-y !

Je craignais un peu qu’il me fasse le coup de la pâte à modeler, mais non, Monsieur y va doucement. Ses doigts s’approchent de mes tétons. Il finit par en effleurer un l

– Je peux ?
– C’est déjà fait, non ?
– Je suis désolé, c’était trop tentant !
– Embrasse-les !

Il n’en revient pas, pépère, il est en joie (et en érection) et me titille mes tétés du bout de sa langue. Il fait ça plutôt bien, il va finir par me faire frissonner ce con !

Bon, avançons les choses, je m’empare de sa bite et la masturbe quelques instants, monsieur apprécie. Normal je suis une bonne branleuse (et modeste en plus), puis je l’invite à s’allonger sur le plumard, je n’aime pas sucer accroupie, ça me fait mal aux reins ! Sur le lit au moins je suis à l’aise.

Ce n’est pas si souvent que je suce des bites (ça aussi c’est réservé à quelques privilégiés) mais il paraît que je me débrouille bien, il y a quelques trucs à savoir et je les connais.)

Chanette3202Je lui titille le gland avec le bout de ma langue, je lèche la verge en de longs balayages puis commence une série de va-et-vient en bouche. En même temps je lui flatte les couilles de ma main gauche.

Il n’en peux plus, le poulet, mon intention n’est pas de le faire jouir trop rapidement, si je veux garder de bonnes relations avec lui, il ne faut pas que je le bâcle !

Alors ma main passe sous ses fesses, mon doigt préalablement humecté de ma salive effectue quelques circonvolutions autour de l’anus avant d’y pénétrer et d’effectuer un série d’aller-retour. Bernardin de pâme d’aise.

– C’est bon ?
– Ouiiiii,
– J’en enfonce un deuxième ?
– Hein ? Oui, Ouiiiii.
– Tu aimes ça, hein, petit cochon ?

Il ne répond pas, ça ne doit pas lui plaire qu’on le traite de cochon ! Pas grave je lui enfonce un autre doigt et l’agite frénétiquement…

– J’ai un gode si tu veux, ce sera mieux que les doigts.
– Non, non .

Il dit non, mais ça manque terriblement de conviction

– Juste pour essayer ? Insistais-je
– Si tu veux…

J’ai un joli gode vibrant très réaliste dans mon tiroir de chevet, il ne me sert pas souvent, mais quand je me livre à quelques folies avec la copine Anna, on est bien content de le trouver

Je fais aller et venir l’engin qui est muni d’un petit vibrateur, Bernardin n’en peut plus, j’accélère la fellation, mais en même temps je lui fais le coup de la réflexion piège :

– C’est bon hein ?
– Ouiii
– Mais ça ne vaut pas une vraie bite !

Pas de réponse.

– T’as déjà essayé ?
– Ça va pas, non ?

Je n’insiste pas, mais peut-être que cette question alimentera ses fantasmes nocturnes ?

– Tu veux jouir comment ?
– Une ‘tite levrette ?

Pas de souci, j’aime bien d’autant que ça me permettra de mieux simuler puisqu’il ne verra pas mon visage..

Préservatif, mise en position, ça n’a pas traîné, monsieur avait les couilles en ébullition.

Ouf, ça s’est plutôt bien passé, on se fume une clope en échangeant des banalités.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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