Deux filles et leur mère par Léna Van Eyck – 5 – Le retour des brigands
– Dieu me demande de vous suivre ! Nous informe le curé avec solennité.
Si c’est Dieu qui lui demande tout va bien !
– Je vais demander ma charrette. Nous précise-t-il.
Le prieur remplit sa mallette d’un tas d’objets insolites dont je ne saurais préciser l’utilité et nous avons rejoint la charrette dans la courette.
Nous n’avions pas prévu que l’homme se ferait accompagner d’un cocher patibulaire. Il nous faudra donc également mettre celui-ci en état de nuire avec le risque de laisser derrière nous un témoin encombrant.
Echanges de coups d’œil avec ma mère, on est au diapason, mais aussi au pied du mur.
J’indique à ces messieurs de pénétrer dans le sous-bois et les fais stopper au niveau d’une petite clairière.
– C’est là ! Précisais-je.
– Mais je ne vois rien ! Répond l’homme d’église
Le vent est derrière moi. Je me bouche le nez, j’ouvre mon poudrier, tandis que ma mère se retourne. Je souffle en direction du prieur, il se met à tousser puis s’écroule en bavant de l’écume.
– Mon père, Mon père ! Balbutie le cocher en s’approchant du corps du prieur.
Je me baisse à mon tour, interpelle le cocher et le fait bénéficier d’une nouvelle soufflette, il s’écroule comme le curé.
Sœur Sainte-Lucie nous avait demandé afin que le travail soit parfait de saupoudrer les lèvres de notre victime d’un petit peu de poudre supplémentaire, ce que nous faisons donc.
Les corps des deux hommes ne bougent plus, saisie d’un bon doute raisonnable je vérifie s’ils sont encore bien en vie.. Mais il me semble bien qu’ils n’y sont déjà plus.
– Maman, nous les avons tué !
Elle vérifie à son tour.
– Ciel ! Sauvons-nous vite !
Le temps de retrouver notre propre charrette et nous voici sur la route du retour.
A la première occasion nous avons troqué nos habits de nonnes pour des tenues bourgeoises, et pas question de loger chez l’habitant, ce fut la belle étoile, heureusement le temps fut clément, nous n’avons trouver à manger que quelques baies, quant à l’eau on en trouve toujours.
Et c’est un matin alors que la fraicheur de la rosée nous tirait doucement de notre somnolence que nous avons entendu des voix masculines… Et je reconnais celle de Philibert, ce grand moustachu qui nous a détroussé dans tous les sens du terme lorsqu’on nous avons quitté la demeure familiale.
– Mais on les connait, celles-ci !
– Ne nous faites pas de mal ! Supplie ma mère.
– Mais cela n’est pas dans nos intentions, Il en manque une, vous étiez bien trois la dernière fois, non ?
– Et qu’est-ce que ça peut vous faire ? Lui répondis-je..
– Oh, mais voilà qu’on se rebelle, ça m’excite, ça m’excite !
– Il vous en faut pas beaucoup…
– Bon que je ne vous demande pas d’où vous venez, je m’en fiche, mais que transportez-vous donc aujourd’hui ?
– Rien du tout…
– On dit ça, on dit ça…
Mais l’un des brigands fouillant dans la cariole, le confirma :
– Juste deux habits de bonnes sœurs !
– Ciel, voilà qui est fort étrange ! Auriez-vous détroussé deux nonnes de leurs habits ?
– Mais pas du tout, répondit ma mère. La supérieure du couvent de Sainte-Agathe nous a sollicité afin d’effectuer une démarche et a estimé qu’elle serait plus fructueuse si nous étions en habits
de nonnes.
– Bon puisque nous avons rien à vous voler, nous allons vous culbuter un peu…
– Vous ne pouvez vraiment pas vous en empêcher ! Protestais-je.
– Moi si, mais pensez à mes hommes, mon autorité s’en ressentirait si nous ne nous vous fassions pas subir les derniers outrages. Il y a chez les voleurs de grands chemins des traditions à
respecter.
– On ne peut pas négocier ?
– Avec quoi ? Ne perdons pas de temps venez, vous autres, nous allons pédiquer comme il le convient ces deux morues.
– Etes-vous obligés de nous insulter en plus de nous imposer vos virilités ? S’énerve ma mère.
– Obligé, non, mais ça participe à l’ambiance et puis vous n’en mourrez pas. Et si je vois traite de morue, c’est que vous êtes des morues.
– Compagnons, elles sont à vous !
Ben oui, là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir !
On nous fait se déshabiller, Robert et Pierre sortent chacun de leurs brais, des bites au garde-à-vous et provoquent ma pauvre mère.
– Allez la greluche, deux belles bites rien que pour toi, toute seule, suce-nous ça et mets-y du cœur à l’ouvrage..
Je vais donc avoir droit aux assauts de Philibert et de Geoffroy.
Ce dernier s’avance vers moi en tenant sa bite en main comme un trophée. Mais de façon tout à fait inattendue, il se fait rabrouer par son chef.
– Toi, va t’occuper de la mère !
– Mais ils sont déjà deux !
– Eh bien comme ça vous serez trois ! Allez ne reste pas dans mes pattes…
Qu’est-ce que cela signifie ?
Il s’approche de moi sans intention lubrique apparente, semble chercher ses mots et me déclare tout de go :
– J’aimerais être une feuille morte devant ta porte pour que tu m’écrases par ta beauté à chaque fois que tu sors de chez toi.
Où a-t-il été chercher cette connerie, à laquelle je préfère ne pas répondre.
– Le ciel est pourtant dégagé, pont d’orage à l’horizon, qu’on m’explique alors pourquoi j’ai reçu un coup de foudre ? Ajoute-il la main sur le cœur.
Il pète les plombs le type, c’est pas possible !
– Tu ne réponds pas ? Me demande-t-il. L’émotion sans doute ?
Tu parles !
– Faites de moi ce que vous avez envie de me faire mais si vous pouviez cesser de débiter vos âneries, ça m’arrangerait.
– Ah, ah vous refusez de succomber à mes charmes, tant mieux j’adore qu’on me résiste.
– Je ne résiste pas, mettez-moi votre bite dans la bouche et même dans le cul mais en silence.
– Tu vas voir si je vais faire ça en silence, fille de morue, dévergondée:
– Pour être très franche je préfère encore ce registre.
– Tourne toi, salope !
On a donc sauté la case « turlutte », il m’a craché sur ma rondelle et est entré dans mon fondement d’un seul coup d’un seul. Il m’a fait mal ce con !
– Eh,
doucement, je suis une jeune fille fragile.
– Pardonnez mon tempérament de feu, mais comme dit le proverbe quand on aime, on encule bien !
– Drôle de proverbe, allez moins vite maintenant ce sera mieux pour tout le monde
Et contre toute attente, Philibert ralentit la cadence.
– C’est mieux, hein ?
– Oui, c’est mieux, aaaah !
C’est un miracle, cet abruti se met à me sodomiser correctement, à ce point que malgré ma volonté de ne pas lui offrir ce plaisir, je laisse aller ma jouissance.
En revanche pour les paroles, il a abandonné tout romantisme…
– T’aimes ça, salope, t’es bien une enculée comme ta mère !
Ma mère, parlons-en justement, après s’être fait enculer successivement par les trois brigands lui laissant le trou du cul béant, ceux-ci ne trouvent rien de mieux que de lui pisser dessus en la gratifiant de tous les noms d’oiseaux qu’ils connaissent (et apparemment ils en connaissent un paquet).
Philibert sort de mon cul, la bite gluante de sperme et maculé de matière. Je sens que je vais être bonne pour le nettoyage. Ça ne loupe pas…
– Grosse cochonne, tu m’as dégueulassé la queue, tu ne pouvais pas avoir le cul propre ?
– Je ne pouvais pas prévoir que j’allais me faire enculer par un bandit de grand chemin.
– Nettoie donc au lieu de nous raconter ta vie !
– Et si je refuse ?
– Je te foutrais une tarte et je demanderais à ta mère de le faire.
– Ton romantisme n’aura pas duré bien longtemps .
Il me regarde bizarrement ne sachant va quoi répondre
– Je vous aime, Margot, mais comme apparemment cet amour n’est pas partagé…
Voulant éviter à la mère une ultime corvée, je me sacrifiais en effectuant le nettoyage demandé. La chose en elle-même ne me dégoûte pas du tout, j’y trouve même un petit plaisir pervers, mais admettez que les circonstances présentes n’aident pas à rendre la chose joyeuse
Mais voici que Geoffroy chuchote je ne sais quoi à l’oreille de son chef…
– Ah ce coquin de Geoffroy aimerait que tu lèches ta mère ! C’est tellement excitant de voir une mère s’accoupler avec sa fille.
– Et si je refuse ?
– Le coin est plein de noisetiers, rien de tel pour faire des belles badine et te cingler ton cul de trainée.
Ma mère me fait alors un signe fataliste. Je m’approche donc pour lui faire minette.
– Non, lèche-là derrière, ce sera encore mieux ! Intervient Geoffroy.
Ma mère se retourne et m’offre son el œillet à lécher, il ne sent pas précisément la rose, mais ça ne saurait me gêner.
– Mets-y le doigt, putain ! S’écrie l’un des bandits.
Ils auraient pu le demander gentiment… mais je le fais quand même malgré l’embarras de la situation ma mère se tortille d’aise, à moins qu’elle fasse semblant, allez savoir…
– Bon ça suffit, maintenant, tout le monde a eu ce qu’il voulait, foutez-nous le camp maintenant… Et souviens to Margot que e t’aime !
– Ben pas moi !
– Ça viendra, ça viendra, il faut laisser du temps au temps.
– C’est cela on lui dira !
Les bandits nous ont donc laissé reprendre notre chemin. Et c’est fourbues et affamées que nous arrivâmes au couvent de Sainte Agathe…
A suivre
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