Eros Cosmos

Samedi 2 avril 2022 6 02 /04 /Avr /2022 17:06

Stoffer 3 – La bâtisse rouge – 6 – Le boiteux par Nicolas Solovionni
StampFFH

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Un peu avant midi, je retournais voir la capitaine Jiker, afin de lui demander si elle connaissait ce citoyen.

– Tu commences à m’emmerder, Stoffer !
– Je te paierais le restau, après !
– Corruption de fonctionnaire ?

Je lui montrais la photo. Ça la fit rigoler !

– T’as plus besoin de le chercher ! On l’a trouvé !
– Comment ça ?
– Dans une benne à ordure, il y a une heure… apparemment un mec sans histoire, il faisait la plonge au Lupercus. Mort par étranglement avec juste un petit mot d’accroché « Dernoul est vengé ».
– T’as d’autre détails ?
– Non et on en aura pas d’autres, on ne va pas s’emmerder avec ça.

Autrement dit, si je veux des précisions, il faudra que je me démerde tout seul.

J’ai donc indiqué à Jiker que je lui offrirais le restaurant une autre fois et me suis rendu au Lupercus

Le Lupercus n’est pas mon restaurant habituel mais il m’arrive de m’y rendre, je me demandais comment aborder l’affaire dans la conversation,. Je connaissais un peu, Zina, l’une des serveuses, je la brancherais.

Ne la voyant pas, je demandais après elle.

– Elle est occupée, mais dès qu’elle sera libre, je lui dirais de venir vous saluer. Me répondit le loufiat.

Et effectivement, alors que je finissais mon dessert.

– Ah Capitaine Stoffer, ça faisait longtemps…
– Je sais, je ne peux pas être partout, mais je me disais « il faut que je trouve le moyen d’aller dire bonjour à Zina ».
– C’est gentil ! Tu as appris ce qui est arrivé à ce pauvre Conrad, lui qui était si gentil ! A mon avis c’est une erreur, on l’a pris pour un autre.
– C’est bien possible en effet ! Répondis-je histoire de dire quelque chose. Il avait l’air normal ces derniers jours, je veux dire il ne paraissait pas angoissé ?
– Non, pourquoi tu demandes ça ?
– Tu sais parfois, il y a des braves gens qui se trouvent mêlés à de drôles d’histoires malgré eux…
– Ah, oui, je n’avais pas pensé à ça ! Mais non, il était comme d’habitude, toujours à raconter des blagues.

O.K. c’est tout ce que je voulais savoir.

– Un petit extra, ça te tente, capitaine ?
– Allons-y !

Décidemment dans cette histoire, je baise avec tout le monde. Que voulez-vous en ce moment j’ai la libido débordante ! Et puis après le panpan cucul avec Marcia, la séance sadomaso avec Shapie Rô et mon trio avec les transsexuelles, un gros câlin bien classique avec Zina, la petite serveuse délurée frisée comme un mouton, ça va me « reposer ».

En fait pas vraiment, mais n’anticipons pas !

– On fait ça dans l’arrière-salle, ou tu préfères un salon ? Un salon je suppose ?
– Tant qu’à faire !

Nous montons à l’étage. Petite transaction financière puis déshabillage mutuel. Elle est mignonne Zina, même si je préfère les femmes plus grandes avec davantage de formes, mais elle a un sourire désarmant, ça compense.

– Tu t’allonges, je vais te faire une pipe pour commencer.

O.K. je fais comme ça, je ferme les yeux m’abandonnant à cette douce gâterie qu’elle me prodigue avec grand savoir-faire d’autant que tout en travaillant de sa bouche et de ses lèvres, ses mains se sont égarées sur mes tétons qu’elle tortille vigoureusement

Et soudain !

– Excusez-moi de vous dérangez, tu n’as pas vu mes cigarettes, Zina.
– Euh, non !

C’est gros comme une maison, à tous les coups cette blondinette que je n’avais jamais vue va essayer de s’enquiller dans notre duo afin qu’il devienne trio. Je me marre !

– Je ne sais pas où je les ai foutus. Tant pis, amusez-vous bien tous les deux. Au revoir monsieur ! Remarquez si vous voulez un petit truc à trois, ça peut se faire…

Qu’est-ce que je vous disais ?

– Pourquoi pas, soyons fou ! Répondis-je.
– Euh, pour le paiement…
– Laisse tomber, Kali, je connais monsieur, il te paiera après.

Kali se déshabille en deux temps, trois mouvements. On l’attend, puis Zina lui fait signe de venir la rejoindre afin qu’elles me sucent de conserve.

Une pipe à deux bouches ! Quoi de plus excitant ! Même si la blondinette n’a pas autant d’expérience que sa collègue.

Tout en poursuivant sa turlutte, Zina fait passer sa main sous mes fesses et m’introduit un doigt dans le cul. Tout va bien !

– Tu m’as bien payé, je ne voudrais pas que tu jouisses trop vite ! Me dit-elle. Tu aimerais nous voir en train de nous gouiner.

Bien sûr que je veux bien, c’est toujours très excitant et très charmant de voir deux belles jeunes femmes se faire des trucs.

C’est Zina qui mène la barque, elle demande à sa collègue de se coucher sur le dos et vient lui rouler une pelle magistrale avant de lui lécher les tétons. Moi aussi j’aurais bien gouté à ses seins, mais je patiente, la passe n’est pas terminée.

Zina descend maintenant son visage entre les cuisses de Kali et commence à lui brouter le gazon.

Tu peux nous caresse un peu pendant qu’on fait ça me dit-elle.

Ben oui, c’est la moindre des choses, non ? Je caresse donc les douces fesses de Zina, J’hésite à lui enfoncer un doigt dans l’anus, alors je fais un mouvement d’approche.

– Vas-y, vas-y ! Me dit-elle, s’interrompant une seconde.

Alors j’y vais, je la doigte avec énergie pendant qu’elle s’acharne sur le sexe de sa copine.

Stoffer306Sauf situations exceptionnelles ou particulières les filles que l’on paye, ne jouissent pas pendant les rapports et simulent. Mais en ce moment Kali ne simule rien du tout, la pression sanguine rougit le haut de son corps et elle halète comme une sprinteuse en fin de course, tandis que son visage dégouline de transpiration. Et soudain elle hurle de plaisir avant de souffler comme un bœuf

– Ben toi alors ? Dit-elle à sa collègue, tout étonnée d’avoir joui en de telles circonstances.
– T’as vu, ça je suis une championne !
– Tu veux que je te fasse pareil ?
– Quand on sera toutes les deux !

Ben oui, je suis là, moi quand même !

– Tu sais ce qu’on va faire, ma dit Zina, tu vas baiser Kali et en même temps tu vas me lécher le minou !
– Pourquoi pas ?
– Je peux te prendre par derrière ? Demandais-je à Kali.
– Comment ça ?
– Ben il te demande s’il peut d’enculer ! Lui précise sa collègue.
– Ah, non !
– Comment ça, « Ah, non ! » ? Le capitaine est très correct, il ne va pas te faire de mal…
– Il m’a demandé, j’ai le droit de répondre non !
– Justement s’il t’as demandé ça prouve qu’il est correct, alors maintenant tu arrêtes de faire ta chochotte et tu te laisses faire. S’énerve Zina.
– Je demandais-ça comme ça, si elle ne veut pas ça ne fait rien… tentais-je de tempérer.

Moment de flottement, je pensais que les deux filles allaient intervertir leurs rôles, mais Kali finit par me dire, d’un air embarrassé.

– Bon d’accord allez-y, mais n’y allez pas trop fort.

J’aurais pu lui dire que ce n’était pas la peine, mais j’ai craint que ce soit une source d’embrouille entre les deux filles.

Kami s’est donc placé en levrette, Zina l’a chevauché debout de façon à ce que ma langue puisse accéder à sa chatte… et c’est parti mon kiki.

C’est serré chez Kali et il a fallu une bonne tartine de gel pour faciliter l’introduction. Je m’enfonce le plus doucement possible, j’ai l’impression que la fille a mal mais qu’elle n’ose pas le dire. Je lui demande si ça va, elle me répond oui, je en suis pas convaincu, je la pilonne un peu.

– Tu vas t’habituer ! Lui dis-je pour la rassurer.
– Maintenant c’est mieux, finit-elle par me dire.

Du coup j’accélère, elle pousse des petits cris mais ce ne sont pas des cris de douleur, tout va bien, je n’ai plus aucune raison de me retenir, je pilonne comme un malade tout en ayant le museau plongé dans la chatoune parfumée de Zina.

Je jouis, je me retire.

– Tu m’as bien enculé ! Me dit Zina.

J’espère que c’est sincère, en tous cas, la réflexion a plu à Zina qui lui fait un joli sourire complice.

Salut les filles !

Bon j’ai compris ! Les tueurs de la mafia avaient ordre de tuer le type dont la photo avait été extraite du fichier de télésurveillance. Ils l’ont trouvé, l’ont étranglé sans chercher à creuser davantage les ordres. La mafia est sans doute puissante et dangereuse mais parfois, elle ferait mieux de réfléchir un petit peu plus.

Ce n’est pas parce qu’un mec a demandé un renseignement à son gérant, à savoir la provenance du fameux message « Trébussy », que c’est lui qui a assassiné Dernoul. En fait ce Conrad ne devait être qu’un comparse occasionnel et peut-être même inconscient, l’hypothèse selon laquelle on l’aurait mis sous hypnose pour aller aux renseignements restant hautement probable.

Donc, je commence par me rendre au Carrie’s bar. Dès mon arrivé, Marcia, l’ex-copine de Dernoul m’apostrophe et m’emmène dans un coin discret:

– Je suis au courant, c’est vous où ce sont des amis cachés ?
– Ni l’un ni l’autre, c’est la Mafia, et c’est juste une exécution de principe, elle veut montrer que c’est elle qui commande ici et qu’elle n’admet pas des règlements de compte auxquels elle ne participe pas !
– Seul le résultat compte, mais si je comprends bien vous n’y êtes pour rien.
– Sauf que le gars qui vient de faire tuer n’est probablement pas l’assassin de Dernoul, ce n’est qu’un sous-fifre. L’assassin il court toujours, et ma promesse de vous en débarrasser tient toujours.

Elle m’a demandé comment je pouvais parvenir à de telles conclusions, je lui ai donc raconté une partie de ce que j’avais appris.

– D’accord, mais vous allez faire comment pour trouver le véritable assassin ? Me demande-t-elle.
– J’en sais rien, mais comme vous ne m’avez tout dit l’autre jour…
– Dernoul avait peur… pas une grosse peur, non, mais quelque part il n’était pas trop rassuré, il m’a filé une copie de son livre de bord et il a voulu me confier un espèce de caillou qui avait ramassé là-bas. Je lui ai fait remarquer que s’il y avait un risque avec cet objet, ce n’était sans doute pas prudent que ce soit moi qui le garde.
– Et il est où ce machin ?
– Quelle importance, vous croyez que ça va faire avancer votre enquête ?
– Pourquoi pas ? Vous ne voyez rien d »autres à me raconter ?
– Non !
– Est-ce que je peux visiter sa chambre !
– Je n’ai pas le code et je ne pense pas que Carrie vous autorisera..
– Marcia, si vous voulez que je vous aide, il faut m’aider à vous aider.
– Je vous ai tout dit !
– Marcia, juste une question ? Quelqu’un est-il venu fouiller dans la chambre de Dernoul ?
– Je n’en sais rien.

Elle ment ! Je le vois bien. Et si elle ment c’est qu’elle a peur d’éventuelles représailles. J’ai été bête j’aurais dû attendre avant de lui dire que l’assassin n’était pas Conrad !

– Bon servez-moi un double watchibole, je vais attendre Carrie pour lui faire un bisou.

Et puis l’idée : il y a peut-être une caméra dans la chambre de Dernoul. En principe, elles sont interdites dans les chambres d’hôtel, mais ici c’est différent les chambres sont des chambres de passe et un enregistrement peut être utile en cas de problème avec un client. Reste à savoir si celle de la chambre de Dernoul est resté en fonction ou pas.

J’explique mon problème à Carrie, après qu’elle m’ait signifié un refus systématique, je parviens à lui expliquer que je n’ai même pas besoin d’entrer dans la chambre…

– Les caméras entrent en fonction dès que quelqu’un entre en chambre. J’ignore si celle de Dernoul était resté branchée, je ne me suis jamais posé la question. Et puis si : je me souviens maintenant, il avait demandé à ce qu’on la lui débranche.
– Ecoute, je comprends parfaitement que tu n’as pas envie de prendre des risques, mais des risques il y en a plus. La seule personne qui était au courant de mon enquête c’est le capitaine Jiker. Je vais lui faire croire que pour moi l’affaire s’est terminée avec l’exécution de Conrad. O.K.
– Non ! On ne parle plus de ça.

Marcia s’approche de notre table.

– Carrie, s’il te plaît, il essaie de m’aider… Lui dit-elle en sanglotant.
– Et si on vient cramer ma boite, c’est toi qui va me rembourser ? Répond-elle
– Par contre moi je peux le faire ! Interviens-je. Je peux même mettre une somme équivalente à la valeur de ton bouiboui sur un compte bloqué, jusqu’à la fin de l’enquête.
– Pourquoi prendre un tel risque ?
– D’abord parce que j’ai l’argent pour le faire, mais en fait je ne prends aucun risque, il ne vous arrivera rien.
– Bon tu veux quoi ?
– Je suppose que quand tu m’as dit que Dernoul avait demandé le débranchement des caméras, c’était du baratin ?
– Oui mais je ne peux pas t’assurer… Je me connecte. Alors quelle date ?
– Tu le sais bien !
– Oui bien sûr ! Donc chambre 8… Pas de bol, regarde, y’a bien du son mais y’a pas d’image, c’est Dernoul qui a dû l’obturer.
– Et dans la salle où on est, y’a une caméra ?
– Oui mais… Mais comment tu sais que quelqu’un est venu ?
– Parce que l’assassin de Dernoul cherchait quelque chose et que je pense qu’il ne l’avait pas sur lui, et puis je suppose aussi que ce mec t’a foutu une trouille bleue…
– J’espère que tu sais ce que tu fais… Alors le fichier de la salle, toujours la même date. Vas-y regarde.

Ben oui je regarde : pas grand monde dans la salle, juste Carrie, Marcia et le garde du corps. Entre un mec, petit, masqué, vêtu d’un long manteau, il boitille un tout petit peu. Pour les masques il existe des applications qui savent dire ce qu’il y a en dessous, mais il y a aussi des masques qui peuvent tromper l’application. On verra bien. Il menace tout le monde avec une arme automatique qu’il dissimulait sous son manteau. Le garde du corps esquisse un pas vers l’intrus mais se reçoit un rayon paralysant qui le cloue au sol. Nouvelles menaces… Bizarre, cette voix qu’il essaie de masquer en prenant un accent impossible me dit quelque chose… Pas une voix de jeune en tout cas. Il demande où est la chambre de Dernoul et le code d’accès. Il monte, et redescend moins de cinq minutes après. Ça veut dire qu’il a rapidement trouvé ce qu’il cherchait… probablement le fameux cailloux extrait de la ruine des précurseurs. En redescendant il renouvelle ses menaces « il ne s’est rien passé, si quelqu’un ici se mets à baver, je le saurais, je crame le rade et je vous jette de l’acide dans vos gueules de putes »

C’est un poète, ce mec !

– Je suppose que tu veux voir la chambre ?

J’ai dit oui, parce qu’on ne sait jamais. Quelques traces de fouilles, mais apparemment le visiteur a trouvé ce qu’il cherchait dans un tiroir de commode qu’il n’a pas refermé, les autres sont restés fermés.

J’ai donc appris quoi ? Pas grand-chose ! Mais la bonne question est maintenant de savoir si le visiteur est l’assassin, un comparse ou encore une fois un type zombifié par hypnose ?

Mais dans ce cas précis je crois qu’on peut éliminer l’hypothèse zombi, l’homme masqué savait ce qu’il cherchait mais ignorait tout du contexte, nombre de personnes,, disposition de lieux… difficile de programmer quelqu’un avec un tel éventail de situations.

Bon il me faut faire le point, et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça se complique. Me voilà à la recherche d’un homme dont je sais seulement qu’il n’est pas jeune, qu’il n’est pas très grand et qu’il boite. De nos jours, il n’y a plus de boiteux permanents, la chirurgie étant au top pour ce genre de problème, sauf dans le cas d’un accident récent, autrement dit : il ne doit pas y en voir beaucoup dans le voisinage ! J’aurais bien examiné sa silhouette plus en détail, afin de rechercher d’autres éventuels indices, mais Carrie a refusé de me transférer le fichier sur mon spacephone.

L’assassin fréquentait le Lupercus, peut-être qu’en m’y rendant, à la même heure que celle de la diffusion du message, je trouverais quelqu’un qui ressemble à ce bonhomme ?

C’est donc ce que je fais. Zina est toute contente de me voir.

– Ben alors t’y prends goût ?
– Ma fois le koujnik aux olives était tellement bon, la dernière fois que j’ai envie d’en reprendre.
– Ah, c’est pour le koujnik que tu reviens, ce n’est pas pour moi ?
– L’un n’empêche pas l’autre…

Bon, elle est mignonne comme tout mais je ne viens pas pour la bagatelle. Je scrute autour de moi, je ne vois personne répondant au signalement de l’homme masqué. Je rappelle la serveuse.

– Tu veux quoi mon choux ?
– Je peux changer de place, ces deux-là parlent fort, je voudrais manger tranquille.
– Tu veux que je leur dise de baisser d’un ton ?
– Non laisse les tranquilles, je peux me mettre là-bas ?
– Mais bien sûr mon chou, mais ce n’est pas mon rang, tu auras une autre serveuse, mais si tu as besoin de moi tu m’appelles, pas de problème !

J’ai choisi une table stratégique située sur le chemin des toilettes, si un boiteux passe par là, je le verrais !

Je prends mon temps pour manger et j’observe, et même temps, je réfléchis et je me rends compte qu’en ce moment je fais des promesses à tout le monde. En ce qui concerne Hofjom, c’est très embêtant, je l’ai bluffé volontairement et sans aucun scrupule en pensant qu’il s’agissait d’un type dangereux et peu recommençable, alors qu’il s’agit très probablement d’un pauvre type qui s’est fait manipuler par hypnose… et moi je lui ai fait miroiter une place de mécanicien au sein de mon équipage ! Comment je vais pouvoir tenir cette promesse ? Et puis il y a Gundula, l’assistante du docteur Levkovich à qui j’ai promis un recasement… Levkovich … bon dieu, la voix… la voix de l’homme masqué ça ressemblait trop à celle de Levkovich. Coïncidence bien sûr !

– Le koujnik était à votre goût, capitaine ! Me demande cette jolie serveuse dont j’ignore le nom.
– Délicieux ! Absolument délicieux.
– Monsieur prendra-t-il un dessert, nous avons une excellente tarte aux pommes de Foga.
– D’accord pour la tarte, mais ne vous pressez pas pour me la servir, je voudrais souffler un peu..

Un quart d’heure de gagné, après je ferais durer le café, et le pousse café…

Je commence à désespérer. Me faudra-t-il revenir demain, et après-demain ? Après tout l’homme au masque n’est pas forcément un client régulier de l’établissement.

Et tout d’un coup… je vois un type de dos qui se dirige vers les toilettes, un type qui boite ! Il ne peut pas se retourner, ce con ? Ben non, il ne se retourne pas ! J’attends donc qu’il ressorte des chiottes ce qu’il fit relativement vite.

Putain ! Levkovich ! Je n’y crois pas ! Et comment j’ai fait pour ne pas le voir ? Parce qu’il vient d’arriver, tout simplement !

Evidemment, cela peut-être une coïncidence, mais ça fait quand même beaucoup, le mec boite, à la même voix que sur la vidéo et une taille analogue.

Comment être vraiment sûr ?

Le lendemain, je suis retourné au Carrie’s bar et je me suis fait repasser l’enregistrement en essayant de mémoriser le maximum de détails, il claudique de la jambe gauche, il des chaussures de toile et un pantalon bleu marine. Une vieille astuce policière consiste dans le fait de savoir que des mecs masqués n’ont pas toujours l’idée de changer de pantalon ou de godasses…

Puis, prétextant une visite de courtoisie auprès d’Hofjom, je me rendais à la clinique du docteur Levkovich.

Ça tombe bien, il est dans son bureau en grande conversation avec Gundula.

Je toque à la porte vitrée, le toubib me dit d’entrer, mais manifestement je dérange.

– C’est pour quoi ?
– Pour avoir des nouvelles de monsieur Hofjom.
– Je vous ai, semble-t-il déjà dit que je respectais le secret médical.
– Je veux juste savoir s’il est apte à sortir ?
– Non, c’est trop tôt !
– Je peux aller le voir ?
– Allez lui dire bonjour si vous voulez, mais si vous revenez m’importunez je vous fais foutre dehors par la sécurité !
– Bon, non, ne vous énervez pas, je monte le voir.

Je ne suis plus sûr de rien, je n’ai pas vu le toubib debout et ne peux rien comparer avec ce que j’ai vue au Carrie’s bar. Quant à la voix, il est possible que je me fasse des idées.

Je pourrais éventuellement attendre qu’il quitte la clinique et le suivre… Et là si les preuves sont négatives, ça ne prouvera rien du tout, si elle sont positives, je vais me retrouver devant un sacré problème : comment l’éliminer sans provoquer une réaction de la Mafia. Ici sur Vargala, seule la Mafia s’arroge le doit de tuer, et par voie de conséquences les assassins non encartés se font dégommer !

– Comment ça va ? Demandais-je à Hofjom.
– Je me sens bien, j’ignore pourquoi on me garde ? Sans doute pour payer des nuits supplémentaires.
– Il faut que vous exigiez de pouvoir sortir. Vous sauriez où aller ? Vous avez de l’argent ?
– Oui, j’ai eu ma solde, d’habitude je descends au « Foyer bleu » ! Mais vous êtes toujours d’accord pour me prendre dans votre équipage.
– Une promesse est une promesse, mais je ne sais pas quand je vais repartir, mais je peux vous pistonner auprès d’un confrère.

Bon, je vais rentrer, pas envie de filocher le docteur Levkovich aujourd’hui, je ferais ça demain si je n’ai pas d’autres idées.

J’ai quand même envie de discuter de tout ça avec Dyane, ma lieutenant de vaisseau préférée, en espérant qu’elle n’ait pas prévu une soirée « jambes en l’air » avec je ne sais qui.

Ça va, elle est libre et me rejoindra à 19 heures (heure locale évidemment).

Il n’est pas tout à fait 19 heures ! Ce n’est pas dans les habitudes de Dyane de se pointer en avance. J’active l’ouverture sans rien vérifier, je suis un peu inconscient parfois. Et qui c’est que je vois entrer, je vous le donne en mille ! Gundula !

– Bonjour ma belle, j’attends quelqu’un mais tu es la bienvenue, qu’est-ce qui t’amène ?
– J’ai une information qui pourra t’intéresser.
– Dis voir !
– T’es toujours d’accord pour me prendre dans ton équipage.
– Oui, mais j’ai dû te dire que je ne savais pas encore quand j’allais repartir…
– Ecoute j’en ai marre de Levkovich, en attendant ton poste administratif dans ton cabaret, ce serait possible.?

Me voilà embarrassé !

– Il faut que je voie avec mon régisseur.
– Eh bien vas-y, vois !

Elle m’énerve ! Je téléphone à Riquita en espérant qu’elle soit occupée et qu’elle ne me répondra pas. Pas de bol, elle décroche, je lui explique

– Ben je ne vois pas trop. Me répond-elle
– Réfléchis et rappelle-moi.
– Bon ben pas de boulot, pas de renseignement ! Me dit Gundula. Tu me rappelleras si t’as du nouveau.

Et elle allait partir, quand Dyane sonna.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eros Cosmos
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Samedi 2 avril 2022 6 02 /04 /Avr /2022 17:02

Stoffer 3 – La bâtisse rouge – 5 – Shapie Rô, la domina par Nicolas Solovionni
Chanette

 

Au point où j’en suis-je peux faire deux choses : aller cuisiner Hofjom, mais ça peut être dangereux, mon enquête doit rester discrète. L’autre idée c’est de retourner rendre visite à la mère Jiker, la responsable de la sécurité de Vargala, une chance sur deux pour qu’elle m’envoie paître, on verra bien.

– Tiens, comment va mon capitaine préféré ?
– Je passais dire bonjour !
– Mais encore ?
– Trébussy, ça te parles ?
– Je suis obligée de te répondre ?
– Non, mais ça me ferait tellement plaisir !
– Je vais te dire autre chose qui ne va pas te faire plaisir !
– Méchante !
– L’exécution de Dernoul a énervé la mafia.
– Et alors ?
– Alors ils enquêtent de leur côté, et ils trouveront, ils trouvent toujours. Donc de ton côté ce n’est plus la peine de t’agiter.

Je sens confusément que Jiker a envie de savoir quelque chose, normal elle est curieuse comme une vieille chatte (c’est le cas de le dire) et en plus elle est flic, même si elle ne se remue pas des masses.

– Comment tu peux être au courant pour Trébussy ? Finit-elle par lâcher.

Vite un gros mensonge :

– J’étais dans une boite et tout d’un coup, on a entendu Trébussy dans l’hautparleur, ça n’a inquiété personne mais le lendemain je discutais avec un ami qui me disait qu’il avait entendu la même chose ailleurs…
– Et comment tu as fait le lien avec l’affaire ?
– Je n’ai pas fait de lien, c’est juste une intuition et c’est pour ça que je venais te voir.
– Personne ne s’appelle Trébussy sur Vargala, mais c’est peut-être un pseudo.
– Tu ne les a pas en fichier les pseudos ?
– Pas tous, voyons !
– Et elle en pense quoi, la mafia ?
– Le « Trébussy » au haut-parleur a été effectivement entendu dans une quinzaine de boites, c’est probablement un appel codé, il a été diffusé la veille de l’assassinat de Dernoul. Ils pensent donc qu’il s’agissait d’un appel à un tueur et que ce tueur se trouve parmi les clients des boites en question.
– Ça en fait des suspects !
– Ils savent pendre leur temps, ils trouveront, ils trouvent toujours. Bon maintenant tu me laisses ou tu me paies le restau ?

Je lui ai payé le restau mais pour que dalle car je n’ai rien appris de plus.

– Je peux avoir la liste des boites où a été diffusé le message ? Lui demandais-je d’un air innocent.
– Pourquoi faire ?
– Parce que ça m’amuse !
– Gamin ! Tu crois vraiment que tu vas trouver avant la Mafia
– J’ai peut-être des éléments qu’ils n’ont pas…

Bref elle m’a communiqué cette fameuse liste.

Reste à savoir comment je vais procéder. Réfléchissons : Hofjom téléphone à un certain nombre de boites, des restaurants, des cabarets… le numéro appelé est celui figurant sur l’annuaire électronique, donc en principe celui du régisseur ou du gérant, et le numéro d’appel n’est pas camouflé sinon personne ne pourrait lui répondre.

Cela suppose aussi que le fameux contact que cherchais à joindre Hofjom passait son temps dans les boites et les restaurants. Certes les appels ont été passés aux heures propices, mais ça reste étrange.

Il faut ensuite que dans l’établissement où se trouve le contact, celui-ci se débrouille pour savoir d’où vient l’appel. Pas évident, mais admettons. Dans ce cas il suffit de retrouver l’endroit où le régisseur a été sollicité pour lui demander d’où provenait l’appel.

Pas évident, à part deux ou trois établissements où on me connait, dans les autres, j’ai toutes les chances de me faire envoyer paître. La mafia n’a pas ces scrupules, elle est toujours en position de force. Cela veut dire qu’elle a probablement déjà le renseignement.

Bloqué à nouveau ? Peut-être pas. Parfois ce qu’il n’est pas possible de faire directement on peut le faire indirectement. Il se trouve que je connais assez bien Shapie Rô, la gracieuse tenancière du « Vagin d’or ».

– Tiens, te voilà, toi, je croyais que tu me boudais.! M’accueille la belle dame.
– Mais non, mais non, je suis un peu débordé en ce moment et puis maintenant j’ai ma propre boite…
– J’ai appris ça. Ça marche bien ?
– Faut pas se plaindre.
– Tu veux une petite domination, un petit truc comme tu les aimes.
– Je suis pas vraiment venu pour ça, mais pourquoi pas ?
– T’es venu pourquoi alors ?
– Te demander un service…

Je lui explique, c’est dans ses cordes…

– Je vais m’occuper de ça, je t’enverrai la réponse.
– T’es trop mignonne !
– Seulement maintenant tu vas passer à la casserole, tu voudrais une fille en particulier ?
– Pourquoi pas toi ?
– Pourquoi pas en effet ! Envoie-moi un peu de sous et on y va !

Shapie Rô est une grande brune typée, elle est restée canon même si elle n’est plus dans sa première jeunesse. Elle fait surtout de la domination et en arbore le look. Chignon sévère, ensemble haut décolleté et pantalon en latex noir

Les meilleures prostituées, c’est un peu comme les meilleures serveuses, ce sont celles qui se souviennent parfaitement ce qu’apprécie le client y compris les petits détails. Et Shapie Rô ne fait pas démentir cette assertion.

Je ne me considère pas comme maso, où alors juste un tout petit peu, mais j’apprécie parfois ce petit jeu de rôle qui fait de moi un esclave aux mains d’une jolie femme.

Elle me conduit dans son salon privé, il y a déjà une fille à l’intérieur. Après un bref et inaudible échange entre celle-ci et Shapie Rô, la fille quitte les lieux.

Le salon est constitué de deux pièces, l’une est une chambre meublée d’un grand lit douillet, ce ne sera pas pour moi. La seconde pièce est ce qu’elle nomme son donjon, j’ai déjà eu l’avantage de le pratiquer, il y a là-dedans de quoi immobiliser un soumis, croix de Saint-André, cheval d’arçon, pilori, cage, chaînes et bien d’autres choses encore.

Elle me demande de me déshabiller avant de m’y faire entrer, puis elle m’accroche un collier de chien muni d’une laisse autour de mon cou.

– Tu veux une cagoule ?
– Pourquoi ? Il y a déjà quelqu’un ?
– Peut-être !

D’ordinaire, je refuse la cagoule, me fichant complètement d’être reconnu. Sauf qu’en ce moment je mène une enquête et que ça peut être gênant… Me voilà donc avec une cagoule sur la tête. Ça donne un genre !

Me voilà à poil.

– A genoux, chien ! Me dit-elle en me conduisant dans le donjon.

Un citoyen est attaché contre la croix de Saint-André, il est cagoulé, les tétons pris dans des pinces et les couilles bondagées.

– Tu regardes la bite de l’esclave ! T’aimerais la sucer, hein ?
– Pourquoi pas ?
– Tu n’as pas honte ? Pédé !
– Pas le moins du monde.
– Quel cochon ! Relève-toi et regarde-moi en ouvrant bien la bouche. Tu sais ce que je vais faire ?
– Ben oui, je ne suis pas complètement idiot !
– Oui, mais je veux l’entendre !
– Crachez-moi dessus, maîtresse !

Pourquoi, ça m’excite, ce truc-là ?

Elle m’a ensuite pincé les seins avec une certaine poigne, les étirant, les tordant. J’adore !

– Ça te fais bien bander, hein, ma salope !
– Complètement ! Continue !
– Je continue si je veux, tu n’as pas à me dire ce que je dois faire. J’ai un nouveau gode ceinture, je vais t’enculer avec !

Elle enfile le machin, c’est un joli gode-ceinture très réaliste, mais je ne vois pas ce qu’il a de particulier.

– Lèche-le un peu, pédé !

Elle m’énerve à me traiter de pédé, d’abord parce que le terme est péjoratif, ensuite parce que je ne le suis pas. Je tente de lui expliquer.

– T’es pas tout le temps pédé, mais quand tu suces des bites t’es un pédé. Et d’abord tu n’as pas à discuter, si j’ai décidé que tu étais un pédé, c’est que tu es un pédé. Dis-le-moi que tu es un pédé ! Allez je veux te l’entendre dire.
– Mais enfin…
– Si tu ne le dis pas, tu ne suceras pas l’esclave, par contre si tu le dis, je lui demanderais te t’enculer.
– C’est du chantage !
– Absolument !
– Alors d’accord, je suis un pédé !
– Ben voilà !

Ce petit jeu de rôle m’a amusé comme un fou, je suis gamin parfois !

– Allez lèche-moi ma fausse bite, je veux que tu mette tout dans ta bouche !

Elle est amusante, elle, je n’ai pas suivi des cours d’avaleur du sabre, alors je triche, j’envoie la bite au fond de mes joues. Shapie Rô éclate de rire :

Stoffer305a– Tu verrais ta tronche ! Allez suce encore, montre-moi comment tu suces des bites ! Voilà comme ça, super ! Et après tu me diras que tu n’es pas pédé !
– Grrr !
– Va t’installer sur le cheval d’arçon, les jambes bien pendantes et j’arrive.

On y va ! Shapie Rô a l’extrême obligeance de m’enfoncer préalablement un doigt dans mon cul et de le faire aller et venir quelques minutes, ce qui, vous vous en doutez bien, me procure d’intéressants frissons…

Et après cet agréable entrée en matière (si j’ose dire) la belle dame m’introduit le gode et le fait aller et venir, non sans avoir activité le diabolique vibrateur intégré à la chose. Quelle sensation !

– T’aime ça, hein, enculé ! Me dit la poétesse.
– C’est bon !
– Dis le que tu es un enculé !

J’aurais vraiment du mal en de telles circonstances à affirmer le contraire.

– Oui, oui, je suis un enculé.

Les meilleures choses ont une fin, mais si la séance de gode-ceinture est terminée, la domination est loin de l’être. Elle me demande de m’allonger sur une espèce de table basse.

Qu’est-ce qu’il va m’arriver, encore ?

Shapie Rô s’en va fouiller dans son coffre et revient avec deux grosses bougies dont elle allume les mèches.

J’ai compris ce qui va m’arriver. Elle attend quelques instants qu’il y ait suffisamment de cire pour la faire couler, puis elle y va : la main droite pour mes tétons, la main gauche pour mes couilles. Ça chauffe mais c’est très supportable et même excitant. En revanche quand elle retire le croutes de cire la sensation n’a rien de bien agréable.

– Tu dois avoir soif, mon biquet ! Me nargue-t-elle.

Comme si je n’avais pas compris ce qu’elle allait me faire subir ? Mais en l’occurrence cela n’a rien d’une punition, j’adore ça.

La domina retire son pantalon de latex et s’accroupit de façon à ce que sa jolie chatte ne soit qu’à quelques centimètres de ma bouche que j’ouvre en grand.

Je bois sa pisse avec gourmandise en arborant un air ravi qui ne lui échappe pas.

– La suite va peut-être te plaire un peu moins.
– Ah, non pas ça !
– Pourquoi, on l’a déjà fait, non ? Et tu ne t’en n’est pas plaint.

La salope !

– Et puis, ajoute-t-elle, dans une domination, la dominatrice doit pouvoir imposer ses choix, alors tu fermes ta gueule ou plutôt non, tu vas gentiment me demander de le faire.

J’hésite, parce que si je refuse, je n’aurais pas doit à ma récompense. C’est un peu con comme raisonnement parce que sa récompense n’a finalement rien d’exceptionnelle, des bites à sucer je peux en trouver autant que je veux, ne serait-ce que dans ma propre boite. Mais que voulez-vous un jeu est un jeu ! Ma décision est prise, mais je ne lui dis pas encore, je vous dis je suis très joueur.

– Et puis, reprend-elle, c’est un cadeau que je te fais ! Serait tu assez mufle pour refuser un cadeau de ta maîtresse ?
– Chie-moi dessus, maîtresse !
– Ben voilà !

Je ne vais pas en mourir. Shapie Rô s’est retournée, j’ai maintenant la vue magnifique de son joli fessier devant moi. Son anus s’ouvre, un étron vient y faire son timide avant de se transformer en un long boudin qui pendouille un moment avant de venir s’écrase sur ma poitrine. Le tandem répulsion/fascination fonctionne à fond, je bande comme un cerf.

Evidemment après ce petit amusement, elle m’a demandé de lui nettoyer l’anus, on va dire que ça fait partie du programme. Alors j’ai léché, et pour avoir déjà accompli ce genre de chose, je peux vous dire qu’il n’y a pas de quoi s’enfuir en courant. On peut même y prendre un petit plaisir pervers.

Elle me débarrasse de son encombrant cadeau et me demande de quitter ma position. Et c’est à quatre pattes et en laisse qu’elle me conduit devant l’autre soumis.

Je n’attends même pas qu’on me le demande, ma bouche s’empare de cette bite bien vivante et la suce avec délectation. Pas assez longtemps à mon gout puisque Shapie Rô me demande de retourner sur le cheval d’arçon et d’offrir mon cul aux coup de boutoir du soumis inconnu.

Il a commencé par m’enculer convenablement avant de s’énerver et de décharger dans mon fondement. Voilà qui n’était pas prévu ! La maîtresse l’a envoyé au coin en le menaçant des pires sévices !

Mais c’est ensuite que Shapie Rô m’a offert la plus belle des récompenses, elle s’est débarrassée de son haut m’offrant la vision de sa jolie poitrine.

– Tu peux lécher ! Je te les offre !

Vous imaginez que je ne me le suis pas fait dire deux fois et j’ai sucé comme il se doit ses jolis tétons. Puis elle m’a retiré mon collier de chien et nous sommes allés sur la grand lit. Elle s’est mise en levrette et m’a demandé de l’enculer.

C’est bien connu les dominatrices ne font jamais l’amour… sauf que toute règle possède forcément ses exceptions.

Le lendemain je recevais un message de Shapie Rô : .

« J’ai pu joindre tout le monde, dans la liste il avait deux boites où je ne suis pas très bien vue, mais je me suis débrouillée autrement. Résultat négatif, personne n’est venu demander à qui que ce soit d’où provenait cet appel. Désolée, mais reviens me voir quand tu veux. »

Allons bon ! Ça ne tient pas debout ! Il a fait comment le dénommé Trébussy pour rappeler Hofjom ?

Je me perds en conjonctures. Je demande à Dyane de me rejoindre, puisqu’à deux on est moins con que tout seul ! Je lui raconte où j’en suis.

– Hofjom et Trébussy font peut-être partie d’une même secte. Me dit-elle. Une secte où il n’y aurait pas grand monde, et à ce moment-là Trébussy quand il a entendu le message n’a pas eu grand mal à le localiser.
– Qui lui aurait dit qu’il était en clinique ?
– Va savoir ?
– Humm.

On décide de relire chacun de son côté la copie du carnet de bord de Dernoul.

– Non, ton hypothèse ne tient pas, pourquoi cette disparition de Hofjom sur la planète ? S’il faisait partie d’une secte liée aux précurseurs, ça n’a aucun sens. Fis-je remarquer
– Ils lui ont donné des instructions…
– Tu te rends compte toutes les coïncidences, c’est justement le mec qui serait lié au précurseurs qui monte au premier étage et qui reçoit des instructions ! Et puis je pense que si c’était le cas, il aurait agi intelligemment au lieu de faire le zombi.
– Ils l’ont enlevé et ils l’ont hypnotisé ! Son appel à Trébussy a été programmé dans sa mémoire !

Je sens qu’on touche au but, mais il y a quelque chose qui cloche.

– Et comment le mec, perdu à des années-lumière, il fait pour savoir que le port d’attache du vaisseau était Vargala ?
– Hofjom leur a dit pendant l’hypnose !
– Admettons et le mec connaitrait le nom de tous les tueurs liés aux précurseurs sur toutes les planètes…
– Parce que Trébussy c’est le nom de personne, c’est un nom de code qui doit être utilisé partout !
– Putain t’as raison !

Du coup je lui roule un patin, c’est ma façon à moi d’exprimer ma joie.

– On a peut-être trouvé, mais ça ne résout pas ton problème. Objecte Dyane en s’essuyant les lèvres.
– Ça ne le résout pas, mais ça l’explique, ces gars-là pratique l’hypnose. Donc quand le « Trébussy » est allé voir le gérant de la boite, il l’a hypnotisé avant de lui demander d’où venait la communication. Donc pas de traces !
– Et donc on ne peut pas remonter la piste !

Et là on s’est creusé la tête, je me suis d’abord dit que j’avais un point d’avance sur la mafia, puisqu’ils ne peuvent être au courant de cette histoire d’hypnose. Je pourrais leur proposer ma collaboration, mais ça n’a rien d’évident, la mafia est une force invisible, on ignore qui en fait partie et qui n’en fait pas partie. On ne connait que les petites mains, ceux qui font le sale boulot et ceux-là ne sont jamais inutilement bavards.

– Tu sais ce qu’ils vont faire les maffieux ? M’interpelle Dyane.
– Parce que tu le sais toi ?
– Il vont écumer les boites où le message a été diffusé et ils vont se faire passer les fichiers de télésurveillance jusqu’à ce qu’ils trouvent un mec en train de poser la bonne question au gérant !
– Tu te rends compte le temps qu’ils vont mettre.
– Ils ne sont pas pressés.

Et le pire c’est qu’elle a raison.

Encore une fois je ne sais que faire. Dyane a décliné mon invitation au restaurant, tant pis je mangerais tout seul…

J’ai ensuite été faire un tour au « Diable rose » voir si tout allait bien.

Riquita m’informe qu’elle a embauché à l’essai une nouvelle transsexuelle pour remplacer je ne sais plus qui…

– Tu veux la voir ?
– Pas la peine , je te fais confiance !
– Juste une seconde tu le regrettera pas !

Alors allons-y !

Stoffer305b
– Voilà, c’est Kimberly, elle est belle, non ?
– Ravissante !
– Enchanté de vous rencontrer, capitaine Stoffer !
– Tu veux peut-être la voir à poil ! Me suggère Riquita.

Non, je n’ai pas envie, je suis crevé… bien que quand même cette beauté est fort troublante. Je lui fias signe qu’elle peut y aller.

Putain quel corps de déesse, déesse androgyne mais déesse quand même ! Et cette bite, demi-molle qui me regarde et qui m’hypnotise. Elle est trop belle cette bite ! Du coup je band tandis que ma main s’approche de ce magnifique organe que je palpe. La Kimberly me laisse faire et arbore un sourire craquant.

L’instant d’après j’avis sa bite dans la bouche. Riquita passe derrière moi et me palpe le paquet, de quoi elle se mêle celle-ci, je ne l’ai pas autorisé à faire une telle chose ! Mai bon, mon pantalon me fène tellement je bande, je m’en débarrasse, me voilà à quatre pattes avec de nouveau la bite de Kimberly dans la bouche. A tous les coups Riquita va profiter de la nudité de mon fessier pour me faire des choses inavouable. Je l’encourage.

– Si tu as envie de m’enculer, ne te gêne pas

Quelques courte minutes plus tard, j’avais le sperme de Kimberly dans la bouche et celui de Riquita dans l’anus. Les gens vont finir par penser que je suis complètement dépravé… Je m’en fous j’assume !

Après ces petites plaisanteries, je suis rentré me coucher, parfois la nuit porte conseil.

Au petit matin, la nuit ne m’avait fourni aucun conseil, je commandais un café à mon robot-perco, puis j’ouvrais mon spacephone qui m’indiquait que Shapie Rô aimerait beaucoup qu’on la rappelle.

– Je ne sais pas, si c’est en liaison avec ce que tu cherches mais Sigéa s’est fait massacrer cette nuit…
– Sigéa ?
– Le patron du Lupercus, on l’a passé à tabac et on lui a coupé deux doigts. Il est à l’hosto ! Ce sont les méthodes de la mafia !

O.K. plus besoin de chercher l’établissement où se tenait « Trébussy », c’est donc le Lupercus. Quand la mafia est venue le voir, il a juré ses grand dieux que personne ne lui avait posé de question sur l’appel mystérieux. Ensuite ils sont revenus et ont demandé à voir les fichiers de télésurveillance, et ils sont tombé sur le pot aux roses sans comprendre que le gars avait été hypnotisé et ils l’ont massacré !

Si je pouvais voir l’enregistrement ! La mafia a dû l’embarquer… Mais il y a toujours une sauvegarde. Mais comment y accéder ?

– Tu étais comment avec ce Sigéa ? Demandais-je à cette charmante maquerelle.
– En très bons termes, je vais d’ailleurs aller le voir à l’hosto pour lui faire un bisou !
– Je vais peut-être te demander un service ?
– Dis toujours…

Et le lendemain, j’avais la copie du fichier avec la tronche de « Trébussy » !

Comment le retrouver ? Il doit être bien planqué, si la Mafia l’avait retrouvé, elle l’aurait fait savoir.

Où peut-il bien être ? Dans la ville au fond d’une cave ? La mafia a probablement mis le paquet en postant des espions dans tous les coins. Quelqu’un ne peut rester planqué qu’avec des complicités solides. Je me trompe peut-être mais je ne vois pas un tueur membre d’une secte d’illuminé avoir des complicités solides et discrètes.

Parti dans l’espace ? J’ai envoyé une fois de plus Dyane à la capitainerie du port, ils n’ont pas forcément les bonnes identités des gens qui partent mais ils ont leurs trombines, mais rien qui ressemble au Trébussy, même masqué !

Reste donc les fermes et la presqu’île des exclus. Les fermes, je n’y crois pas, les fermiers ne sont pas du genre à s’encombrer d’inconnus potentiellement source de problèmes. La presqu’ile c’est une autre paire de manche.

Vivait là-dedans toute une communauté de reclus, des gens ayant eu des problèmes en ville et ne pouvant plus y revenir de peur de représailles. La Mafia les laissait tranquilles en échange de divers produits, notamment du poisson, des baies issues de la cueillette, et même des objets artisanaux, mais cette tranquillité était à géométrie variable. Si la Mafia épargnait ce qu’elle considérait comme du menu frottin, certains n’échappaient pas à son bras vengeur.(voir Vargala station 3 la maison parme)

Je ne me vois vraiment pas aller barouder dans cette zone sauvage, d’autant que je suis persuadé que la Mafia a dû y envoyer une délégation bien musclée.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eros Cosmos
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Samedi 2 avril 2022 6 02 /04 /Avr /2022 17:00

Stoffer 3 – La bâtisse rouge – 4 – Gundula n’a pas froid aux yeux par Nicolas Solovionni
Anna

 

Dingue ! C’est dingue ! On a donc deux mystères. Celui des lumières baladeuses, et celui de la volatilisation de Hofjom ! Si on y ajoute les crabes fouineurs, ça commence à faire beaucoup. Mais maintenant qu’Hofjom est revenu ce n’est plus la peine de s’éterniser sur cette planète finalement bien décevante nonobstant les magnifiques photos de la bâtisse rouge que nous rapporterons.

– Je propose que l’on reparte maintenant. Commençais-je.
– Le morceau de mur ? Intervient Hofjom.
– Quoi, le morceau de mur ?
– Il ne faut pas l’emporter !
– Mais qu’est-ce que tu racontes ? Et d’abord de quoi je me mêle ?
– Ce n’est pas à nous.
– Bon on se calme !
– Vous n’avez pas le droit de piller les ruines des précurseurs.
– Bon écoute mon gars, je te pardonne parce que tu as dû recevoir un choc, mais ici c’est moi le patron alors tu ne vas pas nous emmerder pour un bout de caillou.
– Vous ne vous rendez pas compte à qui vous avez à faire ! Les précurseurs ne sont pas morts, et ils ne veulent pas que l’on touche à ce qui leur appartient.
– Tu vas la fermer, oui !
– Vous serez tous châtiés…
– Ta gueule !

Je cru alors qu’il était définitivement vexé, car il quitta la pièce.

– Putain c’est quoi ce bruit ?
– Ça vient du poste de pilotage.
– Allons-y, attention, pas d’initiative malheureuse !

Sur place le spectacle est insensé, Hofjom a retiré une de ses chaussures et s’en sert pour dézinguer tous les tableaux de bord. On le maîtrise.

– Mettez-le aux fers et injectez-lui un bon calmant, il est devenu fou !

J’interroge Fram, l’ingénieur du bord.

– Combien de temps pour réparer tout ça ?
– Il n’y a rien d’irrémédiable. Disons une journée si on veut faire une réparation complète, mais je peux peut-être faire plus vite en dégradé.
– Non, tu répares complètement et correctement, et ensuite on fout le camp d’ici !

Incident terminé mais énigmes non résolues.

C’est une heure plus tard qu’une nouvelle surprise nous attendait.

– Capitaine, venez voir vite !

Le choc ! Mais d’où sort cet épouvantail ?

Devant le sas, se tient un vieillard barbu, il est vêtu de ce qui ressemble à un pyjama qui aurait besoin d’un petit passage au pressing. Il tient à la main un grand bâton qui ressemble à une crosse d’évêque.

– Allo, y’a quelqu’un ! S’égosille-t-il en unilangue, la langue universelle que tout le monde apprend mais que personne ne parle.
– Qui êtes-vous ?
– Maître Calloch, je voudrais parler à votre capitaine.
– C’est moi ! je vous écoute.
– Faites-moi entrer.
– Alors que vous vous baladez dehors sans scaphandre ! Il n’en est pas question. Mais que faites-vous ici, vous êtes naufragé ou quoi ? On veut bien vous recueillir, mais nous devons prendre des précautions sanitaires et…
– Faites-moi entrer, c’est un ordre.
– Vous prétendez me donner des ordres, mais ça va pas bien, mon vieux.
– Rendez-nous la pierre que vous avez volé sur le temple de la Paix.

Nous y voilà ! Je crois comprendre, un vaisseau a dû faire naufrage ici et ses occupants ont perdu la raison et se sont crus investis d’une mission de protection du trapézoïdal, qu’ils ont nommé le temple de la Paix. Le coup des crabes c’est donc eux, la disparition et la réapparition de Hofjom c’est certainement eux aussi.

J’ai très envie d’en savoir plus, mais n’ai nulle envie de négocier avec ce citoyen.

– Si vous me racontez toute votre histoire, je vous rendrais peut-être votre caillou !
– Rendez-nous la pierre et quittez cette planète, vous n’avez rien à y faire !.
– On peut discuter, non ?
– Non ! Sachez que les témoins des Précurseurs sont partout, si vous essayez de négocier ce que vous avez volé, ils le sauront et vous mourrez dans des conditions atroces avec tous ceux qui vous ont aidé à accomplir ce sacrilège.
– C’est tout, vous avez fini ?
– Impies ! Mécréants !
– Je vais vous faire une proposition, je vais sortir et on va discuter tous les deux calmement comme deux personnes intelligentes, et je suis sûr que nous parviendrons à un accord !
– Rendez-nous la pierre et quittez cette planète, vous n’avez rien à y faire.

Il se répète ! Plus psychorigide, tu meurs !

Et le voilà qui se retourne et s’éloigne d’un pas lent en direction des montagnes. Logique, il n’y a que là qu’ils peuvent se planquer. Je branche les jumelles à longue portée, Deux types attendent Calloch derrière un gros rocher, il les rejoint et ils l’aident à marcher.

Evidement la moitié de l’équipage a entendu l’échange que j’ai eu avec ce zombi, et ira le répéter à l’autre moitié. Mais personne ne prend les menaces du type au sérieux, son bavardage aurait même tendance à amuser la galerie.

Que faire désormais, comment en savoir plus ? On ne va tout de même pas faire une opération militaire et faire parler de force ces pauvres cinglés !

– Enclenchez le compte à rebours, on se casse !

On est parti, je suis content de rentrer sur Vargala et de revoir Marcia ! Quant au morceau de caillou, je vais le négocier à un bon prix auprès des autorités.

Ingmar Hofjom ne va pas mieux, par moment il paraît normal, mais il a des crises d’angoisse et son trou de mémoire ne se résorbe pas. Sur Vargala je le ferais hospitaliser dans la clinique du docteur Levkovich que je connais un peu.

Ici s’arrête la transmission romancée du journal de bord de Kamil Dernoul, capitaine du Mitacq.

En voilà une drôle d’histoire !

J’ai donc la semi-certitude qu’une expédition sur Dernoula 7 ne servira à rien, puisqu’il n’y a rien à glaner. Sinon la responsabilité du dénommé Hofjom me paraît évidente. Ça demande confirmation, mais si c’est le cas je peux accomplir la promesse que j’ai faite à Marcia sans retourner dans l’espace.

Je suis donc allé voir cette fameuse clinique. Pas de sécurité particulière, j’ai demandé à voir Monsieur Hofjom, on m’a répondu « chambre 8 ».

J’y suis allé au bluff :

– Je suis Ajas Stoffer, capitaine du Rosa Munda.
– On se connait ?
– Non, c’est le capitaine Dernoul qui m’a parlé de vous..
– Ah ? Fichez-moi la paix !
– Mais je vous veux aucun mal, Dernoul ne souhaite pas vous reprendre pour des raisons qui le regarde, mais il vous a pistonné auprès de moi. Il m’a dit que vous étiez un excellent mécanicien.
– Quand ?
– Quand quoi ?
– Vous l’avez vu quand, Dernoul ?
– Il y a quelques jours dans mon cabaret. Pourquoi cette question ?
– Il aurait pu venir me voir.
– Il n’a pas été vache avec vous, il aurait pu vous abandonner comme une vieille chaussette, au lieu de ça, il vous a placé entre les mains d’un excellent praticien.
– Hum… Vous me prendriez sur votre vaisseau, alors ?
– Pas de soucis et comme vous avez été pistonné par Dernoul, je n’aurais même pas besoin de vous faire passer des tests.
– C’est une promesse ?
– Tout à fait !
– Bon, je peux vous contacter dès que je serais sorti de cette clinique.
– Volontiers.

Je lui a fait une promesse pour essayer de le mettre en confiance si je dois être amené à le revoir. Mais cette promesse je ne la tiendrais pas, ce mec est forcément complice de l’assassinat de Dernoul, je ne vais pas me mettre à avoir des scrupules !

Je le laisse, n’ayant rien appris, mais j’ai alors l’idée d’aller voir ce bon docteur Levkovich.

Je frappe à la porte de son bureau vitré. Le toubib m’invite à rentrer. Il parait assez âgé, cheveux blancs en désordre et barbichette de diablotin, une vraie caricature, il n’est pas seul dans le bureau, une sémillante jeune femme légèrement grassouillette dotée d’une poitrine avantageuse, blonde platinée, en blouse blanche peu boutonnée, est debout à ses côtés et ils sont en train d’examiner un papelard.

– C’est pourquoi ? Me demande le docteur d’une voix agacé.
– Je peux me permettre de vous poser une ou deux questions à propos d’un de vos patients ?
– Quel patient ?
– Ingmar Hofjom
– Z’êtes de la famille ?
– Non, c’est un ami…
– Z’êtes qui, vous d’abord ?
– Capitaine Ajas Stoffer.

L’énoncé de mon nom ne lui fait ni chaud ni froid, en revanche il semble interpeller la petite infirmière qui me regarde désormais avec des yeux doux.

– Ne posez pas de questions, je n’y répondrais pas ! Le secret médical vous avez déjà entendu parler ?
– Ce n’était pas des questions d’ordre médicales.
– C’est quoi alors ?
– Je voulais savoir s’il avait eu l’autorisation de sortir…
– Vous faites le boulot de la police ?
– J’essaie d’aider ce monsieur.
– Bon ça suffit comme ça, vous me faite perdre mon temps, Gundula, raccompagnez-moi ce monsieur jusqu’à la sortie !

Je n’ai pas insisté, il faut toujours rester courtois.

En fait, je ne dois pas être doué pour faire des enquêtes. La Gundula me précède jusqu’à la sortie en ondulant du popotin, c’est absolument charmant. Et en m’ouvrant la porte la voilà qu’elle me fait un de ces sourires enjôleurs tout me disant :

– Vous savez, Capitaine, si je peux vous aider en quoi que ce soit, ce sera avec grand plaisir !
– En voilà une idée qu’elle est bonne !
– A 18 heures, au café de la Couronne.

Putain, la chance ! J’ai la certitude d’avoir un ticket ! Pourtant je n’ai rien d’un play-boy. Ce qui est important c’est qu’elle va peut-être me permettre de lever des zones d’ombres sur l’hospitalisation de Hofjom.

A 18 heures tapantes (en heure locale, bien entendu) je me pointe au bistrot indiqué. Elle n’est pas là. Je m’assoie et au bout d’un quart d’heure je me demande si elle ne m’a pas posé un lapin, auquel cas je pourrais toujours la retrouver…

Mais la voilà, toute pimpante. Oh ! Ce n’est pas un canon, elle est sans doute un peu potelée, son visage est plutôt atypique, mais elle possède un petit je ne sais quoi qui m’attire irrésistiblement

– Désolé, on a eu une urgence, j’ai dû rester un petit peu…

Possible, mais elle aurait pu me prévenir ! Cela dit elle n’avait peut-être pas mon numéro de spacephone. Elle me raconte un truc dont je me fous complètement, une vraie pie.

– Alors voilà, voilà ! Dit-elle en guise de conclusion à sa logorrhée verbale.

On va peut-être alors parler de ce qui m’intéresse ? Eh bien, non !

– Vous devez vous demandez ce que je fous sur cette planète pourrie ? Reprend-elle
– Oh, vous savez, ça ne me regarde pas !
– Ça ne vous regarde pas mais vous aimeriez bien savoir ?
– Ben…
– Une histoire de cul. J’étais à bord d’un gros vaisseau en tant qu’infirmière. Une bagarre a éclaté à cause de moi, un mec jaloux qui ne voulait pas partager… Ça été très violent, j’ai voulu les séparer, j’en ai reçu plein la gueule, deux côtes cassées, des contusions multiples… Arrivé ici le capitaine m’a révoqué pour faute grave ! Vous vous rendez compte faute grave ? Ce n’est quand même pas de ma faute s’il y a des mecs jaloux ! On m’a indiqué une clinique, j’y suis allé, et le docteur Levkovich m’a tout de suite pris sous sa protection. Vous savez il est gentil cet homme-là malgré son aspect bourru. Donc il m’a soigné et comme il avait besoin d’une infirmière…. Voilà, voilà !
– Bien, bien, je comprends mieux, mais vous m’aviez dit…
– Je sais, on va y venir. Alors je vais être claire, je n’ai pas envie de m’éterniser dans ce trou, vous comprenez ?

Bien sûr que j’ai compris, je me disais aussi, que ce ne devait pas être pour mes beaux yeux que mademoiselle sollicitait une rencontre. Elle veut se faire embaucher, manque de bol, je n’ai pas trop envie de reprendre les chemins de l’espace et même si je le faisais, mon équipage est complet, mais ça je ne vais pas lui dire…

– Admettons, et vous pensez que je vais vous embaucher comme ça, sans contrepartie ?
– Justement parlons-en !

Enfin !

– Je voulais poser des questions à Levkovich, mais il m’a envoyé promener… Précisais-je.
– Je sais, mais demandez moi ? J’aurais peut-être les réponses.
– J’aimerais savoir si Hofjom s’est absenté de la clinique depuis son entrée
– La nuit c’est impossible, tout est fermé, la journée, c’est compliqué mais ça reste possible, il n’y qu’une seule sortie, tout est enregistré au cas où. Je peux vous copier les fichiers.
– Super, j’aimerais aussi savoir s’il a reçu de la visite.
– Ah ! C’est possible aussi, ce qui se passe dans les chambres est enregistré… vous pourrez faire d’une pierre deux coups, s’il s’est absenté de sa chambre vous le saurez aussi.
– Mais c’est super ça, vous pouvez me les envoyez quand ?
– Je ne vous les envoie pas, je vous les apporte et je vous les transmettrais si la contrepartie m’intéresse. Demain même heure ? Bisou ?

Elle m’a embrassé sur le bord des lèvres et elle est partie. Me voilà chamboulé, cette nana me trouble trop. Mais côté sexe, je ne suis pas inquiet, elle a tellement envie de se faire embaucher sur mon vaisseau que coucher ensemble ne sera probablement qu’une formalité.

Mais j’ai peut-être des défauts, mais je ne suis pas un salaud, je ne vais pas embaucher quelqu’un contre une simple parie de jambes en l’air. Cette Gundula est tout à fait désirable, mais je saurais me retenir !

L’autre aspect du problème, ce sont les enregistrements. S’ils me fournissent une piste, je serais dans l’obligation morale de satisfaire à sa demande, et ça risque d’être très compliqué. Et si je ne trouve rien, je fais quoi ?

Quelle idée j’ai eu d’aller me foutre dans un pétrin pareil.

Remarquez, je peux tout arrêter, il me suffit quand je la reverrais demain, de lui dire que je n’ai plus besoin de ses enregistrements, que j’ai trouvé ce que je cherchais d’une autre façon, bref un petit baratin. Elle va être déçue mais au moins je ne risquerais pas de passer pour un salaud.

Voilà, je vais faire comme ça et passer à d’autres activités.

Et soudain l’image de Marcia s’imprime dans mon esprit. Je lui ai fait une promesse à sexy-mamie, et là je suis en train de me parjurer.

Alors que faire ? Ben, j’improviserai, on verra bien !

Le lendemain, Gundula était là et à l’heure

– J’ai tout ce qu’il faut sur mon spacephone me dit-elle. Qu’avez-vous à m’offrir ?

J’ai l’impression d’être à une table de poker, je ne sais pas ce qu’il y a dans son fichier, mais je suis obligé de jouer.

– Une place sur mon vaisseau, je ne repartirais peut-être pas de suite, mais le vaisseau repartira avec mes lieutenants… sinon j’ai une boite de nuit…
– Une boite de nuit ?
– Oui ça s’appelle « Le diable rose », il y a surtout des transsexuelles, mais aussi quelques filles.
– Me prendriez-vous pour une pute ?
– Je ne vous prends pour rien du tout, et j’ai énormément de respect pour les putes, mais en l’occurrence je ne pensais pas à ça, plutôt à un travail administratif.

C’est ce qui s’appelé se raccrocher aux branches !

– Un travail administratif ?
– Oui la compta par exemple…
– Elle ne se fait pas automatiquement.
– Disons que c’est un peu particulier donc un peu compliqué.

J’ai vraiment l’impression de dire n’importe quoi.

– Je vous pose la question autrement, reprend-elle. Est-ce que vous pouvez m’assurez, oui ou non, un poste dans votre équipage ?
– Oui !
– Vous me le garantissez ?
– Ça vous oblige à me croire sur parole !
– J’en prends le risque, je suis bien obligée. Bon je vous transfère les deux fichiers, la vidéosurveillance de la porte d’entrée et celle de la chambre de Monsieur Hofjom, ça risque d’être un peu long à consulter.
– Pas grave, ça occupera ma soirée.
– Si vous le désirez, je peux venir avec vous, si vous trouvez quelque chose, vous aurez peut-être d’autres questions à me poser, en étant avec vous, vous gagnerez du temps.
– O.K on va chez moi !

J’envoie le fichier sur mon grand écran mural et c’est parti. Ça a beau être en vitesse accélérée, ça devient vite lancinant, Hofjom qui dort, Hofjom qui reçoit des soins, Hofjom qui se lève pour pisser et quand c’est fini ça recommence…

Il ne se passe rien de notable le premier jour, quand je vois quelqu’un pénétrer dans la chambre, femme de ménage ou infirmière, je demande à chaque fois à Gundula si elle connait la personne. Pas d’intrus déguisé, donc mais j’écoute consciencieusement le échanges verbaux, rien de folichon : du banal et du médical.

Allons-y pour la dixième journée d’hospitalisation, Hofjom parait mieux en forme que la veille. Un moment il s’empare de son spacephone, je remets la vidéo en vitesse normale. Il semble rechercher quelque chose puis passe un appel. J’écoute :

– Branchez moi sur le haut-parleur c’est très important. Dit-il à son interlocuteur

Un blanc puis ce simple mot « Trébussy », et après, apparemment il raccroche.

C’est quoi ce cirque ?

Mais ce n’est pas fini, son petit manège il le fait une quinzaine de fois de suite, le même scénario se répète à chaque fois à ceci près que certains correspondants rechignent à brancher leur hautparleur, mais Hofjom se fait insistant et obtient ce qu’il veut, à deux exceptions près.

Et à chaque fois le même mot revient : « Trébussy ».

Un code ?

Plus rien pendant une heure, puis il reprend son spacephone, cette fois c’est un appel entrant. Et ça devient super intéressant, incompréhensible mais intéressant : J’écoute plusieurs fois ce que raconte Hofjom :

– Calloch mówi: Rytua? zabi? Kamil Dernoul, kapitan Mitacq i jego za?ogi, odzyska? skradzione artefakty.

J’ignore dans quel langue il parle mais je reconnais le nom de Dernoul, j’isole la séquence et le passe au traducteur universel qui m’informe gentiment que c’est du néo-polonais et m’en donne la traduction qui fait froid dans le dos :

 » Calloch dit : Le rituel de tuer Kamil Dernoul, le capitaine Mitacq et son équipage, et de récupérer des objets volés »

Bon ça n’a rien d’une traduction littéraire mais le sens est clair : Hofjom demande à son correspondant de faire un massacre en commençant pas Dernoul et de récupérer l’artefact. Quant au Calloch qui donne l’ordre si j’ai bonne mémoire ce doit être l’espèce de prophète que Dernoul a rencontré sur la fameuse planète.

Youppie ! La piste est bonne, j’embrasse Gundula qui ne s’y attendait pas. Envie de fêter ça mais avant je me passe la vidéo entière… pour rien, plus de communication et pas de visite.

On avance, mais j’ai du pain sur la planche.

– Mais c’est quoi que tu cherches ? Me demande Gundula, ce type à commandité un meurtre, c’est ça ?
– C’est quelque chose dans le genre !
– J’aime bien la façon dont tu me regardes, tu n’aurais pas des pensées coquines, toi ?
– Rassure-toi, je en vais pas te sauter dessus.
– Je vois bien que tu en meurs d’envie ! Je ne suis pas farouche, tu sais !
– Ça tombe bien, moi non plus !
– Et si je mets ma main là ? Embraya-t-elle en la plaçant à l’endroit stratégique.
– Canaille !
– Tu me demande pas de l’enlever ?
– Certainement pas !
– Alors je vais ouvrir la petite fermeture… voilà et je glisse ma petite main… je continue ?

Je n’ai pas répondu mais elle n’en a cure et sort ma bite de sa cachette et la branlotte, toute contente d’elle.

– Humm, ça bande bien tout ça ! Ça fait toujours plaisir de découvrir une nouvelle bite !
– Ah ?
– Ben, oui, j’ai bien un copain, mais ce n’est plus vraiment la passion dévorante, en plus il est jaloux, tout ça parce que je lui ai raconté que je faisais des pipes à Levkovich.

Si elle me suçait au lieu de me raconter sa vie ! Ben non elle continue…

– C’est pas que ça m’amuse, c’est un vieux dégoutant, je n’ai rien contre les vieux mais lui, il est visqueux, toujours à me foutre ses doigts partout… Mais bon, il y a des avantages, il me verse des primes et il me fout la paix… Bon je cause, je cause, c’est pas forcément intéressant, je vais m’occuper de ta bite.

Enfin !

Elle suce bien, même si elle est loin d’avoir la technique de Marcia, ou de plein d’autres.

– Et si tu me montrais tes jolis seins ? Demandais-je.
– Ils sont trop gros !
– Tu ne veux pas me les montrer ?
– Si tu veux, mais tu ne préfères pas voir mes pieds.
– Tes pieds ?
– Ben, oui les pieds ! Ça existe les pieds, même que c’est super pratique pour marcher.

Et voilà que je ne sais pas trop comment, je me retrouve avec son panard devant mon visage.

Stoffer304
Bon, ce n’est pas trop mon truc, mais je dois avouer que ce pied est bien joli, sans défaut les ongles superbement manucurés en vieux rose. Je me fais un devoir d’y porter mes lèvres.

– Tu peux l’embrasser mieux que ça ?
– C’est ton truc ?
– Oui, j’aime bien ! Mon copain ne me le fait plus et je ne me vois pas demander ça à Levkovich.

Alors allons-y ! Je prends le gros orteil dans ma bouche et l’humecte de ma salive relevant le goût légèrement épicé, ce qui est normal à cette heure de la journée. la sensation est troublante.

– Hum c’est bon ce que tu me fais, je me ferais bien faire ça pendant des heures, t’es un bon suceur.

Je croyais en avoir fini, mais non, je lui ai sucé que l’orteil droit, maintenant elle veut le gauche. Je le fais un peu puis me viens l’envie de la provoquer, afin de savoir jusqu’où va son ouverture d’esprit.

– Y’avait longtemps que j’avais pas sucé un orteil, j’ai un peu l’impression de sucer une bite.
– Parce que tu fais ça aussi ?
– Oui, j’aime bien !
– Cochon !
– Ça te choque ?
– Pas du tout, quand j’étais étudiante une fois dans une party, j’ai vue deux mecs se sucer la bite, je te dis pas comme ça m’a excité… Et après ils se sont enculés. Tu fais ça aussi ?
– Eh, oui ! Faut bien varier les plaisirs. Et toi tu vas avec les femmes de temps en temps ?
– Oh, lala , il y a longtemps que je n’ai pas fait ça, mais j’en garde un bon souvenir.
– Bon alors ces nichons, tu me les montres ?

Oui, elle me les montre en ronchonnant.

– C’est gros, c’est lourd !
– Non c’est beau et ça me fait bander ! Je peux te sucer les bouts ?
– Vas-y suce moi les bouts.

Elle a les tétons rentrés mais sous l’effet de ma langue, ils ne tardent pas à sortir de leur coquille. J’adore sucer les tétons de ces dames, en fait j’adore sucer un tas de choses.

Cette belle poitrine me donne irrésistiblement l’envie de lui faire une cravate de notaire, j’ai failli lui demander mais elle coup ma pensée :

– Je veux bien que tu m’encules !

Comment refuser une telle proposition. ? Mais Gundula ne se met pas en levrette.

– J’aime bien voir mon partenaire quand on m’encule ! Se croit-elle obligé de me préciser.

Elle enlève sa culotte, s’alonge sur le dos dans mon canapé et lève les jambes au ciel, attendant l’assaut de ma bite bandée comme un arc.

Je la pilonne en cadence. Si seulement elle pouvait jouir avant moi, cela me permettrait de juter entre ses seins !

J’essaie de me contrôler, pas facile et en plus c’est contre-productif, moins je m’agite, moins elle est réceptive.. Alors tant pis pour la cravate de notaire, ce sera pour une autre fois, je l’encule maintenant de façon bien cadencée, Elle commence à haleter et à transpirer. Putain que c’est beau ses seins mouillés de sueur. Voilà qui fait encore monter mon excitation, qui n’avait pas besoin de ça. J’accélère, Gundula hurle sa jouissance en projetant un geyser de mouille. C’est un miracle, je vais pouvoir assouvir mon fantasme, je me dégage.

Elle ne comprend pas ce que je veux faire.

– Tes seins, tes seins…

Ça y est, elle a compris, je coince ma bite entre ses deux mamelles, je fais un peu bouger tout ça et j’arrose. Ma bouche cherche la sienne, on s’embrasse comme deux ados qui viennent de faire leur première partie de jambes en l’air. Elle ramasse le sperme qui lui envahit ses jolis seins, puis se lèche les doigts avec un regard de défi.

Gundula est resté coucher à la maison et est partie au petit matin rejoindre son poste à l’hôpital..

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eros Cosmos
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Samedi 2 avril 2022 6 02 /04 /Avr /2022 16:56

Stoffer 3 – La bâtisse rouge – 3 – Le journal du capitaine Dernoul par Nicolas Solovionni

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Il ne me reste plus qu’à prendre connaissance de ce fameux livre de bord et après je verrai bien…

Extraits du livre de bord de Kamil Dernoul, capitaine du Mitacq
(que nous allons présenter en version romancée afin que la lecture en soit plus agréable ):

Nous avons dû faire une erreur de navigation, on est trop loin. Nous sommes au sein d’un système avec une étoile de classe G. La base de données n’indique que son numéro d’immatriculation. Rien d’autre….

Il y a deux planètes dans la zone habitable, on va regarder…

Première planète : 400° C au sol, pas la peine d’insister….

Deuxième planète :Oxygène et gaz neutres, températures « terrestres ». Détection d’une activité biologique. Aucun paramètre de dangerosité. Beaucoup de brouillard mais pas partout….

Nous nous sommes placés en orbite d’observation et avons activé l’ensemble des détecteurs habituels.

[note du narrateur : ces détecteurs sont de plusieurs ordres : gravité, pression, analyses climatiques, radiologiques et chimiques, détection biologique… mais aussi détecteur géométrique, capable de repérer des structures rectilignes ou assimilées (lignes droites, enceintes rectangulaires trahissant une éventuelle activité intelligente).

Nous avons tourné une vingtaine de fois en changeant régulièrement d’orbite jusqu’à ce que…

– C’est quoi ça ? Me demande Ping, mon second
– On dirait une construction, on ne voit pas bien, putain de brouillard.
– Je vais filtrer… oui c’est bien une construction.
– Et comme ce n’est sûrement pas une base militaire terrienne, ça ne peut être qu’un vestige des précurseurs !
– On se pose alors ?
– Bien sûr qu’on se pose !

Et comme le veut la tradition on a baptisé la planète, et étant donné que c’est la septième planète que j’ai l’honneur de baptiser elle se nommera Dernoula 7.

On a atterri à 200 mètres de la construction. Après nous être équipés comme il se doit, Je suis descendu avec Ping et Valda et nous nous sommes approchés

Le bâtiment en question est trapézoïdal, rouge pourpre, environ 25 mètres de long et 12 de hauteur. il est constitué d’un rez-de-chaussée de deux étages mesurant chacun environ 4 mètres de haut. Chaque étage est en retrait par rapport à celui d’en dessous, une plateforme extérieure y est jointe. Je suppose que c’est probablement pour permettre à des engins volants de se poser.batiment rouge

On s’approche davantage. La matière qui le constitue est brillante et extrêmement dure comme du diamant.

Il y a une porte, en fait un trou béant, après un balayage de lumière ne nous révélant rien d’hostile à l’intérieur nous entrons avec précautions.

Apparemment l’ouvrage est très ancien, il ne reste que les murs et les planchers. Les portes (je n’ai pas vu de fenêtres) sont des trous béants d’environ 3 mètres de haut (ce qui peut éventuellement renseigner sur la taille des anciens occupants) des trous entre les étages indiquent qu’il y avait des escaliers (ou des ascenseurs ou des trappes) disparus. On ne perçoit aucune trace de canalisation d’eau, d’électricité ou de quoi que ce soit. Je suppose que tout cela étant biodégradable, le temps a fait son œuvre. Le mobilier a aussi disparu, normal s’il était en bois, ce qu’il l’est moins c’est qu’on devrait trouver tout de même du « métallique ». On ne peut pas bâtir toute une technologie sans aucun métal. Quoi que, allez savoir, leur savoir-faire nous dépasse forcément !

– Rien à piquer ! Remarque Valda avec dépit.

Je déplace la poussière du sol, à la recherche d’une entrée vers un éventuel sous-sol, mais sans résultat, il faudra que l’on revienne avec du matériel, j’aimerais bien aussi prélever un échantillon du matériau de construction.

– On rapportera notre découverte à l’armée, ils nous filerons une petite prime.
– J’ai peur qu’elle soit vraiment toute petite leur prime ! Râle Valda.

Elle est mignonne Valda, mais elle râle tout le temps.

On est resté un bon moment à l’intérieur, on a fait les acrobates pour atteindre les étages supérieurs sans rien trouver de plus.

Rentrés dans le vaisseau, je demande à visionner toutes les images satellites au cas où nous aurions raté quelques chose.

Le brouillard persistant sur l’ensemble de la planète ne nous aide pas, le relief très accentué par endroit, non plus.

L’idéal serait de se satelliser de nouveau sur une orbite basse et de filtrer systématiquement toutes les vues. Le genre de chose qui a malheureusement un cout en matière d’énergie et qu’il serait irresponsable de gaspiller. Nous ferons donc ça plus tard si nécessaire.

En attendant, on peut toujours faire un petit tour dans les environs en réacteurs dorsaux, en effet, une chose m’intrigue, c’est que si nos instruments ont détecté une activité biologique, nous n’en avons observé aucune de visu. Mais comme la zone où nous avons atterri est désertique…

On commence par un repérage environnemental avant de se lancer : A l’Ouest des pentes montagneuses, à l’Est un lac, reste le nord ou le sud. Va pour le sud !

Le sol devient verdâtre, on se pose, il pousse de plantes rachitiques, ça ressemble à des plantes grasses, mais c’est vert ! Incroyable comment la fonction chlorophyllienne peut-elle fonctionner sous ce brouillard ? Sans doute grâce aux éclaircies ? Miracle de l’auto-organisation de la nature !

On a tourné dans le coin sans rien trouver d’intéressant, Ping propose d’aller vers le lac, allons-y pour le lac !

Alors non seulement ce lac est d’une tristesse à pleurer, un lac sous le brouillard ça n’évoque rien de joyeux, mais la berge est infestée de milliers d’une espèce de crabes allongés qui n’arrêtent pas de gesticuler. J’ignore de quoi ils se nourrissent , des vers, des algues ?.

On ne descend pas, ils sont peut-être venimeux, certes nous avons nos tenues protégées, mais on a déjà vu des bestioles attaquer par projection d’acide des combinaisons spatiales, alors les bestioles on va les laisser tranquilles.

N’ayant pas d’autre but, on rentre. Décontamination des combinaisons dans le sas, puis maintenant ça va être petit coup à boire suivi d’une réunion de concertation.

Je me tourne, Ping et Valda ont disparu. Il sont encore en train de baiser dans un coin, si c’est cette planète pourrie qui excite leur libido, je n’y comprend plus rien. Bon on va attendre que ces messieurs dames aient terminé leur petite affaire.

Ça y est tout l’équipage est réuni dans le mess. Le vaisseau n’est pas en autogestion, c’est moi le patron et je fais ce que je veux, mais faut toujours consulter les autres, parfois de bonnes idées surgissent… Je prends donc la parole.

– Nous n’allons pas nous éterniser, il n’y a pas grand-chose à faire ici. Demain nous allons retourner dans le bâtiment rouge, on va dégager la poussière afin de savoir s’il y a une trappe qui mène en dessous, on va sonder le sous-sol afin de savoir s’il y a des fondations creuses. Et surtout nous allons prélever un échantillon du matériau de construction. Des objections, des questions, des remarques ?

Pas de remarque, je distribue les rôles, je demande à Ping de superviser tout ça. Le lendemain pendant que tout le monde se met au travail, je reste dans le vaisseau avec Valda, moi aussi j’ai le droit de baiser, non mais dès fois !

La description qui suivait portait la mention ; « ne pas conserver dans le livre de bord ». Mais il semble bien qu’on ait oublié de l’effacer. Nous vous présentons une version brodée :

Nous sommes donc restés à trois, ce matin, Valda et moi, mais il y a aussi Zak, qui occupe entre autres fonctions celle de médecin du bord

Je dis à ce dernier de me rejoindre et lui demande s’il serait partant pour un petit trio. Il est toujours partant. Reste Valda, je l’appelle :

– On se ferait bien une petite détente, qu’est-ce que tu en penses ?
– Vous êtes encore en rut ? Je vous signale que je ne suis pas la seule femme sur ce vaisseau.
– Oui, mais les autres sont occupées, et puis tu es la plus belle.
– Et la plus coquine ! Ajoute Zak.
– Et si je dis non ?
– Pourquoi, tu as mal à la tête ?

Zak a sorti son engin et se le branle négligemment.

– Suce-moi juste un peu !
– Juste un peu, alors, parce que j’étais en train de faire une partie d’échec gagnante.
– Mais, oui, juste un peu !

Mais je connais Valda, quand elle a une bite dans la bouche, elle a tendance à oublier le « juste un peu », c’est la reine des suceuses.

Effectivement elle se déchaîne. Je me dégage l’oiseau à mon tour et me positionne à côté de Zak, de façon à ce qu’elle puisse nous sucer alternativement.

Un coup c’est moi, un coup c’est Zak ! C’est la fête à nos bites ! Pas qu’à nos bites d’ailleurs, parce que la petite Valda à quelques habitudes fort osées comme nous peloter les couilles ou nous introduire un doigta inquisiteur dans le trou de balle.

Stoffer303

Mais il ne faudrait pas non plus qu’elle nous fasse jouir trop vite. Moi et Zak avons une petite idée derrière la tête, et Valda qui connait bien nos petits penchants gentiment pervers se doute bien de la suite.

– Qui passe derrière ? Demande Zak.
– C’est moi le capitaine, j’ai la priorité !
– Vous parlez de quoi, les garçons ? Demande Valda, jouant les innocentes.
– Un qui t’enfile, l’autre qui t’encule !
– Vous n’en avez pas marre ?
– Non, non pas du tout.
– Mes trous ne sont pas à votre disposition !
– C’est pour cela que nous sollicitions votre accord, chère madame !
– Dans ce cas, puisque c’est demandé gentiment… Consent-elle en se déshabillant nous offrant la vue de sa superbe poitrine.

On la connait par cœur, mais on ne se lasse jamais des bonnes choses ! Et j’dore lui titiller ses gros tétons, des doigts et de la bouche..

Zak se couche sur le sol de la cabine, bite dressée. Valda vient s’empaler dessus puis se penche afin que je puisse lui pénétrer le petit trou.

Et c’est parti pour une double pénétration bien coordonnée, depuis le temps que l’on fait ça tous les trois, on commence avoir une belle expérience.

J’ai joui en premier, je me suis dégagé et j’ai présenté ma bite visqueuse à Valda, afin qu’elle me la nettoie de sa petite bouche gourmande. Elle n’a pas rechigné, elle adore, ça, la salope !

– Hum, c’est du bon foutre de capitaine ! Commente-elle en se pourléchant les babines.

Zak a pris son pied quelques minutes après.

Valda est partie s’assoir.

– Tu fais quoi ?
– Je me paluche, vous n’avez pas été foutu de me faire jouir, bande de nazes !

Quel sale caractère, mais je l’adore !

Fin de la zone à effacer.

Cela fait plus d’une heure que l’expédition est partie, ils auraient dû être revenus.

– Allo, Ping, qu’est-ce qui se passe ?
– Pas de trappe, on a creusé à l’extérieur, la fondation semble être en dur et n’est profonde que d’un mètre…
– Et en dessous ?
– Rien ! Que de la terre et de la caillasse.
– Et qu’est-ce qui vous retarde ?
– C’est l’échantillon de matériau…
– Vous n’y arrivez pas ?
– Si mais c’est la galère, je n’ai jamais rien vu d’aussi dur, du coup je crois qu’on va prélever juste un tout petit morceau.
– Et ça va prendre combien de temps ?
– Plusieurs heures ! On n’aura peut-être pas fini aujourd’hui.
– Pas grave, on n’est pas à un jour près.

C’est le lendemain que les bizarreries commencèrent :

Curieux de savoir si mon équipe s’y prenait correctement, je décidais de les accompagner.

– On essaie d’enlever un morceau près de la porte ! M’explique Ping en cheminant, comme ça on peut travailler à l’extérieur et voir mieux ce qu’on fait.
– Bonne idée !

Arrivé à trois mètres de la porte, on pile : le sol grouille de crabes, les mêmes que ceux qu’on a observé à la berge du lac.

– C’est incroyable, ça ! Qu’est-ce qui les a attirés ici ?

Je ne cherche pas à comprendre, je contacte le vaisseau et demande que quelqu’un nous rejoigne avec un lance-flammes et on a cramé tout ça.

Quatre heures ! Il nous a fallu quatre heures supplémentaires pour prélever un tout petit morceau de ce putain de machin trapézoïdal.

Et c’est avec la satisfaction du travail accompli qu’on est rentré au vaisseau.

Et là : horreur le vaisseau est entouré d’une myriade de crabes. On dégage tout ça au lance-flammes et on rentre vite fait.

On aurait pu repartir sur le champ, mais d’une part l’équipe était fatigué et puis quand une situation deviens abracadabrante, j’aime bien comprendre. Alors le départ attendra un peu.

– Est-ce qu’on a enregistré ce qui se passait dehors ? Demandais-je.
– Ben non, pourquoi faire ? Me répond quelqu’un.
– Parce que ça nous aurait permis de savoir pourquoi tous ces crabes se sont pointés.
– Quelque chose les a attirés.
– C’est ça, ce doit être des crabes curieux ! Me gaussais-je.

Mais en fait pourquoi pas? Ces bestioles ont peut-être une conscience collective et comme ils n’ont jamais vu de terriens, ils viennent les voir de près. Explication quelque peu rassurante, mais qui n’arrive pas à me rassurer.

Je demande à ce qu’on branche la caméra extérieure; on verra bien. Et dans la foulée on branche aussi une caméra longue portée pointée sur la porte du trapézoïdal.

Deux ou trois heures passe et puis…

– Capitaine, capitaine…
– Quoi ?
– On dirait qu’il y a comme une lumière qui sort du machin rouge.

Je vérifie, c’est vrai ! Je demande deux volontaires et on y va, On apporte tout un matériel de guerre, lance-flammes, désintégrateur, grenades, et même un filet métallique au cas où un extraterrestre s’amuserait à nos dépens. On prend aussi nos réacteurs dorsaux ce qui nous permettra une retraite rapide en cas d’embrouille.

C’est parti !

Il n’y a plus de crabes vivants à la sortie su sas, on franchit les 200 mètres sous séparant du trapézoïdal au pas de course. On arrive devant la porte où là aussi , il n’y a que de crabes calcinés, on ne voit plus la lumière. On a été victime d’un mirage ou quoi ? On entre à la façon des militaires qui investissent un périmètre. Rien à signaler à l’intérieur. Rien devant, rien à gauche, rien à droite, rien en haut…

– Si ! Gueule Hofjom en désignant le trou au plafond.

Ça devient chaud !

– Tu veux aller voir ! Lui demandais-je

Le gars est d’accord, je lui fais la courte échelle, il grimpe sur mes épaules et atteint le premier étage.

– Tu vois quoi ?
– Rien, j’avance un tout un petit peu ?
– Vas-y !
– J’y vais !
– Tu vois quoi ?

Pas de réponse !

– Hofjom ! Tu vois quoi ?

Pas de réponse ! J’insiste, j’insiste, ça devient inquiétant. Bien obligé d’aller voir, je monte sur les épaules de Fram. Je scrute l’endroit avec ma torche, je ne vois rien, ni lumière suspecte, ni Hofjom. Je file jusqu’à la baie d’atterrissage, il n’y est pas non plus, je regarde en bas si parfois il aurait sauté, je ne vois rien, j’appelle, pas de réponse

C’est impossible, il ne s’est pas volatilisé ! Il serait parti où ? Au deuxième étage ? Mais il aurait fait comment ? Il a donc été enlevé ou désintégré par un engin silencieux ! Mais c’est que ça ne va plus du tout !

Je contacte le vaisseau et demande à Ping de me rejoindre avec deux hommes en renfort.

Je prends le risque, je devrais dire la responsabilité de les faire monter au premier étage pour examiner le lieu. En cas de grabuge, ce sera retour immédiat au vaisseau et décollage dans la foulée.

En cas de désintégration certains métaux résistent, il reste toujours quelques chose et puis le choc produit un espèce de vide au sol dans la poussière environnante. Mais Ping et ses compagnons ne trouvent rien.

– Que deux d’entre vous montent au deuxième étage !

Ils n’ont rien trouvé, on est rentré au vaisseau, dépités, choqués. Tout le monde est bien sûr rapidement au courant et la décision d’attendre avant de repartir semble aller de soi.

Mais que peut-il se passer ? S’il a été enlevé ce ne peut être que par une sale bestiole qui ne risque pas de nous demander une rançon !

La caméra pointée sur le bâtiment rouge n’a rien décelé, mais c’est vrai aussi qu’il y a une porte arrière qui n’est pas dans notre champ de vision.

En fait on en est au point qu’on espère récupérer le corps… pour être sûr…

On décide donc d’attendre l’équivalent de 24 heures terrestres, avant de prendre la décision de décoller.

Inutile de dire que personne n’a convenablement dormi. Et que le petit déjeuner du matin s’est déroulé dans une ambiance morose.

Et puis, un crachouillis dans le micro externe.

– C’est moi, Hofjom, ouvrez-moi !

De quoi ? On vérifie à l’écran, c’est bien lui il a l’air intact. On le fait entrer, on le décontamine dans le sas. Tout le monde est joyeux, on s’embrasse, on s’étreint. Mais il faudrait peut-être qu’il réponde à la question :

– Qu’est-ce qu’il t’es arrivé ?
– Je sais pas, j’ai dû me perdre !
– Depuis hier soir ?
– Je ne me suis pas rendu compte du temps.
– Attends, tu te souviens être monté au premier étage du machin rouge.
– Evidemment, je suis monté sur vos épaules et je me suis retrouvé à l’étage.
– Et après ?
– Après je me suis perdu.
– Mais ça ne tient pas debout, comment veux-tu te perdre ?
– J’en sais rien mais je me suis perdu !

Ça ressemble à un choc amnésique son truc, mais ça n’explique pas comme il s’est volatilisé !

– Avant d’arriver au vaisseau tu étais où ?
– Ben dans le machin rouge !
– A l’étage ?
– Oui !
– Tu ne t’es pas inquiété de ne pas nous voir ?
– Non, je me suis dit : « ils vont se rendre compte que je me suis perdu… »

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eros Cosmos
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Samedi 2 avril 2022 6 02 /04 /Avr /2022 16:50

Stoffer 3 – La bâtisse rouge – 2 – Les filles du Carrie’s bar par Nicolas Solovionni
Trio2

 

L’arrière-salle est toute petite, elle est meublée d’une banquette à trois places (en se serrant) et devant il y a juste une chaise. Je connais ce genre d’agencement réservé aux « coups rapides ». Souvent des simples branlettes bon marchés et la fille peut même satisfaire deux clients simultanément…

Dyane et moi, nous asseyons sur la banquette, Carrie prend la chaise. Le « bodyguard » nous a suivi et reste debout dans le coin.

– C’est confidentiel ! Fais-je remarquer en désignant la brute.
– Et alors, vous savez chuchoter, non ? Répond-elle en rapprochant sa chaise.
– Le gars s’appelle Dermoul.
– Ah !

Effectivement vu la tête qu’elle fait, elle connaît, maintenant pour la suite, ça va être une autre paire de manche.

– Bon, comme vous ne m’avez pas l’air trop con, vous avez deviné que je connaissais, vous auriez voulu quoi comme renseignements ? Attendez ne dites rien pour l’instant. Euh David, tu nous laisses !
– On a appris…
– Chut ! Un instant, je vais mettre de la musique et vous allez parler doucement, je ne veux pas qu’on entende quoique ce soit.

En voilà des mystères !

– Allez -y
– Vous saviez qu’il avait été assassiné ?
– Oui !
– Je suppose que vous ne savez rien à ce sujet ?
– Vous me prenez pour une bille ! En revanche moi je voudrais bien savoir quelle piste vous a mené jusqu’ici ?
– Une fuite policière, disons.
– Je crois comprendre, mais je garde ça pour moi pour l’instant, bon je repose la question : vous auriez voulu quoi comme renseignements ?
– En fait j’aimerais savoir où il est allé avec son vaisseau ?
– J’en sais rien et je m’en fous complètement, voyez-vous ?
– Quelqu’un pourrait me renseigner à ce sujet ?
– Ses officiers, son équipage, je suppose ? Ça ne vous est pas venu à l’idée ?
– Sauf qu’ils sont tous repartis dans l’espace !
– En voilà une drôle d’histoire !
– Vous ne pouvez rien me dire d’autre au sujet de ce bonhomme ?
– Il logeait ici !
– C’est ce qu’on m’a dit ! Depuis longtemps ?
– Oh, à chacune de ses escales.
– C’est bizarre quand même, avec sa situation il pouvait se payer des hôtels de luxe et…
– Stop ! Vous ne saurez rien de plus !

Bon, ça bloque ! N’empêche que ma curiosité est réveillée. J’aimerais bien savoir. Mais comment amadouer la dame ?

– Bon, je ne vais pas insister. Vous savez que vous êtes très belle ?
– Oui, je ne suis pas encore trop abîmée, vous voulez monter ?
– Ma foi, pourquoi pas ?
– Et un trio ? Demande Dyane.
– Et une fois en chambre vous allez me maitriser ou essayer de m’amadouer et me poser des questions auxquelles je ne pourrais pas répondre. Si c’est ça votre petit plan, ce n’est même pas la peine d’y penser. De toute façon duo ou trio, David sera derrière la porte.

Je vais donc laisser tomber. Je tente néanmoins une dernière tentative.

– Si je vous demande l’autorisation de visiter sa chambre, je suppose que vous allez refuser ?
– Vous rêvez ou quoi ? Ou alors revenez demain, je vous autoriserais peut-être à le faire !
– Et entre temps vous aurez fait le ménage ?
– C’est de bonne guerre, non ?

En fait Carrie est dubitative, elle ne nous connaît pas, l’hypothèse selon laquelle nous puissions revenir avec quelques gros bras afin de recueillir les renseignements qu’elle ne souhaite pas nous fournir, lui trotte dans la tête. Dans ce cas, elle ne pourrait compter sur personne, la mafia locale ne se décarcasserait pas forcément pour elle malgré les subsides qu’elle leur octroie.

Alors que faire ? Lâcher le morceau ? Elle ne le fera qu’en dernière extrémité, sinon gagner du temps, nous tester… C’est ce qu’elle fait.

– Allez, montez, vous ne serez pas déçues.

Pourquoi cette sollicitation, elle a vraiment besoin de sous ou quoi ?

Le souci c’est que je ne suis plus très motivé, non pas que la dame ne soit pas attirante, bien au contraire, mais sa réaction m’a quelque peu refroidi.

– Merci, je crois qu’on va en restez là…
– Réfléchissez, non seulement je suis un bon coup, mais cela nous apprendra peut-être à nous connaitre…

C’est sans doute cette dernière phrase qui m’a décidé.

– Bon je vais me laisser tenter ! Admettais-je un poil hypocritement. Toi aussi Dyane ?

Et je fais une mimique en sa direction voulant signifier qu’effectivement j’aimerais beaucoup qu’elle participe. Mais je n’ai pas eu à la forcer, madame était d’ores et déjà partante.

Une fois en chambre, Carrie se déshabille à la vitesse de l’éclair ! Putain qu’elle est belle, pas la première jeunesse mais l’éclat de la maturité.

– Alors, ça vous plaît, il n’y pas grand-chose à jeter, n’est-ce pas ? Bon, si vous voulez des choses spéciales faut me le dire, mais d’abord les sous.

Je lui vire ce qu’il faut sur sa carte.

– Monsieur est généreux ! Je vous écoute, j’ai beaucoup de choses dans mon catalogue : domination, godes, pipi…
– Godes, pipi… oui je veux bien.
– Et toi ? Demande-t-elle à Dyane.
– Je te boufferais volontiers la chatte.
– Alors on va faire tout ça, ne restez pas habillés, vous allez attraper un coup de chaud.

Nous voilà nus tous les trois, Carrie récupère un gode dans sa petite armoirette.

– Ça va celui, là ? Sinon, j’ai plus petit… ou plus gros.
– Non, il est très bien !
– Alors suce-le ?

Ça m’a toujours étonné, ces femmes qui prennent un malin plaisir à voir des hommes sucer des godes ! Cela dit, ça ne me dérange pas ! Je suce le machin en mimant une fellation.

Pendant ce temps-là, Dyne s’est enhardie et caresse les jolis seins de Carrie avec passion.

– T’as vu ton copain, comme il suce bien le gode, à mon avis il doit aussi sucer des bites.
– Peut-être, peut-être !
– Ah, tu ne veux pas me répondre, dis-moi capitaine, tu peux me le dire à moi : Est-ce que tu suces des bites ?
– Mais certainement ma chère !
– Un peu pédé, alors ?
– Non, je ne sais pas trop ce que je suis, j’adore les femmes, mais j’aime bien les bites aussi !
– Rassure-toi tu n’es pas tout seul !

Comme si j’avais besoin d’être rassuré, passons !

– Bon on va faire comme ça, je m’allonge, Dyane tu viens me lécher le minou, et toi capitaine tu te mets à califourchon sur moi, de façon à ce que j’ai accès à ton cul de pédé.

La mise en place n’est pas si compliquée que ça, et la jolie pute rousse m’introduit le gode dans mon orifice anal, le fait vibrer puis bouger, tandis que Dyane a commencé à la brouter.

Bon, ce n’est pas parce que je lui a confié que j’aimais bien les godes, qu’on ne va faire que ça, d’autant que je l’ai rétribué généreusement.

Mais non, je m’inquiète pour rien, Carrie est une grande professionnelle. Elle est bientôt atteinte de soubresauts. Si elle simule, elle le fait avec un talent fou, elle crie sa jouissance à moins qu’elle ne l’imite, allez savoir ?

– Tu veux me prendre de quelle façon, me demande-t-elle.
– Viens sur moi ! Mais j’aurais aimé un peu de pipi avant…
– Mais c’est prévu, je n’ai pas oublié, et toi ma grande, ma pisse t’intéresse aussi ?
– Mais bien sûr !

Carrie étale une grande serviette super absorbante sur le sol.

– Etendez-vous, l’un contre l’autre. Je fais ça sur le corps ou vous voulez en boire ?
– On a soif ! Répond Dyane.
– Alors c’est parti !

J’ai l’honneur et l’avantage de recueillir le premier jet, j’avale ce que je peux de ce délicieux breuvage, Carrie effectue un petit mouvement de jambe et c’est Dyane qui a droit à la suite.

Un plaisir divin !

Je vais pour me lever, mais Carrie me fait signe de ne pas bouger et viens me sucer ma bite bandée comme un arc. Quelle suceuse mes amis, quelle suceuse !

Stoffer302– Ne bouge pas, Dyane, je m’occupe de toi tout de suite après.

Je ne vais plus tenir bien longtemps et la belle rousse le sait bien puisqu’une goutte de pré-jouissance vient de perler au bout de mon gland. Elle abandonne sa fellation et s’apprête à s’empaler sur moi.

– Je t’offre mon anus ! Je ne fais pas ça avec tout le monde, mais puisque tu m’a bien payé…

Je suis aux anges, ma bite coulisse dans son cul, Carrie monte et descend, elle s’efforce de ne pas forcer la cadence afin que je ne jouisse pas trop vite et de mon côté je tente de me retenir. Mais au bout d’un moment je ne peux plus me contrôler, et je décharge sans un souffle.

Elle me laisse et pratiquement dans la foulée, elle vient lécher l’abricot de Dyane. Sa langue agile et diabolique a alors tôt fait de l’envoyer au ciel.

Après le plaisir dans l’effort, en principe on souffle un peu, genre pause cigarette, sauf qu’ici on est en mode tarifé et que les choses se passent souvent différemment.

Carrie se lève

– Ça va, les cosmonautes, vous ne regrettez pas votre argent ?

Le genre de phrase juste pour lancer une éventuelle conversation.

Je la sens hésitante, elle a envie de parler, mais n’ose pas le faire la première. Je ne tombe pas dans le piège, si elle a envie de parler qu’elle le fasse, mais je ne lui tendrais aucune perche. Ce n’est pas de cette façon que l’on gagnera sa confiance.

– C’était bien, on reviendra ! Répondis-je simplement.
– Toi aussi ? Demande-t-elle à Dyane !
– Oui, moi aussi !
– C’est avec plaisir que je vous aurais renseigné, mais quand on ne peut pas, on ne peut pas, vous comprenez ?
– Je comprends parfaitement, mais est-ce que la situation peut évoluer ?
– Je n’en sais rien.

En fait, elle n’est pas rassurée, la fifille, elle me demande à quel hôtel je suis descendu, je lui répond que je me suis acheté un appart et lui donne l’adresse, elle aurait pu la trouver facilement de toutes façons.

A ce stade, je ne voyais pas très bien comment faire évoluer la situation, la seule piste étant bloquée. Pas grave, je trouverais bien une autre occupation…

Nous avons pris congé, puis je quittais Dyane et gagnais mon bel appart tout neuf.

Quelle idée d’avoir acheté un truc aussi grand, il va falloir que je me farcisse le ménage, que je fasse le lit… peut-être qu’en embauchant une bonne… Une bonne un peu coquine, tant qu’à faire…

Mais voilà qu’on sonne !

Je regarde par le visioscope. Non ce n’est pas un tueur sanguinaire, mais c’est malgré tout une surprise, parce que la personne derrière ma porte c’est la serveuse aux cheveux gris du Carrie’s bar !

Bizarre !

J’ouvre.

– Vous me reconnaissez ? Me demande-t-elle.
– Oui.
– Je m’appelle Marcia, j’ai été longtemps la compagne de Dermoul. Ça vous intéresse ?
– Bien sûr, asseyez-vous ?

Evidemment que ça m’intéresse, mais son arrivée inopinée est un mystère. Elle n’a pas entendu la conversation que Dyane et moi avons eu avec Carrie, c’est donc probablement cette dernière qui me l’a envoyé, mais pourquoi ?

Je temporise, me lève, lui prose à boire… Elle décline. C’est vrai que proposer à boire à une serveuse de bar, c’est un peu con.

Je la détaille, elle a dû être splendide au temps de sa jeunesse et elle a comme on dit de beaux restes. Le visage est doux, les yeux pétillants de malice. Les formes de son corps ne font pas du tout « mémère ». Quel âge peut-elle avoir ? Au moins 60 ans ! Les crèmes de rajeunissement et les instituts d’esthétique font des miracles, mais pas complètement et pourquoi arborer des cheveux gris ?

– Je suppose que c’est Carrie qui vous envoie ?
– Peu importe ! Vous vouliez quelques renseignements sur Dernoul, je vous les apporte.
– Voilà qui est surprenant, mais je vous écoute.
– J’y mets une condition.
– Je vous écoute toujours.
– Seriez-vous prêt à le venger ?
– On ne venge que les gens qu’on a aimé, je ne connaissais pas Dernoul, à vrai dire je n’en avais jamais entendu parler.
– Soit, mais on peut aussi demander à un tiers de s’occuper de cette vengeance même s’il n’est pas concerné directement.
– Vous allez me proposer de l’argent ? Ça ne m’intéresse pas, je viens de faire fortune, je peux vivre comme un nabab jusqu’à la fin de mes jours.
– Je ne vous propose pas d’argent, d’ailleurs je n’en ai pas beaucoup, je ne suis qu’une vieille pute. Au Carrie’s bar, ce n’est pas avec moi que les hommes montent le plus.

Elle va me proposer quoi sexy-mamy ?

– Bon chère madame, on ne va pas tourner autour du pot, vous me proposeriez quoi ?
– La copie du journal de bord du vaisseau de Dernoul.

Oups !

Y’a un piège ou quoi ? La Mamie est en train de m’apporter ce que je cherche. Mais la contrepartie est super dangereuse, les mecs qui s’en sont pris à Dernoul ne lui ont pas fait de cadeau et ont dû tellement foutre la trouille à ses compagnons qu’ils se sont envolés on ne sait où !

– Vous savez quelque chose sur les assassins de votre… votre… Vous étiez très lié avec Dernoul si je comprends bien ? Demandais-je.
– Dernoul a été mon client puis mon amant pendant une quinzaine d’années. Je me suis lassé de lui, je veux dire que je me suis lassé de lui comme amant, mais j’ai toujours conservé son amitié. Quand nous avons rompu, il en a souffert mais l’a accepté. Il m’a simplement demandé come faveur de pouvoir me côtoyer pendant ses escales. Nous avons des chambres inoccupées, Carrie a accepté de lui en louer une. On se croisait, souvent on prenait nos repas ensemble, j’ai accepté de rares fois de baiser avec lui parce que ça lui manquait, il était malheureux.

Et la voilà qui chiale comme une madeleine.

Je la console, lui passe de quoi sécher ses larmes. Elle me regarde avec des yeux de chien battu. Je lui passe la main sur l’épaule. Nos visages sont maintenant très proches l’un de l’autre. Elle s’efforce de me sourire.

– Pardonnez-moi… Balbutie-t-elle
– Mais non, c’est normal.
– Vous acceptez ?
– Oui !

Mais qu’est-ce qui m’a pris de répondre « oui » ? Remarquez je pourrais toujours me rétracter, mais je ne le fais pas, je préfère nuancer.

– J’accepte mais je ne vous promets pas de réussir.
– Merci, merci.

Elle m’embrasse, je me laisse faire, j’ai soudain envie d’elle.

– Vous êtes très belle !
– On se calme !
– Tous les âges ont leur beauté.
– Si vous voulez de moi, je n’ai rien contre.

Je lui pelote les seins à travers son haut.

– Vous voulez que je me défasse ? Ils ne sont pas très gros, mais il paraît qu’ils ont leur charme.

Effectivement, ils sont fort modestes, mais elle a de très gros tétons, ceci compense cela.

– Je peux les sucer !
– Vous pouvez même les mordiller, je ne suis pas contre le fait qu’on me fasse des petites misères.
– Vous aimez quoi comme misères ?
– Les fessées, les pinces sur les seins, je suis une maso très light ! Je veux bien que vous vous amusiez avec moi mais bon…
– Je n’ai rien d’une brute !
– Pincez-moi donc, j’en ai envie.

Je lui pinces ses gros bouts de seins avec les doigts et je serre.

– Oui, comme ça, tordez-les, plus fort, n’ayez pas peur de me faire mal, si je ne supporte pas je vous le dirais.

Je tords, je tire, je pince, Marcia en soupire d’aise, je suis jaloux, moi aussi j’aime bien qu’on me les pince, mais je n’ose lui demander, il est évident qu’elle a surtout envie que l’on s’occupe d’elle.

J’en attrape mal au doigt à force de lui triturer les tétons.

– Une petite fessée, ça vous dirait ?
– On va essayer, ça dépend de la façon dont vous allez vous débrouiller.

Cette fois la mamie est complètement à poil, je lui demande se coucher sur mes cuisses.

– Ce serait aussi bien si vous retiriez, vous aussi vos vêtements ! Ce serait plus fun !

Elle a bien raison, sexy-mamie ! Me voilà donc à poil et le fait que je bande semble ravir la dame.

Je m’assois, elle vient d’allonger sur mes cuisses, on peut commencer. Je ne sais pas trop avec quelle force je dois taper, je commence donc par y aller doucement.

– Plus fort voyons, capitaine !
– Comme ça ?
– Même un tout petit peu plus fort. J’ai envie d’avoir le cul tout rouge.

Alors je fesse, je fesse et je fesse encore, et son vieux derrière ne tarde pas à devenir cramoisi. Et contre toute attente, cela finit par m’exciter grave, je n’ai pourtant pas de tendance sadique ou dominatrice, allez y comprendre quelque chose, vous ! Mais l’inconvénient collatéral c’est que je commence avoir mal aux mains.

– On va peut-être arrêter…
– Prends ta ceinture.
– Hein ?

Elle m’avais dit qu’elle était maso « light », et maintenant elle veut des coups de ceinturon !

– Un peu, juste cinq minutes, tu n’es pas obligé de taper comme un dingue. Mais ça va me faire un bien fou !
– Ça va leur faire drôle à tes clients quand il vont voir ton cul !
– T’occupe pas de ça !

Elle a raison, ce ne sont pas mes oignons !

Je la fouette comme demandé, elle crie, elle gueule, mais à chaque fois elle me demande de continuer.

– Stop ! J’en ai eu assez, il est comment mon cul ?
– Il a souffert !
– Et mon anus, il est comment ?
– Ben…

Elle joue à quoi, là ?

Je lui écarte les fesses, dévoilant un bel œillet brun et plissé. Un trou du cul, quoi ! Un joli trou du cul.

– Il est charmant !
– Alors goutez-le ! J’adore le contact d’un langue sur mon anus.

Voilà qui ne me pose aucun problème, je lèche avec gourmandise le troufignon de la dame qui s’en pâme d’aise. Je n’aime pas trop quand un trou du cul sent la savonnette, mais celui-ci diffuse un petit gout très légèrement épicé que j’apprécie. Tournicoti, tournicoton, et langue pointue… J’adore vous-dis-je

– Je peux glisser un doigt ? Demandais-je
– Glissez si vous voulez, mais tant qu’à faire j’aimerai autant votre bite !
– Avec plaisir !

Nous nous dégageons de notre position panpan cucul.

– Je vais vous sucer un peu avant, vous l’avez bien mérité ! Me dit-elle en s’emparant de ma queue.

On sent la pro ! Combien de kilomètres de bite cette nana s’est-elle envoyé ? Je ne sais pas pourquoi je pense à ça, d’ailleurs. N’empêche que sa langue est diabolique. Toute la gamme y passe, titillent du gland, balayage de la verge, mis en bouche totale, pompage et même gobage des roupettes.

Ses mains ne restent pas inactives, elle me tortille les tétons afin de s’assurer que ma bite bande au maximum, elle voit que j’aime ça, elle pince, elle tire… Quel bonheur ! Mais voici que ses mains changent d’endroit et viennent me peloter les fesses, je sens son doigt s’approcher stratégiquement de mon trou du cul. Mais ça ne va pas plus loin! Mais qu’est-ce qu’elle attend pour me foutre un doigt ?

Ah, ça y est !

– Tu aimes ? Me demande-t-elle.

Vous remarquerez que le fait de m’introduire un doigt dans le cul a mis fin à notre vouvoiement un peu incongru !

– J’adore !
– Tous les hommes aiment ça ! Mais il n’y en a pas beaucoup qui l’avouent.
– Hé ! Hé !
– Et les godes tu aimes ?
– Oui !
– Si tu savais le nombre de mecs que j’ai godé, soi-disant pour la première fois ! T’as pas un gode ici ?
– Ah, non, il va falloir que j’en achète un.

Et sur ces bonne paroles, Marcia se met en levrette. Inutile qu’elle me dise ce que je dois faire, elle écarte les jambes, relève son croupion m’offrant le spectacle sublime de tous ses trésors.

J’approche mon vit bandé au maximum et j’encule la dame. Tagada, tagada, je pilonne en cadence. Assez vite Marcia se met à pousser des petits cris de plaisirs tandis que son corps commence à ruisseler de sueur. Ces gémissements se rapprochent et deviennent de plus en plus rauquent. Elle est sur le point de jouir. J’accélère autant que je peux, et tandis qu’elle gueule son plaisir, je ne tarde pas à la rejoindre inondant ses entrailles de mon foutre.

Je me retire. Marcia est restée en levrette, elle souffle comme un bœuf et m’offre le spectacle charmant de son anus rejetant mon sperme.

On s’est ensuite embrassé, très tendrement.

– Vous l’avez sur vous le livre de bord ?
– Oui ! Il est sur mon spacephone, je vous le transfère ! Faites-en bon usage.
– Tout est dedans, ou vous avez quelque chose à ajouter ?
– Je n’ai pas lu. Dernoul craignait pour sa vie en rentrant de son voyage, il ne m’a pas donné de précisions. Dans certaines circonstances moins on en sait mieux on se porte, il m’a simplement demandé de remettre la copie de son livre de bord aux autorités s’il lui arrivait quelque chose. Mais voyez-vous, je n’ai aucune confiance dans les autorités.
– Et vous ne m’auriez pas trouvé, vous l’auriez remis à qui ?
– Je n’ai pas eu le temps d’y réfléchir, vous êtes arrivé à pic !
– Pourtant Carrie semblait réticente…
– Tss ! Tss ! Laissez Carrie tranquille. Et moi je vais vous laissez. Soyez prudent, si vous voulez venger Dernoul il faut mieux rester en vie !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eros Cosmos
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