Eros Cosmos

Lundi 19 juillet 2021 1 19 /07 /Juil /2021 07:33

La reine Russo - 2 – Les voleurs de diamants par Nicolas Solovionni

Stamp sodo

La nana n’est pas folle, elle a compris à la façon que j’ai de la regarder que j’ai du mal à réprimer mon envie de la sauter. Mais je sais me tenir et je résiste. Sauf que lorsqu’elle se passe vicieusement sa langue sur ses jolies lèvres, mes défenses vacillent, et quand elle porte sa main sur ma braguette, je m’avoue vaincu !

Je me laisse donc faire, Greta fouille dans mon pantalon, me touche la bite par-dessus mon boxer, et peut ainsi constater que je bande déjà fort joliment, elle finit par extraire mon membre et y dépose un tout petit baiser sur le bout du gland. Voilà qui me rend tout chose.

 

Evidemment, elle ne s’arrête pas là, elle me baisse le pantalon et le reste, puis soulève mon maillot et vient me pincer mes bouts de seins. Cette fille est une diablesse. Ce genre de caresse me rend dingue, ma bite est désormais dure et droite comme un piquet

 

– C’est insonorisé, j’espère ? Demande-t-elle.

– Ça devrait, mais l’astroport ,c’est pas très entretenu, mais continuez ce que vous faisiez, c’est trop bon !

– Y’a souvent des gens qui viennent baiser ici ?

– Je ne crois pas, l’accès est réservé aux capitaines de vaisseau et à leur mandataire… Encore, encore !

– Encore quoi ?

– Pincez-moi !

– Eh ! C’est que j’attrape mal au doigt, moi ! Mais si vous voulez je vous les mordille ?

– Mordillez, mordillez.

 

Dans la position qu’elle prend pour le faire, j’essaie d’accéder au bas de son haut (au bas de son haut !) de façon à atteindre ses seins. Pas évident !

 

Elle a compris, et se déshabille à la barbare, j’ai maintenant devant moi une paire de seins magnifiquement galbé aux tétons bruns proéminents. Je me jette dessus avec avidité, mais me contente d’en embrasser les courbes, puis les tétons. Je demande, aimant parfois cultiver mon côté gentleman.

 

– Mais ils sont à vous, mon cher, du moment que vous ne les brutalisez pas !

 

C’est fou cette passion que j’ai pour les seins des femmes, je m’en régale donc tétant avec goinfrerie les petits bourgeons offerts.

 

Greta s’est emparée de ma bite, l’a décalotté et la tripote, mais sans la branler. Un doux contact qui me donne de bons frissons, mais j’aimerais bien qu’elle me la suce. La main caressante se fait baladeuse, vient visiter mes couilles puis passe derrière. Il n’est pas besoin d’être grand clerc pour deviner que dans quelques instants elle va me foutre un doigt dans le cul.

 

Perdu ! Ce n’était pas tout à fait ça, elle se baisse, m’écarte me globes fessiers et vient de sa langue me flatter le troufignon. Caresse subtile d’autant que sa langue virevolte avec dextérité.

 

Et maintenant c’est le doigt, il entre, il bouge, me fait un bien fou.

 

– T’aime ça, qu’on s’occupe de ton cul ? Hein, mon petit cochon ?

 

Voilà que je suis son petit cochon, à présent ! Et vous aurez remarqué comment une simple caresse anale peut favoriser le passage au tutoiement.

 

– Bien sûr que j’aime ça !

– Tu te prends des godes, parfois ?

– Oui j’aime bien !

– Cochon ! Et une vraie bite, t’as essayé ?

– Oui, j’aime bien aussi !

– Et tu la suces avant ?

– J’adore !

– Eh bien dis donc, t’es encore plus cochon que je croyais, mais comme moi je suis aussi une petite cochonne, on devrait bien s’entendre !

 

Elle finit par retirer son doigt, la fatigue probablement ?

 

– Occupe-toi un peu de moi ! Minaude-t-elle.

 

C’était justement dans mes intentions, Greta s’affale dans son fauteuil avec ses jambes en l’air et écartées, mon visage plonge vers sa chatte, je lèche un peu, c’est tout mouillé là-dedans, mais ce n’est pas pour me déplaire, j’adore le jus de chatte, puis voulant me servir de mes doigts, je la doigte avec un puis deux, puis trois doigts, provoquant un étrange bruit de floc-floc.

 

Je me demande ce qui a pu l’exciter de la sorte, peut-être l’insolite de la situation ? Je retire mes doigts trempés et y vais de nouveau de ma langue et balaie tout ça en de larges mouvements, me régalant de ce gout surprenant

 

Greta gémit de plus en plus, le sang lui monte au visage, elle est à deux doigts de faire éclater sa jouissance, je lui porte l’estocade en aspirant son petit bouton d’amour.

 

Ça y est, elle a pris son pied, elle est en sueur, les yeux hagards, elle respire bizarrement, mais très vite elle retrouve ses esprits.

 

– Maintenant baise-moi !

 

Voilà qui tombe bien, c’était justement dans mes intentions. Elle se met en semi levrette sur le fauteuil me faisant admirer son joli postérieur.

 

J’approche mon dard de sa caverne brulante.

 

– Non pas là ! Dans le petit trou !

 

RussoB

 

Ce n’est pas un problème, je rectifie le tir et encule hardiment cette charmante personne. Elle a joui du cul et moi j’ai joui dans son cul. Et quand j’ai retiré ma bite, elle me l’a spontanément nettoyée. Une vraie cochonne !

 

– Alors, tu me racontes ? Et d’abord c’est quoi ta grosse boulette ?

– J’ai fait passer le vaisseau en hyperespace trop tôt !

– Rien que ça !

– Oui, on aurait pu tous y passer !.

– Mais tu n’as pas eu un message de l’ordinateur de contrôle ?

– Si mais comme j’ai cru qu’il déconnait, j’en ai pas tenu compte !

– T’es trop dangereuse, toi !

– Un peu étourdie on va dire !

– Tu me racontes ce qui s’est passé sur Mijarka ?

– Il parait que la reine Russo sur Mijarka, elle cache un gros diamant, O’Neal a essayé de lui piquer, ça a fait du grabuge.

– Qui c’est O’Neal ?

– Le capitaine !

– Ce n’est pas Karlson ?

– Non, Karlson c’était le navigateur, c’est lui qui se tapait des crises de démence, il est devenu capitaine à la mort d’O’Neal.

– Ah ! Quelle salade ! Si tu me racontais ça dans l’ordre ?

– Tu veux toute l’histoire ?

– Oui !

 

Le récit de Greta

 

La mission sur Mijarka n’avait rien de particulier : de l’import-export basique !

 

On est arrivé sur la planète, c’est une gynocratie, il n’y a pratiquement que des femmes du moins aux postes importants. Nous avons été super bien accueillis, buffet bien garni avec des choses délicieuses, du bon vin ! La bonne femme qui s’occupait de notre accueil à néanmoins prévenu le capitaine que la drague n’était pas interdite, mais qu’elle était malvenue sur cette planète, qu’il fallait éviter de se montrer lourd, mais qu’en cas de libido surabondante, les hommes pouvaient bénéficier des services du personnel de la buvette de l’astroport… contre rétribution, bien entendu.

 

On avait une petite avarie, rien de grave mais le capitaine préférait immobiliser le vaisseau le temps de réparer et en a demandé l’autorisation qui nous a été accordée sans problème.

 

Il y avait à bord, Gazo, un bellâtre qui tombait toutes les femmes, pas moi, je ne devais pas être son genre, et puis depuis ma boulette j’étais un peu la pestiférée de l’équipage. Toujours est-il que ce mec s’est fait draguer par une nana du lieu. Je ne connais pas tous les détails, mais elle lui a fait tout un travail en disant qu’elle voulait quitter la planète suite à une embrouille.

 

Le mec n’a rien voulu savoir mais quand elle lui a expliqué que la reine était en possession d’un gros diamant, les choses ont évoluées.

 

En fait, la nana qui s’appelait Lizda, une très jolie blonde aux yeux bleu et au nez mutin, faisait partie du cercle rapproché de la reine et avait accès à sa salle des trésors.

 

Ils se sont mis d’accord pour attendre le dernier jour de présence du vaisseau sur la planète afin d’agir et s’enfuir avec le diamant.

 

Gazo n’avait en vérité aucune envie d’emmener la fille, il n’avait d’ailleurs bien sûr prévenu personne à bord

 

Et ce jour-là tout commença plutôt bien, Lizda croisa quelques collègues en se dirigeant vers la salle des trésors en affichant un air décontracté, et s’empara du diamant avec désinvolture, puisqu’aucun système de sécurité ne le protégeait. Elle savait que son forfait serait enregistré par la caméra de surveillance mais s’en fichait, le vol ne serait pas découvert avant plusieurs heures, et à ce moment-là, elle serait loin, dans l’espace profond.

 

Comme convenu avec Gazo, elle avait rendez-vous avec ce dernier dans un hangar désaffecté du minuscule astroport.

 

– Voilà c’est fait ! Il est dans cette pochette !

– Bravo, je reviens de suite, j’ai mis au courant le capitaine qui t’as préparé une cabine, mais pour des raisons de sécurité il n’en a pas informé l’équipage. Je vais voir si la voie est libre et je reviens te chercher.

– Mais…

– Bien sûr, je n’ai pas parlé du diamant au capitaine, ne commet surtout pas d’impair !

 

Et le diamant en poche, il abandonne la pauvre fille à son sort funeste.

 

Et c’est là que les choses se compliquèrent.

 

Gazo fut étonné de croiser un membre de l’équipage qui sortait du vaisseau !

 

– Tu vas ou, toi ? Lui demande-t-il

– Où veux-tu que j’aille ? Je vais là-bas !

 

« Là-bas » était la fameuse buvette sans nom, un peu fast-food, un peu bar à putes qui ne fonctionnait que lorsqu’un vaisseau faisait escale ici, autrement dit peu souvent.

 

– On ne part pas aujourd’hui ? S’étonna Gazo.

– Non, il parait que la réparation n’a pas tenue, le capitaine préfère qu’on attende encore un jour ou deux. Qu’est-ce qu’il t’arrive ? T’es tout blanc !

– Je ne sais pas… le climat…

– Il a quoi le climat ?

– Il me réussit pas !

– Ma pauvre biche !

 

L’homme s’éloigne, laissant Gazo effondré.

 

« Que faire à présent ! Déjà quand le vol va être découvert, le vaisseau sera en danger ! Et puis il y a la fille, ne me voyant pas revenir, elle va s’impatienter ! Cette conne est capable de venir tambouriner à l’entrée du vaisseau, ii faut que je prenne les devants, ça va être de la grosse improvisation. »

 

Gazo entre dans le vaisseau, planque le diamant, puis revient précipitamment au hangar.

 

– On a un contretemps, on ne part pas de suite !

– Quand ?

– Je ne sais pas ! Dans un jour ou deux, je crois.

– On fait comment ?

– Planque-toi dans la forêt, quand on sera sur le point de partir, je poserai un chiffon rouge sur la porte du hangar !

– Mais t’es complètement cinglé, il y a plein de bestioles venimeuses là-dedans ! Et puis je fais comment pour manger, boire, dormir ?

– Ah bon ! Il y a des bestioles venimeuses ?

– Ben oui ! Qu’est-ce qui t’empêche de me planquer dans le vaisseau, tu m’as bien dit qu’on m’avait préparé une cabine ?

– Oui, mais elle n’est pas encore vraiment prête.

– Tu ne te foutrais pas un peu de ma gueule ? Tu m’avais affirmé le contraire tout à l’heure.

 

Et à ce moment-là les rapports entre Gazo et Lizda changent du tout au tout : la fille ayant désormais la quasi-certitude que l’homme n’a jamais eu l’intention de l’embarquer.

 

Mais de cela, Gazo s’en rend compte, il ne lui reste qu’une solution : éliminer la fille et dissimuler le cadavre. Lizda sera ainsi soupçonnée sans que l’on fasse obligatoirement le lien avec le vaisseau. Bien sûr on viendra dire qu’on l’a vu avec elle, mais il inventera une histoire quelconque et la fille ne sera plus là pour démentir.

 

Il n’a pas d’armes sur lui, il lui faut donc l’assommer, puis l’étrangler, Lizda a perçu la menace dans les yeux de l’homme, ce dernier ignore que faisant partie de la garde rapprochée de la reine, elle est une excellente combattante.

 

Aussi quand il se jette sur elle, elle esquive, contre-attaque et envoie l’homme dans les pommes. Elle fouille ses poches, le diamant n’y est plus, elle sait qu’elle ne pourra pas le récupérer. Que faire ? Le tuer, mais ça ne permettra pas de savoir où l’objet volé a été dissimulé.

 

Alors, elle n’a plus qu’à rentrer et essayer de limiter les dégâts !

 

Elle revient au palais et demande à rencontrer Yolaina, la capitaine des gardes.

 

– J’ai fait une grosse connerie, un mec du vaisseau m’a dragué, je me suis laissé faire parce qu’il était plutôt beau gosse, puis il m’a parlé du « Globo de Khar » et m’a demandé de l’aider à le dérober, je lui ai ri au nez et lui ai fermement conseillé de ne plus essayer de me rencontrer, mais il m’a menacé me disant que si je n’obtempérais pas, il me violerait, me torturerait et me tuerait, j’ai pris peur et je lui ai obéi.

 

Elle avait eu le temps de peaufiner un peu son récit afin de l’agrémenter de détails très réalistes. Lizda avait énormément d’imagination !

 

Gazo reprend doucement ses esprits, la situation devient pour lui de plus en plus compliquée.

 

Il se rend à bord du vaisseau craignant que dans un moment de folie, Lizda y eusse été solliciter l’entrée.

 

Ce n’était pas le cas ! Il passa en revue les hypothèses restantes, il n’y en avait pas tant que ça : elle aurait pu se suicider, voilà qui l’arrangerait bien. Ou alors se cacher quelque part, elle devait bien avoir des amis, de la famille… Mais on la rechercherait… Ou encore se rendre et l’impliquer ? Cette dernière évocation lui provoqua des barres d’angoisse dans l’estomac.

 

Il resta prostré sur sa couchette et avala des anxiolytiques.

 

– Lizda, tu sais que ta conduite mérite une bonne punition ! Lui dit d’un ton sentencieux la reine Russo qui la convoqua dès qu’elle fut mise au courant.

– Je le conçois fort bien, votre grâce ! J’accepterai votre châtiment !

– Foutez-moi, cette salope au cachot, ce soir ses souffrances égailleront mon dîner !

 

Il va sans dire que Lizda n’était pas spécialement rassurée.

 

Puis la reine s’adressa à Yolaina, la capitaine des gardes qui lui communiqua son plan, qu’elle l’approuva.

 

– Ne perdons pas une minute ! Exécution !

 

Tout se passe alors très vite, vingt guerrières se postent derrière un muret en béton, elles sont équipées d’armes automatiques et d’un canon laser.

 

Yolaina, la capitaine des gardes accompagnée d’une seule guerrière se poste devant le vaisseau, activant de ce fait les alertes ainsi que le microphone extérieur :

 

– Nous désirions rencontrer le capitaine, c’est urgent et important !

 

O’Neal se fait couvrir et sort, seul ! C’est un dur à cuire, il n’a peur de rien !

 

– L’un de vos hommes nous a volé un objet de grande valeur, cet homme se nomme Gazo, nous exigeons la restitution de l’objet et souhaitons que vous nous livriez le voleur qui sera jugé ici selon nos lois.

 

O’Neal tombe du placard ! Mais il sait déjà comment il va gérer la situation, il demande néanmoins :

 

– Et sinon ?

– Nous ne souhaitons absolument pas en arriver à des extrémités fâcheuses, mais nous avons cependant prévu cette éventualité, votre vaisseau est cerné !

– O.K. Laissez-moi une demi-heure. Je règle ça !

– D’accord, on attend.

 

O’Neal réintègre le vaisseau, la tête haute !

 

– Qu’est-ce qui se passe ? Demande Karlson, le second !

– Rien de grave, Gazo a déconné, je gère, va me le chercher et en vitesse.

 

Gazo encore sous l’effet des anxiolytiques est à demi-hagard.

 

– T’as volé quoi ?

– Moi, mais rien du tout !

– Bon, alors qu’on se comprenne bien, t’as cinq minutes pour restituer ce que tu as piqué, sinon ces dames vont faire sauter le vaisseau !

– Mais c’est un malentendu !

– Et ça, c’est un malentendu ?

 

Gazo se reçoit alors un direct du droit en pleine face, un second lui atterrit dans l’estomac et le fait se plier en deux. Affaibli il n’est pas en mesure de riposter.

 

– Je te préviens, je vais continuer à cogner jusqu’à ce que tu rendes ce que tu as volé !

 

Complètement anéanti, Gazo, accompagné de son capitaine se résigna à aller chercher le diamant entreposé dans une poche de son barda.

 

O’Neal fut subjugué par la beauté exceptionnelle du diamant et se demanda comment il pourrait éventuellement retourner la situation à son profit.

 

« Pas maintenant de toute façon ! »

 

– T’es vraiment con, un coup comme ça, ça ne se fait pas en solo, d’autant qu’il y avait de quoi partager ! Maintenant viens avec moi, on sort !

– Pour quoi faire ?

– Pour clore l’incident ! Quand on fait une connerie on en assume les risques, connard !

 

Sur leur passage, Karlson insista :

 

– Mais enfin, c’est quoi ce cirque ?

– Reste pas dans mes pattes, je t’ai dit que j’avais la situation en main ! Dégage !

 

O’Neal remit le diamant dans les mains de Yolaina.

 

– Nous vous remercions de votre collaboration, vous pensez repartir quand ?

– Après demain au plus tard !

– C’est parfait, il vous sera néanmoins interdit de sortir de l’enceinte du cosmodrome jusqu’à votre départ.

– Pas bien grave…

– Nous emmenons cet homme avec nous, vous comprendrez qu’il est inutile d’attendre qu’il revienne.

– Même s’il revenait nous ne l’embraquerions pas, il s’est banni tout seul en trahissant notre confiance.

 

« Eh bien voilà un incident traité de main de maître ! » S’auto-félicita O’Neal.

 

Ce en quoi il se foutait le doigt dans l’œil, mais n’anticipons pas.

 

Malgré ses protestations, Gazo fut conduit sur le champ devant la reine Russo.

 

– Alors, play-boy, on croit pouvoir piquer un diamant et s’en sortir comme une fleur ?

– Je peux tout expliquer, je veux un avocat !

– En voilà une drôle d’idée, nous avons ici un système judiciaire qui s’efforce d’être équitable, sauf que dans ce cas précis, il s’agit d’un crime de lèse-majesté et que l’on traite ça de façon complètement différente. Alors la question est la suivante : êtes-vous entré en possession du diamant de façon illicite.

– C’est plus compliqué que ça…

– On vous demande de répondre par oui ou par non !

– Je réclame mon droit au silence !

– Ce sera interprété comme un oui !

– Pfff !

– Donc c’est oui ! En conséquence et en vertu de mes pouvoirs discrétionnaires, je vous condamne à la peine de mort.

– Mais vous êtes malade !

 

La reine se tourne alors vers une femme un peu forte siégeant à ses côtés.

 

– Tu crois qu’il est comestible ?

– En le découpant en petits morceaux et en le faisant mijoter une semaine dans du vin épicé, ça devrait le faire !

 

Et à ce moment-là, Gazo tombe sans les pommes.

 

O’Neal commit une erreur ! Qui n’en commet pas ? Mais celle-ci eut des conséquences tragiques.

 

En fait, il se demandait si le diamant était récupérable, mais n’avait aucune idée quant à la façon de le reprendre sans risques inconsidérés. Bien sûr une opération de commando serait la solution. Sauf que l’équipage du vaisseau était composé de pas mal de bras cassés et que ses membres n’étaient en aucun cas payés pour se battre, de plus, en face on avait affaire à des guerrières de bonne réputation.

 

O’Neal se devait d’informer l’équipage de l’interdiction d’aller en ville qu’il justifia par des raisons de sécurité qu’il ne précisa évidemment pas. L’instruction fut particulièrement mal accueillie.

 

Il parla ensuite à Vittez le maître d’équipage.

 

– On a eu chaud au cul ! Les nanas étaient prêtes à faire sauter le vaisseau ! Cet abruti de Gazo leur avait piqué un diamant, un gros truc, il est tellement con qu’il s’est fait repérer.

– Alors ?

– Ben j’ai réglé l’affaire en douceur. J’ai rendu le diamant et je leur ai refilé Gazo, je ne veux pas de voleurs dans l’équipage ! N’empêche que si j’avais pu le récupérer…

– Un vrai ?

– On dirait bien !

 

Et O’Neal lui décrit le diamant.

 

– Tu sais, ce que tu dis ça ressemble au « Globo de Khar » ! On va regarder sur l’ordinateur.

 

Et quelques instants plus tard, c’est la stupéfaction :

 

– Putain on avait le « Globo de Khar » à bord et on ne le savait pas ! Tempête O’Neal.

– On ne peut pas le récupérer ?

– On ferait comment ?

– Je ne vois pas !

– Ben moi non plus ! A part revenir avec des mercenaires super entraînés !

– Ben oui, c’est ça la solution ! Admit Vittez.

 

Eh oui, cela aurait dû être la solution, si Vittez incapable d’en mesurer les conséquences ne s’était pas mis à raconter l’histoire à tout le monde !

 

Dès lors l’ambiance devint électrique au sein du vaisseau. Quelques grandes gueules s’excitaient en contaminant tous les autres de leur bêtise crasse. En ignorant la moitié du contexte, ils accusaient O’Neal d’avoir cédé devant « une poignée de bonnes femmes », d’avoir restitué le diamant et surtout d’avoir livré Gazo.

 

O’Neal, en perte d’autorité trouva du renfort, là où il ne l’attendait pas, en la personne de Karlson.

 

– Ils ne comprennent rien à rien, il faut les calmer, tu devrais sans doute réunir l’équipage et leur parler…

– Et sinon ?

– On risque une mutinerie.

– Carrément ?

– Oui.

– Bon, on va faire comme ça ! Réunion générale dans cinq minutes !

 

Mais rien ne se passa comme prévu, le capitaine ne parvint pas à obtenir le silence, tout le monde parlait en même temps, personne n’écoutait personne ! Le gros chahut, quoi ! Les invectives pleurèrent, les injures suivirent, la mutinerie devenait de plus en plus probable.

 

Alors que Karlson essayait en vain de défendre son capitaine, ce dernier changea complètement de tactique en y allant de sa démagogie :

 

– Bon, j’ai compris ! Vous voulez une expédition punitive ?

– Oui ! Oui ! Répondit le chœur des crétins.

– Qui est volontaire ?

 

Ils ne le furent pas tous, entre brailler et passer à l’action, il y a un gouffre.

 

En fait sept personnes refusèrent ce plan aussi insensé que mortifère. Dont moi et Karlson.

 

– On fait comment ?

– On prend un maximum d’otages et on négocie la libération de Gazo.

 

Ce plan simpliste fut adopté. O’Neal ne se faisait aucune illusion. Leurs chances de réussite était infime, il espérait secrètement que dès le premier échange de tir, les fiers à bras battraient en retraite et réintégrerait le vaisseau à bras raccourcis. Il faudrait ensuite décoller immédiatement, avant une probable contre-attaque et cela malgré l’avarie non complètement réparée.

 

Un plan désespéré !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eros Cosmos
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Dimanche 18 juillet 2021 7 18 /07 /Juil /2021 10:09

La reine Russo - 1 – Un tuyau vasouillard par Nicolas Solovionni

stamp transblack

1 – Un tuyau vasouillard

Vous reprendrez bien un peu de science-fiction érotique ? Allez, on y va !

 

Je m’appelle Stoffer, Ajas Stoffer, capitaine d’un cargo spatial qui le fait bien. J’ai une quarantaine d’années en équivalence terrienne.

 

Comme toujours entre deux missions je glande sur Vargala, une planète dont seule une très large île équatoriale est habitable et où se retrouve tout un tas de trafiquants et d’aventuriers en tout genre de ce coin de la galaxie.

 

J’aime bien prendre mon repas seul en me faisant chouchouter par d’accortes serveuses et en laissant vagabonder mes pensées, mais on est jamais à l’abri d’un emmerdeur friand de conversation.

 

Et ce jour-là je dégustais un excellent koujnik aux olives quand une voix me fit sortir de ma rêverie :

 

– Ajas ! Qu’est-ce que tu fous là, mon biquet ?

 

Je reconnais l’opportun, je devrais dire l’opportune puisqu’il s’agit une magnifique transsexuelle, le genre haut de gamme, visage d’ange et corps de rêve. Elle s’appelle Riquita, ça ne s’invente pas.

 

– Moi je mange ! Mais toi, ce n’est pas vraiment ton secteur !

– J’avais quelqu’un à voir, mon biquet ! Je peux m’asseoir, j’ai peut-être un truc à te proposer.

– T’as mangé ?

– Je veux bien prendre un dessert avec toi si tu me l’offres !

 

Ben voyons !

 

Et voilà que j’ai la Riquita devant moi avec sa belle peau chocolatée, sa chevelure en cascade, ses yeux de velours, ses lèvres pleines de promesses et son décolleté d’enfer. Je bande ! Je ne sais pas ce qu’elle veut me raconter mais je sais déjà que cette affaire risque de se terminer dans le plumard.

 

A ce stade le lecteur est en droit de s’interroger sur mes orientations sexuelles. J’ai horreur des étiquettes et des gens qui veulent faire entrer tout le monde dans des petites boites, mais disons qu’en gros, je suis un amoureux fou des femmes, mais il se trouve que j’aime aussi les bites, les bites pas les mecs. Je suis bitophile comme dirait tonton Vassilia. Alors vous pensez bien, les transsexuelles à la fois féminines et dotées de belles bites…

 

– Le « Globo de Khar », ça te cause ? Me demande Riquita.

– J’ai vaguement entendu parler, oui !

 

Le « Globo de Khar » est un diamant d’une valeur inestimable qui appartenait à l’un des types les plus fortunés de l’empire terrien. Le vaisseau qui transportait son propriétaire et son diamant a été piraté il y a plusieurs années au cours d’une escale technique. Malgré une armada de détectives privés engagés pour retrouver les auteurs du forfait, le diamant et le reste du produit du larcin, on ne retrouva rien. Il se chuchotait néanmoins qu’un détective privé restait en charge de l’affaire.

 

– Je sais peut-être où il est !

– N’importe quoi !

– Peut-être pas, je suis tombée sur un client, pas un habitué du coin, un dénommé Karlson, je l’ai monté, je ne sais pas ce qu’il avait pris comme substance, mais il s’est mis à me raconter des trucs que je n’aurais pas dû savoir.

– Et évidemment, il a trouvé le bijou ! Me gaussais-je.

– Non c’est pas ça, il sait où il est mais il a renoncé à le récupérer, c’est trop dangereux parait-il. Il m’a dit qu’il avait perdu les trois quart de son équipage.

– Dans quelles circonstances.

– Il m’a pas dit

– Et il serait où le bijou ?

– La suite est payante, mon biquet !

– Alors laisse tomber !

– Ecoute-moi encore cinq minutes, je ne savais pas trop à qui vendre le tuyau, c’est dangereux et compliqué, il fallait quelqu’un qui ait des couilles et qui puisse avoir confiance en moi parce que je ne veux pas que ça me retombe sur la gueule !

– Je ne te suis plus, là !

– C’est un tuyau sans garanties, si tu me l’achètes c’est avec le risque que tu te plantes. Le risque c’est l’acheteur qui se le prend, pas moi, il faut que soit clair !

– Et en admettant, c’est combien le tuyau ?

– 10 000 kochniks

– T’exagères pas un peu là ? M’égosiller-je.

– Et je te fais une passe gratuite !

– Je vais réfléchir !

– O.K. Je t’emmène ? On peut faire la passe de toute façon ?

– Après le dessert !

 

J’avais déjà pu apprécier le savoir-faire et la gentillesse de Riquita et connaissais donc son studio richement aménagé.

 

Après que nous eûmes bu un jus de fruit, elle se déshabilla rapidement et m’invita à faire de même.

 

J’avais devant moi, une magnifique créature, au sourire enjôleur, la lumière artificielle de son studio mettait en relief sa jolie peau couleur de caramel et lui modelait les rondeurs de sa belle poitrine au galbe parfait. Sa belle bite pendouillait mollement mais il ne tenait qu’à moi de la faire bander.

 

Je m’approchais d’elle, la queue en étendard. Les seins ou la bite ? En voilà un dilemme !

 

Je ne fis ni l’un ni l’autre et acceptais le baiser profond et baveux qu’elle me proposa. Et tandis que nous nous roulions une pelle magistrale, mes mains éprouvaient la douceur de sa peau satinée. Elle, de son côté s’était emparée de ma bite et la masturbait délicatement.

 

Ma bouche descendit ensuite vers ses tétons que je tétais avec gourmandise passant de l’un à l’autre et de l’autre à l’un.

 

– Suce-moi ma queue !

 

RussoaA1

 

La suggestion tombait à pic, puisque je m’apprêtais à le faire, je m’agenouillais afin que la chose soit plus pratique, et après quelques timides caresses manuelles, ma langue vint titiller le joli gland luisant. Rapidement la queue de Riquita prit des proportions intéressantes. Merveilleuse colonne de chair que j’engouffrais dans ma bouche, avant de la faire aller et venir.

 

– T’aimes ça sucer des bites, hein mon gros cochon ?

– Humpf, humpf ! Répondis-je, la bouche toujours pleine.

 

J’essaie de varier les sensations en léchant la hampe, en gobant les couilles, j’ose même lui pénétrer l’anus avec un doigt.

 

– Petit cochon, tu fais quoi ?

– Je t’encule avec mon doigt !

– C’est bien ce qui me semblait, mais je préférerais que tu me le lèches !

 

Pourquoi pas ? J’aime le goût un peu acre d’un trou du cul et le sien est délicieux.

 

– Je vais te sucer un peu ! Me propose-t-elle.

 

Même si dans ce genre de rapport je suis plutôt passif, je ne saurais refuser une bonne pipe, d’autant que Riquita est une excellente suceuse de bites.

 

Je me laisse donc faire et peut ainsi apprécier la douceur, l’agilité et le savoir-faire de sa langue et de ses lèvres.

 

– Et maintenant je t’encule !

 

Ce n’est pas une proposition, c’est une affirmation. Mais j’adore ça, j’aime jouir du cul et n’en ressent aucune honte, je suis bien dans ma peau et j’emmerde ceux que ça défrise.

 

Je me mets en levrette sur le lit, j’écarte mes fesses, la bite de Riquita entre sans difficulté, va bien au fond puis le ramone en cadence.

 

Ce qu’elle me fait est trop bon, je pourrais rester des heures à me faire sodomiser de la sorte, le plaisir est intense, je suis dans un état second. Mais c’est Riquita qui doit fatiguer. Elle décule et me propose une position plus reposante pour elle.

 

Elle s’allonge sur le lit, bite droite comme un piquet de hutte en bois et je m’empale dessus avant de monter et de descendre comme sur les chevaux de bois d’un manège de fête foraine.

 

Riquita commence à pousser des gémissements de plus en plus significatifs, Elle jouit en moi dans un râle intense et décule.a

 

Elle m’offre sa bite à nettoyer, elle est gluante de sperme et de pollution anale, mais je ne saurais refuser de le faire.

 

Elle me fait part alors de son envie d’uriner, j’ai compris c’est la même chose à chaque fois, on fait un crochet dans la salle de bain, je me baisse et ouvre la bouche, son délicieux pipi m’atterrit dans le gosier et nous attrapons tous deux un fou rire nerveux.

 

Je n’ai pas encore joui, elle me propose de le faire dans son cul et me présente ses splendides globes fessiers, j’entre là-dedans comme dans du beurre. Au bout de seulement deux ou trois minutes je lui inondais le rectum.

 

– La prochaine fois, je ferais venir une copine, tu pourras sucer une bite pendant que je t’enculerai. Ça te dirait ?

– Mais bien sûr, ma biche !

 

Nous nous sommes embrassés comme deux jeunes amoureux.

 

– Alors mon biquet, c’était bien ?

– C’est toujours bien !

– T’as réfléchi ?

– J’étais trop occupé pour réfléchir !

– Je suis sûre que tu peux y arriver.

– Et en admettant que je trouve, j’en fais quoi du machin ? Ce doit être invendable

– Il y a quelques cinglés qui seront toujours prêts à l’acheter, mais à mon avis c’est dangereux, en revanche les autorités offrent 1% du prix à celui qui le ramènera.

 

Je réfléchis, 1% de la valeur du diamant constituait une somme rondelette. Outre les risques physiques que je n’appréhendais pas encore, il avait un risque financier, mais en ce moment je suis en fonds, je peux assumer !

 

– 8 000 kochniks ? Proposais-je

– 9 000 !

– O.K. Je te les transfère ! Dis-moi tout !

– Il est chez la Reine Russo !

– Qui c’est celle-ci ?

– Une nana un peu foldingue qui s’est constituée un royaume sur un bout de montagne habitable sur Mijarka !

– Jamais entendu parler !

– Tu trouveras bien !

 

Je consultais les coordonnées stellaires, ce n’était pas tout près, et il me fallait un prétexte pour y aller.

 

Je tentais de me renseigner un peu, mais les bases de données classaient la planète dans la catégorie des implantations sauvages. D’après une source non recoupée, la reine Russo était une ancienne maquerelle qui avait fait fortune de façon opaque. Elle était devenue l’amante de la reine du lieu et celle-ci avait un jour abdiqué en sa faveur.

 

Et c’est tout ce qu’on trouve comme renseignement ? Autrement dit je suis dans le brouillard !

 

J’ai fait une connerie ! J’aurais dû consulter mes seconds et associés avant de m’engager, je leur envoyais un message afin de les rencontrer dans un rade local. S’ils se défaussaient , il me faudrait partir avec d’autres compagnons, perspective qui ne m’enchantait guère

 

– Le tuyau est sûr ? Demanda Dyane.

 

Dyane Makaya, ma seconde de vaisseau, était une sculpturale blonde mature qui travaillait à mes côtés depuis plusieurs années, compétente et délurée, elle m’était rapidement devenue indispensable.

 

– Non pas complètement mais j’ai quand même plutôt confiance…

– Autrement dit on prend le risque d’aller dans le mur ? Répondit Nerren

 

Nerren était mon nouveau navigateur depuis six mois, il avait remplacé l’un de mes vieux compagnons, salement blessé lors d’une mission pourrie. Il m’avait conquis par son savoir-faire et sa disponibilité. Légèrement efféminé et les fesses accueillantes, il s’était rapidement adapté à l’ambiance du vaisseau.

 

J’entends quelqu’un dans le fond qui me dit qu’on est tous obsédés sexuels dans ce récit. Ben oui, c’est une histoire érotique, on n’est pas dans Bernardin de Saint-Pierre !

 

– Autant être clair, il paraît que c’est dangereux ! Précisais-je

– C’est à dire ? Demanda Nerren

– Précisément, je n’en sais rien, mais Karlson, le gars à l’origine du tuyau a perdu les trois quarts de son équipage ! Donc ça risque d’être un peu chaud !

– Pas d’autres précisions ?

– Non, j’ai fouillé dans les bases de données, il n’y a presque rien !

– Il ne t’as rien dit d’autre, Karlson ?

– Je ne l’ai pas rencontré, c’est un tuyau de seconde main !

– Ben faut essayer de le trouver, tu veux que je m’en charge ? Proposa Dyane. On prendra une décision quand on n’en saura davantage.

– Si tu veux mais soit discrète et prudente !

 

C’est mal barré cette affaire, c’est mal barré !

 

Dyane fila jusqu’à l’astroport et se renseigna à propos d’un vaisseau commandé par un dénommé Karlson. L’ordinateur local s’obstinant à ne pas donner de renseignements, on l’orienta vers l’un des responsables de la capitainerie :

 

– Vous faites partie de l’équipage ? Demanda un petit gros.

– Je voulais le voir pour me faire embaucher. Bluffa la femme.

– Ah ? Ben en fait, on a un problème, il devait renouveler la location de l’emplacement, et on n’a pas de nouvelles.

– Je suppose que vous avez essayé de le joindre ?

– Pas du tout ! Il a reçu un message automatique, on n’a pas eu de réponse.

– Et ses officiers ?

– J’en sais rien ! En fait, quand il a atterri, son équipage était décimé, on ne lui a pas demandé de détails, ce n’est pas notre boulot.

– Vous ne savez pas où on peut le trouver ?

– On ne donne jamais ce genre de renseignements, vous le savez bien !

– On peut peut-être s’arranger ?

– Vous me proposeriez quoi ?

– De l’argent ? Une pipe ?

– Vous avez l’air d’avoir une très belle poitrine !

– Ah, vous aussi, vous avez remarqué ?

– Une pipe et une branlette espagnole et je vous indique l’hôtel que je lui ai conseillé !

– Conseillé, ce n’est donc même pas sûr qu’il y soit ?

– C’est un risque à prendre ! A vous de voir !

– Alors on va le prendre !

- C'est comment ton petit nom ?
- Dyane et toi.
- On m'appelle Rudy

 

Et sans plus attendre Dyane enleva son haut et fit sauter ses jolis seins par-dessus les bonnets de son soutien-gorge.

 

– Whah ! Qu’est-ce que c’est beau !

– Touchez les un peu, vous avez ma permission !

 

Il ne s’en priva pas puis comme Dyane le prévoyait, il demanda la permission de les embrasser.

 

– Juste un peu !

 

En fait le « juste un peu » se transforma en succion compulsive, Dyane opta donc pour une diversion.

 

– Tu dois bander comme un taureau, sort donc ta bite que je puisse la voir.

 

L’homme l’avait assez grosse ce qui embarrassa la belle navigatrice mature qui se demanda comment mettre tout ce paquet dans sa bouche qui n’était pas extensible !

 

– Baisse-moi ton pantalon, ce sera plus pratique.

 

L’homme obtempéra et activa le verrouillage automatique de la porte

 

Elle se contenta donc de sucer le gland, de lécher la hampe avec sa langue et même de s’aventurer sur les balloches et l’homme était enchanté, ravi, de ce traitement.

 

La main de Dyane passa derrière l’homme, lui caressa les fesses et un doigt vint caresser l’anus. L’homme ne protesta pas.

 

– Tu aimes ?

– Seulement quand je suis bien excité !

– Alors ça va !

 

Après quelques énergiques allers et retour dans le troufignon du fonctionnaire, elle retira son doigt, elle n’avait aucune envie de prolonger cette petite fantaisie et pensait à conclure.

 

Le petit gros avait manifesté son désir de finir en cravate de notaire, alors elle il demanda de coincer sa bite entre ses deux mamelles, il ne restait plus qu’à mettre tout ça en mouvement.

RussoA2

Au bout de quelques courtes minutes l’homme gicla un geyser de sperme dont une partie atterrit sur le visage de la navigatrice. Elle fit semblant de prendre ça à la plaisanterie, elle n’allait tout de même pas se fâcher avec un type qui allait la renseigner !

 

« Putain, j’en ai même dans les cheveux ! »

 

Elle s’essuya tant bien que mal , l’homme lui donna son renseignement et Dyane le gratifia d’un chaste bisou.

 

« ‘J’espère qu’il ne va pas croire que « c’est arrivé », ce con !

 

A « l’hôtel du grand nuage », le réceptionniste est perplexe, il appelle la chambre de Karlson mais n’obtient aucune réponse.

 

– On a un problème, ça va faire trois jours qu’il est enfermé, on n’a pas pu faire le ménage.

– Et vous ne faites rien ?

– Dans ces cas-là on attend trois jours avant d’ouvrir la porte.

– Trois jours !

– Ben oui, c’est le règlement ! Répondit le réceptionniste avec suffisance.

– Et ils expirent quand vos trois jours ?

– Voyons voir… dans deux heures…

– Vous n’êtes pas à deux heures près, je m’inquiète, Karlson est un ami.

– Non, revenez dans deux heures.

– Pfff..

 

Et deux heures plus tard c’est un autre réceptionniste qui annonçait à Dyane avec une gueule enfarinée que Monsieur Karlson était décédé de mort violente et que l’affaire regardait désormais la police.

 

– Karlson s’est fait dessouder dans sa chambre d’hôtel, m’annonça-t-elle. Ça sent le roussit ton histoire !

 

Comme très souvent sur cette planète fréquentée par des marginaux, la police n’était là que pour limiter les dégâts et ne s’embarrassait pas d’enquête approfondie, d’autant que très souvent c’est la mafia locale qui faisait « le ménage ».

 

Pourtant les caméras de télésurveillance avaient forcement enregistré la bobine de son dernier visiteur. Il fallait donc trouver le moyen de consulter les vidéos.

 

Je fis donc jouer mes relations et trouvait un hacker capable de pénétrer dans l’ordinateur de l’hôtel. Il put rapidement faire le travail et m’adressa une courte vidéo montrant le visage des deux types qui avaient demandé à rencontrer Karlson avant son silence radio.

 

C’est quand même dingue d’être obligé de faire le boulot à la place de la police !

 

Je décide d’aller voir le lieutenant Jiker, responsable de la sécurité de la ville, comme ça au flan, me disant que j’apprendrais peut-être quelque chose.

 

Le lieutenant Annabelle Jiker est une géante rousse au look impressionnant et peu engageant.

 

– Tiens… Stoffer ! Que me vaut cet honneur ? Tu viens porter plainte ? Tu t’es fait voler tes chaussettes ?

– Tu connais ces mecs ? Demandais-je en exhibent la photo extraite de la vidéo.

– Et le secret professionnel, tu connais ?

– Dis-moi juste ce que tu as le droit de me dire !

– J’ai le droit de te dire que je n’ai rien à te dire !

– Même contre quelques kochniks ?

– Corruption de fonctionnaire ?

– Tu veux combien ?

– Je vais t’expliquer un truc, admettons que je te donne le nom de ces deux lascars, tu vas les tuer, ensuite leurs copains vont vouloir te tuer, s’ils y arrivent, tes copains vont rechercher les tueurs et ça n’en finira jamais ! Alors moi les affaires comme ça, je les étouffe dans l’œuf.

– En faisant quoi ?

– En ne faisant rien ! Tu vois, je pourrais te demander pourquoi tu t’intéresses au meurtre de ce mec, mais je ne le ferais même pas.

 

Je rêve, la flickette est corruptible, je suis bien placé pour le savoir ! Alors qu’est-ce qu’elle me fait en ce moment ? La réponse me semble évidente, elle s’est déjà fait corrompre sur cette affaire, et par un plus gros que moi. Pas très bon signe, tout ça ! Je joue quand même au con :

 

– Tu ne peux pas me vendre juste un petit truc ? Je suis assez généreux en ce moment !

– Je peux juste te donner un petit conseil gratuit, ne te mêles pas de cette affaire, elle sent le pourri.

– Juste un petit tuyau !

– Fous-moi le camp et essaie de rester en vie !

 

Me voilà bien avancé ! Mais j’aurais tout de même appris quelque chose : le lieutenant Jiker protège de fait les assassins de Karlson et a été probablement grassement payé pour ça !

 

Il me faut donc pratiquer autrement ! Evidemment ici, je connais beaucoup de monde, mais comment avoir confiance en toute cette population de malfrats ?

 

Réfléchissons, déjà est-ce que le meurtre de Karlson a un rapport avec « Globo de Khar » ? Avant de m’énerver il faudrait que je sache ! Mais comment faire ?

 

Il me vient alors une idée. Normalement les membres d’un équipage doivent contacter leur capitaine avant la date de départ théorique afin de signifier leur rembarquement, ce que ce dernier doit confirmer. Disons qu’il s’agit là d’une formalité habituelle.

 

Or en toute logique, ne recevant pas de réponse de leur capitaine ces gens-là ont dû déposer des demandes d’embarquement auprès des autorités portuaires. Ces demandes sont généralement assorties de références indiquant les noms des derniers vaisseaux à bord desquels ils ont servi.

 

Ces documents étant accessibles à tous les capitaines, je les consultais et trouvait six noms.

 

J’envoyais simultanément un accord d’engagement à ces six personnes, en me réservant un entretien pour finaliser l’embauche.

 

Cinq de ces messages me revinrent avec la mention « correspondant non disponible ». Bizarre !

 

J’appelais la seule personne de disponible, une femme dénommée Greta Schiller. Auparavant, je relis ses références : pas grand-chose : brevet de navigateur spatial, mention assez bien, technicienne de bord sur le Mytra, capitaine Colas Karlson.

 

Technicienne de bord ! Un mot bateau ne voulant rien dire, elle devait faire la cuisine et le ménage ? Pourquoi n’avait-elle pas été engagée comme navigatrice puisque c’était sa spécialité ?

 

Elle me signala, ou plutôt son appareil me signala qu’elle ne serait disponible que dans vingt minutes. Je patientais donc en me posant mille questions.

 

– Qui êtes-vous ? Demande-t-elle quand je pu enfin la joindre.

– Ben c’est indiqué sur mon message… Ajas Stoffer, capitaine du Rosa Monda.

– Vous m’engagez, c’est sûr ?

– Faut qu’on se voie avant !

– Je peux faire n’importe quel boulot à bord, vous cherchez quoi ?

– Je vous expliquerai tout ça, je peux vous rencontrer où et quand ?

– J’ai une pause dans deux heures, on peut se retrouver à l’astroport dans un box ! Réservez-en un et envoyez-moi son numéro.

 

C’est quoi cette procédure ?

 

A l’heure indiquée, je m’installe dans le box que j’ai réservé et laisse la porte ouverte.

 

Apparaît alors une créature encapuchonnée. Les yeux dissimulés derrière de grosses lunettes noires.

 

– Je suis Greta, vous pouvez me confirmez votre identité, je vous expliquerais pourquoi !

 

De plus en plus bizarre, je lui tends mon spacephone. Rassurée, elle s’assoit et ferme la porte.

 

– Je suis en galère ! Si vous ne m’embauchez pas, je suis morte !

 

Le souci, c’est que le n’ai aucune intention de l’embaucher, je désirais simplement la rencontrer afin qu’elle me parle de son capitaine et de son étrange mission, mais là ça se complique.

 

Elle retire sa capuche et ses lunettes. Joli minois, cheveux blond roux, yeux verts, joli nez légèrement pointu, lèvres bien ourlées, et comme j’aime les belles femmes, je regarde le reste qui ne se voit pas, mais qui se devine, il ne fait aucun doute, mademoiselle possède des arguments.

 

– Je vais vous expliquer, j’étais sur Phina, c’est là que j’ai obtenu mon diplôme, j’ai galéré pas mal un certain temps, des petits boulots, j’ai même fait la pute. Et puis j’ai fini par tomber sur un capitaine qui cherchait un navigateur, le sien étant atteint de crises de démence épisodiques. Le souci c’est que j’ai fait une grosse boulette au départ, une « connerie », juste une étourderie, mais ça aurait pu être très grave. Du coup le capitaine m’a passé un savon et m’a affecté comme technicienne de bord, vous parlez d’une promotion, les erreurs ça arrive à tout le monde, non ?

– Certes, mais pourquoi vous ne postulez pas un poste de navigatrice ?

– Parce que je suis prête à accepter n’importe quoi pourvu que je me barre d’ici ! D’ailleurs je ne comprends pas, vous êtes le premier qui me répond.

– Evidemment ! Une navigatrice rétrogradée comme technicienne de bord, ça ne fait pas très bonne impression !

– Alors vous n’allez pas me prendre ?

 

Elle me fait un de ces sourires, si ça continue elle va me proposer une pipe ! Et si je rentre dans ce jeu-là, comme je ne suis quand même pas le roi des salauds, je me sentirais obligé de l’embaucher. Résiste mon vieux ! Résiste !

 

– Je suis prête à tout ! Ajoute-t-elle si parfois je n’avais pas encore compris.

– C’est quoi le danger que vous évoquez ?

– J’avais un peu sympathisé avec un gars de l’équipage, Limay, et on était descendu dans le même hôtel. Quand on a appris que Karlson avait disparu de la circulation, on a rempli des demandes d’embarquement en tant que membres d’équipage. Dernièrement il est venu m’annoncer qu’un autre membre de l’équipage, Wong, s’était fait tuer, des témoins ont vu deux types l’embarquer à la sortie d’un restaurant et on a retrouvé son cadavre dans une décharge au pied de la colline. On avait pas de nouvelles non plus d’un autre gars, on a décidé de se séparer et de se planquer chacun de son côté, alors j’ai proposé mes services dans un bordel sous une fausse identité, ils n’ont d’ailleurs rien vérifié. J’espère que ça ne vous choque pas ?

– Non, non, continuez !

– Et puis Limay a cessé de me donner des nouvelles, j’ai compris qu’on me retrouverait un jour moi aussi !

– Vous saviez que Karlson avait été tué ?

– Non mais je m’en doutais !

– Et l’explication de tous ces meurtres ? Vous avez une idée ?

– Je pense que c’est lié à ce qui s’est passé sur Mijarka.

– Vous me racontez ?

– Seulement si vous m’embauchez ! Et pas une promesse, une véritable embauche que l’on fera enregistrer. Vous ne le regretterez pas, je peux être d’une compagnie très agréable !

 

C’est ce qu’on appelle être coincé !

 

– Vous l’avez loué pour combien de temps ce box ?

– Deux heures !

– Testez moi, je ne suis pas farouche, et au bordel j’ai pu perfectionner mon art de la pipe

 

Coincé, mais coincé en si charmante compagnie !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eros Cosmos
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Samedi 9 juin 2018 6 09 /06 /Juin /2018 18:23

L’odyssée de Zarouny (Vargala 3) – 39 – Destins éparpillés par Nicolas Solovionni

          stamp partouz

 

- Le repas était excellent ! Tint à dire Héka à qui on avait appris les bonnes manières.
- La bouffe est le second grand plaisir de notre courte vie ! Répondit doctement le gouverneur.
- Et le premier ? Demanda Héka, d’un air faussement innocent et se rendant compte par là-même qu’elle s’engageait sur un terrain glissant.
- D’après vous ?
- Le sexe peut-être ?
- Bonne réponse ! Ah, voici le thé, merci Titien.

Héka s’étonna de ce prénom masculin.

- C’est un garçon ! précisa Denzel, je l’ai engagé il a un mois ou deux, le temps passe tellement vite, je lui ai proposé de le féminiser un peu, il n’a pas été contre, d’ailleurs ça l’amuse. Reste là Titien, voulez-vous le voir mieux, Héka ?

« Attention, dans cinq minutes on partouze ! Quoi que ça ne dépend que de moi, je suis la maîtresse du jeu, si je n’accroche pas, il ne se passera rien, mais, je n’ai pas envie non plus de jouer les rabat-joie. »

- Vous savez, je suis curieuse de nature, mais je m’en voudrais de mettre, comment dire, votre servante ?
- C’est le bon terme.
- Bref, je ne voudrais pas la mettre dans l’embarras.
- Ce ne sera pas le cas, Titien montre un peu à madame comment tu es en dessous ?
- Il ne parle pas ?
- Si, mais pas beaucoup, c’est un taiseux !

Titien retire sa petite robe de soubrette, et comme il n’a pas de culotte, le voilà à poil avec la quéquette à l’air. Sa peau est très blanche et intégralement rasée. Héka ressent un curieux trouble la gagner.

- Il est très cochon, il adore sucer des bites et il fait ça très bien, parfois c’est moi qui le suce ! On s’amuse comme on peut !
- Vous m’aviez caché ça, Monsieur le gouverneur.
- Nous nous sommes vu trop peu de temps ! Vous aimeriez le caresser ?
- Je ne sais trop !
- Et moi, savez-vous que j’ai une envie folle de caresser vos jolis bras. Je peux ?
- Faites donc !

Spectacle insolite : Denzel caresse les doux bras d’Héka. Titien s’est approché très près d’elle sur sa droite et se tripote mollement sa bite, pour l’instant peu raide. Quant à Georgia, elle ne fait rien sinon s’amuser de la scène.

- Caressez-le, juste un peu ! Suggère le gouverneur.

Alors, saisie d’une irrésistible pulsion, Héka avance sa main vers la bite du travesti et esquisse quelques mouvements de masturbation. Du coup la queue se met à bander joliment.

« Trop envie de le sucer, mais si je le fais, c’est l’engrenage ! Alors je le fais ou je le fais pas ? »

Fausse hésitation puisque son visage s’avance lentement vers le service trois pièces du travesti, attendant une réaction qui ne se manifeste pas.

Alors elle prend le membre en bouche et commence à le sucer. La bite est salée dégageant une légère odeur d’urine qui n’est pas pour déplaire à la jeune femme.

Intrigué parce que ne sentant plus les mains du gouverneur, elle se redresse et découvre Georgia passée derrière ce dernier et occupée à lui pincer les tétons.

Echanges de regards complices.

- Mets-toi donc à l’aise, lui suggère Georgia.
- On va tous se mettre à l’aise ! Renchérit le gouverneur.

Tout le monde se déshabille très vite.

« On fait quoi maintenant ? »

Héka aurait bien sucé le gouverneur, mais Georgia occupe déjà le terrain, gobant avidement en de rapides allers et retours la bite de l’édile local.

« Qu’à cela ne tienne, une bite, ça peut fort bien se sucer à deux ! »

Et voilà nos deux coquines en train de prodiguer une pipe à deux bouches tandis que ce dernier suce la queue du travesti.

Le ballet des bouches est infernal, c’est tantôt l’une, tantôt l’autre ou alors en simultané, l’une gobant les couilles, l’autre léchant le gland.

- Doucement les filles, je ne veux pas partir trop vite !

On se dégage, Georgia cherche la bouche d’Héka qui ne se dérobe pas.

Une petite pause qui permet à tout ce petit monde de se désaltérer, sans trop chercher à savoir quelle sera la suite.

- Je vais pisser ! S’exclame Georgia, ça intéresse quelqu’un ?

Héka se rend compte alors que tous les yeux sont tournés vers elle.

- Vois jouez à quoi, là, exactement ? Demande-t-elle avec un air faussement innocent.
- Tu aimes les jeux de pipi ? Demande Georgia.
- Je n’ai rien contre !
- Tu veux boire ma pisse ?
- Ça peut m’amuser !
- Alors couche toi par terre. Le sol est auto-nettoyant ! Génial, non ?
- Moi aussi, je pisserais bien ! Annonça Titien.

« Miracle, il parle ! »

- Chacun son tour ! Intervint le gouverneur.

Georgia se met en position enjambant Héka à la hauteur de son visage

Georgia est une experte en ce domaine, elle sait parfaitement maîtriser son envie, aussi ne pisse-t-elle pas en continue mais en jets saccadés. Son urine est assez claire ce qui fait qu’Héka peut en boire beaucoup.

Beaucoup mais pas trop non plus, au bout d’un moment, elle fait signe à la pisseuse qu’elle est à satiété. Georgia s’empare alors d’un verre et y termine sa miction.

- Ben, et moi ! Se lamente Titien.
- Désolée, j’ai plus soif !
- Il peut éventuellement vous arroser la poitrine ? Suggère le gouverneur
- Sur mes nénés, oui, je veux bien.

Le travesti se met alors à pisser d’abondance visant tantôt le sein gauche, tantôt le sein droit avec la décontraction d’un jardinier arrosant son parterre de salades vertes.

Georgia et le gouverneur vinrent ensuite, chacun d’un côté lécher le bon pipi déposé par Titien en ne manquant pas de titiller au passage les jolis tétons érigés de la belle.

On se relève, Georgia présente en l’écartant son joli popotin à Héka.

- Ça te dirait de me le lécher ?
- Ça me dirait !
- Il n’est pas forcement nickel !
- Pas grave !

Effectivement, la belle Georgia avait dû s’essuyer avec un courant d’air après avoir fait quelque besoin. Mais Héka n’en avait cure et se régalait de ce goût âcre et capiteux, léchant sans problème les quelques traces douteuses entourant ce charmant œillet brun.

De son côté, le gouverneur se faisait sucer la bite par Titien. Mais au bout d’un moment il se dégagea.

- Héka, venez donc trinquer avec moi !
- J’arrive, monsieur le gouverneur.
- Le cul de Georgia était-il à votre goût ?
- Délicieux, monsieur le gouverneur !
- Voyez comme ce jeune inverti m’a bien fait bander la bite.
- En effet, elle a fort belle allure !
- Elle vous tente ?
- Ma foi, je crois que je la verrais bien dans mon cul !
- Eh bien, voici un souhait que je vais adorer exaucer.
- Maintenant ?
- Oui, car il faut user de la bite quand elle est chaude !
- C’est un nouveau proverbe ?
- Je viens de l’inventer !

Alors Héka s’accroupit en levrette sur le sol encore trempé d’urine, offrant et cambrant son superbe cul à la jolie bite noire du gouverneur.

Mais ce dernier avait l’intention de faire durer le plaisir. C’est donc avec sa langue qu’il commença à solliciter le délicat œillet brun de la jolie rousse. La langue étai agile et œuvra si bien que l’anus finit par s’ouvrir ce qui permit à Denzel de se régaler de ces saveurs si particulières.

Vint ensuite un doigt fureteur qui se mit à coulisser et à touiller dans cet étroit orifice. Quand il le ressortit, il le lécha avec un air ravi.

Sa bite raide n’eut ensuite aucune difficulté à pénétrer dans le tunnel intime. Et alors qu’il commençait à pilonner, il invita Titien à s’emboîter derrière lui. Ainsi l’enculeur se faisait enculer, il ne fallut que quelques instants pour que les mouvements de bite se synchronisent, mais ensuite tout alla bien. Le joyeux trio emplissait la salle à manger de « hi » et de « han ».

Georgia présenta sa chatte à lécher à Héka. Opération hasardeuse tant ça poussait derrière d’autant que la cadence s’accélérait. Héka ne tarda pas à crier son plaisir, tandis que le gouverneur ne pouvant puis se retenir lâchait sa purée avec un cri d’ours piqué par un essaim d’abeilles.

Il se retira, la bite gluante et polluée de matière brune. Héka se retourna pour la nettoyer de sa bouche.

- Ne vous croyez pas obligée !
- Ce sera un plaisir ! Et même une gourmandise ! Répondit la jeune femme.

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Titien bandait toujours mais n’avait pas joui, constatant que personne n’avait l’intention de s’occuper de lui, il se souvint alors de son rôle de soubrette et se mit à débarrasser la table.

Quant à Georgia, maintenant étendue à même le sol, les jambes écartées et le sexe ouvert, elle se masturbait frénétiquement. Alors Héka, bonne fille, vint l’aider de sa langue.

Lorsque Georgia eut obtenu le plaisir qu’elle avait sollicité, le gouverneur l’invita discrètement à quitter les lieux.

- Parce que pourquoi ? Protesta-t-elle
- Fais ce que je te dis, ma poulette ! Se contenta-t-il de répondre en lui flattant le popotin.

Elle s’en alla mais non sans avoir roulé une pelle à Héka :

- T’es trop bonne, toi ! J’espère qu’on se reverra dit-elle en s’éclipsant.

Denzel va pour se rhabiller quand il se ravise et interpelle Héka.

- On pourrait peut-être prendre une douche ?
- C’est pas de refus.
- La soirée vous a plu ?
- Super !
- Ne me faites pas une réponse de politesse.
- Mais pas du tout, les mets étaient succulents, le vin sympa, quant à la suite, je me suis bien éclatée !
- Alors tout va bien ! Après votre douche je vous ferai raccompagner en ville, à moins que vous préfèreriez rester coucher ici.
- Je ne voudrais pas abuser !
- A tout hasard, je vous ai fait préparer une chambre, il y en a pas mal de libres ici. Ma résidence est quelque peu surdimensionnée.
- C’est à dire…
- Elle pourrait être à votre disposition de façon permanente, Juliana a déjà la sienne, mais elle ne l’utilise pas beaucoup, son hôtel l’accapare beaucoup, elle aurait besoin de quelqu’un pour l’aider, une associée.
- Ah ! Répondit la jeune femme, ne voyant pas trop où son interlocuteur voulait en venir.
- Je vais vous faire un aveu, j’adore la compagnie des jolies femmes !
- Ça, je crois que je l’avais compris.
- Peut-être pas complétement si vous le permettez.

Héka devint de plus en plus perplexe.

- Je n’ai aucun mal à trouver. Etre la petite amie, ou même l’une des petites amies du gouverneur offre tellement d’avantages… Mais je profite assez peu de la situation, je dis bien « assez peu », je n’ai pas dit « pas du tout ».
- Je comprends.
- Il se trouve que vous, vous ne demandez rien, vous souhaitez même quitter la planète…
- Vous en savez des choses !
- Juliana m’a raconté, mais ne prenez pas ça pour de l’indiscrétion, vous allez comprendre.
- Je voudrais bien en effet.
- Vous allez faire quoi sur Vargala ? Vous n’en savez rien et il n’est pas impossible que vous tombiez dans la dépression…
- Ne vous inquiétez pas pour moi.
- Je vous propose un deal. Je vous l’ai dit, Juliana a besoin d’une associée, l’hôtel n’est pas en très bon état, il nécessite des réparations, je les prendrais entièrement à ma charge. Vous aurez un boulot, vous ne serez pas seule, et puis si vraiment ça ne vous branche pas, vous pourrez toujours lâcher l’affaire quand vous le souhaitez.
- Humm, et en échange…
- Vous viendrez me faire un petit coucou de temps en temps, un peu comme le fait Juliana. Alors ?
- Je vais rentrer, vous aurez une réponse demain !

Titien l’attendait sur le pas de la porte.

- Madame, je voudrais vous dire et vous demander quelque chose.
- Je t’écoute.
- Vous êtes très belle. J’ignore si nous nous reverrons, mais si ce n’était pas le cas…
- Tu ne parles plus ?
- Juste un bisou, s’il vous plait ?
- Mais bien sûr, mon biquet !

En rentrant à l’hôtel elle trouva Juliana en train de finir du rangement.

- C’était bien ta petite soirée ? Lui demande cette dernière sur un air faussement innocent.
- C’était un piège, non ?
- Un piège ?
- Tu m’as envoyé toute seule chez le gouverneur afin qu’il me mette le grappin dessus. Comme ça je deviens l’une de ses poules et toi tu te trouves une associée ! Tu ne crois pas que c’est un peu gonflé comme plan ?
- J’ai essayé ! Tant pis pour moi si ça n’a pas marché ! Répondit Juliana devenue brusquement très pâle.
- Qui te dit que ça n’a pas marché ?
- Tu… Tu acceptes ? Je…

La suite se perdit dans un sanglot, les deux femmes s’étreignirent.

- Bien sûr que j’accepte, mais on ne le dira au gouverneur que demain. Si on veut le manipuler un peu, il faut mieux le faire lanterner.
- Tu veux partager ma chambre ?
- Pourquoi pas ? Mais ce soir ce sera dodo, j’ai eu ma dose. Qu’est-ce qu’il encule bien, Denzel !
- T’as raison !

Novassa

De nouveaux troubles éclatèrent sur Novassa, la papesse Dini disparut dans la nature et le chaos et l’anarchie s’y installèrent durablement, la gynarchie s’écroula mais conservait toujours ses partisanes. Des hommes libérés des quartiers réservés ne trouvèrent rien de mieux pour fêter l’événement que de s’armer de manches de pioches, de barres de fer et autres objets contondants et de commettre quelques massacres absolument gratuits. Des marchands d’armes prévenus on ne sait trop comment accoururent en nombres sur la planète pour proposer leurs camelotes, mais repartirent aussi sec. Tout le monde voulait des armes, mais personne n’avait quoi que ce soit pour les payer.

Cela n’avait pas été rendu public, mais la stérilisation de bébés-éprouvette de sexe féminin n’avait plus été jugé nécessaire depuis de nombreuses années (et en plus cela faisait faire des économies au gouvernement) Aussi, les premières naissances naturelles eurent lieu neuf mois plus tard, Une autre société voyait timidement le jour sans expérience et avec les moyens du bord, et elle ne tarda pas à se morceler en clans rivaux.

Artémise

Sur Simac3, les relations entre Artémise et Pacheco, s’était clarifiées, la fable selon laquelle l’arrivée de cette dernière n’était qu’une avant-garde ne pouvait pas tenir longtemps, celle de la retraite spirituelle non plus. Quand l’ancienne papesse estima que Pacheco ne la chasserait pas du domaine, elle lui expliqua simplement qu’elle était ici en exil sans toutefois lui fournir de détail, ni lui révéler son rang.

Malgré la lenteur avec laquelle circulent les informations dans l’espace, tout finit par se savoir et un beau jour, Artémise apprit que l’anarchie régnait sur Novassa, son ancienne planète. Craignant que cette situation ait pour effet de couper les crédits attribués à la concession, elle fit part de ses craintes à Pacheco. Celui-ci bougonna, mais l’ancienne papesse voulut savoir à quoi exactement le vieux baroudeur avait accès. La surprise fut de taille : héritant des autorisations d’Artémise première du nom et fondatrice de la concession, il avait accès à tout.

Pacheco se rendit compte alors qu’il était potentiellement beaucoup plus riche qu’il ne le croyait.

- Mais ça ne durera qu’un temps, sans recettes le compte de la planète va s’épuiser ! Se lamenta Artémise.
- On peut voir venir, quand même. D’autant qu’on peut faire virer tout ce qui est possible sur un autre compte. Tiens j’ai envie de fêter cette bonne nouvelle !
- Vous voulez à boire ?
- On ne se tutoie plus ?
- Pas tout le temps ! Alors champagne ?
- Non, j’ai envie de vous enculer !
- Mais vous êtes un porc !
- Je vous dis juste que j’ai envie, je ne vous force pas.
- Encore heureux ! Mais dans ce cas, je m’en voudrais de vous décevoir. On fait ça où ?
- Il y a tout le confort ici, fauteuil, canapé…
- Alors, allons-y montre-moi ta bite Pacheco !

C’était justement son intention, il se débarrassa de son pantalon en exhibant un superbe membre en érection.

- Déjà bandé ?
- Et oui !
- C’est l’idée de m’enculer qui te fait bander de si belle façon ?
- On va dire ça comme ça !
- Mais je vais te sucer d’abord !
- T’es vraiment une salope ! Une belle salope !
- Je sais ! Quand je pense que je me suis privée de ce plaisir pendant des années.
- Tu ne pouvais te débrouiller ?
- C’est un peu plus compliqué que ça, mais je n’en parle pas pour l’instant. Quand nous serons de vieux amants je t’expliquerais.
- Parce tu crois…
- Tais-toi, je vais te sucer !

Elle le dit mais ne le fait pas, restant en admiration béate devant ce joli mât de chair où courre une jolie veine bleue et flanqué d’un gland violacé et luisant.

- Ben alors, tu suces ou tu rêves ?
- C’est vraiment très beau une bite !
- Oui, bon, ben faut t’en remettre.

Et tout d’un coup la queue de Pacheco fut dans la bouche d’Artémise. Depuis son arrivée sur Simac3, celle-ci s’était efforcée d’améliorer ses pipes, mais elle n’était pas encore au top. Même Asseb suçait mieux qu’elle, mais c’est vrai que cette dernière avait bénéficié des conseils de ses collègues quand elle était serveuse montante à Faratown. Ce qui fait qu’au bout de cinq minutes Pacheco mit fin à la prestation :

- Je n’en peux plus ! Dessape-toi et mets-toi en position, je vais te foutre ma bite dans le cul !

Alors Artémise après s’être complétement déshabillée, se mit à genoux sur le fauteuil tournée et courbée vers le dossier, les cuisses écartées et les fesses cambrées.

Ainsi installée, tous ses trésors étaient magnifiquement visibles.

- Oh ! Que c’est beau ! S’exclama Pacheco admirant ce petit œillet brun et fripé qui semblait impatient que l’on vienne le visiter.
- Alors t’arrives ?
- Je viens ! Je n’aime pas faire des compliments, mais t’as vraiment un cul de princesse.

« Ah ! Si tu savais qui je suis ! » Se dit l’ancienne papesse de Novassa.
Zarouny39b
Pacheco lui pénétra le fion hardiment et commença à la limer mais au bout d’un moment du bruit venant de la pièce contiguë devint franchement gênant.

- Bon, c’est pas un peu fini, à côté, il n’y a pas moyen de baiser tranquille ! Hurla l’homme.
- Finissons dans ma chambre ! Proposa alors Artémise.

C’est ce qu’ils allèrent faire, mais avant Pacheco voulu savoir ce qui se passait à côté. Ils poussèrent discrètement la porte qui était restée entrouverte et derrière laquelle un spectacle insolite mais non dénué d’intérêt les attendait.

Il faut dire que la pièce en question servait parfois à satisfaire quelques fantaisies sadomasochistes et était équipée en conséquence.

Asseb complétement nue était attachée à une croix de Saint-André et se faisait flageller le cul par cette grande perche blonde de Fanny, elle aussi complétement nue, transpirant de tous ses pores et manifestement particulièrement bien excitée. Asseb, elle semblait en extase sous les coups et en redemandait.

A l’autre bout de la pièce, Constantin, déguisé en fille et attaché sur un chevalet, se faisait sodomiser par Uguett, à l’aide d’un gode-ceinture.

Alors évidemment, tout cela ça faisait du bruit. Cette pièce avait été insonorisée, mais évidemment si on ne ferme pas la porte…

- Ben vous en faites du raffut ! Cria Pacheco.
- Quelqu’un a dû oublier de fermer la porte ! Répondit simplement Uguett tout en continuant de besogner le travesti. Oh ! Mais pourquoi vous êtes à poil tous les deux ?
- Si on te demande…

Fanny infligea encore quelques coups de cravaches sur les fesses d’Asseb puis la détacha.

- Oh la la, elle m’a bien fouetté. Ça m’a fait du bien, mais je suis encore toute excitée. Qui sait qui vient me lécher ?

Fanny lui fit signe d’attendre un peu et s’approcha de Pacheco !

- Ça va, mon gros cochon ? Tu m’as l’air en pleine forme ! Lui dit-elle en s’empara de sa bite. Je peux te la sucer ?
- J’étais en train d’enculer Artémise, mais avec ce bruit.
- On ne fera plus de bruit, je vais te la sucer un peu comme ça tu vas pouvoir lui remettre dans le fion.

Et c’est ce qu’elle fit sans attendre son approbation.

Pendant ce temps une idée bien salace vient à l’esprit d’Uguett qui la souffle dans l’oreille de Constantin. Ce dernier approuve ce qu’elle lui suggère mais avec une petite réserve.

- J’aurais bien aimé que tu continues à m’enculer avec ton gode !
- On reprendra après, ça n’en sera que meilleur ! Lui dit-elle en le détachant

Constantin que l’on devrait plutôt en ce moment appeler Constantine, se redresse, c’est qu’ainsi attifé, il ne manque pas d’allure, le visage maquillé, bleu aux paupières et rouge aux lèvres, le crane recouvert d’une perruque blonde avec de jolies bouclettes. Bas résilles rouges et porte-jarretelles assorti sont les seuls vêtements qu’il porte sur son corps entièrement épilé.

Il contourne Pacheco et vient lui flatter les fesses.

- Qu’est-ce que tu viens foutre ?
- Tu n’aimes pas que je te caresse les fesses ?
- Tu ne vois pas que je suis déjà en main ?
- Arrête de rouspéter et laisse-toi faire !

Constantin se mouille l’index et l’introduit dans le cul du vieux baroudeur et le fait aller et venir.

- C’est bon, mon doigt dans ton cul ?

Pacheco n’ose pas avouer qu’il adore ça !

- Encule-le, il en meurt d’envie ! Intervient Uguett.
- Oui, oui, vas-y ! Renchérit Fanny.
- Mets toi en position, Pacheco, je vais te prendre ! Demande Constantin.
- Mais enfin, c’est quoi ce cirque ? Qui c’est le chef ici ? Plaisante ce dernier tout en se mettant en levrette, le cul dressé, attendant l’assaut.
- Regarde moi ce gros cochon qui va prendre une bite dans le cul ! Rigole Uguett.
- Il ne devrait pas la sucer un peu avant ? Propose Fanny.
- Si si ! Approuve Constantin, mieux elle est bandée, mieux elle passera !
- Ben alors, les filles qu’est-ce que vous attendez pour le sucer ? Répond Pacheco.
- Non, non c’est celui qui se fait enculer qui doit sucer !
- Ah, bon ? C’est obligatoire ?
- Non, mais ça fait partie des bons usages.
- Des bons usages que vous venez d’inventer, mais puisque ça a l’air de vous faire tellement plaisir… Amène ta bite Constantin je vais te la sucer bien comme il faut.

Pacheco aimait parfois se faire prier mais depuis qu’il avait découvert (bien tardivement comme nous l’avons vu dans les chapitres précédents) ce plaisir subtil, il en raffolait et c’est donc avec délectation qu’il fit grossir dans sa bouche la queue du mignon travesti.

Puis Constantin l’encula sous les encouragements plus ou moins salaces des deux femmes de service. Pendant ce temps, Asseb faisait patienter Artémise en lui léchant le fion.

Quand Constantin eut pris son pied dans le fondement de Pacheco, il se fit nettoyer la bite par Fanny qui goutait parfois ce genre de privauté.Et c’est la bouche encore pleine de sperme qu’elle roula un patin à Uguett.

Quelques minutes plus tard, c’est Pachéco qui jouissait à son tour dans le cul d’Artémise, laquelle sortit de l’épreuve pantelante mais enchantée et ravie.

On trinqua ensuite ! Ce fut juste une pause, car si ces messieurs étaient épuisés, ces dames ne l’étaient point. Manifestement ils étaient joyeux tous les six. Pacheco se rendit alors compte qu’il n’était plus vraiment le chef de cet étrange communauté, c’était juste l’ancien, le vieux, que l’on respectait mais qu’on charriait aussi quelque fois comme on charrie quelqu’un qu’on aime bien. Pacheco se dit alors qu’il n’avait jamais été aussi heureux.

Fanny s’approcha une nouvelle fois d’Uguett et tout en lui caressant les seins, lui chuchota à l’oreille :

- Je crois qu’on a trouvé une super place !

Et Zarouny ?

Quand le Kiribati atterrit sur Vargala station, ce fut le moment de la dispersion et des adieux. Le capitaine Aaven avait pour mission de remettre les douze filles échappées de Simac3 aux services sociaux de la planète. Le souci c’est que sur Vargala, il n’y a pas vraiment de service social ! Alors ce fut le système débrouille, sur cette planète, une jolie femme ne reste pas longtemps au chômage. Certaines de celles qui avaient les compétences nécessaires et il n’y en avait peu restèrent sur le vaisseau comme le firent également Kiffer et Enrique.

Quant à Aréna et aux autres novassiennes, on les escorta jusqu’aux champs voisins, toujours en recherche de main d’œuvre, une situation qui leur permettrait peut-être de s’adapter.

De son côté, Morgan fut sollicité pour conserver son poste sur le Kiribati. Il ne répondit pas de suite, mais comprit alors qu’il lui faudrait se séparer de Zarouny. Il n’allait pas rester sur Vargala à ne rien faire, et personne n’embaucherait Zarouny qui n’avait aucune compétence en matière de navigation spatiale. Le destin allait donc les désunir.

Les deux jeunes gens étaient descendus dans le bouiboui de Winah. Cette dernière avait accepté d’héberger provisoirement Zarouny à condition qu’elle donne un coup de main en cuisine et en salle. Elle ne put qu’accepter.

- Faudra que tu te trouves autre chose ! Lui dit Morgan.
- Trouver quoi ? Je ne sais rien faire !
- Tu peux apprendre !
- Si j’en ai l’opportunité, pourquoi pas ?
- Dans les champs, ils ont toujours besoin de monde.
- Je vais voir…

Une solution qui ne disait rien à Zarouny, elle avait depuis sa rencontre avec Morgan évolué considérablement, mais de là à aller travailler dans les champs, elle qui avait été la suivante d’une grande prêtresse, et chargée de mission de la Papesse, elle qui après la fausse prophétie de la déesse se voyait déjà Papesse de Novassa.

Morgan voyant les hésitations de la jeune femme en ajouta une couche :

- Je connais Winah, c’est une brave femme, mais un jour elle va te souffler dans l’oreille qu’un client de la salle ne serait pas contre un petit câlin en échange d’un petit supplément…
- Ah, c’est comme ça que ça se passe ici ?

Pendant quelques instants, Zarouny sembla perdue dans ses réflexions, avant de reprendre.

- Ça ne me tueras pas, et puis ça me fera de l’argent de poche !
- Je ne voudrais pas que tu croies que je t’ai amené ici…
- Bon, ça va, tu ne vas pas me faire la morale, tu sais je ne connais pas bien les hommes, mais je connais bien les femmes, Winah n’est plus toute jeune, je crois que dans quelques temps je pourrais lui proposer une sorte d’association, son bordel on peut le rendre moins miteux, plus convivial, plus festif, je crois que je saurais faire.
- Mais nous deux…
- Soyons réalistes, on s’aime, mais on ne s’aimera pas toute notre vie. On va être séparé, je vais rencontrer d’autres hommes ou d’autres femmes, toi aussi tu vas connaitre d’autres gens. C’est la vie qui est comme ça. Mais à chaque fois que tu débarqueras ici tu auras toujours une place dans mon cœur et dans mon lit. Pourquoi tu pleures ?
- Je ne pleure pas !
- Alors viens m’embrasser, grand couillon !

Leiris

Leiris avait reconstitué une équipe pour naviguer à bord du Vienna, il avait embarqué Enzo, sans aucune fonction officielle. Il pouvait désormais utiliser les fameux logiciels de navigation si convoités (voir Vargala station). Il n’en abusa pas, ne tenant pas à se faire trop remarquer, mais se construisit rapidement une solide réputation et une confortable fortune. Un jour on perdit sa trace, mais d’aucuns affirmèrent l’avoir aperçu sur Simac3 au milieu d’une immense résidence en compagnie d’une poignée d’amis, hommes et femmes. Ceux qui se risquaient à demander comment il occupait ses journées, s’entendait répondre que Leiris s’efforçait de rencontrer les personnes qu’il avait connu dans le cosmos afin de compléter la rédaction de ses mémoires.

Ces mémoires publiées en trois tomes, vous les avez en ce moment entre les mains, chers lecteurs !

Et on va dire que c’est la FIN

Nicolas Solovionni © vassilia.net, décembre 2017

Annexe : principaux personnages

1. Abel Sorenian : Espion infiltré à bord du Vienna
2. Andersen : Responsable de l’astroport de Simac3
3. Aréna : Novasséenne prise en otage par Morgane et Zarouny avant de collaborer avec eux
4. Artémise III, ancienne papesse de Novassa, exilée volontaire sur Simac3
5. Asseb : Première suivante d’Artémise, l’accompagne sur Simac 3
6. Brice Blaise : lieutenant fédéral de la police galactique, chargé de l’enquête sur le piratage du Siegfried7
7. Constantin William : cadet de la marine spatiale civile, viré du Siegfried 7, il sympathise avec Fédora
8. Darius Polmer : colonel de la police fédérale, chargé de coordonner l’enquête sur le piratage du Siegfried7
9. Enzo Antonelli : cadet de la marine spatiale civile. S’est initié sur Vargala au transsexualisme temporaire, porte le nom de Bianca quand il se transforme. Adjoint de Leiris Misdas sur le Vienna
10. Eymone Pierra : équipière à bord du Stratus
11. Fanny : Grande blonde, membre de l’équipage de Pétra Van Yaguen, passe au service d’Artémise
12. David Denzel : gouverneur de Mabilla
13. Fédora Ivanova : aventurière terrienne, fausse comtesse, vraie musicienne et semi mondaine.
14. Florentine MacSteven : cadette de la marine spatiale civile, sympathise avec Rachel à bord Siegfried
15. Georgia : Maitresse de David Denzel, le gouverneur de Mabilla
16. Gertrud Long : Responsable d’assurance et chargée de l’enquête sur le piratage du Siegfried7 après l’abandon de l’affaire par la police
17. Graana : milicienne Tigrane envoyée « en stage » sur Novassa, deviendra la suivante de Malvina
18. Héka Lipanska : maîtresse de Murenko sur le Fly28, puis coéquipière de Leiris Misdas sur le Vienna
19. Jo kiffer : Capitaine retenu sur Novassa, en fuite
20. Juliana Vogt : patronne du principal hôtel de Mabilla
21. Karita : Favorite du harem de Juan Pacheco sur Simac3
22. Kéni Nigelson : fille du bourgmestre d’Olvenne sur Katelya. Devenue patronne de bordel sur Vargala
23. Leiris Misdas : cadet de la marine spatiale civile, puis Capitaine du Vienna
24. Malvina Cooper : amie de Kéni sur Katelya. Exilée de force sur Novassa
25. Mark Greenwood : collaborateur de Gertrud Long dans son enquête sur le piratage du Siegfried7
26. Morgan Rey : cadet de la marine spatiale civile, puis second de Murenko sur le « Stratus »
27. Murenko (Yassaka) : médecin de l’équipage du Fly28, puis capitaine du « Stratus »
28. Nakura : Eurasienne, l’une des évadées du harem de Pacheco, prendra place sur le Kiribati
29. Nicérus : Gérant de cabaret sur Vargala, a fourni un emploi de décoratrice à Rachel
30. Olivia : secrétaire très particulière de Nicérus
31. Paavo Aaven : Capitaine du vaisseau « le Kiribati ».
32. Pablo Schmidt : Responsable de l’astroport de Mabilla
33. Pacheco (Juan) : Ancien membre de la garde stellaire, ayant eu quelques ennuis et disposant d’une retraite dorée sur Simac3
34. Poupette : prostituée travaillant chez Winah à Vargala-station
35. Rachel Bernstein : cadette de la marine spatiale civile
36 -Reynold Baranchnik : Capitaine de vaisseau et amoureux de Florentine
37. Schlumberg : homme de main de Winah
38. Sovona : l’une des évadées du harem de Pacheco
39. Tatiana : l’une des évadées du harem de Pacheco
40. Tégula-Lili : Médecin du bord sur le Vienna
41. Uguett : Petite brune d’origine indienne, membre de l’équipage de Pétra Van Yaguen, , passe au service d’Artémise
42. Winah De Boer : blackette mature, tenancière d’un bar louche sur Vargala, amie de Murenko
43. Vorion (Anton Vorionopoulos, dit Vorion) : l’un des parrains de la mafia de Vargala
44. Zarouny : suivante de Malvina sur Novassa. Chargée par la papesse de surveiller cette dernière, puis se rapprochera de Morgan

Les vaisseaux

1 – Le Kiribati : Capitaine Paavo Aaven
2 – Le Stratus : Capitaine Yassaka Murenko
3 – Le Vienna : Capitaine Leiris Misdas

Les planètes

1 – Mabilla : Colonie terrienne éloignée avec pour seule ressource des sphères aquatiques très recherchées. C’est sur cette planète que s’est posé le Siegfried 7 afin de faire une escale technique.
2 – Novassa : La planètes des tigrannes gouvernée par une matriarchie féministe
3 – Simac3 : Planète occupée par de richissimes résidents. Possède une île autonome rattachée administrativement au gouvernement de Novassa, mais occupée illégalement par Pacheco et son harem
4 – Vargala : Planète de tous les plaisirs et de tous les trafics. Port d’attache de la plupart des protagonistes de ce récit.

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eros Cosmos
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Samedi 9 juin 2018 6 09 /06 /Juin /2018 18:21

L’odyssée de Zarouny (Vargala 3) – 38- Héka et Juliana par Nicolas Solovionni

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Thémes abordées :  feuille de rose, lesbos, science fiction, uro.

38- Héka et Juliana

Héka

Ayant réussie à trouver une place de passagère à destination de la planète Mabilla, Héka y débarqua un beau jour avec son gros baluchon et s’en fut directement à l’hôtel tenu par Juliana.

Cette dernière ne dissimula pas sa surprise :

- Toi !
- Ben oui, moi !

En quelques mots, Héka expliqua les raisons de sa présence ici, en édulcorant un petit peu le récit, tout de même.

- Tiens, j’ai une photo, le type disait s’appeler Abel Sorenian, mais c’est sans doute une fausse identité.
- Fais voir… Oui, j’ai vu cette tête là quelque part mais où et quand c’est une autre affaire ! C’était il y a plusieurs semaines en tout cas.

Flash-back

Après la bataille sur le tarmac de Mabilla entre l’équipage du Vienna et le détachement policier de l’infâme lieutenant Blaise, Abel Sorenian s’était retrouvé seul et désemparé.

Par précaution, il attendit que le Vienna décolle pour agir, chapardant de la nourriture pour subsister. Il s’adressa ensuite à la police locale où il fut reçu par un sous-fifre !

- Je devais, voyez-vous, réembarquer sur le vaisseau du lieutenant Blaise, mais comme il y a eu l’incident que vous savez, ils m’ont carrément oublié !

Sorenian n’aurait jamais dû dire ça. Le fonctionnaire l’envoya vertement promener :

- La police n’a rien à voir là-dedans, on ne peut rien pour vous.
- Mais qu’est-ce que je vais faire ?
- Ce n’est pas mon problème, foutez-moi le camp… et allez vous laver, vous sentez la serpillère.

Abel, désespéré se mit alors à faire le tour des hôtels, des restaurants, des bistrots où il offrit en vain ses services, c’est à cette occasion que Juliana l’avait rencontré, elle n’avait rien à lui proposer.

L’officier de police rendit compte à son chef. Pas content, le chef !

- Un type en accointance avec cette ordure de Blaise et vous l’avez laisser filer !
- Euh !
- Euh quoi ? Si la résistance apprend ça, on va encore en prendre plein la gueule ! On a sa photo ?
- Oui, en principe !
- Faites le rechercher, retrouvez-le et assignez-le à résidence dans un champ de patates, le plus loin possible. Soyez discret, je ne veux aucune publicité, aucune trace !

Sorenian fut facilement arrêté, puis exilé. Il s’évada quelques jours après et s’engagea dans la jungle locale dont il ignorait les dangers. Nul ne sut ce qu’il advint ensuite de lui.

Fin du flashback

- La police sait peut-être quelque chose ? Suggéra Juliana.
- O.K, j’irais voir, je voudrais prendre une chambre et manger un morceau.
- Pas de problème !
- Sinon, le gouverneur, il va bien ? Demande Héka.
- En pleine forme, c’est devenu un copain, on se rencontre régulièrement. Je pense qu’il serait content de te revoir.
- Pourquoi pas ! Tu n’es pas jalouse ?
- Oh lala pas du tout. Viens je vais te montrer ta chambre. Tu comptes rester combien de temps ?
- Aucune idée.

Ils montèrent

- Voilà, c’est ma meilleure chambre ! Le lit est génial, on peut y faire de bonnes ronflettes et pas mal d’autres choses aussi !

Une plaisanterie gratuite ou un appel du pied ? Héka aurait bien voulu en avoir le cœur net et osa se lancer :

- J’ai toujours à l’esprit, le souvenir de notre rencontre chez le gouverneur, c’était un moment délicieux !
- On était un peu folles !
- C’était bon, c’est le principal… Mais ça avait commencé comment ?
- Tu m’avais tapé dans l’œil ! Répond Juliana. Alors j’ai tenté un truc je t’ai parlé de ma poitrine, en te disant que je la trouvais trop grosse.
- C’est ça, et tu me l’as montré, et je l’ai embrassé.

Juliana hésite puis dans un souffle :

- C’est vrai, j’avais bien aimé ce qu’on avait fait ensemble ! Dit-elle avec une mimique nostalgique.
- T’aimerais recommencer ?
- Ben oui !
- T’es lesbienne ?
- Non, mais j’aime bien la compagnie de certaines femmes. C’est tellement plus doux qu’avec les hommes.

Héka était dubitative, si Juliana venait de se livrer à un véritable appel du pied, elle-même était en ce moment assez peu motivée.

- Et toi ? Insista lourdement Juliana.
- Moi c’est un peu pareil. Répondit Héka sans trop de conviction.
- Je suis un peu en manque en ce moment.

Héka se dit qu’elle pouvait toujours prétexter une grosse fatigue, mais d’un autre coté avoir une alliée dans la place n’était pas une mauvaise chose, et puis la libido, c’est un peu comme l’appétit, ça vient en faisant, et de toute façon ce ne serait pas une corvée.

Alors elle offrit ses lèvres à Juliana qui n’attendait que ça.

- Je vais prévenir mon employée que je vais rester occupée un moment.

Héka profita de l’absence momentanée de l’hôtelière pour se déshabiller complètement. Quand Juliana revint, elle la trouva assise sur la cuvette des toilettes, les cuisses écartées et en train de pisser.

- Oh ! S’écria-t-elle.
- Un problème ?
- Pas du tout, mais ne t’essuie pas !
- Coquine ! Moi je veux bien, mais si je ne fais pas que pipi ?
- Pas grave, quand je nettoie, je nettoie.
- Cochonne !
- Non, seulement quand je suis très excitée.
    Zarouny38b    Héka se releva et offrit sa jolie chatte à sa complice du moment, et cette dernière s’acquitta de sa tâche avec beaucoup d’application.

- Je vais me rincer la bouche ! Annonça-t-elle.
- Embrase-moi d’abord !
- Comme ça ?
- Bien sûr !
- T’es encore plus cochonne que moi !
- Embrasse-moi, je te dis.

Juliana était partagée, elle aurait volontiers prolongé ces jeux délicieusement pervers dont ce baiser doré était l’illustration, mais en même temps elle avait surtout besoin de douceur, de sentir la caresse d’une peau, la chaleur d’un corps lové contre le sien, alors elle se dépoitrailla.

- Ils te plaisent toujours autant mes gros nichons ?
- Je vais te les bouffer ! Répondit Héka en portant son dévolu sur son téton gauche qu’elle se mit à sucer avec frénésie.
- Oh lala qu’est-ce que tu me fais ?
- Ne bouge pas, je m’occupe de l’autre !
- Tu fais ça trop bien !

Héka s’enivrait de la texture particulière de ces jolis tétons bruns maintenant érigés et durcis.

- Donne-moi les tiens, supplia Juliana.

La rousse se laissa faire en appréciant comme il se doit la douce langue de sa partenaire.

- Fais-moi voir ton cul ! Demanda Héka au bout d’un moment.
- Il n’a rien d’extraordinaire !
- Je m’en fous, j’aime bien les culs !
- Dans ce cas ! Fit-elle en exhibant son popotin.

Héka se mit à lui peloter les fesses, à les embrasser et à les lécher. Puis elle les écarta, sa langue s’approchant stratégiquement du petit œillet brun. Evidemment Juliana devina ses intentions.

- Attends, je vais me rincer.
- Pourquoi faire ?
- C’est peut-être pas tout à fait net, moi ça ne me dérange pas, mais…
- Ne t’inquiète pas, j’aime bien les culs « naturels » !

Effectivement, le cul de Juliana avait une odeur de cul, Héka ne détestait pas cette odeur, surtout quand elle était bien excitée, et excitée, elle l’était maintenant et pas qu’un peu depuis qu’elle avait sucé les seins de l’hôtelière.

Ainsi sollicité, le trou du cul ne tarda pas à s’ouvrir légèrement, Héka y enfonça un doigt et le fit aller et venir.

- Oh, c’est trop bon ce que tu me fais !

Encouragée la belle rousse doigta de plus belle, jusqu’à ce qu’elle en attrape une crampe, elle ressortit un doigt taché de légères traces brunâtres qu’elle fit disparaître en les léchant dans sa bouche.

- J’ai les doigts qui fatiguent, dommage que tu n’as pas un petit gode !
- J’en ai un, mais j’ai un truc encore mieux, je vais te montrer, bouge pas, je reviens.

Quelques instants plus tard, Juliana revenait avec un chapelet de boules de geisha.

- Tu connais ?
- Hé, hé ! Je te les mets ?
- Vas-y !

Héka approcha la première boule de l’anus de l’hôtelière, sans parvenir à la faire péntrer.

- Ouvre toi au maximum !
- Vas-y pousse, donne un coup sec.

La boule entre, les quatre autres finissent par entrer à leur tour au bout d’un certain temps. A présent seule la ficelle dépasse de façon insolite.

- Attention, je vais tirer !
- T’étonnes pas si je gueule !

Héka tira un coup sec, la première boule sortit provoquant un premier spasme de Juliana. Sans lui laisser le temps de se remettre la rousse continua de tirer, laissant quand le chapelet fut intégralement sorti, l’hôtelière à moitié groggy de plaisir

- Oh, ça va ? Tu vas t’en remettre ?
- Viens donc m’embrasser !

Elle ne se fit pas prier. Juliana proposa ensuite à sa partenaire d’inverser les rôles, ce fut donc au tour du cul d’Héka d’absorber puis de relâcher les petites boules magiques.

Les deux femmes épuisées laissèrent passer quelques minutes avant que Juliana fasse part de son intention d’aller faire pipi.

- Ça te dirait de me pisser dessus ? Proposa Héka
- Mais avec plaisir, ma chère !

Elles s’installèrent dans la salle de bain.

- Tu veux que je te pisse où ? Tu veux boire ?
- J’ai justement un peu soif ! Ironisa la jolie rousse.
- Alors on ouvre bien la bouche !

Quelques secondes d’attente et de concentration et tout d’un coup, ce fut les chutes du Niagara. Juliana ne parvînt pas à contrôler son débit, Héka avale ce qu’elle peut en manquant de s’étouffer, ça dégouline à côté, il y en a partout !

Les deux femmes partent dans un grand éclat de rire, Héka se badigeonne le corps avec l’urine et les deux femmes, faisant fi de l’inconfort du lieu emmêlent leurs bouches et leurs chairs en un ballet infernal.
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C’est presque « naturellement » qu’elles se retrouvent en soixante-neuf, chacune léchant le sexe humide de l’autre jusqu’à se faire jouir en une frénésie diabolique.

- Quel pied ! Commenta Juliana.
- Quand je pense que je n’avais pas trop envie !
- Ben tu vois !

Grand moment calme où les deux femmes ne disent plus rien, puis il faut bien se relever et quitter ce carrelage inhospitalier.

Une douche bien sûr, qu’elles prirent ensemble, s’amusant à se caresser les fesses et les seins avec le gel de toilette.

- On recommencera ? Demande Juliana.
- Mais bien sûr, ma chérie !

Ce n’est qu’après une bonne sieste qu’Héka demanda à l’hôtelière de lui indiquer quelques pistes susceptibles de lui faire retrouver la piste d’Abel Sorenian

Mais de pistes, il n’y en avait guère. La police peut-être ?

Sur place un type lui expliqua, après qu’elle lui eut graissé la patte, que Sorenian avait été exilé par précaution dans les terres agricoles, et qu’il s’en était échappé.

- Aucun véhicule n’a été dérobé, il a donc pénétré dans la jungle à pied. Là-dedans personne ne peut survivre. Trop de bestioles, trop difficile de s’abriter et de se nourrir. Votre bonhomme doit être considéré comme mort !
- C’est une certitude ?
- Une quasi certitude.

Dépitée, elle revint à l’hôtel.

- Tu en tires une tronche ! Lui fit remarquer Juliana.

Elle lui expliqua.

- J’ai la rage ! Je suis venue ici pour rien, je ne vais quand même pas aller chercher ce connard dans la jungle.
- Tu vas faire quoi ?
- J’en sais rien, je n’avais pas beaucoup d’argent devant moi, j’en ai pas mal claqué pour venir ici, je n’ai pas assez pour le voyage du retour vers Vargala, faudrait qu’un vaisseau me prenne dans ses équipages. Je vais attendre.
- Et là-bas tu vas faire quoi ?
- Aucune idée, faut que je réfléchisse, mais je ne retournerai pas dans l’espace, je suis dégoûtée.

Juliana sentit que la jolie rousse avait envie de parler et l’encouragea à le faire.

- J’avais un projet, un gros projet, j’avais la possibilité de m’emparer d’un kit logiciel de navigation de l’armée. Des trucs ultras secrets qui se sont retrouvés au marché noir… je passe. Le gars qui les avait achetés les a légués au capitaine du Vienna. Je voulais m’en emparer… D’accord, c’est pas trop terrible comme démarche, mais d’un autre côté je me voyais déjà capitaine de vaisseau, célèbre, riche, respectée, adulée. Je voulais tellement ces trucs que j’étais prête à toutes les magouilles.

Héka essuya une larme.

- Ne pleure pas, raconte-moi tout !
- Je me suis procuré une drogue afin de neutraliser le navigateur du Vienna de façon à ce qu’un type qui devait devenir mon complice prenne sa place. En fait non seulement ce type était manipulé par les flics, mais il s’est révélé être le pire des salauds !
- Sorenian ?
- Oui ! Non seulement il nous a piégé en nous faisant atterrir sur Mabilla où les flics nous attendaient…
- Je ne suis plus bien, là ?
- C’est une autre histoire, je te la raconterai plus tard.

Le lecteur attentif se souviendra que Sorenian était en fait une taupe de l’ineffable lieutenant Blaise, un officier de police mandaté pour retrouver des pirates du cosmos et qui pistait par erreur le Vienna, le vaisseau dans lequel se trouvait Héka. Mais grâce à ces fameux logiciels si convoités, l’équipage put venir à bout des policiers. Tout le monde suit ?

- Le plus grave, continua Héka, c’est que le navigateur que je devais juste mettre hors service quelques semaines sans qu’il n’ait de séquelles est maintenant handicapé du cerveau à vie ! Et de ça, j’en suis malade !

Héka fondit en larmes, Juliana tenta de la consoler en allant lui chercher un verre d’eau et lui passa une serviette froide sur le visage.

Ce n’est qu’après un petit moment que Juliana lui parla d’autre chose :

- Je me suis permise de signaler ta présence au gouverneur. Il t’invite à diner ce soir. Tu acceptes ?
- Je sais pas, j’ai envie de rien
- Ça te changera les idées !
- Tu parles, il va me sauter, oui !
- Il n’a jamais violé personne, c’est un homme très respectueux, on gagne beaucoup à le connaître.

« Ma parole elle est amoureuse ! » Pensa Héka

- Tu es invitée aussi ?
- Non !
- Je ne comprends pas bien !
- Je t’expliquerai, mais plus tard ! Je lui réponds que t’es d’accord ?
- Ben ouais

Une barge vint chercher Héka en fin d’après-midi pour la conduire à la résidence du gouverneur de Mabilla, David Denzel.

- Héka, que je suis heureux de vous revoir, qu’est-ce qui me vaut l’honneur de cette visite sur notre planète ?

Elle lui livra une version abrégée et édulcorée des raisons de sa présence sur Mabilla. Manifestement, le gouverneur n’avait pas été mis au courant de l’affaire Sorenian.

- T’étais au courant, Georgia ? Demanda-t-il à sa peu farouche secrétaire et conseillère.
- Pas du tout ! Je suppose qu’il s’agit d’une initiative de la police, ils ont dû penser que ce mec était une menace pour l’ordre public et en même temps ils ont sans doute voulu le protéger.
- Tu pourras t’arranger pour en savoir plus ?

Une soubrette en tenue d’opérette vint alors annoncer que le repas était servi. Ce n’était pas un repas en tête à tête, mais à trois avec Georgia.

Après quelques charcuteries locales, on apporta une drôle de bestiole servie en rôtie

- Du kranfoul ! Précisa le gouverneur, une espèce de gros lézard stupide.
- Hum, c’est délicieux, et ça on dirait des pommes de terre ?
- Une variété locale, en fait ce sont des patates terriennes qui ont mutées.

Bref ils se régalèrent d’autant que tout cela était accompagné d’un petit vin plus que buvable.

Il fallut bien meubler la conversation, alors le gouverneur narra les évènements récents survenus sur la planète puisqu’Héka n’en connaissait qu’une partie.

On dégusta un excellent gâteau glacé en dessert, puis Danzel proposa que l’on passe au salon pour le thé

à suivre.

 
Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Eros Cosmos
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Samedi 9 juin 2018 6 09 /06 /Juin /2018 18:18

L’odyssée de Zarouny (Vargala 3) – 37 – Les noces de Vorion par Nicolas Solovionni

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Thémes abordés :  bisex féminine, bisex masculine, party, science fiction, transsexuelles, uro. 

Nicérus

Nicérus n’aimait pas Phissu, son visage de fouine et son air de faux-cul, c’était viscéral. Quand celui-ci lui intima l’ordre (car s’en était bien un) de se rendre au banquet donné le soir même par Vorion et de venir en compagnie de Rachel, d’abord il ne comprît pas, puis attrapa une véritable trouille.

Vorion pouvait être un homme très dangereux, mais Nicérus ne voyait aucune échappatoire à cette surprenante invitation. Il demanda à Rachel de l’accompagner en lui dissimulant son inquiétude et donna quelques instructions à Olivia au cas où « ça tournerait mal ».

- Pourquoi tu t’inquiètes, il n’y a jamais de crime sur Vargala.
- Non, mais il y a pire !

Jamais de crimes ! Voilà qui est de nature à surprendre le lecteur non averti.

En résumé : les découvertes effectuées par les corsaires de l’espace sur des planètes inconnues sont souvent récupérées soit par le gouvernement fédéral soit par les grands trusts qui le soutiennent. Ces derniers ont donc tout intérêt non seulement à tolérer les activités douteuses des corsaires, mais à les encourager. Encore faut-il que ces braves équipages ne passent pas leur temps à s’entretuer.

Le gouvernement eu alors une idée géniale, il soudoya royalement le capitaine corsaire qui semblait avoir le plus de charisme, ce dernier fort de cet appui et des avantages que cela lui procurait, ne tarda pas à devenir le leader de la pègre locale, il se débarrassa de quelques rivaux avec lesquels il n’avait pas envie de composer, puis réunit les autres et leur tint cet étrange discours.

- Plus d’agression entre nous, par contre si l’un d’entre nous est attaqué, il sera immédiatement châtié. Mais personne n’a besoin de savoir qui fait partie ou pas de notre association, les châtiments ne seront pas exécutés par les nôtres mais par des hommes de mains que nous paieront, il faudra donc que nous nous cotisions et qu’ensuite nous faisons en sorte de convaincre le maximum de personne d’adhérer à notre cause.

Ce jour-là la mafia locale était née, et tout le monde trouvait avantage à ce que cette charte soit respectée. Les règlements de compte existaient toujours mais se pratiquaient autrement. (Pour plus de précisions voir le tome 1 chapitre 3)

Quand la comtesse Fédora se présenta au restaurant de la Salamandre on lui indiqua que le dîner de Monsieur Vorion aurait lieu au premier étage dans le « salon royal ». Le salon en question était pour le moment fermé et plusieurs personnes en attendaient l’ouverture dans l’antichambre. Elle ne vit ni Vorion, ni Gertrud, mais aperçut Rachel en compagnie d’un homme. Quelque peu surprise, elle s’avança vers elle.

- Je vois que tu es invitée aussi ! Lui dit-elle, consciente de la platitude de cette entrée en matière.
- Oui mais on ne sait pas pourquoi, je te présente Monsieur Nicérus, c’est mon patron.
- Enchanté, vous êtes éblouissante ! Répondit l’homme en tentant de dissimuler son angoisse.
- N’exagérons rien !
- Non, non, je suis sincère, j’ignore pourquoi je suis invité ! Vous le savez, vous ?
- Une vague idée !
- Mais encore ?
- Rien de précis ! Vous les connaissez tous ces gens ?
- De vue, la plupart.

Nicérus lui détailla discrètement toutes ces personnes, Il y avait là Phissu, la redoutable petite main de Vorion, accompagné d’une bombe blonde aux formes avantageuses, Sligo, un grand black, l’homme de tous les trafics, accompagné d’Honeysuckle Rose, l’une des plus belles transsexuelles de Vargala, et Maussé, dit « le roi des faussaires », lui aussi avec un canon à la peau couleur de chocolat. Il avait trois autres couples dont Nicérus ne connaissait pas les noms, mais tous les invités n’étaient pas encore arrivés

Un loufiat perruqué vint ouvrir les portes.

- Si ces messieurs dames veulent bien prendre place, selon le plan de table.

Fédora trouve sa place à gauche de celle réservé à Vorion, Rachel et Nicérus sont en bout de table, côte à côte.

Tout le monde s’observe en silence et soudain la musique de la marche nuptiale de Mendelssohn retentit. Vorion apparaît en smoking à l’ancienne, à son bras se tient Gertrud toute fraiche sortie du coiffeur et de la maquilleuse, revêtue d’une élégante robe rouge bien décolletée et parée de bijoux.

« C’est quoi ce cirque ? » se demande la comtesse. »

Tous les convives se lèvent comme un seul homme.

- Asseyez-vous mes amis ! Je crois que la plupart d’entre vous ne connaissent pas cette femme délicieuse ! Je vous présente donc Gertrud.
- Bonjour m’sieur dames ! Ajoute l’intéressée…

Tandis que les serveuses habillées en soubrettes d’opérette, remplissaient les verres de chaque convive du meilleur champagne, Vorion reprit la parole :

- J’ai deux informations à vous communiquer : la première est du genre agréable et nous sommes là pour la fêter ensemble. Alors disons que j’en avais un peu marre de la vie de célibataire…

 » Non, je n’y crois pas ! » se dit Fédora, devinant la suite.

- …Donc je vous ai présenté Gertrud, elle sera ma compagne, mais nous conserverons tous les deux notre liberté.

Et toute la compagnie d’applaudir avec un enthousiasme plus ou moins sincère. Gertrud en est émue jusqu’aux larmes. Fédora ne comprend toujours pas le but de ce qui pour elle ressemble à une mauvaise farce. Rachel n’y comprend pas grand-chose non plus, mais se dit que voir la Gertrud s’unir avec Vorion est probablement une bonne nouvelle ! Quant à Nicérus, toujours aussi angoissé, il attend cette fameuse seconde information.

- Vous lui devrez respect et obéissance tous autant que vous êtes. Et maintenant levons notre verre et buvons !

Ce que tout le monde fit.

- Deuxième information !

Vorion regarde en direction de Rachel, Nicérus se sent mal.

- J’ai décidé, uniquement parce que c’est mon bon vouloir d’assurer protection à Raquel Palomito ici présente. Raquel est employée chez mon ami Nicérus où elle effectue de très jolis dessins. J’invite d’ailleurs ceux qui ne le connaissent pas ses talets à se rendre dans le cabaret de Nicérus. Mais revenons au sujet : Si quelqu’un vous cherche des noises, Raquel, n’hésitez pas à venir me trouver, moi ou mes adjoints. Vous tous, si vous entendez en ville des gens venus d’ailleurs ou même des gens d’ici qui s’intéressent de trop près à elle, en posant des questions indiscrètes, vous appliquerez le plan P. Pour ceux qui ignorent ce qu’est le plan P, ça veut dire à terme : direction la presqu’ile des exclus.

Là, Gertrud commence à se poser des questions.

« Je ne comprends pas tout mais il y du Fédora là-dessous, faudra qu’elle m’explique ! »

- Qu’est-ce que je demande en échange ? Poursuivit Vorion. Eh bien rien du tout ! C’est une protection absolument désintéressée ! Comme je vous l’ai dit, Raquel travaille actuellement chez Nicérus et je compte sur lui pour la chouchouter comme il se doit, j’aime bien que l’on chouchoute mes petites protégées. Je lève mon verre à Raquel et aussi à Nicérus par la même occasion. Euh, mesdemoiselles, si nous voulons lever nos verres, il faudrait nous les remplir, certains ont déjà vidé le leur comme des soiffards.

Cet aparté provoqua un rire poli de l’assistance.

Nicérus se sent soulagé, enfin presque soulagé parce qu’avec Vorion rien n’est jamais gagné définitivement.

- Et maintenant, bon appétit !

Vorion embrasse goulument Gertrud, puis délivre un chaste bisou à Fédora :

- Je crains de ne pas avoir tout compris ! Lui chuchote cette dernière
- Je te ferais une explication de texte dès que nous en aurons l’occasion.

L’occasion ne se présenta pas de suite, on demanda à Vorion quels étaient ses projets immédiats.

- Je vais sans doute me retirer quelques jours dans ma résidence d’été pour profiter de ma charmante compagne. Ça te convient Gertrud ?
- Mais certainement, mon chéri !

« Mais qu’est-ce qu’ils nous font ces deux-là ? » se demande Fédora qui s’impatiente de comprendre.

Il se passa ensuite ce qui se passe toujours quand la table est trop grande : les conversations s’éparpillèrent, chacun discutant avec son voisin de gauche ou de droite suivant les affinités. A ce petit jeu Nicérus n’intéressait personne, Rachel n’acceptait de parler que peinture et dessin avec son voisin. Fédora largua le sien qui rapidement s’était avéré extrêmement lourd.

Heureusement les plats étaient délicieux et le vin d’excellente facture.

Au moment du dessert deux danseuses pénétrèrent dans la salle et montèrent sur la table.

Deux créatures magnifiques, une blonde et une blackette qui ne tardèrent pas à se déshabiller puis à se déhancher au son d’une musique endiablée.

Lorsqu’elles furent nues toutes les deux, elles s’embrassèrent sur la bouche puis sur les seins avant de se lancer dans un 69 torride.

Elles annoncèrent ensuite qu’elles étaient à la disposition de ces messieurs dames. Evidemment plusieurs doigts masculins se levèrent, les deux danseuses n’ayant que l’embarrais du choix se retrouvèrent alors sur les genoux de deux messieurs accueillants.

Le signal de la partouze était donné. Chacun se livra presque immédiatement à des mouvements d’approche sur son voisin ou sa voisine et tant pis (ou tant mieux) s’il ne s’agissait pas de son partenaire habituel.

A ce petit jeu, Rachel et Fédora durent éconduire leur voisin respectif. Celui de Rachel n’insista pas, celui de Fédora la sollicita deux fois de suite suscitant l’intervention de Vorion :

- Toi, tu dégages et immédiatement !
- Mais…
- Jetez-moi ce conard dehors !

Deux types se reculottent en vitesse et vire le malotru !

- C’est qui celui-là, je ne l’ai jamais vu ! Demanda Vorion.
- C’est le gars des entrepôts, il remplace Dispal qui n’a pas pu venir. Répondit Phissu.
- Demain tu diras à Dispal qu’il se trouve un autre adjoint, je ne veux plus voir ce mec-là !
- Bien chef !

Fédora, Gertrud et les autres témoins de l’incident purent ainsi se rendre compte que le pouvoir de Vorion n’était pas un vain mot.

Vorion, se tourne ensuite vers les deux femmes :

- Vous avez le droit de participer à cette joyeuse orgie, mais vous avez aussi le droit de dire non, tout le monde n’est pas comme ce porc.

A présent des gens se déplaçaient autour de la table à la recherche d’un éventuel partenaire.

Tout autour de la pièce de larges banquettes étaient disposées afin que tous ces joyeux partouzeurs puissent s’ébattre avec le maximum de confort.

Et tout ce petit monde commençait à se placer, les banquettes devenaient occupées par des couples ou des trios qui se pelotaient, se suçaient, se léchaient et ne tarderait pas à s’envoyer en l’air.

Une jolie brunette avait jeté son dévolu sur Nicérus qui, désormais complètement déstressé se faisait sucer la bite en regardant le ciel.
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Honeysuckle Rose, la transsexuelle avait beaucoup de succès, les mains s’agglutinaient autour d’elle, caressant les espaces de peau qu’ils pouvaient atteindre, ainsi ses seins et ses fesses étaient largement sollicités. Un chanceux réussit à s’emparer de sa bite et la fit rapidement bander en la branlant comme il se doit.

- Hum, tu me branles bien ! Tu as gagné le droit de me la sucer ! Reculez, vous autres, ou vous allez nous étouffer !

Le branleur hésite et, lui montrant son propre sexe, s’explique :

- Euh…j’aurais préféré le contraire…
- Et bien pas moi ! Si tu ne veux pas me sucer, je suis sûre qu’il aura d’autres volontaires.

Bien sûr qu’il y en eut !

- Chacun son tour ! Toi viens me rouler une pelle pendant qu’il me fait une pipe

Un malotru se crut autorisé à venir de son index tendu solliciter le trou du cul de la transsexuelle.

- Toi le connard, tu laisses mon cul tranquille, d’abord tu n’as pas demandé, et ensuite c’est la propriété privée de Sligo, il n’y a que lui qui a le droit de toucher à mon cul ou d’autoriser d’autres personnes à le faire.

Cette affirmation n’était pas exacte, mais l’intéressé n’avait pas besoin de le savoir et puis Honeysuckle Rose aimait tellement jouer de son petit pouvoir.

- T’aimes ça sucer des bites ? Demanda-t-elle à un homme qui manifestement attendait son tour.
- Bien sûr !
- Et tu voudrais que je t’encule, après ?
- Non, peut-être pas.
- Alors va voir ailleurs, je ne me fais sucer que par des enculés.
- Moi je veux bien ! Répondit alors le suceur en interrompant momentanément sa fellation.
- Je le savais, je t’ai déjà rencontré quelque part, suce-moi encore un peu et je vais te prendre ton petit cul devant tout le monde.

Quelques instants plus tard, le gars était en levrette, le cul cambré, les cuisses écartées, attendant l’assaut. La transsexuelle ravie d’avoir un public pour contempler ses ébats, se la jouait « star ». Sourire carnassier, poitrine fière et bite en étendard magnifiquement bandée. Elle cracha sur la rosette de l’homme afin de faciliter l’introduction, y avança le gland, le fit pénétrer d’un coup sec, puis s’enfonça jusqu’à la garde dans ses entrailles avant d’aller et venir comme il se doit.

- Je t’encule bien, ma salope ?
- Oui, c’est bon !

On a connu plus original comme dialogue pour commenter ce genre de chose, mais Honeysuckle Rose n’était pas la seule à s’amuser, vous vous en doutez bien. En fait ça baisait dans tous les coins de la salle, ce qui implique pas mal du monde même si l’on sait qu’une salle ne possède que quatre coins. Des hommes et des femmes se mélangéant allégrémment, en duo, en trio, en carré… On se suçait avec frénésie, bites, chattes, seins et trous du cul, on s’enfilait par devant et par derrière en un ballet frénétique dans la recherche du plaisir.
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La superbe blackette qui avait accompagnée Maussé « le roi des faussaires » se faisait fouetter par un petit moustachu dont la bite bandait en arc de cercle. La jolie victime jappait en ayant avait l’air d’en redemander, arc-boutée contre le bord de la grande table, son magnifique cul cambré semblant appeler l’inévitable sodomie qui suivrait sa douce punition.

Deux des mâles qui n’avaient rien pu faire avec la belle transsexuelle se consolaient en se suçant mutuellement la queue en position de soixante-neuf. Et tandis que Phissu assommé par l’alcool, roupillait en ronflant comme un moteur en fin de vie, sa compagne, les jambes en l’air se faisait trousser le trou du cul par la longue bite noire de Sligo, tandis qu’une jolie rousse lui léchait les tétons. Ses cris de jouissance montaient tellement dans l’aigu qu’ils en arrivaient à couvrir le brouhaha d’une salle qui n’avait pourtant rien de silencieuse. Quand Sligo se retira, elle en voulait encore. Pas de problèmes : deux ou trois coquins bien excités étaient prêts à prendre le relai. Mais auparavant le grand black tint à se faire nettoyer la bite, ce que la fille ne refusa point et se régala de son sperme. Content de lui, il manifesta alors son désir de soulager sa vessie, la fille lui fit alors comprendre qu’il ne lui était pas nécessaire d’aller bien loin, sa bouche étant toute disposée à avaler ce tiède breuvage.

Et ce n’était qu’un aperçu du tableau…

Il ne restait pas grand monde autour de la table. Personne n’osait solliciter Gertrud, et Vorion lui prodiguait une conversation rapprochée, Vorion aimait beaucoup parler avec les mains, il s’en servit d’ailleurs pour dépoitrailler Gertrud, laquelle semblait amusée de montrer ses seins devant cette assemblée d’obsédés. Sauf que personne ou presque la regardait, ces messieurs dames étant comme on l’a vu tous très occupés. Alors comme une politesse en vaut une autre, elle sortit la bite de Vorion de sa braguette et se mit à la caresser tendrement (mais fermement)

Rachel et la comtesse Fédora faisaient banquette, ceux qui les sollicitaient n’osaient pas insister, craignant une réaction intempestive de Vorion. Evidemment les regards des deux femmes se croisèrent, Fédora se leva et vint dans la direction de son amie, elles se dirigèrent ensuite vers un endroit tranquille de la banquette, non pas pour faire du sexe, (elles auraient bien le temps !) mais pour pouvoir être tranquille ensemble.

- Je suis un peu larguée ! Lui dit Rachel. Je n’y comprends rien.
- Moi non plus, mais Vorion a promis de m’expliquer, j’attends l’occasion de l’approcher sans qu’il y ait Gertrud.
- C’est qui Vorion au juste, un petit caïd local ?
- Disons plutôt le gros caïd local !
- Ah !

Et leur conversation fut soudainement interrompue parce que voici que Vorion et Gertrud sont justement, là devant elles !

- Rachel, nous ne nous connaissons pas, mais Fédora m’avait vanté votre beauté, elle n’exagérait rien, vous êtes superbe !
- Merci pour le compliment, mais je voulais surtout vous remercier de… Enfin de ce que vous avez dit publiquement. Mais permettez-moi d’être surprise de tant de sollicitude !
- C’est Fédora qu’il vous faudra remercier, mais elle vous expliquera ça en détail tout à l’heure. Il faut d’ailleurs que je vous l’emprunte afin que nous échangions quelques mots. Ensuite nous irons finir la soirée, tous les quatre, loin de cette bande de joyeux obsédés ! En attendant je vous laisse cinq minutes avec Gertrud, vous pourrez ainsi faire connaissance.

Rachel se retrouve seule en face de Gertrud. Les deux femmes sont aussi mal à l’aise l’une que l’autre. La chasseresse est devant sa proie. Rachel ne sait que dire.

- Vous savez qui je suis ? Commence Gertrud ?
- La compagne de Vorion, non ?
- Oui mais avant ?
- Une sorte de détective privée ! Vous me recherchez, c’est ça ?
- Oui mais c’est du passé, je ne vous recherche plus, puisque je vous ai trouvé !
- Et maintenant ?
- Maintenant : rien ! Je peux vous rassurer, je ne tenterai rien contre vous et je ne vous demanderai aucune explication, remarquez, je vais être franche, j’aimerais bien savoir, mais uniquement par curiosité.
- Humm
- Quand nous nous connaitrons mieux, peut être ? Nous allons probablement être amenées à nous croiser !
- Il y a certains secrets que j’aimerai conserver comme tel !
- Je n’insisterai pas. Ce qu’a dit Vorion en public au sujet de votre sécurité m’a un petit peu vexé, j’ai pris ça pour moi ! Il a eu le tact de me dire ensuite qu’il n’en était rien et qu’il voulait vous prémunir contre des gens qui auraient l’idée de suivre mes traces. Ce qu’il ignore c’est que personne ne viendra à ma recherche, l’agence que je dirigeais n’a plus assez de budget pour ça ! Donc vous pouvez dormir tranquille. Cela dit je ne suis pas neuneu, si Vorion m’a dragué, c’était pour me neutraliser. Un drôle de jeu, et s’il se trouve que je me suis laissé prendre, eh bien, lui aussi ! Je sais deviner quand un homme joue la comédie. Vorion ne la joue plus, et moi non plus. Je suis pour ainsi dire devenue presque madame Vorion, une position plutôt prestigieuse et avantageuse, alors pourquoi irais-je vous emmerder ! On s’embrasse ?
- Pourquoi pas ?

Rachel ne s’attendait cependant pas à ce que le baiser soit si profond, mais elle l’accepta volontiers.

L’entretien entre la comtesse Fédora et Vorion fut assez bref :

- Tu m’avais demandé un service ! Commença-t-il. Je pense m’en être acquitté ! J’espère que tu es satisfaite ?
- T’es en train de faire semblant d’être amoureux de Gertrud afin de la neutraliser, c’est ça ou je rêve ?
- Un tout petit peu compliqué quand même, j’ai joué avec elle, mais à ce jeu, je me suis laissé prendre. Gertrud est une femme étonnante et je me suis surpris à l’apprécier.
- Mais tu ne l’aimes pas ?
- D’une certaine façon, si ! Et je m’en étonne moi-même.
- Donc, moi tu ne m’aimes plus ?
- Tu sais, on peut aimer plusieurs personnes en même temps ! Mais comparons ce qui est comparable ! Toi je t’adore à la façon d’une fleur inaccessible, je sais que tu n’aurais jamais été ma compagne, je t’ai rendu le service que tu m’avais demandé, cela n’a pas été une corvée, pas du tout même ! J’imagine la façon dont tu me remercieras et cela suffit à mon bonheur !
- Et bien toi alors !
- Hé !
- Embrasse-moi, Vorion !
- Avec grand plaisir !

Fédora ne tricha pas et le baiser fut réellement profond et baveux. Il fit bander Vorion, mais celui-ci resta sage.

- Viens ! Dit Vorion, on va rejoindre les filles ! J’espère qu’elles ne sont pas en train de se crêper le chignon !

Non tout se passait bien, Gertrud caressait doucement les jolis bras de la belle Rachel. Les deux femmes devaient se demander quelles seraient leurs relations futures mais ne semblaient pas inquiètes.

Ce joyeux quatuor fila à l’anglaise rejoindre l’appartement privé de Vorion où ils y burent le verre de l’amitié

- Bon ! Plus de questions ? Je vous propose, Fédora et Rachel de rester coucher ici dans la chambre d’amis, moi je suis un peu fatigué de ma journée, je vais me retirer avec Gertrud ! Tu viens, chérie ? j’ai besoin d’un petit massage relaxant.
- Mais bien sûr mon gros biquet ! je vais bien te masser partout.

A suivre

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