Samedi 22 juin 2024 6 22 /06 /Juin /2024 11:02

Deux filles et leur mère par Léna Van Eyck – 10 -Les aventures sexuelles et amoureuses de Philibert
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– Où me menez-vous, ma sœur ? Demande Philibert
– Là où je pourrais regarder vos belles moustaches de plus près ! Répond sœur Sainte Lucie.
– Vous vous moquez ?
– Pas du tout. Et ne le dites pas que faire l’amour avec un religieuse vois rebute, je ne vous croirais pas !
– Croyez bien que je suis sensible à cette sollicitation et n’ai pas l’intention de me dérober, mais gardez en tête que je ne suis point venue pour ça.
– Je sais, je sais.

– Nous allons baiser… mais à ma manière, c’est moi qui dirige, toi tu te laisses faire…
– Ce n’est point l’usage .
– Si tu savais ce que je m’en tape des usages ! Enlève tes frusques et montre-moi ce que tu peux m’offrir !
– Mais ma sœur…
– Je ne suis pas ta sœur, je suis une femelle en chaleur.
– Tu ne mords pas j’espère ?
– Laisse toi faire et tout va bien se passer.
– Montrez-moi au moins vos nichons !
– Quand je l’aurais décidé, pas avant.

Philibert se décide à jouer le jeu et se débarrasse de ses vêtements. Et devinez quoi ? Il bande et pas qu’un peu !

– En voilà une bistouquette alléchante, je vais m’en régaler !

Et joignant le geste à la parole, Sœur Sainte Lucie embouche le fier mandrin et le travaille des lèvres et de la langue..

Elle joue avec cette bite, léchant, suçant, caressant, elle ne néglige pas ses grosses balloches pendantes qu’elle fait rouler dans sa bouche comme des tendres mirabelles.

Sa main passe derrière et lui flattent les fesses, un doigt quémande l’entrée du trou du cul. Philibert ne bronche pas. Encouragée, la nonne le lui enfonce carrément et le fait remuer.

– Tu aimes ça mon cochon ? Le nargue-t-elle en interrompant un moment sa turlutte.
– Oui c’est bon !
– Tu ne serais pas un peu tapette, toi ?
– Non, j’aime trop les femmes… mais j’aime bien que l’on s’occupe de mon troufignard..

La supérieure regarde autour d’elle dans le fouillis de la cabane et aperçois une courte binette dont le manche en bois convenablement poli, pourrait fort opportunément jouer le rôle d’un godemiché de substitution.

– Et si je te foutais ça dans le cul ?
– Vas-y mollo.
– Fais-moi donc confiance.

Sœur Sainte Lucie prélève un peu de sa mouille afin de lubrifier le manche de la binette, puis positionne l’objet contre l’anus. Une petite poussée et ça passe crème.

– Ben dit donc, ça entre bien, ! Tu dois avoir une sacrée habitude !
– N’exagérons rien
– Tu t’introduis quoi quand tu t’ennuies ? Lui demande la nonne tout en faisant aller et venir le manche
– Je ne sais pas.
– Quel menteur tu fais, raconte-moi, ça va m’exciter.
– Je vis dans la forêt avec les amis, on n’a pas toujours des femmes sous la main, alors on se débrouille.
– Tu te fais enculer, alors ?
– Oui !
– Et tu suces aussi ?
– Oui !
– T’es un cochon !
– Oui !
– Un gros cochon !
– Oui !
– Allonge-toi, je vais venir sur toi !

Philibert se couche sur le sol, la bite en étendard. Sœur Sainte Lucie s’y empale en le chevauchant avant d’entamer une série de flexions.

A ce petit divertissement, la mère supérieure sent son plaisir monter inexorablement et ses mouvements se ponctuent d’onomatopées très suggestives.

Margot10Après plusieurs minutes de cette exercice (c’est assez épuisant cette gymnastique !) elle se dégage. Ce serait donc déjà terminé ? Pas du tout ! Sœur sainte Lucie veut juste changer de trou et se fait ainsi sodomiser en contrôlant la pénétration.

La nonne jouit du cul, et ruisselle de sueur. Philibert n’en peut plus et décharge sa liqueur dans l’étroit conduit.

La nonne se redresse, épuisée, Philibert se relève contemple sa bite en pleine débandade gluante de sperme et de pollution anale.

– Tu veux que je te nettoie tout ça, mon beau moustachu ?

Il ne répond pas mais se laisse faire.

– Qu’est-ce qu’elle est vicieuse cette Sœur Sainte Lucie, ne trouves-tu pas ?
– Si, si !
– Dis le moi que je suis une vicieuse ! J’aime qu’on me le dise.
– T’est une vicieuse…
– Encore !
– Une catin, une morue !
– Ouvre la bouche !
– Mais pourquoi donc !
– Pour te pisser dedans, beau moustachu !
– C’est-à-dire…
– Tu as eu droit à une baise gratuite, alors tu ne vas pas refuser mon cadeau ! Et en prime je vais te montrer mes beaux nénés.

L’argument dû porter, puisqu’à la vue des nichons de la supérieure il ouvrit une large bouche et avala sans broncher plusieurs rasade de sa liqueur dorée.

– C’était délicieux ! Bredouille Philibert. En s’essayant les lèvres d’un revers de la main
– Un délice bien partagé.
– Peut-être maintenant pourrez-tu répondre à ma requête ?
– Ah oui, ta belle inconnue, je pensais te l’avoir fait oublier.
– Ben non !
– C’est que je ne vois pas du tout comment te venir en aide.
– Menteuse !
– Toutes les femmes mentent.
– Même les nones ?
– Bien sûr. Il n’y a pas de raison.
– Je ne lui veux aucun mal à cette fille ?
– J’en suis persuadée, mais pense-tu qu’elle sera ravie d’être la compagne d’un bandit de grand chemin ?
– Qui ne tente rien n’a rien.
– Repasse dans quelques jours, d’ici là ma mémoire me sera peut-être revenue
– C’est que je suis pressée, moi !
– La précipitation est toujours mauvaise conseillère en amour.
– Tu ne prends donc pas mes menaces au sérieux ?
– Non !

Et Philibert s’en alla, persuadé que lorsqu’il reviendrait, sœur sainte Lucie lui lâcherait le morceau.

Plusieurs jours plus tard…

Après avoir fait de nouveau l’amour dans la cabane à outils du jardin, Philibert questionna la mère supérieure.

– Promets-moi que si tes avances ne l’intéressent pas, tu la laisseras en paix.
– Je peux promettre, mais me croiras tu ?
– Je prends le risque, mais si tu te parjurais, prends garde à toi, je suis un peu sorcière. Alors ?
– Alors je promets !
– Nous avons accueilli ces femmes de façon provisoire, elles sont actuellement en placement chez le sieur de Préhardi à Paris.
– Ciel, voilà qui ne va pas être simple !
– En effet. A toi de savoir te débrouiller mais souvient toi de ta promesse.
– Je suis un homme de parole.
– Sinon, sache que je reste à ta disposition, je ne saurais me passer d’aussi jolies moustaches.
– Catin !
– Bandit !

Thomas est désemparé, il n’a plus aucun plan, il enrage, aussi en désespoir de cause, il revient le lendemain sonner à la grille du couvent, demande à voir Sœur Sainte Lucie, on lui refuse, il insiste lourdement et tant et si bien que la mère supérieure finit par venir à la grille.

– Toi ici, tu n’as pas honte ? Aurais-tu oublié quelque chose ?
– Ma sœur, je suis un misérable.
– C’est en effet le moins que l’on puisse dire.
– J’ai péché et ne souhaite qu’une chose, me racheter.
– Il risque d’y avoir du pain sur la planche.
– Je vous en conjure, accordez-moi une nouvelle chance. S’il vous plaît, s’il vous plaît …
– Oui, bon arrête de geindre, tu deviens ridicule. Je vais faire quelques prières et revenir, attends-moi là.

Thomas reprend espoir, il avait craint d’être jeté, cela n’avait pas été le cas.

Sœur Sainte Lucie n’est pas partie prier, d’ailleurs elle ne prie que très peu et fait souvent semblant, Non, elle réfléchit. Elle va accepter de reprendre Thomas au service du couvent et cela pour deux raisons :

La première est très basique puisqu’elle a vraiment besoin de quelqu’un pour s’occuper du jardin et de la basse-cour. L’autre est plus pernicieuse, elle se doute bien que ce bonhomme n’est pas clair et qu’il mijote quelque chose, alors elle est prête à appliquer le vieil adage qui dit qu’il vaut mieux garder ses ennemis près de soi afin de pouvoir mieux les contrôler.

– Notre seigneur nous a enseigné la miséricorde, aussi vais-je t’ouvrir notre grille.
– Merci, merci du fond du cœur merci.
– Mais j’y mets deux conditions…
– Tout ce que vous voulez..
– Déjà tu vas recevoir la bastonnade en punition de ton attitude impie d’hier …
– Non, non…
– Alors rentre chez toi.
– Pas trop fort alors ?
– Ensuite je veux que tu me racontes ta version des faits en ce qui concerne ta rencontre avec Philibert et tout le reste .

Le bâton était en fait un badine de roseau.

– Allez baisse-moi tout ci !
– Mais ma sœur, vous allez voir mes fesses…
– Bah, une horreur de plus ou de moins !

– La sœur lui appliqua ainsi vingt coups de badines en y prenant un véritable plaisir sadique.

– Et voilà, tu vas avoir du mal à t’asseoir, tant pis pour toi. Maintenant je t’écoute !
– Mais c’est très simple, je me suis trompé de route, je me demande encore comment j’ai pu faire une pareille chose.
– Et ta rencontre avec Philibert.
– Je voudrais rester correct et poli, je sais que vous l’avez cru car il est beau parleur, mais c’est un gredin, il a dépouillé et violé les femmes et m’a humilié comme jamais.

La sœur pensa qu’il disait la vérité sur le guet-apens mais qu’il mentait sur l’erreur de route. Elle se garda toutefois de le contredire.

Philibert ne sait comment agir, il n’a guère l’occasion d’aller trainer dans la capitale où d’ailleurs sa tête est mise à prix. Pire ses acolytes n’entendent nullement sacrifier leur relative sécurité aux caprices d’un chef devenu subitement amoureux d’une donzelle.

Il abandonne temporairement ses compagnons de flibuste, et s’en va gagner Paris sur le dos d’un fier alezan.

Se renseigner sur l’endroit où logeait le sieur de Préhardi ne fut point difficile. Il est incroyable comme les gens adorent causer !

Mais ensuite ?

Philibert sait jouer de la viole, pas très bien mais disons qu’il se débrouille et qu’il peut faire illusion.

L’amour rend fou, c’est bien connu, et c’est ainsi qu’habillé proprement (mais pas lavé) et alors que le crépuscule commençait à envelopper la capital, l’homme se posa sous les fenêtres de l’hôtel particulier des Préhardi et se mit à pousser la chansonnette.

– Mais qui peut chanter aussi faux ? Me demande ma mère. Et encore s’il se contentait de chanter faux, mais pourquoi gueule-t-il aussi fort ?
– C’est curieux, il me semble reconnaître cette voix. Répondis-je.
– Allons bon, comment cela serait-il possible ?

La curiosité féminine étant ce qu’elle est, nous ouvrons la fenêtre.

– Ciel, Philibert !
– Mais que fait-il ici ?

Et Philibert, l’apercevant se met à changer les paroles de sa chanson pour débiter en boucle :

– Margot, je vous aime, Margot je vous adore comme la salsa des pommodoro.
– Mais vous êtes fou, allez-vous-en, vous nous cassez les oreilles . Lui dit ma mère

Mais il ne veut rien entendre et continue sa rengaine, c’en est pathétique, ce brigand est donc tombé amoureux de ma modeste personne. Quelle idée, mais figurez-vous que cela me flatte, il est bel homme, il a de beaux yeux, en me forçant juste un petit peu, je pourrais moi aussi tomber amoureuse.

– Mais qu’est-ce donc que ce raffut ? S’écrie madame de Préhardi entrant en trombe dans la pièce.
– Un ménestrel qui quémande l’aumône . Lui répond la mère.
– Qu’il aille se faire prendre ailleurs, fermez-moi cette fenêtre.

En bas, le petit numéro de Philibert attire les badauds, lesquels ne se gênent point pour se moquer de sa façon de maltraiter la musique et le beau chant.

– Mais n’est-ce ce point Philibert, le bandit, qui chante ainsi ? Se demande un quidam.
– Mais oui, bien sûr que c’est lui.
– Il doit préparer un mauvais coup, prévenons la garde !

Une patrouille était tout près, les gens de la maréchaussée arrivent, maitrisent Philibert qui ne peut rien contre le nombre, l’embarquent sous mes yeux et le conduisent à la Conciergerie.

– Cette arrestation semble vous contrarier ? me fait remarquer la mère Préhardi.
– Il ne faisait rien de mal.
– Si ! Du bruit.

Si ce n’était que ça, il serait libéré rapidement, mais reconnu comme Philibert, bandit de grand chemin, coupable de vols, de maltraitance, viols et autres méfaits, il ne risque rien moins que la condamnation à mort par la roue.

Brrr.

Et là, m’est venue une idée folle, celle de libérer Philibert.

Les plans les plus simples sont parfois les plus efficaces, j’attends le lendemain, puis je fourre un couteau bien pointu dans une miche de pain sucré,. Je préviens la mère Préhardi que j’ai une courte course à accomplir, elle n’y voit point malice et je file à la conciergerie, j’ai pris soin d’aborder une robe au décolleté plongeant jusqu’à la partie supérieure de mes aréoles.

Je demande au gardien de pouvoir m’entretenir avec Philibert.

– Mais vous êtes qui pour formuler pareille demande ?
– Sa cousine, monsieur, sa cousine.
– Il a bien de la chance d’avoir une cousine aussi belle !
– Ah, vous trouvez ?
– L’avenir de votre cousin me semble mal engagé.
– Eh oui, il n’a pas tenu compte des conseils de sa famille, sans doute mérite-t-il le châtiment qui l’attend, mais si je pouvais lui apporter un peu de réconfort avant son destin funeste…
– Comment pourrais-je refuser pareille requête à une si agréable personne ?

Et voilà le travail, cet abruti ne m’a même pas demandé ce que j’avais dans mon cabas.

On m’accompagne jusqu’à sa cellule.

– Un quart d’heure, juste un quart d’heure. Me précise le garde chiourme.

Philibert est tellement heureux et surpris de me trouver là qu’il ne peut sortir un mot.

– Voilà un pain sucré, non pas un mot. Il y a quelque chose à l’intérieur qui vous aidera peut-être à vous évader, je ne peux rien faire de plus.
– Mais…
– Taisez-vous. Et je vous interdis de revenir sous les fenêtres du sieur Préhardi
– Mais Margot, je vous aime !.
– Pas moi .
– Ecoutez-moi…
– Non, en espérant ne jamais plus vous revoir.
– Juste un mot …
– Non, gardes ouvrez moi, cette canaille est incapable du moindre remord !

Et je rentre au bercail.

Philibert ne comprend rien à mon attitude, dame il faut se mettre à sa place.

« Mais à quoi joue-t-elle. ? »

Si je le savais moi-même ?

Philibert a dégagé le couteau, il va ainsi pouvoir crocheter les fermetures de ses chaînes comme on le lui a appris. Pour le reste il ‘lui faudra improviser en espérant que ses capacités physiques lui permettront de s’en sortir.

Quelques heures plus tard un individu pénètre dans sa cellule alors qu’un second attend devant la porte.

Philibert ne saura jamais ce qu’ils venaient faire. Il envoie un coup de chaîne à celui qui est entré, provoquant sa chute, l’autre s’avance et reçoit un coup de couteau dans le gras du bras, il lui prend sa dague et file dans le couloir.

– Ciel une grille.
– C’est toi Fernand ? Demande une voix.
– Il y a du grabuge là-bas, répond Philibert en enrouant sa voix
– On y va !

La grille s’ouvre, le bandit se faufile. Une nouvelle grille, celle de la sortie, il menace le planton de sa dague, et se retrouve sur les quais de Seine, libre comme l’air.

– Palsambleu, qu’ont-ils fait de mon cheval ?

Il l’aimait bien son alezan, mais sait qu’il ne le retrouvera sans doute jamais. Qu’importe, un voleur reste un voleur, il en vole un et galope jusqu’en forêt de Rambouillet retrouver ses acolytes..

– Alors ? Lui demande Robert, l’un de ses proches complices.
– Elle m’a aidé à m’évader de le Conciergerie, mais me dit qu’elle ne m’aime pas, je n’y comprends plus rien.
– Mais qu’est-ce que tu racontes ?

Philibert explique sous les yeux incrédules de sa petite bande.

– Mais ne sait tu point que l’amour rend foldingo ?
– Tais-toi donc, tu n’y connais rien.

Mais en fait, Philibert n’avait plus qu’une idée en tête : me retrouver sans se faire repérer.

Je rentrais chez mes patrons, envahie par des pensées confuses. Me mentais-je à moi-même en me disant que je ne l’aimais pas ? Mais ce qui était sûr c’est que ce gredin ne me laissait pas indifférent.

Après une nuit agitée, Philibert réunit ses compagnons.

– J’ai un plan. Commença-t-il. On va attendre qu’elle sorte et on va l’embarquer… il faudra prévoir une calèche…
– Non mais tu rêves, le coupe Robert. Notre occupation c’est de détrousser les voyageurs, pas de t’aider à retrouver une greluche.

Du coup Philibert pique une grosse colère :

– Bande de crétins irrécupérables, vous refusez de m’aider après tout ce que j’ai fait pour vous. Sans moi vous ne seriez rien, alors si je sollicite votre aide et que ça ne vous intéresse pas, je ne veux plus rien à voir avec vous.

Ils se regardent tous, penauds.

– Bon, bon, te fâches pas, finit par dire Robert, explique mieux ton plan.
– On rentre à Paris à deux, le plus discrètement possible, on vole une calèche…
– Non objecte Robert, la calèche il faudra la voler avant et ailleurs.
– Très juste. On la gare pas trop loin de l’hôtel particulier des Préhardi. On attend que la fille sorte, et on l’embarque.
– Qui te dis qu’elle sort tous les jours, il faudrait mieux faire du repérage avant …

Tous les jours je me rendais aux Halles acheter de la nourriture, suivant les besoins, j’y allai parfois seule, parfois accompagnée.

Et ce jour-là j’y allais seule, j’avais à peine tourné au coin de la rue, qu’une cape m’enveloppe. On l’attrape par les jambes et par les mains, on m’assoit dans un attelage qui démarre aussi sec.

Nous chevauchons plusieurs minutes puis nous stoppons. On me dégage de ma cape et je me retrouve dans une rue déserte.

Philibert ôte son masque

– C’est vous l’auteur de cette idiotie ? Vous êtes complètement fou.
– Nous allons sortir de Paris, je vais vous demander de rester calme.
– Pas du tout, laissez-moi descendre !
– Calmez-vous, je vais vous conduire dans mon repaire. Vous allez être ma femme .
– Arrêtez de délirer et laissez-moi descendre ou je fais un scandale.
– Mais je vous aime, Margot !
– Pas moi !
– Alors pourquoi m’avoir aidé à sortir de prison ?
– Peu importe
– Je suis désolé pour ce que je vais être obligé de faire…

Philibert me fait respirer un mouchoir imbibé de je ne sais quoi, toujours est-il que j’ai repris mes esprits que plus tard, sur la route de Rambouillet.

Je décide de m’enfermer dans le mutisme et laisse les deux idiots parler dans le vide.

– Voici mes compagnons, Geoffrey et Pierre, mais tu les connais déjà.

Evidemment que je les connais puisqu’ils m’ont passé dessus.

Il faut que je réfléchisse à la façon de fausser compagnie à cette bande de crapules. Mais une chose semble sûre, ce ne sera pas possible de suite, il faut donc que j’endorme leur méfiance.

– Bon, te voilà en sécurité ici, ce sera mieux que de faire la bonniche chez des nobliaux.

Tu parles d’une sécurité, si les gens de troupe nous tombent dessus, je n’échapperais pas au massacre et si je suis capturée je finirais la tête sur le billot.

Chez les Préhardi, ma mère s’inquiète de ne pas me voir revenir.

– Elle a peut-être rencontré un beau galant, ce sont des choses qui arrivent. Lui répond la maîtresse des lieux, se voulant rassurante.
– Je m’inquiète quand même.
– Il n’est pas encore temps pour s’inquiéter, prend ce cabas pour aller en courses, les marchands l’auront sans doute aperçu.

Ma mère se rendit donc aux Halles, mais aucun marchand ne se souvenait de l’avoir vu ce matin .

– Si elle avait fugué, elle m’aurait fait porter un mot…
– Je me renseignerais demain matin auprès de la prévôté, ils me diront s’ils ont eu vent d’une agression ou d’un incident. Proposa le sieur Préhardi qui savait parfois se montrer bonhomme.

Ma pauvre maman n’en dormit pas de la nuit.

Le lendemain la prévôté informait le sieur Préhardi que la journée d’hier et la nuit avaient été calmes sur Paris si l’on excepte quelques bagarres de tavernes et autres pugilats entre mendiants, mais aucun incident impliquant une jolie femme partie faire des courses.

– Je n’ai plus qu’à attendre un message, se résigna ma génitrice.

Et ce message, elle ne l’a jamais eu. J’explique pourquoi :

Bien évidemment, je savais que ma mère s’inquièterait, aussi sollicitais-je Philibert en ce sens

– Mais bien sûr, ma chère, vos désirs sont des ordres.

Tu parles !

– Geoffrey, Margot va faire un mot d’écrit que tu porteras à sa mère…
– Holà, mais je suis point messager.
– Et avec quelques pièces du sonnantes et trébuchantes, changerais-tu d’avis ?
– Si tu me prends par les sentiments…

Il est parfois des situations absurdes. Comment faire un mot d’écrit chez ces gredins qui non contents de savoir ni lire, ni écrire, ne possède ni plume, ni encre ni même une simple tablette de cire ? alors j’ai fait carboniser un bout de bois et griffonné mon message sur un morceau de chiffon.

Geoffrey est un joueur invétéré, arrivé à Paris, c’est dans une taverne qu’il se rend, il joue aux dés, perd, bois et lorsqu’une accorte ribaude lui propose ses services, il n’a plus assez pour la payer, alors à moitié ivre, il s’en va cuver son alcool sur les marches d’une église.

Quand il reprend ses esprits, il se dit qu’il serait temps qu’il accomplisse sa mission. Instinctivement il fouille ses poches qu’il trouve vides, ces derniers deniers ont disparu, le message aussi.

Ne sachant que faire, il récupère son cheval et s’en retourne au repaire de Philibert.

– Alors ?
– Mission accomplie .
– Elle a dit quoi ? Demandais-je.
– Je ne l’ai pas vu, j’ai confié le message à la personne qui m’a ouvert.

Et voilà donc pourquoi ma mère a continué de s’inquiéter sans que je le soupçonne.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 22 juin 2024 6 22 /06 /Juin /2024 10:58

Deux filles et leur mère par Léna Van Eyck – 9 – Monsieur et Madame de Préhardi
marquise stamp

Eh oui, parlons un peu de nous, après être revenues de notre mission, ma mère et moi, Sœur Sainte Lucie nous a conduit quelques jours plus tard à Paris non pas en charrette mais dans une calèche, il avait été convenu que Pauline resterait quelques temps au couvent mais elle nous accompagnait afin de pouvoir nous localiser en cas de besoin.

Nous voici donc dans un bel hôtel particulier, tenu par monsieur et madame de Préhardi. C’est Monsieur qui nous accueille en nous déshabillant des yeux de façon fort peu discrète, puis il nous laisse dans un petit vestibule et s’enferme pendant de longues minutes avec Sœur Sainte Lucie.

– Qu’est-ce qu’ils foutent ? demandais-je à ma mère.
– Je suppose que Lucie est en train de faire l’article.
– Ça sent le cuissage
– On n’en mourra pas

Et les voilà qui ressortent.

– Sœur Sainte Lucie m’a vanté vos mérites, donc je vous prends à mon service. Que les choses soit bien claires : j’aime renouveler souvent ma domesticité, donc vous ne resterez ici que le temps qui me conviendra, mais si vous me donnez toute satisfaction, vous quitterez notre maison avec de bonnes recommandations. Je vais appeler Annette qui va vous fournir vos habits de soubrettes et vous expliquer les règles de la maison.

La dénommée Annette est fort accorte, pas toute jeune mais de beaux restants.

– Débarrassez-moi de ces frusques infames et n’ayez pas peur de vous retrouver nues, ici vous en verrez d’autres, je suppose que vous avez compris où vous mettez les pieds ?
– Du moment que l’on ne nous brutalise pas… répond ma mère.
– Non, ce n’est le genre de la maison. Brutaliser n’est pas le mot juste, disons que nous vous infligerons que de douces souffrances.
– Ciel !
– De temps à autres, vous serez attachées, vous recevrez des coups de badine et de martinet, ainsi que d’autres humiliations diverses et variées dont nous raffolons. Sinon vous serez bien traitées, bonne chère et bonne literie. Le choix vous appartient… Vous restez ?

Je me concerte du regard avec ma mère, Annette se recule nous laissant chuchoter.

– On peut toujours tenter le coup, si ça ne nous convient pas on s’en ira ! Me dit ma mère.

Annette a recueilli notre accord,

– Mon mari attend un visiteur, ce ne devrait pas durer très longtemps, lorsqu’il sera parti nous procéderons à un petit cérémonial de bienvenue…

On nous conduit dans un salon richement décoré, en face de nous Monsieur et Madame de Préhardi, ainsi qu’Annette nous toisent.

Le couple doit avoir une cinquantaine d’années, Monsieur (Guillaume) est ventripotent, poudré et assez ridicule, Madame (Suzanne) a conservé une certaine beauté sous sa perruque et son léger embonpoint ne l’enlaidit pas.

– Mesdames, nous allons vous demander de vous plier aux usages de cette maison. Dans le cas où ceux-ci n’auraient pas l’heur de vous plaire, notre porte vous est ouverte. Nous indique la maîtresse du lieu.

Je ne bronche pas, maman non plus.

– Tout d’abord reprend Suzanne de Préhardi, vous allez vous déshabiller afin que nous puissions voir comment vous êtes sous le linge.

On se déshabille (on va commencer à en avoir l’habitude). Guillaume de Préhardi s’approche de ma mère, lui palpe les seins, les cuisses, le ventre, les fesses…

Il se croit à la foire aux bestiaux ou quoi ?

Je croyais qu’il en avait terminé, que nenni. Il recommence mais en mode gros vicelard avec pincement des tétons et doigt dans la chatte

Faut surtout pas se gêner !

Fatalement après ma mère, ce fut mon tour. Je le laissais faire en évadant mon esprit et en évoquant les petits oiseaux et les écureuils.

– Ça devrait aller ! Conclut le bonhomme.

Comment ça , « ça devrait » ? Nous ne sommes point des laiderons à ce que je sache.

– Il nous faut savoir maintenant comment vos fesses réagissent à la badine. Reprend le type.

Ben voyons !

– Retournez-vous, penchez-vous un peu en avant, voilà, comme ceci. Annette faites le service, quinze coups pour chacune devraient suffire.

J’ignorais qu’être préposée au maniement de la badine constituait un service, on en apprend décidément tous les jours !

Margot09Et c’est parti, c’est qu’elle cinglé dur cette Annette ! Elle alterne ses coups, un coup pour ma mère, un coup pour mes fesses. Ça fait un peu mal mais ça ne me déplaît pas.

– Il n’y a rien de plus beau qu’un joli postérieur cramoisi ! S’exclame le Guillaume.
– Si, deux postérieurs ! Rétorque Suzanne en fine observatrice.
– Nous allons maintenant user de notre droit de cuissage ! Reprend le mari.

Allons bon ! J’espère simplement ne pas tomber sur ce gros porc. Raté !

– Catherine, venez me faire minette ! Indique Suzanne à ma mère en relevant sa robe sous laquelle ne se trouvait point de culotte. Et n’hésitez pas me foutre un doigt dans cul, j’adore ça !

Et tandis que ma mère obtempère en rejoignant les cuisses dodues de Suzanne, Guillaume vient vers moi en m’exhibant son gros chibre mou.

Sa bite sent la vieille pisse, je me demande comment m’en sortir. Une branlette préalable peut-être ? Je lui astique le bidule de mes petites mains agiles et parvient sans trop de peine à le faire bander.

Et maintenant le plus dur reste à faire, si seulement il pouvait sauter la case turlutte, mais ça ne semble pas dans ses intentions.

Je l’ai donc sucé en fermant les yeux, je me fit la réflexion que j’avais préféré la bite du chien du coup. (voir le chapitre 5)

Quand il a voulu me prendre, je lui ai expliqué que je préférais que ça se passe derrière, il n’avait rien contre le principe mais ne parvenant pas à maintenir son érection s’avéra incapable de pénétrer. Il se rabattit sur la voie traditionnelle…

– Manquerait plus qu’il m’engrosse, ce malotru !

Mais décidément en petite forme, il se retira rapidement en sollicitant que je le finisse à la main.

Ouf.

Et pendant ce temps-là, Suzanne hurlait son plaisir sous les coups de langue de ma cochonne de mère.

Retrouvons maintenant Thomas, le palefrenier qui a tout raté au début de cette aventure. Humilié, les pieds endoloris et la rage au cœur, il ne pense qu’à se venger, et si affronter Philibert frontalement lui semble complètement illusoire, il peut néanmoins envisager de récupérer les filles qu’il a promis à la madame Galoubet.

« Donc elles sont au couvent mais comment faire ? »

C’est Roger qui s’occupe du jardin du couvent, il est vieux et peu solide. Thomas le croise au marché. Il provoque alors une bousculade, faisant tomber un lourd tréteau sur la jambe de Roger qui hurle de douleur.

Roger ne pourra donc assurer son service pendant plusieurs semaines.

Thomas se présente aux grilles du couvent.

– J’ai appris ce qui est arrivé à ce pauvre Roger, éventuellement, je pourrais le remplacer pendant qu’il se remet de ses blessures

Sœur Sainte Lucie accepte, et voici donc le loup dans la bergerie.

Mais les choses ne sont pas si simples, il a certes accès au jardin et à la bassecour, mais l’intérieur du couvent lui est interdit.

« Comment faire ? »

Les choses se compliquent donc d’autant qu’un autre personnage n’a pas l’intention de rester inactif. Il s’agit de Philibert, bandit de grand chemin à moustaches.

En effet suite à ses deux rencontres avec ma mère et moi, il s’est rendu à l’évidence, Cupidon a frappé et il est amoureux de moi. Ce sont des choses qui arrivent !

Pas question je jouer les amours platoniques. ce n’est pas son genre. Il va donc tout tenter pour me faire sortir du couvent.

Il se présente à la grille et demande à parler à la mère supérieure.

– C’est à quel sujet ?
– C’est au sujet que vous abritez en vos murs une personne qui n’a rien à y faire…

A ces mots la cornette s’en va chercher sœur sainte Lucie, laquelle n’est pas du genre à ce se laisser impressionner.

– Que puis-je pour vous jeune homme ?
– Je viens chercher une jeune femme qui a trouvé protection ici et que j’aimerais mener avec moi.
– Mais c’est un couvent ici, et ce que vous demandez n’est point dans nos usages.
– Je suis prêt à tout pour récupérer cette personne, y compris à mettre le feu dans ce couvent.
– Jeune présomptueux !
– Ne prenez pas mes menaces à la légère.
– Vous a-t-on déjà dit que vous aviez de fort jolies moustaches ?
– Mais ..
– Et d’ailleurs de quelle jeune fille parlez-vous donc ?
– Une jeune duchesse ou comtesse, je ne sais pas trop, déshéritée fort injustement.
– Ah, je vois. Mais pourquoi vous renseignerais-je ?
– Parce que j’ai de belles moustaches !
– Entrez et suivez-moi nous allons continuer cette conversation au jardin.

Philibert n’avait point prévu que les choses se passeraient ainsi, mais ne dit-on pas justement qu’on ne peut jamais prévoir l’imprévu .

Et une fois dans le jardin, alors que Sœur Sainte Lucie se dirigeait vers la cabane à outils, Philibert tombe en arrêt de stupéfaction.

– Mais que fait ici ce gredin ? S’écrie-t-il.
– Je ne vous connais pas ! Bredouille Thomas car le lecteur aura bien sûr deviné que c’est de lui qu’il s’agît.

Philibert attrape le jardinier par le colbac et le secoue comme un prunier.

– Quel mauvais coup prépares-tu en ces lieux, vil maraud ?
– Mais lâche-moi, bandit !
– Je pourrais savoir ce qui se passe ? Demande la mère supérieure.

Pas facile puisque les deux voyous se mettent à parler en même temps.

– Oh ! Un peu de silence s’il vous plaît, je vais vous écoutez mais de grâce cessez de vous chamailler. Monsieur Moustache que se passe-t-il donc ?
– Ce faquin servait de cocher à trois bourgeoises en quête d’asile, il était censé les conduire ici en prenant la route inverse. Il s’agit donc d’un malotru…
– Vous n’allez pas porter crédit aux racontars d’un bandit de grands chemins. Hurle Thomas.
– Monsieur Thomas calmez-vous. Aviez-vous déjà rencontré ce monsieur ?
– Evidemment puisqu’il m’a détroussé et obligé à rejoindre ma modeste demeure sans vêtements ni chaussures.
– Il ne méritait pas moins. Réplique Philibert.
– C’est quoi cette route inverse ? Demande Sœur Sainte Lucie.
– Ben je me suis trompé, ça arrive..
– Vous aviez bu ?
– Mais pas du tout.
– Bien, donc vous vous trompez de route alors que vous êtes familier du coin, ensuite monsieur Moustache vous attaque ainsi que vos passagères et vous dépouille, c’est bien ça ?
– Oui.
– Monsieur Moustache insinuez-vous que Monsieur Thomas eût l’intention d’amener à leur insu, ses passagères vers un autre lieu que ce couvent ?
– Je n’insinue pas, j’en suis certain !
– Monsieur Thomas, rangez-moi votre râteau et suivez-moi, je vais vous payez votre journée puis vous demander de déguerpir et de ne plus revenir.

A ce mots Thomas injurie, invective, hurle et vocifère.

– Voilà qui révèle votre vraie nature ! Tente de l’interrompre sœur sainte Lucie. Celle d’un braillard insolent incapable de respecter la sainteté de ces lieux.

Thomas rouge de colère ne bouge pas d’un poil.

– Ah, vil maraud, tu crois vraiment pouvoir faire le malin, puisque tu le prends sur ce ton, je ne te payerai pas ta journée. Monsieur Moustache, aidez-moi à jeter ce gredin hors de mon couvent.

Et c’est ainsi que Thomas fut éjecté de ces lieux fort virilement par Philibert de plus en plus stupéfait par la tournure des évènements.

Et tandis que Thomas continuait d’exprimer bruyamment sa colère à l’extérieur du couvent, sœur Sainte Lucie invita Philibert à la suivre dans la cabane à outils.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 22 juin 2024 6 22 /06 /Juin /2024 10:56

Deux filles et leur mère par Léna Van Eyck – 8 – Les privautés de l’abbé Denis
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Au petit matin, Edouard prit congé de la bande de malfrats, tout content de s’en être sorti sans trop de mal.

– Au fait elles allaient où les deux bonnes femmes déguisées en bonnes-sœurs ? Demanda-t-il.
– Au couvent de Sainte Agathe !

« Quelle chance la piste est bonne ! »

Sur place, Edouard se présenta auprès de l’abbé Denis, le prieur de Sainte Agathe.

« D’où sort donc ce bellâtre qui ressemble davantage à un pâtre grec qu’à un abbé ? »

– Je suis l’abbé Edouard et je viens de Ture, porteur d’une bien triste nouvelle.
– Ah ?
– Oui, notre prieur, l’abbé Royer a été lâchement assassiné. Annonça Edouard en se signant.
– Le pauvre homme ! Commenta fort hypocritement l’abbé Denis. Mais en quoi puis-je vous être utile ?
– Les coupables ont été retrouvés mais il semble bien qu’ils aient bénéficiées de complicités qui leur a permis de s’échapper. Monseigneur l’évêque m’a chargé d’enquêter discrètement…
– Jusqu’ici ?
– Sans doute, des indices concordants m’amènent à penser que les complices pourraient se trouver au couvent de Sainte-Agathe.
– Et c’est quoi ces indices ?
– Du fromage, mon père, du fromage !

L’abbé Denis éclata de rire devant cette sortie pour le moins incongrue.

– Vous plaisantez ?
– Pas le moins du monde.

Il raconta en quelles circonstances il était parvenu à ces conclusions. Il omit volontairement d’évoquer le défaut de cerclage de la roue de la charrette, ainsi que les confidences de Philibert.

– Tout cela me paraît bien hasardeux…
– Sans doute mais je me dois de vérifier et à ce propos je sollicite la possibilité de pouvoir m’héberger.
– Vous espérez vérifier de quelle façon ?.
– En me rendant au couvent .
– Je ne peux vous accorder cette permission.
– Mais…
– Je vais me renseigner de mon côté afin de savoir si deux sœurs se seraient absentées plusieurs jours et je vous dirais.
– Serait-il possible que je vous accompagne dans cette démarche.
– Non.
– Me permettez-vous d’insister ?
– J’ai dit non, votre démarche n’a rien d’officielle, je consens à vous héberger le temps que je me renseigne et ensuite, eh bien ensuite on verra. L’entretien est terminé, frère Eugène va vous montrer votre cellule dans laquelle vous pourrez vous reposer.

Le père Denis se précipita au couvent.

– Ma sœur, il se passe des choses étranges, je viens de recevoir un énergumène en soutane qui se prétend curé, qui m’apprend que l’abbé Royer aurait été assassiné et que des complices de ce meurtre se cacheraient en ce couvent.
– Voilà qui est complétement idiot ! Répondit Sœur Sainte Lucie en piquant son fard.
– Je vous en prie ne me cachez rien, la situation peut être dangereuse, si vous savez quelque chose, il faut me le dire.
– Lorsque vous m’avez appris que l’abbé Royer prendrait votre place, j’ai réfléchi à ce que je pourrais faire. J’ai eu l’idée de le rendre fou…
– Le rendre fou ?
– J’ai quelques potions à cet usage. J’ai donc envoyé deux sœurs s’occuper de lui. Il se trouve que la potion a sans doute été mal dosée..
– Ciel, nous voici dans de sales draps. Se déplore l’abbé Denis
– Qu’allez-vous faire ?
– Lui dire que je n’ai rien relevé de suspect… en espérant qu’il se contente de cette réponse.

Et l’abbé Denis rendit compte à Edouard.

– Sœur Sainte Lucie, la mère supérieure du couvent m’a affirmé qu’aucune de ses sœurs ne s’était absentée plusieurs jours.
– Mais ne pensez-vous pas qu’elle ait pu être abusée…
– Je crains surtout que vous construisiez des hypothèses hasardeuses. Votre histoire de fromage ne signifie nullement que des sœurs du couvent soient impliquées.
– J’ai pourtant l’intime conviction que si.

Edouard se demande alors s’il est temps de parler de .l’anomalie du cerclage de la roue de la charrette. Il se dit qu’il est peut-être trop tôt.

– Ecoutez, pensez ce que vous voulez, mais je vais vous demander de plier bagages.

Coincé Edouard se résolut à changer de stratégie.

– D’accord , je vais partir, euh, vous connaissiez le père Royer ?.
– Pas personnellement, non, mais je l’ai vu à l’œuvre lors du procès des sorcières de sainte Agathe puisque c’est moi qui faisais office de greffier.
– Ciel !. Et qu’avez-vous pensé de ce procès ?
– Cela ne vous regarde pas !
– J’espérais une autre réponse…
– Je me fiche de ce que vous espériez et je vous demande une nouvelle fois de foutre le camp, sinon je m’autoriserais à faire intervenir la maréchaussée, je ne sais qui vous êtes ni ce que vous fabriquez mais vous m’avez tout l’air d’être un usurpateur.
– Usurpateur ?
– Vous n’êtes pas un homme d’église, vous faites semblant et vous le faites fort maladroitement.

Edouard est tout d’abord décontenancé mais se reprend rapidement, il sait qu’il ne lui sert à rien de nier l’évidence.

– Mon père, vous m’avez démasqué, me permettrez-vous de vous expliquer les raisons de cette ruse.
– Vous devenez pénible…

Alors Edouard tenta un coup de bluff.

– Dans le cas où vous me dénonceriez, la maréchaussée sera ravie d’apprendre que votre couvent abrite une charrette dont l’une des roues présente un cerclage déficient, celle-là même qui a laissé des traces dans une clairière dans le sous-bois de Ture.
– Mais de quoi parlez-vous ?

Il lui explique…

– Mais c’est n’importe quoi, pourquoi voudriez-vous que cette charrette appartienne au couvent, elle peut être à n’importe qui !
– Le meilleur moyen de le savoir est d’aller vérifier..
– Foutaises !
– Malheureusement je suis coincé, vous ne m’autoriserez pas à pénétrer dans ce couvent, au pire vous irez et ferez réparer la roue….

Edouard avait vu juste. En fait l’abbé Denis n’avait nulle envie de créer des ennuis à Sœur Sainte Lucie, dès qu’il le pourrait, il demanderait à celle-ci de faire réparer cette satanée roue !

– Disparaissez, monsieur.
– D’accord je vais disparaitre, mais je vous demande de m’écouter encore juste un instant.
– Disparaissez, vous dis-je !
– Je suis le frère de l’une des condamnées du couvent de Ture.
– Et alors ?
– Alors je veux faire sortir ma sœur de l’endroit où elle est.

L’abbé Denis a du mal à cacher sa stupéfaction.

– Pourquoi ne pas l’avoir dit de suite ?
– J’ignorais à qui j’avais affaire, je l’ignore toujours d’ailleurs .
– J’ignore quelle version je dois croire ?
– Si vous étiez greffier à ce procès, peut-être vous souviendrez-vous du visage de ma sœur , nous nous ressemblons beaucoup.

Du coup Denis regarde son interlocuteur différemment, un flash dans son cerveau fait apparaitre le visage d’une jeune novice apeurée.

– Une novice, pas très grande ?
– Oui. Savez-vous ce qu’elle est devenue ?
– Condamnée comme toutes les autres.
– Mais à quoi ?
– La prison où la Louisiane, je ne saurais dire.
– J’ai consulté les minutes du procès, les sœurs y sont désignées sous leur nom de sœurs. Leur nom de jeunes filles n’apparaît jamais. Vous souvenez vous de son nom de sœur ?
– Ma foi non.
– Je vous en prie, fournissez un effort de mémoire.
– Je crains de vous décevoir. Peut-être devriez-vous consulter les archives du couvent de Ture, s’ils n’ont pas été détruites ou déplacées.
– Je suis donc coincé ?
– On dirait bien.
– Et en consultant les registres d’écrou des prisons ?
– Encore faudrait-il que vous puissiez les consulter et puis rien ne dit que les noms de jeunes filles y figureront.

Edouard est effondré. L’abbé Denis est maintenant persuadé que cette version est la bonne.

– Mais qu’espériez-vous en venant ici ?
– Je vous explique : je me suis approché de l’abbé Royer qui a instruit le procès…
– Et il ne vous a pas démasqué ?
– Non, il n’est pas si malin que ça. Pas malin du tout dirais-je. Je lui ai fait croire que j’étudiais le droit et que je m’intéressais en particulier à ce fameux procès. Comme je vous l’ai indiqué, j’ai donc eu accès aux minutes du procès, mais les nonnes y sont désignées sous leur nom de bonnes sœurs, jamais sous leur nom de baptême.
– Logique !
– J’avais deux buts. Intriguer auprès de Royer d’une part pour me venger et d’autre part pour le forcer à me dire où est passée la sœur. L’assassinat de Royer a changé la donne. Non seulement je n’ai pas eu la vengeance souhaitée, mais je suis coincé dans ma recherche. Quand j’ai compris que les vraies coupables étaient peut-être ici, je me suis dit qu’elles devaient sans doute savoir quelque chose. On se raccroche à ce qu’on peut.
– Et ça vous avancerez à quoi ?
– Elles savent forcément quelque chose, je veux simplement parler avec elles.
– Hum tout cela peut se résoudre, je peux user de mes relations pour vous faire entrer au couvent de Ture et consulter leurs archives, mais ça risque d’être un peu long. Quant à entrer au couvent de Sainte Agathe, je vais y réfléchir, mais ne vous faites pas trop d’illusions, allez donc vous reposer.
– Vous m’aviez dit que la mère supérieure n’avait rien remarqué…
– On en reparle demain.

Et l’abbé changea brusquement de conversation

– Avec le visage que vous avez, vous auriez dû vous déguiser en bonne sœur
!
– J’avoue n’y avoir point pensé.
– Quoi que la chose ne soit pas si aisée, dissimuler une pomme d’Adam c’est toujours possible, prendre une voix de fille, c’est plus compliqué.

Edouard ne voyait pas trop où l’abbé voulait en venir.

– Il m’amuserait beaucoup de vous voir en bonne sœur.
– Pardon ?
– Ce n’est qu’un jeu. Vous ne voulez pas essayer ?’
– Quel intérêt ?
– Me satisfaire et m’amuser, tout simplement.
– Et j’y gagnerai quoi ?
– Je n’en sais rien. Mais si nous voulons établir des relations de confiance autant jouer le jeu que je vous propose…
– Soit !

L’abbé Denis laissa Edouard seul quelques instants le temps d’aller chercher une tenue de religieuse.

– Voilà, changez-vous !.
– Devant vous ?
– Ça vous gêne ?
– Non !

– Vous avez un corps charmant, on ne vous l’a jamais dit ?
– Si à mes dépends !
– On vous aurait octroyé des caresses malvenues ?
– Pourquoi cette question ?
– Parce que vous êtes beau et qu’il m’intéresserait d’en savoir davantage.
– Ne tournons pas autour du pot ! Vous aimeriez me caressez, c’est ça ?
– Avec votre permission !

Edouard réfléchit très vite et se dit que si cela pouvait contribuer à obtenir la confiance de cet abbé…

– Vous me paraissez un homme courtois, et c’est pour cette raison que je consens à accepter
– Vous êtes conscient que les caresses que je sollicite, risquent de dépasser les bornes de l’innocence.
– Tout à fait !
– Alors on y va !

Et l’abbé Denis s’empare des tétons d’Edouard entre ses doigts et les serre fortement, provoquant une érection subite chez ce dernier.

– T’aimes ça, hein, petit pervers !
– Sauf votre respect, vous en êtes un autre !
– C’est bien possible, en effet mais confidence pour confidence, je crois en Dieu mais pas à l’Enfer.
– Mais que deviennent les pêcheurs ?
– Ma foi, je n’en sais rien, mais il y a pécheurs et pécheurs, un vieux prêtre aujourd’hui disparu et qui lui aussi doutait de la réalité de l’Enfer me disait que les criminels revivaient après la mort sous forme de limaces ou de vers de terre. Mais pour ce qui est des péchés de chair, je ne vois pas pourquoi ce serait des péchés, si dieu à crée des organes de plaisir, pourquoi les interdire ? Il n’avait qu’à pas les créer.
– Vous êtes un grand philosophe !
– Absolument ! Approche donc cette bite que j’y goute !

Margot08
L’abbé Denis se régalait, il y avait longtemps qu’il n’avait pas eu l’occasion de pratiquer la fellation et la belle bite d’Edouard le rendait fou, il suçait, il léchait, il tripotait les couilles, il n’en pouvait plus. Il se hasarda même à planter son index dans le trou du cul du jeune homme qui accepta cette intromission sans rechigner le moins du monde.

– Et maintenant nous allons nous livrer au péché de Sodome, vous n’avez rien contre, j’espère ?
– Non mon père, je vais vous enculer avec grand plaisir !

Et Edouard, bandé comme un jeune taureau pénétra le troufignard du prieur d’un seul coup d’un seul puis se mit à le pistonner en cadence.

– Oh que c’est bon ! Tu m’encules comme un Dieu !
– Parce que Dieu, il fait ça aussi ?
– Va savoir ! Aaaah !

Et après quelques minutes de va-et-vient, Edouard déchargea dans le fondement de l’abbé Denis.

Il sortit sa bite gluante de sperme et de jus de cul, l’abbé s’empressa de s’en emparer afin de la nettoyer de tout ce qui la polluait, un vrai cochon cet abbé !

– Vous devriez vous essuyez le cul, mon père, il y a du sperme qui coule….

Le lendemain alors qu’Edouard ronflait encore, l’abbé Denis rendit visite à Sœur Sainte Lucie et lui raconta.

– Laissons ces deux filles tranquilles, dis-lui qu’elles sont parties à Paris trouver du travail et restons-en-là. Proposa la supérieure.

Et pendant ce temps le forgeron vint réparer la roue, puis Sœur Sainte Lucie fit faire rouler la cariole afin de dissimuler la chose

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 22 juin 2024 6 22 /06 /Juin /2024 10:53

Deux filles et leur mère par Léna Van Eyck – 7 – Les mésaventures d’Edouard dans les bois
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Mais avant d’aller plus loin il nous faut parler d’Edouard Corette. Cadet d’une nombreuse famille, il dû quitter la ferme familiale suite à une série d’embrouilles impliquant ses parents et leur voisinage.

Il prit la route avec sa sœur Catherine, celle-ci se fit héberger au couvent de Ture où elle entama son noviciat. Edouard, en ce qui le concerne, trouva du travail chez un tonnelier

Un an plus tard éclatait le scandale du couvent de Ture.

Il n’y avait pourtant rien-là qui puisse faire grand scandale, mais que voulez-vous…

Au départ une religieuse de peu de foi, placée là contre son gré se révéla folle de son corps, dotée d’une beauté sans pareille, d’un charme fou et d’une gentillesse naturelle, elle sut séduire plusieurs de ses congénères (l’histoire ne dit pas combien) dans des orgies saphiques qui après tout ne faisait de mal à personne.

La mère supérieure fut vite mise au courant, (il y a des garces en tout lieu) mais se souvenant qu’elle fut jeune en son temps, ferma les yeux.

Voilà qui ne fit pas renoncer la garce qui avait bavé, elle balança l’affaire aux oreilles du prieur, l’abbé Royer qui trouva là l’occasion de faire parler de lui.

L’affaire fut montée en épingle, on accusa les tribades de sorcellerie, on accusa la mère supérieure de complicité passive. Les interrogatoires démontrèrent sans trop de mal (dame, un peu de torture, ça aide un peu.) que tout le couvent était au courant.

Le procès fut retentissant et expéditif. La supérieure fut condamnée à mort (carrément). Quatorze sœurs furent déportées en Louisiane, un sort d’ordinaire réservé aux prostituées, les autres furent emprisonnées à vie

C’est qu’il ne rigolait pas le sinistre abbé Royer !

A cette époque les nouvelles n’allaient pas trop vite et ce n’est que quelques mois plus tard que le bel Edouard eut connaissance de ces évènements.

Il se renseigna donc, se rendit à Mornay-le Château où entre autres commérages on lui apprit que l’affaire avait été instruite à charge par l’abbé Royer que la population tenait en grande détestation.

Tout cela ne lui disait pas où était passée sa sœur adorée. Il lui aurait fallu pour cela avoir accès aux minutes du procès.

A partir de ce moment, Edouard se fixa deux buts : se venger de l’abbé et trouver un moyen de libérer sa sœur.

Et pour cela il fallait approcher l’abbé ! Plus facile à dire qu’à faire !

Alors il y alla au flan.

– Mon père, merci de m’avoir accordé cette audience, je suis étudiant à l’Université de Rennes et mon professeur m’a conseillé de m’intéresser à quelques procès récents pour en comprendre les mécanismes et les subtilités.

L’abbé Royer était subjugué par la beauté du jeune homme. Eh oui notre curé qui tenait les femmes en grande détestation fantasmait sur les beaux jeunes hommes, mais il n’était jamais passé à l’acte, ce grand mystique cultivant une peur maladive de l’Enfer.

Avoir ce jeune homme chez lui le comblait d’aise et c’est donc bien volontiers qu’il accéda à sa demande.

Edouard eu donc accès aux minutes du procès, il savait lire mais difficilement, de plus l’écriture du greffier n’était pas facilement déchiffrable.

Mais il y avait pire, les accusées étaient désignées sous leur noms de sœur et non pas sous leur nom de jeunes filles. Impossible donc de savoir ce qu’était devenu Catherine Corette avec ce document.

Une solution consisterait peut-être à consulter les archives du couvent de Ture, mais comment y accéder (si toutefois elles n’avaient pas été déplacées..

– Et qu’en est-il aujourd’hui du couvent ? Demanda Edouard.
– Il a été entièrement réorganisé sous l’égide de sœur Geneviève.
– Sœur Geneviève ?
– Ben oui, c’est quasiment la seule sœur du couvent qui n’a pas été pervertie. Elle a eu le courage de dénoncer toutes ces turpitudes, remarquez, dénoncez son prochain n’est pas non plus un acte très chrétien, mais que voulez-vous, les femmes sont toutes pécheresses d’une façon ou d’une autre.

« Cette sœur Geneviève est donc une piste » se dit Edouard, « mais comment exploiter ça ? »

– Je vais vous dire, lui déclara alors Royer, j’ai besoin d’un secrétaire, j’en ai bien un, mais le pauvre ne me sert plus à grand-chose. Non il me faudrait quelqu’un de jeune et de dynamique, ça vous intéresserait ?

Edouard ne s’attendait nullement à cette proposition, mais en saisit l’opportunité, en restant près de l’abbé, en gagnant sa confiance, peut-être parviendrait-il à ses fins ?

Mais un mois plus tard, Edouard n’était plus guère avancé.

Sa tentative afin de tenter de consulter les archives du couvent du Ture se heurta à une fin de non-recevoir

– Mon père, il m’aurait été agréable de pouvoir visiter le couvent afin d’en saisir le fonctionnement.
– Ne vous donnez pas cette peine mon fils, le fonctionnement du couvent je le connais dans ses moindres détails, il suffit de me demander ce que vous désirez savoir
– Vous ne pensez pas que…
– Mais non, laissez donc ces pauvresses tranquille

Edouard n’insista pas de peur d’éveiller des soupçons, mais la situation devenait bloquée. Trouver un prétexte afin de de consulter les hypothétiques archives du couvent devenait une gageure.

Edouard prit alors son mal en patience se disant que tout problème finit par trouver sa solution, tout n’étant qu’une question de temps et d’opportunité.

La mort de l’abbé Royer vînt comme vous vous en doutez bien, bouleverser ses plans.

Après que l’on fit grandes funérailles au prieur, Edouard se présenta aux portes du couvent.

– Je suis Edouard Corette, j’étais le secrétaire particulier de l’abbé Royer, celui-ci m’avait confié une mission secrète au cas où Il lui arriverait malheur. Et pour accomplir cette mission, il me faut me laisser entrer.
– Vous avez je suppose un sauf conduit validé par notre seigneur l’évêque ? Lui répondit la grosse sœur Geneviève
– Ma parole devrait vous suffire..
– Il n’en est pas question…

Bref, la discussion devint impossible, la mère supérieure se révélant aussi psychorigide qu’une poutre.

Entre temps la maréchaussée avait arrêté deux sœurs sorties faire des courses au marché, on les jugea coupables après un interrogatoire à l’eau bouillante et le destin leur évita l’infamie d’un procès puisqu’elles disparurent mystérieusement de leurs cellules.

Comment faire à présent ? Sans doute celles qui avaient commis l’acte savaient quelque chose mais commet les retrouver ?

Et puis vint le doute, et si ce n’était pas elles… une instruction bâclée, les présumées coupables envolées, tout cela paraissait trop bancal.

Il interrogea le jardinier du couvent, celui qui avait formellement désigné les sœurs comme coupables.

– Vous les connaissiez bien ?
– Juste bonjour, bonsoir, pas le genre à faire la conversation.
– Et elles venaient souvent ici ?
– De temps en temps, elles venaient chercher du thym et du laurier.
– Et vous les avez vu le jour où l’abbé a été assassiné.
– Comme je vous vois.

Le bonhomme avait l’air sincère, deux nonnes étaient passées, de là à affirmer qu’elles avaient assassiné l’abbé, il y avait un pas qu’on avait peut-être franchis un peu rapidement. Et puis pourquoi avoir emmené le prieur dans le sous-bois ?

Justement le sous-bois ! Edouard décida d’y aller faire un tour.

Il tourna pas mal avant de trouver des traces de chariot au sol.

– Bon, c’est donc là que ça s’est passé, mais je ne suis pas plus avancé…

Et alors que dépité, ’il allait quitter les lieux, il aperçut à demi dissimulé par les orties une sorte de petit baluchon blanc, il l’ouvrit :

Deus poires dans un état de pourrissement bien avancé, un quignon de pain à moitié rassis et un fromage à peine entamé.

Mais ça n’a aucun sens, le curé n’a pas apporté de provisions, les bonnes sœurs soupçonnées non plus, donc cela appartenait à d’autres, mais c’est qui ces autres ?

Alors saisi d’une idée folle, il récupéra le fromage, puis se mit à examiner les traces de roues gravées dans la boue

« Il y a un défaut dans le cerclage d’une roue, cela forme comme une encoche… »

Il rentra au presbytère, s’empressa d’examiner la charrette de l’abbé, celle-ci ne présentait aucune anomalie de cerclage.

« C’est donc bien le chariot des meurtrières ! »

Edouard eut ensuite l’idée de consulter le fromager du coin. Ce dernier huma le fromage ramassé dans le sous-bois puis d’un air suffisant déclara :

– C’est du Pissecoteau !
– Mais encore ?
– Un fromage de chèvre fabriqué à l’origine par les sœurs du couvent de Sainte Agathe…
– Et c’est où ?

La piste est faible mais quand on a rien d’autre…

Alors Edouard, revêtu d’une soutane noire, se mit en chemin jusqu’au couvent de Sainte Agathe… à dos d’âne, n’emportant que quelques provisions de bouche et un couteau afin de se défendre en cas de mauvaise rencontre ainsi que quelques monnaies ramassées dans le tiroir de l’abbé Royer.

Il n’avait malheureusement pas eu l’occasion de fouiller davantage dans ses affaires, la maréchaussée ayant mis sur ordre de l’évêque les biens de l’abbé sous séquestre.

Et après trois jours de voyage sans encombre et qu’une belle éclaircie laissait apparaitre un lumineux ciel bleu, Edouard se vit soudain entouré de quatre chenapans lui intimant l’ordre de s’arrêter.

– Alors l’abbé, on se balade ?
– Je ne me balade pas, je chemine et me rend au couvent de Sainte-Agathe pour une mission que m’a confié monseigneur l’évêque..
– Sans blague ! Les amis, fouillez-moi cet épouvantail et sa cariole.

Le butin ne brilla pas par son abondance : quelques pièces de monnaie, et un couteau. Les bandits ne touchèrent ni au chapelet, ni au livre de prières, non pas par superstition mais parce que leur valeur d’échange était nulle.

– Mais que fais donc un curé avec un couteau ? Un beau couteau !
– J’y tiens, c’est un cadeau de ma grand-mère.
– Tu sais l’ami je me demande si tu es vraiment un curé, tu me parais bien jeune.
– Je suis jeune, il est vrai; mais aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années. Répondit Edouard qui n’avait pas lu Corneille mais avait entendu cette phrase dans un estaminet et elle lui avait plus.
– Tu parles trop bien, mais à bon escient, dis-nous curé : quel saint fêtons-nous aujourd’hui ?
– Oh ! Le trou de mémoire ! Répliqua Edouard peu à l’aise.
– A mon avis tu n’es point un curé et si tu ne nous dis pas la vérité on va t’envoyer directement en enfer pour parfaire ton éducation, mais auparavant nous allons nous occuper de ton joli fessier, les beaux jeunes hommes comme toi, ça s’encule !

Edouard change lors brusquement d’attitude.

– Vous avez gagné, je ne suis pas curé !
– Alors pourquoi cette tenue ?
– Pour inspirer confiance, les gens ne se méfie pas des curés, alors je me mêle à la foule et je fais le vide-gousset.
– Sans doute alors pourrions-nous nous entendre, mais où sont tes gains.
– J’officiais à Ture et dans les environs et l’autre jour je me suis fait repérer, j’ai eu une chance inouïe de ne pas me faire attraper par les gens d’armes, j’ai donc pris la route en volant cette mule au passage.
– Voilà qui change tout ! Viens avec nous nous allons boire à la santé de tous les voleurs, je suis sûr que tu as un tas d’histoires croustillantes à nous raconter, cela nous fera bonne distraction.
– C’est très aimable à vous, mais je préférerais continuer ma route…
– Notre compagnie ne serait pas assez bien pour messire le vide-gousset ?
– Je n’ai pas dit ça.
– Alors en route !

Le repaire des bandits était une baraque en ruines, au trois quarts cachée par la végétation. L’odeur à l’intérieur était pestilentielle. Quatre couvertures faisaient office de couchette, il n’y avait ni chaise ni table mais tout un bazar provenant de l’agression de voyageurs, entassé n’importe comment dans un coin.

On but, Edouard fut sollicité pour raconter ses histoires, A défaut d’anecdotes personnelles, il avait entendu suffisamment de récits dans les tavernes que cela lui permettait d’alimenter la conversation.

On buvait, on rigolait, les langues se déliaient.

– L’autre jour on a détroussé trois dames du monde, des belles femmes, on leur a tout piqué, et on en a bien profité, elles n’ont même pas trop protesté, elles étaient bien chaudes les garces…
– Ha, ha !
– Et voilà que l’autre jour on les recroise, il en manquait une mais qu’importe on les a bien baisés.
– Vous leur aviez pris quoi ?
– Il n’y avait plus rien à voler, elles trimbalaient juste des déguisements de bonnes sœurs…

Alors là, ça fait tilt dans le cerveau d’Edouard pas encore complétement troublé par l’alcool.

– Et elles allaient où ?
– Qu’est-ce que ça peut te faire ?
– Je demandais ça comme ça…
– On te le dira si t’es sage ! Répondit Philibert tout en sortant son membre de son caleçon.

– Regarde un peu mon bel engin ! Il te plaît ?
– Sans vouloir vous vexer, je ne goûte pas trop les attributs masculins.
– C’est un tort, tout ceux qui y ont gouté l’ont apprécié, n’est-ce pas mes compères ?

Et les trois brigands d’approuver bruyamment.

Edouard pensait échapper à la chose mais se rendit compte qu’il faudrait qu’il y passe.

Contrairement à ses dires, Edouard avait déjà gouté à ce genre de rapport, son patron le tonnelier lui flattait régulièrement le cul jusqu’au jour où il exprima le désir d’aller plus loin.

– Laissez-moi tranquille…

Le tonnelier n’insista pas mais son compagnon le prévint.

– Il va revenir à la charge, si tu refuses encore il va te virer laisse toi faire, tu n’en mourras pas, et puis tu verras, ce n’est pas désagréable.

Il faut croire qu’Edouard avait déjà des tendances car non seulement il finit par succomber aux avances du tonnelier mais fut loin de trouver la chose déplaisante.

Donc comme nous l’avons dit, il devait y passer, sauf qu’ici ils étaient quatre, et la perspective de subir une quadruple sodomie ne l’enchantais pas plus que ça.

– Que souhaites tu que je te fasse ? demanda-t-il à Philibert, bien qu’il se doutât de la réponse.
– Que tu me sucer la queue et ensuite je vais te percer le fion.
– Et nous ? Demanda Pierre, l’un des bandits.
– Vous ! Pour l’instant vous regardez ! Et toi le faux curé, assez discuté, suce-moi la pine et applique-toi, j’ai horreur des mauvais suceurs.
– N’ayez crainte, mon patron me félicitait pour mon savoir-faire !
– Vil cochon !

Philibert donna quelques mouvements de branle au vit de Philibert afin de lui assurer une bonne rigidité.

Il ne porta pas le membre en bouche de suite, il fallait d’abord qu’il s’habitue à l’odeur un peu rance de la chose car Philibert n’avait rien d’un maniaque de la toilette intime (ni de la toilette tout court, d’ailleurs) Donc juste un petit coup de langue sur le gland, un petit léchage de la verge en mode glissant et on recommence.

Et après ces amuse-bouche (si l’on peut dire), il goba la chose et commença une série de « ça entre, ça sort » bien rythmés qui comblèrent d’aise le bandit.

Edouard se dit que si le brigand pouvait jouir dans sa bouche, cela lui éviterait la sodomie.

Peine perdue, Philibert se dégage.

– Nous allons voir maintenant si ton trou du cul est aussi accueillant que ta bouche de pute ! Allez, les fesses à l’air que je vois dans quoi je vais m’engager.

Edouard obtempère et voulant gagner les bonnes grâces du bandit en rajoute en tortillant du croupion comme une ribaude en chaleur.

– Non mais regardez-moi ce giton, Robert prépare lui les fesses que je puisse y entrer en douceur.

Robert passe derrière Edouard, lui écarte les globes fessiers et entreprend de lui lécher l’anus.

– Hum, son troufignard fleure bon le vieux fromage ! Commenta-t-il car il était poète ses heures.

L’homme introduisit ensuite un doigt préalablement sucé, effectua quelques mouvements de pilonnage, le ressortit, recommença avec deux doigts, puis avec trois.

– Ça devrait le faire ? Je peux l’enculer en premier ? Demande Robert.
– Mais bien sûr, vas-y, mon gars !

Sans davantage de préalables Robert encula Edouard tandis que Pierre passant devant se faisait sucer son gros chibre.

Le Robert ne tint pas la distance, après trois minutes de piston, il ressortit sa bite gluante de sperme et de jus du cul. Pierre accourut pour prendre sa place dans que Geoffroy présenta sa bite molle au palais d’Edouard qui mit tout son talent à la faire raidir. Pierre resta en cul un peu plus longtemps que son comparse, puis son forfait accompli s’en alla s’avachir dans l’herbe.

Margot 07

– C’est donc au tour de Geoffroy de jouer à « pine au cul ». Mais la raideur de sa queue n’a pas duré et le pauvre ne peut pas rentrer.

– Tu vas mettre trois heures… Ote-toi de là que je m’y mette ! Intervient Philibert qui lui, bandait correctement.


Edouard subit donc sa troisième sodomie consécutive, celle-ci fut mieux réussi que les précédentes, mais toute cette agitation lui avait donné mal au cul (le pauvre !)

– Je vais réessayer ! Intervint Geoffroy.
– Laisse tomber, tu as un problème de bandaison, va donc voir Irma la sorcière, elle te soignera ta bistouquette.

Après tout ça, on proposa à Edouard de dormir sur place, ce qu’il l’arrangeait bien vu son état.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 22 juin 2024 6 22 /06 /Juin /2024 10:50

Deux filles et leur mère par Léna Van Eyck – 6 – Humiliées dans la chapelle
nonne2

– Alors ? Demanda Sœur Sainte-Lucie.
– Alors on est crevé et on a faim !
– Nous allons y remédier de ce pas mais parlez-moi de votre mission.
– Nous avons fait respirer la poudre empoisonnée au prieur, il en est mort, son cocher aussi.
– Mais c’est parfait ça !
– Vous trouvez ça parfait ? Il n’avait jamais été prévu qu’il nous fallait devenir des assassins ! M’emportais-je.
– La sorcière qui m’a vendu cette poudre l’aurait-elle dosée n’importe comment ?

Elle a l’air de prendre la chose avec une désinvolture qui fait froid dans le dos…

– Vous êtes en train de culpabiliser, je crois qu’une petite fouettée vous remettra les idées d’aplomb..
– Je me dois de vous informer que nous avons été violées sur la route du retour par des bandits de grands chemins, nous n’en sommes pas mortes, mais on en a un peu marre de servir de joujoux sexuels
– Hum, je le conçois aisément, mais j’avais cru comprendre que vous ne détestez point mes jeux.
– Il nous faut nous reposer un peu, et après on verra. Répond ma mère.
– Alors faisons comme ça, reposez-vous. Désirez-vous une petite collation ?
– Ce ne sera pas de refus

Sœur Sainte-Lucie nous a ensuite accompagné toutes jusqu’à la cellule de Pauline.

– Ça va ? demandais-je à ma sœur, notre absence ne t’a pas pesé.
– Je m’inquiétais un peu mais Sœur Sainte Lucie a su me divertir.
– Tu me raconteras ?
– Bien sûr ! Elle lèche si bien… et j’adore son cul !
– Je vais vous laisser vous reposer, Nous indique Sœur Sainte Lucie. Demain je vous accompagnerais à Paris chez Monsieur Préhardi, c’est un banquier de bonne famille dont l’épouse est une de mes cousines éloignées. Je vous ai écrit une longue lettre d’introduction, l’affaire devrait se faire, et si par malheur elle ne se faisait pas, vous reviendrez ici, j’ai d’autres relations… soyez rassurées
– Euh, c’est pour toutes les trois ?
– Non toutes les deux, Pauline, je me la garde.

Et cette dernière me ratifie d’un sourire complice.

Un peu salope, la frangine !

Nous nous sommes reposées pendant deux heures aux termes desquelles la grosse sœur Perrine vint nous réveiller

– Sœur Sainte Lucie vous attend dans la chapelle expiatoire. Toutes les trois ! Vous devrez vous déshabiller devant-elle.

Elle devient chiante la sœur sainte Machin ! Mais on se sent obligées d’y aller.

– J’étais saisie d’une immarcescible envie de vous fouetter, ça m’a un peu passée, mais cela dit il serait bon que vous cessiez de culpabiliser sur la mort de l’abbé Royer et de son cocher. Si quelqu’un doit vraiment culpabiliser, c’est moi. C’est pour ça que je me le proposais de vous purifier. Et vous n’ignorez pas qu’elles sont mes méthodes. Qu’en pensez-vous ?
– Tout les prétextes sont bons ! Ne peut s’empêcher de rétorquer ma mère.
– Ça c’est de l’impertinence ! Je ne vais donc avoir aucun scrupule à te rougir tes fesses, Dégage-les. Voilà comme ça. Pauline puisque ta mère n’a pas été sage, je te charge de la corriger, prends cette badine et fouette-moi cette putain ! Car ta mère est bien une putain ? N’est-ce pas ?
– Une grosse putain ! Répondit Pauline, entrant dans son jeu

 

Margot06Pas gênée la frangine se saisit de la badine que lui tendit la mère supérieure et se met à cingler le joufflu de ma génitrice avec une ardeur insoupçonnée.

Bientôt son cul s’orne de zébrures cramoisies.

– Assez de ce côté ! Intervient Sœur Sainte-Lucie. Attachez-moi cette truie avec les chaines.

L’ordre s’adressait aussi à moi, on a donc attaché ma mère avec les chaines descendant du plafond.

– Et maintenant Pauline fouette-la devant, je veux que tu lui marques ses grosses mamelles.
– Non, pitié ! Supplie, ma mère.

Mais Pauline n’en a cure et fouette le ventre, les cuisses et les seins bien sûr, provoquant cris de douleurs et larmes.

– C’est ça chiale, tu pisseras moins ! Se gausse Pauline.

Mais en l’occurrence cet aphorisme se révéla bien faux, puisque ma mère incapable de se retenir se mit à pisser d’abondance.

– Non mais regardez-moi cette souillonne ! Détachez là, elle a eu son compte.

Ma mère croyait s’en être sortie, mais c’était mal connaître le sadisme de Sœur Sainte-Lucie qui lui fit nettoyer la flaque de pisse avec sa langue.

La mère supérieure désigna ensuite une chaise sur laquelle ma mère put s’assoir et se remettre de ses émotions.

Evidemment ce spectacle a considérablement excité Sœur Sainte-Lucie qui s’est introduit un gros cierge dans le vagin et le fait bouger de façon intempestive. Et comme cela ne semblait pas lui suffire elle s’en introduit un second, dans le rectum cette fois-ci. Quand elle ressortit les cierges après avoir meuglé sa jouissance, celui qui avait eu le privilège de la ramoner l’anus s’avéra un peu merdeux.

Elle le tendit à Pauline lui intimant l’ordre de le nettoyer de sa petite langue agile, tâche que ma sœur accomplît avec une évidente bonne volonté.

– C’est bon, n’est-ce pas ?
– C’est gouteux !
– Je ne dois pas avoir le cul très propre après cela ! Indiqua Sœur Sainte-Lucie en exhibant son popotin devant ma sœur. Dis-moi ?
– Il est un peu merdeux !
– Eh bien lèche ! Régale-toi ma chérie ! Je veux sentir ta bonne langue dans mon joli petit trou du cul.

Pauline après avoir accompli cette opération de nettoyage anal s’en alla consoler notre mère en lui roulant un gros patin, et en introduisant un doigt dans sa chatte humide, elle n’est pas rancunière ma mère !

Et moi ? Me demanderez-vous.

Et bien justement je me demandais à quelle sauce j’allais être mangée quand j’aperçois Sœur Perrine revenir (je ne l’avais pas vu quitter la chapelle) avec un chien en laisse et un bouquet d’orties à la main !

Alors là, mon sang ne fait s’un tour, je n’ai plus envie d’être le jouet de cette nonne lubrique.

– Mais où t’en vas-tu ? Me demande la supérieure ?
– Je fiche le camp ! Répondis-je en récupérant mes fringues au passage. Vous venez, la famille ?

Je m’attendais à ce que Pauline et ma mère m’emboitent le pas, mais ce ne fut pas le cas, Manifestement ma mère se trouvait fort bien ici, quant à ma sœur elle semblait hésiter.

Bien sûr la supérieure s’amuse de cette situation, (quelle garce celle-ci !) N’empêche que ça va être compliqué… partir seule, pour où ?

– C’est dommage que tu veuilles nous quitter commence Sœur Sainte-Lucie. Tu trouves que je suis trop méchante ?
– Tu n’es pas méchante, tu es complétement cinglée !
– C’est un point de vue, mais rien ne t’oblige à partir, tu peux rejoindre tranquillement ta cellule, je ne te ferais rien, si tu ne veux pas jouer, j’en prendrais mon parti.

Ah ! C’est peut-être ce que j’ai de mieux à faire, m’isoler en attendant que ma mère et ma sœur deviennent raisonnables et qu’on se casse toutes les trois de ce lieu de débauche.

– Va te reposer, ma belle, et si l’envie de jouer te revient, fais-moi signe.
– C’est ça !
– C’est dommage pour le chien !
– Hein ?
– Il va être frustré, je suis sûre qu’il avait une envie folle de te lécher la chatte, pas vrai mon toutou ?
– Ouaf-ouaf !

N’importe quoi, le chien répond en agitant la queue comme un métronome.

– T’as qu’à te faire lécher, toi ! Répondis-je.
– Mais ma chatte, il la connait par cœur, je voulais lui offrir un peu de nouveauté.
– Tu ne vas pas te dégonfler ? Intervient Pauline à qui on avait rien demandé..
– T’as qu’à le faire, toi, grosse vicieuse ! Répondis-je.
– Et si je le fais, tu le fais aussi ?

Serais-je au pied du mur ? Non quand même pas, rien ne m’oblige à relever ce défi, je peux toujours partir et attendre que les ardeurs de mademoiselle soit calmée.

C’est alors que ma mère, sortant de sa torpeur s’imbibe la main de sa mouille et attire le chien qui accourt entre ses cuisses et se met à lui laper la chatoune avec avidité.

Encore une fois, rien ne m’obligeait à rester, mais fascinée par le spectacle et ne voulant pas passer pour la mijaurée de service, je me rasseyais.

Sœur Sainte Lucie laissa passer quelques minutes, le temps que ma mère jouisse comme une forcenée sous la langue du chien, et le fit venir entre mes propres cuisses.

Les yeux fermés, je m’abandonnais à cette caresse contre nature mais tellement perverse. Je me sentais salope, mais salope !

Ma mère se lève et vient à mes côtés :

– Caresse le sous le ventre, tu vas sentir sa bite !
– Mais enfin Maman !
– Maintenant que tu as commencé, il faut aller jusqu’au bout.
– T’as déjà fait ça toi ?
– Oui, chez la baronne de Beaucolombin, elle adore faire ça et elle m’a un peu initiée.
– Ben j’en apprend des belles !

Mais pour le moment c’est Maman qui caresse le chien par en dessous, Et brusquement elle fait sortir le sexe bandé de l’animal par derrière, un gros machin rouge… Sans hésiter, ma mère prend l’organe en bouche et se met à le lécher et à le sucer.

Pauline s’approche, hésite…

– Tu vas le faire, toi ? Me demande-t-elle.
– Et toi ?
– Si maman le fait, je ne vois pas pourquoi je ne ferais pas !
– Alors pourquoi tu hésites ?
– Parce que la nature humaine, c’est compliqué !

Ma sœur Pauline a toujours été un peu philosophe !

Elle retient son souffle, ferme les yeux et se lance… et la voici à côté de Maman en train de lécher le pénis du quadrupède.

Elle donne quelques coups de langues, puis me toise d’un air de défi…

Bon, j’ai compris, je ne vais pas me dégonfler, je demande à ma mère de s’écarter et je prends sa place.

Ça y est j’ai la bite dans ma bouche, curieuse sensation, l’odeur est un peu forte, ça ne vaut pas une bonne bite bien humaine, mais n’empêche que le fait d’accomplir cet acte interdit me fait mouiller comme la dernière des salopes.

– C’est bon, hein ? Me nargue Sœur Sainte-Lucie.
– Je ne sais pas si c’est bon, mais ça m’excite.
– La pauvre bête, on ne va pas la laisser comme ça… Laquelle se dévoue ?

De quoi parle-t-elle ?

Mais ma mère, elle, a parfaitement compris et se met en levrette tandis que la supérieure attire le chien vers elle. Et le voilà qui la grimpe et qui la couvre avec une frénésie incroyable. Et cela jusqu’à la jouissance.

Croyez-moi, voir sa propre mère se faire ainsi baiser par un chien en rut a quelque chose de fascinant et ma chatte le sais bien puisqu’elle coule comme un robinet mal fermé.

– Alors tu vois que tu as bien fait de rester ! Me dit Sœur Sainte-Lucie.
– J’avoue.
– Viens là on va s’envoyer au ciel.

Ma voilà en soixante-neuf avec la supérieure, on se lèche l’abricot mutuellement et je me régale de ses chairs humides. A côté de nous Pauline et ma mère font la même chose.

La chapelle s’emplit alors de nos cris de jouissance.

– Je fais quoi des orties ! Intervient Sœur Perrine qu’on avait guère entendu jusqu’alors.
– Pose les sur une chaise et assis toi dessus !
– Mais ça pique !
– C’est excellent pour la circulation du sang ! Reste comme ça quelques minutes et regagne ta cellule. Nous on va faire de même on a besoin d’un peu de repos après toutes ces turpitudes !

Au prieuré de Mornay-le Château on eût tôt fait de s’inquiéter de l’absence de l’abbé Royer, les langues se délièrent vite, on l’avait vu sortir en charrette avec deux religieuses que personne ne connaissait et se diriger vers le sous- bois.

On retrouva vite les deux cadavres et il ne fut point nécessaire d’être grand clerc pour conclure à un double meurtre par empoisonnement.

On chercha donc deux religieuses, on en trouva deux qui n’y étaient pour rien mais le jardinier du prieuré jura ses grands dieux que c’était bien elles !

Voilà qui tombait bien, le prévôt du lieu voulait des coupables et montrer à la populace l’efficacité de la maréchaussée.

Un peu de torture et les deux innocentes avouèrent tout ce qu’on voulait les faire avouer. Le procès s’annonçait retentissant, il n’eut jamais lieu, les deux présumés coupables ayant subitement disparues de leur cellule. On soupçonna évidemment le geôlier, lequel devint introuvable. Il y a des choses bizarres quand même !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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