Eros Cosmos

Lundi 19 juillet 2021 1 19 /07 /Juil /2021 15:40

La reine Russo - 12 – La mare aux grenouilles par Nicolas Solovionni

 

marquise stamp

Un mois s’était écoulé depuis mon arrivée sur Mijarka, et après les évènements des premiers jours, la situation était devenue très calme. J’étais toujours le chouchou de la reine Russo, elle m’épuisait littéralement mais je ne m’en plaignais pas y trouvant largement mon compte. Dyane filait le parfait amour avec Pilzer, quant à Dilos, dépité il avait jeté son dévolu sur la belle Sandora

 

Il y avait au fond du jardin du palais de la reine une large marre d’eau stagnante, on y accédait en franchissant un petit pont de bois à l’ancienne.

 

Quelques canards y barbotaient à l’aise se faufilant parmi les nénuphars.

 

Ce lieu était devenu au fil des jours, le théâtre de nos amours torrides. Parfois une soubrette, ou même deux se joignaient à nous afin de faire varier nos plaisirs.

 

Une gloriette avait été installée sur une berge afin d’apporter quelque confort aux ébats amoureux.

 

La première fois, je fus subjugué par ce spectacle, o combien reposant.

 

– Et attends, tu n’as pas tout vu ! Ne bouge surtout pas, elles sont peureuses !

 

Je me demandais de qui elle voulait bien parler, mais évitais de bouger.

 

Je vis alors une première grenouille, bien dodue, sortir de l’eau et grimper sur un nénuphar, elle fut suivie d’une deuxième puis de toute une colonie qui se mirent à coasser de conserve. Spectacle fascinant.

 

– Evidemment tout cela vient de la terre, et comme l’équilibre écologique n’est pas respecté, ça pullule, ça mute, ça fait n’importe quoi, mais ça participe au charme et j’adore !

 

Comme à chaque fois nous avons commencé par nous embrasser longuement, nos mains se faisant dans le même temps, baladeuses.

 

Très vite on se retrouva débraillé, les seins de la Reine à l’air provoquant mes yeux concupiscents, et mon pantalon baissé laissant libre mon chibre grossissant.

 

Je ne me lasserai jamais de cette jolie poitrine, d’ailleurs j’aime toutes les poitrines, sauf les plates et les trop énormes. Je la lui pelotais, l’embrassais et lui taquinais ses mignons tétons marrons. J’aimais aussi lui lécher sa chatte juteuse, et me régalait de sa mouille et de ses chairs délicates, me faisant un point d’honneur de la faire jouir en lui excitant le clitoris.

 

Elle se laissait faire avant de s’occuper de moi, la pipe bien sûr qu’elle pratiquait avec beaucoup de savoir-faire ! Etonnant me direz-vous sur une planète de femmes, mais les esclaves mâles étant fait pour s’en servir…

 

RussoLElle aimait aussi me travailler mes bouts de seins, le pincer, les tirer, les tortiller, une pratique qui a toujours eu pour effet de me faire bien bander. Et puis, il y avait mon trou du cul, sa langue agile venait me titiller l’œillet, j’adore cette caresse qui me fait frétiller. Parfois elle apportait un gode ceinture pour me sodomiser…

 

Elle était toujours pleine d’idées et de ressources, avec elle on ne risquait aucunement la monotonie.

 

– Aujourd’hui ce sera Tainath qui va t’enculer ! Et tu sais pourquoi ce sera Tainath qui va t’enculer ?

– Non, mais tu vas me le dire !

– Parce que c’est mon bon plaisir !

 

Je me mettais en position pour offrir mon cul aux privautés de la belle soubrette à la peau couleur de caramel. Elle venait d’abord m’introduire le bout de sa langue dans le fion, délicieuse caresse, avant d’y aventurer un doigt ou deux. Puis elle m’engodait avec une belle énergie, me provoquant des frissons et des râles de plaisir. La reine se régalait du spectacle, se masturbait et m’invectivait :

 

– Tu aimes, ça, petit pédé, te faire enculer ?

– Oui votre grâce !

– Et tu n’as pas honte ?

– Ah, non, pas du tout !

 

Et après ces mises en bouche, la reine Russo m’offrait son joli postérieur, elle adorait se faire enculer et j’adorais lui faire, l’affaire terminé alors que nous avions tous deux jouis, elle me nettoyait ma bite poisseuse de sperme et parfois d’autres choses, en me regardant d’un œil coquin.

 

Et si nous avions envie de pipi, nous nous pissions dessus en rigolant parmi le coassement des grenouilles.

 

Bref le parfait amour, et comme disait la mère de Napoléon après chaque victoire militaire de son mégalo de fiston : « Pourvu que ça dure ! »

 

Ce jour-là, le récepteur de la reine sonna.

 

– Ce doit être une urgence, je vais répondre.

 

C’était Yolaina qui l’informait qu’un vaisseau militaire avait amorcé sa descente sur la planète.

 

– Tu gères en sécurité maximum, je te rejoins.

 

Et pendant que nous cheminions vers les bâtiments du palais, Yolaina ne voulant écarter aucune éventualité sollicita le concours de vingt guerrières armées jusqu’aux dents, ainsi que d’un canon laser.

 

– Lieutenant Bernardino, demandons autorisation d’atterrir.

– Motif ?

– Nous avons une proposition commerciale très avantageuse à soumettre à votre reine…

– Nous balisons l’aire numéro 11, atterrissez, et attendez nos instructions avant de sortir.

 

Une fois le vaisseau posé, Yolaina prit le micro.

 

– Nous sommes en alerte maximum, seule la personne habilitée à négocier avec notre reine est autorisé à sortir…

– On sera deux ! Intervint Bernardino.

– OK pour deux mais pas un de plus ! A titre préventif, il vous faut savoir que votre vaisseau est cerné y compris par un canon laser. Les deux personnes autorisées à sortir doivent le faire sans armes ni bagages, en sous-vêtements et en chaussures légères.

– C’est inacceptable ! Répondit Bernardino.

– Dans ce cas, vous avez 15 minutes pour décoller et aller vous faire voir ailleurs.

 

Bernardino coupa le micro et se tourna vers Gariga, le négociateur :

 

– On fait quoi ?

– On fait comme elles disent, autant se montrer conciliant ! Répondit Gariga.

– Quand même, c’est humiliant !

– Seul le résultat compte, lieutenant !

 

Les deux hommes sortirent du vaisseau et furent inviter à se diriger vers le bâtiment administratif de l’astroport. Là ils furent fouillés et palpés, puis on leur fit passer une sorte de chasuble blanche.

 

– J’ai jamais vu ça ! Fulminait Bernardino !

– Calmez-vous, vous allez nous faire un infarctus ! Lui répondit Gariga.

 

– Je suis Yolaina, responsable de la sécurité de cette communauté et première conseillère de la reine, je vous écoute :

– Nous sommes mandatés pour négocier avec la reine en personne.

– Certes mais vous pourriez au moins me dire en gros de quoi il s’agit ?

– Nous allons vous proposer une grosse contribution financière assortie d’une contrepartie que je ne suis autorisé à dévoiler que devant votre reine.

 

Les femmes sont curieuses et la reine Russo accepta l’entretien.

 

Il eut lieu dans la salle du trône, la reine n’entendant pas traiter d’égal à égal avec ces deux individus.

 

Néanmoins, la reine désirant déstabiliser au maximum ses interlocuteurs aborda sa tenue de prestige qui lui laissait les seins nus.

 

Inutile d’écrire que devant une telle beauté, les deux ostrogots avaient la gorge sèche et la braguette proéminente.

 

J’avais été convié à l’entretien et me tenais debout à gauche de la reine, Yolaina étant à sa droite.

 

La reine ne jugea pas nécessaire de me présenter. Deux gardes dissimulées derrière les tentures se tenaient prêtes à intervenir en cas de besoin.

 

– Quand vous aurez terminé de me reluquer mes nichons, vous pourrez me dire quel bon vent vous amène.

– Votre majesté…

– Stop ! On doit dire « votre grâce », lorsqu’on s’adresse à notre reine ! Intervint Yolaina

– Nous ne savions pas, pardon, votre grâce, nous savons votre situation économique difficile… commença Gariga.

– Il suffit, vous ne savez rien du tout, je me demande d’ailleurs qui aurait pu vous renseigner.

– Admettons, votre grâce, mais une aide économique est toujours la bienvenue, n’est-ce pas ?

– Continuez !

– Nous vous proposons 10 millions de kochniks, une somme qui reste négociable, dans les limites du raisonnable, bien évidemment, votre grâce.

– Et en échange de quel genre de flibuste ?

– En échange de la restitution d’un objet qui ne vous appartient pas, j’ai nommé le Globo de Khar, votre grâce.

 

A ces mots la reine Russo devint écarlate

 

– Putain, mais ce n’est pas vrai !

 

Et elle se lève de son trône, pointe un doigt accusateur vers ses deux visiteurs.

 

– L’entretien est terminé, vous avez trois-quarts d’heure pour quitter la planète.

– Euh, votre grâce, on peut doubler la prime, balbutia Gariga.

– Gardes, foutez-moi cette racaille dehors.

 

Une fois les deux types partis, je me confiais à la Reine.

 

– Demande vite aux gardes de les rattraper et de les enfermer quelque part, il faut qu’on parle d’urgence !

– Qu’on parle de quoi ?

– J’ai un plan pour ces mecs, mais il faut qu’on parle.

 

La reine donna instructions aux gardes de ne pas laisser sortir les deux comiques et de les enfermer dans une pièce du palais.

 

J’exposais mon point de vue :

 

– Ils ne repartiront pas sans tenter quelque chose, ce sont des militaires super entrainés, ils se battront de façon bien plus intelligente que les types d’Herbert. Dans ce genre d’action de commando, les gradés s’en foutent de perdre les deux tiers de leur effectif. Avec ce qui leur restera, ils peuvent maitriser l’astroport et ensuite le palais.

– T’exagères pas un peu là ?

– Je ne crois pas, non !

– On n’a qu’à faire sauter leur vaisseau

– C’est reculer pour mieux sauter, un autre vaisseau viendra ensuite, et sans doute encore plus dangereux.

– Tu proposes quoi,?

 

J’expliquais mon plan ! Yolaina sembla convaincue, la reine un peu moins mais l’accepta.

 

Et on fit revenir les deux énergumènes qui commençaient à baliser sérieusement.

 

– Chaque planète possède ses coutumes, messieurs, ici sachez qu’on ne prononce pas impunément le nom du Globo de Khar, cela m’a mise hors de moi ! Annonça la reine Russo

– Je m’en excuse bien humblement, votre grâce ! Balbutia Gariga qui avait perdu toute superbe.

– Donc je veux bien une aide financière mais pas en échange de la contrepartie que vous évoquiez.

– Ne parlons plus d’échange alors…

– Justement, on va parler de quoi ?

– Juste une question…

– Vous êtes venu de si loin pour me poser une question ?

– Ce Globo de Khar est bien en votre possession n’est-ce pas ?

– Oui, pourquoi ?

– Un homme très riche se disant propriétaire de cette pierre se l’est fait subtiliser lors d’un acte de piraterie. Comment-a-t-elle pu se retrouver ici ? Et que peut-on en conclure ?

 

La brèche est ouverte !

 

– J’en conclu rien du tout et je m’en bas les couilles ! Répondit la reine qui savait se montrer vulgaire à ses heures.

– Oui bien sûr, je comprends, mais comprenez mon incompréhension.

– Vous comprenez ou vous ne comprenez pas ?

– A vrai dire pas très bien !

– La pierre que s’est fait voler votre gros plein de soupe, ce n’est pas la même que la nôtre !

– Il y aurait deux pierres ?

– Non, il y a la vraie qui est je ne sais où, mais pas ici, et une très belle reproduction en oxyde de zirconium qui elle est chez nous ?

 

La tête de Gariga !

 

– Et maintenant je vais demander à Yolaina de vous faire un petit exposé sur l’histoire de notre communauté et sur celle du Globo de Khar puisque tout cela est lié. Gardes donnez-leur de quoi écrire, ils vont sans doute vouloir prendre des notes.

 

A la fin de l’exposé, Gariga est troublé, Bernardino n’y croit pas mais Bernardino n’est pas très intelligent.

 

Sur mes conseils, la reine enfonça ensuite le clou :

 

– Je devine ce que vous pensez, qu’il s’agit peut-être d’un joli baratin bien rodé, mais on va faire autre chose, je suppose que vous avez apporté un analyseur de métal ?

– Il est dans le vaisseau !

– Demandez à ce qu’on le dépose à la sortie du sas et on ira le chercher. Yolaina, fait conduire ces messieurs à la salle du trésor et fait les assoir en attendant l’analyseur.

 

Gariga bien calé dans son fauteuil, chuchote à Bernardino :

 

– Ça a l’air de se tenir tout ça, le tuyau de Jiker était pourri !

– On laisse tomber, alors ?

– Sans doute, mais j’aurais encore quelques questions à poser à ces nanas.

 

Après que l’analyseur eut confirmé les dires de Yolaina, la reine prit la parole :

 

– J’espère que vous êtes convaincus et que maintenant vous allez nous foutre la paix. On doit avoir quelque part l’acte de vente du véritable Globo de Khar. J’ignore où il est conservé, mais si vraiment vous y tenez, je peux le faire rechercher, mais c’est tout ce que je peux faire pour vous. On va vous laisser vous concerter tous les deux. Vous me rejoindrez dans la salle des audiences dans un quart d’heure et vous me ferez part de vos intentions.

 

Et tout en prononçant ces mots la Reine Russo envoyait des sourires stratégiques en direction de Gariga tout en ignorant superbement Bernardino.

 

– On dirait que j’ai un ticket ! Fit remarquer Gariga à son compagnon quand ils furent seuls.

– Pff, une vieille pétasse !

– Je vous trouve bien difficile !

– J’aimes pas les pouffes ! Répondit Bernardino qui n’avait rien d’un grand philosophe.

– Sinon ?

– Elle est peut-être en train de nous manipuler ! L’original est peut-être planqué quelque part ailleurs.

– Non, ça ne tient pas debout, on est arrivé par surprise, elles n’auraient jamais eu le temps de faire ça !

– On va leur demander le certificat de vente ?

– Oui, par principe, mais ma conviction est établie, on va rentrer bredouille.

 

Les quinze minutes écoulées, on fit revenir les deux « fins renards ».

 

– Vous nous avez convaincu, votre grâce ! Nous aimerions néanmoins repartir avec la copie du certificat de vente, c’est pour nos supérieurs, comprenez-vous !

– Je comprends parfaitement.

– Nous aurions néanmoins quelques questions, votre grâce.

– Allez-y mais dépêchez-vous, je n’ai pas que ça à faire !

– Comment a pu naître cette rumeur, puisque votre planète vit dans un quasi-isolement ?

– Des cargos nous ravitaillent en bricoles de façon régulière, un jour une nana a voulu partir d’ici, ce qui était son droit, elle a voulu monnayer son passage en bluffant un type en lui parlant du Globo de Khar. Ça s’est mal terminé, le voleur a été condamné et la fille punie, mais que voulez-vous, l’équipage y a cru, et a lancé une attaque, ça s’est soldé par une catastrophe avec la mort du capitaine O’Neal. Les rescapés sont repartis avec la certitude qu’il y avait ici un diamant d’une valeur inestimable et en débarquant ces abrutis se sont mis à parler. Dites-leur la suite, Capitaine Stoffer.

– Herbert, l’un des parrains de la pègre de Vargala a fini par apprendre la nouvelle, il a fait massacrer tous les survivants du vaisseau d’O’Neal afin de les empêcher de parler et il s’est pointé ici avec un commando.

– Il croyait nous vaincre par surprise, mais nous les attendions ! Ajouta Yolaina, le commando a été anéanti, et Herbert capturé.

– Mais, votre grâce, comment avez-vous été prévenus ? demanda Gariga.

– Nous ne répondrons pas à cette question ! Répondis-je.

– Herbert, vous en avez fait quoi ? Demande Bernardino.

– On dit « votre grâce, qu’est devenu Hubert, s’il vous plaît ? Le moucha Yolaina.

 

Piqué au vif l’homme reformula sa question.

 

– Et pourquoi cette question ?

– Y’a une prime ! Euh, je veux dire sa capture est assortie d’une récompense, votre grâce.

– Vous ne seriez pas un peu vénal, vous ?

– Euh…

– En fait, rien ne m’oblige à répondre à ce genre de question, mais je vais satisfaire votre curiosité, venez avec nous au fond du jardin, monsieur Gariga, ne vous déplacez pas, je serais très honoré de vous recevoir à ma table ce soir afin de conclure votre visite, ce sera un tête-à-tête, évidemment… et je pense qu’il ne pourra qu’être agréable

 

A ce moment-là, Gariga parti sur son petit nuage, pensa qu’il avait réellement un ticket.

 

J’accompagnais donc la Reine, Yolaina et Bernardino jusqu’à la mare aux grenouilles.

 

– J’ai hérité de pouvoirs magiques ! Commença la Reine Russo. La magie est un art difficile, éprouvant, et parfois dangereux, aussi je m’y adonne peu souvent. Mais quelle satisfaction quand on réussit ! Ainsi j’ai transformé Herbert en grenouille, ne faites aucun bruit, vous allez le voir !

 

Une première grenouille sortit de l’eau et se posa sur un large nénuphar, les autres suivirent.

 

– Voilà c’est le deuxième sur la droite !

– Vous avez transformé ce mec en grenouille ? Euh, votre grâce.

– Eh oui !

– Mais, est-ce qu’on peut le faire revenir comme avant ?

– Non, je n’ai pas le pouvoir de faire ça, laissons maintenant ces petites bêtes vivre leurs vies !

 

La petite troupe commandé per Bernardino fut autorisé à sortir de leur vaisseau afin de pouvoir profiter du café-bordel de l’astroport.

 

Gariga lui, attendait l’heure de son invitation, fébrile comme un collégien boutonneux allant à son premier rendez-vous.

 

La reine Russo avait demandé à ce qu’on lui retrouve ce fameux acte de vente. Comme elle le pressentait, personne ne savait où il pouvait bien être, aussi, avait-elle lancé cette invitation à Gariga, qui était tout sauf innocente.

 

– Que les choses soient bien claires ! Dit-elle, je ne suis pas une femme facile, de plus ici c’est essentiellement entre femmes que l’on s’amuse. La communauté a été créée comme ça, même si au fil des temps nous sommes devenues moins sectaires.

 

Gariga ne sachant quoi répondre afficha un sourire idiot.

 

– Il m’arrive parfois de m’offrir un petit délire sans lendemain. J’ai évidemment remarqué que je ne vous laissais pas indiffèrent. Savez-vous que c’est réciproque ?

 

Gariga rougit comme une tomate.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eros Cosmos
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Lundi 19 juillet 2021 1 19 /07 /Juil /2021 15:37

La reine Russo - 11 – Partouze récréative par Nicolas Solovionni

Trio2

 

Une demi-heure plus tard…

 

– Ici le Rosa-Monda, lieutenant Dyane Makaya, demandons autorisation d’atterrir !

– Autorisation accordée, nous balisons l’aire 8. Restez consignés à l’intérieur du vaisseau en attendant nos instructions.

 

La responsable de l’astroport en référa immédiatement à Yolaina qui se rendit sur place en demandant le concours d’un bataillon armé.

 

– Tout le monde dehors, à poil ou en sous-vêtements, chaussures légères, sans armes, ni bagage.

– Sont givrées ! Protesta Pilzer.

– Non, elles se méfient tout simplement ! « Chat échaudé craint l’eau froide » !

– Là ce serait plutôt les chattes ! Ajouta Dilos qui n’avait pas toujours l’humour très subtil.

 

Ils descendirent tous les trois.

 

– Plus personne à l’intérieur ?

– Personne de vivant sauf le chat du bord, ne lui faites pas de mal, c’est une brave bête, sinon il y a le cadavre d’Harnoncourt, enfin, ce qui en reste.

– Où ça !

– En soute !

– On va voir !

 

Une amazone munie d’un masque à oxygène pénétra dans le sas et fit exploser une bombe de gaz paralysant.

 

– Vous êtes malade ! Et le chat ?

– Il va juste roupiller vingt minutes !

 

La rambinette ressortit au bout d’un moment, et on accompagna les trois aventuriers dans les locaux administratifs où je les attendais en compagnie de Yolaina.

 

Pendant ce temps, une autre équipe emmenée par Lysis investissait le Serpentaire. On emmena les quatre occupants restants dont Corelli et Sandora.

 

– Qui pilotait la barge qui a fait évader Harnoncourt ?

– Moi ! Se dénonça aussitôt Corelli dans un geste chevaleresque, mes collègues n’ont pas été mis au courant.

– Et pourquoi cette opération ?

– J’en avais marre de rester là, or seul Harnoncourt pouvait faire décoller le vaisseau.

– Comment avez-vous su qu’Harnoncourt était à Lerja.

– Je l’ignorais, j’y suis allé au flan, j’ai commencé par le premier bagne dont on m’a parlé, c’était un acte désespéré.

– Et s’il n’avait pas été là ?

– C’était un coup de poker, je vous dis !

 

Corelli avait conscience de la faiblesse de sa défense, si on le cuisinait durement il savait qu’il ne pourrait pas faire autrement que de lâcher le morceau. Mais Lysis n’insista pas, fit relâcher Sandora et ses camarades et fit enfermer Corelli.

 

Un quart d’heure plus tard une garde vint prévenir Corelli qu’il était libre. Il n’en revint pas, Corelli !

 

J’étreignis Dyane que je ne pensais pas revoir si tôt et accueillit chaleureusement Dilos

 

– Et ce monsieur ! Demandais-je

– Ce charmant monsieur s’appelle Pilzer, sans lui tu ne revoyais jamais ton vaisseau, alors tu vas me faire plaisir, afin de le remercier comme il se doit, tu vas l’engager dans l’équipage.

– Moi, je veux bien, mais dans quelle fonction ?

– Tu trouveras bien.

– Bon, si vous nous racontiez l’histoire ? Intervint Yolaina.

 

Dyane raconta sans édulcorer son petit trip sexuel avec Pilzer, ce qui eut le don de faire rougir l’intéressé comme un kilo de tomate et d’agacer Dilos qui était du genre, je ne suis pas jaloux, mais je le suis quand même.

 

– Bon, j’espère qu’on va nous foutre la paix, maintenant ! Conclut Yolaina.

 

Ben non pas vraiment, mais n’anticipons pas…

 

– On fait la fête ce soir à bord du vaisseau ? Suggéra Dyane.

– Juste l’équipage et monsieur évidemment ! Précisais-je en désignant Pilzer

– D’accord je vais récupérer Nerren et Nadget…

– A moins que… Yolaina on vous invite ?

– Je ne suis pas seule en ce moment…

– Ah, oui Greta ? Emmenez-là !

– Je vous remercie mais, non, nous sommes un peu fatiguées de notre petite sauterie d’hier soir !

 

Je réalisais plus tard, que ce n’était pas la fatigue qui motivait ce refus, mais la persistance des traves de flagellation qu’elles n’avaient nulle envie d’exposer devant tout le monde..

 

– Mais dites-moi Capitaine, vous allez délaissez notre reine. Reprit-elle

– Pas du tout ! Mais on bien le droit de faire la fête entre potes ! Et puis ce sera une fête très sage sans sexe !

 

A ces mots Dyane et Yolaina éclatèrent de rire.

 

Je crus alors diplomatique d’en informer « sa grâce ».

 

– Amusez-vous bien mais il faudra me raconter.

– Promis !

– On dit « promis votre grâce » !

– Promis votre grâce

 

Nous étions donc six : Pilzer, ainsi que Dyane, Dilos, Nerren, Nadget et moi-même.

 

On a d’abord trinqué et commencé à grignoter quelques bonnes choses qui étaient loin de rivaliser avec les plats exquis de la table de la Reine, mais l’ambiance « bonne franquette » prévalait…

 

Quand soudain la sonnerie de l’interphone extérieur se fit entendre.

 

– Je viens de la part de notre Reine qui m’a chargé de vous apporter quelques mets afin d’agrémenter votre petite fête.

 

On lui a ouvert, c’était Tainath, la jolie soubrette de la Reine. On l’a accompagnée jusqu’au mess, la fille était curieuse n’étant jamais montée dans un vaisseau de sa vie, elle a posé ses deux gros paniers sur la table et nous lui avons offert un verre, ce qui est quand même la moindre des choses.

 

– La reine m’a précisé que si vous vouliez profiter de mes charmes, je serais à votre disposition. Je ne suis pas farouche et accepte tout du moment qu’on ne me brutalise pas.

– La reine a des penses coquines, pour l’instant nous sommes heureux d’être ensemble, nous buvons, nous mangeons et nous racontons des conneries, mais restez avec nous Tainath, on ne sait jamais ce qui peut arriver.

 

L’ambiance était bonne, tout le monde rigolait, sauf peut-être Pilzer, un peu largué mais qui ne cessait de lorgner Dyane avec des yeux de crapaud mort d’amour. Nadget, la jolie blackette de l’équipage faisait connaissance avec Tainath et ce deux-là avaient l’air de s’entendre comme larrons en foire.

 

Au fur et à mesure que les verres se remplissaient et se vidaient l’ambiance devenait débridée, il suffisait maintenant d’un signal, d’un déclic pour que tout cela se termine en joyeuse orgie.

 

Nadget avait commencé par caresser les doux bras de sa voisine. Celle-ci leva les bras au ciel afin que sa partenaire puisse lui lécher ses aisselles transpirantes. Elle échangèrent les rôles puis leur visage se rapprochèrent, les bouches se rencontrèrent. L’instant d’après, les deux jeunes femmes étaient dépoitraillées et Nadget se régalait des doux tétons de sa camarade de jeu..

 

Dilos et Pilzer s’approchèrent de Dyane, chacun se demandant s’il n’était pas de trop. Mais Dyane est très partageuse, elle écarte ses bras, le droit vient toucher la braguette de Dilos, le gauche celle de Pilzer. Les bites sortent des braguettes… et en avant pour la double branlette.

 

Moi je reste à table comme un con avec Nerren. Je lui fais signe de s’approcher, lui baisse son pantalon et embouche sa jolie bite. J’adore sucer des bites, c’est mon petit côté bi ! Je suis d’ordinaire un peu plus discret quant à mes pratiques, mais aujourd’hui j’ai envie de me laisser aller. Et cette bite est vraiment à mon gout, bel aspect, jolie texture, je la fais aller et venir dans ma bouche en jouant des lèvres et de la langue. Une goutte de liquide pré-séminal perle au bout du gland, c’est un peu salé, c’est délicieux. Tout cela me fait bander comme un sapeur.

 

J’ai maintenant envie qu’il m’encule, je me redresse et me retourne, lui offrant mes fesses. L’homme m’écarte tout ça, vient me butiner le trou du cul de sa langue agile, puis s’amuse à m’introduire un doigt.

 

Bien sûr ce n’est pas désagréable, mais c’est sa bite que je veux !

 

Mais justement la voilà, ça entre du premier coup, ça s’enfonce profondément, puis ça bouge ! Quel pied mes amis ! Quand je pense qu’il y en a qui se refuse ce plaisir ! Ils ne savent pas ce qu’ils perdent.

 

Je ne sais combien de temps il m’a enfilé de la sorte, on perd la notion du temps quand on baise, mais j’adore ça quand c’est bien fait et l’ami Nerren est en excellent enculeur

 

Les meilleures choses ont une fin, il jouit et ressort de mon cul le laissant béant mais satisfait. La bite de mon partenaire est gluante de sperme et d’un peu d’autre chose.

 

– C’est la première fois que je vois deux hommes s’enculer ! Nous dit Tainath, toujours dans les bras de Nadget, j’ai trouvé ça très beau. Veux-tu que je te nettoie la bite, toi ?

– Pourquoi pas, tu as déjà fait ça ?

– Non, c’est un fantasme ! J’ai vu notre reine le faire après qu’elle se soit fait enculer par un esclave, mais moi je ne l’ai jamais fait.

– C’est une sacrée coquine, ta reine !

– Oui, et elle est si gentille !

– Allez vas-y !

 

Accroupie devant l’homme, elle s’acquitta de sa tâche avec une belle efficacité, ressortant de sa bouche une bite propre comme un sou neuf.

 

– Hum, c’est pas mauvais tout ça ! Commenta-t-elle.

– Tu veux que je te rince la bouche ! Lui proposa Nerren en rigolant.

– Non, j’ai assez bu comme ça !

– Je pensais a un peu de pipi !

– Cochon, toi ! Je n’ai jamais gouté à un pipi d’homme !

– Pipi d’homme, pipi de femme, il n’y a pas de différence !

– Vas-y ! Pisse ! Dit-elle en s’accroupissant devant l’homme, bouche ouverte.

 

Elle en avala une bonne rasade, le reste coulant sur son corps, ses seins, son ventre et même ses pieds, puis se releva en rigolant. J’aime les filles qui rigole tout le temps.

 

Elle retourna auprès de Nadget et les deux filles s’échangèrent un long baiser, un baiser au parfum un peu particulier, vous l’aurez compris. Elle tendit ensuite son joli pied mouillé d’urine à sa partenaire qui lui lécha tout ça, allant même jusqu’à simuler une fellation en prenant le gros orteil dans sa bouche

 

J’aurais bien joui, mais faute de partenaire je me versais un verre de vin que je sirotait lentement pendant que Nerren s’endormait à moitié. Il y avait de quoi mater, tandis que les deux blackettes continuait leurs caresses soft dans un étrange ballet qui ne semblait jamais vouloir prendre fin, Dyane suçait alternativement les bites de Dilos et de Pilzer, avec une gourmandise qui faisait plaisir à voir.

 

Et soudain, une belle figure de style se mit en place. Dyane fit signe à Pilzer de se coucher sur le dos, elle vint promptement s’empaler la chatte sur sa bite, puis se pencha en avant afin de dégager son anus, permettant ainsi à Dilos de venir la sodomiser. Celui-ci n’hésita pas une seconde d’autant qu’avoir le privilège du petit trou, lui semblait comme un signe d’ascendance sur son rival couché par terre.

 

Quelques instants pour coordonner tout ça, parce que la chose n’est pas forcément évidente, puis c’est parti, ça pilonne et ça gigotte dans les deux trous. Dyane ne tarde pas à être envahie d’ondes de plaisir, elle halète, elle souffle, elle gémit, elle transpire, elle jouit mais en veut encore, Dilos accélère, lâche son jus et décule. Je me demande si Nadget va se précipiter pour lui nettoyer la bite, mais non, elle est trop occupée, nous y reviendrons.

 

Dyane finit en duo, c’est elle qui fait tout le travail, montant et descendant sur la tige turgescente de Pilzer. La femme semble jouir en continue, mais il fallut bien que la chose s’arrêtât quand l’homme eut joui.

 

Je n’avais pas trop fait attention à ce que fabriquait les deux blackettes, elles sont enfin passées à des choses plus hard et se lèche mutuellement le minou en soixante-neuf. Joli spectacle, du lesbos en chocolat caramel. Une envie folle d’aller les caresser me vient, mais je me raisonne, pourquoi aller déranger deux belles coquines qui se donnent du plaisir ?

 

RussoK

Il restait du chocolat fondu que Tainath avait apporté. Dyane qui se sentait un petit creux vint s’en servir une grande cuillérée qu’elle engloutit comme une vraie cochonne sans se nettoyer la bouche, puis saisi d’une pulsion subite, elle se resservit et s’étala du chocolat sur les seins et sur le visage, puis s’approche de moi. Je me précipitais sur ses nénés et léchait avec gourmandise ses tétons chocolatés. Elle m’enduit ensuite ma bite de chocolat, puis elle m’offrit son cul. Quelle santé cette fille elle venait de de subir une double pénétration mais n’était pas rassasiée. Je l’enculais donc avec une certaine énergie, la faisant crier de plaisir. Quand ma bite ressorti de son petit cul, elle avait un aspect insolite, mélange de chocolat, de sperme et peut-être d’autre chose plus âcre, mais Dyane s’empressa néanmoins de me nettoyer tout cela comme il convient.

 

Elle manifesta ensuite son désir d’accomplir une pressante envie de pipi, je ne pu faire autrement que de lui offrir ma bouche afin qu’elle s’y soulage.

 

Nysis, l’adjointe de Yolaina, l’avait mauvaise. Pourquoi la reine Russo avait-elle couverte l’incroyable négligence de Yolaina. Bien sûr la reine avait fini par lui expliquer les motivations de ces décisions concernant l’évasion d’Harnoncourt, mais elle ne n’admettait pas. Et puis, à la limite faire semblant de se montrer magnanime pour éviter les complications, pourquoi pas, mais ne pas enquêter sur l’affaire lui paraissait incompréhensible.

 

– Excusez-moi, votre grâce, mais comment ce Corelli a-t-il pu deviner qu’Harnoncourt était au bagne de Lerja ? Et qui leur a dit qu’une telle évasion restait possible ? Quand je l’ai interrogé, il m’a sorti des sornettes, j’avais l’intention de revenir et de lui poser des questions de façon plus musclée, mais j’ai reçu l’ordre de laisser tomber..

– Tu es bien curieuse ! Effectivement il leur fallait une complicité et ce genre de complicité, ça laisse de traces, donc on sait qui c’est ! Mentit crânement la Reine.

 

Nysis attendit la suite, mais la reine s’était tue.

 

– Sans doute, quelque chose m’échappe… Osa-t-elle.

– Tu m’énerves ! Tu sauras tout dans quelques temps, pour l’instant j’ai à faire !

 

Nysis venait de contrarier la reine Russo

 

« Cette pétasse à raison, j’aurais dû diligenter une enquête pour savoir qu’elle était cette taupe ? On a beau être reine, ce n’est pas pour cela qu’on évite les conneries »

 

– Tu me trouves quelle est la salope qui a facilité cette évasion. Pas d’interrogatoire, pas d’arrestation avant que je le dise, sois discrète. Demanda-t-elle à Yolaina.

 

« Bon, ce dit cette dernière, ce doit pas être bien difficile, si quelqu’un a aidé Corelli, c’est que cette personne en exigeait une contrepartie. Or que peut-être cette contrepartie ? Sans doute quitter la planète ? Alors Lizda peut-être ? On va vérifier… »

 

Ce fut facile, une personne s’était branchée inopinément sur l’ordinateur de l’administration pénitentiaire sans prendre de précaution particulière, évidement puisqu’elle pensait que quand l’enquête serait ouverte, elle serait déjà sur la route des étoiles… On avait donc effectivement vu Lizda trainer par là… Oui mais si c’est elle, elle aurait dû être dans le Serpentaire.

 

Une simple vérification sur les caméras de surveillance et on voyait effectivement Lizda sortir subrepticement du Serpentaire.

 

« Et voilà le travail ! Elle s’est sauvée quand elle a senti que ça sentait le roussi ! »

 

– C’est donc Lizda, cette pétasse est incorrigible.

– Quels sont les ordres, Votre grâce ?

– Aucun ordre, je vais la bannir de la planète, mais pour l’instant on ne lui dit rien, je vais la refiler à Stoffer, il l’emmènera je ne sais pas où ! Elle pourra voir si le ciel est plus bleu là où elle se retrouvera.

 

Flash-back

 

Retournons un petit moment sur la planète Vargala. Le lieutenant Jiker était une femme pragmatique. La mystérieuse affaire pour laquelle elle avait touché un joli pot-de-vin sentait de plus en plus mauvais : trop de morts et voilà Herbert d’ordinaire si casanier et habitué à sous-traiter ses affaires louches qui prenait le chemin de l’espace avec une bande de malfrats, dans un véhicule militaire réformé, piloté par un capitaine en retraite !

 

« Je suis corruptible, mais il y a des limites ! Par contre si je pouvais le doubler en douceur… »

 

En profiter pour débarrasser définitivement la planète de cette crapule d’Herbert constituait une option. Encore fallait-il savoir où il était passé.

 

Elle interrogea, l’air de rien, le responsable de l’astroport .

 

– On dirait qu’Herbert s’est envolé !

– Il doit être sur un drôle de coup pour prendre l’espace ! Il n’est plus habitué, il va avoir mal au cœur.

 

Elle s’épargna la peine de demander s’il avait précisé sa destination, ce serait forcément n’importe quoi.

 

– Quelqu’un est parti juste après ?

– Ah, non !

– Et avant ?

– Ajas Stoffer !

– Ah, oui ?

 

Elle fit semblant de ne pas être intéressée par cette réponse et changea de conversation.

 

L’information était pourtant fondamentale : Jiker avait désormais l’intime conviction que les deux vaisseaux se rendaient au même endroit.

 

Mais où ça ?

 

Une enquête ultra rapide démontra que tous les assassinats à propos desquels elle devait fermer les yeux concernait les membres d’un même équipage. La chose devenait facile, elle appela l’un de ses hommes de confiance :

 

– Voilà une liste, tu essaies de savoir sur quelle planète ces gars-là ont été traîné et qu’est-ce qu’ils ont vu de spécial.

 

Evidemment Herbert aurait été présent Vargala, ce genre d’enquête eut été extrêmement dangereuse pour ne pas dire suicidaire, mais puisqu’Herbert était ailleurs…

 

Mais l’homme de confiance revint bredouille.

 

– Tous les membres de l’équipage ont été assassinés, sauf une nana qui a disparu de la circulation.

– On va faire autrement, avant de se faire trucider, ces gars-là ont forcément parlé à quelqu’un… Fouille et fais parler les indics, si tu as besoin de soudoyer quelqu’un je t’ouvre un crédit.

 

C’est ainsi qu’un type rapporta avoir vu Karlson le capitaine du Mytra en grande conversation avec un dénommé Boniface, un traine savate locale toujours à l’affut d’une affaire juteuse.

 

– Il t’as dit quoi Karlson ?

– Il m’a rien dit !

– Et contre 2000 kochniks, tu me dirais.

– Si t’arrondis.

– C’est déjà arrondi !

– Ils revenaient de Mijarka, il y aurait là-bas, un gros bijou, le « Globo de Khar » !

– T’as fait quoi de l’information ?

– J’ai vendu le tuyau à Herbert, attention je n’ai rien dit si Herbert apprend que je l’ai donné, je ne donne pas cher de ma peau.

– C’est même étrange qu’il ne t’ai pas supprimé avant de partir ?

– Il doit trouver que je suis plus utile vivant que mort !

 

« C’est beau les illusions ! Bon, maintenant je fais quoi de l’info ? »

 

Leur courir après était une idée stupide. Le vol était probablement d’ores et déjà effectué, et de plus il était impossible de savoir qui détenait la pierre précieuse, Herbert ou Stoffer ? Et puis même, où trouver un équipage pour faire ce genre de choses sans dévoiler son jeu ?

 

Annabelle Jiker se fit une raison, piquer une pierre trop difficilement négociable lui semblait décidément un challenge hors de sa portée.

 

Elle revit en conséquence ses ambitions cupides à la baisse. Empocher la prime offerte par les assureurs lui parut une bonne alternative.

 

Elle envoya donc un message à la garnison la plus proche.

 

Jiker était consciente du risque qu’elle prenait, on ne fait pas appel à la garnison pour des prunes, et si le tuyau s’avérait pourri, elle risquait un blâme ou même une infamante dégradation.

 

Les contraintes astrophysiques des transmissions interstellaires firent que le message mit trois semaines pour parvenir ses destinataires.

 

Le colonel Vonz montra le message au lieutenant Bernardino.

 

« Le Globo de Khar » a été repéré sur Mijarka, deux équipes de voleurs potentiels sont sur le coup, l’un d’eux est un dénommé Herbert, individu extrêmement dangereux, dont l’élimination constituerait un soulagement pour beaucoup. Il va de soi qu’en cas de succès je revendique la prime prévue à cet effet »

 

– On peut toujours aller voir, le vol a probablement déjà eu lieu, mais on pourra éventuellement pister ce Herbert. On va lancer un mandat d’arrêt interstellaire, ça n’engage à rien.

 

Un vaisseau militaire commandé par le lieutenant Bernardino, composé de douze mercenaires chevronnés, et accompagné d’un négociateur diplômé prit le chemin de Mijarka, il fallait trois semaines pour accomplir le voyage.

 

A vos calculettes, trois semaines pour acheminer le message, trois semaines pour arriver. Le vaisseau se retrouva donc dans le système de Mijarka six semaines après les événements narrés plus avant.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eros Cosmos
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Lundi 19 juillet 2021 1 19 /07 /Juil /2021 15:34

La reine Russo - 10 – Orgie royale par Nicolas Solovionni

 

Domina

Ce soir je suis convié au souper de la reine en compagnie de Yolaina et de Greta, ça risque d’être chaud !

 

Je n’aime pas arriver en avance quand je suis invité, alors j’arrive en retard.

 

Les trois nanas sont déjà là, la reine Russo dans un large fauteuil en train de consulter je ne sais quel papelard, Greta et Yolaina sont debout droites comme des piquets et attendent.

 

– Ben alors, capitaine, on s’est perdu en route ?

– Milles excuses votre grâce !

 

J’ai intérêt à faire attention , elle est capable de me faire flanquer une fessée pour ce retard pourtant minime.

 

– Bon, vous deux les amoureuses tragiques, vous savez ce qui va vous arriver ?

– Oui, votre grâce, je mérite d’être punie, mais Greta n’est responsable de rien du tout.

 

Yolaina savait pertinemment l’inutilité de sa réflexion, mais ne pouvait pas ne rien dire devant son amante.

 

– Voir Greta recevoir la cravache fait partie intégrante de ta punition, et ce n’est pas négociable. Répondit sèchement la reine.

– Je l’avais prévenue, elle acceptera donc le châtiment ! Admit Yolaina

– Oui, mais ne me tapez pas trop fort, s’il vous plait ! Intervient Greta.

– Ce ne sera pas moi qui tapera ! J’aurais pu demander les services de Nysis, je suis certaine qu’elle se serait fait un plaisir de faire ça, mais je veux juste vous punir, pas vous humilier, du moins pas à ce point. Non c’est une autre qui va s’occuper de vous.

 

La reine claqua dans ses doigts, et Nara fit son entrée vêtue d’une combinaison de cuir noir en latex.

 

– Eh oui, souvient-toi, cette brave fille avait été désignée de façon tout à fait arbitraire pour accompagner Lizda dans sa punition. Et toi la méchante tu avais tout organisé, elle va donc pouvoir se venger ! Bon assez discuté, à poil, les salopes !

 

Quand elles furent nues, la Reine vint devant elles, les toisa, puis leur tordit fortement les tétons le faisant grimacer de douleur, elle leur demanda ensuite de bien ouvrir la bouche afin qu’elle puisse leur cracher dedans plusieurs fois de suite

 

– Et maintenant, tournez-vous vers le miroir !

 

Yolaina n’était pas si rassurée que ça, non pas à cause de la punition en elle-même, mais du fait qu’elle serait infligée par une fille inexpérimentée. Elle ignorait bien entendue, que la reine avait fait répéter Nara sur des mannequins en mousse.

 

Nara leva son fouet, lança son coup qui marqua le dos de Yolaina. Celle-ci encaissa le choc, qui la fit se pencher en avant en ballottant ses seins et en étouffant un cri..

 

RussoJ1Comme on le lui avait demandé, Nara prenait son temps afin de faire durer le spectacle. Le second coup tarda à venir mais ajouta une jolie zébrure sur le dos de sa victime.

 

e troisième coup fut pour Greta qui ne s’y attendait pas et qui réagit en gigotant et en poussant un cri de surprise et de douleur.

 

Je n’ai rien d’un sadique et je ne me suis jamais complu dans ce genre de spectacle, pourtant aujourd’hui, je n’y étais pas insensible, la nature humaine est étrange parfois. Je me surpris donc à bander.

 

La reine Russo, ne s’embarrassant d’aucun protocole me sortit d’autorité ma bite de ma braguette et commença à me prodiguer une branlette lente. Putain que ces mains sont douces !

 

Nara continuait à fouetter, quand les dos des deux filles furent suffisamment marqués, elle s’attaqua aux fesses. Yolaina encaissait bien même si des larmes coulaient sur son visage. Greta tentait de faire bonne figure mais manifestement en avait assez.

 

La reine s’était dépoitraillée afin de me laisser l’accès à sa belle et généreuse poitrine. Vous pensez bien que je n’allais pas refuser de peloter et d’embrasser de si jolis fruits. !

 

– Nara, tu peux poser ton fouet ! Lui dit la Reine. Dis-moi ce petit jeu a dû t’exciter, je suppose ?

– Oui votre grâce !

– Je veux voir !

– Je dois me déshabiller ?

– Evidemment espèce de gourde.

 

La jolie brune retira sa combinaison, s’approcha de la souveraine et écarta sa chatte. La Reine approcha sa langue et vint butiner l’endroit se régalant de la mouille qui l’imprégnait.

 

– Tu vas maintenant passer du baume apaisant sur le dos et le cul de Greta. Si tu as envie de l’humilier encore un peu, ne te gêne surtout pas, mais je ne veux plus de violence.

– Votre grâce aurait-elle quelques suggestions !

– Tu n’as vraiment aucune imagination ? N’aurais-tu pas quelques envies pressantes ?

– Bien sûr, vôtre grâce.

 

Nara emmena sa victime dans une pièce contiguë qui faisait office de grande salle de bain. Elle aurait préféré faire ce genre de chose avec Yolaina afin de se venger de ce qu’elle lui avait fait subir gratuitement, Mais faute de mieux elle se vengerait sur sa copine.

 

Nara demanda à la soubrette de lui apporter le baume, puis entreprit d’en enduire le dos et les fesses de la belle blonde. Ce qu’elle lui faisait sur les fesses commençait à l’exciter, elle ne put s’empêcher de lui lécher le trou du cul, puis d’y introduire un doigt fureteur. Quand il ressort il est légèrement pollué.

 

– Dis donc, morue, tu m’as foutu du caca sur les doigts.

– Hi, hi !

– Et ça te fais rire en plus ! Lèche et nettoie-moi tout ça !

 

Greta qui avait déjà accompli ce genre de chose s’exécuta dans rechigner.

 

– Mais dis donc, tu as l’air d’aimer la merde, toi ! Retourne-toi, je vais faire un truc.

 

Nara se positionna au-dessus de sa soumise, lui faisant face.

 

– Faut que je pisse d’abord, ouvre bien la bouche !

 

RussoJ2Ce genre de choses n’avait rien de traumatisant pour Greta, bien au contraire, elle avala donc une bonne rasade de l’urine de la jolie brune. En revanche elle balisait pour la suite, elle n’avait à priori rien contre les pratiques un peu scato, tout cela n’étant qu’une question de dosage… Mais justement quelle allait être la dose ?

 

Nara se retourna, son anus est maintenant à quelques centimètres de la bouche de Greta. Elle pousse, mais ça n’a pas l’air de venir, elle pousse encore, Greta n’a pas eu le temps de bouger son visage et reçoit l’étron sur ses lèvres, elle ne bouge pas, paralysée son cerveau se demandant s’il faut être révulsé ou fasciné. Nara pousse encore, mais rien ne vient. Elle retire alors l’étron laissant des traces brunes sur le visage de la soumise, avec la matière, elle lui macule le visage et les seins, puis en prélève une noisette qu’elle approche de la bouche de Greta.

 

– Ouvre la bouche !

– Non !

– Ça a le même gout que mon doigt tout à l’heure.

– Non !

– Tu le gardes dans la bouche et après tu craches, d’accord

 

Pour Greta, il y avait plusieurs façon de s’en sortir, simuler une crise de nerf, pousser des grands cris, ou même tenter de s’enfuir de là… Elle choisit d’être bravache et ouvrit la bouche. Finalement ce petit goût n’avait rien de désagréable.

 

Dans la salle à manger de la reine, celle-ci déclara :

 

– Pour ce qui concerne Yolaina, ce n’est pas tout à fait fini ! En levrette Yolaina, Stoffer va t’enculer !

 

Je ne me suis pas fait prier et introduisait ma bite bandée dans ce délicieux derrière, mais j’avoue ne pas avoir saisi la démarche. Déjà je ne vois pourquoi la sodomie serait dégradante, d’autant que j’ai déjà eu l’honneur et l’avantage d’enculer la reine ? J’appris d’ailleurs par la suite que l’acte était loin de rebuter Yolaina qui pratiquait l’introduction anale avec des godemichets et qui avait eu également recours au service de quelques esclaves mâles bien montés.

 

Alors humilier Yolaina devant Greta ? Peu plausible cette dernière étant à mon avis au-dessus de ça, et de plus elle avait momentanément quitté la pièce ! A moins que ce soit simplement pour le fun, pour le spectacle. Parfois il ne faut pas trop chercher à comprendre !

 

– Vas-y, bourre la bien, mais ne jouis pas, la soirée ne fait que commencer.

 

Je pilonnais donc la belle Yolaine en cadence, ce qui sembla ne lui faire ni chaud ni froid pendant cinq minutes avant qu’elle ne se mette à glousser. Du coup mon esprit tordu se demanda ce que dirait la reine si je parvenais à faire jouir sa victime. J’accélérais alors mes coups de boutoir faisant monter le plaisir de ma partenaire qui maintenant ne se retenait plus et finit par pousser un cri fulgurant. Du coup, je me retirais.

 

– Viens me voir ! Lui dit-la Reine !

 

Suspense ?

 

La reine Russo enlace alors Yolaina et lui roule un patin, la reine est très joueuse.

 

– Mais votre bite est merdeuse, capitaine.

– Ah oui, je vais me la nettoyer.

– Laissez moi donc ce plaisir, capitaine ! Me répondit-elle en embouchant mon braquemard

 

On est passé à table, la reine, Yolaina et moi et avons commencé à grignoter quelques mises en bouche pendant que Greta se faisait attendre.

 

Celle-ci nous a rejoint, le visage et les seins orné de trainées brunes.

 

– Dois-je lui dire de se doucher ? Demande Nora

– Mais non, elle est très bien comme ça, ce nouveau fond de teint vous va à ravir !

 

C’est alors que je me rendis compte que je m’étais attablé, la bite à l’air, je me levais donc afin de récupérer mes vêtements.

 

– Voulez-vous rester avec nous; capitaine, vous vous rhabillerez plus tard. Est-ce que je me rhabille, moi ?

 

Le début du repas se déroula dans le calme, la reine nous raconta certaines anecdotes sur l’histoire de la planète. Elle racontait bien.

 

C’est au moment du dessert que les choses évoluèrent. Tainath, la soubrette nous apporta des tranches d’une espèce de cucurbitacée tenant un peu du melon et de la pastèque, quelque chose de très juteux et recouvert d’une glace délicieuse mais au parfum non identifiable.

 

La reine se mit à déguster son dessert comme une vrai cochonne en faisant couler partout sur elle..

 

– J’en ai partout ! S’amusa-t-elle, Greta passe donc sous la table et nettoie-moi tout ça!.

– Bien volontiers, vôtre grâce !

– C’est le moment de me montrer ce que tu sais faire avec ta langue. Et tu ne remonteras que quand tu m’auras fait jouir !

– Ce sera un plaisir votre grâce !

– Et vous deux, ne restez pas comme deux andouilles, Yolaina, fait donc une pipe au capitaine.

 

Cette dernière obtempéra et se pencha entre mes cuisses

 

– Mais non pas comme ça, Stoffer, levez-vous, j’aimerais bien voir ce qui se passe !

 

Alors elle m’a sucé debout, sans être exceptionnelle, sa pipe restait efficace.

 

– Je dois le sucer à fond ? Demande-t-elle à sa souveraine en reprenant son souffle.

– Fais comme tu veux et arrête de me poser des questions idiotes quand je me fais faire minette.

 

Et tandis que Yolaina alternait les va-et-vient de ma bite dans sa bouche avec de savants coups de langues sur le gland, la Reine commençait à être saisie de spasmes et poussait des jappements peu protocolaires qui se terminèrent par un cri strident en contre ut aigu.

 

Greta sort de dessous la table, la reine l’embrasse !

 

– T’es une bonne lécheuse de cramouille, Yolaina ne doit pas s’ennuyer avec une petite putain comme toi !

– Merci pour ce compliment, votre grâce, votre chatte est un régal !

– J’espère bien ! Mais regarde-moi c’est deux-là ! Vous faites quoi ? Greta va aider Yolaina à lui sucer la bite, vous lui faites ça à fond et vous ne recrachez rien ! Et toi Nara tu passes derrière lui et tu t’occupes de son cul avec ta langue et tes doigts

 

Trois femmes pour s’occuper de moi, une pipe à deux bouches, le rêve de tous les bonhommes, enfin presque tous ! Elle se refilent ma bite en alternance, tandis que derrière c’est la fête à mon cul, je sens que l’affaire ne va pas s’éterniser. C’est dans la bouche de Greta que je lâche ma semence.

 

– Embrassez-vous, les filles ! Ordonne la Reine.

 

Du coup elles se partagent mon sperme !

 

La glace sur le dessert a complètement fondu, pas grave, la reine en fait apporter d’autres.

 

A bord du « Serpentaire » qui s’était facilement satellisé autour de la planète Mijarka, l’ambiance était morose et Harnoncourt pestait après Corelli :

 

– Quel con, celui-ci ! Faire foirer mon évasion à cause d’une panne de carburant.

 

Il fut soudain pris d’un énorme doute :

 

– C’était du bluff, du carburant on en avait ! Elles nous l’auraient confisqué quand ?

– On redescend, alors, suggéra Pilzer.

– Trop dangereux, bien qu’on pourrait toujours se débrouiller, on a des otages ! Mais si c’est pas du bluff, on est mal.

– Alors on reste là ?

– Evidemment conard, mais on ne va rester les bras croisés, toi, l’ingénieur tu te mets au boulot et tu me casses toutes les sécurités du tableau de contrôle, allez, exécution !

– On y va, on y va ! Répondit Dilos.

 

Dilos et Dyane n’avaient pas eu l’occasion de se concerter depuis leur capture, mais l’homme avait bien compris en entendant le mensonge de sa collègue qu’elle se trouvait dans une situation où elle n’entendait pas faciliter la tâche de ses ravisseurs. Il décida donc d’en faire autant et de faire traîner l’affaire.

 

Sur le papier, le plan de Dyane était simple : endormir la méfiance de deux abrutis, les neutraliser, puis redescendre en surface. Si le point trois ne lui posait aucun problème les deux autres constituaient une autre paire de manches. Peut-être qu’une opération charme…

 

– Toi la pétasse, va nous préparer à manger. Ordonna Harnoncourt.

– Vous trouvez vraiment que je suis une pétasse ?

 

La gifle qu’elle reçut en pleine poire faillit lui faire perdre l’équilibre, elle eut cependant le cran de se garder de toute réaction.

 

« Ça s’annonce mal ! »

 

Un quart d’heure plus tard, elle revenait vers lui en dodelinant du croupon :

 

– C’est prêt, je sers où ?

– Ici, on va manger tous les quatre ensembles.

 

« Il veut pas que je cause en tête à tête avec Dilos, mais ça va devenir intenable, il faudra bien que ces deux abrutis dorment ! »

 

– Et quand le vaisseau sera débloqué, vous compter faire quoi ? S’enhardit-elle à demander.

– Toi tu la boucles ! Répondit Harnoncourt.

– Je disais ça, c’était histoire de causer !

– Oui ben justement, tu causes pas !

– Ecoutez, on est tous les quatre dans la même galère, on pourrait peut-être dédramatiser nos rapports…

– Pilzer, enferme-moi cette pétasse quelque part, elle m’énerve !

 

Dilos fut surprit de l’absence de résistance de sa collègue.

 

« Elle doit avoir un plan, qu’est-ce qu’elle mijote ? »

 

– Y’a un endroit qui ferme à clé de l’extérieur ? Sinon je vais être obligé de t’attacher ! Lui dit Pilzer dans la coursive.

– Débrouille toi !

– Sois gentille, je ne te veux pas de mal, ce n’est pas de ma faute si mon capitaine est mal luné !

– Gentille ? Je peux être super gentille, si on est gentille avec moi.

– Alors montre-moi un coin peinard et je ne t’attacherais pas !

– La réserve alimentaire ! Mon badge peut l’ouvrir.

 

Elle n’allait quand même pas lui confier que son badge ouvrait toutes les portes du vaisseau.

 

Elle déverrouilla la réserve.

 

– C’est vrai que tu peux être très gentille ?

– C’est notre intérêt à tous, mon gros lapin !

– T’es pas du genre farouche, alors ?

– Je serais même du genre salope, la seule chose que je demande c’est qu’on me respecte !

 

Et elle lui frotta sa main dans sa braguette.

 

– Oh, je sens quelque chose qui est en train de grossir !

– Ben dit donc…

– Laisse toi faire, on n’a que le bon temps qu’on se donne, allez sors moi cette bite !

– Montre-moi tes nichons !

– Mais bien sûr mon gros poussin !

 

En vingt secondes, elle relève son sweat, fait basculer les balconnets de son soutien-gorge et lui fout ses nénés sous le nez.

 

Du coup, Pilzer fait ce que font tous les mamophiles, il pelote, puis il embrasse, puis il tète

 

Dyane attend que l’orage se calme, puis s’accroupit de façon à ce que son visage soit à la hauteur de la bite de l’homme. Et hop ! dans la bouche, le zizi !

 

« Je vais te le faire jouir en deux minutes ! »

 

Sauf que l’homme est gourmand et réclame autre chose.

 

– Je peux te prendre vite fait !

– D’accord, prends-moi « vite fait ».

– Dans le petit trou, je peux ?

 

« Et puis quoi encore ? Il croit que c’est la fête ? »

 

Mais vu les circonstances elle ne se voyait pas lui refuser cette faveur.

 

– O.K. mais vas-y doucement, j’ai le cul fragile !

– T’inquiètes, je gère !

 

« Pourvu qu’il ne fasse pas ça comme un soudard ! »

 

Non, ça se passa vite et bien, il jouit en grognant, sorti sa bite et chercha quelque chose pour s’essuyer. Ne souhaitant pas le nettoyer avec la bouche elle lui tendit son sweet.

 

– Ça va le tacher !

– On s’en fout !

– Ça fait du bien ! Dit donc !

 

Elle aurait pu profiter de l’apathie post-coïtal du bonhomme pour lui foutre un grand coup sur la tête avec un objet contondant, mais d’une part ce genre d’acte risquait avoir des conséquences fâcheuses et d’autre part elle pouvait faire tellement mieux.

 

– Je vais te dire un truc ! J’espère que mon collègue ne va pas réussir à craquer le tableau de bord. Lui dit-elle.

– T’as peur ?

– Oui ! Sinon ton capitaine nous emmène vers la mort, déjà on ne se ballade pas dans l’espace sans copilote, ni navigateur…

– Il en est capable, ce mec est à moitié fou !

– Pourquoi tu l’as suivi, alors ?

– Je n’en sais rien, l’impulsion du moment, dès fois on réfléchis pas trop.

 

« Ça mord, ça mord ! »

 

– Et puis en admettant qu’Harnoncourt réussisse, il fait quoi après ? Tout ce qui ressemble à une mutinerie, vol de vaisseau et toutes ces sortes de choses sont horriblement mal vues. Ça donne le mauvais exemple, alors on appliquera la « loi de l’espace », ton capitaine il se fera trucider et pas gentiment, en plus, et toi, comme tu es complice tu subiras le même sort.

 

Pilzer devenait tout blanc.

 

– Il inventera un truc !

– Et pour qu’on le croit il faudra supprimer les témoins, tu voudrais vraiment le voir me liquider ?

– Non, bien sûr !

– Et comment tu feras pour l’en empêcher, tu as de l’influence auprès de lui ?

– Pas trop, non !

– Et puis je te signale que Stoffer est toujours vivant, il le retrouvera, alors son alibi…

– Tu proposes quelque chose ?

– Oui ! Que tu réfléchisses !

– Il va falloir que j’y aille.

– Alors ne verrouille pas la porte, je vais tenter quelque chose.

– Quoi ?

– Tu verras bien, mais promets-moi une chose, si Harnoncourt te donne un ordre contre moi, tu ne bouges pas. Promis !

– J’ai compris, je suis avec toi !

 

« Et voilà le travail ! »

 

La suite fut aussi enfantine que tragique :

 

Dyane s’en alla ouvrir l’armurerie qui ne contenait pas grand-chose, mais il y avait néanmoins un magnifique fusil désintégrateur à laser. Elle s’en empara et fit irruption dans la salle de pilotage :

 

– Les mains en l’air, Harnoncourt !

 

Il fonça, ne voulant pas croire qu’elle tirerait, c’est pourtant ce qu’elle fit, faisant passer Harnoncourt de vie à trépas. Situé derrière elle, Pilzer n’avait pas bougé d’un poil !

 

– Bien, dès qu’on sera en bonne position, on redescend ! Dit-elle en débloquant le tableau de bord.

 

Dilos se jeta dans ses bras tandis que Pilzer se demandait quelle serait la suite

 

– T’en fais pas mon lapin, on saura te récompenser !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eros Cosmos
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Lundi 19 juillet 2021 1 19 /07 /Juil /2021 15:30

La reine Russo - 9 – Une évasion mouvementée par Nicolas Solovionni

 

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– Je m’appelle Lizda, je veux quitter cette planète, donc je cherche à me faire embarquer, et comme je n’ai rien pour payer mon voyage, j’offre mes charmes.

– Malheureusement ce n’est pas possible ! Répondit Corelli.

– Mais, si un grand garçon comme toi a forcément une solution ! Regarde, je vais te montrer mes nénés, ils vont e plaire, j’en suis sûre !.

 

L’homme hésite, il a maintenant les seins de la belle aventurière devant ses yeux et commence à bander sévère.

 

– Je ne vais pas te prendre en traître, admettons qu’on couche ensemble et que je ne trouve pas de solution pour ce que tu me demandes, qu’est-ce qui se passe ?

– Eh bien tu me donneras de l’argent !

 

Voilà qui arrangeait bien Corelli qui justement, de solution, n’en avait pas, mais aussi Lizda qui se savait capable de le manipuler jusqu’à ce qu’il lui offre une opportunité.

 

– On peut avoir une chambre ? Demanda-t-elle à la serveuse.

– La 14 ! Et si monsieur souhaite une autre fille, il suffit de m’appeler !

– Non, t’es gentille, mais ce sera un tête-à-tête ! Répond Lizda !

– Une tête à queue, plutôt !

 

Corelli aurait bien été partant pour un trio, mais sans doute cette Lizda n’aimait elle pas les trios ? Se dit-il.

 

En chambre, l’homme se déshabilla comme si c’était la chose la plus naturelle du monde. La femme fit de même en s’efforçant de lui en mettre plein la vue.

 

– Alors qu’est-ce que tu en dis ? Y’a rien à jeter, non ?

– T’es une très belle femme ! Admit-il.

 

Et d’ailleurs sa bite parlait pour lui en montrant le plafond.

 

– Si t’aimes des trucs un peu particuliers, tu me le dis, je n’ai pas beaucoup de tabous. Annonça la fille.

 

Réflexion qui rend un moment perplexe Corelli avant qu’il ne déclare simplement

 

– Les pieds ! Dit-il les yeux fixés sur ceux de Lizda.

– Quoi les pieds ?

– J’aime bien les pieds, les jolis pieds, les tiens sont jolis.

– Tu voudrais les caresser, les embrasser ?

– Les lécher ?

– Si tu veux, mais pas en-dessous, je suis chatouilleuse ! Allez, mon biquet, vas-y fait toi plaisir !

 

L’homme ne se le fait pas dire deux fois, il se précipite sur le pied gauche que lui tend la fille et après l’avoir délicatement caressé de sa main, se met à l’embrasser. Mais ce qui l’intéresse le plus ce sont les orteils qu’il se met à lécher et à sucer, jetant son dévolu sur le gros, l’engloutissant dans sa bouche et l’enduisant de salive baveuse.

 

Et quand le pied droit a cessé de le surprendre, il fait comme tout le monde, il passe au pied gauche, dès fois que la sensation en soit différente !

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Corelli bandait déjà, mais en ce moment il nous fait vraiment une « bite en bois ». Lizda attend qu’il sot momentanément lassé de ses léchouilles pour reprendre l’initiative.

 

Sans crier gare, elle coince alors la bite de l’homme entre ses deux panards et commence à lui prodiguer une branlette pédestre.

 

L’homme surpris et ravi s’abandonne et se pâme. Soudain il se met à haleter. Lizda stoppe son action pressentant le bonhomme au bord de la jouissance.

 

– Continue, continue ! Implore-t-il

 

C’est donc ce qu’elle fait et bientôt ses pieds se recouvre de la jouissance de l’homme. Elle cherche de quoi les essuyer, mais elle n’aura pas besoin de cette peine, Corelli se chargeant de nettoyer tout cela se sa langue.

 

– Alors, ça t’a plus ? Demande la fille

– Oui, mais c’était un peu rapide.

– Mais mon gros loulou, moi je n’étais pas pressée, c’est toi qui a voulu conclure…

– Ben, oui quand on est excité…

– Bon, viens sur le lit à côté de moi, tu vas me caresser et si tu rebandes, on repartira pour un tour.

 

Ce genre de proposition ne se refuse pas. L’homme entreprit alors de s’occuper des nichons de la belle, d’abord en les flattant de la paume de ses mains puis en leur prodiguant des petits bisous du bout des lèvres, puis, l’excitation venant en léchant et en suçant les jolis tétons érigés.

 

Et tant et si bien qu’au bout de cinq minutes, la bite de Corelli commença à redevenir présentable.

 

– Tu veux que je te suce, tu sais sur cette putain de planète, les occasions de sucer des bites sont plutôt rares, mais c’est très prisé, très demandé, quand j’étais la favorite de la reine, elle m’avait prêté un étalon, un mec tout noir, avec une bite couleur chocolat, je me suis régalé en la suçant, et après il me l’a foutue dans le cul ! Quel souvenir !

– Quelle idée aussi, ce gouvernement de femmes !

– Il y a des inconvénients, mais il y a aussi des avantages, mais bon, parlons d’autre chose, elle est douce ta bite ! Dit-elle en la caressant négligemment.

 

La caresse devint vite branlette, et la branlette devint pipette.

 

– Tu veux me prendre ? Lui demanda-t-elle au bout d’un moment.

– Volontiers !

– T’as une préférence ? Devant ? Derrière ?

– Derrière, je veux bien !

 

« Tous les mêmes ! »

 

Sans rechigner Lizda se mit en position, son joli cul relevé faisant déjà baver de concupiscence son partenaire.

 

– Viens m’enculer mon biquet, viens enculer ta bonne pute !

 

Il eut du mal à venir mais il vint, quant à la fille elle simula. Il ressorti une bite gluante de sperme et parfumé au jus de cul.

 

– Euh, pour m’essuyer…

– Ma bouche va s’en occuper !

– T’es une sacré cochonne, toi !

– Et encore, t’as rien vu !

 

Ils s’allongèrent de nouveau en un moment calme et les confidences sur l’oreiller étant ce qu’elles sont, elle tenta de pousser l’homme dans ses retranchements :

 

– Tu ne crois pas que tu exagères les risques, un grand garçon comme toi doit bien être capable de se débrouiller…

– Tu ne comprends pas, ce n’est ni de la trouille, ni de la lâcheté, c’est que je ne sais pas faire. Le Serpentaire est un vaisseau militaire, il faut une formation spéciale pour savoir le piloter, je n’ai pas reçu cette formation.

 

Lizda encaissa l’explication en rageant intérieurement.

 

« Merde, j’ai fais la pute pour de prunes ! »

 

– Donc t’es coincé ici ? Se fit-elle confirmer.

– Oui !

– Y’a pas de solution ?

– Non, on est obligé d’attendre. Qui sait ? Harnoncourt aura peut-être une remise de peine ?

– C’est d’un gai !

– A moins qu’il ne réussisse à s’échapper !

 

Tilt !

 

– Et si je trouve un truc pour le faire évader, tu m’emmènes ?

– Ce serait la moindre des choses ! Mais tu as une idée ?

– Non, mais je te promets d’y réfléchir.

– On descend boire un coup !

– Tu me dois des sous…

– Dis moi combien, je te fais un transfert.

 

Lizda devait déjà localiser le site où était détenu Harnoncourt. Théoriquement, il n’y avait pas trente-six endroits. Encore fallait-il être sûr. Son plan, s’il fonctionnait ne fonctionnerait qu’une fois, pas deux !

 

Elle mit plusieurs jours avant de pouvoir accéder aux données informatiques pénitentiaires.

 

Quand elle eut confirmation que le capitaine était bien à Lerja, elle peaufina ses recherches. Il lui fallait savoir de quelle façon le bagne était sécurisé et surtout si les gardes disposaient d’armes antiaériennes.

 

Mais les résultats de ses investigations la rassurèrent : Peu de gardes en raison de la configuration du lieu qui empêchait toute velléité d’évasion terrestre ou maritime. Et aucun dispositif antiaérien.

 

Il lui faudrait convaincre Corelli que l’effet de surprise fonctionnerait à fond, à condition d’être ultra rapide.

 

« Du 50-50 ! Mais ce n’est pas moi qui prends les risques et on ne remontera jamais jusqu’à moi ! »

 

Restait un problème de taille, il était évident que dès l’évasion réussie, la garnison préviendrait la garde royale, en l’occurrence Yolaina et qu’elle se ferait un malin plaisir de cueillir les oiseaux avant qu’ils n’atteignent le vaisseau.

 

L’administration de la communauté était ultra centralisée et tout ce qui concernait la sécurité passait obligatoirement par Yolaina.

 

Il convenait donc de neutraliser Yolaina ! Cela devait se faire de façon inopinée afin qu’elle ne soit pas remplacée par son adjointe.

 

« Comment faire ça en toute sécurité ? »

 

Elle se creusa la tête plusieurs jours, échafaudant des plans insensés qu’elle rejetait aussitôt parce que trop hasardeux ou trop risqués, jusqu’à ce qu’elle surprenne une étrange conversation en cuisine.

 

– Elle s’emmerde pas la Yolaina, il parait que tous les jours elle s’enferme une heure pour sauter sa pétasse !

– Oui, on m’a dit ça, je ne sais pas ce qu’elles font, mais il parait que quand elle baise, personne ne peut la joindre !

– Quelle salope !

 

Voilà qui n’était pas tombé dans l’oreille d’une sourde, il suffisait désormais à Lizda de se renseigner sur les heures de galipettes de Yolaina et le plan devenait huilé !

 

Puis muni du renseignement, Lizda exposa son plan à Corelli.

 

– Gonflé ce truc ! C’est quoi les risques ?

– Minimes !

– Et si elles tirent ?

– Il faut compter sur l’effet de surprise, elles ne sont absolument pas préparées à ce truc, le temps qu’elles réalisent ce sera déjà terminé.

– Je vais réfléchir !

– Tu ne vas pas te dégonfler, tu ne risques rien. Je m’en voudrais d’avoir pris tous ces risques pour rien !

– Quels risques ?

– Tu crois que c’est évident d’aller fouiner dans des fichiers de sécurité, j’ai dû acheter des complicités ! Mentit-elle. Tu crois que c’était sans risque ? Alors mon grand, tu ne vas pas me décevoir !

– Et si je me dégonfle ?

– Tu ne me verras plus, mais je sais que tu ne te déroberas pas.

– Bon, je suppose que tu sais ce que tu fais ?

 

Pas trop rassuré tout de même, Corelli.

 

Heure H – 40 : Lizda camouflée derrière une capuche, est accueillie à bord du Serpentaire

 

Heure H – 30 : une barge sort du ventre du Serpentaire et prend la direction du sud-ouest

 

– Vous faites quoi ? Demande quelqu’un dans la sono de l’astroport.

– Essai de barge !

– O.K.

 

Heure H – 10 : Yolaina seule avec Greta dans la chambre de cette dernière coupe son récepteur et commence à embrasser et à peloter sa partenaire.

 

Heure H : la barge est au-dessus du bagne de Lerja et entame sa descente devant les yeux effarés des prisonniers qui s’arrêtent de travailler.

 

– Identification ! Gueule l’hautparleur de la garde.

– Capitaine Harnoncourt, montez vite ! Hurle Corelli dans la sono de la barge.

 

Le sang d’Harnoncourt ne fait qu’un tour, en moins de 30 secondes il est à bord de la barge. Gazo tente de le suivre :

 

– Casse-toi connard !

 

Heure H + 1

 

La barge décolle, la sono débite des paroles qu’ils n’entendent pas, un éclair jaillit mais ils sont déjà hors de portée.

 

– J’espère que vous avez pensé à tout ! S’inquiète Harnoncourt.

– Pas de soucis, je vous raconterai.

 

– Heure H + 4 : la garnison du bagne prévient Yolaina qui ne répond pas, on demande un rappel d’urgence.

 

– Heure H + 10 : Pilzer le navigateur enclenche le compte à rebours. La tour de contrôle est avisée automatiquement.

 

– Vous faites quoi ? Hurle la sono

– Essai de compte à rebours.

– Vous devriez peut-être vous approvisionner en carburant avant !

– On en a !

– Non, on vous l’avait confisqué, mais on peut vous en livrer d’ici une heure ou deux.

 

Stupéfaction des présents, le plan tombe à l’eau avec toutes ses conséquences périphériques. Lizda s’éclipse discrètement, ouvre le sas, sort du vaisseau et s’en va se dissimuler derrière un wagonnet porte-bagages abandonné en plein tarmac.

 

Heure H + 15 :

 

Pilzer appelle la barge.

 

– Tu ne réponds pas ! S’étonne le Capitaine.

– Non, je ne sais pas ce qu’il veut nous raconter mais ça risque d’être enregistré. Objecte Corelli.

– On s’en fout, rappelle-le.

– On ne peut pas décoller, on est sans carburant ! Annonce Pilzer angoissé.

– Y’a d’autres vaisseau sur le tarmac ?

– Oui le Rosa Monda d’Ajas Stoffer !

– Parfait, attendez-nous, on va tenter un truc !

 

Heure H + 30 :

 

La barge rentre au bercail, pour l’instant la capitainerie de l’astroport ne réagit pas.

 

– Prenez des armes, votre barda et suivez-nous ! Hurle Harnoncourt.

 

Moment d’hésitation.

 

– Ceux qui veulent se farcir vingt ans de bagne peuvent rester là ! Reprend-il.

 

Seul Pilzer le suit, Corelli dans un état de confusion mentale extrême hésite, ne comprenant pas où était passée Lizda. Quand il se décide à rejoindre ses deux complices, ceux-ci sont déjà sortis du vaisseau, alors il rejoint sa cabine et se met à boire de l’alcool.

 

– Prenons un air dégagé ! Pourvu qu’il y ait quelqu’un ! Indique Harnoncourt

 

Les deux hommes approchèrent du Rosa-Monda :

 

– Y’a quelqu’un ? Cria Harnoncourt en activant l’Interphone du sas.

– Oui, c’est quoi ? Répondit une voix féminine faisant pousser un soupir de soulagement au capitaine.

– On a un léger souci sur le Serpentaire, on a besoin d’un petit truc, vous pouvez ouvrir ?

 

Dyane ouvrit le sas et là tout alla très vite : Dyane et Dilos, l’homme qui était avec elle furent mis en respect et conduit dans la salle de pilotage.

 

– Enclenchez le compte à rebours ! Ordonna Harnoncourt.

– De quoi ? Mais je ne sais pas faire ! Mentit Dyane

– C’est quoi votre fonction à bord ?

– Technicienne de bord !

– C’est bien ma veine, et vous ?

– Ingénieur de bord ! Répondit Dilos qui en l’occurrence n’avait pas besoin de mentir.

– Bon on va se débrouiller, Pilzer, vérifie que ces deux andouilles ne soient pas armées et surveille-les !

 

Harnoncourt manipula le tableau de bord, pas longtemps, puisque les commandes sensibles exigeaient une reconnaissance oculaire.

 

– Il nous reste combien de temps à être tranquille, Corelli ?

– Un petit quart d’heure !

– Bon alors, on va utiliser la procédure d’urgence.

– Vous êtes complètement malade ! Protesta Dyane.

– Toi la morue, tu fermes ta gueule !

 

Et un coup sur la nuque l’envoya dans les pommes en l’empêchant de protester davantage.

 

– Ce n’est peut-être pas raisonnable ! Osa Pilzer.

– Tu ne vas pas t’y mettre aussi !

– Mais les risques sont énormes, on ne connaît pas l’état du vaisseau.

– On ne va pas aller bien loin, dans un premier temps on va juste se satelliser, et puisque ce monsieur est ingénieur du bord, il va se débrouiller pour faire un check-up et débloquer les sécurités, tu sauras faire, connard ?

– Oui, mais ça risque d’être long !

– Pas grave ! Conclut Harnoncourt en actionnant le décollage d’urgence.

 

La responsable du cosmoport ne comprit pas ce que signifiait ce décollage non autorisé et en avertit Yolaina qui ne répondit pas, alors elle fit comme sa collègue du bagne, elle envoya un message.

 

Heure H + 50

 

Yolaina sort toute guillerette de chez Greta, par acquis de conscience elle ouvre son récepteur et devient blanche comme un bol de lait : Harnoncourt s’est évadé et le Rosa-Monda a décollé sans autorisation, probablement avec le fugitif à son bord.

 

Elle se dit que sa carrière est foutue et son avenir bien sombre. Dégradée, radiée de la garde et remplacée par cette pétasse de Nysis. Condamnée au bagne elle deviendrait la risée de ses codétenues. Et Greta serait-elle condamnée, elle aussi, alors qu’elle n’avait rien fait ? Comment la protéger ? Fuir avec elle ? Où ça ? Sur la planète on finirait par les retrouver ! Dans l’espace ? Mais partir à bord de quel vaisseau ? Le Rosa-Monda s’était envolé et apparemment personne ne savait piloter le Serpentaire.

 

Alors elle prit une décision, elle démissionnerait dignement en assumant sa faute et implorerait la clémence de la reine afin que Greta ne soit pas pénalisée.

 

Mais auparavant elle tint à se renseigner sur le déroulement de cette évasion hors du commun, manifestement quelqu’un était au courant de ses rendez-vous amoureux ! Qui ? Sans doute Nysis, la salope ! Mais quelle salope !

 

Elle se fit passer les vidéo enregistrées à l’astroport on y voyait la barge réintégrer le Serpentaire, Harnoncourt et un autre individu ressortir et s’en aller, peinards quémander l’ouverture du Rosa Monda.

 

En remontant un peu, elle aurait pu apercevoir Lizda sortir du Serpentaire, mais elle ne le fit pas.

 

Livide, elle sollicita un entretien auprès de reine Russo qui évidemment déjà au courant la reçut de suite :

 

La reine demanda à ce que l’entretien se déroule en tête à tête, cela au grand dam de Nysis qui s’était pointée là sans qu’on ne lui demande.

 

– Alors Yolaina, c’est quoi ce bordel ?

– Tout est entièrement de ma faute, j’ai fait l’erreur de couper mon récepteur.

– En fait tu as été assez faible pour te faire manipuler par une pétasse.

– Non, elle ne m’a pas manipulé, je suis entièrement et seule responsable, je ne suis pas allée lui dire que j’avais coupé mon récepteur, ce n’était pas son problème !

– Tu l’as dans la peau, on dirait !

– Je le concède !

 

La reine la gifla deux fois de suite, puis lui cracha au visage

 

– T’es vraiment une salope !

– Sans aucun doute votre grâce !

– Et fière de l’être, en plus !

– Je n’ai pas dit ça mais j’assume mes actes et mes fautes, la seule chose que j’ose implorer, c’est qu’il ne soit fait aucun mal à Greta.

– Du mal,? Non, mais une bonne leçon pourquoi pas !

 

Yolaina poussa un soupir de soulagement, ainsi Greta s’en tirerait sans trop de bobos !

 

Mais Yolaina n’était pas au bout de ses surprises :

 

– Bon, voyons maintenant les choses autrement, quels sont les dommages que notre communauté aura à supporter suite à ce joyeux bordel ?

 

Yolaina surprise par la question attendit quelques secondes pour répondre :

 

– En fait, je ne vois pas !

– C’est donc une affaire entre mecs, je vais finir par leur interdire de franchir la limite de l’astroport, ils ne font que des conneries. Qu’ils aillent au diable !

 

« Mais où veut-elle en venir ? » se demanda Yolaina un peu larguée.

 

– Tu aurais eu le message à temps tu aurais fait quoi ?

– On cueillait la barge à son arrivée sur l’astroport !

– Oui, évidemment ! Une opération armée, non sans risque, et après il y aurait eu procès et tout le tremblement, nous avons donc évité tout ça ! Il faudra néanmoins qu’on en tire les leçons et qu’on prenne des mesures, des situations bien plus graves que celles-ci pourraient se présenter, genre : si ton récepteur ne répond pas dans les trois minutes, contacter Nysis.

– Mon récepteur ?

– Ben oui pas celui de la boulangère !

– Dois-je comprendre que vous me conservez dans mes fonctions ?

– Pourquoi voudrais-tu que je te sanctionne, cette mauvaise plaisanterie se solde par zéro dommage pour la planète et en plus cela nous permet de prendre de meilleures dispositions pour l’avenir.

– Votre grâce est trop magnanime !

– Tu parles ! L’amour fait parfois faire de belles conneries et crois moi j’en ai fait pas mal de mon côté, alors je peux comprendre ! Et arrête de chialer, t’es moche quand tu pleures.

– Snif !

– Cela dit, on ne va pas gommer le fait que tu as fait une bêtise ! Une bêtise ça mérite une punition, mais ce ne sera pas une affaire d’état, juste un petit jeu entre nous deux. Ce soir tu dineras à ma table en compagnie de Greta, attends-toi à ce que je te fasse quelques petites misères, et prévient ta pétasse que je ne l’épargnerais probablement pas, mais rassure-toi je ne l’abimerais pas.

– Je me plierais à vos désirs votre grâce !

– Même si je demande à Stoffer de t’enculer devant ta copine ?

– Si cela est votre bon plaisir. Euh on fait quoi des trois personnes qui restent à bord du Serpentaire ?

– On leur fout la paix… pour l’instant ! Et maintenant file !

 

Dans l’antichambre Nysis attendait, croyant dur comme fer qu’elle serait reçue par la Reine. Yolaina la croisa en lui adressant un sourire narquois puis en continuant son chemin en sifflotant. Nysis demanda à la secrétaire si la reine avait l’intention de la recevoir, non elle n’avait pas cette intention, elle s’en alla incrédule et dépitée.

 

Lorsque j’ai appris la nouvelle, j’ai failli m’étouffer, mon vaisseau volé comme un simple bicyclette par Harnoncourt, mais où ce con espère-t-il aller avec ? Et je vais faire comment pour le récupérer ? Et puis Dyane envolé avec le vaisseau ! Elle préférait passer du temps dans le vaisseau, là où elle avait toutes ses affaires plutôt que dans la chambre mise à sa disposition au palais et puis ça lui permettait de se faire sauter par Dilos ! Ce con là se figurait que cela me contrariait qu’il s’envoie Dyane. Comme si j’en avais quelque chose à foutre. En attendant je ne sais pas quoi faire, je ne bande même plus ! Bof ça reviendra !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eros Cosmos
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Lundi 19 juillet 2021 1 19 /07 /Juil /2021 15:25

La reine Russo -  8 – Il était deux belles coquines par Nicolas Solovionni

 

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Le capitaine Harnoncourt, personnage d’ordinaire assez calme piqua une crise à l’énoncé du verdict, hurlant, protestant et gesticulant à ce point qu’on dû l’exfiltrer manu militari de la salle et l’enfermer. Il ne se calma pas pour autant, on l’aspergera d’eau froide et dès le lendemain une barge volante le transporta à Lerja, l’un des bagnes agricoles de la concession.

 

Sur place on lui attribua une couchette et une tenue de travail.

 

– Voilà, prenez le temps de lire le règlement intérieur et après au boulot, en ce moment, il s’agit de couper des klovkers et de les conditionner, la contremaîtresse vous expliquera.

 

Le règlement intérieur ne racontait pas grand-chose mais précisait les sanctions en cas de vol, bagarre, indiscipline ou fainéantise : des coups de fouet en nombre variable, les éventuels criminels étaient destinés à être mangés. Du moins c’est ce qui était indiqué.

 

On conduisit Harnoncourt sur le lieu de travail, il fallait donc cueillir des espèces de rhubarbes géantes en les cassant à la main. Normal, elles n’allaient pas les doter de serpettes, une arme potentielle.

 

La tâche était rude mais les bagnards avaient droit à des pauses avec distribution d’eau.

 

Harnoncourt dénombra une quarantaine d’esclaves dont seulement six hommes. Il n’aperçut qu’une seule gardienne, mais armée jusqu’aux gencives.

 

A l’heure méridienne, les prisonniers prirent place autour de trois grandes tables en bois. Harnoncourt s’attendait à un brouet insipide, mais fut surpris de découvrir de la nourriture correcte, pas géniale, loin de là mais correcte.

 

Il remarqua que l’un des hommes, trahi par son accent ne semblait pas originaire de la planète. Le soir dans l’immense dortoir, il l’aborda :

 

– Harnoncourt, capitaine de vaisseau, condamné à un an suite à un gros malentendu.

– Gazo, simple matelot, condamné à perpet’.

– Ciel ! T’as fait quoi ?

– Je me suis fait manipuler par une nana et j’ai essayé de leur voler leur pierre précieuse de merde !

– Il parait qu’elle est en toc !

– Pff, c’est le bruit qu’elles font courir pour ne pas qu’on leur pique !

 

Bref les deux hommes échangèrent leur histoire en se donnant le beau rôle, évidemment, Harnoncourt ne trouva pas son interlocuteur très sympathique, mais au moins ne ruminerait-il pas tout seul dans son coin.

 

– C’est comment ici ?

– Si on ne fait pas de connerie, on est plutôt bien traité ! Forcément, elles ont besoin de main d’œuvre, elles ne vont pas nous abîmer.

– Il y a beaucoup de femmes !

– Oui, la plupart ce sont des petites peines, deux mois, trois mois.

– Ça ne pose pas de problèmes ?

– Pas du tout, les relations sexuelles sont tolérées et comme je suis plutôt beau gosse…

– Humm, et pour s’évader ?

– N’y pense même pas, là c’est la mer avec des récifs et des grosses vagues, et il n’y a aucune embarcation. De l’autre côté c’est la forêt, elle est infectée de crabes géants carnivores.

– Des crabes géants ! Et ils ne viennent pas jusqu’ici ?

– Non, ce sont des créatures de l’ombre, ils ne supportent pas le soleil.

 

Les deux hommes se turent quelques intrants chacun à ses réflexions avant que Gazo demande :

 

– Ton vaisseau, elles en ont fait quoi ?

– Elles m’ont dit qu’elles allaient le détruire, mais c’est du bluff, ça coute des sous un vaisseau !

– Donc il est encore sur le tarmac ?

– Pas sûr ! Mon équipage n’a pas été condamné, le vaisseau est sans doute reparti avec mon second ! Ils ne vont pas m’attendre une année !

– Hum !

– Par contre, il y avait un autre vaisseau sur le tarmac, un cargo.

– Donc si on veut se barrer, il faudrait le faire vite !

– On ne pourrait pas attaquer l’une des barges qui atterrit ici ? Suggérera Harnoncourt

– Impossible, tout passe par le grand hangar là-bas qui fait double sas, on ne voit jamais les barges ! Alors les prendre d’assaut à deux c’est même pas la peine d’y penser.

– A deux, peut-être mais si on constituait un commando avec d’autres prisonnières ?

– Ben non, il ne reste que des petites peines et des nanas qui seront bientôt libérées, personne ne prendra ce genre de risque. Et puis même, admettons qu’on réussisse, elles vont aller où, les nanas ?

– On les embarque !

– Alors qu’on est même pas sûr de trouver un vaisseau ? Allons, allons ! Persifla Gazo

– Et si on foutait le feu ?

– Avec quoi ? T’as un briquet, des allumettes ?

– On pourrait trouver du feu dans les cuisines !

– Y’a pas de cuisine les plats arrivent dans les barges et sont réchauffés au micro-onde !

– Alors on est vraiment dans la merde ! Conclut Harnoncourt.

– Tu l’as dit !

– Y’a rien pour se saouler la gueule ?

– Ben non, on n’a pas ça non plus !

 

Yolaina pénétra dans le petit local dans lequel les cinq membres non condamnés de l’équipage du Serpentaire faisaient salle commune :

 

– Bonjour tout le monde ! C’est pour vous annoncer que vous êtes maintenant autorisés à regagner votre vaisseau. Lequel d’entre vous occupait les fonctions de second du capitaine ?

– Moi ! Répondit Corelli, un grand brun moustachu.

– C’est vous le chef, maintenant !

– Pfff

– Vous comptez repartir quand ?

– Justement, on est embêté ! Répondit Corelli, on m’a pris comme second pour ce voyage, mais ce vaisseau est particulier, je ne maîtrise pas toutes les commandes, je me sens incapable de le piloter seul.

– Allons bon ! Et vous comptez faire quoi ?

– Peut-être demander de l’assistance à l’autre vaisseau, ils pourraient éventuellement nous dépanner d’un pilote, sinon nous embarquer comme passagers !

– Comme ça, gratuitement ?

– La solidarité entre équipages, ça existe !

– Sauf que vous risquez d’attendre un certain temps, Ajas Stoffer, leur capitaine est en flirt de longue durée avec notre reine !

– On attendra !

– Vous aurez assez de vivres ?

– Ça devrait aller, sinon vous aurez bien quelques petits boulots à nous proposer.

– Peut-être, peut-être…

 

Ils se regardèrent tous, dubitatifs, après le départ de Yolaina.

 

– Ça va on n’a pas le couteau sous la gorge ! Tenta de relativiser Corelli, demain j’irais voir Stoffer, le capitaine du Rosa Monda.

 

De mon côté, j’avais mis au courant Dyane et Nerren, mes adjoints de la situation :

 

– Je suis en ce moment au mieux avec la reine, mais elle n’a pas de budget pour nous récompenser…

 

Je dû subir les protestations véhémentes de mes deux collaborateurs avant de pouvoir continuer.

 

– Puisque c’est ça on pique la pierre et on se casse !

 

J’expliquai alors ce que m’avait confié la reine

 

– C’est du bluff ! Protesta Dyane

– On a un analyseur de métal dans le vaisseau, non ? On verra bien si c’est du toc ! Argumenta Nerren

– Oui mais pour le passer à l’analyseur il faut le piquer !

– Pas forcement ! Répondis-je.

 

Je venais d’avoir une super idée, l’expliquais à mes collaborateurs, puis en parlais à la reine :

 

– J’ai une solution pour faire cesser définitivement les convoitises autour du « Globo de Khar »…

 

Le lendemain, mon équipage au grand complet, ainsi que ce qui restait de celui de « Serpentaire » fut convié à une petite conférence, présidée par Yolaina.

 

Celle-ci se livra en préambule à un rapide exposé où elle répéta devant l’assistance ce que m’avait confié la reine Russo sur l’histoire conjointe de la concession et de la pierre fétiche.

 

– Et maintenant nous allons nous livrer à une petite démonstration, Capitaine Stoffer, avez-vous apporté votre appareil ?

– Il est là !

– Je vais demander à deux personnes de l’assistance de me prêter un bijou pendant quelques secondes :

 

Corelli tendit sa chaîne en or, la voix synthétique de l’analyseur rendit son verdict :

 

– 75 % or, 15 % argent, 10 % cuivre

– Un autre bijou, s’il vous plaît, de l’argent ce serait bien !

 

Un type de mon équipage tendit sa gourmette :

 

– 90 % argent, 10 % cuivre.

– Et maintenant au tour du « Globo de Khar »,

– 95 % oxyde de zirconium

– Et voilà, j’espère que cette petite démonstration toute simple fera taire les rumeurs, le vrai bijou n’est pas chez nous, nous ne savons pas où il est et on s’en fout complètement. Des questions ? Pas de questions, alors messieurs-dames, Capitaine je vous souhaite une bonne journée.

 

Yolaina partie, Dyane s’approcha de moi :

 

– Ça ne prouve rien, ils ont pu planquer l’original ailleurs !

 

Quelle tête de mule !

 

– Et quand bien même, tu le récupérerais comment ?

 

Pas de réponse. Puis Corelli s’approcha de moi et me fit part de ses soucis.

 

– Je n’ai personne à vous prêter, vous prendre comme passagers, je ne peux pas vous refuser ça, mais je n’ai pas l’intention de partir de suite.

– Dans combien de temps ?

– Aucune idée, je me trouve très bien ici.

– Et nous prêter votre vaisseau ?

– Ne rêvez pas, Corelli !

– Et si je vous demandais d’intercéder auprès de la reine pour gracier notre Capitaine.

– J’aurais quoi en échange ?

– Ma reconnaissance éternelle !

– C’est trop gentil ! Mais je vais essayer quand même ! Répondis-je fort hypocritement.

 

En effet, je n’avais absolument aucunement l’intention d’accéder à cette démarche, je vivais en ce moment un véritable amour fou avec la splendide reine Russo et ne souhaitais pas l’importuner en abordant un sujet susceptible de la froisser.

 

Le lendemain, j’annonçais à Corelli que la reine se montrait intraitable.

 

– Mais qu’est-ce qu’on va faire ? Se lamenta l’homme.

– Attendre !

– Un an ?

– Harnoncourt sera peut-être libéré avant pour bonne conduite.

 

J’ai énoncé ça ne sachant même pas s’il existe ici des remises de peine, et puis pour être très franc, le sort d’Harnoncourt m’indiffère complètement. Pour son équipage, ça m’embête un peu, mais bon, je pourrais toujours les prendre en passagers quand la reine et moi seront lassés l’un de l’autre.

 

Tous les jours Yolaina rejoignait Greta dans la coquette chambre qu’on lui avait attribuée, pendant une heure, elles faisaient l’amour et la capitaine des gardes débranchait son récepteur ne souhaitant pas être dérangée. De toute façon, pensait-elle, désormais rien de fâcheux ne pouvait arriver sur la planète.

 

Après s’être fougueusement embrassées les deux femmes se retrouvaient rapidement à poil. Grata pouvait asine en guise de préalable se régaler des jolis tétons gonflées de plaisir de sa jolie partenaire brune, laquelle n’était jamais en reste pour lui rendre la pareille.

 

– Regarde ce que j’ai apporté ! s’écria Yolaina en sortant de sa sacoche un magnifique gode ceinture.

– Hum, ce n’est pas le même que l’autre fois ? Demande Greta.

– Ben non ! Celui-là je m’harnache avec et je peux t’enculer comme un homme. Tu ne connaissais pas ?

– Si, j’ai déjà enculé quelques bonhommes avec, mais on ne s’en est jamais servi sur moi !

– Lèche-le un peu, je veux voir comment tu fais avec les bites !

 

Greta se preta malicieusement à ce petit jeu, faisant jouer sa petite langue agile sur le gland en latex avant de se livrer à quelques aller-et retour en bouche.

 

– Impressionnant ! Commenta Yolaina. Maintenant mets-toi en levrette, ma cocotte, je vais te défoncer le cul !

– Je préférerais que ça passe en douceur !

– Mais bien sûr que ça va se passer en douceur, est-ce que tu crois vraiment que j’ai envie de brutaliser ?

– On ne sait jamais, l’amour vache, ça existe !

– Et tu apprécierais ?

– Question de circonstances, si c’est un jeu, pourquoi pas ?

– Tu me donnes des idées, alors tu te mets en position où tu attends que l’océan s’évapore ?

– On y va, on y va !

 

Greta se mit donc en levrette, le popotin relevé et offert aux désirs concupiscent de sa jolie complice.

 

– Quel cul ! Quand même !

– Faudra t’en remettre !

– Ben justement je ne m’en remets pas ! Répondit Yolaina en gratifiant sa partenaire d’un gros bisou sur la fesse droite, tout en pelotant énergiquement l’autre.

– Vas-y continue, j’adore qu’on me pelote les fesses !

– Je te flanquerais bien vingt coups de badines pour rougir un peu tout ça !

– Dix, ça devrait suffire !

– Allons-y pour quinze.

– D’accord, punis-moi, insulte-moi…

 

« Puisque c’est un jeu… »

 

Le premier coup lui cingla fortement la fesse gauche laissant une strie rougeâtre.

 

– Aïe !

– Tiens, traînée, tiens morue !

– Aïe, ouille, ouille !

– Tu veux que j’arrête ?

– Non, continue.

– Tiens, salope, suceuse de bite, morue !

– Morue, tu l’as déjà dit ! Aïe

– Et alors ? Impertinente en plus !

– Aïe

– Tiens, radasse, pétasse, chiennasse.

– Aïe !

– On en est à combien ?

– 14 je crois

– Tricheuse, moi j’ai compté douze.

 

Et Yolaina frappa les trois derniers coups dans la foulée. Puis un autre !

 

– Oh, on avait dit quinze !

– Celui-là c’est pour t’apprendre à mentir ! Répondit-elle en reposant la badine.

 

Greta s’en alla dans la salle de bain examiner son fessier !

 

– Eh bien dis-donc tu n’y es pas allé avec la main de la mer Morte ! Comment je vais faire pour m’assoir ?

– Tu n’as pas besoin de t’assoir pour me lécher la chatte !

– Je ne lèche pas la chatte de méchantes ! Se moque-t-elle.

– Lèche-moi le cul, alors !

– Surement pas !

– Ce n’était pas une suggestion, c’était un ordre !

 

Alors Greta qui était très joueuse accepta, passa derrière sa camarade qui lui offrit son joli cul.

 

C’est avec la langue que Yolaine entreprit le joli fessier. Elle en écarte les globes, vient humer le trou du cul avant de le lécher consciencieusement, se régalant de sa texture subtile et de son léger fumet.

 

« Et maintenant » se demanda la belle lécheuse, « je l’encule avec le gode ou je la doigte un peu ? »

 

Ce sera les doigts, parce que ça fait durer le plaisir et puis parce que c’est vivant, le gode quand il sera dans le cul, il ne sentira rien, les doigts, si !

 

– Oh, oui, ramone-moi le trou du cul ! L’encourage Greta. Mets-en une deuxième !

– Il y en a déjà deux !

– Alors mets en un troisième !

– D’accord, mais je te préviens, si mes doigts ressortent avec du caca, je te les fais lécher.

– Ce n’est pas un problème !

– T’es vraiment une salope !

– Oui, mais tu as l’air de bien t’en accommoder de ta salope !

– Bien sûr, t’es trop craquante.

 

Et dans un grand élan de tendresse, Yolaina se précipite sur le visage de sa partenaire, trouve ses lèvres et lui octroie un baiser aussi fougueux qu’humide.

 

– Tu ne fais pas lécher tes doigts ?

– Tu veux vraiment faire ça ?

– Oui c’est marrant, j’aime bien !

– Il n’y a pas grand-chose !

– Justement, c’est très bien comme ça !

 

Et après avoir pourléché les doigts de son amante, Greta se remit en position afin de recevoir le gode-ceinture dans son troufignon.

 

– Ecarte moi tes fesses de pute que je t’encule !

RussoH

Et c’est parti, ça va, ça vient, Yolaina se déchaîne, s’activant en cadence comme si elle était sur une machine dans une salle de sport. Greta, elle, voit son excitation monter de façon inexorable, elle halète, elle pousse de petits cris et elle mouille d’abondance.

 

Et bientôt son plaisir monta crescendo jusqu’à ce quelle jouisse dans un cri fulgurant.

 

– Salope, tu m’as fait, joui du cul !

– Hé, hé ! Tu veux peut-être sucer le gode ?

– Tu crois que je vais me dégonfler ?

– Non, les petites salopes, ça ose tout !

 

Et sans hésiter un seul instant, Greta embouche le gode-ceinture et le nettoya de ce qui le polluait.

 

– Ça va, tu te régales ?

– Quand je suis excitée comme ça, je peux faire beaucoup de choses !

– Bon, à toi de me faire jouir, viens me lécher la moule, je ne tiens plus en place.

 

Evidement Greta s’acquitta de cette tâche avec gourmandise, passion et amour.

 

– Hum, elle est trop bonne ta chatte !

– Et ma bouche ?

 

A ce signal les deux femmes se roulèrent un patin d’enfer avec une telle fougue que le bas e de leur visage en devint baveux

 

– Elle est bonne ma salive ? Demanda Yolaina. .

– Délicieuse !

– Ouvre ta bouche je vais t’en donner encore !

– Vas-y crache-moi dans la bouche !

 

Yolaina le fit plusieurs fois, complètement subjuguée par l’étrange beauté de sa partenaire.

 

– Fais-moi boire ta pisse ! L’implora Greta.

– J’allais te le proposer.

 

Le jet coula dans son gosier li tapissant le palais tel un grand cru.

 

– On fait une belle paire de salopes, non ? Commenta Yolaina.

– Qu’importe ce qu’on est, l’essentiel est que l’on s’aime !

– Humm ! Tu me fais craquer !

 

Lizda, reléguée aux cuisines royales rongeait son frein, les deux vaisseaux immobilisés sur le tarmac semblaient la narguer.

 

Souvenirs, souvenirs… Au sortir de l’adolescence, la belle Lizda tomba amoureuse d’un beau capitaine qui faisait escale sur la planète, l’attirance étant réciproque, il l’embarqua sur son vaisseau et ils furent heureux quelques mois avant qu’ils ne commencent à se chamailler et qu’il lui foute des baffes. Abandonnée sur une planète minable elle survécut de petits boulots y compris en monnayant ses charmes. Elle rencontra des tas de gens, puis prise d’une crise de nostalgie, elle souhaita retourner sur Mijarka, sans que l’histoire nous précise comment elle fit.

 

Bien lui en prit puisqu’elle devint quelques temps la favorite de la Reine. Mais l’idylle ne dura pas, malgré le fait qu’on lui conserva d’importantes prérogatives au sein du palais, Folle de rage et de jalousie, elle jura de quitter de nouveau la planète et cela définitivement.

 

Plus facile à dire qu’à faire, les cargos qui atterrissent périodiquement sur la planète étaient toujours les mêmes avec leurs équipages de soudards patibulaires. Elle voulait bien se prostituer pour payer son voyage mais pas avec n’importe qui. Le vaisseau d’O’Neal qui se posait pour la première fois sur la planète parut lui offrir une opportunité, voulant mettre tous les atouts de son côté, elle entreprit de se faire draguer par Gazo, un bellâtre, membre de l’équipage en lui faisant miroiter la possibilité de subtiliser le « Globo de Khar ». Nous avons vu plus avant comment cette tentative se transforma en fiasco, La reine qui n’était pas méchante, aurait pu la faire condamner au bagne, elle s’était simplement retrouvée en cuisine et depuis elle rongeait son frein, mais ça, nous l’avons déjà écrit.

 

Alors, lequel des deux équipages aurait l’honneur de sa visite intéressée ?

 

En cuisine, les ragots vont bon train, et connaissant la situation embarrassée de l’équipage du « Serpentaire », c’est donc sur mon vaisseau qu’elle jeta son dévolu.

 

Dyane peu d’humeur ces temps-ci l’envoya vertement promener !

 

En désespoir de cause, elle se rabattit sur le « Serpentaire ».

 

Prétextant une indisposition imaginaire, elle prit une journée de congé et s’en alla surveiller les rarissimes allées et venues sur le tarmac de l’astroport.

 

Au bout d’une heure d’attente, elle aperçut Corelli, le second du capitaine, qui se rendait à la buvette, elle lui emboîta le pas.

 

L’endroit était d’ordinaire peu fréquentée sauf quand un vaisseau atterrissait, ou quand il allait repartir, à ces occasions les équipages venaient y boire, s’amuser et profiter des charmes de quelques filles volontaires pour louer leurs appâts.

 

Mais aujourd’hui, il n’y avait pas grand monde sinon quelques filles affectées aux travaux de maintenance de l’astroport.

 

Corelli s’approcha du bar, une jolie blonde lui demanda ce qu’il désirait

 

« Merde, elle ne va pas me le piquer, ce beau moustachu ! » De dit Lizda qui sans perdre de temps, s’approcha du bar et interpella l’homme.

 

– Tu me payes un verre, beau moustachu ?

 

L’homme n’était pas stupide et savait pertinemment ce que signifiait une telle proposition. Il n’était pas spécialement venu pour ce genre de choses, voulant simplement se changer les idées, mais ne dit-on pas que le sexe est un excellent antidépresseur ? Tant qu’à faire il aurait préféré la pulpeuse serveuse du bar, mais peut-être ne montait-elle pas avec les clients.

 

Il accepta donc la proposition et ils s’attablèrent.

 

– Tu cherches un client ? Demanda l’homme

– Non je cherche un vaisseau !

– Pardon ?

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eros Cosmos
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